Résumé de méthodologie

February 20, 2018 | Author: Joan Bron | Category: Motivation, Self-Improvement, Reading (Process), Science, Information
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La méthodologie La méthodologie La méthodologie aide à atteindre un but fixé. Elle permet d’éviter d’être débordé, de perdre du temps, d’être trop stressé, d’être démotivé, etc. « Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. » Descartes, « Le Discours de la méthode » « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » Rabelais Il faut savoir partager son savoir, l’utiliser, l’enseigner  rester humain

Définitions Méthode

La méthode désigne l’ensemble des démarches et moyens raisonnés que suit l’esprit humain pour découvrir et démontrer un fait scientifique ou alors simplement pour atteindre un but fixé préalablement. S’interroger sur la méthode, c’est s’interroger sur la « voie » suivie.

Méthodologie La méthodologie est l’étude des méthodes scientifiques et/ou techniques.

La recherche La recherche ne peut être une simple compilation d’informations ni une synthèse de l’existant. Elle doit apporter « du nouveau », un surplus de connaissances.

La conduite d’un projet de recherche Un projet doit s’inscrire dans un cadre précis qu’il est nécessaire de définir avant même de commencer les recherches. Le travail doit être découpé de manière schématique en 4 grandes phases : - La phase préparatoire ou d’investigation Objectif : établir la bibliographie générale et spécialisée du domaine. - La phase d’analyse qui consiste à décortiquer les sources, les postulats et le contenu des études élaborées auparavant. Objectif : établir un plan détaillé pour la recherche envisagée. - La phase de documentation ou de tri qui consiste à trier et organiser les données Objectif : constituer des fiches (bibliographiques, citationnelles et thématiques) démonstratives. - La phase de rédaction

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Objectif : rédiger des paragraphes et des sections en suivant la logique démonstrative. Ces différentes phases sont indispensables à la réussite de la recherche mais elles peuvent être interverties.

1ère partie : Se fixer des objectifs

Objectifs et motivation Celui qui possède un « pourquoi » qui tient lieu de but, peut vivre avec n’importe quel « comment » Nietzsche C’est l’objectif qui est important. Quand on sait pourquoi on fait quelque chose, on y arrive. Il faut trouver de la motivation pour arriver à l’objectif qu’on nous a donné. Le concept de motivation regroupe l’ensemble des facteurs (des plus biologiques au plus sociaux) qui déclenchent les comportements de l’individu. La motivation est source d’attention sur un objet, un événement, une situation ou certains de leurs aspects, une tâche. La motivation est source d’énergie pour mener une tâche à son terme.

Savoir où l’on veut aller et par quel(s) moyen(s) Se fixer des objectifs, c’est se donner un sens et du sens. Le but (objectif) est souvent fixé mais pas la façon d’y arriver. Dans une entreprise, les objectifs sont fixés par la hiérarchie ou les actionnaires, ils sont rarement négociables. Par contre, les moyens et la façon dont nous allons les atteindre sont plus dans notre zone de contrôle. Nos actions seront plus harmonieuses et plus justes parce que nous en aurons compris le sens. Toute démarche visant à atteindre un objectif engendre un stress. Il est en rapport avec ce qui est déjà fait et ce qu’il reste à faire du projet. Une fois qu’on a défini ce qu’on veut faire et fixé l’échéance du projet, il faut ensuite étudier les moyens à disposition pour y parvenir. Il faut tenir compte de l’environnement tant professionnel, social que culturel en contextualisant l’objectif. Ça permettra d’anticiper les éventuels obstacles et de repérer les ressources dont nous pourrions avoir besoin. Dans une entreprise, l’objectif reste une problématique car nous nous plaçons souvent en « position de survie ». En effet, soumis à une pression constante, nous nous privilégions souvent l’action à la réflexion. De plus, le traitement de l’urgence génère une gratification rapide, et donc du plaisir par l’obtention d’un prompt résultat.

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2ème partie : La gestion du temps C’est un sujet complexe qui irradie dans toutes les disciplines : de la méthodologie à la diététique, de la psychologie à la spiritualité.

