Photo Saint-Germain-des-Prés - dossier de presse

June 16, 2016 | Author: jasonfist | Category: N/A
Share Embed Donate


Short Description

Download Photo Saint-Germain-des-Prés - dossier de presse...

Description

4-30 novembre 2011 Saint-Germain-des-Prés

Images et mots

www.photo-saintgermaindespres.com

dOSSIER DE PRESSE

Relations avec la presse Odile Aittouares T.: +33 (0) 1 43 26 53 09 P. : +33 (0) 6 15 12 20 10 E. : [email protected] www.photo-saintgermaindespres.com

Inge Morath © The Inge Morath Foundation / courtesy Magnum Gallery / Place Furstemberg. Saint-Germain-des-Prés, Paris 1958

1 Festival Photo er

Sommaire

3 Présentation générale



4 Organisation



5 Informations pratiques



6 Liste des participants

7-28 Les expositions du festival

29 Evènements

30-32 Autres expositions

33 Partenaires

Festival Photo Saint-Germain-des-Prés 4-30 novembre 2011 Vernissage le 3 novembre de 18h à 22h Un festival de photo à Saint-Germain-des-Prés Organisé par un ensemble de galeristes, ce festival dévoile en novembre, au fil d’un parcours éclaté, la richesse et la diversité des lieux consacrés à la photographie à SaintGermain-des-Prés, qu’ils soient galeries d’art, librairies spécialisées, institutions ou agences photographiques. Un thème fédérateur autour du regard croisé entre photographie et littérature Du 4 au 30 novembre 2011, le festival réunit une cinquantaine de lieux autour du thème « Regards croisés : images et mots à Saint Germain-des-Prés ». Ce thème explore la complicité entre photographes et écrivains, images et textes dont l’association renvoie à l’identité même du quartier. Objet de fiction, sujet de récit, essence du désir, ou miroir qui se souvient, la photographie a toujours entretenu de nombreuses relations avec la littérature. D’Emile Zola à Hervé Guibert, en passant par Denis Roche ou Michel Tournier, de nombreux écrivains se sont intéressés à la pratique photographique. Un événement phare de l’actualité photographique parisienne en novembre Grâce à sa durée mensuelle, son axe thématique, son nombre de participants, un programme de conférences et d’événements, le Festival photo de Sain-Germain-des Prés se positionne comme l’un des rendez-vous phare de l’actualité photographique parisienne en novembre. Le thème des images et des mots se décline de différentes manières. • Travaux de photographes en relation à l’écrit ou à l’univers de la littérature : « Hommage à Théodore Brauner » chez Le Minotaure et Alain le Gaillard, « Dédipix to Futur / Lionel Bayol-Thémines 2011 » chez Maïa Muller, « Claude Jeanmart, Kafka : récits inachevés » chez GNG Art Contemporain, « Polaroids : Femmes-Fleurs » d’Araki chez Daniel Blau à la galerie Anthony Meyer, « Open See » de Jim Goldberg chez Magnum Gallery , Estelle Lagarde et INGI chez Galerie Lefor Openo… • Portraits d’écrivains du 19e et 20e siècle : « En regard : portraits d’écrivains » à la Librairie Signatures, « Gisèle Freund, portraits d’artistes » à la galerie Lucie Weill & Seligmann – Charles Zalber, « Dans l’intimité des mots » chez Roger Viollet, « Livres, Manuscrits, Photographies – liaisons littéraires et artistiques » chez Librairie A Saint-Benoît-des-Prés… • Collaborations entre photographes et écrivains : « A travers sables… Aleix Plademunt et Benjamin Pelletier » chez Olivier Waltman, « Contributions, Alain Bublex et Raphaële Bertho » chez Georges-Philippe et Nathalie Vallois, « Le Crazy Horse, Images, Corps et Mots » par Antoine Poupel et Gilbert Lascault chez Espaces 54…

3

• Mise en relation d’œuvres avec des citations littéraires ou de la poésie : « Mario Giacomelli (1925-2000), photographe et poète » chez Berthet-Aittouarès et Galerie Aittouarès, « Lucien Clergue, photographie et poésie » chez Patrice Trigano, « Cinétisations de Pol Bury et textes d’ Eugène Ionesco » chez Antoine Laurentin...

Organisation Association Photo Saint-Germain-des-Prés 54, rue Mazarine, Paris 75006 Tél : +33 (0) 1 83 64 38 91 Email : [email protected] Membres du Bureau Juliette Aittouarès-Caillon, Présidente, Galerie Espaces 54 Alain Le Gaillard, Vice-Président, Galerie Alain le Gaillard Alain Pras, Vice-Président, Galerie Images de Fer Odile Aittouarès, Vice-Présidente, Galerie Berthet-Aittouares Gilles Naudin, trésorier, Galerie GNG Olivier Waltman, secrétaire, Galerie Olivier Waltman Autres membres Valérie Fougeirol, Magnum Gallery Anne De La Roussière, Galerie Arcturus Benoît Sapiro, Galerie Le Minautore André Hug, Galerie Catherine et André Hug Aurélie Francin, Galerie Bailly Contemporain Tchen Huei YU, Yu Gallery

4

Informations pratiques Dates : du 4 au 30 novembre 2011 Vernissage le jeudi 3 novembre de 18h à 22h ouverture exceptionnelle des lieux de 15h à 19h • dimanche 6 novembre • vendredi 11 novembre

Point info presse et grand-public

27, rue Jacob – 75006 Paris Tél : 01 42 17 47 80 www.27ruejacob.fr Retrouvez toutes les informations, liste des lieux et horaires sur www.photo-saintgermaindespres.com

Métro ligne 4 - Stations Saint-Germain-des-Prés ou Odéon ligne 7 - Stations Pont Neuf ou Louvre Rivoli, puis prendre la passerelle des Arts ligne 10 - Stations Mabillon ou Odéon Relations avec la presse

Odile Aittouarès T. : +33 (0) 1 43 26 53 09 P. : +33 (0) 6 15 12 20 10 E. : [email protected]

5

Liste des participants

6

01 – Agence Roger Viollet

23 – Galerie de L’Europe

02 – A Saint-Benoit-des-Prés

24 – Galerie Alain Le Gaillard

03 – Galerie Serge Aboukrat

25 – Galerie Le Minotaure

04 – Galerie Aittouarès

26 – Galerie Le Toit du monde

05 – Galerie Arcturus

27 – Galerie Antoine Laurentin

06 – Galerie Artcube

28 – Galerie Lefor Openo

07 – Galerie Bailly contemporain

29 – Galerie Loft

08 – Galerie Jacques Barrère

30 – Magnum Gallery

09 – Galerie Berthet-Aittouarès

31 – Galerie Daniel Blau / Anthony Meyer

10 – Galerie Alain Brieux

32 – Galerie Lelia Mordoch

11 – Galerie Espaces 54

33 – Galerie Maïa Muller

12 – Galerie Flak

34 – Plac’art Photo

13 – Galerie GNG

35 – Photo4

14 – Galerie Gimpell et Müller

36 – Galerie Seine 51

15 – Galerie Frédéric Got

37 – Galerie Samantha Sellem

16 – Galerie Catherine Houard

38 – Librairie Signatures

17 – Galerie Catherine et André Hug

39 – Galerie Trigano

18 – Galerie Image de Fer

40 – Galerie G.P. et N. Vallois

19 – Galerie Insula

41 – Galerie Vallois

20 – Jas Gallery

42 – Galerie Olivier Waltman

21 – Galerie Kartner La Cardinale

43 – Galerie Lucie Weill & Seligmann - Charles Zalber

22 – Galerie L’amour de l’art

44 – Yu gallery

Agence Roger Viollet

du 4 au 3 0 n ovembre

Dans l’intimité des mots Portraits d’écrivains L’agence Roger-Viollet, spécialisée dans les portraits de personnalités du monde artistique et littéraire du XXe siècle présente dans ses vitrines une sélection de douze portraits d’écrivains (Marguerite Duras, André Gide…) saisis dans leur intimité et leur univers de travail. 6, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 55 42 89 00

André Gide (1869-1951), écrivain français, et le masque de Giacomo Léopardi, rue Vaneau, à Paris. © Laure Albin-Guillot / Roger-Viollet

Email : [email protected] • www.roger-viollet.fr Exposition en vitrine

Librairie A Saint-Benoît–des-Prés

du 4 au 3 0 n ovembre

Livres/Manuscrits / Photographies Liaisons artistiques et littéraires La Librairie « A Saint-Benoît-des-Prés » présente des photographies originales de personnalités artistiques associées à un témoignage de leur création ou de leur univers intime : lettres autographes, livres, partitions, dessins, tous documents authentiques. De Victor Hugo à Françoise Sagan, en passant par Louis Ferdinand Céline, Alphonse Daudet, Blaise Cendrars, Jean Cocteau,

Ernest Hemingway,

François Mauriac, Marcel Aymé… Photographiés par Brassaï, Henri Cartier Bresson, Denise Colomb, Crespi, Robert Doisneau, Félix Nadar, S.H. Roth, André Villers… 2, rue Saint-Benoît - 75006 Paris • Tél : + 33 (0) 1 40 20 43 42 Email : [email protected] • www.slam-livre.fr/saintbenoit Responsables : Michel Bouvier et Jean François Aittouarès De mardi à samedi de 14h à 19h

7

Robert Doisneau, Blaise Cendrars, [Ca 1955]. Tirage argentique postérieur. 206 x 263 mm. Courtesy Librairie A Saint-Benoît-des-prés, Paris

