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RECUEIL DE
TRAVAUX RELATIFS A LA
PHILOLOGIE ET À L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE l'iNSTITUT PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE, DIRECTEUR d'ÉTUDES A l'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
Vol. XXIII. Liv. 1 et
2
PARIS LIBRAIKÏE 67,
ÉMU
E
BOUILLON, ÉDITEUK
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
MDCCCCI Tous droits réservés.
Toute demande d'abonnement doit être accompagnée de son montant en un chèque ou mandat-poste au nom de M" E. Bouillon.
CONDITIONS D'ABONNEMENT AU RECUEIL
Le Recueil paraît par volume composé de quatre fascicules. Les abonnements se font pour le volume entier, il n'est pas vendu de
30 32
Paris
DÉPARTEMENTS ET UnION POSTALE Le volume, une
fois
terminé, est porté au prix de
fascicules séparés.
35
francs.
—
francs.
OUVRAGES à la philologie et à l'archéologie orientales
relatifs
EN VENTE A LA MÊME LIBRAIRIE ABBADIE
(A.
Dictionnaire de la langue Amarifina.
d').
1
50
fort vol. in-8".
fr.
ABOULFARAG
(G.). Le livre de l'ascension de l'Esprit sur la forme du ciel et de la terre. Cours d'astronomie rédigé en 1279, publié pour la première fois d'après les mss. de Paris, d'Oxford et de Cambridge, par l'abbé F. Nau. 1'' partie Texte syriaque. Gr. in-8", avec figures dans le texte. 15 fr. :
MERWAN
ABOU'L-WALID
arabe, publiée par
Le
même
ouvrage,
J.
IBN DJANAH. Le Derenbourg,
traduit en
livre des
membre de
parterres fleuris.
Grammaire hébraïque en 25
l'Institut. Gr. in-8°.
français sur les manuscrits arabes
par
le
fr.
M. Metzger.
rabbin
Gr. in-8".
ADJARIAxN (H.). Étude sur la langue Laze. Gr. in-8". AL-FAKHRI. Histoire du Khalifat et du Vizirat depuis
15
fr.
8
fr.
leurs origines jusqu'à la chute du khalifat abasside de Bagdâdh (11-656 de l'hégire 632-1258 de notre ère) avec des prolégomènes sur les principes du gouvernement par Ibn at Tiktakâ. Nouvelle édition du texte arabe par H. Derenbourg. Gr. in-8". 25 fr.
=
.
AMARAKOCHA.
Vocabulaire d'Amarasinha, publié en sanscrit avec une traduction française, des notes 7 fr. 50 gr. in-8".
un index par A. Loiseleur-Deslongchamps. 2 vol. AMELINEAU (E.). Fragments de la version thébaine de et
l'Écriture
(Ancien Testament).
sainte
In-4".
AMIAUD (A.). La légende syriaque de Saint Alexis, AURES (A.). Traité de métrologie assyrienne ou
l'homme de Dieu.
in-8^
1 vol. gr.
7
15
fr.
fr.
50
étude de la numération et du système métriqu( assyrien considérés dans leurs rapports et dans leur ensemble. In-8^ 6 fr
Essai sur
BAILLET
système métrique assyrien, 1" fascicule.
le
Le
(A.).
décret de
Memphis
et les inscriptions
une planche.
5
In-4".
fr
de Rosette et de Damanhour. Gr. in-8% avec 5 fr.
BARBIER DE MEYNARD
(C). Dictionnaire géographique, historique et littéraire de la Perse et des contrées adjacentes, extrait du Modjem-el-Bouldan de Yaqout et complété à l'aide de documents arabes et persans pour la plupart inédits. Gr. in-8". 12 fr.
BARTHELEMY (A.).
Gujastak Abalish. Relation d'une conférence théologique présidée par le Calife pehlvi publié pour la première fois avec traduction, commentaire et lexique, 3 fr. 50
Mâmoun. Texte Gr. in-8".
BEREND
(W.
B.).
Principaux monuments du Musée égyptien de Florence, In-f avec 10 pi. pliotogravées.
1''
partie
:
Stèles^ bas-reliefs
50
et fresques.
fr,
BERGAIGNE
(A.). Manuel pour étudier la langue sanscrite. Chrestomathie, Lexique, Principes de grammaire. Gr. in-8°. 12 fr. Quarante hymnes du Rig Véda, traduits et commentés. Publié par V. Henry. Gr. in-8". 5 fr.
La
hymnes du i?ig Véda. 3 vol. gr. in-8". (t. I" épuisé), lest. IL III. 30 fr. M. Bloomfield. 5 fr. (V.). Manuel pour étudier le sanscrit védique. Précis de grammaire-
religion védique d'après les
—
—
BERGAIGNE
(A.) et
Tome
IV. Index, par
HENRY
Chrestomathie-Lexique. Gr.
12
in-8°.
fr.
BHAMINI VILASA.
Recueil de sentences du Pandit Djagannàtha. Texte sanscrit publié pour la pre mière fois en entier avec traduction en français et des notes par A. Bergaigne. Gr. in-8". 8 f
BOISSIER
(A.).
BRUGSCH
(H.).
en 1
Documents assyriens relatifs aux présages. Tome Examen critique du livre de M. Chabas intitulé
Phénicie,
en
Palestine,
etc.,
-au
xiv' siècle
I". :
Liv. 1 à
3.
50
In-4".
Voyage d'un Égyptien en Syrie
avant notre
ère.
Gr.
in-8".
Au
lieu d( 5(
fr.
CHEREF-EDDIN-RAML beauté. Traduit
fi
Anis-el-*Ochchaq, traité des termes figurés et annoté par C. Huart. Gr. in-8°.
relatifs à la
description
du persan
CHRONIQUE DE GALÂWDÊWOS. introduction historique par
roi d'Ethiopie.
Texte éthiopien traduit, annoté
William E. Conzelman.
Gr. in-8".
5 et
de
1;
fr. 5(
précédé d'un( 10 fr
RECUEIL DE
TRAVAUX RELATIFS A LA
PniLOLOfiïE KT A L'AIlCIlÉOLOrTlK ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SEFîVIR DE HL'LLETIN A LA MISSION l'BANÇAISE DU CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. MEMBRE DE l'iNSTITUT PROFKSSHUU AU
COI-LÎXJE
OK FflANCK, DIUECTEUP». d'ÉTUDES A l/ÉCOLK PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES
VINGT- TROISIÈME ANNÉE
PARIS
(2)
LIRKAfKlO: Èy\[lE BOUILLON, ÉDITEUh 67,
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
MDCCCCI Tous droits résercés.
CHALON-SUR-SAONE IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
L.
MARCEAU,
E.
BERTRAND, SUCC'
RECUEIL DF
TRAVAUX RELATIFS A
LA
PIIILOLOiiIE ET A L'ARCHÉOLOGIE
ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR
SFJiVITi
l)K
BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE
I)U
CAIRE
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
MASPERO
G. M EMBUE
PROFKSSHUIl AU
COI,LÎ:r.E
D E l' I N S T I T U T OK FRANCK, DIRECTEUR d'ÉTUOES A l/ÉCOLE PliATIQUK DES HAUTES ÉTUDES
MOr^ELl.E SERIE TOME
.$Çgi:iÈME
PARIS LinKAlHIE 67,
ÉiVKLIÎ
(2^)
BOUILLON, ÉDITKUU
RUE DE RICHELIEU, AU PREMIER
MDCCCCI Tous droits réservés.
