Thèmes Grecs Et Latins (Montesquieu)
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Descripción: Thèmes grecs et latins (Montesquieu)...
Description
LA
GRAMMAIRE APPLIQUÉE ou SÉRIE SYNOPTIQUE DE
THÈMES ORECS
/
& LATINS
LA
GRAMMAIRE APPLIQUÉE ou
SÉRIE SYNOPTIQUE DE
THÈMES GRECS & LATINS suii
UN
ciiai'ithb
de MONTESOL'IKU
Avec une INTRODUCTIOS tliéoripe
et
un APPEIICE
CONTENANT DKS
I
CONSEILS POUR LES VERSIONS GRECQUE & LATINE et
de Lettres à Tusage des Classes supérieures Licence et d'Agrégation spécialement des Candidats aux examens de
PAR i
GHEVALDIN
L.-E.
Poitiers, Professeur agrège de grammaire au Lycée de à la Faculté des Lettres de Poitiers
Chargé de conférences de grammaire
PA R I S
LIBRAIRIE 11,
C. Rue de
KLINCKSIECK Lille, 11
1897
PRÉFACE
Ceci n'est pas un livre d'érudition c'est un simple guide serpratique, sans autre prétention que de rendre quelque vice aux Élèves d'élite et aux Étudiants. Pour la matière principale de l'ouvrage, qui est la double traduction d'un chapitre de Montesquieu, l'auteur a mis :
largement à
profit les
sier d'agrégation,
notes qu'il avait prises, étant Bour-
aux conférences de Sorbonne en 1883
et
s'empresse de payer cette dette de reconnaissance aux lucides préceptes de M. Alfred Croiset, qui dirigeait alors les exercices de Thème grec, et au sévère enseignement de M. Eugène Benoist, dont un mal impitoyable latin. allait bientôt interrompre les leçons de Thème Cet emprunt fait la force du présent opuscule; mais il ne lui enlève ni toute chance d'erreur ni le mérite d'une
1884
:
il
certaine originalité. Les fautes, s'il s'en trouve, devront naturellement retomber sur l'auteur et non sur ses maîtres; mais il est probable qu'on en découvre beaucoup, de graves sur-
peu
dans un sujet reçu de telles mains et passé consciencieusement à l'étamine de plusieurs corrections de devoirs d'étudiants ou d'élèves pendant une période de douze années d'enseignement. Pour le côté original de la publication, il saute aux yeux cette Série synoptique est un ouvrage sans précédents. On a bien publié séparément des corrigés de thèmes grecs ou jamais on n'a pris un chapitre d'écrivain français latins pour en faire la base d'une comparaison suivie entre les si trois langues classiques. C'est que l'entreprise était ardue (l'exécution me l'a fait bien voir!), qu'elle aura paru
tout,
:
:
iï
422796
—
Il
—
)
téméraire. Et pourtant elle présentait, semble-t-il, quelque intérêt pour les études... Qu'on veuille donc bien excuser
ma bonne
volonté et ne pas ména*^er Pindulgence à un mais bien intentionné. Dans une Série synoptique de ce genre, il s'agit, non pas de maintenir partout le grec en correspondance exacte avec le latin, ce qui serait impossible, mais d'expliquer ou tout au moins de signaler perpétuellement les divergences entre les deux langues, entre les trois même, à l'occasion; on verra qu'elles Il y a là matière à de nombreuses notes ne manquent pas, et l'on reconnaîtra que les difficultés ne sont pas éludées, mais franchement abordées et généraleessai hardi sans doute,
INTRODUCTION
:
ment
résolues. Les renvois aux sources, sans être multisont assez fréquents pour éclairer les passages les plus obscurs. Quant aux autres références, elles ont été scrupuleusement vérifu'es et choisies à dessein, en dehors des auteurs grecs et latins, parmi les ouvrages français ou francises, ère
manquent souvent, par
certaines indications conlradicluu^cs. Si
par exemple, vérifier
homériques
»
la
«e
donnée par
Limite
une ques-
môme
les
la faute
de
Ton veut,
des principaux mol3
la C/r/*t^«
Vocabulaire grec
machine com-
de M. TouuNlBR (Hachette), pour voir
du Thème grec
tout d*accord avec les indications du Dictionnaire grec-français de Ciiassano, on ue lardera pa.s ik
d'Agrégation. Quelque auteur (luc Ton
ait choisi,
uvcuglémenl à loul
si
elle e^t par-
ce qu'il présente, mais on doit bien peser les termes,
éprouver quelque déception. Ainsi x«;xxtoç, cité œniuie purement homéricjue dans Touruicr, n'est
pour
nullement maniué de la lyre dans Chassang. 0«e
il
ne faut pas non plus se
fier
analyser exactement les exprensions,
faire,
ainsi dire, la version de son thème, en contrôlant
faire
alors? employer ce
mot?
le
rejeter
comme
—9—
—8— poétiqiie?On ne
le rejettera pas,
puisque Courtaud
tibles,
le
qu^on le
«.0^v.
Mais
si
la Clef
àonue
à peu près exclusivement par
à
Xuei
ce mot en poétique, on nhébilera pas à proscrire discuter les faveur de ôBôç. 11 faut donc toujours nidlius manuels, renseignements fournis par les
-TcpaxTco
asiricUis jurare in verba... les
auteurs
mêmes on
sera plus à Taise,
pour cette étude spéciale de la langue, la meilleure on les choisit dans les prosateurs de en s\arrôépoque, entre Thucydide et Démoslhène, Xénoavec Platon, tant plus particulièrement avec doute, on phon, les deux fleui's de rAttici.sme. Sans traits à éviter des trouverait aussi dans ces modcMes
surtout
si,
préférera donc
On
maires.
xéXsuôoç
comme homérique et que Chassang le signale comme
Avec
de Tite-Live
n'y
il
:
s'attacher aux [annotât tiques, enseignées d'ailleurs
surtout
avec rencontre en prose un peu partout
sens de
la patavinîté
a guère lieu de les redouter poui* les Étudiants... Par ce qui précède, on voit quMl faut surtout
plusieurs donne comme employé par Plutarque, que familier grammaires remploient dans un exemple
emprunté à Esope
du genre de
pers. de
(2^
Xur,
vsco;
les
à vxd;,
en
-oaai,
-v.
TO'J
ou
Tivo; (tîvoç;
ou
toîÎ;), (Juv
mais on proscrira formellement -a, -aiv
que les
les
dans
les
ou
les duels
-TV, enfin
-t«.v
qnnnd
les troisièmes
au mode
;'jv,
-/i),
etc.
