Technologie de Construction 1
December 4, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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Technologie de construction 1
Chapitre1: Normes des dessins techniques
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : NORMES DE DESSIN TECHNIQUE ………………………..………..2
Introduction ………………………………………………………………………………2 1. Les différents types de dessin 2. Présentations des dessins 3. La projection orthogonale 4. Coupes et section
……………………………………………………......2
………………………………………………………………4 …………………………………………………………….8
………………………………………………………...……… ……13
5. Projection en perspective
……………………………….............................................20
6. Vocabulaire technique des formes des pièces
……………………………...….......26
7. Applications d’évaluation ................................................................................ 27 CHAPITRE 2 : MODELISATION DES SYSTEMES MECANIQUES …...….31
1. Modelisation des liaisons mécaniques usuelles..………………………...….......32 2. Etude des liaisons mécaniques………………………………………………….......35 3. Modélisation d’un mécanisme ( Shéma cinématique) ……………………..…...45 4. Définitions liées à la notion de liaison………………………………………….....47 5. Applications d’évaluation……………………..………………………………….....47 CHAPITRE 3 : TECHNOLOGIE DES LIAISONS………………………….….....53
1. Liaison complète (encastrement)………….………………………………….......54 2. Liaison glissière………………………………………………..………………….......69 3. Liaison Pivot…………………………………………………………………….….....74 4. Liaisons hélicoïdale ……………………………………………………………………..88 5. Applications d’évaluations……………...……………………….……………….….….89 ANNEXES………………………………………………………………………….…..….90
CHAPITRE 4 : ETANCHEITE ………………………………….…………………......97
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
1. Fonction étanchéité..…………………………………………..……………………..….98 2. Type d’étanchéité….……………………………….……………………………………98 3. Représentation des joints…………………………………………….……………..…100 4. Applications d’évaluation……………………………………………………..……..103 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………................105
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
Cha Ch apit itre re 1 : NORME NORM E S DE DE SSI N TE CH NI QUE D ur uré ée : 4.5h C ours ur s + 1.5h T D
( 3 Sé Séa ance nces cours + Séa Séance nce TD) TD )
Objj ect Ob ctii f : Au terme de ce chapitre, l'étudiant doit être capable de: - Lire et comprendre le dessin d'ensemble de la partie opérative d'un système mécanique et définir une des pièces de ce c e système soit par la méthode de projection orthogonale soit par une perspective cavalière ou isométrique. - Identifier et désigner les formes géométriques.
P r é r equi uiss : Niveau BAC. E léme léments du co conte ntenu nu Introduction………………………………………………………………………... 3 1. Les différents types de dessin……………………………………………………........2 2. Présentations des dessins ………………………………………………………………4 3. La projection orthogonale………………………………………………………………8 4. Coupes et sections………………………………………………………...……… …….13 5. Projection en perspective ………………………………...............................................20 6. Vocabulaire technique des formes des pièces …......................................................23 7. Applications d’évaluation …………………………………… ………………………25 valuatti on 8. E valua
Formative au cours d’enseignement et des TD
Sommative : Devoir surveillé et examen de fin d’année
Ma M atér i els di dacti ques ues
Tableau
Polycopies
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CHAPITRE 1 :NORMES
Chapitre1: Normes des dessins techniques
DE DESSIN TECHNIQUE
Introduction Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les
techniciens et les ingénieurs. C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les impératifs de fabrication qui lui sont li és. C’est pourquoi ce langage conventionnel est soumis à des règles ne permettant permettan t aucune erreur d’interprétation et définies avec
précision dans dans la normalisation interna internationale tionale ISO (International Standard Organisation). 1.
Les différents types de dessins :
1.1. L es r epr ése senta ntation tions en phase d’avant -projet -projet
En avant-projet, les représentations géométriques sont simplifiées. a) L e croq croqui uiss :
Généralement tracé à main levée, de formes et de dimensions approximatives, il offre une vision
globale
des
solutions
techniques
susceptibles d’être adoptées. Le croquis permet d’aller à l’essentiel de la pensée technique technique du des dessinateur. sinateur. b) L e schém schéma ad de e pr i nci ncip pe :
Ce mode de représentation décrit les données strictement nécessaires nécessaires à la définition du principe de fonctionnement d’une solution.
c) L e sché schém ma te technologi chnologiq que :
Le schéma technologique vise à une description de la nature et de l’agencement
des principaux
com posants d’un produit, généralement représentés par des symboles normalisés.
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d) L e schém schéma a cin ciné éma matitique que min minii male :
Ce mode de représentation met en évidence les mouvements relatifs entre sous-ensembles cinématiques. A la différence du schéma architectural, on ne s’intéresse pas à la réalisation r éalisation des liaisons mais
uniquement aux mobilités.
1.2. Les représentations représentations en phase d’étude. d’étude. a) Le dessin d’ensemble d’ensemble : Le dessin d’ensemble donne de façon plus ou moins
détaillée, la représentation de tout ou
partie (sous- ensem ensem ble) d’un système, d’un objet technique ou d’une installation en faisant apparaître tous ses éléments constitutifs, il permet de comprendre le fonctionnement du mécanisme. Le dessin d’ensemble est accom pagné d’une nomenclature qui fournit avec précision la liste complète complète des éléments éléments fonctionnels . .
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b) L e dessi ssin n de défi nition ni tion :
Ce dessin représente une seule pièce d’un ensem ble ou d’un sous-ensemble. Il définit complètement et sans ambiguïté les exigences auxquelles doit satisfaire le produit. Ce dessin a valeur de contrat et doit perme permettre ttre à terme la fabrication de de la pièce pièce à partir des informations suivantes : matiè matière, re, formes, cota cotation tion dimensionnelle, spé spécifications cifications géométriques géométriques (perpendicularité entre surface, planéité,...), qualité de l’état des surfaces à obtenir (ru gosité).
Iset Kairouan
Exemple de dessin de définition 2.
Présentations des dessins :
2.1. E che chelle lless :
Lorsque les objets sont grands ou petits, il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements agrandisseme nts pour les représenter.
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E chelles chelles usuelles 1:1 1:2 1:5 1000 2:1 5:1 1000 : 1
En vraie grandeur En réduction En agrandissement
1 : 10
1 : 20
1 : 50
1 : 100
1 : 200
1 : 500
10 : 1
20 : 1
50 : 1
100 : 1
200 : 1
500 : 1
1:
2.2. L es form for mats :
- La série A (A0, A1, A2, A3 et A4), normalisée ISO, est universellement utilisée. utilisée.
A0
Format A4 Vertical
840 x 1188
A2
A0 = 2.A1 = 4.A2 = 8.A3 = 16.A4 = 1 m 2
420 x 594
A4 210x297
A1 594 x 840
A3 Format A4 Horizontal
A4
297 x 420
210 x 297
2.3. La cartouche cartouche d’inscription d’inscription :
d’exploiter les dessins techniques. - La cartouche permet d’identifier et d’exploiter
Elle est placé dans l’angle inférieur droit du dessin si ce dernier est examiné en hauteur pour les formats pairs [A0, A2, A4] et en largeur l argeur pour les formats impairs [A1, A3]. - Il existe de nombreu nombreuxx modèles de cartouc cartouches. hes. La plupart des entreprises et des écoles ont un un cartouche personnalisé. Symbole des dispositions des
Echelle
Titre - Nom du dessin
170 à 190
Mors FIXE
e u q e t l i t b e i p s s i o s p s u A
ISET KAIROUAN
00 Format
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01
Entreprise ou école école
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2.4. Nomenclature :
- Liée à un dessin d’ensemble, 1
elle dresse la liste complète de
tous
constitutifs dessiné. -Chaque
les
2
3
4
5
05 01 Ecrou MHT M10-8
éléments
du
04 01 Coulisseau 03 01 Bague
système
élément
est
02 01 Coussinet
CS9P
01 01 Arbre
E28
Rep Nb
répertorié, numéroté, et tous
Désignation
Mat
Obs
Cartouche
les renseignemen renseignements ts nécessaires 2.5. L’écrit L’écriture ure : - On doit utiliser en priorité des écritures normalisées. - Il faut préférer une écriture écrit ure droite à une écriture penchée. - La norme tolère une écriture penchée de 15°.
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTU VWXYZ 1234567890 A abcdefghijklmnopqrstuvwxyz i
a h
i
h
ECRITURE normalisée ISO type B Fig 5
k
m
e
ECRITURE Condensée. Ecriture ISO type B (et NF E 04-505) : principales dimension (en mm).
Hauteur nominale
h
2.5 3.5 5 7 10 14 20
Hauteur des minuscules
a
1.8
Largeur du trait
e
Interligne
i
Espace entre mots
m
Espace entre lettres
k
2.5 10 0.25 0.35 1 1.4 3.5 5 14 20 1.5 2.1 6 8.4 0.5 0.7 2 2.8 7
3.5 14 0.5 2 7 28 3 12 1 4
Formats A2, A3 A3 et A4 : h min = 2.5 Formats A1 et A0 A0 : h min = 3.5
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5 0.7 10 4.2 1.4
ECRITURE Normale. E C R I T U R E Elargie. ECRITURE Penchée.
Cas particuliers 15° maxi
E
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2.6. L es tr tr ai ts :
T r ai t
D ésign si gna ation Continu fort Continu fin
1
Interrompu
2à3
1
2
10 à 20
Mixte fin
Mixte fin à deux traits
Mixte fort Continu fin à main levée Continu fin (Droit avec zigzags)
A pplilica cation tion géné générr ale E pai sseur sseurss E ncre Cr ayo yon n -Contours vus -Arêtes vues 0.7 0.5 0.2 -Ligne de cote -Arêtes 0.2 à 0.35 fictives vues -Ligne d’attache -Axes courts -Ligne de repère Hachure -Contours de sections rabattues sur place 0.35 0.2 -Contours cachés Arêtes cachées -Fonds de filets cachés 0.2 à 0.2 -Axes de révolution 0.35 -Traces de plans de symétrie -Trajectoires. 0.2 à 0.2 -Contours de pièces voisines 0.35 -Positions intermédiaire et extrême des pièces mobiles -Contours initiaux modifiés par façonnage -Parties situées en avant d’un plan de coupe -Demi rabattement 0.7 0.5 -Traitement de surface. -Limites de vues ou coupes partielles
0.2 à 0.35
0.2
hachures : 2.7. L es hachures Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce.
Elles sont tracées en traits fins régulièrement espacés.
Les hachures doivent être inclinées de préférence à 45° par rapport aux lignes principales du contour d’une pièce.
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3.
Chapitre1: Normes des dessins techniques
La Projection Orthogonale :
Pour la représentation des dessins des pièces ou systèmes mécanique on trouve deux procédés :
La projection orthogonale.
