February 23, 2017 | Author: TableRondeNationale | Category: N/A
: 0 : : 0 : : 0 0 : : 0 : 0 : ,iCJay Kassirer, 1998 Touts droits réservés. Toute reproduction ou tout usage, sous quelque forme que ce soit, de fout extrait de la présente publication est interdit sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Données
de catalogue
avant
publication
(Canada)
Pour commander : Éditions Renouf Ltée 5369, chemin Canotek. 111 Ottawa (Ontario) KrJ 9J3 Tél. : (613) 745.2665 Téléc. : (613) 745-7660 Internet : http://fox.nstn.ca/-renouf/ Courrier élec. :
[email protected]
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Prix : 15,95$ plus frais d’expédition et taxes Outils de changement : méthodes éprouvées pour promouvoir la responsabilité civique face à l’environnement
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Publ. aussi en anglais sous le titre : Tools of change ISBN r-895643-65-1
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i. Développement durable. 2. Marketing social. 3. Environnement Protection. 4. Développement durable - Cas, Études de. 5. Marketing social - Cas, Études de. 6. Environnement - Protection - Cas, Études de. 1. McKenzie-Mohr, Douglas Paul, 1959. II. Table ronde nationale su l’environnement et l’économie (Canada). III. Titre.
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QH541,264CzK3814 1997
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333.7’2
C97-901162-0
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0 Ce livre est imprimé SUI papier répondant au Choix Environnemental (plus de 50% de papier recyclé, 10% de fibre past-consommation; encre végétale). La couvertue qui contient du papier recyclé est traitée avec des produits sans cire, à base d’eau.
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Table ronde nationale sur 19environnement et I*économie 344, rue Slater, bureau zoo Ottawa (Ontario) Canada KIR 7Y3 Tél. : (617) _~,,ooz-718o, Téléc. : (613) 992-7385 Courrier électronique : admin@nrtee-trneesa Web : http://www.nrtee-trnee.ca
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Les 9pinions exprimées dans cette étude n’appartiennent cl? i! leurs auteurs et ne représentent pas forcément la posltlon de la Table ronde nationale sur l’environnement et I’économie.
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La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) a été créée pour jouer un rôle catalyseur dans la définition, l’interprétation et la promotion, pour tous les secteurs de la société canadienne de même que pour toutes les régions du pays, des principes et de la pratique du développement durable. Cet organisme a pour rôle particulier de définir les problèmes qui ont des implications à la fois environnementales et économiques, d’analyser ces implications, et de tenter de définir des mesures qui permettront de trouver un juste équilibre entre la prospérité économique et la protection de l’environnement. Les travaux de la TRNEE visent à améliorer la qualité de l’élaboration de politiques environnementales et économiques en fournissant aux décideurs l’information nécessaire pour faire des choix éclairés qui permettront d’assurer un avenir viable pour le Canada. La TRNEE tente de remplir son mandat comme suit : l
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indiquer aux décideurs et aux leaders d’opinion le meilleur moyen d’intégrer les considérations économiques et environnementales dans la prise de décisions; solliciter activement l’opinion des intervenants qui sont directement touchés par un problème et offrir un lieu de rencontre neutre où ils peuvent tenter de résoudre les problèmes et surmonter les obstacles qui entravent le développement durable; analyser les faits et tendances de l’environnement et de l’économie dans le but de définir les changements qui favoriseront le développement durable au Canada; recourir aux résultats de la recherche et de l’analyse, en particulier des consultations à l’échelle nationale, pour aboutir à une conclusion quant à l’état du débat sur l’environnement et l’économie.
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Le recours au processus de table ronde constitue une démarche de consultation unique des groupes d’intérèt qui permet de faire progresser divers dossiers mettant en jeu l’environnement et l’économie. Le processus en soi s’avère fort utile pour surmonter les profonds différends. En outre, les produits émanant de chaque programme mettent l’accent sur l’élaboration de politiques générales et la formulation de reccommendations pour orienter l’action.