;
féminins
formes pronominales» de
même
-jaiOcv
ou
les Iroisièraes sont
ca
premières per.^onnes de Jnel en
secondes en
-Tocrav
iasiÇw àas-^^ova,
plutôt que
à «caiTO), etc.; on pourra employer indiffé-
remment en
nouvelles gram-
personnes du pluriel ca
irapéralif ; etc.
k
tout cela,
somme
toute, la difficulté n'esl pas grande, .surtout
pour
les jciuies Étudiants.
Une
pierre d'achop|K2ment
beaucoup
pln.s
à crain-
:
insodans Thucydide, quelques emplois de mots dans robscurllé; une concision voisine de lites et
Démoslhène, certaines négligences ou longueurs excusables seulement
par
rcntraîiicment
de
la
poétiques dans fougue oratoire; des expressions toutes familocutions Platon; dans Xénophon, des un récit histolières, qui conviendraient peu duuR de morale, do discnssion rique ou dans une grave Mais ce sont là des taches impcrccplittérature.
Les r^Ies générales en sont assez connues, mais le» exc4!plions rarement appliqm'*es. On sait bien, par exemple, que le géni-
dre, c'est rACcioNruATioN.
thèmes en x est péris i>omêne ; mais on oublie sotuent que c
par un
écrivain
très facile
Ajoutons qu'une table
de ce recueil nuHliodiquc
fr.iu(:4ii^ font
un répertoinr
rare,
ualurellement de la propriété et de
elle naît
;
tel
ingénieuse de mots, d'un tour de
alliance
phrase
à consulter
:
nous y avons
eu recour* plus «l'une fois. Un autre manuel non moins commtMie,
c'est le
Dictionnaire des Syfiopvjmes lathvs de GatioinDuMKSNiL» dont une édition revue cl augmentée par
AuvRAY a
«Hé
publiée
par
en 1878. Onelles que soient
la
malîion
les fautes
Delalaia
d'odhographe,
dclymologir. d'Inlerprétation mOme. laisses dans la réédition
,
M.
F.
Antoine
(édit.
17
-
Vieweg)
et surtout
dans
la
Syntaxe latine de 0. Riemann (édit. Klincksieck) partie par la ce dernier ouvrage, inspiré ou grande :
livre, dit
d^me
-'-
-
corrigée sur la 6« édition allemande. < Le caractère
de ce
*
—
édition (C. Klincksieck), revue et
3«
—
**'
';
de cet ouvrage plus que centenaire,
il
peut rendre encore de bons services à un Étudiant circonspect, en alleudant qu*uu latiniste dévoué
débarrasse de ses
scoricîj «^elto riche
mine d'environ
Syntaxe historique de DhXger Teubner, 1878 et
1881],
chez
n^^st pas, lil-on
dans
la
plus dévePréface, un simple résume des travaux, Tobjet; sur loppés, dont la syntaxe latine a été faits nouquelques points du moins, il api)orte des Une veaux ou des résultats personnels» à rauleur.
entièrement remaniée », qui lu'ouet la conscience du vait déjà et Tutilité du livre depuis grammairien, dont les aftirmations font troisième, longtemps autorité, a été suivie d'une seconde, édition
a
soins de M. Tabbé plus estimable encore, due aux
Lejay
(1895/.
moins Une bonne grammaire complète n est pas lire dans le indispensable. A ceux qui ne peuvent Kuehner, ni texte le grand ouvrage de H.
même
Zumpt, il faut ceux de Gossrau, de Schullz ou de OrammaU^e laiUie iivx D' J. B. Madvig, conseiller la
pi>Dfcsseur à l'Université de
Copenhague, traduite
par M. N Tukil, de rallemand, sur la V édition, (édil. Firininancien professeur au lycée Saint-Louis On a accusé ce livre d'être un peu toulTu :
7 0i)Û
mots comparés entre eux en 2 50n articles.
choix des termes ou des expix^ssions, la on l'apprendra sans conslruclion de la phrase
Après
le
:
effort
dans
la Syntoa^e
de la Laugne laiinc de
Didot).
c'e«l plutôt riche qu'il fallait
nous après
le
traducteur,
«
dire; car, répéterons-
son grand mérite est de
dans un ordre présenter sous une forme succincte, et
—
—
—
18
parfaitement rationnel, tout ce que les travaux antérieurs ont accumulé d'observations et de faits
relativement à la langue latine
».
D'ailleurs,
une
Table alphabétique de 30 pages fournit des points de repère assez nombreux. Nous renverrons fré-
quemment
Grammaire Reinacii
Nommons
à dédaigner.
«
composée
latine
tout d'abord la
par
M.
Salomon
à l'usage des classes de lettres et des
candidats aux examens de licence et d'agrégation (édit.
frères).
Gand
(2*
rédigé
d'après
méthode comparative
les
Lycées
Latin de
et historique,
et Collèges.
MM. Rirmann
et
de
Nous devons
citer
M. H. Brelet
(édit. G.
la
encore
le
pourrait à la terrain perdu
La Troisième année de Gœlzer (édit. A. Colin)
toute distance gardée,
analogue à celle
et très
Garnier
principes de la
les
rigueur regagner dans les Facultés
mérite,
édit.
Le Cours supérieur de CHASSANG(édit. Gar-
nier frères),
dans
»
Delagrave); puis celle de M. Gantrelle, pro-
fesseur à l'Université de
une appréciation
Grammaire de Madvig. le
Cours supérieur de
Masson), assez volumineux
méthodique, où se trouve soigneusement
relégué en note lout ce qui n'est pas à imiter dans
un thème. Enfin les
les Étudiants
leur signaler V Abrégé de
M. L. Havet
prévenons le
Grammaire
Hachette)
(édit.
qu'ils
— :
latine
de
seulement nous
les
y trouveront moins à prendre pour
thème que pour la version. Nous arrivons aux Dictionnaires.
Ici
encore nous
ne saurions trop conseiller de contrôler
à ce livre de chevet.
Les simples grammaires classiques ne sont pas
non plus
19
curieux de connaître
hardiesses usuelles du latin nous sauront gré de
les indica-
tions des français-latins par celles des latins-fran-
pourquoi nous citerons les meilleurs Ne pouvant guère nommer
C'est
çais.
des uns et des autres.
que pour mémoire
MM.
le
Lexique français - latin de
Benuist et Uri (Garnier frères)
çais de
MM. Gœlzer et Martel
composés
«
et le latin-fran-
[ibid.\
spécialement
à l'usage des classes de grammaire
\
»,
deux bons
nous signalerons d'abord à l'attention les Dictionnaires de Quicherat (Hachette) nouvellement revisés, corrigés et augmentés par M. Emile Châtelain, maître de conférences à l'École pratique des Hautes-Études et à la Faculté des lettres de Paris
;
mais nous recommanderons surtout
veau Dictionnaire et H. n'ait
Gœlzer
latin- frayiçais
de
MM.
le
Nou-
E. Benoist
(Garnier frères), en regrettant qu'il
pas encore son pendant
plus d'ailleurs que
le
français -latin,
i
non
Dictionnaire latin-français
de M. Ch. Lebaigue (Eug. Belin), moins complet, Somme toute, avec le mais encore estimable.
