Murs Rideaux
April 30, 2023 | Author: Anonymous | Category: N/A
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Murs-rideaux De´finitions – Terminologie – Normes produit et DTU par
Moı¨se RIOTTEAU Maıˆtre de confe´rence a` l’IUT Besanc¸on-Vesoul
1. 1.1 1.2
Contexte ........................................................................................... Classification des types de fac¸ades ................................................... De´finitions ..........................................................................................
2.
Terminologie ....................................................................................
—
2
3.
Marques de qualite´ .........................................................................
—
4
4. 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6
Norme de produit NF EN 13830 ................................................... Domaine d’application ....................................................................... Prescriptions ....................................................................................... E´valuation de la conformite´ ............................................................... Classification et de´signation des performances ............................... Marquage............................................................................................ Annexes ..............................................................................................
— — — — — — —
4 4 4 5 6 6 6
5.
DTU 33.1-partie 1.1 CCTT. Cahier des clauses techniques types .................................................................................................. CCTP ................................................................................................... Entretien et maintenance ................................................................... Dispositions constructives ................................................................. Conditions ge´ne´rales de justification des performances.................. Mise en œuvre.................................................................................... Essai in situ a` l’eau ............................................................................ Annexe A « Types de murs » (normative) .......................................... Annexe B (informative) « Entretien et maintenance » ...................... Annexe C – Essais AEV ......................................................................
— — — — — — — — — —
6 7 12 12 13 13 13 13 13 14
6.
DTU 33.1 partie 1.2 CGM – Crite`res ge´ne´raux de choix des mate´riaux ..................................................................................
—
14
7.
DTU 33.1 partie 2 CCAS – Cahier des clauses administratives spe´ciales types...................................................
—
15
5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 5.7 5.8 5.9
Pour en savoir plus..................................................................................
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Doc. C 3 600
C 3 600 – 1
MURS-RIDEAUX –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
1.2 De´finitions
1. Contexte
1.2.1 Mur-rideau Ce document n’e´voquera donc que les nouvelles normes. L’ante´riorite´, c’est-a`-dire l’historique, est e´voque´e dans l’encadre´ 1.
Encadre´ 1 – Historique des murs-rideaux Le mot mur-rideau a e´te´, en fait, invente´ en France vers 1936 par les architectes Beaudoin et Lods et par Jean Prouve´ (grand inge´nieur franc¸ais), pour de´signer les fac¸ades en me´tal du club Rolland Garros, a` Buc, et du marche´ couvert polyvalent de Clichy. Cette technique s’est surtout de´veloppe´e apre`s la deuxie`me guerre mondiale graˆce aux techniques d’industrialisation que Jean Prouve´ a mises au point. Le but e´tait de fabriquer industriellement en usine et poser des e´le´ments finis. Cette technique a donc e´te´ re´serve´e pendant de nombreuses anne´es a` des entreprises relativement importante et capables. Dans les premiers murs-rideaux, on utilisait beaucoup l’acier, puis la technique a e´te´ transpose´e sur l’aluminium. Bien qu’il soit beaucoup plus cher, l’aluminium offre beaucoup d’avantages : – facilite´ de fabrication (mate´riel peu complique´ et d’un couˆt raisonnable, assemblage facile, pas de soudure, personnel facile a` former) ; – facilite´ de filer les profils avec les formes souhaite´es par l’architecte… Ce mate´riau se preˆte tre`s bien a` l’industrialisation des fabrications. Inconve´nient : tenue au feu tre`s faible. Avec l’expe´rience, la technique a e´volue´ beaucoup dans les anne´es 1980, avec l’apparition du VEP, VEC, VEA. Dans les anne´es 1990, l’acier est redevenu d’actualite´ car les techniques de protection contre la corrosion se sont tre`s largement ame´liore´es pour un couˆt acceptable. La re´glementation sur la transmission du feu a e´galement encourage´ le de´veloppement de ce mate´riau. Dans les anne´es 1990, nous avons connu pour la premie`re fois des normes re´glementant cette technique : NF XP 28 001 – 2 – 3 – 4. Depuis 2000 et 2002, il y a des normes europe´ennes pour les essais AEV de mur rideau : NF EN 12152 et suivantes. Depuis 2004, il y a une norme europe´enne de produit qui remplace les anciennes normes franc¸aises et de´finit le marquage CE : NF EN 13830. Et, depuis mai 2008, il y a un nouveau DTU franc¸ais NF DTU 33.1 (P28-0002). Il comple`te tre`s largement la norme europe´enne. Depuis cette date, tous les cahiers des charges doivent donc eˆtre re´dige´s sur la base de ces nouveaux textes. Les ouvrants dans les murs-rideaux sont de´finis dans les normes de feneˆtres. Les normes d’essais AEV sont parues en 2000 : NF EN 1026 et suivantes. La norme de produit europe´enne est parue en 2006 : NF EN 14351. Le nouveau DTU feneˆtre (tout produits confondus) paraıˆtra fin 2008 (ou de´but 2009) : DTU 36.5, mais il concerne surtout la mise en œuvre des feneˆtres hors mur rideau.
