Théorie économique contemporaine

April 8, 2019 | Author: Boubaker Nafia | Category: Neoclassical Economics, Utility, Economies, Capital (Economics), Investing
Share Embed Donate


Short Description

l...

Description

Théorie économique contemporaine Les théories économiques actuelles actuelles sont principalement principalement de trois catég cat égor ories ies : Les néoclassiques ou marginalistes : il :  il s’agit d’un prolongement prolongement et approfondissement approfondissement du courant courant classique les fondateurs fondateurs de l’école néoclassique néoclassique sont Stanley Jevons (1935-188! en "ngleterre# $éon %alras %alras (183&-191'! en rance et )arl *enger (18&'-191! en "utric+e, Le coura courant nt keynésien keynésie n : sa caractéristique caractéristique principale est qu’il s’agit d’une analyse en termes de circuit# les deu ouvrages principau de Jo+n *aynard .eynes (1883-19&/! le traité de la monnaie (193'! et la t+éorie générale de l’emploi# de l’intér0t et de la monnaie (193/!, Le courant Maxiste Maxist e : ce : ce troisime point nous renvoie 2 l’ensemle des discussions sur l’interprétation t+éorique du fonctionnement fonctionnement des économies socialistes contemporaines, >>$’utilité marginale marginale d’un ien ou d’un service est l’utilité qu’un agent économique tirera de la consommation d’une unité supplémentaire, )ette utilité marginale décroit avec la quantité de iens dé?2 consommé, @ar eemple# si l’on possde dé?2 deu ordinateurs# l’utilité apportée par un ordinateur supplémentaire est faile# comparée 2 la situation o7 l’on ne possde initialement aucun ordinateurAA

1-$’école néoclassique "pparu 2 la 4n du 6 éme sicle# l’école néoclassique# tente d’epliquer les c+oi qui gouvernent les agents économiques et plus précisément# de démontrer comment les individus optimisent leur satisfaction dans un monde o7 les ressources sont limitées, Principa Prin cipaux ux auteurs aut eurs : )arl *:; (18&'-191! de l’école de >marginalistesAA

L’analyse keynésienne  J,*, .eynes (1883-19&/! est sans doute l’économiste qui a plus marqué le  éme sicle, @our les néoclassiques# le c+Image est volontaire et résulte du c+oi des individus# préférant le loisir, @our .eynes# le c+Image est principalement >> involontaireAA et renvoie 2 une crise de la surproduction, $es entreprises licencient parce qu’elles manquent de déouc+és ou ne parviennent 2 écouler leur production qu’2 la condition de vendre 2 perte, Hr# d’aprs la loi de Say# une crise de surproduction est impossile# la demande solvale est 4nancée par les revenus primaires distriués au possesseurs des facteurs de production en contre partie de leur contriution 2 la production  l’ofre crée sa propre demande, @our Say# la monnaie et un >>voile AAqui cac+e les éc+anges, @our .eynes# la monnaie peut 0tre demandée pour elle-m0me  un individu peut t+ésauriser# garder da la monnaie pour espérer la placer 2 l’avenir# etc,

Le mécanisme de crise selon Keynes : $e point de départ du raisonnement .eynésienne se situe du cIté des entreprises, Kui décide du niveau d’emploi(! L )e sont les entreprises lles déterminent ce niveau en fonction du niveau de production (M! 2 réaliser Ne quoi dépend ce niveau de production L 6l dépend de la demande que les entrepreneurs (demande eGective! Kuelles sont les sources de cette demande L )e sont les dépenses de consommation ()!# d’investissement (6!# auquelles on peut a?outer les dépenses puliques et les eportations (!, @ar conséquent# l’équilire macroéconomique

Y=C+I+G+(X-!

Mécanisme Keynésienne : $orsque la con?oncture est mauvaise# les entreprises licencient ou que les salaires aissent# $e revenu des ménages aisse# )eci déprime la demande, $es entreprises réduisent encore plus la production et distriuent encore moins de revenu, )e qui contraint les ménages 2 consommer moins d’o7 une nouvelle aisse de la demande, )ette spirale dépressive est entretenue par des p+énomnes dits de >>prop+étie auto-réalisatriceAA Si les entreprises anticipent un recul >>de la demande 4nalementAA ce recul aura ien lieu m0me si la prévision n’était pas fondée initialement, "u 4nal# ce sont les anticipations des entrepreneurs qui sont le facteur déterminent,

Message principale de Keynes : $es marc+és sont défaillants en toutes circonstances, n particulier# certains marc+és tels que le marc+é du travail et le marc+é 4nancier s’autorégulent mal ou pas du tout# Nés lors# une intervention de l’tat pour soutenir la demande est sou+aitale, )ette relance peut s’eGectuer de diGérentes faOons, 6l est p préférale de privilégier la politique udgétaire par la réduction des impIts# qui augmente le revenu disponile des ménages# au par l’augmentation des dépenses# qui eerce un eGet direct, $a politique monétaire est moins ePcace car le tau d’intér0t a une faile inQuence sur l’investissement (qui dépend surtout de l’ePcacité marginale du capital!