CHALON-SUR-SAONE IMPRIMERIE FRANÇAISE ET ORIENTALE DE
L.
MARCEAU,
E.
BERTRAND, SUCC'
RECUEIL DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES 1901
Fascicules
Contenu
1)
:
Une
—
lettre inédite d'Ippolito Rosei.lini.
I
et II
Inscriptions de la chapelle d'Ameniritis à Médinet-
2)
Habou, par G. Daressv. — 3) Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, par V. Scheil, O. P. 4) Le titre « Horus d'or » dans le protocole pharaonique, par A. Moret. — 5) La Momie du roi Mer-en-ptah Ba-en-ra, par William Groff. 6) Zur Geschichte der Libationsformeln, von Fr. W, vox BissiNG. 7) A travers la vocalisation égyptienne, par G. Maspero. — 8) Notes prises à Karnak, par Georges Legrain. 9) Le Temple et les Chapelles d'Osiris à Karnak, par Georges provenant Sérapéum de Memphis, par É. Chassinat. Textes du Legrain. 10) 11) Notes d'épiV. Scheil, O. P. - 12) Paapis, von Wilhelm Spiegelberg. assyriennes, par graphie ei d'archéologie 13) Zu der Inschrift von Tukh el Karmus aus einem Briefe des Herrn W. Spiegelberg an i4) Der Name des tentvritischen Gaus, von Wilhelm Spiegelberg. Herrn Fr. v. Bissing.
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Der
15)
Priestertitel
-As^
X 'wwvn
ihj,^
—
von Wilhelm Spiegelberg.
16)
Textes de l'Ancien
Testament en copte sahidique, par Pierre Lacau.
UNE LETTRE INÉDITE
D'IPPOLITO ROSELLINI
Mon confrère et ami le D' Abbate-Pacha avait, dans sa prime jeunesse, étudié un petit repondant du Musée de Palerme il envoya au célèbre Rosellini un exemplaire de la revue où il avait publié son mémoire, et il lui demanda son avis sur la question qui y était débattue. La lettre suivante contient la :
réponse de Rosellini. Abbate-Pacha Ta retrouvée dans ses papiers, après cinquante-six ans,
voulu
me
permettre de la publier dans
BIBLIOTECA dell'
I.
le
Recueil, de quoi je
le
remercie sincèrement.
E R. universitÀ
Pisa,
il
—
G.
et il a bien
M.
14 Liiglio 1844.
Pregiatissimo Signore,
Mi
é pervenuta la carissima sua lettera, del 24 Giiigno,
deir Effemeridi, ove
La sua
si
trova
cortesia verso di
il
me,
insieme
ecl
com'
ella fa, gli
giustamente concepita
le lusiiighiere lodi
studi egiziani,
di Lei,
che
il
le
place di tributarmi, la simpatia
mi consigliano
mio carattere
chiamato impropriamente che
si
nelle
farsi
infîne, e la
a dirle francamente
opinioni sue intorno a questa interpretazione non
Bisogna in primo luogo
fascicolo
suo scritto suir interpretazione di un idoletto egiziano.
ch'io naturalmente tosto concepisco verso coloro che con ardore e sapienza coltivare,
il
il
si
danno a
stima che ho
mio parère dove
le
mi pajono ammissibili.
una idea esatta délia natura di questo piccolo monumento,
idoletto.
Esso non è QhQ\xn2iàe\\Qmo\i\sûmQ figurine funebri
trovano in gran numéro, e tutte identiche perché fatte suUa medesima stampa,
tombe
di
prima
ne portano sopra
e
seconda classe, e che rappresentano
scritto
il
nome
preghiera aile deità infernaU.
Il
e la fîliazione e,
modo
di scrivervi
il
non
recueil, XXIH.
—
NOUV. SÉR.. VIL
di rado,
seconde
nome, ed anche
da una formula di uso costante; e migliaia comprovarne la incontrastabile intelligenza. stabilité
lo stesso difunto; e
d'
esempi
se
la
perciô
lo spazio,
una
preghiera, veniva
ne hanno oggimai à
1
UNE LETTRE INÉDITE DTPPOLITO ROSELLINI Li oggetti ch' esse figurine tengono nelle mani incrociate sul petto figurano una
zappa é una marra (talvolta un aratro), precisamente quali
mani
degli agricoltori,
ricevute poi corne lettere, tra
e,
che portano pendente dietro
tenente la semenza. Imperciocché per (corne da noi
anima
figurine
tali
con replicati Requiem e
si fa
fosse tra gli eletti, ove si
De
figurati nelle
caratteri geroglifici. L' oggetto
i
spalla figura indubitatamente
la
vedono
si
un panière
o cestello con-
intendeva di augurare
s'
profundis) che
il
difunto
al
passaggio délia sua
cominciava a coltivare gli eterei campi di
Tme
(la
Verità). Questa dottrina è dimostrata con figure e dichiarata con iscrizioni, tanto nel
gran teste del Rituale funèbre, quanto nelle tombe di prima
mummie,
già sei anni, in proposito di queste figurine rappresentanti le de'
Monumenti
pag. 470 e segg. Se
Civili^
avrebbe potuto figurarsi che
tomo IIP
nel
note quel luogo, Ella non
le fosse stato
immaginetta in questione fosse una
la
sono
classe. lo la esposi,
deità.
Cio posto, r iscrizioncella situata dinanzi a questa figurina funeraria, o piccola im-
magine di mummia, non puô r autorità seguente Il
(tanto per la certezza del senso dei gruppi, quanto per
modo
innumerabili confronti) essere interpretata altrimenti che nel
d'
:
primo gruppo
terminativo m,
foneticamente
'ï^nim? esprimente
disco raggiante, ha in tutti
il
i
testi
il
parola
la
senso costante,
col
co)eïT,
come
dc-
nel copto,
di far chiaro fare illustre, esser fatto splendente ; basta per ogni altro V esempio delT ,
iscrizione di Rosetta, ove esso
carattere ?
gruppo corrisponde
non puô prendersi per primo elemento
secondo posto, dovendosi leggere qui
puô attribuire
il
di vocale, e rappresenta
sTitcpàvrj
7ror/-cravToc.
Molto meno se
sinistra.
Il il
gli
si
deve confondere coir altro difïerentis-
significa.
Quelle in questione è segno certissimo
una cipolla; nei monumenti grandi e
sulle qualità dell' oggetto.
ma
veramente
hô.*.,
'^ou
délia iscrizione, perché esso tiene
gruppi da destra a
senso di grande^ poiché non
simo ^-=* che grande,
per brevità;
i
greco
al
Vi sono poi abbreviazioni che
1'
coloriti
non resta dubbio
accertano e che tralascio
dico esser certo ed indubitabile ch' esso esprime la vocale délia parola
CWT, ctoeiT. Il
secondo gruppo
H
,
significante o-ycipe, ed esprimente
dire difunto, titolo che précède sempre, costantemente,
il
titolo osiriano, vale a
nome
il
proprio scritto sopra
queste figurine, immagini di difunti; ne alcuna ve ne ha, tra tante migliaia che se ne
conoscono, 2P-CI-ICH, d' Iside,
la
quale non porti un simile
titolo.
