Vie Et Oeuvre de Maodo Malick SY

August 28, 2017 | Author: Diop Yerim | Category: Monotheistic Religions, Abrahamic Religions, Religion And Belief, Philosophical Science, Science
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Vie Et Oeuvre de Maodo Malick SY...

Description

Vie et Oeuvre de Maodo Malick SY (RTA)

Biographie Fils de Sidy Ousmane Sy et de Sokhna Fatoumata Wade Wele, Malick Sy est né à Gaé (Gaaya en wolof) près de Dagana vers 1847. Sa date de naissance reste incertaine. En effet, la tradition orale indiquant que son « entrée dans ce village » eut lieu le 25 février 1855, il en a été déduit qu'il était né ce jour-là Sa lignée paternelle est originaire du Boundou, c'est de là - bas qu'elle essaima vers Souima (dans la commune de Podor actuelle) et le Djoloff. Son père fit une partie de ses études en Mauritanie mais s'arrêta également à Gaya pour étudier un ouvrage auprès d'un érudit du nom de Malick Sow. Il y connut une veuve,Fatimata Wade dite Fawade Wéllé et la prit comme épouse. Elle se signalait par sa sainteté et sa sollicitude envers les Talibés (élèves des écoles coraniques) de la contrée. Pour eux, elle était une véritable Ndeyi daara (parent d'élève).Thierno Ousmane Sy devait mourir avant la naissance de Malick Sy, durant un séjour au Djoloff. Il put laisser cependant en héritage une bibliothèque et comme testament des instructions concernant l'éducation de l'enfant à naître. Il demanda également que le nom de son marabout à Gaya, Thierno Malick Sow fut donné à l'enfant qui naîtrait s'il était garçon. Sa mère et son oncle Alpha Mayoro Wéllé ne ménagèrent aucun effort pour l'éducation du jeune Malick. El Hadji Malick écrit lui-même dans son ouvrage Ifhâm al munkir al - jâni : « je fus recommandé à ses détenteurs -des sciences islamiques- les plus éminents et les plus compétents par mon oncle maternel... » C'est ainsi qu'après avoir appris le coran qu'il mémorisa tôt, il sillonna le pays de long en large, d'Est en Ouest. Une quête obstinée qui dura vingt - cinq longues années lui permit d'asseoir de

solides connaissances dans tous les domaines des sciences religieuses et même profanes (mathématiques, astronomies, prosodie et poésie). . Malick Sy séjourne en Mauritanie, s'installe à Saint-Louis en 1884, puis à Louga, et Pire avant de s'établir à Tivaouane en 1902 à la suite d'une demande, dit-on, du grand notable Djibril Guèye qui l'invita à y rester. Il débuta sa formation religieuse à Gaé avec Thierno Malick Sow et Alpha Mayoro Welé, des parents de sa famille maternelle. Malick Sy ira poursuivre ses études coraniques au Djolof, vers Sagatta, avec son oncle Amadou Sy. Malick Sy alla au Fouta, dans le cercle de Saldé, chez Abdou Bitèye. Il finira sa formation coranique chez d'autres maîtres du Fouta, dont Mamadou Top à Podor. À Saint-Louis, Malick Sy rencontra sa première épouse Sokhna Rokhaya Ndiaye. Il alla à la Mecque pour la première fois en 1888. Il revint de la Mecque avec le titre de Khalife de la Tidjaniya pour le Sénégal. Dans son travail d'initiation au tidjanisme auprès des Sénégalais, Il fut beaucoup aidé par les groupements omariens, eux-mêmes tidjanes. Malick Sy fit une propagande discrète, surtout centrée sur la diffusion de la confrérie dans les centres urbains, avec la construction de mosquées et de daaras – écoles d'enseignement islamique –, au Waalo, Cayor, Fouta, Djolof, Sine-Saloum. En Afrique subsaharienne, Malick Sy a beaucoup contribué à la propagation de l'islam et de la confrérie soufie fondée par Ahmed Tijani. Fin lettré, il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Qilâsu thahab, « l'or décanté ». Une fois à Tivaouane, il œuvra pour la célébration du Maouloud parmi les musulmans du pays – où on l'appelle gamou –, à tel point qu'au Sénégal cette fête musulmane célébrant la naissance de Seydina Mouhamad (PSL) est surtout associée aux tidjanes. Malick Sy s'éteignit le 27 juin 1922 à Tivaouane où il fut inhumé. Son mausolée fait l'objet de nombreuses visites, appelées ziar, de la part des nombreux disciples venus s'y ressourcer, surtout en période de Gamou où la ville de Tivaouane connaît une très forte affluence.

