S3 Compta Analytique Compta Analytiqe 2IN1

March 20, 2017 | Author: Taha Can | Category: N/A
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Achat (1)

Stock (2)

Production (3)

Client

Distribution (5)

Entreprise industrielle

Stock (4) 4) Inventaire permanent sur produits 5) Coût de revient 6) Résultat analytique

Différence d’inventaire = Stock final théorique (C.A) – Stock final réel (C.G)

1) Coût d’achat des matières premières 2) Inventaires permanent sur matières 3) Calcul des coûts des produits fabriqués Tenue des fiches et des comptes de stocks :  Tous les biens achetés (matières ou marchandises) sont évalués à leurs coûts d’achat.  Tous les produits fabriqués sont évalués à leurs coûts de production. Application : Soit une entreprise qui dispose des données suivantes, pour le mois de février de l’année N. Stock initial de matière première au 01/01/N est de 10 kg pour 32 DH/kg. Entrées du mois : - Le 06/01/N 30 kg à 32,4 DH/kg. - Le 20/01/N 40 kg à 32,6 DH/kg. Les sorties du mois : - Le 15/01/N 26 kg - Le 25/01/N 32 kg - Le 27/01/N 12 kg T.A.F : 1. Etablir les fiches de stocks, en quantités et en valeurs selon chacune des méthodes. 2. Montrer l’incidence du choix de l’une de ces méthodes sur les coûts de sorties et sur le stock final de la période.

C.U

Libellé

Q 32,45 843,7 32,45 1038,4 32,45 324,5 32,45 324,5 32,45 2596

C.U

M

Q 26 32 12 10 80

Date

Libellé Sortie 1 Sortie 2 Sortie 3 S.F Total

M

Date 32 320 15/01/N 32,4 972 25/01/N 32,6 1304 27/01/N

Méthode CMUP (à la fin de la période) : C.M.U.P = Error!= Error!= 32,45

10 30 40

M 320 1292 452,2 1756,2 715,44 325,20

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32,52 32,52

(2) 32,52

32,3

(1) 32,2

Stocks C.U 32

80 32,45 2596

Q

S.I Entrée 1 Entrée 2

M

839,8

32,52 1040,62 32,52 390,24

32,3

Sorties C.U

Total

Q

26 32 12

10 40 14 54 22 10

01/01/N 06/01/N 20/01/N

M 320 972 1304

Méthode CMUP (après chaque entrée) : Entrées Date Libellé Q C.U 01/01/N S.I 10 32 06/01/N Entrée 1 30 32,4 15/01/N Sortie 1 20/01/N Entrée 2 40 32,6 25/01/N Sortie 2 27/01/N Sortie 3 1) CMUP 1 = Error!= 32,3 Le Portail des Etudiants d’Economie

25/01

20/01

15/01

01/01 06/01

Date

Sortie 3

Sortie 2

Entrée 2

Sortie 1

S.I Entrée 1

Libellé Q

40

10 30

32,6

Entrées C.U 32 32,4

1756 2) CMUP 2 = 2;54 = 32,52 Méthode FIFO (First In First Out)

27/01

15/01

01/01 06/01

Entrée 2

Sortie 1

S.I Entrée 1

Q

40

10 30

32,6

Entrées C.U 32 32,4

Méthode LIFO (Last In First Out)

20/01

Sortie 2

Libellé

25/01

Sortie 3

Date

27/01

M 320 972

1304

M 320 972

1304

Q

26

32

Q

12

10 16

Sorties C.U

32 32,4

32,4 32,6 32,6

M 320 320 972

32,4

1043,2

Q

Stocks C.U 32 32 32,4 453,69 453,69 1304

M 10 10 30 32,4 32,4 32,6 717,2 326

26

32,6

453,69 586,8 391,2

32

54

40 14 14 40 32,6 32,6

M 320 320 972 320 126,6 320 129,6 1304 320 129,6 260,8

320 518,4

22 10 Stocks C.U 32 32 32,4 32 32,4 32 32,4 32,6 32 32,4 32,6 320

260,8 129,6

14 18 12

M Q 10 10 40 30 842,4 10 4 10 4 40 10 4 8 32

32,6 32,4

Sorties C.U

10

8 4

Valorisation de S.F 326 (sur-évalué) 320 (sous-évalué) 324,5 (moyenne)

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D’après l’exemple on est en situation de baisse des prix (32 ; 32,4 ; 32,6).  La méthode FIFO, cette méthode évalue le stock final au prix récent, elle permet donc une évaluation du stock final, et donc une évaluation correcte de l’actif et de la situation de l’entreprise. Mais la méthode retient les prix les plus anciens (petits) pour évaluer les sorties des stocks. La méthode FIFO sous-évalue les sorties et donc le coût de revient en situation de hausse des prix. Ce qui en résulte un gonflement fictif du résultat.  La méthode LIFO, sous-évalue le stock (évalue au prix le plus ancien) d’où une sous-évaluation de l’actif de l’actif et de la situation de l’entreprise. Par contre la méthode évalue les sorties de stocks aux prix les plus récents (les sorties sont sur-évaluées), ce qui en résulte une diminution du résultat.  La méthode CMUP, elle représente une solution de compromis entre les deux méthodes (FIFO, LIFO). Elle permet de lisser les variations des coûts des matières. Méthodes Valorisation de sorties FIFO 2270 (sous-évaluée) LIFO 2276 (sur-évaluée) CMUP 2271,5 (moyennee)

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NOTION DE COUT ET SES CARACTERISTIQUES

Stock (2)

Distribution (3)

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L’accumulation de charges sur un produit détermine le coût. Le coût de ce produit, selon le stade d’élaboration du produit, divers coûts peuvent être déterminés : coût d’achat, de production et coût de revient (distribution incluse). Le terme coût s’applique aux produits mais aussi à toute chose, désignée pour laquelle, il est jugé utile d’attribuer les charges et d’en faire le total. La différence entre le prix de vente d’un produit et son coût de revient nous donne le Résultat Analytique. Au niveau comptable, un coût est l’ensemble de charges, correspondant à un élément défini au sein d’un réseau comptable. Et il a trois caractéristiques : Le champ d’application, son contenu, et le moment de calcul. Le champ d’application : Le calcul d’un coût ne concerne pas que les produits, on peut calculer les coûts par : - Fonction de l’entreprise (production, distribution, administration…). - Moyen d’exploitation (magasin, usine, atelier …). - Activité d’exploitation ( on peut calculer par famille de produits). - Responsabilité : ensemble de charges dont on peut attribuer la responsabilité à une personne (directeur, chef d’atelier de service …). Le contenu du coût : Pour une période donnée, un coût peut être calculé soit en y incorporant toutes les charges de la comptabilité générale, avec ou sans ajustement, soit en y incorporant une partie de ces charges. Dans le premier cas on parle du coût complet et dans le second, du coût partiel. Le coût complet traditionnel (comptable) : est un coût qui incorpore toutes les charges de la comptabilité générale sans modifications. Le coût complet économique c’est un coût qui incorpore toutes les mêmes charges de la comptabilité générale, mais après ajustement de certaines d’elles ou ajout en vue d’une meilleur expression économique. Le coût partiel est obtenu en incorporant une partie des charges il peut s’agir donc d’un coût direct suivant le type de charges qu’il recouvre. Le moment du calcul : Par rapport à la période considérée, le calcul des coûts peut être effectué :  A priori : il est effectués antérieurement aux faits qu’il engendre, il s’agit du coût (prévisionnel) préétablit.  A posteriori : il porte sur les charges déjà enregistrées, et génère des coûts constatés ou historiques (coût réel). Les coûts et cycle d’exploitation : Entreprise commerciale Achat (1)

1) Coût d’achat des matières premières 2) Inventaire permanent 3) Coût de revient

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Exemple : pour un exercice donné, un matériel de transport, est fiscalement amortis sur 10 ans, le matériel coûté 120.000 DH. Le chef d’entreprise pense que le matériel vaut actuellement 125.000 DH, est servira utilement pendant 8 ans. Quelle est la charge à incorporer aux coûts ? Dotation aux amortissements comptable = Error!= Error!= 12.000 Charge d’usage = Error!= Error!= 15.625 Vu la périodicité du calcul est mensuelle, la charge d’usage à enregistrer = Error!= 1.302,08 DI /amortissements = charge d’usage – dotation aux amortissements comptables = 15.625 – 12.000 = +3.625 charge d’usage = charge de la C.A = Dotation aux Amort. Comptable ± D.I = 12.000 + 3.625 = 15.625/12 = 1.302,08

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Différence d’incorporation sur provisions : En comptabilité générale la provision est destinée à couvrir : - Une dépréciation (stocks, créance, actif immobilisé …) - Un risque (grosse réparation, perte et charge accidentelle d’exploitation non couverte par les assurances…) La charge étalée qui substitue aux dotations aux provisions de la comptabilité générale, représente la provision économique. Les provisions réglementées (pour hausse des prix et pour fluctuation des coûts), à vocation juridique et fiscale, ont des effets souvent exagérés sur les résultats comptables, elles ne sont plus incorporer dans le calcul des coûts (charges non incorporables car elles n’ont aucune justification économique. Exemple : une entreprise doit engager dans 4 ans, de grosse réparation évaluée à 600.000 DH. Elle devait chaque année constituer une provision Error!= 150.000 DH Pour des raisons de méventes passagères de ses produits, elle ne constitue en C.G qu’une provision de 37.500 DH (annuelle). DI /provisions = charge étalée – dotation aux provisions comptables = 150.000 – 37.500 = 112.500 = +112.500/12 = 9.375 Charge étalée = dotation aux prov. Economique ± différence d’incorporation Error!= 12.500 charge à enregistrer (charge étalée) charges supplétives : Ce sont des charges qui ne figurent pas en comptabilité générale. Mais retenues par la comptabilité analytique pour éliminer les différences dues au statuts juridique de l’entreprise et/ou à son mode de financement. Elles correspondent à des charges fictives. Il existe deux types de charges supplétives : La rémunération de l’exploitant : dans les entreprises individuelles, l’exploitant est rémunéré par un prélèvement sur les bénéfice, il n’a pas un salaire mais il touche une partie des dividendes). La prise en compte d’une telle rémunération fictive dans les coûts, permet de rendre ces coûts comparables entre entreprises à régime juridique et fiscale différents. La rémunération des capitaux propres : cette rémunération constitue une charge économique en même titre que les coûts des capitaux empruntés. Les coûts doivent donc comprendre une rémunération conventionnelle des capitaux propres. Les coûts obtenus sont alors comparables à ceux d’une entreprise financée par les emprunts.

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OBJECTIFS DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE

Revient = prix de vente – coût de Revient

La compta générale a une vision globale sur la production, elle cache des inégalités et ne permet pas de juger la profitabilité des produits, par contre la comptabilité analytique a une vision détaillée, et permet de prendre des décisions par exemple supprimer un produit qui est déficitaire. La comptabilité générale est intéressée vers l’extérieur, mais la comptabilité analytique s’intéresse que par les acteurs à l’intérieur de l’entreprise : elle intéresse les dirigeants par les informations qu’elle produit. Au niveau de la loi, la comptabilité générale est obligatoire mais la comptabilité analytique est facultative. La comptabilité analytique nous permet de connaître les coûts des différentes fonctions des entreprises (achat, production, distribution, administration / coût d’achat, coût de production …) Elle nous permet d’évaluer certains postes du bilan comme les stocks et les immobilisations produites par l’entreprise. Elle permet de calculer les résultats des produits aussi d’expliquer et les analyser Grâce à cette information qui va permettre aux dirigeants de juger les produits (profitabilité), le produit est rentable ou pas. La comptabilité analytique prévoit les charges et les produits, compare la réalisation avec les prévisions et dégage les écarts. La comptabilité analytique est un outil de décision et un outil de contrôle de gestion. Le coût est un ensemble de charges relatives à un élément définit au sein d’un réseau comptable. Dans la mesure ou elle nous permet de responsabiliser les chefs de sections.

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Passage des charges de la comptabilité générale aux charges de la comptabilité analytique. Détermination des charges de la comptabilité analytique Charges de la comptabilité analytique : Charges incorporables (courantes) (de l’exploitation + financières) Charges non incorporables (non courantes) Charges non courantes (IS, dons, pénalités, VNA des immobilisations cédées…) qui ne relèvent de l’exploitation (déficitaire). Frais qui ne rentent pas à la charge de l’entreprise (transport sur vente…) Charges se rapportant aux exercices antérieurs. Charges qui ne restent pas définitivement à la charge de l’entreprise. Explication : La comptabilité analytique ne prend pas la totalité des charges de la comptabilité générale, elle ne prend pas en considération les charges non incorporables, elle prend uniquement les charges courantes. Parmis ces charges, certaines vont subire des corrections. Correction et ajustement : Pour le mois de mars, l’entreprise X a enregistré les informations suivantes : Achats consommés de matière première ........................................ 100.000 Achats consommés de fourniture...................................................... 40.000 Loyer (trimestriel) .......................................................................... 30.000/3 Publicité .............................................................................................. 1.000 Charges de production .................................................................... 600.000 Dotations aux amortissements (annuelles) ....................................... 60.000 Dotations aux provisions (annuelles)................................................ 18.000 Le Portail des Etudiants d’Economie

Le taux de rémunération peut être le taux moyen des capitaux empruntés ou le coût d’opportunité des capitaux engagés. Exemple : les capitaux propres d’une entreprise s’élèvent à million, le taux de rémunération est de 12 % l’an. 1.000.000 × 12 % = 120.000 Application 1 : Une entreprise individuelle au capital propre de 500.000 DH, tient une comptabilité analytique trimestrielle. L’entreprise met à votre disposition les informations suivantes : Charges non courantes mensuelles .............................................. 4.000 DH Taux de rémunération du capitale........................................................ 12 % Total des charges de la C.G du dernier trimestre de 2005 .... 1.640.000 DH Rémunération théorique de l’exploitant ............................ 10.000 par mois T.A.F : déterminer les charges de la comptabilité analytique pour le dernier trimestre 2005. Charges incorporables du dernier trimestre 2005 : 1.640.000 – (4000×3) = 1.628.000 Rémunération de l’exploitant : 10.000 × 3 = 30.000 Rémunération des capitaux propres : 500.000 × 12 % = Error!= 15.000 Charges de la C.A du dernier trimestre 2005 : charge de la C.G – charges non incorporables + charges supplétives 1.640.000 – (4.000 × 3) + 30.000 + 15.000 = 1.673.000 DH

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Application 2 : Les postes de charges d’une entreprise industrielle se présentent au 31.12.2005 de la manière suivante : Achats consommés de matières et fournitures.... 1.200.000 DH Autres charges externes ........................................... 20.000 DH Impôts et taxes ......................................................... 40.000 DH Charges du personnel ............................................. 400.000 DH Autres charges d’exploitation .................................. 20.000 DH Dotation d’amortissement d’exploitation ................ 90.000 DH Charges d’intérêt ...................................................... 44.000 DH Dotations financières ............................................... 26.000 DH V.N.A des immobilisations cédées .......................... 66.000 DH Les dotations non courantes..................................... 14.000 DH Impôts sur les résultats............................................. 35.000 DH Autres informations : Parmi les charges courantes figurent des dotations des immobilisations en non valeur pour 12.500 Des dotations pour créances douteuses 7.500 Achat d’un carburant non comptabilisé en 2004, 1.600 DH Capitaux propres de l’entreprise s’élèvent à 4.650.000 DH Taux sur le marché est de 10 % T.A.F : Déterminer : - Le total des charges de la comptabilité générale. - Le montant des charges non incorporables. - Le montant des charges supplétives. - Les charges de la C.A. Réponse : Totale des charges de la C.G ............................. 1.995.000 DH Achats consommés de M & F ...................... 1.200.000 DH Le Portail des Etudiants d’Economie

Charges incorporables = 100.000 + 40.000 + Error!+ 1.000 + 600.000 +Error!+ Error! Diviser la charge sur 3, 6 ou 12, consiste à pratiquer la méthode d’abonnement. Cette méthode consiste à répartir la charge incorporable par 3, 6 et 12 pour la tenir à la périodicité du calcul qui est souvent le mois. Exemple : le loyer trimestriel 30.000 ; la charge à incorporer au coût est Error!= 10.000 Prime d’assurance (semestrielle) 12.000 ; la charge à incorporer = Error!= 2.000 Dotation aux amortissements (annuelle) 60.000 ; Error!= 5.000 Achat consommé de matière première = Achat de matières + Stock initial – Stock final Variation de stocks = Stock initial – Stock final Cette variation peut être positive ou négative Achat consommé de matières = Achat de matières ± Variation de stocks Achat de matières premières 100.000 Variation de stocks de matières premières (solde créditeur) 20.000 Achat de fourniture 60.000 Variation de stocks de fourniture (solde débiteur) 15.000 Achat consommé de matière = 100.000 – 20.000 Charges de substitution : La comptabilité analytique retient pour ses charges calculées des critères techniques et économiques alors que la comptabilité générale prend en compte des considérations fiscales, on distingue trois types Valeur actuelle (de remplacement) ↔ Valeur d’origine Charge d’usage ↔ Dotation aux Amortissements comptables Charge étalée ↔ Dotation aux Provisions comptables Différence d’incorporation = charges de capta analytique – charges de compta générale  DI /matières = Valeur actuelle – valeur d’origine  DI /amortissements = charge d’usage – dotation aux amortissements comptables  DI /provisions = charge étalée – dotation aux provisions comptables Différence d’incorporation sur matières Dans certains cas, pour le calcul des coûts, il est jugé en comptant, de substituer à la valeur de sortie des stocks obtenus selon la méthode choisie, une valeur conventionnelle. Exemple : un chef a décidé que les sorties de la matière première M du magasin vers l’atelier de production seraient évaluées forfaitairement au mois d’avril (période mensuelle) au coût moyen 20,50 DH le Kilo. En avril, il a été consommé 25.000 kg de la matière M. ces sorties sont comptabilisées dans les coûts de production pour un montant de 25.000 × 20,50 = 512.500 Hors, le coût réel de sortie de cette matière est de 20,52 DH par kg, le coût qu’il faut incorporer au calcul du coût de production est de 25.000 × 20,52 = 513.000 DI /matières = Valeur de remplacement – valeur d’origine = 513.000 – 512.500 = 500

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Différence d’incorporation sur amortissement En comptabilité générale, les amortissements sont calculés selon des critères fiscaux qui ne peuvent pas toujours être utilisés pour une connaissance raisonnée des coûts. La notion des charges d’usage substituée au dotation aux amortissements de la comptabilité générale est sensée représenter l’amortissement économique. Le Portail des Etudiants d’Economie

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Impôts et taxes : 48.000 (annuelle) → 48.000/12 = 4.000 D.I sur impôts et taxes = charges C.A –charges C.G = 4.000 – 48.000 = 44.000 D.I pour autres charges externes = charges C.A –charges C.G = (90.000 + Error!+ Error!) – (90.000 + 30.000 + 24.000) = 102.000 – 144.000 = -42.000

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Autres charges externes ..................................... 20.000 DH Charges du personnel ...................................... 400.000 DH Impôts et taxes ................................................... 40.000 DH Autres charges d’exploitation ............................ 20.000 DH Charges d’intérêt ............................................... 90.000 DH Dotation d’amortissement d’exploitation .......... 44.000 DH Dotations financières ......................................... 26.000 DH V.N.A des immobilisations cédées .................... 66.000 DH Dotations non courantes .................................... 14.000 DH Impôts sur résultats ............................................ 35.000 DH Totale des charges non incorporables ................... 136.600 DH V.N.A des immob. Cédées ................................ 66.000 DH Dotations non courantes .................................... 14.000 DH Impôts sur résultats ............................................ 35.000 DH Dotations des immob. en non valeur ................. 12.500 DH Dotations pour créances douteuses ...................... 7.500 DH Achat du carburant .............................................. 1.600 DH Montant des charges supplétives .......................... 465.000 DH 4.650.000 × 10 % = ........................................ 465.000 DH Montant des charges de la C.A .......................... 2.283.400 DH Charges de la C.G – charges non incorporables + charges supplétives 1.995.000 – 136.600 + 465.000

Charges par nature

220.000

8.000

17.000

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180.000 15.000

Périodicité Mensuelle Trimestrielle Annuelle 270.000 17.000 120.000 90.000 30.000 24.000 48.000

charge de la C.G = charges non inc.  charges C.A = charges de la C.G – charges non inc. + charges sup. = charges inc. + charges sup. charges de la C.G – charges non inc. = 1.995.000 – (66.000 + 14.000 + 35.000) charges inc. (courantes) = 1.818.400 = 1.840.000 – 12.500 (dot ou amort des immob en NV) 7.500 (charge non inc.) 1.600 Vraie charges incorporables = 1.818.400 + charge supplétive (46.500) = 2.283.400 DH Application 2 : Société BOTEX, au cours du moi de décembre, enregistre en comptabilité générale les charges suivantes.

Achats de M & F Variation de stocks des M & F (créditeur) Achats de produits d’entretien Autres charges externes Impôts et taxes Charges du personnel Dot. aux amortissements comptables Dot. aux provisions comptables Charges financières Charges non courantes (non incorporables) Le Portail des Etudiants d’Economie

Cours comptabilité Analytique S3 2010

INTRODUCTION GENERALE LA C.A.E a pour but essentiel, l’étude de l’exploitation de l’Entreprise. Elle s’intéresse à l’étude des charges, des coûts et du PR.

1 – Mécanisme : La C.G regroupe les charges et les produits d’exploitation dans le C.P.C pour donner ainsi un résultat final. Dans l’optique de gestion, on pose souvent la question sur l’affectation, l’importance et l’utilité des charges ainsi que sur la composition de prix de revient. C’est ce qui fait l’objet de la CAE.

Plusieurs productions possibles à partir d’une même matière première ; Plusieurs ateliers au niveau de la production ; Plusieurs fonctions : achat, transformation, distribution … etc

LA CAE est donc une technique nécessaire pour l’Entreprise surtout parce qu’on trouve dans presque toute activité industrielle :   

-

-

De réaliser un inventaire permanent des stocks aussi bien en volume qu’on valeur.

D’analyser le résultat d’exploitation, selon les différentes catégories de produit, et de montrer comment se forme ce résultat entre l’opération d’achat et celles de ventes.

De calculer les coûts et prix de revient pour chaque activité (plusieurs produits) et à chaque niveau de l’activité (achat, production, distribution, )

La CAE permet alors :

-

2 – Sujet : L’entreprise hôtelière REGINA, possède deux activités essentielles : - La location des chambres. - La restauration. Le 31 Mars, au terme de la première année d’exploitation, les sommes figurant dans le compte CPC de cette entreprise sont les suivantes : - Achat consommé de denrées périssables : …………………..…100 000 - Achats des boissons : ………………………………………………48 000 - Achats d’alimentation : ……………………………………………98 000 – Personnel et charges sociales : …………………………………..164 000 1

- La valeur actuelle des produits d’entretiens est de 254.000 DH - Les amortissements, comprennent 6.000 DH d’amortissements des immobilisations en non valeur ; par ailleurs, les amortissements économiques sont estimés à 15.000 DH par mois. - Une seule charge financière d’un montant de 9.000 DH est considérée comme charge liée à l’exploitation. - Le chef d’entreprise estime étaler la dotation aux provision à un montant de 18.000 DH. - Le chef d’entreprise fourni un travail qui devrait correspondre à une rémunération de 9.000 /mois. - Le Passif du bilan révèle un montant de capitaux propre qui est égale à 1.250.000 DH. - Le taux d’intérêt 12 % / l’an. T.A.F : Déterminer le montant des charges incorporables aux coûts au titre de mois de décembre. Quelles sont les différences d’incorporation du mois de décembre ? Charges de la Comptabilité Analytique : Charges supplétives : Rémunération des capitaux propres = Error!= 12.500 + Rémunération de l’exploitant = 9.000  21.500 DH

6 www.e-tahero.tk

charges incorporables : Achats consommés de M &F = 270.000 – 17.000 = 253.000 Achats de produits d’entretien = 120.000 + 134.000 (DI) = 254.000 Autres charges externes = 90.000 + 30.000 + 24.000 = 144.000  90.000 + Error!+ Error!= 102.000 Impôts et taxes = Error!= 4.000 Charges du personnel = 220.000 Dotation aux amortissements économique : Vraie dotation = 180.000 – 6.000 = 174.000/12 = 14.500 par mois. 15.000 DH = 14.500 ± D.I sur amortissements D.I sur amortissements = charge d’usage – dotation aux amort. comptable = 15.000 – 14.500 = +500 Dotation aux provision = Error!= 1.500 ou ( 15.000 ± D.I sur provisions ) D.I sur provisions = charge étalée – dot. prov comptable = 18.000 – 15.000 = 3.000/12 = 250 Error!+Error!= 1.500 Charges financières = Error!= 3.000 Différences d’incorporation : D.I sur matières = valeur actuelle – valeur d’origine = 254.000 – 120.000 = 134.000 D.I sur amortissements = 15.000 - Error!= 500 D.I sur provisions = Error!= Error!= 250 D.I pour éléments supplétifs (sont toujours positifs) = charges C.A – charges C.G = Error!- 0 = 12.500 + 9.000 = 21.500 D.I pour charges non incorporables (toujours négatifs) = charges C.A – charges C.G = 0 – 8.000 = -8.000 D.I sur charges financières = 0 – 8.000 = Error!= 2.666,67 D.I pour autres charges : Le Portail des Etudiants d’Economie

Clients, fournisseurs Banques Administration

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Ets de la C.G

Traitement

Fonctions (SS)

L’INTERIEUR LE L’E/SE.

SCHEMA DE LA CAE ENVIRONNEMENT EXTERNE

-

Fonction s Foncti on Fonction

L’objectif de la CAE est de déterminer qui consomme quoi et combien en quantité et en valeur. Pour atteindre cet objectif il est indispensable de saisir les flux internes (en quantité & en valeur) ainsi que leur destination. Ceci implique de mettre en place une organisation rationnelle concernant les documents, leurs circuits et leurs utilisations.

5- La concordance des résultats : 1) principe : Le calcul des coûts et du résultat analytique est fait à partir des charges et produits de la comptabilité générale. Toutefois, toutes les charges de la C.G. ne sont pas systématiquement incorporées dans le calcul des coûts (charges non incorporables) et au contraire, des éléments non comptabilisés doivent êtres pris en compte (charges supplétives). Ainsi, le résultat analytique n’est-il pas nécessairement égal au résultat de la C.G.. Pour justifier la différence, il faut effectuer un rapprochement des deux résultats.

2) Démarche : Afin de vérifier le résultat obtenu, il faut justifier la différence entre le résultat comptable et le résultat analytique. Il s’agit, partant du résultat comptable, d’ajouter les charges qui n’ont pas été prises en compte en comptabilité analytique et de retrancher les charges incorporées dans les coûts et qui n’ont pas été comptabilisées pour retrouver le résultat analytique. Ch CG = CCAE + CNI -CS CSC ccccccccC.S CS

Cours comptabilité Analytique S3 2010 – Services extérieurs : ………..……………….……………………..69 000 – Impôts et taxes : ……………………………………………………58 000 – Transport sur achat et vente : ……………………………………...3 000 – Charges financières : ………………………………………………..1 000 - Dotations aux comptes d’amortissement : ……………………...26 000 – Stock de boisson au 31 Mars : …………………………………….14 000 – Stock d’alimentation au 31 Mars : …………………………………6 000 – Vente hôtel : ………………………….……………………………267 000 – Vente restaurant : ………………………………….……………...335 000 TRAVAIL A FAIRE 1°) Présenter le compte CPC de cette entreprise. 2°) A – Présenter le tableau de répartition des charges par activité B – Présenter deux CPC pour les deux activités de façon à faire apparaître le résultat pour chaque branche d’activité, sachant que :   

Les consommations de denrées périssables, de boissons et d’alimentation n’intéressent que le restaurant. Les frais de personnel sont à répartir également entre l’hôtel et le restaurant. Les autres charges (y compris les amortissements) sont imputables pour 75 % à l’activité de l’hôtel et pour 25 % à celle du restaurant.

3°) Quelle conclusion peut on tirer de l’examen des comptes de produit et charges de cette activité ?

3 – Objectifs de la comptabilité analytique :

Connaître les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise. Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan. Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits pour les comparer aux prix de vente correspondante. Etablir des prévisions de charges et de produit d’exploitation. Constater les réalisations et expliquer les écarts avec les prévisions.

La comptabilité analytique est un mode de traitement des données dont les objectifs essentiels sont les suivants :     

D’une manière générale, la CAE doit fournir tous les éléments de nature à éclairer les prises de décision.

4

2

CHARGES INCORPORABLES

CHRAGES NON

CHARGES

DE LA COMPTABILITE GENERALE INCORPORABLES

3) Exemple 1 :

3 700 000

-23 000

SCHEMA DE LA C.G

Traitement

L’INTERIEUR

Pièces Comptable s

5

ANALYTIQUE

COMPTABILITE

CHARGES

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ELEMENTS SUPPLETIFS

Les charges exceptionnelles qui s’élèvent à 15 000 DH. Une partie des dotations aux provisions pour un montant de 8 000 DH.

Parmi ces charges, vous jugez qu’il n’y a pas lieu de prendre en compte :

On vous demande de calculer les coûts dans une entreprise industrielle, les comptes de charges à la fin de l’exercice s’élèvent à 3 700 000 DH.

-

Charges de la C.G. ………………………………………

La rémunération de l’exploitant qui n’a pas été portée en charge, est estimée à 216 000 DH. Calculer les charges qui seront incorporés dans le coûts.

-

=23 000 ……… + 216 000

= 3 893 000

216 000………...

15 000 + 8 000

-

Charges supplétives :  Rémunération de l’exploitant

Charges non incorporables :  Charges exceptionnelles  Dotations aux provisions

-

Total des charges de la CAE

doit être

Cours comptabilité Analytique S3 2010 Pour atteindre ces objectifs, le système de CAE de l’Entreprise adapté exactement à sa structure organique et aux activités qu’elle exerce.

4 – Etude comparative des deux comptabilités : a) Champ d’application : La C.G rend compte des activités de l’Entreprise concrétisées par des opérations économiques sous forme de flux financiers entre l’entreprise et ses différents acteurs. Ainsi le comptable de la C.G est tourné vers l’extérieur. Il enregistre tous les flux, réels et monétaires, en prenant soin de se conformer au principe du plan comptable. La CAE rend compte des processus de transformation interne. Elle s’attache à évaluer en terme monétaire les différentes étapes des processus de transformation. b) La comptabilité, outil de gestion : Dans le cas de l’entreprise REGINA, on a pu constater que la C.G dégage un résultat global qui ne permet pas au chef d’entreprise d’avoir des informations sur : - Le produit qui améliore ou détériore le résultat ; - Les centres d’activités ou les fonctions efficaces ou déficientes.

Clients, fournisseurs banques administrations

EXTERIEUR

C’est la CAE qui peut apporter les éléments de réponse à ces questions par l’intermédiaire de l’analyse du processus de production.

-

Comptable

3

EXEMPLE D’APPLICATION :

Charges du personnel Impôts & taxes Achats consommés Autres charges externes Charges financières Dotations aux Ā

CHARGES PAR NATURE

241 700

93 000 33 000 29 000 47 000 14 000 25 700

MONT

47 000

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108 000

42 700

44 000

8

Approvisionnement Production Distribution Administration 20 000 40 000 13 000 20 000 3 000 15 000 7 000 8 000 4 000 13 000 10 000 2 000 9 000 23 000 8 000 7 000 7 000 2 000 1 000 4 000 4 000 15 000 3 700 3 000

Soit les éléments du CPC suivants : - Dotations aux Ā 25700 - Charges de personnel 93 000 - Achats consommés 29 000 - Impôts & taxes 33 000 - Autres charges ext. 47 000 - Achats revendus 509 500 - Charges financières 14 000 - Ventes de M/ses 800 000 On répartissant les charges du C.P.C selon des clés de répartition bien définis nous aurons la répartition suivante :

Total Ainsi la répartition par fonction nous permet une vision claire des fonctions de l’E/se .cette présentation nous permet une meilleure comparaison entre coût et rentabilité.

§2) Reclassement des charges par variabilité : Un autre type de reclassement est indispensable lorsque la comptabilité analytique est conçue comme un outil d’aide à la prévision et à la prise de décision. Toute prévision est fondée sur une analyse du comportement des coûts face à une fluctuation du volume d’activité. Ce qui implique un reclassement fondé sur une distinction entre les charges fixes et les charges variables. Il est d’ailleurs compatible avec le reclassement traditionnel par fonction que nous venons de voir, et il peut venir le compléter, sans se substituer à celui-ci. a) Charges fixes : Leur montant pour la période considérée est indépendant du volume d’activité de l’E/se. Liées à la structure de l’E/se, ces charges constituent en quelque sorte le coût de possession des moyens dont l’E/se s’est dotée pour exercer son activité : couramment qualifiées de fixes, elles sont encore appelées charges de structure. Exp :  le loyer ou l’Ā des bâtiments.  Les primes d’assurance.  Salaire des administratifs. On conçoit bien que quelque soit le CA, il faudra payer ces charges.

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b) Charges variables : Leur montant évolue de manière continue en fonction des ventes. Le fait qu’elles soient liées aux activités opérationnelles de vente explique les deux autres appellations que l’on rencontre de plus en plus fréquemment : charges d’activité et charges opérationnelles.

