Symbolisme Maconnique Peter Pan
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Trabajo en francés sobre el simbolismo de la novela Peter Pan. INCOMPLETO...
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Rich ard KH AIT AITZINE ZIN E Le symboli sym bolism smee Maçonnique Maçonnique et H ermétique de Peter Pan Pour une lecture intelligente des contes
Avec un e Postface Postface de Johan Johan Dreu e La légende légende d e l'Hom l'Hom m e Vert Vert ou les origines origines d e la maçonner m açonnerie ie écossaise écossaise
Entre les les chap chap iteaux, l'Hom me vert omn iprésent Chapelle de Rosslyn. Ecosse
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AVAN T DE POU SSER LA LA PORTE P ORTE Les mots, à l'instar du temps, sont relatifs, ils ne délimitent jamais un signifiant unique, absolu; ils sont porteurs de sens multiples, en fonction de leur acception particulière ou encore de leur voisinage semantique. Par suite de ces variables, ils subissent une mutation de leur leur signif signific icati ation on la p lus usu elle elle,, une transformation, transformation, un peu comm comm e un personnage qu i changerait d'aspect, de costume, voire d'identité, et qui serait un être différent tout en demeurant toujours le même. Il y a là, sans qu'on s'en doute, l'un des plus profonds m ystères d e l'existence l'existence : le passage d e l'essence l'essence à la la sub stance. stan ce. C'est que les mots ressemblent, à s'y méprendre, au célèbre héros de Maurice Leblanc, l'insaisissable voleur, champion du transformisme : Arsène Lupin, gentleman un peu milord et passablement arsouille, qui cambriole les coffres de la bourgeoisie avec autant d 'aisance 'aisance et de brio qu e les les cœu cœu rs féminins. féminins. Quant à Arsene Lupin, il n'est lui-même qu'un avatar, une emblématisation souriante de l'Herm es des grecs, grecs, le Mercure des latins. latins. Cur ieux ces ces rapp rochements, penserezvou s ? Et pourtant ! Tout est dans tout ou "tout est un" ainsi que le proclamaient nos ancêtres. C'est d'ailleurs la vision que possèdent actuellement nos physiciens contemporains lorsqu'ils évoquen t l'Univers. l'Univers. Après avoir scrute la vie d'un regard cyclopéen et ce, qu'il s'agisse d'avoir fait appel au m icroscope icroscope ou au télesc télescop op e, ap res avoir disséqué d es molécules, molécules, des atomes et un e kyrielle kyrielle de sous-particules, la Science moderne se trouve confrontée à l'impensable: l'unité de la m atière. Force Force lui est de conclur conclur e qu e la théorie, si long long temp s com com battu e et raillée raillée,, dem eur e la seule envisageable. L'inf L'infiniment iniment petit et l'infinimen l'infinimen t gran d se répon d ent et l'affi l'affirm rm ent: "ce "ce qui est en bas est comme ce qui est en haut" et tout se résout en lumière, ou plus exactement exactement en u n etran ge d ynam isme pr emier. Herm ès, le Trismégiste Trismégiste,, et ses ses fils fils spirituels spirituels les Alchimistes, si frequemment ridiculisés et pourchassés, prétendaient-ils autre chose ? L'Alchimie L'Alchimie,, métaph ysique beaucoup plu s que p hysiqu e, née dan s les les antiques sanctuaires sanctuaires et cachée aux regards indiscrets du monde profane, affirme que "le Mercure suffit pour accomplir le Grand CEuvre et obtenir la Pierre des Philosophes, la fameuse Pierre Philosopha le. Or ce Mercure, dont le nom renvoie bien aux deux dieux de l'antiquité susnommes parce qu'il en a les attributs et la spécificité, n'est en rien comparable au corps vulgaire de nos manuels de chimie. Agent et non patient il est tout simplement ce dynamisme auquel nous avons fait référence, cet Esprit