Galerie Serge Aboukrat

du 4 au 3 0 novembre

Claude Gassian, tracés électriques « Avec cette série des tracés électriques, la picturalité cède la place à un dessin contrasté, comme une encre d’un noir profond qui se détache sur un fond blanc. Utilisant le medium photographique pour ses qualités picturales, Claude Gassian reconstitue un réseau graphique à partir d’arabesques et de segments qui n’est autre que le détail d’enchevêtrements de fils conducteurs. Sortis de leur contexte, ils s’individualisent et se combinent. Issus de l’univers du voyage, de la rapidité et du son, ils se défont de leur signification première. Le photographe en fait une écriture silencieuse. Il a ce regard particulier qui déniche le sensible là où on ne l’attend pas. » Isabelle Bertolotti et Thierry Raspail, Musée d’Art Contemporain de Lyon

Claude Gassian, « Tracés électriques », courtesy Galerie Serge Aboukrat

7, place de Furstemberg - 75006 Paris • Tél: +33(0)1 44 07 02 98 Email : [email protected] • Responsable : Serge Aboukrat Du dimanche au vendredi de 15h à 19h

Galerie Aittouarès

du 4 novembre au 11 décembre

Mario Giacomelli (1925-2000), photographe et poète Les galeries Aittouarès et Berthet-Aittouarès s’associent pour rendre hommage à « Mario Giacomelli (1925-2000), photographe et poète ». L’exposition met l’accent sur le rôle fusionnel de l’image et de l’écriture au sein de l’œuvre du photographe italien. Connu pour son œuvre poétique en noir et blanc qui part d’une réalité humaniste pour aller vers l’abstraction, Giacomelli a toujours entretenu une relation étroite avec la littérature et la poésie : la série des hospices est inspirée des vers de Cesare Pavese, le travail des séminaristes trouve son argument chez David Maria Turoldo, les vues de champs pris d’avion renvoient à la trace et à l’écrit. Enfin, la série « Retour », fables mélancoliques d’un auteur veilli, fait en 2000 son adieu à l’écriture par ce souhait autographe et non exaucé : « Ce souvenir, je voudrais le raconter ». Les photographies seront présentées avec des extraits de poèmes de Giacomelli ou des citations d’auteurs qui l’ont inspiré, accompagnées d’une projection du film documentaire inédit de Leonello Righetti : « Mario Giacomelli dans son atelier » (1994). 2, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 40 51 87 46 Email : [email protected] • www.aittouares.com Responsable : Jean-François Aittouarès • Du mardi au samedi 10h-13h et 14h30-19h

8

Mario Giacomelli, « En interrogeant l’âme », 1999-2000, 30x40cm, ©héritiers Mario Giacomelli, Courtesy Galeries Aittouarès et Berthet-Aittouarès

Galerie Arcturus

du 4 au 3 0 n ovembre

« Murs, Villes, Hommes », exposition de groupe avec Hervé Abbadie, Bernard Collet, Hervé Gloaquen, Marc Riboud, Peter Zupnik

Peter Zupnik, Vol de nuit, Série « La Défense », (2008), courtesy Galerie Arcturus, Paris

En écho au premier vers du poème de Victor Hugo « Les Djinns » : « Murs, Ville, Et port », la galerie propose une exposition collective de photographes intitulée « Murs, Villes, Hommes ». La présence forte de la ville, les rapports que les hommes y entretiennent, la transversalité des sujets et des regards des photographes sont au cœur de cette proposition. Les « Murs » sont les « Murs hantés » de Bernard Collet et d’Hervé Abbadie. La ville est abstraite, picturale, « esthétisée » par l’homme - souvent malgré lui mais toujours volontairement par le photographe - qui n’est évoqué que par les traces qu’il laisse sur ces murs. Les « Villes » sont les « Villes habitées » de Marc Riboud et d’Hervé Gloaguen. Elles sont tentaculaires, absorbent les foules anonymes comme les individus. Les « Hommes » sont les « Hommes décalés » de Peter Zupnik. Ils invitent à voir la ville autrement, en décalé en replaçant la figure humaine au centre, dans des situations loufoques, étranges. L’exposition « Murs, Villes, Hommes » livre un jeu d’échelles des possibilités de la photographie à explorer les rapports entre l’homme et la ville, à esquisser des récits. Elle est également l’occasion de traverser les divers champs de la photographie argentique contemporaine - tirages noir et blanc, couleurs, approche plasticienne et documentaire, appareil à la chambre et appareil reflex. 65, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 25 39 02 Email : [email protected] • www.art11.com/arcturus Responsable : Anne de la Roussière Du mardi au vendredi de 14h à 19h - le samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

Galerie ArtCube

du 4 au 3 0 n ovembre

Manolo Chrétien, « Vol de nuit » Hommage à Antoine de Saint Exupéry

La galerie présente la série « Vol de nuit » de Manolo Chrétien inspirée par le livre d’Antoine de Saint Exupéry paru en 1930. Né sur une base aérienne à Orange en 1966 et fils du cosmonaute Jean-Loup Chrétien, le photographe pose un regard ému sur les appareils de la conquête spatiale, le Dakota, le Concorde ou la fusée Ariane en se focalisant sur un détail : peinture, pochoir et autre trace de vie antérieure. Il magnifie tous les signes, pictogrammes, et autres langages techniques mystérieux. L’usage du flou et porte l’image à limite de l’abstraction, à mi-chemin de la peinture et de la photographie. 9, rue Furstenberg - 75006 Paris • Tél : +33 (0)6 48 10 28 45 Email : [email protected] • www.artcube.fr

9

Responsable : Jonathan Gervoson • Du mardi au samedi de 10h à 19h

Manolo Chrétien, Dakota, 90x180cm, Tirage Fine Art sur feuille d’aluminium brossé, courtesy Galerie Artcube « La nostalgie c’est le désir d’on ne sait quoi... » Antoine de Saint Exupéry (Vol de nuit)

Galerie Bailly Contemporain

du 4 au 14 j anvier 2 012

Daniela Edburg, Knit La galerie Bailly Contemporain expose les œuvres de la série Knit de Daniela Edburg. Tricoteuse virtuose et obsessionnelle, Daniela Edburg crée des mises en scène où les personnages évoluent dans des univers faits de sculptures tricotées par l’artiste elle-même, photographiées par la suite en grand format couleur. Dépassant les classifications artistiques traditionnelles, le travail de cette artiste américaine, née en 1975, se positionne à la frontière entre artisanat, performance et photographie plasticienne. Si la littérature imprègne la plus part des saynètes de Daniela Edburg, d’autres puisent leur inspiration dans le cinéma ou l’histoire de l’art. Les contes de fées qui véhiculent des thèmes psychologiques complexes

Daniela Edburg, Spinster, 2008, tirage lambda, 100 X 150 cm, courtesy Galerie Bailly Contemporain, Paris

à travers des techniques de narration et des personnages stéréotypés intéressent tout particulièrement l’artiste. Les photographies de l’exposition sont présentées avec les livres dont elles sont inspirées : Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl, Le Petit Chaperon Rouge, Hansel et Gretel des Frères Grimm, Les Grandes Espérances de Charles Dickens… Daniela Edburg créera d’autres œuvres sur le thème « Images et mots » notamment avec des sculptures de livres en tricot et d’autres sources d’inspiration littéraire. 35, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33(0) 1 43 26 01 35 Email : [email protected] • www.baillycontemporain.com Responsable : Hélène Bailly • Du mardi au vendredi de 11h à 19h – le samedi de 14h à 18h

Galerie Jacques Barrère

du 4 au 3 0 novembre

Mindland, photographies de Céline Barrère et textes de Etaïnn Zwer La photographe Céline Barrère invite Etaïnn Zwer, auteur, à commenter ses images dans le cadre de l’exposition Mindland à la galerie Jacques Barrère. Les quatorze diptyques présentés seront accompagnés de citations et de poèmes autour des thèmes du voyage et de la confrontation de l’artiste à la nature. Céline Barrère (www.celine-barrere.com) a 25 ans. Elle vit et travaille à Paris. Etaïnn Zwer (www.specimendaysandcollect.com) a 28 ans. Diplômée du CELSA, elle vit et travaille à Paris. 36, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 26 57 61 Email : [email protected] • www.artasie.com Responsable : Antoine Barrère • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

10

Céline Barrère, UNTILTED /1, 2011, courtesy Galerie Jacques Barrère

Galerie Berthet- Aittouarès

du 4 novembre au 11 décembre

Mario Giacomelli (1925-2000), photographe et poète Les galeries Berthet-Aittouarès et Aittouarès s’associent pour rendre hommage à « Mario Giacomelli (1925-2000), photographe et poète». L’exposition met l’accent sur le rôle fusionnel de l’image et de l’écriture au sein de l’œuvre du photographe italien. Connu pour son œuvre poétique en noir et blanc qui part d’une réalité humaniste pour aller vers l’abstraction, Giacomelli a toujours entretenu une relation étroite avec la littérature et la poésie : La série des hospices est inspirée des vers de Cesare Pavese, le travail des séminaristes trouve son argument chez David Maria Turoldo, les vues de champs pris d’avion renvoient à la trace et à l’écrit. Enfin, la série « Retour », fables mélancoliques d’un auteur veilli, fait en 2000 son adieu à l’écriture par ce souhait autographe et non exaucé : « Ce souvenir, je voudrais le raconter ». Les photographies seront présentées avec des extraits de poèmes de Giacomelli ou des citations d’auteurs qui l’ont inspiré, accompagnées d’une projection du film documentaire inédit de Leonello Righetti : « Mario Giacomelli dans son atelier » (1994). 29, rue de Seine - 75006 Paris • Responsable : Odile Aittouarès Tél : +33 (0)1 43 26 53 09 • Email : [email protected] www.galerie-ba.com • Du mardi au samedi 10h-13h et 14h30-19h

