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December 10, 2017 | Author: Ivan Bogdanov | Category: Science (General), Science, Science And Technology, Nature
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RECUEIL DE

TRAVAUX

RELATIFS A

LA

PHILOLOGIE ET A L’ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES POUR SERVIR DE BULLETIN A LA MISSION FRANÇAISE DU CAIRE PUBLIÉ

SOUS

LA

DIRECTION

DE

G. MASPERO M B M II II B PHOPKSSKUK

AU

COI.LlVtR

DK FR AN CK,

DE

L’ I N S T I T U T

D IR E C TE U R ü ’ ÉTUDBS

N O UVELLE

A L'ÉCOLE P R A T IQ U E

DES

H AUTES

ÉTUDES

S É R IE

T O M E Q U A T R IÈ M E

P A R IS LIRRitRIE 67,

ÉMI I . E B OUI L L ON, É D I T E U R RU E DE R IC H E L IE U , AU P R E M IE R

M DCCC X C V III Tous droits résereés.

D ig itize d by L ^ O O Q l e

CHALON-SUR-SAONE IM P R IM E R IE

F R A N Ç A IS E

ET O R IE N T A L E DE L . M A R C E A U ,

K. B E R T R A N D . SUCCr

D ig itize d by

RECUEIL DE T R A V A U X R E L A T IF S A L A PH ILO LO G IE E T A L ’ARCHÉOLOGIE É G Y P T IE N N E S E T A S S Y R IE N N E S

1898

Fascicules I et 11

C o n t e n u : 1) Critique d ’une critique, par Ém ile C h a b b in a t . — 2) Anm erkungen zum

Siegesh ym n us des

Merneptaÿ, yon W . M a x M û l l b r . — 3) Les dernières lignes de la stèle mentionnant les Israélites, par Éd. N a v i l l b . — 4) Die Bauinscbrift Am enopbis’ III auf der Flinders Petrie-Stele, von W ilb e lm S p ib g e l b b r o (avec planche). — 5) Notes d’épigrapbie et d ’arcbéologie assyriennes, par V . S c h b il , O. —

P . (avec planche). —

8)

6)

Notes et Remarques, par G. D a r r s s y . — 7) Glanures, par A . P e l l e g r in i .

Le temple d*Apet à Carnac, pat1 A u g . B a il l e t . — 9) Gleanings from the Land of Egypt, by

A . H. S a y c b .

CRITIQUE D'UNE CRITIQUE PAR

É m il e

C h a s s in a t

11 y a deux façons de critiquer un livre. L ’une consiste á dire, simplement et sans phrases, ce qu'il contient de bon ou de mauvais, en quoi il s'écarte de la voie droite, en quel point il est perfectible : l’expérience de chaque jour nous apprend que c’est la meilleure. L'autre prétend s’attaquer au livre seul, mais on s'aperçoit en la lisant qu’elle vise surtout l’homme, car jamais la conclusion n’y varie : elle réunit l’ouvrage et l’ou­ vrier dans une môme réprobation rarement justiñée. Rien n'y manque, ni les mots blessants, ni les allusions que l’on cherche à peine à voiler, ni les corrections que rien n’appelle, sinon le désir de prendre le voisin en faute. L'auteur y argue sans cesse de sa bonne foi et de son impartialité, mais il a pour règle irréductible de dissimuler ce qui est bon et de signaler uniquement ce qui lui parait prouver 1

absolue

du collègue mis sur la sellette. La critique ainsi comprise, comme dit La Bruyère, « demande plus de travail que de capacité, plus d'habitude que de génie » et aussi, il but l’avouer, une confiance en soi-méme qui n'est pas le privilège de tout le monde. C’est vers elle que semblent aller les préférences de M. Karl Piehl, si j ’en juge d’après ses articles en général et, en particulier, d’après ceux qu'il vient de consacrer aux trois premiers fascicules du tome premier du Temple

\

Dans un langage d’une violence que rien n’excuse, — car on peut tout dire sans se laisser emporter à des excès d’épithètes et de mots dont le français de bonne com­ pagnie répugne à autoriser l'emploi, — M. Piehl fait « tomber sur M. Maspero seul la » lourde responsabilité de la pitoyable publication de textes d’Edfou » ; il ne s’explique c pas bien la nature » de la collaboration qui nous a réunis, M. Maspero et moi, et

