Travaux Dirigés Politique budgetaire
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Lycée Technique de Fès
Niveau : 2ème Bac éco
Economie générale et statistique
TRAVAUX DIRIGES /POLITIQUE BUDGETAIRE.
EXERCICE 1: Document 1 : Données du Budget Général de l’Etat (en millions DH) Désignations
LF (*) 2008
LF 2009
Variation en%
Dépenses de fonctionnement
124 294
150 873
+ 21,4
Dépenses d’investissement
36 072
45 155
+ 25,2
Dépenses de dette
47 923
57 779
+ 20,6
Total Dépenses
208 289
253 807
+ 21,9
(*) LF : loi de finances. Recettes Budgétaires (en millions de DH) LF 2008
LF 2009
195 676
240 595
Evolution en pourcentage de recettes du BGE en 2009 par rapport à 2008 Recettes fiscales
Produit du domaine et de
Recettes
monopole et d’exploitation
d’emprunts
+ 21,8
+ 43,7
Privatisations
Recettes diverses
+ 27,2 -- 21,5 Lois des finances 2008 et 2009, www.finances.gov.ma
Document 2 :
Baisse des taux de l'impot sur les sociétés(IS)
45
40
38
36
35 30
1987
1988
1993
1994
1996
2008
Source : Revue Economia n°3 Septembre 2008 Les mesures envisagées pour l’impot sur le revenu (IR) occasionnent pour le budget de l’Etat un manque à gagner estimé à 4,5 milliards de dirhams en 2009 soit 0,6 du PIB .Sur le plan économique,cette baisse se traduit par une augmentation des revenus disponibles,ce qui engendre à court terme un surcroit de consommation et partant l’activité économique.Du coté de l’offre,cette mesure a pour effet de réduire le cout social et fiscal.Aussi, la baisse du taux de l’IR devrait-elle se traduire par des retombées positives sur l’offre de travail.L’impot sur le revenu est celui qui influence de facon significative le pouvoir d’achat des ménage ;sa baisse aura un effet direct sur l’augmentation de la demande de main d’œuvre.Compte tenu de la mobilité du facteur travail,une modification des couts se produit en faveur de ce facteur dont le cout devient plus faible.Ceci engendre une amélioration de l’activité économique équivalente à 0,4% du PIB et une création de plus de 32000 emplois. Source :Rapport économique et financier projet de loi de finances 2009 ;Ministère des finances.
Mme Mokadem Amina
Année scolaire : 2011/2012
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Travail à faire :
1-
Calculer le solde budgétaire pour les lois de finances 2008 et 2009. (Document 1)
2-
Calculer le taux de variation en% du solde budgétaire en 2009 par rapport à 2008
3-
Expliquer ce résultat en se basant sur les données du document 1.
4-
Lire les pourcentages soulignés.
5-
Commentez le document 2
6-
Expliquez comment la politique fiscale peut-elle stimuler l’activité économique.
7-
Appréciez la politique fiscale au Maroc (documents 1et 2).
EXERCICE 2 : Document 1 : Composantes du budget général de l’Etat (BGE) en 2005 et 2007 (en millions de DH): Dépenses
BGE 2007
Prévisions du
Recettes
BGE 2007
BGE 2010
Dépenses de Fonctionnement 109 554
Prévisions du BGE 2010
Recettes fiscales
112 981
150 080
Recettes non fiscales
14 954
15 832
Recettes d’emprunt
51 139
50 153
136 912
Dépenses d’investissement 25 958
53 785
Dépenses de la dette
59 053
38 237
Total
194 565
228 934
Total
179 074
216 065
Lois des finances 2007 et 2010, www.finances.gov.ma
Document 2 : Une nouvelle baisse de l’IR en janvier 2010, les salaires augmenteront Les salariés bénéficieront, à partir du 1er janvier 2010, de la refonte de l’ensemble des tranches de l’impôt sur le revenu et de la baisse des taux y afférents. Ainsi, le taux marginal, qui est aujourd’hui de 40% après la baisse intervenue en 2009, sera ramené à 38%. Mieux encore, si en 2009 le taux marginal de 40% s’applique aux revenus se situant au-delà de 150 000 DH par an, en 2010, le taux marginal (38%) concernera les revenus dépassant les 180 000 DH/an. Pour la tranche exonérée, qui est aujourd’hui de 28 000 DH/an, elle sera augmentée à 30 000 DH/an ; c’est-à-dire que toutes les personnes percevant un revenu annuel égal ou inférieur