Secteur Pestel
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Secteur Pestel...
Description
LA COMPTABILITE DES PRODUITS DERIVEE (SWAP) AU SEIN DE LA CDG CAPITAL Le secteur bancaire Marocain Le secteur bancaire marocain est l'un des secteurs les plus évolutifs au Maroc, c’est l’un du pilier les plus importants de l’économie au Marocaine. Marocaine. Ce secteur est contrôlé par sept établissement de crédit. Les principaux acteurs sont : le réseau des Banques Populaires, et Attijariwafa Bank, viennent ensuite les autres banques et celles contrôlées majoritairement par des actionnaires étrangers, parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le Crédit du Maroc, filiale du groupe Crédit Lyonnais-Crédit Agricole. Enfin, la Caisse de Dépôt et de Gestion est extrêmement active dans les secteurs de l'immobilier et du tourisme, en accompagnant les projets d'intérêt général et en intervenant dans une logique d'amorçage pour des projets plus modestes. Actuellement, le paysage bancaire marocain compte 19 banques et affiche un taux de bancarisation qui s’est renforcé de 4 pts en 2015, à 68%. Les banques marocaines sont généralement solides et suffisamment capitalisées. Toutefois, les marges d’intérêt élevées et les commissions également élevées, alors que les charges d’exploitation sont d’un niveau modéré, ont rendu onéreuses les activités bancaires au Maroc. En outre, les niveaux élevés des prêts non productifs, atteignant 21 % dans les anciennes banques étatiques, présentent des risques pour le secteur. L’infrastructure du système des paiements du Maroc est moderne. Depuis la fin de 2007, tous les instruments de paiement, y compris les chèques, traites et lettres de change, se passent du papier. En outre, une plateforme plus grande grande pour les paiements en ligne a été mise en place, et le système de règlement brut en temps réel (RTGS) a également été mis en place, en étroite coopération
avec
le
marché
local.
L’accès aux financements s’est amélioré ces dernières années. La proportion de la population détenant un compte dans une banque commerciale est passée de 15 % en 2002 à 27 % en 2007. Si l’on prend en compte l’épargne à la caisse d’épargne postale, 40 % des Marocains des Marocains ont accès aux services bancaires. Au niveau des activités bancaires au Maroc, on constate un renforcement des créances brutes sur la clientèle à fin f in juin 2016 (dernières données disponibles) de +1,6%, à 739,2 milliards DH.
Notons toutefois que cette timide embellie survient consécutivement à la décélération de croissance constatée à fin 2015. De même, les crédits bancaires distribués se sont bien comportés, exception faite de la promotion immobilière qui a affiché un recul de 1,2%. Il faut dire que les banques ont réduit leur exposition à cette catégorie de crédit, sachant aussi que les grands groupes immobiliers se sont lancés dans un processus de désendettement et de monétarisation de leur bilan. Cela dit, dans un contexte d’aggravation de la si nistralité dans plusieurs secteurs tels que le raffinage de pétrole, le BTP, la métallurgie et autres, les créances douteuses se sont accrues au niveau du secteur d e 4,1% pour s’élever à 59,4 milliards DH Dans l’ensemble, l’architecture du contrôle du secteur bancaire est solide. La banque centrale (Bank Al-Maghrib) œuvre à la mise en œuvre des Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace (CPEBS). En outre, depuis juin 2007, la banque centrale met en œuvre le Dispositif prudentiel d’adéquation des fonds propres de Bâle II. Des réformes du secteur financier pour améliorer la gouvernance du marché financier et améliorer les cadres institutionnels, législatifs et réglementaires aux normes internationales ont été entreprises depuis 2002, et ont continué dans le cadre du programme de soutien de développement du secteur financier 2009 (PADESFI) Le secteur bancaire marocain reste partagé entre 4 grands établissements : Les banques de dépôts de crédit
Parmi lesquelles on trouve les 5 grandes banques privées qui réalisent près des deux tiers de la collecte des dépôts à savoir : ATTAJARIWAFA BANK, BMCE, et les trois filiales françaises (BMCI, SGMB et Crédit du Maroc).
Le crédit populaire du Maroc
Constitue de la banque centrale populaire et son réseau de banques populaires régionales. C’est un organisme public qui concerne la collecte de la petite épargne et la distribution de crédits aux PME.