Les 3 composantes de la gestion du temps

Définition Réaliser un ensemble de tâches… … dans des contraintes de temps… … pour atteindre un but.

Composante Organisation (économie d’énergie par une meilleure « gestion » de la tâche) Mesure du temps (durée + échéance) Sens de l’action (intérêt et valeur ajoutée de la tâche)

Ainsi nos conceptions de la gestion du temps induisent 3 styles combinatoires de comportements. - Centration sur la tâche : l’effort porte sur le contenu du travail et son organisation. - Centration sur la contrainte : l’effort porte sur la maîtrise des durées et des échéances. - Centration sur le but : l’effort porte sur la finalité du travail. Chaque personne privilégie un axe de progrès selon sa personnalité. Les techniques de gestions du temps doivent intégrer les 3 composantes pour être complètes. Il ne s’agit pas ici de s’acharner sur le maillon faible, mais de gérer harmonieusement les déséquilibres. Afin de mieux cerner sa situation de départ, il convient de se poser les questions suivantes : - Quel est mon style de gestion du temps et sur quoi est-ce que je centre mon efficacité ? - Dans quelle proportion est-ce que je centre ces trois composantes ? - Dans quelle mesure la gestion des buts est-elle articulée à mes besoins profonds ?

L’importance de la motivation Après avoir défini le point de départ, il faudra se poser la question de la motivation, du but visé. C’est la récompense imaginée qui va déclencher notre envie nous soumettant à un nouveau besoin, autrement dit un « manque nouveau ». Le processus de motivation obéit aux étapes suivantes : - Un besoin ou un manque, - qui déclenche un désir, - traduit en but, - avec dépense d’énergie dans l’action pour l’atteindre, - comparaison permanente avec un indicateur de réussite,

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- satisfaction d’aboutir et plaisir du succès, - capitalisation de la confiance en soi pour renouveler d’autres expériences gratifiantes.

A quel moment le temps nous stress-t-il ? Le temps nous stress lorsque l’un des 3 est trop dominant. Les mots clés sont ici définition de ses priorités et conscience des buts visés. Le dévouement à une cause est dangereux s’il ne tient pas compte des aspirations et du potentiel de développement de chacun, source d’énergie et de progrès. Passé un certain stade, la gestion du temps n’est plus affaire individuelle mais collective. Si chacun est prêt à fournir sa part du travail, à optimiser ses compétences, nul doute que bien des améliorations se profileront à l’horizon.

Les 3 usages du temps

L’un des bénéfices que procure la gestion du temps est la prise de conscience de volume considérable de temps dont vous disposez pour vous rapprocher de ce que vous souhaitez profondément. Votre efficacité est redoutable lorsque vous êtes au centre de vos envies et de vos besoins ; votre paresse est insondable quant vous en êtes si loin. Le gaspillage Le temps passé à réaliser un travail demandé, que vous aimez faire, mais inutile et peu important est un gâchis d’énergie. Pour être efficace, il s’agirait de regarder les choses en face et de réorienter le plaisir dans le sens de l’important. Le sacrifice

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Lorsque vous consacrez une partie de votre temps à réaliser des tâches demandées, importantes, mais que vous n’aimez pas faire, c’est le sens du devoir et le respect des contraintes qui vous anime. L’électron libre Lorsque votre emploi de temps est garni de ce que vous aimez faire, que vous tenez pour essentiel mais qui ne vous est pas demandé, vous êtes l’électron libre.

