Norme sur les installations à basse tension
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Description
Norme sur les installations à basse tension 6e édition
adaptée à la NIBT COMPACT 2005
NIBT Compact Cet ouvrage a été réalisé par le CREME (Commission Romande d’Evaluation des Moyens d’Enseignement)
Les auteurs en sont : M. Joseph Abbet M. Jean-Marie Chapuis M. Michel Despont M. Marc Kaiser M. Martial Monney M. Denis Schneider
Ecole professionnelle de Sion Ecole professionnelle de Delémont Ecole professionnelle de Colombier Ecole professionnelle de Genève Ecole professionnelle de Fribourg Ecole professionnelle de Lausanne
Avec la participation de : M. Michel Jolliet
Inspection cantonale des installations électriques
Sources techniques :
NIBT 2005 + NIBT Compact documentation technique des fournisseurs
Illustrations :
Inspection cantonale des installations électriques Camponovo
6e édition © CREME, 2006
CONFÉRENCE INTERCANTONALE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE DE LA SUISSE ROMANDE ET DU TESSIN
2
CATARO 92991
CREME Commission romande d’évaluation des moyens d’enseignement Faubourg de l’Hôpital 68 • Case postale 556 • CH-2002 Neuchâtel
CADEV 102075
ISBN 2-88500-050-3
CONTENU
SOMMAIRE Partie I
Norme sur les installations à basse tension Domaine d’application, but, principes Gammes des tensions et courants
Partie II
Concept OIBT
Partie III
Coupe-surintensité Interrupteurs Dispositifs conjoncteurs Classification des locaux Choix des conducteurs Choix des conduits Récepteurs d’énergie
Partie IV
Protection des personnes cotre les chocs électriques Mise au neutre Très basse tension de sécurité Protection par séparation Liaisons équipotentielles principales Dispositif à courant différentiel-résiduel DDR
Partie V
Repérage des conducteurs Dimensionnement des canalisations – Principe de dimension Dimensionnement des conducteurs polaires Dimensionnement des conducteurs de protection Dimensionnement des conducteurs neutre Dimensionnement des conducteurs PEN Dimensionnement des conducteurs de terre Dimensionnement des conducteurs de liaisons équipotentielles Dimensionnement des canalisations mobiles Montage des canalisations mobiles Montage des canalisations Ensemble d’appareillage
Partie VI
Vérifications
Partie VII
Règles pour les installations et emplacements spéciaux Salle de bain Piscines Luminaire de secours-sécurité
CONTENU
3
N O R M E T E C H N I Q U E D E L’ A S E – N I B T C O M PA C T
INSTALLATIONS À BASSE TENSION (NIBT) Introduction La NIBT COMPACT se divise en neuf chapitres principaux : Préface et directives d’utilisation Index des mots clés N 1
Domaine d’application, but et principes fondamentaux
N 3
Détermination des caractéristiques générales
N 4
Protection pour assurer la sécurité
N 5
Choix et mise en œuvre des matériels électriques
N 6
Vérifications
N 7
Règles pour les installations et emplacements spéciaux
F
Partie technique Règles des métrés ( non traité dans ce document)
Note : le chapitre 2 n’existe pas dans la NIBT COMPACT et a été remplacé par un index des mots-clés et des définitions. La numérotation a été conservée pour garder une structure identique à la NIBT 2005.
Préface des auteurs La préface explique la raison d’être du classeur NIBT COMPACT et son rapport avec la NIBT 2005. La NIBT COMPACT est un ouvrage incomplet. Seule la NIBT 2005 peut servir de référence.
Directives pour l’utilisation de la NIBT COMPACT Cette partie contient les principaux renseignements concernant : • Les symboles utilisés •
La désignation des conducteurs
•
La structure de la NIBT COMPACT
•
L’explication des différentes numérotations utilisées dans la NIBT COMPACT : les numéros en italique indiquent que l’article est repris de la NIBT 2005 seule la numérotation NIBT COMPACT suit un ordre logique (croissant) les articles repris de la NIBT 2005 peuvent être dans un ordre quelconque exemples :
I–4
art. 5.2.1.7.2
se trouve dans la partie 5 à la page 21
art. 4.7.2.2.4
se trouve dans la partie 5 à la page 109
l’art 4.1.3.2.2.9
se trouve intégré à l’article 5.3.10.5 dans le chapitre 5 à la page 110 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
Index des mots-clés Ce chapitre permet de retrouver rapidement l’article correspondant. On trouve également en seconde partie les définitions harmonisées.
Index des mots-clés Définitions
N 1. Domaine d’application, but et principes fondamentaux Ce chapitre définit les articles d’ordre juridique qui régissent la norme et sa validité, les prescriptions émanant de tiers et les dérogations, les dispositions administratives selon l’OIBT (Ordonnance sur les installations électriques à basse tension) et les principes.
1.0
Bases nationales
1.1
Domaine d’application
1.2
Objet (texte seulement dans NIBT 2005)
1.3
Principes
La norme technique se fonde sur : Art. 1.0.1 • 1p2
On y trouve les indications relatives au choix des tensions normalisées, qui sont pour le courant alternatif : Art. 1.3.2.2 • 1p9 pour le courant continu : Art. 1.3.2.2. • 1p5 Donner la définition de «conducteur de terre»:
Indiquer dans quels chapitres on trouve des renseignements sur les conducteurs de terre
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
I–5
1. Que signifie le sigle CEI ? Art. F 1.1.2 • p. 4
2. Quelle est la définition de CENELEC ? Art. F 1.1.3 • p. 4
3. A quels genres d’installations devez-vous appliquer la NIBT ? Art. F 1.1.6 • p. 6
4. Citer les 6 chapitres principaux de la NIBT COMPACT :
5. Indiquer ce que représentent ces symboles pour l’utilisation de la NIBT compact ? OK
NIBT
6. Dessiner le symbole pour : directives conducteur polaire conducteur neutre
conducteur PE conducteur PEN
7. En Suisse, combien de personnes meurent chaque année suite à un accident électrique ? Art. F 1.2 • p. 8 8. Qu’est-ce que la règle des cinq doigts ? Art F 1.2. • p. 8
I –6
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
9. A quelles conditions pouvez-vous travailler sous tension ? Art. F 1.2.3 • p. 9-10
10. Quelles sont les répercussions physiologiques sur l’homme dues au passage du courant ? Art. F 1.3.1 • p. 10
11. Quelle est la valeur de courant (en mA) perceptible avec la langue ? Art F 1.3.1 • p. 11 12. Un courant continu est-il plus dangereux qu’un courant alternatif de même intensité ? Art. F 1.3.1 • p. 11 13. De quels paramètres dépend l’impédance (la résistance) du corps humain ? Art. F 1.3.1 • p. 12
14. Donnez les trois conditions préalables à l’éclatement d’un incendie. Art. F 1.4 • p. 16
15. Que signifie l’indication E130 à propos d’une partie de construction ? Art. F 1.4.5 • p. 21
16. Quel doit être votre comportement en présence d’un collègue en train de subir une électrisation ? Art. F1.3.3 • p. 14
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
I–7
N 3. Détermination des caractéristiques générales Dans ce chapitre les normes définissent les caractéristiques des installations électriques au niveau du bâtiment.
3.1
Généralités
3.2
But, alimentation et structure
3.3
Classification des influences externes
3.4
Compatibilité
3.5
Maintenance
3.6
Services de sécurité
On trouvera par exemple le type de systèmes de distribution caractérisé par les genres et nombre de conducteurs actifs et les genres de liaisons à la terre. Type de systèmes de distribution Art. 3.2.2.1
Description des systèmes de mise à terre Art. 3.2.2.2.1
N 4. Protection pour assurer la sécurité Ce chapitre est important pour les installateurs-électriciens, car il contient les dispositions concernant la protection pour assurer la sécurité des installations électriques intérieures.
I–8
4.1
Protection contre les chocs électriques
4.2
Protection contre les effets thermiques
4.3
Protection contre les surintensités
4.4
Protection contre les surtensions
4.5
Protection contre les baisses de tension
4.6
Sectionnement et commande
4.7
Application des mesures de protection
4.8
Choix des mesures de protection en fonction des influences externes
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
Application des mesures de protection contre les chocs électriques Figure 4.1.1b I. Protection de base :
II. Protection en cas de défauts :
III. Protection complémentaire :
N 5. Choix et mise en œuvre des matériels électriques Ce chapitre contient tous les renseignements sur la manière d’exécuter une installation à basse tension.
5.1
Généralités
5.1.1
Généralités
5.1.2
Conditions de service et influences externes
5.1.3
Accessibilité
5.1.4
Identification
5.1.5
Indépendance des matériels
5.2
Canalisations
5.2.1
Généralités et types de canalisation
5.2.2
Choix et mise en œuvre en fonction des influences externes
5.2.3
Courants admissibles
5.2.4
Sections minimales des conducteurs
5.2.5
Chute de tension dans les installations de récepteurs
5.2.6
Connexions électriques
5.2.7
Choix et mise en œuvre pour limiter la propagation du feu
5.2.8
Voisinage avec d’autres installations techniques
5.2.9
Choix et mise en œuvre en fonction de la maintenance y compris nettoyages
5.3
Appareillage
5.4
Mises à la terre et conducteurs de protection
5.5
Autres matériels
5.6
Alimentation pour services de sécurité
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
I–9
N 6.Vérifications Ce chapitre est basé sur la Norme CEI 60 364-6-61, Installations électriques des bâtiments, partie 6, Vérifications à la mise en service, avec les modifications communes approuvées par le comité européen de normalisation électrotechnique (CENELEC). Ces vérifications s’appliquent à toutes les nouvelles installations selon les OIBT article 24.
6.1.1
Généralités
6.1.2
Vérification par examen visuel
6.1.3
Essais
Les différents essais et mesures sont : Tableau 6.1.3.1.
N 7. Règles pour les installations et emplacements spéciaux Ce chapitre contient des compléments à la norme applicables dans des emplacements particuliers.
7.01
Locaux contenant une baignoire ou une douche
7.02
Piscines
7.03
Locaux contenant des radiateurs électriques pour sauna
7.04
Installations de chantiers
7.05
Installations électriques dans les établissements agricoles et horticoles
7.08
Installations électriques des places de camping et de caravanes
7.10
Installations électriques dans les locaux à usages médicaux
7.14
Installations d’éclairage extérieur
7.29
Locaux affectés à un service électrique
7.53
Unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments
7.61
Installations électriques dans les emplacements explosibles
La NIBT COMPACT ne traite pas des emplacements « Enceintes conductrices exiguës ». Pour ces types d’emplacements, on consultera la NIBT 2005. I –10
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
1. Qu’est-ce qu’une tension de contact ? Art. F 2.8.3
2. Qu’est-ce qu’une tension de pas ? Art. F 2.8.5
3. Quelles valeurs une tension de contact alternative ou continue ne devraient-elles pas dépasser ? Art. F 2.8.3
4. Donner la définition d’un indice de protection IP 21C. Art. F 2.9.2 tableau
5. Quel est le symbole utilisé pour indiquer un indice de protection IPX1 ? Art. F 2.9.2 tableau
6. Dessiner le symbole inscrit sur un matériel de classe de protection II. Art. F 2.9.1
7. Où trouver les facteurs de simultanéité pour la pose commune de plusieurs circuits ? Art. F 3.1
8. Que vaut la valeur du facteur de simultanéité à utiliser lors du calcul de la puissance d’alimentation d’une école ? Art. F 3.1
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
I – 11
9. Quelles sont les exigences particulières qu’un propriétaire d’installation peut avoir pour sa propre installation électrique ? Art. F 3.2.1
10. Quel est le contenu de l’article 4.1.3.2.2 ?
11. Quel est le contenu de l’article 4.1.3.2.2.9 • p. 110 ? Art. 5.3.10.5
12. Quelles sont les utilités de l’index des mots-clés ?
13. Dans quels types d’installations électriques doit-on appliquer la norme ? Art. 1.1.
14. La NIBT est composée de normes suisses et d’autres normes. Quelles sont-elles ?
sur le plan européen
F 1.1
sur le plan mondial
F 1.1
I – 12
NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION
1 DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES ÉTABLISSEMENT DE LA NORME TECHNIQUE POUR LES INSTALLATIONS À BASSE TENSION (NIBT)
Assemblée fédérale (LIE) *
Electrosuisse (anciennement ASE) – siège : Fehraltorf mandate le comité électrotechnique suisse (CES) dont un particulièrement : le CT 64 (installation à basse tension) Comprend :
• Producteurs d’électricité • Distributeurs d’électricité • Installateurs électriciens • Fabricants d’appareils électriques • Inspection fédérale des installations à courant fort • OFCOM (Office fédéral de la communication) • CFF
Association des établissements cantonaux d’assurances incendies
* LIE **OICF **OMBT **OIBT
= = = =
SUVA
Polices cantonales du feu
Loi sur les installations électriques Ordonnance sur les installations à courant fort Ordonnance sur les matériels électriques à basse tension Ordonnance sur les installations électriques à basse tension
DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES
I – 13
RAISON D’ÊTRE DE LA NORME TECHNIQUE Aux personnes
Aux biens
Aux animaux
les dangers ne sont pas toujours apparents
ÉVITER LES DANGERS les dangers peuvent survenir beaucoup plus tard
Protection contre les chocs électriques
Protection contre les effets termiques
Electrocution Elecrtisation suite à un contact direct ou indirect. Par exemple un défaut d’isolement
Surintensité dans une canalisation, température excessive de partie comustible du bâtiment
I – 14
Protection contre les surtensions
Protection contre les baisses de tension
Décharge électro-statique sur une ligne d’amenée
Coupure intempestive de circuits ou de l’éclairage
Sectionnement et commande
Dangers non électrique
Coupure pour l’entretien des machines ou de lignes, arrêt d’urgence
Eclairage de secours de locaux publics, protection des parties tournantes des machines
DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES
DOMAINE D’APPLICATION DE LA NIBT
A
A
A
Les installations intérieures commencent aux points A , soit :
O
• par les bornes d’entrée du coupesurintensité général placé dans le bâtiment
La norme s’applique aux installations électriques situées dans les bâtiments de tous genres, y compris les installations transportables, provisoires ou temporaires. La norme s’applique aussi aux installations extérieures raccordées après un coupe-surintensité général.
La norme est applicable aux installations :
Et aussi :
• neuves
• aux enseignes lumineuses
• dangereuses
• aux installations à très basse tension
• à transformer entièrement
• aux installations de bateaux
• à transformer partiellement si cela est possible sans grandes modifications des parties non touchées (distributeur ou IF décident)
• aux chantiers
BT
HT
• à compléter BT
MAX. 50V
PLUS DE 2A
DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES
I – 15
1. A quoi sert la NIBT ? Art. 1.3.1.
2. Dans quel cas et sous quelle condition des dérogations à la norme technique peuventelles être admises pour certaines installation? Art. 1.0.4.1
3. A partir de quand la norme sur les installations à basse tension doit-elle être observée ? Art. 1.0.5.
4. Citer 2 raisons d’être de la NIBT quant à la protection contre les surintensités et contre les surtensions. Art. 4.3.1. / 44
5. Quelles sont les précautions à prendre contre les dangers d’incendie ? Art. 1.3.1.3.1.
6. Les exploitants d’installations électriques peuvent prescrire certaines exigences supplémentaires pour leurs propres installations; quelles sont-elles ? Art. 1.0.3.
I – 16
DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES
F.2.1
GAMMES DES TENSIONS ET COURANTS U AC L-L
DC
HT (haute tension) enseignes lumineuses, appareils médicaux, transport d’énergie
Gamme de tension II
1000 V
BT (basse tension)
courant fort
éclairage, force thermique, habitat et industrie
50 V
Gamme de tension I
1500 V
120 V
courant faible
TBT (très basse tension)
courant fort à TBT
rapport de sécurité
Contrôle de réception Rapport de sécurité
Organe de contrôle Inspection Fédérale des installations à courant fort
La présente ordonnance régit les conditions requises pour intervenir sur des installations électriques à basse tension et le contrôle de ces installations. Elle s’applique aux installations électriques qui sont alimentées en courant fort, avec toutefois une tension maximale de 1000 V en courant alternatif ou 1500 V en courant continu ; ou exploitées sous haute tension (appareils à rayons X, au néon, ionisants, installations pour peintures électrostatiques, pour clôtures électriques, etc.).
Définitions Par installations électriques, on entend par exemple: –
les installations intérieures
–
les installations alimentées par une installation du bâtiment, étroitement reliées à cette dernière et qui sont situées sur un terrain dont l’exploitant de l’installation source a le droit de disposer.
–
installations spéciales (terrains de camping, chantiers, des marchés, des cirques, des entreprises foraines, des distributeurs automatiques de billets, des panneaux publicitaires lumineux placés aux arrêts des transports publics, l’éclairage de bâtiments et d’installations publics.
Le point de transition entre la ligne de raccordement du réseau public et l’installation électrique est constitué par les bornes d’entrée du coupe-surintensité général. CONCEPT OIBT
II – 3
AUTORISATIONS D’INSTALLER
Quelles sont les autorisations d’installer ? Une entreprise reçoit une autorisation générale d’installer si elle emploie au moins une personne de métier.
Une entreprise reçoit une autorisation d’installer limitée pour des travaux d’entretien ou de dépannage et des installations électriques en aval d’un coupe-circuit divisionnaire au sein de l’entreprise, si elle occupe du personnel spécialement formé.
Le propriétaire veille à ce que l’installation réponde en tout temps aux exigences de sécurité. Sur demande, il présente un rapport de sécurité. Il est tenu de conserver la documentation technique et doit faire réparer les défauts de son installation électrique.
Installations BT Sauf installations chemin de fer, funiculaires, trolleybus, téléphériques. Eclairage des routes et places public.
Une autorisation de travailler sur des installations spéciales (monte-charge, enseignes, alarme, etc.) ou une autorisation de raccordement si elle occupe du personnel spécialement formé.
Qui n’a pas besoin d’une autorisation ? Une personne de métier, un contrôleur, un monteur-électricien avec CFC dans des locaux qu’ils habitent ou dont ils sont propriétaires. Ces installations doivent être contrôlées. Les locataires, dans leur logement, s’il s’agit de circuits monophasés pour lumières et prises protégé par un DDR de 30 mA. Ces installations doivent être contrôlées. Les locataires, dans leur logement, pour le remplacement de luminaires ou d’interrupteurs. Ces installations n’ont pas besoin d’être contrôlées.
Il est interdit de travailler sous tension sauf si le personnel est spécialement instruit et équipé. Dans ce cas, il doit y avoir au minimum 2 personnes présentes pour l’exécution des travaux.
II – 4
CONCEPT OIBT
PRINCIPE DE L’OIBT Le propriétaire veille à ce que l’installation réponde en tout temps aux exigences de sécurité. Sur demande, il présente un rapport de sécurité. Il est tenu de conserver la documentation technique et doit faire réparer les défauts de son installation électrique.
– Les travaux sont en général exécutés par une entreprise au bénéfice d’une autorisation générale d’installer. Cette dernière doit faire une première vérification en cours de travaux, et un contrôle final à la fin de ceux-ci. – Pour les installations dont la périodicité des contrôles est de 20 ans, l’installateur devra fournir au propriétaire de l’installation un rapport de sécurité. A la fin des travaux, dont la périodicité est de 1, 5 ou 10 ans, le propriétaire doit mandater un organe de contrôle afin d’obtenir un rapport de sécurité. Ce dernier s’établit en même temps que le contrôle de réception. C’est au propriétaire d’annoncer à l’exploitant de réseau la fin des travaux et de lui transmettre le rapport de sécurité.
Exemples d’installations : P = 1 an Installation de munitions, de citernes, locaux à affectation médicale, chantier, etc. P = 5 ans Installations militaires, non ferroviaires des chemins de fer (installations de levage), corps de scène, locaux avec dangers de corrosion, laboratoires, magasin, etc. P = 10 ans Installations de protection civile avec génératrice, bateau, site d’essais haute tension Locaux humides à usage professionnel, ateliers commerciaux, bâtiments agricoles. P = 20 ans Installations domestiques : Immeubles locatifs, villas et appartements. Installations spéciales (traitées par l’inspection) : Installation de munitions, de citernes, locaux à affectation médicale Installations militaires, non ferroviaires des chemins de fer (installations de levage) Installation de protection civile avec génératrice, bateau, site d’essais haute tension
CONCEPT OIBT
II – 5
CONTRÔLE DES INSTALLATIONS
Installateurs au bénéfice d’une autorisation délivrée par l’IF
Premières vérifications En parallèle à l’avancement des travaux. Et à la fin : contrôle final P = 20 ans
Organe indépendant Autorisation de contrôler délivrée par l’Inspection N’ayant pas participé ni à la conception, ni à l’exécution, ni à la modification ou remise en état de l’installation
Organisme d’inspection accrédité Autorisation de contrôler délivrée par l’Inspection
Exploitant de réseaux (seulement si indépendant juridiquement et financièrement). Contrôle ponctuel des rapports de sécurité
Inspection Règle les litiges
II – 6
P < 20 ans
Remise d’un rapport de sécurité au propriétaire
Installations spéciales et installations dont le propriétaire a une autorisation limitée
Contrôle de réception + remise d’un rapport de sécurité au propriétaire
Contrôle de réception + remise d’un rapport de sécurité au propriétaire
Contrôle périodique Sur invitation de l’exploitant, le propriétaire choisit son organe de contrôle (sauf auprès de celui qui a fait les travaux)
Installations spéciales et installations dont le propriétaire a une autorisation limitée
Contrôle périodique Sur invitation de l’Inspection, le propriétaire choisit son organe de contrôle
CONCEPT OIBT
1. A quel moment doit-on faire une première vérification dans une installation électrique ? OIBT art. 24
2. Que comprend un contrôle final et à qui appartient le devoir de l’exécuter ? OIBT art. 24
3. Que comprend le rapport de sécurité ? OIBT 37
4. A qui incombe le devoir d’exécuter un contrôle final dans une installation électrique ? OIBT 24
5. A part ceux déjà mentionnés, citer deux types de contrôle à exécuter dans une installation électrique. OIBT art. 35, 36, 39
6. La procédure de contrôle comprend trois opérations distinctes, quelles sont-elles ? NIBT art. 6.1.1
7. Qui peut fonctionner comme contrôleur d’installations électriques ? OIBT art. 27
8. Un ingénieur-électricien peut-il fonctionner comme contrôleur ? Si oui, sous quelles conditions ? OIBT art. 8
CONCEPT OIBT
II – 7
9. Quels sont les organes de contrôle selon l’Ordonnance sur les installations électriques ? OIBT art. 26
10. Qu’entend-on par l’expression « les exploitants de réseau » ? OIBT art. 2
11. Un monteur-électricien peut-il exécuter des travaux aux installations électriques dans son logement s’il en est propriétaire ? OIBT art. 16
12. Avant la mise en service, que doit faire un monteur-électricien ayant modifié l’installation électrique dans son propre logement ? OIBT art. 16
13. Que faut-il faire avant de commencer des travaux sur une installation électrique ? OIBT art. 23
14. Quand peut-on entreprendre des travaux sur une installation électrique sans annonce préalable ? OIBT art. 23
15. Comment doivent être établies, modifiées, entretenues et contrôlées les installations électriques intérieures ? OIBT art. 3
16. A qui une autorisation générale d’installer peut-elle être octroyée ? OIBT art. 7
II – 8
CONCEPT OIBT
17. A quel endroit commence l’installation électrique intérieure ? OIBT Art. 2
18. Dans quels cas une autorisation générale d’installer sera-t-elle délivrée à une entreprise ? OIBT art. 9
19. Un apprenti peut-il exécuter des travaux d’installation ? OIBT art. 10
20. A partir de quelle valeur faut-il annoncer une installation au distributeur ? OIBT art. 23
21. En cas de litige sur la conformité d’une installation électrique, qui décide des mesures à prendre ? OIBT art. 34
22. L’installation d’éclairage d’un tunnel routier fait-elle partie d’une installation électrique à courant fort à basse tension soumise à la norme ? OIBT art. 1
23. Qui est-ce qui est responsable d’une installation électrique présentant un danger pour les personnes et les choses ? OIBT art. 5
CONCEPT OIBT
II – 9
4.3.1 4.3.2 4.3.4 5.1.4 5.3.2 5.3.9
LES COUPE-SURINTENSITÉ On distingue : Les dispositifs de protection contre les courts-circuits. Défaut dans l’installation. Par ex.: défaut d’isolement entre L et N en L et PE ou L1-L2.