Exemple 2 :

Achats consommés ……………………………………………… 180 000 Services extérieurs ……… ………………...……………………..43 200 A servies extérieurs ………………………….……………………..46 400 Impôts et taxes …………… …………….……………………10 200 charges de personnel ……………………………… …………….. 95 000 charges financières …………………………...…………………….1 300 Charges exceptionnelles …………………………...…………… 6 200 Dotation aux A et provision …………………..…………………… 29 400

Les comptes de charges de l’entreprise MERROUN se présentent ainsi (fin Janvier) : Les charges exceptionnelles ne sont pas incorporées dans les coûts.

De la rémunération du travail de Mr MERROUN, exploitant, soit : 18 000 De la rémunération du capital investi dans l’entreprise par M. MERROUN.

Dans les dotations, une provision pour risque de 3 000 ne doit pas être incorporée par contre, il faut tenir compte : - Capital 120 000 DH - Rémunération annuelle 6 % l’an.

T.A.F. : déterminer pour le moi de janvier les charges de comptabilité générale, non incorporable, incorporables, supplétives, et le coût de revient.

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CHARGES FIXES

CHARGES VARIABLES

c/ Les charges semi-variables : Elles comportent à la fois des éléments fixes et des éléments variables. L’exemple souvent cité est celui d’un représentant commercial qui reçoit un fixe mensuel de 2000 DH et un variable de 0.5 % du CA. Ci dessous un graphique représentant à la fois, les charges de structure toujours constants, les charges variables liés à l’activité et le coût total.

TABLEAU DE RECLASSEMENT DES CHARGES

Ainsi les charges par nature peuvent être reclassées comme suit :

CHARGE PAR NATURE COMPTABILITE GENERALE D/ Exercice d’application: Les éléments de CPC de l’E/se COMAREB se présentent comme suit : Achats revendus de M/ses 140 000 Publicité 41 000 Entretien et réparation 32 000 Services bancaires 16 200 Achats non stockés 16 300 Impôts et taxes 3 600 Locations 22 800 Charges du personnel 90 000 Dotation aux Ā 12 300 Ventes de marchandises 423 000 On vous communiquez l’état des charges fixes : Achats non stockés 4 200 Services bancaires 15 000 Locations 17 800 Impôts et taxes 3 600 Entretien réparation 12 400 Charges du personnel 75 000 Dotation aux Ā 12 300 Travail à faire : Procéder à la répartition des charges dans un tableau (V .T.D.)

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1er PARTIE : ANALYSE DE L'EXPLOITATION 1/ RECLASSEMENT DES CHARGES PAR NATURE EN CHARGES PAR FONCTION SECTION 1: Reclassement des charges Le nouveau plan comptable propose un élargissement du champ d'application des coûts par rapport au plan comptable 1957. Les différents" groupements de charges" qui sont expressément cités par mis les plus usuels, correspondent à différent critères de reclassement possibles: - coût par fonction économique : administration, production, distribution …etc. - coût par moyen d'exploitation : magasin, usine, atelier, bureau…etc. - coût par responsabilité : directeur général, directeur commercial, directeur technique, chef d'atelier, chef de service…etc. - coût par groupe de client, par région. Par mis ces critères dont la liste n'est pas exhaustive figure des critères de reclassement communs aux produits et aux charges, mais également des critères spécifiques aux charges.

§1/ Reclassement des charges par fonction: Le compte CPC dressé en C.G. classe les charges d'exploitation par nature (charges de personnel, services extérieurs ….etc) .Ces même charges sont reprises par la C.A.E.et classés par fonction. On entend par fonction, une ou des divisions réelles de l'entreprise. Plus précisément, une entreprise est un ensemble de fonctions autonomes et interalliées entre elle en vue d'atteindre un objectif bien déterminé. Principalement, une E/se commerciale peut comprendre deux fonctions : - Une fonction approvisionnement. - " " " " " distribution. Par contre une E/se industrielle peut comprendre: - Une fonction approvisionnement. - " " " " " production. - " " " " "distribution. Le reclassement permet de connaître ce que coûte chaque fonction, de suivre l’évolution de coût de chacune d’elle, de prendre des décisions de développement on de freinage au niveau d’une fonction donnée pour préserver ou pour établir un certain équilibre. Ainsi donc le reclassement des charge selon le caractère fonctionnel consistes à ventiler les charge par nature de la C.G entre les différentes fonctions de l’E/se.

Montant

10 000

Approvisionnement

30 000

40 000

50 000

9

Production Distribution Administration

Le reclassement peut se faire sous la forme du tableau présenté ci-dessous (entreprise industrielle)

Désignation

130 000

Charge par Nature

Frais de Personnel

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Introduction :

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2éme Partie : LES COUTS COMPLETS Dans la première partie, la démarche abordée conduit à présenter le résultat en un tableau mettant en évidence les coûts et les marges correspondantes. Si cette analyse simple peut convenir à des petites unités, elle n'est pas adaptée à des E/ses industrielles importantes. Dans l'étude suivante seront abordées plusieurs méthodes permettant de calculer les coûts des produits en prenant en compte les déférentes étapes du processus de fabrication. Ces méthodes reposent sur un découpage de l' E/ses en centres d'analyse, véritables unités d'activité. Ces centres d'analyse permettent une analyse précise des charges.

l'organisation des coûts. Imputation aux coûts et P.R

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Dans cette partie nous allons traiter les coûts complet et afin de faciliter l'étude nous allons deviser cette partie en deux chapitres. -

A/ Les charges directes :

§3/Reclassement charges directes, charges indirectes :

Est considérée comme charges directe, toute charge imputée à un coût parce qu’elle le concerne en totalité. Les charges directes dont l’affectation est souvent évidente et ne concerne qu’un seul objet par exemple les matières premières et le travail nécessaire pour la fabrication d’un produit donné.

B/ Les charges indirectes ou communes :

AFFECTATION

AFFECTATION

Section

Coût R. C

Elles concernent plusieurs objets (produit on fonction) elles doivent être donc soumises à une répartition. Exemple : l’énergie, l’administration, l’entretien….etc.

CHARGES INDIRECTES

CHARGES DIRECTES

L’affectation des charges directes et indirectes au coût et P.R se fait aussi : CHARGES DE LA COMPTABILITE GENERALE (Par nature)

EXEMPLE D’APPLICATION :

REMARQUE : Les charges directes sont affectées directement au coût de production (matières premières, main d’œuvre directe) alors que les charges indirectes – vue leur nature générale – sont réparties sur l’ensemble des sections qui existent dans l’E/se avant d’être imputées au coût de production.

L’E/se MECHOIR exploite deux activités : boulangerie et pâtisserie .ses charges pour la période considérée se présentent comme suit : -Achats de M/ses 88 000 -Publicité 6 000 -Achats non stockés 6 500 -Services bancaire 1 500 -Entretien & réparation 8 000 -Impôts & taxes 150 -Charges de personnel 70 000 -Dotations aux Ā 7 800 -

Il faut noter par ailleurs que par mis les charges de personnel figure les commissions des représentants pour une valeur de 15 000. Avant la réparation de ces changes on peut constater que certains changes peuvent être affectés directement aux coûts sans avoir à être reclassées. Ce sont : - Les achats M/ses 88 000 DH qui sont imputées directement au coût variable d’achat. - Les commissions des représentants 15 000 DH qui sont imputées directement au coût variable de vente. Il ne reste plus à répartir que les charges indirectes.

12

10

Section 1/Principe :

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Chapitre 1 : L'organisation des coûts :

C'est grâce à une organisation des coûts prenant en compte les différentes étapes de la production qu'il sera possible de suivre l'élaboration des produits. Section 2/Etape de la méthode :

schéma de fabrication détermination des différents coûts à calculer calcul des coûts calcul du résultat analytique concordance des résultats.

La méthode consiste à définir des sections de production et tracer ainsi un schéma technique qui nous permettra d'organiser les coûts. Les étapes seront alors comme suit : -

coût d'achat = Prix d'achat + charges d'achat. coût de pro = Coût d'achat + charges de production Coût de Revient = Coût de production + charge de distribution. Résultat analytique = prix de vente - Coût de Revient

Pour ce faire un certain nombre de principe sont à retenir : -

Section3 / Méthode des sections homogènes : a) Définition : Une section homogène est un centre d’activité dans l’E/se ayant un rôle bien déterminé, et disposant des moyens d’action qui lui sont propres et dont l’activité peut être mesurée par une unité d’œuvre. Cette unité d’œuvre permet également d’imputer au coût et P.R. la part des charges qui les concerne. Les éléments de charges sont groupés dans des sections. b) Classification des sections :

Sections principales Sections axillaires

19 700

F. vente 1000 500 5 000 6 000 800 25 000 4 000

41450

F. administrat° 500 2 000 1 000 200 150 35 000 2 600

165 000 + 41 450

+57 300

107 700

42 300

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Cette constatation mène le comptable à répartir les sections en deux catégories :

Certains sections ou fonctions dans l’E/se ne participent pas directement à la production. Exp. : administration, entretien …etc.

 

103 450

15 000 + 42 300 = 57 300

88 000 +19 700 =107 700

Tableau de reclassement des charges Charge par nature Montant F. achat Achats non stockes 6 500 5 000 Locations 3 500 1 000 Entretien et réparations 8 000 2 000 Publicité 6 000 Services bancaires 1 500 500 Impôts et taxes 150 Charges du personnel 70 000 10 000 Droit aux Ā provision 7 800 1 200

TOTAL

Charges directes sur ventes Charges indirectes sur ventes Coût variable sur vente

Et l’imputation aux coûts peut se faire ainsi : - Charges directes sur achats - Charges indirectes sur achats Coût variable sur achat -

Coût variable total Fonction administration

Charges variables sur achats Charges variables sur ventes COUT VARIABLE Charges fixes

206 450

TOTAL 107 700 57 300 165 000 41 450

127 999

boulangerie 66 774 35 526 102 300 25 699

78 451

pâtisserie 40 926 21 774 62 700 15 751

COUT GLOBAL = 206 450 On suppose que l’imputation au coût : boulangerie et pâtisserie est faite respectivement à raison de 62% et 38%, on aura ainsi le tableau de coût total qui suit :

COUT TOTAL

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Cours comptabilité Analytique S3 2010

Chapitre 2 : Imputation au coût et P.R

la nature de l'unité d'œuvre retenue pour mesurer l'activité du centre. le nombre d'unité d'œuvre le coût de l'unité d'œuvre.

Le tableau de répartition qu'on vient de voir doit être terminé en indiquant pour chaque centre principal : Section 1 : Définition de l'unité d'œuvre : C'est l'unité de mesure de l'activité du centre considéré. Elle permet d'imputer le coût d'un centre d'analyse aux comptes de coûts des produits ou des commandes intéressées.

- Section production : prix, nombre, poids ……………………………etc.

: la M. d’œuvre, l’heure machine, mat traitée …… etc.

- Centre apprivoisement : mat acheté, prix, nombre, poids ………………..etc.

Il faut choisir alors le critère qui mesure le mieux l'activité de chaque centre. Les unités d'œuvre couramment utilisées diffèrent selon les sections : Exp :

- Centre distribution Section 2 : Le nombre d'unités d’œuvre : Ayant choisi les unités d’œuvre significatives pour chacun des centre d'analyse, il faut alors chercher le nombre à partir des " bons d'entrées et de sortie», " des bons de travaux" ……etc. Section 3 : Le Coût de l'unité d’œuvre :

=

Connaissant le coût total de chacun des centres principaux, le nombre des unités d'œuvre de ces centres, il est facile alors de calculer le coût de l'unité d’œuvre.

C.U.O

FRAIS DU CENTRE NOMBRE D'UNITES D'œuvre

NB : Le résultat de la division nombre rarement " juste " il faut décider centre par centre, le nombre des décimales de chacun des coûts d’unité d’œuvre toujours arrondir par défaut (pour n’imputer que des frais réelles).

Cours comptabilité Analytique S3 2010 1. Section principale : C’est la section dont les frais s’imputent normalement au coût et P.R. ce sont des sections dont l’activité est liée directement aux opérations d’exploitation. Exp. : Section couture pour l’E/se textile. Section vente et achat pour l’E/se commerciale. 2. Section auxiliaire : C’est une section dont l’activité n’est pas liée directement à l’exploitation autrement dit, elle fournit elle même un service à d’autres sections principales, ou auxiliaires. En général, chaque E/se définie en fonction de sa structure et ses besoins les sections principales et les sections auxiliaires. C/ Répartition des charges dans un tableau.  Répartition primaire : Les charges indirectes sont réparties entre toutes les sections (auxiliaires et principales) par l’intermédiaire d’un tableau de répartition de charges indirectes. Cette répartition est réalisée soit par mesure directe des charges, soit en fonction des clefs de répartition..  Répartition secondaire : Comme nous l’avons vu les sections principales sont les seules dont les frais d’imputent au coût et prix de revient. Les sections auxiliaires dont l’activité est consacrée aux autres sections doivent être réparties entre ces sections. Ce qu’on appelle la répartition secondaire. Exercice d’application : Une E/se fabrique et vend des armoires. Les charges engagées pour cette fabrication se divisent en charges directes et en charges indirectes qui se trouvent réparties dans le tableau qui suit :

500

2000

TOTAL

Location et charge locatives

1800

CHARGES PAR NATURE

Charges externes

1500

Impôts et taxes

Achats non stockés de Mat/Fournitures

1000 6800

Transport sur achat et vente TOTAL

16

14

Cours comptabilité Analytique S3 2010 Exercice d’application n°1 : L’entreprise X est spécialisée dans la fabrication d’un produit, à partir des matières premières, qui nécessitent le passage dans trois ateliers : A, B et C. Les totaux de la répartition primaire des charges indirectes dans les différentes sections homogènes sont les suivants :  Section administration 8 000 DH  Section entretien 1 000  Section transport 1 000  Section approvisionnement 6 000  Atelier A 40 000 Atelier B 16 000 Atelier C 31 000 Section distribution 5 000 Etablir la répartition secondaire, sachant que : La section administrative est répartie dans les autres sections d’après les clefs suivantes :  Entretien 10%  Transport 10%  Approvisionnement 5%  Atelier A 30%  Atelier B 15%  Atelier C 25%  Distribution 5%

TRAVAIL A FAIRE :

La section entretien est imputée aux autres sections proportionnellement aux heures de travail qui y ont été effectuées :  Atelier A 300 H  Atelier B 200 H  Atelier C 100 H Et le transport proportionnellement au nombre de Kilomètres parcourus : - Approvisionnement 2 500 Km - Distribution 3 500 Km Il a été acheté en cours de période 7 150 kg de matière première. Les unités d’ouvre pour les sections principales sont : Le kg acheté pour l’approvisionnement, L’H.M.O.D pour les trois ateliers, Le Km de livraison pour la distribution. Achevez le tableau de répartition et déterminer le coût de l’unité d’ouvre Exercice d’application n°2 :

le produit X nécessite 2 kg de matière 1ére et 1 H.M.O.D, le produit Y nécessite 3 kg de matière 1ére et 3 H.M.O.D, le produit Z nécessite 1 kg de matière 1ére et 2 H.M.O.D.

L’entreprise MOBINORD fabrique et vend 3 produits : X ;Y ;Z. les charges engagées pour cette fabrication sont les suivantes : -

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Location et charges locatives : 1/8 à l’administration, 1/8 à l’entretien 1/4 distribution le reste à la production. Impôts et taxes : 100 % à la distribution Personnel & charges sociales: 1/6 administration, 1/6 entretien, 1/3 production, 1/3 distribution. Achats consommés de Mat/Fournitures : idem que charges externes Transport sur achat et vente : 1/10 administration, 1/10 entretien, 6/10 production le reste à la distribution.

La répartition primaire se fait de la manière suivante :      

La répartition secondaire se fait de la manière suivante : La section administration sera partagée à raison de 1/3 pour les trois autres sections. La section entretien donne 3/4 à la production et 1/4 à la distribution Travail à faire :

Correction VTD

Etablissez le tableau de répartition primaire et secondaire.

CHARGES INDIRECTES

SCHEMA DE REPARTITION PRIMAIRE ET SECONDAIRE

CHARGES DIRECTES

CENTRES AUXILIAIRES

CENTRES PRINCIPAUX

COUT ET PRIX DE REVIENT

17

15

Cours comptabilité Analytique S3 2010 Exercice d’application N° 2 : Dans une entreprise industrielle, les montants de la répartition primaire sont les suivants : Fonctions auxiliaires :  Fonctions principales : Entretien 1 750  Atelier A : 15 000  Force motrice 2 000  Atelier B : 4 800  Atelier C : 4 000 On vous informe par ailleurs que la fonction entretien est répartie entre les autres fonctions à raison de 1/4 pour le reste des autres fonctions. La fonction force motrice est répartie entre les autres fonctions proportionnellement aux nombre 1, 5, 2, 2. On vous demande de déterminer le total de la répartition secondaire

Montants 65 300 10%

Entretien 5000 20% -

15% 20%

Administration Approvisionnement 8800 1500 65% 70%

Production 50 000

Exercice d’application N°3 : L’E/se « jouets en bois » fabrique des jouets découpés de bois dont on admet qu’elle fabrique un produit unique P. Elle utilise comme matière première des panneaux de contre plaque. Pour le besoin de la comptabilité analytique, le comptable a divisé l’E/se en quatre centre d’analyse : entretien, administration, approvisionnement et production. 1/ a la fin de mois de janvier, la répartition des charges indirectes est la suivante : Eléments TRP Rep second : Entretien Administration

2/ Sachant que : - Il y avait en stock fin décembre 20 panneaux évalues 5200DH - 50 panneaux ont été achetés début janvier au prix d’achat de 200 DH l’unité. L’E/se valorise les sorties de stock au coût moyen pondéré. 3/ Sachant par ailleurs : - que la production de cuirs a été de 10 000 pièces « P » - qu’elle a nécessité l’utilisation de 50 panneaux - que la main d’œuvre utilisée directement (uniquement pour la section production) s’est élevée à 600 H à 21 DH/ l’heure.

Travail à faire : 1/ Effectuer la répartition secondaire des charges indirecte 2/ Calculer le coût de production des 10 000 unités « p » produites.

Cours comptabilité Analytique S3 2010

- Atelier 2 7 380 - Distribution 15 820

Le kg de matière première coûte 3 DH, une heure de M.O.D coûte 8DH. Les charges indirectes, incorporables, se trouvent reparties comme suit : - Administration 17 300 - Atelier 1 15 400 Les frais d’administration donnent 25% à l’atelier 1, 25% a l’atelier 2 et 50% à la distribution. Déterminer pour chaque section principale : le coût de l’U.O sachant que les unités d’œuvre pour l’atelier 1 l’heure machine. Le nombre de ces unités est 1000 à raison de : - 800 H pour X -100 H pour Y -100 H pour Z Les unités d’œuvre pour l’atelier 2 : H.M.O.D. Les unités d’œuvre pour la distribution est : 100 DH du CA. Il a été fabriqué et vendu au cours de la période : - 400 X à 100 DH l’unité, - 100 Y à 200 DH l’unité, - 200 Z à 125 DH l’unité. TRAVAIL A FAIRE : Compléter le tableau de répartition des charges et calculer le coût de l’unité d’ouvre pour chaque section principale.

Tours

machines Traitement Finition

Distribut

Nombre des unités d’ouvre 520 DH 220 000DH 7 385 DH 15 200 DH 15 200 DH 4 391 480

328 000 1 1

232 000 0 1

Nature de l’unité d’ouvre Tonne Mètre Heures /machines Séries de 1000 pièces Séries de 1000 pièces % du CA

129 600 210 800 488 000 424 000 1 2 3 2 3 3 1

F.motrice Entretien Approv

32 400

92 000 1 1

Exercice d’application n°3 : Pendant le mois d’avril, les frais indirects pour une entreprise industrielle, ont été les suivants : Eléments Sections auxiliaires Sections principales Rep.1er F.motrice 0 Entrien -

Unités d’ouvre: Centres d’analyse Approvisionnement Tours Machines Traitement Finition Distribution

Travail à faire : Compléter le tableau de répartition et calculer les coûts d’unité d’ouvre.

20

18

Exercice d’application N°4 :

Cours comptabilité Analytique S3 2010

L’entreprise NARGIS fabrique et vend un article unique P à partir de deux matières A et B par passage successif dans deux ateliers de fabrication : Atelier préparation et atelier finition. La fabrication de P nécessite les opérations suivantes :

10 % --

60 % 50 %

30 % 30 %

---

2 000 - 34 000

704 000

12 000 17 000

837 200

6 000 10 200

567 800

---

21

 Traitement de la matière A dans l’atelier préparation, traitement qui laisse un déchet sans valeur égale à 5% du poids de la matière utilisée ;  Incorporation de la matière B à la matière A traitée dans l’atelier finition pour donner le produit P. On vous fournit les renseignements suivants relatifs au mois d’octobre 2001 : 1/ Stock au 1er octobre :  Matière A : 5000 kg à 12 dh le kg  Matière B : 20 000 kg à 5 dh le kg  En- cours Atelier préparation : 900 dh.  Produit P : 7 500 Articles à 36,6 dh l’un 2/ Achats de mois : - Matière A 10 000 kg à 11,50 dh le kg. - Matière B 30 000 kg à 4,50 dh le kg. 3/ Consommation du mois : - 12 000 kg de la matière A - 40 000 kg de la matière B 4/ Frais de main d’ouvre directe : -Atelier préparation : 1 500 heures à 8dh l’heure. -Atelier finition 2 500 heures à 10 dh l’heure. 5/ Ventes du mois : 18 000 articles P à 40 dh l’un. 6/ Production du mois : 15 000 articles P. 7/ Stock au 31 octobre :  Matière A : 2 950 kg.  Matière B : 10 000 kg.  En- cours Atelier finition : 1 150 dh.  Produit P : 4 490 Articles. Les charges indirectes se trouvent réparties dans le tableau qui suit : Eléments Administ° Entretien Approvisio. Préparation Finition Distribution TOT. Répart. primaire: 55 000 38 000 10 000 46 500 72 250 13 900 20% 1/3 1/3 1/15 1/15 10% 40% 20% 10% 20% kg acheté kg préparé H.M.O.D Articles vendus Administration Entretien Nature de l’unité d’O

Travail à faire : 1/ Compléter le tableau de répartition des charges indirectes.

Cours comptabilité Analytique S3 2010 Section 4 : Le problème des prestations réciproques

2 109 000

20 %

montant Centres auxiliaires Centres principaux Entretien F. Motrice Atelier 1 Atelier 2 Distribution 13 200 32 000 675 000 821 000 567 800

Les centres auxiliaires fournissent des prestations aux centres d’analyse (principaux et auxiliaires). Les centres auxiliaires peuvent se rendre des services mutuels et dans ce cas, il y a « facturation » réciproque de prestation. Exp. 1 : supposons le tableau de répartition des charges qui suit :

Clés de répartition : Virement entretien Virement énergie

Totale de 1ère répartition :

Charges imputables

 

Résolution : Il faut impérativement comprendre, pour poser les équations, que les inconnus (E et FM) sont les coûts après virement des autres centres.

FM = 32 000 + 0,1 E

E = 13 200 + 0,2 FM

D’où : E le coût du centre entretien après virement du centre « énergie ». FM le coût du centre énergie après virement du centre « entretien ».

Ce qui donne : Système d’équation à 2 inconnues qui vous donne : E = 20 000 FM = 34 000 Ce qui, appliqué au tableau de répartition, donne la présentation suivante :

0

Centre auxiliaires Centres principaux Entretien F Motrice Atelier 1 Atelier 2 Distribution 2 109 000 13 200 32 000 675 000 821 000 567 800

- 20 000 6 800 2 109 000 0

Charges imputables montant TOT. Répart. primaire:

Entretien Force motrice

TOT. Répart.secondaire

19

70 130 30

725 460 850

Quantité 280 650 120

850 520 1100

Achats Prix Unitaire

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Stocks initiaux Quantité Prix Unitaire

- Nombre de commande expédiées : …..400 DH - Produits vendus…………………….: 1000 DH - C.A réalisé………………………: 380 000 DH Les stocks initiaux et achats sont résumés dans le tableau qui suit : Eléments

Réfrigérateurs Gazinières Machines à laver

TRAVAIL A FAIRE : A/ Etablir la fiche de pris de revient d’une commande, comprenant : – un réfrigérateur – deux gazinières – une machine à laver B/ Quel est le résultat analytique sachant que la vente a été facturée 3 800 DH.

ETUDE DE CAS N°1: L’entreprise OUTAHER traite une matière première A et une matière B dans un atelier N° 1. A la sortie de cet atelier est obtenu un produit semi-fini qui est l’objet de stockage en magasin. Ce produit semi- fini subit dans l’atelier N° 2 un traitement complémentaire, à la suite duquel sont élaborés le produit fini X et le produit fini Y qui entrent en magasin. Toutes les sorties de magasin se font au coût moyen unitaire pondéré. L’activité du mois de mars 1993 se résume dans les données suivantes : 1° Achat du mois de mars 1993 : -Matière A : 24000 Kg à 2.10 D H/Kg

Matière B : 18000 Kg à 2.20 D H/Kg 2° Stocks au 01/01/93 : -Matière A : 12000 Kg à 2.10 D h/Kg

-Matière B : 36000 Kg à 2.65 D H/Kg Produit semi-fini : néant Produit X : 2860 unités à 10.80 D h/unité Produit Y : néant 3° Consommation de matières par l’atelier N° 1 : Matière A : 18600 Kg Matière B : 26400 Kg 4° Consommation de Pt semi-fini par l’atelier N° 2 22000 Kg ayant servi à fabriquer le produit X 9 500 Kg ayant servi à fabriquer le produit-Y

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Approvisionnement Atelier A 240 1 000

Atelier B 400

24

Distribution 500

Exercice d’application N°5 : Dans une entreprise industrielle, les montants des sections après répartition primaire des charges indirectes, pour le mois de Janvier 2002 sont les suivants : Force Motrice Vapeur 100 235 Les sections force motrice et vapeur sont des sections auxiliaires qui se répartissent ainsi : -Force motrice : 10 % à la vapeur 40 % à l’Atelier A 50 % à l’Atelier B -Vapeur : 20 % à la force motrice 40 % à l’Atelier A 40 % à l’Atelier B. Les unités d’œuvre des sections principales sont les suivantes : - Section approvisionnement : 1 Kg de matière première achetée. Les achats de mois de janvier s’élèvent à 240 Kg de matière première. - Section atelier A1 : heure machine ; le temps d’exécution de la production s’élève à 220 heures machine. - Section B : 1 heure de main d’œuvre directe, la production a exigé 200 heures de main d’œuvre directe. Distribution: 1 DH des ventes ceux ci ont atteint 10 000 DH. -

Travail à faire : -Terminez le tableau de répartition et calculez le coût de l’unité d’œuvre des sections principales. Section 3 : cas particuliers de coût de production : 1/ les en-cours de fabrication: Il est rare qu’a la fin de la période considérée, la totalité de ce qui a été lancé en fabrication soit achevée. C’est ce qui est appelé les en-cours de fabrication. Ces en-cours doivent être valorisés au coût de production correspondant au stade de fabrication ou ces produits sont parvenus à savoir : - Coût des matières incorporées. - Coût de main d’œuvre directe incorporée. - Autres frais directs de fabrication. - Quotte part des charges indirectes. A la fin d’une période de calcul des coûts, il existe dans les ateliers des produits non encor terminés pour les quels des charges directes ou indirectes ont été engagées. Il est nécessaire de connaître leur valeur pour déterminer le coût de revient des produits fabriqués. Une fois la valeur des en-cours est connue on procède alors au calcul de coût de production de la période en utilisant la formule : Ct Po de la période = en-cours initiaux + charges de la période – en-cours finaux

22

10% 10% Kg de matière achetée

Cours comptabilité Analytique S3 2010 5° Main d’œuvre directe utilisée dans l’atelier N° 1 : 8080 heures à 6 D H l’heure. 8080 heurs à 6dh l’heure. 6° Main d’œuvre directe utilisée dans l’atelier N° 2 : 4800 heures à 6.40 D H l’heure ayant servi à fabriquer le produit X 1800 heures à 6.40 D H l’heure ayant servi à fabriquer le produit Y 7° Production du mois : L’atelier N° 1 a fabriqué 37 000 Kg de produit semi-fini L’atelier N° 2 1a fabriqué 13 700 unités de produit fini X et 3 000 unités de produit fini Y 8° les totaux de la répartition se présentent comme suit : Entretien : 3 900 Energie : 10 000 Approvisionnement : 11 000 Atelier N° 1 : 22 400 Atelier N° 2 : 24 300 Distribution : 13 340 9° le tableau ci-dessous regroupe les clés de répartition secondaire et les unités d’œuvre : Entretien Energie Approvisionnement Atelier N° Atelier N° 2 Distribution 1 20% 40% 20% 10% 10% 40% 40% Kg de Heure de D h de CA matière main utilisée d’œuvre directe Entretien Energie Unité d’œuvre

- Produit X : 14 000 unités à 16.70 D h/Unité

10° Vente du mois : - Produit Y : 2 000 unités à 21.50 D h/Unité TRAVAIL A FAIRE : 1° Etablir le tableau de répartition des charges indirectes et faites apparaître sur la copie le calcul des prestations réciproques. 2° Faire apparaître dans une série de tableaux successifs : - Les coûts d’achat de matières A et B et comptes de stocks correspondants - Le coût de production du produit semi-fini et les comptes de stock correspondants - Les coûts de production des produits finis X et Y et les comptes de stocks correspondants Les prix de revient des produits X et Y Les résultats analytiques de X et Y -

Cours comptabilité Analytique S3 2010

ETUDE DE CAS N°2 : L’entreprise ILHAM fabrique un produit F, composé de 3 éléments : 2 pièces A et une pièce B. -Les pièces A sont fabriquées dans un atelier A1, à partir de 2 matière : M et N -Les pièces B sont obtenues dans un atelier A2, à partir d'une matière P. -L'atelier A3 effectue le montage des pièces pour obtenir F.

Exercice d’application N° 1 : Dans une entreprise industrielle, on vous donne les renseignements suivants : - En-cours le 1/12/2000 3 000 - En-cours le 31/12/2000 7 000 - Charges de production de décembre 10 000 - Calculer le coût de production pour le mois de décembre. Exercice d’application N° 2 : La fabrication d’un produit « M » a nécessité pour le mois de février : - 50 tonnes de matière A à 300 DH la tonne. - 8 tonnes de matière B à 520 DH la tonne Les frais direct s’élèvent à 11 000 DH Les charges indirectes : - 3000 unités d’œuvre pour la section S1 à 2DH l’unité. - 2000 ……………………………… S2 à 2.5DH …… L’en- cours de fabrication à était de 600DH au début de mois et 660 à sa fin.

TRAVAIL A FAIRE : Calculer le coût de production : 3/ Le coût de production par commande :

Administration 28 000 1 commande expédiée

Approvisionnement 10 500 1 appareil acheté

Emballage 1 400 1 appareil vendu

livraison 19 000 1 DH facturé

Certain entreprises ne fabriquent des produits finis qu’a partir des commandes passées par des clients. Pour chaque commande, on va établir un état détaillé des opérations de fabrication avec des prix estimatifs. Exemple d’application N° 1 : Un grossiste en electro- ménagers désire établir une fiche de prix de revient pour chaque commande. Il vend spécialement 3 produits : - réfrigérateurs - gazinières - machines à laver Le tableau de répartition des charges indirectes du dernier trimestre donne les renseignements suivants : Eléments T.R.S Nat. De l’U.O

Durant ce même trimestre, l’activité peut se résumer ainsi :

25

23

ETUDE DE CAS N°4:

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Reprenez le cas de l’entreprise NARGIS et établissez le coût de revient et le résultat analytique. ETUDE DE CAS N°5 : L’entreprise LAHLOU a pour objet la fabrication des produits chimiques. La fabrication se fait dans trois ateliers différents : - Atelier n° 1, qui traite une matière première unique M et donne un produit semiouvré (PSO) momentanément stocké. - Atelier n° 2, qui transforme le PSO en un produit P, la transformation donnant également un sous-produit (SP) brut Q. - Atelier n° 3, qui traite le SP pour le rendre commercialisable. L’entreprise dispose d’une comptabilité analytique autonome, organisée selon le plan comptable. Cette comptabilité permet de déterminer mensuellement. - Le coût d’achat de la matière M, - Le coût de production du produit semi-ouvré - Le coût de production du produit fini P, et donne en permanence l’inventaire des stocks. En ce qui concerne le sous produit Q, Celui-ci est évalué au prix de vente probable : ce prix est diminué des frais de transformation dans l’atelier n°3 et des frais probables de distribution, la différence étant considérée comme venant réduire le coût de production du produit principal P. Toutes les sorties de stockes sont chiffrées au coût moyen pondéré unitaire du mois, 9 Au premier janvier 1996 les stocks et les achats sont résumés dans le tableau suivant : Matières Stock initial (en tonne) Achats (en tonne) Q PU V Q PU V 20 90 1 800 100 92 9 200 5 000 8 000 8 2 000 16 000 5 4 000 20 000 3 600 Matière M Matière consommable Produit . semi-ouvré Produit fini P En- cours Atelier 2 Il n’existait pas d’encours au 1/1/96 dans les ateliers n° 1 et 3. Les opérations du mois de janvier 1996 peuvent se résumer ainsi : Main d’œuvre directe A1 : 6 400 DH - A2 : 3 000 DH - A3 : 1 000 DH. Frais indirects de production : Approvisionnement Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution 1000 pour M 12 000 4 000 200 500 Il a été mis en transformation dans l’atelier n° 1 : 60 tonnes de matière première M et 2 000 DH de matières consommables ; l’atelier a produit 12 tonnes de produits semi-ouvrés, sans encours de fabrication au 31 janvier 1996.