La projection cavalière et isométrique.
3.1. Principe Lorsqu’un dessinateur représente une pièce en projection, il
doit se placer Perpendiculairement à
l’une des faces de l’o bjet à définir.
La face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle à cette face et située en arrière de l’objet.
La vue plane dessinée est une projection orthogonale de l’objet.(Voir schémas de principe en dessous)
1- Principe de la projection orthogonale
2- Projections orthogonales dans trois plans perpendiculaires entres entres eux
²
3- Position après dépliage
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4- Correspondance des vues
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3.2. D i spo sposi sition tion et cor cor r espo sponda ndance nce de des vues :
- Dans ce système s ystème de normalisation, la vue de gauche est dessinée à droite de la vue de face, la vue de dessus au-dessous de la vue de face
a
h
a
Ligne de correspondance
45°
- Deux vues vues alig alignées nées verticalement ou horizon horizontalement talement eett situées côte à côte sont sont des vues vues ADJACENTES. (exemple : Vue de face et Vue de droite ou Vue de face et Vue de dessous.) - La vue de dessus et la vue de droite n’étant pas adjacente, elles ne se corr espondent pas horizontalement ou verticalement. Pour leur correspondance, nous ferons appel à une ligne de construction appelée LIGNE DE CORRESPONDANCE CORRESPONDANCE.. - En pratique, on utilise la ligne de correspondanc correspondancee à 45° pour définir la correspondance correspondance entre entre la vue de face, vue de dessus (ou dessous) et la vue de droite (ou gauche). gauche). - Les dimensions de l’objet ou de ses formes se conservent d’une vue à l’autre sans variation, et
- Celles qui présentent le moins de contours cachés horizontales … - Celle qui montre le mieux ou de traits interrompus. peuvent se déduire à partir des m mêmes êmes lignes de rappel verticales, les formes et les contours. 3.3. C hoix des vues vues :
- Avec un nombre minimum de vues, il faut avoir le maximum de de clarté pour décrire les formes et les dimensions de l’objet. - Le plus courant trois vues suffisent pour définir un objet : - On choisit la vue de face celle qui montre le mieux les formes et les contours - On choisit choisit la vue de droite eett la vue de dessus Celles qui présentent le moins de contours cachés ou de traits interrompus. Page 11
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3.4. Les intersections :
- Pour réaliser ce tracé il faut tenir compte de la précision exigée, de la difficulté des constructions (place disponible) et de la taille relative des surfaces (comparaison des diamètres). 3.4.1. I nte nter se sect ctii on C Cylindre ylindre / Plan : Lorsque le plan sécant P est quelconque par rapport à l’axe (xy ( xy) du cylindre C. la section obtenue est une
ellipse.
T r acé du pla plan n à 45°:
On cherche l'intersection entre un cylindre et un plan incliné perpendiculaire à la vue de face (face
inclinée), donc on utilise la méthode des plans auxiliaires.
on trace en traits fins le contour du cylindre entier en vue de gauche ainsi que l'axe vertical de
symétrie.
à l'intersection entre l'axe de la vue de gauche et l'axe de la vue de dessus, on trace le plan à 45°.
Tracé des points particuliers de la vue de gauche
Le point H en haut de la vue de face situé sur la face inclinée et sur le diamètre du cylindre se
retrouve en vue de gauche en H’ sur l'axe vertical.
le point en bas de la face inclinée B, se retrouve également également sur l'axe l 'axe vertical en B’.
le point M à l'intersection entre l'axe vertical et la face inclinée (vue de face) se retrouve sur les
extrémités du petit axe de l'ellipse (non isométrique) en M'1, et M'2
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
T r acé des po poii nts iinte nterr médiai diairr es
on trace un premier plan auxiliaire de coupe I horizontal (droite horizontale) sur la vue de face que
l'on prolonge sur la vue de gauche.
l'intersection entre le premier plan de coupe I et la face inclinée du cylindre donne un point 1 par
lequel on fait passer une verticale qui coupe la vue de dessus en deux points 1'a et 1'b.
par l'intermédiaire du plan à 45° on remonte remonte ces points avec deux verticales qui coupent la première
horizontale (plan auxiliaire de coupe) en 1"a et 1"b.
un deuxième plan auxiliaire II donne le point 2 sur la vue de face, 2'a et 2'b sur la vue de dessus et 2''a
et 2''b sur la vue de gauche.
on joint à la main les points H', 1''a, M'1, 2''a, B', 2''b, M'2 et 1''b pour obtenir la courbe d'intersection
recherchée sur la vue de gauche. 3.4.2. I nte nter se sect ctii on C Cylindre ylindre / C ylindre :
Le cas le plus simple et celui que l'on rencontre le plus souvent dans les dessins techniques est l'intersection de deux cylindres perpendiculaires (ou non) avec des diamètres différents. La courbe d'intersection « C » est indépendante de la position de la matière par rapport aux surfaces des volumes, c'est à dire la courbe est identique pour l'intersection de deux cylindres pleins ou de deux deux perçage perçages. s. 3.4.2.1. C Cas as d de es cyli cylindres ndres p pe er pe pendicu ndiculai lairr es de diamètres différents
On possède deux vues complètes, on recherche l'intersection sur la 3
ème
vue.
La vue de gauche et celle de dessus étant déjà définies, on prolonge les axes de ces deux vues et on fait passer un plan à 45° par leur point d'intersection.
On choisit les points 1, 2 et 3 sur la vue de gauche.
On trace une droite I passant par le point maximum 1 de la vue de gauche.
On prolonge la droite I en direction de la vue de face.
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
Le point 1 sur l'axe vertical de la vue de gauche donne les points 1’a et 1’b sur l'axe
horizontal de la vue de dessus par le renvoi du plan à 45°.
On trace, par les points 1’a et 1’b deux verticales qui coupent la droite horizontale passant
par 1 en deux deux points 1"a et 1" 1"bb qui appartienne appartiennent nt à la courbe d'intersection d'intersection C.
On trace le plan horizontal II par le point minimum 2 de la vue de gauche. De la même façon
que le point 1, le point 2" recherché se trouve à l'intersection entre l'horizontale passant passant par le point 2 et la verticale verticale menée par par le point 2' de la vue de dessus dessus..
On trace également un plan auxiliaire intermédiaire III qui donne les points 3a et 3b sur la
vue de gauche et qui correspondent aux points 3"a et 3"b de la vue de face.
On joint à la main les l es points 1"a, 3"a, 2", 3"b et 1"b pour obtenir la courbe d'intersection
recherchée.
si on veut plus de précision on peut tracer d'autres plans parallèles auxiliaires.
Evolution des intersections avec l’augmentation des diamètres diamètres
3.4.2.2. C Cas as d de es cyli cylindr ndre es pe perr pe pendi ndicul culai airr es de même di diam amè ètre tr e :
Cet exemple est un cas particulier particulier du problème précéde précédent. nt. La projection de la co courbe urbe d’intersection sur la vue de face est obtenue en considérant différents plans auxiliaires, tel que le
plan h, perpendiculaire à l’axe du cylindre C.
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4. Coupes et Sections : 4.1.
C oup upe es :
Les vues en coupe, également appelées "coupes", permettent une meilleure définition et une compréhension compréhens ion plus aisée des formes iintérieures ntérieures ou des divers composants. 4.1.1. Principe :
Dans ce mode de représentation, l'objet est coupé et les morceaux sont séparés. L'observateur : le regard tourné vers le plan coupé ; dessine l'ensemble du morceau suivant les règles habituelles. L'intérieur, devenu visible, apparaît clairement en trait fort.
4.1.2. Représentation normalisée
En général, on ne dessine pas les contours cachés, ou traits interrompus courts, dans les vues en coupe, sauf si ceux-ci sont indispensables à la compréhension. A-A - Lettres indiquant le plan de coupe - Sens d’observation indiquée par deux flèches - Trait mixte fin renforcée aux extrémités matérialisant le plan de coupe - Lettres majuscules pour repérer et différencier les différents plans de coupe
- Hachures
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Vue en coupe
Vue non coupée
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4.2. D emi coupe 4.2.1. Principe
Dans ce mode de représentation, afin de définir les formes intérieures, la moitié de la vue est dessinée en coupe, coupe, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pou pourr décrire les formes et les contours extérieurs. Remarque : ce mode de représentation r eprésentation est bien adapté aux objets ou ensembles symétriques.
4.2.2. Représentation normalisée
Elle est la même que pour les coupes usuelles, l'indication du plan de coupe est inchangée. Les deux demi vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin (ou trait d'axe) l'emportant sur tous les autres types de traits.
4.3. C oupe pa parr titie ell lle e ou locale locale :
- Pour définir uniquement un seul détail, il est avantageux d’utiliser une coupe partielle plutôt qu’une
coupe complète amenant trop de tracés inutiles.
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4.4. Coupe brisée :
Les coupes brisées sont utilisées avec des objets présentant des contours intérieurs relativement complexes. Elles apportent un grand nombre de renseignements et évitent l'emploi de plusieurs coupes normales. Le plan de coupe brisée est construit à partir de plusieurs plans de coupe usuels. 4.4.1. Coupe brisée à deux plans parallèles :
Principe Le plan de coupe est construit à partir de plusieurs plans de coupe classiques parallèles entre eux. Pour ce cas la correspondanc correspondancee entre les vues est conservée.
4
Representation normalisée :
Les traces des plans de coupe sont renforcés à chaque changement de direction .
4.4.2. Coupe brisée à deux plans obliques :
Le plan de coupe est constitué de deux plans sécants. La vue coupée est obtenue en ramenant dans un même m ême plan tous les tronçons coupés des plans de coupe successifs. Les discontinuités du plan de coupe (arêtes ou angles) ne sont pas représentées.
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Principe :
Representation normalisée :
Les traces des plans de coupe sont renforcés à chaque changement de direction .
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4.5. R èg les comp complém léme enta ntaii r es sim si mpliliffi ant la lectur lecture e de des dessi dessins ns
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
4.6. Se Sect ction ionss :
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent comme une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une forme, un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles. Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc. 4.6.1. Principe
Dans une coupe normale toutes les parties au-delà du plan de coupe sont dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée, là où la matière est réellement coupée ou sciée.
C om ompa parr ai aison son entr entre e co coupe upe,, de dem mi coup coupe ee ett secti section on
- Dans une section, seule la partie coupée est dessinée, là où la matière est réellement coupée. - Dans une coupe, en plus de la partie coupée, toutes les parties visibles au-delà du plan de coupe sont dessinées. - Dans un demi coupe, seule une moitié de vue est dessinée en coupe, l'autre moitié reste en mode de représentation normal. 4.6.2. Sections sorties
Elles sont des sections particulières. Les contours sont dessinés en trait continu fort. Elles peuvent être placée le plus souvent dans le prolongement du plan de coupe comme sur la figure en dessous (dans ce cas les indications de coupes (plans, ( plans, flèches, lettres) peuvent ne pas être placées si il n'y a aucune ambiguïté possible)
Soit dans une autre position avec éléments d'identification obligatoire (plan de coupe,
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
sens d'observation, lettres).
