RT 23-24
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RECUEIL DE
TRAVAUX
RELATIFS A
LA
PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE É G Y P T IE N N E S ET A S S Y R I E N N E S PO UR SE R V IR DE B U L L E T IN A L A MISSION F R A N Ç AISE DU C A IR E PUBLIÉ
SOUS
LA
DIRECTION
DE
G. M A S P E R O M EM BRE
D E L’ iH B T I T U T
PR O F E SSE U R AU COLLEGE DE FRAN CE, D IR E CTE U R D’ÉTUDES A L ’ ÉCOLE PR A T IQ U E DE8 HAUTES ÉTUDES
V IN G T -T R O ISIÈ M E ANNÉE
PARIS LIBRAIRIE 67,
fiMILE BOUILLON, EDITEUR RU E DE R IC H E L IE U , AU P R E M IE R
MDCCCCI
T ou s d r o its / '¿serrts.
C H A L O N -S U R -S A O N E IM P R IM E R IE FR A N Ç A ISE ET O R IE N TA LE DE L . M A R C E A U , E . B E R T R A N D , SU C C r
RECUEIL • DE
TRAVAUX
RELATIFS A
LA
PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE É G Y P T IE N N E S E T A S S Y R I E N N E S PO UR SE R VIR DE B U L L E T IN A L A MISSION F R A N Ç A ISE OU C A IR E PUBLIÉ
SOUS
LA
DIRECTION
DE
G. M A S P E R O MEMBRE
DE L ’ I N S T I T U T
P R O F R 88B U R AU C O M .lV .B DR FRANCK, D IRE CTE U R D’ ÉTUDR8 A i/ÉCOLK PR A T IQ U E DES HAUTES ÉTUDES
NOUVELLE TOM E
SÉRIE
S E P T IÈ M E
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PARIS LIBRAIRIE 67,
ÉMILE BOUILLON, EDITEUR RU E DE R IC H E L IE U , AU P R E M IE R
MDCCCCI
T ou s d r o its r é s e r v é s .
C H A L O N -S U K S A O N E IM P It lM E R lK
F R A N Ç A IS E
ET O R I E N T A L E
DE
L. M ARCEAU,
K.
BERTRAND,
SUCC'
RECUEIL DE
TRAVAUX
RELATIFS A LA
PH ILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE P U B L IÉ SOU S L A DIRECTION DE
G. MASPERO MEMBRE
DE
L’ I N S T I T U T
P R O F E SSE U R AU COLLÈGE DE FRANCK, D IR E CTE U R D'ÉTUDES A L* ÉCOLE PR A T IQ U E DES HAUTES ÉTUDES
V
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XXm .
Lav. 1
et
2
PARIS LIBRAIRIE 1
67,
É MI L E BOUI LLON,
ÉDITEUR
R U E DE R IC H E L IE U , AU P R E M IE R
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CONDITIONS D’ABONNEMENT Aü RECUEIL Le Recueil parait par volume composé de quatre fascicules. Les abonnements se font pour le volume entier, il n'est pas vendu de fascicules séparés. P a r i s ......................................................................... D épa rtem en ts
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Le volume, une fois terminé, est porté au prix de 3 5 francs.
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OUVRAGES rel ati fs à la p h i l o l o g i e et à l ’a r c h é o l o g i e o r i e n t a l e s EN VENTE A LA MÊME L IB R A IR IE
ABBADIE (A. d’). Dictionnaire de la langue Amariflfia.1 fort vol. in-8\ 50 fr. ABOULFARAG (G.). Le livre de l ’ascension de l ’Esprit sur la forme du ciel et de la terre. Cours d’as tronomie rédigé en 1279, publié pour la première fois d’après les mss. de Paris, d'Oxford et de Cambridge, par l ’abbé F. Nau. 1” partie : Texte syriaque. Gr. in-8*, avec figures dans le texte. 15 fr. ABOU'L-WALID MERWAN IBN DJANAH. Le livre desparterres fleuris. Grammaire hébraïque en 1 arabe, publiée par J. Derenbourg, membre de l'Institut. Gr. in-8*. 25 fr. Le môme ouvrage, traduit en français sur les manuscrits arabes par le rabbin M. Metzger. Gr. in-8*. 15 fr. ADJARIAN (H.). Étude sur la langue Laze. Gr. in-8°. 8 fr. AL-FAKHR1. Histoire du Khalifat et du Vizirat depuis leurs origines jusqu’à la chute du khalifat abasside de Bagdâdh 3agdàdh (11-656 de l’hégire =: 632-1258 de notre ère) avec des prolégomènes sur les . principes du gouvernement par Ibn at Tiktakà. Nouvelle édition du texte arabe par H. Derenbourg. Gr. in-8*. 25 fr. AMARAKOCHA. Vocabulaire d’Amarasinha, publié en sanscrit avec une traduction française, des notes et un index par A . Loiseleur-Deslongchamps. 2 vol. gr. in-8*. 7 fr. 50 AMÉLINEÀU (E.). Fragments de la version thébaine de l’Écriture sainte (Ancien Testament). In-4*. 