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Short Description
injection plastique...
Description
2013/2014
ENSEM CASABLANCA
Moules d’injection plastique
Réalisé par : ABDELQADER BOU GOUFFA
Encadré par : ABDELMOULA EL-SEMSAK
SOMMAIRE 12345678-
Introduction…………………………………..……………………………………….3 Les matériaux thermoplastiques.........…………………………………….3 Procédé d’injection………………..……………………………………………….5 Les parties d’un moule……………………………………………………………8 Procédés de mises en œuvre…………………………………………………10 Les aciers pour moule d’injection……………….……………….…………11 Les règles de conception……………………………………………………….13 Conclusion…………………………………………………….……………………..29
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1- Introduction : Le moulage par injection est une technique de fabrication de pièces en grande ou très grande série. Il concerne avant tout les matières plastiques et les élastomères (caoutchoucs) mais aussi divers métaux et alliages à point de fusion relativement bas : alliages d'aluminium, de zinc (Zamak) ou encore laitons. Par ailleurs, ce procédé est utilisable pour la mise en forme de pièces en céramique technique, si toutefois on prépare une sorte de barbotine avec un quelconque composant fondant à un point de température relativement bas, comme la paraffine ou le polyéthylène (PE). Nous allons nous intéresser plus loin aux moules pour injection des matières plastiques, la conception de ceux-ci est très délicate. Outre le fait que les pièces doivent se démouler facilement, il faut s'assurer que le moule soit complètement rempli avant que le matériau ne se solidifie. Certaines parties sont réchauffées, d'autres refroidies, afin de donner au moule en production un certain équilibre thermique. Ce dernier est assuré par les circuits de refroidissement à l'intérieur du moule. 2- Les matériaux thermoplastiques : Les thermoplastiques sont constitués de chaînes ramifiées, ont un point de fusion et comportent deux classes: les amorphes, sans ordre moléculaire, et les cristallins. Le changement d’état solide/liquide ou pâteux peut se faire plusieurs fois avec une perte de caractéristiques à chaque cycle. Les amorphes n’ont pas d’ordre apparent (structure semblable à un liquide) et pas de température de fusion précise mais présentent une phase de ramollissement. Ils sont caractérisés par un faible retrait, une tenue au choc, une tenue dimensionnelle et une résistance au fluage. Les PS, ABS, PMMA, PC, PSU, PVC ..(voir la signification des abréviations au paragraphe 46) sont des amorphes. Les cristallins ont une structure ordonnée dans une matrice amorphe. Le taux de cristallinité donne l’importance de la structure cristalline dans l’ensemble 3
de la matière. Ce taux dépend de la matière et du refroidissement lors du moulage. Ils ont une bonne tenue à la fatigue, un faible coefficient de frottement, une bonne tenue chimique. On peut noter, parmi les cristallins, les PE, PET, PBT, PA, POM, PTFE... Des alliages de thermoplastiques sont développés par les sociétés: ABS/PC, Acétal/élastomère, polyamide/élastomère, PBT/PET, PET/élastomère, PC/ Caractéristiques des matériaux thermoplastiques : On distingue les polymères de grande diffusion (PVC, PMMA, Plyuréthane, résines thermodurcissables, styrènes et polyoléfines..) et les polymères techniques ou de spécialité qui possèdent de meilleures qualités (polyamides, PC, polyacétals, polyimides, alliages de polymères et polymères renforcés de fibres..). Les caractéristiques des polymères découlent de leur structure atomique et notamment de l’existence de chaînes réticulées. Certaines familles de polymères présentent à la fois les caractéristiques des thermodurcissables et des thermoplastiques, comme le polyuréthane ou le polyimide. La densité est globalement comprise entre 0,9 et 2 pour les thermoplastiques et 1,1 et 2 pour les thermodurcissables, leur résistance à la traction (Mpa), entre 20 et 800 (composites/fibres longues), leur module (Gpa) entre 1 et 100 (UD HM). Leur prix massique est élevé (10 F/Kg pour les PP - PVC à plus de 100 F/Kg pour les PEEK - EP/carbone). Les caractéristiques des polymères se dégradent quand la température s’élève. Il existe une, ou des températures de transition de phase qui correspondent à des changements d’arrangement moléculaire: les caractéristiques sont alors sensiblement modifiées.polyester, ABS/PA, ABS/PC ...