EL

HADJI

MALICK

SY

À

SAINT-LOUIS

« SAINT-LOUIS, un pôle attractif des cultures et des livres révélés par Dieu, une terre de rencontre des trois religions qui appartiennent à Dieu, Unique Créateur Suprême. Ce fut, en Afrique noire, le lieu privilégié pour déposer les livres et rencontrer des intellectuels et des hommes consacrant toute leur vie aux religions juive,

chrétienne

et

musulmane. »

Arrivé à Saint-Louis El Hadji Malick Sy fut orienté vers la maison de Abdoulaye Sèye, un homme de bien qui aidait les hommes de Science. C’est dans cette maison qu’habitait

Sokhna

Rokhaya

Ndiaye

qui

allait

être

sa

première

épouse.

Saint Louis offrait à l’époque un cadre propice à la pratique de L’islam. El Hadji Malick Sy (Rta) connaissait le caractère cosmopolite de la cité et les possibilités qui s’y offraient pour étendre son prosélytisme parmi les populations. Son installation, après son pèlerinage, lui a valu beaucoup plus de dévotion et de considération de la part de la population; les plus fins lettrés et les érudits comprirent qu’ils venaient d’obtenir de la part de Dieu, une faveur inouïe en la personne de EL HADJI MALICK SY (rta). La Tarikha tijâne venait enfin d’avoir à sa tête un homme d’une dimension exceptionnelle. L’administration méfiante et hostile, se retourna comme une girouette s’associant ainsi aux hommages et à la reconnaissance sociale qui venaient de partout saluer le mérite exceptionnel du fin lettré, du jurisconsulte et du poète. L’ambition de El Hadji Malick Sy (rta) était de modifier l’ordre social intolérable à fin que la justice, la loyauté, la tolérance et la solidarité soient instaurées sans guerre ni violence. La maison de Dieu qu’il voulut construire à Saint Louis ne rencontra pas de difficultés. En effet deux dames, Sokhna Anta Ndiaye et Mariètou Gueye, lui firent don

d’une

terre



il

édifia

sa

Zawiya

dans

le

quartier

Nord.

Mais de nouveau, l’appel du destin en un autre lieu, pour des amis avides d’apprendre, avait sonné pour le marabout.

Son départ, en fin 1895, se justifiait apparemment par la crainte qu’il nourrissait désormais, devant l’attitude des adeptes qui commençaient à le vénérer. Il ne voulait en aucun cas, que ses rapports avec les fidèles de la religion et de la «tarikha» tijâne ne dégénèrent en fanatisme.

PELERINAGE

ÀA

MECQUE

L’exploitation de l’immense domaine familial de ngambou thille, entre Dagana et Gaya, permit à El Hadji Malick Sy (rta) d’avoir les ressources financières nécessaires prescrites par la chari’a et le Souna pour accomplir le pèlerinage à la Mecque. En 1888, les autorités coloniales ne purent pas s’opposer au désir et à la volonté soutenue par DIEU et les notables de Saint-Louis de Malick Sy, il obtient donc sans les visas et les titres de voyage et embarqua dans un paquebot qui fit escale A Marseille, Alexandrie, Suez et Djedda.

L’amitié de El Hadji Malick Sy vis-à-vis du prophète était telle que le Saint homme avait à un moment donné, pensé rester définitivement à Médine. Mais Dieu et son prophète (rta) en avaient décidé autrement à fin de doter le Sénégal de cadres lettrés en sciences islamiques authentiques, débarrassées des relents du paganisme et des effets ravageurs de la société féodale déclinante. Il avait une mission d’héritier qu’Allah et son prophète (psl) avaient placé en sa sainte personne, à la grandeur sublime de sa foi de ses pensées et réflexions.