apte à jouer tous les rôles. D'ailleurs, D'ailleurs, ne sont-ce sont-ce p as les caractéri caractéristiques stiques d u d ieu au petase et au x talonnières ailes ailes qu i sont p rêtées aux natifs natifs mercuriens, lesquels lesqu els affec affectionn tionn ent les parad p arad oxes intellectu intellectu els, les jeux jeux d e l'esprit l'esprit et s'avère s'avèrent nt d oués p our la comm comm un icatio icationn ? Le Mercure alchimique, comme Arsène Lupin, est une substance protéiforme qui change d 'aspect 'aspect de densité, densité, de nom tou t au long d u p rocess rocessus us et qui, pourtant d emeure lui-mêm lui-mêm e. Les savants alchimistes, s'ils vivaient retirés du monde, méprisant les succès faciles et les plaisirs factices, ne s'excluaient pas pour autant du climat culturel de leur époque. Aussi
Le Mercure alchimique, comme Arsène Lupin, est une substance protéiforme qui change d 'aspect 'aspect de densité, densité, de nom tou t au long d u p rocess rocessus us et qui, pourtant d emeure lui-mêm lui-mêm e. Les savants alchimistes, s'ils vivaient retirés du monde, méprisant les succès faciles et les plaisirs factices, ne s'excluaient pas pour autant du climat culturel de leur époque. Aussi userent-ils toujours des supports mis a leur disposition afin de véhiculer les connaissances d e leur leur a rt. Mais Mais de qu elle elle natu re sont ces ces sup por ts ? Ainsi que le revéla revéla le plus gran d d es alchimiste alchimistess contem contem por ains, Fulcanelli Fulcanelli,, dans son second li livre, vre, on ap pelle "dem "dem eure Philosoph Philosoph ale ale"" tout support symbolique de l'hermétique Vérité, quelles qu'en pussent être la nature et l'importance. À savoir, par exemple, le minuscule bibelot conservé sous vitrine, la pièce d'iconographie, en simple feuille ou en tableau, le monument d'architecture, qu'il soit détail, vestige, logis, château ou bien église dans leur intégr ité ... ... " L'Adepte - c'est-à-dire l'homme qui entra en possession de la Pierre Philosophale dans le premier quart de ce siècle - se montra comme a son habitude très charitable. Il est parfaitement exact que les cathédrales, les églises, mais également l'architecture civile, servirent d e sup por ts a l'art hermétiqu e. Tell Tellee est la la raison d 'être de ces emblèmes curieux, personnages, têtes et visages, animaux sortis d'un bestiaire fabuleux ou non, plantes, ornant les édifices du passe. Avouons que les sculptures gravées dans la pierre des monuments religieux dégagent comme un parfum de paganisme et semblent peu catholiques! Mais les artistes éclairés ne limitèrent nullement leur talent à la seule sculpture, ils laissèrent le tém tém oignage d e leur leur savoir a travers l'ensemble des arts. Tout leur était bon afin d e légu légu er a la postérité leurs symboles: peinture, littérature, objets divers, réalisés en céramique, en mosilique, mosilique, en métau x précieux précieux ou non , et même en bois. bois. Néanmoins, la transmission ne s'effectua pas seulement à partir de ces supports matériels. En effet, ces artistes étaient trop avisés pour ne pas avoir compris que le temps, ce grand dissolvant, et l'inconscience humaine contribueraient largement à faire disparaître ces témoign ages d 'un e connaissance secrète, secrète, occulte, occulte, et et inestimable. Ils Ils savaient q u e le secret secret d e la vie réside dans la mort, comment auraient-ils pu ignorer que tout ce qui existe est voue inéluctablement a disparaître ? Contrairement à ce qu'affirme un dicton qui voudrait que "les paroles s'envolent et les écrits écrits restent", restent", le seul seul véh icule icule d e la Tradition capable d e la