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Il a été mis en transformation dans l’atelier n° 2 : 10 tonnes de produit semi-ouvré et 3 000 DH de matière consommable, l’atelier a produit 7 tonnes de produits finis P et 1.5 tonne de sous produit Q ; il restait au 31 janvier un encours de fabrication évalué à 2 000 DH.

Matière

28

Achats Consommation Stock F. Fabrication PU V 1,9 760 450 50 1,00 1000 1200 180 3,00 1500 450 210 300 2000 250 1200 95 1350

INFORMATION CONCERNANT LE MOIS DECEMBRE 1999.

Q 400 1000 500 -

Cours comptabilité Analytique S3 2010 L’atelier n° 3 a travaillé la totalité du sous-produit brut fabriqué par l’atelier n° 2 et a obtenu une tonne de sous-produit commercialisable stocké (prix de vente probable : 2 000 DH, frais de distribution à prévoir 10 % du prix de vente). Il n’y a pas d’encours dans l’atelier n° 3 au 31 janvier. Ventes du mois de janvier : 8 tonnes de produit P à 5 000 DH la tonne. Travail à faire : On vous demande de calculer le résultat analytique ETUDE DE CAS N°6 :

90 123

28 800 kg traité H. MOD

15 000 kg traité 100 dh C.A

840

6423

22 500 kg traité

16 560

kg acheté

Valeur 7739 5236 23375

1 720

DISTRIBUTION

Stock final Quantité 1090 440 425

ATELIER 2

Valeur 20400 11700 -

ATELIER 1

Achats Quantité 3000 1000 -

APPROVISIONN.

7 500

29

Le processus de fabrication de l’entreprise MAAMMAR est le suivant Deux matières (A) et (B) sont assemblées (2 kg de A avec un kg de B) et traitées un atelier 1.Cet atelier donne un produit semi- ouvré (P.S.O) momentanément stockés et un sous produit. Le PSO est ensuite traité dans les ateliers 2 et 3 pour donner le produit (F). L’atelier 3 assemble le produit avec la matière première (C). Le sous produit est traité immédiatement dans un atelier 4 pour être rendu commercialisable (ce sous produit supporte des frais de distribution). Eléments Total Approvisionne Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Atelier 4 Distribution ment T.R.S. Nat d’U.O

1.Stock au 01/12/1997: 2. Stock au 31/12/1997: Matière A: 500 kg à 21 dh/kg - matière A: 1 400 kg Matière B: 50 kg à 25,90 dh/kg - matièr B: 750 kg -Matière C: 20 kg à 35,20 dh/kg - matière C: 70 kg -PSO: 200 kg à 42,50 dh/kg - PSO: 200 kg -Porduit F 1 200 unités à 57 dh - produit F: 600 unités -Sous produit: 10 kg à 2 dh/kg - en-cours final atelier 3: 7 350 3 .Achat du mois de décembre 1997: 4. Production du mois de 12/ 97: - Matière A: 2 500 kg à 22 dh/kg - L’atelier 1 a produit 2 000 kg de - Matière B: 1500 kg à 24 dh/kg P.S.O et obtenu 400 kg de SP. - Matière C: 500 kg à 25 dh/kg - Le coût de production du SP à la sortie de l’atelier 1est 2020 dh - On a produit 2400 unités de F: - La consommation de C a été de 450 kg. 5. Vente de mois de 12/1997: 6. Frais directs de main d’œuvre: Produit F: 3000 unités à 70 dh/U. - Atelier 1: 1000 h à 4,50 dh/h Sous produit: totalité à 10 dh/kg. - Atelier 2: 800 h à 5 dh/kg - Atelier 3: 1200 h à 6 dh/h - Atelier 4: 100 h à 4 dh/h Travail à faire: calculer le résultat analytique sur le produit (F) et le résultat de sous produit ?

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ETUDE DE CAS N°7 : La S.A " METAL DU NORD " fabrique des modules utilisés en fabrication sidérurgique (poteaux, barres….) Son processus de fabrication est le suivant :

ETUDE DE CAS N°3 : L’entreprise MARZOUKI fabrique un produit fini « P2 » en deux étapes : * Après transformation d’une matière première « M » dans l’atelier 1, on obtient un produit semi-fini « P1 ».  Chaque unité « P1 » donne naissance à une unité « P2 » après adjonction d’une matière première « N » dans l’atelier 2.  De la comptabilité générale, on extrait les données suivantes : ( mois de Mai )

ELEMENTS

?

½ heure machine par unité fabriquée

1 dh du C.A.

1 280

3 heures machines par unité fabriquée

27

1 kg de matière achetée

1- Complétez le tableau de répartition et calculez le coût de l’unité d’œuvre. 1- Présentez dans des tableaux conduisant à la détermination du résultat analytique de la période.

Travail à faire :

- Au cors du mois, la production a été la suivante : 250 U « P1 » fabriqués qui ont nécessités 2500 kg de la matière « M ». - 1 500 U « P2 » pour lesquelles on a utilisé 750 kg de la matière « N » et la totalité des produits semi-finis « P1 ».

Nature d’U.O.

Valeur 4200 2260 9700 -

Matières

Stock initial Q PU V 100 2.6 260 400 1.2 480 200 2.71 542 1000 1.80 1800 400 2.60 1040 150 7.0 1050

Distribution 1/2

0.125 A3

Stock initial Quantité 600 200 250 -

Matière M Matière N Matière P Pièces A Pièces B Produit F

Atelier 3 1/8

0.3 A2

Matière M Matière N PSF p1 Produit p2

- Charges sociales et salaires : Atelier 1 : 18 750 dh. Atelier 2 : 6 375 dh. - Autres charges par nature : 25 200 dh. - Ventes du mois de Mai : 1 075 unités « P2 » à un total de 86 000 dh.  Des livres de la comptabilité analytique on tire les renseignements suivants : - Les charges sociales et salaires sont des charges directes. - Les autres charges par nature sont à répartir : tenu compte de 1 600 dh de charges exceptionnelles et de 400 dh de charges supplétives. Distribution 314 Dh de CA

MOD : dans les ateliers : A1 = 350 h à 3 dh, A2 = 400 h à 4 dh A3 = 200 h à 5 dh On a vendu : 1400 produits F, au prix unitaire de 10 dh, Sachant en outre, que les charges indirectes à répartir comportent la rémunération du capital propre au taux de 4 % (montant du capital = 165 600 dh) et que le compte dotation comprend des provisions pour un montant de 100 DH : On demande : A- Compléter le tableau de répartition des charges. B- Etablir sous forme de tableaux, le coût de production (unitaire et global), le prix de revient (unitaire et global) et le résultat analytique sur les produits F vendus C- Etablir la concordance entre résultat analytique et résultat général (C. P. C) sachant que toutes les charges se rapportent à l'exploitation. TABLEAU DE REPARTITION A COMPLETER : Sections auxiliaires Sections principales Administration Entretien. Approvisionnement A1 A2 A3 302 256 284 891 341 555 Nature de l'unité d’œuvre Kg Acheté de M. P Kg de M. P traité H.M.O

Approvisionnem. Atelier 1 1/8 3/16

La répartition du montant des sections auxiliaires se fait selon les grilles ci-dessous : L’entretien se partage proportionnellement à : Administration 1/16

L’administration se partage selon les coefficients suivants : 0.1 0.1 0.075 0.3 Entretien. dist. app. A1

N.B Les sorties de stocks sont valorisées au coût moyen pondéré avec cumul du stock initial.

26

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Chapitre 3 :L’imputation rationnelle des charges fixes : Dans les charges incorporés dans les coûts de revient complets, il en est qui varient avec le volume de production ou de vente : ce sont des charges variables. D’autres, au contraire ne varient pas sensiblement avec le volume de production ou de vente : ce sont les charges fixes. En effet, avec la méthode des coûts complets lorsque le niveau d’activité augmente, le coût de revient tend à diminuer puisque les charges fixes vont de répartir sur un plus grand nombre d’articles, et on aura une situation inverse en cas de récession de l’activité. Pour raisonner à volume constant, il faut donc neutraliser les charges fixes. C’est ce que réalise la méthode de l’imputation rationnelle. 1-principe :

Activité réelle = N

n = coefficient d’imputation rationnelle.

Les coûts variables de production entrent en totalité dans le coût complet. Toutefois, les coûts fixes ne sont imputés à ce coût complet que dans la proportion : K= Activité normale Le coût de revient unitaire devient indépendant du degré d’activité et l’on fait apparaitre distinctement l’incidence de la variation d’activité sur les résultats. Trois cas sont à distinguer :  Lorsque l’activité est normale, tous les coûts fixes sont imputés au coût complet.  Quand l’activité est inférieure au niveau normal, une partie seulement des coûts fixes est imputée au coût complet, l’autre partie nommée malus de sous-activités (ou coût de chômage) débitée directement au compte de résultats.  Lorsque l’activité réelle est supérieure au niveau normal, un coût fixe supérieur à celui effectivement constaté est imputé au coût complet. un bonus de sur-activités, inscrit au compte de résultat rétablit l’équilibre comptable. Ainsi, la méthode de l’imputation rationnelle. L’inactivité et la suractivité sont mises en évidence, leurs causes peuvent être recherchées et les conditions de fonctionnement de l’entreprise améliorées. 2-la mise en pratique : Cinq étapes peuvent être distinguées :

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 Isoler les coûts fixes (CF) de l’ensemble des coûts. n  Déterminer le coefficient d’imputation rationnelle : K= N  Calculer les coûts fixes incorporables aux coûts (CFi) en multipliant les coûts fixes réels (CFR) par le coefficient d’imputation rationnelle : CFi= CFR*K.

988 680

10 %

15 %

15 % 25 %

1 kg de matières acheté

30 % 10 %

H de MOD

15 10

20 % 10 %

5% 35 %

H de 1 100 DH MOD article de fabriqu C .A e

%

%

 L'atelier 1 traite le fer et la fonte pour obtenir des plaques (produit semi-fini), provisoirement stockées. La fabrication des plaques nécessite pour 1kg de fer, 3kg de fonte .Ce traitement laisse un déchet estimé à 2 % du poids des matières utilisées, déchet vendu à un ferrailleur voisin au prix de 3 DH le kg.  L'atelier 2 transforme le produit semi-fini en deux produits : - Des modules catégorie A prêts à être commercialisés - Des modules catégories B qui passent dans l'atelier 3 pour subir un traitement supplémentaire avant d'être commercialisés Cette société met à votre disposition les informations suivantes relatives au mois de Mai 2000 1- Tableau de répartition des charges indirectes : Eléments Total Energi Adminis Approv Atelier Atelier Atelier Distributi e t 1 2 3 on 110 82 000 130 000 160 000 180 240 86680 000 000 000 *T . R. P *Répartiti on secondaire : - Energie - Administ Nature de l'unité d'œuvre

-

32

30

3540 DH

Ventes Stocks au 31/05/00 8 000 articles à 120 DH 1 000 l'un articles 24 000 articles à 150 DH 1 000 l'un articles

2- Etat et mouvement des matières et du produit semi-fini : Elément Stocks au Entrées Stocks s 01/05/2000 Consommations au31/05/2000 *Fer 6 750 kg pour 99 500 15 250 kg à 14 12 000 kg 10 000 kg DH DH/kg *Fonte 12 000 kg pour 280 000 28 000 kg à 16 ? 3 950 kg DH DH/kg *Plaques 23 460 kg pour 553 572 ? 60000kg dont 10 500 kg DH 15000kg pour les modules A 3- Etat et mouvement des produits et encours : Eléments Stocks au 01/05/2000 Production 1500 articles à 70 DH 7 500 l'un articles 5000 articles à 76 DH 20 000 l'un articles Modules catégorie A Modules catégorie B

Encours Atelier 1348 DH 1 N .B: Les sorties sont évaluées selon la méthode du CUMP

 Calculer la différence entre CFi et CFR.  Si CFi ≠CFR, rétablir l’équilibre comptable.

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Exemple : dans l’atelier de montage des moteurs électrique de la société BES, l’unité d’œuvre est l’heure /ouvrier. La norme a été établie à 1000h/ouvrier de travail par mois. Les coûts fixes mensuels s’élèvent à 15000 DH ; les coûts variables sont de 50 DH par h/ouvrier. La fabrication d’une unité de produit nécessite une heure de travail. L’activité des trois premiers mois de l’année 1996 s’établit de la façon suivante : *Janvier : 1000 heures *Février : 700 heures *Mars : 1300 heures On va calculer les coûts, l’unité d’œuvre, selon la méthode de l’imputation rationnelle. mars 1300 h 15000 1300 =1,3 1000

février 700 h 15000 700 1000 15000*1,3=19500 1300*50=65000 84500

Janvier 1000 h 15000 1000 1000 15000*0,7 =10500 700*50=35000 45500 84500 = 65 DH 1300

Activité réelle Coûts fixes effectifs K

15000*1=15000 1000*50=50000 65000 45500 = 65 DH 700 19500-15000 = +4500

=0,7

Coûts fixes incorporés Coûts variables Coûts total 65000 = 65 DH 1000 10500-15000 = -4500

=1

Coût unitaire

15000-15000=0

Bonus de suractivités

Différence d’incorporation

Malus de sousactivité

Février 5*700=3500 -4500 -1000

Mars 5*1300=6500 +4500 +11000

20 DH

Taux horaire 12 DH 15 DH

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Nombre d'heures

13 120 DH 43 200 DH

4 000 heures 8 000 h dont 3 000 h pour les modules A 800 heures

5*1000=5000 0

Janvier

Si le pris de vente du produit est 70 DH, la marge unitaire normale atteint 70-65=5. L’équilibre comptable sera établit de la façon suivante :

Résultats analytique Incidence de l’activité Résultats réel

4- Main d'œuvre directe : Atelier 1 2 3

5- Charges directes de distribution :  Modules catégorie A :  Modules catégorie B :

Travail à faire : 1-Présenter le tableau de répartition des charges indirectes (Le calcul des prestations réciproque doit figurer sur la copie) 2-Calculer les coûts d'achat des matières premières 3-Présenter les inventaires permanents correspondants 4-Calculer le coût de production des plaques et présenter l'inventaire permanent correspondant 5-Calculer les coûts de production des modules catégorie A des modules catégorie B 6-Présenter les inventaires permanents des modules catégorie A et des modules catégorie B 7-Calculer les coûts de revient et les résultats analytique des modules catégorie A et des modules catégorie B

33

31

1 – chiffre d’affaire : 2 – Coûts variables : 3 – marge surcoûts variable : 4 – Coûts fixes : 5 – Résultats :

B- Le direct costing :

100% 75% 25% 14,5% 10,5%

Cours comptabilité Analytique S3 2010 37200 -27900 9300 -5400 3900

Elaborée et mise au point dans les années cinquante, par une association de comptables américains, cette méthode possède une dénomination qui a été l’objet de confusion regrettables. En réalité, à l’origine, le direct cost (direct cost =présentation comptable du Coût, direct costing= méthode de raisonnement) est un Coût formé des seuls charges variant avec la quantité de production vendue). Ces deux versions sont habituellement connues sous le nom de direct costing simple et direct costing évalué. 1 – Exposé de la méthode : Le direct costing simple :

V2

C2

M2

R

V3

C3

M3

36

Charges fixes er Résultat

Marge sur coûts variables globale

Charges variables et marges sur coûts variables

Chiffre d’affaire

Cette méthode consiste à ne retenir dans le coût des produits que les charges variables.de la somme de ces charges variables, mettre les charges fixes pour obtenir le résultat.

C1

M1

Le schéma suivant illustre la démarche :

V1

M1+M2+M3

F

Cours comptabilité Analytique S3 2010

3EME PARTIE: La comptabilité analytique, outil d’analyse des coûts de revient : la méthode de coût partiels Introduction : La difficulté de ventilation des charges indirectes a incité les gestionnaires à ne pas employer exclusivement les techniques d’imputation. En revanche on est conclut à distinguer :  La méthode des coûts variables qui se présente sous deux formes : le direct costing et l’analyse du seuil de rentabilité.  La méthode des coûts marginaux. Bien évidemment, le choix entre ces méthodes dépendra des besoins de l’analyse (qui sont eux-mêmes fonction de la taille de l’entreprise du secteur d’activité de la nature des fabrications etc.…), en gardant à l’esprit que ces méthodes ne s’excluent pas l’une de l’autre et qu’au contraire par bien des côtés, elles peuvent être complémentaires.

I- LA METHODE DES COÛTS VARIABLES. Selon le PCG, le coût variable est formé des seules charges qui varient en fonction du volume d’activité, que celles-ci soient proportionnelles à ce volume ou non. Plutôt que de calculer les résultats d’exploitation de chaque produit, la méthode du coût variable détermine une marge indépendamment des charges de structure (ou de charges fixes). Avant d’analyser les deux présentations qui sont habituellement faites de cette méthode :* le direct costing et * le seuil de rentabilité ou point mort. On va tout d’abord analyser la distinction entre coûts variables et coûts fixes.

A- L’analyse en coûts variables et coût fixes : 1 – les raisons de cette distinction : Le refus d’imputation des coûts fixes permet :  D’atténuer l’influence des fluctuations de la quantité produite sur le coût unitaire.  D’apprécier la contribution que chaque produit apporte à chaque produit apporte à la couverture des coûts fixes. De prendre des décisions mieux fondées, car chacun des groupes de coûts correspond à un horizon différent : *court terme : coûts variables. *long terme : coûts fixes.

34

Cours comptabilité Analytique S3 2010 CA- coût variable (ou direct cost) = Marge sur coût variable M / CV- charges fixe = Résultats net.

Produit 1 Produit 2 Produit 3 C1 C2 C3 -V1 -V2 -V3 M1 M2 M3 Marge global : M1+M2+M3 -F R

La méthode de calcul : - Le procédé : Reprenons le schéma précédent présenté sous une autre forme :

Chiffre d’affaires -Coûts variables

=Résultat global

= Marges sur coût variable par produit Somme des marges -Charges Fixes

Canal1 Marque A 300 000 -200 000 100 000

230 000 -180 000 50 000

Canal 2 Marque B 400 000 -320 000 80 000

Canal 3 Marque C 500 000 -450 000 50 000

*Exemple : une Entreprise qui produit des lessives vend trois marques par l’intermédiaire de trois canaux de distribution différents.

Chiffre d’affaires Charges variables Marge sur coût variable

Charges fixes Résultats

C- Seuil de rentabilité ou point mort : 1 – Définition : Le point mort est le niveau d’Activité – le chiffre d’affaires – à partir duquel l’exploitation est rentable. Par conséquent au point mort : Résultat =0 Marge / coût variables = coût fixes Chiffre d’affaires = coût total

Cours comptabilité Analytique S3 2010

L’analyse par le point mort est fréquemment employée, parce qu’elle met en lumière, sans aucune difficulté la relation triplé : coût- volume d’activité – profit. 2 – la représentation graphique :

2- les fondements de la distinction :

 Les coûts fixes ou de structure restent stables en dépit de variation de la production.

Le principe est simple, on considère que :

 Les coûts variables où coûts opérationnel augmentent, tandis que croit la production. Exemple :

Quantité

Quantité

Coûts

Coût fixes

Quantité

Coûts fixes : loyer du bâtiment, amortissement des équipements, charges de personnel, etc.…. Coûts variables : consommation de matières premières, d’énergie, dépenses de petit outillage, etc.… Coûts semi-variables : frais de téléphone : abonnement+communication etc.… Coûts

Coûts variables

Coûts

Coûts semi-variables 3 – le compte de résultat différentiel :

Exemple :

On fait souvent apparaitre dans un compte de résultats cinq masses à partir d’un reclassement qui distingue les charges variables des charges fixes. Ainsi :

37

35

Coûts fixes

Cours comptabilité Analytique S3 2010 Si l’on se place au niveau d’un seul produit, on obtient :

CA correspond au point mort = 1- coût variables/prix *Exemple : l’entreprise Tétra, qui supporte des coûts fixes de 100 000 Dh, fabrique une pile électrique dont le prix est de 6 Dh. Le coût variable unitaire de ce produit atteint 4 Dh .par

100 000

1-4/6

= 300 000 Dh

conséquent, le chiffre d’affaires critique est :

PM1 =

4 – l’utilisation du point mort : Cette technique consiste un instrument très facilement variable de précision à court terme. On pourra, par exemple déterminer quelle quantité Q doit être produite et vendue pour atteindre

Marge unitaire/ coût variables

Coûts fixes+Bénéfices prévu

un bénéfice espéré. Dans ce cas, on modifie la formule précédente de la façon suivante :

Q=

60-35

1 000 000 + 2 000 000 = 120 000

*Exemple : une entreprise vend des produit à un prix unitaire de 60 Dh, les coûts variables unitaires s’élèvent Dh, les coûts fixes totaux à 1 000 000 Dh. Elle désire obtenir un bénéfice avant impôt de 2 000 000 Dh. la valeur de production requise sera donc :

Q=

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Charges variable Y=a´x + b

Bénéfices

Deux présentations peuvent être effectuées :

On porte en ordonnée des DH et en abscisse une unité de mesure de l’activité de l’entreprise : des DHs de chiffre d’affaires, un nombre de produits vendus, etc.…

Y (DHs) Chiffre d’affaires Y= a x

Perte

Charges fixes Y=b

X

X (DHs de CA ou de nombre d’article)

Seuil de rentabilité Ou point mort

Bénéfices

Marge/coûts variables Y= (a-a´) x

a : prix de vente unitaire. a´ : coût variable unitaire

Y (DHs)

Perte

Point mort

3 – le calcul de point mort :

40

38

Cours comptabilité Analytique S3 2010

Marge unitaire = prix de vente unitaire – coûts variable unitaire.

5- Appréciation critique relative au point mort : L’analyse par le point mort bien qu’efficace, repose cependant sur des hypothèses qui restreignent sa portée. Pour les avantages :  Le point mort est une indication sur le niveau d’Activité minimal pour que l’exploitation soit rentable.  C’est un instrument de décision dans le choix d’investissement.  Il permet d’anticiper les projets.  Il sert à expliquer les écarts entre les prévisions et les réalisations. Pour les inconvénients :  On suppose une demande illimitée à un prix fixe.  On postule qu’existe une relation linéaire entre les coûts et les chiffres d’affaires.

* 100

(2)

(1)

Cours comptabilité Analytique S3 2010

 On raisonne à court terme (pas de modification de la structure de production).

Chiffre d’affaire

Marge / CV

Taux de marge/ coût variable

Coût fixes

Marges sur coût variables

Coûts fixes * chiffre d’affaires

On calcul le point mort de plusieurs façons :

PM=

PM=

Avec taux de marge /CV =

2 062 500 -1 416 937,50 645 562,50 -193 375,00 452 187,50 -375 000,00 77 187,50

= 1710 000 DH

= 1710 000 DH

3,74%

21,92%

31,3%

100%

*Exemple : le compte de résultat différentiel prévisionnel d’un commerçant est le suivant : Chiffre d’affaire Coût d’achat des marchandises vendues Marge sur coût d’achat Coûts variables Marge sur coût variable Coûts fixes Résultat

21,92

375 000* 100

452 187,50

375 000* 2062 500

A partir de ces données on peut calculer le point mort de deux manières :

PM1 =

PM2 =

41

39

de ses résultats. Les coûts viennent des différentes composantes, des différentes activités de l'entreprise, et c'est l'analyse qui va permettre d'identifier de manière précise les coûts qui reviennent à ses différentes décompositions, et qui conditionnent le résultat final. Or, les composantes, les activités sont conduites par des responsables, ce qui permet d'établir les responsabilités des uns et des autres en matière de coûts. C'est évidemment indispensable pour éviter au minimum un développement incontrôlé des dépenses de l'entreprise, et l'apparition de déficits. De ce point de vue, l'analyse des coûts à tous les niveaux de décomposition de l'entreprise va permettre d'effectuer un repérage fin des causes de dysfonctionnements, qui obèrent son résultat et sa rentabilité, et de procéder à tous les ajustements nécessaires. Un dernier point est à soulever avant d'entrer plus avant dans la technique comptable, celui de la périodicité dans le calcul des coûts. Il n'y a aucune contrainte en la matière, tout dépend des spécificités de l'entreprise. Pour l'enseignement, on prendra a priori le mois comme période de calcul, ce qui est aussi le cas de la plupart des entreprises.

gestion

- les premiers termes de la comptabilité de

* les charges

Les charges constituent en quelque sorte la matière première de la comptabilité de gestion. Les charges sont collectées par la comptabilité générale. La comptabilité de gestion les soumet à différents types d’analyses, qui, une fois effectuées, permettent de les diviser en autant de montants partiels qu'il est nécessaire, pour ensuite les regrouper en fonction d’objectifs particuliers. La Comptabilité générale répartit les charges par nature, achats d'approvisionnement, services, charges de personnel, etc. La comptabilité de gestion répartit les charges par destination.

* les coûts

3

Les coûts sont des regroupements de charges de l’entreprise. Ce type de regroupement est là encore fonction des objectifs que se fixe la Comptabilité de gestion, les coûts se rapportent à des produits, des commandes, des activités, des fonctions.

Comptabilité de gestion

Les coûts sont plus ou moins détaillés, et il existe une gradation dans le calcul des coûts. La place centrale est occupée par le coût de revient, qui regroupe toutes les charges concernant directement ou indirectement un produit ou une commande de l'achat des matières premières jusqu’au stade final, qui est la vente du produit fini. En deçà du coût de revient, on procède traditionnellement au calcul du coût d'achat, et ensuite à celui du coût de production, auquel on ajoute le coût de distribution.

* les marges

4

La marge est une différence entre un chiffre d'affaires et un coût. Nous verrons qu'il existe différents niveaux de calcul des coûts, et de ce fait plusieurs types de marges. Lorsqu'on fait la différence entre le coût de revient d'un produit, qui est le dernier coût calculé, et son prix de vente, la marge s'appelle le résultat analytique.

Intr oduction La comptabilité de gestion, ou comptabilité analytique est un outil de gestion, destiné à fournir de l’information utile aux responsables de l’entreprise.

Éléme nts bibliogr aphique s

L'importance de la Comptabilité de gestion est considérable, et même si l'entreprise n'a aucune obligation de tenir une Comptabilité de gestion, à la différence de la Comptabilité générale, dite aussi Comptabilité financière, peu d'entreprises, dès qu'elles ont dépassé une certaine taille, peuvent s'en dispenser.

Co m p t a b il it é a n a l y t iq ue Dunod, 2007, 5 e é dition

DUBRULLE L., JOURDAIN D. d e g e s t io n

2

De manière générale, la Comptabilité de gestion est un outil d'aide au Management. Elle vise à donner à l'entreprise la maîtrise de ses coûts et

Accessoirement, la comptabilité de gestion apporte à la Comptabilité générale un certain nombre d’informations. Dans certains cas, son rôle est irremplaçable : exemples, l'évaluation des stocks de produits finis et d’encours, ou l'évaluation des immobilisations créées par l’entreprise pour elle-même.

Elle sert à prendre des décisions, comme accepter une commande, introduire un nouveau produit, une nouvelle activité, ou, au contraire, les supprimer. Dans le même ordre d'idées, la Comptabilité de gestion donne la possibilité de construire des prévisions pour faire évoluer l'activité, programmer des budgets, et a posteriori analyser des écarts par rapport aux prévisions.

Elle sert à déterminer pour chaque dépense, chaque charge, quelle part revient à tel produit, à telle activité de l'entreprise. Partant de là, elle est indispensable pour l'établissement des devis, et elle donne à l'entreprise les éléments chiffrés pour fixer son prix de vente. Sur les marchés très concurrentiels, le prix de marché tend à s'imposer aux producteurs, comme l'enseigne la théorie économique. En pratique, les prix de marché se forment et s'ajustent en fonction des réactions des acheteurs face aux propositions de prix des producteurs, et, pour cela, la comptabilité de gestion, qui est fondée sur des calculs de coûts, fournit les bases pour leur détermination.

L'objet premier de la Comptabilité de gestion est l'analyse des coûts et partant de là l'analyse du résultat, d'où son appellation originaire de Comptabilité analytique, mais son apport à la gestion va au-delà de ce seul objectif. Les raisons justifiant la place centrale occupée par la Comptabilité de gestion dans l'administration des entreprises sont multiples :

FOLL C. Cours de Comptabilité de gestion Éditions Archétype, Collections "Les cours de Droit, Éco, Gestion, 2006 GOUJET C., RAULET C., RAULET C. Comptabilité de gestion Dunod, 2003, 6e édition + Corrigés Dunod, 2003, 6e édition

1

3) centres d’analyse et unités d’œuvre a) la détermination des centres d’analyse Ce sont des entités de l’entreprise, dont l’utilité est de permettre une répartition rationnelle des différentes charges indirectes entre les divers coûts calculés. Les centres d’analyse correspondent souvent à une division réelle de l’entreprise, un atelier, un service, le service Ventes par exemple, mais ce n’est pas une nécessité.

* les centres opérationnels La règle, pour constituer un centre d’analyse, est que les charges qu’il regroupe soient suffisamment homogènes. Il faut aussi, en principe, que son activité soit mesurable par une grandeur physique, du type heures de main-d’œuvre, quantités de matières consommées, heures-machine, … . On choisit comme unité de mesure la grandeur physique, dont les quantités consommées varient ou sont supposées varier à peu près proportionnellement à l’activité du centre d’analyse. La grandeur physique choisie est appelée unité d’œuvre. Une fois définie l’unité d’œuvre, l’imputation des charges indirectes regroupées dans le centre d’analyse se fera de manière simple ; elle sera proportionnelle au nombre d’unités d’œuvre "consommées" pour la réalisation de tel produit ou de telle commande au niveau d'élaboration où ils se trouvent. Les unités d'œuvre du centre d'analyse concentrent de cette manière la totalité des charges indirectes qui lui ont été affectées. Partant de là, il suffit de mesurer la quantité d'unités d'œuvre du centre d'analyse et de diviser la somme des charges indirectes du centre par cette quantité pour obtenir le coût d'une unité d'œuvre, suivant la formule, Total des charges rattachées au centre d’analyse Nombre d’unités d’œuvre du centre d’analyse Coût de l’unité d’œuvre =

X x

coût de l'unité d'œuvre

Le produit ou la commande, qui consomme X unités d'œuvre dans la période de calcul, se verra imputer un total, de charges indirectes.

de

7

et

certaines

Catégories

Chaque fois que le centre d’analyse peut comporter une unité d’œuvre, on le désignera comme un centre opérationnel. Sinon, on parlera de centre de structure.



particuliers

Chapitre préliminaire concepts de base 1) traitements charges * charges incorporables, non incorporables, et charges supplétives Presque toutes les charges sont à saisir dans le calcul des coûts ; il s'agit des charges enregistrées en Comptabilité générale, qui ont un caractère normal par rapport à l’activité de l’entreprise. On parle de charges incorporables. Il existe, cependant, des charges qui ne sont pas incorporables. Elles sont très peu nombreuses. Une certaine latitude est laissée à l’entreprise dans le choix d’incorporer ou non certaines charges dans les coûts ; on peut prendre comme exemple les pertes sur créances clients, qui, exceptionnellement, pourront ne pas être incorporées dans le calcul des coûts, si elles sont totalement inhabituelles. On ajoute le cas échéant aux charges incorporables, sans que cela soit obligatoire, un certain nombre de charges, que la Comptabilité générale ne prend pas en considération ; ces charges sont dites supplétives. Parmi celles-ci, on trouve traditionnellement la rémunération des capitaux propres, ceci afin d’obtenir un calcul de coûts qui ne dépende pas de la structure financière de l’entreprise.

* différences d’évaluation de certaines charges Dans certains cas assez limités, la Comptabilité de gestion ne reprend pas exactement les valeurs fournies par la Comptabilité générale. C'est le cas des amortissements de l’année, qui peuvent être incorporés sur la base de la valeur d’usage des immobilisations, en tenant compte de leur durée probable d’utilisation, et non pas d’une durée forfaitaire. La valeur d’usage correspond à la valeur du bien dans l’année. Les différences constatées sont à considérer soit comme des charges non incorporables, soit comme des charges supplétives. On parle alors de différences d'incorporation sur amortissements.

5

* les centres de structure Pour les centres de structure, il n’est pas possible de définir une grandeur physique permettant de mesurer l’activité du centre, et donc de se choisir une unité d’œuvre. On utilise à la place des taux de frais, c’est-à-dire des clés de répartition, qui ne sont pas directement liées à une variation de l’activité du centre. Cela concerne surtout le centre Administration, qui concentre des charges fixes ou quasi-fixes. On pourra prendre, par exemple, comme assiette de frais – l’assiette de frais est une somme en euros, qui sert de base de calcul pour déterminer le taux de frais - les coûts de production des différents produits, et on calculera un taux de frais en divisant le total des charges indirectes regroupées dans le centre Administration par le total des coûts de production des différents produits.