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3- Procédé d’injection : Le moulage par injection est un procédé de mise en œuvre de matières thermoformables, notablement les matières thermoplastiques. Procédé de mise en œuvre par injection plastique : • la matière plastique avant transformation se présente sous forme de granulés dépassant rarement quelques millimètres. Ces granulés servent à alimenter la vis de plastification (type vis sans fin) ;
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• celle-ci est chauffée et thermorégulée via le fourreau de plastification. La rotation de la vis de plastification (entraînée par un moteur hydraulique) et l'action conjugée de la température du fourreau permettent de ramollir les granulés de matière plastique (passage à l'état « fondu » : état fluide ou déformable) ;
• cette matière est acheminée à l'avant de la vis de plastification, donnant ainsi une réserve de matière prête à être injectée : c'est la phase de dosage ;
• vient ensuite la phase d'injection dynamique, où la matière présente à l'avant de la vis de plastification est injectée sous forte pression à l'intérieur d'un moule (ou cavité) présentant la forme de la pièce souhaitée. Le moule est régulé à une
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température inférieure à la température de transformation (allant de 15 à 130 °C dans certains cas) ; • la 3e étape est la phase de maintien, où l'on applique une pression constante durant un temps déterminé afin de continuer à alimenter les empreintes bien que celles-ci soient remplies. Ceci afin de pallier le retrait de la matière durant son refroidissement. La pièce est refroidie durant quelques secondes puis éjectée ; •
un nouveau cycle peut commencer.
Types de moules : Un moule thermoplastique peut-être défini par: -
Le nombre d'empreintes: 1, 2, 4, 8, 16, 32. Son architecture : plaques, tiroirs, coquilles. Le système d'alimentation: carotte perdue, canaux chauffants. - Le type d'alimentation des empreintes : pin point, en masse, en nappe, sous-marine, en ligne, en plusieurs points, etc…. - L'éjection des pièces. - La régulation de la température. - La durée de vie (choix des matériaux). On trouve plusieurs types de moules : Moule deux plaques. Ce moule est le plus simple. Il est à privilégier en terme de coût de fabrication et d'entretien. Moule trois plaques. Ce moule permet un décarottage automatique et un gain de temps. Moule à tiroir. Ce moule permet de sortir des pièces offrant des parties en contre-dépouille ou des trous. Le tiroir se retire à l'ouverture de la partie supérieure pour permettre l'éjection de la pièce. Moule à canaux chauffants. On supprime ainsi les carottes et on économise du temps de cycle et de la matière. Ces moules sont plus chers (du type 3 plaques), mais rentables par les gains de 7
matière et de temps de cycle car la carotte n'a pas à se solidifier. Moule à coquilles. Ce moule permet de réaliser les contre-dépouilles extérieures. Toutefois, il faut soigner la fermeture du moule et surveiller la fermeture de la machine.
4- les parties d’un moule : Le moule, est en général constitué d'une partie fixe fixée sur la presse, d'une partie mobile qui va se déplacer pour pouvoir libérer la pièce une fois refroidie et d'un système d'éjection chargé de pousser la pièce en dehors du moule. En effet, il doit remplir plusieurs fonctions :
fonction mise en forme ;
fonction alimentation ;
fonction régulation ;
fonction refroidissement de la pièce ;
fonction éjection.
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Nomenclature : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Bague de centrage Colonne de guidage Rappel d’éjection Plaque d’éjection Empreinte Tasseaux Queue d’éjection Arrache carotte Plot de soutien Contre buse Bague de guidage Ressort de rappel Plaque de fixation avant Plaque porte empreinte inférieure Plaque intermédiaire Plaque de fixation arrière Ejecteur Plaque porte empreinte supérieure
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5- Procédés de mises en œuvre : L’usinage : Vu que la majorités des pièces sont prismatiques, les fabricants ont recours au fraisage, le produit finis doit vérifier les contraintes de dimensions et de sécurité.
