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May 13, 2018 | Author: talaini | Category: Foundation (Engineering), Science, Physics, Engineering, Nature
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Stage de formation : Essais géotechniques et stabilité des fondations

‘Pour bâtir haut il faut creuser profond …’

S2G/ –Casablanc –Casablancaa

(Proverbe)

Objectif : L’objectif principal de se stage de formation qui s’est déroulé sur deux mois, était de suivre et maîtriser le maximum imum d’essa saiis géotechniques possibles. La première partie de ce stage au sein du L.P.E.E, leader dans le domaine de la géotechnique, m’a permis d’en assister un nombre impor importan tant, t, que se soit ceux réalis réalisés és au labor laborat atoir oire e ou les essais essais in situ. La deux deuxiè ième me part partie ie à co conc ncern erné é L’in L’inte terp rpré réta tati tion on,, l’an l’anal alys yse e et l’utilisation des résultats de ces essais dans le calcul des fondations et la réalisation d’ouvrages d’art à travers des études de cas.

Kamal Ait boumrine

[ENIM – GG] - 2008 / 2009

Stage de formation : Essais géotechniques et stabilité des fondations

S2G/ –Casablanc –Casablancaa

Introduction - Définitions La géotechnique est l'étude de l'adaptation des ouvrages de génie civile aux sols so ls et ro roch ches es form forman antt le terr terrai ain n natu nature rel. l. Elle Elle trai traite te de l'in l'inte tera ract ctio ion n so soll / structures, et fait appel à des bases de géologie, de mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures. Les études géotechniques ont pour principal objet les études de sol pour la construction d'ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d'art...), et notamment la définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour pour des ouvra ouvrages ges sinist sinistrés rés.. Elles Elles traite traitent nt égalem également ent des phéno phénomè mène ness de mouv mouvem emen entt de sol (glis (glissem sement ent,, affais affaissem sement ent et autre autres) s),, de déform déformat ation ion (tassements sous charges) et résistance mécanique. L’hydrogéologie, qui étudie les nappes aquifères souterraines en vue de leur exploitation, est généralement considérée comme une discipline indépendante, n’entrant pas dans le cadre de la géotechnique. Cependant on doit tenir compte des effets de la présence et de la circulation de l’eau dans les sols qui sont pratiquement à l’origine de tous les accidents dus à des ruptures de sols ou de roches.

Mécaniq Méca nique ue des sols : La bran branch che e la plus plus anci ancien enne ne de la géot géotec echn hniq ique ue es estt co cons nsti titu tuée ée par par la mécanique des sols, concernée par les dépôts meubles, de faible résistance, tels tels que sables sables,, vases vases,, ar argil giles… es…,, qui posen posentt aux constr construct ucteur eurss de grand grandss immeubles des problèmes difficiles.

Mécaniq Méca nique ue des roches : Le comportement des roches dures ne pose guère de problèmes pour Ia fondation des édifices courants. Il n'en est plus de même pour des ouvrages transmettant au sol de très fortes contraintes comme les barrages, et surtout pour les cavités, tunnels, mines ou carrières.

Etude Etud e géotechn géot echniqu ique e: L’étude géotechnique d’un sol, préalablement à l’étude des fondations d’un ouvrage de génie civil, passe par les phases suivantes : Reconnaissance du terrain Prospection géophysique Prélèvement des échantillons Essais in situ Essais en laboratoires

Géotechnicien: Kamal Ait boumrine

[ENIM – GG] - 2008 / 2009

Stage de formation : Essais géotechniques et stabilité des fondations

S2G/ –Casablanc –Casablancaa

Introduction - Définitions La géotechnique est l'étude de l'adaptation des ouvrages de génie civile aux sols so ls et ro roch ches es form forman antt le terr terrai ain n natu nature rel. l. Elle Elle trai traite te de l'in l'inte tera ract ctio ion n so soll / structures, et fait appel à des bases de géologie, de mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures. Les études géotechniques ont pour principal objet les études de sol pour la construction d'ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d'art...), et notamment la définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour pour des ouvra ouvrages ges sinist sinistrés rés.. Elles Elles traite traitent nt égalem également ent des phéno phénomè mène ness de mouv mouvem emen entt de sol (glis (glissem sement ent,, affais affaissem sement ent et autre autres) s),, de déform déformat ation ion (tassements sous charges) et résistance mécanique. L’hydrogéologie, qui étudie les nappes aquifères souterraines en vue de leur exploitation, est généralement considérée comme une discipline indépendante, n’entrant pas dans le cadre de la géotechnique. Cependant on doit tenir compte des effets de la présence et de la circulation de l’eau dans les sols qui sont pratiquement à l’origine de tous les accidents dus à des ruptures de sols ou de roches.

Mécaniq Méca nique ue des sols : La bran branch che e la plus plus anci ancien enne ne de la géot géotec echn hniq ique ue es estt co cons nsti titu tuée ée par par la mécanique des sols, concernée par les dépôts meubles, de faible résistance, tels tels que sables sables,, vases vases,, ar argil giles… es…,, qui posen posentt aux constr construct ucteur eurss de grand grandss immeubles des problèmes difficiles.

Mécaniq Méca nique ue des roches : Le comportement des roches dures ne pose guère de problèmes pour Ia fondation des édifices courants. Il n'en est plus de même pour des ouvrages transmettant au sol de très fortes contraintes comme les barrages, et surtout pour les cavités, tunnels, mines ou carrières.

Etude Etud e géotechn géot echniqu ique e: L’étude géotechnique d’un sol, préalablement à l’étude des fondations d’un ouvrage de génie civil, passe par les phases suivantes : Reconnaissance du terrain Prospection géophysique Prélèvement des échantillons Essais in situ Essais en laboratoires

Géotechnicien: Kamal Ait boumrine

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Un géotechnicien est chargé de l'étude du sol au niveau mécanique. Il va cons co nsei eill ller er le ma maît ître re d'œu d'œuvr vre e dans dans le choi choix x des des fond fondat atio ions ns.. Ce Cela la pour pourra ra influencer la conception de l'ouvrage. Son trava travail il repose repose sur l'e l'exp xploi loita tatio tion n des donné données es d'une d'une ca camp mpag agne ne de reconnaissance du sol (sondages, forages, essais d'identification des sols,...). Il s'agit d'un métier encore jeune, qui s'est particulièrement particulièrement développé dans les années 1980. Son domaine est l'étude du "risque sol" dans la construction. Nombreux sont les ouvrages qui subissent une fissuration, non pas parce qu'ils ont été mal conçus ou construits, mais parce que le sol de fondation (ou niveau d'assise) a été mal appréhendé. Il peut exister un défaut de portance, des zones de compressibilité variable, des hétérogénéités liées à l'histoire de la mise en place du terrain,... autant de causes conduisant à des sinistres. Le travail du géotechnicien s'applique également dans le confortement de bâtiments fissurés suite à des mouvements du sol : il doit alors expliquer les causes des désordres et proposer des techniques de travaux visant à obtenir une stabilisation de l'ouvrage.

