Vidal Recos
April 17, 2017 | Author: JP_Riviere | Category: N/A
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R E C O M M A N DAT I O N S E N P R AT I Q U E 2014
ages_Debut_Recos_2014.indd 3
175 stratégies
thérapeutiques
21 rue Camille Desmoulins 92789 Issy les Moulineaux cedex 9 www.vidal.fr
12/07/2013 17:40:23
e
VIDAL RECOS 5 édition 175 fiches pratiques A Accident ischémique transitoire Acné Agitation AINS (traitements par) Alcoolodépendance : sevrage Alcoolodépendance : maintien de l’abstinence Alzheimer (maladie d’) Aménorrhée secondaire Anémie ferriprive de l’adulte Anémie hémolytique Anesthésie Angine Angor stable Antibiotiques, antiviraux (traitement par) Apnées obstructives du sommeil (syndrome d’) Arthériopathie des membres inférieurs Asthme aigu grave Asthme de l’adulte Asthme de l’enfant : traitement de fond Asthme de l’enfant : traitement de la crise AVK (traitements par) B Biomédicaments immunomodulateurs (traitement par) BPCO Bronchite aiguë de l’adulte C Cancer : complications des chimiothérapies Cancer : dépistages organisés Cancer colorectal Cancer de la prostate Cancer du sein Cancer du poumon Cirrhose Colique néphrétique Confusion aiguë Constipation Contraception Convulsion fébrile Crise convulsive Crohn (maladie de) Cystite aiguë simple D Dénutrition de la personne âgée Dépendance aux opiacés (traitement de substitution) Dépression Dermatite atopique de l’adulte Dermatite atopique de l’enfant Dermite séborrhéique
Diabète de type 1 Diabète de type 2 : prise en charge initiale Diabète de type 2 : suivi au long cours Diarrhée aiguë de l’adulte Diverticulose colique DMLA Douleur de l’adulte Douleur de l’enfant Drépanocytose Dysfonction érectile Dyslipidémies Dysménorrhées
Infarctus cérébral Infections des voies biliaires Infections génitales de la femme Infections oculaires Infections ostéoarticulaires Infections respiratoires basses de l’enfant Insomnie de l’adulte Insomnie de l’enfant Insuffisance cardiaque chronique Insuffisance rénale chronique Insuffisance veineuse chronique Interruption de grossesse
E Embolie pulmonaire Endocardite infectieuse : prophylaxie Endocardite infectieuse : traitement Entorse de la cheville Enurésie de l’enfant Epilepsie de l’adulte Epilepsie de l’enfant Erysipèle Escarres, ulcères
L Lithiase biliaire Lithiase urinaire Lombalgie aiguë Lombalgie chronique Lombosciatique aiguë commune Lyme (maladie de) Lymphome non hodgkinien de l’adulte
F Fibrillation auriculaire Fièvre de l’enfant G Gale Gastroentérite aiguë de l’enfant Glaucome chronique à angle ouvert Gonarthrose, coxarthrose Goutte Grippe saisonnière Grossesse (suivi) H HBPM (traitement par) Hémophilie Hémorroïdes Hépatite B Hépatite C Herpès cutanéomuqueux HTA HTA poussées et urgences tensionnelles Hyperprolactinémie Hyperthyroïdie Hypertrophie bénigne de la prostate Hypothyroïdie de l’adulte I Immunoglobulines humaines polyvalentes (traitement par) Impétigo de l’enfant Incontinence urinaire de la femme
M Mélanome cutané Méningite aiguë de l’adulte Méningite de l’enfant Ménopause : traitement hormonal Migraine Mycoses cutanéomuqueuses Myélome multiple N Narcolepsie et hypersomnies de l’adulte O Obésité Œdème aigu du poumon Ostéoporose Otite moyenne aiguë de l’enfant P Paludisme : chimioprophylaxie Paludisme : traitement Parkinson (maladie de) Pédiculoses Pneumonie communautaire de l’adulte Polyarthrite rhumatoïde Post‐infarctus Prostatite aiguë Psoriasis en plaques de l’adulte Purpura thrombopénique idiopathique de l’enfant Pyélonéphrite aiguë simple de l’adulte Pyélonéphrite du nourrisson et de l’enfant R Raynaud (phénomène de) Rectocolite hémorragique
RGO de l’adulte RGO du nourrisson Rhinite allergique Rhinopharyngite aiguë de l’enfant Risque cardiovasculaire : prévention S Schizophrénie Sclérose en plaques Sinusite aiguë de l’adulte Sinusite aiguë de l’enfant Soins palliatifs Spasticité Spondylarthrite ankylosante Syncope Syndrome coronarien aigu ST Syndrome coronarien aigu ST+ (infarctus du myocarde) T Tabagisme : sevrage TDAH (trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité de l’enfant) Thrombose veineuse profonde : prophylaxie en chirurgie Thrombose veineuse profonde : prophylaxie en milieu médical Thrombose veineuse profonde : traitement Toux de l’adulte Trouble anxieux généralisé Trouble bipolaire Trouble obsessionnel compulsif Trouble panique Troubles des conduites alimentaires Troubles fonctionnels intestinaux (TFI) Tuberculose pulmonaire U Ulcère gastroduodénal Urétrite masculine Urticaire chronique V Vaccinations Varicelle Verrue vulgaire Vertiges VIH (infection par le) Voyages : recommandations sanitaires Z Zona Recos annexes : Diététique ; Rééducation fonctionnelle ; Prescription et populations particulières ; Maladies rares
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Vaccinations Synthèse de... > « Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2013 - selon l’avis du Haut Conseil de la santé publique », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, nº 14-15, 19 avril 2013, pp. 129-158.
>
Guide des vaccinations, Direction générale de la santé et Comité technique des vaccinations, Éditions INPES 2012, 490 pages.
> Contexte ● Le calendrier vaccinal 2013 a été profondément remanié, selon trois grands axes : – Simplification du schéma de vaccination du nourrisson, avec la création de 5 rendez-vous vaccinaux à 2, 4, 11, 12 et 18 mois permettant de regrouper les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (DTPolio), la coqueluche (Ca, ou coqueluche acellulaire), l’Haemophilus influenzae B (Hib), l’hépatite B (Hep B), le pneumocoque (Pn conj), la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et le méningocoque C. – Simplification du schéma de vaccination de l’enfant et de l’adolescent, avec 2 rendez-vous à 6 ans et entre 11 et 13 ans regroupant rappels DTCaPolio et dTcaPolio et vaccination contre les infections à papillomavirus (HPV) pour les jeunes filles. – Abandon du rappel décennal chez l’adulte au profit de revaccinations tous les 20 ans à l’âge de 25 ans (dTcaPolio), 45 ans et 65 ans (dTPolio), puis tous les 10 ans au-delà. ● Le vaccin contre la coqueluche est recommandé systématiquement avec 3 rappels à 6, entre 11 et 13 ans, et 25 ans, à une période de fécondité maximale, ce qui devrait améliorer la protection des petits nourrissons qui sont habituellement contaminés par un adulte et le plus souvent un des parents. ● Les modalités de passage de l’ancien au nouveau calendrier vaccinal sont détaillées dans les Cas particuliers. Les recommandations sur les autres vaccinations sont également détaillées dans cette Reco. ● Les vaccinations des voyageurs sont détaillées dans une Reco spécifique. Voir « Voyages : recommandations sanitaires », p. 2362.
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Vaccinations 2271
> À savoir En 2013, 13 vaccins font en France l’objet d’une recommandation pour tous, et une dizaine dans des situations particulières. La vaccination a bouleversé depuis un siècle le devenir de nombreuses maladies infectieuses. Physiopathologie. Les vaccins vivants atténués induisent une protection immunitaire proche de celle qui succède à une infection naturelle. À part le BCG, ils concernent des virus : rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, fièvre jaune. Les vaccins inertes sont dépourvus de tout pouvoir infectant. On distingue parmi eux les vaccins inactivés complets (leptospirose) ou contenant seulement des particules virales inactivées (polio, influenza, hépatite A). D’autres vaccins ne comportent que des fractions antigéniques (diphtérie-tétanos, Haemophilus influenzae B, hépatite B). Épidémiologie. Le taux de couverture vaccinale en France est, chez l’enfant, de 87 à 90 % pour le DTPolioCoqueluche avant 6 ans, mais seulement de 80 % pour DTPolio et de 50 % pour la coqueluche à 15 ans. Pour le ROR, il se situerait autour de 60 % vers 15 ans. Pour l’hépatite B, il varie considérablement suivant les enquêtes et est insuffisant. Complications. Elles sont le plus souvent bénignes : épisodes fébriles, éruptions allergiques, très rarement une éruption infectieuse différée avec le vaccin de la rougeole. Des arthralgies sont possibles (rubéole et hépatite B chez l’adulte). Il n’y a pas de relation démontrée entre la vaccination de l’hépatite B et la sclérose en plaques, ni entre la vaccination antigrippale et les polyradiculonévrites de type Guillain-Barré.
> Quels patients traiter ? Toute personne doit être vaccinée conformément aux préconisations du calendrier vaccinal.
> Objectifs de la prise en charge ● À l’échelon individuel : prévention de la survenue des maladies pour lesquelles un vaccin est disponible. ● À l’échelon collectif : diminution de l’incidence, voire éradication, de certaines maladies contagieuses.
2 arbres décisionnels >>>
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PRISE EN CHARGE
2272 VIDAL Recos
��� Voies et sites d’administration Les vaccins inactivés adsorbés doivent être administrés par voie IM ; les vaccins inactivés non adsorbés par voie IM ou SC. Les sites recommandés sont la face antérolatérale de la cuisse (l’injection dans la fesse n’est pas recommandée), ou le deltoïde à partir de l’âge de 18 mois.