1. Sphirue, p. 155-181 et 237-849. R E C U B IL, X X . — NO U V . BÉ R., IV .

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2

CRITIQUE D’U N E CRITIQUE

dont l’existence lui a été révélée par une note parue dans le Journal

\ Il est

inutile que je raconte ici une fois de plus dans quelles conditions Edfou a été publié : on. en trouvera le récit tout au long dans

M. Piehl, après en avoir

pris connaissance, verra ses indécisions disparaître sans que j ’aie rien à ajouter; par suite, il trouvera naturel aussi> je l’espère, que je substitue mon nom à celui de M. Mas­ pero lorsqu’il fera allusion à ces « bévues » et à ce « manque absolu de compétence » dont l'éditeur a fait si souvent preuve, parait-il, dans l’exécution de son travail. Que M . Piehl me pardonne de m’offrir à ses coups alors qu’il espérait frapper un plus vieil adversaire : la vie a de ces surprises, et souvent, en visant l'un, c’est l'autre qu’on atteint sans le vouloir. Peut-être aurais-je passé outre à ces critiques acerbes s’il ne se fût agi que de moi : il y a, chacun le sait, des morts récalcitrants; Edfou, tué par M. Piehl, ne s’en fût pas, je m’en flatte, plus mal porté pour cela. Mais je succédais à «n homme qui me fut cher et pour qui j ’ai conservé le plus respectueux souvenir : que? chagrin n'aurais-je pas ressenti si l’on avait pu dire de moi, même iniquement, même en se liant au témoignage de M. Piehl, que je n’avais pas justifié la confiance dont j'étais honoré et que ma légèreté ou mon inexpérience avaient compromis la réussite de l'œuvre à laquelle je m’étais attaché? J’ai donc éprouvé, je l’avoue, un instant de crainte et de découragement à la lecture des articles qui cherchaient à me confondre : au milieu d’une telle masse de textes, la plupart inédits, des erreurs plus nombreuses que celles que je connaissais déjà ou que je prévoyais se seraient-elles glissées? Un premier examen me rasséréna vite, et j ’ai maintenant la certitude d’avoir fait preuve d'une conscience réelle dans le travail si violemment incriminé. C’est là un résultat que M. Piehl ne pré­ voyait pas; il y aurait ingratitude de ma part à ne pas le remercier de l’avoir provoqué. J’ai relevé partout, chez M. Piehl, une tendance des plus fâcheuses : il est dévoré du désir de me prendre en défaut à propos de tout et de rien, et ce besoin l’entraine à étayer le plus souvent ses critiques de faits non démontrés ou même imaginaires. J’ad­ mets, s’il y tient, la supériorité de sa science et j ’accepte encore qu’elle lui permette de décider si telle formule est incomplète ou si elle renferme une faute par rapport à telle autre de même nature; mais cette puissance d’intuition ou de déduction qu’il s’accorde et devant laquelle je m’incline, en quoi lui permettra-t-elle de savoir si c’est le graveur ou bien le copiste moderne qui est coupable de l'omission ou de la faute qu’il dénonce à chaque instant? D’autre part, il n’hésite jamais à « dire que les fautes d’impression » qu’on peut signaler dans l'ouvrage que nous examinons sont rares* ». La constatation ne serait pas.pour me déplaire, si je n’y voyais un piège. Quand bien même il avouerait avoir chaussé pour la circonstance les besicles dont parle Rabelais, « practiquant l ’art » dont on peultlire lettres non apparentes, comme enseigne Aristotèles », à qui fera-t-il

1. Journal asiatique, numéro de juillet 1895. M . Maspero l'avait déjà signalé, en 1894, dans la Notice placée en tête des Œuores dicerses de M. de Rochemonteix, p. x x x ix . 2. Sph inx, p. 159. Je ne comprends vraiment pas que M . Piehl refuse d’admettre q u'il ait pu se glisser chez nous des fautes d'impression, alors qu’il trouve mauvais qu ’ou en use de même envers lui. Dans un récent article paru dans la Zeitschrift, 1896, p. 81, il reproche très rudement à un contradicteur, de ne- pas avoir tenu compte de quelques erreurs de ce genre dans ses rectifications. C'est un fait excellent à noter pour se faire une idée du mobile qui le guide dans tous ses écrits.