Harsiise o Harsiesi alla greca,
ma non è
è tutt' mio,
lecito credere
come
il
che designi
il
Segue
tal
il
tipo dei
mistiche degli Egiziani;
natura. Iside lamentô
il
ebbe mai a lamentare
la
r immagine
il
proprio del difunto
quale letteralmente significa giovine dio
nome
figlio d' il
Horus
Osiride e d' Iside, che
primogenito). Questo
Il
giovane dio Harsiesi^
Faraoni, non venue mai a morte, secondo
le
morte del
lo vivificô col
figlio.
Ma come
di Osiride estinto, perciô Iside sopra di
la
il
piii
dottrine
solo dio che cedesse a questo fato fu Osiride, tipo delV
marito defunto,
fîglio
frequentissimo tra gli Egiziani, che
solevano denominarsi colle appellazioni délie loro deità. dei,
nome
Ella ben dice, con Oro e con Aroeri {Oro
Harsiesi h un semplice privato, ed era un
giooane degli
il
umana
potere délie sue lagrime; non
mummia
d'
ogni egiziano era
ognuno lamentava
e
piangeva
;
UNE LETTRE INÉDITE D'IPPOLITO ROSELLINI almeno
cosi credevasi, o
mummia
capo di ofjni
che
le
occhio
sott'
corne
per questa précisa ragione,
si
Nephthys sua
fîgurata Iside piangente, corne ai piedi
vede
al
sorella,
difunto Arsiesi, espresse nel papiro del Louvre, da Lei citato, e di cui ho la copia,
appellano semplicemente ad un privato che aveva
nome
Arsiesi,
difunto délia figurina in questione.
il
Il
e,
ugualmente compagna nel lamentare Osiride. Laonde quelle lamentazioni
fu già
d' Iside pel
auguravasi che fosse;
seguente gruppo
H
I,
lïc,
esprime
la tîliazione in
rapporto alla madré; poichè,
corne ho già più volte dimostrato nei miei scritti, gli Egiziani,
al
pari degli Etruschi,
preferivano di notare nei funebri monumenti la discendenza materna anziché la paterna.
Esempi senza numéro
illustrano e
che nei quattro caratteri seguenti fu
madré
si
il
luogo présente, e
debba esprimere
nome
il
ci
danno certezza
proprio délia donna che
di Arsiesi. Nell' attuale stato délia copia potrei congetturare la
questo nome; sott'
confermano
ma
essendo io poco amico délie congetture, tralascio di
lettura di
Se avessi
farlo.
occhio r originale sarei forse in grado di darne conto più positivo.
Per
dette cose adunque, conchiudo non esser lecito d' interpretare T iscrizion-
le
modo da delta donna
cella délia nostra figurina funèbre in altro // risplendente
osiriano Arsiesi Jiglio
quello che già interprétai, cioè
:
Queste cose ho creduto dover
esporre con sincerità di coscienza, ed in virtù délia stima ed affezione che ho concepito
per Lei come cultore zelante di studi
Quanto
al
profondi, e che sono a
si belli, si
me
tanto cari.
suo scritto sui geroglijici applicati alla medicina, mi pare un lavoro
molto ingegnoso e spesso ingemmato di
felici
accorgimenti. Se alcuna cosa vi è che non
porti allô spirito tutto quel convincimento che sarebbe desiderabile nella scienza,
essere che ricerche più profonde ne Io,
compiano
la
dimostrazione.
distratto da moite e gravi occupazioni dipendenti dalle
bliche, continuo pure
come posso
il
puô
mio immenso lavoro
délia Nubia, di cui pubblicai, sul fine dell' inverno, V 8°
dei
mie incombenze pub-
Monumenti delV Egitto
volume
e
e la 38° distribuzione
deir Atlante. Sto ora occupandomi di un ultimo tomo per dar fine una volta a questa
sterminata fatica.
La prego
dire tante cose afïettuose per
me
al
mio antico amico Malvica,
del quale,
per colpa délie mie soverchie occupazioni, non ho potuto coltivare con lettere la dolce e preziosa amicizia. Cosi
mi
è
avvennuto délie
seppellirmi con dura costanza, finché ritorni
altre 1'
mie gradite consuetudini; ho dovuto
epoca del mio risorgimento ad una vita
più conforme ai miei desideri, cio che non è fortunatamente molto lontano.
Spero
ch' Ella
mi perdonerà questa troppo lunga
benevolenza che puô forse meritarne
Mi comandi con
libertà, e
lo spirito
lettera, e V accoglierà
con quella
che V ha dettata.
mi creda con vera stima
Suo dev^o
afï°^°
e sincero
attaccamento
servo
Ippolito Rosellini.
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS A MÉDINET-HABOU PAR
G. Daressy
composent
crAmeriiritis est la plus importante de celles qui
La chapelle
de monuments élevés à
XXVP dynasties dans
la
mémoire des divines adoratrices
l'enceinte de
Médinet-HabouV
le
groupe
XXV^-
et des reines des
comprend une cour précédée
Elle
d'un pylône et une chambre voûtée autour de laquelle règne un corridor. C'est dans ce corridor, sur la paroi extérieure que se trouvent les inscriptions les plus intéressantes.
La hauteur du mur
en deux par moitié; à la partie inférieure sont gravés
est divisée
des textes empruntés en majeure partie au rituel dont les
les
plus anciens extraits couvrent
parois des chambres des pyramides; la partie supérieure contient une édition assez
complète du Livre des Funérailles avec fond de
Les inscriptions commencent au
dans Taxe du monument. Le début du Livre des Funérailles se
la chapelle,
trouve sur
les figures.
paroi ouest; je suivrai
la paroi est, la fin sur la
le
même
ordre pour la publi-
cation des textes des Pyramides.
Mur
sud, moitié
—
est.
La
debout, à côté de l'angle du mur,
Légende d'Ameniritis 4
1
^ d
le
sceptre
^^^yyy
à la main.
1
j
Râ-Hor-Khuti,
i i
f^^^B
m
(t j
1
|
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o Léçfende de
Entre et
:
princesse, debout, présente le feu à
le
^-f Râ
trz^wm^ :
\
AAAAAA
I
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1
o
û
m
la princesse, s'étend le texte suivant, écrit
dieu et
de gauche à droite^
U
A
o*
l
en colonnes verticales
:
A/WVV\ _/_i
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^
I
I
I
A i
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(|d%-* o i
I
I
I
AAAAAA
Daressy, Notice expUcatwe des ruines de Médlnet-Habou.
1.
Cf.
2.
Pour
simplifier, je mettrai
simplement
/
dans
le
cartouche de la princesse
-C2>-
/
A
A/\AAAA I
de son père, LJ adoptive Chap-n-ap
,
est
presque partout martelé; sa mère adoptive est Chap-n-ap
II, fille
de
-j" [
(^
I*^"",
\\
AAAA/V\ A/ I
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1
Le nom
C^ '
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
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I
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Paroi
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est.
d'Ameniritis présente
fille
:>9
Légende de Chap-n-ap
:
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1.