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0 : La TRNEE se compose d’un président et d’au plus 24 autres Canadiens éminents nommés par le gouvernement fédéral pour représenter un vaste éventail de régions et de secteurs, dont le monde des affaires, le milieu syndical, le milieu universitaire, les organismes de protection de l’environnement et les Premières nations. Les membres de la TRNEE se réuniss&t en table ronde quatre fois par an pour faire le point sur les travaux en cours de l’organisme, pour établir des priorités et pour lancer de nouveaux programmes. Président : Le Dr Stuart Smitb Président ENSYN Technologies Inc. Etobicoke, Ontario
Michael Harcoult Associé principal Développement durable Sustainable Development Research Institute Vancouver, Colombie-Britannique
Vice-présidente Lise LachapeUe Présidente et Chef de la direction L’Association canadienne des pâtes et papiers Montréal, Québec
Cindy Kemy-Gilday Yellowknife, TN-0
Vice-présidente Elizabeth May Directrice générale Sierra Club du Canada Ottawa, Ontario Paul G. Antle Président-directeur général SCC Environmental Group Inc. St. John%, Terre-Neuve
Le Dr Douglas Ronald Knott Professeur émérite Université de la Saskatchewan Saskatoon, Saskatchewan Ame Letellier de St-Just Avocate Québec, Québec Ken Ogilvie Directeur général Pollution Probe Fo”ndation Toronto, Ontario
Jean Belanger Ottawa, Ontario Allan D. Bruce Administrateur Joint Apprenticeship & Training Plan Union internationale des opérateurs de machines lourdes (section locale 115) Burnaby, Colombie-Britannique
Dec l’arkinson-Marcoux Présidente Gulf Heavy Oil, Gulf Canada Resources Calgary, Alberta
Elizabeth Crocker Copropri&aire, P’lovers Halifax, Nouvelle-Écosse
Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Montréal, Québec Sam Hamad Vice-président Roche Construction Sainte-Foy, Québec Le Dr Arthur J. Hanson Président-directeur général Institut international du développement durable Winnipeg, Manitoba iv
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Joseph O’Neill Vice-président, Bois et forêts Repap New Brunswick Inc. Newcastle, Nouveau-Brunswick
Patrick Carson Conseiller en planification stratégique Les compagnies Loblaw - Weston Toronto, Ontario
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car01 mllips Directrice de l’éducation et des affaires international& Travailleurs canadiens de l’automobile North York, Ontario Angus BOSS Président SOREMA Management Inc. et Fondé de pouvoir SOREMA, direction canadienne Toronto, Ontario John Wiebe Président-directeur général GLOBE Fondation of Canada et Vice-président exécutif Fondation Asie Pacifique du Canada Vancouver, Colombie-Britannique Directeur général etpremier dirigeant David McGuinty
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Dans le passé, il n’existait aucun lien entre les techniques du marketing social et celles du développement économique durable. Mais en Amérique du Nord, la dernière décennie a vu naître un nombre croissant de projets communautaires qui ont recours aux techniques de marketing social pour atteindre des objectifs de développement économique durable. Les efforts déployés pour documenter et analyser ces démarches constituent une première étape cruciale en vue d’encourager les gens à accepter et à exploiter davantage des outils collectifs centrés sur la conservation de l’énergie et des ressources, la réduction de la pollution et la diminution des déchets. Le Comité de l’éducation & La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) est heureux et fier de vous présenter ce document intitulé Outils de changement :Méthodes éprouvées pour promouvoir la responsabilité civiqueface à t’environnement. Conçu par Jay Kassirer et Doug McKenzie-Mohr, ce guide unique et pratique est destiné aux collectivités qui veulent relever le défi du développemetit durable à l’échelle communautaire. Ce projet reflète bien le mandat du Comité de l’éducation de la TRIEE qui consiste à enrichir les connaissances et à sensibiliser la population aux principes et aux pratiques du développement durable. C’est pourquoi le comité a choisi d’appuyer la publication et la distribution de cet important ajout à l’inventaire canadien d’ouvrages novateurs et bien documentés axés sur le développement durable. En plus de constituer une riche source de renseignements et d’idées, le présent guide remet en question des façons de faire traditionnelles. Le Comité de l’éducation de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie encourage tous les groupes communautaires et tous les décideurs à s’en inspirer et à le considérer comme un outil de choix pour atteindre leurs objectifs de développement durable.
Elizabeth Crocker Présidente, Comité de l’éducation Table ronde nationale sur l’environnement
et l’économie
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Pr&idente
Elizabeth
Crocker
Persotlnel
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Carla Doucet
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Copropriétaire, P’lovers
Conseillère en politiques
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Allan Bruce
Shelley Kaufman
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Administrateur Union internationale des opérateurs de machines lourdes (section locale II~) Joint Apprenticeship and Training Plan
Assistante à la recherche : a :
Le Dr Douglas
Ronald Knott
Department of Crop Science and Plant Ecology Université de la Saskatchewan Anne betellier
de St-Just
Avocate
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Joseph O’Neill
Vice-président Bois et forêts Repap New Brunswick Inc.