à 30 000 DH ne paieront pas d’impôt sur le revenu (IR). Le coût estimé de cette réforme dépasse les 4 milliards de DH. Dans le contexte actuel, c’est un fardeau lourd pour le Budget de l’Etat, d’autant qu’il s’agit là de deux réformes intervenues deux années de suite, c’est-à-dire sans laisser un intervalle de temps nécessaire à l’apparition des effets bénéfiques de la réforme, l’élargissement de l’assiette fiscale. Il faut bien voir en effet que les aménagements qui touchent l’Impôt sur le revenu, s’ils apparaissent de prime abord comme une redistribution de pouvoir d’achat, constituent aussi un moyen d’encourager les recrutements à charges modérées et, par là-même, de «booster» la consommation, donc les recettes de TVA. Et puis - autre argument qui a semble-t-il joué en faveur de cette réforme - en période de crise, ou du moins de repli de l’activité, il est de bon politique d’aider les entreprises en difficulté, comme le fait le gouvernement, mais aussi les ménages. Car, après tout, si les entreprises produisent, il faut bien que la production trouve preneur, c’est-à-dire des consommateurs. www.lavieeco.com14-09-2009 Travail à faire : 1- A partir du document 1, calculez pour les années 2007 et 2010 : a)
le solde ordinaire ;
b)
la part des recettes fiscales dans le total des recettes ;
c)
la part des dépenses d’investissement dans le totale des dépenses ;
d)
la part des dépenses de la dette dans le total des dépenses.
Mme Mokadem Amina
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2- Commentez les résultats obtenus. 3- La loi de finances 2010 (document 2) se rattache à une politique de relance de l’économie : a)
Identifiez l’instrument utilisé à cet effet ;
b)
A quel courant théorique peut-on rattacher cette politique ?
1-
Commentez le passage souligné dans le document 2.
2-
Présentez à l’aide d’un tableau l’objectif, effets attendus et effets pervers et risques de la baisse de l’IR.
EXERCICE 3 : Document 1 : Données budgétaires du Maroc : Eléments
Recettes ordinaires
2002
2008
Montants en
Taux de réalisation
Montants en
Taux de réalisation
millions de DH
(*) en %
millions de DH
(*) en %
88 343
88.5
201 054
127
Recettes fiscales
80 481
101.9
185 512
127
Recettes non fiscales
7 862
37.7
15 542
131
155 817
112
38 178
119
Dépenses totales
Dépenses ordinaires
Dépenses d’investissement
Solde budgétaire
109 171
-
89 913
44.2
19 259
66.3
- 18 168
-
+ 2 697
Tableau de bord des finances publiques 2008 et rapport de Bank Al Maghrib 2008 *
Taux de réalisation = (Réalisations /Prévisions) x 100
DOCUMENT 2 : La politique économique s’inspire d’une certaine grille d’analyse : le keynésianisme et le libéralisme constituent deux inspirations des politiques économiques. Ainsi, toute politique de lutte contre l’inflation se réfère de façon plus au moins explicite à une explication de l’inflation et l’action est organisée différemment selon que l’on privilégie la responsabilité de l’émission de la monnaie ou celle de la demande. De même, une politique de lutte contre le chômage peut se référer soit à une explication du chômage par insuffisance de la demande, soit à une théorie qui privilégie le coût du travail. Enfin, l’investissement peut être stimulé de façon différente selon que l’on considère que la faiblesse de l’investissement provient de débouchés trop faibles ou d’une insuffisance des profits. Dictionnaire d’Economie et des Sciences sociales, Edition Nathan 2007. Travail à faire : 1- a) Donnez la signification des chiffres soulignés dans le document 1. b) Calculez et interpréter le taux de variation du solde budgétaire en 2008 par rapport à 2002. 2- Caractérisez, à l’aide du document 1 et les réponses précédentes, la situation des finances publiques au Maroc. 3- Identifier les instruments de politique conjoncturelle que l’on peut manipuler pour stimuler l’investissement. 4- Comment une réduction du déficit public peut- elle avoir un coût social ?