—
Quicherat fy^ançais-latin contrôlé par le BenoistGŒ.LZER latin- français, on peut travailler en toute
»
-
— 20 — sûreté, sans avoir besoin de recourir
aux volumi-
comme neux ouvrages des lexicographes originaux encore que Forcellini, Georges, Freund ou Klotz, Langue latine de le Gra7id Dictionnaire de la Theil Fbeund ait été traduit de l'allemand par M. N. maniable plus format et même réduit, en 1889, à un
graphe
conjicio.
rapprocher
le
classiques par l'auteur; l'autre, celui des éditions et
du
latin
moderne,
doit être
uniforme
et s'appli-
là,
comme
il
prétend,
le
d'autre part, a sacrifier la lettre J »,
sommes nous
des autorisés à conserver la lettre v? Laquelle
consonnes 11
loin
connue des Romains
était a
deux
)>?
donc à craindre qu'on ne veuille aller trop passant tout d'un coup, et que la réforme, en
1
est
ne nuise des Facultés dans les Lycées et Collèges, du désarroi plutôt aux études latines, sans parler I
quer à tous
les écrivains
MM. Rikmann
dans une Note orthographique mise en
tête
jeté dans l'orthographe
de leur
par des é^els comme Jîmnter,cottidlanus,conexnm, l'exisdont il a plutôt intérêt à laisser ignorer
ils ont phe qu'ont dû employer les écrivains dont formes des publié des Extraits. Reculant devant
ils se sont qui auraient par trop dérouté les élèves, certaines texte leur généralement bornés à bannir de «
absolument barbares
i>,
bien que consa-
France par un long usage, telles que *quu7n ^buccina pour bucina, sicclne pour sicine, *cœ7ia pour cn7n (ou qiioiyi), ''concio pour contlo, crées en
"^
de certains mots français
et Uiu,
défendent récent Narratlones (Hachette, 1896), se l'orthograégalement d'avoir cherché à reproduire
leçons
bien
Est-ce
garder un juste milieu qui convient parfaitement période de transition actuelle » ? Si nous devons,
à la
savantes, doit se diiïerents: Tun, celui des éditious plus possible de l'orthographe suivie
(Klincksieck), se
:
nous reste à parler de Yorthographe Préface de son latine. M. Eug. Benoist, dans la celte question que Virgile (Hachette), reconnaît systèmes plus importantes, et il admet deux est des
W. Buambach
latine de
d'écrire montre plus exigeant il nous demande pour colclo entraîne qui i7micio pour trajicio, ce
«
il
—
pour cena, ^cœlion pour cœlum, etc. Par contre, d'OrthoM. F. Antoine, le traducteur du Manuel
(Firmin-Didot).
Enfin
21
etc.,
y
grammaire. Quel tence aux élèves des classes de avantage y a-t
encore à écrire
il
amens? Mais du moins
Est-ce à cause de
voyelles initiales
se détachent dans
de l'adjectif. Entre deux épels
la
D'ailleurs,
les
deux
prononciation
comme aeneae
aëneœ, pourquoi ne préférerait-on pas Cf. Diâ7i8e et
le
et
plus clair?
Dânàê...
que
les Étudiants se rassurent
graphe suivie par
t
œre comme aère?
:
l'ortho-
MM. Benoist etGŒLZEndans
leur
!
;
t»l
—
Diclionnaire latin" français,
MANN
et
—
—
22
comme
par
MM.
Rie-
Uri dans leur Narrationes, est assez tolé-
rante pour ne pas leur faire craindre de graves
mécomptes.
se verront renvoyer de *coicio à
Ils
même
conicio et de là
à conjicio
que
écrire Veji plutôt
Veii
ou
;
on
les
Vei,
engagera à
malgré Bram-
bacb, ce qui les autorisera à ne pas remplacer ejus
par Il
par hasard
eiiis; et si
sur la
foi
de
villa,
au
ils
écrivent
par
inlliciis
lieu d'adopter vilicus,
nous
savons un éminent Professeur de Sorbonne tout
eux l'indulgence de
prêt à réclamer pour
leurs
la
l'on
initiale
conserve généralement après ex la de leur second élément
L'orthographe
donc à un
Grammaire
parti
moyen, consacré encore par
latine de
MM. Riemann
et
— etc.
le voit, n'est
guère mieux
française, pour laquelle
on
semble fondé à espérer que vères se rappelleront
le
mot du grand philologue
RiTSCHL, cité par Brambach :
les jurys les plus sé-
(p.
67 de la traduction
In horion varietate certis legibus re-
gunda nec ego
volui
operam perdere.
Gœlzer,
certaines irrégularités, parfois simplement appa-
moins
;
sifflante
a du moins le recours au Gode académique. En l'absence d'une autorité qui s'impose avec force de loi, une certaine liberté paraît admissible, et Ton
que nous jugeons prudent de nous ranger, malgré rentes, qui ne se trouvent pas
on
latine,
que l'orthographe
fixée
Antoine)
examinateurs. C'est
exspecto, exsilium et les mots analogues,
comme où
—
23
d'ailleurs
I lY.
__
Thème
Du Thème
grec et du comparés.
dans
latin
Manuel de Brambagh. Nous aurons ainsi, par exemple qnondam et eicndem, le premier avec Vo du vieil épel quom, le second avec Vu de eiwi, tous deux avec changement de m en n devante? (cf. quen-
sur
dam, qtiayidam, eandem, qnoritndem, tantnndem, Inoïc, mine et nunquam, tanqiiam ou tametc.);
naturellement sur les points de contact et les diver-
le
Malgré tout ce qui précède sur
le
Thème
grec et
:
—
qiiam,
mais
utrimque
;
qnicwnqne (toujours -ciimqne)
— quotlens
mais decies, vicies
méraux en
"ies
;
et
et totiens [io\\]o\\v^ -otiens)
et tous les autres
adverbes nu-
— sescenti, escendo, mais exscindo
dire
le
Thème
latin,
il
resterait encore beaucoup à
pour établir une comparaison suivie entre ces
deux genres d'exercice. Le parallèle s'appuierait gences qui existent entre Ci-dessus, à la fin
du
les
deux langues mêmes.