Mario Giacomelli, série « Histoire de la Terre », vers 1975, 34 x 24 cm, «La nature est le miroir dans lequel je me reflète…»(MG), © Heritiers Mario Giacomelli , courtesy Galeries Aittouarès et Berthet-Aittouarès

Librairie Alain Brieux

du 4 au 3 0 novembre

Maux et images Livres et objets anciens de science et médecine Spécialisée dans la vente de livres anciens de médecine, sciences et techniques, la librairie Alain Rieux propose un ensemble d’images représentant l’utilisation de la photographie dans l’environnement médical dès le milieu du XIXe siècle. Les clichés ont été sélectionnés pour leur qualité et leur capacité à transcender leur fonction scientifique première, celle d’enregistrer et de mesurer, devenant ainsi des objets de curiosité d’une inquiétante étrangeté. 48, rue Jacob - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 42 60 21 98 Email : [email protected] • www.alainbrieux.com Responsable : Jean Bernard Gillot Du lundi au vendredi 10h-13h et 14h-18h30 et le samedi de 14h30 à 18h30

11

Modèle de mâchoire mécanique pour blessé de guerre (négatif sur plaque de verre), courtesy librairie Alain Brieux

Galerie Espaces 54

du 4 au 3 0 novembre

Le Crazy Horse : images, corps et mots

Par Antoine Poupel, photographe et Gilbert Lascault, écrivain La littérature n’a de cesse de révéler la surface sensible de la photographie : véritable écriture de lumière, cette connivence entre les deux médiums vient

Antoine Poupel, Crazy Horse, 2000, courtesy Espaces 54

alors nous rappeler l’essence étymologique du terme photographie (écrire avec la lumière). Le photographe et l’écrivain empruntent tous deux ce cheminement mystérieux parfois intimiste de l’auteur, du créateur. Une notion centrale dans le travail de l’artiste Antoine Poupel, pour lequel, la photographie se doit de « déconstruire un caractère purement mécanique et réintroduire la part de l’artiste et du récit ». Cette narration visuelle, a trouvé en la personne de Gilbert Lascault, une transcription lettrée, un miroir opaque, qui reflète l’essence du désir et des fictions d’Antoine Poupel, sans jamais en dévoiler les dessous. Depuis plus de vingt ans, les corps magnifiés du Crazy Horse s’offrent au regard d’Antoine Poupel. L’objectif du photographe dévoile alors les coulisses de ce « dispositif de désir », traversé de formes et de lumières qui sont autant de matière qui permettent à Antoine Poupel de capter l’essence du célèbre cabaret. L’artiste se réapproprie les corps, les dissimule parfois, les érode afin de donner naissance à ses monotypes, visions Subtiles et amoureuses de ces artistes si sensuelles. 54, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)9 51 36 18 48 • Email : [email protected] • www.espaces54.com Responsable : Juliette Caillon • Du mardi au samedi de 14h à 19h

Galerie Flak

du 4 au 3 0 novembre

Prince Roland Bonaparte (1858-1924)

et les Indiens d’Amérique L’exposition dévoile une série de 22 portraits originaux d’indiens Omoha tirés du livre « Peaux-rouges » présentant la collection anthropologique du Prince Roland Bonaparte (1858-1924). En 1883, Roland Bonaparte photographie 17 Indiens Omaha âgés de 13 à 75 ans. Ce travail photographique est considéré comme l’un des événements fondateurs en matière d’étude ethnographique sur les peuples amérindiens. 8, Rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél : 01 46 33 77 77 Email : [email protected] • www.galerieflak.com Responsable : Julien Flak • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h30

12

Roland Bonaparte, portrait de Mi-Khasga (Cygne Blanc)Indien Omaha, 1883, tirage original, gélatino-bromure d’argent, 18 x 24 cm, © Galerie FLAK

Galerie GNG

du 3 novembre au 3 décembre

Claude Jeanmart, Kafka : récits inachevés La galerie présente les « Récits inachevés » de Claude Jeanmart, série librement inspirée d’après l’œuvre de Kafka. L’auteur mêle photo montage numérique, texte et dessin pour créer « des merveilles insolites, étranges et poétiques, d’un imaginaire qui nous subjugue où les éléments comme le vent, la nuit, les arbres, les torrents nous emportent, voyageurs consentants et éblouis » selon GérardGeorges Lemaire. 3, rue Visconti - 75006 Paris • Tél : + 33 (0)1 43 26 64 71 Email : [email protected] • www.galeriegng.com Responsable : Giles Naudin • Du mardi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

Claude Jeanmart, le col, 2009, photo montage numérique, 30 X 40 cm, courtesy Galerie GNG, Paris « Dans la forêt sombre, dans le sol détrempé, je ne retrouvais mon chemin que grâce au blanc de son faux col » – Kafka

Galerie Gimpel & Müller

du 2 9 o c tobre au 6 décembre

Garry Fabian Miller, « Rayons de couleurs »

Préface de Laurent Greilsamer “Les rigueurs de cette géométrie nous en disent plus que tous les flous artistiques” Michel Tournier, Choiseul, septembre 2011 La galerie consacre une exposition à Garry Fabian Miller (né en 1957). Intitulée « Rayons de couleurs », elle sera préfacée par Laurent Greilsamer, directeur adjoint du journal Le Monde et écrivain, auteur notamment de la biographie de Nicolas de Staël « Le Prince Foudroyé » (éditions Fayard). Garry Fabian Miller est aujourd’hui l’un des plus importants photographes anglais. Il est d’abord remarqué au milieu des années 1970 pour ses paysages représentant souvent l’horizon entre ciel et mer. En 1985, Garry Fabian Miller abandonne la caméra et se met à explorer la lumière, la couleur et le temps au travers d’images obtenues sans objectif en chambre noire. Ses clichés s’inspirent des techniques des pionniers de la photographie comme Fox Talbot, en y apportant une résonnance contemporaine tout-à-fait particulière. L’imagerie de Garry Fabian Miller suit une démarche résolument formelle bien que profondément spirituelle, elle s’inscrit dans le Modernisme de figures internationales telles que Donald Judd, Elsworth Kelly et James Turrell. Son expression est intrinsèquement anglaise, on y retrouve l’influence de Turner mais également des peintres d’après-guerre Scott, Heron et Nicholson. 12, rue Guénéguad - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 25 33 80 Email : [email protected] • www.gimpel-muller.com Responsable : Berthold Muller • Du mardi au samedi de 11h à 12h30 et de 14h à 19h30 Ouverture exceptionnelle les dimanches 6 et 13 novembre de 15h à 19h

13

Garry Fabien Miller, Year Two, Mica 1, mai 2007, huile, lumière, ilfochrome - 40,5 cm X 50,5 cm. © Garry Fabien Miller, Courtesy HackelBury Fine Art, London

Galerie Frédéric Got

du 4 au 17 décembre

Denis Felix « Au Fil de L’Homme » A l’occasion de la sortie de son premier livre « Au Fil de l’Homme », édité par Flammarion et Somogy, Denis Félix expose à la galerie Frédéric Got une sélection de ses portraits d’ethnies réalisés à la chambre dans différentes parties du globe : au Mali, en Guinée, en Inde, au Guatemala… Son propos est de mettre en lumière le temps de la tradition et du passé qui s’expriment sur les hommes. Les images seront accompagnées de textes de Bernard Giraudeau, auteur de la préface du livre, et d’Alain Gérard, psychiatre et écrivain. 35-37, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 26 52 61 Email : [email protected] • www.fredericgot.com Responsable : Frédéric Got • Du mardi au samedi de 10h30 à 19h30

Denis Felix, Fono, Mali, 1994, courtesy Galerie Frédéric Got, Paris

Galerie Catherine Houard

du 4 au 3 0 novembre

Les Hilton Brothers, Christopher Makos et Paul Solberg A l’occasion de la parution de leur première monographie « Tyrants and Lederhosen » (édition La Fabrica, octobre 2011), la galerie expose une sélection de photographies des Hilton Brothers, duo formé par Christopher Makos et Paul Solberg. Photographe de légende, Christopher Makos a débuté aux cotés de Man Ray, pour devenir ensuite le confident d’Andy Warhol à qui il offre son premier appareil photo. A son sujet Warhol déclarait « Christopher est le photographe le plus moderne d’Amérique ». Il découvre en Paul Solberg son âme sœur et tous les deux s’associent et deviennent The Hilton Brothers. De leurs nombreux voyages autour du monde, ils développent un travail commun unique en son genre. Les photographies présentées à la galerie couvrent la période 1976-2011. Elles seront légendées et commentées par les artistes. 1, rue Saint-Benoît (angle 31 rue Jacob) - 75006 Paris • Tél: +33 (0) 9 54 20 21 49 Email : [email protected] • www.catherinehouard.com Responsable : Catherine Houard • Du mardi au samedi de 11 h à 19 h

14

Hilton Brothers, DT Room Service, courtesy Galerie Catherine Houard, Paris

Galerie Catherine et André Hug

du 4 au 3 0 novembre

Stefanie Schneider, Hitchhikers Textes de Laurent Chalumeau La galerie fait revivre l’Amérique des road movies en associant les photos couleur « seventies » de Stefanie Schneider aux textes de Laurent Chalumeau extraits de son livre « Moi et Bobby Mac Gee » (éd.Grasset). Ce livre qui fait référence à la chanson mythique « Me and Bobby Mac Gee » de Kris Kristofferson, hymme de la génération « baba », raconte toute une histoire de l’Amérique où se lit à la fois le conflit des générations, des cultures et des rythmes. 2, rue de l’échaudé - 40, rue de Seine - 75006 • Tél : +33 (0)1 43 26 93 75