* la hiérarchie des centres d’analyse On distingue les centres principaux et les centres auxiliaires. Les coûts que représentent les centres dits principaux sont directement imputés aux coûts des produits ou des commandes, aux différentes étapes de leur élaboration. Selon la place des centres d’analyse dans le cycle d’activité de l’entreprise, les coûts des centres sont imputés aux coûts d’achat, aux coûts de production, ou aux coûts de revient. Les centres auxiliaires sont les centres dont les coûts ne sont pas directement imputés aux coûts des produits, mais ont comme destination les centres principaux, et/ou d’autres centres auxiliaires. Exemple classique, le centre entretien et réparations, qui n’intervient pas directement dans la fabrication des produits, mais qui assure, chaque fois que cela est nécessaire, l’entretien et les réparations des machines dans les ateliers de production. Les charges indirectes regroupées dans ce centre seront imputées aux centres principaux, en fonction de clés de répartition.

8

Signalons la dénomination de certains centres auxiliaires, dits centres de prestations connexes, spécialisés dans la production de services aux autres centres. Exemples, les centres réparations, production d’énergie, transports, etc.

b) les deux étapes de la répartition des charges indirectes On distingue répartition primaire et répartition secondaire :

2) charges directes et charges indirectes Les charges directes sont des charges que l’on peut directement affecter à un coût, ce coût pouvant être le coût d’un produit, d’une commande, d’un centre d’activité. Dans les charges directes, on trouve essentiellement les matières, fournitures et composants entrant directement dans la fabrication d’un produit ou la réalisation d’une commande, et ce qu’on appelle la main d’œuvre directe, c’est-à-dire les heures de travail réalisées pour un seul produit. Par charges indirectes, on entend des charges qui concernent non pas un seul, mais plusieurs coûts. On ne peut donc les affecter directement à un coût particulier. On procède par analyse pour les découper en plusieurs éléments, que l’on impute ensuite aux divers coûts. Exemple, les amortissements d’un agencement de machines qui interviennent dans le façonnement de produits différents. La répartition des charges indirectes est une opération, qui peut s’avérer complexe. Pour des productions simples, on peut cependant recourir à des méthodes plus sommaires : Une première phase consistera à regrouper les charges par grandes fonctions,  approvisionnement, pour l’imputation au coût d’achat,  production, pour l’imputation au coût de production,  distribution, pour l’imputation au coût de distribution Dans une deuxième phase, les sommes par fonctions seront imputées au coût de revient, celui-ci, comme nous le verrons plus loin étant calculé par rapprochement d’un coût d’achat, d’un coût de production et d’un coût de distribution. L'imputation se fera à l'aide de coefficients d’imputation. Il existe, cependant, une méthode plus élaborée pour répartir les charges indirectes et les imputer aux coûts. Il s’agit de la méthode des centres d’analyse, qui fait l’objet du paragraphe suivant.

6

Transports 

27 000  15 000 

21 600 

54 600  372 000  96 000 

Entretien,  Fabrication  Distribution  réparations 

96 000

12

  

45 000 

Transports 

54 600  372 000  96 000 

Entretien,  Fabrication  Distribution  réparations 

d’où l’on tire,

0,985 Y = 59 100

0,1 X = 4500 + 0,015 Y -0,1X = 54 600 – Y soit , Y = 60 000 € et X = 54 000 € clés de répartition des centres auxiliaires : transports : l'activité pour le centre distribution a été de 330 000 - (33 000 + 165 000) = 132 000 kms, d'où Fabrication : 165 000 / 330 000 = 50% Distribution :  132 000 / 330 000  =  40%  10

X = 45000 + 0,15 Y Y = 54600 + 0,1 X Le système d’équations étant simple, on peut le résoudre par substitution ; on multiplie la première équation par 0,1

On peut résoudre la difficulté au prix d’une formalisation algébrique : Appelons X le coût total du centre Transports après prise en compte des prestations du centre Entretien, réparations, et Y le coût total du centre Entretien, réparations, après prise en compte des prestations du centre Transports. Le centre Transports a reçu 0,15 (= 72/480) de l’activité du centre Entretien, réparations, et le centre Entretien, réparations a reçu 1/10 de l’activité du centre Transports,

total après répartition  primaire 

La ligne Total après répartition primaire s’écrit,

L’activité transports dans la période a été de 330 000 kms, qui se partagent en 33 000 kms pour Entretien, réparations, 165 000 kms pour Fabrication, et le reste pour Distribution. Le centre Entretien, réparations a fourni 480 heures de prestations, dont 72 pour Transports, 288 pour Fabrication et le reste pour Distribution. La difficulté tient à ce que pour connaître le total du centre Transports, il faut obtenir celui du centre Entretien, réparations, et que pour connaître le total de ce dernier, il faut obtenir celui du centre Transports.

 Distribution :

Ces charges peuvent être regroupées dans des centres d’analyse, dits de gestion des approvisionnements. Une fois calculés les coûts de ces

Dans les frais d’approvisionnement, on inclut les frais liés à la préparation des achats, la réception et le contrôle des marchandises et matières, plus divers frais de gestion liés à l’approvisionnement. Les frais de stockage comprennent les dépenses pour l’organisation des stocks, le gardiennage, l’entretien, etc.

Les frais accessoires d’achat sont ceux que saisit la Comptabilité générale, commissions, transports, courtages, … .

On va comptabiliser dans le coût d’achat le prix d’achat hors taxes récupérables, plus les frais accessoires liés à l’achat, à l’approvisionnement proprement dit, et au stockage.

1) Le contenu du coût d’achat

La Comptabilité de gestion reprend la distinction vue en Comptabilité générale entre marchandises et produits finis. L’entreprise commerciale au sens strict achète des marchandises, qu’elle revend en l’état. Elle ajoute, mais pour une part bien moindre des achats de consommables et de fournitures. L’entreprise industrielle, elle, achète des matières premières et des composants en proportion de ses besoins de fabrication, et là encore dans une moindre part, a priori, des consommables et des fournitures. Les matières premières correspondent à des charges directes, consommables et fournitures le plus souvent à des charges indirectes.

A – le coût d’achat et la gestion des stocks

Partie I – Du coût d’achat au coût de revient – la méthode du coût complet

  

45 000  5 400  36 000 

Entretien, réparations : l'activité pour le centre distribution a été de 480 - (72 + 288) = 120 heures, d'où Fabrication : 288 / 480 = 60% Distribution : 120 / 480 = 25%

total après répartition  primaire 

‐54 000  ‐60 000 

tableau d’analyse

Transports 

9 000  0 

Pourquoi l’appellation coût complet ? Simplement parce que pour calculer le coût des produits ou des commandes, on incorpore l’ensemble des charges, qu’elles soient fixes ou variables, directes ou indirectes. On l’oppose bien sûr à l’analyse en coût partiel, qui fera l’objet de la deuxième partie.

Entretien, réparations   0 

435 000  132 600 

total après répartition  secondaire  On vérifie le total des charges indirectes, 45 000 + 54 600 + 372 000 + 96 000 = 435 000 + 132 600 = 567 600 €

b) le choix des unités d’œuvre De ce choix dépendra le calcul final des coûts d’achat, de production et à la fin du coût de revient. La règle est de choisir autant que faire se peut la quantité physique, qui suit le mieux l’évolution des charges. Une fois l’unité d’œuvre choisie, on fait comme si la relation, total des charges attachées au centre d’analyse et nombre d’unités d’œuvre, était linéaire. En pratique, on choisira souvent en fabrication les heures de main d’œuvre directe, ou les heures-machine, ou encore les quantités de produits. En cas d’hésitation, on peut calculer et comparer plusieurs coefficients de corrélation linéaire.

11

La répartition primaire consiste à affecter les charges indirectes aux différents centres d’analyse. Elle est suivie de la répartition secondaire, qui représente la répartition des prestations des centres auxiliaires entre les centres principaux. L’affectation des charges indirectes vers les centres d’analyse lors de la répartition primaire peut se faire de manière directe, si l’on dispose d’un dispositif technique pour mesurer la consommation de telle ou telle charge. C’est le cas de l’électricité, dont la consommation pourra être précisément mesurée si on dispose d’un compteur dans chaque centre d’analyse. Dans ce cas, on parlera d’affectation des charges indirectes aux centres d’analyse. Pour les charges indirectes non affectables directement aux centres d’analyse, il faudra recourir à des clés de répartition, choisies de manière plus ou moins arbitraire. Par exemple, en l’absence de suffisamment de compteurs, la consommation d’électricité sera répartie entre les différents centres en fonction par exemple de la surface éclairée, ou de la surface chauffée. On parlera alors de répartition des charges indirectes aux centres d’analyse.

4) compléments à la méthode des centres d’analyse a) les prestations entre centres auxiliaires Les centres auxiliaires peuvent adresser leurs prestations partiellement ou en totalité vers d’autres centres auxiliaires.

1 er cas – prestations sans réciprocité Au moment de la répartition secondaire, on commence par "déverser" le coût des centres auxiliaires les plus en amont vers les centres principaux et les centres auxiliaires en aval. Cela revient à rajouter des lignes dans le tableau d’analyse entre le total répartition primaire et le total répartition secondaire.

2 ème cas – prestations réciproques 45 000 54 600 372 000

Le total de la répartition primaire d’une entreprise donne,  Transports :  Entretien, réparations :  Fabrication :

9

   

prix d'achat  frais d'achat  coût d'achat 

coût d'achat des  coût d'achat des citrons  pamplemousses  coût  coût  quantité  Montant  quantité  Montant  unitaire  unitaire     7 288  15     8 655  291,4  2 331,2  15  291,4  4 371  1202,4  9 619,2  15  868,4  13 026  8  8  8 

Il est recommandé d’opérer un recoupement en rapprochant somme des quatre coûts d’achat et somme des charges venues de la Comptabilité générale ; on peut calculer auparavant le total des frais hors prix d'achat, (250 * 150) + 1 450 + 580 + 1 600 + 640 + 1 260 + 680 = 43 710 € 111 624,6 + 26 507,2 + 9 619,2 + 13 026 = 117 067 + 43 710 = 160 777 €

2) La gestion des stocks Le principe en Comptabilité de gestion est celui de l’inventaire permanent des stocks, contrairement à la Comptabilité générale où l’on pratique surtout l’inventaire intermittent. Il est, en effet, nécessaire pour le calcul des coûts de connaître en permanence les quantités et la valeur des matières et fournitures en stock. On conserve, par contre, de la Comptabilité générale la distinction entre, d'une part, les approvisionnements, marchandises, matières premières, consommables et emballages, et, d'autre part, les produits fabriqués, produits finis, en-cours de fabrication et produits intermédiaires. Concernant les approvisionnements, l’évaluation des stocks prend pour base le coût d’achat, et pour les produits fabriqués, le coût de production, que nous aborderons dans la section suivante. Nous ne verrons, par conséquent, que les stocks d’approvisionnements, mais, en pratique, les méthodes d’évaluation sont identiques quels que soient les éléments en stock, même si la base d’évaluation, comme indiqué précédemment, est différente.

15

Différents points de vue justifient l'importance qui est donnée à la gestion des stocks : - strictement commercial : il s'agit d'éviter la rupture de stock ; non seulement la rupture de stock fait perdre des ventes, mais elle risque aussi de faire perdre définitivement une partie de la clientèle, qui passe à la concurrence ; un suivi régulier de l'état du stock permet d'éviter ce genre d'incident ;

centres, ils sont imputés aux coûts d’achats.

24  18  15  8  16  15  13  25  16  150 

19 440  14 616  9 495  7 288  12 768  8 655  8 853  22 000  13 952  117 067 

Montants  HT 

Exemple : l’entreprise Jarville se fournit en agrumes pour préparer des jus de fruits. Le tableau suivant reprend les achats du mois de mars :

oranges  oranges  mandarines  citrons  oranges  pamplemousses  mandarines  oranges  oranges  Total 

prix unitaire  Quantités  dates  Nature des produits  par tonne  en tonnes  HT  810  812  633  911  798  577  681  880  872  Total 

02/03  08/03  10/03  14/03  19/03  22/03  23/03  26/03  28/03     Les charges indirectes sont regroupées dans un centre approvisionnements. On indique que les frais de transport ont été facturés par un prestataire sur la base de 299 € TTC la tonne transportée, que le salarié chargé de réceptionner et de contrôler les arrivages est payé 1200 € net. On compte 40% de charges patronales. Le salarié se voit retirer 250 € de cotisations sociales. Autres informations, le salarié responsable de la mise en stock et du gardiennage est payé 1600 € brut. L’amortissement abonné des installations de stockage est de 1260 € et celui du matériel de manutention de 680 €. On demande de déterminer le coût d’achat des différents produits mis en stock.

Réponse En l’absence d’indications, on prendra comme unité d’œuvre pour le centre approvisionnement la tonne traitée par le centre. Le prix d’achat pour chaque catégorie de fruits se calcule directement à partir du tableau précédent. On calcule le coût du centre approvisionnement en faisant la somme des divers frais liés à l’achat et au stockage : 13

Pour le transport, on retient le prix hors taxes de la tonne transportée, soit

- industriel : la rupture de stock peut interrompre un ou plusieurs processus productifs à l'œuvre, en raison de l'interdépendance des ateliers et services composant l'entreprise, avec là encore des conséquences immédiates et différées ; on peut évoquer ici la situation de dépendance de certains sous-traitants par rapport à leurs donneurs d'ordre, qui leur impose un surstockage de précaution, tant les risques liés aux ruptures de stocks sont considérables ; - comptable : les stocks font partie des actifs de l'entreprise ; leur évaluation découle de l'obligation, qui est faite aux entreprises, de présenter chaque année un état exact de tous leurs actifs ; - financier : les stocks représentent une immobilisation de capitaux, qui ne rapportent rien, d'où une perte de rentabilité pour l'entreprise ; nous développerons en principe cet argument en fin de semestre. Si l'on s'en tient à notre domaine, qui est l'analyse des coûts, la nécessité du suivi des stocks en quantités et en valeur tient aux décalages temporels entre l'entrée en stocks des matières et marchandises, et leur sortie de stock pour la production et pour la vente. Plus précisément, le problème vient de ce que les matières et fournitures composant les approvisionnements ne sont pas nécessairement payés au même prix d'un achat à l'autre. Différents cas peuvent se présenter : Une partie des achats d'approvisionnement ne va pas servir dans la période de calcul des coûts, ce qui se traduit par un gonflement des stocks. Autre cas possible, la production de la période est telle que les achats ne sont pas suffisants pour faire face aux besoins, ce qui nécessitera des prélèvements plus importants sur les stocks. Dans tous les cas, il y aura mélange d'éléments stockés achetés à des périodes différentes et donc, le cas échéant, à des prix différents. La question est de déterminer à quel prix doivent être valorisées les sorties de stocks. La gestion des stocks suppose d'abord un suivi précis des quantités, ce que l'on fait en tenant des fiches de stocks, et ensuite leur valorisation en termes de prix, pour laquelle l'entreprise a à sa disposition différentes méthodes

a) les fiches de stocks

16

Chaque entrée de matières ou marchandises fait l’objet d’un bon de réception, mentionnant notamment la date d’entrée, la quantité et le coût d’achat unitaire.

ici 250 € (= 299/1.196). Le coût du transport est de 150 T  x  250 €/T  =  37 500 € 

43 710 150

= 291,4 €

Coût du centre approvisionnement Nombre d’unités d’œuvre

Le salaire brut du premier salarié se monte à 1 450 € (1200 + 250) ; les cotisations patronales sont égales à 580 € (1450 x 40%). Les cotisations patronales du second salarié sont de 640 € (= 1600 x 40%). Le total amortissements abonnés donne 1 940 €. On additionne les différents frais,

43 710

Transport 37 500 Salaire réception 1 450 Charges sociales 580 Salaire stocks 1 600 Charges sociales 640 Amortissements 1 940 Total

Coût de l’unité d’œuvre = =

On peut à partir de là calculer le coût d’achat pour chaque catégorie d’agrumes. On comptera, par exemple, pour les oranges en frais d’achat,

coût  quantité  Montant  unitaire     82 776  291,4  28 848,6  1 127,52  111 624,6  99  99  99 

coût d'achat des oranges 

28  28  28 

coût  quantité  unitaire     291,4  946,69 

18 348  8 159,2  26 507,2 

Montant 

coût d'achat des mandarines 

99 T * 291,4 €/T = 28 848,6 € à ajouter au prix d'achat global, 19 440 + 14 616 + 12 768 + 22 000 + 13 952 = 82 776 €    

prix d'achat  frais d'achat  coût d'achat 

14

Les centres de production sont des centres d’analyse principaux, et peuvent recevoir les prestations des centres auxiliaires. Par contre, tout ce qui touche aux frais financiers et aux frais d’administration générale doit normalement être imputé au coût de revient, sans passer par les coûts de production.

* le cheminement des matières premières au produit fini

Stocks

1

CP Produit interméd

Fabrication  Eléments de conditionnement

Stocks

CP Produit interméd

2

Stocks

Stocks

On peut représenter par un schéma, pris comme exemple, le séquencement d’une entreprise possédant différents stades de fabrication, avec adjonction d’éléments de conditionnement :

Stocks

Stocks

Approvisionn ement  MP A

MP B

Composants C La présence des stocks empêche la création d’une relation simple de continuité entre les matières premières et le coût de production des produits finis, même en l’absence de productions intermédiaires. Chaque fois que l’on est confronté à un problème de Comptabilité analytique, s’il est un peu compliqué, il ne faut pas hésiter à construire ce type de schéma, qui facilite l’organisation des différents calculs à effectuer.

CP Produit fini

Stocks

de montage, à partir d’un acier inoxydable et d’un composant en plastique fourni à l’entreprise (un composant par étrier). Les étriers sont ensuite envoyés dans un atelier de conditionnement, où ils sont rangés par lots de 100 dans des boîtes spécifiques à chaque type d’étriers. Les boîtes vides sont livrées par un fournisseur.

15 40 20 12 700 330

700 0,25 0,90 1,20 0,40 0,60

Quantités coûts unitaires

Le service comptable a fourni les données pour le mois de février : Stocks initiaux : Acier inoxydable (tonnes) Pièces de plastique (milliers) étriers E45 (milliers) étriers E68 (milliers) boîtes E45 vides boîtes E68 vides Les achats de la période portent sur 10 tonnes d’acier inoxydable au prix de 450 euros la tonne, et sur 60 000 pièces de plastique au prix unitaire de 0,15 euro. Aucun achat de boîtes vides n’est effectué en février. 80 000 étriers sont fabriqués en février, pour une consommation de 16 tonnes d’acier inoxydable, dont 60 000 de type E45 consommant 10 des 16 tonnes d’acier, et 20 000 de type E68. On ne constate aucune perte ni déchet aussi bien dans l’atelier de fabrication que dans celui de conditionnement. 650 boîtes E45 et 300 boîtes E68 sortent en février de l’atelier de conditionnement.

32 400

14 700

conditionnement

heure-machine

fabrication

heure mod

8 100 € achat

approvisionnement

Trois centres principaux ont été définis, centres Charges hors mod unité d'œuvre et assiette de frais 720 heures de main d’œuvre directe ont été utilisées en fabrication, et 360 heures en conditionnement, pour un coût unitaire chaque fois de 28 euros. 660 heures-machine ont été consommées, dont 420 en conditionnement et le reste en fabrication. Les heures nécessaires pour la fabrication et le conditionnement des étriers E68 représentent chaque fois la moitié de ce qui a été nécessaire pour les étriers E45. 20

Exemple : La société Bayon fabrique des étriers pour une clientèle de fabricants de biens d'équipement industriels. Elle vend deux types d’étriers, E45 et E68. La production se réalise dans un atelier d’usinage et 19

On aura dans ce cas des coûts de production de produits intermédiaires, calculés en séquences successives jusqu’au coût de production du produit fini à la fin du processus.

Libellés 80 70 170 50 80 90

Quantités en tonnes

Coût d’achat unitaire 250 240 260 250

Montants

170

Sorties

Stock

80

18

Les centres de production sont conçus de manière très diverse selon le type d’industrie. On trouvera, outre les centres plus classiques dédiés à la fabrication proprement dite, type ateliers ou chantiers, des centres de méthodes, de planning, ou d’essais et tests des productions.

Les charges indirectes sont regroupées dans les centres de production, si l’on suit la méthode des centres d’analyse, et ensuite réparties entre les coûts de production des produits ou des commandes en fonction de leur consommation d’unités d’œuvre de ces centres.

Autre constituant du coût direct, la main d’œuvre directe, quand elle concerne directement un produit ou une commande. Les heures de travail de la MOD sur tel ou tel produit ou commande sont référencées dans des bons de travail, qui permettent leur affectation précise.

Les charges directes sont les coûts des matières premières et des composants impliqués directement dans la fabrication. On peut avoir également des éléments intervenant dans le conditionnement des produits.

Le calcul du coût de production se réalise par regroupement de charges directes et de charges indirectes liées à la production elle-même, mais aussi aux stades antérieurs à celle-ci.

* les éléments constitutifs du coût de production

1) produits finis et produits intermédiaires

Dernier élément à mentionner, celui de l’évaluation des en-cours de production. Il s’agit de saisir un état d’avancement des opérations de fabrication, qui n’ont pas encore débouché sur la réalisation complète d’un produit intermédiaire ou du produit fini. Cette évaluation est nécessaire notamment au moment de l’inventaire, quand il s’agit de recenser tous les actifs de l’entreprise. Les en-cours représentent une accumulation de frais, et donc un actif, même si celui-ci ne peut être concrétisé dans un produit achevé.

Si l’entreprise est mono-productrice, on aura un coût de production des produits fabriqués. Si, au contraire, l’entreprise a une production diversifiée, on calculera des coûts par commande en fonction des séries fabriquées.

Chaque sortie fait l’objet d’un bon de sortie indiquant date et quantités sorties.

Date Bon d’entrée 48 Bon d’entrée 49 Bon de sortie 102 Bon d’entrée 50 Bon de sortie 103 Bon d’entrée 51

Prenons l’exemple d'un stock de sable silicieux dans une verrerie, où l’on a constaté les mouvements suivants en mars :

08.03 14.03 17.03 23.03 25.03 30.03

Entrées en tonnes 80 70 50 90

60 140 210 40 90 10 100

Ces données, plus l’information sur le stock initial début mars évalué à 60 tonnes, sont reprises dans une fiche de stock :

Stock début BE 48 BE 49 BS 102 BE 50 BS 103 BE 51

Documents

Désignation : sable silicieux Référence : SA 34 Date 01.03 08.03 14.03 17.03 23.03 25.03 30.03

B – les coûts de production Le calcul du coût de production peut être simple ou au contraire témoigner d’une grande complexité ; tout dépend bien sûr du type d’activité, et de la façon dont l’entreprise s’inscrit dans son secteur. La complexité peut venir du séquentiel d’opérations qui vont, par exemple, des matières premières aux derniers stades de la fabrication dans l’industrie manufacturière. Avant de parvenir au produit final, il peut y avoir production de produits intermédiaires, les produits intermédiaires pouvant servir eux-mêmes à fabriquer d’autres produits intermédiaires à un stade plus avancé du cycle de fabrication. 17

Quantités 240 6 20 000 240 20 000

E68

480 10 60 000 480 60 000

Quantités

E45

Coût unitaire 28 708 0,244 45 1,332

Coût unitaire 28 708 0,244 45 0,946

Montants 6 720 4 248 4 880 10 800 26 648

13 440 7 080 14 640 21 600 56 760

Montants

Coût de production des étriers avant conditionnement

MOD Acier Pièces fabrication E45

MOD acier pièces fabrication E45

3ème étape : coût de production des boîtes de 100 étriers On calcule d’abord le CMP des étriers en stock avant conditionnement,

12000 x 1,2 + 26648 12000 + 20000 = 1,28275 €

20000 x 0,9 + 56760 CMP étriers E45 = = 0,9345 € 20000 + 60000 CMP étriers E68 = Concernant les boîtes vides, aucune entrée en stock n’a lieu en février de sorte que l’on prendra le coût unitaire du stock initial.

boîtes E45 Quantités 240 65 000 280 650 650 Coût unitaire Montants 28 6 720 0,9345 60 742,5 35 9 800 0,4 260 119,27 77 522,5

Coût de production des boîtes de 100 après conditionnement

MOD étriers conditionnement boîtes vides coût de production

23

Calculer le coût de production de chacune des deux boîtes en février.

Réponse

CP étriers E68

CP étriers E45

Fabrication

Stock s Stock s

Fabrication

Boîtes E45

Boîtes E68

s

s

Stock

Stock

s

Stock

s

Stock Stock s

Stock s

Conditionnement

CP Boîtes E68 pleines

CP Boîtes E45 pleines

Conditionnement

Le mieux est de commencer par un schéma représentatif du processus partant des matières et composants jusqu’aux produits finis.

Approvisionnt

acier

pièces

ère

On va procéder de manière séquentielle, dans l’ordre du schéma. Dès que cela est possible, on doit procéder à l’évaluation des stocks concernés par l’étape en cours, pour avoir le prix unitaire des sorties de stock. Quand les données sont suffisantes, on doit également calculer le coût des unités d’œuvre ou les taux de frais des centres d’analyse.

1 étape : détermination du coût moyen pondéré des sorties de stock d’acier et de pièces en plastique : Pour cela, on a besoin de connaître la répartition des charges indirectes regroupées dans le centre approvisionnement :

21

MOD étriers conditionnement boîtes vides coût de production

boîtes E68 Quantités 120 30 000 140 300 300

2) en-cours de production

Coût unitaire Montants 28 3 360 1,28275 38 482,5 35 4 900 0,6 180 156,41 46 922,5

* problèmes posés par les en-cours de production En fin de période de calcul, par exemple le mois, la production dans les différents ateliers peut ne pas être totalement achevée. Seules sont fabriquées des fractions de produit, c’est ce qu’on appelle, les en-cours ou produits en cours. C'est bien sûr une situation fréquente. On les distingue des produits intermédiaires, étudiés dans le développement précédent, c’est-à-dire des produits ayant atteint un certain degré d’achèvement permettant de les individualiser, et surtout faisant l’objet d’un calcul de coût particulier. On remarque à ce propos que les produits intermédiaires, qui ne feraient pas l’objet d’un calcul de coût, sont à considérer dans ce cas comme des produits en cours.

Produits commencés et terminés dans la période

24

En-cours fin de période

Les en-cours sont sources de difficultés à un double titre, ils compliquent le calcul du coût des produits, aussi bien d’ailleurs celui des produits finis que celui des produits intermédiaires, et ils font naître des problèmes d’évaluation. Considérons le schéma suivant :

Achèvement des en-cours fin de période précédente

Coût de production des produits achevés dans               la période 

En-cours fin de période précédente

coûts achat avant charges indirectes Q CU Montants 10 450 4 500 60 000 0,15 9 000 13 500 acier pièces

8100 13 500

= 0,60 €

Les 13500 euros d’achat représentent le nombre d’unités d’œuvre du centre approvisionnement. Coût de l’unité d’œuvre =

A partir de là, on peut calculer le coût d’achat des deux biens, Coût d’achat de l’acier = 4 500 + 4 500 x 0,6 = 7 200 € Coût d’achat des pièces de plastique = 9 000 + 9 000 x 0,6 = 14 400 €

= 708 € 40000 x 0,25 + 14400 = 0,244 € 40000 + 60000 15 + 10

15 x 700 + 7 200 15 + 10

et ensuite le coût moyen pondéré des entrées en stock, pour l’évaluation des sorties, CMP acier inoxydable = CMP pièces de plastique =

2ème étape : coût de production des étriers

Les données de l’énoncé permettent de calculer le coût de l’unité d’œuvre des deux autres centres principaux, centres fabrication conditionnement charges 32 400 14 700 nb unités d'œuvre 720 420 coût unité 45 35 d'œuvre On passe ensuite au calcul du coût de production des deux catégories d’étriers,

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La valorisation des en-cours suit la méthode forfaitaire. 1) passer les écritures d’inventaire au journal de l’entreprise concernant les en-cours de fabrication, le montant des encours s’établissant à 6 540 € en début d’année. 2) Déterminer le coût de production des produits X achevés en décembre

Réponse : La méthode forfaitaire sans plus de précision signifie que l’on considère que les en-cours fin de la période précédente ont entièrement absorbé matières premières et composants, et seulement la moitié de la main d’œuvre directe et des charges indirectes. 1) On va procéder à l’évaluation des en-cours fin décembre : La quantité de produits commencés et achevés en décembre est de, 9 900 produits X – 2 400 en-cours début de mois = 7 500 unités 16,2 tonnes de matières premières ont été utilisées, ce qui est nécessaire à la production de (16 200 kg / 2kg =) 8 100 produits finis et en-cours. On en déduit qu’il y a (8 100 – 7 500 =) 600 unités d’en-cours fin décembre. La consommation correspondant à ces 600 en-cours sera,

3 550 €

Matières premières 600 x 2kg = 1,2 tonnes x 500 = 600 € Composants A 600 x 4 € = 2 400 € MOD (600 x 2mn)/2 = 600mn = 10 h 10 h x 30 = 300 € 10 uo x 25 = 250 € Frais d’atelier Total

27

Sachant que la valeur des en-cours à l’inventaire précédent était de 6 540 €, on écrit l’enregistrement au journal,

Production évaluée de la période  * évaluation des en-cours de production L’évaluation se fait en fin de période, sachant que les en-cours début de période ont été évalués à la fin de la période précédente. Elle a un double objectif, assurer le calcul précis du coût de production des produits achevés dans la période, et d’autre part permettre un chiffrage des encours pour la Comptabilité générale ; les en-cours cumulent, en effet, un certain nombre de charges, et constituent de ce fait un actif devant figurer comme tel au bilan de l’entreprise. Différentes méthodes d’évaluation existent, et elles sont notamment liées aux possibilités de l’entreprise : - l’évaluation complète ou détaillée Elle suppose que l’entreprise suive de très près l’engagement des charges à chaque niveau de la production, par exemple en tenant des fiches de coût. Celles-ci servent à répertorier les matières utilisées grâce aux bons de sortie de stocks, les heures de main d’œuvre directe grâce aux bons de travail, et le coût des centres opérationnels grâce aux relevés d’unités d’œuvre consommées. - l’évaluation forfaitaire On évalue approximativement la consommation de chacune des composantes du coût, matières engagées, main d’œuvre directe, charges indirectes. En supposant que la production se déroule de manière régulière dans le temps, on considèrera que la totalité des matières est engagée dès que la fabrication d’un produit en cours est commencée, et que main d’œuvre directe et charges indirectes sont consommées pour moitié. En effet, si le processus est bien régulier, on trouvera dans l’atelier des produits en cours, dont la production vient juste de commencer, et qui, par conséquent, n’ont pas encore absorbé beaucoup de temps de main d’œuvre, et des produits, qui, au contraire, sont presque achevés, avec bien sûr toutes les situations intermédiaires, de sorte que la règle de division par deux des frais de main d’œuvre directe et des charges indirectes paraît assez justifiée. Précisons, quand même, que si le produit dans l’atelier passe par différents postes de travail successifs, il faut en plus supposer que les 25

331

71331

  

331

71331

31 déc 10 Produits en cours

Variation des produits en cours Annulation du stock initial 31 déc 10 Variation des produits en cours

Produits en cours

Enregistrement du stock final

6 540

3 550

6 540

3 550

2) pour obtenir le coût de production des produits finis de la période, on a ---------------------------------------------------------------------------------------------------------la---------------------relation,

57

8 100 € 32 400 € 9 000 € 7 500 €

-------------------------------------------------------CP produits finis = production du mois + en-cours initiaux – en-cours finaux

* première étape : calcul du coût de la production du mois Matières premières 16,2 tonnes x 500 = Composants A 8 100 x 4 € = MOD 300 h x 30 = Frais d’atelier 300 uo x 25 = Total 000 €

28

* deuxième étape : calcul du coût des en-cours initiaux,   Matières premières 2400 x 2kg = 4,8 tonnes x 500 = 2 400 € Composants A 2 400 x 3 € = 7 200 € MOD (2400 x 2mn)/2 = 2 400mn = 40 h 40 h x 30 = 1 200 € Frais d’atelier 40 uo x 25 = 1 000 € Total 11 800 €   D’où,    CP produits finis  =  57 000 + 11 800 – 3 550  =  65 250 €  et par produit fini 6,59 €.

coûts correspondant à chaque poste sont à peu près équivalents. - l’évaluation par équivalence C’est un autre type d’évaluation forfaitaire. On considère que chaque encours représente une fraction donnée du produit achevé, par exemple un tiers. Prenons l’exemple d’un atelier où la production du mois commence avec 54 produits en cours, qui seront terminés. On leur ajoute 300 produits commencés et terminés dans la période ; la période s’achève avec 21 produits commencés et non terminés. On admet sur la base des situations antérieures constatées qu’un en-cours représente un tiers de produit achevé. Le total des charges à imputer aux produits est de 277 830 €. Concernant les 54 en-cours début de période, ils ont reçu un tiers de charges de la période précédente, ils reçoivent donc deux tiers de charges dans la période et sont équivalents à 54 * ⅔, soit 36 produits achevés. Les produits en cours fin de période n’ont reçu eux qu’un tiers des charges par rapport à ce que reçoit un produit achevé, et ils sont équivalents à 21 * ⅓, soit 7 produits achevés. La production dite équivalente de la période sera donc de 36 + 300 + 7 soit 343 produits achevés, auxquels on impute les 277 830 € de charges. Le coût par unité achevée sera donc de 277 830/343 = 810 €. Les encours fin de période seront eux évalués à 810/3, soit 270 € par en-cours.