§ II (sur le
Thème
grec), la
question a été légèrement effleurée par la citation
de quelques latinismes opposés à quelques hellé-
—
24
—
—
la liaison des nismes, et par une remarque sur classiques. On phrases dans les trois langues
concevra sans
peine
d'aller plus loin, ici
qu'il
nous
soit
la
à la
comparaison du grec et du
Grammaire
latin,
du
même
eu
W Madvig
Tiikil iFirmin-Didol), et
traduite
par
Syntaxe
latine de
xM.
latine
que
la
Riemann (Klincksieck) renvoie
fondamentales de la Bamberg, Syntaxe grecque de Seyffekt et von par Riemann traduites par Guguel et revues pareillement
aux
Règles
(Klincksieck). les deux après avoir comparé tliéoriquement plus grand Syntaxes, ou réfléchit ensuite avec le les cas fournis soin sur l'application des règles dans si surpar notre suite de Thèmes synoptiques; on pratique, la tout, complétant la théorie par Si,
s'exerce tantôt à reproduire de
les
mémoire un passage
pour se examiné à fond, tantôt à composer d'abord
reproche.
on acquerra
connaissances nécessaires la redoutable
du Thème, l'aborder sans peur, en
D-- Madvig, tralerons que la Syntaxe grecque du renvoie, duite par M. l'abbé Hamant (Klincksieck) §,
promptement
les limites
même, sans dépasser
comparée,
par
assez
pour pouvoir, au moment de
sa Syntaxe attendant que M. Henri Gœlzf.k publie nous rappelsi impatiemment attendue,
§
reporter ensuite au modèle proposé,
impossible
de fournir des d'un opuscule dont l'objet est moins préceptes que des exemples. par un Cependant, afin de dédommager du moins serrer de renseignement utile les Étudiants soucieux
de plus près
25
épreuve
sortir
sans
SÉRIE SYNOPTIQUE i
y
—
29 a)
ou
-yiéo;)
d'après
SÉRIE SYNOPTIQUE
-jld;).
cf.
:
—
de traduire
2.
on emploierait
tout cas,
MONTESQUIEU
natif.
Règle générale
titre
équivaut
grandeur des Romains Considérations sur les causes de la de leur décadeuce[^).
car
il
mais
en
la
(?î-
7.
X£ppovr,a-0'j
après
rejeté
rappeler
et
—
lieu
redoublement) pourrait être
(sr.ns
fruges conilnerepossent.
piéposilion de esl sup|)riiuée cl ou
n.êne avec celle variaale,
ttàtiV.
suffit,
pour XcpTovr,cro'j
conslrnciis, id
formule res-
jJiY)...
sur les deux pp).
iis
quasnunc
iirhibus,
T£
T(0
£Tll
qnœ de
noiio,
XîlOtV
£)CT'.Ga£V(OV
xai
Ta'JC'.xcov,
tÔ)v
De tirbe Koma ineunte non cadem infor^mancla est
—
développée comme en mais pouvant se réduire
trictive,
^
la
Ta*jptxr,;
IÏ£g\
exigerait
le latin
exceptions chez les poètes).
\illes
ne soit de (*) celles de la Grimée, faites fermer le butin, les bestiaux et les fruits de campagne.
que
pluriel,
le
avec son gérondif adjectif (rares
donnent les ses commencements Fidée que nous que ce moins à que nous voyons aujourd'hui,
—
les
latin
—
La règle générale
comme
en grec,
énumérations, on réunit
le
tous les termes, à
moins qu'on
àypwv, qui joue
ne les laisse tous
séparés de annonce fré-
;
adjectif
il
épithète
aypotxo-j;).
—
devant àypàiv accentue
de provenance.
plus, en
grec, on
quemment l'enclitique
le
tô
;
premier xat placée
après
par le
premier terme de l'énumération.
—
32
33 --
—
anciens des principaux lieux de
Les noms ont tous du rapport à cet usage.
nom
de ce
la
conjonctive, signifie
m(^me
de rues,
si
tissaient.
6.
—
nouvelle.
'AU'
iisimi
omnia
eût été
bien
—
8.
—
xotÔYi-
9.
xoOoaç... etotoOoQtç. L'idée de
nomina.qitWusprœcipiia
x'jpicoxaTOi
Romse loca olim appel-
samment rendue
laia siint, pertinent,
ticipe xa6r'
vouloir
«
loir »
signifiant
»
{xr,.
la
xaT;
T'.;
tot£
7rôA£(7i
aiTtvaç
£v rat;
— 7.
pour TOUTo. déjà signalé (5. 8. oca, mieux que
Trpbç
Ixa/a-
xaT£?/£v,
fia(7cX£a
x'.và
Ilœc autem obtinebat lune apud Itallcas civiiaies oplnio, si quid allqiio
cum
regepactœessent,
O'j§ay-(o;
tov
Tipô;
IX£ÎV0V £V£/£'70a'.
ulct'
Xal O'JTOÇ
*
Y,v xo'.voç TTO); Tipb;
aAA/jXaç
allô
7'egnl
piente,
vices exci-
mdlojam se
obli-
(Jca OÙV
U7KÎ
v.vo;
gationis vincido leneri
P(o{jLauov fta£wv,
2.
ce mot désigne un acte qui sort
l'exil,
le
si
facinoris,
indiquer la simultanéité des deux
(Cic,
:
pareille fait
—
—
œquitate...
rerum publ. conv.
fils
une action
que Tac-
n'indique d'ordinaire
compagnement.
signe bien
villes
ptat'w;
*/pw(Xcvo; (dat.), au présent pour
£U)^â6^(*T^v ou
Son
ou
(ace.)
diiaôus his artihus,
novœ res, qui signifie « une révolution ici. Cf. aussi p. 95-96. commodément s'employer
de Die,
piaÇô^evoç
Cf. Sall.,
49
la
période.
^
50
—
—
qu'on exige de peuple peut aisément souffrir s'il ne retipas sait il ne lui de nouveaux tributs fera de qu'on de l'emploi rera pas quelque utilité
dont
sitioQ
Un
comme
l'avenir.
—
:
demande; mais quand on
l'argent qu'on lui
un
affront,
ne sent que son malheur,
il
de tous les
l'idée
maux
et
absolu
[JL£V
e£iYi,
oaouo; av cpepoisv, àoY,-
Xov ov
Twv
£1
xai a'jTOi âx toûtiov
o'j
iolerare
cum
nesclani an
sed,
(jiliir; a-^TOi,
Ô'u^:p'.;
lia
•irpo'7£V£/0/„
->,
y.ai
£VO£/£Tai
OCa
Ço'JdlV
upoTcIvai voaiT(OV
nXetouç,
1.
breux
)',
pecu-
se exi-
commo
nymes
:
plus
nom-
—
—
'^.
car
l'auteur désigne les
hommes
—
è^tOeûvi,.
généial.