Essais géotechniques Dans les études géotechniques, les essais réalisés sont de deux types : 



Les essais de laboratoire 

Les essais sur sols



Les essais sur roches

Les essais in situ 

Pressiometre



Dilatomètre



Scissomètre



Pénétromètre



Essai de Dilatation…

Kamal Ait boumrine

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Première partie :

Les essais géotechniques

I-

Les essais de laboratoire

Kamal Ait boumrine

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Il faut mentionner que certains essais de labo, peuvent être réaliser sur des échantillons de roches comme sur des échantillons de sols (cisaillement à la boite, essais triaxial…). Chaque essai, depuis l’échantillonnage jusqu'à l’obtention de la mesure, passe par un ensemble d’étapes (mode opératoire) toutes normalisées (NF P 94), les opérateurs devant bien connaître le contenu des normes des essais qui leur sont confiés. Une fois prélevés sur chantier, les échantillons sont réceptionnés au laboratoire avec des références identifiant leurs provenances. Sur le chantier, au niveau des galeries, des puis manuels, des remblai…, les prélèvements sont de différentes sortes selon la nature du sol et les essais à réaliser. On distingue des: 

Prélèvements dans les grands et petits sacs en plastique qui assurent la préservation de la teneur en eau originale.



Prélèvement sous formes de carottes, qui sont paraffinés si l’on souhaite préserver leur teneur en eau.



Prélèvements sous formes de blocs pour les terrains rocheux…

Kamal Ait boumrine

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Après que l’ingénieur responsable ait fait sont programme d’essais, les quantités suffisantes pour réaliser ces derniers sont prélevés sur l’échantillon global. A part l’essai triaxial, le cisaillement à la boite, l’équivalent de sable et le γs, les essais sur sol nécessitent un lavage des échantillons sur des tamis dont l’ouverture varie en fonction de l’essai, le tableau suivant donne quelques exemples : Essai

Granulométrie

Sédimentométrie

Limites d’Atterberg

Ouverture tamis

Refus 80µm

Passants 80µm

Passants 400µm

Les échantillons sont ensuit desséchés à l’étuve.

1) sols: A) Essais d’identification b)

Essais

sur

Détermination de la teneur en eau : L’étuvage de l’échantillon provoque l’évaporation de l’eau qu’il contient. L'échantillon est pesé avant et après étuvage. On en déduit ainsi la teneur en eau en pourcentage du sol.

c)

La granulométrie

C’est l’essai de base pour plusieurs autres essais. La granulométrie permet de déterminer le diamètre maximal de l’échantillon granulaire : Dmax, qui intervient dans le calcul des résultats d’autres essais. Le Dmax intervient également dans d’autre domaine comme la formulation du béton par exemple. L’analyse granulométrique ne concerne que les matériaux de diamètre supérieur à 80 µm, pour les diamètres inférieurs on procède par sédimentométrie. Kamal Ait boumrine

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A partir d’un échantillon de masse connue, on sépare le sol en classes granulaires en faisant passer l’échantillon par une série de tamis de 0.08 mm à 100 mm au maximum :

   

On note le refus sur chaque tamis On calcul le refus cumulé sur chaque tamis On ramène les résultats à la masse totale sèche de la prise d’essai On trace la courbe granulométrique qui représente les pourcentages cumulés des refus en fonction des ouvertures des tamis.

La courbe granulométrique permet une première classification du sol ainsi que le calcule de coefficients, comme le coefficient d’uniformité, de courbure… L’allure de la courbe donne une idée sur le pourcentage en éléments fin et le bon ou mauvais classement de l’échantillon. d)

La sédimentométrie

En sédimentométrie, Le diamètre des grains très fin (inférieur à 0.08 mm), est calculé en utilisant la loi de Stock qui donne une relation entre le diamètre grains, considérés sphériques, et la vitesse de sédimentation. Les échantillons sont mis en solution avec de l’Héxamétaphosphate de sodium pour provoquer la défloculation des agrégats formés par l’étuvage. Les éprouvettes sont agitées et laissées décanter tout en mesurant la densité du floculat à des intervalles de temps précis. Par l’intermédiaire de calcule on passe des mesure de densité aux pourcentages en masses de refus sur tamis, ce qui permet de compléter la courbe granulométrique. e)

Valeur au bleu de

méthylène :

Cet essai permet d’apprécier le pourcentage et l’activité de la fraction argileuse d’un sol. On isole la fraction 0/50 qui, seule, sera soumise à l’essai. La prise d’essai est soumise à l’agitation et on ajoute des volumes successifs de la Kamal Ait boumrine

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solution de bleu de méthylène (10g/l). Le volume adsorbé de bleu de méthylène est fonction de l’activité des minéraux argileux et leur pourcentage. On arrête l’essai en utilisant la méthode de la tache qui met en évidence une auréole bleue sur le papier filtre, montrant ainsi que les particules ne peuvent plus adsorber du bleu de méthylène.

f) L’équivalent de sable Souvent exécuté pour la formulation des béton et la caractérisation des granulats utilisés dans les travaux de terrassement et les infrastructure routières, cet essai permet d’apprécier la propreté d’un sable, c'est-à-dire le pourcentage de la fraction fine par rapport à la fraction sableuse. Ceci est déterminé par la mesure des hauteurs de sable sédimenté H1 dans une éprouvette et la hauteur de l’ensemble ‘sable- floculat’ H2, l’équivalent de sable est donné par le rapport : (H1/H2)*100. g)

Limites d'Atterberg

Les sols argileux sont sensibles à la variation des teneurs en eau. En fonction de ces dernières, on passe de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. On définit alors des limites de liquidité et de plasticité dite ‘limites d'Atterberg’ WL et WP : 



La limite de liquidité WL est la teneur en eau qui marque le passage entre l'état plastique et l'état liquide La limite de plasticité WP est la teneur en eau indiquant le passage entre l'état solide et l'état plastique.