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Permettez-nous d’exprimer notre reconnaissance à ceux qui ont participé à la réalisation de ce guide. II importe d’abord de souligner l’apport essentiel de Lily Weinstock et de Evy et Abby Kassirer, dont le soutien quotidien s’est échelonné sur une longue période. Il faut également mentionner David Shackleton, dont la solide amitié et l’expertise certaine au niveau de l’écriture, de la révision et de la mise en page des versions préliminaires nous ont permis de franchir d’importantes étapes. En outre. Sandra Mark a contribué à la mise en ceuvre du projet et l’a solidement ancré dans les considérations quotidiennes du travail communautaire. Drew Blackwell a su nous appuyer, nous inspirer et nous aider à organiser les rencontres de planification avec diverses parties intéressées. Jim Robar, Wendy Walker, Keith Colliis, Kathy Killinger et Pst Dolan ont, dès les premiers jours, accordé leur confiance au projet et soutenu tous nos efforts pour le concrétiser. Agissant au nom du gouvernement fédéral, Sue Ann Rothwell de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) nous a fourni des conseils 4clairés et nous a aidés à respecter nos objectifs premiers tout au long des étapes de mise en oeuvre. Il faut également remercier Edwina Smith et les autres membres de l’agence Allium Consulting Group Inc., qui ont assuré la révision finale, la conception graphique et la mise en page du document. Irena Mandaric, Ron Levi, Kelly Kilpatrick et Wendy Walker ont participé à la recherche et à la rédaction des études de cas. Sue McKenzie-Mohr nous a appuyés à diverses étapes de production, de la recherche préliminaire à la rédaction f&e. Nombre d’organisations communautaires ont également contribué aux recherches et participé aux études de cas. Il importe de souligner, en particulier, l’engagement des organisations suivantes qui nous ont aidés à peaufmer le guide et à organiser les cinq premiers ateliers fondés sur son contenu : * Clean Nova Scotia Foundation * Greater Vancouver Regional District . Recycling Council of Alberta
* Recycliig Council of Ontario * Municipalité régionale d’Ottawa-Cxleton
Nombre de personnes ont revu les diverses bbauches du document et nous ont fait part de leurs excellentes suggestions pour l’améliorer, soit : Lisa Alderson (Greater Vancouver Regional District) * Ben Bennett (Association of Municipal Recycling Coordiiators) * Mike Birett (Regional Municipality of Waterloo) * Janet Connor (Santé Canada) l Barbara Czech (Conseil canadien des ministres de 1’Environnement) l Carla Doucet (Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie) l Dave Douglas (ville de Markham) * Pbil Jensen (r&ion de Hamilton-Wentworth) * Marianne Lines (Great L&es Pollution Prevention Centre) Nous tenons à remercier les organisations suivantes qui ont de fondement au présent document : l
. Environnement Canada, Programme sur les innovatiens environnementales * Société canadienne d’hypothèque3 et de logement (SCHLJ
l Debra McAdam (Fraser Basin Management Board) * Cliiford Maynes (Association des collectivités écologiques) l Dave McLeod (Peterborough Green-UP) * Mike Nickerson (Réseau canadien de l’environnement) l Mary Pickering (Green$aver) . Nola Kate Seymoar (Institut international pour le développement durable) * Virginia Swinson (ville de Peterborough) . Kevin Wylie (Municipalité régionale d’OttawaCarleton)
accepté de financer le projet de recherche ayant servi
* Ministère de l’Environnement l’Ontario
et de l’Énergie de
Les organisations suivantes ont également accordé un appui financier au projet : - Vie active - Bouger, c’est dans ma nature! l Environment and Plastics Industry Council * Lever-Ponds l Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE)
- Hydre Ontario Tetra Pak Canada Inc.