��� Primo-vaccination chez le nourrisson Sont recommandés à 2 mois, 4 mois et 11 mois, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (DTPolio), la coqueluche (Ca), l’Haemophilus influenzae B (Hib), l’hépatite B (Hep B), le pneumocoque (Pn conj). Ces injections peuvent se faire en coadministration, le plus souvent sous forme pentavalente (DTCaPolioHib) ou hexavalente (DTCaPolioHibHepB), avec si nécessaire coadministration des valences manquantes Hep B et/ou Pn conj. Les vaccins utilisés ont des concentrations normales d’anatoxine tétanique ( 40 UI), diphtérique ( 30 UI), et d’antigènes coquelucheux. ● La vaccination trivalente contre rougeole, oreillons et rubéole (ROR) est recommandée à l’âge de 12 mois, avec une 2e dose entre 16 et 18 mois. En cas de contage présumé avant 1 ans, vaccination anticipée contre la rougeole : voir Cas particuliers. ●
��� Vaccin contre le méningocoque C Une dose du vaccin conjugué est recommandée à 12 mois en coadministration avec la 1re dose de ROR.
��� Rappels chez l’enfant et l’adolescent Un rappel de DTCaPolio (forme tétravalente) est recommandé à 6 ans avec un vaccin aux concentrations normales (voir note 2), puis entre 11 et 13 ans avec un vaccin aux concentrations réduites d’anatoxine diphtérique ( 2 UI), et d’antigènes coquelucheux (dTcaPolio).
��� Vaccination contre les HPV Cette vaccination est désormais recommandée pour toutes les jeunes filles entre 11 et 14 ans car elle est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées au risque d’infection par le HPV. L’une des 3 doses peut-être co-administrée avec le rappel dTcaPolio, prévu entre 11 et 13 ans.
��� Populations particulières à risque ● Le BCG, non obligatoire, reste recommandé chez les enfants à risque élevé de tuberculose (voir Cas particuliers). ● Hépatite B : chez le nouveau-né de mère Ag HBs positif, vaccination immédiate avec 3 doses à 0, 1 et 6 mois. ● Pneumocoque, hépatite A, grippe, varicelle : voir Cas particuliers.
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Vaccinations 2273
Vaccinations de l'enfant et de l'adolescent (2 mois à 18 ans)
1
Nourrisson
DTPolio, coqueluche, Haemophilus influenzae, hépatite B, pneumocoque – primovaccination : 2 et 4 mois – rappel : 11 mois A 12 mois : – Vaccin antiméningoccique C conjugué : une dose – ROR : 1re dose Entre 16-18 mois : – ROR : 2e dose
2 3
Enfant et adolescent
DTPolio, coqueluche – rappel : 6 ans – rappel : entre 11 et 13 ans, avec dTcaPolio (concentrations réduites d'anatoxine diphtérique et d'antigène coquelucheux) Fille entre 11 et 14 ans : – Papillomavirus (HPV) : 3 doses à 0, 1 ou 2 mois, et 6 mois
4 5
Populations particulières et à risque (voir Cas particuliers) 6
BCG : non obligatoire, mais recommandé dans des situations à risque Vaccin pneumococcique chez des sujets à risque : – nourrisson : schéma à 3 injections (2, 3 et 4 mois), rappel à 11 mois – enfant de 2 à 5 ans : 2 doses de vaccin pneumococcique conjugué 13-valent à 2 mois d'intervalle, puis 1 dose de vaccin pneumococcique polyosidique 23-valent (au moins 2 mois après la 2e dose) – enfant à partir de 5 ans et adolescent jusqu'à 18 ans : 1 dose de vaccin pneumococcique polyosidique 23-valent Vaccin antiméningoccique : – vaccin conjugué monovalent C : 2 doses – vaccin conjugué tétravalent ACW135 : 1 dose à partir de 1 ou 2 ans (selon AMM du vaccin) Vaccin contre la grippe injectable ou nasal : à partir de 6 mois Vaccin contre l'hépatite A : 2 doses à 0 et 6 mois, à partir de 1 an Vaccin contre l'hépatite B : nouveau-né de mère Ag HBs+ : 3 doses à 0, 1 et 6 mois Vaccin contre la varicelle : 2 doses espacées de 4 à 8 semaines ou 6 à 10 semaines (selon AMM du vaccin), à partir de 12 mois
Arbre suivant >>>
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2274 VIDAL Recos
��� Rappel diphtérie-Tétanos-Polio (dTPolio) Ce rappel n’est plus recommandé tous les 10 ans, mais désormais tous les 20 ans et à des âges fixes : 25, 45 et 65 ans, puis tous les 10 ans au-delà (75, 85 ans, etc.). Le vaccin doit contenir des concentrations réduites d’anatoxine diphtérique ( 2 UI).
��� Rappel par vaccin coqueluche acellulaire (Ca) Il est recommandé à 25 ans, en même temps que le rappel dTPolio. Une forme tétravalente dTcaPolio est disponible pour l’adulte. La vaccination est également indiquée pour les adultes non vaccinés en cas de coqueluche dans l’entourage.
��� Grippe saisonnière La vaccination est recommandée et gratuite pour les plus de 65 ans et les sujets à risque (voir Cas particulier).
��� Vaccins spécifiques ● Le vaccin contre l’hépatite A doit être proposé aux voyageurs, aux patients infectés chroniques par le VHB ou porteurs d’une hépatopathie chronique (VHC ou alcool), aux homosexuels masculins. Il est obligatoire dans certaines professions. ● Le vaccin contre l’hépatite B est recommandé aux sujets à risque de contamination par le VHB, aux patients susceptibles de recevoir des transfusions ou hémodialysés, à l’entourage et aux partenaires d’un sujet infecté par le VHB, non préalablement vaccinés. ● Le vaccin antipneumococcique (polyosidique 23-valent) est recommandé pour les enfants de plus de 5 ans et les adultes à risque : sujets splénectomisés, drépanocytaires homozygotes, patients atteints d’un syndrome néphrotique, insuffisants respiratoires, patients alcooliques avec hépatopathie chronique, insuffisants cardiaques, sujets ayant des antécédents d’infection pulmonaire ou invasive à pneumocoque. Mais aussi chez les plus de 65 ans, en particulier en institution. Il nécessite une seule injection, les modalités d’un rappel sont en cours de réévaluation par le HCSP (Haut Conseil de santé publique). ● Le vaccin contre la varicelle peut être discuté chez l’adulte non immun, en postexposition.
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Vaccinations 2275
Vaccinations de l'adulte Adulte de 18 à 65 ans
dTPolio coqueluche : 25 ans dTPolio : 45 ans et 65 ans
1 2
Sujet âgé 65 ans 1 3
dTPolio, tous les 10 ans : à 75, 85, 95 ans Vaccin contre la grippe : tous les ans
Populations particulières et à risque (voir Cas particuliers)
Vaccin contre la coqueluche Vaccin contre la grippe Vaccin contre l'hépatite A Vaccin contre l'hépatite B Vaccin antiméningococcique ACW135 conjugué Vaccin antipneumococcique polyosidique 23-valent Vaccin contre la varicelle
3 4
Populations à exposition particulière ou lors de voyages
Vaccin contre la leptospirose Vaccin contre la rage Vaccin contre la typhoïde Vaccin contre la fièvre jaune Vaccin contre l’encéphalite japonaise Vaccin contre l’encéphalite à tiques Vaccin contre le choléra Voir la Reco « Voyages : recommandations sanitaires »
Cas particuliers >>>
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2276 VIDAL Recos
> Cas particuliers Phase de transition avec les vaccinations initiées antérieurement ● La règle générale est que toute nouvelle primovaccination suit le nouveau calendrier vaccinal. Pour toute personne ayant déjà reçu un ou des vaccins avant la mise en place de ce nouveau calendrier vaccinal, le principe général est de se recaler le plus rapidement possible sur le nouveau calendrier (pour toute précision complémentaire le lecteur se reportera au BEH cité dans les références) : ● Pour les nourrissons ayant reçu, selon l’ancien schéma vaccinal «3+1»: – la 1re dose de primovaccination à 2 mois : poursuivre avec le nouveau calendrier, 2e dose à l’âge de 4 mois, puis rappel à 11 mois ; – les 2 premières doses de primovaccination (2 et 3 mois) : il convient de continuer à 4 mois le schéma initial des 3 doses avec l’ancien calendrier « 3 +1 », et de poursuivre avec le nouveau schéma à partir du rappel à 11 mois ; – les 3 doses de la primovaccination à un mois d’intervalle : administrer le rappel à 11 mois et poursuivre avec le nouveau schéma. L’intervalle minimal entre la 3e dose et le rappel doit être de 6 mois. ● Les enfants ayant reçu : – 4 doses en primovaccination (3 doses de la série initiale + rappel à 16-18 mois) : poursuivre avec le nouveau schéma (DTCaPolio à 6 ans) ; – un vaccin DTCaPolio à 6 ans : administrer un dTcaPolio entre 11 et 13 ans, puis un dTcaPolio à 25 ans ; – un vaccin dTcaPolio à 11-13 ans, il convient de poursuivre avec le vaccin dTcaPolio à 25 ans. ● Pour les jeunes jusqu’à 25 ans ayant reçu un vaccin dTPolio ou dTcaPolio à 16-18 ans : poursuivre avec le nouveau schéma avec un rappel de vaccin dTcaPolio à 25 ans. ● Après l’âge de 25 ans, le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être de plus de 5 ans. Le prochain rappel dTPolio aura lieu à 45 ou 65 ans avec un intervalle maximum de 25 ans. ● Après l’âge de 65 ans, le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être de plus de 5 ans. Le prochain rappel dTPolio aura lieu à 75, 85, 95 ans avec un intervalle maximum de 15 ans.
Le tableau suivant propose un calendrier de rattrapage des vaccinations de base recommandées pour les enfants à partir de 1 an, les adolescents, et les adultes qui n’ont jamais été vaccinés.
●
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Vaccinations 2277 Âge (années) Vaccination 1-5 Diphtérie (D), Tétanos (T), Polio, Coqueluche acellulaire (Ca) DTCaPolio
Tous
6-10
Tous
11-15
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Tous
Papillomavirus (HPV)
4
Tous
Tous
Tous
Jeunes filles
0,1 ou 2 mois, 6 mois
3
0, 6 mois
2
Tous (jusqu’à 24 ans révolus)
Enfants Pneumocoque de 12 à Pn (conjugué) 23 mois
Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR)
0,2 mois, dTPolio à 8-12 25 ans mois
1
Hépatite B
Méningocoque C (conjugué)
4
Tous
Tous
Nbre total doses
6-7 ou 11-13 ou 25 ans (ou 2 ans après le er 1 rappel)
0,2 mois, 8-12 mois
Tous
Diphtérie (d), Tétanos (T), Polio - dTPolio(1) 1re dose avec coqueluche acellulaire (ca) dTcaPolio(2) Haemophilus influenzae b (Hib)
16
Schéma Rappel
Nés depuis 1980
1
0,2 mois
2
0,1 mois
2
Femmes nées av. 1980(3)
1
0,1 Femmes ou 2 16 à mois, 19 ans 6 révolus mois
3
(1) dTPolio : vaccin combiné avec une dose réduite d’anatoxine diphtérique (d). (2) dTcaPolio : vaccin combiné avec une dose réduite d’anatoxine diphtérique (d) et d’antigène coquelucheux (ca) (3) Dans le cadre du rattrapage, vaccination contre la rubéole des femmes en âge de procréer.