Les dispositifs de protection contre les surcharges. Pas de défaut dans l’installation. Par ex.: moteur surchargé, trop de récepteur sur un circuit. Manque une phase en tri.
Genre : • disjoncteur de moteur
• fusible miniature
• discontacteur
• coupe-circuit à fusible
• relais thermique combiné avec contacteur
• disjoncteur de puissance • disjoncteur de canalisation
• disjoncteur d’appareil
Disposition : Lors de mesure : le circuit du neutre doit toujours être ouvert après le circuit des conducteurs polaires.
COUPE-CIRCUIT À FUSIBLE SORTIE DU COURANT SUR LA BAGUE
L
N PIÈCE DE CALIBRAGE
ARRIVÉE DU COURANT AU FOND
L
N
Pour le neutre, on peut parfois placer des dispositifs de mesure et de déclenchement (omnipolaire). Par exemple : lors d’alimentation de récepteurs électroniques provoquant un courant de surcharge sur le neutre dû aux harmoniques
Ordre de déclenchement : L1-L2-L3-N-PE Ordre d’enclenchement : PE-N-L1-L2-L3 DANS CHAQUE CONDUCTEUR POLAIRE ET RECOMMANDÉ DANS LE NEUTRE. Raison : mesure d’isolant simplifiée enclench./déclench.
×
DA
×
L2
×
L3
×
×
Lors de la pose de coupe-surintensité dans le conducteur neutre, celui-ci doit être avec un dispositif de pôles accouplés
COUPE-SURINTENSITÉ
•
N PE
INTERDIT SUR LE CONDUCTEUR DEPROTECTION
III – 1
Dimensionnement : •
Lors d’une surcharge, le coupe-surintensité doit être capable d’interrompre les surintensités produites par des récepteurs surchargés.
•
La protection contre la surcharge doit être assurée également dans les circuits protégés contre les courts-circuits.
•
Lors d’un court-circuit, le coupe-surintensité doit être sélectif avec celui qui le précède immédiatement. Il doit être capable d’interrompre le courant de court-circuit maximum sans détérioration du matériel, y compris les conducteurs qui lui sont raccordés.
16
16
25
16
40
25
10
10
10 ou
25
25
Sélectivité pas respectée
20
Sélectivité respectée
Emplacement •
L’accessibilité et la manœuvre doivent être garanties.
•
Si possible dans des endroits secs, accessibles, à l’abri du feu, de la poussière, de l’explosion, de la détérioration mécanique. Si non, il faut prendre des mesures spéciales (coffret, niche).
•
Ils doivent normalement être placés à l’extérieur des endroits explosibles. Si cela n’est pas possible, ils doivent satisfaire au mode de protection de la zone concernée.
LES RACCORDEMENTS DU NEUTRE ET DU PE DOIVENT SE FAIRE DANS LE MÊME ORDRE QUE LES CONDUCTEURS POLAIRES CORRESPONDANTS.
DIN 00
max. 2 m
GR.II
SUR BASE INCOMBUSTIBLE OU DIFFICILEMENT COMBUSTIBLE, SINON REVÊTEMENT INCOMBUSTIBLE ET CALORIFUGE SANS JOINT.
III – 2
16A 16A 10A 10A 10A 10A
POUR LES COUPE-SURINTENSITÉ HPC OU LES DISJONCTEURS DE PUISSANCE EMBROCHABLE OU À GLISSIÈRES, LA PLAQUE SIGNALÉTIQUE DOIT INDIQUER LA VALEUR DU COURANT MAXIMUM ADMISSIBLE, CAR LES HPC N’ONT PAS DE PIÈCE DE CALIBRAGE.
10A 10A 10A
10A 10A
ORDONNÉS PAR GENRE DE COURANT, DE TENSION, DE FRÉQUENCE
KK K
hauteur min. 0,4 m
LES INSCRIPTIONS SERONT CLAIRES ET INALTÉRABLES, ELLES SERONT APPOSÉES DE MANIÈRE À EXCLURE TOUTE CONFUSION.
COUPE-SURINTENSITÉ
Genres de coupe-surintensité Fusibles miniatures
Fusibles normals à faible pouvoir de coupure (1500 A), opaques, remplis de sable, cylindriques. Ils ne sont utilisés que pour les circuits de commande et ne peuvent être remplacés que par des personnes averties.
Coupe-circuit à fusible Fusibles à normal pouvoir de coupure 50 kA (du type gL, gG). pour usage normal Ils sont utilisés pour les puissances communes et caractéri(D=Diazed) sés par trois grandeurs : Fusibles rapides ne sont plus fabriqués, seuls les gL, gG. Grandeur DI jusqu’à 15 A, pouvoir de coupure 10 kA sous 250 V Grandeur DII jusqu’à 25 A, pouvoir de coupure 50 kA sous 500 V Grandeur DIII jusqu’à 63 A, pouvoir de coupure 50 kA sous 500 V
Coupe-circuit HPC
NH 00 NH 1 NH 2 NH 3 NH 4a
Code des couleurs Diazed
HPC Disjoncteurs de canalisation
Fusibles à haut pouvoir de coupure (50 kA ou plus). Ils sont utilisés pour des courants importants, ne peuvent être remplacés que par des personnes averties. de 6 - 160 A de 10 - 250 A de 20 - 400 A de 60 - 630 A de 250 - 1600 A
Rose Brun Vert Rouge Gris Bleu Jaune Noir Blanc Cuivre, orange Rouge
pouvoir de coupure 100 kA sous 500 V
2A 4A 6A 10 A 16 A 20 A 25 A + 30 A 35 + 40 A 50 A 63 A Toutes les intensités normalisées
Disjoncteurs permettant aussi bien de couper les courants de surcharge que les courants de courts-circuits. Ils comportent deux systèmes de déclenchement. Le système électromagnétique pour les courts-circuits et un autre, thermique (bimétal), pour les surcharges.
COUPE-SURINTENSITÉ
III – 3
Le pouvoir de coupure représente l’intensité maximum que peut couper le coupe-surintensité. Si, en cas de courtcircuit, la valeur de Icc dépasse le pouvoir de coupure du coupe-surintensité, la coupure n’est plus garantie (par exemple: un arc électrique persiste dans le fusible ou aux bornes du disjoncteur, le coupe-surintensité explose).
Disjoncteur B, ou diff. courbe B Emploi : thermique, résistif
Pour les disjoncteurs, le pouvoir de coupure est indiqué dans un rectangle : 16’000 Ainsi que la classe de sélectivité
B
Disjoncteur C ou diff. courbe C
Disjoncteur D ou diff. courbe D
Emploi : prises, démarrage
Emploi : inductif, idém important
III – 4
COUPE-SURINTENSITÉ
Classes de sélectivité selon la CEI Sur le disjoncteur 3 Au moment de la coupure d’un court-circuit, par un disjoncteur de canalisation, une certaine énergie passe encore et sollicite le coupe-circuit placé en amont. Cette énergie croît avec l’augmentation du courant de court-circuit. On a donc créé trois classes de sélectivité afin de pouvoir différencier les chambres d’extinction des divers disjoncteurs. Ces trois classes de sélectivité indiquent l’énergie traversante (intégrale Joule) en [A2s], qu’un disjoncteur de canalisation laisse passer au moment de l’interruption d’un courant de coupe-circuit. Pour les disjoncteurs de la classe 1, on ne donne aucune valeur ; c’est-à-dire qu’un tel disjoncteur doit être capable de couper le courant de court-circuit pour lequel il est construit. correspondant à son pouvoir de coupure. Ce sont généralement des disjoncteurs extincteurs qui coupent le courant de court-circuit au prochain passage à zéro (anciens disjoncteurs). Les disjoncteurs de la classe 2 ne doivent laisser passer qu’un tiers de l’énergie contenue dans une alternance de 50 Hz du courant de court-circuit considéré (voir les valeurs du tableau ci-dessous). Les disjoncteurs de la classe 3 ne doivent laisser passer qu’un sixième de l’énergie contenue dans une alternance de 50 Hz du courant de court-circuit considéré et c’est pourquoi on parle, dans ce cas, de disjoncteurs limiteurs de courant.
Classes de sélectivité Energie traversante [A2s]
Disjoncteurs Pouvoir de coupure [A]
Intensité nominale [A]
1500
Classes de sélectivité 1
2
3
6 - 10 - 13 16 - 20 - 25
–––
–––
–––
3000
6 - 10 - 13 16 - 20 - 25
–––
31 000 40 000
15 000 18 000
6000
6 - 10 - 13 16 - 20 - 25
–––
100 000 130 000
35 000 45 000
10 000
6 - 10 - 13 16 - 20 - 25
–––
240 000 310 000
70 000 90 000
COUPE-SURINTENSITÉ
III – 5
1. Quels sont les 2 genres de surintensité ? Art. 4.3.1.
2. Qu’utilise-t-on comme dispositif de protection contre la surcharge ? Art. 4.3.2
3. Quels sont les dispositifs de protection contre les courts-circuits utilisables dans les installations électriques ? Art. 4.3.2
4. De quoi dépend la valeur du courant de court-circuit ? Art. 4.3.4. et F.2.8.4
5. Citer un exemple de circuit électrique surchargé. Art. 4.3.3.
6. Est-il nécessaire de placer une pièce de calibrage inférieur à 6 A dans un coupe-circuit à fusible? Art. 4.3.1.
7. Comment faut-il disposer des coupe-surintensité dans un ensemble d’appareillage ? Art. 5.3.2.1
III – 6
CLASSIFICATION COUPE-SURINTENSITÉ DES LOCAUX
8. Comment doivent être disposés les sectionneurs de neutre dans un ensemble d’appareillage (EA) ? Art. 5.3.7.2.
9. Comment faut-il disposer des ensembles d’appareillage (EA) sur une paroi combustible ? Art. 5.3.9.
10. Un « profane » peut-il changer lui-même une cartouche fusible d’un coupe-surintensité HPC ? Art. 4.3.1.
11. Des serre-fils volants sont-ils autorisés dans les EA ? Art. 5.3.9.
12. Dans quel cas faut-il placer des coupe-surintensité dans des coffrets ou niches correspondant au degré de protection IP 5X ? Art. 5.3.2.
13. Quand faut-il placer une plaque signalétique près d’un coupe-surintensité indiquant la valeur de l’intensité nominale ? Art. 4.3.2.
14. Quel est le pouvoir de coupure nominal d’un fusible à vis, grandeur D II ? NIBT CREME
15. Comment faut-il disposer les coupe-surintensité de plusieurs circuits lorsqu’ils sont réunis au même endroit ? Art. 5.1.4. et 5.3.2.
CLASSIFICATION DES LOCAUX COUPE-SURINTENSITÉ
III – 7
4.2.2 5.1.1 5.1.2 5.1.4 5.3.7
LES INTERRUPTEURS Choix selon le local Dans la pratique, on trouve en général les désignations ou/et les symboles suivants : LOCAL HUMIDE
IP21
Caves en terre battue
LOCAL MOUILLÉ
IP54
Terrasse
jet IP55 AVEC DANGERS DE CORROSION
IP54 plastique
Fromagerie
AVEC POUSSIÈRE EN QUANTITÉ MOYENNE
IP54
(AE5)
AVEC POUSSIÈRE EN QUANTITÉ IMPORTANTE
IP65
(AE6)
AVEC DANGERS D'EXPLOSION
EEx
Ex
MINIMUM: LE TIERS DE L’In DE CONSIGNE DU COUPESURINTENSITÉ QUI LE PRÉCÈDE, SAUF EXCEPTION ET > SOMME DES In DES RÉCEPTEURS RACCORDÉS 3A In = 10A 30A max.
2A 5A
c
Dimensionnement Un = au moins égale à celle du réseau In = minimum somme des intensités nominales des appareils enclenchés simultanément In = pas inférieure au tiers du courant nominal de consigne du coupe-surintensité qui le précède
3+2+5 = 10A
16A
8A
40A max.
CIRCUIT CAPACITIF
1,5 À 2 FOIS In DU RÉCEPTEUR CAPACITIF SOIT 2 x 8 = 16A OU TYPE APPROPRIÉ
Emplacement • placé à des endroits accessibles • éloigné de matière combustible
DANS LOCAUX MÉDICAUX DE LA CATÉGORIE 4, MAIS À 0,2 m DE CONDUITE DE GAZ.
• protection contre contact avec parties sous tension
min. 1 m
DANS UN ATELIER DE RÉPARATION CONTENANT DES MOTEURS À COMBUSTION INTERNE ET ( HORS DES HEURES D’OUVERTURE).
• si encastré dans matière combustible, installer une boîte incombustible ou difficilement combustible • étiquetage si nécessaire • repère nécessaire si l’action de l’interrupteur n’est pas visible depuis l’endroit de commande.
III – 8
CLASSIFICATION INTERRUPTEURS DES LOCAUX
4.1.3 4.2.2 4.7.2 5.1.1 5.1.2 5.3.10 5.4.3 7.6.1.4.7
LES DISPOSITIFS CONJONCTEURS Choix selon le local Dans la pratique, on trouve en général les désignations ou/et les symboles suivants : LOCAL HUMIDE
IP21
Caves en terre battue
LOCAL MOUILLÉ
IP54
Terrasse
jet IP55 AVEC DANGERS DE CORROSION
Prises type 13
IP54 plastique
Fromagerie
c
AVEC POUSSIÈRE EN QUANTITÉ MOYENNE
IP54
(AE5)
AVEC POUSSIÈRE EN QUANTITÉ IMPORTANTE
IP65
(AE6)
AVEC DANGERS D'EXPLOSION
EEx
Ex
Les prises T13, 15, 23, 25 permettant seulement l’emploi de fiches pour appareil surisolé et fiches avec conducteur de protection.
Locaux : humide, mouillé, avec dangers de corrosion, dans les ateliers et autres lieux de travail, installation de bain ou de douche, ainsi qu’aux alentours des piscines.
Choix selon la canalisation
POUR LES CANALISATIONS FIXES, IL FAUT TOUJOURS INSTALLER DES PRISES AVEC CONTACT DE PROTECTION
LORS DE LA MISE AU NEUTRE SELON SCHÉMA TN-C, LE CONDUCTEUR PEN DOIT ÊTRE RACCORDÉ D'ABORD SUR LA BORNE DE PROTECTION.
Dispositions spéciales
2P+T
2P+T
2P
2P
INTERDIT : SAUF POUR LES APPAREILS À SURISOLATION OÙ L'ON PEUT ÉQUIPER UN CORDON 2P D'UNE FICHE 2P+T.
DANS UN ATELIER DE RÉPARATION CONTENANT DES MOTEURS À COMBUSTION INTERNE ET HORS DES HEURES D’OUVERTURE.
CAS SPÉCIAL : ON PEUT UTILISER CETTE FICHE AVEC UNE PRISE TYPE 13, SEULEMENT POUR LES APPAREILS SURISOLÉS.
DANS LOCAUX MÉDICAUX DE LA CATÉGORIE 4, MAIS À 0,2 m DE CONDUITE DE GAZ.
min. 1 m
2P
EN CAS DE RÉPARATION, ON PEUT MONTER UNE FICHE 2 P + T, LE CONTACT DE PROTECTION NE SERA PAS UTILISÉ MAIS NE DOIT PAS ÊTRE SUPPRIMÉ.
CLASSIFICATION DISPOSITIFS CONJONCTEURS DES LOCAUX
III – 9
CHOIX DU DISPOSITIF CONJONCTEUR Si sollicitations mécaniques : il faut choisir des dispositifs conjoncteurs appropriés Pour les dispositifs conjoncteurs Pour les prises dont l’intensité nominale est supérieure à 10 A, le coupe-surintensité amont ne dépassera pas l’intensité nominale de la prise. Exemples : Pour les prises dont l’intensité nominale égale 10 A (T12, T13, T15) l’intensité nominale du coupe-surintensité ne dépassera pas: – dans l’habitat : 10 A si protection par fusible Diazed, 13 A si protection par disjoncteur – dans l’industrie : 16 A. Dispositions de montage Ne doivent pas entrer en contact avec des matières facilement combustibles. Monté sur paroi de bois : placer une plaque difficilement combustible pour les prises non blindées dépassant 16 A. (sauf si le matériel est admis selon OMBT)
Si l’intensité nominale de l’interrupteur ou de la prise est 40 A, la pose directe sur une paroi combustible est possible.
si monté sur paroi combustible et contact non protégé
Si encastré dans matière combustible, il faut placer une boîte d’encastrement difficilement combustible.
Comme dispositif de coupure (en remplacement d’un interrupteur) : jusqu’à 16 A / 400 V
Dans salle de bains ou douche : pas accessible de la baignoire ou de la douche (voir 7.0.1., min 60 cm) prise type 12 si : DDR 10 mA ou transfo de séparation 30 VA max
au-delà de 60 cm IP2X
IPX4
x60 cm
prise type 13 si : DDR 30 mA comme le reste de la salle de bain
Pour les prises triphasées, il faut respecter le cycle normal des phases
L2
L3
L1
N
PE
III – 10
CLASSIFICATION DISPOSITIFS CONJONCTEURS DES LOCAUX
1. Dans une étable ou une écurie, quel type d’interrupteur faut-il utiliser de préférence ? NIBT CREME
2. Comment doit-on encastrer un interrupteur dans une partie combustible du bâtiment ? Art. 4.2.2.
3. Que faut-il faire lorsque le fonctionnement de l’objet raccordé ne peut pas être observé directement depuis l’emplacement de commande de l’interrupteur ? Art. 5.1.4.
4. Où faut-il placer un interrupteur ? Art. 5.3.7.
5. Quel type d’interrupteur peut-on utiliser dans un local humide ? NIBT CREME
6. Comment faut-il choisir la tension nominale d’un interrupteur ? Art. 5.1.2.
7. Dans quels cas doit-on obligatoirement utiliser des prises avec contact de protection type 13 ? Art. 5.3.10.
CLASSIFICATION DISPOSITIFS CONJONCTEURS DES LOCAUX
III – 11
8. Quels types de prises peut-on utiliser dans une fonderie, une cimenterie ou une usine de concassage ? NIBT CREME
9. Quels types de prises peut-on utiliser dans une salle de bains ? Art. 5.3.10.
10. Peut-on monter une fiche 2 P + T sur un cordon à 2 conducteurs ? Art. 5.3.10
11. Comment doit-on monter une fiche 2 P sur une canalisation mobile servant à alimenter un appareil à surisolation ? Art. 5.3.10.
12. Dans une salle de bains, peut-on installer une prise à proximité de la baignoire ou de la douche ? Art. 7.0.1.
13. Faut-il obligatoirement installer des prises type 13 dans une cuisine privée ? Art. 5.3.10.
14. Quels types de prises peut-on utiliser dans un local mouillé ? Art. 5.1.1.
15. Peut-on équiper une canalisation mobile possédant un conducteur de protection avec un dispositif conjoncteur sans contact de protection ? Art. 5.3.10.
16. Peut-on poser une prise sur du bois ? Art. 5.1.5.
III – 12
CLASSIFICATION DISPOSITIFS CONJONCTEURS DES LOCAUX
3.3 NIN 2000 5.1.1
CLASSIFICATIONS DES LOCAUX ET CHOIX DU MATÉRIEL La classification des locaux et donc le choix du matériel à utiliser dans ces locaux sont déterminés en fonction des influences externes. La norme actuelle classe les locaux en 3 catégories A, B et C (voir NIBT compact N 3.3) Exemples d’influences externes : humidité de l’air (AB), chocs mécaniques (AG), rongeurs (AL), etc. Toutefois, en général, il est d’usage d’utiliser ces désignations ci-après : Locaux secs : mat : IP 20
Locaux humides : mat : IP 21
Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air ne dépasse pas 75 %. Exemples : locaux d’habitation, cuisines et salles de bain privées, caves chauffées et aérées, ateliers.
Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air se situe entre 75 % et 90 % (présence de condensation). Exemples : établissements de bains publics, caves humides, locaux frigorifiques.
Locaux mouillés :
Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air dépasse 90 % (la condensation perle). Exemples : buanderies professionnelles, stations de lavage de mat : IP 54 véhicules, boucheries, serres, locaux dans lesquels les parois et sols sont giclés avec de l’eau, cuisines professionnelles. Attention ! Les installations électriques extérieures appartiennent à cette catégorie. Il existe d’autres catégories de locaux : –
Locaux sans poussière (exemple menuiserie ventilée)
IP 54
–
Locaux avec poussière IP 65 luminaire (menuiseries, scieries, fenils, galetas utilisés comme débarras, ruraux)
–
Locaux avec poussière non combustible (cimenteries, concassages, fonderies)
IP 54
–
Locaux particulièrement chauds (> 40 °C) (locaux de séchage)
IP 54
–
Locaux particulièrement froids (< – 5 °C) (locaux de congélation)
IP 54
–
Locaux avec danger de corrosion IP 54 (étables, écuries, caves, fromageries, laiteries, locaux d’accumulateurs)
–
Ex Emplacements explosibles EEx (dépôts de carburants, de munitions, locaux pour la peinture à chaud ou au pistolet)
–
Locaux affectés à un service électrique (cabines de transfo, locaux pour tableaux de distribution dans les grandes industries)
F
F
ou
D
c
CLASSIFICATION DES LOCAUX
III – 13
Emplacements secs :
Emplacements humides :
Emplacements mouillés :
III – 14
CLASSIFICATION DES LOCAUX
1. Quels genres de locaux désigne-t-on par les termes suivants ? NIBT CREME
a) sec
b) humide
c) mouillé
2. Quel type de matériel utilise-t-on dans les locaux suivants ? NIBT CREME a) une salle de bains b) une chaufferie industrielle c) une cuisine de restaurant d) un local frigorifique e) un local de congélation f) un dépôt de munitions g) une buanderie industrielle h) une menuiserie i) une grange j) une écurie 3. Dessiner le symbole, ainsi que l’indice de protection IP devant figurer sur le matériel décrit ci-dessous : Art. F2.8. Art. 5.1.1.1. a) à l’épreuve des égouttements b) à l’épreuve des éclaboussements c) étanche à l’eau d) résistant à la corrosion e) pour atmosphère explosive 4. Les limites de température d’un local avec des températures ambiantes extrêmement basses sont : Art. N 3.3
CLASSIFICATION DES LOCAUX
III – 15
5.2.1.2. 5.2.1.7. 5.2.3.1.
CHOIX DES CONDUCTEURS Conducteurs nus Les fils sans isolation peuvent être utilisés uniquement : a) Là où l’isolation serait détruite rapidement (Plaques pour cuisinières, chauffe-eau, fours) b) Pour des raisons techniques (Tramways, chemins de fer, certains types de grue) c)
S’ils ne sont accessibles qu’à des personnes averties (Lignes aériennes, arrière de tableau)
d) S’il n’y a aucune possibilité de contact, même involontaire (Intérieur d’appareils complètement fermés) Note la désignation abrégées des conducteurs selon ASE et fabricants de câbles a disparu de la NIBT 2005; en voici la liste :
Désignations abrégées des conducteurs (selon ASE et fabricants de câble) A B CL F G J L P Pb PUR S T Z
cordons pour ascenseurs fils de coton deux feuilles acier cordon plat flexible caoutchouc jute vernis papier gaine de plomb Polyuréthanne soie naturelle ou artificielle matière thermoplastique cordon pour luminaire à suspension centrale
a c d f i k l r t u v w
armé résistant à la corrosion double isolation méplat imprégné résistant au froid léger section circulaire torsadé guipé renforcé (électr. ou mécan.) résistant à la chaleur
Exemples : Tdc : câble thermoplastique double isolation résistant à la corrosion Tlf : cordon à isolation thermoplastique, léger, méplat
Isolation des conducteurs
Âme des conducteurs
PVC (polychlorure de vinyle) : T; Tdc (TT) ; Td EPR (éthylène-propylène) :
GKT
VPR (polyéthylène réticulé) :
CH_N07E
Minérale :
FEO
Caoutchouc (élastomère) :
Gtb, Gts
III – 16
Cu : cuivre Al :
Aluminium
CHOIX DES CONDUCTEURS CLASSIFICATION DES LOCAUX
5.2.1 5.2.2
CHOIX DES CONDUCTEURS Fil T
Tiré dans des conduits, pour installations normales (de –20 °C à +70 °C).