4.6.3. Sections rabattues
Ce sont des sections particulières dessinées dessinées en trait continu fin directement sur la vue choisie. Les indications (plan de coupe, sens d'obs d'observation, ervation, désig désignation) nation) sont eenn général inutiles.
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5.
Chapitre1: Normes des dessins techniques
Projection en perspective Les perspectives sont employées quand on estime qu’une représentation complémentaire
permet de mieux saisir l’aspect général et les formes d’une pièce ou d’un matériel technique.
Les différentes perspectives possibles sont : la perspective cavalière : les perspectives axonométriques :
isométrique
dimétrique :
trimétrique :
5.1. L a pe per spe spective ctive cava cavaliliè èr e : 5.1.1. Définition :
La perspective cavalière d'une pièce pièce résulte de sa projection sur un plan parallèle à l'une de ses faces principales, selon une direction oblique par rapport au plan de projection. Les faces parallèles au plan de projection se projettent en vraie grandeur. Les autres faces sont déformées. 5.1.2.Principe de tracé :
La figure 2 représente sur un plan (x, z) la perspective d'un cube de coté a.
Figure 1 : Mode d'obtention d'une perspective cavalière
Figure 2 : Perspective cavalière d'un cube de référence
Les arêtes du cube qui sont parallèles au plan de projection sont rreprésentées eprésentées en vraie
gra gr and nde eur . Les arêtes du cube qui qui sont perpendiculaires au au plan de projection sont représen représentées tées suivant
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
des fuyantes inclinées par rapport à l'horizontale d'un angle de fuite α = 45° avec un rapport de réduction k = 0,5 affecté à leurs dimensions.
Un cercle situé dans un plan parallèle au plan (x, z) de projection se projette suivant un
cercle de diamètre a.
Un cercle situé dans un plan perpendiculaire au plan (x,z) de projection se projette suivant
une ellipse de grand axe égal à a et de petit axe égale à 0,5 a. R emar que uess :
A fin de simplifier le tracé, il faut placer les faces les plus complexes de l’objet (formes
cylindriques,…etc.) parallèles au plan de projection (dessin en vraie grandeur plus facile, pas de déformation, pas d’ellipses …)
Les coupes et les demi coupes sont possibles. Les filetages peuvent être dessinés par des
cercles (ellipses) en traits fins.
En cas de cotation, placer de préférences les lignes de cote et les écritures dans la même
direction que les fuyantes. 5.1.3.Exemples de perspectives cavalières :
5.2. La perspective axométrique.
La perspective axonométrique d'une pièce résulte de sa projection orthogonale sur un plan oblique par rapport à ses faces principales. La projection de ces différentes faces n'est donc pas en vraie grandeur. - Si les angles α, β, θ sont différents, la perspective est dite tri-métrique. - Si α=β=θ
0°, la perspective est dite isométrique (voir figure 4).
5.2.1. Principe de tracé :
La figure 4 représente la perspective isométrique d'un cube de coté a.
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
Figure 3 Mode d'obtention d'une perspective axonométrique
Figure 4 Perspective isométrique d'un
cube.
Les arêtes du cube sont représentées suivant des directions inclinées de 120° entre elles,
avec un rapport de réduction k = 0,82 affecté à leur dimensions.
Un cercle appartenant à une des faces du cube se projette suivant une ellipse de grand axe
égal à a et de petit axe égale à 0,58 x a. 5.2.2. Exemples de perspectives isométriques :
Représentation d'une chape en projection orthogonale et en perspective isométrique :
a’d’=0,82 a
Autres exemples :
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Technologie de construction 1
6.
Chapitre1: Normes des dessins techniques
Vocabulaire technique des formes des pièces
Le tableau ci-dessous se réfère à la fiche en dessous repérant les formes des pièces. VOCABULAIRE REP. TECHNIQUE DES FORMES
DEFINITION GENERALE
A
ALESAGE
Forme contenants cylindrique ou non
B
ARBRE
Elément contenu cylindrique ou non
C
ARRONDI
Surface à section circulaire partielle qui est destinée à supprimer une arête vive.
D
BOSSAGE
Saillie prévue sur une pièce afin de limiter la portée (surface d’appui)
E
CHANFREIN
Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une
pièce
F
CONGE
Surface à section circulaire partielle destinée à raccorder deux surfaces formant un angle rentrant
G
EMBASE
Elément d’une pièce destiné à servir de base
H
EPAULEMENT
I
FILETAGE
Rainure(s) hélicoïdale(s) exécutée(s) à partir d’un cylindre ou d’un cône EXTERIEUR
J
GORGE
Dégagemen Dégagementt étroit généralement arrondi à sa partie inférieure
K
LAMAGE
Logement cylindrique généralement destiné à « noyer » une tête de vis
L
MEPLAT
Surface plane sur une pièce à section circulaire
M
NERVURE
N
R AINURE AINURE
O
TROU OBLONG
P
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TARAUDAGE
Changement brusque de la section d’une pièce par usinage
Partie saillante d’une pièce servant à augmenter la résistance
ou la rigidité Entaille longue dans une pièce pour recevoir une clavette, une languette ou plus généralement un tenon Trou plus long que large, terminé par deux demi cylindres. Rainure(s) hélicoïdale(s) exécutée(s) à partir d’un cylindre ou d’un cône INTERIEUR
Technologie de construction 1
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Chapitre1: Normes des dessins techniques
Technologie de construction 1
7.
Chapitre1: Normes des dessins techniques
Applications d’évaluation
Exercice N° 1: Soit la pièce ci-contre représentée suivant 3 vues incomplètes,
On vous demande de compléter : Une vue de face, la vue de gauche en coupe D-D et la vue de dessus en coupe B-B
ISET KAIROUAN
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Technologie de construction 1
Chapitre1: Normes des dessins techniques
Exercice N° 2: Soit la pièce ci-contre représentée suivant 3 vues incomplètes,
On vous demande de compléter : la vue de face, la vue de droite en coupe et la vue de dessus
ISET KAIROUAN
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Technologie de construction 1
Chapitre1: Normes des dessins techniques
Exercice N° 3: Soit la pièce ci-contre représentée suivant 3 vues incomplètes,
On vous demande de compléter : Une vue de face en coupe B-B, la vue de gauche et la vue de dessus.
B
B
ISET Sfax ISETde KAIROUAN
Page 29
Technologie de construction 1 Exercice N° 4: Soit la
Chapitre1: Normes des dessins techniques
pièce ci-contre représentée suivant suivant 2 vues complètes,
On vous demande de dessiner la perspective cavalière :
2
ISET KAIROUAN
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
C hap hapi tr e 2 : M MOD ODEE L I SA SATI TI ON DE S SY SYST STEE M E S MEE C A N I QUE S M
D ur uré ée : 4h 4h30 30 C ours ur s + 1h 1h30 30 T D
( 3 Sé S éances nces cour courss +1 Sé S éance TD )
Objj ect Ob ctii f : Au terme de ce chapitre, l'étudiant doit être capable de: Connaître Connaître les différentes liaisons élémentaires et les liaisons composées
Déterminer Déterminer les torseurs statiques et cinématique des liaisons mécaniques
Connaître les étapes d’élaboration d’un schéma cinématique Connaître
P r é r equi uiss : Normes et représentation des dessins techniques, cotation, tolérancement et ajustement.
E valua luatti on
Formative au cours d’enseignement et des TD
Sommative : Devoir surveillé et examen de fin d’année
Ma M atér i els di dacti ques ues
Tableau Figure et présentation sur « Data show »
Page 31
Polycopies
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
CHAPITRE CHAP ITRE 2
NORMES DE DESSIN TECHNIQUE Introduction Une liaison est l’ensemble de conditions particulières auxquelles est soumis un corps solide
par rapport à un autre. Ces conditions limitent les mouvements possibles de l’un des corps par rapport à l’autre et déterminent leur degré de liberté relatif..
1. Modelisation des liaisons mecaniques usuelles : 1.1. Liaisons élémentaires (simples)
Une liaison élémentaire entre deux solides S1 et S2 est obtenue à partir du contact d'une surface géométrique élémentaire liée à S1 sur une surface géométrique élémentaire liée à S2. Les surfaces géométriques élémentaires obtenues à partir des principaux procédés d'usinage sont le plan, le cylindre et la sphère. Le tableau suivant donne les différentes combinaisons : Contact plan/sphère
ponctuelle
Contact plan/cylindre
linéaire rectiligne
Contact plan/plan
appuie plan
Contact cylindre/sphère
linéaires annulaires
Contact cylindre/cylindre
pivot glissant
Contact sphère/sphère
rotule ou sphérique
1.2. Liaisons composées
Une liaison composée est obtenue par association cohérente de liaisons élémentaires. * Appui plan/Linéaire rectiligne/Ponctuelle donne : liaison complète * Appui plan/Linéaire rectiligne donne : liaison glissière * Linéaire annulaire/Appui plan donne : liaison pivot * Association Rotule/Ponctuelle donne : liaison sphérique à doigt
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
1.3. Notion de degré de liberté.
Lorsque deux solides sont liés complètement et qu'il n'y a aucun mouvement relatif possible, on dit qu'ils n'ont aucun degré de liberté où qu'ils présentent six degrés de liaison. Inversement, si les deux solides sont totalement indépendants l'un de l'autre, l 'autre, ou n'ont aucun contact, on dit qu'ils présentent six degrés de liberté ou qu'ils n'ont aucun degré de liaison. Exemple de représentation :
Remarque : tout mouvement relatif entre solides liés li és pourra être obtenu par une combinaison plus
ou moins complexe de ces six mouvements de base.
Les six degrés de liberté fondamentaux 3 Rotations
3 Translations
Symbole
Désignation
Symbole
Désignation
R X R Y R Z
Rotation d'axe X Rotation d'axe Y Rotation d'axe Z
TX TY TZ
Translation suivant X Translation suivant Y Translation suivant Z
1.4. Schémas normalisés des liaisons mécaniques :
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
1.5. Degrés de liberté des liaisons usuelles
Pour avoir plus de détails concernant une liaison particulière, consulter les paragraphes suivants.