Comment identifier ses priorités ? L’une des failles les plus importantes de la gestion du temps consiste à se précipiter dans l’action. Tout noter Au quotidien, quand on ne note pas, on encombre sa tête d’un parasitage permanent. Cette rumination fatigue sans garantie de succès. Numéroter les priorités Numéroter les tâches les plus importantes que vous devez faire jusqu’à 4. Si vous respectez l’ordre, vous éviterez de vous disperser et si vous ne le respectez pas, vous vous demanderez pourquoi. Noter la durée des tâches et surveiller le cadran Ça enseigne à se méfier de soi. Le but est de devenir meilleur appréciateur de la durée des tâches et d’aiguiser ainsi votre sens du métronome. Catégoriser les tâches grâce aux notions d’urgence et d’importance (UI) Ça vient du général Eisenhower. Les 4 types de tâches : - UI Les tâches urgentes et importantes - uI Les tâches peu urgentes et importantes - Ui Les tâches urgentes mais peu importantes - ui Les tâches ni urgentes ni importantes Ces 2 critères se complètent car ils ne portent pas sur le même aspect. Pourtant, l’analyse des manières de travailler de chacun montre qu’ils sont inconsciemment utilisés de manière dissociée : parfois une tâche est urgente, parfois elle est importante. Clarification des notions Notion Priorité

Ordonnancem ent

Importance

Valeur ajoutée

Caractéristiques - Définit ce qui passe avant. - Suppose un choix. - Combinaison des critères UI. - Que se passera-t-il si ça ne se faisait pas ? - Est définie par la politique de l’entreprise. - Est rattachée à ma définition de fonction.

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Urgence

Temps

- Intègre la notion de temps avec échéance qui se rapproche en fonction d’une date butoir. - Connotée à la sécurité physique et morale. - Est conditionnée par la charge de travail et la disponibilité des ressources humaines et techniques.

La gestion du temps exige de la rigueur et de la souplesse.

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3ème partie : La lecture et le traitement des dossiers Tous les textes et documents ne seront pas lus de la même manière : tantôt on fera une lecture intégrale, tantôt une lecture sélective. Dans la majorité des cas, on ne pourra pas se contenter d’une seule lecture. Il faudra procéder en 3 temps : d’abord une phase de repérage, puis une phase d’approfondissement, enfin une phase de vérification. A chacune de ces phases correspond un type de lecture différent.

Les techniques de lecture La lecture intégrale Lorsqu’on lit tout le texte Même qu’on lit tout, il faut lire de façon flexible : plus rapidement quand on connaît et plus lentement quand c’est plus complexe. La lecture sélective - 2 techniques - Repérage - s’attaquer d’abord à faire une lecture par mots-clés. - possible que si on sait ce qu’on recherche - on ne lit intégralement que les passages où les mots-clés apparaissent - Ecrémage-

moins sélective à mi-chemin entre lecture intégrale et repérage pour que ça soit efficace, il faut repérer l’idée principale on lit intégralement tout ce qui s’y attache et on passe le

reste

Les étapes de la lecture et du traitement des dossiers Repérer On traite toujours un rapport avec un objectif précis : rédiger une synthèse, un rapport, une analyse. Analyse et synthèse : on cherche la problématique et on rassemble toutes les données qui la concernent. - Rapport : apporter une aide à la décision en répondant à une question donnée. Approfondir Au terme du repérage, le statut des documents est établi. La densité des passages soulignés permet de hiérarchiser les contenus du dossier. Vérifier Une fois le plan de la note ou du rapport conçu, il importe de s’assurer que, dans la masse de documents traités, aucun élément important n’a été oublié.

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4ème partie : La préparation aux examens Dresser un planning provisoire 3 questions à se poser : - Quelle matière étudier ? - Ne pas se disperser. S’attarder sur ce qui requiert la compréhension du sujet. - Diviser la matière (par chapitre par exemple) - Combien de temps consacrer à une matière ? - Le degré de difficulté de chaque matière requiert un temps correspondant. - Le degré de motivation va influencer l’efficacité. - Poids du résultat lors de l’examen. - Quand étudier quelle matière ? Effectuer le travail le + ardu lorsqu’on est le + en forme et réserver le plus facile pour la fin de la période d’étude. Après 24 heures, 80% des détails sont effacés. Il faut donc répéter assez fréquemment au début, puis espacer les répétitions par la suite. - Se laisser du temps libre pour le rattrapage du retard.

Le planning définitif L’idéal est de rythmer l’étude des différentes matières sur une semaine et de ne pas travailler plus d’une heure d’affilée sur un même sujet.

Chronologie des tâches Commencer par les travaux les plus fatigants et les moins distrayants.