L’électroérosion : Utilisé en générale pour la fabrication de l’empreinte qui présentent des géométries complexes en creux
L’usinage sur machine à commande numérique : Si l’empreinte présente de grands dimensions, il est plus judicieux d’utiliser les machines CN pour l’usinage
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6- Les aciers pour moule d’injection : L’acier pour moulage plastique désigne une catégorie d’aciers dont les caractéristiques permettent non seulement le travail à froid ou à chaud mais de plus, l’intégration dans les processus de transformation du plastique. Comme les contraintes sont très variées, on utilise beaucoup les aciers à outils ou aciers spéciaux de construction disponibles pour la fabrication de pièces en plastique. Là, on distingue les outils pour injection (le plastique durcit dans l’outil, par exemple dans un moule) et les outils pour coulée (dans ce cas, l’acier est en contact continu avec du plastique liquide, par exemple d’outils d’extrusion). Les aciers pour moulage plastique doivent être très polissables (haut degré de pureté) en raison de la très haute qualité requise pour la surface du produit fini, résistants à la chaleur, à la pression et à l’usure. Pour la transformation des produits en PVC, ils doivent être également résistants à la corrosion (rouille et acide). Acier au chrome traité : résistant à la corrosion, avec de bonnes aptitudes au polissage, résistance à la chaleur et à l'usure. Souvent utilisé lors de l'usinage de plastiques chimiquement agressifs (par ex. le PVC). Dureté d'utilisation: env. 30 HRC jusqu'à 48 HRC. L' acier à outils AFNOR 1.2316 : est idéal pour la construction mécanique en général, construction navale, construction d'appareils, usinage de matières plastiques, moules pour matières plastiques, outils pour extrusion, moules de presse, outils de plomberie, essieux, broches, boulons, pistons, soupapes, soupapes à vapeur, soupapes hydrauliques, lames pour papier et cellulose, composants d'armature, construction de pompe, tiges de pompe, construction de compresseur, composants de compresseur, instruments chirurgicaux. Dénomination chimique: X38CrMo16 Dureté d'utilisation: env. 30 HRC jusqu'à 48 HRC Aciers spéciaux : Les aciers spéciaux désignent les aciers non alliés et alliés qui sont classés par les numéros de groupe d’acier de 1.1xxx à 1.89xx. Ils possèdent en général un degré de pureté plus élevé et se caractérisent par des teneurs 11
assez faibles en phosphore et en soufre. Par définition, tous les aciers à outils, rapides ou nitrurables sont des aciers spéciaux. Aciers à outils non alliés : Dans les aciers à outils non alliés, la teneur respective des différents éléments d’alliage reste inférieure à une limite spécifique conformément à la norme DIN 10 020. Ils sont tout d’abord définis par une teneur en carbone comprise entre 0,40 – 1,40 %. Après un traitement thermique précis, ils se caractérisent par une grande dureté de surface, une haute résistance à l’usure et une bonne capacité de coupe avec un cœur ductile (trempe de surface). Ils sont utilisés pour les outils simples, soumis à des contraintes plutôt faibles. Une fois soumis à un traitement thermique, on peut les utiliser jusqu’à des températures de travail allant jusqu’à 200 °C. Aciers à outils alliés : Les aciers à outils alliés ont des propriétés résultant d’une teneur d’au moins un des éléments d’alliage supérieure à une limite spécifique conformément à la norme DIN 10 020. Du coup, il devient possible d’avoir un trempant élevé (selon l’alliage également un bon trempant sur toute la section), une haute résistance à l’usure et/ou une haute ténacité, ce qui rend ces aciers utilisables dans le travail ou la transformation de matériaux comme la tôle ou les matières plastiques. Selon leur température de travail, on distingue aciers de travail à froid (températures de travail constantes jusqu’à 200 °C), aciers de travail à chaud (températures de travail constantes > 200 °C) et aciers rapides (températures de travail constantes jusqu’à 600 °C). Il existe encore une distinction, non fondée sur la température mais sur l’application à laquelle on la destine: c’est l’acier pour moulage plastique. Là, les caractéristiques d’un acier répondent aux contraintes du travail du plastique. A priori, tous les aciers à outils et aciers spéciaux de construction habituels.
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7- Les règles de conception Les fonctions du moules : Maintien : Le maintien est assuré par un ensemble de plaques, positionnées et fixées entre elles. La « carcasse » est achetée et permet l’assemblage de tous les éléments qui composent le moule.
Plaque de fixation supérieure (PFS)
Plaque de fixation inférieure (PFI)
Le rôle de la plaque d’appui est de s’opposer à la déformation du plan de joint lors de l’injection. Pour dimensionner l’épaisseur h on procède par l’utilisation de l’abaque de la figure 1 : 1°) Joindre la distance entre tasseau (l) à la largeur de la plaque d’appui (b) ; 2°) Joindre le point 1 à la valeur de l’effort F résultant de la pression d’injection ; 3°) Lire la valeur minimale de l’épaisseur (h) de la plaque d’appui.