1.6. Torseurs de liaisons 1.6.1.Torseur d'action mécanique transmissible (statique) Un torseur d’action mécanique transmissible permet d’écrire les efforts et les moments
transmissibles par une liaison entre deux solides S1 et S2. Le torseur {T} est composé :
Du vecteur R , Somme des actions mutuelles entre ces deux pièces,
Du vecteur M, moment en un point des actions mutuelles entre ces deux pièces. Son écriture au centre de la liaison (centre de réduction) se réduit à ces deux vecteurs que l'on
appelle ses éléments de réduction. R M
21 = {2121 212121}
(X, Y, Z) sont les composantes de
R
(L, M, N) sont les composantes de
M
Ecriture projetée du torseur d’action mécanique transmissible
Le nombre de paramètres du torseur est égal au nombre de degrés de liaison.
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
- A un degré de liaison en translation correspond un paramètre de la résultante Rdu torseur; - A un degré de liaison en rotation correspond un paramètre du moment M du torseur. 1.6.2.Torseur cinématique
Le torseur cinématique d'un solide par rapport à un référentiel R quelconque est entièrement défini par deux vecteurs deux vecteurs :
Le premier, caractéristique du champ des vitesses et indépendant du point d'expression du
torseur, décrit le comportement rotatif du solide : S / R
Le second, exprimé en un point A du repère correspond à la vitesse du point A
V A S/R
appartenant au solide par rapport à R :
S / R ν V A S/R
S/R A
AR
Ecriture vectorielle du torseur cinématique On associe à ces deux vecteurs un seul torseur (cinématique) noté : (α, β, γ) sont les composantes de
α ν β γ S/R
(u, v, w) sont les composantes de
A
u
v
w
AR
Le nombre de paramètres du torseur est égal au nombre de degrés de liberté. - A un degré de liberté en rotation correspond un paramètre du vecteur - A un degré de liberté en translation correspond un paramètre du vecteur
du torseur; du torseur.
2. Etudes des liaisons mécaniques : 2.1. Liaison encastrement (ou liaison complète)
La liaison entre les deux solides est complète ou totale. s’il n'y a aucun mouvement relatif possible ou aucun degré de liberté. Exemples : assemblage assemblagess boulonnés, soudés ou collés. Schémas
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normalisés de la liaison :
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Etude de la liaison encastrement
Exemple 1 : les assemblages serrés et les assemblages par cône dont l'angle est suffisamment petit,
réalisent tous des liaisons fixes ou des encastrements.
Exemple 2 : liaison arbre poulie avec clavette et
En fonctionnement normal, les quatre pièces sont immobiles ou encastrées les unes par rapport aux autres.
En
schématisation,
l'ensemble peut être ramené à un seul et même objet (variante N°2). Le triangle noirci de la variante 1, reliant 1 et 2, peut être omis s'il n'y a pas ambiguïté d'interprétation. D'autres représentations
variantes que
proposées sont possibles.
Page 36
de celles
circlips.
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
2.2. Liaison pivot
La liaison pivot est probablement la liaison mécanique la plus répandue (liaisons par roulements, coussinets...). Elle est caractérisée par un seul degré de liberté, une rotation dont l'axe est aussi l'axe de la liaison. Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison pivot
Exemple 2 : liaison
pivot par roulements à pivot
billes.
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
2.3. Liaison glissière
La liaison glissière est une liaison à un seul degré de liberté dont le mouvement relatif possible entre les deux solides est une translation dont l'axe ou la direction est aussi l'axe de la liaison.
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison glissière
Exemple : pied à coulisse - liaiso liaisonn gglissière lissière entre
la règle 1 et le coulisseau 2 (avec vernier).
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
2.4. Liaison hélicoïdale
Le système vis-écrou sous toutes ses formes, y compris les vis à billes, est la réalisation pratique la plus fréquente fréquente de la liaiso liaisonn hélicoïdale. La liaison est caractérisée par un seul degré de liberté (et non pas deux) ayant la particularité d'être une rotation et une translation tr anslation combinée de même axe. Les mouvements, non indépendants indépendants l'un de l'autre, sont liés par la valeur du pas de l'hélice. Par exemple, pour une vis à un filet, l'écrou correspondant avance de la valeur du pas à chaque tour effectué. Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison hélicoïdale
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Exemple 1 : presse d'assemblage à vis.
2.5. Liaison pivot glissant
La liaison pivot est une liaison à deux degrés de liberté, une rotation et une translation dont l'axe commun est aussi l'axe de la liaison.
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison pivot glissant
Exemple : vérin pneumatique à double effet. Dispositif:
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Schéma
2.6. Liaison sphérique (ou rotule)
La liaison sphérique est une liaison dont les trois degrés de liberté sont les trois rotations fondamentales possibles possibles de l'espace (3 axes perpendiculaires entre eux). Il n'y a pas de translation possible entre les solides liés.
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison pivot glissant
Exemple : palier à roulement, avec avec roulemen roulementt à rotule sur roulea rouleaux. ux.
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Dans cet exemple, l'arbre 1, le manchon conique de serrage, l'écrou cranté et la bague intérieure du roulement, tous encastrés ou immobiles les uns par rapport aux autres, sont repérés par le même chiffre 1. Même démarche pour le palier en deux parties (2 plus 3), les bagues de centrage et les autres éléments. De ce fait, sur le schéma proposé ne subsistent que deux ensembles ou "deux solides" en liaison sphérique.
2.7. L i ai so son n ap app pui plan
La liaison correspond à un plan appuyant sur un autre plan. L'appui plan a trois tr ois degrés de liberté : une rotation dont l'axe est perpendiculaire au plan de contact et deux translations dont les directions, perpendiculaires entre elles, appartiennent à ce même plan.
Page 42
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison appui plan
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
2.8. li lia ai so son n liliné néa ai r e r ect ctii ligne li gne
On peut la considérer comme un appui plan avec un degré de liberté supplémentaire (une rotation dont l'axe appartient au plan de contact). Dans le cas d'une liaison linéaire rectiligne, les solides liés sont en contact suivant une ligne, ou au minimum suivant deux points de celle-ci. La liaison possède quatre degrés de liberté, deux rotations et deux translations.
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison linéaire rectiligne:
2.9. L i néa néai r e annula annulaii r e :
On peut la considérer comme une liaison sphérique avec un degré de liberté supplémentaire (une translation). La liaison sphère cylindre présente quatre degrés de liberté, les trois rotations fondamentales de l'espace, plus une translation dont l'axe passe par le centre de la liaison.
Schémas normalisés de la liaison:
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Etude de la liaison linéaire annulaire:
Exemple : montage de roulements schématisé par une liaison sphérique et
une linéaire annulaire.
La liaison sphérique schématise le comportement du roulement 3 (roulement à double rangé de billes à contact oblique) et la liaison linéaire annulaire celui du roulement 4 (roulement à une rangée de rouleaux cylindriques). Le comportement global des deux liaisons est équivalent ou se ramène à celui d'une liaison pivot.
2.10. L i ai so son n po ponct nctue uelle lle :
La liaison ponctuelle est caractérisée par un seul point de contact. Seul le mouvement de translation suivant la direction perpendiculaire au plan tangent au contact est impossible. Page 44
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Schémas normalisés de la liaison:
Etude de la liaison ponctuelle:
3. Modélisation d’un mécanisme (Shéma cinématique) :
On appelle Schéma cinématique minimal celui qui représente un mécanisme avec au plus une liaison mécanique entre deux pièces ou classe d'équivalence. Le schéma cinématique a deux fonctions principales en mécanique:
aide à la conception en donnant le principe cinématique de fonctionnement.
aide à la compréhension du dispositif existant.
S'il est produit à l'échelle, il peut servir de fond d'esquisse dans des calculs de vitesses et forces. 3.1. Les classes d'é d' équi quivale valence nce
On appelle classe d'équivalence un sous-ensemble comprenant toutes les pièces sans mouvement relatif les unes unes par rapport aux autres. S1 = {…} S2 = {…} Sn = {…}
Toutes les pièces de la nomenclature doivent être incluses dans les différents sous-ensembles. Sauf les pièces déformables (joints, ressorts,…) et les éléments roulants (roulements, bague auto lubrifiée…).
3.2. Le graphe des liaisons
On recherche les liaisons existantes entre chaque sous-ensemble (classes d'équivalence). S1/S2 = (exemple: pivot) S1/S3 = ……….. S2/S3 =………….. Page 45
Etc…
S1
Pivot
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
S3
S2
3.3. Schéma cinématique minimal
On représente le mécanisme étudié sous une forme schématique où apparaissent les liaisons trouvées lors de l'élaboration du graphe. Nota : Le bâti sera représenté pa parr le symbole suiva suivant nt : 3.4. Exemple : Borne Réglable : Soit la borne réglable illustrée par son dessin d’ensemble en dessous en coupe A-A:
Mise M ise en sit situa uattion :
La borne reglable est un mécanisme employé pour regler la hauteur d’une charge à une limite disirée . L’utilisateur en tournant la vis de maneuvre (6) autour de l’axe X fait translater le coulisseau(5) par rapport aauu corps (4) suivant l’axe X et provoque la montée ou bien la descente du butée (2) par rapport au corps.
Déterminer les
Page 46
classes d’equivalence :
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
E1 = {1,…. …………}
E2 = {…,…………..} {…,…………..}
E3 = {…….……….} {…….……….}
E4 = {…………….. ) )
Completer le graphe des liaisons correspendant : ………………………
E1
………………………
………………………
………………………
E2 Compléter le
………………………
E4
E3
schémas cinématique minimal correspendant :
4. Définitions liées à la notion de liaison
Les définitions et expressions proposées sont régulièrement utilisées pour définir ou caractériser les liaisons. Liaison élastique : une
liaison est élastique si elle est réalisée par l'intermédiaire d'un élément
élastique (ou déformable) agissant dans une direction au moins. La position relative des pièces liées varie avec l'intensité des efforts exercés. Exemples : liaisons avec ressorts, avec éléments déformables en Liaison rigide : dans
caoutchouc, etc.
une liaison parfaitement rigide la position relative des pièces liées est
invariable. Autrement dit la liaison l iaison n'est élastique dans aucune direction. Liaison démontable : une liaison démontable est une liaison dont le montage ou le démontage des constituants peut se faire sans affecter ou détériorer les pièces liées. Exemples : assemblages
boulonnés...
Liaison indémontable ou permanente : une liaison indémontable i ndémontable ou permanente est une liaison
dont le montage ou le démontage des constituants ne peut se faire sans destruction ou détérioration des pièces liées. Exemples : assemblages
soudés...
Liaison parfaite : une
liaison parfaite est une liaison dans laquelle on peut négliger les
phénomèness de frottement, d'ad phénomène d'adhérence hérence ou de de résistance au rou roulement lement entre les ppièces ièces liées.