Les anciens organismes financiers
Qui sont spécialisés dans le financement de secteurs d’activités particuliers. Il s’agit du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et du Crédit agricole du Maroc(CAM). Ces banques répondent aux besoins spécifiques tels que BANK AL AMA
Diverses autres banques
(Financement des projets d’investissements des marocains résident à l’étranger), MEDIAFINANCE et CASABLANCA FINANCE MARKETS (Intervient dans le marché des titres négociables de la dette, et enfin le Fonds d’Equipement Communal (FEC) dédié au financement des collectivités locales.
On peut distinguer, selon l’activité principale qu’elles exercent 4 grandes catégories de banques:
Les banques de détailles ou traditionnelles
Leurs activités sont principalement orientées vers une clientèle non financière (entreprises, ménages,…) avec une prédominance de la collecte des dépôts et l’octroi de crédit.
Elles sont caractérisées par la prédominance des opérations sur titres, sur instruments financiers, interbancaires et le quasi absence d’opération avec Les banques de marché la clientèle non financière. Elle prodigue des conseils financiers et intervient sur le marché pour son compte propre ou pour le compte des tiers.
Les banques d’affaire
Elles sont spécialisées dans les prises de participations dans l’industrie, elles se caractérisent par leur importance du portefeuille titres. Elles ont généralement un rôle d’intermédiaire dans les opérations financières, elles ne traitent qu’avec les entreprises et elles ne prêtent quasiment pas.
Les banques universelles
Contrairement aux précédentes, qualifiées de banques spécialisées, ces banques exercent toutes les activités bancaires possibles et élargissent même leur gamme à d’autres activités non bancaires (assurance par exemple).
Analyse de l’environnement : PESTEL Politique
Plan de soutien aux banques : Il consiste à sauvegarder l’activité bancaire a cet égard des mesures sont prise telles que : garantie les prêts interbancaire, reconstitution du capital, nationalisation partielle ou totale des banques, réglementer le marché par des mesures déployer par la BAM sur le contrôle de la liquidité… Relance de l’économie : L’objectif étant de faciliter l’octroi du crédit et les subventions pour les investissements dont les banques sont des intermédiaire cas : su bvention pour l’achat du matériel agricole Economique
Le secteur bancaire présente un potentiel de croissance important.
Le taux de bancarisation est de seulement 40% de la population marocaine.
1/3 du réseau bancaire est concentré sur l’agglomération casablancaise. Cette concentration fait défaut, surtout, aux zones rurales, qui n’ont pas un accès facile au réseau bancaire
Le bilan comptable cumulé de l’ensemble des banques marocaines s ’élève à 600Md DH
Un secteur très concentré puisque les 3 premières banques (BP, Attijariwafa Bank et BMCE) représentant 64% de l’ensemble des banques.
Socioculturel
La société marocaine présente un taux de bancarisation des plus faibles. Ceci est dû au manque de confiance accordé au système bancaire, les marocains préférant la thésaurisation.
La société marocaine comprend une clientèle averse aux taux d’intérêts et aux pratiques des banques, jugées interdites par l’islam.
Cette clientèle s’oriente de plus en plus vers la finance islamique.
Technologique
Le système bancaire marocain dispose d'une plateforme technologique et informatique très développée. Le système bancaire national a su tirer profit des NTIC ce qui lui a permis, ces dernières années, de développer et de moderniser ses outils de fonctionnement. L'utilisation des nouvelles technologies et d'un système efficient de gestion des services bancaires développés notamment Mobile Banking considérer comme révolution technologique à même de permettre aux usagers de cette technologie de prendre connaissance des différentes transactions commerciales et bancaires sans avoir à se déplacer dans leurs agences bancaires.
Légal
Trois organes ont été créés : CNME, CEC et la Commission de Discipline des Etablissements de Crédit (CDEC) Les épargnants et les emprunteurs ont été protégés par un ensemble de mesures (création d’un fonds de garantie, respect des règles de gestion prudente, cadre institutionnel d’activité des établissements de crédit…) Accords de Bâle II : Restreindre le risque Crédits en les accordant en fonction des ressources de la banque (ratio Mac Donough) ceci dit mieux gérer le risque crédit qu’est devenue une question cruciale surtout après la crise financière des subprimes Projet Bâle III : Réévaluer le risque Crédit en :
Renforçant le capital Core Tiers One (+1 500 Mds€ de dettes )
Introduisant deux nouveaux ratios (un CT et un LT)
Les nouveaux statuts de la Banque centrale consacrent son autonomie : Les principaux apports des nouveaux statuts de la Banque centrale consistent à consacrer l’autonomie de Bank AlMaghrib en matière de politique monétaire et politique de change
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