Stéfanie Schneider, Skylark Open Trunk, 1997, 44X59 cm, courtesy Galerie Catherine et André Hug, Paris

Email: [email protected] • www.galeriehug.com Responsables : Catherine et André Hug Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

Galerie Images de Fer

du 4 au 3 0 novembre

Singapour, ailleurs autrement La galerie expose les photographies en grand format couleur d’Alain Pras sur Singapour, ville dont le cœur bat au rythme de son port. Il a saisi dans une immobilité singulière, des instantanés des installations colorées monumentales dans le paysage brumeux de la ville. Dans ce panorama urbain incertain, ces équipements hors d’échelle - monstres métalliques - témoignent dans leur démesure de l’énergie vibrante qui anime ce lieu multiple, à la fois ville, port et Etat. L’exposition liera ces photographies à des œuvres littéraires, sous forme d’extraits de romans et de bandes dessinées sur l’industrie, qui orneront les murs de la galerie. Cette fresque d’images et de bulles montrera aux visiteurs que l’industrie peut inspirer l’art sous de nombreuses formes. 13, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : 00 33 (0)1 44 07 04 16 [email protected] • www.galeriephoto-imagesdefer.com Responsable : Lydie Burguière • Du mardi au samedi de 11h à 19h

15

Alain Pras, Singapour, courtesy Galerie Images de Fer, Paris

Galerie INSULA

du 4 au 3 0 novembre

Michel Kirch « Conversation » Préface d’Edgar Morin La Galerie Insula présente une sélection inédite de photographies de Michel Kirch. « Conversation », celle des êtres dont l’artiste a saisi la rencontre, souvent silencieuse parfois improbable ; avec l’autre, avec soi-même, avec l’inconnu… Rencontres fulgurantes entre réalité et poésie. Une exposition qui s’enrichira de mots au fil du temps. Les images de Michel Kirch, préfacées par Edgar Morin, entreront en résonnance avec les textes de l’artiste et ceux des écrivains reconnus ou amateurs qui seront invités à mettre en mots cette « Conversation ». « Tout dans cet art visionnaire est à la fois familier et étrange, chaque image donne à rêver, à penser, à méditer. […] Les œuvres de Michel Kirch comportent intégralement le réel photographique comme ingrédient nécessaire et suffisant dans un art de la composition qui transfigure le réel, lui donne les qualités du

« Au-delà de la conversation » Edition 1/7 - 80 x 80 cm, Tirage Fine Art Harman sous Diasec – 2010, ©Michel Kirch, courtesy Galerie Insula, Paris

rêve mais sans irréalité, avec sur-réalité. » Edgar Morin (extrait du texte « Michel Kirch, l’éveilleur » Nov. 2010) 29, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél +33 (0)1 71 97 69 57 Email : [email protected] • www.galerie-art-insula.com Responsable : Véronique Cochois • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

Jas Gallery

du 4 au 3 0 novembre

Cédric Guilleminot Nouvelle venue dans le 6ème arrondissement, JAS Gallery présente le travail de Cédric Guilleminot, photographe franco-américain de 35 ans, qui mêle ses images de voyage aux mots. En effet, Cédric Guilleminot s’inspire d’oeuvres littéraires pour les légendes de sa dernière série « Ice Dreams » présentée dans le cadre du festival : échouées sur une plage de sable volcanique noir, d’étranges formations de glace millénaire font leur dernière apparition avant de se perdre dans la mer, pour ne jamais revenir. Ces totems éphémères, sculptés par les forces élémentaires, ouvrent la voie vers un rêve fantasmagorique, un rêve dans lequel la glace, sous l’emprise de la lumière arctique, aurait une âme. 17, rue des Saints Pères - 75006 Paris • Tél : +33 (0)6 09 17 81 08 Email: [email protected] • www.jas-gallery.com Responsable : Jessy Sellem • Du mardi au samedi de 14h à 19h

16

Cédric Guilleminot, «Some say the world will end in fire, some say in ice» Robert Frost Islande, Prise de vue réalisée en 2010, courtesy JAS Gallery, Paris

Galerie Kartner la Cardinale

du 4 au 3 0 novembre

Xavier Roy, le goût de la mer La galerie réunit

une sélection de photographies noir et blanc de Xavier

Roy, photographe voyageur dans la tradition humaniste, prises ses dernières années au cours de ses périples à Cuba, au Brésil, en Inde, en Europe du Nord… Les photos rassemblées ont pour sujet l’évocation de la mer, inspiratrice et muse des écrivains et des poètes. Chaque photo sera légendée par une citation d’auteur : Lamartine, Charles Baudelaire, Victor Hugo… 20, Passage Dauphine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 56 24 43 65 Email : [email protected] • htpp://galeriekartner.artisteo.com/ Responsable : Hind Belhadi • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 20h

Galerie l’Amour de l’art

Xavier Roy, sans titre, 1984, 40 x50cm, courtesy Kartner La Cardinale . « Homme libre, toujours tu chériras la mer. La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame. Et ton esprit n’est pas un gouffre amer » Charles Baudelaire (les fleurs du Mal)

du 4 au 3 0 novembre

Paris, regards croisés entre le photographe Alban Jupolli et l’écrivain Jean Dutourd Dans son projet d’exposition « Paris », la galerie l’Amour de l’Art fête la ville lumière et ses rues à travers le regard croisé d’un photographe humaniste contemporain d’origine kosovare, Alban Jupolli, et d’un écrivain et académicien français, Jean Dutourd, auteur du roman « Pluche ou l’amour de l’art » à qui la galerie doit son nom*. Quand les mots de Dutourd croisent les images de Jupolli, Paris exalte sa vérité secrète… 67, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33 (1) 46 33 07 77 Email : [email protected] • www.lamourdelart.com Responsable : Marie Borel • Du mardi au samedi de 11h à 19h

17

Alban Jupolli, L’inconnue du Flore, Paris 2011, tirage argentique, courtesy Galerie l’Amour de l’Art, Paris.

Galerie de l’Europe

du 4 au 3 0 novembre

« Voyage », Christophe Jacrot,

Francesca Piqueras et Denis Robert Texte d’Olivier Rolin La galerie réunit trois photographes, Christophe Jacrot, Francesca Piqueras et Denis Robert, autour du thème du voyage. L’exposition aura comme lien littéraire la participation de l’écrivain Olivier Rolin qui envisage une mise en scène sonore de l’un de ses textes avec un accompagnement musical d’Aldo Romano. 55, rue de Seine - 75006 Paris• Tél : +33 (0)1 55 42 94 23 Email : [email protected] • www.galerie-europe.com Responsable : Olivier Bourdon • Du mardi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

Christophe Jacrot, Huile 1 Hong Kong, 2009, courtesy Galerie de l’Europe, Paris Francesca Piqueras, Vaisseau 1, 70 x 105 cm, courtesy Galerie de l’Europe, Paris Denis Robert, Muse Exaltée, 80 X 120 cm, courtesy Galerie de l’Europe, Paris

galerie Alain Le Gaillard

du 4 au 3 0 novembre

Hommage à Théodore Brauner (1914-2000), « Solarfixes » La galerie Alain Le Gaillard en collaboration avec la Galerie Le Minotaure et l’Institut Roumain de Paris rendent hommage à l’œuvre photographique de Théodore Brauner. Artiste surréaliste, photographe, frère du célèbre Victor, il réalisa une œuvre totalement originale, unique en son genre, tant par les images issues de ses expérimentations que par les procédés utilisés ainsi que par ses écrits. La Galerie Alain Le Gaillard, présente une quarantaine de « Solarfixes » de Théodore Brauner réalisés entre les années 1930 et 1960. En 1934, à l’âge de 20 ans, Théodore Brauner commence son travail photographique abstrait. Comme Moholy-Nagy, Man Ray ou Lissitzky, il utilise uniquement des papiers sensibles, sans appareil-photo pour révéler ses images. Sa particularité est qu’il n’utilise pas de chambre noire pour les développer, mais uniquement la lumière et une préparation chimique personnelle. Ses « Solarfixes » sont ainsi nommés. Cette exposition fera l’objet d’une publication aux éditions le Minotaure, avec un texte spécifique à l’exposition. 19, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 43 26 25 35 Email : [email protected] • www.alainlegaillard.com Responsable : Alain Le Gaillard • Du mardi au samedi de 14h à 19h

18

Théodore Brauner, «Temporalis » 6/7, vers 1950, technique mixte sur papier argentique, 23,4 x 19,7 cm, courtesy Galerie Alain Le Gaillard.

Galerie Le Minotaure

du 4 au 3 0 novembre

Hommage à Théodore Brauner (1914-2000), « un visiteur silencieux » La galerie Le Minotaure en collaboration avec la Galerie Alain Le Gaillard et l’Institut Roumain de Paris rendent hommage à l’œuvre photographique de Théodore Brauner. Artiste surréaliste, photographe, frère du célèbre Victor, Théodore Brauner réalisa une oeuvre totalement originale, unique en son genre, tant par les images issues de ses expérimentations que par les procédés utilisés ainsi que par ses écrits. La galerie Le Minotaure expose une douzaine de pièces,

Théodore Brauner, Silent Visitor, 1956, courtesy Galerie Le Minotaure, Paris/Tel Aviv

issues de la série des Chauve-souris. Cette série est née d’une rencontre fortuite à Tel-Aviv. Un soir, alors qu’il est visité à plusieurs reprises pendant son sommeil par un étrange animal, il décide de construire une expérience. Il installe un dispositif photo automatique qui se déclenche à l’arrivée du visiteur silencieux. Durant plusieurs jours il va immortaliser ces visites nocturnes jusqu’au soir où la chauve-souris ne revient pas. Ces œuvres ont été découvertes par le public en 1956, publiées à New York dans le livre « Silent Visitor », que Théodore Brauner accompagne d’un texte relatant l’histoire à la manière d’un conte pour enfant, qui sera présenté au sein de l’exposition. 2, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 54 62 93 Email : [email protected] • www.galerie-leminotaure.com Responsable : Benoit Sapiro • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

Galerie Le Toit du Monde

du 4 au 3 0 novembre

« HIMALAYA !»