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0 : Fondé sur les grands principes du marketing socio-communautaire, ce guide intègre des outils de changement spécifiques et des études de cas qui aideront les gens à agir et à opter pour des modes de vie plus favorables à un environnement durable. Grâce à ce document, vous serez en mesure d’intégrer à vos programmes les meilleures pratiques de nombreux autres programmes environnementaux. Il s’agit de pratiques qui se sont avérées fort efficaces pour inciter les gens à modifier leurs habitudes de vie. Le présent guide comporte trois grandes sections. Il a été concu de façon à vous permettre de commencer à l’endroit qui vous convient le mieux. Le « Guide de planification » propose une série détaillée d’étapes pour vous aider à bien planifier votre programme. Chaque étape s’accompagne d’exemples précis provenant d’autres progr-es et comprend des questions et des suggestions pour adapter le tout à vos circonstances. Intitulée « Des outils de changement », la seconde section propose une démarche par étapes semblable qui vous permettra de bien exploiter chaque outil proposé. Les « Études de cas » présentées à la troisième section illustrent comment appliquer ces outils dans le concret et vous aideront à trouver des idées pour votre programme à partir du vécu d’autres responsables de progl?UUIDS.
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Commencez
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Guide de pkudtïcation
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si vous voulez
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planifier un nouveau programme accroître l’effet ou l’attrait financier de votre programme choisir l’outil qui convient le mieux à votre situation revoir les etapes à inclure dans les termes du mandat de votre programma
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planifier, mettre en ceuvre ou aider les autres à utiliser les outils en savoir plus sur un outil particulier trouver des programmes qui ont eu recours à un outil particulier
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voir comment les outils de changement fonctionnent dans le concret tirer protït de l’expérience des autres programmes justifier les approches et les objectifs adoptés dans le cadre de votre propre programme
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ATTENTION :Veuillez prendre note que les textes fran(ais qui auompagnent les illustrations, les exemples, les extraits et les formulaires sontdes traduaionrlibrerderverrionsanglaireroriginaleiqui neservent qu’àexpliqueret enkhirledocument. Parailleurs,l’usagedu masculin ne sert qu’à simplifier le texte.
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Préface .................................................................... Remerciements ............................................................. Introduction ............................................................... Comment utiliser ce Guide de travail .......................................... Avant-propos ...............................................................
1 II III IV V VI VII
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fixer des objectifs ..................... trouver des partenaires ................. bien s’informer. ....................... définir la clientèle cible ................ choisir les bons outils de changement .... financer le programme ................. mesurer les résultats ...................
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vii ... “111 ... “111 XI
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Soutenir la motivation au fil du temps ................... Rétroaction .......................................... Mesures financières incitatives et dissuasives ............. Visites à domicile .................................... Médias ............................................. Animateurs de quartier/meneurs populaires .............. Attrait des normes .................................... Obtenir un engagement ............................... Surmonter des obstacles spécifiques .................... Groupes de soutien par les pairs ....................... Motivateurs .......................................... Programmes scolaires qui engagent la famille ............. Communications personnalisées percutantes ............. Deboucheàoreille ................................... Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer .....
BCar PowerSmart ................... Be Water Wise ... It Makes Cents ...... Bike Smarts ........................ Claremont ......................... The Clean Air Commute ............. Earth-Works ........................ The Environment Network ........... Get in the Loop - Buy Recycled ...... Global Action Plan for the Earth (GAP) Go Boulder ......................... The Great Strathcona Exchange ....... Guelph aooo ....................... In Concert with the Environment ......
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Iowa City ............................................ JEEP (Projet d’efficacité énergétique de Jasper) ............ Norway Public School Litterless Lunch ................... Pacitïc Gas and Electric ................................ Peterborough Green-UP ................................ Quinte Regionai Recycling ............................. The Residentiai Conservation Assistance Program (ReCAP) Sheffield Mills Community Association .................. The Toxic Challenge .................................. WaterSmart .......................................... We’re Toxic Free ...................................... WhitneyPublicSchool................................. Zehr’s ...............................................
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Guide repère des programmes prêts à utiliser ... .,............................................17 Guide repère pour les Outils de changement et les Etudes de cas ..............................