On parle de fac¸ade rideau ou mur-rideau. Il s’agit d’une fac¸ade le´ge`re ou ensemble compose´ ge´ne´ralement d’e´le´ments d’ossature verticaux et horizontaux, assemble´s en atelier ou sur chantier et fixe´s sur la structure du baˆtiment. La fac¸ade rideau passe entie`rement devant les nez de plancher ou voile be´ton. Elle comporte ge´ne´ralement des remplissages. Elle ne contribue en aucune fac¸on a` la stabilite´ de la structure du baˆtiment. Elle assure a` elle seule l’e´tanche´ite´ a` l’air et a` l’eau de la fac¸ade. Les e´le´ments fixes du mur-rideau seront classe´s (AEV) selon les normes murs rideau, les ouvrants selon les normes de chaˆssis.
1.2.2 Semi-rideau Ce type de fac¸ade est constitue´ de chaˆssis en bande entre alle`ge et linteau avec des alle`ges devant be´ton ou autre. Ces remplissages d’alle`ge peuvent eˆtre en vitrage, toˆle etc. Les chaˆssis rele`vent des normes de feneˆtre. Les alle`ges rele`vent des normes de mur-rideau.
1.2.3 Fac¸ade en bande – Chaˆssis Ce sont des ensembles fabrique´s en usine dont au moins les 2 cote´s oppose´s sont fixe´s a` la structure. Ils rele`vent de la norme de produit NF EN 14351-1 de juin 2006 (cette norme concerne tous les mate´riaux : bois, aluminium, pvc, acier). Ainsi, les ensembles en bandes horizontale dans les semirideaux rele`vent de la norme des chaˆssis et il en est de meˆme des ensembles verticaux de chaˆssis sur cage d’escalier, par exemple. Des chaˆssis sont e´galement incorpore´s dans des murs-rideaux, donc, dans ce cas, l’ouvrant est classe´ avec les normes d’essais de chaˆssis, alors que les parties fixes du murs-rideau seront classe´es avec les normes d’essais des murs-rideaux.
1.2.4 Kit de fac¸ade Voir NF EN 13830. C’est un terme nouveau qui sert a` justifier le marquage CE (produits marque´s a` la sortie d’usine) des fac¸ades qui, a` la sortie d’usine, ne sont pas encore un produit vendu en tant que tel, mais le devient uniquement lorsqu’il est pose´ (alors que le marquage CE ne concerne pas la pose).
1.2.5 Fac¸ade grille Structure le´ge`re porteuse faite de composants assemble´s sur site comportant des remplissages pre´fabrique´s opaques et/ou vitre´s.
1.2.6 Fac¸ade cadre Modules pre´-assemble´s en atelier, juxtapose´s ayant la hauteur d’un ou plusieurs e´tages, et comportant leurs remplissages pose´s en atelier.
2. Terminologie Chacun est invite´ a` conside´rer le DTU 33.1 et la norme de produit NF EN 13830, dont nous reproduisons ci-dessous le sens.