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5

2

3

6

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9

11

E X T R A I T S

D E S

ES

par D ig itize d by

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3

CRITIQUE D 'UN E CRITIQUE

croire qu'il possède un moyen infaillible pour distinguer, sauf dans quelques cas familiers à tous ceux qui impriment, une faute d’impression d’une faute de copie ou de gravure? Peut-être, après tout, ne me rend-il cet hommage apparent que pour m’enlever un moyen de défense. Qu'il se rassure! Mon but n’est pas de plaider ici les circonstances atténuantes et de me décharger sur le prote d'une partie de ma responsa­ bilité : fautes d’impression, fautes de copie, je prends tout à ma charge. M. Piehl, qui me rabroue si fort, a lui-même, comme on le verra, trop de « bévues » à son actif pour que je ne me montre pas large envers lui. Je ne chercherai pas non plus & me retrancher, comme il le fait trop souvent, derrière les difficultés matérielles de tout genre que mèn travail présentait. J’aurais pu, cependant, m’y croire autorisé par son exemple, car il a pris soin de nous con fier d’abondance ses impressions, ses lassitudes, ses hallucinations. Si je n’en ai rien fait, ce n'est pas qu’Edfou soit d’un séjour plus agréable maintenant qu'il ne l’était il y a dix ans : les murs du temple sont toujours aussi élevés, les cham­ bres aussi sombres, le soleil y est encore très ardent, le vent non moins violent, rien n'y a changé, m’a-t-on dit, et je le crois volontiers si je relis le récit des misères que M. Piehl a subies et si je les compare & celles que j'ai endurées. Peut-être ai-je eu tort en ne me plaignant pas. Mais, je l’avoue sans détours, tout entier à ma besogne, je ne songeais guère à M. Piehl, et il ne m'était jamais venu à la pensée que j ’aurais à me défendre un jour contre l’accusation au moins inattendue d’avoir reproduit des textes exactement, malgré les moyens imparfaits que j ’avais à ma disposition. M. Piehl a cru pouvoir écrire qu’il n’y a pas « un bien grand mérite » à reproduire un texte, a lorsqu'on » dispose d’ un estampage soigneusement exécuté1 ». On voit bien par là qu’il n’a aucune expérience des estampages de M. de Rochemonteix. Certains d’entre eux atteignent un développement de cinq, six, sept et huit mètres (généralement la longueur d’une paroi, sur une hauteur égale à celle d’un registre) et, comme ils ont été pris il y a plus de vingt ans, comme depuis lors ils ont été transportés et maniés à mainte reprise, ils ont eu tout le temps de se dégrader*. Le papier s’est élimé en dix endroits, et le frottement contre les parois des caisses a coupé les paquets aux plis; le tassement a considérablement réduit le relief et même l’a presque effacé par place : ce n’est souvent qu’après de lon­ gues et patientes comparaisons que j’ai pu y discerner les figures ou les lettres. Les chambres qui bordent le sanctuaire, sur le côté ouest particulièrement, m’ont laissé un souvenir déplorable. Eût-il donc mieux valu que je me rebutasse devant ces misères? M. Piehl, en parlant de certaines inscriptions recueillies par lui à Edfou dans des con­ ditions qu’il estime défavorables, ne dit-il pas, avec sa modestie ordinaire, pour excuser les fautes qu’il craint d’avoir commises : « Je crois rendre un service signalé à la science » en publiant ces textes non collationnés* »? Mes copies auraient donc, alors qu’elles contiendraient autant d'erreurs que « ces textes non collationnés », droit à la bien­ veillance générale, à moins que M. Piehl n'ait deux poids et deux mesures selon qu'il s’agit de lui ou d’un confrère qu’il n’aime pas. J’aurais pu, d’autre part, mettre en pra1. Sphinœ, p. 157. 2. Cf. oe que dit M . Maspero dans Y Aoant-propos du Temple d*Edfout t. Jf p. iv. 3. P ik h l, Inscriptions hiéroglyphiques recueillies en É gypte, t. 11, texte, Aoant-propos, p. i.

1*

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CRITIQUE D’UNE CRITIQUE

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tiq u e le sy stèm e q u i consiste à lacuner la m a jeu re p a rtie des tex te s rep ro d u its, là où le sens n ’est pas très certa in ou lo rsq u e la ru ptu re d e la p ie r re ren d la le c tu re d'u n s ig n e m a la isée; j ’aurais pu en co re m e déb arrasser sur des successeurs du soin d e c o p ie r les lég en d es m u tilées ou d'u n accès m al c o m m o d e ; j ’aurais pu en fin te rm in e r n om b re d e tex te s p a r un d e ces

etc.p a r lesqu els M . P ie h l e x c e lle à te rm in e r les passages d iffic ile s 1.