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Figure 1 : abaque de dimensionnement de l’épaisseur de la plaque d’appui Positionnement : Le positionnement consiste à aligner l’axe de la buse d’injection de la presse et celui de la buse d’injection du moule pour garantir le remplissage, Cette fonction est remplis par la bague de centrage :
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Le diamètre extérieur est fonction de la presse à injecter Le diamètre intérieur de guidage est fonction de la plaque de fixation supérieure et/ou la buse d’injection choisie.
Guidage : Le guidage cylindrique : La fonction « guider » a pour rôle de positionner les différentes parties de la carcasse les unes par rapport aux autres. Remarque : Bien que précis le montage se fait avec jeu.
H7e7
PFS
H7k6 PPES H7g6 H7k6
PPEI
H7e7 PA H7g6 H7g6
T
H7k6 PFI
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Le guidage conique : Dans les cas où d’une mise en position très rigoureuse, on a recourt à un emboîtement conique. Les cônes de centrage permettent un alignement sans jeu des 2 moitiés d’un moule. Il est indispensable que les logements soient parfaitement exécutés(si possible débouchant).
Fixation dans la carcasse
Portée conique (centrage)
Fixation :
Les plateaux de la presse comportent une série de trous taraudés. Ces trous vont permettre de fixer chaque partie du moule sur son plateau correspondant. On a recourt soit à la fixation par brides et vis, ou par vis suivant le type de carcasse et ses dimensions. 16
Vis
Bride s Fixation par bride et vis
Fixation par vis
Mise en forme : La fonction « mise en forme » est directement liée au produit à injecter, fonctions et règle de conception, ainsi qu’aux contraintes de réalisation du moule, usinage des éléments et nécessité de maintenance. Le retrait : L’empreinte du moule doit tenir compte du retrait de la matière au refroidissement, elle est donc créée plus grande que la pièce à produire en fonction de la matière utilisée et des formes de la pièce.
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Représentation des zones de contraintes Diminution des dimensions due à la contraction de la matière. Déformations dues au post retrait (refroidissement hors du moule) et aux conditions de moulage.
Remarque : La valeur du retrait est donnée en %, elle est différente pour chaque matière. La structure influe directement sur le retrait : Amorphe : 0,2 à 1% et homogène ; Cristalline : 1 à 4% et différentiel. Alimentation : La carotte : Elle conduit la matière depuis l'orifice d'entrée du moule jusqu'au plan de joint et est formée par la buse d'injection du moule. Le diamètre de base "D " sera fonction du matériau et de la longueur du flux. On prendra en général un diamètre égal ou supérieur à la largeur du canal primaire, ou à l'épaisseur de la pièce pour une alimentation en carotte directe. Dans le cas de plusieurs canaux secondaires il faudrait que le diamètre de base de la buse soit toujours supérieur aux sections des canaux secondaires. La conicité : elle est fonction de la nature du matériau moulé. Matières cristallines : 2 à 4 degrés soit une conicité d'environ 5% Matières amorphes : 4 à 6 degrés soit une conicité d'environ 8%.
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Buse d’injection :
Arrêt en rotation
Le diamètre d’entrée est lié au volume de matiére à injecter, la conicité favorise le démoulage donc sa valeur est liée au retrait de la matière. La buse : C'est la pièce standard qui produit la carotte. Cette partie du moule est fortement sollicitée, la buse sera donc réalisée en acier pour traitements thermiques trempé et revenu (ex : 35NC 15 ). La buse de la presse d'injection vient en contact avec la buse du moule en exerçant une pression importante pour éviter les fuites. Cette zone de contact sera plane ou sphérique. A chaque injection, le contact est interrompu pour éviter un refroidissement total de la buse de presse qui risquerait de former un bouchon de matière solide à son orifice d'entrée. Choisir la buse dans les catalogues d'éléments standards. ( Rabourdin à titre d'exemple). L'usinage de l'extrémité de la buse qui produit la carotte doit être très soignée -
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afin d'éviter toute contre dépouille dans l'alésage. ( bavures ). Un polissage dans le sens axial est également très important. ( facilité de démoulage ) Raccordement: pour réduire les risques de rupture et de dégradation de la matière, un rayon de raccordement de 0,2 à 0,3 mm (voir 1 à 2mm) est souhaitable à la jonction carotte pièce ou canaux. Les éléments qui permettent de définir une buse sont :
Le diamètre d'entrée qui doit être supérieur de 0,5 à 1 mm au diamètre de sortie de la buse montée sur le nez du groupe d'injection de la presse. La distance entre la face extérieure de la buse et le plan de joint du moule et la longueur totale. La matière injectée, son écoulement pour le choix de la conicité. La compatibilité du diamètre de sortie aux dimensions des canaux ou à l'épaisseur de la pièce.