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Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Liaison par adhérence : une liaison par
adhérence est une liaison dans laquelle les phénomènes
de frottement et d'adhérence s'opposent à la suppression de la liaison ou à son démontage. Exemple : liaison par cône, liaison par arc-boutement (serre joint), j oint), embrayage, etc. Liaison par obstacle : une liaison par obstacle est une liaison dans laquelle la rupture d'un obstacle
ou composant est nécessaire pour provoquer la suppression de la liaison (sans démontage). Exemples : assemblage assemblagess avec clavette,
goupilles, etc.
Guidage : la notion de guidage est souvent liée à celle de liaison. Par exemple, une liaison glissière
peut réaliser réaliser le guidage guidage en translation de pièces qqui ui lui sont liées ; de même même,, une liaison liaison pivot peut réaliser un guidage en rotation ; etc. 5. Applications d’évaluation :
Exercice1 : Vérin mécanique d’appoint P r ésenta sentation tion : On se propose d’étudier la modélisation cinématique d’un petit vérin mécanique. Ce dispositif permet de soulever et/ou de maintenir un élément ou un meuble que l’on souhaite
rehausser. Une rotation de l’écrou (5) permet d’ajuster la hauteur du support (4). Les pièces que l’on doit soulever ne présentent pas toujours un appui selon le plan horizontal, la pièce (4) de ce vérin peut s’adapter à l’inclinaison du plan de contact de la pièce supp ortée.
Le dessin est donné en vue de face (demi-coupe A-A, demi vue extérieure). Pour une meilleure compréhension compréhension de la liaison entre les pièces (2), ((3) 3) et (4), la vue de dessus de ce vérin est définie en coupe complète et non en demi coupe.
Page 48
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
La nomenclature donnée ci-dessous permet entre autres choses de comprendre la fixation de la pièce(8) dans la pièce(1). 8
1
Goupille cylindrique
7
1
Rondelle spéciale
6
1
Vis CHC M10×22
5
1
Ecrou à embase
C32
4
1
Support taraudé
C32
3 2
1 1
Chapeau vissé Vis spéciale à tête sphérique
C32 C32
Page 49
Montée serrée dans (1) S235
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
1
1
Corps du vérin
FGL_300
Rep
Nb
Désignation
Matière
Observation
T r av avail ail demand andé é:
1) Pour chaque classe d’équivalence donner les numéraux des pièces qui les constituent. S1= {1
S3= {4
S2= {2
S4= {5
2) Colorier le dessin en choisissant une couleur par classe d’équivalence. 3) Faire le graphe de liaisons du mécanisme. …………………….. ……………………..
S1
…………………….. ……………………..
…………………….. ……………………..
S2
…………………….. ……………………..
S3
S4
4) Compléter le tableau suivant : Repère de la liaison Entre S1 et S2
Translation suivant l'axe X Y Z
Rotation suivant l'axe X Y Z
Désignation
L12
Entre S2 et S3
L23
Entre S2 et S4
L24
Entre S1 et S4
L14
5) Réaliser le schéma cinématique de ce vérin dans le l e plan (o,y,z).
Page 50
Symbole
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Exercice2 : Etau de modéliste Mise M ise en situa situattion : L’étau de modéliste modéliste représenté sur le document DT01 (voir page suivante) est un outil
employé par les modélistes pour maintenir en position une ou plusieurs pièces entre elles afi afinn de réaliser des opérations diverses telles que : Collage, Perçage, … La semelle de l’étau (10) est es t fixée à un établi. L’utilisateur L’utilis ateur en tournant la poignée (09) autour de l’axe X fait translater le mors mobile (01 ) par rapport à la semelle (10) suivant l’axe X et
provoque l’écartement ou le rapprochement du mors mobile (01) par rapport au mors fixe (02). Questions :
1)
Compléter le tableau ci-dessous en indiquant pour chaque liaison fixe la nature des
surfaces fonctionnelles en contact, le composant et/ou le procédé de liaison li aison et cocher la case correspondantt au critère de démontabilité. correspondan Pièces en liaison fixe
2)
Nature des surfaces de contact
Composant de liaison (vis, soudage)
Démontabilité Non Démontable démontable
02 – 05 05
…………..
…………..
…………..
…………..
01 – 12 12
…………..
…………..
…………..
…………..
08 – 06 06
…………..
…………..
…………..
…………..
07 – 06 06
…………..
…………..
…………..
…………..
Indentifier les classes d’equivalence en indiquant la quantité de chaque pièce si celle-ci est
différente de 1: E1 = {0,………………….…... {0,………………….…... }
E2 = {02, ……………………..} E3 = {06, ……………………..} E4 = {09,……………………...}
3)
Compléter le graphe des liaisons : E2
E451 Page
E3
Technologie de construction 1
4)
Chapitre 2: MODELISA MODELISATION TION DES SYSTEMES MECANIQU MECANIQUE E
Déterminer le shéma cinématique minimal suivant la vue de face en coupe A-A :
Page 52
Technologie de construction 1
Chapitre 2: MODELISATION DES SYSTEMES MECANIQUE
Z
DT 01
Page 53
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Cha Ch apit itre re 3 : TE CH NOLOGI NOLOGI E DE S LI AI SO SONS NS D ur uré ée : 7h 7h30 30 C ours ur s + 4h 4h30 30 T D
( 5 Sé Séances nces cour courss +3 Séance Séancess T TD D )
Objj ect Ob ctii fs : Au terme de ce chapitre, l'étudiant doit connaître :
Les solutions technologiques d’une liaison complète
Les critères de choix pour une liaison complète
Les solutions technologiques d’une liaison glissière
Les critères de choix pour une liaison glissière
Les solutions technologiques usuelles d’une liaison pivot.
Les critères de choix pour une liaison pivot
Les solutions technologiques usuelles d’une liaison hélicoïdale. Normes et représentation des dessins techniques, cotation,
Pré requis :
tolérancement et Ajustement, Modélisation des liaisons mécaniques.
E valua luatti on
Formative au cours d’enseignement et des TD
Sommative : Devoir surveillé et examen de fin d’année
Ma M atér i els di dacti ques ues
Tableau
Polycopies
Data show
Page 54
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
TECHNOLOGIE DES :LIAISONS 1. Liaison complète ou encastrement I ntrod ntroduct uctii on:
Une liaison complète est réalisée pour plusieurs raisons : - De fabrication : forme
complexe comme le pignon conique
- De montage : pour monter l’arbre sur le bâti par exemple - D’intégration de composants standards : les roulements,… - De transport : le démontage du mécanisme permet de gagner en encombrement Une liaison encastrement doit être capable de transmettre des efforts dans toutes les directions, le choix de la solution constructive et le dimensionnement de celle-ci dépendra entre autres critères de l’intensité des efforts à transmettre Assurer une liaison complète entre deux solides S1 et S2 revient à éliminer tous tous les degrés de libertés.
Pour les liaisons complètes on distingue deux types t ypes : 1.1. Liaison complète démontable :
a) Liaisons complètes complètes par adhére adhérence nce : les deux solides sont serrés fortement l’un contre l’autre, le plus souvent par des éléments filetés. fi letés. b) Par obstacle : lorsque l’adhérence ne suffit plus pour transmettre l’effort, le plus souvent, o n ajoute au dispositif réalisant les fonctions techniques 1 et 2, un élément dont l’unique
objectif
est de transmettre l’effort en s’intercalant comme obstacle (goupille, clavette,...etc.) 1.2. Liaison complète permanente :
Le démontage est impossible sans détérioration des pièces, mais son coût est souvent moins élevé. a) Assemblage par ajustement serré : Le contenu et le contenant ont un diamètre nominal identique et l’ajustement est serré. L’emmanchement forcé est réalis é par une presse.
b) Par frettage qui consiste à modifier les dimen dimensions sions des pièces avant avant leur assemblage, pa parr variation de leur température il n’est utilisé sauf si les deux matériaux sont de même type. c) Par rivetage : Il existe les rivets massifs, rivet creux et rivet « pop » d) Soudage : c’est assembler 2 pièces de façon permanente en assurant la continuité de la matière. Il existe de nombreuses méthodes pour souder deux pièces : A l’arc ; par résistance
électrique ; au gaz ; par pression. Page 55
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
e) Collage : L’ajustement entre les pièces à coller doit être précis. C’est un procédé rapide. 1.3. Solutions constructives et critères de choix : Solutions assurant la fonction maintien et démontable Solut lutions ons
Exem xemples Vis d’assemblage
Eléments Filetés :
Repère 2
Boulon Repère 1 et4
Critèr tères de c
Goujon
Vis de pression
Repère 4
Repère 3
- Pas de jeu dans l’axe de la vis.
- Vis
- Possibilité de
- Ecrou
démontages fréquents
- Boulon - Goujon - Vis de pression
Anneaux à arc-
Pas de jeu axial
boutement :
Arrêt uniquement
Il permet de rendre
axial
bilatérale la liaison
Effort axial
appui plan sans avoir à
transmissible très
usiner une gorge dans
faible
l’arbre
Très faible possibilités de démontage
Emmanchement
-Pas de jeu axial
conique :
- Transmission
L’assemblage est
d’efforts important
obtenu à partir des
- Coût élevé
surfaces de contact coniques avec positionnement positionneme nt angulaire réglable et maintenu par adhérence Facilité de réglage
Pincement : Sous l’action de
serrage, la pièce 3 se déforme et supprime par adhérence la possibilité de mouvement de 3 par rapport à 2
Page 56
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Ajustement avec serrage (ϕ…H7m6) :
Encombrement
Les possibilités de
Très faibles
mouvement du
possibilités de
coussinet 47 par
démontage
rapport à 9 sont supprimées par serrage radial
Solutions assurant la fonction maintien et non démontable Solutions
Le soudage :
Assemblage par fusion de matière avec
Exemples
Critères de choix
Matériaux soudables Matériaux compatibles
ou sans métal d’apport
Le collage :
Matériaux différents
Procédé de jonction qui permet
Répartition Répar tition uniform uniformee des contrainte contrainte
d assembler deux matériaux à l aide d un
Solutions économique
troisième matériau.
Résistance à la chaleur modérée
Le rivetage :
Fiable
Le rivet est placé dans un trou percé dans des pièces à assembler, puis l’autre
Economique Bonne résistance au cisaillement
extrémité est est déformée pour réaliser
Assemblage de pièces pinces
l’assemblage des pièces. Ajustement avec serrage (ϕ…H7p6) :
Encombrement
Les possibilités de mouvement du
Très faibles possibilités de
coussinet 47 par rapport à 9 sont
démontage
supprimées par frettage.
Page 57
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Solutions assurant la fonction transmission d’une action mécanique Solutions
Exemples
Critères de choix
Goupille :
Simplicité de la solution
Une cheville métallique traverse les deux pièces assemblées.
