Résumé-de-mécanique-quantique.pdf

Share Embed Donate


Short Description

Download Résumé-de-mécanique-quantique.pdf...

Description

PHYSIQUE QUANTIQUE

1.3. L’espace des états. Notation de Dirac. Kets et Bras.    , produit scalaire avec   , appelé bra et

1.L’ESPACE DES FONCTIONS

 1

bra   associé

 2





 1



  , appelé ket.



 2  

1.1. Fonction d’onde : d’onde : 1

 r  

i

   p  e

3

2 

 p r 

Bases orthonormées :

d3p

ui u j   i, j

esp p

Projection sur une base :

Densité de probabilité de présence :

   r , t  





 

 2

 r ,t  

Fonction de carré sommable :

    r , t 

 2

u

1



1

r 

3

2  r 



    r  e

i

 p r  3

d r 

esp r 

  p

p .d 3 p  Id 

 p

où  Id  est l’opérateur identité. Orthonormalisation Orthonormalisation au sens des bases continues :

 p p

  

 p  p

et  p  :

  



 r , t     r , t  d 3r

 

esp

 p 

ui  Id  

i



Relation entre

ui

i

  p, t   est la transformée de Fourrier de  r , t   :

  p  

  

Relation de fermeture :

esp



ui

i

  



 r , t  .  i   r , t d 3r 

esp

Equation de Schrödinger :

   2  V  r     r , t   i  r ,t     t   2m  2

1.2. Espaces hermitiens : Cf. Cours de mathématiques. mathématiques.

1.4. Opérateurs linéaires : 1

 A

   A  1



 2

Les opérateurs sont linéaires si :  A

 









A



A   

Valeur propre et ket propre :  A    

   où

 



0 , ket nul. Alors

   est un ket propre associé à

la valeur propre   Action d’un opérateur sur un bra : bra :



 A

   A



     



A

 

Adjoint d’un opérateur  :

1  A  2



 2 A 1  

1

  A



 BC 





Changement de base,  P  en représentation





  A



C B





Opérateur  X   :

 x X    x  X





 

  

x.   x 

r P

 i 

 p R 

i 



et vice versa :

r    p  

Commutateur :

 X , P X    i

x

.Id 

On donne :

X  

On dit que  X   est auto adjoint.

 x p

1



2 

e

i

 px

Opérateur hermitique : 

 A

 A , alors  A est hermitique. Les valeurs propres d’un opérateur hermitique sont réelles, et les kets propres associées à ces valeurs propres sont orthogonaux.

1.5. Commutateurs :

 A B  AB  BA ,

Propriétés des commutateurs :

 A  B  C     A B     A  C   A B   B A  A BC    A B C  B  A C   ,

,

,

,

,

,

,

,

1.7. Représentation d’un opérateur dans une base : L’ensemble des ui A u j est la matrice  A  :

   A    

u1 A u1

u1 A u 2

u2 A u1

u2 A u 2

... 

   

 A représente  A dans la base  u  i

Adjoint de l’opérateur:

 A   A 







Si  A  et  B  commutent, on peut trouver un ensemble de kets propres communs à  A et  B . 1.6. Opérateurs position et impulsion,  R et P   :

r R   r r      p P   p p  

2

2. LES POSTULATS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE . 2.1. Postulats de représentation : A un instant t  fixé, l’état d’un système physique est représenté par un ket



appartenant à l’espace des états : E  . L’espace E  est un espace de

  t 

Hilbert.

Si la mesure d’une grandeur physique  A sur un système dans l’état

  normé a donné le résultat

Lors de la mesure d’une grandeur physique  A sur un système dans l’état  

normé, la probabilité d’obtenir comme résultat la valeur propre a n dégénéré

 g n fois de l’observable  A  correspondante est,

- dans le cas d’un spectre discret :  g n

P  

 an   

i

an  

2

i 1

où les

a

i n

;i





1, g n constituent une base orthonormée du sous-espace propre

de  A associé à la valeur propre

a

n

.