CH05V-U
Fil Tv
Câble Tdc (TT)
Tiré dans des conduits, pour installations particulières. Isolation renforcée.
Posé directement sur certaines parties du bâtiment ou tiré dans des conduits d’installations, quel que soit le local (de –20 °C à +70 °C).
CH-N1VV-U
Câble Tdcv (TTv)
Câble Tdc-CLT ou TT-CLT
Cordon Td
Posé directement sur certaines parties du bâtiment ou tiré dans des conduits d’installations particulières (résistance mécanique renforcée)
Dans des tuyaux de ciment, d’éternit, etc., posés dans le terrain. Introductions et installations particulières (de –20 °C à +70 °C).
Alimentation d’appareils mobiles, prolongateurs, etc. (de +5 °C à +60 °C).
H05VV-F
Cordon Gd
Alimentation d’appareils mobiles et prolongateurs. Souplesse supérieure au Td. Meilleure résistance au froid (de –25 °C à +60 °C).
H05RR-F
Cordon TrB, GrB
Raccordements d’appareils calorifiques. Le type T ou G peut s’endommager à cause de la chaleur (de –25 °C à +60 °C).
Cordon PUR-PUR
Alimentation d’appareils mobiles et prolongateurs. Pour dispositifs d’enroulement. Pur/Pur (de –40 °C à +70 °C).
CH-N07QQ-F
Cordon Tlf
Alimentation des petits appareils portatifs domestiques (de +5 °C à +40 °C).
H03VH-H CLASSIFICATION CHOIX DES CONDUCTEURS DES LOCAUX
III – 17
Dénominations pour les conducteurs (selon Cenelec) : A titre d’information, nous proposons quelques exemples : Fil T
⇒
H07 V-U H07 V-R A07 V-R H 07 V-K
Câble Tdc
⇒
CH-N1VV-U CH-N1VV-R
Cordon Gd
⇒
H03 VH-Y H03 VH-H
Cordon Gdv
⇒
H07 RN-F CH-N1RTR-F CH-N1RTN-F
Exemple de désignation et de lecture (selon tableau 5.2.1.2.3.2) : Câble PVC ⇒ CH – N 1 V V – U 3 X 2,5
signifie
section 2,5 mm2 du conducteur sans conducteur de protection nombre de conducteurs constitution du conducteur unipolaire rond à 1 fil gaine PVC enveloppe isolante PVC (isolation du conducteur) tension nominale 600/1000 [V] type national Sections normalisées des conducteurs dans les canalisations fixes : 1,5 - 2,5 - 4 - 6 - 10 - 16 - 25 - 35 - 50 - 70 - 95 - 120 - 150 - 185 - 240. Diamètre des tubes (conduits) : M16 - M20 - M25 - M32 - M40 - M50 - M63. III – 18
CHOIX DES CONDUCTEURS CLASSIFICATION DES LOCAUX
1. Qu’est-ce qu’un conduit ? Index 2
2. Qu’est-ce qu’un circuit ? Index 2
3. Quelle condition faut-il respecter pour tirer plusieurs circuits dans le même conduit ? Art. 5.2.1.7.
4. Comment doivent être installées les canalisations encastrées dans les murs ? Art. 5.2.2.7
5. Comment relier entre eux les conduits dans lesquels doivent être tirés des conducteurs isolés ? Art. 5.2.1.7.2
6. Dans quel cas peut-on tirer 5 fils de 2,5 mm2 dans un conduit M20 (tableau 5.2.1.3.8 p. 21) ? Art. 5.2.1.3.8
7. Dans quelles conditions peut-on utiliser un conduit combustible THF (coloration orange) ? Art. 5.2.1.7.5
8. Quel type de conduit peut-on poser dans un local classé AA4 ? Art. 3.3.1. et 5.2.1.2.
9. Que signifie la désignation abrégée « Tdc » ? Tabelle 5.2.1.
10. Quelles sont les températures limites de service d’un fil T ? Tabelle 5.2.1.2.
CLASSIFICATION CHOIX DES CONDUCTEURS DES LOCAUX
III – 19
11. Quelles sont les températures limites d’un câble Tdc ? Tabelle 5.2.1.2. a) en emploi normal : b) en court-circuit : c) lors de la pose : 12. Pouvez-vous installer un câble Tdc dans un local frigorifique classé AA4 ? Tableau 3.3.1. + tabelle 5.2.1.2.
13. Qu’est-ce qu’une goulotte ? Index
14. Pouvez-vous tirer un fil T dans une goulotte ? Tabelle 5.2.1.2. 15. Une canalisation mobile peut-elle traverser un mur ou une dalle ? Art 5.2.1.
16. Qu’est-ce qu’une canalisation ? Index
17. Une canalisation plongée en permanence dans de l’huile peut-elle être en PVC ? Art. 5.2.2.
III – 20
CHOIX DES CONDUCTEURS
4.2.2 4.1.3 5.11 5.22
RÉCEPTEURS D’ÉNERGIE, GÉNÉRALITÉS du genre de local de l’emplacement du mode d’utilisation
Tenir compte
des sollicitations mécaniques
des instructions de montage du fabricant
Les parties combustibles placées dans le voisinage des récepteurs d’énergie ne doivent pas être soumises à une température dépassant 80 °C.
Raccordement des appareils
fixe (et mobile si >18 kg)
prise et fiches
mobiles (2 5 m m MISE AU NEUTRE
e terr
ÉQUIPES DE CONDUCTEURS JUSQU’À 300 V DOUILLE ISOLÉE
SOL CONDUCTEUR
DOUILLES ET LUMINAIRES
MONTAGE Les parties combustibles placées dans le voisinage des récepteurs ne doivent pas être soumises à une température dépassant 80 °C.
d a
g
f
b c e
Contrôle de la température à l’aide d’une bande thermique a
ISOLATION THERMIQUE
b
MATÉRIEL COMBUSTIBLE
c
TEMPÉRATURE LIMITÉE À 80 °C À LA SURFACE DU MATÉRIEL COMBUSTIBLE
d
ESPACE POUR L'ÉVACUATION DE LA CHALEUR (PAS D'ISOLATION THERMIQUE)
e
PROTECTION INCOMBUSTIBLE
f
DISPOSITIF DE RÉGLAGE (TRANSFORMATEUR, STARTO-STABILISATEUR OU SIMILAIRE)
g
DISTANCE MINIMALE À RESPECTER D'ENVIRON 20 CM
CIRCULATION D'AIR POUR LE REFROIDISSEMENT
DOUILLES ET LUMINAIRES
Voir aussi instructions AEAI
III – 25
1. Lors de l’emploi de tensions différentes, peut-on installer des luminaires possédant des douilles identiques ? Art. 5.1.5.
2a. Quels sont les quatre moyens de protection utilisables contre les contacts directs ? Art. N.4.1.1
2b. Quel moyen de protection complémentaire utilise-t-on contre les contacts indirects ? Art. 4.1.2.
3. Quel symbole ou quel indice de protection porte un luminaire à l’épreuve de la pluie ? Art. F 2.9. Art. 5.1.1.1. 4. Comment installer du matériel IP 21 dans un local exigeant un indice de protection supérieur ? Art. 5.1.2.2 • p. 9
5. Dans quel cas y a-t-il danger d’incendie dans un local contenant de la poussière combustible ? Art. 4.8.2.
6. Quel type de luminaires faut-il installer dans une menuiserie ? Art. 4.8.2.
III – 26
DOUILLES ET LUMINAIRES
7. A quel code (AD et AS) de condition d’environnement correspond un emplacement abrité du vent, mais pas de la pluie ? Art. 3.3.1.
8. Quelle est la température maximum des parties d’équipement qui sont tenue par la main en service normal? Art. 4.2.3.
9. Comment installer un transformateur sur une partie combustible du bâtiment ? Art. 4.2.2.
10. Comment installer des lampes risquant d’enflammer des matériaux ? Art. 4.2.4.
11. Dans les locaux où des matières pourraient être enflammées par les lampes, comment faut-il monter les luminaires ? Art. 4.2.4.
12. Qu’est-ce qu’un luminaire ? Cours CREME
13. Qu’est-ce que du matériel électrique ? Index
DOUILLES ET LUMINAIRES
III – 27
4.2.1 4.2.2 4.2.4 7.5.3
INSTALLATION DE CHAUFFAGE Attention au danger d’incendie Il faut tenir compte de la norme ainsi que des instructions du fabricant et des exigences de la police du feu Installation de chauffage
Pas dans les enceintes complètement fermées en matière combustible Les aérochauffeurs ne sont pas admis dans les locaux avec danger d’incendie contenant de la poussière combustible Pour les salles de bains, les radiateurs traversés par l'air posséderont un boîtier difficilement combustible
Ces dispositions s’appliquent aussi pour les résistances ainsi que pour les condensateurs à diélectrique liquide combustible.
RADIATEURS À CONVECTION (convexion)
Respecter les normes ou instructions du fabricant d
RADIATEUR
Distance d : – Jusqu'à 3 kW : 8 cm – Si écran incombustible et calorifuge : 4 cm – Au-dessus de 3 kW augmentée proportionnellement Voir aussi figure NIBT 2005 4.2.2.2 E+C
d
RADIATEURS À RAYONNEMENT d
III – 28
Une distance de 2 m devant le radiateur et des éléments combustibles doit être respectée. Cette distance s'applique aussi bien aux parties combustibles fixes que mobiles. Cette distance peut être réduite si les conditions relatives aux récepteurs d'énergie sont respectées.
APPAREILS CALORIFIQUES
CHAUFFAGE À AIR CHAUD Interdit dans les locaux avec danger d’incendie contenant de la poussière combustible
Enclenchement du chauffage seulement si le ventilateur fonctionne, l’alimentation doit être interrompue si le débit d’air est insuffisant. Si puissance supérieure à 3 kW, temporisation 60 secondes avant déclenchement du ventilateur.
S1
S2
B1
T
B2
T
S1 INTERRUPTEUR MOTEUR S2 INTERRRUPTEUR CHAUFFAGE B1 THERMOSTAT D'AMBIANCE B2 LIMITATEUR DE TEMPÉRATURE DE 85° C (PLACÉ PRÈS DU CORPS DE CHAUFFE CÔTÉ AIR CHAUD)
S3
S3 CONTRÔLE DU DÉBIT D'AIR E1
M1
M
E1 CORPS DE CHAUFFE M1 MOTEUR DU VENTILATEUR
CÂBLES CHAUFFANTS
U max. = 300V CONTRE TERRE
CÂBLE CHAUFFANT SOUS GAINE OU DANS TUBE INCOMBUSTIBLE PROTÈGE DES DÉTÉRIORATIONS MÉCANIQUES AINSI QUE DE LA CORROSION
400V
DÉCLENCHEMENT SUR TOUS LES PÔLES EN CAS DE PERTURBATION
APPAREILS CALORIFIQUES
ENVELOPPE CONDUCTRICE OU TUBE MÉTALLIQUE RELIÉS AU CONDUCTEUR DE PROTECTION
III – 29
1. Quelles dispositions faut-il respecter lors de l’installation d’un appareil calorifique ? Art. 4.2.2.
2. Quels effets dangereux sont provoqués par des chauffages électriques ? Art. 4.2.1.
3. Un radiateur électrique à accumulation muni d’un ventilateur est-il considéré comme convecteur ? Art. 4.2.4.
4. Où peut-on installer un radiateur à convexion avec flux d’air traversant dans une salle de bain ? Art. 7.0.1.
5. Comment faut-il installer un radiateur à convexion de 2,5 kW sur une paroi de bois ? Art. 4.2.2.
6. Quelle est l’épaisseur de la plaque incombustible posée contre une paroi combustible lorsque la distance entre elle et un convecteur de moins de 3 kW ne peut pas atteindre 8 cm ? Art. 4.2.2.
III – 30
APPAREILS CALORIFIQUES
7. Qu’est-ce qu’un radiateur à rayonnement ? Art. 4.2.2.
8. A quoi faut-il prendre garde lorsque l’on installe un radiateur à rayonnement ? Art. 4.2.2.
9. Quelles sont les mesures à prendre lors de l’installation d’un chauffage à air pulsé ? Art. 4.2.4.
10. Citer un genre de local où l’on ne peut pas installer un chauffage à air pulsé. Art. 4.2.4.
11. Quelle mesure de protection doit-on appliquer aux installations de câbles chauffants ? Art. 7.5.3.
12. Lors de l’installation d’unité de chauffage intégrée, quelle température maximum peuvent atteindre les parties combustibles du bâtiment ? Art. 7.5.3. 13. Sur quelle valeur faut-il régler le limiteur de température d’une installation de chauffage à air pulsé ? Art. 4.2.4.
APPAREILS CALORIFIQUES
III – 31
1.4.1 4.2.2 4.2.4 4.6.5
CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION d 1 2 3 4 5 6 7 8 9
ROBINET D’AMENÉE RÉDUCTEUR DE PRESSION CLAPET DE RETENUE SOUPAPE DE SURPRESSION ROBINET DE VIDANGE CORPS DE CHAUFFE LIMITEUR DE TEMPÉRATURE THERMOSTAT INTERRUPTEUR ROTATIF
d
MATÉRIAU C0MBUSTIBLE
d
9
8 ORIFICE DE VENTILATION
7 ORGANES ÉLECTRIQUES 6
EAU CHAUDE
EAU FROIDE 1
2
3
ORGANES HYDRAULIQUES DES APPAREILS SOUS PRESSION CONFORME AU SERVICE DES EAUX
4
5
d. DISTANCES MINIMALES - POUR UNE TEMPÉRATURE DE L’EAU JUSQU’À 65 C = 4 cm - POUR UNE TEMPÉRATURE DE L’EAU DÉPASSANT 65 C = 8 cm
CUISINES ÉLECTRIQUES INTÉGRÉES DANS UNE ARMOIRE IL Y A LIEU DE PRÉVOIR UN INTERRUPTEUR DE SÉCURITÉ EMPÊCHANT L’EMPLOI DE L’APPAREIL LORSQUE LA PORTE DE L’ARMOIRE N’EST PAS ENTIÈREMENT OUVERTE
III – 32
CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION
1. Comment les appareils de cuisson doivent-ils être disposés et quelles normes faut-il respecter ? Art. 4.2.
2. Indiquer la température maximum qui peut-être admise pour un radiateur métallique que l’on peut toucher en service normal ? 4.2.
3. Faut-il installer un interrupteur dans le circuit électrique d’un appareil producteur d’eau chaude ? Art. 4.6.5.
4. Quels sont les dispositifs de sécurité qu’il faut prévoir lors de l’installation d’un chauffe-eau sous pression ? Art. 4.2. a) dans le circuit électrique
b) dans le circuit hydraulique Art. 4.2.
5. Quelle distance faut-il ménager entre un chauffe-eau et une paroi combustible, si la température de l’eau atteint 70 °C ? Art. 4.2.
6. Lorsqu’il n’est pas possible de respecter les distances minimales, que faut-il faire avant d’installer un chauffe-eau sur une paroi combustible ? Art. 4.2.
CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION
III – 33
7. Que faut-il faire lorsqu’un chauffe-eau est entouré de tous côtés par des parties combustibles ? Art. 4.2.
8. Qui est-ce qui dicte les règles à respecter concernant l’établissement et l’exploitation des générateurs de vapeur ? Art. 4.2.
9. Dans l’installation d’un chauffe-eau, peut-on utiliser un dispositif conjoncteur comme point de coupure à la place d’un interrupteur ? Art. 4.6.5.
10. Quelle est l’intensité nominale minimum d’un interrupteur utilisé pour la commande d’un chauffe-eau monophasé 2 kW ? Art. 4.6.5.
11. Que doit-on faire avant la mise en service d’un chauffe-eau ? Art. N 1.3.4.
12. Quand un dispositif de protection contre les surpressions d’eau est-il nécessaire lors de l’installation d’un appareil producteur d’eau chaude ? Art. 4.2.
13. Un interrupteur peut-il servir pour plusieurs récepteurs ? Art. 4.6.5.
III – 34
CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION
1.6.5 4.2.2 4.2.7 4.6.3 4.6.5 4.7.3 4.8.2 5.3.7 4.6.4
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES POUR LES RÉCEPTEURS À MOTEURS Distances suffisantes afin que le moteur ne puisse pas amener une température de plus de 80 ˚C à des parties combustibles du bâtiment ou à d’autres objets combustibles
Les moteurs doivent être protégés contre la surcharge dès 500 W. Cette protection peut être intégrée au moteur ou insérée dans la ligne d’alimentation
;; ;; ;;
La température max. est de 80 ˚C à la surface du moteur s’il y a de la poussière combustible
max. 80 ˚C si combustible
Dans les locaux avec dangers d’incendie ou avec poussières combustibles. Il faut utiliser des moteurs appropriés
LE DISPOSITIF DE COUPURE POUR ENTRETIEN DOIT ÊTRE VISIBLE EN PERMANENCE, PAR LA PERSONNE SE TROUVANT DANS LA ZONE DE DANGER, ET À PROXIMITÉ IMMÉDIATE DE LA MACHINE. SINON IL FAUT PLACER UN INTERRUPTEUR CADENASSABLE
Protection des parties mécaniques mobiles, si cela n’est pas possible, il faut placer un dispositif de coupure d’urgence.
Pour les moteurs commandés à distance, il faut placer un dispositif de coupure à proximité du moteur, si cela n’est pas possible il y a lieu d’apposer des mises en garde. Ces dispositions s’appliquent également aux générateurs et convertisseurs.
RÉCEPTEURS À MOTEUR
III – 35
1. Que faut-il faire lorsque des parties mobiles d’un moteur peuvent être touchées involontairement lors de son utilisation ? Art. 1.6.5.
2. Un dispositif conjoncteur ≥ 16 A peut-il être utilisé comme arrêt d’urgence d’un moteur ? Art. 5.3.7.
3. Comment disposer un moteur à proximité de matières facilement combustibles ? Art. 4.2.
4. Quels types de moteurs peut-on utiliser dans un local avec danger d’incendie et avec poussière combustible ? Art. 4.8.2. + 4.8.2.
5. Dans quels cas doit-on obligatoirement protéger un moteur contre la surcharge ? Art. 4.7.3. + 4.2.
6. Citer deux cas où il n’est pas nécessaire de protéger un moteur contre la surcharge. Art. 4.7.3.
7. Quelle précaution prendre lorsque le moteur est commandé à distance ? Art. N 4.2.
III – 36
RÉCEPTEURS À MOTEUR
8. Comment faut-il placer les dispositifs de commande d’un moteur dans une installation ? Art. 5.3.7
9. Si l’on place les dispositifs de coupure près du moteur, comment faut-il les disposer ? Art. 4.6.3
10. Dans quel cas faut-il placer des mises en garde près du moteur ? Art. 5.3.7
11. Quelles sont les règles à observer lors de la coupure du circuit principal d’un moteur commandé par un circuit pilote séparé ? Art. 5.3.7
12. Un système de protection contre les surcharges peut-il être intégré au moteur ? Art. 4.7.3
13. Dans que cas doit-on utiliser des prises spéciales pour l’alimentation d’un moteur ? Art. 4.6.5
14. Comment faire pour éviter une remise en marche intempestive d’un moteur ? Art. 4.6.3
RÉCEPTEURS À MOTEUR
III – 37
4.1.3 4.1.4 4.2.2 4.7.2 4.7.3
LES TRANSFORMATEURS Il faut des transformateurs avec enroulements séparés pour :
HT Transformateur de sécurité pour la protection par séparation
1000 V + 500 V 500 V
BT
50 V
TBT
0V
pour jouet Raccordement des transformateurs : Protection par séparation
Autotransformateur
Aucune partie du secondaire mis à la terre
230 V Point commun relié au neutre
Pour courant faible au secondaire
Protégé contre la surcharge
U secondaire max. 50 V enroulements séparés résistant au court-circuit puissance max. 30 VA ou fusible au secondaire max. 2A
La protection doit se trouver au primaire ou au secondaire Exception pour transformateur résistant au court-circuit, max. 5 x /nom primaire, mais pas inférieur à 10 A, ou indications du fournisseur max. ....... A
Montage sur parties combustibles :
MATIÈRE INCOMBUSTIBLE
LA CIRCULATION D'AIR NE DOIT PAS ÊTRE ENTRAVÉE TRANSFORMATEUR JUSQU'À 3000 VA POUR PUISSANCE SUPÉRIEURE PROPORTIONNELLEMENT PLUS GRAND
SI LIMITEUR DE TEMPÉRATURE, JUSQU'À 3000 VA, L'ÉCRAN INCOMBUSTIBLE PEUT ÊTRE MONTÉ DIRECTEMENT SUR LES PARTIES DU BÂTIMENT
1 cm
Ces dispositions s’appliquent aussi aux bobines d’inductance, aux starto-stabilisateurs, ainsi qu’aux redresseurs. III – 38
LES TRANSFORMATEURS
1. Un auto-transformateur est-il utilisable pour transformer de la basse tension en très basse tension de sécurité ? Art. 4.1.4.
2. Dans quels cas l’utilisation d’un transformateur à enroulements séparés peut-elle être conseillée ? Art. 4.1.3.
3. Qu’est-ce qu’un transformateur pour jouet, comment le reconnaît-on ? NIBT CREME
4. Quelle est la puissance apparente maximum d’un transformateur de faible puissance (pour installation à courant faible) ? Art. 4.1.3.
5. Lors de l’emploi d’un auto-transformateur, quelle borne faut-il relier au conducteur neutre ? NIBT CREME
6. Comment reconnaît-on un transformateur de séparation ? N 7.0.4.
7. Quelle règle faut-il respecter lorsque l’on utilise un transformateur de séparation ? Art. 4.1.3.
8. Quelle est la durée maximum de la présence de deux défauts simultanés aux secondaires d’un transformateur de sécurité alimentant plusieurs appareils ? Art. 4.1.3.
LES TRANSFORMATEURS
III – 39
9. Quelles sont les trois conditions à remplir pour que l’installation secondaire d’un transformateur soit considérée comme installation à courant faible ? Art. 4.1.3. + F 2.4.
10. Quelle doit être la valeur du fusible assurant un transformateur de faible puissance résistant aux courts-circuits d’une installation à courant faible ? F 2.4
11. Quelles sont les mesures à respecter lorsqu’un transformateur de 1000 VA est monté sur une partie combustible du bâtiment ? Art. 4.2.8 + 4.2.2.
12. Quelles sont les meilleures mesures de protection contre les températures excessives à utiliser pour protéger un transformateur ? Art. 4.2.2.
13. Dans quel cas faut-il renoncer au dispositif de protection contre les court-circuits au secondaire d’un transformateur ? Art. 4.7.3.
14. Comment doit être construit un transformateur utilisé par des personnes non averties ? Art. 4.7.2.
III – 40
LES TRANSFORMATEURS
4.2.8 5.3.7
LES STARTO-STABILISATEURS Un starto-stabilisateur est un appareillage additionnel pour lampe à décharge dont le but est de provoquer une surtension pour l’allumage et ensuite d’en stabiliser le courant. Tube fluorescent : Electrodes
L Tube Starter
Déparasitage
N Starto-stabilisateur
Les self électronique peuvent être montée sur du bois à condition que la température soit limité à 80°C (au maximum ou porter le symbole F , elles doivent être montés conformément aux dispositions relatives aux transformateurs et aux condensateurs.