préserver d e tou te d estruction est oral. Aussi, les vieux maîtres prirent-ils soin de confier leur savoir à des supports ind estructibles. estructibles. Ils Ils inventèrent les myth es, les les légendes r eligieuses eligieuses ou p rofanes, les les contes, les fables, les comptines et les jeux. Concernant les jeux, qui se doute encore de nos jours que la marelle, la chandelle et même les échecs sont - au-delà de leur nature ludique - des réservoirs d e la science science herm etique ? La tradition orale fut confiée au peuple lequel, s'il est ignorant de la somme de connaissances qu'il transporte, n'oublie jamais rien . D'un siècle à l'autre, les contes, les comp tines et les les jeux jeux se sont transm is avec un e rigoureu se exacti exactitud tud e, sans sans qu e la moind re virgule en ait été omise, la moindre règle transformée. Sous des dehors naïfs, les contes
La tradition orale fut confiée au peuple lequel, s'il est ignorant de la somme de connaissances qu'il transporte, n'oublie jamais rien . D'un siècle à l'autre, les contes, les comp tines et les les jeux jeux se sont transm is avec un e rigoureu se exacti exactitud tud e, sans sans qu e la moind re virgule en ait été omise, la moindre règle transformée. Sous des dehors naïfs, les contes bleus (= loges bleues) , également appeles contes de bonne femme ou contes de fées, sont destinés a nous délocaliser, à nous mettre dans un état de plus grande réceptivite. Il est évident q ue les histoires histoires en qu estion estion sont d es contes à dorm ir debout . Soit! Mais essayez donc et vous nous en reparlerez. La position n'est guère propice à l'endormissement, en revanche elle est encore le meilleur moyen de passer des nuits blanches, de rester éveillé, c'est-à-dire en état d'éveil. On le sait, toute progression spirituelle s'accommode mal de la position horizontale, pour être il lui faut retrouver la verticalité. Ces quelques précis précisions ions ayant eté apportées, nou s pou vons p ousser la la p orte ouvrant sur le monde merveilleux, féerique, enchanté de l'enfance, ce monde que les tout petits partagent avec les simples d'esprit parce qu'il est le refuge de ceux qui ont conserve la candeur et l'innocence. Mais assez bavardé, il est temps de retrouver un étrange petit garçon du nom d e Peter Pan... " Pan Pan , qui es-tu ? cria-t-il cria-t-il d' u n e v oix rauque. Je Je suis su is la jeune jeun esse, je sais la joie, joie, répondit Peter spontanément. Je suis un oisillon tombé du nid."
Peter Pan
CH APITRE APITRE I DE L'EN L'EN FAN CE ET DE L'AGE ADULTE
CH APITRE APITRE I DE L'EN L'EN FAN CE ET DE L'AGE ADULTE Le roman de James Barrie nous introduit dans le foyer de Monsieur et Madame Darling. Il n'est pas besoin d'avoir étudié longtemps la langue de Shakespeare pour comprendre la signific signification ation d e ce nom d e famille. famille. N ous y reviend rons très vite. Madame Darling, nous dit-on, était "une dame gracieuse, a l'âme romanesque avec, à la bouche, un pli doucement moqueur. Cette âme romanesque ressemblait a ces petites boîtes gigognes qui nous viennent de l'Orient mystérieux -vous avez beau les ouvrir l'une après l'autre, il y en a encore une plus petite à l'intérieur. Et sur sa bouche doucement m oqu euse flottait flottait un baiser baiser qu e Wend y ne p ou vait jam jam ais cueill cueillir ir bien bien qu 'il fût là, palp itant a la comm issu issu re d roite des lèvres... lèvres..."" Monsieur Darling en était tout de suite tombe amoureux, comme les autres jeunes gens. S'étant montre plus rapide que ses rivaux, Monsieur Darling était devenu son époux. De ce mariage devaient naître trois enfants : Wendy, John et Michaël. Monsieur