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2278 VIDAL Recos
Vaccinations et grossesse ● Polio et tétanos : les données cliniques concernant la toxicité fœtale étant rassurantes pour ces vaccins inactivés, ils peuvent être administrés chez la femme enceinte quel que soit le stade de la grossesse. ● Diphtérie : le vaccin doit être évité pendant la grossesse en raison du risque de complications fébriles. ● Grippe saisonnière : le vaccin peut être administré sans restriction, tout au long de la grossesse, et est recommandé pour les femmes enceintes présentant un risque élevé de complications associées à la grippe saisonnière. ● Rubéole : ce vaccin vivant atténué est contre-indiqué pendant la grossesse. L’évaluation de plus de 1 000 grossesses exposées n’a toutefois retrouvé aucun cas de rubéole congénitale lié à la vaccination. Chez quelques enfants, on a pu mettre en évidence, par la sérologie, une infection infraclinique, mais il n’a été retrouvé aucun tableau malformatif correspondant au syndrome de rubéole congénitale ni aucune atteinte neurosensorielle. Une femme dépistée séronégative vis-à-vis de la rubéole à l’occasion de sa grossesse doit être vaccinée avant sa sortie de la maternité. ● Rougeole, hépatite B, hépatite A, rage, leptospirose, méningocoques A et C, pneumocoque, typhoïde, fièvre jaune, tuberculose, varicelle : ces vaccins sont contre-indiqués en l’absence de données pertinentes disponibles. Leur utilisation est toutefois possible en cas de risque infectieux important : voyage imprévu en zone endémique, contexte épidémique, contexte professionnel, exposition intrafamiliale. ● Oreillons et infections à Haemophilus influenzae b (Hib) : ces vaccins n’ont pas d’indication chez la femme enceinte. ● Toute vaccination contre la varicelle chez une jeune femme en âge de procréer doit être précédée d’un test négatif de grossesse et, selon les données de l’AMM, une contraception efficace de 3 mois est recommandée après chaque dose de vaccin. ● Une vaccination, quelle qu’elle soit, réalisée par mégarde chez une femme enceinte avec les vaccins actuellement disponibles ne justifie pas d’interrompre la grossesse.
Vaccinations chez les patients immunodéprimés et aspléniques ● Ces patients ont un risque majoré d’infections graves alors que leur état immunitaire ou les traitements qu’ils reçoivent peuvent entraver la réponse aux vaccins. Malgré l’absence d’études vaccinales sur ces cas, le HCSP/CTV a émis (16 février 2012) un avis concernant cette population. Le calendrier 2013 propose un tableau synoptique général des recommandations vaccinales chez les immunodéprimés et aspléniques (tableau 3.5, p. 150-151, BEH, nº 14-15, 19 avril 2013). Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2279 ● On distingue 2 types de déficits immunitaires : les déficits immunitaires héréditaires primitifs ou congénitaux et les déficits immunitaires secondaires ou acquis (transplantation d’organe solide et greffe de moelle osseuse, infection par le VIH, traitements immunosuppresseurs, anti-TNF, chimiothérapies anticancéreuses et autres). ● Les particularités justifiant des recommandations spécifiques chez ces patients sont les suivantes : – contre-indication de l’utilisation de vaccins vivants chez l’immunodéprimé ; – diminution de l’immunogénicité pouvant justifier des schémas vaccinaux particuliers, notamment l’utilisation préférentielle de vaccins polyosidiques conjugués, les vaccins polyosidiques non conjugués (pneumocoque, méningocoque) étant peu immunogènes et leur efficacité diminuée chez ces patients ; – risque accru de certaines infections justifiant des vaccinations spécifiques. ● La vaccination de l’entourage de ces patients, y compris du personnel soignant, est aussi importante (tableau 3.6, p. 152-153, BEH, nº 14-15, 19 avril 2013).
BCG recommandé chez les enfants à risque élevé de tuberculose ● La vaccination BCG n’est plus obligatoire. Elle reste recommandée chez les enfants qui répondent au moins à l’un des critères suivants : – enfant né dans un pays de forte endémie tuberculeuse selon les estimations de l’OMS ; – enfant dont au moins l’un des parents est originaire de l’un de ces pays ; – enfant devant séjourner au moins 1 mois d’affilé dans l’un de ces pays ; – enfant ayant des antécédents familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs) ; – enfant résidant en Île-de-France, en Guyane ou à Mayotte ; – enfant dans toute situation jugée à risque d’exposition au bacille tuberculeux par le médecin, notamment enfant vivant dans des conditions de logement défavorables (habitat précaire ou surpeuplé) ou socio-économiques défavorables ou précaires (en particulier parmi les bénéficiaires de la CMU, CMUc, AME, etc.), ou en contact régulier avec des adultes originaires d’un pays de forte endémie. ● Le site d’injection recommandé pour le BCG est la face externe du bras, à l’union du tiers moyen et du tiers supérieur. Il s’administre par voie intradermique : – de la naissance à l’âge de 2 mois révolus : 0,05 ml de BCG sans IDR préalable ; – entre 3 et 11 mois révolus : 0,05 ml de BCG après IDR négative ; – à partir de l’âge de 12 mois : 0,1 ml de BCG après IDR négative.
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2280 VIDAL Recos
Vaccination anticipée du nourrisson contre la rougeole en cas de contage présumé Le vaccin rougeoleux monovalent doit être utilisé chez les nourrissons de 6 à 8 mois dans les 72 heures suivant un contage présumé. Ils devront recevoir ultérieurement les 2 doses de vaccin trivalent (ROR), conformément au calendrier vaccinal. A partir de 9 mois, cette vaccination pourra être faite avec le vaccin trivalent. Pour les personnes à risque de rougeole grave qui auraient reçu des immunoglobulines polyvalentes en postexposition, il faut observer un délai d’au moins 9 mois avant qu’une vaccination ROR ne soit réalisée. Vaccination contre la grippe saisonnière Le vaccin est recommandé, chaque année : ● aux personnes âgées de 65 ans et plus ; ● aux femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse ; ● aux personnes, y compris les enfants à partir de l’âge de 6 mois (voir ci-dessous) atteintes d’une des pathologies suivantes : – affections bronchopulmonaires chroniques répondant aux critères de l’ALD nº 14 (asthme et BPCO), – insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives, quelle qu’en soit la cause, y compris les maladies neuromusculaires à risque de décompensation respiratoire, les malformations des voies aériennes supérieures ou inférieures, les malformations pulmonaires ou les malformations de la cage thoracique, – maladies respiratoires chroniques ne remplissant pas les critères du guide ALD nº 14, mais susceptibles d’être aggravées ou décompensées par une affection grippale, dont asthme, bronchite chronique, bronchiectasies, hyperréactivité bronchique, – dysplasies bronchopulmonaires, – mucoviscidose, – cardiopathies congénitales cyanogènes ou avec une hypertension artérielle pulmonaire et/ou une insuffisance cardiaque, – insuffisances cardiaques graves, – valvulopathies graves, – troubles du rythme graves justifiant un traitement au long cours, – maladies des coronaires, – antécédents d’accident vasculaire cérébral, – formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie, poliomyélite, myasthénie, maladie de Charcot), – paraplégies et tétraplégies avec atteinte diaphragmatique, – néphropathies chroniques graves, – syndromes néphrotiques, – drépanocytoses, homozygotes et doubles hétérozygotes S/C, thalasso-drépanocytose, – diabètes de types 1 et 2, – déficits immunitaires primitifs ou acquis (pathologies oncologiques et hématologiques, transplantations d’organe et de cellules Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2281
souches hématopoïétiques, déficits immunitaires héréditaires, maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur), excepté les personnes qui reçoivent un traitement régulier par immunoglobulines ; personnes infectées par le VIH quel que soit leur âge et leur statut immunovirologique, – maladie hépatique chronique avec ou sans cirrhose, – personnes obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m2, – personnes séjournant dans un établissement de soins de suite, ainsi que dans un établissement médicosocial d’hébergement, quel que soit leur âge, – entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave. Il s’agit des prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de bronchodysplasie, et des enfants atteints des pathologies citées ci-dessus. ● Le vaccin grippal est également recommandé : – pour les professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe sévère, – pour les personnels navigants des bateaux de croisière et des avions, et pour les personnels de l’industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs. ● Pour les vaccins administrés par voie IM : – de 6 mois à 35 mois, on injecte deux doses (0,25 ml) à un mois d’intervalle (en primovaccination) ; – de 3 à 8 ans, on injecte 2 doses (0,5 ml) à un mois d’intervalle (en primovaccination) ; – après 8 ans, une seule dose (0,5 ml) est administrée. ● Le vaccin par voie nasale est un vaccin vivant atténué pour les enfants et adolescents de 24 mois à 17 ans révolus. Une dose de 0,1 ml doit être instillée dans chaque narine. Pour les enfants âgés de 24 mois à 8 ans révolus, non vaccinés antérieurement, une seconde dose (0,1 ml dans chaque narine) doit être administrée au moins 4 semaines plus tard. Ce vaccin vivant atténué ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Il est actuellement agréé à l’usage des collectivités.
Vaccination contre les infections invasives à méningocoques (IIM) ● Les vaccins conjugués doivent être privilégiés. ● Vaccins méningococciques conjugués C : – La vaccination systématique avec 1 seule dose est désormais recommandée chez tous les nourrissons à l’âge de 12 mois (coadministration possible avec le ROR). En attendant l’impact optimal de cette stratégie par la création d’une immunité de groupe, l’extension de cette vaccination systématique jusqu’à l’âge de 24 ans révolus, selon le même schéma vaccinal à 1 dose, est également recommandé. – Les 3 vaccins méningococciques conjugués de sérogroupe C peuvent être utilisés indifféremment.