La limite de liquidité est déterminée au laboratoire soit avec la boîte de Casagrande, soit avec le pénétromètre à cône : Pour déterminer la limite de plasticité on enroule une boule de la prise d’essai jusqu’à ce que les premières fissures apparaissent, la teneur en eau correspondante est la WP Avec ces deux limites on calcul : 

L’indice de plasticité : Ip = WL-Wp qui donne une idée sur l’étendue du domaine plastique.

Kamal Ait boumrine

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L’indice de consistance : Ic = (WL – W) / Ip



Activité de l’argile : A = Ip / (% Des éléments < 2µm)

h)

La masse volumique du sol

Il existe trois méthodes pour déterminer la masse volumique d’un échantillon de sol :  



Méthodes des pesées Méthodes de la trousse coupante Méthode de l’immersion

Cette dernière consiste à :   

Peser la prise d’essai  m1 Paraffiné cette prise et pesé à l’aire libre  m2 Pesé l’échantillon paraffiné avec la balance hydrostatique  m3

On en déduit alors : 

la masse de la paraffine : mp = m2 - m1



le volume de la paraffine : Vp = mp/880





Le volume de l’échantillon vaut donc : Ve = (m3 – m2)/(1000 – Vp)

La masse volumique du sol est donc : ρ = m1/Ve La densité est le rapport de cette masse volumique à celle de l’eau. h)

Les poids spécifiques

Un sol est caractérisé par son : 

γh: poids spécifique du sol humide.



γd  : poids spécifique du sol sec.



γs : poids spécifique des particules solides.

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Pour déterminer le γh, on se sert de la méthode de l’immersion pour calculer le volume de l’échantillon. Le γ h étant le rapport du poids à celui du volume de cet échantillon. Pour déterminer le γs on se sert des pycnomètres pour calculer la masse et le volume des grains solides.

i) Ouverture et identification visuelle L’essai consiste à immerger les échantillons de sol 24 dans de l’eau pour voir leur réaction avec celle-ci. On classe après l’échantillon suivant son état d’altérabilité : 

Sol très altérable



Sol moyennement altérable



Sol peu ou non altérable



……

B)Essais mécaniques a) Le cisaillement

Cet essai est réalisé sur des échantillons de roches ou de sols. Le but est de déterminer les valeurs de la cohésion C et de l’angle de frottement Φ, que relie l’équation : = C + σ tan Φ Avec : :

contrainte totale de cisaillement σ : contrainte normale appliquée (charge appliquée) Nb : pour les sols pulvérulents la cohésion C est nulle.

Grâce à ces deux valeurs on peut estimer la contrainte supportable par un sol ou la force exercée par celui-ci sur un ouvrage de soutènement par exemple. Les principales opérations de cet essai sont : -

La consolidation : Elle consiste à charger le sol de masses qui fournissent une pression égale à celle que subira l’éprouvette pendant l’essai.

Kamal Ait boumrine

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-

Le drainage : assuré par les pierres poreuses

-

Le cisaillement : provoqué par le mouvement h

-

orizontal de la demie boite inférieur.

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Pierres poreuses

A vant cisaillement

A près cisaillement

Ainsi on distingue 3 types de cisaillement : 

L’essai UU : non consolidé non drainé.



L’essai CU : consolidé non drainé.



L’essai CD : consolidé drainé.

Le plus réalisé au laboratoire est le dernier type, on obtient à la fin :  

Une courbe de tassement en fonction du déplacement horaire. Une courbe de la contrainte de cisaillement en fonction du déplacement horaire. b) L’essai Proctor

Le but de cet essai et de déterminer la densité maximale que peut avoir un sol suite au compactage à des teneures en eau croissantes. L’essai est exécuté sur au moins trois échantillons d’un sol et a teneure en eau correspondant au maximum de densité est dite : teneure en eau optimale. Suivant la force de compactage (poids de la dame de compactage), qui peut être automatique ou manuel, on distingue l’essai proctor normale et l’essai proctor modifié où cette force et plus importante. On distingue également des moules ‘proctor’ (10,16 /11,7 cm) et les moules ‘CBR’ (152 / 127 ou 152 cm), ces dernière sont utilisée si l’on souhaite déterminer l’indice portant immédiat ou après immersion du sol. Kamal Ait boumrine

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L’essai proctor est d’une grande utilité pour les travaux de terrassements l’or de la mise en place des remblais, digues…, il est également utilisé pour réaliser l’essai tri-axial reconstitué (voire essai mécanique : b)

c) L’essai triaxial

On cherche toujours à déterminer la cohésion C est l’angle de frottement interne Φ du sol ou de la roche. Pour les échantillon rocheux contenant des joins, le test se fait plutôt sur la résistance de ces derniers à la rupture. La cellule triaxial permet d’exercer une contrainte de confinement σ3 est une contrainte normale σ1- σ3 (déviateur) :

Comme pour le cisaillement, on distingue 3 types d’essai : 

L’essai UU : non consolidé non drainé.



L’essai CU : consolidé non drainé avec mesure de la pression interstitielle.

L’essai CD : consolidé drainé. Pour chaque essai : 



On trace la courbe ‘déviateur’ (σ1 - σ3) en fonction de la déformation



On trace la courbe ‘contrainte de cisaillement’ en fonction de la déformation

Le report des valeurs maximales de ces courbes sur l’axe (0, ) du graphe : ‘contrainte de cisaillement’ en fonction de la contrainte totale, permet d’avoir les diamètres des cercles de Mhor. La tangente aux cercles représente la courbe intrinsèque qui nous donne : 

La cohésion C : ordonnée à l’origine

Kamal Ait boumrine

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L’angle de frottement interne Φ formé par la courbe intrinsèque et l’horizontal

d) L’essai oedomètrique

L’essai oedomètrique permet de déterminer certaines caractéristiques du sol nécessaires pour pouvoir évaluer les tassements de celui-ci suite à l’application de charges (fondation, stocks…). L’essai consiste à exercer des cycles de chargement et de déchargement sur un échantillon de sol drainé sur deux faces à l’intérieur d’une cellule rigide :

La courbe oedomètrique qui représente l’indice du vide en fonction de la contrainte verticale effective appliquée, nous permet d’estimer : Kamal Ait boumrine

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L’indice de gonflement : Cs = pente de la courbe de déchargement



L’indice de compression : Cc = pente de la courbe de chargement



La pression de pré-consolidation : σ’p qui correspond à la plus grande contrainte supportée par le sol en place au cours de son histoire.