Photographies de Claire Artemyz : « Les Témoins Silencieux ». Textes d’Alexandra David-Neel, Giuseppe Tucci et François Pannier Arpentée pendant des décennies par des écrivains voyageurs comme Alexandra David-Neel ou Giuseppe Tucci, l’Himalaya est loin d’avoir dévoilé tous ses mystères. Dans ses vallées, isolées durant de longs mois par les intempéries, les habitants ont éprouvé le besoin de développer un système de protection complexe pour se protéger de tous les démons qui hantent ces lieux et perturbent leur quotidien. La statuaire, protecteurs de maisons, de points d’eau, de ponts, a pris une importance considérable dans l’ouest du Népal en particulier dans la vallée de la Karnali. Claire Artemyz, s’appuyant sur sa longue expérience de photographe de statues parmi les trésors du musée de Saint Germain en Laye ou du musée de l’Homme à Paris tente d’en percer le mystère. Un ensemble de textes d’Alexandra David-Neel et Giuseppe Tucci sélectionnés et complétés par François Pannier accompagnent cette présentation.

19

6 rue Visconti - 75006 Paris • Tél : +33(0)1 43 54 27 05 [email protected] • www.letoitdumonde.net Responsable : François Pannier • Du mardi au samedi de 13h à 19h

Claire Artemyz, «Le Témoin silencieux», 2011, courtesy Galerie Le Toit du Monde

Galerie Antoine Laurentin

du 4 au 3 0 novembre

«Cinétisations» de Pol Bury & textes de Eugène Ionesco La galerie Antoine Laurentin présente un ensemble de photographies cinétiques de Pol Bury (1922-2005) accompagné de textes que l’écrivain Eugène Ionesco avait écrit pour différentes expositions consacrées à cet artiste cinétique internationale. Pol Bury a joué un rôle important dans le développement de l’art cinétique à partir des années 1960. On connaît son travail de sculpture

Pol Bury, Cinétisation Chicago, 1964, photographie argentique, 17,5 x 28,5 cm, courtesy Galerie Antoine Laurentin, Paris.

mais beaucoup moins ses expérimentations avec la photographie. Avec ses « Cinétisations », il détourne des clichés usés tels des photos de Chicago ou de New York pour leur redonner vie, à l’aide de techniques de collage singulières. L’image, découpée en tranches circulaires, se reconstitue grâce à un mécanisme qui, par un léger décalage, a pour effet de faire danser les villes. « Regardez bien comme cela remue, comme cela fléchit, écoutez comme cela grince, comme cela grogne, comme cela geint, entendez bien, regardez bien comme cela remue, pas beaucoup, un tout petit peu, ça bouge à peine, et ça s’arrête, et ça rebouge ». Eugène Ionesco (catalogue de l’exposition « Pol Bury », Lefèbre Gallery, New-York, 1966) 23, Quai Voltaire - 75007 Paris • Tél : +33 (0)1 42 97 43 42 Email : [email protected] • www.galerie-laurentin.com Responsable : Antoine Laurentin Du lundi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h – Le samedi de 14h à 18h

Galerie Lefor –Openo

du 4 au 3 0 novembre

Estelle Lagarde et INGI La galerie Lefor Openo réunit deux artistes très différents, Estelle Lagarde et INGI (1915-2008), dont le travail fait référence à l’univers poétique de la littérature. Dans ses séries « Contes sauvages « et « Dame des songes », Estelle Lagerde, architecte de formation, née en 1973, met en scène dans des lieux en ruines ou abandonnés des personnages fantomatiques, masqués, des femmes en robe du soir qui errent entre deux réalités, celle des morts et la nôtre. Louis Ingigliardi, alias INGI (1915- 2008), violoncelliste professionnel et photographe s’est fait connaître par ses portraits intimistes et sensibles de musiciens et d’écrivains dont la galerie présente une sélection. On y retrouve les photos de Jean Cocteau, Michel Achard, Barbara, Marc Chagall, Serge Gainsbourg, André Malraux, Jacques Prévert… 29, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél: +33 (0)1 46 33 87 24 Email: [email protected] • www.leforopeno.com Responsable : Marie Francine Adam Openo • Du mardi au samedi de 14h à 19h

20

Estelle largarde, Le Baron et l’Enfant, Série « Contes sauvages », 2007, 60,5 x 73,5 cm, courtesy Galerie Lefor-Openo, Paris

Galerie Loft

du 4 au 3 0 novembre

La beauté féminine : photographies de Chen Man et textes de François Cheng La galerie LOFT de Paris présente les derniers travaux de Chen Man librement inspirés des réflexions sur la beauté féminine de l’écrivain François Cheng. Avec son esthétique unique, la photographe chinoise, née à Beijing en 1980, explore les thèmes contemporains, toujours inspirés par des éléments traditionnels de la Chine, qui lui permettent de décrypter la société actuelle de l’intérieur. Après

Chen Man, young pionner, three gorges, 2009, courtesy Galerie Loft, Paris

avoir réinventé le corps de la femme, le sublimant de manière kitsch et retravaillé à la façon d’une toile peinte, puis en le présentant dans des lignes beaucoup plus épurées, elle en fait aujourd’hui un support de réflexion sur la pollution qui s’impose chaque jour un peu plus à nous, tant de manière physique que spirituelle, jusqu’à envahir notre chair et nos âmes, transformant la femme du XXIe siècle en une créature hybride et troublante. « Ce qu’il y a de plus beau dans la création artistique c’est justement cette part féminine, cette musique qui n’en finit pas de chanter. » François Cheng - L’Eternité n’est pas de trop. 3, bis rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél. : +33 (0) 1 46 33 18 90 14 Email : [email protected] • www.galerieloft.com Responsable : Jean-François Roudillon • Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30

Magnum Gallery

du 4 au 3 0 novembre

Jim Goldberg, Open See Parallèlement à une exposition de groupe autour de l’Afrique, la galerie accorde dans le cadre du festival « Images & mots à Saint-Germain-des-Prés » une place prépondérante au dernier travail photographique de Jim Golberg intitulé « Open See ». Portrait et écriture sont au centre de ce travail qui a remporté le Prix HCB en 2007 et le Deutsche Borse Prize en 2011 et aborde le sujet de l’immigration en Grèce, Ukraine, Inde et Afrique. Le photographe Californien travaille ses compositions murales avec différents formats d’œuvres mêlant la couleur, le noir et blanc. Les polaroids en pièce unique sont les matrices, les portraits de migrants rencontrés qui apportent avec leur écriture sur la photo le témoignage de leur histoire. Les grands formats plus documentaires s’éloignent du portrait intime et personnel pour élargir le regard sur le récit poignant des migrations contemporaines. 13, rue de l’Abbaye - 75006 Paris • Tél: +33 (0) 1 46 34 42 59 Email: [email protected] • www.magnumgallery.com Responsable : Valérie Fougeirol • Du mardi au samedi de 11h à 19h

21

Jim Goldberg / Magnum Photos DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO. 2008. «The soldiers came and took away most of the boys in my village, so I escaped and now live in a refugee camp,» says 15 year-old Sakari. He adds:» I miss watching movies all the time.»

Daniel Blau à la Galerie Meyer

du 4 au 3 0 novembre

Araki, Polaroids : Femmes Fleurs En hommage à la photographie et à la littérature, Daniel Blau (Londres/Munich), en collaboration avec la Galerie Meyer (Paris), est heureuse d’exposer les « Femmes Fleurs », une série de polaroïds de Nobuyoshi Araki qui se présentent comme une suite de moments narratifs figés par la photographie. Dans l’introduction au roman « Les Belles Endormies » de Yasunari Kawabata, Yukio Mishima compare l’écriture de Kawabata à une photographie. Comme une image immobile, raconte Mishima, l’écriture de Kawabata met en lumière le monde dans lequel nous vivons, révélant ainsi son hypocrisie lumineuse et plastique. Mishima place littérature et image photographique en miroir, les deux incarnant des moments figés au sein de la temporalité narrative. Comme chez Kawabata, l’attitude conservatrice de la société japonaise vis-à-vis du sexe a développé chez Araki une profonde frustration, source de création ; et comme dans Les Belles Endormies, les photographies d’Araki cherchent à radicaliser et réinventer notre perception de la nudité et du sexuel implicite dans la culture japonaise, en parallèle à l’explosion de l’industrie du sexe dans le Japon des années 1970, 80 et 90. Avec un sens extrême de la beauté et une grande précision, Araki donne vie à ces images. Sa série de polaroïds prend la forme d’une narration à la Kawabata, où les femmes nues seraient les magnifiques protagonistes du plus parfait conte érotico-pornographique. 17, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél : +49 89 29 73 42 Email : [email protected] • www.danielblau.com Responsable : Daniel Blau • Du mardi au vendredi de 14h30 à 18h00 et samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