Théorie du déséquilibre : " partir des années 19R'# des économistes vont poser, ne approc+e qui constitue une relation 2 .eynes, t une tentative d’intégrer dans un cadre t+éorique commun les approc+es>>classiquesAA et >>.eynésienneAA Nans cette approc+e# les marc+és sont indépendants mais pas tous simultanément 2 l’équilire (comme c’est le cas pour les néoclassiques!

$a raison invoquée est la lenteur de l’a?ustement des pri relatifs, Nés éc+anges se déroulent 2 des pri qui ne correspondent pas au pri d’équilire et certaines agents sont rationnés, 6ls ne peuvent pas ac+eter ou vendre tout ce qu’ils sou+aiteraient au pri qui eiste sur le marc+é, •

• •



n plus des a?ustements par les pri# il eiste des situations d’a?ustements par les quantités )eu-ci se traduisent par des oGres ou des demandes ecédentaires, )ette analyse permet notamment d’envisager des situations de >>c+Image classiqueAA (du 2 une rentailité insuPsante# en c+Image volontaire pour les néoclassique! t de c+Image .eynésien (résultat d’une demande gloale insuPsante!

La théorie "e la croissance en"o#$ne % $a croissance endogne est une t+éorie évoquée par l’économiste @aul ;omer# et qui démontre comment des facteurs endognes (interne! peuvent amener la croissance $’innovation est le moteur du développement économique (Sc+umpter# 1911! et dont seuls les spécialistes du progrs tec+nique eploraient de longue date et avec persévérance les conséquences (reeman# 19R9! •

lle eplique le progrs économique par la tec+nologie et approfondit l’analyse de ce progrs par les politiques que le gouvernement peut mener en matire de rec+erc+e et développement ainsi que les aides et suventions apportées par l’tat pour le développement tec+nologique et +umain,

Chapitre II %La &rme et les 'acteurs "e pro"uction

Intro"uction % $a notion des facteurs de production a évolué tout au long de l’+istoire de la pensée économique ("dam Smit+# la terre# le capital et le travail! •

"u?ourd’+ui# les économistes néoclassiques ne retiennent que deu facteurs de production# le travail et le capital# et la 4rme étant celle qui comine ces deu facteurs de productions,

Les "eu 'acteurs "e pro"uction % $e facteur travail est l’un des deu facteurs de production utilisée par les entreprises pour produire, 6l est fourni par les ménages qui vendent leur travail en éc+ange d’un salaire $’oGre de travail détermine donc la production que peut réaliser une économie, Le acteur travail

est analysé sous deux aspects :

)spect quantitati' "e tra*ail % $a quantité de travail disponile dans une économie est fonction de la population active# ne font donc pas partie de la population active# les enfants# les retraites et les personnes en Bge de travailler# mais n’était pas 2 la rec+erc+e d’un emploi, $a quantité de travail disponile dépend •



Nes évolutions démograp+iques (moralité# natalité# immigration# arrivée d’une classe d’Bge en 4n de formation! de l’évolution des modes de vie (travail des femmes# durée des études# Bge de départ en retraite! $a quantité de travail disponile# ou oGre travail# se trouve confrontée sur le marc+é du travail 2 une demande de travail de la part des employeurs (entreprises et des administrations!

 )spect qualitati' "u tra*ail % $e travail peut 0tre plus ou moins quali4é# l’activité de l’entreprise nécessite de recourir 2 certaines quali4cations et compétences# 2 des savoirs faire particuliers selon la nature des tBc+es 2 réaliser, @our utiliser des équipements tou?ours plus sop+istiqués# les entreprises rec+erc+ent une main d’Tuvre tou?ours plus quali4ée, $e niveau des quali4cations s’élve,

La !rme •











;,)oase part dans son article >>la nature de la 4rmeAA paru en 193R d’une question simple  @ourquoi eiste t-il des organisations telles que les 4rmes dans une économie de marc+é L cela tient# selon lui# au coDts d’utilisation du mécanisme de pri et d’accs au marc+é, )es coDts# appelés plus tard >>coDts de transactionsAAsont dans les termes employés par )oase les coDts de>>découverte des pri adéquats# de négociation et de conclusion des contratsAA Si l’accs au marc+é se faisant sans coDt# il n’eisterait qu’une multitude de contrats passés sur le marc+é# entre individus, n présence de coDt de transaction# il y a donc un aritrage entre organiser au sein d’une 4rme# une activité économique et faire appel au marc+é, )oase en déduit une premire implication relative 2 la taille d’une 4rme arr0te de s’étendre lorsqu’il devient plus coDteu 2 la marge# d’organiser une activité que de faire appel au marc+é, *ais l’analyse est plus sutile qu’une simple opposition 4rme Umarc+é ondamentalement# ce qu’il diGérencie la 4rme du marc+é# c’est la nature des arrangements contractuels eistant entre les individus,