Affaiblissement de la résistance de l’arbre
Coût peu élevé Couple transmissible peu élevé Clavette :
La clavette 34 permet de supprimer suppri mer la rotation de 30 par rapport à 35. Si l’on souhaite augmenter les efforts
transmissibles : 1 : augmenter la longueur utile Lu 2 : ajouter une clavette diamétralement dia métralement opposée 3 : Cannelures
Bonne transmission de couple Eléments standards Couple transmissible modéré
Cannelures :
Couple transmissible élevé
Si l’on souhaite augmenter les efforts
Coût élevé
transmissibles : 1 : augmenter la longueur utile Lu 2 : ajouter une clavette diamétralement dia métralement opposée 3 : Cannelures
Vis de pression :
Effort transmissible faible
La vis 3 se visse dans 1 et exerce un
Coût peu élevé
effort de pression sur 2. L’assemblage L’asse mblage
est réalisé par adhérence
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
1.4. Les éléments d’assemblage standard : 1.4.1 Eléments filetés
a- Les vis d'assemblage Définition: Tige
filetée + tête ou forme adaptée à un type d'outil.
Les principales caractéristiques d'une vis sont : - le diamètre nominal
- la longueur sous tête
- le type de filet
- la longueur filetée
- la forme de la tête
- la classe de qualité
Classe de qualité :
La classe de qualité est parfois gravée sur la tête de la vis, elle définit la résistance à la traction de la vis.
Exemple : Classe de qualité 6.8
Premier chiffre × 100 = 6 × 100 = 600 MPa de résistance à la rupture en traction. 2ème chiffre × 1er chiffre × 10 = 6 × 8 × 10 = 480 Mpa de résistance élastique en traction. Principales dimensions et formes de tête :
Hexagonale
Cylindrique Hexagonale Hexagona le creuse
Cylindrique Fendue
Fraisée Fendue
Carrée
Fraisée Bombée Fendue
H
CHC
CS
FS
Q
FBS
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Le serrage le plus énergique est obtenu par les têtes H et Q (Q est peu utilisée en mécanique) puis par les vis CHC qui présentent l’avantage de pouvoir être logées ou noyées dans un
chambrage Les vis
H et CHC existent en boulonnerie haute résistance. Les têtes coniques ou fraisées, peu utilisées en mécanique, permettent des centrages éventuels. Les vis à fente, économiques, assez utilisées dans les petites dimensions, dimensions, ont pour elles la l a simplicité (serrage par tournevis) ; de plus les têtes peuvent être facilement noyées. Suivant les dimensions, la tige peut être complètement ou partiellement filetée.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
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Technologie de construction 1
b-
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Les écrous
Les principales caractéristiques d'un écrou sont : - le diamètre nominal - le type de filet - la forme de la tête Principales formes d'écrou Hexagonal H
Hexagonal Borgne
Cylindrique
HB
C
On retrouve ces informations dans la désignation : ECROU (forme tête), (profil filet) (diamètre)
Hexagonal à embase HE
Carré Q
Exemple : ECROU H, M12 c- Les boulons Un boulon est un assemblage d'une vis et d'un écrou. Il faut pour cela qu'ils aient : - un même type de filet - un diamètre nominal identique. d- Les goujons Définition: Tige
filetée implanté + écrou
GOUJON (profil filet) (diamètre)-(longueur : L), b m (implantation)
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
e- Les vis de pression. Les vis de pression diffèrent des vis d'assemblage par leur fonction, à savoir, la réalisation: d'arrêt, d'appuis sous charge contrôlée, de gu guidages… idages…
On distingue pour ces vis la forme des extrémités :
le bout. Bombé
Plat
Pointu
Téton court
Téton Téton long
la tête vis sans tête tête
vis avec tête
Cylindrique fendue
Hexagonale
Carrée
Fendue
Hexagonale creuse
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
1.4.2 Goupilles
a-
Définition :
Une goupille est un cylindre métallique destiné à être sollicité en cisaillement. C'est un peu une sorte de cheville pour la mécanique. Une goupille peut avoir plusieurs fonctions : · Immobiliser une pièce par rapport à une autre · Positionner une pièce par rapport à une autre (goupille de positionnement) · Servir d'axe · Servir de pièce de sécurité : cisaillement en cas de surcharge.
Inconvénient Inconvénie nt : Le trou de perçage amène des concentrations de contraintes. b- Goupilles de positionnement Ces goupilles permettent un arrêt en translation, un arrêt en rotation ou un positionnement précis entre les pièces. Elles peuvent être cylindriques ou coniques. Cylindrique
Cylindrique
Cylindrique
type A
type B
type C
Acier trempé à cœur
Acier cémenté
Acier inoxydable
Conique
Acier
martensitique c- Goupilles élastiques Les goupilles élastiques sont constituées d’une bande en acier à ressort roulée et traitée dont la forme est un tube ouvert chanfreiné. L'élasticité de ce composant, due à la rainure longitudinale, permet son maintien en position après montage. Page 64
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
d- Goupilles fendues et cavalier Ces goupilles sont utilisées pour freiner ou arrêter des axes, tiges, écrous.
1.4.3. Clavettes
Les clavettes sont utilisées pour transmettre un couple entre un arbre et un moyeu. Elles sont plus résistantes que les goupilles mais moins que les l es cannelures. a- Principales familles : Disque
Parallèle
Parallèle
Parallèle
type A
type B
type C
Talon
type A avec fixation
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Technologie de construction 1
b-
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Désignation : Clavette parallèle, Type de forme, a×b×L.
Exemple : Clavette parallèle, Forme A,
14×9×50
1.4.4. Anneaux élastiques
Les circlips, appelés aussi Anneaux élastiques ou segment d’arrêt, sont des composants d'assemblagee mécanique généralement montés dans des gorges réalisées sur des portées cylindriques d'assemblag extérieures (arbres, axes, ...) ou dans des alésages. Ils permettent de réaliser des arrêts axiaux. Les applications sont très nombreuses en mécanique générale et dans de très nombreux secteurs industriels : automobile, électroménager, machines de bureau, etc. Très utilisés, de diamètre de 3 à 1000 1000 mm, ils peuvent supporter de dess efforts axiaux assez importants et sont bien adaptés aux grandes vitesses de rotation. Leur montage exige une pince spéciale à becs avec ergots. Anneau extérieur
Anneau intérieur
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Autres anneaux élastiques Anneau d’arrêt
Anneau de serrage
Leur montage se fait radialement, sans
Ce sont des rondelles autobloquantes autobloquantes qui se
outil spécial. Ils ne sont pas adaptés aux Cvitesses élevées.
montent sur des arbres. Efforts axiaux modérés.
1.5. Applications d’évaluation :
Exercice 1 : Montage d’un pignon en bout d’arbre Pour établir la liaison complète entre le pignon 1 et l’axe 2, nous utili utilisons sons un clavette parallèle, forme
C de longueur 40 et une vis H, M10. Terminer les deux vues en coupe. Désigner Désigner la clavette et la vis.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Exercice2 : Liaison complète démontable par vis-écrou
Assurer la liaison complète entre entre le pa palier lier et la table en utilisant :
Une vis à tête carrée Q – M 12 - 42 dont la l a tête est implantée dans la rainure de la table.
Un écrou H – M 12 et une rondelle plate M12.
Page 68
Technologie de construction 1 Exercice3 :
Un tambour moteur est maintenu par les deux supports. Compléter sur le dessin en dessous : 1)
La liaison encastrement de l’arbre avec le
support. 2)
La liaison encastrement du support avec la table
de la machine. Cette liaison doit permettre le réglage de tension tension du tapis tapis roulant (n (non on représe représentée) ntée) trainée
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2. Liaison Glissière : Introduction:
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre deux pièces ou ensembles de pièces. Page 69
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2. Liaison glissière :
Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou ensembles de pièces est une translation tr anslation rectiligne.
A Il existe plusieurs types de guidages guidages en translation ayant des performanc performances es spécifiques : 1- guidages par contact direct. 2- guidages avec interposition d’éléments antifriction. 3- guidages avec interposition d’éléments roulants. 2.1. Guidages par contact direct : 2.1.1 Guidages par arbre ou moyeu coulissant
Les guidages par arbre ou moyeu coulissant, sont les solutions qui associent une surface de contact
cylindrique et un arrêt en rotation autour de l’axe de cette surface cylindrique. Arbre cannelé Clavetage libre
Forme cylindrique + obstacle en rotation
2.1.2 Guidages de type prismatique
Les guidages de type prismatique associent des surfaces de contact planes. Ils comportent un dispositif de réglage du jeu et permettant de rattraper l’usure par des cales d’épaisseur ajustable ou bien des vis de réglage. En général on utilise des cales en matériau tendre (bronze…).
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2.2. Guidages par interposition d’éléments antifriction L’interposition d’éléments antifriction entre les surfaces de liaison permet : • de diminuer le coefficient de frottement • de reporter l’usure sur ces éléments interchangeables
Pour ce type de solutions, on utilise généralement les pallier lisse en bronze.
2.3. Guidages par interposition d’éléments roulants
Les guidages par éléments roulants constituent une famille de composants standard dont le principe est de remplacer le glissement par du roulement : 2.3.1 Guidage par cages à éléments roulants
Ils comportent trois catégories de constituants :
- Les éléments roulants (avec ou sans cage). - Les rails de guidage qui porte les chemins de roulements liés respectivement au coulisseau et à la glissière - Les organes d’arrêt ou de protection. Billes
Rouleaux
Cage Élément roulant Plaquette d’arrêt
Rails
2.3.2 Guidage par patin
Les éléments roulants forment une sorte de chaîne et passent à tour de rôle de la phase utile où ils roulent sous la charge, charge, à la phase dite de « recirculation » comme une cchenille. henille. D’une section plus encombrante que les cages vues précédemment, ils présentent l’avantage de
suivre le mouvement du chariot auquel ils sont fixes. Ils sont donc adaptés à des courses plus importantes.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2.3.3 Guidage par douilles : Ils sont souvent réalisés par 4 douilles d’éléments roulants. Ils ont le même principe de guidage
que les patins.
2.3.4 Guidage par galets :
Ils comportent 4 galets. A fin de régler le jeu de fonctionnement, deux de quatre galets sont monté
sur des axes excentriques
2.4. Critères de choix d’une solution : Le choix d’une solution constructive repose sur son aptitude
à satisfaire le cahier des
charges de l’application, en mettant en jeu le minimum de ressources.