"niv_num_c3600n1n1 .Xm"1.1
On distingue diffe´rents types de fac¸ade en fonction de la disposition de la fac¸ade dans l’ouvrage et de sa conception technique :
& Ancrages E´le´ments scelle´s, soude´s ou inse´re´s dans la structure principale de la construction (ossature primaire), destine´s a` assurer la liaison des attaches de la fac¸ade au gros œuvre.
– suivant l’ouvrage : fac¸ade rideau – fac¸ade semi-rideau – fac¸ade en bande (chaˆssis) ; – suivant sa conception technique : fac¸ade grille – fac¸ade cadre.
& ATE (Agre´ment technique europe´en). Avis formule´ par un organisme d’agre´ment (ex : le CSTB en France).
1.1 Classification des types de fac¸ades
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& ATEx
& Lames d’air ventile´es ou respirantes
(Appre´ciation technique d’expe´rimentation). Proce´dure rapide, conduite sous l’e´gide du CSTB, pour l’appre´ciation de tous produits ou proce´de´s ne faisant pas encore l’objet d’un avis technique ou non de´finis par des normes.
Lame d’air mise en communication avec l’exte´rieur de fac¸on a` limiter la pression partielle de vapeur d’eau qui vient notamment de l’inte´rieur du baˆtiment et qui permet de limiter les condensations.
& Attache Accessoire, tel qu’une patte me´tallique, destine´ a` joindre la fac¸ade a` la structure principale de la construction (ossature primaire), lie´ a` celle-ci par chevilles ou ancrages. & Calage d’assise Cale et support destine´s a` transmettre le poids du vitrage au cadre (le calcul de la section des cales est normalise´). & Charge de vent de´clare´e ou pression de vent de´clare´e Conforme´ment a` la norme NF EN 13 830, charge de vent en pression ou en de´pression correspondant a` l’obtention d’une fle`che frontale des e´le´ments d’ossature de la fac¸ade rideau, de L/200 ou 15 mm, selon la valeur la plus basse. & Charge de vent caracte´ristique ou pression de vent caracte´ristique Pression ou de´pression de vent sur une fac¸ade rideau destine´e a` un baˆtiment de´fini correspondant au vent normal ou a` la charge limite de service et calcule´e selon les re`gles en vigueur. & Domaine normalise´ Ensemble des produits et des proce´de´s dont la production ou la mise en œuvre rele`ve de techniques de´finies par l’un ou l’autre des documents suivants, de´signe´s sous le nom de « documents normatifs » : – normes europe´ennes (EN) ; – normes franc¸aises (NF) ; – documents techniques unifie´s (DTU). & Domaine traditionnel Ensemble des produits et proce´de´s du domaine normalise´.
& Ossature primaire Structure constitue´e de be´ton et/ou charpente (acier ou bois) assurant la stabilite´ du baˆtiment. & Ossature secondaire Ensemble des montants et des traverses, directement fixe´s sur la structure du baˆtiment (ossature primaire) et servant de support a` des baˆtis, a` des cadres ou a` des remplissages. & Ouvrant Partie mobile d’une feneˆtre – synonyme : vantail. & Pareclose Voir norme NF P 24-101. & Pare-vapeur Feuille ou membrane e´tanche a` la vapeur d’eau : film de PVC, polye´thyle`ne, polyester, papier plomb, papier goudronne´, feuille d’aluminium, etc. & Perme´ance Expression de la quantite´ de vapeur d’eau qui peut traverser une unite´ de surface d’une paroi en une unite´ de temps pour une diffe´rence de pression partielle de vapeur entre les deux ambiances se´pare´es par cette paroi. & Pont thermique Zone ponctuelle ou line´aire qui, dans l’enveloppe d’un baˆtiment, pre´sente une moindre re´sistance thermique. & Coupure thermique Ou bien une rupture de pont thermique. De´signent un composant de faible conductivite´ thermique destine´ a` re´duire les effets ne´fastes des ponts thermiques.