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2282 VIDAL Recos ● Vaccins conjugués tétravalent ACYW135 : – Ils doivent être utilisés préférentiellement au vaccin tétravalent non conjugué, en dose unique, à partir de l’âge de 1 ou 2 ans suivant l’AMM du vaccin. – Ils sont recommandés chez les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5A, porteuses d’un déficit en properdine ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques. – Ils sont également recommandés chez des sujets exposés transitoirement aux méningocoques A, Y ou W135, se rendant dans une zone d’endémie, notamment la ceinture de la méningite en Afrique subsaharienne au moment de la saison sèche ou dans toute autre zone où sévit une épidémie, dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale, ou se rendant au pèlerinage de La Mecque (Hadj ou Umrah) ; la vaccination doit être réalisée au moins 10 jours avant le départ. – Si la personne a reçu antérieurement un vaccin polyosidique non conjugué, un délai de 3 ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué. ● La vaccination est recommandée pour les sujets contacts d’un cas d’IIM de sérogroupe A, C, Y, ou W135, par un vaccin conjugué adapté : conjugué C, ou conjugué ACYW135 : – entre 6 mois et 1 an, seul le vaccin méningococcique bivalent non conjugué A+C peut être actuellement utilisé contre les infections invasives à méningocoque du groupe A ; – la vaccination doit être alors réalisée au plus tard dans les 10 jours après le dernier contact avec le cas index. Pour la réalisation de cette vaccination des sujets contacts d’un cas d’infection invasive à méningocoque, se reporter à l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque.
Vaccination contre l’hépatite A ● Le vaccin contre l’hépatite A est indiqué : – chez les enfants de plus de 1 an nés de familles dont l’un des membres est originaire d’un pays de haute endémicité ; – chez les jeunes accueillis dans les établissements et services pour l’enfance et la jeunesse handicapées ; – chez les patients atteints de mucoviscidose et/ou de pathologie hépatobiliaire chronique ; – dans l’entourage familial d’un patient atteint d’hépatite A ; – en cas de voyage en zone d’endémie, ou en cas de séjour dans un pays où l’hygiène est précaire ; – homosexuels masculins. ● Deux doses sont nécessaires à au moins 6 mois d’écart, sans rappel ultérieur.
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Vaccinations 2283
Vaccination contre les infections invasives à pneumocoques (IIP) ● Des recommandations particulières ont été émises pour les patients appartenant aux groupes à risque élevé d’IIP suivants : – asplénie fonctionnelle ou splénectomie ; drépanocytose homozygote ; infection par le VIH ; déficits immunitaires congénitaux ou secondaires à une insuffisance rénale chronique ou un syndrome néphrotique, à un traitement immunosuppresseur ou une radiothérapie pour néoplasie, lymphome ou maladie de Hodgkin, leucémie, transplantation d’organe ; cardiopathie congénitale cyanogène ; insuffisance cardiaque ; pneumopathie chronique (à l’exception de l’asthme, sauf les asthmes sous corticothérapie prolongée) ; brèche ostéoméningée ; diabète ; candidats à l’implantation ou porteurs d’implants cochléaires) ; – ainsi que : insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque, patients alcooliques avec une hépatopathie chronique, personnes ayant des antécédents d’infection pulmonaire ou invasive à pneumocoque. ● Une dose complémentaire de vaccin conjugué 13-valent est recommandée à l’âge de 3 mois (soit une dose à 2, 3 et 4 mois, avec un rappel à l’âge de 11 mois) pour les prématurés et les nourrissons à haut risque de faire une infection invasive à pneumocoque. Pour les enfants de 2 à 5 ans (59 mois au plus), il est recommandé 2 doses de vaccin conjugué 13-valent, puis une dose de vaccin polyosidique 23-valent. A partir de 5 ans, il est recommandé 1 dose de vaccin polyosidique 23-valent. ● Cette vaccination (vaccin polyosidique 23-valent) doit être proposée aux sujets âgés lors de leur admission dans des structures de soins ou d’hébergement.
Vaccination contre la varicelle ● La vaccination généralisée contre la varicelle n’est pas recommandée. ● Elle est recommandée à partir de l’âge de 12 mois en 2 doses espacées de 4 à 8 semaines ou de 6 à 10 semaines, selon le vaccin utilisé : – pour les enfants candidats receveurs, dans les 6 mois précédant une greffe d’organe solide, sans antécédents de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative (en pratiquant une surveillance du taux d’anticorps après la greffe) ; – pour les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant pas d’antécédent clinique de varicelle ou dont l’histoire est douteuse ; – pour les adultes de plus de 18 ans immunocompétents exposés à la varicelle, sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, dans les 3 jours suivant l’exposition à un patient avec éruption.
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2284 VIDAL Recos ● Elle est également recommandée pour les femmes ; – en âge de procréer, notamment celles ayant un projet de grossesse, et sans antécédent clinique de varicelle ; – n’ayant pas d’antécédent clinique de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) dans les suites d’une première grossesse. ● Dans tous les cas précédents, la pratique d’une sérologie préalable est facultative. ● La vaccination est recommandée pour toute personne sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, en contact étroit avec des personnes immunodéprimées. Les sujets vaccinés doivent être informés de la nécessité, en cas de rash généralisé, d’éviter les contacts avec les personnes immunodéprimées pendant 10 jours. ● La vaccination contre la varicelle est contre-indiquée pendant la grossesse. Toute grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination. Il convient de conseiller aux femmes ayant l’intention de débuter une grossesse de différer leur projet.
Vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) ● Le Haut Conseil de la santé publique, (avis du 28 septembre 2012), a révisé l’âge de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV), ainsi que celui du rattrapage vaccinal, considérant que la vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées au risque d’infection par le HPV. ● La vaccination est désormais recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. L’une des 3 doses de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains peut être co-administrée notamment avec le rappel diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite (dTcaPolio) prévu entre 11 et 13 ans ou avec un vaccin contre l’hépatite B, dans le cadre du rattrapage vaccinal. Par ailleurs, dans le cadre du rattrapage vaccinal, le vaccin est désormais recommandé pour les jeunes filles et jeunes femmes entre 15 et 19 ans révolus. ● Cette vaccination peut être effectuée indifféremment avec l’un ou l’autre des deux vaccins existants. Cependant, ces deux vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être menée à son terme avec le même vaccin. ● Chez les jeunes filles devant bénéficier d’une greffe, la vaccination contre les HPV peut être proposée dès l’âge de 9 ans, en accord avec l’AMM des deux vaccins. ● Le vaccin contre les infections à papillomavirus ne protégeant que contre 70 % des papillomavirus oncogènes pour le col de l’utérus, la vaccination ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervicoutérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer
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Vaccinations 2285
les mesures de prévention. À partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur.
Coqueluche : recommandations complémentaires pour améliorer la protection des petits nourrissons ● Un rattrapage coquelucheux avec le vaccin quadrivalent dTcaPolio sera proposé chez l’adulte n’ayant pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des 5 dernières années, à l’occasion du rappel diphtérie-tétanos-poliomyélite fixé à l’âge de 25 ans. ● Il n’y a pas lieu d’administrer plus d’une dose de vaccin quadrivalent dTcaPolio chez l’adulte. ● La vaccination contre la coqueluche est également recommandée chez les adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou années à venir, c’est la stratégie du « cocooning ». ● À l’occasion d’une grossesse, la vaccination est recommandée pour les membres de l’entourage familial (enfant qui n’est pas à jour pour cette vaccination, adulte qui n’a pas reçu de vaccination contre la coqueluche au cours des 5 dernières années), selon les modalités suivantes : – durant la grossesse pour le père, la fratrie et, le cas échéant, l’adulte chargé de la garde du nourrisson pendant ses 6 premiers mois de vie ; – pour la mère en post-partum immédiat (l’allaitement ne constitue pas une contre-indication à la vaccination anticoquelucheuse). ● Chez l’adulte, le délai minimal séparant une vaccination dTPolio de l’administration du vaccin quadrivalent dTcaPolio peut être ramené à 2 ans. Vaccination contre le rotavirus Bien qu’efficace, le vaccin n’est à ce jour pas recommandé par les autorités de santé qui privilégient une prise en charge symptomatique des gastroentérites aiguës chez le nourrisson et les pratiques de réhydratation orale (solutés de réhydratation). Vaccination contre l’encéphalite à tiques Au vu des données actuelles il n’y a pas lieu de recommander cette vaccination aux personnes résidant en France comme prévention de l’encéphalite centre-européenne à tiques. Vaccination contre le zona Dans l’état actuel des connaissances, la vaccination large par le vaccin contre le zona n’est pas recommandée. Vaccinations à caractère professionnel ● Les recommandations 2013 concernent 11 domaines et 34 groupes professionnels (dont la moitié sont des domaines de la santé, du social et médicosocial, des secours) ; il est impossible de les détailler toutes ici. Pour une information exhaustive, le lecteur se
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2286 VIDAL Recos reportera au BEH cité en référence, dans lequel, pour chaque vaccination, un paragraphe traite des risques professionnels, et qui présente un tableau récapitulatif (p. 153) résumant la totalité des situations. ● Des vaccins peuvent être obligatoire (dTPolio, hépatite B, BCG), ou seulement recommandés. La recommandation vaccinale peut s’appliquer à l’ensemble d’un groupe professionnel, ou être limitée aux sujets dits « exposés ». Dans ce cas, une évaluation du risque doit être faite, avec le double objectif de protection des travailleurs et, si nécessaire, de prévention de la transmission de maladies infectieuses à des patients. ● Hépatite B : la vaccination est obligatoire ou recommandée pour 23 groupes professionnels. L’immunisation préalable doit être vérifiée : – attestation médicale ou carnet de vaccination prouvant que la vaccination a été menée à son terme selon le schéma recommandé et, dans certain cas, présentation d’un dosage, même ancien, d’anticorps anti-HBs > 100 mUI/ml (ou anticorps anti-HBs entre 10 et 100 mUI/ml avec absence simultanée d’antigène HBs) ; – dans les autres cas, et en l’absence d’antigène HBs, la vaccination doit être faite. ● BCG : malgré la suspension de l’obligation de la vaccination par le BCG pour les enfants, la vaccination reste obligatoire ou recommandée dans certaines conditions pour 17 groupes professionnels. La revaccination n’est plus indiquée. La pratique d’une IDR à la tuberculine à 5 unités (Tubertest) est inutile, sauf comme test de référence dans le cadre de la surveillance des professions énumérées aux articles R.3112-1 et R.3112-2 du CSP. ● Coqueluche : la vaccination est recommandée pour les personnels soignants dans leur ensemble (y compris en maison de retraite), ainsi que pour les professionnels en contact avec des nourrissons trop jeunes pour avoir reçu 3 doses de vaccin coquelucheux. Dans la plupart des cas, un rattrapage sera effectué par l’injection d’un vaccin quadrivalent dTcaPolio sans attendre le prochain rappel dTPolio à âge fixe, tout en respectant un intervalle d’au moins 2 ans avec l’administration du dernier rappel. ● Typhoïde : la vaccination est recommandée pour les personnels de laboratoire d’analyse de biologie médicale, en une injection, puis revaccination tous les 3 ans. ● Grippe : la vaccination est recommandée pour les personnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des sujets à risque de grippe sévère (sujets âgés notamment), pour les personnels navigants des bateaux de croisière et des avions, ainsi que pour les personnels de l’industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs (guides). ● Hépatite A : la vaccination est recommandée pour les personnels exposés professionnellement à un risque de contamination : assistantes maternelles, personnels des crèches, des structures collectives d’accueil pour personnes handicapées, personnels en charge Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2287
de traitement des eaux usées, et ceux impliqués dans la préparation alimentaire en restauration collective. ● Leptospirose : la vaccination est recommandée pour les professionnels exposés travaillant dans des lieux infestés par des rongeurs. ● Rage : la vaccination est recommandée pour les personnels des services vétérinaires, de fourrières et d’abattoirs, pour les équarisseurs, taxidermistes, gardes-chasses et forestiers, et pour les personnels de laboratoires d’analyses, s’ils sont exposés. ● Rougeole : la vaccination est recommandée (en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de rougeole grave) pour certains personnels de santé ou en charge de la petite enfance, et les étudiants. Deux doses de vaccin trivalent sont recommandées pour les sujets nés depuis 1980 et jamais vaccinés. Une dose de vaccin trivalent est recommandée pour les sujets nés avant 1980, non vaccinés et sans antécédents de rougeole. La vaccination peut être pratiquée sans contrôle sérologique préalable. ● Varicelle : la vaccination contre la varicelle est recommandée pour les professionnels de santé, les étudiants et les professionnels en contact avec la petite enfance, sans antécédents de varicelle, et dont la sérologie est négative. Elle doit s’effectuer en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses, néphrologie).