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2 ..17 2
Formulaire de correspondance éclair pour joindre les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175
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Des outils pour promouvoir la responsabilité en matière d’environnement
civique
Lorsqu’on leur pose la question, les gens affirment généralement qu’ils sont prêts à payer plus pour des produits écologiques, à composter leurs déchets organiques, à délaisser la voiture au profit de la marche et quoi encore. La plupart du temps, je crois que ces gens sont sincères. Mais lorsque nous analysons les produits qu’ils achètent, la quantité de déchets qu’ils produisent et leurs choix habituels de transport, nous constatons souvent que ces mêmes personnes ont posé d’autres gestes et exercé d’autres choix. La plupart des gens aimeraient avoir des habitudes de vie plus durables, mais plusieurs obstacles nuisent à leurs bonnes intentions. Ce guide propose diverses étapes à suivre pour réduire ces obstacles et pour motiver les gens à surmonter les difficultés qui persistent. Il comprend des outils de changement efficaces et éprouvés pour rendre vos programmes plus pertinents et pour accroître leur attrait financier. L’inspiration pour ce guide nous est venue alors que certains membres du West End Community Ventures s’affairaient à mettre sur pied l’organisation des collectivités écologiques d’Ottawa-Carleton, EnviroSense. Au départ, nous cherchions surtout à accroître l’effet de nos propres programmes. Grâce à Yencouragement et à l’apport financier du gouvernement de l’Ontario et du gouvernement fédéral, nous avons eu le loisir de prendre un certain recul face aux urgences quotidiennes de nos propres programmes et d’adopter une approche plus globale. Le présent guide résume tout ce que nous avons appris en deux ans. Nous avons examiné des programmes résidentiels aux quatre coins de l’Amérique du Nord, y compris IO au sein desquels nous nous sommes directement engagés. En outre, nous avons élaboré davantage le cadre du marketing socio-communautaire présenté par Doug McKenzie-Mohr pans son document Promouvoir un avenir viable :Introduction au marketing socio-communautaire. Vous trouverez, en fin de document, un formulaire à remplii. Profitez-en pour nous faire part de vos commentaires et suggestions sur d’autres outils etXcaces à explorer ou d’autres cas intéressants à examiner. En partageant ainsi nos expériences, nous améliorerons nos connaissances communes et nous franchirons de nouvelles étapes vers des collectivités durables. Jay Kassirer, Ottawa,
1997
Coup d’oeil au marketing
socio-communautaire
L’avènement d’une collectivité durable tient, en large partie, au profond engagement de chacun de ses membres. Chaque fois que les membres d’une collectivité décident d’exploiter sagement leurs ressources, soit en recyclant ou en optant pour les transports en commun par exemple, ils franchissent une nouvelle étape vers la viabilité. Afin de promouvoir efficacement la durabilité des collectivités, il faut donc découvrir le moyen d’encourager les individus à opter pour des modes de vie plus respectueux des ressources. Les personnes chargées de concevoir et de mettre en ceuvre des programmes de promotion des collectivités durables font de plus en plus appel aux techniques du marketing socio-communautaire. Le marketing sociocommunautaire favorise les rapports directs entre divers éléments de la collectivité et l’élimination des obstacles structurels, fort de recherches confirmant que de telles approches sont plus aptes à entraîner une modification des comportements. Le marketing socio-communautaire exploite aussi divers outils s’&mt révélés fort efficaces pour susciter le changement. Même si chacun de ces outils peut, en soi, favoriser des comportements durables dans les bonnes circonstances, ils s’avèrent plus percutants encore lorsqu’on les combine. Le marketing socio-communautaire
s’inscrit dans une démarche pragmatique qui intègre les éléments suivants :
* définition des obstacles qui nuisent à un comportement; élaboration et implantation d’un programme pour surmonter ces obstacles;
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* instauration d’un programme à l’échelle de la collectivité; * évaluation de l’efficacité du programme. En vue de promouvoir efficacement des modes de vie durables, il importe, dans un premier temps, de bien identifier les obstacles aux activités durables. Les agents de marketing socio-communautaire doivent d’abord effectuer des recherches pour définir clairement ces obstacles. Dans le cadre de telles recherches, on découvre souvent que l’activité à promouvoir s’accompagne de plusieurs obstacles propres. Lorsqu’on a réussi à bien définir les obstacles, les agents de marketing socio-communautaire élaborent un programme centré sur chacun. Ce programme met l’accent sur les rapports personnels, l’élimination des obstacles structurels et le recours à des outils de changement éprouvés. Afin de garantir la réussite du programme, on procède à un essai auprès d’un petit segment de la collectivité, puis on apporte les ajustements nécessaires pour le rendre entièrement efficace. On implante ensuite le programme à l’échelle communautaire et on adopte les modalités voulues pour évaluer ses progrès sur une base continuelle. Les outils de changement et les études de cas présentés dans le cadre du présent document vous aideront à intégrer les techniques du marketing socio-communautaire à vos propres programmes. Les étapes de mise en ceuvre du marketing socio-communautaire sont simples mais efficaces. Lorsqu’on réussit à définir des obstacles et à adopter des programmes aptes à les éliminer, il arrive souvent que les individus optent pour des modes de vie plus durables. Cette démarche particulière constitue le fondement même de toute société durable. Doug McKenzie-Mohr,
Fredericton,
1997
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Établir des liens pour promouvoir les produits écologiques et le développement économique des collectivités Les municipalités, les grandes et petites entreprises, des gens de tout milieu social, y compris les personnes défavorisées et les sans-emploi, commencent à établir des partenariats pour sauver, revitaliser et garantir la viabilité de nos collectivités. Au fur et à mesure que les groupes apprennent à collaborer, ils découvrent les liens symbiotiques qui existent entre la santé économique et la santé environnement& des collectivités. Ils apprennent que pour accroître la durabilité économique d’une collectivité, il faut aussi accroître sa durabilité environnementale. C’est ainsi qu’au moment de développer le commerce local, ils auront tendance à favoriser les entreprises qui tendent à améliorer la qualité de l’environnement, la préservation et l’intendance.