De la courbe qui représente la variation de la déformation en fonction du temps en déduit : 

Le coefficient de consolidation Cv qui permet de suivre l’évolution du tassement en fonction de temps



L’indice de fluage C e

2)

Essais sur roches: A)La compression simple

L’essai consiste à faire subir à une éprouvette de roche une contrainte uniaxiale au moyen d’une presse sans contrainte latérale. On mesure alors la résistance à la rupture Rc de la roche qui sera corrigée en fonction de l’éprouvette.

Il faut faire une bonne description de l’éprouvette avant essai, en mentionnant la présence de fissures de joints…, et après l’essai pour décrire le plan et la façon dont l’éprouvette s’est rompue.

B)La vitesse du son La vitesse de la propagation du son au sein d’une roche est affectée par les discontinuités que contient cette dernière, ainsi on peut avoir une idée sur son l’homogénéité en y étudiant la propagation d’ondes sonores. Kamal Ait boumrine

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Un oscilloscope aide à émettre et recevoir le son qui traverse l’échantillon et mesure le temps T, en µs, mis par ce dernier pour traverser l’éprouvette. Ainsi, si L est la longueur de l’éprouvette, la vitesse de propagation du son est : V = L (m) / T (s)

C)L’essai franklin Cet essai consiste à briser un échantillon rocheux, entre deux pièces coniques à terminaison sphérique d’un appareil dit ‘appareil franklin’. Ce dernier offre la possibilité d’être porté sur terrain et la forme des échantillons à rompre peut être irrégulière. On calcul un indice de résistance Is :

Pour les formes régulières Is = P / d² Pour les formes Is = P / (d * L) irrégulières Avec : P : La charge à la rupture en MN L : largeur de la section de rupture d : Distance entre les pointes Ordre de grandeur Is(MPa) 4 8 2 4 12

Résistance forte moyenne faible

Exemples Quartzite calcaire Grès

Nb :

Grâce à des corrélations, on peut déduire, à partir des résultats obtenu avec l’essai franklin et l’essai de vitesse du son, la résistance à la rupture Rc donnée par l’essai de compression simple.

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D)

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Densité

Porosité

-

Pour déterminer la densité d’une roche on a besoin de trois valeurs :   

la masse sèche : A la masse après saturation sous vide : B la masse de l’échantillon saturé en immersion : C

On en déduit les valeurs de densité et de porosité : Volume des pleins Volume total Masse d’eau Densité sèche globale Poids spécifique apparent des grains Densité saturée Pourcentage d’absorption Porosité E)

A–C B–C B–A A / (B – C) A / (A – C) B / (B – C) [(B – A) / A] * 100 [(B – A) / (B – C)] * 100

L’essai los Angeles

L’essai Los Angeles, permet d’avoir une idée sur la fragmentation au choc d’un matériau. Dans la machine Los Angeles, on soumit les granulats à des chocs au moyen de boules métalliques mises en rotation avec l’échantillon. La quantité d’éléments inférieurs à 1.6 mm produite est lavée et séchée à l’étuve. La masse m de cette fraction permet de calculer le coefficient de Los Angeles : LA = 100 m / 5000

F)

La dégradabilité

Les matériaux rocheux au sein des ouvrages dans lesquels ils sont utilisés, sont sujets de dégradations qui modifient leurs caractéristiques mécaniques géotechniques suite à l’action combinée d’agents climatiques, mécaniques…

Kamal Ait boumrine

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Cet essai permet de déterminer un coefficient de dégradabilité Dg souvent utilisé dans le contrôle des matériaux de remblais et couches de formes. Le Dg est le rapport entre le D10 du matériau avant essai et après l’essai qui consiste à faire passer l’échantillon par 4 cycles d’immersion – étuvage. G)

La fragmentabilité

Cet essai permet d’évaluer le comportement des matériaux suite à des sollicitations mécaniques appliquées lors de leur mise en œuvre ou dans les ouvrages où ils sont utilisés. On détermine un coefficient de fragmentabilité Fr, également utilisé dans la classification des matériaux de remblais et couches de formes des infrastructures routières. L’essai consiste à appliquer à l’échantillon, placé dans un moule CBR ou proctor, 100 coups avec une dame Proctor. Le Fr est rapport entre le D10 avant et après essai.

H)

L’essai Deval

L’essai Deval permet de calculer la perte de masse d’un échantillon en soumettant les granulats qui le forment à des frottements entre eux à l’intérieur des cylindres en rotation de la machine Deval. L’essai se fait à sec où par voie humide, et l’on calcule  pour chaque échantillon : 

Le coefficient Deval : Ds (Dh) = 2800/m



Le pourcentage d’usure est : D = (m / M) * 100

Avec :

M: masse de l’échantillon avant essai m: la masse du passant au tamis 1.6 après passage à la machine Deval

Kamal Ait boumrine

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II-

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Les essais in situ 1)

L’essai au préssiométre

L’essai pressiométrique est réalisé dans des trous de forages où une sonde est introduite. Cette dernière comprend: - Une cellule centrale de mesure ou membrane, capable de se déformer radialement dans le forage et applique une pression uniforme sur les parois de celui-ci. Elle est dilatée par injection liquide supposé incompressible.

d'un

- Une cellule de garde protégeant la membrane et transmettant la pression au sol. - Un corps métallique autours duquel sont placées les deux cellules.

La sonde est reliée à un dispositif qui permet d’injecter l’eau dans la cellule interne de mesure, et de l’aire entre celleet la cellule de grade.

ci

On applique progressivement des paliers de pression selon la résistance du terrain et on note pour chaque palier la pression appliquée et le volume d’eau introduit. Kamal Ait boumrine

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Ces mesures nous permettent d'obtenir : 

La pression de fluage Pf qui traduit le comportement élastique du terrain.



La pression limite Pl : caractéristique de rupture.



Le module pressiométrique EM : caractéristique de déformabilité.

On trace la courbe des volumes injectés en fonction de la pression appliquée, et on y distingue trois parties : - Une partie qui correspond à la mise en contact de la paroi de la sonde avec le sol. - Une deuxième, approximativement linéaire, et qui traduit le comportement élastique du sol. - La troisième peut être associée à une phase de grands déplacements de la paroi du forage quand le terrain devient lâche.

Les informations recueillies grâce au forage ainsi que caractéristiques mécaniques obtenues lors des essais permettent :

les

- d'apprécier la succession des couches de sol et éventuellement leur nature ; - de définir l'aptitude des terrains à recevoir certains types de construction - de dimensionner les fondations ; - d'évaluer les déplacements des structures en fonction des sollicitations auxquelles elles sont soumises. 2)

Pénétromètre dynamique

L'essai de pénétration dynamique des sols a pour but la mesure de la résistance des couches traversées au battage d'une pointe. Cet essai est dans la pratique d'une grande importance car il permet de se faire rapidement une idée assez claire sur la résistance des sols et leur sa portance dans leur état naturel.