4. eï.
.
.
e:i .
àv çépocev, hellénisme qui s'emploie pour exprimer une suppo-
verbe de
•
la
raisonnement.
avec
toire
a
ici
toutes les fois que
»
— 10. ôoa.
:
.
cum qua
9.
le
relatif
pronoms
te,
après
—
les
se,
nohis et vobis.
renforce
qui, plus faible que ôv, obliga-
participe,
si
peut-être
«
là
.
la locution
démonstratif;
adj. épilliète,
aor.
vaut
Madvig,
« si.
de
calamliaiem sen-
—
cpôpouç eu
2.
dit
régulièrement et l'ensemble
propos, principale est au futur.
sens de
b) 1.
car ces Iributs s'ajoutent
aux anciens. tèle
«
G. le
futur antéiieur,
cilam conjungere soient.
rt)
—
an
subj.
le
conlume-
iibl
nout.,
—
af/lcmnlur, nlhUJant
nisl
a'.TO-/TfjÇ xa>co':::/.0£':a? y.ôvov
vovxai,
qnœ a
nlce iisusy
/pv
étant
cf. «
clave de même. 7. àvaXcoÔTÎ. Après une conj. terminée par av,
et sibi
slt cjtis
:
constitue un curieux
»,
comme un
j^ossicnt,
cile
profuturus
£7iaiTouixÉv(ov y'pYjU.àxcov,
e:r£ioàv àvaXcoOf, ve,
quant
Fliœa qiiidem iribiUa hommes sibi imponi fa-
CpÔpOUÇ 01
Y^p
»
l'accus.
malgré
toire
IlAclO'JÇ
à
hellénisme.
.
àôvjXov ôv, m. à
5.
Cet emploi de certains
».
participes «
est
dans
possible
étant incertain
«
donné
y ajoute
il
qui sont possibles.
m.
lui fait
réalisation
la
donnée
—
51
que
mort de Lucrèce ne
fut
la révolution qui arriva; car
un
la
entreprenant, hardi et renfermé dans ses murailles, doit nécessairement secouer le joug fier,
ou adoucir ses mœurs.
— 52 Il
—
devait arriver de deux choses Tune: ou que
ou
changerait son gouvernement, ou qu'elle
Rome
une
resterait
iamen constat, Lucreiiœ necem illiiis,
Hoc
To) ovTi
kyhiTO,
Tt; t7j totc
{i.-/^
oTdT'.Ti
ttXyjV àcpop-
y-îTaTTaTst
ti
(xsYaXocpcov
Y^P
*
quœ tune accidit, reriim puUicantm couversionis occasionem tantiim fuisse; honiines
VS
T£'./Y,G£(7l
TCÉcp'JXc
TGV J^uybv àTTO^îTTa'.
Tj
ces et
£«ttiv r^
to'jç
et
et
audaces
mœnla inclusi jugum excu-
intra
necesse est ilant aid
TpCTTOu; YjaspoOdOa'..
moribus mitio-
rlhus idantur. A'JOIV
O'JV
OxTSpOV
TO
«yat,
TY,V TToX'.TSiaV
TO
Yj
U.STXTTY-
TaTTîivo'j;
oauXo'j; Otco
H^^'.'kvJn'.
Nempe ex
TO?Ç
'lVou.aioK£y-3).XsY£VY,'7e'70ai, Y|
d'un
moment;
une
action
Tou;
xai
te
oiai/E-
«
'Ptojjiatotç
*Pa)|jLatou; après
ici,
ou
to.
—
y)
mais non
èrû
qui
(génit.),
les
ne
présent
«
avec ut est
ici
sum
corres-
à
(j.éÀ).w
futur ou
aor.),
et
disposition,
la
destination,
idées
exprimées
—
:
sa construction
373). — 10. rei public» — 11. gereiidae ou admiimtrandœ,
régulière {Gr. Madvig.
en deux mots) ou civilatis.
futurum,
il
soit
aller » ou « devoir » suivis d'un infinitif
0. RiEMANN, Synt. lai. § 265. Quant à
(touj.
Nempe
participe
l'infiu.
(ra-ement soit
dire
com-
».,
8.
généralement
marque
la date.
verbes français
— Le
9.
accompa^'né de
la
par
—
futur en -urus avec
pond
fréquent que génitif en ce sens),
marquerait que
quand on peut
encore plus bas.
ou Itaque.
plus
(dat.
parfois
aut s'em-
^i.
de deux choses l'une
me
{j,£Ta>T,v
VOJJIOUÇ,...
4.
ou
jjiouç,
—
emploie
soit
exercerentur ou colerenlur.
2.
pléonasme on
:
—
68
—
TCOAltat.
1*^1
séparément
aussi 61
ou
e^
69
comparatif est indiqué.
a) 1. èv ou |xiav
ywpav, plutôt
que (xéaov ou xoivov. ou Ta
Xeiav 3.
—
2. ti^v
toujours ot 'Po)uiatoi).—
ne détruit
—
Sir,p7raT^.£va.
(s.-e.
ÔtéveiAOV ou èpiÉpi^ov 4.
où5év
sens négatif ni de
le
est placé o-^oé ni de où, quand il ninil mais ojokv où après cf. p. 94 a 1. non, « tout »
=
;
:
5.
«apejJL^aXetv
(aor.),
mettre en campagne
»,
'«
h)
1.
médium, plus ordinaire commune ou puhli-
que unum, ciim.
—
militibus (Cic. et ou per milites (Liv. 3 dividebatur ou
2.
Liv.), inler et Sall.).
—
dispertiehatur
:
ici
encore
naturel que
l'actif.
—
quic-
4.
—
quam, mieux que quidquam,
se
qnicquid
ou
quidqiie
seul
avec Tipo
le
passif semble être, en latin, plus
quidquid
,
et
mais
(W. Brambach).
70 ou
et l'article
sans article
Tiptv
Règ. fond, de Synl. gr. de et VON Bambei^g, rema-
(cf.
—
— —
^
deorat ou deficiebatf l'équivalent du verbe grec. 5.
—
profecturi, proprement
Seyffeht
6.
niées par 0. RiEMANN, § 122), pour-
moment de
remplacé par twv
rait être
7iap£{j.-
complément
6aAo-jVTO)v
(futur),
de
avec suppression des
ivAfjxo'j,
deux
—
virgules.
où^ev, pré-
6.
férable à jxr,Ô£v après les verbes
—
déclaratifs.