1
2. Cf. Téti, 3.
Texte
4.
Cf.
5.
1.
I
117
f\
^
>»
Q
A^^NAAA Çs
C
^^STHL
AAAAAA
Ce texte dans
devant
I'
i^
/
i!in
1
Téti,
1.
349-353.
373-375; Mirinri,
1.
124-126; Pé/)t //,
1.
inédit.
Pépi II, 1. 476-478, analogue à Mirinri, Texte nouveau.
I.
129.
694-695.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
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Ameniritis, debout,
du kher-lieb,
reçoit les étoffes [[[[
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deux personnages, texte en colonnes 103
—
nord, partie à l'ouest de la porte.
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I
-111
Le
En
registre supérieur contient
haut sont
les figures,
une édition assez complète du Livre des Funérailles.
au-dessous
le texte
comparaison, je renverrai au texte de Séti
disposé en colonnes rétrogrades. Pour la
P^ gravé dans
son tombeau à Biban el-
Molouk'.
Mur un
sud, partie ouest.
—
§ 1.
Grand tableau* représentant Ameniritis
siège élevé devant la table d'ofïrande couverte de roseaux
[
que
,
lui
assise sur
consacre
An-mut-f.
ûlST^T^Tèî
1A;
en colonnes verticales, dans
m
le
haut
î
:
c=â=tiA
I
I
Ci
§ 2.
I
-H
,
affronté avec
^,
pi^és
^n^v^^^ DkA c ^ fl
-^
j
du bras du prêtre,
nc
loj
A H-Ç-j
.
I
--
Le sam
s'adresse à la statue de la princesse. Légendes^
:
V
3.
Ce texte dans Ounas, 1. 66-71. Psamétlk, 1. 29-33, Hor-hotep, 1. 174-178, Pépi //, 1. 326-331. Ce texte dans Tcti, 1. 373-375, Mlrinri, 1. 125-126, Pépi IL Voir Lefébure, Les Hypogées royaux de Tlièbes, t. II, planches I à XII de la troisième partie.
4.
Cf. Sétl, pi.
5.
Séti,
1. 2.
1.
1-4.
I.
le
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
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I
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Le
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lit k-în:,^r,i!m2iiun brasier
sani présente
a la statue
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statue-
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Le sam penche un vase d'où s'échappe un quadruple
S 4.
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:
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AAAAAA
II
I
horiz.
^
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vert. vert I
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18
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Scène semblable à
précédente, avec légende^
la
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Texte
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^ horiz. ^^^^]'vert.]-| A ^ t^w "^1 ^^^^ K ~ r^ \^ .^
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§21. Le kher-heb
et la statue
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101
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I
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^
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Grand tableau composé des personnages suivants^
§ 22.
une femme \J
lui parle,
coupant un animal abattu, qui a trois pattes Tair la patte libre que l'autre coupe
102
un
vase,
un
9 /I\]
un
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,
deux
:
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sur
:
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T portant un cœur posé
portant une cuisse de bœuf, enfin la statue de la
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§ 27.
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V.
kher-heb
et
un
homme
-
,
trois - -
Sétl,
1.
100-112; Pépl
2.
Séti,
1.
113-127.
3.
Séti,
1.
128-132.
4. Séïi,
1.
133-135.
II,
C30
1.
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213-216.
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qui lui font face,
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T-^-Tlija^:
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I
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derrière la statue de la princesse ^
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§ 28.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
16
Un
§ 29.
kher-heb parlant à
trois
hommes
qui sont devant la statue \ §
^
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1
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II
152
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I
loi
Tableau placé plus bas que
§ 30. I
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conduisant par
le
homme
poignet un
du
au-dessous
les autres,
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Un
§ 31.
158
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I
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horiz. au-dessous de
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Tableau au-dessus du § 30. Le "^^
§ 31.
individus
fait vis-à-vis à trois
placé devant la statue
,
(
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1
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texte'.
Un
^ 32.
- -
derrière la statue de
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(
|
Un
sam, derrière lequel
^^2^, touche la hgure de la statue avec une tige de fer*
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en petites colonnes au-dessous du texte précédent t:^^^^
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W 173 °
s
Petit tableau dans
§ 34.
statue, avec la légende S
Un
35
n I
#
le
y^Sl^T'^^rtl
5
bas, au milieu des inscriptions \
^^
Séti.
J.
136-138.
2.
Séti,
1.
l:i'.)-14:s.
o.
Séti
4.
Séti,
1.
14
1.
15U-1.>1.
le tableau
.
présente un vase de vin à
f).
Séti,
Ne
7.
Correspond à
est
dans
tombeau de
Séti.
orrespoiulaiu
figure pas dans le Séti,
q
^.^.
de Papi
interprétée, pour des raisons
Rougé « le triple Horus vainqueur », ne peut être opposée à la Horus d'or De même que Chéops et Mihtimsaouf P"^ sont comparés non
historiques, par E. de
traduction
pas à
Horus
d'or
)),
forme simple
fait régner,
cisément, culier
de
et
au double Horus d'or (Horus
«
pluriel ce
tion de
^^
^^
que
fw^ ne
témoignage de la
un
((
VP
le
liste
dieu-roi
dynastique divine du Papyrus de Turin
(^"lll^i]
Horus-les-dieux'
«
pyramide de Papi P^ comparent I
^^
II
est à
doré
A/vwAA
jz
paraît difficile
la
traduction r^^^
la pierre
»,
= or dans
de Palerme.
On
nom d'Horus
lit
m n de ne
».
le
)).
La variante l'Horus
elle est à
,
nous invoquerons enfin
monument, qui date au plus
simple d'un
tard
une rubrique qui signale
roi,
,,
r»^
...
pas voir
ici
«
«
l'Horus Noutir-n (dont)
mention d'un
nom
d'or
»
«
Pour préciser
le
nom
d'or
puisse désigner
quelle puissance
ils
le »
un
nom
dans
royal doré'.
le
que
^
.
il
:
». Il :
?
^
du groupe
sens exact de ce titre et comprendre en quoi effet les
.
protocole d'un roi
titre autre
la vraie traduction
du nom d'Horus simple, nous devons nous demander quel l'or et
pré-
THorus simple; Tadjonc-
'^
groupe
sur ce
Nous croyons donc qu'à l'époque ancienne, d'or
est à
or,
mais celui-ci est malheureusement en lacune. Le passage est celui-ci
pouvons-nous croire que ce
Horus
^
)>;
Horus parti-
celui-ci à cet
^^ Miriri (Papi) est Horus-les-dieux*
THorus double, ce que
dynastie, après le
nom ^
de
même
de
doit pas plus étonner dans ce cas que dans les autres.
Pour défendre
((
^^,
et Sit) »
ne semble donc pas demander une explication historique;
_
de
forme double. La
textes de la
les
r^(](]
:
la
après Osiris et Sit,
j
le
mais
V est identifié à une autre forme d'Horus, la forme plurielle, qui existait à côté de
Papi la
«
)).
((
est
différait
Égyptiens attendaient
lui prêtaient.
* * *
L'or symbolisait pour les Égyptiens, entre autres choses, bilité.