& Drainage
& Pre´cadre
Action ou dispositif destine´ a` recueillir, puis a` e´vacuer des eaux infiltre´es (ou les condensations), dans le but d’assainir les volumes concerne´s. On distingue donc deux types de drainage :
Assemblage de profile´s en bois, en me´tal, en mate´riau de synthe`se, destine´ a` permettre la jonction pe´riphe´rique d’un ouvrage de fac¸ade fini avec la structure du baˆtiment.
– les « drainages fonctionnels » qui permettent l’e´vacuation vers l’exte´rieur de l’eau de pluie qui, par conception, peut pe´ne´trer a` l’inte´rieur d’un volume d’air de la fac¸ade ; – les « drainages d’infiltrations accidentelles » qui permettent l’e´vacuation vers l’exte´rieur de l’eau qui pe´ne´trerait accidentellement dans le volume, par exemple, lors de la de´faillance d’une garniture d’e´tanche´ite´.
& Pre´laquage
& E´le´ment de remplissage – EdR Panneau compose´ manufacture´ e´tanche ou perme´able destine´ a` eˆtre mis en œuvre dans un baˆti ou un cadre ge´ne´ralement destine´ a` constituer les parties opaques de la fac¸ade. & Fac¸ade multiple Fac¸ade comprenant une ou plusieurs lames d’air en communication avec l’exte´rieur. & Heat Soak Test
Peinture applique´e sur les toˆles ou les pie`ces me´talliques avant usinage et mise en œuvre en comple´ment d’un traitement anticorrosion. & Remplissage splite´ Remplissage multicouche opaque dont les parois constitutives (en forme de plaques superpose´es dans le sens de l’e´paisseur) ne sont pas solidarise´es par un cadre inte´gre´ et ne sont pas toutes solidarise´es entre elles, me´nageant une ou plusieurs lames d’air. & Se´rigraphie Proce´de´ d’impression d’un motif a` l’aide d’un e´cran textile, par peinture (e´maille´e ou non) ou encre. Ce de´poˆt se fait sur le verre ou le PVB dans le cas de verres feuillete´s. & Syste`me de scellement des vitrages isolants. Il est ge´ne´ralement compose´ :
Traitement thermique applique´ aux verres trempe´s thermiquement et destine´ a` re´duire les risques de rupture due a` des inclusions (compose´s me´talliques ou autres) et a` d’e´ventuelles faiblesses d’autres origines. Ce traitement est une se´curite´ contre les casses spontane´es ulte´rieures. Par contre, il repre´sente un couˆt non ne´gligeable. Il est obligatoire pour le VEA et conseille´ pour tous les grands vitrages trempe´s dans les autres types de fac¸ade.
– d’un cadre intercalaire en profile´ me´tallique ou autre contenant un de´shydratant ; – d’une premie`re barrie`re d’e´tanche´ite´ en cordon de mastic butyl ; – d’une deuxie`me barrie`re d’e´tanche´ite´ qui sert aussi de scellement des 2 vitrages. Pour cela, on utilise des polysulfures, polyure´thanes, silicones.
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& Trumeau
& Qualicoat
Partie opaque de la fac¸ade, situe´e a` coˆte´ d’une feneˆtre. Lorsque le pied du trumeau repose sur une alle`ge de´bordante, il est appele´ « trumeau sur alle`ge ».
L’association Qualicoat a mis en place une marque de qualite´ sur le laquage.
& VEA (Vitrage exte´rieur attache´). Mode de fixation d’un produit verrier par attaches me´caniques ponctuelles sur une ossature. & VEC (Vitrage exte´rieur colle´). Mode de fixation d’un produit verrier par collage sur un cadre.
& Qualimarine De´finit un niveau d’exigence supe´rieur pour le de´capage des aluminiums avant anodisation, ou le laquage (de´rochage supple´mentaire). & Qualite´ baˆtiment S’applique aux aluminiums qui ont une teneur en cuivre plus faible que l’exigence de la norme afin de limiter les risques de corrosion filiforme.