Darling n'ignorait rien des fluctuations de la Bourse, ce qui "inspirait aux femmes un profond respect ... " Comment mieux nous montrer le fossé qui sépare l'enfance de l'âge adulte, qu'en nous rappelant l'attrait des seconds pour l'argent ? Quant à Madame Darling, elle tenait les comptes à la perfection : "Le moindre chou de Bruxelles y figurait; mais bientôt des choux-fleurs entiers furent escamotés et remplacés par des images de bébe sans visage." Cette histoire de chou de Bruxelles, puis de choux-fleurs est éminemment suspecte, d'autant qu'associée a certaines espérances relatives à la natalité dans l'esprit de Madame Darling. Ne dit-on pas aux enfants qu'ils naissent dans les choux ? Or le terme darling signifie à la fois fois chéri et mon chou ! Nous voici donc prévenus et ce n'est pas le moment de céder a l'endormissement. Nous somm es en p résence résence d'un texte texte qui d oit se lire lire a différents différents niveaux d'entend ement. Souvenons-nous que Barrie eut un précurseur dans ce domaine, nous voulons parler du Doyen de Saint-Patrick, l'auteur des Voyages de Gulliver : Jonathan Swift. Swift . Ce roman de , en petit langage ou langue des enfants , encore Swift est rédigé en Langue des Oiseaux Solaire. Le principe en ayant eté longuement expose dénommée Langue du Cheval ou Cabale Solaire. d ans un ouv rage précéd précéd ent, nous n'y reviendrons p as et y renvoyon renvoyon s le le lec lecteur teur curieux. Dans l'immédiat, il nous faut revenir sur les toutes premières lignes de Peter Pan. Nous p ouv ons y lire lire : "Tous "Tous les enfants, enfants, sauf un , grand issent. issent. Ils Ils savent très tôt qu 'ils 'ils grand iront Voici Voici comm ent Wen d y le d écouv écouv rit: Un jou r -elle -elle était était alors âgée d e d eux an s -, comm e elle elle jou jou ait dans da ns le jard jard in, elle elle cu cu eill eillit it un e fleur fleur et cou ru t l'offrir l'offrir à sa mère. San Sanss dou do u te etait-elle etait-elle en cet cet instant rad ieuse car car Mm e Darling, Darling, la ma in p osée sur son cœu r, s'écri s'écriaa : "Oh, "Oh, si seulement tu p ouv ais rester rester ainsi ainsi à jamais jamais ! Elle Elle n'en d it pas plu s long long m ais, d ès cet cet instan instan t, Wend Wend y sut quelle était condamnée à grandir. A deux ans, tout enfant le sait Deux est le
gran d iront Voici Voici comm comm ent Wend y le découvr it: Un jour -elle -elle était était alors âgée de d eux an s -, -, comm e elle elle jouait jouait d ans le jardin, elle elle cueilli cueillitt u ne fleur et couru t l'offri l'offrirr à sa m ère. Sans Sans d ou te etait-ell etait-ellee en cet instant rad ieuse car Mme Darling, la m ain p osée sur son cœu r, s'écri s'écriaa : "Oh, "Oh, si seulemen seulemen t tu p ouv ais rester rester ainsi ainsi à jamais jamais ! Elle Elle n'en dit pas p lus long m ais, d ès cet cet instant, Wendy sut quelle était condamnée à grandir. A deux ans, tout enfant le sait Deux est le com com m encement encem ent d e la fin fin ... " Ce passage, anodin en apparence, mérite que nous nous y arrêtions un peu. La phrase "Tous les enfants, sauf un, grandissent", si elle fait référence, déjà, à Peter Pan, s'oppose à cell cellee ou l'auteur l'auteur nou s précise précise que Wend y est âgée de d eux ans. Nou s somm es en présence présence d'un texte apparent en masquant un second. En effet, c'est du chiffre Un, et non de Peter, qu'entend nous entretenir James Barrie. D'ailleurs, en anglais, le terme children désignant d es enfants, signifie signifie également également d ans u ne au tre acception acception d es descendants. Pouvon s-nou s-nou s nier que tou s les les chif chiffre fress