DOIGT D’ÉPREUVE
LES STARTO-STABILISATEURS
III – 41
1. Comment faut-il installer un luminaire avec ballast sur une partie combustible du bâtiment ? Art. N 4.2.
2. Lors de l’installation d’une résistance de chauffage, quel type d’interrupteur faut-il employer ? Art. 4.6.5.
3. Comment appelle-t-on la température de l’air ou du milieu à l’emplacement où le matériel doit être utilisé ? Index
4. Que faut-il faire lorsqu’un condensateur déclenché pourrait mettre des personnes en danger ? Art. 5.1.1.
5. Comment faut-il dimensionner un interrupteur servant à couper un condensateur ? Art. 5.3.7.
6. Qu’est-ce qu’un starto-stabilisateur et quelle est sa fonction principale ? Index
7. Quelle est la caractéristique d’un matériau EI 30 (F30) ? Art. F 1.4.5
8. Quand faut-il installer un dispositif de coupure d’urgence ? Art. 4.6.4.
III – 42
LES STARTO-STABILISATEURS
1.3 4.1
PROTECTION DES PERSONNES CONTRE LES CHOCS ÉLECTRIQUES En cas de défaut, les installations électriques ne doivent pas permettre l’établissement de courant dangereux. Cette exigence est satisfaite par les deux conditions suivantes : 1. La protection de base (protection contre les contacts directs). Par ex. : banière, isolation, panonceaux de mise en garde, etc.) 2. La protection en cas de défaut (protection contre les contacts indirects)
La tension nominale ne dépasse pas 50 V AC ou 120 V DC ou Si, au contraire, la tension nominale dépasse 50 V, il faut que l’une des conditions suivantes au moins soit satisfaite : 1.
2.
La tension de défaut peut dépasser 50 V, mais ne peut pas se maintenir plus de 5 secondes (plus de 0,4 seconde pour app. transportable)
Mise à la terre des masses
Le courant de choc, en cas de défaut, peut être limité par les moyens suivants :
Surisolation
Disjoncteurs DDR Liaisons équipotentielles
Séparation
O — O
Très basse tension de sécurité
L’exploitant de réseau décide quelle mesure de protection doit être appliquée dans son réseau (sauf cas particuliers). Lors de l’emploi de la basse tension, 50 V à 1000 V, les mesures de protection des personnes sont les suivantes :
1.
Mise au neutre des parties métalliques (classe de protection I)
2.
Les liaisons équipotentielles
3.
Disjoncteur de protection à courant différentiel-résiduel DDR
4.
Très basse tension de sécurité ne dépassant pas 50 V AC ou 120 V DC
5.
Séparation par transformateur
6.
Surisolation
7.
Emplacement isolant (très peu probable en pratique)
MISE AU NEUTRE
O — O
(classe de protection II)
IV – 1
3.2.2 4.1.1 4.1.3 5.2.1 5.2.3 5.4.6
LA MISE AU NEUTRE Dans les installations électriques, la mise au neutre est une mesure de protection. En reliant au conducteur de protection des installations ou des appareils, on évite que, dans le cas d’un défaut, des parties conductrices tangibles ou saisissables se trouvent sous tension et risquent alors de mettre en danger des personnes ou des choses. La mise au neutre sert à déclencher des installations présentant un défaut, ou à abaisser à une valeur non dangereuse, des tensions de contact ou de pas. La norme technique de sur les installations électriques intérieures stipule que la mise au neutre ne doit être appliquée que si le conducteur PEN de la ligne de raccordement est mis à la terre au passage du réseau dans l’installation électrique intérieure.
TRANSFORMATEUR RTR = 0.2
RL = 2.4
L1 L2 L3 IDÉF
IDÉF
CONDUCTEUR PEN RPEN = 2.4
LE NEUTRE EST MIS À LA TERRE
FUSION DU FUSIBLE DANS LES 5 s
IDÉF IDÉF
IDÉF RD = 0.1
IDÉF
IDÉF
DÉFAUT
Schéma équivalent simplifié (on suppose la résistance de la terre beaucoup plus élevée que celle des conducteurs cuivre). RÉSISTANCE DU TRANSFORMATEUR
RTR = 0.2
RÉSISTANCE DE LA LIGNE
RL = 2.4
RÉSISTANCE DU PE DU RÉCEPTEUR
RT = 0.1
RÉSISTANCE DU CONDUCTEUR PEN (RÉSEAU)
RPEN = 2.4
Le moteur est assuré par des fusibles de 10A retardés ; calculer la valeur du courant de défaut, ainsi que le temps de fusion des fusibles.
IV – 2
MISE AU NEUTRE
3.2.2 4.1.3 5.2.1 5.2.3 5.4.6
CHOIX DU MODE DE MISE AU NEUTRE Il existe 3 systèmes de mise au neutre :
1. SYSTÈME TN-S Si la conductance des conducteurs en cuivre est inférieure à 10 mm2, la mise au neutre selon système TN-S doit être appliquée.
Avantages : •
Protection efficace par DDR
•
Mesure d’isolement simplifiée (pas de liaisons N-PE, ce qui évite des accidents dus à l’omission du rétablissement des liaisons).
•
Compatibilité électromagnétique CEM améliorée
2. SYSTÈME TN-C Si la conductance des conducteurs en cuivre est égale ou supérieure ou égale à 10 mm2, la mise au neutre selon système TN-C peut être appliquée. SYSTÈME TN-C : DANS TOUT LE SYSTÈME, LA FONCTION DU CONDUCTEUR NEUTRE ET DE PROTECTION EST ASSURÉE PAR UN SEUL CONDUCTEUR
L1 L2 L3 PEN
PE RÉCEPTEUR
Avantages : •
Economie de cuivre, facilité de tirage (4 conducteurs seulement), réduction des coûts. MISE AU NEUTRE
IV – 3
Inconvénients : •
Danger que des masses de récepteurs mises au neutre soient mises sous tension par la rupture du conducteur PEN.
•
Le système TN-C n’est pas favorable du point de vue de la CEM, car des courants circulent dans les parties métalliques non électriques du bâtiment. L
N
PEN
RUPTURE
TENSION DANGEREUSE
3. SYSTÈME TN-C-S Si la conductance des conducteurs en cuivre des installations électriques est >10 mm2 la mise au neutre selon système TN-C-S peut être appliquée. SYSTÈME TN-C-S DANS UNE PARTIE DU SYSTÈME, LA FONCTION DU CONDUCTEUR NEUTRE ET DE PROTECTION EST GARANTIE PAR UN SEUL CONDUCTEUR PEN L1 L2 L3
PEN
N PE
>10 mm2
PEN PE
PEN PRISE 3L N PE
N PE RÉCEPTEUR 3L N PE
Remarques : Pour raccorder un neutre bleu clair à un ancien neutre jaune, on placera un embout jaune sur le conducteur bleu clair à ce raccordement. Avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, PE, PEN ou neutre, il y a lieu de vérifier sa fonction. Il ne faut pas se fier uniquement au marquage des conducteurs existants. IV – 4
MISE AU NEUTRE
MISE AU NEUTRE SELON SYSTÈME TN-S Exercice : .........mm2
200A
160A
kWh
Comptage indirect
TI
20A
100A
16A
M
63A
M Z1 = Z 2 = Z 3
•
mode de pose apparent sur mur en béton
•
température ambiante 30 °C
•
pas de groupement de circuits
a) tracer le conducteur de protection b) indiquer la section de tous les conducteurs. MISE AU NEUTRE
IV – 5
1. Quelles sont les possibilités d’effectuer la mise au neutre ? Art. 3.2.2.
2. Que signifient les abréviations des lettres : T ; N ; C et S ? Art. 3.2.2. Première lettre :
T
Deuxième lettre :
N
Autres lettres :
C S
3. Est-il recommandé de réduire la section du conducteur PEN ? Art. 5.4.2.
4. Quand peut-on appliquer la mise au neutre selon système TN-C ? Art. 5.4.6.
5. Comment doivent être posés un conducteur neutre ou un conducteur PEN ? Art. 5.2.1.
6. De quelle façon raccorde-t-on ensemble un conducteur neutre bleu-clair avec un ancien neutre de couleur jaune ? NIBT CREME
7. Peut-on utiliser des fils bleu-clair, vert-et-jaune ou jaune comme conducteur de polaire ? Art. 5.2.1.
IV – 6
MISE AU NEUTRE
8. Lors du raccordement de conducteurs, peut-on se fier uniquement au marquage ? NIBT CREME
9. Peut-on relier ensemble un conducteur neutre et un conducteur de protection lorsque la mise au neutre est effectuée selon le schéma TN-S ? Art. 5.4.6.
10. Peut-on utiliser un fil en cuivre nu comme conducteur PEN ? Art. 5.4.6.
11. Quel est le temps maximal de coupure pour : Art. 4.1.3.
a) un appareil fixe :
b) un appareil mobile portatif à main :
c) un appareil mobile raccordé à une prise réseau : 12. Déterminer le repérage, les couleurs et les symboles des conducteurs (anciens et nouveaux) : Art. 5.2.1. Neutre : PEN : PE : Equipotentialité : Anciens symboles
MISE AU NEUTRE
Nouveaux symboles
IV – 7
MISE AU NEUTRE SELON SYSTÈME TN-C-S A partir de 10 mm2 de section, il n’est pas obligatoire d’installer un conducteur de protection séparé. Le conducteur neutre est un conducteur de courant et en même temps un conducteur de protection, appelé conducteur « PEN ». Il est raccordé directement aux parties métalliques, par un pont dans les prises ou dans les bornes des appareils fixes. Le raccordement du conducteur « PEN » à une partie métallique ne doit être fait qu’en un point fixe de l’installation. ......... mm2
Il est interdit d’insérer des coupe-surintensité ou des interrupteurs dans le conducteur « PEN », parce qu’il est aussi conducteur de protection.
160 A
a) compléter le schéma Comptage 125 A
kWh
TI
indirect
80 A
16 A
M
b) indiquer la section de tous les conducteurs. •
mode de pose apparent sur mur en béton
•
température ambiante 30 °C
•
pas de groupement de circuits
20 A
63 A
M Z1 = Z2 = Z3
IV – 8
MISE AU NEUTRE
1. Comment doivent être réalisées les connexions des conducteurs de protection ? Art. 5.4.3. et 5.2.6.
2. Peut-on insérer des dispositifs de coupure dans le conducteur de protection ? Art. 5.4.3. 3. Est-il autorisé de raccorder en série des masses de matériels à relier au conducteur PE ? Art. 5.4.3. 4. Dans une canalisation mobile, est -il permis d’établir une liaison entre le conducteur de protection PE et le conducteur neutre N ? Art. 5.4.3.
5. Peut-on utiliser un conducteur neutre comme conducteur de protection dans une canalisation mobile ? Art. 5.4.3. 6. A partir de quel endroit, ne doit-on plus réunir le conducteur neutre N et celui protection PE ? Art. 5.4.6.
7. Au point de séparation TN-C et TN-S, quel objet doit-on insérer et dans quel conducteur ? Art. 5.4.6.
Faire un schéma
8. Est-il autorisé d’utiliser des conduites d’eau comme conducteur PEN ? Art. 5.4.6. 9. Qu’est-ce que le conducteur principal de protection ? Art. 5.4.7.
10. Dans le système TN quel est le point d’alimentation généralement mis à la terre. Art. 4.1.3.1.
11. Quelles sont les caractéristiques des masses de l’installation dans le système TN ? Art. 4.1.3.1.
MISE AU NEUTRE
IV – 9
12. Citer les deux conditions nécessaires pour que le système de protection TN soit autorisé. Art. 4.1.3.1.
13. Citer les différentes prises de terre utilisables. Art. 5.4.2.
14. Quels dispositifs de protection est-il autorisé d’employer dans le système TN ? Art. 4.1.3.1.
15. A quels endroits est-il autorisé ou obligatoire de sectionner le conducteur PEN ? Art. 4.6.1.
16. Comment est-il autorisé de sectionner le conducteur PE ? Art. 4.6.1.2. + 7.5.4.6.
17. Quel est le seul moyen autorisé pour déclencher le conducteur de protection ? Art. 4.6.1.2. 18. Où doit être prévu le sectionnement du conducteur neutre ? Art. 4.6.1.
19. Quand peut-on déclencher le conducteur neutre ? Art. 4.6.1.
20. Dans quelles situations est-il nécessaire de couper le conducteur neutre ? Art. 4.6.1.
IV – 10
MISE AU NEUTRE
4.1.4
PRODUCTION DE LA TRÈS BASSE TENSION DE SÉCURITÉ (TBTS) Définition : La très basse tension de sécurité est toujours inférieure à 50 volts, comporte une séparation sûre de tous autres circuits, aucune partie active ni masse n’est mise à la terre ! Lors de l’emploi de la TBTS, si les conducteurs sont nus, la tension maximale est de 24 V (p. ex. spot TBTS). Dans ce cas, les conducteurs doivent être isolés du bâtiment. Production :
A
Très basse tension de sécurité réalisée avec un transformateur de sécurité à deux enroulements séparés. L
L’installation est non dangereuse car la tension de défaut ne peut pas dépasser 50 V.
U1 = 230 V
U2 32 A : 30 mA
Toute l’installation : 30 mA
Laboratoires, locaux d’essais
App. transport. en plein air
Enceintes conductrices exiguës (7.6)
prises → 32 A : 30 mA
Toute l’installation : 300 mA
Locaux humides et mouillés
Locaux à risque d’incendie (4.8.2.2.8)
Toute l’installation : 300 mA ; prises → 32 A : 30 mA
DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR
Locaux à risque de corrosion
IV – 33
CAS PARTICULIERS BALCONS ET TERRASSES
Attique DDR exigé
Loggia ouverte
IP54
DDR exigé IP54
Porte vitrée à coulisse DDR non exigé
Loggia avec fenêtre à coulisse DDR non exigé
Balcon ouvert DDR IP54 exigé
DDR exigé (la personne qui utilise un objet transportable à l’extérieur [ex. : tondeuse, cisaille, etc.] doit s’assurer que la prise est protégée par un DDR ou utiliser un disjoncteur DDR transportable à proximité de la prise de courant)
IV – 34
DDR exigé IP54
DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR
REMISE EN ORDRE DE L’INSTALLATION SUITE AU DÉCLENCHEMENT DU DDR L’interrupteur différentiel s’est ouvert ; défaut d’isolation dans l’installation.
Fermer l’interrupteur différentiel sans rien modifier sur l’installation.
Oui
L’interrupteur différentiel reste-t-il fermé ? Non
Incident passager. Vérifier l’isolation de l’installation, des utilisateurs, du neutre et du conducteur de protection.
Retirer tous les fusibles ou ouvrir tous les disjoncteurs en aval de l’interrupteur différentiel.
Oui
L’interrupteur différentiel reste-t-il fermé ?
Refermer successivement les circuits jusqu’à ce que l’interrupteur différentiel s’ouvre. Le circuit à la fermeture duquel l’interrupteur s’ouvre a un défaut d’isolation. Localisation du défaut : mettre tous les utilisateurs de ce circuit hors service ou les débrancher ou en retirer la fiche du réseau.
L’interrupteur différentiel reste-t-il fermé ?
Non
Débrancher les fils de départ de l’interrupteur différentiel (y compris le neutre).
Non
Oui
L’interrupteur différentiel reste-t-il fermé ?
L’interrupteur différentiel a un défaut.
Non Le défaut réside dans la canalisation fixe de ce circuit. Localiser le défaut en mesurant l’isolation et en débrancher les fils dans les boîtes de dérivation.
Oui
Défaut d’isolation entre l’interrupteur différentiel et les fusibles ou les disjoncteurs, ou sur le neutre.
Remettre en marche les utilisateurs l’un après l’autre, ou bien rebrancher les fiches jusqu’à ce que l’interrupteur différentiel s’ouvre. L’appareil dont la mise sous tension provoque l’ouverture de l’interrupteur est défectueux.
DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR
IV – 35
1. Lors de l’installation d’une prise réseau dans une salle de bains, faut-il installer obligatoirement un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel ? Art. 4.7.2.
2. Quelle est l’intensité nominale de déclenchement d’un DDR alimentant : Art. 4.7.2. a) une prise T15 sur une terrasse ? b) un éclairage dans un garage ? 3. Comment faut-il normalement dimensionner un dispositif à courant différentiel-résiduel ? Art. 5.3.2.
4. Quels sont les conducteurs qui doivent traverser le circuit magnétique du DDR ? Art. 5.3.2.
5. Quels sont les conducteurs qui doivent être coupés lors du déclenchement du dispositif à courant différentiel-résiduel ? Art. 4.6.1.
6. Quelle est l’intensité nominale de déclenchement d’un DDR alimentant : Art. 4.7.2. a) une prise CEI-T70 sur un chantier ? b) un prise CEI-T72 dans un atelier électrique ? 7. Si le récepteur n’est pas raccordé au conducteur de protection (cas particulier), comment sera provoqué le déclenchement du DDR ? Art. 4.1.2.
8. Dans quels cas ne faut-il pas installer de dispositif à courant différentiel-résiduel ? Art. 4.7.2.
IV – 36
DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR
9. Quelle sensibilité doit avoir un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel transportable ? Art. 4.7.2.
10. La protection par DDR est complémentaire à quelle autre mesure de protection ? Art. 4.1.1
11. Le courant nominal d’un DDR peut-il être inférieur au coupe-surintensité qui le précède ? Art. 5.3.2.
12. Donner dans chaque cas si un DDR est obligatoire et sa valeur I∆N. Art. 4.7.2
a) éclairage d’une salle de bain : b) prise T15 dans un laboratoire d’électricité : c) éclairage extérieur dans un jardin : d) éclairage dans une étable : e) prise T13 dans une classe : NIBT-CREME
13. Quelles sont les intensités nominales normalisées des DDR ? NIBT-CREME
14. Quelle est la condition que remplit le DDR pour la protection des personnes lorsque la tension nominale dépasse 50 V ? NIBT-CREME
DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR
IV – 37
F 2.2.3
REPÉRAGE DES DIFFÉRENTS CONDUCTEURS
• Les conducteurs isolés doivent être colorés sur toute leur longueur. • A l’intérieur d’objets dont les conducteurs sont tous de la même couleur, les conducteurs d’équipotentialité, de protection et PEN doivent être marqués aux extrémités et aux raccordements. • Les conducteurs nus doivent être marqués au moins aux raccordements.
• Avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, de protection, de neutre ou PEN, il y a lieu de vérifier sa fonction (avec un ronfleur par exemple). • Si l’on relie un conducteur neutre bleu clair à un autre de couleur jaune, on marquera en jaune le conducteur bleu clair à ce raccordement.
V–1
REPÉRAGE DES CONDUCTEURS
COMPARATIF DES ANCIENS ET NOUVEAUX CODES COULEURS DES CONDUCTEUR DES CÂBLES dès 2005:
*) Seulement pour des applications spécifiques : jaune-vert, bleu, brun, noir. **) Seulement pour des applications spécifiques : bleu, brun, noir Abréviation des couleurs : jn/vt = jaune-vert / bl=bleu / br=brun / nr=noir / gr=gris / rg=rouge / blc=blanc
REPÉRAGE DES CONDUCTEURS
V–2
RENCONTRE AVEC D’ANCIENNES INSTALLATIONS 1) prolongement en TN-S d’une canalisation en Sch I L1 N
L1
jaune
bleu
PE
N PE
embout jaune
2) prolongement en TN-S d’une canalisation en Sch III L1 N
L1
jaune
bleu
N PE
embout jaune
3) insertion d’un tronçon TN-S dans une installation en Sch III L1
L1 N
L1
N bleu jaune
jaune
N
PE PE pas raccordé embouts jaunes
4a) prolongement d’un tronçon en TN-C dans une installation en Sch III L1 N
L1
jaune
vert et jaune
PEN A ≥ 10 mm2
embout bleu
4b) passage du TN - C - TN - S L1
L1
L2
L2
L3
L3 N
PEN raccordé sur la borne PE
PE liaison en amont du sectionneur
PE N embout bleu
L1
conducteur de terre raccordé en aval du c.-s. général
V–3
REPÉRAGE DES CONDUCTEURS
1. Dans la pratique, que faut-il faire avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, de protection, un conducteur PEN ou un conducteur neutre ? NIBT CREME
2. Que faut-il faire lorsque l’on doit relier un conducteur neutre de couleur bleu clair à un autre de couleur jaune ? NIBT CREME
3. Comment sont repérés les conducteurs isolés (PEN ; équipotentialité, neutre, protection polaire) dans les canalisation fixes ? Art. F 2.2.
4. Où peut-on utiliser des fils tous de la même couleur et comment faut-il les repérer ? NIBT CREME
5. Quelles sont les couleurs que l’on ne peut pas utiliser pour désigner un conducteur polaire ? Art. F 2.
6. A quels endroits faut-il marquer les conducteurs sans isolation ? NIBT CREME
7. Quelles sont les couleurs des conducteurs polaires d’une canalisation mobile ? Art. F 2.
8. Qu’est-ce qu’un conducteur : Art. F 2. a) de terre ? b) PEN ? c) d’équipotentialité :
REPÉRAGE DES CONDUCTEURS
V–4
EXERCICES Complétez des installations en indiquant les repérages des conducteurs. 9. Nouvelle installation schéma TN-S sur schéma III
L1 N
jaune
10. Nouvelle installation schéma TN-S sur schéma I
L1 PE N
jaune
11. Nouvelle installation schéma TN-C sur schéma III
L1 N
V–5
Nouvelle installation schéma TN-C-S sur schéma III
L1 jaune
N
jaune
REPÉRAGE DES CONDUCTEURS
CANALISATIONS FIXES PRINCIPE ET CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT Les conducteurs doivent être dimensionnés de façon à ce qu’ils ne s’échauffent pas dangereusement sous l’effet d’une surcharge ou d’un court-circuit.
SURINTENSITÉ
SURCHARGE
COURT-CIRCUIT
Produite par un ou plusieurs récepteurs dans un circuit sans défaut.
Produite par un défaut d’isolement dans la ligne ou dans le récepteur.
Peut durer des heures : • facteur de simultanéité incorrect, • moteur surchargé • récepteur trop puissant • trop de récepteurs raccordés sur le circuit
La protection est assurée par la fusion du fusible ou par le déclenchement du disjoncteur (thermique).
Peut durer quelques instants mais au maximum 5 secondes (pour les circuits comportant des prises, seulement 0,4 seconde) – Protection des personnes.
La protection est assurée par la fusion du fusible ou par le déclenchement du disjoncteur (magnétique).
Disjoncteur avec déclencheur combiné thermique et magnétique
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V–6
5.2.3 4.3.1 4.3.2 4.3.4 4.7.3
PROTECTION DES INSTALLATIONS La protection peut se faire de trois manières différentes : a) Protection contre les courants de surcharge et de court-circuit. b) Uniquement contre les courants de surcharge c) Uniquement contre les courants de court-circuit
a) Protection contre les courants de surcharge et de court-circuit. Elle est réalisée par le coupe-surintensité inséré à l’origine de la canalisation, lequel protège à la fois contre les surcharges et contre les courts-circuits. L’intensité de consigne du coupe-surintensité doit correspondre aux valeurs du tableau 5.2.3.1.1.15.5 (facteur de correction combiné KGH).
Cette méthode doit obligatoirement être appliquée aux installations situées dans des emplacements explosibles ou des locaux avec danger d’incendie
C’était la manière habituelle de dimensionnement utilisée jusqu’à l’introduction de la norme NIBT.
b) Protection uniquement contre les courants de surcharge. Elle contient des dispositifs de protection prévus pour interrompre tout courant de surcharge dans les conducteurs avant qu’il y ait un risque quelconque dû à un échauffement. Ces surcharges sont provoquées par des récepteurs surchargés (par exemple : moteur bloqué). Les dispositifs servant à la protection contre les courants de surcharge doivent déclencher lorsqu’ils sont traversés par des courants de 1,45 fois la valeur du courant de réglage, ce qui est le cas avec : –
fusilles gL (ancien) 1,3 x In: doit tenir 1 h.
–
fusilles gG (actuel) 1,13 x In doit tenir 1 heure / 1,45 x In doit couper avant 1 heure
–
des disjoncteurs de canalisation de caractéristiques B, C ou D
courant d’emploi
courant admissible dans le conducteur
courant nominal du dispositif de protection
V–7
/ 1,6 x In: doit couper avant 1 heure
1,45 fois courant admissible. (déclenchement assuré)
courant de déclenchement du dispositif de protection
I [A]
voir courbe de déclenchement des fusibles et des disjoncteurs
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
CARACTÉRISTIQUES DE DÉCLENCHEMENT des fusibles Diazed Gg gL
4
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V–8
CARACTÉRISTIQUE DE DÉCLENCHEMENT des fusibles HPC Gg gL
V–9
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
CARACTÉRISTIQUE DE DÉCLENCHEMENT DES DISJONCTEURS C
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V – 10
c) Protection uniquement contre les courants de courts-circuits Cette disposition peut être appliquée lorsque la protection contre les courants de surcharge est réalisée par d’autres moyens ou qu’elle n’est pas nécessaire comme par exemple : –
dans une canalisation qui ne peut pas être parcourue par des courants de surcharge et qu’elle ne comporte ni dérivation ni prise de courant ;
–
dans une installation de télécommunication, commande, signalisation ou analogue ;
–
pour des moteurs d’une puissance nominale ne dépassant pas 500 W (sauf s’ils sont placés sans surveillance dans des locaux présentant des dangers d’incendie).