> Conseils aux patients ● La couverture vaccinale, globalement satisfaisante chez les enfants, est nettement insuffisante en France, souvent dès l’âge de 15 ans, puis chez les adultes et les personnes âgées. ● Chez l’enfant, la surveillance et la mise à jour des vaccinations sont effectuées par le médecin traitant et le médecin scolaire. ● Chez l’adulte, la possession d’un carnet de vaccinations et sa présentation lors de consultations médicales de routine (par exemple à l’occasion de l’établissement d’un certificat annuel de non contre-indication à la pratique d’un sport) permettent une vérification du statut vaccinal et la prescription d’injections de rappel si nécessaire. ● La liste des vaccins recommandés ou disponibles en fonction de la situation de chaque patient (âge, pathologies associées, profession, mode de vie, voyages, etc.), ainsi que leurs modalités d’administration, varient d’une année sur l’autre et font l’objet d’une publication officielle (« Calendrier vaccinal »).
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TRAITEMENTS
2288 VIDAL Recos
> Médicaments cités dans les références Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections à Haemophilus influenzae b (Hib) sont disponibles sous forme de vaccin trivalent (dTPolio *) ; tétravalent (DTCaPolio * ou dTcaPolio *) ; pentavalent (DTCaPolioHib) voire héxavalent (DTCaPolioHib + Hep B). La primovaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est obligatoire pour les nourrissons dès l’âge de 2 mois, avec 2 doses (à 2 et 4 mois) et un rappel à 11 mois. L’association avec le vaccin contre la coqueluche, les infections à Hib et l’hépatite B est recommandée. Ces associations existent sous forme de vaccins combinés à doses normales d’anatoxines diphtériques et d’antigènes coquelucheux (DTCaPolioHib, DTCaPolioHibHep B). Des rappels sont ensuite recommandés en association avec le vaccin contre la coqueluche (vaccins tétravalents), à 6 ans avec des doses normales d’anatoxines diphtériques et d’antigènes coquelucheux (DTCaPolio), puis entre 11 et 13 ans avec des doses réduites en anatoxines diphtériques et d’antigènes coquelucheux (dTcaPolio). Chez l’adulte, les rappels dTpolio (à doses réduites en anatoxines diphtériques) sont prévus à 25 ans (avec la valence coqueluche à dose réduite dTcaPolio si le dernier vaccin contre la coqueluche date de 5 ans ou plus), 45 ans, 65 ans, puis tous les 10 ans. En l’absence de primovaccination ou en cas de retard, le rattrapage comportera 2 doses à 2 mois d’intervalle suivies d’une troisième entre 8 et 12 mois après la deuxième (la première comportera la valence coqueluche à dose réduite), puis les rappels prévus à âges fixes. Il existe un vaccin contre le tétanos seul et un vaccin diphtérietétanos (DTvax, vaccin non commercialisé mais disponible sur demande du médecin auprès du fabriquant) à dose normale d’anatoxines. Il est nécessaire de s’assurer de l’absence d’allergie à la streptomycine contenue dans le vaccin contre la poliomyélite. Le vaccin contre la diphtérie doit être si possible évité chez la femme enceinte en raison des réactions fébriles possibles. * DTCaPolio : vaccin combiné diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche à doses normales d’anatoxines diphtériques (D) et d’antigènes coquelucheux (Ca). dtPolio et dTcaPolio : vaccin combiné avec des doses réduites d’anatoxines diphtériques (d) d’antigènes coquelucheux (ca).
> Les vaccins à dose normale d’anatoxines diphtériques (D) +/- dose normale d’Ag coquelucheux (Ca) sont listés ci-dessous. DTCaPolio INFANRIXTETRA susp inj IM en ser
TETRAVAC ACELLULAIRE susp inj
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Vaccinations 2289 DTCaPolioHib INFANRIXQUINTA pdre/susp p susp inj IM PENTAVAC pdre/susp p susp inj IM
DTCaPolioHibHep B INFANRIX HEXA pdre/susp p susp inj en seringue préremplie
> Les
vaccins à dose réduite d’anatoxines (d) +/- dose réduite d’antigènes coquelucheux (ca) sont listés ci-dessous. dTcaPolio BOOSTRIXTETRA susp inj en ser préremplie
REPEVAX susp inj en seringue préremplie
dTpolio REVAXIS susp inj SC IM
> Les vaccins monovalents sont listés ci-dessous. anatoxine tétanique VACCIN TETANIQUE PASTEUR susp inj en seringue préremplie
Haemophilus influenzae type b ACT-HIB 10 μg/0,5 ml pdre/solv p sol inj seringue préremplie
virus poliomyélitique IMOVAX POLIO susp inj
La vaccination trivalente contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est recommandée pour tous les enfants à l’âge de 12 mois, avec une 2e dose entre 16 et 18 mois et un intervalle d’au moins 1 mois entre 2 injections. Le vaccin rougeoleux monovalent doit être utilisé chez les nourrissons de 6 à 8 mois qui doivent voyager dans tous les pays de l’ancien monde, y compris en Europe, en raison des poussées épidémiques depuis 2008, et malgré une décroissance observée en 2012. Ces enfants ayant reçu le vaccin rougeoleux monovalent devront recevoir ultérieurement les 2 doses de vaccin trivalent (ROR), conformément au calendrier vaccinal. Pour les personnes à risque de rougeole grave qui auraient reçu des immunoglobulines polyvalentes en post-exposition, le HCSP propose qu’un délai d’au moins 9 mois soit observé avant qu’une vaccination ROR ne soit réalisée. Des recommandations sont détaillées dans le calendrier 2013 pour entreprendre des vaccinations de personnes, enfants et adultes, potentiellement réceptives autour d’un cas ou de cas groupés de rougeole. Les femmes nées avant 1980, en âge de procréer, non vaccinées contre la rubéole devraient recevoir une dose de vaccin trivalent (rougeole, rubéole, oreillons). Cette vaccination peut être pratiquée lors d’une consultation de contraception ou prénuptiale, par exemple. Les sérologies pré et postvaccinales ne sont pas utiles. Les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole étant des vaccins vivants, il est nécessaire de s’assurer de l’absence d’une grossesse débutante et d’éviter toute grossesse dans le mois suivant la vaccination, en raison d’un risque tératogène
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2290 VIDAL Recos théorique. Pour les femmes dont la sérologie prénatale est négative et la vaccination inconnue, celle-ci devra être pratiquée immédiatement après l’accouchement. Les personnes nées depuis 1980 devraient avoir reçu au total 2 doses de vaccin trivalent, en respectant un délai minimum de 1 mois entre les 2 doses, quels que soient les antécédents vis-à-vis des 3 maladies. En 2011, 15 000 cas de rougeole ont été déclarés, dont un millier ont entraîné une pneumopathie grave, 26 une complication neurologique, 10 un décès. Il y a une augmentation de l’incidence chez les nourrissons de moins d’un an et les sujets âgés de 20 à 29 ans. Chez ces derniers, les proportions de personnes vaccinées avec respectivement 1 et 2 doses de vaccin sont de 14,5 et 5 %, confirmant la nécessité de la seconde dose. Les contre-indications de ces vaccins doivent être évaluées individuellement en cas d’immunodépression congénitale ou acquise. On doit s’assurer de l’absence d’allergie à la néomycine, à la kanamycine et à la gélatine contenues dans les vaccins ROR. Ces derniers, préparés sur des cultures de fibroblastes de poulet, dont le contenu en protéines de l’œuf est pratiquement nul, présentent un risque limité en cas d’allergie à l’œuf. Le vaccin contre les oreillons n’est disponible en France que sous forme trivalente, en association avec la rougeole et la rubéole. Le vaccin contre la rougeole existe également sous forme monovalente. virus de la rougeole ROUVAX pdre/solv p susp inj SC IM
virus de la rougeole + virus des oreillons + virus de la rubéole M-M-RVAXPRO pdre/solv p susp inj en ser préremplie PRIORIX pdre/solv p sol inj en seringue préremplie
La vaccination par le BCG n’est plus obligatoire. La lutte contre la tuberculose comporte, outre le renforcement du programme national de lutte contre la tuberculose, la recommandation de vaccinations ciblées par le BCG. Pour l’application de la recommandation aux sujets définis comme à risque, on rappelle que : – cette vaccination est réalisée par un médecin, une sagefemme ou par un infirmier sur prescription médicale ; – chez les enfants à risque élevé de tuberculose, le BCG doit être réalisé au plus tôt, si possible à la naissance ou au cours du premier mois de vie, sans nécessité d’intradermoréaction (IDR) à la tuberculine préalable ; Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2291