Kamal Ait boumrine

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Le pénétromètre dynamique permet de façon très simple de déterminer la résistance de rupture dynamique des sols dans les différentes couches traversées. La profondeur de pénétration dépend selon, la nature du sol. Pour réaliser l'essai de pénétration dynamique d'un sol, il est pratique de procéder par tranches identiques d'enfoncement (20 cm par exemple), l'appareil étant disposé bien verticalement, on laisse tomber la charge de 75 Kg d'une hauteur constante, en comptant pour chaque tranche d'enfoncement le nombre de chutes effectuées. On en déduit ainsi la résistance de rupture dynamique des sols traversés.

3)

Pénétromètre statique (CPT)

L’essai CPT consiste à enfoncer dans le sol un cône accompagné de son train de tige. Lors de cet essai sont mesurés tant le frottement latéral que la résistance à la pointe. L'essai classique est discontinu et se pratique de la manière suivante :

On enfonce la pointe seule sur 4cm à la vitesse de 2cm/s. On mesure ainsi la force totale de pointe Qc (kN). On mesure ensuite l'effort total Qt (kN) qui est la somme du frottement latéral cumulé Qs et Qc. On recommence l'opération tous les 20cm. Les mesures sont donc discontinues. Dans l'essai à la pointe électrique, les mesures sont continues. Le frottement latéral donne de précieux renseignements qualitatifs sur la nature du sol. Les argiles ont un frottement latéral élevé alors que dans les sables il est faible. On porte la profondeur z des mesures en ordonnées et on porte en abscisses, d'une part la résistance à la pointe Qc (MPa) et d'autre part, soit le frottement latéral cumulé Qs (kN), soit le frottement local qs (MPa), soit la force totale Qt (kN). On caractérise le sol par sa cohésion et son angle de frottement. 4)

Standard Pénétration Test (SPT)

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Cet essai présente l'avantage de permettre à la fois de prélever des échantillons remaniés indicatifs des couches traversées et d'avoir une mesure de la résistance au pénétration du sol. Le système de battage sur le carotier permet parfois la traversée de couches denses alors que l'essai purement statique ne le permet pas. Si l’on souhaite prélever les premiers centimètres du sol on place le carotier diréctement à la surface de ce dérnier. Des échantillons sont pris à chaque changement de couche, mais à des intervalles ne dépassant pas 1,50m. On note N0 le nombre de coupes nécessaires pour enfoncer les 15 premiers centimètres, cette première étape est dite enfoncement d’amorçage. On compte après le nombre Ni de coups par 30 cm d'enfoncement, ce qui nous donne la résistance à la pénétration N.

5)Essai au dilatométre Pour cet essai, on mesure la variation du diamètre d’un forage sous l’effet d’une pression radiale. L'essai permet de déterminer la déformabilité du sol à partir de la mesure des déplacements des parois d'un forage soumises à un champ de contraintes supposé uniforme suivant l'axe du sondage. On peut calculer le déplacement radial et donc déterminer le module de cisaillement G du sol in situ. La sonde est plaquée aux parois du forage dans la zone à tester et exerce une pression uniforme par l'intermédiaire d'un fluide. La contrainte est appliquée par paliers successifs en phases de chargement – déchargement, de durée déterminée. L'inconvénient majeur est qu'on ne peut observer l'homogénéité du terrain de la zone testée.

Cet essai donne la mesure simultanément suivant trois directions, et permet ainsi de mettre en évidence l'anisotropie de la roche dans un même plan perpendiculaire au sondage. Cette mesure peut être répétée à différentes profondeurs et on peut donc apprécier la variation de déformabilité. 6)

Essai au scissométre

L'essai au scissomètre peut être considéré comme l'essai de référence pour l'étude de la stabilité des ouvrages sur sols mous. Un moulinet est Kamal Ait boumrine

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introduit dans le sol jusqu'au niveau où l'on veut exécuter la mesure. La rotation du moulinet, auquel on applique un moment de torsion, cisaille le sol suivant une surface cylindrique circonscrite au moulinet. Le scissomètre est introduit dans le forage en ajoutant des rallonges à l'arbre de torsion jusqu à ce que I'appareil atteigne le fond du sondage. Le scissomètre est alors poussé dans le sol sans torsion à une profondeur suffisante pour être sous la zone remaniée par le forage. La profondeur la plus courante est de 45cm sous le fond du forage. L'arbre est alors tordu et on mesure le couple de torsion. Le rapport des valeurs enregistrées permet de tracer un diagramme représentant les moments de torsion, mesurés par un couplemètre, en fonction de l'angle de rotation θ du train de tiges. On suppose qu'il y a rupture du sol lorsque le moment maximal Mmax est atteint. A ce moment maximal correspond la résistance au cisaillement maximale τmax. Dans le cas des sols argileux saturés, cette résistance correspond à la cohésion non drainée Cu.

Le domaine d'utilisation du scissomètre est limité aux sols fins, cohérents, peu consistants dont il donne la cohésion non drainée maximale cu. Pour les argiles molles, on enfonce l’appareil sans effectuer de forage au préalable. Dans ce cas, les palettes sont protégées pendant l'enfoncement par une pièce moulée ou un simple tube. Ensuite, le scissomètre est poussé hors de sa gaine et l'essai est effectué. Dans les sols de consistance très molle, il est possible de procéder ainsi jusqu'à des profondeurs de l'ordre de 15m.

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Deuxième partie :

Etude de cas

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I. II.

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Généralité sur les fondations L’essai au préssiomètre 1- Calcule de la contrainte maximale admissible 2- Calcule des tassements

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Etude de cas: I-

Étude géotechnique de fondation: Cas de l’hôpital Chaykh Khalifa, Casablanca

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Introduction:

Dans le cadre du projet de construction de l’Hôpital Cheikh Khalifa à Casablanca, le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE) a procédé à la réalisation d’une compagne

de reconnaissance du sol et les études

géotechniques du site destiné au futur hôpital afin de caractériser le mode et des conditions de fondation. Le présent rapport comprend les éléments suivants : 

Les coupes des sondages de reconnaissances,



Les résultats des essais in situ,



Les résultats des essais au laboratoire.