7.
vooîptetoôat
pour voT^cTSTÔai)
(attiq.
du futur comme en
ploi
mais sans renouveler
—
rinfiniMf.
8.
d'ajouter
tile
—
£6vwv.
ou TO)V
9.
em-
:
latin,
le sujet
xt'ov
-cric.
or,pLwv, Àsdiv, .
eOxaÇtaç
.
dont
(TTpatiwTty.riiv,
sens est toutefois plus étendu.
«u)ç atténue lég-r.ment
[{).
hardiesse de vîOpa,
dant
a
Démostliène
(jui
employé
été :
de
«àvxu>v. Inu-
NsCpx
le
— la
—
«
G'j
».
((picstion
de
10.
non
lieu),
(question de temps).
usquam unquam
— 11.
7io/i{xo'j
6'.£V£IIL0V, âï»'
ooôv Tiva
TY11
T£ TTpO?-
(;)
ivTlTTX-
ttôXei
reli-
BAcn). Variante
pour qnnd avec
:
pde.
:
— 12. qui
—
l'attribut.
13.
eos par
par y.apuo; ou
prétation.
—
nervi, au {dur.
li.
grec
pecnnia (Cic,
:
—
phrase grecque.
Servi beUi
ou £v
P/til., V, 2, 15).
ou
m
?
£)tTY|
«oXtopxetv
2.
ou
opxt'aç,
^vcoç, ou
3. |i.to6o\>...
même
ou
accus,
(le
5.
avec l'auteur; autrement, èv
xataç,
s'impose; car,
dire:
cf.
73 a
p.
».
des
pas
9.
bloquer
'<
»
expvqnare^
;
(devant
).
»
et
s.
«
par
-entendre
remplacé
traduire
assez
machines
»)
«
de
il
'<
qui
»,
fus-
par l'imparf.
explicite. '<
attaquer
emporter d'assaut
«
».
—
Enfin »
:
cf.
065/-
3. Italis,
de la Guerre Italic'is, employé cependant par les historiens mais dans un sens plus restreint; mais gnitibus italicis
mieux que sociale, serait
bon
aussi.
—
4.
milites.
.
.
(établissement de la solde). Variante
oppido ou d'équivoque ,,
leurs
».
—
in obsldione.
—
possible. 8.
sens du verbe:
in
—
7.
acciperent :
militlhus.
cf. p.
73 h
cf.
:
.
.
Liv. IV, 59, fin
davetur.
—
5.
pro
poterant sans sujet exprimé pas inter (ou apud) illos, pour traduire G.
perpetuum, pour
De prœda TOTiéûoi»
renforcer, en
le
précisant,
ex
•>«
de
hostium
agris
\
vasiandis decernehatur ;
pwôsv oïxaos
àTTîyojpouv
postea idrimque Victor es
vixwvTEç
01
xal
Kaï toZto TOU
atTiov kyi^ero
OYj
àvTKTysTv
/povov
Toù;
TOaOUTOV
T£
'IraXou;
àaETa^TOiTo)
oi>T(o;
oi
vixojaevoi.
xat
(jTuouoàaai
OTTwç
*
toi>;
Yvoj|jt,'/)
u^
olÙtouç
TTOtr^G'aivTo
Pcot;-aiouç
'
éauTOiç
xal v'xa; oï
*
017.
toOto ToiauTaç oloe IvîxYjcav, oidTe où
ot£'^ôàpY,(iav
àXXa
,
victique
domum discede-
bant. Ideo
tam diu restU itaUcœ,
teriint gentes
swîicl
et
Romani itapervi-
caces fiiere,
iit
illas in
dlcionem sicam rédigèrent; qua est,
lit
re
effectiim
ht victorias refer-
rent quibus non fuere corrupti, sed post quas
paupertate
TTÉvYjTEÇ 0VT£Ç TTOtVTCOÇ Ot£T£-
in
X£aav.
remanserunt.
omni7io
le
a) 1.
7.
battait
temps
îgîtur
hostilWiis castris agenda
:
pour avoir le pillage du camp terres; après quoi le vainqueur ses de ennemi ou et le vaincu se retiraient chacun dans sa ville. C'est ce qui fit la résistance des peuples d'Italie, et en
même
tc5v
yl^ç
ty;;
aiit \
l'opiniâtreté des
Romains
à les subju-
àpJcaYirjv
harpon
tête.
se
èx
7^
/OVTO* U£Ta 0£ XaUTX £XaT£-
«
Ou
corrompirent point et qui leur laissèrent
les
ne s'agit pas
il
moderne. De plus,
oppiKjnave, dere^
ne
toute leur pauvreté.
de Pline) ne serait peut-être
est
contre-
guer; c'est ce qui donna à ceux-ci des victoires qui
l'adj.
aux 3 cas, mais alourdirait la phrase: muraliiim seul (le mot
première vue,
à
Montesquieu semble se
Devant
du subj. L'emploi d'un adj. (comme en grec) conviendrait
précision
-
oppose.
fautsous-enteodre
il
l'artillerie
sent
que
incontestée
'<
grande
plus
la
»
étaient »:
faudrait
xeXeu-
7.
définitive », plutôt
«(
àvafjLçiXc^YO'j, Ici,
—
aÙTôiv.
qui
était
Xtopxca. -— 6. xoOxtjjv s'enclave,
mais non
propres
«
«
de
l'est
.
la netteté s'y
:
«
si
uo-
.
83
oppugnari solebant ou
2.
de
(ou T£t-/o'j:), pour varier
/(opiou
»),
machines
40
:
ici, p.
hi en latin,
deux
,de
dernière
Thug.
(cf.
malgré
du dernier sujet;
II,
même
15! b 4); de
persistance
la
—
2'>
7. ut...
rédigèrent ou
redUjendas, plus sans équivoque.
lourd,
—
avec
vixa^, possible comme complém. grâce à la présence de TOiavra; 3» sans sinon, peu correct;
de Brambagh)
:
le
parfait
8.
n'est
sens de notre passé indéfini
riuGOOç, xat oi KéXTa'., xal ô 'Avvtêaç
—
10.
xal ev /povo) av
•
ppa/uT£p(o, OTTsp
xat TaTç
OTj
res roma^ia
rhi Gallorwyique et nibalis
atque
;
qiiod plerisqiie orbis ter-
rarum civiiatibus
a£v
est,
TuXouaioi, £x TuXou^ûov oà xaxol
tes,
av lyÉvovTO.
facti essent,
ràiv
£t|/,apTa'.