- dans le cas d’un spectre continu, la probabilité d’obtenir un résultat compris entre   et   d   vaut : d P 

 





2

d 

 

où    est le ket propre « normé » de l’observable  A  associé à la valeur propre

  .

, l’état du système immédiatement après la

a n : (cas d’un spectre discret) :

a  

   a A

n

i n

i

an

 

i 1

mesure de

  g  i   an  i n

2.2. Postulats de mesure : La mesure d’une grandeur physique  A ne peut donner comme résultat que l’une des valeurs propres de l’observable A correspondante.

n

mesure est la projection normée de   sur le sous-espace propre de  A  associé à

 g n

Toute grandeur physique mesurable A, est r eprésenté par un opérateur  A agissant dans l’espace des états E  . L’opérateur A est une observable.

a

1

2

 

  

1

2

2.3. Postulat d’évolution : L’équation décrivant l’évolution dans le temps de l’état    t  d’un système  physique est l’équation de Schrödinger   :



 H  t



i

d  dt 



  t 

où le Hamiltonien  H  est l’observable associée à l ’énergie totale du système. 2.4. Règles de quantification : L’observable  A correspondant à la grandeur physique  A  définie classiquement s’obtient en remplaçant dans l’expression convenablement symétrisée de  A  les variables r  et  p  par les observables  R et  P  . Les observables ne correspondant pas à des grandeurs physiques classiques seront  bâties directement. 2.5. Interprétation des postulats sur la mesure : Valeur moyenne :  A 

 





 A  

on notera souvent  A 



 A

3

Ecart quadratique moyen :

  A

2

2

 A

2.9. Opérateur d’évolution :

 A  

2



U t , t0

 





En



e

iE n

t t 0 

En  

Dans le cas des états stationnaires :



2.6. Compatibilité des mesures :  A et  B deux observables :  A B  .

1 2

 t

2

 A B

 nn

   X .P  x  2    Y .P  y  2     Z .P  z   2 



si

 A

0



 

  t 0

h 

h.

2.11. Relation d’incertitude temps-énergie : Etat stationnaire, l’énergie est une valeur sûre,  E   0 , donc il n’y à pas d’évolution, T    . Période d’évolution pour seulement deux fréquences possibles : T  

  A  t   

dt 

t t 0

 En   E n



avec 2 

2.7. Evolution de la valeur moyenne : d

e

2.10. Fréquences de Bohr :

,

Cas particulier :

dt

iE n





1

i

 A H  ,



 E2  E 1

On a alors :

A t

h

 A

 



A est une constante du mouvement, alors on peut trouver une

 A

   A et

  A .E  

2

dt 

 base de vecteurs propres à  A et  H  , on trouvera toujours la même valeur si on mesure  A  ultérieurement, on parle alors de bon nombre quantique pour a . 2.8. Théorème d’Erenfest :

 R

H  

 P 

H

,

,



i m

P  



 P   R

dt

    P V  R    i ,



m d 

 V  R   dt   P

  V

 R

4

3. L’OSCILLATEUR HARMONIQUE.

Comme  N   est hermitique,

3.1. Le Hamiltonien :

  1 sauf si

2

 P 

 H





2m

1

2

m  X 

2

ˆ

 Na X 

  H  1

ˆ



  2



ˆ



ˆ

2

 P  ˆ

2



m 

1

X 2

2

ˆ

2

P  ˆ

 1 a



  , avec  Na







a N



a



 N  associé à la valeur propre   1 . n



un ensemble de kets propres normé de l’opérateur a , il vient : 1



n



  a

n!



1

n

0  et

a n



n n 1

n

Il faut vérifier les relations de fermetures et d’orthonormalisation pour faire de

 X , P   1  X , P  i.Id    ˆ



Si    est ket propre de  N  avec valeur propre , alors a   est ket propre de

Soit







X

Soit alors,  H

0 , ket nul.

3.3. Vecteurs propres : On calcule : 

m 



est ket propre de  N  associé à la valeur propre

2

Si on pose :

   X     P  

a  

a  

  une base de l’observable  H  .

