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March 26, 2018 | Author: salambox | Category: Lymphocyte, Hiv/Aids, Antibody, Diagnosis Of Hiv/Aids, Antigen
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> Immunologie : Sida et processus immunitaires mis en jeu

Séquence séquence 9-SN02

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Introduction

Chapitre 1

Chapitre 2

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> Le SIDA : une maladie du système immunitaire

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299

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309

A

Le VIH et la primo-infection

B

La réaction de l’organisme suite à la pénétration du VIH

C

L’évolution de la maladie vers le SIDA

> Les processus immunitaires mis en jeu lors d’une infection – Généralisation A

Les anticorps : agents du maintien de l’intégrité du milieu extracellulaire

B

Les cellules immunitaires à l’origine des anticorps

C

Les lymphocytes T cytotoxiques : agents du maintien de l’intégrité des populations cellulaires

D

Les lymphocytes T4 : pivots des réactions immunitaires acquises Conclusion

Corrigés des activités autocorrectives

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Sommaire Séquence séquence 9-SN02

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ntroduction Les acquis Au cours de sa vie, tout être humain est susceptible de rencontrer des agents microbiens, dits pathogènes, capable d’altérer sa santé. Ces agents microbiens sont très diversifiés (voir document I) ; les deux groupes principaux sont les bactéries et les virus : Les bactéries sont des cellules procaryotes : leur ADN est inclus dans le cytoplasme (pas de noyau), lui-même limité par une membrane doublée d’une paroi de nature chimique complexe. Les virus sont des assemblages moléculaires beaucoup plus simples : le matériel génétique (ADN ou ARN selon le virus considéré) est associé à quelques enzymes et quelques protéines d’enveloppe. Document 1

1 - Les toxines libérées par certaines bactéries sont responsables de graves toxémies (MET x 20 000)

4 - Hématies infectées par le plasmodium, protozoaire responsable du paludisme

La diversité des micro-organismes pathogènes (voir encart couleur E41)

2 - Virus de la grippe (MET x 200 000)

3 - Les streptocoques responsables d’infections divers (angine, otite) sont des bactéries pathogènes (MEB x 16 200)

5 - Candida albicans est un champignon microscospique responsable d’une mycose génitale (MEB x 1000)

L’organisme peut se défendre contre une contamination bactérienne ou virale : on parle de réactions immunitaires. Cela signifie avant tout sa capacité à reconnaître ces micro-organismes comme des corps étrangers potentiellement dangereux. Tout organisme peut donc faire la différence entre ce qui lui appartient en propre, le soi et ce qui est étranger le non soi. La séquence 2 vous a montré l’unicité génétique de chaque individu. Partant de cette idée forte, nous nommerons «soi», le support de l’identité biologique de chaque être vivant, c’est-à-dire l’ensemble des molécules (protéines) résultant de l’expression de son génome. Dans la séquence 3, nous avons étudié plusieurs exemples de marqueurs membranaires, caractéristiques du soi, à savoir le système ABO, marqueurs des groupes sanguins et les protéines HLA (Human Leucocytes Antigens), principaux marqueurs de l’identité de chaque individu. Ils sont présents à la surface de toutes les cellules nucléées (à l’exception des hématies), en particulier sur les leucocytes (ou globules blancs) où l’on a pu en dénombrer jusqu’à 300 000 par cellule. La partie du génome qui code pour ces molécules est appelée complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) (voir séquence 3, activité auto-corrective n° 3). Ces gènes se trouvent, chez l’Homme, sur le chromosome 6. Le CMH comprend 4 segments d’ADN A, B, C et D. Chaque locus A, B, C et D du CMH Séquence 9-SN02