Bague de centrage
Buse d’injection
Plaque de fixation supérieure Rondelle d’appui
Plaque porte empreinte supérieure Empreinte fixe
Colonne
L’arrache-carotte : Son rôle est d’extraire la carotte lors de l’ouverture du moule et ainsi de maintenir la « grappe » de pièce du coté du système d’éjection grâce à un élément standard, l’ « arrache-carotte ».
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Buse d’injection
Arrache carotte
Empreinte inférieure Ejecteur de carotte
Plaque porte empreinte inférieure
Arrêt en rotation
La contre dépouille garantie l’arrachement de la carotte lors de l’ouverture du moule. Le canal d’alimentation : Il relie la carotte au seuil d'injection de l'empreinte. Chaque empreinte doit être alimentée sous la même pression et la même température. Un bon état de surface permet de réduire les pertes de charge. Les économies de matière voudraient que la longueur de ces canaux soit la plus courte possible et de faible section. Les contraintes d'écoulement les préfèrent de forte section. -
Section du canal : dans la majorité des cas, c'est le canal circulaire ou trapézoïdal qui seront utilisés. ( meilleurs compromis entre la section du canal et sa surface de contact. Par ailleurs, il faut tenir compte de la facilité de réalisation. ) Section trop petite : pertes de charge importantes durant le cheminement de la matière, ainsi qu'un risque de refroidissement trop rapide. Section trop importante : pourcentage de déchets élevé, augmentation de la durée du cycle. Il faudra donc dimensionner les canaux en fonction de : 21
viscosité de la matière. longueur du cheminement. nombre d'empreintes. Pratiquement, nous utiliserons une section de canal = 4 mm.
Longueur du canal : Elle doit être la plus courte possible pour limiter les pertes de pression de température et de matière. Section du canal : Elle doit permettre une alimentation suffisante des pièces injectées et la gaine doit permettre d’assurer l’application de la pression de maintien. Répartition du canal : Elle doit permettre une alimentation équilibrée des pièces injectées, éviter les changements brusques de direction.
Section du canal : Canal circulaire : Petite surface en contact avec le moule par rapport à la section, ce qui limite le frottement et le refroidissement. Bonne transmission de la pression de maintien, mais usinage dans les 2 parties du moule. D = Smax + 1,5 avec Smax : épaisseur maximale de la paroi de la pièce.
Canal parabolique : Usinage dans l’empreinte inférieure seulement avec une fraise de forme. Compromis intéressant. D = Smax + 1,5 22
W = 1,25 D
Canal trapézoïdal : Usinage dans l’empreinte inférieure seulement avec une fraise de forme. D = Smax + 1,5 W = 1,25 D
LE SEUIL Il établit la relation entre le canal d'alimentation et l'empreinte. Il doit être le plus faible possible afin de ne pas laisser de trace sur la pièce et permettre la séparation de la pièce et de son canal, d'une manière automatique, manuelle, ou par usinage. Choix de l'emplacement : Le choix de l'emplacement du point d'injection peut résulter de 3 types de considérations : • Le point d'injection laisse toujours une marque qui peut être gênante pour des pièces de présentation et d'aspect. • Mécanique : le point d'injection et les ressoudures de matière résultant du contournement de noyaux, sont des points de fragilité. Il est donc conseillé de les disposer dans des parties de la pièce qui ne sont pas disposer dans des parties de la pièce qui ne sont pas sollicitées mécaniquement. • Le point d'injection doit être disposé de façon à ce que le remplissage de l'empreinte se fasse de la manière la plus homogène et que l'évacuation de l'air emprisonné dans l'empreinte soit bien assurée. L'emplacement du seuil détermine la direction d'écoulement de la matière dans l'empreinte, donc 23
l'orientation des molécules, " fibrage ". L'orientation des molécules agit également sur le retrait qui n'est pas toujours identique par rapport au point d'injection ( risques de gauchissement). Compte tenu de ces considérations le point d'injection est en général placé : •
Sur un des axes de la pièce ou sur le point de symétrie.