Les éléments de fondation de l’ouvrage,

I- Situation du site : Le site de l’ouvrage étudié est situé près de l’ancien aéroport d’ANFA. L’hôpital comprend 19 services d’hospitalisation pour une capacité de 236 lits et de 32 places d’hôpital de jour. Le terrain offre une superficie de 6,5 ha.

II/Contexte géologique: La région de Casablanca fait partie de la Meseta Côtière. La pénéplanation des reliefs a mis en évidence des plateaux schisteux et quartzitiques. L’aspect topographique ondulé est lié à un système de cordons dunaires, aligné parallèlement au rivage actuel. L’ensemble des plateaux est incliné en pente douce vers la mer. La série stratigraphique régionale débute par des schistes et des quartzites très épais d’âge Cambrien et Ordovicien. Ces terrains primaires sont recouverts par des formations permo-triasiques, formées de conglomérats à la base, auxquels font suite des argiles rouges. Ces dépôts sont surmontés de terrains marnocalcaires du cénomaniens et du miocène. A cette série succèdent des formations plio-quaternaires recouvrant la totalité des plateaux et renfermant des conglomérats régressifs, des limons et des argiles sableux. Durant le Quaternaire, la Meseta côtière a subi une succession transgressions et régressions qui ont donné lieu à des limons rouges, des épandages caillouteux et des éboulis de pente (voir tableau 1).

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Série

Age

    e     r      i     a      i     t     r     e      T

    e     u     q      ï     o     z     o     s      é      M

Plio-Quaternaire

Lumachelles et conglomérats surmontés de calcaire dunaires et coiffés de limons

Miocène (mm)

Marnes sableuses jaunes

Cénomanien (cm)

Calcaires et marno-calcaires

Argiles

Permo-Trias (pt)

rouges

et

vertes

parfois gypsifères, entrecoupées de coullées basaltiques     e     r      i     a     m      i     r      P

Ordovicie

Llandeillo (Si2)

Quartzites et psammites intercalés avec les schistes

n Arenig (Si1)

Schistes et psammites

Cambrien Cambrien

Quartzites

sup.

(Ks2)

Acadien (Ks1)

Schistes à paradoxides coiffés de grès psammitiques

 Tableau 1 : tableau synthétique de la succession lithostratigraphique de la région de Casablanca

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A l’échelle locale, la colonne lithologique du site est constituée de bas en haut, de Schiste, surmonté par des Marnes bariolés avec des conglomérats auxquels succèdent des terrains meubles sous forme de sols limono-sablo-argileux.

III- Reconnaissances : 1- Essais de laboratoire : Marne Bariolée : L’analyse granulométrique effectuée sur un échantillon a donné :  70 à 74% Inférieurs à 80 µm,  12 à 19% entre 80 µm et 2 mm  8 à 14% supérieurs à 2 mm. La mesure des limites d’Attreberg a abouti à une limite de liquidité de 36 à 44% associée à un indice de plasticité variant de 16 à 20%. Ainsi, de point de vue GTR (Guide des Terrassements Routiers), on est dans le cas d’un matériau A2 qui pourra donc être réutilisé comme remblai… Pisolite à graves rocheuses : Les essais d’identification font ressortir les caractéristiques granulo-plastiques suivantes :  87% supérieurs à 2 mm.  4% entre 80 µm et 2 mm.  9% Inférieurs à 80 µm.  33% de limite de liquidité.  14% d’indice de plasticité. D’après la classification GTR des sols, on est dans le cas d’un matériau C, B5

3.2 ESSAIS IN SITU : La reconnaissance a été entreprise à l’aide de cinq puits manuels, de dix sondages pressiomètriques de 10m de profondeur, de trois sondages carottés de 10m. La situation de ces sondages figure dans le plan joint en annexe. Les profondeurs et les coordonnées des sondages sont récapitulées dans le tableau suivant : Kamal Ait boumrine

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SONDAGES

X

SC1

289232

SP1

289285

SP2 + Piéz

289370

SC2

289326

SP3

289245

SC3

289393

SP4

289331

SP5

289400

SP6

289292

SP7

289390

SP8

289356

SP9 + Piéz

289320

SP10

289400

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Y

Z Sol  Z Mire* PROFONDEUR (m) (m) (m) 33058 58,22 15 5 33060 57,9 10 8 33064 57,64 57,94 10 8 33058 57,97 10 9 33055 58,53 10 4 33053 58,9 10 7 33069 57,98 10 2 33061 58,02 10 2 33053 58,16 10 7 33058 58,43 10 2 33052 58,57 10 7 33051 58,03 58,33 10 2 33054 58,81 10 0

Niveau de la Nappe (m)

7,1

6,8

 Tableau 2 : Tableau des coordonnées géométriques des sondages réalisés in situ Le dénivelé ne dépasse pas 1m. * Borne piézométrique en béton

Les coupes des dix sondages avec le tableau des essais pressiomètriques, figurent en annexes. Ils sont récapitulés en générale comme suite :

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-

Remblai entre 0.00 à 0,2 et 1,5m

-

Marne graveleuse entre 0.20 à 1,5 et 1,3 à 2,7m

-

Schiste altéré entre 2.5 à 2,7 et 3,4 à 3,7m

-

Schiste sain entre 3,4 à 3,7 et 10m [ENIM – GG] - 2008 / 2009

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On note l’absence de la Marne graveleuse dans les sondages SP3 et SP5, et que l’épaisseur des couches varie de sondage à autre. L’analyse du profil pressiométrique montre que : 

La formation de la marne graveleuse entre les profondeurs 0.20 à 1,5 et 1,3 à 2,7 m, admet les caractéristiques pressiomètriques suivantes :





0.95 ≤ Pl ≤ 3,32 MPa



12,9 ≤ E ≤ 67,9 MPa

la formation de Schiste altéré entre les profondeurs 2.5 à 2,7 et 3,4 à 3,7m, admet les caractéristiques pressiomètriques suivantes : • •



2,61 ≤ Pl ≤ 4,67 MPa 44 ≤ E ≤ 104 MPa

La formation du Schiste saine entre les profondeurs 3,4 à 3,7 et 10m admet les caractéristiques pressiomètriques suivantes : •

8,02 ≤ Pl ≤ 8.4 MPa



773,1 ≤ E ≤ 6508,8 MPa

NB : A l’aide des essais piézométriques au niveau des sondages SP2 et SP9, on a pu rencontrer un niveau de la nappe à environ 7 m par rapport au terrain naturel (TN), soit au niveau de la cote +51 NGM.