Les dispositifs servant à la protection contre les courants de courts-circuits sont à placer à chaque endroit où une réduction de section des conducteurs, la méthode de référence ou la constitution des canalisations nécessitent une diminution du courant admissible (exceptions voir 4.7.3.2.2 et 3)
Le coupe-surintensité doit éliminer tout courant de court-circuit en un temps inférieur à 5 secondes (0,4 seconde pour les circuits comprenant des prises), tout en respectant la contrainte thermique du conducteur.
Méthode pour déterminer la valeur présumée du courant de court-circuit On distingue : •
Le courant de court-circuit maximum (Ik max), soit un courant apparaissant en cas de court-circuit aux bornes de sorties du coupe-surintensité qui protège la canalisation. Cette valeur peut être mesurée ou calculée. S’il s’agit d’un circuit triphasé, c’est le courant de court-circuit triphasé Ik3.
•
Le courant de court-circuit minimum (Ik min), soit un courant apparaissant en courtcircuit à l’extrémité de la canalisation, en bout de ligne (entre les conducteurs L et PE). Pour un circuit monophasé, on adoptera les trois quarts (0,75) de la valeur minimum du courant de court-circuit unipolaire.
Ik max
Ik min
M
Note : on différencie le courant de court-circuit minimum par •
Ik1 :
•
Ik min : courant de court-circuit réel (Ik min = 0,75 · Ik1) tenant compte des chutes de tension et l’augmentation de la résistance des fils. V – 11
courant de court-circuit mesuré au récepteur.
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
En cas de court-circuit entre un conducteur polaire et un conducteur PEN ou PE, ce dernier prend un certain potentiel aussi longtemps que subsiste le défaut. Ce potentiel peut atteindre la moitié de la tension simple de 230 V, selon la section des conducteurs. Ce potentiel sera transmis à toutes les enveloppes d’appareils mis au neutre. Par conséquent, puisque cette tension de défaut peut dépasser 50 V. Toute tension de défaut > 50 V doit impérativement être éliminée dans les 0,4 seconde (voir 5 secondes si circuit ne comprenant ni de prises, ni de récepteur saisissables pendant leur utilisation).
DÉFAUT D'ISOLATION
EN CAS DE DÉFAUT D'ISOLATION, LA TENSION DE DÉFAUT SERA SUPÉRIEURE À 50 V.
> 50 V
Il faut également veiller à ce que le courant de court-circuit n’échauffe pas dangereusement les conducteurs Pour déterminer le temps maximum que peut supporter la canalisation lorsqu’elle est soumise au courant de court-circuit minimum (Ik min), on utilise la formule suivante :
k · A 2 [s] Ik min (formule valable seulement pour des temps < 5 sec) t=
t
= temps maximum en secondes pendant lequel le conducteur n’est pas endommagé par le courant de court-circuit
k = coefficient tenant compte du matériau du conducteur et de son isolation. Pour les conducteurs en cuivre isolé au PVC : k = 115 A = section du conducteur en [mm2] Ik = courant de court-circuit en [A] (valeur minimum).
t max TEMPS MAXIMUM PENDANT LEQUEL LE COURANT DE COURT-CIRCUIT N’ÉCHAUFFE PAS DANGEREUSEMENT LES CONDUCTEURS
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V – 12
Pour que l’installation soit conforme, il faut qu’en cas de court-circuit le temps de coupure par le coupe-surintensité soit –
–
inférieur au temps maximum pendant lequel le conducteur n’est pas endommagé par le courant de court-circuit et inférieur à 5 secondes (voir 0,4 seconde pour un circuit comprenant des prises)
EXEMPLE Un moteur a un courant nominal de 38 A. Il est protégé par un disjoncteur de moteur dont le thermique est réglé sur 38 A. A l’amont du disjoncteur, la ligne d’alimentation (méthode de référence A2) est protégée par un coupe-circuit à fusible de 100 A lent. Puisque le risque d’un courant de surcharge n’existe pas, la ligne entre le coupe-circuit et le disjoncteur peut également être dimensionnée en 10 mm2 pour autant que la protection contre les courts-circuits soit assurée. lth = 38A 100A
10 mm2
10 mm2
M
In = 38A
Ik min = 600 A
a) Courant de court-circuit admissible en bout de ligne : Ik min = 600 A b) Calcul du temps de coupure maximum t =
c)
k·A ––––– Ik min
2
=>
115 · 10 ––––––– 600
2
= 3,7 s
Vérification du temps de fusion maximum des fusibles de 100 A lents. Avec un courant de 600 A, les fusibles fondent en 3 s.
d) Puisque la coupure est plus rapide que celle autorisée par le temps t et que les 5 s prescrites, la canalisation est correctement protégée contre les courts-circuits. Cet exemple montre que l’application de la norme permet une réduction de section de 50 mm2 à 10 mm2.
Cette méthode ne peut pas être appliquée aux installations situées dans des emplacements explosibles ou dans des locaux avec danger d’incendie.
V – 13
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
EXERCICE 1 avec un récepteur monophasé protégé par un fusible :
fusible HPC 100A 4 mm2
lth = 23A 4 mm2
M
In = 23A
Ik 1= 800A
Déterminer : •
le courant de court-circuit présumé en bout de ligne
•
le temps de coupure maximum
•
le temps de fusion des fusibles (100 A)
•
la conformité de l’installation.
EXERCICE 2 avec un récepteur monophasé protégé par un disjoncteur :
disjoncteur C63A
lth = 32A 6 mm2
6 mm2
M
In = 32A
Ik 1 = 1423 A Déterminer : •
le courant de court-circuit présumé en bout de ligne
•
le temps de coupure maximum
•
le temps de coupure du disjoncteur (C 63 A)
•
la conformité de l’installation.
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V – 14
Lorsqu’on veut déterminer la conformité d’un tronçon de ligne en faisant une mesure du courant de boucle au coupe-surintensité, on calcule la résistance entre la sous-station et la ligne d’amenée, on y ajoute la résistance de la ligne intérieure ce qui permet de calculer le courant de court-circuit présumé. Exemple : On mesure au coupe-circuit général (Diazed 16 A) un courant de boucle (Ik max) de 150 A entre phase et neutre. On désire alimenter un chauffe-eau qui absorbe 10 A avec une ligne de 1,5 mm2 sans insérer de coupe-surintensité supplémentaire. La longueur de la ligne est de 35 m.
SOLUTION Résistance entre la sous-station et la ligne d’amenée : U 230 R1 = ––––– = ––– = 1,53 Ω Ik max 150 Résistance de la ligne intérieure seulement : ρ·I·2 0,0175 · 35 · 2 R2 = –––––– = –––––––––––– = 0,816 Ω A 1,5 Résistance totale entre la sous-station et le récepteur : Rtot = R1 + R2 = 1,53 + 0,816 = 2,346 Ω Courant du court-circuit minimum au récepteur : U 230 Ik1 = –––– = ––––– = 98 A Rtot 2,346 Courant du court-circuit présumé en bout de ligne Ik min = Ik1 · 0,75 = 98 · 0,75 = 73,5 A Temps de fusion des fusibles : 1,6 seconde selon la caractéristique de fusion. Temps maximum pendant lequel le courant de court-circuit n’endommage pas les conducteurs : t =
k·A ––––– Ik min
2
=>
115 · 1,5 ––––––– 73,5
2
= 5,5 s
Temps maximum durant lequel la tension de défaut peut dépasser 50 V: 5 s } > 1,6 s. La protection des personnes ainsi que la protection des conducteurs contre la surchauffe étant garantie, l’installation est conforme aux normes en vigueur.
V – 15
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
EXERCICE 1 : Alimentation d’un moteur L’installation ci-dessous est-elle conforme à la norme en vigueur ? 1. Un fusible HPC de 25 A assure la protection contre les courts-circuits. 2. Un disjoncteur C de 25 A assure la protection contre les courts-circuits.
Détermination de la conformité du tronçon a – d
Ik max L-N MESURÉ = 900 A
25A
SECTION = 1,5 mm2 l = 75 m
M
R2
R1 a
d
12A
EXERCICE 2 : Alimentation d’un lave-linge et d’un séchoir (Ces deux appareils ont des protections internes contre les surcharges)
In min ......... In max .........
lave-linge I=8A
A = 1,5 mm2
IK1 = 270 A
séchoir I=7A
1. Quelle est la valeur nominale minimale (normalisée) du courant de l’interrupteur ? 2. Quelle est la valeur nominale maximale (normalisée) du courant du coupe-surintensité ? 3. Pour cette valeur de coupe-surintensité, l’installation est-elle conforme si le coupe-circuit est de type à fusibles Diazed ?
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V – 16
1. Quelles sont les causes de surintensité dans une installation électrique (donnez des exemples) ? Art. 4.3.
2. Selon quels critères dimensionne-t-on les conducteurs des installations à basse tension ? Art. 4.3.4.
Art. F 2.3.
3. Quels sont les accessoires capables de protéger une installation contre les surintensités ? Art. 4.3.4.
4. En combien de temps un coupe-surintensité doit-il couper le courant maximum admissible de la canalisation ? – Récepteur fixe : – Récepteur portatif : Art. 4.1.5.
5. Quand la protection contre les courants de court-circuit est-elle assurée ? Art 4.3.4.
6. Qu’est-ce qu’un courant de court-circuit ? Art. F 2.
7. Comment pratique-t-on pour déterminer le temps de coupure maximum que supporte un conducteur sans se détériorer ? Art. 4.3.4.
V – 17
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
8. Quelle est la valeur du coefficient k pour un conducteur en cuivre, isolé au caoutchouc naturel ? Art. 4.3.4.
9. Qu’est-ce qu’un courant de court-circuit maximum ? Art. 4.3.4.
10. Lorsque l’on calcule le temps de coupure maximum d’un circuit, quelle sera la valeur du courant de court-circuit à prendre en considération ? Art. 4.3.4. a) Coupe-circuit tripolaire b) Coupe-circuit unipolaire 11. Comment assure-t-on la protection contre les surintensités lorsque la section de la ligne est diminuée ? Art. 4.7.3. + 4.7.3.
12. Dans quels cas peut-on placer le dispositif de protection contre les surcharges ailleurs qu’en amont d’une canalisation ? Art. 4.7.3.
13. Dans quels cas peut-on se dispenser de dispositif de protection contre les courts-circuits ? Art. 4.7.3.
14. Dans quels cas peut-on placer le dispositif de protection contre les court-circuits ailleurs qu’en amont d’une canalisation ? Art. 4.7.3.
DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement
V – 18
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS POLAIRES Le dimensionnement des conducteurs polaires se fait selon plusieurs critères –
le courant nominal qui traverse la ligne (alimentation de récepteurs) ou
–
le courant maximum que supporte la ligne (alimentation de prises)
–
le mode de pose de la canalisation
–
le type de conducteur (dans ce cours seuls les conducteurs en cuivre sont étudiés)
–
le type d’isolation (dans ce cours les conducteurs sont isolés avec du PVC)
–
le nombre de conducteurs actifs (2 en monophasé et 3 en triphasé)
–
la température ambiante
–
le nombre de canalisation regroupée (par exemple dans un canal)
–
le facteur de simultanéité
–
la chute de tension maximale
–
la protection contre la surcharge
–
la protection contre les court-circuits (la durée maximum avant que l’échauffement dû à un court-circuit n’endommage la canalisation).
Lorsqu’une partie d’installation n’est à protéger que contre les courants de courtcircuit, l’intensité nominale du coupe-surintensité en amont de la canalisation peut se déterminer en ne tenant compte que du temps de coupure en cas de court circuit de la ligne. Ainsi donc on ne peut pas associer une section de conducteur à une intensité nominal d’un coupe-surintensité selon un mode de pose donné.
Note : Sans autre indication, les sections indiquées dans ce manuel le sont pour des conducteurs en cuivre isolé au PVC, température ambiante 30 degrés Celsius.
V – 19
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
Procédures pour déterminer la section d’une ligne : Selon: – intensité nominale des récepteurs raccordés ou – courant nominal du coupe-surintensité placé en amont ou sur le parcours de la canalisation
Déterminer l’intensité nominale de la canalisation
Déterminer la méthode de référence selon le mode de pose Corriger le courant nominal selon la température Iref = In / f°C
En principe, les circuits de puissance – autres que lumières, prises de l’habitat et commande – sont en triphasé.
triphasé ?
méthode générale non
NIBT
oui oui
simultanéité ?
non
Section selon 5.2.3.1.1.15.5.
Tableau NIBT CREME 5.2.3.1.1.15.2.2
Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
V – 20
EXEMPLE 1 : On veut alimenter une cuisine avec une canalisation en fil dans un conduit posé dans de la maçonnerie. Les fusibles qui protègent cette installation ont une intensité nominale de 16 A. Quelle est la section minimum que l’on peut installer ? Déterminer l’intensité nominale de la canalisation
Selon:
16 A
– courant nominal du coupe-surintensité placé en amont ou sur le parcours de la canalisation
Déterminer la méthode de référence selon le mode de pose
B1
Corriger le courant nominal selon la température Iref = In / f°C
En principe, les circuits de puissance – autres que lumières, prises de l’habitat et commande – sont en triphasé.
(30° C) f c = 1 => 16 A
°
méthode générale non
triphasé ?
NIBT
oui oui
simultanéité ?
non
méthode de référence B1 16 A Section selon 5.2.3.1.1.15.5.
Tableau NIBT CREME 5.2.3.1.1.15.2.2
A = 1,5 mm2
Généralement en ordre pour les courtes distances Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.
V – 21
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
EXEMPLE 2 : Un câble alimente un moteur triphasé 80 A. Il est posé en simple couche avec 3 autres câbles sur un chemin de câbles perforé (température ambiante : 25 °C). Déterminez la section des fils. Déterminer l’intensité nominale de la canalisation
80 A
Selon : – intensité nominale des récepteurs raccordés
Déterminer la méthode de référence selon le mode de pose
E
Corriger le courant nominal selon la température Iref = In / f°C
En principe, les circuits de puissance – autres que lumières, prises de l’habitat et commande – sont en triphasé.
triphasé ?
f
°c
= 1,06
80/1,06 = 75 A
méthode générale non
NIBT
OUI oui
simultanéité ?
NON note : pas de risque de surcharge car le moteur est protégé par un thermique
méthode de référence E 4 circuits 75 A Section selon 5.2.3.1.1.15.5.
Tableau NIBT CREME 5.2.3.1.1.15.2.2
25 mm2
Généralement en ordre pour les courtes distances
coupe-surintensité 80 A
Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
V – 22
MÉTHODES DE RÉFÉRENCE L’application des normes internationales permet un choix de plus de 40 types de mode de pose répartis en 8 catégories qui sont :
Modification de la méthode de référence Lorsqu’une canalisation a plusieurs méthodes de référence, on choisira : •
soit une modification de la section des fils selon les modes de pose utilisés
•
soit une section unique pour l’ensemble de la canalisation adaptée à la méthode de référence la plus contraignante (la plus grande section).
Exceptions : il n’est pas obligatoire de modifier une section de fil si : a) la modification de méthode de référence B, B2, C, E, F ou G est d’une longueur d’un mètre au maximum. b) la modification de méthode de référence A ou A2 est d’une longueur de 0,20 m au maximum. Exemples : Pour un tracé : 2 m dans une goulotte, 10 m sur chemin de câble performé, 2 m dans un conduit apparent : B2 1er tronçon : 2e tronçon : 3e tronçon :
V – 23
B2 E B2
toute la longueur en B2
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
Pour dimensionner une canalisation, il faut procéder par étapes : si l’on connaît l’intensité nominale (In) qui traverse la canalisation en service normal sans risque de surcharge (par exemple : une canalisation alimente un chauffe-eau triphasé 6kW) sans risque de surcharge 1)
déterminer le mode de pose puis la méthode de référence
2)
appliquer le facteur de correction en fonction de la température ambiante
3)
connaître le nombre de circuit (pour les méthodes de référence B2, C, E, F)
4)
chercher la section en fonction du courant (ou celui directement supérieur) dans le tableau 5.2.3.1.1.15.2.2 NIBT GREME (pour 3 cond. chargés)
si l’on connaît l’In de l’organe de protection contre les surcharges (par exemple : un disjoncteur triphasé 32 A protège un groupe de prises) 1)
déterminer le mode de pose puis la méthode de référence
2)
appliquer le facteur de correction en fonction de la température ambiante
3)
connaître le nombre de circuits (pour les méthodes de référence B2, C, D, E, F)
4)
chercher la section en fonction du courant de réglage dans le tableau 5.2.3.1.1.15.5 p. 386 (pour 3 cond. chargés)
Tableau 5.2.3.1.1.12.1 p. 30 : facteurs de correction pour câble isolé au PVC pour des températures ambiantes différentes de 30 °C, à appliquer aux valeurs de courant admissibles pour câble en l’air. Température en °C Facteur de correction (f°C)
10
15
20
25
35
40
45
50
55
60
1,22
1,17
1,12
1,06
0,94
0,87
0,79
0,71
0,61
0,5
EXEMPLE 1 : Une canalisation (méthode de réf. B1) alimente un récepteur qui absorbe 17 A au réseau. La température ambiante du local est de 15 °C. Quelle est la section de la ligne ? Le facteur de correction (f°C) à 15 °C est de 1,17. L’intensité de référence (Iref) est de : Iref = In/ f°C ⇒ 17 / 1,17 = 14,5 A. avec risque de surcharge : sans risque de surcharge :
A pour 16 A : 1,5 mm2 A pour 15,5 A : 1,5 mm2
fusible 20 A (In = 17 A) fusible ≥ 20 A
EXEMPLE 2 : Une canalisation (méthode réf. B1) alimente un récepteur qui absorbe 17 A au réseau. La température ambiante du local est de 55 °C. Quelle est l’intensité du courant à prendre en compte pour déterminer la section de la ligne ? f°C à 55°C est de 0,61. L’Iref est de : Iref = In/ f°C => 17 / 0,61 = 28 A. avec risque de surcharge : sans risque de surcharge :
A : 6 mm2 A : 4 mm2
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
fusible 20 A (In = 17 A) fusible ≥ 20 A V – 24
Importance du groupement dans le dimensionnement des conducteurs Lorsque plusieurs canalisations sont placées ensemble dans le même conduit ou la même goulotte, la circulation d’air est fortement diminuée ce qui réduit le refroidissement des câbles (diminution des déperditions calorifiques). Pour compenser cet effet et éviter que les conducteurs dépasses leur température maximum en cours d’emploi ( 70 °C pour les isolations en PVC – cf. tableau 5.2.1.2.3.5)
EXEMPLE : Un câble 3*1,5 est parcouru par un courant de 17 A. Sa méthode de référence est B2. Sa température de fonctionnement est d’environs 70°C. Sion entourent ce câble par plusieurs autres câbles de température identique, la température ambiante de celui-ci est de 70°C et donc sa propre température va augmenter dépasser 80°C . Si on remplace ce câble par un modèle 3* 2,5 mm2 alors sa température revient alors à une valeur admissible d’environs 60°C
Lorsque plusieurs circuit sont placés dans la même canalisation on doit diminuer le courant admissible dans les conducteurs pour éviter leur surchauffe.
Le facteur à prendre en considération est le facteur Kh qui dépend des modes de pose. D’autres valeurs de ce facteurs peuvent être pris en considération selon les types d’installation.
Importance de la simultanéité dans le dimensionnement des conducteurs Dans la plupart des installations, les canalisations ne sont pas utilisées en simultanément. Cela a pour conséquence de diminuer l’effet d’échauffement dû au groupement On peut donc admettre un courant admissible légèrement supérieur à celui calculé en tenant compte que du seul facteur Kh. Le facteur à prendre en considération est le facteur Kg qui est une valeur approximative. D’autres valeurs de ce facteurs peuvent être pris en considération selon le type d’installation.
Facteur Kgh Groupement et simultanéité allant généralement de paire, le coefficient Kgh a été déterminé avec les facteurs Kh et Kg. Les valeurs pour ce coefficient donnée dans la NIBT 2005 sont des propositions. La norme européenne prévoit d’autres valeurs selon si c’est pour l’habitat ou l’industrie. Dans chaque installation une valeur différente peut être envisagée. Quelque soit la valeur, la source ou la méthode de calcul des valeurs choisies pour ces différents coefficient : • Si la température du câble est supérieur à sa valeur limite en service permanent (70°C pour le PVC) alors l’installation n’est pas conforme ; • Si la températeur du câble est inférieur ou égale à sa valeur limite en service permanent alors l’installation est conforme
V – 25
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS Lorsqu’il y a un groupement de plusieurs circuits avec un fonctionnement non permanent et une charge des conducteurs inférieure à 100 % , on utilisera les facteurs de correction KGH du tableau ci-dessous, ainsi que le tableau simplifié de la page 149 du présent document. Lorsqu’il y a un fonctionnement permanent avec une charge de 100%, on utilisera les facteurs de correction KH.
70 C
Nombre de
Facteurs
Facteurs
circuits
KGH
KH
1
1
1
2
0,88
0,80
3
0,83
0,70
4
0,80
0,65
5
0,78
0,60
6
0,77
0,57
7
0,76
0,54
8
0,75
0,52
9
0,73
0,50
10
0,73
0,50
11
0,73
0,50
12
0,72
0,45
13
0,72
0,45
14
0,72
0,45
15
0,72
0,45
16
0,71
0,41
17
0,71
0,41
18
0,71
0,41
19
0,71
0,41
20
0 70
0 38
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaire
V – 26
Courants admissibles en ampères pour 3 conducteurs chargés en Cu, isolé au PVC (avec facteur de groupement kg) section des conducteurs en mm2
mét. nombre de de réf. circuit
1,5
2,5
4
6
10
16
25
35
50
A
1
13,5
18
24
31
42
56
73
89
108
A2
1
13
17,5
23
29
39
52
68
83
99
B
1
15,5
21
28
36
50
68
89
110
134
15 12 10,5 10 9 8,5 8 8 7,5 7 6 5.5
20 16 14 13 12 11,5 11 10,5 10 9 8 7,5
27 21 18,5 17,5 16 15,5 14,5 14 13,5 12 11 10
34 27 24 22 21 19,5 18,5 18 17 15,5 14 13
46 37 33 30 28 26 25 24 23 21 19 17,5
62 49 43 40 37 35 33 32 31 28 25 23
80 64 56 52 48 46 43 40 40 36 33 31
99 79 69 64 59 56 53 49 49 44 40 37
118 95 83 77 71 67 64 62 59 53 49 45
1 2 3 4 5 6 et 7 8 9 et +
17,5 15 14 13 13 12,5 12,5 12,5
24 20 19 18 17,5 17 17 17
32 27 25 24 23 23 23 22
41 35 33 31 30 30 29 29
57 48 45 43 42 41 40 40
76 65 60 57 56 55 54 53
96 81 76 72 70 69 68 67
119 101 94 89 87 85 84 83
144 122 114 108 105 104 102 101
1 2 3 4 5 6 et 7 8 et +
18,5 16,5 15 14 14 13,5 13,5
25 22 21 19,5 19 18,5 18
34 30 28 26 25 25 24
43 38 36 33 33 32 31
60 52 49 46 45 44 43
80 70 65 61 60 58 57
101 89 83 78 76 74 73
126 110 103 97 94 92 90
153 134 125 118 114 111 110
1 2 3 4 5 6 B2 7 8 9 à 11 12 à 15 16 à 19 20 et +
C
E
T.5.2.3.1.1.15.2.2. NIBT 2005
Ce tableau est utilisable quand on dimensionne une installation en fonction du courant qui la traverse (sans surcharge possible : par exemple pour des récepteurs résistifs ou un moteur précédé d’un disjoncteur thermique). Note : le mode de pose F est utilisé pour des câbles monoconducteurs.
Note : La plupart des installations dans les habitations peuvent être dimensionnées selon la méthode de référence A (pour autant qu’il n’y ait qu’un circuit).