Le travail en équipe Le travail en équipe aide beaucoup respecter son planning. Comporte 4-5 personnes. Nommer un responsable et suivre le planning. Cela vous évitera les digressions en tous genres et vous permettra de travailler de manière concentrée et efficace.

La méthode des 3 tours Ça ressemble aux 3 étapes d’analyse des dossiers. - 1er tour - Simplement lire la matière choisie. - Lire le document en entier. -2ème tour - Souligner les éléments du texte. - Reformuler la matière. ème -3 tour - La restitution de la matière apprise. - Apprendre son propre support et le restituer.

Trouver les phases d’un texte En répondant aux questions : - Quoi ? - Qui ?

- Où ?

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- Comment ?

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- Par quel moyen ?

- Pourquoi ?

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- Quand ?

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Les 12 étapes de la méthode de lecture active Ces étapes illustrent que pour bien retenir il faut Créer de bonnes conditions d’accueil (se motiver, être curieux, etc.) Produire ou reproduire, sélectionner, imager, transformer le message à assimiler, en un mot « agir » sur lui - prévoir une activité de renforcement (faire un bilan, etc.)

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FAIRE LE POINT sur ce qu’on sait déjà du thème traité

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DECIDER de ce qu’on connaît du thème traité

SURVOLER les développemen ts choisis en 7

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LIRE LE DEBUT et l’environneme nt

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LIRE LA FIN et l’environneme nt

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DETERMINER l’ordre de lecture en affinité avec 2

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ESTIMER ce qu’on peut trouver dans le texte

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LIRE la table des matières ou les intertitres

REFORMULER les infos par mots-clés, prise de notes

COMPARER ce qu’on a obtenu par rapport aux attentes

DECIDER des lectures d’approfondiss e-ment

FAIRE BILAN l’appris rapport connu

LE de par au

5ème partie : Question

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Transformer toute connaissance en réponse à une question Le but du questionnement est de renforcer les pouvoirs fixateurs de l’attention et « mémorisateurs » de la connaissance. Formuler des questions c’est se fixer les voies de l’observation, de la vigilance, de la sélection consciente. Ce questionnement pourra intervenir avant le travail de lecture ou d’analyse pour préparer la mémorisation et la compréhension. On pourra convertir le texte en question afin d’en isoler les principaux éléments.

Les 7 questions classiques - Avec le « quoi » on déterminera l’objet, le but. - Avec le « qui » nous entrerons en relation avec les autres, les choses, les faits. - Le « où » fixe l’origine des choses et des faits. - « Par quels moyens » nous met en demeure de trouver les ressources, les voies pour agir. ( - Le « pourquoi » est l’allié fidèle de l’homme réfléchi. - Le « comment » nous pousse à une réflexion sur le milieu, les conditions, les circonstances. - Le « quand » est le signe du temps qui passe.

La conversion d’un texte en questions Avant de se plonger dans un texte, il est bon d’évaluer son contexte de parution afin de faciliter sa compréhension, s’intéresser à son origine ou sa provenance, au motif et au but de sa parution. Pour faciliter la compréhension, on peut chercher les questions auxquelles l’auteur a voulu répondre en écrivant.

6ème partie : la mémorisation Les procédés mnémotechniques Les procédés mnémotechniques sont des ensembles de liaisons destinées à facilité la rétention. Leur efficacité repose sur l’utilisation personnelle.

Quels sont les principaux procédés mnémotechniques ? 3 catégories - Les codes - le code imagé

Il consiste à transformer en images des informations que l’on veut apprendre. Pour mieux retenir, il faut détecter les mots-clés puis les transformer en images. (Caractéristiques des images : dynamiques, grandes, personnelles, colorées, frappantes, etc.)