IV- NIVEAU DE FONDATION ET TAUX DE TRAVAIL 4.1Calcul type : valable pour l’ensemble des assises du projet : En tenant compte des homogénéités apparentes aussi bien lithologiques que mécaniques des formations de surface, nous envisageons des solutions dont les niveaux de fondation dépendront des caractéristiques des assises. La solution générale consiste à asseoir les massifs sur l’assise schiste sain (ou schiste altéré) à environ 4,00m/TN environ. Portance du sol :

En se basant sur les résultats des essais pressiomètriques et sur les coupes des sondages on peut estimer la contrainte admissible à l’aide de la formule suivante : Kamal Ait boumrine

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Qa = 1/3 x kp x Ple* Kp (=0.8) : facteur de portance (fonction de la nature du sol) Ple* (= 2,95 MPa) : pression limite nette, équivalente (dans le cas la plus défavorable).

Soit : Qa = 0.78 MPa = 7,8 bars

Nous considérons par ailleurs que les facteurs : * Altération * Fracturation * Schistosité * Discontinuité sédimentaires : joint, vides etc…  Jouent en faveur d’un coefficient réducteur naturel ; ce qui limite la force portante sécuritaire à l’échelle globale du massif selon la typologie structurale lithologique et géotechnique propre à chaque assise d’ouvrage. Tassements prévisionnels :

En appliquant les clauses du document normatif « fascicule 62 titre5 », et en se basant sur les résultats des essais pressiomètriques : Le tassement final estimé, noté Sf, est tel que Sf = Sc + Sd Avec : Sc

Sd 

Bo σ 

a  D  c. B / 9 Ec



  

2 /( 9 Ed  ).(



 D ) Bo (d . B

 



/  Bo ) a

: dimension de référence égale à 0.6m : est la contrainte verticale appliquée par la fondation

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γ  D

: est la contrainte verticale totale avant travaux aux niveaux de la base de la fondation. Ec,Ed : sont les modules pressiomètriques équivalents du sol . λ  et λ  : sont des coefficients de forme fonction du rapport L/B et donnés cidessous. d 

c

Nous avons pris les valeurs indicatives de

c

etde





égales à 1.10 et 1.12

(Ceci dans le cas défavorable : Rocher fracturé). Les tassements seront calculés sur la base de la charge maximale admissible par le sol défini au paragraphe précédent : qL. Cela nous donne un tassement vertical maximal variant de 1,1 à 8,5 mm (Maximum en conditions défavorables) Ainsi, les tassements calculés pour une fondation superficielle, de 5m de largeur ancrée à 4.00m/assise de fondation, dans le cas le plus défavorable est de 0,8 cm. Cette valeur reste admissible.

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4.2Synthèse générale :

Ouvrage

SP1 SP2 + Piézomètre SP3 SP4 SP5 SP6 SP7 SP8 SP9 + Piézomètre SP10

Z Pression terrai  Taux de Ancra limite Nature d'Assise fondation n  Travail ge équivalen natur (bar) te (bar) el 4,00/ Schiste induré 58,22 8,40 22,40  TN Schiste induré + Marne 4,00/ 57,9 8,40 22,40 Schistosé  TN 4,00/ Schiste induré 57,64 8,40 13,33  TN 4,00/ Schiste fracturée 57,97 5,00 13,31  TN 4,00/ Schiste fracturée 58,53 4,99 21,52  TN 4,00/ Schiste induré 58,9 8,07 11,49  TN Schiste induré + Marne 4,00/ 57,98 4,31 13,36 Schistosé  TN Schiste devenant induré en 4,00/ 58,02 5,01 13,36 profondeur  TN Marne graveleuse avec 4,00/ 58,16 2,96 7,89 passage de Schiste  TN 4,00/ Schiste altéré 58,43 8,04 21,44  TN

Maximum  Tassement Vertical global (mm)

4.3 Détermination de l’agressivité vis-à-vis du béton :  Analyse de l’agressivité de l’eau vis-à-vis du béton :

Déterminations Résistivité pH  Teneur en Sulfates  Teneur en Chlorures  Taux d'Ammonium  Teneur en Magnésium Kamal Ait boumrine

Résultats Sondage Piézométrique 1 2994 Ω.cm 8,4 205,7 mg/l 921,7 mg/l < 1,27mg de NH4+/l 3,5 mé/l

Sondage Piézométrique 2 204.0 Ω.cm 7,3 242,4 mg/l 1240,7 mg/l < 1,27 de NH4+/l 8,3 mé/l [ENIM – GG] - 2008 / 2009

8,49 2,73 4,16 1,11 2,40 3,15 1,46 2,42 1,64 2,26

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 Teneur en CO2 Libre  Teneur en Ca++  Taux d'Alcalinité Complète TAC

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0,9 mg/l 1,26 mé/l

2,6 mg/l 1,3 mé/l

6,25 mé/l

7,8 mé/l

 Analyse de l’agressivité du sol vis-à-vis du béton :

4.4 TERRASSEMENTS : Préconisations pour la réalisation du parking sous-sol : Compte tenu de la coupe du projet, la cote du dallage inférieur au niveau du bâtiment est à la cote +57 NGM et celle du parking est à la cote +55 NGM. Les travaux de terrassements seront donc hors eau. Par ailleurs, compte tenu de la cote du schiste sain qui se trouve au minimum à 3,4 m/TN, soit à la cote minimale de +55 NGM, les travaux seront donc réalisés en totalité sur les formations de Remblai, Marne et Schiste altéré. Le Schiste sain ne sera que ponctuellement touché. De ce fait, les travaux peuvent être réalisés par des engins mécaniques et sans recours à l’explosif. Pour les fondations, vu la nature du sol, on opte pour les fondations isolées ancrées au Schiste fracturé ou sain. En tout cas, il faut dépasser les Marnes susceptibles d’engendrer des

tassements différentiels

pour les

forts

chargements. La cote de fondation sera donc environ +55 NGM, soit 2 m sous le plancher bas du bâtiment. Pour les terrassements qui intéresseront essentiellement les formations meubles, l’utilisation de la pelle mécanique peut suffire. IV/CONCLUSIONS La campagne de reconnaissance, par essais de laboratoire, sondages mécaniques et essais pressiomètriques, dans le site du futur hôpital Cheikh Khalifa à Casablanca est constitué par :

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-

Remblai entre 0.00 à 0,2 et 1,5m

-

Marne graveleuse entre 0.20 à 1,5 et 1,3 à 2,7m

-

Schiste altéré entre 2.5 à 2,7 et 3,4 à 3,7m

-

Schiste sain entre 3,4 à 3,7 et 10m [ENIM – GG] - 2008 / 2009

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En se basant sur les coupes des sondages et sur les résultats des essais pressiomètriques et en tenant compte du type du projet (Hôpital Cheikh Khalifa), nous proposons les éléments de fondation suivants :     

I-

Assise de fondation : Schiste sain (ou altéré) Ancrage : 4.00 m/TN  Taux de travail : 7,8 bars,  Tassements : admissible, Moyens de terrassement : Engins mécaniques.