A
ce titre, l'or et d'autres
dieux, 2" des rois,
3"^
métaux
la
durée et l'indestructi-
faisaient partie intégrante
du corps
1^ des
des morts qui avaient subi les rites préservateurs de la corruption.
C'est ce qu'il nous faut établir rapidement pour définir le sens
Les dieux étaient mortels
comme
les
hommes \ mais
de se minéraliser, c'est-à-dire d'être incorruptibles,
et,
titre
Hor
noub.
leurs corps avaient le privilège
en cet
autre forme de la vie. Les récits relatifs au règne du roi
du
état, la
Râ nous
mort
n'était
disent que
«
qu'une lorsque
ce dieu devint vieux, ses os furent d'argent, ses chairs d'or, ses cheveux de lapis-lazuli 0.^0-
Kônlgsbuch^ pi. III où se trouve un fac-similé du Papyrus de Turin. Pyramide de Papi /*•, 1. 251. 3. A. Pellegrini, Nota sopra un' iscrlzione egizia del Museo de Palermo (extrait de VArchicio Siciliano, N. S., anno XX, 1896), p. 305, pi. I. — Cf. l'article d'Éd. Naville, Recueil, t. XXI, p. 117. 4. Cf. Maspero, Histoire, I, p. 111, note 2. 1.
Cf.
2.
storico
LE TITRE
IIORUS D'OR
((
fw^
J
5 W
O O O
DANS LE PROTOCOLE PHARAONIQUE
»
^
)
\p î-i
n
,Ci
du mois de Choîak,
des dynasties divines et les propres
fils
devaient participer de leur nature
minérale
^n x^
—
fl
a
Au papyrus Westcar, quand que
— Les
avoir
» et
le
naissance de trois futurs rois, enfants
la
qui viennent de naître
les enfants
».
«
))
)
))
Do
Q.
j'ai
v^t^
zl
)et((
°
>
l
Dans
j'ai fait
fondu ta chair en vermeil,
âHÎJîH D
si.
La
Décrets de
les
dieu dit au pharaon
III. le
rn„"v^4^^'
^
(^
de Ramsès
(;^^^^\>
un chef qui dure e à toujours,
bras en fer du ciel
et
II
ont des os vigoureux, la
û
J
t'embrasse dans mes bras d'or
rois, étant les héritiers
privilège d'un corps indes-
..
^
corps d'Osiris, aux fêtes
des dieux, engendrés matériellement par eux,
on décrit
Phtah-Totunen en faveur de Ramsès
éternel,
bronze^
reste de
le
dit
le
quatorze parties du corps divin se divisaient en cinq d'or (toute
les
rossature), cinq d'argent (or blanc),
du dieu Râ, on
donc une partie
les chairs, était
/
du corps des dieux. Aussi, quand on reconstituait
essentielle
tructible.
formant
L'or,
27
tes os
«
Je
un
roi
en airain,
tes
de
toi
-
(^
^l^ ^^
répartition des
métaux
:
û
1 \ 1 (^ quelque peu différente, mais nous voyons que Tor, sous forme de vermeil, tient encore r>iii^
I
I
1
est
ici
rites funéraires étaient exécutés,
un
j.
I
première place.
la
D'autre part, tout
homme mort
devenant,
si les
Osiris à la fois dieu et roi, au sens précis de ces mots, avec le costume, les attributs dis-
pouvoir de
tinctifs, les privilèges, le
mort, par
de ses parents, prenait un corps minéralisé, incorruptible et digne d'un roi ou
les soins
Deux Rituels d'embaumement (Papyrus
d'un dieu.
du Louvre') nous font savoir en quoi
n° 3 de Boulaq et Papyrus n" 5158
consistait cette minéralisation
du cadavre. Quand
corps avait été vidé de ses entrailles, saturé de natron, oint d'huiles canoniques, le
le
prêtre disait voici
»
Osiris,
«
:
que vient
marche
/ h A
le cristal
W
"'"'^^
ils
viennent à
pour éclairer
o
O I
I
I
ta face, la
avec
le
mâfkaït;
© o D
comme
w
o o
\ o
W
1)^
n
cadavre;
le lapis
cornaline pour affermir (embrasser) ta
o I
I
avec l'argent,
m
O
¥^
toi, l'or
o
r%i^
AAAAAA
I
homme
royauté et de la divinité, tout
la
Après quoi, on
faisait
(?
eût été coûteux d'effectuer l'opération pour
le
simulacre de dorer
le
corps entier, on se contentait de dorer les ongles des mains et des pieds, en récitant la
formule
:
liquide de
1.
Texte
le
«
Osiris, tu reçois ton ongle d'or, tes doigts d'or, ton
Râ
pénètre en toi
établi d'après les
comme
2,
1,
les
membres
récit
et VIII, p. 412).
d'Osiris
»
(
pouce d'électrum;
rn^
^
,t
J
le
^
de la Destruction des hommes par les dieux (Éd. NaAutre descriptioa analogue du corps de Rà dans Pap.
n» VI.
3.
Mariette, Dendérah, IV. pi. 36, 1. 54, et Texte, Ad. Erman, Pap. Westcar, pi. X, 1. 10-11, 18-19,
4.
Éd. Naville, Transactions S. B. A., Vil,
2.
1.
I.
en
deux versions du
viLLE, Transactions S. B. A., IV, p.
de Boulaq
il
p. 119;
p.
127;
cf.
Loret, Recueil, IV,
p, 23.
25-26.
texte de
Ramsès
II,
1.
7 et 9; texte
de Ranasès
III,
10 et 13. 5.
Le premier
Louvre, 6.
traduit, le
second transcrit
p. 18 sqq.
Papyrus de Boulaq
1, pi. 7,
1.
8.
et traduit par
Maspero, Mémoire sur quelques Papyrus
du,
LE TITRE
28
HORUS D'OR
((
o -
a "^ AAAAAA
(2
I
I
I
I
AAAA^^no^
Cet
).
Q
/www
1^
P>
pour
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I
I
A
tes chairs,
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Tu
1
1
^=^=^ 1
Le mort
^^^
(
I
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I
le
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suffit
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«
:
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i
I
,=?îf=. ^ =»
I
I
I
AAAAAA i
I
A/^WW
l
D
II
I
au milieu des dieux, c'est-à-
ainsi minéralisé peut vivre
o
i
pour que tu vives,
i
^
lin
o
»
III1
a fortifié tes chairs avec le vermeil
il
I
d'or
^
JfHt^(2 (S
peu qu'on en a mis sur
-n
âmes
vait lui dire
M
AAAAAA
).
III
I
des couleurs excellentes pour les extrémités de tes membres;
^
-t;
^^1
^ '
^0
AUX
C^a^ I
^-
V.
I
I
I
et santé éternelle. Voici la conclusion
a établi tes couleurs avec Tor,
il
'
et le
¥ A
V\
o
(
\i
^|^^\
donner bonne couleur
donné
du mort
la face »
-j
^j,
1
venu des montao^nes, amulette excellente des dieux dans leurs
«
or,
demeures, éclaire 1
i^
i
III
r^mS^
p5
I
I
I
DANS LE PROTOCOLE PHARAONIQUE
»
semblable aux dieux et aux
'
)
rois, le prêtre
comme
apparais en or, tu te lèves en électrum, tes doigts brillent
ror, tes royautés sont stables dans le Douaout.
en ta qualité de mâne vénérable de
.