15 fr. AMIAUD (A.). La légende syriaque de Saint Alexis, l’homme de Dieu. 1 vol. gr. in-8*. 7 fr. 50 AURÈS (A.). Traité de métrologie assyrienne ou étude de la numération et du système métrique assyrien considérés dansleurs rapports etdans leur ensemble. In-8*. 6 fr. Essai sur le système métrique assyrien, l ,rfascicule. In-4*. 5 fr BAILLET (A.). Le décret de Memphis et les inscriptions de Rosette et de Damanhour. Gr. in-8% avec ufae planche. t 5 fr. BARBIER DE MEYNARD (C.). Dictionnaire géographique, historique et littéraire de la Perse et des contrées adjacentes, extrait du Modjera-el-Bouidan de Yaqout et complété à l’aide de docu ments arabes et persans pour la plupart inédits. Gr. in-8". 12 fr. BARTHELEMY (A.). Gujastak Abalish. Relation d’une conférence théologique présidée par le Calife Màmoun. Texte pehlvi publié pour la première fois avec traduction, commentaire et lexique. Gr. in-8". 3fr. 50 BEREND (W. B.). Principaux monuments du Musée égyptien de Florence, l r* partie : Stèles, bas-reliefs et fresques. In-f" avec 10 pl. pliotogravées. 50 fr. BERGAIGNE (A.). Manuel pour étudier la langue sanscrite. Chrestomathie, Lexique, Principes de grammaire. Gr. in-8°. 12 fr. — — Quarante hymnes du R ig Véda, traduits et commentés. Publié par V . Henry. Gr. in-8". 5 fr. La religion védique d’après les hymnes du R\g Véda. 3 vol. gr. in-8“. (T. Ier épuisé), les t. II, III. 30 fr. —■ — Tome IV. Index, par M. Bloomfield. 5 fr. BERGAIGNE (A.) et HENRY (V.). Manuel pour étudier le sanscrit védique. Précis de graramaireChrestomathie-Lexique. Gr. in-8". 12 fr. BHAMIN1 VILASA. Recueil de sentences du Pandit Djagannûtha. Texte sanscrit publié pour la pre mière fois en entier avec traduction en français et des notes par A. Bergaigne. Gr. in-8". 8 fr. BOISSIER (A.). Documents assyriens relatifs aux présages. Tome Ier. Liv. 1 à 3. In-4*. 50 fr. BRUGSCH (H.). Examen critique du livre de M. Chabas intitulé : Voyage d’un Egyptien en Syrie, en Phénicie, en Palestine, etc., au xiv” siècle avant notre ère. Gr. i n - 8 A u lieu de 1 fr. 0 50 CHEREF-EDDIN-RAMI. Anis-el-cOchchaq, traité des termes figurés relatifs à la description de la beauté. Traduit du persan et annoté par C. Huart. Gr. in-8*. 5 fr. 50 CHRONIQUE DE GALÂWDÉWOS, roi d ’Ethiopie. Texte éthiopien traduit, annoté et précédé d’une introduction historique par W illia m E. Con/elman. Gr. in-8". 10 fr. CLERMONT-GANNEAU (C.). Etudes d'archéologie orientale, 2 vol. in-4" avec figures dans le texte et photogravures hors texte. 50 fr.
RECUEIL DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES
1901
Fascicules I et II
C o n te n u : 1) Une lettre inédite d'Ippolito R o s b lli n i. — 2) Inscriptions de la chapelle d’Ameniritis à MédinetHàbou, par G. D a r b s s y . — 3) Notes d’épigraphie et d'archéologie assyriennes, par V. S c h e i l , O. P. — 4) Le titre « Horus d'or » dans le protocole pharaonique, par A. M o r b t . — 5) La Momie du roi Mer-en>ptah Ba-en-ra, par William G ro fp . — 6) Zur Geschichte der Libationsformeln, von Fr. W . vo n B is s in g . — 7) A travers la vocalisation égyptienne, par G. M a s p e r o — 8) Notes prises à Karnak, par Georges L e g r a in . — 9) Le Temple et les Chapelles d’Osiris à Karnak, par Georges L e g r a in . — 10) Textes provenant du Sôrapôum de Memphis, par É. C h a s s in a t . — 11) Notes d’ôpigraphie et d’archéologie assyriennes, par V. S c h r i l , O. P. — 12) Paapis, von Wilhelm S p ik g e lb e r g . — 13) Zu der Inschrift von Tukh el Karmus aus einem Briefe des Herrn W. S p i e g e lb e r g an Herrn Fr. v. B is s in g . — i4) Der Name des tentyritischen Gaus, von Wilhelm S p ie g b lb b r g . —
.
a/wwa lbhy von Wilhelm S p ie g b lb b r g . — 16) Textes de l’Ancien
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Testament en copte sahidique, par Pierre
L acau.