ˆ

n

Il faut alors résoudre l’équation aux valeurs propres :  H  ˆ





  

Vecteurs propres de

A nouveau, on pose :

 a   a     N



 N n

1   X  iP  X  a a      2 2  , et 1 1    X  iP  P  i 2  a  a  2

1

ˆ

ˆ

ˆ



a a



ˆ

ˆ

 H ˆ













1 a



et a  :

n

n n

n

1

1 n

1

ˆ

N

1 

3.4. Projection de .Id 

2

3.2. Valeurs propres On calcule : 

n n ,

 a n    a n 

 x n

 Na



a

n

 m       

sur la base des 1 4

1 n

2 n!

  

Hn 

 x

 : m    2 .x  e

m  2  x

 

,

où  H n est un polynôme de Hermite.  

, avec  Na  aN  a

5

4. LE MOMENT CINETIQUE EN MECANIQUE QUANTIQUE : 4.1. Moment cinétique orbital : Le moment cinétique orbital est défini par l’opérateur vectoriel :  L



R  P  .

On définit deux opérateurs :

 J   J x  iJ y   J   J x  iJ y

 L est hermitique.

1    J x  2  J   J      J  1  J  J      y 2i 

Relations de commutation : Commutateurs :

  L x Ly    L x  YPz  ZP y  i Lz     L   L y  ZPx  XP y    L y Lz    i Lx  L  XP  YP   y x   z   L z Lx   i Ly ,

 J  J    J     J  J   J  ,

 J

,

 J , J     J 2 , J    0



,J



2

J x



2

Jy





2

J  z 

2

2

Réécriture de  J   :  J

2



On bâtit : 2

 z 

,

On appellera moment cinétique orbital tout opérateur vectoriel  L dont les composantes cartésiennes satisferont les relations de commutation précédentes.

 J

 z 

,

1 2

J



J



J J

  J 

2



2

J z  ,

2

4.3. Equations aux valeurs propres de  J  et  J  z   :

2

alors  J  est une observable. Commutateurs :

 J jm  j  j  1 jm    J z  jm  m jm 2

  J 2 , J  x   0    2    J , J  y   0  2   J , J  z     0

2

4.4. Propriétés des kets  J

4.2. Valeurs propres et kets propres du moment cinétique :

  J jm      J  jm



jm et J

, avec



 m    j 



jm  :

2



2

 j  j  1  m  m  1 

2



2

 j  j  1  m m  1 

2

On cherche des kets propres communs à  J  et  J  z   :

6

  J J      J z J    J J     J J    z   2

2

jm  j  j  1

2

4.7. Application au moment cinétique orbital :

J  jm

 L 

jm   m  1 J  jm jm  j  j  1

2

jm   m  1

2

J  jm

avec   u . r 

J  jm

Il vient alors :

 C

jm 1 . 2

4.5. Valeurs propres de  J  et  J  z   : Limites de

m

 :

  J jm  0  m  j       J  jm  0  m   j 2

2

 r

 u

1  r



 u 

1 r  sin



  

Pour les composantes de  L , on a donc :

 J  jm  C jm  1 , et  J  jm

 i r   





  j 

m j

   cos       L x  r    i  sin       tan          sin      L y  r    i   cos     tan          L z   r     i        i        L    e      tan       L   e       i     tan            i



2

4.6. Kets propres communs à  J   et à  J  z 

 J  j m     J  j m 

j  j  1  m  m  1  j m  1 j  j  1  m  m 1  j m  1

Equations aux valeurs propres en coordonnées sphériques :

dans une base standard, on a choisit une phase. Avec

 L 

   j m  une base orthonormée.  j m

 j m





1  j  m

1  j  m

i



  j  m !  j J   2 j ! j  m !



m



  j  m !  j J   2 j ! j  m ! 



m

jj

j -j







  1 1        tan   sin       2

2

2

2

Si on passe de la représentation

    

2

  à la représentation  r 

    1 1    tan   sin     i Flm  ,    m 2

2

2

2

2

2

2

   Flm   



Flm    ,

   , on obtient :

l l  1 F lm





 , 

 

7

avec  Fll  ,  



Cl  sin

l

et les fonctions de Legendre :

 .eil  

 Pl

 L  F     ll





  l  l  1 F   

l l 1

,

ll 1

,

...