Han-
citius,
ttjÇ
TcXeidTatç
yTjÇ 7roX£lOV, Ix 7C£V7Ît(OV
fatale
ex paiiperlbics diviex divitibiis pravi
(cf.
remanserunt,
par son propre sens, rend inul'adjectif tile la traduction de possessif français.
«eptotxiSaç ou
a) 1.
:
323).
jam
senesceret adventu Pyr-
post quas,
9. p. 77 b 4). pour plus de clarté on pourrait dire aussi post eas [Gr. Madvio, §
mature finitimos omnes imperio adjecisSi
(orth.
pas correct ainsi, quand celui de la propos, princip. n'a pas le
—
—
sent, sXotêsv eTceXSojv
olÙtouç
vJoYj
sans
et
referrent, non rettulerint
5.
avec otSe, plus précis que ouxot, quand il s'agit de rappeler netidées précédentes
—
Tracaç
T;
w;.
.
.
—
—
^6avtov,
1.
àXêavai, qui semble rare adjpctif:
mot
le
et sans article (cf. p.
56 a
—
10).
xxtaôetoat ou
3.
à
—
encore des rites
les
communs
Romains, ;
elles avaient
et Servius Tullius les
un temple dans Rome centre de l'union des deux peuples.
comme
plur.
principale
xat
5.
pour être
auraient
0£
TWV AaTlVOW
TToXsiÇ
aTuoixiat Yj^-av to)v 'AX^^avojv, Otto crai.
AaTivou SiX^iou xTiaôsiIlpbç
oà
t(T>
bixoysvdç
elvai ToTç 'l*toaai'o'.;, xoti
TTEi'davTOç,
quod
commimem
ciim
Romanis originem hàbehaut, commicnibiis eiiam
xoivbv
im-
'Pcour, {XVY|[X£?ÔV
*
xal èyo), et
—
6.
TCO);
sacrls
idebantur ;
pulsœque fuerant a Ser-
remar-
em-
et,
place
qu'ils
conjonctions
er/o, h
moi aussi
:
».
aOxotç, (non indispensa-
d'ailleurs)
ble
et
la
comme
cf.
au
lieu
de
toi;
[tspot;] a-jTôiv: autre hellénisme.
—
7.
en
vecôv
6 9.
—
(V.
p.
(iittiq.
pour
tête,
jjLvjoav ^^'^
£v
OJX000UY|5aV
.
i^sp^tou TuXXiou
tepx oao'.a aùrotç e^.^'^ v£o)V ys OTj,
xà
Laiinorum autem cialbanœ coloniœ erant, a Latlno SUvio Prœterqiiam condilœ vitaies
proposit.
comme adverbes, gardent
ployés
habituellement
Al
la
hellénisme
:
—
quable.
au
V. n. 11)
se rapportant pour
avait engagées à faire bâtir le
4. ôjjtOYSvetç,
sens au sujet de
le
défini, et
apposition
(ou masc.
fém.
jwjn.
rend
qui
l'aor.,
comme
arlicle,
attributive.
avec
—
]2'jXêjo*j,
S'jXov»to"j,
sans
commune
serait
manque.
il
£tX6iou, mieux que
exactement notre passé
origine
comme
propre
*aXêavixa(, mais 2.
oixi(TO£i(Tat,
Les villes latines étaient des colonies d'Albe, qui furent fondées par Latinus Rylvius. Outre une
quo coinmime concor-
diœ domicilmm utraqiie gens conveniret.
au
ou do min i!
Romae iem-
lit
œdificarenty
id in
pertinaciae ou percicaciœ.
dire simplement
l'auteur.
—
en, y. »
leur,
£(ro{X£vov TY)? TTpbç hXki{ko\j^
rendent
a-jT.
—
'î.
ceteris,
n^n\ nliis^
«
—
u s ».
2.
alterum
Catd.
...'d'après Cic. in «
II,
8 et
aux autres
»,
—
4.
à d'autres
».
patres (beaucoup plus fréquent que senatores) on y ajoutait le terme officiel conscripti, quand
victoires;
ils
firent de plus
grandes conquêtes;
envoyèrent plusUe colonies; enfin fut
la prise
ils
de Véies
une espèce de révolution.
:
Mt'ï6oOOT£iV 0£ Toùç cTpa-
on s'adressait aux membres de l'assemblée. Cependant Tite-Live (II,
1}
miers
distingue
paires
consci'ipli.
même
et
Mais
entre les ici
les
pre-
nouveaux
T£UOU!.£VO'JÇ
Tïjç
ÊUTTOpYjfraaYjÇ
,
on pourrait 7roXtopxoiivT£ç.
dire palricii^ car
il
—
TlÇ T£yVYl
toute
Roma, sans préposition, ex devant urbe : règle latine. 6. repugiiatum
—
ou occursum.
'EcpivY,
ok
s'agit
7:apà
5.
OuYjt'ouç XauL-
6av£tv £7r£y£ÎoYj'7av, 0£xa styj
de toute une classe de citoyens.
mais
(TUYXAYjTO'J
Cf. aussi Liv. IV,
ToTç
*Po3t/.atotç
Xa\ aXXoÇ
7roX£a£rv TûÔTTOÇ
yip
*
xaiv/^
TTOJÇ
TOU
£X TOUTOU
Xa{JL7rpdTepa ts eTipaTTOv
autem
militi-
constilitendi
cum
Stipendii
bus
patribus cullas,
fada Vejos
conati sunt
:
facapere
ess^'t
quœ oppu-
gnatio deceni annos Iraxif.
Exorla
est
apud
Romanos ars nova aliiis
7nos bellandi
:
et
res
—
96
—
—
cas n'est pas rare pour d'au-
le
OTreTXT-
enim prœclarius gesserunt; 77îajorem ex vic-
Tov yo)ptot xat tiXeiouç a7U£-
torils friictiim accepe-
nom
xaTç vixai; xal
[X£iCto\>v'ce àvOpwTrtvou,
mais non pas avec
_
I.
Correction d'un
Le texte
est tiré
Thème
afin de
le
le jour
morceau
comprendre Tensemble de
la
de se pénétrer du mouvement oratoire. On a dû observer que le style est coupé, qu'il se chacun présente une série de petits tableaux dont
pensée
et
fournit sans effort Il
y aura donc
duire le dessin relier
un aperçu lieu,
trait
quand même
particulier.
pour être
fidèle,
de repro-
pour trait, sans s'évertuer à ce que l'auteur a nettement
etxwv
ou
y en a un, mieux vaut (•) Cf.
Bulletin mensuel de
le traduire.
la Faculté des Lettres
de Poitiers,
3.