UNE LETTRE INÉDITE DTPPOLITO ROSELLINI Mon confrère et ami le D' Abbate-Pacha avait, dans sa prime jeunesse, étudié un petit répondant du Musée de Palerme : il envoya au célèbre Roseilini un exemplaire de la revue où il avait publié son mémoire, et il lui demanda son avis sur la question qui y était débattue. La lettre suivante contient la réponse de Roseilini. Abbate-Pacha l’a retrouvée dans ses papiers, après cinquante-six ans, et il a bien voulu me permettre de la publier dans le Recueil, de quoi je le remercie sincèrement. — G. M. B1BUOTECA DELL’ I. E R. UNIVERSITA
P r e g ia t is s im o S
Pisai il 14 Luglio 1844.
ig n o r e ,
Mi é pervenuta la carissima sua lettera, del 24 Giugno, ed insieme il fascicolo dell’ Effemeridi, ove si trova il suo scritto sull’ interpretazione di un idoletto egiziano. La sua cortesia verso di me, le lusingbiere lodi che le piace di tributarmi, la simpatia ch’ io naturalmente tosto concepisco verso coloro che con ardore e sapienza si danno a coltivare, com’ ella fa, gli studi egiziani, il mio carattere infine, e la stima che ho giustamente concepita di Lei, mi consigliano a dirle francamente il mio parère dove le opinioni sue intorno a questa interpretazione non mi pajono ammissibili. Bisogna in primo luogo farsi una idea esatta délia naturadi questo piccolo monumento, chiamato impropriamente idotetto. Esso non è che una delle moltissime fig u r in e J u n e b r i che si trovano in gran numéro, e tutte identiche perché fatte sulla medesima stampa, nelle tombe di prima e seconda classe, e che rappresentano lo stesso difunto ; e perciô ne portano sopra 'scritto il nome e la filiazione e, non di rado, secondo lo spazio, una preghiera aile deità infernali. Il modo di scrivervi il nome, ed anche la preghiera, veniva stabilito da una formula di uso costante; e migliaia d’ esempi se ne hanno oggimai à comprovarne la incontrastabile intelligenza. R E C U E IL , X X III. — NOUV. S É R ., V II.
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UNE LETTRE INÉDITE D’IPPOLITO ROSELLINI
Li oggetti ch’ esse figurine tengono nelle mani incrociate sul petto figurano una zappa é una m a rra (talvolta un arairó), precisamente quali si vedono figurati nelle mani degli agricoltori, e, ricevute poi come lettere, tra i caratteri geroglifici. L'oggetto che portano pendente dietro la spalla ñgura indubitatamente un p a n iere o cestello con tenente la semenza. Imperciocché per tali figurine s’ intendeva di augurare al difunto (come da noi si fa con replicati R équiem e De p rofa n á is) che il passaggio della sua anima fosse tra gli eletti, o v e s i com inciaoa a coltiva re g l i eterei cam pi d i Tme (la Veritá). Questa dottrina ё dimostrata con figure e dichiarata con iscrizioni, tanto nel gran testo del Rituale fúnebre, quanto nelle tombe di prima classe. lo la esposi, sono giá sei anni, in proposito di queste figurine rappresentanti le mummie, nel tomo IIIo de’ M onum enti Civili, pag. 470 e segg. Se le fosse stato noto quel luogo, Ella non avrebbe potuto figurarsi che la immaginetta in questione fosse una deitá. Ció posto, 1’ iscrizioncella situata dinanzi a questa figurina funeraria, o piccola immagine d i m um m ia, non puó (tanto per la certezza del senso dei gruppi, quanto per Г autoritá d’ innumerabili confronti) essere interpretata altrimenti che nel modo seguente : II primo gruppo esprimente fonéticamente la parola cuerr, col de terminativo jj^, il d isco ra ggia n te, ha in tutti i testi il senso costante, come nel copto, d i f a r ch ia ro, f a r e illustre, esser fa tto sp len d en te; basta per ogni altro 1’ esempio dell’ iscrizione di Rosetta, ove esso gruppo corrisponde al greco *o0 ¿7tt?ávi) тан/ихуго«. II carattere | non puó prendersi per primo elemento della iscrizione, perché esso tiene il secondo posto, dovendosi leggere qui i gruppi da destra a sinistra. Molto meno se gli puó attribuire il senso di gra n d e, poiché non si deve confondere coll’ altro differentissimo «-=» che gra n d e, iu a, veramente significa. Quello in questione ё segno certissimo di vocale, e rappresenta una cip olla ; nei monumenti grandi e coloriti non resta dubbio sulle qualitá dell’ oggetto. Vi sono poi abbreviazioni che 1’ accertano e che tralascio per brevitá; ma dico esser certo ed indubitabile ch’ esso esprime la vocale della parola ctor, cwerr.