.
pou-
la
AAAAAA
divine région inférieure
»
( ^
1 Q.
AWV\
7T
III
I
•
f^^^^
De
T
AVVAAA
I
I
(^
1
(•')
C
I
n
^k
($.
)
IL
,1
I
I
cette conception réaliste qui assure l'indestructibilité
morts par
rois, des
la minéralisation,
par l'infusion de
On
quantité de détails des cultes funéraire et divin.
l'or a
sait,
du corps des dieux, des
liquide de Râ^
par
j),
dérivent
les indications
trouvées
sur les parois des sanctuaires, que les statues des dieux étaient d'or et de vermeil, ou
de bois doré", ou de bronze incrusté d or;
même matière ^ du moins quand 1.
2.
Cf.
Papyrus de Boulaq I, pi. 7, 1. 16-17. 1. 20. Les momies ont parfois le nombril
Ibld., pi. 12.
4. Ibid., pi. 8,
1. J.
5. Ibid., pi. 12,
1.
de double des morts étaient de
fortune des survivants
Ibid.j
Passalacqua, Catalogue, 3.
la
les statues
et le
le
permettait. L'habitude de
bout des seins dorés et des étuis d'or pour les ongles.
p. 145 et 185.
15-16. 5.
4-5.
Expression du Papyrus de Boulaq. Cf. Maspero, op. cit.. p. 23, 30, 35, 36. C'est sans doute à cette idée de l'action de l'or « liquide de Râ » qu'on doit la vignette du chap. cliv du Todtenbuch (éd. Lepsius) où le disque solaire descend du ciel et baigne de ses rayons la momie étendue sur le lit funéraire. Ce chapitre est 6.
celui de « ne point laisser passer (corrompre) le cadavre »
que
ses
chairs
y\L==/]>
ont été
allitération
embaumées,
avec noub,
or)
et,
s'adressant à
comme un
(
Toum,
^
^^^=^
|
le prie
«
maître de sa sépulture
».
de
J\
\\
J\
l'établir,
^j
de
le
)
;
le
défunt dit
fondre
D'après la vignette, le
(
soleil inter-
vient comme destructeur de germes morbides; ce serait une observation du pouvoir anti-microbien de la lumière solaire. La même intervention solaire est mentionnée au rituel démotique du Papyrus Rhind (Brugsch, Rhind's zœel bilingue Papy ri, p. 17, pi. 18, 1. 8: et Die jEgyptologie, p. 194). 7.
Voir, par exemple, les indications sur les statues divines d'or ou de bois doré, r^;;;;^, etc.,
la stèle dite
de la
fille
(Mariette, Dendérah, 8.
Ramsès
II
fait
de Chéops (Mariette, Mon. diccrs,
a
pi.
53)
et
IV, 68-69, 89-90). faire pour son père défunt une statue en or (Mariette, Abydos, II, 67,
données par
par les représentations de Dendérah
et 6,
I, pi. 7, 1. 49) et
aussi
LE TITRE
HORUS D'OR
((
poser une feuille d'or sur
le
préoccupation de rendre
la
koumsaouf (XIIP dynastie) de ce
à l'intérieur et à l'extérieur flfl
^
^^mw^J
prwi
la salle
où
les
jî£^
I
I
^
®J
^
''
IIk"^
rwn
d'argent
I
^^"^
(o
A/^wv^ A::>i
— Enfin, dans
j.
images dorées* des dieux
temples et
les
morts subissaient
et des
P^
suivant le texte des Livres sacrés,
la salle d'or^ »; là,
((
d' or et
^^K^ hÈ^â
funéraires ou divins et reposaient indestructibles, s'appelait
ou
momie du roi Sobface, la momie auguste
voici quel était l'aspect de la
sa tête était recouverte d'or à la
«
))(l^q
S
]
tombeaux,
:
mort pareil à une image divine ou
le
garnie d'or en son entier, et ses cercueils é taien t revêtus
roi était
29
forme de corps humain, de colorer en bleu leur chevelure ^
Papyrus Amhurst,
royale. D'après le
DANS LE PROTOCOLE PHARAONIQUE
visage du mort, de dorer ou de peindre en couleur d'or la
face des cercueils sculptés en
vient également de
»
a
la
les
les rites
maison d'or
le sol était d'or
»,
ou
II
De même, dans
d'argent.
s'appelait « Salle de
le palais
Vermeil'
».
du
où
roi, la salle
Naturellement
«
Horus d'or
les « salles
dorées
))
»
donnait audience des tombeaux des
temples et des palais pouvaient ne réceler qu'une très faible partie d'or dans leur décoration dont la richesse était proportionnée à la fortune
La
du possesseur.
qualité prophylactique de l'or explique aussi pourquoi l'on couvrait les
de talismans
ou dorés, que
d'or**
l'on retrouve
dans
les
tombes
et qui sont
momies
énumérés dans
en vermeil [Lhid., pi. 7, 1. 63). Dans le Conte de Sinouhit, le héros reçoit du pharaon une statue funéraire en or avec une robe de vermeil » (cf. A. Moret, La Condition des Féaux, Recueil, t. XIX, p. 130). Les statues de double du roi Hor Aou-ab-ri (XIIP dynastie), trouvées par M. de Morgan (Dahchour, p. 91-92, 95), étaient en bois recouvert de feuilles d'or. 1. Les cercueils du roi Hor- Aou-ab-ri et de la princesse Noubhotpou (XIII* dynastie), trouvés par M. de Morgan, étaient en bois lamé d'or, avec masque en bois doré [Dahchour, p. 99-101). Des statuettes en bois, trouvées par M. Amélineau dans la butte d'Om el-Gaab, avaient la figure couverte d'une feuille d'or [Les Nouvelles Fouilles d'Abydos, p. 167). Sur les masques en feuilles d'or et en cartonnages dorés, les cercueils dorés ou peints en jaune, cf. Mariette, Notice des principaux monuments du Musée de Boulaq, 3^ édition, p. 45, 230, 232-233, etc.; Maspero, Guide du Visiteur au Musée de Boulaq, 1883, p. 241, 312, 371, etc.; E. de RouGÉ, Description sommaire des salles du Musée égyptien du Louore (nouvelle édition), p. 115, etc.; PassaLACQUA, Catalogue..., p. 185. Sur les statues divines à visage d'or ou doré, voir Mariette, Dendérah, « ciselée
—
texte, p. 195. 2. 3.
Pap. Amhurst, ap. Chabas, Mélanges égyptologiques, On désigne souvent les déesses par l'épithète Noubit,
La
4.
(Schiaparelli, '--'
appelle
'
Il
fw^
la salle
33).
—
Au Sérapéum,
Papyrus du Louvre,
— n \
-çv
5.
n»
2.
v\
On
C
sait,
C'est ce
yeux
s'appelait
n;;?^
I, p.
22-27, 50-53); le plan
le
mot mourir
était «
a
connaître la salle d'or »
désigne
le
{Abydos,
I,
pi. 6,
sanctuaire; voir, avec corrections, Brugsch,
r%;;;r\
o
,
Pap. de Berlin
/, 1.