F  l l

   . ,

 

 

Toutes les valeurs entières positives sont possibles pour l  . 2

A chaque couple  l m  correspond une fonction propre commune à  L et  L z  et ,

m

 n   1  n

2



m



m 2

dn

m

 

Pl  n

Et on a pour les opérateurs moments cinétique :

  L z  Yl m  ,   mY l m  ,     2 m m 2  L  Yl  ,   l  l  1 Y l   ,   

une seule. On obtient : 4.8. Harmoniques sphériques : On impose aux  F lm    des conditions de normalisation et de phase, ce sont ,

m

alors des harmoniques sphériques Y l 

  

  0

  m

 , 

Yl 



m1

l l 1

  m m  1  Y 

,

l l 1

  m m  1  Y 



.

l  m1

.



 

et une phase globale : l 

Y l 

0 0 

Yl



 ,    C

l

il 

sin  e l

 

 1 l

m !

m

 cos  eim 

m

,



 



 

Première valeur : 0

Y 0

   ,

1 

4 

 

 Cl    





1  n  2



2 l ! dn



ll  mm 



2  

Si on introduit les polynômes de Legendre :  Pl  n 

,

l m l  m

,





Pl 

Orthogonalité :

On a donc la relation suivante : l

m !



,





Yl m    ,       1 Y l m  ,   

ont une phase relative :

 L  Yl m       m  L  Yl    

4 

l l

Yl m  ,    1 Y l  m  ,    

sin  d  d    1

0

2l   1

4.9. Principales propriétés des harmoniques sphériques définissant les valeurs  propres de l’opérateur moment cinétique orbital :

  

2

m m

 ,   :

Ces harmoniques sont normalisées : 2

Yl m  ,    1



 2l   1! 4 

.

1 l 

2 l !

 0

Yl m  ,   



Yl

m

 ,  sin  d d   

 mm  

ll 

0

Fermeture :



l m

l m  Id  

lm

8

Relations utiles :

cos  .Yl

m



5. PARTICULE DANS UN POTENTIEL CENTRAL. ATOME D’HYDROGENE.

 l  m  1l  m  1 m  l  m l  m m Yl   ,   Y   ,    5.1. Etats stationnaires dans un potentiel central :  2l  1 2l  3  2l  1 2l  1 l  

 ,  

1

1

Le Hamiltonien en notation sphérique est :

Yl  ,   Y l   ,      cos  cos        m

m

lm

2

 H 





1 



2

2 r r

2

1

r

 L  2

2

2 r 





 

V r 

Séparation des variables et équation radiale :

 1    2 r r 2

 H l m



2





1



 L   V  r     r     E  r        2

2

2  r 

,



,

,

,

 H   E  

l m , où  I  est le moment d’inertie par rapport à O

2 I 

r

2

Dépendance angulaire des fonctions propres de  H   :

4.10. Application au moment cinétique orbital : Pour un état stationnaire : l l   1

2

du mobile étudié qui se meut autour de O .

 L  

2

2

 L z   

m 





l l   1 

2

En représentation position, les fonctions propres communes à L et L z  sont :

En représentation position     :



,

   lm

m

l m



,





,

Y l 

    

t  Yl 

   e  ,

 iE l 



, avec  E l 

Densité de probabilité dans la direction 

 lm    ,

m



Y l 

 

m

   ,

 

,

m





 r, ,   R r Yl   

   ,

2

,

   :



2





l l   1 2 I 

Equation radiale :

 1   r r  2  2

2 2

r



l l   1





2

2 r 

  V  r   Rkl  r   

 

Ekl Rkl   r  

m

qui est solution de klm  r     Rkl  r  Yl      où   k  est le nombre ,

,

quantique radial, l  le nombre quantique orbital et magnétique.

,

m

le nombre quantique

 E kl  indépendant de l  donc les  E kl  sont dégénérés 2l   1 fois. C’est la

dégénérescence essentielle. Il arrive que  Ekl



E k l  , c’est une dégénérescence accidentelle.