II secondo gruppo significante отаре, ed esprimente il titolo osiriano, vale a dire d ifu nto, titolo che precede sempre, costantemente, il nome proprio scritto sopra queste figurine, immagini di difunti; ne alcuna ve ne ha, tra tante migliaia che se ne conoscono, la quale non porti un simile titolo. Segue il nome proprio del difunto ¿p-а-гск, H arsiise o H arsiesi alia greca, il quale letteralmente significa H orus fig lio d ’ Isid e, ma non ё lecito credere che designi il giovine dio figlio d’ Osiride e d' Iside, che ё tutt’ uno, come Ella ben dice, con Oro e con A roeri (Oro il p rim o gén ito ). Questo H arsiesi ё un semplice privato, ed era un tal nome freqOentissimo tra gli Egiziani, che solevano denominarsi colle appéllazioni delle loro deitá. II giovane dio H arsiesi, il p iü giooa n e d eg li dei, il tipo d ei F araoni, non venne mai a morte, secondo le dottrine mistiche degli Egiziani; il solo dio che cedesse a questo fato fu Osiride, tipo d ell’ um ana natura. Iside lamentó il marito defunto, lo vivificó col potere delle sue lagrime; non ebbe mai a lamentare la morte del figlio. Ma come la mummia d’ ogni egiziano era 1’ jmmagine di Osiride estinto, perció Iside sopra di ognuno lamentava e piangeva;
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UNE LETTRE INÉDITE D’IPPOLITO ROSELLINI
almeno cosi credevasi, o auguravasi che fosse; e, per questa precisa ragione, si vede al capo di o gn i m um m ia figurata Iside piangente, come ai piedi Nephthys sua sorella, che le fu già ugualmente compagna nel lamentare Osiride. Laonde quelle lam entazioni d’ Iside pel difunto At'siest, espresse nel papiro del Louvre, da Lei citato, e di.cui ho sott’ occhio la copia, appellano semplicemente ad un privato che aveva nome Arsiesi, corne il difunto della figurina in questione. II seguente gruppo |J||), Sé, esprime la filiazione.in rapporto alia madre; poichê, come ho già più volte dimostrato nei miei scritti, gli Egiziani, al pari degli Etruschi, preferivano di notare nei funebri monumenti la discendenza materna anziché la paterna. Esempi senza numero illustrano e confermano il luogo presente, e ci danno certezza che nei quattro caratteri seguenti si debba esprimere il nonie proprio della donna che fu madre di Arsiesi. Nell’ attuale stato della copia potrei congetturare la lettura di questo nome; ma essendo io poco amico delle congetture, tralascio di farlo. Se avessi sott’ occhio 1’ originale sarei forse in grado di darne conto più positivo. Per le dette cose adunque, conchiudo non esser lecito d’ interpretare 1’ iscrizioncella della nostra figurina fúnebre in altro modo da quello che già interprétai, cioè : Il risp len d en te osiriano A rsiesi fig lio d ella d on n a Queste cose ho creduto dover esporre con sincerità di coscienza, ed in virtù della stima ed affezione che ho concepito per Lei come cultore zelante di studi si belli, si profôndi, e che sono a me tanto cari. Quanto al suo scritto sui g er o g liftci applicati alla m edicina, mi pare un lavoro molto ingegnoso e spesso ingemmato di felici accorgimenti. Se alcuna cosa vi è che non porti allo spirito tutto quel convincimento che sarebbe desiderabile nella scienza, puô essere che ricerche più profonde ne compiano la dimostrazione. Io, distratto da molte e gravi occupazioni dipendenti dalle mie incombenze pubbliche, continuo pure come posso il mio immenso lavoro dei M onum enti d ell’ E gitto e d ella Nubia, di cui pubblicai, sul fine dell’ invernó, 1' 8° volume e la 38° distribuzione dell' Atlante. Sto ora occupandomi di un ultimo tomo per dar fine una volta a questa sterminata fatica. La prego dire tante cose afîettuose per me al mio antico amico Malvica, del quale, per colpa delle mie soverchie occupazioni, non ho potuto coltivare con lettere la dolce e preziosa amicizia. Cosí mi è avvennuto delle altre mié gradite consuetudini ; ho dovuto seppellirmi con dura costanza, finché ritorni 1’ época del mio risorgimefnto ad una vita più conforme ai miei desideri, ció che non è fortunatamente molto lontano. Spero ch’ Ella mi perdonerá questa troppo lunga lettera, e 1’ accoglierá con quella benevolenza che puô forse meritarne lo spirito che 1’ ha dettata. Mi comandi con liberta, e mi creda con vera stima e sincero'attaccamento Suo devmo affmo servo I p p o l it o R
o s e l l in i.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS A MÉDINET-HABOU PAR
G.