"lors que# sur le marc+é les contrats sont complets et parfaitement déterminés# au sein la 4rme, $es contrats sont incomplets et ouverts# un contrat de travail# par eemple# ne détermine pas toutes les tBc+es qu’aura 2 eGectuer l’employé $’analyse de systme économique passe non seulement par l’étude des relations de marc+é# mais aussi par celle de ces diGérents arrangements contractuels et de leur ?usti4cation économique, $’apport de )oase reste d’avoir fait des coDts de transactions un élément eplicatif essentiel de l’eistence des organisations# mais surtout de la diversité de leur nature, n d’autres termes# l’analyse de )oase montre que la création d’une entreprise est une faOon de réduire les coDts de transactions# en remplacent les contrats et décisions marc+andes par une organisation plus +iérarc+ique, o @ar eemple# si au sein d’une entreprise# il y a un coDt de transaction élevé pour traiter un prolme (e  la sécurité!,Nans ce cas l2# cette entreprise fera appel 2 une autre entreprise spécialisée dans ce service pour réduire ces coDts de transaction,

@armi les +éritiers de )oase# c’est sans aucun doute l’école des coDts de transaction# autour d’Hliver %illiamson# qui a développé le plus compltement, )e pro?et de rec+erc+e conscient de la nécessité de rendre t+éoriquement opérationnel le concept de coDt de participant 2 leur apparition  La rationalité limitée (les agents n’ont 2 leur disposition ni toutes les informations ni toutes les capacités de les traiter! V L’opportunisme  (les parties contractantes ont tendance 2 pro4ter de leur position et des informations dont elles disposent# ou détriment les unes des autres! t la spéci&cité "es acti's  (certaines investissements une fois eGectues# ne peuvent 0tre facilement réalloués 2 d’autres utilisations# ils sont diPcilement >>redéployalesAA coDts liés 2 la rec+erc+e d’informations, •

Sur cette ase# il est possile d’epliquer l’eistence d’arrangements contractuels aussi diGérents que le marc+é# la +iérarc+ie (ou l’organisation! et# entre deu# un continuum de contrats plus ou moins précis plus ou moins complets# a c+aque transaction,

)orrespond une forme ?uridique particulire# c+oisie pour réduire au minimum certains coDts de transaction, •



@rendre au sérieu les coDts de transaction comme nous y invite )oase est ainsi au fondement d’une approc+e féconde de la structure industrielle# instituelle et ?uridique d’une économie, " cet égard l’économie des coDts de transaction a permis de modi4er les conceptions économiques et ?uridiques du monopole# des restrictions de concurrence et des arrangements contractuels# en les ?usti4ants

économiquement en termes de réponses ePcaces 2 l’eistence de coDts de transaction, $e facteur capital se décompose en plusieurs sous éléments  •







$e capital p+ysique (immoilier# matériels de production# iens durales# etc,!# le capital +umain# qui correspond au connaissances accumulées par les +umains et moilisales# pour travailler (apprentissage# formation et epérience professionnelle# etc,! Hn parle aussi de capital social# et de capital culturel# comme variale eplicatives de l’amélioration de la productivité ne résultant pas des autres facteurs, $e capital immatériel# qui correspond 2 la valeur accumulée par une entreprise sous forme d’organisation de savoir-faire accumulé# ou d’image de marque# $’économie des pays développés dépend de plus en plus du capital immatériel, $e capital naturel qui peut 0tre sous forme des ressources naturelles ou ien sous la forme de propriété foncire,

 E+éorie du capital +umain $’analogie formelle avec l’investissement $’éducation est un investissement que l’individu eGectue en lui-m0me dans l a perspective de éné4ces futurs, $’éducation coDte (coDt direct# coDt d’opportunité!, $’éducation procure un Qu de éné4ces durales (marc+ands et non marc+ands! $a comparaison de la valeur présente des coDts et des éné4ces dé4nit un tau de rendement

∑ t = 0 àn

¿

B t −C t 

( 1 +r )



$a comparaison de r pour diGérentes investisseurs alternatifs c+oi rationnel (
View more...

Comments

Copyright ©2017 KUPDF Inc.
SUPPORT KUPDF