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Les expériences que nous avons vécues dans le cadre du West End Community Ventures reflétaient ce type de projet de développement économique communautaire. Au cours des premières années de promotion des entreprises, nous avons consu, soutenu et appuyé plusieurs commerces à caractère écologique. Ces commerces étaient tous confrontés aux mêmes défis, soit la mise en marché efficace de produits « verts ». Que pouvaient-ils faire pour inciter les gens à acheter et à utiliser les produits écologiques qu’on leur proposait?
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Au ffi du temps, nous avons compris que plusieurs autres programmes et organisations devaient relever ces mêmes défis. Nous devions tous arriver à saisir ce qui motivait les gens et ce qu’il fallait faire pour déclencher cette motivation. Nous devions aussi découvrir ce qui Ies empêchait d’agir et ce qui nous permettrait d’abolir ces obstacles. Bref, nous devions toucher le cceur même du public. Et, en vue de soutenir nos efforts pour bâtir un avenir meilleur, la plupart d’entre nous devions aussi faire de l’argent du même coup.
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C’est notre longue quête de solutions qui a donné naissance au présent guide. Il s’agit d’un « coffre à outils » rempli d’idées pratiques, de conseils et d’expériences vécues qui devrait vous permettre de relever le défi. Nous vous le recommandons chaudement. Nous vous encourageons aussi à tendre la main à vos voisins et à mettre votre temps et vos bonnes idées à profit en vue de rehausser la santé et la richesse de votre collectivité.
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Sandra Mark, ancienne directrice générale Art Montague, directeur général West End Community Ventures, Ottawa
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xii
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Guide de planification La planification constitue la plus importante démarche d’un projet. Pourtant, dans la frén&ie du quotidien, elle s’avère souvent l’étape la plus négligee. Ce Guide entend vous aider à bien planifier vos activités et programmes. Pour ce faire, nous avons divisé le processus de planification en sept grandes sections. Chacune s’agrémente de directives précises, de multiples exemples et de pages blanches où inscrire vos propres idées et suggestions. Dans la vie, on ne demande pas à un guide de mener l’expédition mais bien d’orienter la troupe. Il en va de même de ce Guide de planification, qui présente des démarches et des procédés tir& d’Études de cas. Chaque lecteur est libre d’explorer les secteurs qui l’intéressent le plus, selon ses circonstances particuliéres. 11 importe de considérer les directives du Guide comme des suggestions utiles et non comme des diktats. Tout au long de la Section sur la planification, nous ferons rbférence à trois grands exemples. D’une durée d’un mois, la campagne annuelle Get in the Loop rappelle aux acheteurs de favoriser les produits contenant des matières recyclées à l’aide d’annonces dans les magasins et d’une campagne publicitaire à la radio et dans les imprimés. Pour sa part, le projet Go Boulder exploite diverses techniques pour encourager la transition du transport en voiture à passager unique vers des modes de transport plus durables. Finalement, Quinte Regional Recycling incite les gens A réduire la quantite de déchets de jardin grâce au compostage et au recyclage.
1 II III IV V VI VII
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fixer des objectifs ..................... trouver des partenaires ................ bien s’informer ....................... définir la clientèle cible ................. choisir les bons outils de changement financer le programme ................ mesurer les résultats ..................