Dar e ssy
La chapelle d’Ameniritis est la plus importante de celles qui composent le groupe de monuments élevés à la mémoire des divines adoratrices et des reines des XXVeXXVI* dynasties dans l’enceinte de Médinet-Habou’ . Elle comprend une cour précédée d’un pylône et une chambre voûtée autour de laquelle règne un corridor. C’est dans ce corridor, sur la paroi extérieure que se trouvent les inscriptions les plus intéressantes. La hauteur du mur est divisée en deux par moitié; à la partie inférieure sont gravés des textes empruntés en majeure partie au rituel dont les plus anciens extraits couvrent les parois des chambres des pyramides ; la partie supérieure contient une édition assez complète du L ivre d es F u n érailles avec les figures. Les inscriptions commencent au fond de la chapelle, dans l'axe du monument. Le début du L ivre d es F u n érailles se trouve sur la paroi est, la fin sur la paroi ouest; je suivrai le même ordre pour la publi cation des textes des Pyramides. M ur su d, m oitié est. — La princesse, debout, présente le feu à Râ-Hor-Khuti, debout, à côté de l'angle du mur, le sceptre j à la main. Légende d’Ameniritis : |
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Légende de RA : j j № 3 2 Entre le dieu et la princesse, s’étend le texte suivant, écrit en colonnes verticales et de gauche à droite' :
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dans le cartouche de la princesse
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» est presque partout martelé; sa mère adoptive est Chap-n-ap I,r, ^
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
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Légende d Amenintis : | |1 „ Entre les princesses, au-dessus de la table d’offrande, est tracée la liste des ali ments1, suivie du texte de consécration de l’édifice : 35
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
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Après, commence la série des inscriptions empruntées aux textes des Pyramides :
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1. Ce texte dans Pé/u //, 1. 830-846, Pépi 7wf 1.166-168, et M irinri, 1. 318-324.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
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A la suite vient une image du kher-heb, ses rouleaux de papyrus à la main, récitant ce qui est écrit. Au-dessus de sa tête, la légende : | A 1-2-1 | 91 æ\ © ai fi o n 1 ^ Ttilo □ I c^sSUfl i
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P a roi n ord , côté à l’est d e la p o r te d ’en trée. — Ameniritis est debout dans l’angle, 93 TQF" • 91 q la légende est presque entièrement effacée, il n’en reste que i l I j | | 1 If- Un ^ ^ ^ I T&W..y/Ji I I C±'tï/,œM kher-heb lui présente |j[|| ; légende : * ^ }||| T ^1 Entre les deux, suite des textes des Pyramides :
TE 3 Z f k T ! ± ® T - k ~ TB - k H Z C 4TT1 r k P k T X T a = 4 fik X T iis s T 4 k X k E i : i : U ¥ ( ÿ ^ l “ lT C D ? T0 = T k ^ , l ^ i= w . k v j k î k - r î : î : c d q^î ü ^ k î t ^ % -f7 -< ik T k ik -i:tu ¥ ^ i“ i
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(T 1 7 f . k 7 i r C D 7 ^ P 7 k A “I Z 7 T 1. Ce texte dans Pèpi //, 1. 233-235 et 351-355. 2. Ci. Pèpi /", I. 122, Pc/h //, 1. 97. 3. Texte que je n'ai pas trouvé autre part. UUCUKIL, XX11I. — NOUV. S É n . , VII.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
10
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« ! = í i : i T m i 573 WiS7 = 'l 4lS[ M ur n ord , p a rtie à l’ou est d e la porte. — Ameniritis, debout,
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I I H < L l î ’ reÇ0it ,es étoffes i l l i du kher-heb, ¡ ^ | J Q f f l J - Entre les deux personnages, texte en colonnes verticales se suivant de gauche à droite :
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Le registre supérieur contient une édition assez complète du L ivre d es F u n érailles. En haut sont les figures, au-dessous le texte disposé en colonnes rétrogrades. Pour la comparaison, je renverrai au texte de Séti Ier, gravé dans son tombeau à Biban elMolouk’ . M ur su d, p a rtie ouest. — § 1. Grand tableau* représentant Ameniritis assise sur un siège élevé devant la table d’offrande couverte de roseaux (j, que lui consacre le An-mut-f. Légendes : au-dessus de la table, près du bras du prêtre, *C^ en colonnes verticales, dans le haut: j
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§ 2. Le sam s’adresse à la statue de la princesse. Légendes5 : 1. 2. 3. 4. 5.