– chez des enfants appartenant à l’une des catégories à risque élevé et non vaccinés, la vaccination doit être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans ; – l’IDR à la tuberculine préalable à la vaccination doit être réalisée à partir de l’âge de 3 mois afin de rechercher une infection liée à une contamination après la naissance ; – le BCG est contre-indiqué en cas de déficit immunitaire. Chez les enfants nés de mère infectée par le VIH, la vaccination doit être reportée jusqu’à obtention de la preuve de l’absence d’infection de l’enfant par le VIH ; – en dehors des professionnels soumis à l’obligation vaccinale listés aux articles L.3112-1, R.3112-1C et R.3112-2 du code de la Santé publique, le CTV/HCSPF ne recommandent pas la vaccination par le BCG après l’âge de 15 ans. La revaccination par le BCG et le contrôle des réactions tuberculiniques postvaccinales ne sont plus ni obligatoires ni nécessaires. La technique par voie intradermique est dorénavant la seule possible, selon une posologie adaptée à l’âge (0,05 ml chez le nourrisson de moins de 1 an ; 0,1 ml chez l’enfant de plus de 1 an et l’adulte). Le site d’injection recommandé est la face externe du bras, à l’union des tiers moyen et supérieur. L’administration intradermique du BCG, délicate quel que soit l’âge, l’est particulièrement chez le nouveau-né et le nourrisson. L’erreur la plus fréquente consiste à injecter le vaccin trop profondément. Il en résulte des abcès au point d’injection, des adénopathies locorégionales, évoluant parfois vers la caséification et la fistulisation (« bécégite »). Une mise au point sur la prise en charge des abcès locaux et des adénopathies consécutifs à la vaccination BCG a été publiée en décembre 2007 par l’ANSM et est disponible sur son site. La vaccination par le BCG est contre-indiquée pour les personnes recevant une corticothérapie par voie générale ou un traitement immunosuppresseur (y compris la radiothérapie), les personnes souffrant d’affections malignes (par exemple : lymphome, leucémie, maladie de Hodgkin ou autres tumeurs du système réticulo-endothélial), les personnes atteintes d’immunodéficiences primaires ou secondaires, ainsi que les personnes infectées par le VIH (incluant les enfants nés de mère infectée par le VIH). Le vaccin BCG ne doit pas non plus être administré aux patients recevant un traitement prophylactique antituberculeux. BCG (bacilles de Calmette-Guérin) VACCIN BCG SSI pdre/solv p susp inj
Les vaccins antigrippaux mis sur le marché chaque année correspondent aux souches virales susceptibles de circuler
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2292 VIDAL Recos pendant la saison correspondante. Le virus de la grippe se modifie en effet continuellement. Les vaccins peuvent s’administrer par voie injectable (SC ou IM) ou par voie nasale.
> Pour les vaccins antigripaux injectables, la recommandation OMS, à ce jour, pour la saison 2013-2014 est : – une souche analogue à A/California/7/2009 (H1N1)pdm09 inchangée ; – une souche analogue à la souche de référence A/Victoria/361/ 2011 produite en culture cellulaire - la souche recommandée est A/Texas/50/2012 (H3N2) - nouvelle souche vaccinale antigéniquement inchangée ; – une souche analogue à B/Massachusetts/2/2012 (Yamagata) nouvelle. Pour les vaccins tétravalents (non disponibles en France), la 4e souche recommandée est analogue à B/Brisbane/33/2008 (Victoria) inchangée. Les effets indésirables principaux sont des réactions locales, mais aussi générales (fièvre, malaise, frissons, asthénie, céphalées, sueurs, myalgies, arthralgies, évoquant un syndrome grippal). Ces manifestations surviennent dans moins de 10 % des cas, disparaissent après 1 ou 2 jours, sans traitement, et ne sauraient, sauf cas particulier, constituer un obstacle à la vaccination. La protection est obtenue après 2 à 3 semaines, pour une durée d’un an. La vaccination contre la grippe est recommandée pour les sujets à risque et pour tous les professionnels en contact régulier et prolongé avec les sujets à risque. La vaccination est prise en charge à 100 % par l’assurance maladie lorsqu’elle est pratiquée dans le cadre des recommandations (Journal officiel, 17 juin 2011). Le vaccin trivalent est recommandé, comme chaque année, aux personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi qu’aux personnes, y compris les enfants à partir de l’âge de 6 mois et les femmes enceintes, atteintes d’une des pathologies listée dans le cas particulier Grippe. La grippe saisonnière 2010-2011 a touché des sujets plus jeunes que celle des années précédentes. Le HCSP avait recommandé que les femmes enceintes et les sujets obèses (chez qui la grippe semblait plus grave) se fassent vacciner dans les plus brefs délais (HSCP, 29 décembre 2010). La vaccination antigrippale est intéressante pour toutes les personnes désirant éviter la gêne personnelle ou professionnelle occasionnée par la grippe. Un patient ne présentant pas de facteur de risque peut bien sûr être vacciné (vaccin non remboursé). Le vaccin grippal, cultivé sur œuf embryonné de poule, comporte un risque d’allergie à l’œuf. Les vaccins s’administrent par voie SC ou IM. virus grippal injectable AGRIPPAL susp inj SC IM FLUARIX susp inj en seringue préremplie GRIPGUARD susp inj
IMMUGRIP susp inj SC IM INFLUVAC susp inj SC IM en ser OPTAFLU susp inj en seringue préremplie VAXIGRIP susp inj SC IM en ser
Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2293
> Le vaccin antigrippal nasal est un vaccin vivant atténué, trivalent, administré par voie nasale. Il peut être utilisé dans le cadre de son AMM chez les enfants âgés de 24 mois à 17 ans révolus et pour lesquels la vaccination grippale est recommandée en raison de maladies sous-jacentes favorisant la survenue de complications graves de la grippe. Ce vaccin est intéressant en primo-vaccination, et ce d’autant plus que l’enfant est plus jeune. Poso Le schéma vaccinal comporte l’instillation de 0,1 ml de vaccin dans chaque narine. Les enfants âgés de moins de 9 ans non vaccinés antérieurement contre la grippe doivent recevoir une seconde dose au moins 4 semaines plus tard. Comme tout vaccin vivant, ce vaccin ne doit pas être utilisé chez les enfants immunodéprimés, chez les membres de leur entourage ni chez les femmes enceintes. Il est actuellement agréé à l’usage des collectivités. virus grippal nasal FLUENZ susp p pulv nasal
La vaccination contre l’hépatite B est recommandée, selon les recommandations générales, pour tous les enfants avant 16 ans, en privilégiant la vaccination des nourrissons, ainsi que la vaccination des groupes à risque. Elle est recommandée à partir de l’âge de 2 mois avec une injection à 2, 4 et 11 mois, selon le nouveau schéma vaccinal. En même temps que les autres vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (vaccin acellulaire), la poliomyélite (vaccin inactivé), les infections à Haemophilus influenzae de type b, et en coadministration avec le vaccin conjugué 13-valent contre le pneumocoque. On dispose de vaccins combinés pentavalents (DTCaPolioHib), à associer au vaccin contre l’hépatite B, et de vaccins combinés hexavalents (DTCaPolioHibHepB). Il n’y a plus ensuite besoin de rappel. Les recommandations particulières concernent des groupes à risque, qui n’auraient pas été vaccinés dans le cadre de la recommandation générale. Il s’agit de : – enfants et adolescents accueillis dans les services et institutions pour l’enfance et la jeunesse handicapées ; – enfants d’âge préscolaire accueillis en collectivité ; – nouveau-nés de mère porteuse de l’antigène HBs : la vaccination doit être pratiquée impérativement à la naissance, selon un schéma en 3 injections, associée à l’administration d’immunoglobulines anti-HBs. Un schéma à 4 doses est recommandé pour les prématurés de moins de 32 semaines ou de poids inférieur à 2 kg ; – enfants et adultes accueillis dans les institutions psychiatriques ; – personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ;
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2294 VIDAL Recos – toxicomanes utilisant des drogues parentérales ; – voyageurs dans les pays de moyenne ou de forte endémie ; – personnes amenées à résider en zones de moyenne ou de forte endémie ; – personnes qui, dans le cadre d’activités professionnelles ou bénévoles, sont susceptibles d’être en contact direct avec des patients et/ou d’être exposées au sang et autres produits biologiques (sont par exemple concernés : les professionnels de santé libéraux, les secouristes, les gardiens de prison, les éboueurs, les égoutiers, les policiers, les thanatopracteurs, les tatoueurs) ; – personnes susceptibles de recevoir des transfusions massives et/ou itératives ou des médicaments dérivés du sang (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux, etc.) ; – personnes candidates à une greffe d’organe, de tissu ou de cellules ; – personnes de l’entourage d’une personne infectée par le virus de l’hépatite B ou d’un porteur chronique de l’antigène HBs (personnes vivant sous le même toit) ; – partenaires sexuels d’une personne infectée par le virus de l’hépatite B ou d’un porteur chronique de l’antigène HBs ; – personnes détenues qui peuvent cumuler un certain nombre de facteurs d’exposition au virus de l’hépatite B. Dans tous ces cas, un schéma vaccinal unique en 3 injections, du type 0, 1, 6 mois, qui respecte un intervalle d’au moins 1 mois entre la 1re et la 2e injection, et un intervalle compris entre 5 et 12 mois entre la 2e et la 3e injection, est recommandé. Au-delà des 3 injections de ce schéma initial, les rappels systématiques de vaccin contre l’hépatite B ne restent recommandés que dans des situations particulières. Pour le rattrapage de la vaccination contre l’hépatite B chez les enfants et chez les adolescents de moins de 16 ans non antérieurement vaccinés se reporter au tableau (voir plus haut). Pour des informations plus détaillées, et notamment les arrêtés fixant les conditions d’immunisation de certains groupes, se reporter au BEH du 19 avril 2013 cité en référence. virus de l’hépatite B ENGERIX B 10 μg/0,5 ml susp inj en seringue préremplie ENGERIX B 20 μg/1 ml susp inj en seringue préremplie HBVAXPRO 10 μg/ml susp inj en seringue préremplie HBVAXPRO 40 μg/ml susp inj patients prédialysés et dialysés HBVAXPRO 5 μg/0,5 ml susp inj en seringue préremplie
VACCIN GENHEVAC B PASTEUR 20 μg/0,5 ml susp inj en seringue préremplie
virus de l’hépatite B + anatoxine diphtérique + anatoxine tétanique + antigène de Bordetella pertussis + haemophilus influenzae type b + virus poliomyélitique INFANRIX HEXA pdre/susp p susp inj en seringue préremplie