—
eïSwXov,
D'autre part,
le
nominatif à l'exclusion de
au
nom doit s'employer Trspi
avec
génitif,
le
on la représente Mieux vaut aussi une traduction (cf. p. 29 a 2). simple par un substantif: en tournant par un verbe, comme serait ici OiroT'j^roîÎTat, eiBwAOTroisrTat ou eixovoon donnerait au TToisîTai avec le nom au nominatif, parce qu'on ne parle pas de l'image,
titre
moins de
relief.
dont l'issue
humaine est semblable à un chemin '0 xoiv àvOowest un précipice affreux.
TCtOV P'OÇ ÔOlii
TlVl OfJLOlO; â^TlV
b)
Nous commençons par le titre. Assez souvent, aux examens de Licence comme au concours d'Agrégation, on n'en donne pas. Quand
—
titre.
La
vie
détaché.
il
sans répé-
Le terme général (piou). sans 4. Le mot oratoire par excelnuance particulière. lence (uTuoTuTTwaiç, « hypotypose »), meilleur ici que
pour un
de Pâques). Nous supposons qu'on a lu d'abord tout entier,
grec(^)
de Bossuet [Sermon pour
l'adjectif à cette place
le ter l'article. Toutefois ces deux derniers tours, peut-être lourds peu un été eussent dernier surtout,
sic CpptXCOOTj
XpriJXvbv àTTOTS-
commencement l. Le sujet en tête, au XeuTc^xTYi. indépendant. tout un d'un morceau isolé, formant que expressif 2. T(Sv àvOpwT^wv semble ici plus -^
—
avril 1890.
àvepcSTitvoç.
—
3.
ôB(î>,
non
xeXeuôo) (poétique)
:
cf. p. 8.
— De
plus,
Tivi
—
—
104
n'est pas indispensable.
—
4.
—
remplacé par l'adjectif possessif notre », ce qui implique, pour la pensée, une forte détermina7. TipwTov, adjectif é[)ithète, naturellement tion.
pu
Icjtiv
5. ofxoid; oxyton à cause de l'enclitique Icttiv. construction, même avec ou seulement eo'.xev, soit le nominatif. soit (mais prolixement) avec elvat et par une 6. L'incidente française est remplacée tournure participiale (m. à m. a finissant en »...
7.
On
à7roT£X£LiTcS(7a, ToiouToç 07^
ce pas pécher
e'ffTiv
6.
un peu contre
la
OU
substantif de
6o6ç ti;.
même
—
.
pioç.
:
pour que ce tour
—
comme
monemiir
et se construit
la
ici.
il
est
soit correct,
il
accompagné d'une déter9. vou6£Touti.£0a
de
même
chose dont on est averti.
eî{jLap{i.£vou)
ce début?
soit
mination,
de
8. p?i|xa,
racine que le verbe dont
complément faut que le substantif
le
Mais ne seraitsimplicité voulue de
.
.
:
^^^
1.
•
énergique, naturelle ici dans le grec, surtout avec un changement de sujet. Remarquer la perte de l'accent après l'élision les
—
se recule.
Y^-
Ce
serait le
la
comme :
aussi en grec avec la et evOaos.
cf. evOoc
Du
reste
cas obliques de ey^ le recul ne s'applique pas aux
on écrit régulièrement accentuer le sens du possible
second
m. à m.
—
».
4.
k^Lou^e,
le
((
l'aoriste
exprime
nuance de temps bien précise signiOe
indétini
».
av
pour
OU
l'indicatif et
5.
verbale
l'idée :
l'aoriste
du
sans
d'où son nom, qui
fiouÀo'>y,v
à l'optatif
(cf.
tour plus net que l'emploi d'une proposiparticipiale au datif, comme serait Kal saoïye
p. 112
tion
«
3.
même
en dehors de
—
—
sixoiye.
:
conditionnel futur ou du cas échéant, s'il devenait
èTravép/e-rOai
àTiavsXOsïv; car,
participe,
i
—
ancien.
Un poids
e)
entraînent
: il
invincible,
une force
irrésistible
faut sans cesse avancer vers
le
nous pré-
simplement pour lier, avec le sens « de plus », suivant l'usage grec. 2. pàp£i, au datif instrumental,
particule enclitique -o£
:
server l'imprévu énergique du tour oratoire.
Notre point d'exclamation est inconnu du grec
réunion des deux mots contraire en latin [ego, mais
egôque, egôve, egône),
potentiel
impératifs sont à maintenir tels quels, pour con-
cipice. Kai 8apct àrjTTV^To) xai la/uï àvu7ro(7TaTco ecpeXxd-
eywYE,
recul de l'accent après àyai
les autres
—
«moi du moins », fréquent dialogues socratiques. Remarquer le
2.
ainsi dans les
de règle pour kXki et mots Taccent
c'est
:
prépositions, mais dans
107
2),
av ETraveXôsiv pouXofxevco,
avec changement obligé de
[jLsôa
•
wdTS
TTpb; tov xpYjavbv 7rpo6aT£ov (juyeyoyç,
—
1.
Kai,
—
pouvait aussi se mettreaugénitif avec «
sous l'action de
»
pour correspondre à
:
signifiant
6:rd
cette dernière construction,
avec a ou ab, est
l'ablatif latin
—
d'un emploi beaucoup moins restreint.
3.
xai',
pour exprimer en grec l'addition marquée en français par l'orthographe de « entraînent » l'absence :
de
T£
toire.
après Sapsi suffît pour rappeler Tasyndète ora-
—
comme en
latin,
chose
4.
il
:
£çpeXxd{X£Ox,
en tournant par
quand cf.
vi
passif,
l'agent est désigné par un nom de rapimur. On aurait pu construire
aussi, en gardant le tour passif, par ticipe
le
arrive le plus souvent en grec et surtout
£(p£Xxo{jL£VGi(;
s'accordant avec
indirect de TrpoêaTÉov;
mais alors
remploi du par-
rijxiv,
il
complément
eût mieux valu,
conjonction, l'enchaînement des idées n'étant plus
pour éviter deux
exactement le même. Le sous-entendu est équivagrec; lent dans les deux langues é{ioi Uyei xi; en
ment de
de plus, la forte ponctuation qui sépare les deux
Les deux
propositions, disparaîtrait avec wtte, ce qui donne-
:
en français
«
me
dit
une voix
».
—
6.
l'autre,
datifs dont l'un serait le
remplacer
fiàp£i...
par
Otto
complépapouç...;
— rait
la
comme
entendu avec
—
.
—
:rpo6aT£ov
6. TTco;
ou
7. TOV, Tarticle
:
le
texte. —
cVt':
qui est sous-
autrement, ce serait Tinfi-
èTut
même
avec
comme
cas,
en français.
TupoêaTÉov, répétition des
dans
indique
cô
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