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- le code chiffre-consonne Il consiste a remplacé un chiffre par une consonne pour pouvoir coder des nombres avec des mots. Le principe est de substituer les consonnes aux chiffres et d’ajouter des voyelles pour former un mot significatif. 0 Ce

1 De

2 Ne

Se

Te

Gne

3 Me

4 Re

5 Le

6 Je

7 Gue

8 Fe

Lle

Ge

Que

Phe

Che Sche

Ke

Ve

9 Be Pe

Ze

Pour faciliter la retenue de cet alphabet : Connaître ! - « t » qui vaut 1, possède 1 jambe Il y aura un code durant - « n » qui vaut 2, possède 2 jambes l’exa. - « m » qui vaut 3, possèdes 3 jambes - « r » qui vaut 4, ressemble à un 4 retourné (Chaque chiffre donne la (ou penser qu’une voiture a 4 Roues) première lettre d’un - « l » qui vaut 5, est à rapprocher de « L » qui vaut 50 en chiffres romains - « j » qui vaut 6, en manuscrit ressemble un peu à un 6 - « k » qui vaut 7, penser à K7 (cassette) - « f » qui vaut 8, en manuscrit rappelle assez un 8 - « p » qui vaut 9, ressemble à un 9 retourné - « s » qui vaut 0, est composé de deux demi-0 (demi-zéros) - Les indices de récupération

De nombreux indices peuvent être utilisés et tout consiste et tout consiste à choisir l’indice le plus évocateur pour soi et approprié à la situation : un objet, une chanson, une image, une caractéristique, un mot, un parfum, une couleur, une habitude, un lieu.

- Les plans de récupération

Utilisés si le nombre mémoriser est important.

d’informations

à

- le plan ordinal

Objectif : récupérer l’information dans l’ordre. La méthode des lieux consiste à coder en images les informations à apprendre et à les placer mentalement dans lieux selon un itinéraire connu. Le langage : il s’agit des procédés du mot-clé, de la phrase-clé ou de l’histoire-clé. Le procédé du mot-clé consiste à former un mot qui contient les initiales ou les premières syllabes des informations (mots) à apprendre dans l’ordre. (Ex. : Mais où est donc Ornicar ?) Le plan basé sur un code

- le plan logique

La catégorisation consiste à faire des classes d’éléments en fonction d’un ou plusieurs traits communs.

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7ème partie : Les cartes heuristiques ou Mind maps Qu’est-ce que la carte heuristique ? « La carte heuristique représente une hiérarchie temporaire et arbitraire de liens entre les données, suivant une architecture arborescente, dont l’objectif est de structurer et/ou de faire émerger de l’information. »

Pourquoi est-ce efficace ? La carte nous invite à l’utilisation de certaines de nos ressources délaissées. Les ressources mises en avant par le Mind map vont nous permettre de résoudre des problèmes nouveaux et appréhender un environnement complexe. Ces ressources sont considérées comme des fonctionnalités de l’hémisphère droit de notre cerveau. Il s’agit entre autres de l’imagination, la créativité, la vision globale, l’analogie, la spatialisation de l’information. Cependant, la carte ne peut pas être réduite é cette exclusivité car elle fonctionne également avec du langage, de l’ordre, du rationnel, de la logique… Autant de fonctionnalités gérées par l’hémisphère gauche. C’est l’un des rares outils qui combinent l’utilisation des 2 hémisphères en parfaite synergie.

Quels en sont les utilisations ? Au début, c’est plutôt pour les activités récurrentes. La carte est un outil qui optimise une compétence. Une fois assimilée, la carte induit une écoute active, un questionnement pertinent et une reformulation structurée et aidante pour les parties en présence.

Quels bénéfices peut-on en tirer ? Elle procure des sensations et des sentiments chez son utilisateur : - Une plus grande confiance en soi - Une autonomie en matière de réflexion - Une aisance nouvelle avec sa mémoire - L’appétit d’apprendre - La sérénité dans des situations complexes - Le plaisir d’utiliser de nouvelles ressources - Un sentiment de maîtrise avec son savoir A quels obstacles peut-on être confronté ? - Résistance au changement - Méfiance face à des dessins et moyens simples - Peur d’être mal pris (non-professionnel) - Peur de dessiner (je ne sais pas dessiner) - Augmentation des heures de travail  non-plaisir - Est-ce une mode ?  ça passera ?