& Vitrage feuillete´ Vitrage compose´ de plusieurs feuilles de verre lie´es entre elles par intercalaire plastique (PVB). & Verre trempe´ thermiquement Verre qui a subit une trempe. En cas de rupture, il se fragmente en petits morceaux (la dimension des fragments maximum est normalise´e). & Verre durci Verrier e´labore´ a` partir d’une feuille de verre recuit soumise a` un traitement thermique qui lui confe`re : – une re´sistance aux contraintes d’origine me´canique supe´rieure a` celle des verres recuits, mais infe´rieure a` celle des verres trempe´s ; – une re´sistance aux chocs thermiques e´quivalente a` celle des verres trempe´s au regard des crite`res de´finis a` l’article 4.2.1 de la norme NF P 78-304. – en cas de bris, il se fragmente sensiblement comme le verre recuit, et n’est donc pas un produit se´curise´. Il ne pre´sente pas les de´fauts duˆs a` la trempe (de´formation (tre`s sensible avec des vitrages re´fle´chissants)). & Vitrage bombe´ Vitrage mis en forme cylindrique par formage me´canique apre`s ramollissement par la chaleur.
3. Marques de qualite´ & CEKAL L’association Cekal a de´veloppe´ une certification (ge´ne´ralement exige´e en France). Un marquage est alors applique´ sur chaque produit, sur l’intercalaire ou sur le verre (par encre dans un angle). Le marquage comprend : – le nom commercial du produit ; – le semestre de fabrication ; – le n de l’usine ; – une indication sur l’aptitude a` l’emploi ; – les performances certifie´es, a` savoir : – TR1 (Ug = 1,9) a` TR10 (Ug = 1) pour les vitrages a` performances thermiques garanties, – AR1 (25 a` 27 dB) a` AR6 (37 dB et +) pour de´finir les performances acoustiques garanties, – S pour de´finir les performances de se´curite´ : Sb (risque de blessure), Sc (risque de chute), S1 a` S5 (vandalisme et pre´ce´dentes), – aptitudes a` l’emploi : – E (re´sistance a` l’ensoleillement) pour les vitrages pris en feuillure sur 2 cote´s (la 2e barrie`re est en silicone), – V pour le VEC (la 2e barrie`re est en silicone et a ge´ne´ralement une fonction structurelle (absence de pareclose)), – R pour re´novation.
4. Norme de produit NF EN 13830 L’ensemble des prescriptions est a` consulter dans la norme. Ce document a pour but de donner un aperc¸u de la norme, mais ne dispense pas de la lecture de son texte exact et complet.
4.1 Domaine d’application La norme NF EN 13830 s’applique aux fac¸ades rideaux dont l’inclinaison varie de 15 par rapport a` la verticale. & Au-dela` de 15 on sera en verrie`re (Atex), c’est-a`-dire qu’il faut appliquer obligatoirement les re`gles de verrie`re (il n’y a pas de texte professionnel, ni de DTU a` ce jour). Attention, de`s que la fac¸ade est incline´e il faut utiliser des traverses adapte´es pour permettre l’e´vacuation des infiltrations d’eau. Un mur-rideau traditionnel a de fortes chances de ne pas eˆtre e´tanche lorsqu’on l’incline. & Lorsqu’on est en surplomb de plus de 15 (Atex), il faudra ve´rifier la re´sistance des vis de tenue des remplissages qui, en plus des efforts au vent en de´pression, doivent reprendre une partie du poids du remplissage. & La norme NF EN 13830 s’applique a` l’inte´gralite´ du mur-rideau y compris bavettes, couvertines etc.
4.2 Prescriptions 4.2.1 Re´sistance aux charges & Vent Maintenant, on doit calculer la fle`che des ossatures de murrideau au 1/200e, et non plus au 1/300e, mais avec une valeur maximale de fle`che de 15 mm. Cela est un peu plus favorable pour les hauteurs entre fixation infe´rieure a` 4,5 m. Par contre dans le cas de grands hall d’entre´e de 6 m de haut par exemple, il faudra mettre des raidisseurs ayant plus d’inertie ou renforcer a` l’inte´rieur (ou en apparent) avec un acier. & Poids propre La fle`che maxi d’une traverse est de 1/500e limite´ a` 3 mm. Bien e´videmment, s’il y a 3 mm de fle`che, il faudra un drainage comple´mentaire au centre pour e´viter les re´tentions d’eau.