V – 27
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
EXERCICE 1 Dans une habitation, on désire raccorder un moteur triphasé avec un fonctionnement non permanent dont le courant d’emploi est de 12 A avec un câble Tdc dont la longueur est de 36 m. Déterminer la section de la ligne d’alimentation si la conformité quand au courant de courtcircuit est réalisée. La température ambiante ne dépasse pas 30 °C, le moteur est protégé par un disjoncteur de 25 A LP C, le câble est posé sur une paroi dans un tube d’installation.
Solution 1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur, soit : In = __________ A 2. Correction du courant de charge (en fonction de la température) :
Iref = 3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant à une méthode de référence _________ , avec un matériau isolant du câble en ________ , ainsi qu’avec __________ conducteurs chargés est de : __________ mm2. 4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est considérée comme conforme à la norme en vigueur.
EXERCICE 2 Le même moteur est installé dans un local dont la température est de 55 °C. Quelle sera la section des conducteurs de la ligne d’alimentation ?
Solution 1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur, soit : In = __________ A 2. Correction du courant de charge : le facteur de correction pour une température ambiante de 55 °C est de : __________ le courant de charge résultant est de : Iref = ____________________ A 3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant à la méthode de référence _________ , avec un matériau isolant du câble en __________ , ainsi qu’avec __________ conducteurs chargés est de : __________ mm2. 4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est considérée comme conforme à la norme en vigueur.
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
V – 28
EXERCICE 3 Le moteur correspondant aux conditions de l’exercice 1 est alimenté par un câble tiré dans un canal contenant 5 câbles en tout. Quelle sera la section des conducteurs de la ligne d’alimentation.
Solution 1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur, soit : In = __________ A
2. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant à la méthode de référence _______________ , avec un matériau isolant du câble en ______________ , ainsi qu’avec ___________ conducteurs chargés et un groupement de __________ circuits est de : __________ mm2. 3. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est considérée comme conforme à la norme en vigueur.
EXERCICE 4 Le même moteur est installé dans un local dont la température est de 55 °C. Quelle sera la section des conducteurs de la ligne d’alimentation ?
Solution 1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur, soit : In = __________ A 2. Correction du courant de charge : le facteur de correction pour une température ambiante de 55 °C est de : __________ le courant de charge résultant est de : __________ A 3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant à la méthode de référence _______________ , avec un matériau isolant du câble en ______________ , ainsi qu’avec ___________ conducteurs chargés et un groupement de __________ circuits est de : __________ mm2. 4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est considérée comme conforme à la norme en vigueur.
V – 29
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
Facteur de correction kgh : (5.2.3.1.1.15.4 • p. 36) Ce facteur combine les facteurs de simultanéité et de groupement. Il s’utilise lorsqu’il y a plusieurs circuits qui ne sont pas chargés à 100 % et que ce ne soit pas simultanément qu’ils le sont.
nombre de circuits
1
facteur kgh
1
2
3
0,88 0,83
4 0,8
5
6
7
8
9
12
≥ 20
16
0,78 0,77 0,76 0,75 0,73 0,72 0,71
0,7
Les conducteurs qui ne sont chargés qu’à moins de 30 % de leur courant admissible peuvent être négligés pour le groupement.
CANALISATIONS FIXES EN CUIVRE, CAS PARTICULIERS
5.2.4
Les canalisations fixes doivent répondre aux critères suivants : a) doivent avoir une section minimum de 6 mm2 pour les colonnes et lignes principales et les lignes d’alimentation générale b) une section d’au moins 1,5 mm2 pour les lignes de répartitions, les lignes divisionnaires et les lignes de récepteurs
CANALISATIONS FIXES vérifications
5.2.5 4.3.4.3
Les valeurs trouvées lors des calculs de dimensionnement de câbles indiquent les sections minimums des canalisations. Avant de faire l’installation et à la fin des travaux, il faut vérifier que – la canalisation ne crée pas une chute de tension supérieure à 4 % en service normal –
le courant de court-circuit minimum (à l’endroit électriquement le plus éloigné) crée le déclenchement du coupe-surintensité : –
en 0,4 seconde ou
–
en 5 secondes pour les circuits terminaux alimentant uniquement des matériels fixes ne devant pas être tenu dans les mains.
et en tout cas avant que le courant de court-circuit ne crée un échauffement dangereux pour le matériel (conducteurs, bornes, etc.) –
la protection contre les chocs électriques est assurée DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
V – 30
1. Quelle est la section minimum admise pour les conducteurs : a) de l’alimentation d’un moteur ? b) de la liaison avec le coupe-surintensité général et celui de l’abonné ? Art. 5.2. a)
b)
2. Quelle est la section minimum admise pour les conducteurs d’une ligne principale ? Art. 5.2 3. Que vaut le facteur kgh pour quatre circuits chargés à 20, 40, 60 et 100 % ? Art. 5.2
4. Dans quels cas doit-on installer un coupe-surintensité ? Art. 4.7
5. Quand peut-on renoncer à protéger une installation contre les courants de surcharge ? Art. 4.7
6. Sous quelles conditions l’emploi de fils de 0,5 mm2 est-il autorisé pour une installation fixe ? Art. 5.2
7. Quelles sont les conditions à respecter afin de pouvoir dimensionner une canalisation fixe selon le tableau 5.2.3.1.1.15.2.2
8. Le courant admissible est-il plus grand en monophasé ou en triphasé en méthode de référence (donner les valeurs pour une canalisation en 2,5 mm2) ? Art. 5.2 A1 : A2 : B1 : B2 :
V – 31
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS Solution simplifié Valable pour tous les modes de pose (sans groupement) avec des conducteurs isolés au PVC et protégés par des fusibles de type gG, gL ou gl, ainsi qu’avec des disjoncteurs de caractéristiques B, C, D. mm2
A
1,5 1,5 1,5/2,5 4 6 10 10 16 25 35 50
10 13 16 * 20 25 32 40 50 63 80 100
Mode de pose le plus défavorable correspondant à la SN SEV 1000:2000 (E+C) tableau 5.2.3.1.1.11.3, 2e colonne
Lorsqu’il y a un groupement de plusieurs circuits avec un fonctionnement non permanent et une charge des conducteurs inférieure à 100 %, on utilisera le facteur Kgh (tabl. p. 36). Lorsque la température ambiante dépasse 30 °C en permanence, il faut utiliser les facteurs de correction pour température ambiante (tabl. p. 32). * Pour une conduite installée sur plus de 20 cm dans l’isolation thermique, on installe des conducteurs d’une section de 2,5 mm2. Pour les autres cas, une section de 1,5 mm2 est suffisante. En cas de doute, on préférera la section la plus importante (2,5 mm2).
Le bois est considéré comme un isolant thermique.
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
V – 32
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES COURANTS ADMISSIBLES Présentation simplifiée des courants admissibles Température ambiante 30 °C Nombre de conducteurs chargés par circuit (conducteurs isolés au PVC)
Mode de pose
A1
3
2
A2
3
B1
3
2
B2
3
C
2
3
Section (mm2)
2
Charges admissibles des conducteurs (A)
1,5 2,5 4 6
13,5 18 24 31
14,5 19,5 26 34
13 17,5 23 29
15,5 21 28 36
17,5 24 32 41
15 20 27 34
16,5 23 30 38
19,5 27 36 46
17,5 24 32 41
10 16 25 35
42 56 73 89
46 61 80 99
39 52 68 83
50 68 89 110
57 76 96 119
46 62 80 99
52 69 90 111
63 85 112 138
57 76 101 119
50 70 95 120
108 136 164 188
119 151 182 210
99 125 150 172
134 171 207 239
144 184 223 259
118 149 179 206
133 168 201 232
168 213 258 299
151 192 232 269
Voir 5.4.2.3 p. 118 pour dimensionner le conducteur de terre, de protection d’équipotentielle principale. V – 33
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires
5.4.2.3 5.4.3.1.4
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS DE PROTECTION (PE) Lorsqu’ils sont posés avec les conducteurs polaires, LES CONDUCTEURS DE PROTECTION doivent avoir : •
la même section que les conducteurs polaires jusqu’à 16 mm2
•
de 25 mm2 à 35 mm2 : une section de 16 mm2
•
à partir de 50 mm2 au minimum : la moitié de la section des conducteurs polaires.
Lorsqu’ils sont posés séparément des conducteurs polaires, LES CONDUCTEURS DE PROTECTION doivent avoir : •
une section minimum de : 2,5 mm2, si une protection mécanique est prévue ou 4 mm2, si aucune protection mécanique n’est prévue
•
la même section que les conducteurs polaires, ceci jusqu’à 16 mm2
•
de 25 mm2 jusqu’à 35 mm2 : une section de 16 mm2
•
à partir de 50 mm2 et plus : la moitié de la section des conducteurs polaires
•
si le conducteur de protection est commun à plusieurs lignes, on déterminera sa section comme il vient d’être dit, mais en se basant sur la section du conducteur polaire de la ligne ayant la plus forte section.
Si le conducteur de protectionest commun à plusieurs lignes, on déterminera sa section comme il vient d’être dit, mais en basant sur la section du conducteur polaire de la ligne ayant la plus forte section.
Types de conducteurs de protection utilisables • Les conducteurs jaune-vert dans les câbles multiconducteurs. • Les conducteurs nus (..). • Les enveloppes métalliques de certains câbles. • Les conduits métalliques ou enveloppes métalliques de canalisation. • Certains éléments conducteurs.
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection
V – 34
EXERCICE 1 : Indiquez la section du conducteur PE
L1
L2 L3
N
PE
Alimentation : L1, L2, L3, N : 120 mm2 PE ......................... mm2
L N PE
2,5 mm2 2,5 mm2 ...... mm2
L1 L2
25 mm2
L3 N PE
25 mm2 ...... mm2
Chaudière 80 kW méthode de réf. B1 L1, L2, L3 ....... mm2 PE ....... mm2
L1
V – 35
L2
50 mm2
L3 N PE
50 mm2 ...... mm2
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection
EXERCICE 2 : Compléter le schéma en indiquant la section du conducteur de protection et l’intensité nominale maximale du coupe-surintensité (méthode de référence B2 avec groupement de 7 circuits) avec risque de surcharge et facteur de simultanéité.
3L PE
In = ........ A
120 mm2 ....... mm2
In = ........ A
50 mm2 ....... mm2
In = ........ A
25 mm2 ....... mm2
EXERCICE 3 : Compléter le schéma en indiquant la section du conducteur de protection et l’intensité nominale maximale du coupe-surintensité (méthode de référence B1 sans groupement de circuits) avec risque de surcharge et facteur de simultanéité.
3L PE
In = ........ A
In = 83 A ....... mm2
In = ........ A
In = 42 A ....... mm2
In = ........ A
In = 64 A ....... mm2
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection
V – 36
1. Quelle est la section minimum d’un conducteur de protection isolé et monté séparément des conducteurs polaires ? Art. 5.4
2. Quelle est la section d’un conducteur de protection isolé et monté avec des conducteurs polaires assurés à 32 A (mode de pose B2) ? Art. 5.4
3. Une ligne est assurée à 80 A, quelle sera la section du conducteur de protection (mode de pose B1) ? Art. 5.4
4. Le conducteur neutre d’une canalisation mobile peut-il servir de conducteur de protection ? Art. 5.4
5. Des éléments métalliques d’un ensemble d’appareillage peuvent-ils servir de conducteur de protection ? Art. 5.4.
6. Une conduite métallique de gaz peut-elle servir de conducteur PE ? Art. 5.4
7. Peut-on utiliser une partie conductrice d’un objet comme conducteur de protection pour un autre objet ? Art. 5.4
8. Quel sont les types de conducteurs PE admis ? Art. 5.4
V – 37
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection
4.7.3.3.2 5.2.3.4 5.2.4.2
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS NEUTRE (N) Généralement, le conducteur neutre fait partie de la même canalisation que les conducteurs polaires et a la même section. Toutefois : • Si le conducteur neutre en service normal conduit un courant plus grand que celui des conducteurs polaires, le conducteur neutre doit avoir une section plus importante que celle des conducteurs polaires (dustributions polyphasées déséquilibrées ou avec présence d’harmoniques). Elle sera déterminée de la même façon que celle des conducteurs polaires. • Si le conducteur neutre en service normal conduit un courant nettement inférieur à celui des conducteurs polaires, la section du conducteur neutre peut être diminuée (sans pour autant être inférieur à 16 mm2) de la même façon que celle des conducteurs polaires.
Actuellement, il est déconseillé de diminuer la section du conducteur neutre. EXEMPLE 1 Un courant de 100 A traverse le conducteur L1, 40 A traverse L2 et 80 A traverse L3. Les récepteurs alimentés sont purement résistifs. La canalisation est en conducteurs isolés dans un conduit encastré dans une paroi en bois. Quelle est la section du conducteur neutre ? •
Section des conducteurs polaires (selon la plus grande intensité soit pour 100 A) méthode de référence
tableau
section :
B1
5.2.3.1.1.15.5
16 mm2
•
Courant dans le fil neutre Par calcul (ou diagramme vectoriel) on trouve 52 A
•
Section du conducteur neutre Le courant dans neutre étant inférieur à celui des conducteurs polaires, sa section peut être diminuée de moitié soit : 16 mm2
EXEMPLE 2 Un courant de 10 A traverse les conducteurs L1, L2 et L3. Entre L1 et le neutre se trouve une résistance pure, entre L2 et le neutre un condensateur pur et entre L3 et le neutre une inductance pure. La méthode de référence est A. Quelle est la section du conducteur neutre ? • • •
Section des conducteurs polaires : 1,5 mm2 Courant dans le fil neutre Par calcul (ou diagramme vectoriel) on trouve 27,3 A Section du conducteur neutre Le courant dans neutre étant supérieur à celui des conducteurs polaires, sa section sera de : 6 mm2 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs N
V – 38
5.2.3.4 5.3.9.7 5.4.6.2
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS PEN L’utilisation du conducteur PEN dans le système TN est admis que lorsque, dans les installations fixes, le conducteur de protection a une section au moins égale à 10 mm2 en cuivre ou 16 mm2 en aluminium. Les conducteurs PEN dans les locaux avec dangers d’incendie n’est pas admis à l’exception de ceux appartenant à des canalisations traversant ces locaux Lors du dimensionnement, les conducteurs PEN sont considérés de la manière que les conducteurs neutres Pour certaines applications dans lesquelles le courant dans le conducteur PEN peut atteindre des valeurs élevées, un conducteur PEN ayant la même section ou une section supérieure à celle du conducteur polaire peut être nécessaire.
Dans l’ensemble de l’appareillage : La section des conducteurs de protection et PEN ne doit pas être inférieure à la valeur appropriée indiquée au tableau ci-dessous. Le tableau peut être utilisé pour les conducteurs PEN à condition que les courants du conducteur neutre ne soient pas supérieurs à 30% des courants des conducteurs polaires
Section des conducteurs polaires 2
Section du conducteur PEN
mm
mm2
Jusqu’à 16
Même section
25 ou 35
16
50 et plus
la moitié de la section polaire
Il n’est pas nécessaire que les conducteurs PEN soient isolés dans l’ensemble d’appareillage les pièces de structure ne doivent pas être utilisées comme conducteur PEN. Cependant, il est autorisé d’utiliser les rails de montage en cuivre ou en aluminium comme conducteur PEN. Dans les installations existantes, avec conducteur neutre de couleur jaune, celui-ci peut être utilisé comme conducteur PEN lors d’extensions de lignes d’alimentation générale, de colonnes ou lignes principales ou lignes d’abonnés pour autant que les exigences relatives à un conducteur PEN soient remplies. Le conducteur neutre existant devra alors être clairement repéré comme conducteur PEN à chaque point de dérivation. Lors d’extensions d’installations existantes, le conducteur PEN désigné en vert-et-jaune doit être relié au conducteur PEN jaune existant (anciennement conducteur neutre).
V – 39
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN
EXERCICE 1 Dans une installation (méthode de référence B1), on mesure : Dans la phase L1 125 A, dans la phase L2 40 A, dans la phase L3 90 A. Déterminer les valeurs suivantes : • • •
le courant dans le fil neutre l’intensité nominale des fusibles ou disjoncteurs la section des conducteurs polaires, neutre et PEN, de protection.
EXERCICE 2
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2
Indiquer la section de chaque fil (méthode de référence C)
63A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
160A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
40A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
25A 200A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
3L
N
PE
EXERCICE 3
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2
Indiquer la section de chaque fil (méthode de référence A2)
63A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
160A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
40A
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
200A
25A
3L
......... mm 2 ......... mm 2 ......... mm 2
N
PE
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN
V – 40
5.4.2.3 5.4.2.2
DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS DE TERRE Les conducteurs de terre doivent avoir au moins la même section que les conducteurs de protection. La section du conducteur de terre doit être au moins égale à la moitié de celle d’un conducteur polaire raccordé à l’aval du coupe-surintensité général • sans être inférieur à 16 mm2 • ni être supérieur à 50 mm2 COUPE-SURINTENSITÉ GÉNÉRAL L1 L2
1
2
10mm2 3
35mm2 4
50mm2
120mm2
L1 L2
L3
L3
PEN
N 1
16mm2
2
16mm2
3
25mm2
4
50mm2
PE
Dans les installations électriques intérieures (en schéma TN), on doit relier à la terre le conducteur PEN de la ligne d’amenée au point d’introduction du réseau dans le bâtiment. Pour la mise à la terre des installations électriques intérieures, on dispose des prises de la mesure courant de court-circuit permet de mesurer l’efficacité de la mise à terre :
a) Electrode de terre de fondations (radier) •
utilisation du ferraillage des fondations en béton (minimum 75 mm2), ruban ou corde 25/3 acier 75 mm2 ou ruban 3/20 ou encore corde 50 mm2 cuivre. Il est permis d’utiliser les fers à béton si : •
le diamètre est au minimum de 8 mm. Dans ce cas, on utilisera au moins 2 fers à béton côte à côte rendus électriquement bons conducteurs par des liaisons serties, pressées ou autre
•
le diamètre est d’au moins 10 mm. Un seul fer à béton rendu électriquement bon conducteur comme ci-dessus
V – 41
•
l’anneau fermé formant l’électrode de terre doit ceinturer tout le bâtiment.
•
sortie de l’électrode à proximité du coupe-surintensité général. DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de terre
b) Ruban de terre enfoui dans le sol SECTION MINIMUM : 50 mm2 CUIVRE
JONCTION FACILEMENT ACCESSIBLE
ÉPAISSEUR MINIMUM : 3 mm LONGUEUR MINIMUM : 15 m (PDIE) SECTION : 50 mm2 CUIVRE
PROFONDEUR : 70cm MIN.
Entre les électrodes de terre enterrées, les raccordements doivent être réalisés de façon à exclure toute corrosion électrochimique.
ÉPAISSEUR : 3 mm SOL HUMIDE
Les prises de terre doivent être constituées d’un métal résistant à la corrosion. par exemple :
métal
section
cuivre acier zingué au feu
50 mm2 75 mm2
Prises de terre : c) Les conduites d’eau métalliques (anciennement) Ce mode de mise à la terre n’est plus autorisé par les distributeurs d’électricité (source PDIE). DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de terre
V – 42
5.4.7 4.1.3.1.2
CONDUCTEURS DE LIAISONS ÉQUIPOTENTIELLES PRINCIPALES La section du conducteur principal d’équipotentialité peut être réduite à la moitié de celle du conducteur principal de protection. •
sans être inférieur à 6 mm2 (si l’installation est reliée à une installation de protection contre la foudre, la section doit être au moins de 10 mm2)
•
ni être supérieur à 25 mm2
COUPE-SURINTENSITÉ GÉNÉRAL L1
L1
L2
L2 1
2
3
10 mm2
25 mm2
120 mm2
10 mm2
25 mm2
120 mm2
10 mm2
16 mm2
70 mm2
L3
L3
PEN
N
PEN
PE SI PROTECTION CONTRE LA FOUDRE 10 mm2
1
6 mm2
2
10 mm2
3
25 mm2
Mise à l’équipotentiel des parties métalliques du bâtiment : •
conduites d’eau (chaude et froide)
•
gaz
•
ventilation
•
rail d’ascensceur
•
éléments de la structure
Note : tous les éléments conducteurs raccordés à l’équipotentiel peuvent servir de conducteurs d’équipotentiel si leur conductance est au moins égale à celle du conducteur cuivre raccordé et qu’aucune interruption de ce conducteur ne puisse se produire. V – 43
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs d’équipotentialité
Exercice 1 conducteur de terre ....... mm2 équipotentiel principal ....... mm2 Coupe surintensité générique (CSG) conducteurs polaires 95 mm2 conducteur neutre ....... mm2 conducteur de protection ....... mm2 Exercice 2 conducteur de terre ....... mm2 équipotentiel principal ....... mm2 Coupe surintensité générique (CSG) conducteurs polaires 35 mm2 conducteur PEN ....... mm2
Exercice 3 conducteur de terre ....... mm2 équipotentiel principal ....... mm2 (avec mise à protection contre la foudre) Coupe surintensité générique (CSG) conducteurs polaires 10 mm2 conducteur neutre ....... mm2 conducteur de protection ....... mm2 Exercice 4 conducteur de terre ....... mm2 équipotentiel principal ....... mm2 Coupe surintensité générique (CSG) conducteurs polaires 70 mm2 conducteur neutre ....... mm2 conducteur de protection ....... mm2 ou conducteur PEN ....... mm2
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs d’équipotentialité
V – 44
5.1.1.2 5.2.1.8 5.2.4.4 5.2.6.3
CANALISATIONS MOBILES La section des conducteurs en cuivre des canalisations mobiles est déterminée en fonction du courant nominal du récepteur raccordé à demeure ou de la prise de prolongateur, ou encore de la prise de connecteur, selon le tableau
Canalisation mobile avec isolation EPR Sections normalisées en mm2 Inom du récepteur, de la prise de connecteur ou de la prise de prolongateur
0,75
1
1,5
2,5
4
6
6
10
20
25
32
40
0,75
1
1,5
2,5
4
6
6
10
20
25
32
54
Canalisation mobile avec isolation PVC Sections normalisées en mm2 Inom du récepteur, de la prise de connecteur ou de la prise de prolongateur
Pour les sections supérieures à 6 mm2, il faut se référer à la méthode de référence E de la norme : Câble en PVC triphasé :
tableau 5.2.3.1.1.15.5 p. 41
Câble en PR/EPR triphasé: tableau 5.2.3.1.1.11.11 col 2 de la NIBT 2005 NOTE: une canalisation mobile est toujours en câble souple. Toutefois, un câble souple peut être utilisé dans une installation fixe. Dans ce cas, sa section est la même que pour un câble rigide. Les canalisations servant au raccordement d’objets transportables lourds, tels que machines agricoles, outils, moteurs, doivent être constituées de conducteurs d’une section minimum de 2,5 mm2 Cu (machines, outils, moteurs).
V – 45
DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN
DÉSIGNATION DES CANALISATIONS MOBILES
APPAREIL CORDON D’APPAREIL
FICHE RÉSEAU CANALISATION MOBILE RACCORDEMENT À DEMEURE
Les récepteurs mobiles doivent être raccordés au moyen de dispositifs de prise de courant, de boîtes de raccordement ou de dispositifs similaires. Les récepteurs portatifs doivent être raccordés au moyen de dispositifs de prise de courant.
FICHE-RÉSEAU PRISE DE PROLONGATEUR
DISPOSITIF CONNECTEUR
DISPOSITIFS DE PRISE DE COURANT
CORDON PROLONGATEUR
PRISE RÉSEAU CORDON PROLONGATEUR FICHE RÉSEAU FICHE RÉSEAU
Lorsqu’un cordon prolongateur de raccordement contient trois conducteurs polaires, ses connexions doivent être réalisées de telle manière que l’ordre des phases soit conservé.
PRISE DE PROLONGATEUR CORDON DE RACCORDEMENT PRISE DE CONNECTEUR DISPOSITIF CONNECTEUR
DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS MOBILES
V – 46
MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES Définition Conducteur et canalisation qui peuvent être déplacés lors de leur utilisation.
Protection : Le temps de coupure en cas de tension de défaut supérieure à 50V des matériels mobiles ou portatifs de classe I qui peuvent être saisis ou tenus en main en permanence durant leur emploi est de 0,4 seconde au maximum.