descend descend ent ou proviennent d e Un ? Mais qu el est est ce mystère ? Louis Claud Claud e de Saint-Martin, Saint-Martin, dan s son livre Des Nombres, Nombres , faisait faisait observ er qu e le chiffre chiffre 1 est stérile et ne peut rien engendrer par lui-même. Il ajoutait que le passage à 2 s'était effectué par force. En effet 1 multiplie par lui-même ne donne que l'unité. Et nous savons que 1/ 2 éleve éleve au carré, au li lieu eu d e nou s rapp rocher rocher d e l'un l'un ité nou s en éloigne. éloigne. Ce petit petit pr oblème mathém atique pose également également le problème d e la la Création. Création. Sur un plan strictement métaphysique, James Barrie entendait nous dire que le drame humain, dont Vitineraire mène inéluctablement du berceau a la tombe, resulte de notre prise de conscience du dualisme. La rédemption de l'être humain, ainsi que le soulignent toutes les religions, passe par le retour à l'Unite. Telle est la raison pour laquelle la petite Wendy est cond cond amn ée a grand ir. Deux est bien bien le comm comm encement encement d e la fin! fin! Pourrait-il Pourrait-il en aller aller autrement d u d estin estin de Wend y, alors alors que son prenom est équivale équivalent nt a s' acheminer acheminer vers, v ers, se diriger vers (to wend) ? Vous êtes naturellement en droit de considérer qu 'il s'agit d'un e coli colincidence, ncidence, d 'un hasard fortuit mais, dans ce cas, cas, ilil vous faud ra ad mettre que les colincidences mènent le monde. Les Darling étant trop pauvres pour pouvoir engager un e nu rse, util utilis isent ent les servi service cess d 'une chienne chienne terre-neuve terre-neuve répond ant au dou x nom de Nana. Or Nanny, en anglais, désigne une bonne d'enfant une nurse. Voila de quoi mettre en app éti étitt un esprit toujours toujours sur les dents. Tel est le contexte dans lequel evolue la famille Darling. L'existence de ses membres s'écoulerait normalement si les enfants n'étaient entres en contact avec le Pays de Nulle Part, autant dire de n'importe où... de partout. Mais ce partout, il ne convient pas de le chercher sur une carte géographique, il se trouve à l'intérieur, en nous, quelque part du côté d e notre enfance ou bliée. bliée. Et c'est c'est pou rqu oi bien bien peu d 'adu ltes en trou vent le chem chem in. C'est que pour trouver le Pays de Nulle Part, l'essentiel réside dans notre capacité à suivre le cou cou rs d e notre imagination et les méand res qu 'effe 'effectue ctue notr e fantaisie, fantaisie, ces ces deu x facultés facultés étant depuis longtemps perdues par tous ces gens prétendument raisonnables occupes a gagner leur vie, et qui ont d ésappris de rêver. Ce sont justement nos r êves, lesquels lesquels constituen constituen t l'envers d es choses choses d e la vie éveill éveillée, ée, qui nous guident vers cet ailleurs enchanté où s'abolissent le quotidien décevant et la longue
suivre le cours de notre imagination et les méandres qu'effectue notre fantaisie, ces deux facultés étant depuis longtemps perdues par tous ces gens prétendument raisonnables occupes occupes a gagner leur v ie, ie, et qui ont d ésapp ésapp ris de rêver. Ce sont justement nos r êves, lesquels lesquels constituen constituen t l'envers d es choses choses d e la vie éveill éveillée, ée, qui nous guident vers cet ailleurs enchanté où s'abolissent le quotidien décevant et la longue fuite éperdue du temps qui creuse la tombe, plus ou moins lointaine, qui nous attend quelque part au tournant d 'un futu r pas si simple simple que cel cela. a. Ces rives magiqu es de l'île l'île d u Pays d e N ulle Part, comm comm e l'écri l'écritt Barrie Barrie : "No us au ssi, ssi, nou s y avons