Exemple : La société DOMBASLE fabrique un produit X en utilisant une matière première et un composant A – un composant A pour un produit X. Elle fournit les informations suivantes pour décembre :

Composants A utilisés

300 heures valorisées à 30 € l’heure

8 100 unités Coût achat 4 € la pièce

16,2 tonnes Coût d'achat 500 € la tonne

MOD :

unité d’œuvre, l’heure de MOD coût de l’unité d’œuvre 25 €

Matières premières consommées :

Frais d’atelier :

26

La production de produits achevés X en décembre se monte à 9 900 unités, avec utilisation de 2 400 produits en cours constatés fin novembre. On compte 2 kg de matière première pour la fabrication d’un produit X, et 2 minutes de MOD. Les prix et coûts d’achat de novembre sont les mêmes qu’en décembre, sauf le coût d’achat des composants, qui était de 3 €. Il n' y a pas de stockage pour les composants.

Stocks initiaux : Acier inoxydable (tonnes) Pièces de plastique (milliers) étriers E45 (milliers) étriers E68 (milliers) boîtes E45 vides boîtes E68 vides boîtes E45 finies boîtes E68 finies

Quantités 15 40 20 12 700 330

700 0,25 0,90 1,20 0,40 0,600 115,75 150

coûts unitaires

350 200

boîtes E45 Quantités 240 65 000 280 650 650

Coût unitaire Montants 28 3 360 1,28275 38 482,5 35 4 900 0,6 180 156,41 46 922,5

Coût unitaire Montants 28 6 720 0,9345 60 742,5 35 9 800 0,4 260 119,27 77 522,5

31

800 boîtes E45 sont vendues en février au prix unitaire HT de 140 € et 400 boîtes E68 au prix de 180 €. Rappel du calcul des coûts de production :

boîtes E68 Quantités 120 30 000 140 300 300

Coût de production des boîtes de 100 après conditionnement

MOD Etriers conditionnement boîtes vides coût de production

MOD Etriers conditionnement boîtes vides coût de production Calculer le coût de revient des produits vendus.

C – le coût de revient C’est la dernière étape de la méthode du coût complet. Le coût de revient incorpore l’ensemble des charges jusqu’à la dernière phase, celle de la mise en vente des produits ou de la mise à disposition de la commande. La différence entre le coût de production, que nous venons d’étudier, et le coût de revient tiennent pour l’essentiel aux coûts de distribution, c’est-àdire tout ce qui est lié à l’action d’écoulement des produits fabriqués par l’entreprise. D’autres coûts viennent cependant s’y rajouter, comme les frais d’administration générale, l’ensemble de ces coûts externes au coût de production constituant ce qu’on appelle les coûts hors production. Nous les présentons dans un paragraphe préliminaire.

1) Les coûts hors production * les coûts de distribution Ils peuvent être assez variés. On distinguera des coûts liés aux études de marché, à la publicité et à la promotion des ventes, des coûts liés directement aux ventes, frais du service Ventes, commissions des représentants, etc. On inclut également les frais de livraison, de service après-vente, etc. Tout ce qui touche au Marketing est à inclure dans ces frais. Les charges sont essentiellement des charges indirectes, que l’on peut regrouper dans un ou plusieurs centres d’analyse.

* autres coûts hors production Ils concernent des charges dont le caractère est trop général, et leur imputation aux coûts de production enlèverait beaucoup de signification à ceux-ci. Il s’agit essentiellement des frais d’administration générale, ce que l’on appelle souvent les bureaux. On trouve à ce niveau les services de la Direction générale, les services comptables et financiers, la communication, etc.

2) La détermination du coût de revient 29

Réponse :

Stocks

Stocks

Conditionnement

CP Boîtes E45 pleines

CP Boîtes E68 pleines

Conditionnement

Distribution

CR Ventes E45

CR Ventes E68

Administration

= 118,035 €

Première étape : calculer le prix de sortie de stock des produits finis vendus par la méthode du CMP fin de période. 350 x 115,75 + 77522,5 350 + 650

On calcule d’abord le CMP des boîtes finies en stock, CMP boîtes E45 =

400 x 153,845 = 61 538 €

CMP boîtes E68 = 200 x 150 + 46922,5 = 153,845 € 200 + 300 D'où, Prix de sortie de stock des 800 boîtes E45 vendues 800 x 118,035 = 94 428 € et pour les boîtes E68,

Deuxième étape : on ajoute les coûts hors production pour obtenir le 32

Ce sera la somme du coût de production des produits vendus et des coûts hors production. Pourquoi ne tenir compte que des seuls produits vendus ? Tout simplement parce que tant qu’ils ne sont pas vendus, les produits finis ne passent pas le cap des frais de distribution, et restent dans les stocks où leur valorisation est basée sur le seul coût de production. Ceci veut dire aussi que l’on devra calculer une valeur sortie de stock pour les produits finis vendus.

Exemple : Reprenons l’énoncé concernant la société Bayon, en rappelant quelques données : La société Bayon fabrique des étriers pour une clientèle de fabricants d’appareils électroménagers. Elle vend deux types d’étriers, E45 et E68. La production se réalise dans un atelier d’usinage et de montage, à partir d’un acier inoxydable et d’un composant en plastique fourni à l’entreprise (un composant par étrier). Les étriers sont ensuite envoyés dans un atelier de conditionnement, où ils sont rangés par lots de 100 dans des boîtes spécifiques à chaque type d’étriers. Les boîtes vides sont livrées par un fournisseur. Nous ajoutons aux trois centres principaux initialement présentés deux autres centres, un centre Distribution, et un centre Administration :

13800

Chiffre d'affaires

9200

Distribution Administration Charges

1000 € ventes

centres unité d'œuvre et assiette de frais

Le tableau des stocks initiaux doit être complété, en ajoutant les stocks initiaux de boîtes E45 et E68 pleines,

30

CR boîtes vendues 

Administration 

Distribution 

CP boîtes vendues 

135,535 

108 428 

5 600 

8 400 

94 428 

E45 

 

1 462 

72 000 

176,345 

70 538 

3 600 

5 400 

61 538 

E68 

 

5 034 

Résultat  analytique 

 

 

 

 

 

 

 

35

La production stockée ne concernait que les produits intermédiaires étriers E45 et étriers E68. Il faut leur ajouter la variation de stock des boîtes terminées, Rappelons le calcul du CMP pour les deux catégories de boîtes :

200 150 30 000 300 46 922,5 400 153,845 61 538 100 153,845 15 384,5 -14 615,5

350 115,75 40 512,5 650 77 522.5 800 118,035 94428 200 118,035 23 607 -16 905,5

CMP E45 = 350 x 115,75 + 77522,5 = 118,035 € 350 + 650 200 x 15 150+ +1046922,5 CMP E45 = = 153,845 € 200 + 300 15 + 10

boîtes E45 achevées stock initial entrées sorties stock final variation de stock SF - SI

boîtes E68 achevées stock initial entrées sorties stock final variation de stock SF - SI -3982,5 – 11834,5 – 16905,5 – 14615,5 = -47 338 €

On totalise la production stockée,

coût de revient des boîtes vendues : Montant des ventes : 800 x 140  +  400 x 180  =  184 000 € 

9200

Distribution Administration 13800

184 000

Chiffre d'affaires

centres Charges

184

1000 € ventes

0,05

Unité d'œuvre et assiette de frais

75

Nombre d'unités d'œuvre Coût de l'unité d'œuvre / taux de frais Charges indirectes : Distribution : boîtes E45 112 x 75 = 8 400 € boîtes E68 72 x 75 = 5 400 € boîtes E45 112000 x 0,05 = 5 600 € boîtes E68 72000 x 0,05 = 3 600 € Administration :

CR unitaire 

3 572 

112 000 

CR boîtes vendues 

Ventes 

  

Marges 

33

Charges

compte de Résultat

fin février Produits Production vendue Production stockée

131 628 Total des produits

4500 4128 9000 5120 260 180 78200 30240

Total des charges 5 034

achats acier variation stock acier achats pièces Variat. stock pièces plastique variation stock boîtes E45 variation stock boîtes E68 Charges hors achats et MOD main d’œuvre directe

Résultat (bénéfice)

184000 -47338

xxxxxx

xxxxx -3982,5 xxxxx -11834,5

136 662

Ici, la correspondance entre résultat analytique et résultat comptable est immédiate. Elle tient à l’absence de différences d’incorporation et d’écarts d’arrondi. En général, on trouve les deux, et il faut procéder à un certain nombre d’ajustements pour passer d’un résultat à l’autre, et vérifier ainsi l’exactitude des calculs effectués.

36

3) Rapprochement entre résultat analytique et résultat comptable Le résultat analytique est calculé sur la base des coûts occasionnés par la production et la vente des produits fabriqués par l’entreprise, et les coûts sont eux-mêmes les regroupements des charges de la période. On devrait logiquement retrouver le même montant que le résultat comptable, qui lui fait la différence entre, pour l’essentiel, les ventes de la période et les charges de la période. En pratique, c’est rarement le cas, pour des raisons qui tiennent à des différences d’incorporation, et bien sûr aux inévitables écarts d’arrondi, dès que l’on passe à des cas concrets.

Produits

Extrait du compte de Résultat

Terminons notre étude de l'entreprise Bayon en février par un rapprochement entre résultat comptable et résultat analytique. On reproduit d'abord l'extrait de compte de résultat afin de le compléter,

Charges

xxxxxxxxxxxxx Prod. stockée étriers E45 xxxxxxxxxxxxx Prod. stockée étriers E68

108 628 Total des produits

4500 4128 9000 5120 260 180 55200 30240

Total des charges

xxxxxx

achats acier variation stock acier achats pièces Variat. stock pièces plastique variation stock boîtes E45 variation stock boîtes E68 Charges hors achats et MOD main d’œuvre directe

Résultat (bénéfice)

55200 + 13800 + 9200 = 78200 €

Les charges hors achats et MOD doivent être augmentées du montant des charges indirectes enregistrées dans les centres Distribution et Administration,

800 x 140 + 400 x 180 = 184 000 €

Rappel : la production vendue se monte à,

34

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Définition de la Comptabilité Analytique

C’est un système d’information interne destinée a quantifier les flux internes et a contrôler les consommations et ses destination Autre Définition : C’est mode de traitement des données après analyse , traitement et reclassement par (Destination ou Fonction) les charges et les produits de la Comptabilité générale

Objectifs de Comptabilité Analytique

1) Saisir les couts a tous les stades de l’activité de l’E/se et Donc Calculer le cout par (Produit , Fonction , Responsabilité 2) Connaitre le Cout de Revient de différents Produits et Prestations de l’E/se et de dégage la Rentabilité de chaque Objet

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique La Comptabilité Analytique permet SELON :

Plan Comptable MAROCAINE

1) Connaître les Couts et les résultats des différentes Fonctions de l’E/SE 2) Évaluer certains éléments de BILAN de l’E/SE 3) Analyse les Résultats après calcul des couts des biens et services et leur comparaison au prix de Vente

La Gestion Budgétaire

1) Établir des Prévisions des Produits et Charges 2) Constater la Réalisation des Prévisions et Expliquer les écarts qui en résultent

La Comptabilité Analytique répondre aux exigences Exigences d’évaluation du Patrimoine

1) La détermination des bases d’évaluation de certains éléments du BILAN 2) Réalisation d’inventaire permanent des Stocks en (en Valeur , en Volume , en Nature) 3) Évaluation des immobilisation produites par l’E/se elle-même

Exigences de la Rentabilité

1) La Connaissance des couts des différentes Fonctions de l’E/se et ses Produits 2) Calcule de Cout de Revient de chaque (M/ses ou Produit) que l’E/se (Acheté ou Fabriqué) ce qui permet a l’E/se de fixe le niveau de Rentabilité des Produits 3) Contrôle des Opérations technique d’Achat ou Fabrication et Vente

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Les Charges de Comptabilité Analytique

La Comptabilité Analytique répondre aux exigences Exigences de Prise de Décision

Exigences de prévisions et Contrôle de Gestion 1)

La Comptabilité Analytique c’est Outil essentiel permette a l’E/se de

Disposer d’une Base de Prévisions de Charges et Produits indispensables a la réalisation du Contrôle ultérieur de l’Activité de l’E/se

2)

Suivre et délimiter les responsabilités par Activité et par Centre d’Activité

3)

Constater les réalisations et Comparer au prévisions et Dégager et explique les écarts ce qui permet un Contrôle des couts et budgets

Connaitre ses Couts et ses

Résultats et Fixe ou Modifier ses Prix de Vente et de Prendre la

décision d’Investir

4)

Mettre a la disposions des Départements un Système de cout préétablis qui permet l’établissement des budgets et comptes de Résultat prévisionnels

La Comptabilité Analytique prend les Données de la Comptabilité Générale pour les revoir dans un Optique économique ,Dans ce sens les Charges de la Comptabilité Générale subissent des retraitements avant d’être intégrées dans les Couts ces Retraitements sont : 1) Éliminer certaines Charges (Les Charges non Incorporables)

2) Créer d’autre Charges (Les Charges supplétives)

3) Modifier certaines Charges (Charges abonnées , Charges étalées , Charges d’usage)

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Tableau de Comparaison entre la Comptabilité Générale et Analytique

Eléments de Comparaison

Comptabilité Générale

Comptabilité Analytique

Niveau de la Loi

Obligatoire

Facultative

Vision de l’E/se

Globale

Détaillée

Horizon

Passé

Présent et Future

Nature de Flux

Externe

Interne

Document de Base

Externe

Interne et Externe

Classement des Charges

Par Nature

Par Destination

Objectifs

Financiers

Economiques

Règles

Imposées

Simples et évolutives

Utilisateurs

Tiers et Direction

Tous les Responsables

Nature des Informations

Précises et Certifiées

Rapides et Pertinentes

Les Charges non Incorporables

Ce sont les Charges Comptabilisé dans la Classe 6 Mais elles ne reflètent pas les Conditions Normales d’Exploitation de l’E/se on choisit de les Ignorer dans le Calcul de Cout : 1) Les Charges non Courantes ou Exceptionnelles (VNA des immobilisations cédées – Pénalités fiscales) 2) Les Charges qui ont aucun lien avec l’Activité Courante de l’E/se (Prime d’assurance pour PDG Société) 3) Les Charges qui n’ont pas le Caractère de Charge (Impôt Société – IGR)

Les Charges non Incorporable Calculées

Les Charges d’usage Les Charges étalées

Les Charges abonnées

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Les Charges d’Usage

Les Charges étalées

Les Annuités d’Amortissement de Comptabilité Générale ne reflet pas la réel dépréciation des Immobilisations pour que les couts dégage de Comptabilité Analytique soient pertinent il faut : La Valeur d’Usage c’est la Valeur Actuelle (Prix du Marche) a lieu de la Valeur d’Origine

Les Provisions sont Calculé en fonction des Considérations Juridiques ou événement économique La Comptabilité Analytique remplace ces Provisions par des Charges étalées qui concernent : Les Risques (EX : les garanties données aux Clients)

DONC Charges d’Usage = Valeur d’Usage / Durée d’Usage

La Durée d’Amortissement remplacé par la Durée Probable d’Utilisation

Tout Dépréciation inéluctable et qui ne fait pas l’objet d’une Charge d’Usage

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH 1 : Principes de Comptabilité Analytique Les Charges d’Usage

EX

: Soit un Matériel qui a les Caractéristiques : Valeur d’Acquisition : 10 000 DH

Les Charges étalées EX

:

Dotation Comptable de l’Exercice N : 10 000 / 10 = 10 000 DH

Soit une E/se qui enregistre les Dotations pour Risque et Charges :

Charge d’Usage de l’Exercice N : 240 000 / 8 = 30 000 DH

(Année) N-1 : 20 000 DH

L E/se prendre en considération les Variations des Montants des Provisions d’un Exercice a l’autre

Différence d’Incorporation d’Amortissement : 30 000 – 10 000 = 20 000 DH

(Année) N : 250 000 DH

il retient des Charges étalées d’un Montant Moyen de 20 000 DH

20 000 DH a ajouté aux Charge de Comptabilité Analytique

(Année) N+1 : 18 000 DH

Date d’Acquisition : 1/1/N-6 Durée Amortissement Fiscale : 10 ANS Mode Amortissement : Linéaire

Prix du Marche (31/12/N) : 240 000 DH Durée d’Usage : 8 ANS

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Les Charges abonnées

Les Charges Supplétives

L’ abonnement permet d’intégrer aux Couts les Charges Incorporables de Comptabilité Générale selon une Périodicité différente de celle de leur apparition EX :

EX1

:

Rémunération Théorique des Capitaux Propres

Une Société ayant des Capitaux Propres : 2 500 000 DH

La Charge Supplétive : 2 500 000 * 8 % = 200 000 DH

Taux d’Intérêt Statutaire (l’Ans) : 8%

Facture d’électricité reçu concerne les 3 Mois précédents : 9000 DH

Charges Abonnées du Mois : 9000 / 3 = 3000 DH

L’E/se organise une Comptabilité Analytique Mensuelle

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique CH1 : Principes de Comptabilité Analytique Les Charges Supplétives

Ce sont les Charges qui ne figurent pas dans la Comptabilité Générale et qui sont introduit au Comptabilité Analytique pour des raison d’ordre économique l’objectif d’introduire les Charges de l’emploi de tous les Facteurs de Production et ainsi dégage la Rentabilité Réelle de l’Exploitation il s agit : 1) La Rémunération Théorique des Capitaux Propres

2) Rémunération Théorique du Travail de l’Exploitant

Les Charges Supplétives EX2

:

La Rémunération Théorique du travail de l’Exploitant

Une E/se Individuelle on Introduit a la Comptabilité Analytique une rémunération fictive du Dirigeante de 6500 DH

La Charge Supplétive : 6500 DH

CH1 : Principes de Comptabilité Analytique REMARQUE

Certain produits de Comptabilité Générale ne sont pas pris en compte il s’agit des Produits non Courants lesquels doivent pris en considération lors du passage du Résultat de Comptabilité Analytique au Résultat de Comptabilité Générale Les Charges Incorporables de Comptabilité Analytique = Charges de Comptabilité Générale – Charges non Incorporables + Charges Supplétives (+ ou -) Charges Calculées

1) Stock

CH2 : l’évaluation du Stock 4) Les Déchets et Rebus

Ce sont les Résidus de toutes Nature

5) Les Produits Semi-Finis

Ce sont les Produits qui ont terminé certaine Phase de Production mais non encore effectué la Totalité de Cycle de Fabrication

6) Les Produits Finis

Ce sont les produits qui ont parcouru la Totalité de Cycle de Fabrication

7) Les Produits ou Travaux en Cours

Ce sont les Produits ou Travaux en voie de Formation ou de Transformation

8) Les Emballages Commerciaux

Ce sont les Objets destiné a Contenir les Produits ou M/ses Livrés aux Clients

CH2 : l’évaluation du Stock

CH2 : l’évaluation du Stock

Définitions

La Gestion Comptable du Stock

C’est l’ensemble des M/ses et Articles accumulés dans l’E/se en vue de l’utilisé Ultérieurement dans le Cycle d’Exploitation Le éléments qui constitue un Stock :

1) Les Marchandises

C’est les Objets et Fournitures que l’E/se Achète pour Revendre en état sans Transformation

2) Matières Premières

Ils sont destiné a être incorporé aux Produits Fabriqués

3) Matières et Fournitures Consommables

Ce sont les Objets Consommé au première Usage mais Sans entre dans la Composition des Produits Traités (EX : huile)

1) L’Inventaire Permanent

ICP (Inventaire Comptable Permanent )

C’est l’Organisation des Comptes qui Par l’Enregistrement des Mouvements permet de connaitre de façon Constante et en Cours de l’Exercice les Existants Chiffré et en Quantité et en Valeur

Inventaire Intermittent

Permet a la Fin de l’Exercice de connaitre les Existants en Stock

CH2 : l’évaluation du Stock

CH2 : l’évaluation du Stock

2) l’évaluation des Entrées

EX

Les M/ses – Matières – Emballage Commerciaux Achetés

Prix d’ Achat (HT) + Frais d’Approvisionnement

Les Produits Intermédiaires et Finis

Le Couts de Production (Cout d’Achats + Cout de Production )

1/03 : Stock Initial 7000 Kg a 6 DH/Kg 4/03 : Bon de Sortie N°10 : 5000 Kg 10/03 : Réception de 4000 Kg a 6,20 DH/Kg 15/03 : Bon de Sortie N°11 : 5500 Kg

3) La Valorisation des Stock

1) CMUP

2) FIFO 4) Méthode de Couts Standard

20/03 : Réception de 5000 Kg a 6,28 DH/Kg 29/03 : Bon de Sortie N°12 : 4400 Kg

3) LIFO 5) Méthode de Couts de Remplacement

Frais de Réception 0,50 DH/Kg

NB

CH2 : l’évaluation du Stock CMUP (Cout Moyen Unitaire Pondéré)

CH2 : l’évaluation des Stock Date

Libellé

Entrées Qté

CMUP (Inventaire Permanent )

Stock Initial (en Valeur) + Entrées (en Valeur) Stock Initial (en Quantité) + Entrées (en Quantité)

1/03

SI

4/03

Sortie

10/03 Entrée

CMUP (Inventaire Intermittent)

∑ qi (Quantité entrants) * Pi ( Prix Unitaire)

15/03 Sortie

∑ qi

20/03 Entrée

CMUP après chaque Entrée

Permet une Valorisation en Temps réel des Sorties

P.U

Sorties Mts

Qté 5000

4000

6,70

P.U 6

Stock Mts

30 000

26 800 5500 6,47 35 585

5000

6,78

33 900

29/03 Sortie

4400 6,75 29 700

-------- TOTAL

9 000 -------- 60 700 14 900 -------- 95 285

6,70

6,20 + 0,50

6,78

6,28 + 0,50

12000 + 26800 / 2000 + 4000 3235 +33900 / 500 + 5000

6,47 6,75

Qté

P.U

Mts

7000

6

42 000

2000

6

12 000

6000 6,47

38 820

500

3 235

6,47

5500 6,75

37 125

1100 6,75

7 425

CMUP après Chaque Entrée

CH2 : L’évaluation du Stock Date

Libellé

Entrées Qté

1/03

SI

4/03

Sortie

10/03 Entrée

P.U

Sorties Mts

4000

6,70

Mts

6,78

Qté

P.U

Mts

7000

6

42 000

32 100 2000 6,42

12 840

6000 6,42

38 520

500

3 210

26 800 5500 6,42 35 310

5000

REMARQUE

Stock

P.U

5000 6,42

15/03 Sortie 20/03 Entrée

Qté

CH2 : L’évaluation du Stock

33 900

29/03 Sortie

4400 6,42 28 248

-------- TOTAL

9 000 -------- 60 700 14 900 -------- 95 285

6,42

5500 6,42

35 310

1100 6,42

7 062

La Méthode de l’Inventaire Permanent détermine le Stock Théorique celui-ci doit-être Comparé avec le Stock Réel Cette Comparaison permet de distinguer 2 Situations : 1) Stock Réel < Stock Théorique Mali d’ Inventaire 2) Stock Réel > Stock Théorique Boni d’Inventaire 1) Cas d’un Mali d’Inventaire EX

Les Données du Stock de la Matière (M) : Stock Initial : 1 500 Kg a 42 000 DH Entrées : 6 000 Kg a 30 DH/Kg Sorties : 6 500 Kg Stock Final Réel : 990 Kg

CMUP Fin Période

6,70

6,20 + 0,50

42000 + 26800 + 33900

6,78

6,28 + 0,50

7000 + 4000 + 5000

6,42

CH2 : L’évaluation des Stock (FIFO) Date

Libellé

Entrées Qté

1/03

SI

4/03

Sortie

10/03 Entrée

P.U

Sorties Mts

Qté

P.U

5000 6 4000

6,70

Stock Mts

29/03 Sortie

5000

6,78

Montant

Libellées

Quantités

P.U

Montant

SI

1 500

28

42 000

Sorties

6 500

29,6

192 400

7000

6

42 000

Entrées

6 000

30

180 000

SF Réel

990

29,6

29 304

30 000 2000

6

12 000

Mali

10

29,6

296

2000

6

TOTAL

7 500

29,6

222 000

12 000 500

3 500 6,70

23 450

33 900

500 6,70 3 350

3900 6,78 26442 TOTAL

P.U

Mts

2000 6

500

Quantités

P.U

4000 6,70

20/03 Entrée

Libellés

Qté

26 800

15/03 Sortie

CH2 : L’évaluation du Stock

9 000 -------- 60 700 14 900 -------- 95 285

12 000

TOTAL

7 500

29,6

222 000

26 800

6,70

3 350

6,70

3 350

5000 6,78

33 900

1100 6,78

7458

CMUP

∑ Entrées - ∑ Sorties Mali d’Inventaire

42 000 + 180 000 1 500 + 6 000

7 500 – 6 500 = 1 000

1 000 – 990 = 10

29,6

CH2 : L’évaluation du Stock

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

2) Cas de Boni d’Inventaire

Classification des Sections

Libellés

Quantités

P.U

Montant

Libellées

Quantités

P.U

Montant

SI

1 500

28

42 000

Sorties

6 500

29,6

192 400

Entrées

6 000

30

180 000

SF Réel

1100

29,6

32 560

Boni

100

29,6

2 960

TOTAL

7 600

29,6

222 000

CMUP ∑ Entrées - ∑ Sorties Boni d’Inventaire

1) Sections Principales

Fournissent les Prestations liés Directement aux Activités Principales de l’E/se (Approvisionnement – Production – Distribution ) Elle permet de Mesure l’Activité en Unité Physique (Unité d’Œuvre)

TOTAL

7 600

29,6

222 960 2) Sections Auxiliaires

29,6 7 500 – 6 500 = 1 000 1 000 – 1 100 = 100

3) Sections Structurelles

Ce sont des Sections dont l’Activité profite a d’autre Sections (Principale / Auxiliaire) Ce sont les Sections dont l’Activité ne peut pas mesure d’une manière Satisfaisants par une Unité Physique Donc on utilise une Unité Monétaire (assiette de frais)

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

La Section Analytique

Répartition Primaire

: ce sont des Subdivisons Comptables ou sont Regroupées et Analysées les Charges Indirects préalablement a leurs imputation aux Couts Définition

Découpage Réel de l’E/se (Centre de Travail) ce type de section aider a la Responsabilisation et Contrôle des Services de E/se Section Analytique correspond soit : Découpage Fictif de l’E/se relatif aux Fonctions économiques (EX : Administration – gestion du Personnel )

C’est la Répartition des Charges Indirectes entre les différents Centre d’Analyse Les Charges Indirectes peuvent concerne : *) Seul Section : pas de Problème de Répartition entre Sections on parle de Charge Semi-Direct (qui Sans être Direct aux Couts de Produit / elle sont Direct aux Sections )

*) Plusieurs Sections : on fait recours aux Clés de Répartition qui permet de répartir les Charges sur les Différents Sections Les Clés de Répartition ne sont pas Homogènes mais Chaque E/se choisit leurs Clés selon des Critères : (Heures de travail – CA réalisé – Effectifs )

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

Répartition Secondaire

20% a l’Administration

10% a l’Entretien

C’est la Répartition des Sections Auxiliaires entre les Différents Sections (Principales / Secondaire) Dans la Répartition on dispose que des Charges des Sections Principales Alors que les Charges des Sections Auxiliaire sont entièrement Réparties (TOTAL = 0 )

Administration (28 000 DH)

40% aux Achats

Entretien (7 000 DH)

40% aux Achats

50% aux Ventes

40% aux Ventes

La Répartition des Sections Auxiliaire pose un Problème des Prestations Réciproques Pour La Répartition Secondaire des Prestations Réciproques il y a 3 Méthodes : Achats (50 000 DH)

1) Méthode des itérations successive de Section a Section

Ventes (70 000 DH)

2) La Méthode Matricielle 3) La Méthode Algébrique

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques EX : soit une E/se Commerciale Achats

Vente

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques Éléments

TOTAL des Charges

Les Charges d’Administration sont Répartie entre les (Achats , Vente , Entretien) Les charges d’Entretien sont Répartie entre (les Achat , Vente , Administration)

Centres Principaux

Administration

Entretien

Achats

Ventes

28 000

7 000

50 000

70 000

Frais d’Administration

- 100 %

10 %

40 %

50 %

Frais d’Entretien

20 %

- 100 %

40 %

40 %

Administration

Entretien

Centres Auxiliaires

Totaux Primaires

155 000

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

Administration

Entretien

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

Entretien

28 000 * 10%

2 800

Les Charges Administration

2 800 + 20% (Charges d’Entretien)

Achats

28 000 * 40%

11 200

Les Charges d’Entretien

7 000 + 10% (Charges d’Administration)

Ventes

28 000 * 50%

14 000

Administration

7 000 * 20%

1 400

Achats

7 000 * 40%

2 800

Ventes

7 000 * 40%

2 800

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques TOTAL Achats

50 000 + 11 200 + 2 800 =

64 000

TOTAL Ventes

70 000 + 14 000 + 2 800 =

86 800

TOTAL (Achats + Ventes)

150 800

TOTAL des Charges Réparties

155 000

On pose : X = Charges Administration Y = Charges d’Entretien X = 28 000 + 20% Y 1 Y = 7 000 + 10% X 2

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques X = 28 000 + 20% (7 000 + 10% X) X = 28 000 + 1 400 + 2% X X = 29 400 + 0,02X 0,98X = 29 400 X = 29 400 / 0,98 = 30 000

Y = 7 000 + 10% (30 000) Il reste 2 800 DH (Administration) et 1 400 (Entretien) Y = 7 000 + 3 000 = 10 000 TOTAL

2 800 + 1 400 =

4 200

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques Éléments

TOTAL des Charges

Centres Auxiliaires Administration

Entretien

Centres Principaux Achats

Ventes

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques : elles se compose d’une partie Fixe et Les Charges Semi-Variables autre Variables :

Coefficient d’Imputation Rationnelle (K) Totaux Primaires

28 000

7 000

50 000

70 000

Frais Administration

- 30 000

3 000

12 000

15 000

Si Activité Réel = Activité Normal

Les Couts Fixes sont Imputés au Cout Complet

Frais Entretien

2 000

- 10 000

4 000

4 000

Si Activité Réel > Activité Normal

Un Bonus de Suractivité un Cout Fixe supérieur a celui Constaté est Imputé au Cout Complet

0

0

66 000

89 000

Si Activité Réel < Activité Normal

Un Malus de Sous-Activité (Cout de Chômage) une Partie du Cout Fixe est Imputé au Cout Complet

TOTAUX Secondaire

155 000

𝐴𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑅é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑁𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒

155 000

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques Cout de l’Unité d’Œuvre

=

𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑅é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑆𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ 𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑑′ 𝑂𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒𝑠

: sont les Couts indépendants du niveau d'activité ou des quantités produites dont l'entreprise doit s'acquitter pour son bon fonctionnement Les Charges : ce sont les facteurs de production dont Variables les quantités varient avec le niveau d'activité de l'entreprise ou les quantités produites Les Charges Fixes

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques Couts Fixes Incorporable au Couts (CFi) : Couts Fixes Réels * K Différence d’Incorporation : CFi – CF Réel Les Représentation Graphiques 1ére Méthode (C.A = CT) CA : Y = X

:

B

: C.Fixes

bénéfice

C Fixes

CT = ax + B perte

SR

𝐶.𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝐶.𝐴

a

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques 2éme Méthode ( M/CV = C .Fixes )

M/cv : Y = ax

a B

Bénéfice

C.Fixes

Taux de Variabilité des Charges

:

𝑀/𝐶𝑉 𝐶.𝐴

: C. Fixes

C.Fixes : Y = B

Perte

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques 3éme Méthode ( R = 0)

R : Y = ax - B

SR C. Fixes

a

CA

B

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques

:

𝑀/𝐶𝑉 𝐶.𝐴

:

𝐶𝑕𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝐶𝑕𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝐴𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒

: C.A 2 * Taux Variabilité Charges

Charges Variables 2

𝐶.𝐹𝑖𝑥𝑒𝑠 ∗𝐶.𝐴 𝑀/𝐶𝑉

ou

𝐶.𝐹𝑖𝑥𝑒𝑠 𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑀/𝐶𝑉

Seuil de Rentabilité

:

Marge de Sécurité

: C.Affaires – Seuil de Rentabilité

L’Indice de Sécurité

:

𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑆é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é ∗ 100 𝐶.𝐴

CH3 : Cout Complet : Méthode Sections Analytiques Taux M/CV

:

Cout de l’Unité d’Œuvre

:

𝐶.𝐹𝑖𝑥𝑒𝑠 𝑀/𝐶𝑉

𝑇𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑅𝑒𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑆𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 (𝐶𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑃𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑢𝑥) 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑑 ′ 𝑂𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒 Date de Réalisation de SR

: C.Fixes Trimestrielle

Annuelle

Semestrielle

𝑆𝑅 ∗ 3 𝐶. 𝐴

𝑆𝑅 ∗ 12 𝐶. 𝐴

𝑆𝑅 ∗ 6 𝐶. 𝐴

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Travaux dirigés : Série n°4

Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Travaux dirigés : Série n°4

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

EXERCICE 1 :

Coût de revient

3.400 104,41

P1 Quantité C.U 3.400 140 3.400 104,41 3.400 35,59

 Calcul des résultats analytiques de P1 et P2 : Eléments Prix de vente Coût de revient Résultat analytique  Résultat global : Résultat analytique de P1 = (+) 121.000 + Résultat analytique de P2 = (-) 9.000 Résultat Global = 112.000 DH

Le Portail des Etudiants d’Economie

355.000

2.800

Montant Quantité 476.000 2.800 (-)355.000 2.800 121.000 2.800

53,21

P2 C.U 50 53,21 -3,21

149.000

Montant 140.000 (-)149.000 -9.000

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RATEX est une entreprise de confection. Elle produit deux types de pantalons : Des pantalons pour homme (PH) et des pantalons pour enfant (PE). Vous disposez des renseignements suivants concernant le mois de juin : 1- Les stocks au 01/06 - Tissu : 2000 m à 52 dh/m. - Pantalons pour homme : 200 pantalons à 120 dh l’un. - Pantalons pour enfant : 300 pantalons à 85 dh l’un. 2- Les achats de juin : - Tissu : 8000 m à 55 dh/m. - Des fournitures (fil, boutons, …) : 35.000 dh. 3- La production de la période : - Durant la période l’entreprise a produit 4800 (PH) et 3700 (PE). La fabrication d’un pantalon nécessite : - 1,25 m de tissu pour (PH) et 0,75 m de tissu pour un (PE). - 3 dh de fournitures pour un PH ou PE. - 45 minutes de main d’œuvre directe pour un PH ou PE à 10 dh l’heure. 4- Les ventes : - 4500 PH à 180 dh l’un et 2000 PE à 95 dh l’un. 5- Tableau de répartition des charges indirectes :

tissu acheté

8.000 7

8.500 55,05

1.000 80

vente

Sections auxiliaires Sections principales Charges Total indirectes Administration Entretien Approvi. Atelier Distribution T.R.P 604.000 72.000 32.000 48.000 404.000 48.000 Administration -80.000 10% 8.000 10% 8.000 50% 40.000 30% 24.000 Entretien 20% 8.000 -40.000 0% 0 60% 24.000 20% 8.000 T.RS 604.000 0 0 56.000 46.800 80.000 Mètre de Article produit 1000 dh de Nature d’U.O Nombre d’U.O Coût d’U.O

7

55 56.000

Montant 440.000

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Travail à faire : Calculer 1) Les prestations réciproques. 2) La répartition secondaire. 3) Le coût d’achat du tissu acheté et le coût d’achat moyen avec cumul du stock initial. 4) Les coûts de production des produits fabriqués et le coût de production moyen avec cumul du SI. 5) Les coûts de revient et les résultats analytiques des produits vendus.  Les prestations réciproques : ADM = 72.000 + 0,20 ENT ENT = 32.000 + 0,10 × 80.000 ENT = 32.000 + 0,10 ADM = 32.000 + 8.000 ADM = 72.000 + 0,20 (32.000 + 0,10 ADM) ENT = 40.000 = 72.000 + 64.000 + 0,02 ADM = 78.400/0,98 ADM = 80.000  Voir tableau de répartition.