Les principaux indicateurs de qualité sont les suivants : Précision du guidage Vitesse de déplacement maximale Intensité des actions mécaniques transmissibles Fiabilité (probabilité de bon b on fonctionnement) Maintenabilité (probabilité liée à la durée de réparation) Encombrement Esthétique Coût Page 72
Technologie de construction 1
2.5. Précision d’une liaison glissière :
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
La précision du guidage dépend principalement : - de la valeur du je jeuu interne du guid guidage age j (jeu radial) - de la longu longueur eur du gguidage uidage L 2.5.1 Contact direct ou par interposition d’éléments antifriction
Un jeu minimal est nécessaire au fonctionnemen fonctionnementt de la liaison glissière. Ce jeu interne i nterne permet au coulisseau des déplacements transversaux et angulaires. Le jeu radial dépend de l’ajustement entre le coulisseau et le guide. La déviation angulaire angulaire est minimisée en augmentant le rapport rapport de guidage L/D. En pratique : 2 ≤ L/D ≤ 5 . Les Ajustements Ajustements usuels usuels sont: H7g6 : jeu jeu faible et H8e H8e77 : jeu m moyen oyen
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2.5.2 Guidages par interposition d’éléments roulants Les jeux (initial et d’usure) sont annulés par réglage ou ou par précontrainte des éléments
roulants. Les constructeurs constructeurs donne donnent nt les ajustements ajustements et les conditions nécessa nécessaires ires au montage montage de chaque type d’éléments roulants. 2.5.3 Systèmes de rattrapage de jeu
Afin de limiter le jeu dans le guidage, il existe de nombreux systèmes de rattrapage de jeu.
Vis de réglage Vis de réglage
Réglage par système à
excentrique Exemple vu : axe
Vis de réglage
Réglages par cales à section constante
Z du transgerbeur
Réglage par cale pentée
2.6. Risque d’arc-boutement : Le phénomène d’arc-boutement se traduit par le
basculement du coulisseau (figure en dessous),
entraînant une impossibilité de déplacement par rapport à la glissière (quelle que soit l’intensité de l’effort).Ce blocage peut provoquer la détérioration du cou lisseau ou de la glissière.
Pour éviter ce phénomène, on doit : - Augmenter la longueur de guidage L ; - Diminuer le jeu de guidage La condition de non arc-boutement pour un jeu donné est :
avec
L 2f
f : coefficient d’adhérence entre les surfaces de contact L : longueur du guidage :
distance entre la direction de l’action mécanique et l’axe de la liaison.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
3. Liaison Pivot : Introduction:
Le guidage en rotation consiste à réaliser r éaliser une liaison PIVOT entre un arbre et un alésage.
Il existe 4 solutions principales permettant de réaliser guidage en rotation : - par contact direct direct - par interposition d'une d'une bague de frottement - par interposition d'éléments d'éléments roulants - par interposition d'un d'un film d'huile Type de guidage en rotation
Contraintes
précision Vitesse de rota rotation tion Efforts à transmettre
par contact direct direct
-
--
-
par interposition de bague de frottement frottement
+
+
+
par interposition d'éléments d'éléments roulants
++
++
+++
3.1. Guidage en rotation par contact direct
Ce guidage est peu précis, mais le coût est très faible. Son utilisation est limitée limi tée à des vitesses de rotation faibles et des efforts faibles. 3.2. Guidage en rotation par paliers lisses (coussinets).
On interpose entre l'arbre et l'alésage un coussinet. 3.2.1.Types de coussinets 1) Coussinets nécessitant une lubrification continue (en bronze, fonte, …) Il est nécessaire de prévoir un dispositif de graissage afin d’assurer une présence continue de
lubrifiant pendant le fonctionnement 2) Coussinets sans graissage ( carbone graphite, nylon) : Ils sont très pratiques mais sont constitué de matériaux peu résistants. Ils ne supportent que des efforts très faibles. 3) Coussinets autolubrifiants : Il est constitué de poudre de bronze (cuivre + étain) ou encore d'alliages ferreux (fer + cuivre + plomb) compactée. compactée. Cette poudre est dans un premier temps comprimé compriméee dans un moule, puis
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
chauffée dans un four pour rendre le coussinet poreux. Cette opération de fabrication s'appelle le frittage. Avant le montage, on imprègne le coussinet d'huile (environ 25 % du volume de métal), lors du fonctionnement,t, la rotation de l'arbre crée une aspiration de ll'huile, fonctionnemen 'huile, et la création d'un film d'huile entre le coussinet et l'arbre. A l'arrêt, la porosité du coussinet permet une réabsorption de l'huile.
4) Coussinets en tôle roulée Il s’agit d’une bague constituée d'une tôle roulée recouverte de bronze fritté f ritté et d'une couche de
résine PTFE imprégnée du lubrifiant solide (graphite ou plomb) dont le coefficient de frottement
avec l'acier est très faible (0.01 à 0.05).
3.2.2.Montage des coussinets
Le coussinet est monté serrer dans
l'alésage
et glissant sur l'arbre. Lorsque l'effort à transmettre n'est par purement radial, il est conseillé d'utiliser un coussinet à collerette.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
3.2.3.Avantages et limites d'utilisation des coussinets
Avantages : - réduction du coefficient de frottement et fonctionnement sans lubrification - augmentation de la durée de vie des pièces fonctionnelles par report de l'usure sur le coussinet - fonctionnement silencieux - encombreme encombrement nt radial rréduit éduit - coût réduit Limites d'utilisation : - encombreme encombrement nt en longueur - sensibilité aux défauts d'alignement - capacité de charge inversement proportionnelle à la vitesse. 3.2.4. Calcul des coussinets
Le calcul de la longueur du coussinet fait intervenir les notions de pression diamétrale p et de produit pV.
La pression diamétrale p, répartie uniformément sur la surface diamétrale d.L, est égale à la pression circonférentielle p’ répartie uniformément sur une demi-périphérie.
p
F d L
Avec
F : charge sur le paier (N) d: diamètre de l’arbre (mm)
L : longueur du coussinet (mm) P : pression diamétrale (MPa ou N/mm²)
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
La valeur du produit pV permet de mesurer la capacité du matériau à supporter l’énergie engendrée
par le frottement. En cas de dépassement, la température du palier augmente et la destruction est rapide. pV= pression diamétrale (N/mm²) × vitesse vitesse circonférentielle (m/s)
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Exemple :
Un palier supporte une charge radiale F de 100 daN. L’arbre, tourne à une vitesse de rotation égale à 500 tr/min, est de diamètre égal à 40 mm.
a) Pour une longueur du coussinet cylindrique cylindrique de 50mm, quelle est la valeur du produit pV ? b) Si on impose un pV admissible de 2 Nm/mm².s, quelle doit être la longueur minimale (L mini) du coussinet ? 3.3. Guidage en rotation par roulements 3.3.1.Avantage du roulement
Le guidage par palier lisse (coussinets) présente les inconvénients suivants : Usure, échauffement, perte de puissance puissance par frottemen frottement.t. Pour éviter ces inconvénients, une solution consiste à interposer des éléments roulants r oulants entre les pièces mobiles mobiles (arbre et alésage alésage)) 3.3.2.Constitution d’un roulement 1 : Bague extérieure, extérieure, liée à l’alésage (logement du
roulement) 1
2 : Bague intérieure, intérieure, liée à l’arbre 3 : Cage, assure le maintien des
2
éléments roulants
4 : Eléments roulants, situés entre les deux bagues :
3 4
Remarques : - La fabrication en grande série permet des prix de revient intéressants. - Le roulement constitue un atout qui peut être facilement changé en cas d’usure . - La valeur du jeu fonctionnel est garantie par le fabricant. 3.3.3.Différents types de roulements
Les roulements peuvent être classés suivant différents critères : * en fonction de la forme de l’élément roulant :
Billes, Rouleaux, Aiguilles.
* en fonction du mouvement relatif possible entre les bagues : Aucun (roulements rigides) ; Rotulage (roulements à rotule).
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
* en fonction de la direction de la charge principale supportée : radiale ; radiale r adiale et axiale ; Axiale seule.
Roulements à bagues non séparables usuels :
3.3.4.Désignation normalisée :
Exemple : roulement 30 BC 02 : Roulement rigide à billes Ø30 série 02. 30 : Diamètre de l’arbre supportant le roulement.
BC : Type du roulement. 02 : Série qui permet de déterminer le diamètre extérieur et la largeur 3.3.5. Critères de choix
Le roulement est choisi en fonction de plusieurs critères : Vitesse de rotation ; Direction et intensité des efforts.
Char e Radiale
Ch Char ar e Ax Axia iale le
Char e Combinée
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
- Vitesse élevée :
Roulements à billes, à rouleaux cylindriques, à aiguilles.
- Effort radial :
Faible ou moyen : Roulements à billes Important : Roulements à rouleaux ou à aiguilles
- Effort axial
:
Faible : Roulements rigide à billes
Moyen : Roulements à billes à contact oblique Important : Roulements à rouleaux coniques Très important : Roulements + Butée Le choix du type de roulement résulte encore d’autres critères comme : la rigidité, le montage, le silence, la possibilité de déplacement axiale, etc 3.3.6. Cotation des portées de roulement :
Les
principales
dimensions
du
roulement sont : les diamètres de la bague intérieure ϕ d et de
la bague
extérieure ϕ D, sa largeur B et le
rayon du congé r. (voir annexes pages 50-56 Mais seul le diamètre des portées de l’arbre d et de l’alésage D sont à coter.
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
3.3.7.Comparaison des principaux roulements :
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Technologie de construction 1 3.3.8.Arrêts des bagues :
a- Entre l’arbre et la bague
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
b- Entre l’alésage et la bague
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
c- Combinaisons usuelles en entre tre les arrêts
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
3.4. Règles de montage des roulements : Règle n°1 :
- La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée avec serrage Règle n°2 :
- La bague du roulement qui est fixe par rapport à la l a direction de la charge doit être ajustée glissante 3.4.1.Montage des roulements à billes a contact radial :
1er cas : Arbre TOURNANT par rapport à la charge
7
6 k
H 0 3 4 1 ϕ
ϕ
Ajustement Serré Ajustement Avec jeu
Ajustements :
- Les bagues bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : k6 - Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7 Arrêts
axiaux des bagues :
- Les bagues intérieures sont arrêtées en translation par quatre obstacles:1, 2, 3, 4 - Les bagues extérieures sont arrêtées en translation par deux obstacles : 5 et 6
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
2nd cas : Alésage(moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
7
6 g
M 0
3 1 ϕ
4 ϕ
Ajustement Avec jeu Ajustement Serré
Ajustements :
- Les bagues intérieures fixes sont montées GLISSANTES :T :Tolérance de l’arbre : g6 - Les bagues extérieures tournantes sont montées SERREES :;Tolérance de l’alésage : M7 Arrêts
axiaux des bagues :
- Les bagues intérieures sont arrêtées en translation par deux obstacles :1 et 2 - Les bagues extérieures sont arrêtées en translation par quatre obstacles : 3, 4, 5, 6 3.4.2.Montage des roulements a rouleaux coniques :
1er cas : Arbre TOURNANT par rapport à la charge : Montage en « X »
6 m
7 H 0 4 ϕ
3 1 ϕ
Ajustement Serré
Ajustement Avec jeu
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Montage appelé en « X » car les perpendiculaires aux chemins de roulement r oulement (directions des charges) dessinent un « X » Les ajustements: - Les bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : m6 - Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7
Les liaisons axiales des bagues: - Les bagues intérieures avec l’arbre : Obstacles 2 et 3 - Les bagues extérieures avec l’alésage : Obstacles 1et 4 (Réglage axial du jeu du montage en 1ou 4).