De quel matériel a-t-on besoin ? Comment procède-t-on ? - Feuille A4 au format paysage et non-quadrillée

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-

Thème au centre de la feuille en 3 couleurs et 5cm sur 5 Attention : les branches doivent être de la même longueur Jamais de règle Jamais de phrase Le trait doit s’arrêter à la fin du mot, du dessin

8ème partie : Analyse de l’information Objectifs - Savoir quelle démarche utiliser pour interpréter des données chiffrées - Savoir apprécier la portée et la limite des données chiffrées - Développer sa capacité d’analyse et son esprit critique 8 bonnes raisons de s’intéresser à ce module : - Décrire ou… déchiffrer ? Les chiffres sont de puissants descripteurs de notre réalité et ils sont abondamment utilisés. - Les chiffres en blouse blanche Les chiffres sont comme les blouses blanches des médecins : ils constituent un argument d’autorité. - Nous ne voudrions pas vous ennuyer avec des chiffres… Cette idée est entretenue par le souci de ne pas ennuyer le lecteur avec des considérations techniques sur la validité des chiffres avancés. Les chiffres sont comme les gens. Si on les tortures assez, on peut leur faire dire n’importe quoi. - Modélisation : la simplicité trompeuse Les processus étudiés sont tellement complexes qu’ils comportent une part de variations dues au hasard. Ces modèles ne sont pas le reflet exact de la réalité. Mais nous les acceptons comme vrais. Ainsi, les chiffres avancés par les offices de statistiques peuvent être surexploités et simplifiés à outrance dans les titres, les graphiques peuvent offrir une présentation biaisée. - Eux aussi ils trompent… On pourrait constater quotidiennement diverses formes du mauvais usage des chiffres : confusions involontaires, manipulations délibérées, etc. Si les chiffres ne mentent pas, il arrive que les menteurs chiffrent. - L’âge du capitaine Parfois même, des statistiques honnêtes peuvent induire en erreur, car celui qui les reçoit n’est pas capable de les interpréter correctement. Nous croyons tout ce que l’on nous rapporte, parce que nous n’avons pas la culture des chiffres. Rien n’est aussi trompeur que les faits, si ce n’est les chiffres. - Et vous ? - Esprit critique ! Il s’agit de donner du sens aux statistiques, aux chiffres.

Quelle démarche pour interpréter des chiffres ? (il faut en savoir 4 pour l’examen et connaître leur sens) - Crédibilité Vérifier que l’information est crédible, que les chiffres présentés ne comportent pas d’aberration.

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- Clarté Le chiffre est-il présenté de manière compréhensible ? L’énoncé a-t-il une signification précise ? - Validité Peut-on raisonnablement mesurer ce que le chiffre mesure ? - Fiabilité L’ordre de grandeur est-il adéquat ? Peut-on croire ce chiffre ? Est-il trop/trop peu précis ? - Contextualisation Pouvez-vous rapporter ce chiffre à un ordre de grandeur qui a un sens pour vous ? Ce chiffre a-t-il un contexte ? - Sens Il reste encore une question à se poser : même si les chiffres sont entièrement justes, qu’ils sont honnêtement présentés et bien définis, ont-ils un sens ?

Chiffres à examiner Il risque d’y avoir des phrases comme celles des pages 22(verso) à 24(recto) à l’examen et on devra les commenter.

9ème partie : Prises de notes La prise de notes compilatoire C’est un processus linéaire. Elle est une succession de mots, de phrases. Elle est très personnelle. Elle consiste en une personnalisation du message d’origine. Elle peut utiliser des codes comme la sténographie ou le speed writing. Elle est efficace (ou non), désordonnée et rend la relecture difficile.

La prise de notes fonctionnelle La page est divisée en 3 ou 4 parties. La partie centrale comporte l’objet et les côtés sont réservés aux complètements d’informations. La partie du bas est utilisée lors de la relecture. Elle permet une meilleure concentration lors de l’écoute. Pour l’utiliser, il faut être familiarisé avec le sujet. Elle présente l’avantage de permettre le tri simultané et invite à compléter les notes sur la même feuille lors de la relecture, sauvegardant ainsi une vision globale de l’information.