Galerie Lélia Mordoch

du 4 au 3 décembre

« Corps et âmes »,

Keren, Miss Tic et Didier Gicquel La galerie présente une exposition collective « Corps et âmes », regroupant des œuvres de Keren, Miss.Tic et Didier Gicquel. Keren par ses photographies du corps morcelé invente une écriture où la répétition sérielle s’organise autour d’un langage qui se structure à partir du graphisme. Miss.Tic avec sa nouvelle série « femmes de l’être » rend hommage aux romancières Parisiennes dont les talons ont creusé les pavés du boulevard. Dans la mouvance de Saint-Germain-des-Prés, Didier Gicquel a photographié artistes, plasticiens, écrivains depuis qu’il a un appareil photographique entre les mains. 50 rue Mazarine - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 53 10 88 52 Email : [email protected] • www.galerieleliamordoch.com Responsable : Jean de Lassus • Du mardi au samedi de 13h à 19h Didier Gicquel, Pierre Restany et les filles, courtesy Galerie Lélia Mordoch Keren, arbitraire du sens 45, 2010, courtesy Galerie Lélia Mordoch

22

Miss Tic, Françoise Sagan, entre les lignes l’ivresse, courtesy Galerie Lélia Mordoch

Nobuyoshi ARAKI, Titre : n. t., 2000-2009, Polaroid : Pièce unique, 7,9 (10,7) x 7,7 (8,8) cm, courtesy Galerie Daniel Blau (Londres/Munich)

Galerie Maïa Muller

du 4 au 3 0 novembre

Dédipix to Futur / Lionel Bayol Thémines 2011 La Galerie Maïa Muller présente les Dédipix du photographe Lionel BayolThémines. Phénomène en vogue chez les adolescents, La dédipix consiste à envoyer une dédicace sur son corps, au format photo, sur un blog. En échange d’une telle dédicace, les autres blogueurs (moyenne d’âge 14 ans) doivent laisser une série de commentaires sur le blog de l’auteur. Reprenant le style et la forme de ces dédipix, Lionel Bayol-Thémines, fait écrire sur les corps des sujets photographiés des citations de penseurs ou d’écrivains comme Aragon, Lacan, Oscar Wilde, Aristote …

Lionel Bayol-Thèmines. Dédipix 0019 / Louis Aragon L’avenir c’est ce qui dépasse la main tendue. Courtesy Galerie Maïa Muller, Paris

Parallèlement, et pour utiliser l’ensemble du champ des dédipix, un système de blog est mis en place. Chaque internaute peut s’exprimer sur les images et leur contenu. Cela donnera lieu, par la suite, à un ouvrage retraçant les dédipix et les commentaires des internautes. Dédipix to Futur est à la fois une expérience sociologique et une anthropologie contemporaine de nos sociétés. 21 rue Guénégaud - 75006 Paris • Tél : + 33 (0)1 73 74 66 17 Email : [email protected] • www.galeriemaiamuller.com Responsable : Maïa Muller • Du mardi au samedi de 11h à 19h

Galerie « le plac’art photo »

du 4 au 3 0 novembre

Malik Sidibé, images et paroles La galerie « le plac’art photo » rend hommage au photographe africain Malik Sidibé en présentant ses portraits de studio des années 1960/70. Les tirages exposés se mélangeront à des livres, des masques, des objets, des tissus, recréant ainsi l’ambiance de palabres et d’échanges haute en couleur du marché africain. Malik Sidibé, né en 1936 au Mali est surnommé « l’œil de Bamako ». Il ouvre son studio en 1962 et y photographie la jeunesse de la capitale qui fait la Fête. Ces images pleines d’humour et de candeur témoignent d’une Afrique encore Insouciante qui commence alors à peine à faire face à une modernisation rapide. Comme le conteur au marché devant lequel un cercle attentif se forme, les portraits de Malik Sidibé narrent l’attitude vivante de la parole Africaine. 5, Rue de l’Ancienne Comédie - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 25 15 11 Email : [email protected] • www.placartphoto.com Responsable : Clément Kauter • Du lundi au samedi de 12h à 20h

23

Malik Sidibé « Avec mon soutien-gorge et mon slip » novembre 1967, courtesy Galerie Le Plac’art photo

Galerie Photo4

du 4 au 11 décembre

Renato d’Agostin- Venezia A l’occasion de la sortie de son nouveau livre intitulé « Venezia » (éditions Silvana en collaboration avec PHOTO4), la galerie présente une série de tirages argentiques du photographe italien Renato d’Agostin sur Venise. Se détacher pour mieux surprendre, synthétiser les formes pour mieux les exprimer, tels pourraient être des mots clés de l’approche photographique de Renato d’Agostin (né en 1983), qui consacre à sa ville natale, une série d’images entre perception et imaginaire… Les photographies présentées sont illustrées par les textes des auteurs du livre : Renata Codello, Surintendante de la Culture de la ville de Venise, Chiara Casari, commissaire d’exposition, Italo Zannier, historien et photographe

Renato d’Agostin, sans titre, série Venezia, the beautiful cliché, 2010, tirage argentique, 40 x 50 cm, édition 10 ex, courtesy Photo4

4, rue Bonaparte – 75006 Paris • Tél. +33 (0)1 43 54 23 03 Email : [email protected] • www.photo4.fr Responsable : Victor Mendes • Du mardi au samedi de 14h à 19h

Galerie Seine 51

du 4 au 3 0 novembre

Jeff Cowen La Galerie Seine 51 présente la cinquième exposition du photographe New Yorkais Jeff Cowen. Plus axé sur les natures mortes et les paysages, le photographe n’en oublie pas ses thèmes de prédilection, le nu et le portrait, en les insérant au cœur d’un récit silencieux et empreint de romantisme. Jeff Cowen a choisi les images pour conter ses histoires plutôt que les mots. L’écriture accompagne son travail que ce fut en l’apposant à même son papier photo (Tuileries, Exposition « shoot and die », 2003), dans la scénarisation d’un cabinet de lecture (Exposition Works, 2005), lorsque ses photographies deviennent des couvertures de romans (Crash ! de J.G Ballard éd. Denoël & d’ailleurs, 2005) ou en collaborant avec l’écrivain André S. Labarthe pour « The Lotus-Eaters », (exposition et nouvelle, 2006). 51, rue de Seine - 75006 Paris • Tél :+ 33 (0)1 43 26 91 10 Email : [email protected] • www.seine51.com Responsable : Sylvie Palous • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

24

Jeff Cowen (New York, né en 1966) Alsace 4, 2010, Tirage argentique sur 3 exemplaires, 173 x 127 cm, Courtesy Jeff Cowen / Galerie Seine 51. Paris, 2011

Galerie Samantha Sellem

du 4 au 3 0 novembre

Kamill Major : Mémoires de défunts Le sage chinois Confucius disait « une image vaut mille mots ». Ce proverbe, désormais devenu courant, traduit les émotions procurées par la photographie. Là où les mots ne suffisent plus, l’image intervient. Lorsque les mots sont associés à l’image apparaît alors un travail qui procure des sentiments d’une grande force. C’est ce à quoi s’attache Kamill Major, saisir avec affection des images de sépultures unissant défunt et émotions, souvenir et mémoire. A cela s’ajoute l’hommage rendu dans une langue étrangère, rappelant les origines de la personne mais amenant encore plus de mystère puisque l’observateur ne peut l’interpréter. Les clichés de Kamill Major, parce qu’ils saisissent l’étrangeté, engendrent poésie et fascination obscure. Ses photographies témoignent du temps qui passe, à la fois par l’objet photographié et par les représentations altérées des défunts.

Kamill Major, courtesy Samantha Sellem Paul

L’artiste d’origine hongroise (né en 1948) nous fait rentrer dans une intimité sans voyeurisme, mais tout en délicatesse, sensibilité, et en mémoire. 5, rue Jacques Callot - 75006 Paris • Tél. +33 (0) 1 56 24 34 74 Email : [email protected] • www.galeriesellem.com Responsable : Samantha Sellem • Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

Librairie Signatures

du 4 au 3 0 novembre

En regard : portraits d’écrivains La Librairie Signatures, spécialisée dans les autographes de personnalités historiques et littéraires, expose une soixantaine de portraits photographiques d’écrivains et de poètes parmi lesquels Zola, Hugo, Eluard, Marinetti, Beckett, Camus… Ces tirages d’époque aux formats et supports variés (carte de visite, papier albuminé, papier citrate, tirage argentique) ont été exécutés par des photographes reconnus tels que Dornac, Albin-Guillot, Brassaï, Doisneau ou Capa ou par des anonymes. Qu’ils soient posés, conventionnels ou intimistes, ces portraits saisis sur le vif fascinent et témoignent de la manière dont les écrivains, parallèlement à leur production littéraire, ont existé par la diffusion de leur image. 17, rue Jacob - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 46 34 92 23 Email : [email protected] • www.librairiesignatures.com Responsable : Christophe Dorny • Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h Paul Éluard (1895-1952) par Brassaï (1899-1984). Tirage argentique d’époque. Tampon. © Librairie Signatures

25

Galerie Patrice Trigano du 4 au 3 0 novemb re

Lucien Clergue, photographie et poésie La galerie consacre une exposition aux photos de Lucien Clergue mises en dialogue avec les textes d’écrivains, poètes ou philosophes, que ces dernières ont illustré ou inspiré. Photographe humaniste, Lucien Clergue a toujours entretenu des relations étroites avec poètes et écrivains. Il a notamment fondé en 1969 avec l’écrivain Michel Tournier les « Rencontres internationales de la photographie d’Arles ». Les textes et photographies sélectionnés pour l’exposition sont issus des ouvrages suivants : • Corps mémorable. Poème de Pierre Eluard, couverture Pablo Picasso, poème liminaire de Jean Cocteau (Pierre Seghers éd., Paris, 1957) • Naissance d’Aphrodite. Extraits de poèmes de Federico Gracia Lorca (Editec éd., Paris, 1963) • Genèse. Extraits d’Amers de Saint John Perse, avec une dédicace du poète. (Pierre Belfond éd., Paris, 1976) • Langage des sables. Préface de Roland Barthes. (Agep éd., Marseille, 1980)