M . P ie h l, qu i en a g it sou ven t d e la sorte, a u ra it eu m au vaise g râ c e à m e re p ro c h e r de l'im it e r ;

m ais en q u oi ces p etites rou eries bonn es au plus à sau ver la v a n ité

d ’un au teur a u ra ien t-e lles s e rv i la scien ce? J’ai p r é fé r é m ’ex p o ser à l'e r r e u r e t tou t d o n n er : si je m e suis tro m p é p a rfo is, du m oin s a i- je la con scien ce d ’a v o ir a c c o m p li u ne œ u v re u tile. M . P ie h l, q u i m én a ge si fo r t sa p ro p re p ein e, a-t-il ré flé c h i un seul in stan t

uad éjà coû té, et p en se-t-il v r a im e fo d 'E

au tra v a il qu e la p u b lica tio n d

ne l ’a p ercevra p a rce q u ’ il se refu se, lu i, à le v o ir ? I l se tro m p e s’i l s’est im a g in é ru in e r l'œ u v r e à ja m a is au p rix de d eu x ou tro is a rticles in ju rieu x écrits au hasard d e la p lu m e e t re m p lis d ’ in exa ctitu d es. J’ai consacré à Edfou cin q années de m a v ie , je lui en d o n n era i d ix en core s’ il le fau t : le jo u r où il sera term in é , nous verro n s ce q u e les critiq u e s d e M . P ie h l p èsen t co n tre m o i dans la balance. L e m é p ris q u e l ’on p rofesse dans sa Revue p o u r c e lu i q u i s’a strein t à la « besogn e fa c ile m ais a n n ih ilan te d e con sacrer e x c lu s iv e ­ » m e n t ses soins à co p ie r e t à p u b lie r des tex tes » l ’aura, je v e u x b ien le su pposer, — il fau t tou jou rs ch erc h er l ’ excu se, — en tra în é au delà d e ce qu e sa p ro p re e x p é rie n c e de co p iste lu i co m m an d a it. P o u r lu i aussi, sans dou te, un é g y p to lo g u e , — lu i ex cep té, c ’ est en ten d u , — q u i a ccep te cette u niqu e et m on oton e occu pation , ne p eu t é v it e r d '« essayer » d ’ in te rp ré te r les textes et les re p ro d u ire en conséquence » . C ’est là, assu rém en t, une o p in io n q u i so rt de l ’o rd in a ire , et M . P ie h l, q u i a im e le p a ra d o x e, ne p o u v a it m ieu x sa tisfa ire son go û t q u 'en l ’adoptan t sans plus ta rd er. M o n plus g ra n d crim e , p o u rtan t, a é té d ’é v ite r ce tra vers, d on t on ch a rge si peu a im a b lem en t les éd iteu rs d ’ in scrip tio n s. Jam ais je n ’ai ten té d e ré fo r m e r m es tex tes, co m m e M . P ie h l re c o n n a ît l ’a v o ir fa it, a v e c une fran ch ise p le in e d e s im p lic ité . « P o u r d o n n er à m es tex te s, d it - il, une fo rm e aussi » ex a cte qu e possible, j ’ai étu d ié là où cela a été faisable, d ’après des p u b lica tio n s d ’au­ » très savants, des textes du m êm e o rd re, ce qu i m ’a p erm is d 'in tro d u ire , en b ien des cas, » des m o d ifica tio n s notables*. » Ces a m élio ra tio n s n e sont pas tou jou rs très h eu reu ses; je c ite r a i p ar e x e m p le ^ ~ T pour ^ ) , que le m on u m en t p o rte très n ette m en t*. C ’est p o u r ne pas a v o ir a dopté cette façon d e co m p ren d re m on d e v o ir d e cop iste q u e je m e vo is accusé a u jou rd ’hui d e « S ch lim m b esseru n gen » , lorsq u e M . P ie h l s’em p être dans la tra ­ du ction d 'u n e phrase re p ro d u ite p ar m o i ou lo rs q u ’un m o t ne se re tro u v e pas dans la co llectio n d ’ex em p les q u ’ il a re cu eillis, p ou r la c o n fe c tio n d e ce d ic tio n n a ire d o n t il nous en tretien t depuis de lon gu es années, et d on t on peu t dès à p résen t p r é v o ir les fâcheuses lacunes.