Quantité 8.000

C.U

8.000

 Coût d’achat du tissu acheté et le coût moyen : Eléments Prix d’achat Frais d’achat Ch.I (section approvi.) Le Portail des Etudiants d’Economie

112.000 640.000 TOTAL

Montants Produits 360.000 Ventes des biens et services produits 56.000 P1 25.000 P2 59.000 Variations des stocks des produits finis 15.000 P1 8.400 P2

Frais de production Frais de distribution P1 P2 P1 P2 75.000 53.000 15.000 9.000

640.000

9.500 14.500

476.000 140.000

Montants

Un entreprise industrielle fabrique deux produits P1 et P2 en utilisant respectivement les matières premières M et N. Du CPC du mois de janvier, on extrait les informations suivantes : Charges Achats consommés de M & F Autres charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Dotations d’exploitation Charges d’intérêts Solde créditeur (bénéfice) TOTAL

Frais sur achats M N 10.500 5.500

Renseignement complémentaires :  Achat de 12.000 kg de M à 22 dh/kg  Achat de 8.000 kg de N à 12 dh/kg  Les charges autres que les achats sont réparties comme suit : Charges 168.000

Eléments

Quantité 12.000 --12.000

Matière M Matière N C.U Montant Quantité C.U Montant 22 264.000 8.000 12 96.000 --10.500 ----5.500 8.000 12,6875 101.500 22,875 274.500

 Production du mois : 3.495 articles P1 et 3.090 articles P2  Ventes du mois : 3.400 articles P1 à 140 dh l’un et 2.800 articles P2 à 50 dh l’un Travail à faire : 1) Calculer le coût d’achat des matières premières achetées ; 2) Calculer le coût de production de P1 et P2 ; 3) Calculer le coût de revient de P1 et P2 fabriqués ; 4) Calculer les résultats analytiques de P1 et P2 vendus ; 5) Calculer le résultat global. N.B : * Il n’y a ni stock initial, ni stock final des matières premières. * Il n’y a pas de stock initial des produits finis.  Calcul des coûts des matières premières M et N :

Prix d’achat Frais d’achat Coût d’achat

Quantité 12.000 ----3.495

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P1 vendus P2 vendus C.U Montant Quantité C.U Montant 100 340.000 2.800 50 140.000 --15.000 ----9.000

Produit P1 Produit P2 C.U Montant Quantité C.U Montant 22,875 274.500 ----------8.000 12,6875 101.500 --75.000 ----53.000 3.090 100 349.500 50 154.500

 Calcul des coûts de production de P1 et P2 : Eléments C.A de MP M utilisée C.A de MP N utilisée Frais de production Coût de production

Eléments

Quantité 3.400 ---

 Calcul des coûts de revient de P1 et P2

C.P des articles vendus Frais de distribution

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Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Travaux dirigés : Série n°2

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

EXERCICE 1 :

?

?

?

?

?

?

?

Soit le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise industrielle en milliers de Dhs. Charges à Montants Sections auxiliaires Sections principales répartir Transp. Energie entretien Approvi. Producti. distribution TRP 720 30 5 70 120 150 300 Clés de répartition secondaire Transport 15% 10% 30% 25% 20% Energie 40% 40% 20% Entretien 30% 40% 30% Totaux répartition secondaire TRAVAIL A FAIRE : Effectuer la répartition secondaire des charges indirectes. EXERCICE 2 Soit le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise industrielle en milliers de Dhs.

P.H C.U Montant 166.500 11.100

P.E C.U

Charges à Montants Sections auxiliaires Sections principales répartir Transp. Energie Admini Approvi. Producti. distribution TRP 435 30 6 29 100 150 120 Clés de répartition secondaire Transport 20% 30% 20% 20% 10% Energie 10% 30% 30% 30% Adminis 20% 20% 40% 20% TRAVAIL A FAIRE : Effectuer la répartition secondaire des charges indirectes.

Quantité 60 3 27.750 203.685

60 3 10 55,05

(2)3.600

4.800

3.700

(2)2.775

409.035 25.500 434.535

(1)6.000

36.000 264.240 110,55 85 108,63

10 55,05

4.800 3.700 300 4.000

Montant 628.776 190 2.000 2.000 2.000

Quantité 2.000

15.200 232.460 190.000 -42.460

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80 116,23 95

Montant 217.260

674.640 24.000 698.650

P.H C.U 139,728 80 151,12 180

P.E C.U 108,63

4.800 140,55 200 120 5.000 139,728

Montant Quantité . 360.000 (1)2.775 14.400 3.700

8.000 m 496.000 Coût d’achat 62 Stock initial 2.000 m 52 104.000 10.000 m 600.000 Coût d’achat moyen 60  Les coûts de production et coûts de production moyens des produits fabriqués : Eléments C.A des M&F consommées Tissu Fournitures Frais de production Charges directes Charges indirectes Coût de production Stock initial C.P. moyen

Quantité 4.500 810 4.500 4.500 4.500

6.480 693.576 810.000 +116.424

1) Quantité de tissu utilisé : PH  4800 × 1,25 m = 6000 m PE  3700 × 0,75 m = 2775 m 2) Heures de main d’œuvre directe : PH  4800 × Error!= 3600 h PE  3700 × Error!= 2775 h  Les coûts de revient et résultat analytique des produits vendus : Eléments C.P des produits vendus Frais de distribution Ch. I (section distribution) Coût de revient Prix de vente Résultat analytique

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EXERCICE 3

229

montants

800

fabrication 160 HMOD 1250

Sections principales finition 17 H. Machine

?

distribution 52 coût des produits vendus 1300000

?

Solution

0

0

172.7

9 21.8 21.9 208.5

7.5 21.8 29.2 338.8

6 10.9 21.9

Sections principales Approvi. Producti. distribution 120 150 300

?

Le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise industrielle (Après répartition secondaire) se présente ainsi en milliers de dhs: Eléments

Compléter le tableau ci-dessus.

TRS Nature d’unité d’œuvre Nombre d’unité d’œuvre CUO TAF

EXERCICE 1 :

0

Charges à Montants Sections auxiliaires répartir Transp. Energie entretien TRP 720 30 5 70 Clés de répartition secondaire Transport -30 4.5 3 Energie -54.5 Entretien -73 Totaux répartition secondaire EXERCICE 2 Soit X le total des charges indirectes de la section énergie à repartir. Soit Y le total des charges indirectes de la section administration à repartir On aura : X= 6000 + 0,2. 30000 + 0,2. Y= 6000 + 6000 + 0,2 Y Y= 29000 + 0,3. 30000 + 0,1 X= 29000 + 9000 + 0,1 X On obtient : X= 20000 ET Y =40000

Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Travaux dirigés : Série n°1

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

Exercice 1

Stock Sortie Entrée Sortie Entrée

100 articles à 10 Dhs 50 articles 150 articles à 12 Dhs 80 articles 200 articles à 13 Dhs

La société Bêta d’Oujda constate les mouvements des stocks suivants au cours du mois de février 2007 : 1 Février 5 Février 13 Février 18 Février 28 Février

Travail à faire : - Déterminez le niveau du stock final  Par la méthode CMUP après chaque entrée  Par la méthode du CMUP à la fin de l’année  Par la méthode du FIFO  Par la méthode du LIFO Exercice 2

Stock Sortie Entrée Sortie Sortie Entrée Sortie

4 tonnes à 26000 Dhs 800 Kg 2 tonnes 400 à 6,95 Dhs le kilo 2 tonnes 1 tonne 600 2 tonnes à 7,95 Dhs le kilo 2400 kg

Les mouvements des stocks de la matière première (laine) utilisée pour la fabrication des tapis par une entreprise durant le mois de janvier 2005, se présente ainsi : 2 janvier 5 janvier 9 janvier 13 janvier 21 janvier 23 janvier 28 janvier

Pour le mois de janvier, les frais d’approvisionnement sont de 5 centimes le kilogramme. Travail à faire : Sachant que : - la consommation de la laine du mois de janvier 2005 est de 6800 kg - les frais de main d’œuvre : 10 000 Dhs - les frais de production : 35 000 Dhs - les frais de distribution : 4 000 Dhs - le chiffre d’affaire du mois de janvier 2005 : 110 000 Dhs Analysez l’incidence de chaque méthode d’évaluation des stocks sur le résultat de la période

-

200 450

13

2600 5400

Numéro Entrée Du bon Qtite Pu Mt (SI) Lot A 100 10 1000 Sortie Lot A Entrée Lot B 150 12 1800 Sortie Lot B

Par la méthode LIFO dates 1/02 5/02

12/02 18/02 28/02 Entrée Lot C

Exercice 2 :

12

10

1460

960

500

Sorties Qtite Pu Mt

50

80

130

I - Méthode d’évaluation des stocks :

16800

Mt

7

16000

6 -20 8 9

8

Entrée Pu

Par la méthode CMUP fin de période. Numéro Du bon Qtite Stock Sortie Entrée 2400 Sortie Sortie Entrée 2800 Sortie

0

A A B A B A B C

Lot A

Lot

Lot Lot Lot Lot Lot Lot Lot Lot

5600

Mt

7 14000 11200

Sorties Pu

800 7 7 16800 47600

Qtite

2000 1600 7 7

6 6 8 120

10

Stock Pu

100 10 10 12 10 12 10 10 13

Qtite

50 50 150 50 70 50 70 200 320

6 6 16 178

Stock Pu

7 7

Mt

3 6 8 137

montants fabrication 160 HMOD

Sections principales finition 17 H. Machine

distribution 52 coût des produits vendus 1300000 0,00004

-

Par la méthode FIFO Entrée Pu Mt

Qtite

Sorties Pu 6,5

dates 800

6,5

16000

16800

Numéro Du bon Qtite Stock Sortie Entrée 2400 2000 6,5 7

7

2/01 5/01 9/01 Sortie 1200 400

1000 12/01 Sortie 8

800

7

6,5

2800 7800

12

1560

960

600

Sorties Pu Mt

12

50

1600

2000 2000 1600

1600

2000 2000 1600

6,5

6,5 8 6,5

Stock Pu 6,5 6,5 6,5 7 6,5 7 6,5

8

7 8 8

Stock Pu 6,5 6,5 6,5 7 6,5 7 7

10400

13000 16000 10400

Mt 26000 20800 20800 16800 20800 2800 13000

12800

14000 16000 12800

Mt 26000 20800 20800 16800 7800 16800 14000

Mt Qtite 4000 5200 3200 3200 2400 1200 2400 2000 13000

2000 7 6,5

16000 2600 48400

Sorties Pu

400 1200

8 6,5

Qtite

7800 2800

21/01 2800

Entrée

Mt 1000

12

920

500

Qtite 100 50 200 120 320 320

Qtite 100 50 200 120 320 320

Stock Pu 10 10 11,5 11,5 12,44 12,44

12

Stock Pu 10

Mt

Mt 1000 500 2300 1380 3980 3980

3840

Mt 1000

10

1000

Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

2000 400 6800

Mt Qtite 4000 5200 3200 3200 2400 14000 3200 400 2000

14000 3200 46000

Sortie

Mt

16800

16000

7 8

23/01

Entrée Pu

7

8

1800 80

10

Qtite

11,5

1420

50

130

80

Sorties Pu Mt

130

Qtite

Matière : Comptabilité de gestion Correction de la série n°1

Entrée Pu 10

2600 5400

12 13 12

Qtite 100

200 450

150

Par la méthode CMUP fin de période. dates

dates

1800

Mt 1000 12

2600 5400

Entrée Pu 10 150

13 12

Stock Pu 100

Qtite

500 500 1800

Lot A

Lot

10 10 12

Lot A Lot A Lot B

50 50 150

500

0 1440 1440 2600 4040

10

12 12 13

50

0 120 120 200 320

500 360

A B B C

10 12

1360

50 30

130

Lot Lot Lot Lot

Sorties Qtite Pu Mt

200 450 Par la méthode FIFO

1/02 5/02 12/02 18/02 28/02 TOTAL

Qtite 100

Par la méthode CMUP après chaque entrée.

1/02 5/02 12/02 18/02 28/02 TOTAL

2000 400 6800

28/01 TOT.

Par la méthode LIFO

dates

Sortie

Numéro Du bon Qtite Stock Sortie Entrée 2400

2800

2/01 5/01 9/01

Entrée

Sortie

Sortie

21/01

-

-

Exercice 1 :

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

TOT.

28/01

23/01

12/01

-

500 500 1800 500 840 500 840 2600 3940

Mt 26000

11200 11200

Sections principales Approvi. Producti. distribution 100 150 120

2400 6800

9 2 -40 0

Qtite 4000 3200 5600 3600 2000 4000 1600 1600

Première remarque à faire : les entrées se font au coût d’achat, ce qui fait que : Le coût d’achat = prix d’achat + frais sur achat (frais d’approvisionnement) Exemple : le 9/1 il y avait une entrée : prix d’achat = 6,95 dhs, a ce prix d’achat on rajoute les frais qui sont de 5 centimes (0,05 Dhs) et en tout le coût d’entrée c’est 7 dhs. Même chose pour toutes les entrées, a chaque fois on rajoute 0,05 Dhs. dates 2/01 5/01 9/01 12/01 21/01 23/01 28/01 TOT.

Le tableau se présente ainsi :

435

Charges à Montants Sections auxiliaires répartir Transp. Energie Admini TRP 435 30 6 29 Clés de répartition secondaire Transport -30 Energie Adminis

EXERCICE 3

Eléments 229

0,0136

1250

0,2

800

Le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise industrielle (Après répartition secondaire) se présente ainsi en milliers de dhs:

TRS Nature d’unité d’œuvre Nombre d’unité d’œuvre CUO

-

dates 1/02 5/02 12/02 18/02

28/02

Entrée Numéro Du bon Qtite Pu Mt (SI) Lot A 100 10 1000 Sortie Lot A Entrée Lot B 150 12 1800 Sortie Lot A Lot B Entrée Lot C 200 13 2600 450 5400

10000 35000 4000 95000 110000

+12600

10000 35000 4000 97400 110000

LIFO 48400

+13400

10000 35000 4000 96600 110000

CMUP 47600

Procédés d’évaluation des sorties

+15000

FIFO 46000

II - Analyse de l’incidence de chaque méthode d’évaluation des stocks sur le résultat de la période.

Coût d’achat des matières 1ères utilisées

MOD Frais de distribution Frais de fabrication Coût de revient Prix de vente résultat Commentaire : voir le cahier de cours

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Correction des travaux dirigés : Série n°4

Université Mohammed 1er Ecole nationale de commerce et de gestion - Oujda

Année universitaire : 2007- 2008 Enseignant : A.EL OUIDANI

Matière : Comptabilité de gestion Travaux dirigés : Série n°4

Chapitre 1 : Introduction

Section 1 : Naissance de la comptabilité analytique d’exploitation : La CAE est une comptabilité nouvelle, elle est apparue dans les années 30 pour 2 types de raisons :  les insuffisances de la comptabilité générale ;  raisons historiques (1930 : la crise économique mondiale). A) Les insuffisances de la CG : La comptabilité qui existait avant présente les insuffisances suivantes : - c’est une comptabilité descriptive et non analytique ; - c’est une comptabilité annuelle ; - c’est une comptabilité qui ne détermine la valeur du stock qu’à la fin de l’année (par la méthode de l’inventaire extra comptable) ; - c’est une comptabilité qui détermine des résultats globaux et non partiels. (Exemple : une entreprise fabrique 3 produits : pour A = 800, B = -400, C = 400, on comptabilité générale le résultat c’est un bénéfice de 800. Est-ce que la gestion de cette entreprise est bonne ?. Non, l’analyse du résultat nous montre que l’entreprise a intérêts à éliminer la production de B et de préférence se spécialiser dans le produit A. Pour remédier à ces lacunes, la CAE présente les caractéristiques suivantes : - elle permet de faire des analyses (charges et différents coûts) ; - elle peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle, ou annuelle (détermination du résultat analytique pour chacune des périodes précités) ; - le stock dans la CAE peut être connu à n’importe quel moment de l’année grâce à la technique de l’inventaire permanent ; - la CAE détermine le résultat par produit ou par branche d’activité. (Exemple : une entreprise de confection peut calculer les résultat par produit : vêtements pour enfants, jeunes ou adultes). En conclusion la CAE est une comptabilité qui s’applique surtout dans les entreprises industrielles, c’est pourquoi on l’appel souvent la comptabilité industrielles. B) Les raisons historiques : La CAE a vue le jour dans les années 30 c'est-à-dire en pleine crise mondiale, pour sortir de cette crise, les entreprises capitalistes chercher à maximiser leur profit. En sait que bénéfice = prix de vente - coût de revient, donc pour augmenter le bénéfice on a 2 solutions :  soit augmenter le prix de vente ;  soit diminuer le coût de revient. Le capitalisme de l’époque est un capitalisme concurrentiel, donc la première solution est à écarté (perte de la clientèle) il nous reste donc la deuxième solution. Mais le probléme qui se pose et que pour diminuer le coût de revient il faut d’abord le connaître (coûts de revient est la somme de différentes charges)

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1

La CAE peut être défini comme la connaissance des coûts et coûts de revient. Charges CAE = ch. incorporables + ch. supplétives - ch. non incorporables Charges CAE = (600.000 - 10.000) + (4.000.000 x 12% x ¼) Charges CAE = 710.000

Section 2 : Les charges de la CAE : Les charges de la CG (classe 6) sont reprises par la CAE, cependant certaines charges ne le sont pas. On les appelle les charges non incorporables, elles comprennent : - toutes les charges non courantes ; - certaines charges courantes que l’analyse ne permet pas de considérés comme tel, il s’agit des :  fractions des dotations aux amortissements qui excédent les dotations fiscales ;  impôts sur les résultats ;  charges courantes se rapportant aux exercices antérieurs ;  dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs (pas de valeur réel, actif fictif) ;  charges qui représentent les charges récupérables sur les tiers (Exemple : taxe avancées sur le compte des autres) ;  charge qui représentent la couverture d’un risque (provision pour litige, pour dépréciation).

Application 2 : Une entreprise fabrique un produit unique pour le mois de février les dépenses ont été les suivantes : - M.P : 3.000 kg à 100 DH/kg - M.O : 250h à 50 DH/h Autres charges : la CG donne les charges suivantes : autres que la main d’œuvre directe et les achats, 210000 DH dont 10000 DH de provisions incorporables. Cependant il faut tenir compte de 6000 DH de charges supplétives, la production est de 4000 unités vendues au prix de 150 DH l’unité. 1- déterminer le résultat de la CG ; 2- déterminer le résultat de la CAE ; 3- retrouver le résultat de la CG à partir du résultat de la CAE. 1) Charges de la CG

D’autre part des charges qui ne figurent pas dans la CG sont prises en considération par la CAE, sont les charges supplétives, elles comprennent essentiellement : - la rémunération du travail du dirigeant ; - la rémunération du capital à un certain taux d’intérêt dans la société ; - les charges d’usage (Exemple : amortissement de durée inférieur à celle fiscalement tolérées).

CG CAE

Charges non incorporables

2) Charges de la CAE

M P : 300.000 M O : 12.500 Charges CG : 210.000 Prix de vente : 600.000

M P : 300.000 M O : 12.500 Charges incorporables : 210.000 - 10.000 : 200.000 Charges supplétives : 6.000

Charges de la CG = 210.000 + 600.000 + 300.000 + 12.500 = 522.500

Charges de la CAE : 200.000 + 300.000 + 12. 500 + 6000 = 518500

Résultat de la CG = 600.000 - 522.500 = 77.500

Résultat de la CAE = 600.000 - 518.500 = 81. 500

3) résultat de la CG = résultat de la CAE + charges supplétive - charges non incorporables = 81.500 + 6.000 - 10.000 = 77.500 Charges incorporables

Charges incorporables

Charges supplétives

Application 1 : Les charges de la CG d’une entreprise qui calcul ses coûts par trimestre s’élève à 600.000 DH dont 10000 DH de dotation non incorporables. Par ailleurs il faut tenir compte de la rémunération du capital qui s’élève à 4.000.000 DH au taux annuel de 12%. Déterminer les charges de la CAE

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2

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3

Fiche de stock

Chapitre 2 : La comptabilité des matières : Evaluation des sorties

Dates

On a vu que le but de la CAE est la détermination du coût de revient. Dans ce coût en trouve la consommation de MP qui proviennent du stockage donc il faut déterminer leur coût de sortie du magasin de stockage. Lorsqu’il s’agit de MP ou de PF individualisés et identifiables. L’évaluation des sorties ne pose aucun problème. C’est l’exemple d’une entreprise qui monte et revend des voitures, par contre le problème d’évaluation se pose dans le cas des MP ou PF interchangeables (qui se mélange). Exemple : Le stock de blé dans une minoterie - achat 10 tonnes de blé à 2000 DH la tonne - stock initial 6 tonnes à 1990 DH la tonne On veut faire sortir 14 tonnes, la sortie de 14 tonnes utilisera 2 lot différent donc faut il appliqué le prix de 2000 DH ou de 1990 DH ? Réponse : on n’appliquera ni l’un, ni l’autre. La CAE nous propose le procédé suivant : CMUP après chaque entrée ; Le coût moyen unitaire pondéré : CMUP unique ou mensuel.

01 / 02 04 / 02 08 / 02 12 / 02 15 / 02 20 / 02 25 / 02 28 / 02 30 / 02

Q

Entrées PU

M

8

4.950

39.600

8 10

5.100 5.200

4

5.150

L.I.F.O

Application : Dans une cimenterie on a enregistrées au cours d’un mois les mouvements relatifs aux stocks de ciment : - 01/02 : en stock initial 10 tonnes à 5000 DH la tonne ; - 04/02 : achat de 8 tonnes à 4950 DH / T ; - 08/02 : sortie de 9 tonnes ; - 12/02 : sortie de 2 tonnes ; - 15/02 : entrée de 8 tonnes à 5100 DH la tonne ; - 20/02 : entrée de 10 tonnes à 5200 DH la tonne ; - 25/02 : sortie de 17 tonnes ; - 28/02 : sortie de 7 tonnes ; - 30/02 : entrée de 4 tonnes à 5150 DH la tonne.

9 2

4.977,78 44.800,02 4.977,78 9.955,56

17 7

5.105,78 86.798,26 5.105,78 35.740,46

40.800 52.000

20.600

Q 10 18 9 7 15 25 8 1 5

Stocks PU 5000 4.977,78 4.977,78 4.977,78 5.042,96 5.105,78 5.105,78 5.105,78 5.141,16

M 50.000 89.600,04 44.800,02 34.844,46 75.644,46 12.7619,5 40.846,24 5.105,78 25.705,78

Il est obtenu par la formule suivante :

CMUP = Stock initial + cumul des entrées (en valeurs) Stock initial + cumul des entrées (en quantités)

01 / 02 04 / 02 15 / 02 20 / 02 30 / 02 Total

La méthode de l’épuisement des lots :

M

2° CMUP unique ou mensuel (fin de période)

Dates

F.I.F.O

sorties PU

Q

Q 10 8 8 10 4 40

Entrées PU 5.000 4.950 5.100 5.200 5.150 5.075

Dates M 50.000 39.600 40.800 52.000 20.600 203.000

08 / 02 12 / 02 25 / 02 28 / 02 Total Stock final

Q 9 2 17 7 35 5

Sorties PU

M

5.075 5.075

177.628 25.375

1° méthode de CMUP par la formule suivante :

CMUP =

S I + dernier achat (en valeur) SI + dernier achat (quantité) Les mouvement entrée, sortie, stock sont tenu dans un document appelé fiche de stock.

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4

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5

3° FIFO

Exercice :

Dates

Q

Sorties PU

M

08 / 02

9

5.000

45.000

12 / 02

1 1

5.000 4.950

5.000 4.950

01 / 02 04 / 02

Q

Entrées PU

M

8

4.950

39.600

15 / 02

8

5.100

40.800

20 / 02

10

5.200

52.000 7 8 2 7

25 / 02 28 / 02 30 / 02

4

5.150

4.950 5.100 5.200 5.200

34.650 40.800 10.400 36.400

20.600

Q 10 10 8 1 8 7

Stock PU 5.000 5.000 4.950 5.000 4.950 4.950

M 50.000 50.000 39.600 5.000 39.600 34.650

7 8 7 8 10

4.950 5.100 4.950 5.100 5.200

34.650 40.800 34.650 40.800 52.000

8

5.200

41.600

1 1 4

5.200 5.200 5.150

5.200 5.200 20.600

4° LIFO Dates Q

Entrées PU

M

8

4.950

39.600

Q

Sorties PU

M

01 / 02 04 / 02

8 1 2

08 / 02 12 / 02 15 / 02

20 / 02

8

10

5.100

5.200

52.000 10 7 1 6

4

5.150

39.600 5.000 10.000

40.800

25 / 02 28 / 02 30 / 02

4.950 5.000 5.000

20.600

5.200 5.100 5.100 5.000

52.000 35.700 5.100 30.000

Q 10

Stock PU 5.000

M 50.000

10 8 9

5.000 4.950 5.000

50.000 39.600 45.000

7

5.000

35.000

7 8 7 8 10 7 1 1

5.000 5.100 5.000 5.100 5.200 5.000 5.100 5.000

35.000 40.800 35.000 40.800 52.000 35.000 5.100 5.000

1 4

5.000 5.150

5.000 20.600

Au mois de mai, on a enregistré les renseignements suivant concernant une matière première : 1 mai : stock initial de 10 kg pour 3200 dhs ; 6 mai : sortie pour l’atelier A : 6 kg ; 8 mai : réception de 20 kg à 325 dhs ; 12 mai : sortie pour l’atelier B : 12 kg ; 19 mai : sortie pour l’atelier A : 4 kg ; 25 mai : réception de 25 kg à 321 dhs ; 29 mai : sortie pour l’atelier B : 8 kg. T.A.F : tenir la fiche de stock par les méthodes suivantes : 1) coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée ; 2) coût moyen unitaire pondéré unique ou mensuel ; 3) premier entré premier sorti ; 4) dernier entré premier sorti ; 5) utilisation d’un coût de remplacement de 350 dhs. Réponse : 1) CMUP après chaque entrée : Dates 1 mai 6 mai 8 mai 12 mai 19 mai 25 mai 29 mai

Q

Entrée PU

M

20

325

6.500

25

321

Q

Sortie PU

6

320

M 1.920

12 4

324,17 3.890,04 324,17 1.296,68

8

321,77 2.574,16

.8025

Q 10 4 24 12 8 33 25

Stock PU 320 320 324,17 324,17 324,17 321,77 321,77

M 3.200 1.280 7.780,08 3.890,04 2.593,36 1.061,41 8.044,25

2) Coût moyen unitaire pondéré unique ou mensuel :

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6

Dates 01 / 05 08 / 05 25 / 05

Q 10 20 25

Entrées PU 320 325 321

M 3.200 6.500 8.025

Dates

Total

55

322,27

17.725

0 6/ 05 12 / 05 19 / 05 29 / 06 Total Stock final

Q 6 12 4 8 30 25

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Sorties PU

M

322,27 322,27

9.668,1 8.056,75

7

3) Premier entré premier sorti : Dates Q

Entrées PU

M

01 / 05 06 / 05 08 / 05

20

325

Q

Sorties PU

M

6

320

1.920

6.500 4 8 4

12 / 05 19 / 05 25 / 05

Chapitre 3 : Le traitement des charges de la CAE

25

321

320 325 325

1.280 2.600 1.300

8.025

29 / 05

8

325

2.600

Q

Sorties PU

M

6

320

1.920

Q 10 4

Stock PU 320 320

M 3.200 1.280

4 20 12

320 325 325

1.280 6.500 3.900

8

325

2.600

8 25 25

325 321 321

2.600 8.025 8.025

Q 10 4

Stock PU 320 320

M 3.200 1.280

4 20 4 8 4 4 4 4 25 4 4 17

320 325 320 325 320 325 320 325 321 320 325 321

1.280 6.500 1.280 2.600 1.280 1.300 1.280 1.300 8.025 1.280 1.300 5.457

Section 1 : Notion de charge directe et indirecte : Les charges prisent en considération par la CAE sont de 2 types :  charges directes ;  charges indirectes. 1) Les charges directes : Une charge est dite directe lorsqu’elle concerne uniquement une seule section. Exemple 1 : achat de MP ne concerne que la section « achat, approvisionnement » ; Exemple 2 : la main d’œuvre directe (salaire de l’ouvrier qui travail uniquement dans la section atelier A)

4) Dernier entré premier sorti : Dates Q

Entrées PU

M

01 / 05 06 / 05 08 / 05

20

325

6.500

12 / 05

12

325

3.900

19 / 05

4

325

1.300

25 / 05

25

321

8.025

8

29 / 05

321

2.568

2) Les charges indirectes : Une charge indirecte est une charge qui concerne plusieurs sections à la fois, la répartition des charges indirectes suppose des calculs intermédiaires en vue de leur imputation au coût. Exemple 1 : salaire de l’ouvrier qui travail uniquement dans la section atelier A et l’après midi dans l’atelier B ; Exemple 2 : les impôts et taxes. Section 2 : Les sections analytiques :

5) Utilisation d’un coût de remplacement de 350 dhs : Dates 1 mai 6 mai 8 mai 12 mai 19 mai 25 mai 29 mai Totaux

Q

Entrée PU

M

20

325

6.500

25 55

321

Q

Sortie PU

M

6

--

--

12 4

---

---

8 30

-330

-9.900

8.025 17.725

Q 10 4 24 12 8 33 25 25

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Stock PU --------

M -------7.825

8

D’après le plan comptable marocain des entreprises PCGE, les section analytiques correspond généralement à un certain nombre de division d’ordre comptable dans lesquels sont groupés préalablement à leur imputation au coût les éléments qui ne peuvent être affectés à ces coûts. Les sections sont de 2 types :  Section administration ;  Section entretien ;  Section achat ;  Section production ;  Section distribution. Question : si on veut éliminer 2 sections, les quels choisir ? Réponse : administration et entretien. Conclusion : dans notre exemple administration et entretien n’ont pas la même importance que les autres, administration et entretien sont dites « section auxiliaires ». Achat, vente, production sont dites « sections principales ». Les sections auxiliaires n’existent que dans le but de faciliter le travail aux sections principales. Pour une charge directe on dit affectation, pour une charge indirecte on dit imputation (ce qui signifie qu’il y’a répartition au préalable).