2ème cas : Arbre TOURNANT par rapport à la l a charge : Montage en « O »
7 H
6
0 4 ϕ
m
3 1 ϕ
Ajustement Serré Ajustement Avec jeu Montage appelé en « O » car les perpendiculaires aux chemins de roulement r oulement (directions des charges) dessinent un «O ».
Les ajustements: - Les bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : m6 - Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7
Les liaisons axiales des bagues: - Les bagues intérieures avec l’arbre : Obstacles 1 et 2 (Réglage axial du jeu du montage en 2) - Les bagues extérieures avec l’alésage : Obstacles 3et 4
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Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
3ème cas : Alésage (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge : Montage en « O »
7 P
6 f
0 4 ϕ
3 1 ϕ
Ajustement Serré
Ajustement Avec jeu
Montage appelé en « O » car les perpendiculaires aux chemins de roulement r oulement (directions des charges)
dessinent un « O ».
Ajustements : - Les bagues intérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’arbre : f6 - Les bagues extérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’alésage : P7
Liaisons axiales des bagues : - Les bagues intérieures avec l’arbre :Obstacles 4+ Réglage axial du jeu du montage en 1 - Les bagues extérieures avec l’alésage : Obstacles 2 et 3. 3.4.3.Montage des autres types de roulement :
- Pour les roulements à rouleaux cy cylindriques, lindriques, les roulements à deux rangées rangées de billes à contact oblique et les montages mixtes, on applique les mêmes règles de montage que pour les roulements à billes à contact contact radial - Pour les roulements à une rang rangée ée de billes à contact oblique, on applique applique les mêmes règles de montage que pour les roulements à rouleaux coniques.
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Technologie de construction 1
3.5. Applications d’évaluation :
Application N°1 : Touret à meuler
(Meule)
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Echelle 1:2 L’arbre porte meule (2) est guidé en rotation par deux roulements roulements (3) et (4). Répondre aux questions questions
suivantes : a) De quel type de roulement s’agit-il ? b) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? c) Quelles sont les bagues montées serrées (extérieures ou intérieures) ? d) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : e) Les bagues extérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ? f) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : g) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre : h) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : i) Coter les portées de roulement sur l’arbre (2) . j) Coter les portées de roulement sur les alésages (1) et (8). Page 89
Technologie de construction 1
Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
Application N°2 : Roue de remorque r emorque ou caravane Echelle 3 :4
La jante d’une roue est fixée sur un ensemble moyeu/tambour de frein (2) . Cet ensemble est guidé
en rotation autour de la fusée de l’essieu (1) avec deux roulements (3) et (4) : a) De quel type de roulement s’agit-il ? b) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? c) Est-ce un montage direct en « X » ou indirect en « O » ? d) Comment appelle-t-on l’écrou (6) ? e) Quelle est la fonction de la rondelle (7) ? f) Choisir une rondelle frein (7) entre les deux rondelles ci-contre et justifier : (A) ou (B) : g) Les bagues intérieures sont montées serrées ou avec jeu ? h) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures s ituées sur l’arbre : i) Les bagues extérieures sont-elles montées serrées ou avec jeu ? j) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : k) Quel élément permet de régler axialement le jeu du montage des roulements ? tées de roulement sur la fusée de l’essieu (1) l) Coter les por tées m) Coter Coter les portées de roulement sur l’ensemble moyeu/tambour de frein (2).
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Chapitre 3: TECHNOLOGI TECHNOLOGIE E DES LIAISONS
ANNXES Dimensionnement des roulements
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Chapitre 4: Lubrification et Etanchéité
Cha Ch apit itre re 4 : E TANCH TAN CH E I TE D ur uré ée : 1h 1h30 30 C ours ur s + 1h3 1h30 0 TD
( 1 Sé Séances nces cour courss 1 Sé Séance TD )
Objj ect Ob ctii fs : Au terme de ce chapitre, l'étudiant doit connaître :
Les types d’étanchiétés
Les représentations normalisées des joints
Pré requis : Normes et représentation des dessins techniques, cotation, Tolerancement et Ajustement, Modélisation des liaisons mécaniques, technologie des liaisons.
E léments de contenu contenu 1. Fonction d’étanchéité 2. Type d’étanchéités 3. Représentation des joints
E valua luatti on
Formative au cours d’enseignement et des TD
Sommative : Devoir surveillé et examen de fin d’année
Ma M atér i els di dacti ques ues
Tableau
Polycopies
Data show
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Chapitre 4: Lubrification et Etanchéité
LUBRI LU BRI F I CAT CAT I ON E T E T ANCHEI AN CHEI T E
Bien qu’elle passe inaperçu, l’étanchéité a un rôle à ne pas
négliger.
Une des raisons de l’explosion dramatique de la navette spatiale Challenger est justement la défaillance d’un joint non compatible.
1.
Fonction étanchéité :
Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant des surfaces de contact communes, séparant deux milieux contenant des fluides distincts et/ou ayant des pressions différentes. Le dispositif d’étanchéité doit : Empécher
S1
les impuretés du milieu extérieur
d’accéder aux surfaces à protéger. Empécher
S2
le fluide de s’échapper vers
Pression p
le milieu
extérieur.
( Les flèches symbolisent ces deux types de fuites )
Milieu ext. ext. pression atmosphérique pa Zone à étancher
2.
Types d’étanchéité :
Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les deux solides S1 et S2, on distingue les types d’étanchéités suivantes : Mouvement relatif S1/S2
Type d’étanchéité à réaliser
Fixe (deux conduites)
Etanchéité STATIQUE
Mobile en Rotation (robinet)
Etanchéité DYNAMIQUE
Mobile en Translation (tige et corps du vérin)
Etanchéité DYNAMIQUE
2.1. Etanchéité statique : 2.1.1.Par contact direct:
Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en contact entre S1 et S2, sans élément d’étanchéité supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité peut être réalisée soit :
- En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur l’autre afin d’obtenir des états des
surfaces parfaits. Exemple : Raccord à joint cônique
- En utilisant un produit de collage et d’étanchéité . (Cette solution est onereuse)
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2.1.2.Indirecte : par interposition d’un joint contact direct :
Etanchéité réalisée en interposant entre les deux surfaces à étancher un joint de commerce. Il peut s’agir ::
-
D’un JOINT PLAT :
Exemple : Vis de vidange
-
D’un JOINT TORIQUE :
2.2. E ta tanché nchéii té D yna ynam mi que : Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux
pièces.
2.2.1. Cas d’une translation :
Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée : - Joint torique à section circulaire : - Joint quadrilobes (section « carrée ») : 2.2.2.Cas d’une rotation :
Exemple
- On peut utiliser un joint torique lorsque la vitesse de rotation reste faible. - Lorsque la vitesse de rotation est importante, on utilise un joint à lèvre :
Lèvr
Joint à lèvre à contact radial
Joint à lèvre à frottement axial (Joint V. RING) R ING) : Page 100
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3. Représentation des joints : Dans tous les cas , le contour exact du joint est représenté
par un rectangle rectangle. La croix centrale, peut être complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale assurée : 3.1 Joint à contact radial :
Se sont des joints pour étanchéité dynamique, rotation seulement.(huile seulement.(huiless et les graisses).
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3.2 Joint torique:
Très utilisé, il convient particulièrement aux application statiques et à certains applications dynamiquess (vitesse reduite et pre dynamique pression ssion modérée). Il est est economique, lég léger, er, peu enco encombrant mbrant et facile à monter .
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3.3 Joint à frottement axial (V. RING) :
Ce joint est entièrement en élastomère. Sa lèvre de forme conique s’ appuie sur une surface perpendiculaire à l’arbre et agit comme un déflecteur centrifuge qui éjecte la poussière, boues,. Il supporte de plus grandes vitesses de rotation que le joint à lèvre radiale mais il est moins efficace.
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4.
Applications d’évaluation :
Application N°1 : Montage de roulement et étanchéité
On se propose de transformer la liaison pivot entre (3) et (10) en plaçant un roulement à une rangé de billes à contact radial. Compléter le dessin de cette liaison en assurant l’étanchéité et en indiquant les ajustements nécessaires. Se référer à l’annexe de ce c e chapitre pour les composants technique.
Application N°2 :
Dimensionnement, Dimensionnement, montage de roulement, et étanchéité.
Le dessin ci-dessous représente à l’échelle 1:1 une partie de moto-reducteur d’un malaxeur dont l’arbre (49) est guidé en rotation par deux roulements à bille bill e type BC par rapport au
carter (51) et au couvercle (50) . (Roulements : (45) : 20 BC 10 et (46) :30 BC 10. 1) Compléter le montage de roulements. (On utilise un circlips comme obstacle à droite de la bague extérieure de roulement (46) Rque : prévoir deux obstacles pour la bague extérieure de ce roulement. 2) Réaliser la liaison encastrement entre l’arbre ( 49) et le pignon (47). L’arrêt en rotation sera assuré par une clavette parallèle. 3) Prévoir un joint à lèvre entre le couvercle (50) et l’arbre (49). 4 Rem lir le table tableau au des des a ustem ustement ent ssuivan uivantt : Plac Placer er ce cess a ustements ustements sur le dessin. dessin. Pièces
46/49
46/50
45/51
45/49
47/49
Ajustements Page 104
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BIBLIOGRAPHIE
- Guide des sciences et technologies industrielles – Jean Jean LOUIS_FANCHON
- Guide pratique des sciences et technologies industrielles - Jean LOUIS_FANCHON
- Mémotech, sciences de l’ingénieur 2 ème édition- D.BAUER
- Mémotech plus conception et dessin édition CASTEILA – C.BARLIER C.BARLIER et
R.BOURGEOIS
- Manuel de technologie mécanique de GUILLAUME SABATIER
et FRANÇOIS RAGUSA
- http://laparrej.free.fr/index.htm http://laparrej.free.fr/index.htm _ Jerôme laparre
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