RETOUR DU PELERINAGE « Je n’ai aucun acte qui pourra me permettre de te rencontrer oh mon espoir! Si ce n’est mon amour et mon hommage ainsi que ma confiance envers le prophète» (psl) Extrait du Xilasu zahab de El Hadji Malick Sy. Poème de El Hadji Malick Sy sur son pèlerinage

Je désire te faire mes adieux ô toi Kaaba de Dieu et à tout ce qui est alentour. Par ton prestige j’ai recherché le voisinage du Miséricordieux mon créateur et mon intercesseur ô Kaaba de Dieu. Et celui de mes parents, des amis, et des proches et de tous ceux qui espèrent en mes prières,, ô Kaaba de Dieu. J’ai arpenté les continents et traversé les océans pour tourner autour de toi, louange à Dieu. Ne prends pas, ô Seigneur ma prière vaine et fais moi mourir ô Seigneur dans l’adoration de Dieu. J’ai rendu visite au bien- aimé sans qui, l’univers ne se serait pas manifesté et sans qui l’on aurait profité des grâces de Dieu. J’ai rendu visite au bien aimé dont j’espère l’intercession, sur lui mille saluts venant de Dieu.. J’ai rendu visite au bien aimé dont le message est universel, sur lui mille saluts venant de Dieu. J’ai rendu visite au bien aimé que Dieu a fait voyager de nuit à deux coudées de Dieu ou même plus proche.

J’ai rendu visite à l’ami qui laissa son compagnon (Gabriel) en passant devant la plume divine et qui continua sa route vers Allah. J’ai rendu visite au bien aimé qui s’est rapproché de l’aimé sans qu’il lui ordonne

de

se

déchausser

dans

l’espace

de

Dieu.

TIVAOUANE

Ancien terroir des Ceddos (paeins) connus pour leur hostilité à l’islam, Tivaouane est depuis Presque un siècle un ardent foyer dégageant les pulsions qui fortifient la religion musulmane au Sénégal. Mais rien ne prédestinait, à une telle vocation, cette ville prise en tenaille entre des contrées où l’animisme avait force de règle de conduite. Il a fallu l’arrivée au début de ce siècle d’un homme faisant du combat pour l’expansion de l’islam sa seule raison d’être sur terre pour que cette transition qui tient du miracle se réalise. Cet homme est El Hadji Malick Sy (rta). Á l’époque où, dans cette partie du Sénégal, les croyances animistes étaient profondément ancrées dans les mœurs sans compter qu’avec une longue présence, le pouvoir colonial avait asservi son monde. Il y avait donc un ordre établi que rien ne permettait de violer. En 1902, El Hadji Malick Sy se fixe définitivement à Tivaouane où il ouvre son école d’enseignement coranique, véritable Université populaire qui contribuera à répandre largement les rudiments de l’enseignement musulman par l’intermédiaire des nombreux maîtres qu’elle formera. Mais à la même époque, à l’heure où El Hadji Malick commence son apostolat , la doctrine tijânia s’est déjà propagée et fortement implantée dans tout le Sénégal où l’on constate l’existence de plusieurs groupements omariens dans le Walo, à Louga, à Tivaouane, à Thies, à Diourbel et surtout dans la région du Sine Saloum où se fait sentir plus vivement l’influence omarienne sous l’impulsion du Marabout El Hadji Abdoulaye Niasse qui s’est établi d’abord dans le walo-Rip en 1888, puis définitivement à Kaolack en 1910. La haute culture de El Hadji Malick Sy, la renommée de ses études, sa vie exemplaire et son désintéressement expliquent l’influence exercée par ce marabout de 1902 à 1922 et la vénération don-t il est l’objet de la plus part de tous les musulmans

sénégalais.