Etude géotechnique du passage à niveau PK 62+235

INTRODUCTION: Dans le cadre du projet de dédoublement et rectification du tracé de la voie ferrée entre SIDI AYDI-SETTAT , et suite à la demande de l’Office National de Chemin de Fer, (ONCF),

le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE), a procédé à l’étude géotechnique du site du futur Ouvrage d’Art, en remplacement du PN 6003 ,6004,6005 et 6006 Le présent rapport comprend les éléments suivants : Kamal Ait boumrine

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Les coupes des sondages de reconnaissances,



Les résultats des essais in situ,



Les éléments de fondation de l’ouvrage,

SITUATION ET ACCÈS : Le site de l’ouvrage étudié est situé à l’ouest de la ville de SETTAT prés de SIDI AYDI , au PK 62+235 , de la ligne SIDI AYDI - SETTAT. La photographie ci joint, montre la situation du site et celle des sondages de reconnaissance.

C1 PK 62+235 P1 PK 62+235

C2 PK 62+235

Ligne SIDI AYDI-SETTAT PK 62+235

RECONNAISSANCES La reconnaissance a été entreprise à l’aide de trois sondages pressiomètrique de 25m de profondeur. La situation de ces sondages figure dans la photographie précédente. Kamal Ait boumrine

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Les coupes des trois sondages avec le tableau des essais pressiometriques, figurent en annexes. Ils sont récapitulés comme suite :

C1 PK  62+235

P1 PK  62+235

C2 PK  62+235

profondeu r Désignation 0.0– 0.60 m Terre végétale limon argileux 0.602.20m Tufs argileux 2.205.40m Tufs calcaire blanchâtre Argile tuffacée graveleuse rougeâtre à verdâtre par endroit avec des nodules 2.20calcaires et des passages de tuf  25.0m calcaire blanchâtre par endroit 0.0– 0.40 m Remblais 0.400.80m Limon argileux brunâtre 0.80-2.60 Tufs argileux 2.60-8.40 Tuf calcaire blanchâtre Argile tuffacée graveleuse rougeâtre à verdâtre par endroit avec des nodules 2.20calcaires et des passages de tuf  25.0m calcaire blanchâtre par endroit 0.0– 1.80 m Remblais 1.802.60m Tufs argileux  Tufs calcaire blanchâtre légèrement 2.60-8.50 argileux au sommet Argile tuffacée graveleuse rougeâtre à verdâtre par endroit avec des nodules calcaires et des passages de tuf  8.50-25.0 calcaire blanchâtre par endroit

L’analyse du profil pressiométrique montre que : 

La formation de tufs argileux ou calcaire

entre les profondeurs 0.60 et

8.50 m, admet le caractéristiques pressiometrique suivant :

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1.25 ≤ Pl ≤ 5.97 MPa



25.4 ≤ E ≤ 154.7 MPa

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la formation d’argile tuffacé par endroit entre les profondeurs

5.40 et 25.0 m, admet les caractéristiques pressiometriques suivantes :



0.94 ≤ Pl ≤ 2.14 MPa



19.8 ≤ E ≤ 72.8 MPa

ELEMENTS DE FONDATION Données sur le projet Nous ne disposons pas de données particulières sur le futur ouvrage, toute fois pour se fixer les idées, et en tenant compte des données topographiques sur place, nous supposons qu’il s’agit : •

D’un pont route .



Largeur de semelle 05m.

 Type et assise de fondation En se basant sur les coupes des sondages et en tenant compte des hypothèses, sur les données de l’ouvrages, nous proposons une fondation sur appuis ancrés à 3.0m / à la cote du route projeté. L’assise de fondation sera la formation de tufs calcaire . Portance du sol : En se basant sur les résultats des essais pressiomètriques et sur les coupes des sondages et en tenant compte des hypothèses sur les données de

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l’ouvrages on peut estimer la contrainte admissible à l’aide de la formule suivante :

Qa = 1/3 x kp x Ple*

Kp (=0.8) : facteur de portance (fonction de la nature du sol) Ple* (= 1.25 MPa) : pression limite nette, équivalente.

Qa = 0.33 MPa = 3.3 bars

Vu la nature de tuf calcaire du sol d’assise, nous proposons de limiter le taux de travail à 2.00 bars.

Calcul de tassements : En appliquant les clauses du document normatif « fascicule 62 titre5 », et en se basant sur les résultats des essais pressiometriques, les tassements calculés pour une fondation superficielle, de 5m de largeur ancrée à 3m /assise de fondation , avec un taux de travail de 2 bars est de 0.4 cm. Cette valeur est admissible.

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 TERRASSEMENTS Les travaux de terrassement intéresseront essentiellement des formations meubles pour lesquelles l’utilisation de la pelle mécanique peu suffir .

CONCLUSIONS La campagne de reconnaissance, par sondages mécaniques et essais pressiometriques, dans le site du futur OA au PK 62+235 de la ligne SIDI AYDISETTAT, montre que le sol de ce site est essentiellement constitué par :

• • •

Limon argileux  Tuf soit argileux ou calcaire Argile tuffacée graveleuse rougeâtre ou verdâtre

En se basant sur les coupes des sondages et sur les résultats des essais pressiometriques et en tenant compte du type de l’ouvrage projeté (pont route ), nous proposons les éléments de fondation suivants :     

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Assise de fondation : tuf calcaire Ancrage : 3 m/cote de la route projetée  Taux de travail : 2 bars,  Tassements : admissible, Moyens de terrassement : pelle mécanique.

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Conclusion :

Après ces deux mois au sein LPEE, je peux dire que du cette période de stage dans le centre expérimental des sols (CES) m’a été assez bénéfique, elle m’a permis de maîtriser un grand nombre d’essais que se soit au labos ou sur chantier. L’objectif de ce stage me semble bien atteint. Les connaissances de base que j’ai eu au cours de ma formation et au sein du laboratoire Kamal Ait boumrine

[ENIM – GG] - 2008 / 2009

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