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est une série polyallélique. On connaît actuellement environ 25 allèles A, 50 allèles B, 10 allèles C et 45 allèles D (voir séquence 3, activité auto-corrective n° 3). Compte tenu des protéines différentes (appelées HLA-A, HLA-B, HLA-C, HLA-D) issues de l’expression des allèles des quatre gènes du CMH, on peut estimer à une chance sur un milliard la probabilité de trouver deux individus identiques. La singularité du «soi» est le résultat de cette mosaïque de petites différences moléculaires, résultat de l’expression du génome. C’est une constante à laquelle se réfère l’organisme. Quant au non soi, on peut le définir comme l’ensemble des molécules différentes du soi, qui, présentes dans l’organisme, vont déclencher des réactions immunitaires. Ces molécules étrangères au soi sont qualifiées d’antigènes. NB : Bactéries et virus seront souvent qualifiés d’antigènes dans les chapitres qui vont suivre. C’est un raccourci de langage, en fait ce sont des mosaïques d’antigènes. L’objectif de cette séquence est d’étudier finement ce qu’est une réponse immunitaire à partir d’un exemple : le SIDA.

Le SIDA « En juin 1981, des scientifiques des États-Unis faisaient état des premiers cas cliniques d’une maladie qui allait devenir le syndrome de l’immunodéficience acquise, ou S.I.D.A. Vingt ans plus tard, l’épidémie s’est propagée jusqu’aux derniers recoins du monde. Près de 22 millions de personnes ont perdu la vie et plus de 36 millions vivent aujourd’hui avec le VIH, le virus qui cause le SIDA. » (Source : ONUSIDA)

Le SIDA, décrit pour la première fois en 1981, est-il une nouvelle maladie ? On sait aujourd’hui, grâce à des études rétrospectives sur du sang prélevé et conservé d’accouchées zaïroises, que le virus était présent dès 1970 et s’était déjà répandu en Afrique entre 1970 et 1980. Les premiers cas ne remontent vraisemblablement pas à plus de quarante ans. Le virus aurait pu exister dans une population isolée et se disséminer suite à l’urbanisation et à l’extension des voyages. Divers singes africains (chimpanzés, singes verts, mangabeys, mandrills, cercopithèques à diadème ou « singes syke ») sont naturellement infectés par des rétrovirus proches du VIH : ce sont les virus de l’immunodéficience simienne (SIV), mais qui ne provoquent pas de sida chez ces animaux. Un des deux virus humains, le VIH2, est d’ailleurs très proche du SIV du Mangabey qui vit en Afrique de l’Ouest. Des contaminations de l’homme à partir de morsures de ces singes auraient donc pu se produire. Quand au VIH1, il aurait pu être transmis par des chimpanzés, dont certains au Zaïre ou au Gabon sont porteurs d’un SIV très proche du VIH1. On ne sait pas estimer avec précision à quel moment ces virus ont pu franchir la barrière d’espèces. Le VIH a diffusé depuis 1981, année de la découverte de l’épidémie, de l’Afrique au continent nordaméricain puis à l’Europe. Les homosexuels à partenaires multiples ont été les premiers touchés aux États-Unis. Puis l’épidémie a été révélée chez les transfusés, les hémophiles et les toxicomanes, démontrant que la voie sanguine était un important facteur de transmission du virus. En Asie, la maladie n’est apparue que vers 1986-87, d’abord en Thaïlande, puis dans les autres pays du Sud-Est Asiatique. La prostitution ainsi que la toxicomanie par voie intraveineuse ont joué un rôle important dans la diffusion de l’infection dans ces pays. Selon les estimations près de 50 millions de personnes ont été infectées depuis le début de l’épidémie (voir document 2). Il faut souligner qu’il existe des personnes asymptomatiques à long terme : après plus de dix ans d’infection, ceux-ci, qui représentent probablement 2 à 5% de la population, n’ont toujours pas développé un SIDA.

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Séquence 9-SN02

Document 2

Quelques données épidémiologiques 

Nombre de personnes infectées par le VIH fin 2000 : 36,1 millions (dont 16,4 millions de femmes - 1,4 million d’enfants
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