1. P i b h l, Inscriptions hiéroglyphiques recueillies en Égypte, pl. L X X X V , Q a . Ce etc. représeate trentetrois lignes d'écriture serrée du manuscrit que j'ai préparé pour cette partie du temple. J’ajouterai que l’unique ligne publiée contient une faute dès le début :

|1

Q J|

pour

P“J1M

2. Op. cit., t. II, texte, Acant-propos, p. i-ii. 3. Op. cit., pl. L X V et p. 41, note 2 du texte; cf. Le Temple d'Edfou, t. I, p. 580.

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CRITIQUE D’UNE CRITIQUE

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Edfou,— plus e x a ctem en t les o n ze p rem ières

L a p r e m iè r e liv ra is o n d ’

ne son t pas d e m o i. C e tte constatation a été fa ite p a r M . P i e b l lu i-m êm e, qu i a recon n u d e b o n n e g r â c e « q u e c e tte p a rtie é ta it su p érieu re au reste d e l ’o u v r a g e ' » . Je ne ré p o n ­ d ra i d o n c pas au x o b je c tio n s q u ’ il a fa ites co n cern a n t les te x te s q u ’ e lle c o n tie n t : M . de R o c h e m o n te ix y est m is h ors d e cause, cela m e su ffit. N é a n m o in s, co m m e il nous re n ­ v o ie à « l ’œ u v re d e m a ître in titu lé e Hieroglyphische Inschriften, œ u v re q u i ne sau rait » tro p ê tr e recom m a n d ée à l ’a tten tio n des com m en çan ts de l ’étu d e des in scrip tio n s des » basses époqu es, et p a rtic u liè re m e n t à c e lle de M . M a sp e ro [C h assin at] » , co m m e il

sanspreuves à l’appui, qu e « c ’est é v id e m m e n t au x rep ro

essaie d e d ém o n trer,

» tion s d e vo n B e rg m a n n q u ’ il fa u t a cco rd er la p ré fé re n c e » e t c o m m e il con clu t qu e, g râ c e à elles, « nous pou von s, sans nous re n d re à E d fo u , c o r r ig e r les n om breu ses erreu rs » q u i d é fig u re n t sur ce p o in t l’o u v ra g e p u b lié sous le n om d e M . d e R o c h e m o n te ix * » , j’ ex a m in era i ra p id em en t ce q u ’il y a d e fo n d é dans c ette a ffirm a tio n . A la p la n ch e L I des Hieroglyphische Inschriften, q u e re p ro d u it le te x te A o . l d . I de n o tre Edfou, t. I, p. 24-25, je lis, en su ivan t la cla ssifica tion a d o p tée p ar nous : qu

uigl n e 2, don n e c o rr e c fo d 'E

au lieu d e V|>|, q u

foigl n e 3, don n e c o rre c d 'E

dans B e rg m a n n : I ! > au lieu de dans B e rg m a n n : ^ dans B e rg m a n n : ^

au lieu de

dans B e rg m a n n : ^

au lieu d e

dans B ergm a n n :

®

a u

’Edfou ,ligne 5, don n e c o rr e c

qu

'Edfou ,ligne 6, don n e

qu

lie u d e

®

j , qu

lig n e 7, donn e co rrecte­

m en t, d ’où je conclu s à l ’a va n ta g e d e la co p ie d e M . d e R o c h e m o n te ix sur 5 (c in q ) points im p o rta n ts, plus sur d eu x points d e d éta il : (lie) dans B e rg m a n n : ( j w^ v>

au lieu d e

^

, qu

donn e co rrec­

tem en t, con tre une erreu r p ro b a b le

de R o c h e m o n te ix

lig n e 10, à l ’a va n ta ge de

B ergm an n q u i don n e P a r to u t a illeu rs les erreu rs son t dans la m êm e p ro p o rtio n ou se b a la n cen t; p a r e x em p le,'

Hierogl.Inschr., p l. X L V I = Edfou, p. 23, A . band. soub. g . : yww w

^

WWW

au lie u d e Joni ^

, qu

don n e c o rr e c te m e n t;

1. S p h in x , p. 158. 2. lbid,i p. 158. 3. M . P iebl admet sans discussion, dans les Actes du X • Congrès des Orientalistes, IV « partie, p. 129-130, l’exactitude de la copie de M . de Bergm ann et reconnaît dans

une variante de

^

« les deux

mains ». A près examen de l ’estampage, il devient impossible de partager cette façou ae voir. Le signe que M. de Bergm ann a lu

est bien un

il n’y a pas à s’y tromper. Le parallélisme de la phrase aurait dû

avertir en tout cas M . Piehl qu’il faisait fausse route.