Mme Mokadem Amina
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EXERCICE 4 : Document 1 : Finances publiques 2008 et 2009 Répartition des dépenses (En millions de dirhams)
Fonctionnement
Investissement
LFA 2008
LF 2009
105 969
117 972
….?....
30 161
36 217
+ 20
Intérêts de la dette publique Compensation
Variation en %
19 558
18 913
- 3,3
32 490
27 900
- 14,1
Répartition des recettes (En millions de dirhams)
LFA* 2008
LF** 2009
156 997
159 759
+ 1,8
-
Impôts directs
75 282
73 992
- 1,7
-
Impôts indirects
58 275
62 662
+ 7,5
-
Droits de douanes
13 140
11 830
….?....
-
Recettes fiscales dont :
Variation en %
Enregistrement et timbres
10 300
11 275
+ 9,5
Recettes non fiscales
14 603
17 643
….?....
Rapport économique et financier accompagnant la loi de finances 2009, Ministère de l’Economie et des finances
Document 2: Budget 2009, volontariste ou trop prudent ? Investissement budgétaire : une augmentation trois fois supérieure à la moyenne des hausses entre 2002 et 2008 ....Cette marge de manœuvre dont dispose le gouvernement, le Budget 2009 en porte la marque : à travers, d’une part, une augmentation considérable des investissements, et, d’autre part, la mise en place de mécanismes susceptibles d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Au chapitre des investissements, l’effort est remarquable : 135 milliards de dirhams en termes d’investissement public (entreprises et établissements publics, Fonds Hassan II, collectivités locales, SEGMA et comptes spéciaux du Trésor) et d’investissement du Budget général de l’Etat (BGE), soit une progression de 16,1 %.... Pouvoir d’achat : plus de 40 milliards injectés dans la consommation …D’abord, par la baisse de l’impôt sur le revenu, ce qui se traduit par une redistribution de 4,8 milliards de dirhams au profit des salariés. Ensuite, par l’augmentation des salaires (de 9 % en moyenne) découlant du dialogue social, pour un coût de 3,9 milliards de dirhams. Le soutien des prix (des produits pétroliers, du blé et du sucre) avec une enveloppe de 33,9 milliards de dirhams. Et enfin, la mise en place de mécanismes d’aide aux ménages dans le cadre de la politique de ciblage (généralisation progressive du Ramed pour 900 MDH, aides sociales pour l’accès à l’éducation pour 450 MDH) et développement rural pour 600 MDH). La vie économique, Edition du 26/12/2008 Travail à faire : 1- Calculez et interprétez la variation du solde ordinaire en 2009 sachant que celui de 2008 est de 14 583 millions de DH. 2- Lire les pourcentages soulignés. 3- Etablir la structure des dépenses et les recettes fiscales en 2009. 4- Interprétez les résultats obtenus. 5- Montrez à partir du document 2 que le budget 2009 est plus volontariste (de relance) que prudent.
Mme Mokadem Amina
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Corrigé EXERCICE 1 : 1- Solde budgétaire loi des finances 2008 et 2009 Solde budgétaire
LF 2008
LF 2009
-12 613
- 13 212
2Taux de variation du solde budgétaire = (- 13 212 + 12 613/-12 613) x 100 = +4,7 % 3- L’aggravation du déficit budgétaire de 4,7 % en 2009 selon les données des lois de finances 2008et 2009 peut s’expliquer par : - L’augmentation importante de certaines dépenses (dépenses de fonctionnement : 21,4 %, de la dette de + 20,6 % et d’investissement de + 25,2%. - Par ailleurs certaines recettes ont baissé (recettes diverses : -21,5 %). Les recettes fiscales ont augmenté de 21,2 % : cette augmentation est insuffisante pour couvrir l’augmentation rapide de toutes les dépenses. 4- * + 25,2 % : Les dépenses d’investissement ont augmenté de 25,2 % en 2009 par rapport à 2008. * + 21,9 % : Les dépenses totales du BGE de l’Etat ont enregistré une augmentation de 21,9 % en 2009 par rapport à 2008. * +21,8 % : les recettes fiscales ont connu une augmentation de l’ordre de 21,8 % en 2009 par rapport à 2008. 5- a) Les politiques de relance : budgétaire et monétaire. b) Mécanisme : l’Etat, encourage la demande globale : - en augmentant les dépenses publiques (investissement et fonctionnement) dans le cas d’une politique budgétaire. - en baissant les taux d’intérêt afin d’encourager les crédits (à la consommation et à la production) dans le cas d’une politique monétaire ; c) Contrainte extérieure : une politique de relance par la demande risque d’encourager l’augmentation des importations des équipements et de l’énergie puisque le Maroc est dépendant de l’étranger pour ces deux facteurs primordiaux pour toute opération d’investissement. D’où risque d’aggravation du déficit extérieur voir risque d’augmentation de l’inflation (Importée).