Lucien Clergue, Langage des sables, Camargue, 1976. Courtesy Patrice Trigano, Paris

• Passion-Passions. Préface d’Arrabal. (Actes Sud éd., Arles, 1997) 4 bis, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 46 34 15 01 Email : [email protected] • www.artnet.com:galerietrigano.htlm Responsable : Patrice Trigano Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30

Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois

du 16 s eptembre au 2 6 novembre

Alain Bublex « Contributions » « Je vois les contributions comme des apports bénévoles - des réponses apportées à des questions que l’on ne me pose pas.Je contribue à une réflexion générale de façon « gratuite » et qu’autrui peut/ou non utiliser ». - Alain Bublex La galerie présente un ensemble de « contributions » d’Alain Bublex : Celle réalisée pour l’exposition du centre Pompidou « Paris -Delhi - Bombay » : contribution #2 Delhi Cold Storage (notes & hypothèses(de travail) composée d’environ 250 photographies couleur qui seront présentées sous une forme de portfolio. La contribution #3 - Paris, aire métropolitaine : installation qui regroupe près de 500 photographies de l’agglomération parisienne prises par l’artiste aux arrêts de RER permettant de produire un inventaire général du paysage urbain. Pour répondre à la thématique du festival Photo Saint-Germain-des-Prés, Alain Bublex a demandé une contribution littéraire à Raphaele Bertho, historienne de la photographie et à Bastien Gallet, philosophe et écrivain. 36, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33(0)1 46 34 61 07 Email : [email protected] • www.galerie-vallois.com Responsable : Marianne Le metayer • Du lundi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

26

ALAIN BUBLEX Contribution #2 -Delhi Cold Storage, notes & hypothèses (de travail), 2010 - 2011 250 photographies couleurs chacune 20 x 26 cm Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris

Galerie Vallois

du 4 au 3 0 novembre

Blue Noses : cuisine suprématiste et citations littéraires sur le culinaire La galerie a choisi d’évoquer avec humour l’univers culinaire en images et mots en présentant la série de photographies des artistes russes du collectif Blue Noses « Kitchen Suprematism » (Cuisine Suprématiste), légendées par des citations

Blue Noses, « Kitchen Suprematism », 2005, C-print, 4/7, H 75 x L 100 cm, courtesy Galerie Vallois

littéraires d’auteurs comme Balzac, Flaubert ou encore Alexandre Dumas sur le sujet de la cuisine. Burlesque, humour et irrévérence sont les trois mots d’ordre du collectif Blue Noses qui figurent à ce titre parmi les artistes contemporains les plus marquants de la scène russe. Délibérément iconoclastes les Blue Noses désacralisent les références culturelles et politiques par leurs représentations triviales de l’univers domestique et quotidien. Réalisée en 2005, la série « Kitchen Suprematism » montre de la charcuterie découpée et arrangée pour simuler les motifs de sols marbrés. Morceaux d’aliments, pain noir, assiette de table composent des formes abstraites et géométriques qui font référence aux compositions suprématistes de Malevitch. 35, rue de Seine - 75006 Paris • Tél : +33 (0)1 43 25 17 34 Email : [email protected] • www.vallois.com Responsable : Jerome Sneuw • Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h

Galerie Olivier Waltman

du 4 au 3 0 novembre

« A travers sables... »,

Aleix Plademunt, photographe & Benjamin Pelletier, écrivain La galerie a invité l’écrivain Benjamin Pelletier comme commissaire d’une exposition consacrée au travail du photographe Aleix Plademunt sur Dubai. Le photographe catalan (né en 1980) et le jeune auteur français ont rapporté de leurs voyages respectifs, à Dubaï pour Plademunt et à Jeddah pour Pelletier, la même expérience, la même sensation d’une aberration contemporaine construite sur les sables du désert. Dans sa série «Dubailand», Aleix Plademunt capture un monde de «Carton-pâte» aux allures de parc d’attraction qui pointe l’absurdité d’une société vouée au spectacle et à la consommation. De même, dans son dernier opus «A travers sables» (édition de L’Olivier) Benjamin Pelletier relate son «aventure» professionnel de jeune consultant à Jeddah, au coeur du royaume saoudien. Le narrateur de «A travers sables» s’enfonce lentement dans les tréfonds de son être, en quête d’identité et de sens, mais tout semble absurde dans ce désert qui a perdu son âme et où l’argent et la modernité la plus superficielle ont pris le pouvoir.

27

74, rue Mazarine - 75006 Paris • Tél : + 33 (0)1 43 54 76 14 Email : [email protected] • www.galeriewaltman.com Responsable : Olivier waltman • Du mardi au samedi de 10h30 à 20h

Aleix Plademunt, Dubailand Series n°02, 100 x 120 cm, tirage argentique,2010. Courtesy Galerie Olivier Waltman, Paris/Miami

Galerie Lucie Weill & Seligmann – Charles Zalber

du 4 au 3 0 novembre

Gisèle Freund, portraits d’artistes Pionnière du photojournalisme et de la photographie en couleur, Gisèle Freund a été également l’une des précurseurs du portrait d’écrivain. C’est parce qu’elle est passionnée de sociologie et considère la photographie comme le moyen de révéler « l’homme à l’homme » que ses portraits font de Gisèle Freund un témoin privilégié de lavie intellectuelle de son temps. La galerie Lucie Weill & Seligmann – Charles Zalber présente à l’occasion du festival un ensemble de portraits de Gisèle Freund révélant sous toutes ses formes, la complicité entre photographes et écrivains. 6, rue Bonaparte - 75006 Paris • Tél : +33 (0) 1 43 54 71 95 Email : [email protected] • www.galerie-lws.com Responsable : Charles Zalber • Du mardi au samedi de 11h à 19h

YU Gallery

«Simone de Beauvoir, le jour du prix Goncourt», Gisèle Freund,1948, photographie argentique noir et blanc, 36 x 24 cm, courtesy Galerie Lucie Weill & Seligmann – Charles Zalber

du 4 au 3 0 novembre

Gao Brothers, Qiu Zhijie et Liu Bolin, « Paroles silencieuses ! » Dans le cadre du thème « images et mots » du Festival Photo Saint-Germaindes-Prés, Yu Gallery expose les travaux des photographes chinois Gao Brothers, Qiu Zhijie et Liu Bolin. Le mot et l’image sont intimement liés dans les mises en scène de Liu Bolin et Qiu Zhijie. Tandis que Liu Bolin dénonce les messages de propagande en se fondant dans le décor de slogans peints sur les murs de la ville, Qiu Zhijie, dans sa photographie Tattoo II, se confond avec l’idéogramme « non », symbole d’individualisme et d’existence. Les frères Gao utilisent toutes sortes de mediums pour explorer les questions sociales et politiques, notamment à travers la photographie et l’écriture. Dans la série « Sens de l’espace », ils explorent nos sentiments les plus intimes à travers des attitudes qui nous isolent les uns des autres : souffrance, anxiété, prière, attente. 15, rue de Seine - 75006 Paris • Tél: +33 (0)1 83 56 10 27 Email : [email protected] • www.yugallery.com Responsable : Georges Monchablon Du mardi au vendredi de 11h à 13h et de 14h à 19h, samedi de 14h à 19h

QIU Zhijie-Tattoo N°2-1994, courtesy Yu Gallery, Paris Liu Bolin-Unifier la pensée-2007-65x80 cm, courtesy Yu Gallery, Paris Gao Brothers-sens de l’espace douleur-2000 78x100 cm, courtesy Yu Gallery, Paris

28

Evénements 3 novembre 18h-22h : vernissage du Festival Photo Saint-Germain-des-Prés 2011 5 novembre 14h : Galerie Frédéric Got 35-37, rue de Seine - 75006 Paris Signature du livre « Au fil de l’homme » de Denis Felix 16h-17h30 : Centre tchèque 18, rue Bonaparte - 75006 Paris table ronde « Photographie et littérature » par Natacha Wolinsky, critique d’art et écrivain 16h-19h : Galerie Espaces 54 54, rue Mazarine - 75006 Paris signature du livre : « Crazy Inside » avec Antoine Poupel et Corinne Decottignies 18h : Photo 4 4, rue Bonaparte - 75006 Paris Rencontre animée par Christine Costes avec le photographe Renato d’Agostin autour des séries consacrées aux villes (Tokyo, Venise, New York, Paris), suivi d’une signature de son livre « Venezia ». 18h : Galerie 51 51, rue de Seine - 75006 Paris Signature des ouvrages de Jeff Cowen 6 novembre Ouverture exceptionnelle des lieux du Festival Photo Saint-Germain-des-Prés de 15h à 19h. 15h : Galerie GNG 3, rue Visconti - 75006 Paris conférence sur Kafka par Gérard-Georges Lemaire, 16h : lecture des textes de Kafka par le comédien Yvan Morane

29

9 novembre 18h : Grand amphithéâtre de l’Université Paris Descartes, 12, rue de l’école de Médecine - 75006 Paris conférence intitulée « La mesure du corps sportif (1904-1924) » par le docteur Eric Jousselin, responsable du service médical de l’Insep.