9

Pour simplifier, on écrit :

 

 Rkl  r 

 

ukl  r 





V

r 2

2 

2

2

l  l   1

2

avec Veff    r  

   r  Veff  r   u kl r   Eklu kl   r     2  r   2

 r  où  le premier terme est appelé barrière

centrifuge.

 

 e2 

et  

2

 





2  E kl  2

, et on obtient l’équation :

 d 2 l  l   1   1    U kl      0  2 2    4   d   Comportement à l’origine : U kl 

Les solutions physiquement acceptables sont :

 

ukl  r



Ae



 r 

, avec   



2  E kl 



2

1 proton

q

charge



masse

me

charge

q

masse

m p

l  1

0

Comportement asymptotique :

.

U kl 

5.2. Atome d’hydrogène : 1 électron

 A         

  



 Be        

2



5.2.4. Recherche des solutions : 1.602.10

19



 

0.511  MeV 



n l 1



c

U kl     U nl     

2

   l 1  2

e

C     p

p

 p 0

avec la relation de récurrence : 

 MeV 

938.3

C p

c2

1



 p  1  l   

 p  1 2l  2  p 

C P 

5.2.1 Hamiltonien quantique et équation radiale : 2

 H  e

avec









1 

2

2 r r

2

1

r

2 r

 L  2

2







e

On obtient alors les niveaux d’énergies :

2

r

 

 En

 

2

la forme d’un potentiel central. r  2

5.2.3. Fonctions propres communes à  H  ,  L  et  L z   :

klm  r    ,

,

 

ukl  r  



Y l

   ,    

,

ukl  r   U kl     ,  

 

l



2 r  , avec

   la masse réduite du système, et  E kl 

,





m

Si on pose :

n

2

 e 4

E i  avec  E i



2

2

, énergie d’ionisation.

On a les nombres quantiques suivants : n 12 3  nombre quantique principal  N

m

1

n

,



, ...

l  1  nombre quantique radial 

012 3



,

,

l l ,

,



, ....,

1l ,



n

2



1  nombre quantique orbital

l  nombre   quantique magnétique.

, ..., 

Dégénérescence essentielle pour une valeur de

n

 :

un niveau d’énergie kl , on écrit encore :

10

n 1

dn 

LE SPIN.

n 1





2l  1  2

l 0

ln

0. Théorie classique : moment cinétique orbital :

l 0

 M



  l  avec

 

q  

5.2.5. Fonction d’onde des états liés :

  ynl      2l  2    ynl     n  l  1 ynl      p

z 

 L

  s 0

 p  s ! k  s  !s !

z s



2 0



 e

0.52 A , on a 

1 n





   2r 

na

1



na0

 n  l   1! 2n   n  1 ! 2 n a0

3 2

.

H 0   L  B ,



E

n



  B m



nlm

Hypothèse de Ueklenbeck et Goudsmith : Pour les atomes, il y a une source autre que le moment cinétique orbital, un moment magnétique interne exprimé au moyen d’un moment cinétique, le spin. 3

 M



L



  S S  , avec   S  rapport gyromagnétique de spin.

On bâtit l’opérateur de spin, S  , tel que : l 

2

1



0

Et enfin pour les fonctions propres :

nlm  r , ,   

 J .T 

na

0

2



 H nlm

On a alors : C nl 

24



2



2

9.27.10

 

1. Etats propres communs à  H 0 ,  L et  L z   :

 

a

  

avec  H 0 le Hamiltonien en l’absence de champs magnétique.

 ynl     L2nl  l1 1     Avec



Le fait de mettre un atome dans un champs électrique entraîne des énergies supplémentaires, il faut donc rajouter un terme au Hamiltonien :

 H

 s  p  k  !2

 s

 1

, rapport gyromagnétique.

On définit le magnéton de Bohr :  B

0

C’est l’équation de Laplace avec les solutions en forme de polynômes de Laguerre : k  p

2m

 n  l   1 !  2r    na   n  1!  0



e

r  na0

2 l 1



 m  Yl  ,      na0 

Ln l 1 

2r 

 

S  est un moment cinétique, S  est une observable pour l’espace des états de spin.