joué et nous avons encore dans les oreilles la rumeur du ressac, même si nous savons qu e nou s n'y abord erons plu s jamais. jamais....."" Mad am e Darling Darling v ivra ce ce que p eu d 'adu ltes sont am enés à vivre. Un n om , lâche lâche par sa fill fillee Wendy, la contraindra a faire un plongeon en arrière dans son enfance. Elle se souvint, alors, de ce Peter Pan qu i, disait-on, disait-on, vivait avec les fées. fées. On racontait à son sujet sujet qu e lorsque des enfants mouraient il leur tenait compagnie durant une partie du voyage pour leur éviter éviter d 'avoir trop peu r... r... Un lecteur à l'esprit un tant soit peu agile, c'est-à-dire n'ayant pas trop souffert "d " d es courbatu res contractées contractées au barres fixes fixes d e l'enseignem l'enseignem ent off offic iciel iel"", selon la b elle exp exp ression utilisée par Madame Irène Hillel-Erlanger, se trouvera déjà en possession d'une clef non négligeable. négligeable. Car enfin, enfin, qu e peu t bien sym boliser boliser ce personn age veillant veillant à ce que les enfants enfants n'aient pas peur, sinon ce qui est capable d'annihiler leur ennemi le plus implacable, celui qui pese d'une main de fer sur leur petit cœur oppressé par les ténèbres, ces loups nocturnes qu i dévorent tou te clarté clarté ? Nous ne tarderons pas à verifier que l'hypothèse suggérée ci-dessus est séduisante, et loin d'être saugrenue. Dans le roma n, lorsque Peter se man ifeste, ifeste, la descrip descrip tion qu i nou s en est fou fou rnie par Jam es Barrie est fort éloignée de celle popularisée par le dessin animé de Walt Disney. Ici pas encore de justaucorps vert, pas plus que de chapeau assorti orne d'une plume, mais une tunique "constituée de feuilles sèches jointes avec de la sève suintant des arbres." N éanm oins, le le lecteur lecteur p ru d ent se gard era bien d e focal focalise iserr son atten tion sur cette cette différence différence ayan t trait a des d étails étails vestimen vestimen taires. Disney procéda à ces changements en toute connaissance de cause, et uniquement afin de faire encore mieux ressortir un symbolisme que nous serions tenté de qualifier de... lumineux. Si Walt Disney adopta, durant la seconde guerre mondiale, des options politiques sujettes àcaution et pour le moins contestables, il fut également franc-maçon et, a ce titre, le symbolisme de l'œuvre de James Barrie ne pouvait lui avoir échappé. Quant a l'auteur du livre, il serait fort improbable, compte tenu de sa nationalité, qu'il n'ait pas fréquenté en loge.
" Les ét ét oiles oiles sont très tr ès belle belless mais elles elles ne s' intéressent in téressent guère gu ère à ce qui se passe su r la t erre qu' elles elles doivent se cont content enter er de cont cont empler à jamais. C'est C' est un e punition pun ition qui qu i leu leu r a été infligée pour desf aut es commises commises dans dans un passé passé si loi loint nt ain, qu' qu ' aucune ucu ne d' elle elless n' en a souv souv enir. C' est ainsi ainsi que les plus agées agées ont ont pris un u n écla éclatt vit reux et parlent parlent rarement rarement (elle (elless s' exprim ent par par clignotement clignotement s); le les petit petites, es, quant quant à elle elles, s, s' émerveille émerveillent nt encore encore de tout. Elles Elles n ' éprouvent éprouvent pas pas de sympathie sy mpathie particulière particulière pour Peter Pet er qui a unefaço u nefaçon n sourn oise de se fau fau filer derrière derrière elles elles et d' essay essay er de les les souffler souffl er ... " Peter Pan