& Qualanod L’association Qualanod a mis en place une marque de qualite´ sur l’anodisation.
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Attention, maintenant, on peut caler les vitrages plus pre`s des angles (voir DTU 39 P1-1 d’octobre 2006).
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4.2.2 Re´sistance aux chocs Ces essais permettent de classer la solidite´ de la fac¸ade. Ils sont re´alise´s avec le double pneu (NF EN 14019) et n’ont rien a` voir avec les chocs de se´curite´ selon la norme franc¸aise NF P 08 302, ceux-ci doivent continuer d’eˆtre faits (voir dossier [C 3 601] de ce document).
4.2.3 Perme´abilite´ a` l’air, eau et vent Les essais AEV doivent eˆtre re´alise´s selon les normes europe´ennes d’essai de mur-rideau EN 12152 et suivantes, de mai 2002, (les anciennes normes d’essai selon la XP28 n’ont plus court). & Isolement aux bruits ae´riens Lorsque cela est demande´ dans le cahier des charges, les essais sont faits selon la norme EN ISO 140-3 et EN ISO 717-1. & Transmission thermique L’entreprise qui a le marche´ doit obligatoirement fournir les ` ne pas caracte´ristiques thermiques de sa fac¸ade mise en œuvre. A confondre avec la RT 2005 et suivantes. Cette prescription de la norme est la meˆme dans toute l’Europe. Par contre, chaque pays a une re`glementation thermique diffe´rente. C’est ensuite le thermicien qui ve´rifiera si l’ensemble du projet rentre dans le cadre de cette re´glementation en vigueur.
en fac¸ade sud pour faire des e´conomies de chauffage, mais, de ce fait, les vitrages vont aussi chauffer plus. Il y a 2 aspects. Choc thermique Lorsqu’il y a une ombre porte´e (store exte´rieur voire inte´rieur, publicite´ opaque colle´e, auvent, etc.) sur un vitrage au soleil, la partie au soleil s’e´le`ve beaucoup plus vite (le vitrage se dilate beaucoup) en tempe´rature que la partie reste´e a` l’ombre qui ne se dilate pas. Dans ce cas, le vitrage recuit a de forte chances de casser par diffe´rence de dilatation. Pour cela, il est ne´cessaire de le tremper. Les verres recuits admettent des diffe´rences limite´es a` 35 (voir DTU 39P3 octobre 2006). Le calcul est complexe. Dans la pratique, il faut un programme informatique : Vitrage De´cision version 4 (CEBTP) ou celui des fabricants de vitrage [Doc. C 3 600]. Tempe´rature maximale dans les vitrages La tempe´rature dans les doubles vitrages plans est limite´e a` 60 ou 63 en fonction des re´gions franc¸aises, celle dans les vitrages feuillete´s ordinaire est limite´e a 60 , celle dans les doubles vitrages bombe´s sera limite´e encore plus en fonction de la raideur du vitrage. Lorsque l’on a des retombe´es de plafond, ou murs de refend, proches du vitrage ou encore des stores inte´rieurs, il va y avoir blocage de la chaleur entre le vitrage et cet e´le´ment. On peut alors obtenir des tempe´ratures allant jusqu’a` 90 , voire plus. (Voir DTU 39P3 octobre 2006). Le calcul se fait avec un programme informatique (Vitrage De´cision 4 (CEBTP) ou autre).
& Feu Re´sistance, re´action, propagation : ces prescriptions sont obligatoires lorsqu’elles sont demande´es au CCTP ou dans un autre texte re`glementaire.
& De´formations du baˆtiment et de´formations thermiques La fac¸ade doit eˆtre conc¸ue pour supporter les de´formations du baˆtiment (flexions dues a` de grandes porte´es, joint de dilatation…). Le cahier des charges doit spe´cifier les de´formations a` prendre en compte.