  S x S y    i S z        S y S z    i Sx      S z S x   i S y   ,

,

,

11

S  x ,

S  y ,

S  z  et S  agissent dans un nouvel espace, l’espace des états de spin :

E S   dans lequel



 sm

 s

S

2

2. Matrices de Pauli : On appelle matrice toute matrice    telle que :



, S  z  constituent un ECOC . Une base de ces états est

 S 

  : S

2

sm s



S z sms



2





2

   , ici :

0 1  0 i  1 0   , y    , z     1 0 i 0  0 1

  x  



.s s  1 sms

.

.ms sms

Principales propriétés des matrices de Pauli :

 x 2

L’espace des états de la particule considérée est le produit tensoriel de l’espace des états

ordinaire E r 

E = E r  E s  

 

et de l’espace des états de spin



ij

E  s  :

 x y  y

,

E r 

commute avec toute observable de

 z

E  s .

Cas du spin 1  : 2

 s



1 2

m

 s

 1  2    1 2

Dans la base des états de spin

 S    

0 0  S     

1

1

    S  x    1 0   S  z     0 1 0  2 2    , , 0  0 i  1 0 3 S  y    S          0 0 2i 4 0 1 2

2

 z 2



Id 

0  opérateurs anticommutatif, noté aussi :



x

  x y



i  z 

  y z



i  x

  z x



i  y

 1 2 12 , 12 12  , on a les représentation 0



  y x  

Tr  x  det



 x 

Tr  y 



det

  A  B 

matricielles :

0

 y2

 ,      0   ,     0

 ri   sj  

i j

Toute observable de





0



  y



Tr     z  





det





 z  

i  A  B

0 

1

  A B .Id  



3. Représentation dans la base des états de dimension 2 : Dû à la notion de produit tensoriel, on doit représenter à la fois la position 2

(opérateur  R , 3 composantes) et l’état de spin (opérateurs S  et S  z  ), dans la base



r ,

   ¨,

  p    ,  l ,

,

m n ,

,

   , …

12

Relation de fermeture dans la base

   

3

r ,

r ,   d r



r ,  

 Id

COMPOSITION DE MOMENTS CINETIQUES.

  :

1. Généralités :

 

2

 J1

r 

On introduit la notation des spineurs en appliquant cette relation à un état    :

 



r



r



3

d r





r

r



r

  

3

d r,  

   r       r  

 J z 1 j1m1



 J 2 2 j2 m2



 J z 2 j2 m2



2

j1  j1  1 j1m1

m1 j1m1 2

j2  j2  1 j2 m2

m2 j2 m2

Ces relations viennent des propriétés du produit tensoriel, on peut donc définir une  base des états : E 1,2 

On peut écrire le bra associé à    : 



r 

   r   



j1m1

        

r



r







     , appelé spineur adjoint. r 

On définit alors naturellement :

  

  

   r 

r 

   r    3      r    d r  1     r  

2



   r      r 

r 

2

3

d r

  1

  j1 j2 m1m2  j1m1  j2 m2 , de dimension

dim  E 1,2    2  j1  1 2 j2  1 et dont un nouvel ECOC est

 J

2 1



2

, J 2 , J z1, J z 2 .

2. On bâtit un nouvel opérateur :

 J

J1  J 2 , on vérifie que  J  est un moment cinétique :



 J x , J y    J x1  J x 2 , J y1  J y 2    J x1 , J y1    J x 2 , J y 2   i .J  z 

 par définition des fonctions d’ondes.

 J x J y    i J z   J y J z    i J x  J z J x   i J y ,

.

,

.

,

.

Produit tensoriel de deux kets propres appartenant à deux espaces différents :  J  z 1

ne s’applique que sur

 pour  J  z 2 et

 J 2

2

m 1

et

2

 J 1

ne s’applique que sur  j1 , identiquement

sur m2 et  j2 .

13

 J z  Jz    j m    J z  J z   j m j m  m  m  j j m m 

 J z j1 j2 m1m2

1

2

1

2

1



1

1

2

1

1

1

2

2

2

1

 J

2

 , avec

m

j1





  j j

1 2

jm

2

m

.





m1m1

 

. 

m2 m2

 

.