11 novembre 15h-19h : ouverture exceptionnelle des lieux du festival Photo Saint-Germain-des-Prés 12 novembre L’ Hotel 13, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris L’un des plus célèbres hôtel parisiens, dernière demeure d’Oscar Wilde. Exposition de portraits d’Oscar Wilde prêtés par l’Agence Roger-Viollet. Jusqu’au 15 novembre. 17 h : Galerie Gimpel & Muller 12, rue Guénégaud - 75006 Paris Table ronde « Garry Fabian Miller, dompteur de lumière » avec Laurent Greilsamer, écrivain, auteur notamment du Prince foudroyé (biographie de Nicolas de Staël), René Gimpel, directeur de la galerie Gimpel fils (Londres), codirecteur de la galerie Gimpel & Müller, Paris, Christophe Duvivier, directeur des Musées de Pontoise et, sous réserve, Serge Lemoine, historien et conseiller chez Artcurial. 19 novembre 14h : Galerie l’Amour de l’art 67, rue de Seine - 75006 Paris dédicace des livres du photographe Alban Jupolli 17h : Galerie Berthet-Aittouares 29, rue de Seine - 75006 Paris Rencontre avec la petite-fille de Mario giacomelli, Katiuscia Biondi, qui lira les poèmes de son grand-père. 25 novembre 19h : Galerie Insula 29, rue Mazarine - 75006 Paris Soirée de lecture par la compagnie du Balcon dans le cadre de « Conversation » de Michel Kirch

Autres expositions Académie des Beaux Arts - Institut de France

Marion Poussier, lauréate du Prix de Photographie de l’Académie des Beaux-Arts Marc Ladreit de Lacharrière 2011 : «Famille» 25 octobre - 20 novembre 2011

Avec « famille », Marion Poussier poursuit ce qu’elle appelle son « enregistrement des sentiments du quotidien ». Pour la réalisation de ce projet, la photographe a passé environ une semaine dans trois familles différentes ; avec distance et pudeur, elle s’est fondue dans leur quotidien, captant les instants ordinaires de la vie, moments aussi anodins que révélateurs des liens profonds constituant le tissu de la vie familiale. Une mère assaillie par ses trois enfants qui rentrent de l’école, deux filles et un garçon jouant dans un jardin, une petite fille attendant les autres sur le pas de la porte… son regard fixe les attitudes, s’attarde sur les regards, la manière dont les corps se positionnent les uns par rapport aux autres dans l’espace clos qu’est la maison ; à travers cette chorégraphie inconsciente des corps et des sentiments qu’elle fait ainsi émerger, Marion Poussier explore ce premier lieu de construction de l’individu qu’est « la famille ». Institut de France - 27 quai de Conti - 75006 Paris

© Marion Poussier

Ouvert du mardi au dimanche ainsi que les jours fériés (1er et 11 novembre) de 11h à 18h. Entrée libre

Centre tchèque

Karel Steiner, « Paris-Prague ; des hommes et des lieux » 25 novembre au 16 décembre 2011

Photographe tchèque, Karel Steiner a longtemps vécu aux Etats-Unis. Les questionnements sur l’exil et l’identité l’ont amené à mettre en place un vaste cycle (plus de 80 clichés à ce jour) de portraits photographiques des tchèques vivant en France. Intellectuels, ouvriers, artistes, scientifiques… chaque portrait est une rencontre avec une personnalité, un destin emblématique des relations tchéco-françaises. L’exposition propose un choix recentré sur les écrivains, journalistes et hommes de lettre tchèques établis à Paris. La polarité Paris-Prague a souvent donné naissance, en littérature, à des textes et des réflexions fructueuses, dont les noms Kafka et Kundera ne sont que deux emblèmes symptomatiques. L’exposition est complétée par un cycle de photographies à sténopé avec des prises de vue magiques, éphémères, comme hors du temps, des deux villes. 18 rue Bonaparte, 75006 Paris Tél : +33 (0)1 53 73 00 22, Email : [email protected], www.czechcentres.cz/paris Responsable : Jean-Gaspard Palenicek Du lundi au vendredi du 10h à 12h, du mardi au samedi de 13h à 18h, nocturne le mercredi jusqu’à 20h.

30

Antonin Liehm, © Karel Steiner

Chapelle de l’école des beaux-arts

« Lashkars », exposition de Massimo Berruti, lauréat 2010 du prix Carmignac gestion du photojournalisme 4 novembre - 3 décembre 2011

Lauréat du Prix Carmignac 2010, Massimo Berruti, photographe italien de 31 ans, a enquêté dans la vallée de Swat, au Pakistan, pour suivre la vie quotidienne des Lashkars, milices civiles historiquement formées par d’anciens guerriers tribaux, qui se placent en première ligne face à la menace talibane pour défendre les leurs, avec le soutien de l’armée pakistanaise. Les Lashkars contribuent à pacifier et sécuriser la zone face aux attentats à la bombe et au risque d’infiltration des insurgés. Ces territoires proches des zones tribales se trouvent aujourd’hui placés sous les feux de l’actualité avec la mort d’Oussama Ben Laden. A l’épicentre d’un terrorisme mondial omniprésent, ces zones restent la ligne de front d’un conflit qui dépasse largement les enjeux de la région. Les photos en noir et blanc exposées sont issues d’un reportage réalisé au Pachtounistan de janvier à avril 2011 dans le cadre du Prix Carmignac Gestion du Photojournalisme qui depuis 2009 finance chaque année un reportage afin de soutenir en profondeur le travail des photojournalistes et de donner les moyens à des témoins essentiels du monde contemporain d’aller là où les autres ne vont pas. Le livre « Lashkars » publié chez Actes Sud sera disponible en librairie début novembre 2011. 14, rue Bonaparte - 75006 Paris Responsable : Nathalie Gallon, tél : +33 (0)170 38 56 86 Email : [email protected],www.carmignac.com Du mardi au samedi de 11h à 19h Ouverture exceptionnelle : dimanche 6 novembre de 15h à 19h Entrée libre

Institut Hongrois

« Gyula Pauer pseudo-photos » 4 novembre - 17 décembre 2011 Vernissage : vend 4 nov à 19h Né en 1941, Gyula Pauer est l’une des figures les plus importantes de la néo-avant-garde hongroise. Sculpteur, peintre, performer, artiste conceptualiste, inventeur du pseudo-art, il est l’auteur de nombreuses statues publiques de Budapest : Statue du Saint Suaire de Turin, Monument de la guerre d’indépendance 1848, Monument de l’Holocauste. Artiste banni pendant le régime communiste, plusieurs de ses œuvres ont été démolies par les autorités. La plus importante d’entre elles, « La forêt de pancartes de manifestation » a été reconstituée et présentée à New York, Berlin et Stuttgart. L’exposition de l’Institut hongrois propose de découvrir ses pseudo-œuvres photographiques ou inspirées par la photo telles que ses inventions particulières, les Pathos formels, MarxLénine, Statue du Saint Suaire de Turin ou la série de pseudo-stèles Abattre Budapest réalisé pour le cinquantième anniversaire de la révolution de 1956. Pauer est également l’un des décorateurs et costumiers les plus importants de Hongrie. Il a travaillé avec des réalisateurs comme Béla Tarr (Prix Fipresci, Ours d’argent) ou Géza Bereményi (Prix du meilleur film européen). Auteur des décors et des costumes d’une cinquantaine de productions théâtrales en Hongrie. 92, rue Bonaparte - 75006 Paris mardi – samedi : 13h30 - 19h30 Téléphone : +33 (0) 1 43 26 06 44 [email protected]

31

Pakistan, vallée de Swat, Mahnbanr (Qilagai), près de la frontière de Dir, mars 2011 : SaidBachà, aîné du Lashkar de Mahnbanr, rentre chez lui avec des membres armés du Lashkar, après avoir assisté à une Grande Jirga à Tehsil Kabal. Les leaders comme SaidBachà ont toujours été menacés par les talibans qui leur reprochent de jouer un rôle capital dans les opérations qui visent à les chasser de la Vallée de Swat. © Massimo Berruti pour la fondation Carmignac, 2011

Institut Culturel Roumain

« Les masques de Théodore Brauner » 4 -30 novembre 2011

En collaboration avec les galeries Le Minotaure et Alain Le Gaillard, l’Institut culturel roumain de Paris présente la série des Masques de Théodore Brauner, artiste surréaliste et frère de Victor Brauner. Théodore Brauner débuta cette série de photos en 1957 au gré de ses voyages en France, puis aux Etats-Unis qui lui permis de réaliser en 1972 un film moyen-métrage sur le regard intitulé « Le Masque ». 1, rue de l’exposition - Paris 7° Du lundi au vendredi 10h–13h et 14h–18h

Université Paris Descartes insep

Galerie Saint-Germain, Université Paris Descartes « La mesure du corps sportif, 1904-1924 » 4- 18 Novembre 2011 L’Université Paris Descartes et l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (InSEP) présentent une exposition intitulée « La mesure du corps sportif 1904-1924 » composé de 34 photos exceptionnelles. Du lundi au samedi, de 11h à 18h Entrée par le 12, rue de l’école de Medecine ou par le 83, Boulevard Saint-Germain - 75006 Paris Sujet équipé de l’appareil de Waller pour recueillir l’air expiré au cours d’un exercice de boxe, année 1920, ©Iconothèque de l’INSEP Négatif sur plaque de verre, tirage papier noir et blanc 130 X 180 ; 180 X 240 ; 300 X 400

32

Partenaires

Remerciements Magnum Gallery et Fondation Inge Morath pour le visuel du Festival Photo Saint-Germain-des-Prés 2011 Le Centre tchèque et Natacha Wolinsky Editions Les Arènes Conception et réalisation graphique : Christian Scheibling • [email protected] Conception et rédaction du dossier presse : Culture Squad Communication : +33 (0) 6 12 71 59 21

33

View more...

Comments

Copyright ©2017 KUPDF Inc.
SUPPORT KUPDF