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9

1) Exemple d’application :

3) Etablissement du tableau de répartition des charges indirectes :

La CG fournie les infos suivantes :  achat de MP : 60 000 ;  charge de personnel : 40 000 dont 10 000 de MOD ;  impôts et taxes : 25 000 ;  service extérieur : 20 000 ;  charge financière : 9 000 ;  DEA et aux prov. : 12 000

Charges

Le tableau de répartition des charges indirectes est le suivant :

Charges

Montant

Charges de personnel Impôts et taxes Services externes Charges financières DEAP

30.000

25.000

Sections auxiliaires Adm Entretient

10%

10%

5%

Approv

10%

Sections principales Atelier Atelier sillage finition 30%

25%

5%

40%

10%

10%

20.000

25%

25%

25%

25%

9.000 12.500

10%

50% 40%

50% 40%

Vente

15%

30%

Charges de personnel Impôts et taxes Services externes Charges financières DEAP Totaux primaires Adm Entretient Totaux secondaires

Montant

Sections auxiliaires Adm Entretient

Approv

Sections principales Atelier Atelier sillage finition

Vente

30.000

3.000

3.000

3.000

9.000

7.500

4.500

25.000

1.250

1.250

10.000

2.500

2.500

7.500

20.000

5.000

5.000

5.000

5.000

9.000 12.500

1.250

4.500 5.000

4.500 5.000

18.000 1.062,5

26.000 1.062,5 5.250

24.500 1.062,5 5.250

13.250 1.062,5

19.062,5

32.312,5

30.812,5

14.312,5

4.250 - 4.250

10.500 - 10.500

0

0

1.250

4) Le problème des prestations réciproques :

10%

Il y’a prestation réciproque lorsque les sections auxiliaires se donnent mutuellement des prestations. Exemple :

La section administration se répartie 25% à chacune des sections principales. La section entretient est repartie 50% à l’atelier sillage et 50% à l’atelier finition.

Charges Totaux principaux Adm Entretient

2) Répartition primaire et répartition secondaire : a) Répartition primaire : Consiste à répartir les charges indirectes entre toutes les sections avant leur imputation aux différents coûts.

Adm 3.800

20%

Entretient 5.500

Achat 8.000

Production 7.000

Vente 6.000

10%

20% 20%

40% 50%

30% 10%

Prestation réciproque E = 5.500 + 10% A A = 3.800 + 20% E

b) Répartition secondaire : Consiste à répartir les sections auxiliaires entre toutes les sections principales suivant des clés de répartition.

E = 5.500 + 0,1(3.800 + 0,2E) E = 5.500 + 380 + 0,02 E 0,98 E = 5.880 E = 6.000

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10

A = 3.800 + 0,2(6.000) A = 5.000

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11

La répartition primaire est déjà faire il reste à faire la répartition secondaire. Charges Totaux principaux Adm Entretient Totaux secondaires

Tableau des charges indrectes

Adm

Entretient

Achat

Production

Vente

Charges

Entretient

Adm

Achat

At. traitement

At. finition

Vente

3.800 - 5.000 1.200 0

5.500 500 - 6.000 0

8.000 1.000 1.200 10.200

7.000 2.000 3.000 12.000

6.000 1.500 600 8.100

Totaux primaires Entretien Adm Totaux secondaires

8.800 - 10.000 1.200 0

10.000 2.000 - 12.000 0

8.000 2.000 2.400 12.400

7.500 2.500 3.600 13.600

8.500 2.500 3.600 14.600

9.000 1.000 1.200 11.200

Exercice 1 : Exercice 2 : Le tableau de répartition des charges indirectes d’une entreprise après répartition primaire est le suivant : Charges

Entretient

Adm

Achat

Totaux primaires Entretien Adm

?

10000 20%

10%

At. finition 8500

Vente

8000

At. traitement 7500

20% 20%

25% 30%

25% 30%

10% 10%

Le tableau de répartition des charges indirectes d’une société est le suivant: Charges Répartition primaire Répartition secondaire - Adm - Ent - Mag

9000

Les charges de la comptabilité générale autres que les achats s’élèvent à 58.800 dhs dont 2.500 de charges non incorporables. La main d’œuvre directe (MOD) s’élève à 9000 dhs. Les charges supplétives sont de 4.500 dhs.

Total Adm Entretien Magasin At. A At. B At. C Distribut. 641.700 127.500 55.250 52.375 113.900 80.950 89.500 113.225

10%

5% 15%

10%

20% 30% 35%

20% 25% 35%

20% 20% 20%

25% 10%

TAF : achever le travail de répartition Réponse :

TAF : établir le tableau de répartition. E = 68.000 + 10% M M = 58.750 + 15% E

Solution :

E = 68.000 + 10% M E = 68.000 + 0,1 (58.750 + 0,15 E) E = 68.000 + 5.875 + 0,015E E = 75.000

Charges de la CAE = 58.800 - 2.500 - 9.000 + 4.500 = 51.800 Entretien = 51.800 - (10.000 + 8.000 + 7.500 + 8.500 + 9.000) Entretien = 8.800

M = 58.750 + 0,15 E M = 58.750 + (1,15 x 75.000) M = 70.000

Tableau des charges indirectes E = 8.800 + 10% A A = 10.000 + 20% E R. prim Adm R. sec Ent

Les préstations réciproques E = 8.800 + 0,1 (10.000 + 0,2 E) E = 8.800 + 1.000 + 0,02 E 0,98 E = 9800 E = 10.000

A = 10.000 + 0,2 E A = 10.000 + (0,2 x 10 000) A = 12.000

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Magasin Total

12

Total 641.700

Adm 127.500 -127.500 0

Ent 55.250 12.750 68.000 75.000 7.000 0

Magasin At. A At. B At. C Distsrib. 52.375 113.900 80.950 89.500 113.225 6.375 25.500 25.500 25.500 31.875 58.750 139.400 106.450 115.000 145.100 11.250 22.500 18.750 15.000 7.500 - 70.000 0

24.500 24.500 14.000 186.400 149.700 141.000

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152.600

13

Exercice 3 :

a) Regroupement des charges indirectes par services

Les charges indirectes de la société « FERLUX » sont réparties dans le tableau suivant : Charges Répartition primaire Répartition secondaire : - Adm - Ent - Port

Il a été relativement facile de ventiler les charges dans les différents services. Cette ventilation a donné les résultats suivants :

Adm Entretien Port Achat At. 1 At. 2 At. 3 Distribut. 45.200 11.900 37.000 15.284 14.804 16.988 14.404 26.800

5

10 50

20

10 10 30

15 10

20 20

15 10

25

Total Charges indirectes du trimestre

Adm

450.000 114.770

Service Entretien At. At. Service Camions Agglomérés Tuyaux Commercial

74.870

32.110

83.280

99.390

45.580

50 b) Renseignements complémentaires

TAF : Achever la répartition secondaire des charges indirectes Une étude approfondie permet de faire les constatations suivantes : Réponse : - Bureau et direction (Adm) Le personnel des B D estiment qu’ils consacrent :

Tableau des charges indirectes

R. prim Adm R. sec Ent Port Total

Adm Ent 45.200 11.900 2.260 -42.500

Port 37.000 4.520

Achat 15.284 4.520

At. 1 14.804 6.780

At. 2 16.988 9.040

At. 3 14.404 6.780

Distribut. 26.800 11.300

14.160 - 24.960 10.800 0

41.520 27.000 -54.000 0

19.804 2.496 16.200 38.500

21.584 2.496

26.028 4.992

21.184 2.496

38.100

24.080

31.020

23.680

0

27.000 65.100

Les prestations réciproques

10% de leur temps aux relations avec les fournisseurs de sable et de ciment ; 5% de leur temps pour le compte du service camions ; 10% de leur temps pour le compte du service entretien ; 20% de leur temps pour le compte de l’At. Agglomérés ; 20% de leur temps pour le compte de l’At. Tuyaux ; 35% de leur temps pour le compte du Service Commercial.

- Service entretien : La répartition se fait en se basant sur l’heur de travail. Le personnel du service établit les statistiques ci après : - bureau - service camions - agglomérés - tuyaux - service commercial Total des heures pour les autres services Heures passés pour le service entretien lui-même Total

E = 14.160 + 20% P P = 41.520 + 50% E

E = 14.160 + 0,2 (41.520 + 0,5 E) E = 14.160 + 8.304 + 0,1E E = 24.960

     

P = 41.520 + (0,5 x 24.960) P = 54.000

270H 600H 240H 330H 90H 1.530H 120H 1.650H

- Service camions : La répartition des charges indirectes se fait en se basent sur les kilomètres parcourus. A partir de documents établis par les chauffeurs on aboutit à la synthèse suivante :

Exercice 4 : La société des Matériaux de Construction (S.M.C) fabrique a partir de sables et de ciments des agglomérés et des tuyaux de modèles nombreux. L’entreprise ne dispose pas, jusqu’à présent, d’une comptabilité analytique. Elle décide d’en mettre une en place et de calculer pour la première fois des coûts de revient relativement au premier trimestre de l’année en cours.

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14

 

kilomètres parcouru pour acheminer le sable et le ciment nécessaire à la production : 3.000 kilomètres parcouru pour livrer les produits finis : 21.000

TAF : présenter le tableau de répartition pour les charges indirectes.

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15

Réponse :

Chapitre 4 : La hiérarchie des coûts

Tableau des charges indirectes

Charges indirectes du trimestre Adm Ent

Total

Adm

Service Camions

Ent

At. Aggl

At. Tuyaux

Service Com

450.00 0

11.4770

74.870

32.110

83.280

99.390

45.580

10%

270/1.530

5% 600/1.530

20% 240/1.530

20% 330/1.530

35% 90/1.530

Service Achat

A)

Le coût d’achat :

Il se compose du : - prix d’achat (prix généralement versé aux fournisseurs) - frais sur achat qui sont des frais supplémentaires qui comprennent essentiellement les frais de port, de manutention d’assurance et de douane en cas d’importation.

21/24

Port

Le coût de revient se compose de différent coûts

3/24 Coût d’achat = prix d’achat + frais d’achat

Les prestations réciproques B)

A = 114.770 + 27/153 E E = 32.110 + 10% A

A = 114.770 + 5.666,470588 + 0,017647058 A = 122.600

Le coût de production :

Il est égal à la somme des éléments suivants : - coût de sortie des matières premières - main d’œuvre directe (MOD) - frais de production

E = 32.110 + (0,1 x 122.600) E = 44.370

Coût de production = coût de sortie des matières premières + MOD + frais de production Total Charges indirectes du trimestre

450.00 0

Adm

Ent

Service Camions

At. Aggl

At. Tuyaux

Service Achat

Service Com

114.770

32.110

74.870

83.280

99.390

45.580

Adm

- 122.600

12.260

6.130

24.520

24.520

42.910

Ent

7.830

-44.370

17.400

6.960

9.570

2.610

Port Total

0

0

-98.400 0

114.760

133.480

C)

Le coût de revient : Coût de revient = coût de sortie des produits vendus + frais de distribution

Application :

12.300 12.300

86.100 177.200

Port = 74.070 + 0,5 (122.600) + (44.370 x 600/1.530) = 98.400

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16

La société anonyme « scoda », au capital de 1000 actions de 100 DH chacune, pratique une CAE et calcule ses coûts par mois. Pour le mois de janvier 2007, la comptabilité générale nous donnes les informations suivantes : - achat de MP : 6000 kg a 5,5 DH le kg ; - production du mois : 1200 unités, chaque unité 1,5 KG de MP ; - MOD : 60 heures à 50 DH l’heure ; - vente du mois : 450 unités au prix de 60 DH l’unité.

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17

Le tableau de répartition des charges indirectes : Charges

Administration

Entretien

Achat

At. production

Vente 1) Le coût d’achat :

Totaux ? 3.500 6.000 5.000 4.500 primaires 10% 30% 30% 30% Administration 10% 10% 40% 40% Entretien Les charges de la CG s’élèvent à 58850 DH dont 250 DH de charges non incorporables. Par ailleurs, il faut tenir compte de la rémunération du capital de société au taux annuel de 12%.

Elément Prix d’achat Frais Coût d’achat

Quantité 6.000 -6.000

Prix unitaire 5,5 -6,82

Montant 33.000 7.900 40.900

Quantité

Prix unitaire

Montant

1.800 60

6,82 50

12.276 3.000

1.200

19,48

8.100 23.376

2) Coût de production : TAF : Établir sous forme de tableaux : - le coût d’achat de la matière première ; - le coût de production du produit fini ; - le coût de revient ; - le résultat analytique Retrouver le résultat de la comptabilité générale.

Elément Charges directes : - MP * - MOD Charges indirectes : - Frais Coût de production  1200 x 1,5 = 1800

Réponse : Charges

Administration

Entretien

Achat

At. production

Vente

Totaux primaires Administration Entretien Totaux

4.600 - 5.000 400 0

3.500 500 - 4.000 0

6.000 1.500 400 7.900

5.000 1.500 1.600 8.100

4.500 1.500 1.600 7.600

3) Coût de revient : Elément Charges directes : - Coût de production des produits vendus Charges indirectes : - Frais Coût de revient

Charges supplétives = 1.000 x 100 x 12% x 1/12 = 1.000 MP = 6.000 x 5,5 = 33.000 MOD = 60 x 50 = 3.000

Prix unitaire

Montant

450

19,48

8.766

450

36,37

7.600 16.366

4) Résultat analytique :

CG=les charges de CG – charges non incorporable + charges supplétives CG = 58.850 - 250 + 1000 = 59.600

Elément Prix de vente Coût de revient Résultat analytique

CAE= CG –MP -MOD CAE = 59.600 - 33.000 - 3.000 = 23.600 Adm = 23.600 - (3.500 + 6.000 + 5.000 + 4.500) = 4.600

Quantité 450 450 450

Prix unitaire 60 36,37 23,63

Montant 27.000 16.366 10.634

5) La concordance des résultats :

Prestation réciproque

Résultat analytique (-) charges non incorporables (+) charges supplétives Résultat de la comptabilité générale

A = 4.600 + 10% E E = 3.500 + 10% A A = 4.600 + 0,1(3.500 + 0,1 A) A = 4.600 + 350 + 0,01 A A = 5.000

Quantité

10.634 250 1.000 11.384

E = 3.500 + (0,1 x 5.000) E = 4.000

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18

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19

50 x 250 = 12500 2)

Les taux de frais :

Dans les sections de structure (administration, entretien) il n’est pas possible de définir une unité d’œuvre physique. A la place, on calcul un taux de frais en divisons les charges de la section par un montant (coût de production, CA), ce taux servira de base à la répartition des frais.

Rappel les charges supplétives sont : - La rémunération des capitaux propres - La rémunération de l’exploitant - Les charges de substitution - Les couts cachés - Périodicité de calcul

Exemple : au mois d’avril les charges réparties dans la section de structure « administration » se sont élevées à 150000DH. Le coût de la totalité de la production de l’entreprise et de 300000 DH (donc 500000DH pour le « modèle 306 »). TAF : - calculer le taux de frais de la section administration ; - imputer ce taux au coût de revient du « modèle 306 ».

Chapitre 5 : les outils d’imputation des charges indirectes

Solution : - taux de frais : 150.000 / 300.000 = 5% - coût de revient = 500.000 x 5% = 25.000 Exercice d’application : La société anonyme « CONFEMAR » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de vestes en cuir destinées à l’exportation. Le comptable de l’entreprise vous soumet les renseignements afin d’effectuer les travaux ci après.

Le transfert des charges indirectes du tableau de répartition vers différents coûts nécessite l’utilisation de certains outils appelés unités d’œuvre et taux de frais 1)

1)

Les unités d’œuvres :

les vestes sont coupés dans un atelier « coupe », puis ils passent dans l’atelier « piquage » et enfin dans l’atelier « finition » ou les ouvriers mettent les boutons et les fermetures à glissières.

Pour les sections dont les coûts sont liés au volume d’activité des entreprises, l’unité est physique, donc chaque section à sa propre unité d’œuvre. Les différents types d’unités d’oeuvres sont les suivants : - l’heure de main d’œuvre consacré a la production du produit ; - l’heure machine utilisé pour le fonctionnement du matériel ; - le nombre ; - le poids ; - le volume ; - la surface ; - la longueur ; - la puissance... ; - pour la fourniture travaillée dont les sections de production.

2) Charges Total rép.prim Adm Ent Total rép.secon Nature UO

Exemple : Dans la section « presse » d’une société de construction d’automobile, l’UO choisie est l’heure machine. Les charges réparties dans cette section s’élèvent au cours du mois de mai à 40 000 DH. 4 presse ont travaillé 200H chacune, soit 800H au total. Chaque UO coûte = 40 000 / 800 = 50

Tableau de répartition des charges indirectes du 2éme semestre 2006 : Totaux

Adm

Ent

Approv

Coupe

Piquage

Finition

Distrib

1.083.570

146.400

110.400

83.200

44.600

283.380

213.990

201.600

20%

5% 15%

15% 20%

20% 20%

20% 20%

20% 10%

Mètre cuir acheté

Mètre cuir coupé

Pièce piquée

Pièce finie

100 DH de vente

3.000

3.000

12.000

15%

Nombre UO 3) Données complémentaires : - Stock au 1/04/06 :  Cuir : 400 mètres à 49.7 le mètre  Veste : néant

La fabrication des carrosseries modèles « Peugeot 306 » a demandé 250H de presse. On impute au coût de production des carrosseries 306. Coût d’UO de la section x nombre d’UO imputés = imputation au coût de production

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Les renseignements sur le processus de fabrication :

20

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21

-

Prix d’achat Frais Coût d’achat

Achat de la période : cuir : 5.000 mètres à 60DH le mètre Sorties de la période : 4.000 mètres de cuir Ventes de la période : 2.400 vestes à 500DH l’unité Main d’œuvre directe de la période ;  Coupe : 3.500H à 15 DH l’heur  Piquage : 3.600H à 8DH l’heure  Finition : 2.400H à 7DH l’heure

5.000 5.000 5.000

60 22,64 82,64

300.000 113.200 413.200

L’inventaire permanent :

TAF : 12-

Terminer le tableau de répartition des charges indirectes Présenter sous forme de tableau :  le coût d’achat du cuir  le coût de production des ventes  le coût de revient et le résultat analytique des vestes vendues NB : les sorties sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré Retenir deux décimales pour les calculs

Libellés

Quantités

Montant

Libellés

Quantité

400

Prix unitaire 49,7

- Stock initial - Entrée Total

Montant

4.000

Prix unitaire 80,2

19.880

5.000 5.400

82,64 80,2

413.200 433.080

- Sorties - Stock final Total

1.400 5.400

80,2 80,2

112.280 433.080

320.800

4) Coût de production : Solution : 1) Tableau de répartition des charges indirectes : Charges Total rép.prim

Totaux

Adm

Ent

Approv

Coupe

Piquage

Finition

Distrib

1.083.570

146.400

110.400

83.200

44.600

283.380

213.990

201.600

Adm

-168.000

33.600

8.400

25.200

33.600

33.600

33.600

Ent Total rép.secon Nature UO

21.600 0

-144.000 0

21.600 113.200

28.800 98.600

28.800 345.780

28.800 276.390

14.400 249.600

Mètre cuir acheté 5.000 22,64

Mètre cuir coupé 4.000 24,65

Pièce piquée

Pièce finie

100 DH de vente

3.000 115,26

3.000 92,13

12.000 20,8

Nombre UO

2) Prestation réciproque : A = 146.400 + 15% E E = 110.400 + 20% A

Quantité

Prix unitaire

Montant

4.000

80,2

320.800

3.500 3.600 2.400

15 8 7

52.500 28.800 16.800

4.000 3.000 3.000 3.000

24,65 115,26 92,13 379,89

98.600 345.780 276.390 1.139.670

L’inventaire permanent : Libellés

Quantités

- Stock initial - Entrée Total

--

Prix unitaire --

3.000 3.000

379,89 379,89

Montant --

Libellés

- Sorties - Stock 1.139.670 final 1.139.670 Total

Quantité

Montant

2.400

Prix unitaire 379,89

600 3.000

379,89 379,89

227.934 1.139.670

911.736

5) Coût de revient :

A = 146.400 + 0,15(110.400 + 0,2 A) A = 146.400+ 16.560 + 0,33 A A = 168.000

Elément Charges directes : - Coût de production des produits vendus Charges indirectes : - Frais Coût de revient

E = 110.400 + (0,2 x 168.000) E = 144.000

3) Le coût d’achat : Elément

Elément Charges directes : - MP - MOD : At. coupe At. piquage At. finition Charges indirectes : At. coupe At. piquage At. finition Coût de production

Quantité

Prix unitaire

Quantité

Prix unitaire

Montant

2.400

379,89

911.736

12.000 2.400

20,8 483,89

249.600 1.161.336

Montant 6) Résultat analytique :

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23

Elément Prix de vente Coût de revient Résultat analytique

Quantité 2.400 2.400 2.400

Prix unitaire 500 483,89 16,11

Adm Ent Total rép.secon Nature UO

Montant 1.200.000 1.161.336 38.664

10% 20%

20% 10%

30% 20%

30% 30%

10% 20%

1kg de MP préparée

1heure machine 3870

1heure MOD

100dh de vente 8760

Nombre UO

Les charges de la CG autres que les achats et la variation des stocks s’élèvent à 35.720 dont 650dh de charges non incorporables. Par contre les charges supplétives annuelles sont 6.000dh. Remarque : les sorties de stock sont évaluées pour M1 d’après la méthode FIFO, et pour M2 d’après la méthode LIFO. Exercice :

TAF : 1) 2) 3) 4)

établir le tableau de répartition des charges indirectes établir la fiche de stock de M1 établir la fiche de stock de M1 calculer le coût de production de la commande N°223 (commande ayant nécéssité 1570 heures machines) 5) calculer le coût de revient et le résultat analytique de la commande N°223 vendue à 250.000dh.

L’entreprise « ENNAJD » pratique une comptabilité analytique d’exploitation et calcul ses coûts par mois, Elle fabrique un produit unique et travaille sur commande. Pour le mois d’Avril 2003, on dispose des renseignements suivants : 1- Stocks au début du mois : Matières premières M1 lot n° 1 : 5.000kg à 15,5 DH le kg lot n° 2 : 4.500kg à 12,8 DH le kg

-

-

Matières premières M2 lot n° 14 : 5000kg à 12,3 DH le kg lot n° 15 : 9500kg à 12,5 DH le kg

Réponse :

2- Achat du mois : Dates 04/04 16/04 24/04

Matières premières M1 lot n° 3 : 4.000kg à 15 DH le kg lot n° 4 : 3.000kg à 14 DH le kg lot n° 5 : 2.000kg à 14,5 DH le kg

Dates 06/04 18/04 27/04

Matières premières M2 lot n° 16 : 2.800kg à 12 DH le kg lot n° 17 : 4.000kg à 13 DH le kg lot n° 18 : 3.000kg à 13,5 DH le kg

CG = 35.720- {[(35000* / 100) x 5] x 6}= 25.250 * consommation de MP = 2.000 + 6.000 + 5.000 + 3.000 + 5.000 + 6.000 + 5.000 + 3.000 = 35.000 CAE = 25.250 - 650 + (6000 x 1/12) = 25.070 Adm = 25.070 - (3000 + 5360 + 6000 + 4290 + 5820) = 600 Prestations réciproques :

3- Consommation du mois : Dates 05/04 12/04 15/04 25/04

M1 Sortie de 2000kg pour la cde 223 Sortie de 6000kg pour la cde 224 Sortie de 5000kg pour la cde 223 Sortie de 3000kg pour la cde 225

Dates 05/04 12/04 15/04 25/04

M2 Sortie de 5000kg pour la cde 223 Sortie de 6000kg pour la cde 224 Sortie de 5000kg pour la cde 223 Sortie de 3000kg pour la cde 225

4- MOD :

A = 600 + 20% E E = 5820 + 10% A A =600 + 0.2 (5820 + 0.1A) A = 600 + 1164 + 0.02A A = 1800

E = 5820 0.1 (600 + 0.2E) E = 6000

Tableau de répartition :

5 heures pour chaque 100kg de MP utilisées à 6DH l’heure 5- Tableau de répartition des charges indirectes : Charges

Adm

Ent

At. Réparation

At. Traitement

At. Finition

Vente

Total rép.prim

?

5820

4290

6000

5360

3000

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24

Charges

Adm

Ent

At. Réparation

At. Traitement

At. Finition

Vente

Total rép.prim Adm Ent Total

600 - 1800 20%

5.820 180 - 6000

4.290 360 600

6.000 540 1.200

5.360 540 1.800

3.000 180 1.200

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25

rép.secon Nature UO

0

5.250 1kg de MP préparée 35000 0,15

0

Nombre UO Coût d’UO

7.740 1heure machine 3870 2

7.700 1heure MOD 1750 4,4

7.380 100dh de vente 8760 0,5

15/04

3.200 12,5 1.300 12,5 3.700 12,3

223 4.000

18/04 17 25/04

13

52.000 3.000 13

225

27/04 18

40.000 1.300 12,5 16.250 1.300 12,3 45.510 1.300 12,3 4.000 13 39.000 1.300 12,3 1.000 13 1.300 12,3 1.000 13 3.000 13,5

3.000

13,5

40.500

16.250 15.990 15.990 52.000 15.990 1.300 15.990 1.300 40.500

FIFO (M1) Le coût de production : Date

04/04

Lot n° 1 2

Cde Q

4.000

3

Entrée P.U M

15

Q

Sorties P.U M

60.000

05/04

223

2.000

15,5

31.000

12/04

224

15/04

223

3.000 3.000 1.500 3.500

15,5 12,8 12,8 15

46.500 38.400 19.200 52.500

16/04

4

3.000

14

42.000

24/04

5

2.000

14,5

29.000

25/04

500 2.500

225

15 14

Q 5.000 4.500 5.000 4.500 4.000 3.000 4.500 4.000 1.500 4.000 500

500 3.000 500 3.000 2.000 7.500 500 35.000 2.000

Stocks P.U 15,5 12,8 15,5 12,8 15 15,5 12,8 15 12,8 15 15

M 77.500 57.600 77.500 57.600 60.000 46.500 57.600 60.000 19.200 60.000 7.500

15 14 15 14 14,5 14 14,5

7.500 42.000 7.500 42.000 29.000 7.000 29.000

Lot n° 14 15

05/04

Cde Q

Entrée P.U M

223

224

Q

Sorties P.U M

5.000 12,5

2.800

06/04 16 12/04



M2

Quantité

Prix unitaire

Montant

2.000 1.500 3.500

15,5 12,8 15

31.000 19.200 52.500

5.000 1.300 3.700

12,5 12,5 12,3

62.500 16.250 45.510

6

5.100

0,15 2 4,4 -

2.550 3.140 3.740 241.490

850¹ - MOD Charges indirectes : 17.000² At. reparation 1.570 At. traitement 850 At. finition Coût de production ¹ = 17.000 x 5H / 100kg = 850 ² = consommation de MP de la commande N° 223 = 2.000 + 5.000 + 5.000 + 5.000 = 17.000 Coût de revient :

LIFO (M2) Date

Elément Charges directes : - MP  M1

12

33.600 2.800 12

Q 5.000 9.500 62.500 5.000 4.500 5.000 4.500 2.800 33.600 5.000

Stocks P.U M 12,3 61.500 12,5 118.750 12,3 61.500 12,5 56.250 12,3 61.500 12,5 56.250 12 33.600 12,3 61.500

Elément Charges directes : - Coût de production des produits vendus Charges indirectes : - Frais Coût de revient

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Prix unitaire

Montant

-

-

241.490

2.500 -

0,5 -

1.250 242.740

Résultat analytique : Elément

26

Quantité

Quantité

Prix unitaire

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Montant 27

-

Prix de vente Coût de revient Résultat analytique

-

5) M.O.D :

250.000 242.740 7260

40.000 heures à 3 DH l’heure 10.000 heures à 3,5 DH l’heure

At. tissage At. finition 6) Production du mois : 17.000 Tapis

N.B : toutes les sorties sont évaluées au CMUP avec cumul du stock initial TAF : 1- terminer le tableau de répartition des charges indirectes 2- présenter sous forme de tableau tous les calculs conduisant au résultat analytique.

Solution :

Exercice : La société « MARFIL » fabrique des tapis à partir de fibres de coton et de fibres synthétiques. Le tableau de répartition des charges indirectes de cette société ainsi que d’autres charges se présentent ainsi : 1) Tableau de répartition des charges indirectes : Sections auxiliaires Adm Entretien Totaux primaires Adm Entretien Nature d’UO Nbre d’UO

83.100 (-) 100% -

12.375 5% (-) 100%

Approv 7.550 10% Kg acheté

Sections principales Tissage Finition 43.025 10% 50% Heure de MOD

40.525 10% 50% Heure de MOD

Distribution 25.453,2 65% 100 DH CA

1) Tableau de répartition des charges indirectes : Sections auxiliaires Adm Entretien Totaux primaires Adm Entretien Totaux secondaires Nature d’UO Nbre d’UO

Approv

Sections principales Tissage Finition

Distribution

83.100 - 83.100 -

12.375 4.155 - 16.530

7.550 8.310 -

43.025 8.310 8.265

40.525 8.310 8.265

25.453,2 5.401,5 -

0

0

15.860 Kg acheté

59.600 Heure de MOD

57.100 Heure de MOD

79.468,2 100 DH CA

63.440 0,25

40.000 1,49

10.000 5,71

18.020 4,41

Coût d’UO 18.020 E = 12.375 + 0.05 A E = 12.375 + 4155 E = 16.530

2) Stocks : Au 1 Mars 2003 5.000 kg pour 74.650 2.700 kg pour 26.754,4 Néant

Fibres de coton Fibres synthétiques Tapis

2) Coût d’achat : Elément - prix d’achat - frais d’achat Coût d’achat

3) Achat du mois : Fibres de coton Fibres synthétiques

35.000 kg à 15 DH le kg 28.440 KG pour 323.000 DH

Fibres de coton Quantité PU Montant 35.000 15 525.000 35.000 0,25 875 35.000 15,25 533.875

Fibres synthétiques Quantité PU Montant 28.440 323.000 28.440 0,25 7.110 28.440 11,61 330.110

3) Les inventaires permanents : 4) Consommation : Fibres de coton Fibres synthétiques

IP des fibres de coton Libellés Quantités

38.350 kg 28.140 kg

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28

Prix unitaire

Montant

Libellés

Quantité

Portail Des Etudiants Fsjes

Prix unitaire

Montant

29

- Stock initial - Entrée Total

5.000 35.000 40.000

15,25 15,21

IP des fibres synthétiques Libellés Quantités Prix unitaire - Stock 2.700 initial 28.440 11,61 - Entrée 31.140 11,46 Total

- Sorties - Stock final Total

38.350

15,21

583.303,5

74.650 533.750 608.400

1.650 40.000

15,21 15,21

25.096,5 608.400

Montant

Libellés

Quantité

Montant

28.140

Prix unitaire 11,46

322.484,4

3.000 31.140

11,46 11,46

34.380 356.864,4

- Sorties 26.754,4 - Stock 330.110 final 356.864,4 Total

Chapitre 6 : complément du coût de production

4) Coût de production : Elément Charges directes : - MP Fibres synthétiques Fibres de coton - MOD At. tissage At. finition Charges indirectes : At. tissage At. finition Coût de production

Quantité

Prix unitaire

Montant

28.140 38.350

11,46 15,21

322.484,4 583.303,5

40.000 10.000

3 3,5

12.000 35.000

40.000 10.000 17.000

1,49 5,71 69,26

59.600 57.100 1.177.487,9

On sait que l e coût de production est égal à la somme des dépenses suivantes : - coût des MP ; - MOD ; - frais d’atelier (frais de production). La somme de ces 3 éléments ne donne pas toujours le coût de production correcte. Il en est ainsi lorsqu’on a : - des déchets ; - des rebuts ; - des sous produits ; - des encours de fabrication.

5) Coût de revient : Elément Charges directes : - Coût de production des produits vendus Charges indirectes : - Frais Coût de revient

Quantité

Prix unitaire

Montant

17.000

69,26

1.177.487,9

17.000 17.000

4,41 73,94

79.468,2 1.256.956,1

Section 1 : les déchets : On appel déchet tous résidus (reste) qui provient de la MP au moment de sa transformation. De part leur nature, on distingue trois types de déchets : - les déchets perdus ; - les déchets vendables ; - les déchets réitulisables. 1) Les déchets perdus :

6) Résultat analytique : Elément Quantité 17.000 Prix de vente 17.000 Coût de revient Résultat analytique 17.000 *106 = [(18.020 x 100) / 17.000]

Prix unitaire 106* 73,94 32,06

C’est un déchet qui n’a pas de valeur économique « ne peut être vendu » et qui doit être évacué de l’entreprise. Sa comptabilisation suivant que son évacuation entraîne des frais ou non.