• Dans les parties massives de la pièce. Placer le seuil sur la plus grande section de la pièce, favorisant un sens d'écoulement de la paroi la plus grande à la plus petite. • Déterminer le seuil d'après la direction principale de la charge ( plus grande résistance à la traction et aux chocs dans le sens de l'écoulement). •
Ne pas le situer sur une zone visible.
• L'emplacement du seuil doit conduire à réduire au minimum les lignes de soudure. • Tenir compte du retrait et de la viscosité de la matière. II faut également tenir compte du retrait différentiel résultant de la différence entre le retrait suivant le sens de l'écoulement et le retrait suivant le sens perpendiculaire à l'écoulement. Le retrait différentiel risque de conduire à des pièces déformées, donc non conformes.
Cône
Empreinte Canal d’alimentation
Ecoulement : Au cours du cheminement de la matière, une pellicule (gaine) se forme au contact des parois du moule (T° moule < T° matière) à l’intérieure de laquelle la matière plastique continue de se déplacer à une vitesse maximum au centre et nulle à la périphérie.
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V nulle T° matière
V maxi
T° moule
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Il y a glissement entre les filets mobiles du canal, cela engendre du cisaillement donc des contraintes. Il y a glissement entre les filets mobiles du canal, cela engendre du frottement donc un échauffement qui modifie la viscosité de la matière. L’éjection : Après solidification la pièce doit être extraite de l’empreinte. Pour remplir cette fonction, plusieurs solutions techniques sont envisageables : éjecteurs, plaque revêtisseuse, …. Pour garantir l’éjection, les pièces doivent impérativement se situer dans la partie mobile du moule lors de l’ouverture et la batterie d’éjection doit pouvoir être manœuvrée.
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Les règles de conception de l’éjecteur : Maximiser la surface de contact pièce éjecteur (limite les traces) Eviter les zones fonctionnelles de la pièce.
Positionner près de zone de retenue (carotte, broche, …) Orienter ou décaler en cas de forme en bout d’éjecteur.
En outre, on trouve plusieurs types d’éjecteurs (cylindriques, tubulaires, lâmes ou plaques) chacun ayant ses propres règles de conception pour satisfaire sa fonction :
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Ejecteurs cylindriques : L’éjection par des éjecteurs cylindrique est la plus courante. Pour les petites dimensions afin de limiter les risques de flambage, on utilise des éjecteurs épaulés.
Pièce
La surface de frottement avec l’empreinte doit se limiter à 2 fois le diamètre de l’éjecteur. Il est possible de contre Percer les passages d’éjecteurs. -
Ejecteurs tubulaires : L’éjection par des éjecteurs tubulaire permet l’éjection autour d’une broche. Ce sont des éléments standards et la dimension ne convient pas toujours à l’application que l’on veut en faire, ils présentent aussi l’inconvénient d’être couteux.
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Ejecteurs lame : 27
L’éjection par des éjecteurs en forme de lame correspond à l’éjection tubulaire, mais le risque de traces d’éjection est important. Ce sont aussi des éléments standards et la dimension ne convient pas toujours à l’application que l’on veut en faire.
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Ejecteurs plaques : L’éjection par plaque revêtisseuses correspond à l’éjection par lame, mais limite considérablement les traces d’éjection. La conception du moule est légèrement différente, une plaque d’éjection est insérée entre les plaques porte-empreintes. Cette plaque est manœuvrée grâce à des vis épaulées qui transmettent le mouvement donné par la presse.
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8- conclusion : L'injection d'un plastique permet d'obtenir en une seule opération des pièces finies, de formes complexes, dans une gamme de masses de quelques grammes à plusieurs kilogrammes, cela implique une complexité importante du procédé d’injection thermoplastique, d’où la nécessité de critères et normes rigoureuses pour la conception des moule. Les moules d’injection, subdivisé en deux parties, mobile et fixe, sont constitués de plusieurs pièces dont chacune possède ses propre critères de conception et de dimensionnement, comme il a été développé précédemment.
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