Ce texte dans Ounas, 1. 66-71. Psamêtik, 1. 29-33, Hor-hotcp, 1. 174-178, Pêpi //, 1. 326-331. Ce texte dans Tèti, 1. 373-375, M irinri, 1. 125-126, Pépi il. Voir Lrfébure, Les Hypogées royaux de Thèbcs, t. II, planches I à XII de la troisième partie. Cf. Séti, pl. I. Séti, 1. 1-4.
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11
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
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§ 3. Le sam présente un brasier à la statue' : P^^"e^ ' =|^s=3 oCj 40
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» n x ■*■ Çv. ~ n ¡S T • 'T ° ( T 1 = ®. 5 I ü I o i _§è>s=3 r J w™ 11 I o v _ L J cm >mi § 4. Le sam penche un vase d’où s’échappe un quadruple jet d’eau qui entoure la . Texte disposé comme dans Séti : horiz.
— " P k -fl'îljh S T E ” KK‘ = 7?. “^ î - ‘-n® ¿ Z i î ï l A J § 5. Scène semblable à la précédente, avec légende’ :
ÎT7Eï ^ K X “E 7£T^-**fcV r»*-'n ,:Æ :i:c D Z T iis E W k ^ iîîir ^ n ^ : § 6. Le sam présente un vase'. P ^ ^ Ÿ P r n j s & . ï . l ? U ® ' “ ^ I /w v w v
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§ 7. Scène semblable à la précédente*. P ^ i ^ ^ ^ ^ P i ni
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1. 2. 3. 4. 5. 6.
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I Ï T L i o fc JJlC jL JliL j l ^ls==>^ § 10. Tableau du haut1 : deux prêtres arrivent, le
et le
avec un rouleau à la main, I3 P ij^ n . Texte : t
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Au-dessous est un autre tableau représentant le en face de la statue,
celui-ci
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§ 11. Le sam est agenouillé sur un grand vase t7, les bras croisés sur la poitrine, devant la statue de la princesse ^ ^ ^ Q Jj[j|, derrière laquelle se tient debout un i n d i v i d u ^ '. Texte:
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§ 12. Le sam agenouillé sur le vase devant la statue derrière laquelle sont trois hommes debout'. ] l P V
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HT-k«*-t■eea im m “n*?= ïik im§ 13. Le sam, un bâton à la main, trois hommes placés côte à côte, la statue de la
- 4-111' “ 1Ï(±]' Tcx,e: Tf—*JLPk^tij 1J_ «Il ():9 TÎ1i~i1ktJ 1s i Ê11k J t'**J ï Î1JL! princesse’ .
1. Ce tableau correspond à Séti, 1. 30-32; il figure déjà plus haut, § 3. 2. Séti, 1. 33-35. 3. Séli, 1. 36-40. Les lignes 48-50 sont affrontées avec les lignes 51-52. 4. Séti, 1. 41-49. 5. L’insecte représenté sur le monument n'est pas la sauterelle, mais la mante religieuse. 6. Le signe figuré sur le monument représente la reine debout, coiffée de deux longues plumes, tenant le fouet et le signe de la vie. 7. Sétt, 1. 50-55.
INSCRIPTIONS DE LA. CHAPELLE D’AMENIRITIS
13
§ 14. Le sam, trois hommes, la statue*. P
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§ 15. Le sam, tenant sa peau de panthère, parle à la statue*. | ' j ^
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§ 16. Trois personnages à côté les uns des autres, le sam qui leur fait face et la statue*. P k î l 4 ^ ^ 2 ' - l I C
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§ 19. Le kher-heb parlant au sam, la statue*.
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§ 20. Le kher-heb parlant au sam, la statue*.
Séti, Sert, Sèti, Sèti, Séti, Svti.
1. 56-59. 1. 60-62. 1. 63-66. 1. 67-69. 1. 70-72. 1. 73-75.