251;
cf.
Maspero, Les Contes populaires,
p. 123,
par les inscriptions dédicatoires, que les murs, les colonnes et les portes des temples étaient
Mariette, Abydos, I, pi. 13 et 18. Papvrus Amhurst appelle « les talismans et ornements
Cf., entre autres,
que
le
v> giques, III,
II, 4-6.
».
,
^sN
iD
souvent dorés. 6.
p. 50). A
10-11, et pi.
se faisait Voucerture de la bouche et des
à Coptos, à Dendérah,
""""^^^
dorée
du tombeau de Ramsès IV, conservé à Turin, du sarcophage (Chabas, Mélanges égyptologiques, III, 2 p. 1 95). Aussi, un des
Libro dei Funerali,
euphémismes pour remplacer 1.
tombeau où
principale du
salle
III, 2, p. « la
2, p.
h
\\
10, pi. II,
1.
\
4.
r
^, naître,
doublet différencié par
M., avec
soit nécessaire
le
texte et d'y rétablir
de rien changer au texte
le
sens,
n'a pas laissé de dérivé copte à
jM m) concevoir^
ma
connaissance, mais son
reparaît dans cette langue sous la forme
eptoKï,co/z c?/)ere^jûLfioKi, m, co/ice/)^?b. Or, les variantes
présentent, à côté de |
zi
^
,
les
formes
1
^^:
2.
Cf. Recueil de Traoauœ, t. XIX, p. 154-155, 159; Archio fur Papyrus/orschung, t. I, p. 144.
3.
Recueil de Tracauae,
t.
XX,
t.
â^ XX,
>
^^'^^ ^^ signe
p. 153, 156 sqq.
;
t.
du prototype égyptien
1^^ XXII,
qui suppose un a
p. 218 sqq.
p. 160.
Macrobe, Saturnales, I, xxi, 20 colunt taurum, Bacin cognominantes ». 4.
5.
taureau d'Hermonthis,
manuscrits portent vraiment Bacis en cet endroit.
Le verbe
p.
indiqué déjà',
déclare qu'en présence des transcriptions grecques, qui montrent presque partout
pouvoir être tolérée plus longtemps.
1.
je l'ai
juLe^Toi, jo-ô^ti.
celui de BacIs, qui, selon
la voyelle ô (6,
iioKi
que
ainsi
dans des textes gréco-égyptiens,
Bo>--,
^'^y:-^,
*Mazaî, qui,
:
:
« in
oppido Hermunthi magnifico Apollinis templo consecratuni
Spiegelberg, Buchis der hcilige Stier oon Hermonthis, dans VArchio fur PapyrasforscJiung^
soli
t.
1,
339-342. 6.
Je n'insiste pas
ici
sur l'alternance de
légitime à M. Spiegelberg
comme
^
q
et
à moi [Archic,
t.
de I,
®
kh dans
p. 339).
la
même
racine, cette alternance paraissant
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE donne pour
à la première syllabe, ce qui nous
forme en racine
vocalisation
la
*bakaît-bakai-bakei-Aoki. Je pense que
-t,
B-kh ont eu
î]«>-='
môme
la
me semble que
Boù/^'-nô/u-. Il
histoire
du mot, Bakaou,
nom du
*bakhaî
:
deux formes
les
le
est
Bo-j/t^-Bô-/-.;
49
taureau
et,
avec
la
par suite, la
et,
devenu ^bokhei-boukhei-
des textes gréco-égyptiens et
Bacis de INJacrobe sont également légitimes au point de vue philologique, et
qu'il n'y a
pas lieu de corriger Bacî/i en Bucin. Macrobe aura puisé son renseignement chez un
auteur qui, lui-même, connaissait directement ou indirectement
nom du
La prononciation Bacin
taureau.
XV.
In,
par Ax^ copte qui
conhrme
nm-nTcoK'
:
Brugsch, qui
Ux
le
du nom
Ax
aX ^
— Que
n
conservé
la
H
fût
pour
comme
M.
p^\\ul
1
^, g^W, g^^o T.
que ne T.
t,
cœlurn,
conclusions semblables â celles que
tthi,
comme
la place
de l'accent y est sur
portuSj ujiH T.
M. T,
t, Te,
cjulh T.
j'ai tirées
[jLT.xo;,
la dernière,
qui est
le
le
grec
et,
exemples
notamment, des mots
cficx>,
"^paraît, npco,
^pto,
[J[
dans
les
comme dans
De
M.
t,
comme
terminaison -iT[ET] attirait suffi
1.
Recueil de Travaux,
^.
3.
PapL/rus Casati, 11, 3, 47, 2. Dictionnaire géograp) tique, p. 160.
4.
Zeitschrift, 1884, pi.
I,
n» 2, et p. 13-14.
5.
Recueil de Traoaux,
t.
XX.
6.
Recueil de Travaux,
t.
XIX,
—
t.
mêmes
finales,
XVIII,
150 sqq.
p.
NOUV. SÉH.,
p. 64.
p.
154 sqq.
VII.
pour
T. n,
cette affirmation,
les
dont
l'ictus à
on voit de suite
ejmpco T. Te, einfipco AI.
l'accent posait
jusqu'à présent, que
du mot. Elle a
g^ofi
vox, nous permet de déduire des
dans Hpco,
l'origine.
la
M.,
de celui des monosyllabes en co-o-ot finar.
-e, -i, final, là,
2_oq T.
vipera\ Le catalogue des monosyllabes
du féminin au moins à
RFXURIL, XXIII.
^^,
et qu'il déplaçât l'accent
longitudo. Enfin, des considérations du
à prouver que, dans les dissyllabes en
l'accent tonique
transcrivit
dans nmTcoK.
%abaît,
Si l'on passe aux dissyllabes féminins qui présentent les
que
le
il
-•
forme hiéroglyphique
la
une flexion lourde
forme masculine accentuée difïéremment,
final, tels
initial, et
Dr
— «^\
indiquées, surtout quand, à côté de la forme féminine, le copte nous
serpens, à côté de ^qco e,
du féminin
m
*HARAÎT, qui sont devenus monosvllabiques en copte j'ai
nom
en lettres coptes nninnoirg^cop, auquel
depuis quelques années au cours de ces études,
conditions que
en
,
le
se joignait, c'est ce qui résulte bien, je crois, des
il
dissvllabiques en égvptien
a
/^
le suffixe
du groupe
on a pour
l'article,
localité,
groupes /o)f^S»oy/^I^
D de Brugsch
substituant au
:
répond exactement avec l'équivalence
j'ai cités
les
suite la valeur réelle
la
H©^
nD-Jp
tonique du mot auquel
que
copte mmtoK, Jour,
le
Le Papyrus Casati connaît un nom de
cette façon de voir.
reconnut par
^; il
XVL
interprété
relevé depuis un texte bilingue démotique et
l'ai
prototype véritable du signe démotique de
§
J'ai
premier signala ces textes, avait transcrit d'abord
correctement D|
ncv-owp
—
que son antigraphe démotique rend par
nivTocop,
X
notée représenterait seulement une
qu'il a
exemple de nspou/'nm.