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1 Comment
fixer des objectifs
Cette Section vise à vous aider à définir les objectifs de programme vous allez :
. Décrire la situation que vous voulez modifkr
que vous comptez atteindre.
ou le problème que vous voulez régler.
* Définir les gestes concrets que vous aimeriez voir les gens poser en vue de régler le problème.
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. Fixer des objectifs mesurables pour vous aider à vérifier
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et à évaluer vos progrès.
* Établir de quelle façon vous allez mesurer l’atteinte de ces objectifs.
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Get in the Loop - Buy Recycled a été conçu en vue de renflouer les ventes chancelante5 de produits contenant des matibres recyclées. Go Boulder a été conçu eu vue de réduire les embouteillages le degr& de pollution de l’air a Boulder City.
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Décrire le problème régler ou la situation changer.
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Quinte Regional Recycling a été CO~$U en vue de contrer le taux de remplissage rapide des sites d’enfouissement dans la région de Quinte.
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Get in the Loop - Buy Recycled incitait les gens à acheter plus de produits contenant des matières recyclées.
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Go Boulder encourageait la transition du transport en voiture à passager unique vers des modes de transport plus durables comme la bic+clette, les transports en commun ou la marche. Quinte Regional Recycling demandait aux gens de composter davantage à la maison et de produire moins de déchets jetables.
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Ex~mpkr
En 1989, la ville de Boulder estimait que 73 pour cent des déplacements quotidiens ,s’effectuaient dans des voitures à passager unique alors que seulement 27 pour cent des déplacements quotidiens s’effectuaient au moyen de modes de transport autres. En 1992~34 pour cent des habitants de Quinte participaient programmes de compostage résidentiel.
Guide de planification
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Quel est le taux actuel l’activité?
de participation
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l 0 JEEP a:noté Une hausse de demande en puissance,de 6,3m%? en, 1981à ni9 mW’én i*r.
Quel est le taux actuel ressources connexes?
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Quels changements les autres ont-ils réussi à instaurer au niveau de la participation et de l’utilisation des ressources?
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Existe-t-il, au sein de votre collectivité, des circonstances particulières qui pourraient vous empêcher d’atteindre des résultats semblables?
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Boulder voulait convertir r6 pour cent des déplacements en voiture à passager unique en deplacements par voie d’autres . modes de transportd’kr l’an ZO~O.
Quelle cible vous semble réaliste? Précisez l’ampleur du changement escompté et le nombre d’années nécessaire pour y arriver.
Quinte voulait, d’ici,l%n aooo, réduire de 7r pour cent la quantité de déchets résidentiels achemines vers les sites d’enfouissement, et accroître jusqu’a 80 pour cent la participationaux pro” grammes de compostage résidentiel
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Go Boulder était en mT”re de compter le nombreréel de persmmes qti~avaient acheté tm laissez-passer pour les transports ,, en:commun.
Que pourriez-vous faire pour mesurer de façon directe les actions engagées et leurs résultats?
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,’..~~~~~,~~,~l,Recyeling-powait ~calcuier, entre autres va+, :,ables,~~a:4uantïte’d~déchets ramassés a la porte, le poids des ‘d&hètSachemii&s aux sites d’enfouissement, le poids des ‘materïatn$ déposes dans les S&es bieues et les économies réalisées dans les coûts d’enfouissement.
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tiendrez ainsi des renseignementsdavan rs à des méthodesmoins directesmmme
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
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En vue de remercier les commerçants qui acceptaient de fournir des données sur la vente de produits étiquetks contenant des matières recyclées, Get in the Loop - Buy Recycled garantissait à ses partenaires commerciaux une mention dans la publicité payée du programme et dans tous ses documents de relations publiques. Chaque groupe écologique membre du programme
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Global
ActionPlan glanait des renseignementasur les activités de ses
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participants et les acheminaient à une base de donnees centralisbe. Ces données offraient un aperçu des économies en ressources réalisées par chaque participant et étaient ensuite disséminées aux individus et aux équipes A l’échelle du programme et du pays.
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Go Boulder demandait aux participants transport dans un cahier.
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Que pourriez-vous faire pour inciter les participants à mesurer leurs gestes et résultats, et à vous en faire part (moins direct)?
de noter leurs choix de
Conseil: Dansla mesure du possible,ne demandez pas