8. Image du sam tenaut sa peau de panthère. 9. Séti, 1. 76-80.
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1. Le signe comme à la ligne 61, avec image de la reine debout. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
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14
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D'AMENIRITIS
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M ur nord, p a rtie est. — §21. Le kher-heb et la statue’. M r n - v in :( H
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§ 22. Grand tableau composé des personnages suivants’ : un
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lui parle, une femme XJ : \ * , deux '= > § % dé/wwwOOTi-----0 ^ coupant un animal abattu, qui a trois pattes liées ensemble, un des bouchers maintient en l’air la patte libre que l’autre coupe : •*=■. ¡k"*A IP/WWVV ^ VJ5T • un IH?I portant un cœur posé Q n sur un vase, un Q portant une cuisse de bœuf, enfin la statue de la ] ( || 1. Texte : >
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Z&ZlM ur sud, p a rtie ouest. — § 23. Grand tableau symétrique du tableau 1 : le Anmut-f présentant les offrandes à la princesse. Môme texte, sauf que Nekhebt est remp la c é e p a r ^ I g T i^ ^ !.
« § 24. Un kher-heb, un sam portant une cuisse de bœuf, la statue’ . 1 4 -
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I. 81-83.
S é t i , I. 84-93. S é t i, 1. 94-99. Ce texte remonte au temps des Pyram ides. V o ir Pè/ti I I , 1. 212-213.
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INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
15
§ 25. Un kherb-heb, le sam avec un long outil terminé par un crochet qu’il ap proche de la figure de la statue’. jj/üll. — 0 ts^sStOÛQf'—\ / usa~• — QT
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§ 33. Le P J ^ et le
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§ 34. Petit tableau dans le bas, au milieu des inscriptions*. Un prêtre devant la statue, avec la légende § [1. § 35. Un P
présente un vase de vin à "\ * ( T ] ' . Teste : T î l J L Æ ?
1. S é t i. 1. 136-138. 2. S é t i , i. 131M43. 3. S è t i : le tableau correspondant e*4 dans la m êm e situation. 4. Sèti-, 1. 14 -14-16ü.
17
INSCRIPTIONS DE LA CHAPELLE D’AMENIRITIS
§ 36. Le
présente à ^
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§ 39. Petit tableau au milieu des inscriptions. Deux prêtres, dont l’un porte un sac; la statue de la princesse. § 40. Un P^^présente T r m
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M ur n ord , p a rtie ouest. — § 41. Grand tableau analogue à celui du § 23, com prenant un et un PJ^> une femme ^ disant : Q Q I3 P a ; deux bouchers 4=1
découpant une cuisse d’un animal abattu :
: un py portant un cœur posé sur un vase; un
présentant une cuisse de
bœuf 4 la statue de ^ ( T ) * - Texte : 7 1 1 J L l fflJ ' | - P W
¿ i T k ^ T S 1 ~ â H
1. 2. 3. 4.
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Texte de Séti, 1. 162-166; tableau différent. N’existe pas dans le tombeau de Séti. En réalité, le signe représente une autruche. N’existe pas dans Séti. RE CU E IL , X X I II . — NOUV. S É R . , VI I.
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18
NOTES D’ÉPIGRAPHIE ET. D’ARCHÉOLOGIE A SSYRIEN N ES
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et un
devant la statue d'Ameniritis,
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T m i r C D i r P J K D “ ^ « * i‘¥ I V 4 v = T 1 k I ^ ^ - î t k 3 è i ; î ^ T k 4 i = T - € T i : m z Y = T k * eDT k ' - La grande liste des offrandes est gravée, de l’autre côté du corridor, sur la paroi extérieure est de la chambre centrale. Elle n’offre pas de variantes notables avec les nombreux exemplaires qu'on en possède.
NOTES D’ÉPIGRAPHIE ET D’ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES PA R
V.
S c h e il , 0 .
P.