U/i nouvel
forme Bakhi du
que Boukhis-Bokhis.
tradition plus archaïque S
la
'f
même genre tendent de même sur l'-e, -i, je me suis contenté
elle et
prenait souvent
recherches préliminaires, mais, au point
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
50
OÙ
j'en suis arrivé actuellement, je
ne pourrais
présentée d'abord, sans risquer de tomber
maintenir dans
la
moi-même ou de
faire
la
forme où
tomber
je Tai
le lecteur
dans
des erreurs graves. Il
au moins dans son état dernier qui est
est certain, en effet, que,
le copte,
a eu l'accent tonique sur la syllabe qui précède celle qui contient Te-i
Tégyptien
du féminin. Le
M. t, costa\ M. ^, T. B. tc, manuSj kwc koc M. ^, sepulchrum, Kog^ uoog^ T M. •\, t, angulus, vertex, summitas prœrupta, juo^ M. ^, arsio, accensio, coA M. ^, linum, ellychnium, •xojul M. ^^ (S'ojli T. t, vis, robui\ -xojul M. t, lebes, olla, (3'ot T. t, œtas, qualitas, et bien d'autres. Stern, les fait est
comme
évident pour des mots
T.
£iht
(^its.
'^s.i-^s.
.
étudiant, avait vu qu'ils avaient subi une mutilation, et
versé un état antérieur où
possédaient la terminaison
ils
de mots de ce type se rencontrent, soit dans
suffisant
des dialectes voisins, avec un doublet en
ancienne
a déclaré qu'ils avaient tra-
il
-e,
-I^
même
le
De
un nombre
fait,
dialecte, soit
dans un
qui représente leur forme régulière la plus
e-i
:
Hn M. igODAJL
numerus,
T,
M.
^, SOCrUSj
T.
T,
De
et d'autres.
balneus,
collas, cervix,
plus,
*AIPAÎ-APEÎ,
l
APAÎT,
[
-ï,
cidiOTn, citooTîi T. T, ïid.^£i
M. nne, HHne T. t, de UJCOJULI M. ^, UJtOJLie T. ciooTite T. t, cicootui m. hri
nô^^fie
T.
t, nô^g^fii
Af.
'J-,
^, de
-»,
'\
8
J
û *nahabît,
une partie de ceux pour lesquels nous ne possédons pas de doublets
de ce genre en copte, ont, à notre connaissance, un prototype hiéroglyphique muni de la
terminaison féminine ^, ix [et] ordinaire oit^
M.
o^iii^u^
T,
M.
victus, ¥-
[yNKHJouixou,
albedo, ca/idor,
T,
OTHd.UL T. B., oirmeJUL T(x)ic
M:j\,
:
B.
t,
Toeic, Toic T. T,
\\
m
\\
[oubkh]aît,
OTme^Jut AI. ^, dextera,
KOC
M.
^, sepulchrum,
pour ne citer que ceux-là.
Il
est
1
[Zs]ouitou,
noms
égyptiens.
la flexion -ix [Éx],
Ils
ont donc eu,
-e
I
I
I
I
[^-^ [KRsjAix,
donc certain que tous
en copte, ont passé par une forme en des
[OuNM]AiT,
^^^^
assu7nentum, fascia, c^
K(x)c,
jf
ou en
comme
-i final,
les
féminins de ce type, conservés
qui les rattache au type ordinaire
ces derniers,
un accent sur
mais comment expliquer que cet accent a disparu
plus resté qu'un accent sur la voyelle de
la
-e, -i, soit
et qu'il
ne leur est
première syllabe radicale? j-i
Pour comprendre mieux ce qui et étudions-le
s'est passé,
syllabe devait être
un
s(?)4-n(?).
le
mot
La voyelle de
a, obscurci plus tard en o, selon la règle
souvent^ car on trouve en copte cou T. M.,
1.
prenons un exemple,
11
AAAAAA
vg^
s-FN,
au point de vue vocalique. Le mot était certainement dissyllabique à
Torigine et formé de deux syllabes ouvertes,
2.
sur
ce^n
Cf., pour ce mot, le Recueil de Tracaux^ t. XIX, Stern, Koptlsche Grammatlk, § 125, p. 60; § 128,
B.
n,
frater
p. 190.
p. 61; § 129, p. 62.
:
le
que
j'ai
la
première
mentionnée
bashmourique a con-
A TRAVERS LA VOCALISATION ÉGYPTIENNE
comme
serve, ici
cïtHY T. B.,
a^
SÂnaou-SÂna
la
le
prouve
cnà^y T.,
seconde radicale était
la
On
terminaison masculine singulière.
la
de
la place
voyelle dans
la
a donc, pour
^SÂnaou-SÂna avec l'accent sur la
prononciation vraisemblable
comme
La forme
joindre à cette vocalisation, au moins pendant
fallait-il
époques antiques, l'ou léger de
première syllabe,
plus ancienne.
la vocalisation la
B., du pluriel montre que la voyelle de
probablement
:
masculin singulier,
le
à
M.
cnnoy
également un les
presque toujours,
51
le
copte
Ajoutons
cô.îi-coïi.
terminaison lourde du féminin, -it [et], et voyons quelles seront
la
les
!AAAAA^
s
+ N + iT, sœur,
qui résultera de cette com-
binaison.
A. Et d'abord, prenons
la
première syllabe
:
féminin de
le
B.
cd.ii
et
de con T.
M.
y présente dans les deux dialectes la même forme en ô long, ccom-ccone. Steindorfï l'explique par une loi d'après laquelle toute voyelle brève peut s'allonger, lorsque la syllabe dans laquelle elle se trouve passe à l'état de syllabe ouverte,
con,/rèrej syllabe fermée, avait un o bref, mais, l'adjonction de
pour
effet d'ouvrir la
loin sur cette loi.
première syllabe,
bref se muait en
l'o
Essayons d'abord de retrouver
La présence de
observe au féminin.
l'e
et e
en
h, o
en
co
:
du féminin ayant
long\ Je reviendrai plus
co
mécanisme de l'allongement qu'on
le
montre que nous avons
à cette place nous
l'o
*.
affaire à
un phénomène d'époque relativement récente, puisqu'il ne remonte pas plus
haut que
le
moment où Ta commença
à s'obscurcir en o, soit probablement à la fin de
l'époque thébaine et pendant la première époque saïte. Des altérations analogues se
rencontrent dans un certain nombre d'autres mots, kb^nM., fioiti
M., Aoone T.
Kô^irpi,
SUrda,
'Xd.juLOTA
ce
M.,
T,
noxa, ujcoxi
ujojii,
changement
T.
M.,
T.
(3'evJULOTA
est attribué
M., jEthiops,
e^couj
M.
n,
SOCei\
cameUis,
n,
e-e^ouji,
T.
ujcoxie
j^ihiopissa, Korp M., surdiis, Te,
M.
(5'd.juiô.TAi
igoojuLi,
igtoAi
(S'ô.juid.TAe
^,
justement par Stern à l'influence de
vue, et les données qui en résultent sont assez contradictoires
comme
c'est le cas
pour
tout aussi bien dans fcom-Aoone de les
deux formes
la solution
Kô^^pi,
surda,
et
fKoïi-fiOJcon et
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