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Vaccinations 2295 virus de l’hépatite B + virus de l’hépatite A
TWINRIX susp inj en seringue préremplie enfant
TWINRIX susp inj en seringue préremplie adulte
La vaccination contre l’hépatite A est recommandée pour les jeunes accueillis dans les établissements et services pour l’enfance et la jeunesse handicapée, les patients atteints de mucoviscidose et/ou de pathologies hépatobiliaires chroniques susceptibles d’évoluer vers une hépatopathie chronique, les enfants à partir de l’âge de 1 an nés de familles dont l’un des membres (au moins) est originaire d’un pays de haute endémie et qui seront susceptibles d’y séjourner, les homosexuels masculins. Cette vaccination est également recommandée pour les personnes exposées professionnellement : les personnels s’occupant d’enfants n’ayant pas atteint l’âge de la propreté (personnels des crèches, assistantes maternelles, etc.), les personnels des structures d’accueil pour personnes handicapées, les professionnels en charge du traitement des eaux usées et ceux impliqués dans la préparation alimentaire en restauration collective, ainsi que les adultes non immunisés et les enfants de plus de 1 an voyageant en zones d’endémie ou qui vont séjourner dans des pays où l’hygiène est précaire. Enfin il est recommandé, dès la confirmation d’un (ou de plusieurs) cas par la mise en évidence d’immunoglobulines M, de vacciner le plus tôt possible, sans examen sérologique préalable, et dans un délai maximum de 14 jours suivant l’apparition des signes cliniques du cas : l’entourage familial ou toute personne vivant sous le même toit que le cas, les personnes nées après 1945, sans antécédent connu d’ictère, n’ayant pas séjourné plus de 1 an dans un pays de forte endémie, ainsi que celles qui vivent dans des communautés en situation d’hygiène précaire. Poso La vaccination consiste en l’administration d’une dose, suivie d’un rappel 6 à 12 mois plus tard. Cette 2e dose peut éventuellement être administrée de façon plus tardive, jusqu’à 5 ans après la 1re dose. Il n’est pas justifié d’administrer de nouvelles injections de rappel chez les personnes ayant reçu 2 doses de vaccin. Des associations de vaccins hépatite A + hépatite B et hépatite A + typhoïde sont disponibles. virus de l’hépatite A AVAXIM 160 U susp inj en seringue préremplie vaccin de l’hépatite A (inactivé, adsorbé) HAVRIX 1 440 U Elisa/ml susp inj IM ad en ser
HAVRIX 720 U Elisa/0,5 ml susp inj IM enf/nour en ser
virus de l’hépatite A + Salmonella typhi TYAVAX susp/sol p susp inj
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2296 VIDAL Recos virus de l’hépatite A + virus de l’hépatite B
TWINRIX susp inj en seringue préremplie enfant
TWINRIX susp inj en seringue préremplie adulte
La vaccination contre le pneumocoque par le vaccin pneumococcique conjugué 13-valent est recommandée, d’après les recommandations générales, à l’ensemble des enfants de moins de 2 ans selon le schéma vaccinal comportant deux injections à deux mois d’intervalle (la première injection dès l’âge de 2 mois) et un rappel désormais à l’âge de 11 mois, selon le nouveau calendrier vaccinal 2013 du nourrisson. Les recommandations particulières concernent les situations suivantes : – Pour les prématurés et les nourrissons à risque élevé de contracter une infection invasive à peumocoque (IIP), le maintien d’un schéma vaccinal comprenant trois injections du vaccin pneumococcique conjugué 13-valent à un mois d’intervalle (la première injection étant faite à l’âge de 2 mois), suivies d’un rappel à l’âge de 11 mois est recommandé. – Pour les enfants âgés de 2 ans à moins de 5 ans, non préalablement vaccinés avant l’âge de 24 mois et appartenant aux groupes à risque élevé d’IIP, le rattrapage vaccinal avec le vaccin pneumococcique conjugué 13-valent est recommandé selon le schéma comportant 2 doses de vaccin pneumococcique conjugué 13-valent à 2 mois d’intervalle suivies de 1 dose de vaccin polyosidique 23-valent au moins 2 mois après la 2e dose de vaccin conjugué 13-valent. – Pour les adultes et enfants de 5 ans et plus présentant une pathologie les exposant à un risque élevé d’IPP, la vaccination est recommandée avec le vaccin polyosidique 23-valent. L’utilité de la revaccination est en cours de réévaluation par le HCSP. La vaccination doit être proposée aux personnes ci-dessus qui n’en auraient pas encore bénéficié, lors de leur admission dans des structures de soins ou d’hébergement. Les groupes à risque élevé d’IIP sont les suivants : – asplénie fonctionnelle ou splénectomie ; – drépanocytose homozygote ; – infection à VIH, quel que soit leur statut immunovirologique ; – déficits immunitaires congénitaux ou secondaires à : une insuffisance rénale chronique ou un syndrome néphrotique ; un traitement immunosuppresseur ou une radiothérapie pour néoplasie, lymphome ou maladie de Hodgkin, leucémie, transplantation d’organe ; – cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque ; – pneumopathie chronique (à l’exception de l’asthme, sauf les asthmes sous corticothérapie prolongée) ; Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2297
– brèche ostéoméningée ; – diabète ; – candidats à l’implantation ou porteurs d’implants cochléaires ; – syndrome néphrotique ; – insuffisance respiratoire ; – insuffisance cardiaque ; – patients alcooliques avec hépatopathie chronique ; – personnes ayant des antécédents d’infection pulmonaire ou invasive à pneumocoque. streptococcus pneumoniae polyosides
PREVENAR 13 susp inj
PNEUMO 23 sol inj en seringue préremplie
Le vaccin contre la varicelle n’est pas recommandé en routine en France, dans la mesure où une couverture vaccinale insuffisante aurait pour conséquence de déplacer l’âge de la varicelle de l’enfance vers l’âge adulte et d’entraîner des formes plus sévères, voire d’accroître les cas de zona. L’intérêt du vaccin est de prévenir les risques de complications liées aux formes graves de la maladie, notamment chez l’immunodéprimé et son entourage. Ce vaccin est actuellement recommandé, dans les 3 jours suivant l’exposition à un patient présentant une éruption de varicelle, aux adultes immunocompétents sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, le contrôle de la sérologie étant facultatif. Il est également recommandé à certaines personnes immunocompétentes sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative : professionnels de santé, professionnels en contact avec la petite enfance (crèches et collectivités d’enfants notamment), personnes en contact étroit avec des personnes immunodéprimées, enfants candidats à une greffe d’organe solide, sans antécédents de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, dans les 6 mois précédant la greffe, avec 2 doses à 1 mois d’intervalle, et en pratiquant une surveillance du taux d’anticorps après la greffe. virus de la varicelle VARILRIX pdre/solv p sol inj
VARIVAX pdre/solv p susp inj
Les vaccins antiméningococciques sont de 2 types : conjugués et non conjugués. Le vaccin méningococcique C conjugué est désormais recommandé, selon les recommandations générales, en une vaccination systématique par une seule dose chez tous les nourrissons à l’âge de 12 mois
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2298 VIDAL Recos (coadministration possible avec la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole). Durant la période initiale de mise en place de cette stratégie et en attendant son impact optimal par la création d’une immunité de groupe, l’extension de cette vaccination systématique jusqu’à l’âge de 24 ans révolus est aussi recommandée avec un vaccin méningococcique C conjugué selon le même schéma vaccinal à une dose. Les recommandations particulières précisent que la vaccination est recommandée par un vaccin tétravalent conjugué ACYW135 préférentiellement au vaccin tétravalent non conjugué, chez les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5A, porteuses d’un déficit en properdine ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la personne a reçu antérieurement un vaccin polyosidique non conjugué, un délai de trois ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué. En ce qui concerne les recommandations autour d’un cas d’infection invasive à méningocoque (IIM), la vaccination est recommandée pour les sujets contacts d’un cas d’IIM de sérogroupe A, C, Y, ou W135, dans les conditions prévues par l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. D’une manière générale, l’utilisation des vaccins conjugués doit être privilégiée : vaccin conjugué méningococcique C en cas d’IIM due au sérogroupe C ; vaccin tétravalent conjugué ACYW135 en cas d’IIM liée aux sérogroupes A, Y, W135 à partir de l’âge de 1 ou 2 ans selon les AMM des vaccins. Entre 6 mois et un an, seul le vaccin méningococcique bivalent non conjugué A+C peut être actuellement utilisé contre les infections invasives à méningocoque du groupe A ; dans ce cas, l’avantage de cette vaccination précoce doit être pesé au regard des risques théoriques liés à l’induction d’une hyporéactivité lors de vaccinations ultérieures, notamment contre le méningocoque C. La vaccination doit être alors réalisée au plus tard dans les 10 jours après le dernier contact avec le cas index. Pour la réalisation de cette vaccination des sujets contacts d’un cas d’IIM, se reporter à l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. Les recommandations aux voyageurs sont détaillées dans une Reco spécifique. Voir « Voyages : recommandations sanitaires », p. 2362.
Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2299
> Il
existe des vaccins méningococciques conjugués monovalents (C) et tétravalents (ACYW135) : ● monovalent C : – nourrissons âgés de 2 à 11 mois révolus : 2 doses à au moins 2 mois d’intervalle et un rappel au cours de la 2e année de vie, – enfants à partir de l’âge de 1 an, adolescents et adultes : une dose unique ; ● tétravalent ACYW135, à partir de l’âge de 1 ou 2 ans (selon l’AMM du vaccin) : une dose unique. Neisseria Neisseria Neisseria Neisseria
meningitidis meningitidis meningitidis meningitidis
gpe gpe gpe gpe
A+ C+ W135 + Y
MENVEO pdre/sol p sol inj en flacon NIMENRIX pdre/solv p sol inj en seringue préremplie
Neisseria meningitidis gpe C MENINGITEC susp inj en seringue préremplie MENJUGATEKIT 10 μg pdre/solv p susp inj NEISVAC susp inj IM
> Il existe des vaccins méningococciques non conjugués polyosidiques bivalents (AC) et tétravalents (ACYW135) : – bivalent sur les méningocoques A et C, pouvant être utilisé dès 2 ans et recommandé (hors AMM) à partir de 6 mois si une protection contre la méningite à sérogroupe A est nécessaire ; – tétravalent sur les méningocoques A, C, Y, W135, pouvant être utilisé dès 2 ans. Neisseria meningitidis gpe A + Neisseria meningitidis gpe C VACCIN MENINGOCOCCIQUE A+C POLYOSIDIQUE pdre/solv p susp inj
Neisseria Neisseria Neisseria Neisseria
meningitidis meningitidis meningitidis meningitidis
gpe gpe gpe gpe
A+ C+ W135 + Y
MENCEVAX pdre/solv p sol inj
Concernant le vaccin pour la prévention des infections à papillomavirus (HPV), le Haut Conseil de la santé publique (avis du 28 septembre 2012), dans ses recommandations générales, a révisé l’âge de la vaccination, ainsi que celui du rattrapage vaccinal, car la vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées au risque d’infection par le HPV. La vaccination est désormais recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. L’une des 3 doses de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains peut être co-administrée notamment avec le rappel diphtérietétanos-coqueluche-poliomyélite prévu entre 11 et 13 ans ou avec un vaccin contre l’hépatite B, dans le cadre du rattrapage vaccinal. Par ailleurs, dans le cadre du rattrapage vaccinal, le vaccin est désormais recommandé pour les jeunes filles et jeunes femmes entre 15 et 19 ans révolus. Cette vaccination peut être effectuée indifféremment avec l’un ou l’autre des 2 vaccins existants. Cependant, ces 2 vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être menée à son terme avec le même vaccin.
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2300 VIDAL Recos Les recommandations particulières concernent les jeunes filles devant bénéficier d’une greffe, chez qui la vaccination contre les HPV peut être proposée dès l’âge de 9 ans, en accord avec l’AMM des deux vaccins. Remarque : le vaccin contre les infections à papillomavirus ne protégeant que contre 70 % des papillomavirus oncogènes pour le col de l’utérus, la vaccination ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention. À partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur. Poso Schéma vaccinal : pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans et en rattrapage pour les jeunes filles de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées : – Vaccin quadrivalent : 3 injections administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois (respectant un intervalle de 2 mois entre la 1re et la 2e injection, et un intervalle de 4 mois entre la 2e et la 3e injection). – Vaccin bivalent : 3 injections administrées selon un schéma 0, 1 et 6 mois (respectant un intervalle de 1 mois après la 1re injection et de 5 mois après la 2e injection). vaccin papillomavirus humain (types 16, 18) CERVARIX 20 μg/20 μg susp inj en seringue préremplie
vaccin papillomavirus humain (types 6, 11, 16, 18) GARDASIL susp inj ser
Le vaccin contre la rage est recommandé à titre préventif pour des séjours prolongés ou aventureux ou dans certains pays à risque (sous-continent indien notamment). Il est recommandé chez les jeunes enfants dès l’âge de la marche. En France, la vaccination est recommandée pour les personnels des services vétérinaires, de fourrières, d’abattoirs, pour les équarisseurs, taxidermistes, gardes-chasses et forestiers. Un contrôle sérologique doit être effectué tous les 6 mois chez un sujet soumis à une exposition continue. Il peut être réalisé tous les 2 à 3 ans après le rappel à 1 et 5 ans, chez le sujet exposé de façon discontinue. On doit s’assurer de l’absence d’allergie à la néomycine. On l’évite chez la femme enceinte en l’absence de données disponibles. Poso Le schéma vaccinal est de 3 injections par voie intramusculaire dans le deltoïde à J0, J7, J21 ou J28, avec un rappel 1 an plus tard, puis tous les 5 ans. La vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif de postexposition, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas de contact Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2301
(morsure, griffure ou léchage d’une plaie ou d’une muqueuse) avec un animal enragé ou suspecté de l’être. L’intérêt de la vaccination est de permettre de simplifier le traitement en cas d’exposition. Dans ce cas, la sérothérapie n’est pas indiquée, un taux d’anticorps suffisant étant rapidement atteint après les rappels. Ceci est particulièrement intéressant lorsque les immunoglobulines, qui sont des produits rares et coûteux, ne sont pas disponibles. Par ailleurs, toujours en cas d’exposition, 2 rappels à 3 jours d’intervalle sont suffisants pour un sujet vacciné, au lieu de 4 à 5 injections pour un sujet non vacciné. virus rabiques RABIPUR pdre/solv p sol inj
VACCIN RABIQUE PASTEUR pdre/solv p susp inj en ser
Le vaccin contre la typhoïde est nécessaire en cas de séjour prolongé dans les pays à bas niveau d’hygiène. Il n’est pas indiqué chez l’enfant de moins de 2 ans, en raison d’un risque de réponse insuffisante en anticorps. Il est indiqué aussi pour les personnels de laboratoires d’analyse de biologie médicale. Poso Le schéma utilisé est celui d’une injection 15 jours au moins avant le départ, avec un rappel si nécessaire à 3 ans. En l’absence de données pertinentes et par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce vaccin pendant la grossesse, sauf en situation de risque de contamination important. En cas de difficultés en approvisionnement des vaccins contre la typhoïde, les vaccinations sont assurées exclusivement dans les centres de vaccination habilités contre la fièvre jaune. Une association de vaccins hépatite A + typhoïde est disponible (à partir de 16 ans). salmonella typhi TYPHERIX sol inj en seringue préremplie TYPHIM VI sol inj
salmonella typhi + virus de l’hépatite A TYAVAX susp/sol p susp inj
Le vaccin contre la leptospirose protège de la leptospirose due au sérogroupe icterohaemorrhagiae. Son indication est essentiellement professionnelle, proposée au cas par cas par le médecin du travail après s’être assuré de la mise en œuvre des mesures de protection générales et individuelles. Elle concerne les professionnels exposés travaillant dans des lieux infestés par des rongeurs : curage et/ou entretien de canaux, étangs, lacs, rivières, voies navigables, berges ; activités liées à la pisciculture en eaux douces ; travail dans les égouts, les stations d’épuration ; certaines activités spécifiques en eaux douces pratiquées par les pêcheurs, plongeurs professionnels, gardes-pêches. Le
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2302 VIDAL Recos schéma vaccinal comporte 2 injections à 15 jours d’intervalle, un rappel 4 à 6 mois plus tard, puis tous les 2 ans si l’exposition persiste. L’immunité est, en règle générale, acquise 15 jours après la 2e injection et dure en moyenne 24 mois après le premier rappel. leptospire SPIROLEPT 200 MUI/ml susp inj en seringue préremplie
> Médicaments en attente d’évaluation à long terme La vaccination orale contre le rotavirus est indiquée dans l’immunisation active des nourrissons à partir de l’âge de 6 semaines pour la prévention des gastroentérites dues à une infection à rotavirus. Deux vaccins sont disponibles en France. Poso Le schéma de vaccination comporte, selon le vaccin, 2 ou 3 doses, la 1re dose pouvant être administrée à partir de l’âge de 6 semaines. L’intervalle entre les doses doit être au moins de 4 semaines. La vaccination doit être terminée au plus tard entre 24 et 32 semaines suivant les spécialités. Les mesures de précaution émises par l’ANSM en mai 2010 ont été levées (ANSM, janvier 2011) après un avis de novembre 2010 de l’Agence européenne du médicament (EMA) concluant à l’absence de risque de santé publique. Toutefois, en 2013, « la vaccination systématique des nourrissons n’est pas recommandée ». rotavirus ROTARIX susp buv en applic pré-rempli pour administration orale
ROTATEQ sol buv
Un vaccin vivant atténué du virus varicelle-zona est indiqué dans la prévention du zona et des névralgies postzostériennes chez les sujets de 50 ans et plus. L’AMM européenne date de mai 2006, mais ce vaccin n’est pas encore commercialisé, d’autant que les avis du CSHPF (Conseil supérieur d’hygiène publique de France) des 22 septembre et 5 décembre 2006 précisent que, dans l’état actuel des connaissances, on ne peut recommander la vaccination large par ce vaccin. Cette position qui sera reconsidérée dès que des données seront disponibles sur son efficacité à long terme et sur l’intérêt d’un éventuel rappel vaccinal, n’est pas modifiée en 2013. Les médicaments correspondants n’étant pas commercialisés à la date d’extraction des données, ils ne sont pas listés. Consultez les mises à jour mensuelles des Recos : + d’infos sur www.vidal.fr
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Vaccinations 2303
En ce qui concerne le vaccin contre l’encéphalite à tiques, le HCSP a estimé, au vu des données présentées par l’Institut de veille sanitaire et par le Centre national de référence, qu’il n’y avait pas lieu de recommander cette vaccination aux personnes résidant en France comme prévention de l’encéphalite centre-européenne à tiques. virus de l’encéphalite à tiques ENCEPUR 1,5 μg/0,5 ml susp inj en seringue préremplie
TICOVAC 0,25 ml susp inj enfant TICOVAC 0,5 ml susp inj en seringue préremplie adulte
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