Par son enseignement, El Hadji Malick Sy devait contribuer pour une large part à la

diffusion de la science coranique au Sénégal. De la Zawiya de Tivaouane sortiront en effet, à partir de 1902, de nombreux maîtres d’école coraniques qui répandront le Tijânisme à travers tout le pays. EL HADJI MALICK SY ET L’AUTORITÉ COLONIALE Après avoir conquis le pouvoir politique, neutralisé la force de travail des populations par la proclamation du décret de 1887 sur l’indigénation, il ne restait à l’autorité coloniale qu’à régner sur les consciences pour assurer sa suprématie totale sur le Sénégal.Pour ce faire, il fallait que le peuple sénégalais renonce impérativement à sa culture

religieuse

et

adopte

la

culture

coloniale.

L’objectif à partir de ce moment n’était plus la conquête d’un espace territorial mais celle d’un espace mental, spirituel, en somme ce que Georges Hardy le Gouverneur Territorial

Français

de

l’époque

appelle

une

conquête

morale.

Dans cette perspective, El Hadji Malick Sy avait compris que le plus fort ne l’était jamais assez, tant qu’il ne parvenait pas à régner sur les consciences, en maître absolu. Alors le Saint homme ayant une connaissance exacte des réalités historiques de la société sénégalaise de l’époque soumise à une crise d’identité et confrontée à de sérieux problèmes de survie, lança sa stratégie à fin de contrer les valeurs de référence, et les paradigmes dominateurs de l’autorité coloniale. Celle ci tournait autour de la conquête au nom de l’islam, des âmes et des consciences, fondée sur une

conformité

à

l’orthodoxie,

au

progrès

social

et

au

développement

communautaire. Son objectif consistait à régénérer les communautés locales en les débarrassant de tout ce qui altérait leur vision de l’islam et en les dotant d’un ensemble d’infrastructures pouvant créer une dynamique interne en leur sein: · Implantation de mosquées dans chaque village ou localité habitée · Mise en place de centres d’éducation musulmane pour jeunes et adultes · Création de foyers permettant de cultiver la fraternité islamique et d’apporter assistance

aux

personnes

sans

ressources.

LE GAMOU DANS LA STRATEGIE DE EL HADJI MALICK SY Lorsqu’en 1902 El Hadji Malick Sy initia le Maouloud marquant la célébration de la naissance du prophète Mouhammad (PSL), il visait par-là deux choses: · Métamorphoser les consciences marquées par des pratiques paganisantes séculaires;

· Asseoir une stratégie de communication entre lui et ses disciples qui venaient répondre à son appel de tous les coins du Sénégal. Le Gamou était pour lui une occasion de débattre au milieu de ses disciples des grandes questions intéressant l’islam et les musulmans. Pourtant la surveillance administrative de l’autorité coloniale était toujours de vigueur; mais cela n’altéra en rien sa détermination de faire de cette commémoration une institution pérenne qui sera plus tard relayée et cela jusqu’a nos jours par sa descendance et celle du cercle de ses premiers disciples. À certains de ses de ces derniers, il avait même donné l’autorisation de mener de concert avec lui cette commémoration dans leurs localités respectives. Aujourd’hui, la célébration du Maouloud est ancrée dans la conscience collective des Sénégalais toute obédience confondue. C’était son vœu pieux de voir un jour les musulmans

«LA

sénégalais

REPRODUCTION

converger

ensemble

DU MODÉLE

vers

un

PROPHÉTIQUE,

idéal

commun:

UNIVERSEL

PAR

EXCELLENCE ». LES MOUQADDAMS: EL HADJ ABDOUL HAMID KANE (1855-1932, )SERIGNE MOUSSA NIANG, EL HADJ RAWANE NGOM, SERIGNE SALIOU DIOP LOUGA, EL HADJ MALICK SARR, AMADOU BOUYA GUEYE, SERIGNE