Montage : • Les enveloppes conductrices de canalisations mobiles doivent être reliées à leurs deux extrémités au conducteur de protection • Il est interdit de faire passer les canalisations mobiles à travers des parois, des plafonds ou des planchers. • A une seule et même fiche il n’est permis de raccorder qu’une seule canalisation mobile. • Les canalisations mobiles doivent être reliées aux objets qu’elles alimentent de façon telle que les efforts de traction et de torsion exercés sur la canalisation ne puissent pas se transmettre aux bornes de raccordement. • Dans des canalisations mobiles et dans les dispositifs conjoncteurs, le conducteur neutre et le conducteur de protection doivent toujours être séparés. • Les canalisations mobiles sans conducteur de protection ne doivent être équipées que de dispositifs conjoncteurs sans contact de protection. Il n’est permis de les équiper d’une fiche avec contact de protection que si leur autre extrémité est raccordée à un appareil à surisolation ou encore à une prise de connecteur ou de prolongateur prévue pour appareils à surisolation.
Cas particuliers : Canalisation mobile avec DDR • Dans les enrouleurs, le câble de raccordement au réseau doit être connecté à l’amont du dispositif à courant différentiel-résiduel. Le câble prolongateur équipé de sa prise mobile, ainsi que les prises montées éventuellement sur la partie fixe de l’enrouleur doivent être raccordées à l’aval du DDR. Locaux avec dangers d’incendie: • Des cordons souples doivent être choisis pour les canalisations mobiles qui sont prévues pour un usage intensif (par exemple type HO7RN-F – anciennement appelé GdF – ou analogue). Locaux corps de scène étables, et écuries • les canalisations mobiles doivent comporter une enveloppe protectrice mécaniquement renforcée et non conductrice. V – 47
MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES
1. Quelle est la section minimum d’une canalisation mobile ? Art. 5.2.4
2. Quelle est la section minimum admise pour raccorder un objet lourd transportable ? Art. 5.2.4
3. Comment doivent être raccordés les récepteurs d’énergie portatifs ? Art. 5.1.1
4. Un réchaud de 230 V / 2000 W est raccordé par un dispositif connecteur. Quelle sera la section minimum du cordon de raccordement ? Art. 5.2
5. Un cordon de raccordement est équipé d’une fiche réseau à l’une de ses extrémités, que trouve-t-on à l’autre ? Art. 4.1.3.2.
6. De quoi se compose un dispositif conjoncteur Définition a) b) 7. Qu’est-ce que la valeur nominale d’une grandeur ? Définition
8. Quel est le temps de coupure maximum en cas de tension de défaut supérieure à 50 V ? Art. 4.1.3.1
9. Qu’est-ce qu’un dispositif de prise de courant ? Définition
MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES
V – 48
10. Quelle section choisir pour alimenter avec une canalisation mobile un récepteur dont le courant nominal vaut 18 A ? si le câble est en PVC Art 5.2.
si le câble est en PR Art. 5.2.
11. Dans une canalisation mobile sur enrouleur avec DDR incorporé, où ce dernier doit-il être placé ? Art. 5.3.2.2.
12. Comment appelle-t-on une canalisation mobile équipée à l’une de ses extrémités d’une fiche et à l’autre d’une prise de prolongateur ? Art.définitions
13. On désire alimenter une cuisinière électrique triphasée 400V/10 kW avec un cordon mobile ; quelle est la section des conducteurs ? Art. 5.2.
14. Quels sont les critères qui permettent de déterminer la section des conducteurs en cuivre d’une canalisation mobile ? Art. 5.2.
15. Dans quels cas utilise-t-on des canalisations mobiles de 2,5 mm2 ? Art. 5.2.
16. Qu’est-ce qu’une fiche ? Art.définitions
16. Dessiner un cordon prolongateur.
V – 49
MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES
5.2.1 5.2.2
MONTAGE DES CANALISATIONS 1. Protection mécanique • conducteurs isolés (fil T) à portée de main, sauf pour locaux accessibles qu’à des personnes averties ; • ne sont pas exposés aux sollicitations mécaniques : – les fils posés sous tubes dans des conduits profilés fermés protégés par des coffrages ; – les fils posés dans des goulottes si le couvercle ne peut être enlevé qu’à l’aide d’un outil ou d’un effort important de la main et si la goulotte est au moins IP 4X ou IP XXD
ZONES EXPOSÉES
min: 10 cm max: 20 cm
MUR BÉTON: TUBE (THF) ÉLASTIQUE E 20 cm
CANALISATION POSÉE HORIZONTALEMENT OU VERTICALEMENT
Les câbles enterrés doivent être signalés par une bande de marquage. Si le câble est armé, ce dernier doit être raccordé au PE à chaque extrémités.
h max: 15 cm max: 30 cm PROTECTION MÉCANIQUE
CONDUITES APPARENTES
CONDUITES NOYÉES
CONDUITES ENTERRÉES
Min. 60 cm sans protection mécanique ou si posé avec d’autre canalisation ( p.e. gaz)
Les parcours des canalisations qui sont rigidement fixées et encastrées dans les parois doivent être horizontaux ou verticaux ou parallèles aux arêtes des parois, hormis dans les plafonds ou les planchers où il y a lieu de choisir le parcours pratique le plus court. • Le diamètre intérieur des conduits doit être choisi de manière que des conducteurs isolés puissent être introduits sans contrainte et sans dommage pour le revêtement isolant. • Les conduits contenant des conducteurs isolés sont à relier entre eux avec du matériel approprié afin d’empêcher la pénétration de corps étrangers. • Les conduits combustibles (coloration orange) doivent être complètement enrobés dans une matière incombustible. Ces conduits ne doivent pas dépasser de plus de 10 cm les parois et les plafonds.
2. Caractéristiques des tubes Le diamètre intérieur des conduits doit être choisi de manière que des conducteurs isolés puissent être introduits sans contrainte et sans dommage pour le revêtement isolant. Les canalisations doivent être choisies et mises en œuvre de manière à limiter les dangers provenant de la pénétration de corps solides. La canalisation doit satisfaire après assemblage, au degré de protection IP correspondant à l’emplacement considéré. MONTAGE DES CANALISATIONS
V – 50
Montage
AF
AG
°C
TIT
AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible
4
1
-5 ,+60
THF
AP : non- ENC : judicieux – dans partie combustible : interdit
4
1
-15,+60
THFW
AP : possible - ENC: judicieux – dans partie combustible : judicieux
4
1
-15, +60
ALU
AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible
2
3
-45, +90
TAZ
AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible
2
3
-45, +90
3. Protection contre les risques d’incendie • Distance à respecter : dans les locaux ou zones présentant des dangers d’incendie ou d’explosion, entre l’installation intérieure et l’installation de paratonnerre. Lorsque la distance D est au minimum égal au dixième de la distance entre l’endroit d’approche (ci-contre) et le point de liaison le plus proche entre l’installation de protection contre la foudre et les liaisons équipotentielles (souvent le sol), l’installation est toujours conforme. Si cette distance n’est pas respectée, il faut alors en avertir le conseiller en sécurité de l’entreprise.
PARATONNERRE
INSTALLATION INTÉRIEURE D L
Dmin = L · 0,1
4. Protection dans les salles de bain / douches • Dans les locaux salle de bians, les canalisations ne peuvent être posées en apparent ou encastré jusqu’à une profondeur de 6 cm que si elles contiennent un conducteur de protection qui est au moins relié avec le conducteur de protection côté alimentation. Ceci ne s’applique pas aux circuits avec la mesure de protection TBTS, TBTP ou protection par séparation. • La protection par DDR est obligatoire pour toutes les canalisations qui passe dans la salle de bain ( ou jusqu’à une profondeur de 6 cm dans les murs) y compris celle qui servent à l’alimentation d’appareil hors salle de bain. Les canalisations doivent être amenées vers les matériels électriques • verticalement depuis le haut pour les matériels électriques situés au-dessus de la baignoire. • depuis le bas pour les matériels électriques situés au-dessous de la baignoire.
5. Locaux avec danger d’incendie Les canalisations qui alimentent ou traversent de tels locaux doivent être protégées contre les surcharges et contre les courts-circuits. V – 51
MONTAGE DES CANALISATIONS
1. Quels types de conduits faut-il utiliser lorsque la température ambiante est inférieure à –30 °C? Art. 5.2.1
2. Quelles conditions faut-il satisfaire pour que les conducteurs appartenant à des circuits différents puissent être placés dans un tube commun ? Art. 5.2.1
3. Peut-on tirer dans un même tube des fils T alimentant les objets suivants ? • 1 moteur de ventilation 3 x 400 V/400 W. • 1 machine à laver le linge 3 x 400 V/3600 W. Art. 5.2.1
4. Peut-on installer un câble CH-N1VV-R (Tdc) à l’extérieur lorsqu’il gèle ? Art. 5.2.1.2
5. Comment installer à demeure une canalisation souple ? Art. 5.2.2
6. Quelle mesure de protection prendre si des animaux risquent de provoquer des dégâts aux canalisations ? Art. 5.2.2
7. En montage apparent, à quel endroit peut-on s’attendre à ce que les canalisations fixes soient exposées à des sollicitations mécaniques ? Art. 5.2.2
8. Peut-on installer un conduit THF dans le vide d’un doublage ? Art. 5.2.1
MONTAGE DES CANALISATIONS
V – 52
9. Comment doivent être les conducteurs des canalisations mobiles ? Art. 5.2.1
10. Comment installer une canalisation dans un mur? Art. 5.2.2
11. Quelle caractéristique doivent avoir les accessoires de canalisations ? Art. 5.2.2.8.1.7 p. 26
12. Quels sont les risques liés à la non observation de la pose horizontale ou verticales des conduites dans les murs ?
Art. 5.2.2
13. Est-il possible de réaliser une canalisation fixe avec des conducteurs isolés sous tube dont les coudes sont à nu ? Art. 5.2.1
14. Peut-on utiliser des matériaux en PVC à l’extérieur? Art. 5.2.2
15. Citez des exemples de sources thermiques pouvant endommager une canalisation Art. 5.2.2
16. Citez un tube que l’on ne doit en tout cas pas utiliser dans un local avec une présence permanente de corrosion? Art. 5.2.1
V – 53
MONTAGE DES CANALISATIONS
JONCTIONS DES CANALISATIONS Connexions : •
bon contact (assuré contre le desserrage pour le conducteur PE)
•
les organes sous tension ne doivent pas pouvoir être touchés
•
en général, par vissage, serrage ou enfichage
Borne PE assurée contre le déserrage
bornes conformes ordre et clarté dans locaux avec dangers d’incendie : boîte
dès IP 51
ou mesures spéciales. C
Jonctions des canalisations fixes : • Dans boîtes de jonctions, coffrets de raccordement ou coupe-surintensité. • Il est aussi permis d’établir des connexions à partir des prises réseau, des interrupteurs, des récepteurs d’énergie, etc., pour autant que la clarté et la fiabilité des installations soient respectées. • Pour les boîtes de jonctions et coffrets de raccordement montés sur ou dans des matériaux combustibles, il faut utiliser du matériel incombustible ou difficilement combustible, si non, séparation par matière incombustible ou difficilement combustible. • Les connexions doivent être accessibles pour vérification, essai et maintenance, sauf dans les cas suivants : – jonctions des câbles enterrés ; – connexions entre les jonctions froides et les éléments chauffants des systèmes de chauffage des plafonds et planchers et des câbles chauffants. Dans les circuits 2LN et 3LN, il faut prendre garde que des surcharges dues à des charges asymétriques ou à des harmoniques peuvent apparaître aux jonctions d’un conducteur neutre commun.
Clarté de l’installation Dans le cas d’un appartement ou d’un local similaire la clarté de l’installation sera considérée comme satisfaisante si l’agencement des canalisations permet de comprendre sans trop de peine, sans en posséder le plan et même si elles sont noyées, quel est le schéma des connexions. Lorsqu’un même départ conduit à plusieurs interrupteurs, prises et emplacements de luminaires, cette clarté est généralement assurée si l’installation comprend un nombre suffisant de boîtes de jonction et si l’on n’effectue pas trop de connexions sur les bornes de raccordement des appareils. Dans les appartements, on devrait éviter de prévoir des dérivations à partir de luminaires. JONCTION DES CANALISATIONS
V – 54
Si, dans une installation où l’on applique la mise au neutre selon le système TN-C, la ligne d’alimentation d’une prise ou d’un récepteur devant être mis à la terre était raccordée aux bornes du luminaire, il y aurait un risque que le conducteur servant le conducteur de protection soit interrompu ou mal raccordé en cas de montage ou démontage du luminaire. L’installation située en aval pourrait alors mettre en danger les personnes et les choses par l’intermédiaire des luminaires, prises, récepteurs et analogues raccordés au conducteur de protection. Afin d’éviter ce risque, il n’est pas admis d’interrompre le conducteur PE aux luminaires. Un conducteur de protection séparé est posé pour les prises en aval de luminaires.
D’UNE LAMPE À UNE AUTRE LAMPE, DANS LE MÊME LOCAL
D’UNE PRISE OU D’UN INTERRUPTEUR À UN AUTRE POINT DE CONSOMMATION DANS LE MÊME LOCAL OU LOCAL ADJACENT MAIS À PROXIMITÉ FAUX
Jonctions des canalisations mobiles • Les jonctions des canalisations mobiles doivent être déconnectables et résister aux sollicitations mécaniques. • Elles seront réalisées au moyen de prises de courant, de boîtes de raccordement ou de frotteurs. • Les connexions doivent être en principe accessibles pour vérification, essai et maintenance • Les canalisations mobiles doivent être reliées aux objets qu’elles alimentent de façon telle que les efforts de traction et de torsion exercés sur la canalisation ne puissent pas se transmettre aux bornes de raccordement.
Point de jonctions : Point de jonction entre une canalisation fixe et une canalisation mobile.
A une seule et même fiche, il n’est permis de raccorder qu’une seule canalisation mobile
RÉCEPTEUR
V – 55
JONCTION DES CANALISATIONS
Jonction du conducteur PE • Les points de jonction du conducteur PE doivent être assurés contre le desserrage.
Jonction du conducteur de la prise de terre • L’une des extrémités de la prise de terre doit sortir du sol de telle manière que la jonction avec le conducteur de protection soit facilement accessible. • Dans toute installation, une borne ou barre principale de terre doit être prévue et les conducteurs suivants doivent lui être reliés : – les conducteurs de terre ; – les conducteurs de protection ; – les conducteurs principaux d’équipotentialité.
Jonction du conducteur principal d’équipotentialité • Les points de jonction et de dérivation le long du conducteur principal d’équipotentialité doivent être aisément accessibles en tout temps et reconnaissables comme tels. Les jonctions et dérivations doivent être assurées contre tout desserrage intempestif.
Jonction du conducteur neutre ou PEN par « bornes spéciales » • Des « bornes spéciales » sont des points de jonction permettant de sectionner et de raccorder. • Le sectionnement ne doit pas pouvoir se faire manuellement, mais uniquement à l’aide d’un outil. • Dans l’ensemble d’appareillage, on peut utiliser des bornes spéciales à la place de sectionneur de neutre sauf au coupe-surintensité général ou à un coupe-surintensité d’abonné.
MONTAGE DES CANALISATIONS
V – 56
1. Peut-on raccorder plusieurs canalisation mobile sur une seule fiche ?. Art. 5.2.6
2. Peut-on raccorder une machine à laver au moyen d’une boîte de dérivation sans prise réseau? Art. 5.2.6
3. Un conducteur en cuivre de 1,5 mm2 peut-il être serré dans une borne commune avec un conducteur de 16 mm2 ? Art. 5.2.6
4. Où peut-on faire une liaison entre le conducteur de protection et le neutre quand cela est nécessaire ? Art. 5.4.3
5. A-t-on le droit d’insérer des dispositif de coupure sur le conducteur PE (si oui comment) ? Art. 5.4.3
6. Peut-on procéder à des dérivations dans un luminaire ? Art. 5.2.6 Retour ou neutre : Conducteur PE : 7. A quoi faut-il faire attention lors de la l’installation de prises monophasées branchées sur un circuit triphasé ? Art. 5.2.6
8. Des canalisations peuvent-elles repartir de luminaire pour alimenter d’autres luminaires devant être mis au neutre avec un conducteur de protection commun? Art. 5.2.6
8. Sur des parties combustibles d’un bâtiment, quel type de boîte de jonction faut-il utiliser ? Art. 5.2.5
.
V – 57
MONTAGE DES CANALISATIONS
9. Peut-on faire partir 2 canalisations mobiles d’une même fiche ? Art. 5.2.6
10. Est-il admis de placer une fiche réseau aux 2 extrémités d’une canalisation mobile ? Art. 5.2.1
11. Que faut-il faire aux point de connexion des conducteurs PEN ? Art. 5.1.4
12. A quelles conditions de sécurité les jonctions de conducteurs doivent-elles satisfaire ? Art. 5.2.6
13. A quelle condition particulière les jonctions pour conducteurs de protection doivent-elles être soumises ? Art. 5.4.3
14. Comment faut-il exécuter les jonctions entre conducteurs ainsi que les raccordements des conducteurs aux appareils et récepteurs ? Art. 5.2.6
15. Comment procède-t-on en pratique pour que les efforts de traction ne se transmettent pas aux bornes de racordement ? aux fiches pompe alimentée par un câble souple four à raclettes
MONTAGE DES CANALISATIONS
V – 58
5.1.1.3
EXTRÉMITÉS DES CONDUCTEURS Les organes sous tension doivent être soustraits des contacts accidentels.
Exceptions : les cas où l’emploi de l’appareil l’exige (par exemple: électrodes de poste à souder)
Moyens pratiques :
Note : le contact avec la douille d’une ampoule ou les parties sous tension d’un grille pain sont considérée comme intentionnel.
• Cache fils • Boîte dérivation • Obturateur • Plaque de recouvrement • Etc.
TRAVERSÉES Lorsque les extrémités d’une canalisation électrique se trouvent à des températures ambiantes différentes, cela peut être propice à la formation de condensations. Dans ce cas des précautions doivent être prises pour protéger la canalisation des effets des condensations.
Pas d’accumulation d’eau possible
Lorsqu’une canalisation traverse des éléments de construction, les ouvertures demeurant après le passage de la canalisation doivent être obturées selon le degré de résistance au feu prescrite avant la traversée.
; ;;; ;;; ; ;;;
FERMER
CONDUCTEURS EN PARALLÈLE
Lorsque plusieurs conducteurs sont reliés en parallèle sur la même phase ou le même pôle, des mesures doivent être prises pour s’assurer que le courant se répartit également entre eux
V – 59
S’il s’agit de monoconducteurs une mise en parallèle de conducteurs n’est admise que pour des sections supérieures à 70 mm2
Si l’on relie en parallèle des monoconducteurs, Il faut veiller à ce que les conducteurs polaires de chaque canalisation présentent les mêmes sections et les mêmes longueurs. On prendra également des dispositions particulières pour compenser l’influence magnétique MONTAGE DES CANALISATIONS
NIN 2000
POSE DES CONDUCTEURS ET DES CANALISATIONS RAYONS DE COURBURE : INDIQUÉ PAR LE FABRIQUANT, ENTRE 3 ET 15 FOIS LE DIAMÈTRE SUIVANT LE TYPE DE CÂBLE.
Tdc-aT
Tdc
INTERDIT
10 x d 6xd
CONDUCTEURS SOUPLES OU EXTRA-SOUPLES LIGNE FIXE : DANS TUBE OU BRIDÈ. INTERDIT : AGRAFES, CLOUS OU ACCESSOIRES ANALOGUES
EXTRÉMITÉS DE TUBE : PAS D’ARÊTES VIVES.
RACCORDEMENT DES TUBES CONTENANT DES CONDUCTEURS ISOLÉS : PAR MANCHON. DANS LOCAL MOUILLÉ OU AVEC DANGERS DE CORROSION : ÉTANCHE DANS BÉTON : ÉTANCHE
RÉCEPTEUR, APPAREIL OU ACCESSOIRE
DANS LOCAUX NON SECS : L'HUMIDITÉ NE DOIT PAS PÉNÉTRER. SI DANGERS D'INCENDIE, MATIÈRE INFLAMMABLE NE DOIT PAS PÉNÉTRER.
ÉQUERRES OU TÉS APPARENTS.
CONTACT ENTRE BOÎTIER ET CONDUITE CONDUCTRICE : ADMISSIBLE SEULEMENT SI RACCORDS VISSÉS, SI NON LE TUBE SERA ÉCARTÉ D’AU MOINS 1 cm DES PARTIES COMBUSTIBLES DU BÂTIMENT.
BOÎTIER RACCORDÉ SELON LA MISE AU NEUTRE
MONTAGE DES CANALISATIONS
POSE DIRECTE SUR PARTIES DE BÂTIMENT : DE FAÇON SÛRE ET DURABLE
V – 60
1. Peut-on faire passer des canalisations mobiles à travers une paroi, un plafond ou un plancher? Art. 5.2.1
2. Un câble Tdc peut-il traverser des éléments d’un bâtiment sans tube de protection ? Art. 5.2.2
3. A quoi faut-il prendre garde lorsque l’on pose un tube de traversée entre un local mouillé et un autre local ? Art. 5.2.2
4. A quoi faut-il faire attention lors du raccordement de prises monophasées dans un circuit triphasé ? Art. 5.2.6
5. Comment faut-il raccorder une canalisation mobile à une canalisation fixe ? Art. 5.2.6
6. Indiquer le rayon de courbure des câbles suivants : Art. 5.2.2
tableau 5.2.13 Tdc 3 x 1,5 mm2 GKT 3 x 1,5 mm2 7. Lors de la pose comme canalisation fixe, peut-on utiliser des agrafes ou des clous pour fixer des câbles extra-souples ? Art. 5.2.2.8.1
V – 61
MONTAGE DES CANALISATIONS
8. Quelle précaution doit-on prendre en présence de copeaux, fibre ou poussières ? Art. 5.2.2
9. La pose d’un tube en «U» est-elle admise où de l’eau de condensation peut se former dans le tube ? Art. 5.2.2
10. Comment faut-il faire pratiquement pour éviter que l’arête vive d’un tube ne blesse l’isolation des fils ou des câbles ?
11. Dans une salle de bain , peut-on placer une boîte de dérivation en zone 1 ? Art. 7.01
12. Comment peut-on prolonger un tube en polyéthylène orange ? a) dans une dalle en béton ? Art. 5.2.1
b) pour sortir de la dalle et descendre en apparent ? Art. 5.2.1
13. Quand est-ce que des connexions n'ont pas besoin de rester accessible ? Art. 5.2.6
14. Quel précaution prendre pour faire passer une canalisation dans une salle de bain ? Art. 7.01
MONTAGE DES CANALISATIONS
V – 62
ENSEMBLE D’APPAREILLAGE (EA) Note : la désignation EA en remplacement de « ensemble d'appareillage » est une désignation non officielle réserve à cet ouvrage. Le terme « ensemble d’appareillage à basse tension » définit une combinaison d'un ou plusieurs appareils de connexion à basse tension avec les matériels associés, complètement assemblés sous la responsabilité du constructeur avec toutes leurs liaisons internes mécaniques et électriques et leurs éléments de construction. Ensemble d’appareillage à basse tension ne veut pas dire que seulement des appareils électromécaniques classiques peuvent y être installés. Dans la norme il est expressément dit, qu’on peut aussi monter des dispositifs de commande, mesure, signalisation et protection, ainsi que des éléments électroniques, unités fonctionnelles et semi-conducteurs de puissance. La NIBT ne traite que des « petits » EA (courant assigné jusqu'à 250 A et un courant de court-circuit maximum de Icp 10 kA eff. / Ipk 17 kA.). Pour les constructions plus importante, il faut se référer aux EN particulières Les ensembles d’appareillage se regroupent en plusieurs types :
ES (ensemble de série), qui a subi un essai de type complet. cet essai s’effectue principalement en laboratoire et il est particulièrement coûteux. Comme son nom l’indique l’ES est souvent fabriqué en série et est surtout conçu par des constructeurs industriels. Exemple: EA type de forte intensité avec le coupe-surintensité général fourni par le constructeur pour alimenter les départs des lignes principales.