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8

CRITIQUE D’UNE CRITIQUE

dans B e rg m a n n : ®

au ^ eu d e ®

dans B e rgm a n n :

au ^ eu d e p | P » . L ’esta m p age don n e o e t non ffi. Q uant à

il d o it ê tre lu non O , m ais

ain si q u e le p o rta it m on m a n u scrit (c f. la p la n ch e, fig . 1). I l n ’ y a donc q u ’ une seu le e rre u r à m o n a c tif, — fau te d ’im p ression , dont j e m ’accuse p o u rtan t. M . P ie h l a u ra it dû nous ex p o s e r les raisons qu i lu i o n t fa it tra n sfo rm e r n o tre

en

de p a re ille s

lib e rté s son t p erp étu elles dans ses cita tion s. P a g e 198, Co. 3 d. I, 1. 2. « U n ro i a pou r titr e h o n o rifiq u e l'ex p ressio n su ivan te :

< 2 V £ î r S s B & T " 111 , qu i s ig n ifie

« la déesse Tait s o rtie d e H e th o te p ,

» celu i q u i h a b ille les m em bres des d ieu x » , ce q u i est absurde. D e v a n t Tait il a dû y » a v o ir u ne ex p ressio n p a rtic ip ia le s y n o n y m e d e per « so rti » qu i suit le d it g ro u p e , p a r

» e x e m p le

« file » ,

p « né de » ou q u elq u e ch ose d e p a re il. » I l a pu y a v o ir en

e ffe t q u e lq u e sig n e d e ce g e n r e d ev a n t le n om d e la déesse T a it , m ais 1 la su ppression n ’est pas m on fa it, ca r l ’esta m p age n e p o rte rie n .

de

L ’exam en seul du

m on u m en t p erm ettra de co m p lé te r, s 'il y a lieu , le d éb u t d e la lé g e n d e , qu i a pu d is­ p a ra ître dans une lacu ne : je r e n v o ie d o n c M . P ie h l à 1’

q u i sera p u b lié dès q u e

j'e n au ra i réun i les élém en ts à E d fo u m êm e. P a g e 97, C s. 3 d , I. 5 -7 : » in e x a c titu d e s du te x te , selon M . P ie h l, sont » c o r r ig é e en J, la secon de en « —=>

(

J

57; T ' et



0 • L a p rem ière d o it ê tre

@ Q ^ ? ) - » L a p re m iè re c o rre c tio n est c e r­

ta in e, l ’esta m p ag e don n e b ien | (a in s i q u e m on m an u scrit, du reste, — m ais p u isq u e M . P ie h l n ’a d m et pas ch ez nous les fautes d ’im p ression , je n’ in siste pas). L a secon de re s te p o u r co m p te à M . P ie h l (c f. la p lan ch e, fig . 2 ) ; m on te x te im p rim é re p ro d u it ex a c te m e n t ce q u e p o rte l ’estam p age. N e p o u rra is-je pas re to u rn e r a v e c raison c o n tre

M. P ie h l le re p ro ch e d e verschlimmbessern d on t il m ’a cca b le? A jo u t e r quatre fautes p o u r en c o r r ig e r une m e sem b le d ’autant plus dépasser la m esu re qu e, pou r y p a rv e n ir , i l a m écon n u une r è g le p ro p re a u x in scrip tio n s des; bas tem p s e t qu e personn e n ’ig n o re . I l a ch a n g é

J ^ en

^ a lors q u ’ il fa u d ra it ré g u liè re m e n t ® e t non ^ à c e tte

é p o q u e : « est-il p ossib le à un é g y p to lo g u e d e c o m m e ttre au tant de bévues dans un aussi » p e t it te x te ? » — p o u r e m p lo y e r les expression s p référées d e M . P ie h l. ¿T——I /WWVN
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