ALIOUNE

GUEYE, SERIGNE

MEDOUNE SARR, EL HADJ BABA NDIONGUE, SERIGNE AMADOU LO, TAFSIR ABDOU CISSE PIRE, SERIGNE AMADOU LOUM, EL HADJ AMADOU CISSE PIRE, SERIGNE SAMBA NGOTI LO, EL HADJ AMADOU DIEGUENE, SERIGNE ALIOUNE FALL OLY, SERIGNE YOUSSOUPHA DIOP, SERIGNE AMADOU FARA MBODJ, SERIGNE MAGUEYE NDIARE, SERIGNE BABACAR NDIAYE IMAM, SERIGNE

CHAYBATOU

FALL, EL HADJ

AMADOU

ASSANE

NDOYE,

MOUHAMMED HADI TOURE, EL HADJ PEDRE DIOP IMAM, SERIGNE ALIOUNE DIOP MAIMOUNA, EL HADJ TALLA LO, EL HADJ DAOUDA DIA, THIERNO SEYDOU

NOUROU

TALL

SERIGNE ALPHA THIOMBANE DE MONT-ROLLAND, THIERNO MOUNTAGA TALL, EL HADJ IBRAHIMA SAKHO, SERIGNE MAMOUR NDIAYE FILS DE AMADOU MABEYE

Postérité La succession de Malick Sy à la tête de la tariqa tidjane est assurée par son deuxième fils Seydi Ababacar Sy pour le khalifat général des tidjanes de 1922 à 1957 plus précisément un lundi 25 mars. Le khalifat est donc assuré par son frère (El hadj Mansour Sy) mais pour une durée de quatre (4) jours car il est décédé le 29 mars 1957. Son successeur fut Abdou Aziz Sy, décédé le 14 septembre 1997. C'est son neveu Serigne Mouhamadou Mansour Sy qui prit alors la relève à la tête de la puissante et large confrérie. Il accomplit brillamment sa mission de khalifat jusqu'à son rappel à DIEU le samedi 08 décembre 2012 et est succédé par son frère Serigne Cheikh Ahmed Tidjane Sy dit Al Makhtoum, un très grand savant aux connaissances plurielles et multidimensionnelles. Aujourd'hui, les tidjanes sont la première confrérie soufie du Sénégal

Son œuvre •

Ifham al munkiru jaani (« réduction au silence du dénégateur ») : une défense de la Tijaniyya et de quelques points vue jurisprudentiels (traduit en français par Rawane Mbaye)



Khilaçu ez-Zahab : une biographie rimée très complète sur le prophète de l'islam, Seydina Mouhamad (PSL), et ses proches compagnons (notamment ceux issus de sa famille), régulièrement récitée lors des célébrations religieuses au Sénégal, particulièrement durant le mawlid (ouvrage traduit en français par Rawane Mbaye)



Sharh Khilaçu ez-Zahab : commentaire de cette biographie par l'auteur lui-même.



Zajr Ul Qulûb : un poème d'exhortations pieuses et ascétiques traitant de divers sujets.



Adâb Ul Masjîd : un poème traitant des convenances à respecter lorsque le fidèle se rend à la mosquée et y fait ses adorations.



Al Hidâyat Ul Wildân : un traité de théologie islamique (basé sur l'école ash'arite).



Faakihatul Tullab : un précis sur la Tijaniyya, ses enseignements et ses pratiques (traduit en français par Rawane Mbaye)



Diwan : un recueil de poésie sur Seydina Mouhamad (PSL), Ahmad Tijani, 'Umar Ibn Sa'îd Tall Al Futi, et contenant d'autres connaissances islamiques comme l'héritage, la rhétorique et des conseils aux musulmans en général et aux fidèles tijanes en particulier.



Khutbatul Jumu'a : un prône de la prière du Vendredi



Khutbatul 'I'd : un prône de la fête (tabaski et/ou korité)Kifayat ar-raghibîn (« ce qu'il faut aux bons croyants ») : une série de textes à caractères jurisprudentiels et spirituels traitant de sujets variés (traduit en français par le professeur Rawane Mbaye).

Il est nécessaire de noter que cette liste est loin d'être exhaustive puisque les écrits de Al Hajj Malick Sy sont très nombreux et son oeuvre, tant au plan de la taille que de la richesse linguistique et rythmique, est à bien des égards incommensurable.

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