CHAPITRE II QUI EST EST DON C PETER PETER PAN ? Mais qui est d onc Peter Pan, ce petit garçon qu i ne vieilli vieillitt ni d e corps ni d 'esprit, qui vole et pr ovoqu e un gr and remu e-ménag e-ménag e dans la Voie Voie lactée lactée ? En dépit des apparences, il existe de notables similitudes entre trois Personnages mythiques, issus de la litterature anglaise. Peter Pan, Robin Hood et Gulliver. Tous trois sont liés à la la natu re, a la forêt forêt et a la cou cou leur verte. Qu i ne s'avisera s'avisera qu e le costum costum e d e Peter -du moins celui popularisé par le cinema -et les vêtements de Robin des Bois sont identiques ? Même tunique verte, dont les franges rappellent les feuilles d'arbres, même petit chap chap eau d écoré écoré d'un e plum e. Certains lecteurs contesteront, sans doute, que Robin Hood soit un personnage légendaire. Telle est pourtant la vérité. Etymologiquement Robin est le coucou, autrement dit la p rimevère ou Pr imavera : le le prem ier printemp s. Cette allusion allusion a la renaissance renaissance de la natu re et de la verd ur e est analogue à celle celle que l'on trou ve chez Jonath Jonath an Swift, et do nt le célèbre célèbre Gulliver désigne le le vert du p rintemp rintemp s. H ood signifie signifie capuche ou capuce : un capuchon taillé taillé en pointe. Souvenons-nous que capuce provient de chape, racine de chapeau. Robin des Bois n'est-il p as représenté vêtu d e vert parfois avec un vêtem ent a capu che et et coiff coifféé d'u n p etit chapeau orné d'une plum e ou phanère, terme provenant d e phaneros (app arent) ? C'est a p artir d e ce ce terme grec qu'a été forgé le mot épiphanie , , fête de l'enfant Jésus visité par les Rois Mages. manifestée. Or, nou s savons qu e le le Christ est est app elé la Lum ière manifestée. A ce stade, les lecteurs qui ont eu l'occasion de lire certains des ouvrages que nous avons publiés sont déjà en mesure de se livrer à d'intéressants prolongements. Dans l'immédiat, constatons que cette notion de lumière est habilement soulignée dans le roman de James Barrie. Mise en présence de Peter Pan, la fille aînée des Darling décline son identité: Wendy Moira Angela Darling. Ayant déjà rencontré ce type de rébus chez différents auteurs, nous n'hésitons pas a isoler les lettres majuscules : W-MA-D, lesquelles, une fois l'ordre rétabli, donnent le mot anglais Dawn: l'aube, l'aurore. Quant au verbe to dawn la signification signification en est poind re, comm comm encer à paraître. Cette aube, cette aurore, n'est-ell n'est-ellee p as le point d u jour où le coq coq an non ce fière fièremen men t le lever lever d u soleil, soleil, d e l'astre disp ensan t la chaleu chaleu r, la lu lu mière et la vie ? Les Les grecs firent firent d e ce gallinacé le symbole du dieu Hermès. Aussi est-il amusant de constater que cette image païenne, d éfiant éfiant le temps, traversa tou tes les les époqu es, échap échap pa à tou tes les les tentatives d'occu d'occu ltati ltation on et trône, encore de nos jours, au sommet des clochers des églises catholiques. Primitivement, c'est-à-dire avant que les hommes ne décident de perdre le souvenir de leurs traditions, les coqs de n os églises églises étaient étaient en étain, métal déd ié a Zeus-Ju Zeus-Ju piter. On n otera avec intérêt intérêt qu e les cloc clochers, hers, com com me leu r n om l'ind l'ind ique, abritent u ne, voire p lusieurs cloches, cloches, lesqu lesqu elles elles sont fabriquées en bronze, un alliage alliage de cuivre et d'étain. N'est-il N'est-il pa s surp renan t qu e la fée fée Tinn