EXERCICE 2: 1- a) Solde ordinaire = Recettes ordinaires – Dépenses ordinaires Solde ordinaire
2007
2010
- 1 010
+ 11 117
b,c et d) 2007
2010
La part des recettes fiscales dans le total des recettes
63,09
69,46
La part des dépenses d’investissement dans le total des dépenses
13,34
23,49
La part des dépenses de la dette dans le total des dépenses.
30,35
16,70
2- En 2007, le budget marocain présente une désépargne publique (1 010 millions de DH). Alors que selon la loi des finances 2010 se solde sera positif (épargne publique : 11 117 millions de DH). Ce résultat ne peut être réalisé que par l’amélioration des recettes de l’Etat et la maîtrise des dépenses (diminution des intérêts de la dette). - La structure du BGE n’a pas beaucoup changé, en effet :
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La part des recettes discales dans le BGE est prédominante (63,9% en 2007), ce qui montre que l’impôt reste l’instrument privilégié de l’Etat pour le financement de ses dépenses ;
La part des dépenses d’investissement dans le BGE est très faible. Elle ne dépasse pas 13,34% en 2007 et 23,49 en 2010, ce qui ne permet pas de stimuler la croissance économique (absence de l’effet multiplicateur) ;
La part des dépenses de dette continue à absorber des ressources non négligeables (16,70 en 2010) qui devraient normalement servir à l’investissement créateur de l’emploi.
3- a) L’instrument utilisé dans la loi des finances 2010 est : L’impôt ; b) Cette politique peut être rattachée au courant keynésien. 4- En procédant à un réaménagement des tranches et des taux d’imposition de l’IR, l’Eta vise l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages afin de redynamiser l’économie marocaine par l’encouragement de la demande. Ainsi, Cette demande créée par la décision publique encourage les entreprises à investir, à produire et donc à créer des emplois. On retrouve ici les principes de la relance par la demande keynésienne. 5La baisse de l’IR Objectif
Effets
Risques
Favoriser l’activité, stimuler
- Hausse de pouvoirs d’achat ;
- Manque à gagner pour l’Etat : 4 milliards de
l’investissement
- Incitation à produire et à travailler ;
DH de recettes en moins ;
- Aider les entreprises en difficulté dans
- Possibilité de création des tensions
cette période de crise ;
inflationnistes,…
- poursuivre la réforme fiscale par
- Aggravation du Déficit budgétaire et
l’élargissement de l’assiette pour plus
l’augmentation de l’endettement
d’équité fiscale… - Hausse des recettes de la TVA en raison de l’augmentation de la consommation… - Augmentation de l’épargne de ceux qui sont soumis à l’impôt sur le revenu et augmentation de l’investissement
EXERCICE 3 : 1- a) *127 % : Les ressources ordinaires réalisées en 2007 ont été dépassée les prévisions de 27 %. * 66,3 % : Les dépenses d’investissement prévues en 2002 ont été réalisées à hauteur de 66,3 %. * + 2 697 M DH : Le Maroc a dégagé un excédent budgétaire en 2008 de l’ordre de 2 697 millions de DH. b) (2 697 +18 168/-18 168) x 100 = -114,8 %. Le déficit budgétaire a diminué de 114,8% en 2008 par rapport à 2002, soit une annulation total du déficit et apparition de l’excédent. 2- Les caractéristiques des finances publiques : - Importance des recettes fiscales, celles-ci constituent la principale ressource budgétaire de l’Etat ; - Faiblesse des dépenses d’investissement comparativement aux dépenses ordinaires. Ce qui entrave le développement économique et social du pays ; - Déficit budgétaire chronique malgré les excédents exceptionnels de 2007 et 2008. Cette situation est due à une augmentation plus rapide des dépenses par rapport aux recettes ; celles-ci étant insuffisante face aux dépenses ; - Amélioration des taux de réalisation, certains dépassant même 100%, c'est-à-dire que les prévisions sont largement dépassées. Mais une telle évolution doit être différemment interprétée.