 

  j1, j2 , j, m j, m



  j1  j1  1  m1  m1  1 j1 j 2 , m1  1, m 2 jm   j2  j2



1  m2  m2  1 j1 j 2m1, m 2  1 jm 

  j1  j1  1  m1  m1  1 j1 j 2 , m1  1, m 2 jm   j2  j2







1  m2  m2  1 j1 j 2m1, m 2  1 jm

On utilise les coefficients 3  j de Wigner :

   j1   m1

Condition de phase globale :

 j1 , j2 , m1  j1, m2 j , m  j



  j  j  1  m  m  1 j1 j 2m1m 2 j , m  1

4. Coefficients de Clebsh Gordan :

  j1 , j2 , j1, j2

j1  j2 , j1  j 2  

Tous les coefficients de Clebsh Gordan sont réels par construction.



j  j  1 j1 j2 jm ,

avec   j1  j2  j  j1  j 2 ,   j 



 0 si   j  

2

  j  j  1  m  m  1 j1 j 2m1m 2 j , m  1

m  :



1

Relation de récurrence :

j2 dégénérescence maximale de

j1 j2 jm



m  m m

2

 dont un ECOC est

2

2

  j1 j2 m1 m2 jm

0 si

  j1 j2 m1m2 j1 j2 m1m2

3. Valeur propre et ket propre de  J   :

 J



Orthogonalité :

, J 2 , J , J  z  .

Dégénérescence de

1

m j1 j 2 m1 m2



2

  j1 j2 m1 m2 jm m  m m

2

On peut aussi travailler dans une nouvelle base, 2 1

j2 m2





 j1  j 2  ,  j1  j 2 



j2 m2

j 

 m 

  j1  j2 m

 1

2 j 1

  j1 j2 m1 m2 jm

1

Pour construire les autres coefficients, on utilise les opérateurs :

 J 



J 1  J 2

 J 



J 1  J 2

5. Principales propriétés des coefficients de Clebsh - Gordan:

14

METHODES D’APPROXIMATION.

Correction au second ordre : 2

1. Généralités :

0

On décompose  H

H0



 W  où

max H 0

 perturbation si W On considère que

 H 0 est soluble exactement et W

 E  et

, et donc  



 V  , appelé

1.

  sont des fonctions de  que l’on va développer en série

 E  En  n W   n 

  p  n

  n 



 p W n 0

0

 En  E p

n W   p 0 0  En  E p

p 

de puissances de  .





2. Perturbation stationnaire d’un niveau non dégénéré : On doit résoudre en fonction de  k  et de

  H0  V    







k

      

k

k 0

 0

   k       k    , soit :    k  0  k0



k

à l’ordre 0 :

 H 0 0

à l’ordre 1 :

 H0  0  1  V    1  0  0  H0   0  2  V   1  1   2

à l’ordre 2 :





k

0

0

 E p



1



0 1





 p 

On veut que 



  

 0

0

 Ep

n

1 2

 p  W  n

 E

0

0

0

 E p  

n



  p 

 p W n n W   p   

  E

0

n

p n  p  n

0

 Ep

 E

0

n

0

 E p 



 

 p

.

3. Perturbation stationnaire d’un niveau dégénéré :  g n



i

n

W

j

n

j

n

i  i 0  E  n 0   , équation séculaire.

0



C’est l’équation aux valeurs propres de la matrice

0

  

i n



,i

i

n 

j

W   n

 , dite matrice de



1,..., g n .

1 0



0 2

E

 p  n

 perturbation, qui représente W  dans la base 0 0

0  

0

n

2

 p W p

 j 1

On choisit :   

 E

 p  n

    l’équation :



n W n n W  n  



1





n

2

11



0



  , avec n

 H0  n

0



E n  n

Correction à l’ordre 1 : 0

 E  En  n W   n

  n 

 p W   n

  E  p  n

0

n

0

 E p

 p

15

View more...

Comments

Copyright ©2017 KUPDF Inc.
SUPPORT KUPDF