églises églises catholiques. catholiques. Primitivement, c'estc'est-à-dire à-dire avant q ue les hom mes n e décident d e perd re le souvenir d e leu leu rs trad iti itions, ons, les coqs coqs d e nos églises églises étaient étaient en étain, métal déd ié a ZeusJupiter. On notera avec intérêt que les clochers, comme leur nom l'indique, abritent une, voire p lusieurs cloches, cloches, lesquelle lesquelless sont fabriqu ées en bron ze, un alliage alliage de cu ivre et d 'étain. 'étain. N 'est-il 'est-il pas su rp renan t qu e la la fée fée Tinn annon ce sa sa p résence résence par u n son de clochettes clochettes ? Pour en revenir au p ersonnage ersonnage d e Peter Peter Pan, il serait serait une figuration figuration d u dieu H ermès. Mais pourquoi James Barrie inventa-t-il le personnage de Nana, la chienne dévolue au rôle de bonne d'enfants ? Ne serait-ce pas parce que le chien, dans l'antiquité, était une autre figuration d'Hermes sous sa forme de cynocéphale ? Hermès n'est que la variante grecque du Thot égyptien. égyptien. Thot était était frequem frequem ment représente représente sous l'apparence d'un babouin, d'u n singe a museau fortement allonge, comme celui d'un chien. Thot était un cynocéphale. Nous reviendrons sur ce terme au prochain chapitre, lorsque nous dirons quelques mots du dieu Pan. Pan. Puisque nous venons d'expliciter le coq, le moment est venu de nous interroger quant à la signific signification ation d 'un autr e p ersonnag e, celui celui de l'adorable p etite fée, fée, baptisée Clochette Clochette par les stud ios Disney. Disney. Dans le rom an d e James James Barrie, Barrie, la la fée su su sceptible, sceptible, faisant faisant m ontre d 'un tres m au vais caractère, caractère, se se nom m e Tinn Tinn -Tam -Tam m " p arce qu 'elle 'elle rétame les casseroles! Un lecteur avise aura g ard e de considérer l'explicati l'explication on comm e sup erflue. erflue. Il s'agit bien bien d 'un e invitation a aller verifier l'étymologie d"étamer", mot provenant de la racine tain. Aussi ne seronsnous pas surpris d'apprendre que tinn, mot anglais, signifie "fer blanc, ou étain. Quant au bruit de clochettes annonçant l'apparition de la fée, comme nous le savons déjà, il nous renv oie bien bien au clocher clocher surm onté d u coq fait fait d e ce ce métal... métal... Concernant la personnalité de Peter, nous apprendrons dans le cours du recit qu'il "accompagne les garçons perdus ( ... ) les bébés qui sont tombés de leur landau pendant que les nurses regardaient de l'autre côté ( ... ) et qui sont envoyés au Pays de Nulle part. Ces nu rses, qu i ne font pas bien leur travail, font pr euve d 'un e légèreté légèreté bien bien coup able, elles elles comm ettent u n bien gra nd crime, crime, celui celui qu i, d ans le Cycle Cycle des Chevaliers Chevaliers d e la Table Table Rond Rond e, vaut à Perceval d'échouer dans la Quête du Saint-Graal. Ce crime, c'est celui contre lequel péché hé d'inatt d' inatt ention . les les textes textes gnostiqu gnostiqu es nous m ettent ettent en gard e: le péc Quant au Pays de Nulle Part il évoque le monde de l'Érèbe, le royaume des morts. Les Grecs affirmaient affirmaient qu e le p sychopom pe (le gu ide d es âmes) était était encore encore H ermès. N'importe quel lecteur, quelque peu familiarisé avec la littérature alchimique, sait que les vieux maîtres maîtres prêtendaient que leur art remon tai taitt à u n texte désigné désigné sous le nom de Table d'Emeraude,, et attribue a un certain d'Emeraude certain H ermès Trismegiste (le (le Trois Trois fois fois gran d ). Peter Pan en est l'équivalent; l'équivalent; lui aussi peu t être qualifié qualifié de trois fois fois grand pu isqu'il règne, comm comm e nou s l'enseigne l'enseigne la suite suite de l'histoire, l'histoire, su su r le mon d e d'en bas, sur le mond e des airs et et sur le mon d e de l'eau. l'eau. à suivre ....
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