Montant 180.200 1.256.956,1 545.043,9

a) Evaluation son dépense : (il s’agit surtout des frais de transport) Exemple : Pour fabriquer un produit, une entreprise a utilisé 1.500 kg de MP au CMUP de 15 dh le kg

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30

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31

Les frais de MOD se sont élevé à 600 Heures à 30 dh/h, enfin les frais de fabrication sont de 4 DH l’unité d’œuvre (UO est l’HMOD) Au moment de la transformation, la MP perd 10% de son poids par élimination d’un déchet sans valeur. - Calculer le coût de production Eléments Quantités Charges directes : 1.500 - MP 600 - MOD Charges indirectes : 600 - frais 1.350* Coût de production *1.350 = [1.500 - (1.500 x 10%)]

Prix unitaire

Montant

15 30

22.500 18.000

4 31,77

2.400 42.900

Montant

1.500 600

15 30

22.500 18.000

600

4

2.400

150* 1.350

0,4 31,82

60 42.960

Eléments CSMP Mod Frais de production CP des déchets CP du produit

Prix unitaire 8

1.200 2.800 4.000

9,5 10 9,85 (CMUP)

Montant 9.600 1.800 11.400 28.000 39.400

Quantité 2.000 400 2.000 400 300

Prix unitaire 9,85 50 1,5 5 135,66

Montant 19.700 20.000 3.000 - 2.000 40.700

Reprenons l’exemple précédent on supposons que l’entreprise ne réalise pas de bénéfice mais supporte des frais de distribution de 1dh le kg

2) Les déchets vendables : Il s’agit d’un déchet qui a un marché, l’e/se le revend à d’autres utilisateurs. Exemple : la sciure, ou le son (le déchet vendable diminue de coût de production) Exemple : Une entreprise fabrique un produit « P » à partir d’une seule MP « M », au cours de la transformation on obtient un déchet « D » que l’entreprise vend à une entreprise voisine au prix de 5 dh le kg. Pour le mois d’Avril, la CG fournies les renseignements suivants : - stock au 01/04 : MP = 2.800kg à 10 dh/kg - les achats de M = 1.200 à 8dh/kg - frais d’achat = 1.800 - MOD = 400 H à 50dh/h - frais de fabrication = 1,5 dh/ l’unité d’œuvre (UO est le kg de MP utilisée) - consommation = 2.000 kg

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Quantité 1.200

2- Coût de production :

Reprenons l’exemple précédent, et supposons que pour évacuer le déchet l’entreprise a supporté des frais de port de 0,4 dh/kg Prix unitaire

TAF : déterminer le coût de production de « P » sachant que pour la vente du déchet « D » l’entreprise ne supporte pas de frais de distribution et ne réalise pas de bénéfice.

Eléments Prix d’achat Frais d’achat Coût d’achat Stock initial Stock

b) Avec frais d’évacuation :

Quantités

le déchet représente 1/5 du poids de « M » utilisée production du mois = 300 unités

1- Coût d’achat :

Remarque : le déchet sans valeur et n’entraînant pas de frais d’évacuation, n’a d’influence que sur la quantité produite si la production est exprimée en même unité que la consommation de MP.

Eléments Charges directes : - MP - MOD Charges indirectes : - frais - frais d’évacuation Coût de production *150 = 1500 x 10%

-

Eléments CP du produit + déchet CP des déchets CP du produit PV = CP + FD + B 5 = CP + 1 + 0 CP = 4

Quantité 400 300

Prix unitaire 4 137

Montant 42.700 1.600 41.100

Eléments CP des déchets CP du produit PV = CP + FD + B 5 = CP + 1 + 10% 5 = CP + 1 + 0,5 CP = 3,5

Quantité 400 300

Prix unitaire 3,5 137,66

Montant (-) 1.400 41.300

3) Les déchets réutilisables : Ce sont des déchets qui peuvent constitués une MP à une nouvelle production. Ex : la mélasse obtenue au moment de la transformation de la bétrave à sucre, et traitée (avec adjonction à d’autre matière) en vue d’obtenir des produits d’alimentation pour le bétail. Exercice d’application : 32

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33

Au cours de la transformation d’une MP « M » et la production finie « P1 », une entreprise obtient en même temps un déchet, ce déchet permet d’obtenir après adjonction d’une MP « N », un produit « P2 » au niveau de l’atelier « B ». - Consommation de « M » : 2.000 kg à 20 dh le kg - Consommation de « N » : 10 kg à 8 dh le kg - MOD :  Atelier A : 1.500H à 60dh l’heure  Atelier B : (transformation) 50H à 10dh l’heure - Frais :  Atelier A : 10.000dh  Atelier B : 800dh - Frais de distribution : 6.000dh dont 1/6 pour P2 - Le produit « P2 » est vendu au prix de 20dh le kg avec un bénéfice de 10% du prix de vente. TAF : Déterminer le CP de « P1 » et « P2 » sachant que le déchet « D » représente 1/10 du poids de « M » utilisée. CP de « P1 » Eléments CSMP Mod. Frais atelier A (-)Déchet CP du produit

Quantité 2.000 1.500 200

Prix unitaire 20 60 11.5

Ce sont des produits finis qui au moment des calculs des coûts et du prix de revient ne sont pas encore arrivés au stade final avant leur livraison au client (encore en processus de fabrication). Exemple : Une entreprise qui fabrique des tapis destinés à l’exportation (tapis standard 10m²) vous présente les informations suivantes : a- Etat des stocks au 01/01 : M1 : 1.000kg à 10dh le kilo P : 500 unités à 120dh l’unité Encours : 100 unités à 50dh l’unité b- MOD : 8.000dh c- Frais de fabrication : 12.000dh d- Etat des stocks au 31/01 M1 : --------P : ----------Encours 200 unités à 30dh l’unité

Montant 40.000 90.000 10.000 2.300 137.700

e- Consommation : 6.000kg à 12dh le kilo TAF : Calculer le coût de production.

CP de « P2 » Eléments CSMP « D » CSMP « N » Mod. Frais atelier B CP du produit

Quantité 200 100 50 -

Prix unitaire 11,5 8 10 -

Eléments CSMP « M1 » Mod. Frais Encours initial Encours final CP du produit

Montant 2.300 800 500 800 4.400

PV = CP + FD + B (300 x 20) = CP + 1.000 + 600 CP = 4.400

Quantité 600 +100 -20 680

Prix unitaire 12 50 30 46,47

Montant 7.200 8.000 12.000 5.000 600 31.600

Exercice :

Section 2 : Les rebuts : Ce sont des produits comportant des défaut et par conséquent impropre à l’utilisation normale. Traitement comptable : Même raisonnement pour les déchets vendables et réitulisables. Section 3 : Les sous produits : Ce sont des produits finis mais qui n’ont pas la même importance que le produit principal.

La société anonyme « SOFAP » a été constituée début 1975 avec un capital formé de 6.000 actions de 100dh l’une. Elle fabrique et vend : - un produit principal : la farine de poisson FP - un produit dérivé (sous produit) : l’huile de poisson HP Ces produits sont élaborés dans deux ateliers : At. broyage et At. séchage. La fabrication se fait à partir de poisson de basse qualité (MP1) et des déchets des conserveries de poisson (MP2). Ces deux matières premières ne sont pas stockables. L’entreprise calcule ses coûts mensuellement. Pour le mois de Janvier 2005, on vous fournit les informations suivantes : 1) Stock au début du mois :

Section 4 : Les encours de fabrication :

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34

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35

-

farine de poisson : 360sacs de 50kg chacun pour une valeur global de 17.860 huile de poisson : 70 litres à 13,15dh le litre

TAF : 123456-

2) Achat du mois : -

MP1 : 1.500 quintaux à 0,50dh le kilo (le quintal = 100kg) MP2 : 1.000 quintaux à 0,30dh le kilo

Compléter le tableau de répartition de charges indirectes ; Calculer les coûts d’achats des MP ; Calculer le coût de production global après séchage ; En déduire le coût de production du produit principal (FP) ; Présenter l’inventaire permanent de ce produit ; Calculer le coût de revient et le résultat analytique du produit principal.

3) Ventes de la période : Solution : -

farine de poisson : 4.000 sacs de 50kg chacun à 1,50dh le kilo huile de poisson : 250 litres à 20dh le litre.

CAE = 116.140 - 4.000 + (6.000 x 100 x 14% X 1/12) CAE = 119.140 - MOD CAE = 119.140 - [(1.600 x 7) + (1.400 x 6)] CAE = 99.540 Broyage = 99.540 - (22.000 + 6.000 + 12.000 + 4.000 + 24.800 + 6.740) Broyage = 24.000

4) Charges directes de MOD : -

l’atelier broyage : a utilisé 1.600 h à 7dh l’heure l’atelier séchage à utilisé 1.400h à 6dh l’heure

1. Tableau de répartition:

5) La production du mois : -

Eléments

farine de poisson : 3.900 sacs de 50kg chacun huile de poisson : 250 litres

6) Autres renseignements : -

Les charges de la CG autres que les achats pour la période s’élèvent à 116.140dh. Les dotations à caractère exceptionnel pour janvier sont de 4.000dh. La rémunération théorique du capital social est estimé à 14% l’an.

Remarque :  

Le coût de production du sous produit est obtenu à partir de son prix de vente en tenant compte d’une déduction de 20% du prix représentant le bénéfice à réaliser et les frais de distribution. Les sorties du magasin sont évaluées au coût unitaire moyen pondéré avec cumul du stock initial.

7) Tableau de répartition des charges indirectes du mois de janvier : Eléments Rép.primaires Adm Entretien Transport Nature d’UO

Sections auxiliaires Sections principales Adm Entretien Transport Approv Broyage Séchage Distrib 22.000 6.000 12.000 4.000 ? 24.800 6.740 1/11 2/11 2/11 3/11 1/11 2/11 40% 20% 40% 10% 40% 50% 1 Heure Heure 100dh quintal de MOD de MOD de CA de MP achetée

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36

Sections auxiliaires Sections principales Adm Entretien Transport Approv Broyage Séchage Distrib 6.000 12.000 4.000 ? 24.800 6.740 Rép.primaires 22.000 2.000 4.000 4.000 6.000 2.000 4.000 Adm -22.000 8.000 16.000 8.000 30.000 26.800 10.740 Rép. secondaires 4.000 2.000 4.000 Entretien -10.000 2.000 8.000 10.000 Transport -20.000 1 quintal Heure Heure 100dh Nature d’UO de MP de de de CA achetée MOD MOD 2.500 1.600 1.400 3.050 Nombre d’UO 6 ,4 20 22 6,8 Coût d’UO 2. Coût d’achat : Elément - prix d’achat - frais d’achat Coût d’achat

MP1 PU 50 6,4 56,4

Quantité 1.500 1.500 1.500

Montant 75.000 9.600 84.600

Quantité 1.000 1.000 1.000

MP2 PU 30 6,4 36,4

Montant 30.000 6.400 36.400

3. Coût de production : Elément Charges directes : - MP 1 - MP2 - MOD At. broyage

Quantité

Prix unitaire

Montant

1.500 100

56,4 36,4

84.600 36.400

1.600

7

11.200

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37

1.400 At. séchage Charges indirectes : 1.600 At. broyage 1.400 At. séchage Déchet - 250 Coût de production 3750 4. Inventaire permanent « FP » Libellés

Quantités

- Stock initial - Entrée Total

360

Prix unitaire -

Quantités

- Stock initial - Entrée Total

8.400

20 20 16

32.000 30.800 - 4.000 199.400

Montant

Libellés

Quantité

17.860

- Sorties - Stock final Total

3.900 199.400 4.260 51 217.260 5. Inventaire permanent « HP » :

Libellés

6

Montant

4.000

Prix unitaire 51

260 4.260

51 51

13.260 217.260

Montant

1.075,9 4.290,5

Montant

Libellés

Quantité

70

Prix unitaire 13,15

920,5

250

250 320

16 15,37

4.000 4920,5

- Sorties - Stock final Total

Prix unitaire 15,37

70 320

15,37 15,37

204.000

3.842,5

6. Coût de revient : Elément - prix de vente - frais de dist. Coût de revient

Quantité 4.000 3.000 4.000

MP PU 51 6,8 56,1

Montant 204.000 20.400 224.400

Quantité 250 70 320

Montant 300.000 224.400 75.600

Quantité 250 250 250

HP PU 15,37 6,8 16,73

Montant 3.842,5 340 4.182 ,5

7. Résultat analytique : Elément - prix de vente - Coût de revient Coût de revient 1,5dh X

Quantité 4.000 4.000 4.000 1kg 50kg

MP PU 75 56,1 18,9

HP PU 20 16,73 3,27

Montant 5.000 4182,5 817,5

Chapitre 7 : la concordance des résultats

I)

Objet de la concordance des résultats :

La concordance des résultats consiste a retrouver le résultat de la comptabilité générale à partir du résultat de la compta analytique. En effet les 2 résultats ne sont pas les même lorsqu’il y’a : - des charges non directes ; - des charges supplémentaires ; - des différences d’inventaires ; des frais résiduelles des sections ; - et des produits d’exploitation non incorporables. A) Les charges non incorporables : Ce sont des charges prises en considération par la CG mais ignorées par la CAE, donc le résultat analytique est déterminé en l’absence de ces charges, il faut donc retranchés les charges non incorporables du résultat analytique. Exemple : Vente 8.000dh Total des charges 65.000dh dont 5.000dh de charges non incorporables a- trouver le résultat analytique b- trouver le résultat de la CG c- vérifier ce résultat à partir du résultat analytique. Réponse :

X = 75dh

a- 80.000 - 65.000 = 15.000 b- 80.000 - (65.000 + 5.000) = 20.000 c- concordance des résultats Résultat analytique + charges non incorporables = 15.000 « résultat de la CG »

RAG = 75.600 + 817, 5 = 76.417,5

B) Les charges supplétives :

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38

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39

C’est charges ne se trouvent pas en comptabilité générale mais sont présenter dans la comptabilité analytique donc il faut appliqué le résonnement inverses à celui des charges non incorporables. Exemple : Vente 45.000 Total des charges 30.000, mais il faut tenir compte de 500dh de charges supplétives Résultat de la CG Résultat de la CAE Concordance des résultats V = 45.000 Charges de la CG = 30.000 Résultat = 15.000 Récapitulation :

V = 45.000 Charges de la CG = 30.000 + 500 = 30.500 Résultat = 14.500

MP « M1 » MP « M2 » Pd X Pd Y Total

50 20 5

500 300 35

300² 300

500¹ 65 565

41.500 - 500 + 300 - 65 = 41.235 ¹ = car ST est > au SR ² = car ST est < au SR

Résultat de la CAE = 14.500 Charges supplétives = 500 Résultat de la CG = 15.000 Récapitulation :

Résultat de la CG = résulta de la CAE - charges non incorporables + charges supplétives C) Les différences d’inventaires :

Résultat de la CG = résulta de la CAE - charges non incorporables + charges supplétives +/- différence d’inventaire D) Les frais résiduels des sections :

1) Définition : Il y’a différence d’inventaire lorsque le stock final de la CAE (qualifié de théorique) est différent du stock de la CG (qualifié de réel). Les causes de ses différences peuvent être diverses.

Ils proviennent du calcul du coût de l’unité d’œuvre au niveau du tableau de répartition. Parfois en est obligé d’arrondir soit par excès soit par défaut.

Totaux secondaires Nombre d’unité d’œuvre Coût d’unité d’œuvre

Exemple : - le stock théorique est > au stock réel - le stock théorique est < au stock réel 2) Traitement au niveau de la concordance : Le stock final est considéré comme un produit donc si le stock théorique (CAE) est supérieur au stock réel (CG) il faut retranché la différence en valeur du résultat analytique, dans le cas contraire, il faut l’ajouter au résultat analytique. Exemple :

Section atelier 1 5.450 600 9¹

Section atelier 2 9.850 300 23²

¹ on divisons 5.450 par 600 on obtient 9.083333333 qu’on a arrondi par défaut à 9. Cependant 9x600 = 5.400 donc les frais résiduels = 5.450 - 5.400 = 50. Donc en CAE les charges seraient inférieures de 50 à la réalité. (Augmentation du résultat). Il faut donc ajouté cette différence aux charges de la CAE se qui revient à diminuer le résultat analytique. ² on a divisé 6.850 par 300 ce qui nous a donnée 22,833333 qu’on a arrondi par excès à 23 donc 23x300 = 6.900. Les charges prises en considération dans la CAE sont supérieures à la réalité de 6900 - 6850 = 50. Il faut donc diminuer les charges de la CAE ce qui revient à augmenter le résultat analytique.

Résultat analytique = 41.500 Récapitulation : Etat des stocks : Eléments MP « M1 » MP « M2 » Pd X Pd Y

ST en kg 500 380 600 300

SR en kg 450 400 600 295

CMUP 10 15 12 13

différence d’inventaire Eléments

# en quantité

# en valeur

À ajouter

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À retrancher 40

Résultat de la CG = résulta de la CAE - charges non incorporables + charges supplétives +/- différence d’inventaire +/- frais résiduelles. E) Les produits d’exploitation non incorporable : Certains produits sont pris en considération par la CG mais ignorés par la CAE. Exemple : Les produits des actions de participation Il faut les ajoutées au résultat donc finalement on auras :

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41

Résultat de la CG = résulta de la CAE - charges non incorporables + charges supplétives +/- différence d’inventaire +/- frais résiduelles + produit d’exploitation non incorporables. Exercice :

1) présenter les différents calculs conduisant au coût de revient et au résultat analytiques des deux produits A et B ; 2) sachant que 2.000 DH de provisions n’a pas été incorporés dans les coûts, déterminer le résultat de la comptabilité analytique ; 3) vérifier la concordance des résultats en reconstituant le compte de produits et charges pour le mois de mai 2006.

La société anonyme « SOIMA » société industrielle du Maroc fabrique deux produits à partir d’une seule MP. Le produit A est fabriqué dans l’atelier 1, le produit B est fabriqué dans l’atelier 2. Pour le mois de mai 2006 on vous communique les renseignements ci-dessus :

1- Tableau de répartition des charges indirectes : Solution : Administration Entretien Approvisionnement Atelier1 Atelier2 Distribution Total répartition primaire Administration Entretien Unité d’œuvre

1- Tableau de répartition des charges indirectes : 11.100

6.600

7.400

43.500

8.780

22.500

1

2 -

1 2 1kg de MP achetée

5 4 HMOD

1 2 HMOD

1 1 100DH de CA

2- Etat des stocks : Stocks au 1/05/06 MP : 4.000KG pour 7.900DH Produit A : 3.000 unités pour 17.800DH Produit B : 1.800 unités pour 22.610DH Encours atelier 1 :8.135DH Encours atelier 2 : 11.403DH

Stocks au 31/12/06 MP : 1.400KG Produit A : 6.380 unités Produit B : 1.855 unités Encours atelier 2 : 10.575DH Encours atelier 1 :1.733DH

Primaire 11.100

6.600

7.400

43.500

8.780

22.500

- 12.000 900

2.400 -9.000

1.200 1.800

6.000 3.600

1.200 1.800

1.200 900

0

0

10.400

53.100

11.780

24.600

1kg de MP achetée

HMOD

HMOD

Nombre d’UO.

26.000

2.360

620

100DH de CA 2.000

Coût d’UO.

0,4

22,5

19

12,3

Administration Entretien Total répartition secondaire Unité d’œuvre

2- Coût d’achat :

3- achat de MP : 26.000KG pour 31.000DH 4- vente :  produit A : 21.600 unités à 7 DH l’une  produit B : 3.200 unités à 15,25 DH l’une 5- main d’œuvre directe :  atelier 1 : 2.360H à 15 DH l’une  atelier 2 : 620 H à 15 DH l’une 6- consommation de MP :  atelier 1 : 23.600Kg  atelier 2 : 5.000Kg 7- production du mois :  produit A : 25.000 unités  produit B : 3.250 unités

Elément - prix d’achat - frais d’achat Coût d’achat

Quantité 26.000 26.000 26.000

Prix unitaire 0,4 1,6

Montant 31.200 10.400 41.600

3- Inventaire permanent :

TAF :

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Administration Entretien Approvisionnement Atelier1 Atelier2 Distribution

42

Libellés

Quantités

Prix unitaire

Montant

Libellés

Quantité

Montant

28600

Prix unitaire 1,65

- Stock initial - Entrée Total

4.000 26.000 30.000

1,6 1,65

7.900 41.600 49.500

- Sorties - Stock final Total

1.400 30.000

1,65 1,65

2.310 49.500

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47.190

43

4- Coût de production des produits A et B : Résultat analytique global = 22.442,4 + 3.757,6 = 26.200 - 2.000 + 61 - 102 = 24.159 Elément

A Prix unitaire

Quantités Charges directes MP 23.600 1,65 Atelier 1 2.360 15 Atelier 2 Charges indirectes Frais atelier 1 2.360 22,5 Frais atelier2 Encours initial Encours final Coût de production 25.000 5 5- Inventaire permanent de A : Libellés

Quantités

- Stock initial - Entrée

Prix unitaire

3.000 25.000

5

28.000

Total

Montant

17.800 125.000

5,1

142.800

Montant

Quantités

B Prix unitaire

38.940 35.400

5.000

1,65

8.250

620

15

9.300

620

19

3.250

12

11.780 11.403 1.733 39.000

Montant

53.100 8.135 10.575 125.000

La concordance : Résultat analytique + Charges supplétives - Charges non incorporables + Boni - Mali Résultat de la comptabilité général

Quantités

Prix unitaire

Montant

- Stock initial - Entrée - Boni Total

1.800 3.250 5 5.055

12 12,2 12,2

22.610 39.000 61 61.610

2.000 61 102 24.159

Compte de produit et de charge : Libellés - Sorties - Stock final - Mali Total

Quantité

Montant

21.600

Prix unitaire 5,1

6.380 20 28.000

5,1 5,1 5,1

32.583 102 142.800

110.160

Charges Achat consommé de MP (31.200 + 7.900 - 2.310) Résultat net (bénéfice)

Produits 36.790 + 24.159

Autres charges (101.880 + [2360x15] + [620x15])

146.580

6- Inventaire permanent de B : Libellés

26.200

Libellés

Quantité

Montant

3.200

Prix unitaire 12,2

- Sorties - Stock final

1.855

12,2

22.631

Total

5.055

12,2

61.610

Total

207.529

Vente

200.000

Variation de stock du produit A

14.738

Variation de stock du produit B

21

Variation de stock d’encoure Initial

2440

Variation du stock d’encoure Final

- 9.670

Total

207.529

39.040

7- Le coût de revient des produits : Elément - Prix de vente - Frais de distribution Coût de revient

Quantités 21.600

A Prix unitaire 5,1

Montant 110.160

B Quantités Prix unitaire Montant 3.200 12,2 39.040

1.512 21.600

12,3 5,961

18.597,6 128.757,6

488 3.200

12,3 14,07575

Montant 151.200 128.757,6 22.442,4

Quantités 3.200 3.200 3.200

B Prix unitaire 15,25 14,07575 1,17425

6.002,4 45.042,4

8- Résultat analytique des produits : Elément Quantités 21.600 - Prix de vente 21.600 - coût de revient 21.600 résultat analytique

A Prix unitaire 7 5,961 1,039

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Montant 48.800 45.042,4 3.757,6 44

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45

L’écart global est dû à la fois à une différence au niveau de la consommation (quantité) et au niveau des prix. L’analyse de l’écart global consiste à dissocier l’écart sur consommation de l’écart sur prix. 1

2

Pr

Pr

Pp

Pp

1 2 CP

CP Qp

Qr

Qp

Qp

Chapitre 8 : la gestion prévisionnelle 1) E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = 50 E (P) = (Pr - Pp) x Qr = 25 2) E (Q) = (Qr - Qp) x Pr = 55 E (P) = (Pr - Pp) x Qr = 20

Section 1 : Introduction : On a vu que la CAE calcule les coûts une fois que les dépenses on été engager. On dit qu’il s’agit de la comptabilité à posteriori (après). Les coûts ainsi calculés sont qualifiés de coûts réels. L’entreprise peut déterminer les coûts à l’avance on établissons des prévisions. Ceci entre dans le cadre de la gestion prévisionnelle (gérer = prévoir). C’est donc une comptabilité a priori. Les coûts ainsi déterminés sont appelés des coûts préétablis. Par la suite il convient de comparer les coûts réels avec les coûts préétablis. Cette comparaison donne lieu à ce k’on appel les écarts.

Pr

75 défavorable

3 1

3

Pp CP

Section 2 : Les écarts sur charges directes :

2

Qp Qr 3) E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = 50 E (P) = (Pr - Pp) x Qp = 20 E (mixte) = (Qr - Qp) x (Pr - Pp) = 5

Rappel : charges directes = achats + MOD A) Les écarts sur matière : Exemple : Un menuisier a prévu 2 m² de bois à 100dh le m² pour fabriquer une table. En réalité il a consommé 2,5 m² à 110 dh le m²

75 défavorable

Exercice d’application : Pour le mois de mars un autre menuisier avait prévu de fabriquer 10 tables pour lesquelles il a prévus la consommation de 20 m² à 100 dh le m². A la fin du mois il a fabriqué 15 tables pour lesquelles il a consommé 26m² à 95 dhs le m². 1- Déterminer la Q préétablie ; 2- Déterminer l’écart global ; 3- Analyser l’écart global.

1) Détermination de l’écart global Coût réel = prix réel x quantité réelle = 2,5 x 110 = 275 Coût préétabli = prix préétabli x quantité préétablie = 2 x 100 = 200 Ecart global = CR - CP = 275 - 200 = 75 Défavorable 2) L’analyse de l’écart global

1) La production préétablie conforme à la production réelle : 20m² pour 10 tables

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75 défavorable

46

20/10 = 2m² par table

Qté préétablie.

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47

2 x 15 = 30 x 100 = 3000 (coût préétabli)

Ecart / MOD : E (Q) = (550 - 600) x 15 = (-) 750 E (P) = (17 - 15) x 550 = 1.100

2) coût réel = 26 x 95 = 2.470 Ecart global = 2470 - 3000 = (-) 530 favorable 3) E (P) = (Pr - Pp) x Qr = (26 - 30) x 100 = - 400 E (Q) = (Qr - Qp) x Pp = (95 - 100) x 26 = -130

(-) 530 favorable

350

Section 3: Les écarts sur charges indirectes : A) Notion d’activité :

B) Ecart sur Main d’oeuvre directe: Pour les écarts sur charges indirectes il faut prendre en considération la notion d’activité. L’activité d’un atelier de production par exemple est mesurer on unité d’œuvre (heure de fonctionnement des machine, HMOD,…). Ainsi à chaque niveau d’activité correspond un certain niveau de production, on distingue généralement 3 niveaux d’activités :

Exemple: Pour fabriquer 800 unités d’un produit il a été prévu 200 heures MOD à 20dh l’heure. La production a été de 775 unités ayant nécessité 12 min l’une à 21,5 dh l’heure.

1) Mod. préétablie Pour 775 unités on a = 200/800 x 775 = 0,25 x 755 = 193,75 2) Analyse de l’écart global : E (T) = (Tr - Tp) x Pp = (155 - 193,75) x20 = (-) 755 (-) 542,5 favorable E (P) = (Pr - Pp) x Tr = (21,5 - 20) x 155 = (+) 232

1) L’activité normale : Elle est définie par l’entreprise on prenant en compte un certain nombre de facteur (objectif, nature des machines, ambition des ouvriers, expérience du passé) à cette activité normale correspond une production dite également normale. Exemple : la société FARAH estime que compte tenu de l’état de ses équipements, de son expérience l’atelier de production doit normalement fonctionné pendant 1.000H machine et produire 500 unité de production. L’activité normale est donc une activité logique, possible et souhaitable.

3) Ecart global : 3332,5 - 3875 = (-) 542,5 défavorable Exercice d’application : Une entreprise de confection fait ses prévisions pour le mois de mars : - production : 1.000 pantalons ; - consommation : 1,20 m² par unité à 60dh le mètre - Mod. : 500 heures à 15dh l’heure A la fin du mois notre entreprise a produit 1.200 pantalons avec une consommation de 1,5m² par unité à 50dh le m². Mod. : 550 heures à 17dh l’heure TAF : analyser et calculer l’écart global.

C’est le nombre d’unité d’œuvre réellement utilisée pour avoir la production réelle. Exemple : Pour le mois de Mars la comptabilité analytique montre que l’atelier à fonctionner pendant 950 H machine et il a produit 480 unités. 3) L’activité préétablie : C’est le nombre d’U.O qu’il faut prévoir pour réaliser la production réelle pour notre exemple elle est de : Ap = An / Pn = 1.000 x 480 / 500 = 960

1- Détermination de la Qté préétablie et le Mod. préétabli : Qp = 1,20 x 1.200 = 1.440 Qr = 1,50 x 1.200 = 1.800 Cp = 1.440 x 60 = 86.400 Cr = 1.800 x 50 = 90.000 Mp = (500/1.000) x 1.200 = 600 x 15 = 9.000 Mr = 550 x 17 = 9.350

B) L’écart global : Supposons que le coût prévu de L’UO est de 15dh (10dh de frais variables et 15dh de frais fixes) alors que le CR de l’UO et de 16dh donc : Écart global = CR - CV = (950 x 16) - (960 x 15) = 800 Défavorable

2- l’écart global : Cr - Cp = (90.000 + 9350) - (86.400 + 9.000) = 3.950 Analyse : Ecart / MP : E (Q) = (1.800 - 1.400) x 60 = 21.600 E (P) = (50 - 60) x 1.800 = (-) 18.000

2) L’activité réelle :

CR = activité réelle x CR de l’unité d’œuvre CP = activité préétablie x CP de l’unité d’œuvre Section 4 : L’analyse de l’écart global :

3.600

L’écart global sur charges indirectes est analysé en 3 sous écart :

3.950 défavorable

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48

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49

Janvier

= 20 (16.000 / 1.200)

A) Ecart sur rendement : Les charges fixes évoluent selon une fonction décroissante du volume d’activité. E/R = (activité réelle - activité préétablie) x C prévu de L’UO E/R = (950 - 960) x 15 = - 150 favorable

Remarque :

C’est un écart favorable car au lieu des 960 UO prévu on n’a consommés réellement que 950. Ce qui donne à l’entreprise une économie de 10 UO à 15dh l’UO. B) Ecart / activité :

Les variations du coût de revient unitaire sont dus au charges fixes car les charges variables unitaires sont constantes. Pour déterminer les responsabilités on élimine l’influence des charges fixes sur le coût de revient, cette élimination constitue l’imputation rationnelle des charges fixes.

E/A = (AN - AR) x charges fixes unitaires E/A = (1.000 - 950) x 5 = 250 défavorable L’écart est défavorable car on supporte les même charges fixes quelque soit le volume d’activité. C) Ecart sur budget :

B) L’imputation rationnelle des charges fixes : 1) L’activité normale :

E/B = budget réel - budget flexible E/B = 15.200 - 14.500 = 700 défavorable

2) L’activité réelle :

Coût variable Coût fixe Total

Acticité normale 10.000 5.000 15.000

Activité réelle 9.500 5.000 14.500

3) Taux ou coefficient d’activité : C’est le rapport de l’activité réelle / l’activité normale :

Budget flexible

E = AR / AN Cet écart provient des prévisions au moment de l’élaboration du budget flexible. A ce moment des erreurs de prévision peuvent être commises sur le niveau général des prix.

L’utilité de ce taux est l’imputation rationnelle dans les coûts des charges de structures calculés et non des charges de structures constatés.

Section 5 : L’imputation rationnelle des charges fixes : Exemple : A) Exemple : A partir de ses expériences passés l’entreprise COMA à fixé une activité normale de 1.000 vestes / mois. - calculer le coefficient d’activité pour le mois de novembre, décembre et janvier.

La société COMA fabrique des vestes, pour le mois de novembre, décembre et janvier la production a été respectivement de : Novembre 800 Décembre 1.000 32.000 40.000 Charges variables 16.000 16.000 Charges fixes 48.000 56.000 Total 60 56 CRU Charges variables unitaires : Novembre = 40 (32.000 / 800) Décembre = 40 (40.000 / 1.000) Janvier = 40 (48.000 / 1.200)

EN = 800 / 1.000 = 0,8 (sous activité, C de chômage, mali de sous activités) ED = 1.000 / 1.000 = 1 EJ = 1.200 / 1.000 = 1,2 (sur activité, boni sur activité)

Janvier 1.200 48.000 16.000 64.000 53,33

C variables C fixes Total CR unitaire

E = 1,8 Novembre = 800 32.000 12.800 44.800 56

E=1 Décembre = 1.000 40.000 16.000 56.000 56

E = 1,2 Janvier = 1.200 48.000 19.200 67.200 56

Les charges variables sont proportionnelles au volume d’activité Les charges fixes :

L’imputation rationnelle des charges fixes à pour but de transformer les charges fixes on charges proportionnelles ou variables.

Novembre = 20 (16.000 / 800) Décembre = 20 (16.000 / 1.000)

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Section 6 : Les budgets : On appel budget flexible un budget donnant les coût d’un centre d’activité pour chacun des niveaux d’activités possible en tenant compte de l’activité normale du centre. Exercice d’application : Pour le mois de mars 2007 la société MAROC CUIR a établie une fiche de coût standard unitaire pour les chaussures H à la base d’une production normale de 2.400 paires. Dans cette fiche on lit : -

MOD atelier 2 : 0,85 à 12dh l’heure Section atelier 2 : 0,85 UO à 66dh l’U.O dont 22dh de charges fixes

A la fin du mois la comptabilité analytique donne le CP suivant :

Consommation MOD Charges atelier 2 Coût de production

Quantité 2.800 2.000 2.000 2.500

Chaussures pour hommes Prix unitaire 153,23 12 67,20 122,9792

Montant 149.048 24.000 134.400 307.448

TAF : - Dresser le tableau comparatif du CR, CP et celui des charges indirectes de la production des chaussures pour hommes - Analyser l’écart sur charges variables . Standards Budget réel Budget préétabli BIR / AR BIR / AP AN : 2.040 (CV x AR) + F (CV + F) x AR (CV + F) x AP (44x2.000)+44.800 (44+ 22) x 2.000 (44 + 22) x 2.125 (0,85 x 2.400) PN = 2.400 CF = 44.880 (22 x 2.040) F = 22 CV global = 89.760 V unitaire = 44 (66 -22) Total 134.400 132.800 132.000 140.250 1) Ecart sur budget = b réel - b flexible = 134.400 - 132.000 = 1.600 Défavorable 2) Ecart sur activité = activité normale - activité réelle = 132.800 - 132.000 = 800 Défavorable 3) Ecart sur rendement = BIR/AR - BIR/AP = -8250 Favorable

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