EDS (ensemble dérivé de série) dont les éléments sont constitués d’appareillage ayant déjà subi un essai type complet ou faisant référence à ce type d’essai. Il peut également être construit par analogie ou extrapolation d’un ES dont on a mesuré l’échauffement. L’EDS est souvent construit en exemplaire unique par un électropraticien . Exemple: EA alimenté par les lignes principales.
Pour notre profession, nous allons surtout nous intéresser aux tableaux EDS. La NIBT 2005 contient une série complète de définition réservée aux ensembles d'appareillage au chapitre 5.3.9.2. Des dispositions valables pour les locaux affectés à un service électrique (7.29) valent également pour les couloirs de service et les portes. V – 63
ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
4.1.2.2 5.1.3 5.3.9 7.2.9
Accessibilité: L'EA peut être désigné comme un foyer de danger pour le feu et la fumée. L'environnement de l'ensemble d'appareillage est en danger en cas d'inflammation ou de développement important de fumée. Lors de l'évaluation d'une zone relativement à un danger d'incendie que peut présenter un EA, il faut également prendre en compte les effets secondaires éventuels d'un incendie. • Chaleur • Fumée • Gaz corrosifs En conséquence, les EA ne doivent pas être installer dans des couloirs de fuites sauf si l'émission de fumée est faible ou qu'il est placé dans une armoire EI30 (voir aussi 5.3.9.9.2.2)
Dans un EA l'accessibilité aux matériels doit être garantie – pour tous les c.-s.: environ 0,4 m jusqu'à 2 m depuis le sol ou la plateforme ; – pour des c.-s. intégrés à des systèmes de canalisations préfabriqués, la hauteur supérieure n'est pas limitée s'il ne s'agit pas de coupe-surintensité de récepteurs ;
max 2 m
max 2 m min 0,4 m
– 0,25 MΩ
de 50 V à 500 V
500 V
> – 0,5 MΩ
plus de 500 V
1000 V
Installations existantes Genre de local
Tension d’essai en courant continu
Résistance d’isolement
300 V contre terre
Sec ou humide
≥ Tension nominale de l’installation
> – 0,25 MΩ
300 V contre terre
Mouillé ou danger de corrosion
100 V au moins
> – 0,05 MΩ
> 300 V contre terre
Sec ou humide
≥ Tension nominale de l’installation
> – 0,5 MΩ
> 300 V contre terre
Mouillé ou danger de corrosion
≥ Tension nominale de l’installation
> – 0,25 MΩ
Tension nominale du circuit
L’appareil de mesure doit être capable de fournir la tension d’essai spécifiée avec un courant de 1 mA. Lors de la mesure, tous les appareils d’utilisation seront déconnectés. Lorsque le circuit est susceptible de contenir des récepteurs électroniques, il faut relier les conducteurs polaires et le conducteur neutre avant de procéder à la mesure. Si les résultats de mesure montrent des valeurs trop faibles, il faut déconnecter les récepteurs électroniques et répéter la mesure pour chaque conducteur individuellement. VÉRIFICATIONS
VI – 4
La mesure est à effectuer sur chaque groupe divisionnaire, même si la mesure sur le groupe principal est en ordre, afin de pouvoir détecter une inversion des conducteurs neutres. Déclencher d’abord tous les coupe-surintensités mais n’ouvrir qu’un sectionneur à la fois (si les deux sectionneurs de neutre sont ouverts, le mélange des neutres ne pourra pas être repéré). L1 L2 L3 N PE
ouvrir
R = INFINIE POUR AUTANT QU’AUCUN RÉCEPTEUR NE SOIT RACCORDÉ
R=0 SI LA RÉSISTANCE R = 0 ENTRE CONDUCTEURS N ET PE, CELA VEUT DIRE QUE LES FILS NEUTRES SONT CROISÉS
OPÉRATION 3 Essai du dispositif de protection à courant différentiel-résiduel et de l’installation raccordée en aval.
●
N PE L
a.
T 30mA
1 0
b. ●
5mA 10mA 15mA 30mA 150mA 300mA
a. ● b. ●
Fonctionnement du DDR actionner la touche d’essai, le dispositif doit déclencher Essai de l’installation avec un appareil d’essai pour DDR : • 1er essai :
le DDR doit déclencher avec 1 x I∆ n en 0,3 seconde
• 2e essai :
le DDR ne doit pas déclencher avec 0,5 x I∆ n
(I∆ n = courant nominal de déclenchement) En pratique, un DDR 30 mA déclenche entre 25-60 ms pour un I∆n de 19-23 mA. VI – 5
VÉRIFICATIONS
OPÉRATION 4 Mesure des courants de court-circuit. Vérification des conditions de mise au neutre
Selon le type d’instrument de mesure : se référer aux instructions du fabricant (mode d’emploi). •
Déterminer les courants de court-circuit Ik max au coupe-surintensité
•
Déterminer les courants de court-circuit Ik min 1. à la prise la plus éloignée de chaque circuit 2. à l’appareil le plus éloigné
•
Vérifier le temps de déclenchement du coupe-surintensité en fonction de l’intensité du courant de court-circuit (Ik min) Dans le cas de prises : ≤ 0,4 s Dans le cas d’appareils raccordés de façon fixe : ≤ 5 s
•
Vérifier le pouvoir de coupure du coupe-surintensité (en cas de nécessité)
•
Vérifier la tenue aux courants de surcharge
Attention : pour déterminer le Ik min, il faut multiplier le I mesuré (Ik1) par 0,75. Ik min = Ik1 · 0,75 VÉRIFICATIONS
VI – 6
OPÉRATION 5 Vérification du cycle des phases dans les prises triphasées Modèles actuels : Ces dispositifs conjoncteurs correspondent aux normes internationales, leur emploi est obligatoire dans les nouvelles installations. DANS LE SENS DES AIGUILLES D’UNE MONTRE POUR LES PRISES RONDES CEI OU T15 ET T25.
L1
L2
L2
L3 9h 4h
L1
PE
L2
L1
L3 6h
PE
L3
L3
N
L1
4h L2
PE
L2
L2
L3
L1
L3
9h PE
PE
L1
N
6h
N
PE
Anciens modèles : Ces dispositifs conjoncteurs ne correspondent plus aux normes internationales, leur installation n’est plus autorisée dans les nouvelles installations. DANS LE SENS DES AIGUILLES D’UNE MONTRE POUR LES PRISES RONDES OU CARRÉES
EN DIRECTION DU CONTACT PE POUR LES PRISES RECTANGULAIRES
L2
PE L3 L2
L1
N
L1 L2 L3 PE
L3
L1
L2
L3
L1
N
PE PE T9
VI – 7
VÉRIFICATIONS
1. A quel moment doit-on faire une première vérification dans une installation électrique ? OIBT Art. 24
2. Que comprend un contrôle final propre à l’entreprise ? OIBT Art. 24
3. Un DDR (I∆n = 30 mA) peut-il déclencher lorsque le courant de défaut à la terre est de 15 mA ? Art. 6.1.3.9.3 • p. 11
4. Quelle est la valeur minimum de la résistance d’isolant dans une installation neuve en BT ? Tableau 6.1.3.3.2 • p. 6
5. La procédure de contrôle comprend trois opérations distinctes, quelles sont-elles ? Art. 6.1.1.1 p. 1
6. Lors du contrôle, quels essais doivent être entrepris ? Tableau 6.1.3.1
7. Qui peut fonctionner comme contrôleur d’installations électriques pour l’habitat ? OIBT Art. 27
8. Donner la valeur de Icc min dans une installation lumière et prise dans locaux d’habitation (villa) Tableau 6.1.3.6 • p. 8
VÉRIFICATIONS
VI – 8
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX 7.01: salle de bains définition des volumes :
Volume 0 : • C'est le volume intérieur de la baignoire ou du receveur de douche.
Volume 1 : • Hauteur 2,25 m depuis le sol. • Surface : surface de la baignoire ou du receveur de douche mesurée aux bords extérieurs ces derniers.
Volume 2 : • Hauteur 2,25 m depuis le sol. • Surface : 60 cm au-delà du volume 1.
Pour les douches sans receveur • Il n'y a pas de volume 0. Ni de volume 2. • Le volume 1 est alors augmenté à 120 cm.
VII – 1
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
Pose des canalisations : • Verticalement depuis le haut pour les matériels électriques situés au-dessus de la baignoire ou du receveur de douche. • Depuis le bas ou depuis derrière pour les matériels électriques situés au-dessous de la baignoire ou du receveur de douche.
Protection contre les chocs électriques Tous les circuits jusqu'à 6 cm à l'intérieur des murs doivent être protégés pas un DDR 30 mA et doivent contenir un conducteur de protection même s'il ne font qu'alimenter des objets placés hors de la salle de bain ( excepté les circuits protégés par un transformateur de séparation avec un seul récepteur raccordé au secondaire ou ceux en TBTS ou TBTP).
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 2
Matériel autorisé: Complétez à l'aide de la norme partie 7.01 page ••• le tableau suivant :
Volume 0
Volume 1
Volume 2
2,4 m au delà du volume 2
IP :
Matériel autorisé
Interrupteur : Prises : Boîtes de jonction:
7.02 Piscines Les exigences de ce chapitre s’appliquent aux bassins des piscines, y compris les pédiluves (bassin pour les pieds), et aux volumes les entourant. Les piscines sont, comme les salle de bain, décomposée en 3 volumes :
VII – 3
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
Volumes
0
1
2
Interrupteur et prises
■
■
6 avec DDR 30 mA our individuel
pour les petites piscines à l'intérieur des bâtiments qui ne sont pas normalement nettoyées aux jets d'eau Protection supplémentaires
Matériel
■ hmin. 30 cm OK
distance au V0 : 1,25 m avec DDR 30 mA
■
ou
impossible
individuel
TBTS 12 V AC TBTS 30 V DC (source hors des volumes 0,1 et 2)
Spécialement conçu pour piscine
Luminaire classe de protectio II ou classe I si DDR 30mA ou
Chauffage de sol IP Canalisations apparentes ou encastrées, à une profondeur ne dépassant pas 5 cm Jonctions
Recouvert d'un grillage mis à terre X8
X5 (X4 si petite piscine)
Sans enveloppe métallique Les canalisations doivent être limitées à celles nécessaires à l'alimentation des matériels situés dans ces volumes.
■
X2 piscine intérieure X4 piscine extérieur X5 si jet d'eau Si tangible : sans enveloppe métallique
■
■ OK
7.03 Locaux contenant des radiateurs électriques pour sauna Volume 1 : Seuls sont admis les matériels appartenant aux radiateurs pour saunas. Volume 2 : Aucune prescription spéciale. Volume 3 : Les matériels doivent pouvoir supporter une température 125 °C. Volume 4 : Seuls peuvent être installés des luminaires, des dispositifs de commande de radiateurs de saunas ainsi que leurs canalisations de raccordement. La résistance à la chaleur de ce matériel doit correspondre aux exigences du volume 3 et le montage doit être réalisé de façon à prévenir une surchauffe. RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 4
7.04 Installation de chantiers Canalisations mobiles : Les canalisations flexibles doivent correspondre au type de construction CH07 QQ-F (PUR-PUR), H07 RN-F ou à un type équivalent en ce qui concerne les contraintes dues à l'abrasion et à l'eau. Protections des chocs électriques :
Les circuits avec prises de courant et les matériels électriques fixes tenus en main, tous deux avec un courant nominal In jusqu'à 32 A, doivent être protégés un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel avec un courant différentiel nominal de fonctionnement I∆n 30 mA.
7.05 Installation dans les établissements agricoles et horticoles Domaine d'application : • Ecuries • Etables • Poulaillers • Porcheries • Locaux pour la préparation de la nourriture des animaux • Greniers • Granges pour le foin, la paille et les fertilisateurs • Etc. Protection contre les tensions de contact trop élevées : Liaison équipotentielle supplémentaire. Dans les emplacements où se trouvent des animaux, une liaison équipotentielle supplémentaire doit relier entre elles toutes les masses de matériels et toutes les parties conductives n'appartenant pas à l'installation électrique pouvant être touchées par les animaux.
VII – 5
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
1. Liaison avec le ferraillage de la couche d’étable 2. Liaison avec le ferraillage du canal d’évacuation 3. Liaison avec les fers d’armure longitudinaux et transversaux du couloir 4. Liaison avec le dispositif d’attache des bêtes 5. Liaison avec les fers équerres servant de support aux grilles du canal d’évacuation 6. Liaison avec les conduites pour le lait et le vide 7. Liaison avec la conduite d’amenée d’eau 8. Liaison avec le PEN du réseau 9. Pontage du compteur d’eau 10. Réseau de distribution d’eau métallique et ininterrompu 11. Electrode de terre de fondation 12. Abreuvoirs automatiques 13. Amenée d’eau aux abreuvoirs 14. Machine à traire 15. Grilles du canal d’évacuation (le contact exercé par la pression de la grille sur les fers profilés est suffisant) RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 6
Protection contre les influences thermiques Les appareils de chauffage utilisés dans les locaux d’élevage des animaux doivent être fixes et maintenus à une distance appropriée des animaux et des matériaux combustibles pour éviter tout risque de brûlures aux animaux ou d’incendie. On utilisera des appareils prévus à cet effet. Pour les appareils à réflexion tels que les chauffages à infrarouge pour les poussins ou pour les porcs, la distance doit être d’au moins 0,5 m, à moins qu’une autre distance soit spécifiée dans les instructions du fabricant. Application des mesures de protection supplémentaires contre les tensions de contact trop élevées :
• Un DDR I∆n maximum 300 mA est à prévoir pour l’ensemble de l’installation. • Tous les circuits avec prises de courant doivent être protégés par des DDR I∆n maximum 30 mA y compris les prises situées à l’extérieur du bâtiment.
Choix et mise en œuvre des matériels électriques
7.05.4.1
7.05.4.7
Les matériels électriques installés pour un usage normal doivent présenter au moins le degré de protection IP 44. Dans les locaux présentant des quantités dangereuses de matière combustible (foin, paille, etc.), un indice de protection IP5X est nécessaire ou même IP6X en présence d’importante quantité de poussière combustible (AE5). VII – 7
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
Clôtures électriques Afin de prévenir une électrocution ou un incendie dû à un coup de foudre sur le parc extérieur, les règles suivantes doivent être respectées : Appareil Le dispositif d’alimentation doit être installé sur une base incombustible (Pical 83) qui débordera de 10 cm de part et d’autre de l’appareil. Alimentation Le dispositif d’alimentation doit être raccordé au moyen d’une prise fixe installée à proximité immédiate de celui-ci. Mise à terre Une bonne mise à terre est nécessaire pour prévenir un incendie en cas de coup de foudre sur la clôture extérieure ainsi que pour le bon fonctionnement de l’installation. a) Pour les bâtiments équipés d’une installation de protection contre la foudre, la mise à terre de l’appareil sera raccordée au paratonnerre. b) Pour les bâtiments non pourvus de protection contre la foudre, on utilisera la conduite métallique d’amenée d’eau ou une électrode de terre équivalente. c)
La ligne de mise à terre doit être la plus courte que possible et ne pas dépasser 5 mètres de longueur. Sur les parties combustibles du bâtiment, le fil dont la sera logé dans un tube isolant et difficilement combustible THFW. La ligne de terre doit être constituée d’un fil de cuivre de 8 mm de diamètre ; elle doit descendre et être posée sans changement brusque de direction.
Alimentation du parc La ligne d’amenée au parc fixée au bâtiment doit être aussi courte que possible. Sur les parties combustibles du bâtiment, on emploiera un conducteur à isolation renforcée (10 kV) d’une section d’au moins 1,5 mm2, qui sera tiré dans un tube non conducteur et difficilement combustible THFW.
Dresse-vache L'installation du dresse-vache (6) à l'intérieur de l'étable doit être raccordée à un dispositif indépendant (7) de celui qui alimente le parc extérieur. De cette manière, en cas de coup de foudre sur la clôture extérieure, les vaches se trouvant à l'étable seront en sécurité. La mise à terre (8) de cette installation peut être branchée à la conduite d'eau ou au paratonnerre.
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 8
1. Dispositif d'alimentation avec son raccordement à une prise réseau 230 V. L'appareil est monté sur une base incombustible (pical 83). 2. L'amenée du courant à la clôture (fil de 1,5 mm2 avec isolation renforcée 10 kV) doit être tirée dans un tube difficilement combustible avec degré de combustibilité de classe 5 par ex. (Thfw), lorsque celle-ci est posée sur des parties combustibles du bâtiment. 3. Mise à terre du dispositif d'alimentation 4. Organe capteur du paratonnerre 5. Electrode de terre du paratonnerre 6. Barrière intérieure (dresse-vache) 7. Dispositif d'alimentation du (dressevache) 8. Mise à terre du dispositif d'alimentation (conduite d'eau – paratonnerre) 9. Tube non conducteur et difficilement combustible avec degré de combustibilité de classe 5 par ex. (Thfw) 10. Parafoudre nécessaire lorsque la clôture est installée de manière permanente; dans le cas d'une clôture temporaire, le parafoudre est vivement conseillé. VII – 9
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
7.6 Enceintes conductrices exiguës Les prescriptions particulières de ce chapitre s’appliquent aux enceintes conductrices exiguës et à l’alimentation des matériels destinés à être utilisés dans ces emplacements. Une enceinte conductrice exiguë est un local dont les parois sont essentiellement constituées de parties métalliques ou conductives à l’intérieur de laquelle une personne peut venir en contact sur une partie importante de son corps avec les parties conductives environnantes et dont l’exiguïté limite les possibilités d’interrompre ce contact (exemple, une citerne métallique, un puits en béton de faible diamètre et comportant des conduites métalliques etc…) Application des mesures de protection Les mesures de protection suivantes contre les contacts indirects sont seules admises : 1.
En cas d’alimentation de matériels portatifs pour lesquels les sources de courant doivent être placées à l’extérieur de l’enceinte conductrice exiguë : Pour les outils électriques et appareils de mesures, on utilisera : •
la très basse tension de sécurité TBTS ou
•
la protection par séparation électrique limitée à un seul récepteur d’énergie par enroulement secondaire du transformateur de séparation.
Le transformateur de séparation doit être placée à l’extérieur de la citerne. Dans le cas contraire et en cas de défectuosité du cordon prolongateur raccordé au réseau, il y a danger pour les personnes se trouvant à l’extérieur.
Pour les luminaires portatifs (baladeuses), on utilisera : • 2.
la très basse tension de sécurité TBTS
En cas d’alimentation de matériels fixes pour lesquels les sources de courant peuvent être placées à l’intérieur de l’enceinte conductrice exiguë), on utilisera : • • • •
la protection par liaison équipotentielle supplémentaire qui doit relier les masses des matériels fixes et les parties conductives de l’enceinte ou la très basse tension de sécurité TBTS ou la protection par séparation électrique des circuits limitée à un seul appareil par enroulement secondaire de transformateur de séparation ou l’utilisation de matériels de classe de protection II (surisolation). Les circuits doivent être protégés par un dispositif à courant différentiel-résiduel I∆n 30 mA.
7.08 Installations électriques des places de camping et de caravanes Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.
7.10 Installations électriques dans les locaux à usages médicaux Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques. RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 10
7.11 Expositions, spectacles et stands Les prescriptions particulières de ce chapitre sont applicables aux installations temporaires des expositions, spectacles et stands (y compris les étalages et les matériels mobiles et portables) afin d'assurer la sécurité des utilisateurs mais ne concerne pas les installations électriques d'un bâtiment, même si dans celui-ci des expositions et des spectacles peuvent être organisés ou des stands installés Liaisons équipotentielles : Les éléments conducteurs des véhicules, chariots, caravanes ou conteneurs doivent être reliés au conducteur de protection de l'installation en plusieurs endroits, si le type de construction n'assure pas la continuité électrique. La section nominale des conducteurs utilisés pour cette fonction ne doit pas être inférieure à 4 mm2 pour le cuivre. Protection contre les chocs électriques La pose de DDR (I∆n = 300 mA) de type S est recommandée sur les câbles/canalisations destinés à alimenter des structures temporaires.
Tous les circuits de prise ainsi que tous les circuits terminaux jusqu'à 32 A sauf les éclairages de secours doivent être protégés de manière complémentaire par un dispositif à courant différentiel-résiduel I∆n = 30 mA
Canalisations : • Des câbles/canalisations avec protection mécanique ou armés doivent être utilisés partout où un risque de dommage mécanique existe. • Les âmes des câbles doivent être en cuivre et doivent avoir une section minimale de 1.5 mm2. • Les câbles/canalisations souples ne peuvent pas être posés à des emplacements accessibles à tous, à moins d'être protégés contre les dommages mécaniques.
7.12 Alimentations photovoltaïques solaires Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.
VII – 11
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
7.14 Installations d'éclairage extérieur Les portes d'accès au matériel électrique, situées à moins de 2.50 m au-dessus du sol, doivent pouvoir être fermées à l'aide d'une clé ou d'un outil.
Pour les luminaires situés à une hauteur jusqu'à 2.80 m l'accès de la source lumineuse ne doit être possible qu'après déplacement d'une barrière ou d'une enveloppe nécessitant l'emploi d'un outil.
Les tubes pour installations électriques, les rubans de marquage ou les recouvrements de câbles pour câbles/canalisations d'alimentation pour installations d'éclairage extérieur doivent être, pour des raisons d'identification, marqués par une couleur convenable et séparés des autres systèmes d'alimentation.
Il faut protéger les matériels comportant de l'éclairage par des DDR avec I∆n = 30 mA. Cette règle ne s’applique pas aux luminaires fixés à l’extérieur et alimentés depuis l’intérieur du bâtiment.
7.29 Locaux affectés à un service électrique Est qualifié de local affecté à un service électrique, un local qui contient principalement des installations électriques et n'est accessible qu'à des personnes averties. Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 12
7.53 Unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments Protection contre les tensions de contact trop élevées Les unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments doivent être protégées de manière que en cas de défaut, tous les conducteurs polaires soient coupés simultanément. Les gaines ou écrans conducteurs des éléments chauffants doivent être reliés au conducteur de protection : 1. pour les câbles chauffants unipolaires, aux deux extrémités ; 2. pour les câbles chauffants auto-régulateurs, une seule liaison suffit à l’extrémité où se situe le raccordement. Lorsque l’autre extrémité se trouve dans un milieu humide ou mouillé ou encore à l’extérieur, le câble chauffant doit être protégé par un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel => I∆n maximum 30 mA. Protection contre les effets thermiques Les unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments peuvent être en contact avec des parties combustibles, à condition qu’elles soient dimensionnées et disposées de façon que la température de ces parties ne dépasse pas 80 °C.
7.61 Installations électriques dans les emplacements explosibles Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques. Alimentation pour service de sécurité • Signalisation des voies d'évacuation et des sorties. • Eclairage de sécurité. • Alimentation de sécurité. Objectifs Permettre aux personnes de parcourir les locaux et les voies d'évacuation en toute sécurité. Et de trouver facilement les sorties : • En cas d'incendie. • En cas de panne de courant générale. • En cas de panne de courant partielle. • En cas de panique. Obligation : En fonction du nombre d'occupants, du nombre de niveaux, de l'affectation des bâtiments, une signalisation des chemins de fuite, ainsi qu'un éclairage de sécurité sont exigés par la norme de protection incendie de l'Association des établissements cantonaux d'assurance incendie AEAI.
d
Conception : Les signalisations blanc sur fond vert Dimensions des signaux de secours éclairés (selon AEAI) VII – 13
d : distance maximale entre le panneau et l'observateur.
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
Les éclairages de sécurité doivent être conçus, dimensionnés, entretenus de manière à être efficaces et prêts à fonctionner en tout temps. • L'appareillage et le câblage doivent être séparés du réseau de distribution par des cloisons El 60 (incombustible). • Le réseau doit être protégé contre les effets de l'incendie jusqu'à la première lampe située dans un compartiment coupe-feu avec une résistance au feu minimum 60 minutes. • L'installation doit être divisée en plusieurs circuits. • Chaque circuit doit être protégé par un coupe-surintensité. L'éclairement minimum exigé à proximité du sol jusqu'à l'extérieur du bâtiment, y compris les escaliers extérieurs, doit être de : • 1 lux pour les voies d'évacuation. • 15 lux pour les emplacements de travaux dangereux. Principes
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX
VII – 14
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