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En effet, elle est plutôt favorable pour le cas des dépenses d’investissement ; mais défavorable pour le cas des dépenses ordinaires puisqu’elles sont qualifiées d’improductives comparativement aux dépenses d’investissement. 3Inflation Libéraux
Chômage
L’inflation est essentiellement monétaire, celle-ci
Le chômage est du à une rigidité du marché de travail :
résulte d’une augmentation plus rapide de la
rigidité des salaires à la baisse, existences des
monnaie en circulation par rapport au PIB.
institutions et lois qui faussent le libre jeu de la concurrence
Keynésiens
L’inflation est essentiellement une inflation par la
Le chômage et dû à une insuffisance de la demande
demande ; celle-ci étant due à un excès de la
globale, c'est-à-dire un ralentissement de l’activité
demande et une insuffisance de l’offre.
économique.
4- L’investissement peut-être stimulé par la manipulation des deux variables budgétaires, ressources et dépenses dans le cadre d’une politique budgétaire de relance. L’Etat diminue les impôts, réalise des investissements qui ont un effet multiplicateur et accorde des subventions pour aider les entreprises en difficulté. L’investissement peut être également stimulé dans le cadre d’une politique monétaire expansive grâce essentiellement à l’action de la banque centrale sur les taux d’intérêt qui sont diminués. 5- La réduction du déficit budgétaire peut avoir un coût social pour les raisons suivantes : - Si la réduction est faite en réduisant les dépenses d’investissement, il y aura moins de création d’emplois et donc augmentation du chômage ; - Si la réduction est faite en augmentant les impôts, cela entraîne la diminution du pouvoir d’achats des ménages (pauvreté et exclusion sociale,…) et l’investissement privé source d’emplois ; - La recherche de réduction du déficit budgétaire limite les l’emploi des administrations et donc une augmentation du chômage… EXERCICE 4 : 1Solde ordinaire = (159 759 + 17 643) – (117 972 + 18 913 + 27 900) = + 12 617 millions de DH Variation du solde ordinaire = (12 617 - 14 583/14 583) x 100 = - 13,48 % L’excédent ordinaire a diminué de 13,48 % en 2009 par rapport à 2008 2- * - 14,1 % : Les dépenses de compensations ont diminué de 14,1 % en 2009 par rapport à 2008. * - 9,97 % : Les recettes douanières ont diminué de 9,97 % en 2009 par rapport à 2008. 3- et 4 * Structure des recettes fiscales en 2009: Recettes fiscales en millions de DH
Montant
%
-
Impôts directs
73 992
46,32
-
Impôts indirects
62 662
39,22
-
Droits de douanes
11 830
7,40
-
Enregistrement et timbres
11 275
7,06
159 759
100
Total
Les impôts directs constituent la principale composante des recettes fiscales en 2009 avec 46,32 %. Suivi des impôts indirects à raison de 39,22%. Tandis que la part des droits de douanes et droits d’enregistrement et de timbres reste faibles avec environ 7 % pour chacun. * Structure des dépenses en 2009 Dépenses en millions de DH
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Montant
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Niveau : 2ème Bac éco
- Fonctionnement
117 972
58,69
- Investissement
36 217
18,02
- Intérêts de la dette publique
18 913
9,41
- Compensation
27 900
13,88
201 002
100
Total
Les dépenses de fonctionnement domine les dépenses de l’Etat pour plus de la moitié (59 %) en 2009. Les dépenses d’investissement viennent en second lieu avec 18 % puis les dépenses de compensation avec 14 % et enfin les dépenses de la dette : 9 %. 5- Le budget 2009 et plus volontariste pour les raisons suivantes : - La baisse de l’IR qui va renforcer le pouvoir d’achat des ménages et encourage l’investissement privé ; - L’augmentation des salaires ; - Le soutien des prix des produits de base ; - Aides et subventions, - Investissement public de l’ordre de 135 Milliards de DH.
Mme Mokadem Amina
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