La prise de notes par phrases-formules Il faut des phrases courtes et claires qui sont faciles à mémoriser. Elles sont commandées par la volonté de retenir le message dans ses grandes lignes. Elle suscite de longs moments d’analyse. Les reformulations sont personnelle ou une détection à la source. Elle fait disparaître la structure pour ne garder que les idées et non leur enchainement. Il faut une prise de recule par rapport au message pour cette méthode de prise de notes. Il faut simultanément mobiliser son écoute, son esprit d’analyse et de synthèse, c’est une gymnastique de l’esprit.

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La prise de notes arborescente (ou Mind Map) Elle s’élabore au centre de la page. C’est une association d’idées (mots-clés ou morceaux de phrases). Elle donne une vision globale permanente. Elle suscite des activités mentales telles que la réflexion, la mémoire, l’organisation et la créativité. Elle offre une rapidité de construction pour suivre le rythme et le schéma de la pensée qui est plutôt associative. Elle a un aspect différent des autres schémas, elle facilite la mémorisation et permet d’établir des nouvelles associations.

La prise de notes systémique Elle ressemble à un organigramme, s’appuie sur la logique. Il s’agit de décrire un circuit de la pensée. Elle est souvent le fruit d’une autre prise de notes intermédiaire. La création est lente et difficile mais garantit une meilleure rétention. C’est également une prise de recul qui participe à la maturation intellectuelle.

10ème partie : Méthodologie de la recherche Comment débuter une recherche ? Vous devez commencer par l’établissement des objectifs de recherche. Mais ces objectifs ne vous tomberont pas du ciel, et ils ne seront bons non plus si vous vous demandez simplement et naïvement : « Qu’est-ce que je pourrais bien chercher ? » Vous devez vous assurer que : - vous avez bien cerné et compris le sujet - vous connaissez son ampleur - prenez en compte son contexte - trouvez un angle qui corresponde à votre questionnement - saurez organiser et exploiter les informations recueillies autour des points forts.

Vous cherchez à comprendre et préciser votre sujet -

Délimitez d’abord le contexte général Les domaines disciplinaires Les thèmes concernés Les auteurs de référence La zone géographique

Vous cherchez à définir une problématique Formulez la/les question(s) - Elle permet de poser une/des hypothèse(s) et de dessiner les étapes du travail. Dans tous les cas, vous devez déterminer vous-même votre point de vue et le défendre. - Approfondissez vos informations pour vérifier vos hypothèses et les vérifier. - Prenez en note les informations avec les références précises pour les citations. - Hiérarchisez et classez ces informations

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Dictionnaires et Encyclopédies Types de dictionnaires - Généraux - Spécialisés - Historiques Encyclopédie Dictionnaires et encyclopédies sur internet Documentation personnelle

Etapes de recherche sur Internet Préparation On doit commencer par connaitre ce que l’ont atteindre.

bien veut

Recherche Fort de ces connaissances, on est alors en mesure de choisir l’outil de recherche approprié à la cible visée.

Analyse Par la suite, il faut réussir à bien utiliser cet outil pour « taper dans le mille ». Diffusion Une fois la cible atteinte, il ne reste qu’à faire connaître son « bon coup »… en restant honnête comme tout sportif qui se respecte !

White papers Les white papers sont des articles écrits par des spécialistes pour expliquer des notions ou principes liés à une discipline, pour décrire le fonctionnement et les avantages d’un produit ou d’une méthode complexe, etc. Les white papers ont plusieurs avantages. Ils sont : - gratuits - relativement courts - écrits par des auteurs compétents et de manière compréhensive - centrés autour d’un sujet précis - Attention : ils ne sont pas toujours neutres, ils peuvent être utilisés pour vendre !

La nature de la recherche et le choix général des outils

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Questions précises : Recherches thématiques : Ressources dans une discipline universitaire : Coordonnées d’institutions et de services : Etablir une bibliographie : Pour débuter une recherche documentaire :

Robots de recherche Annuaires de sites ou portails Index et Meta-index thématiques Répertoires Catalogues et banques de données Sites d’orientation

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