LV. Un n ouveau fr a g m e n t du M ythe d ’Étana. — Le document que je donne ici en première édition au public et qui m’appartient en propre, ne le cède en rien comme intérêt aux précédents de même genre, contenus dans ce même R ecu eil : D éluge, L égen d e d e K utha, Adapa. C’était une belle grande tablette de terre cuite, avec, par face, trois ou quatre colonnes qui se suivaient de manière que la première du verso fût adossée à la dernière du recto, et la fin du texte au commencement. J ’ai des raisons de croire que la pièce vient de Senkereh. L’écriture en est archaïque et, sans aucun doute possible, antérieure à Hammurabi. Le contenu embrasse le début et la con clu sion d’un chapitre, car le récit ne s’achève manifestement pas d’une façon définitive, puisqu’il se termine sur une réponse, dans un dialogue entre Étana et l’aigle. Tout au plus peut-on croire que nous avons ici le premier chapitre et son commen cement, du M ythe d'Étana. Rien de plus plausible, à en juger par l’allure du prologue. Première colonne. — Recto
btt zm -+ ïï -tut tïï = * ? ’ )• - Enfin’ dans les *»rap'eseties tombeaux, la salle où les images dorées* des dieux et des morts subissaient les rites funéraires ou divins et reposaient indestructibles, s’appelait « la maison d’or », ou ГОТ « la salle d’or* »; là, suivant le texte des Livres sacrés, le sol était d’or ou d’argent. De même, dans le palais du roi, la salle où « Horus d’or » donnait audience s'appelait « Salle de Vermeil’ ». Naturellement les « salles dorées » des tombeaux des temples et des palais pouvaient ne receler qu’une très faible partie d’or dans leur déco ration dont la richesse était proportionnée à la fortune du possesseur. La qualité prophylactique de l’or explique aussi pourquoi l’on couvrait les momies de talismans d’or* ou dorés, que l’on retrouve dans les tombes et qui sont énumérés dans
en vermeil {ibid., pl. 7, 1. 63). Dans le Conte de Sinouhit, le héros reçoit du pharaon une statue funéraire « ciselée en or avec une robe de vermeil » (cf. A. M o r b t , La Condition des Féaux, Recueil, t. XIX, p. 130). Les statues de double du roi Hor Aou-ab-ri (XIIIe dynastie), trouvées par M. de Morgan (Dahchour, p. 91-92, 95), étaient en bois recouvert de feuilles d'or. 1. Les cercueils du roi Hor-Aou-ab-ri et de la princesse Noubhotpou (XIIIe dynastie), trouvés par M. de Morgan, étaient en bois lamé d'or, avec masque en bois doré (Dahchour, p. 99-101). Des statuettes en bois, trouvées par M. Amélineau dans la butte d’Om el-Gaab, avaient la figure couverte d'une feqille d'or (Les Nouoelles Fouilles d?Abydos, p. 167). Sur les masques en feuilles d'or et en cartonnages dorés, les cercueils dorés ou peints en jaune, cf. M a r i e t t e , Notice des principaux monuments du Musée de Boulaq, 3e édition, p. 45, 230. 232-233, etc.; M a s p e r o , Guide du Visiteur au Musée de Boulaq, 1883, p. 241, 312, 371, etc.; E. d e R o u g A Description sommaire des salles du Musée égyptien du Louore (nouvelle édition), p. 115, etc. ; P a s s a la c q u a , Catalogue..., p. 185. — Sur les statues divines à visage d'or ou doré, voir M a r i e t t e , Dendérah, texte, p. 195. 2. Pap. Amhurst, ap . C h a b a s , Mélanges égyptologiques, 111, 2, p. 10-11, e t p l. 11, 4-6. 3. On désigne souvent les déesses par l'épithète Noubit, « la dorée ». 4. La salle principale du tombeau où se faisait Youœrture de la bouche et des yeux s'appelait rcn
1, p. 22-27, 50-53); le plan du tombeau de Ramsès IV, conservé à Turin, la salle du sarcophage (C h a b a s , Mélanges égyptologiques,
( S c h i a p a r k l l i , Il Libro dei Funerali,
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euphémismes pour remplacer le mot mourir était « connaître la salle d'or », г
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ГСП (Abydos, I, pl. 6,
1. 33). — Au Sérapéum, à Coptos, à Dendérah, ron désigne le sanctuaire; voir, avec corrections, B r u g s c h , Dict. géogr,, p. 320-325. Le sol d'or ou d'argent est mentionné au Rituel de Vembaumement (dans M a s p e r o , Papyrus du Loucre, p. 50). ^ 5. Cl ? i* de Ber^n ci* M a s p e r o , Les Contes populaires, p. 123, ne 2. On sait, par les inscriptions dédicatoires, que les murs, les colonnes etlesportes destemples étaient souvent dorés. Cf., entre autres, M a r i e t t e , Abydos, 1, pl. 13 et 18. 6. C'est ce que le Papyrus Amhurst appelle « les talismans etornements d’or qui sont au cou (du roi gigues, 111, 2, p. 10, pl. 11, 1. 4.
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30
LE-TITRE « HORUS D’OR » DANS LE PROTOCOLE PHARAONIQUE
les rituels funéraires : ce sont surtout le scarabée d’or1 qu’on met à la place du cœur, le ^ d’or*, l’œil ^ eQ *aP*s enKl ‘ i relevé depuis un texte bilingue démotique et copte qui confirme cette façon de voir. Le P a p y ru s Casati connaît un nom de localité, iiiv7to«op, que son antigraphe démotique rend par les groupes — v*. I
ea
a /w v n a
Brugsch, qui le premier signala ces textes, avait transcrit d’abord le nom □(]
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