Attention, en France, nous avons des obligations particulie`res dans les baˆtiments recevant du public et meˆme, dans certains cas, dans les autres. Voir la re´glementation feu qui va changer dans les prochaines anne´es en fonction des textes europe´ens en cours de discussion.
& Re´sistance aux charges d’exploitation horizontales La fac¸ade rideau doit re´sister a` une charge d’exploitation horizontale, telle que spe´cifie´e dans l’EN 1991-1-1 (100 daN/ml sur la traverse a` 1 m).
& Durabilite´ La note dit : « En raison de leur vieillissement naturel, il convient d’entretenir les composants, mate´riaux et finitions a` partir desquels la fac¸ade rideau est fabrique´e ». C’est un point tre`s important que beaucoup d’entreprises et maıˆtres d’ouvrages oublient de prendre en compte. En conse´quence, l’entreprise doit fournir au maıˆtre d’ouvrage un manuel d’entretien de´finissant toutes les obligations d’entretien et maintenance obligatoires pour la prise en compte par l’assureur d’un sinistre. Le DTU 33.1 contient toute une annexe intitule´e « Maintenance » pouvant servir de base a` ce manuel, il suffit d’y rajouter les particularite´s de la fac¸ade. & E´quipotentialite´ Lorsque cela est spe´cifiquement requis, les composants me´talliques de la fac¸ade rideau doivent eˆtre me´caniquement relie´s entre eux et a` la structure du baˆtiment pour fournir une liaison e´quipotentielle avec le circuit de mise a` la terre du baˆtiment. L’entreprise devra, par exemple, faire un trou en pied de quelques raidisseurs et l’e´lectricien y raccordera son fil de terre (attention au couple e´lectrolytique : pas de cosse en cuivre).
´ valuation de la conformite´ 4.3 E La norme de produit NF EN 13830 pre´cise toutes les exigences que doit remplir la fac¸ade. Certaines sont obligatoires et d’autres facultatives, il est donc important de s’y re´fe´rer. En voici quelques extraits.
4.3.1 Calculs Il faut faire tous les calculs ne´cessaires pour justifier la re´sistance de la fac¸ade, et en particulier : – attache sur la structure, y compris ses fixations ; – calcul de l’inertie du montant et de la traverse ; – calcul de l’e´paisseur des vitrages (et autres remplissages e´ventuellement) ; – calcul des chocs thermiques et tempe´rature maximal dans les vitrages, notamment en fac¸ade expose´e au soleil et/ou, s’il y a des parties opaques, coˆte´ inte´rieur (retombe´e de nez de dalle ou poteaux derrie`re des vitrages), ou exte´rieur (ombre porte´e). Un calcul particulier des doubles vitrages bombe´s est ne´cessaire dans tous les cas (CSTB ou autre).
& Re´sistance aux chocs sismiques Lorsque le chantier se situe dans une zone sismique (prendre la carte de France 2005 – [Doc. C 3 600]), il faut prendre les dispositions pour respecter le niveau d’exigence de´termine´ par le maıˆtre d’ouvrage. Voir re`gles PS.
4.3.2 Essai de type initial (ETI ou ITT)
& Re´sistance aux chocs thermiques « Lorsqu’il est de´termine´ qu’un verre re´sistant au choc thermique est requis, un verre renforce´ ou trempe´ ade´quat, conforme a` la (ou les) Norme(s) europe´enne(s) approprie´e(s), doit eˆtre choisi ». Attention, c’est un point tre`s important qui sera sujet a` sinistre dans les anne´es a` venir avec les vitrages que l’on utilise maintenant. En effet, l’objectif est de faire rentrer le maximum d’e´nergie solaire
La norme de produit exige un essai de type initial, pour caracte´riser les performances du genre de fac¸ade mis en œuvre. Il s’agit d’un essai AEV (avec choc au double pneu). Celui-ci peut eˆtre re´alise´ par le gammiste, sous re´serve d’un accord e´crit avec lui, dans le cadre du marquage CE de niveau 3 et de la proce´dure dite du « cascading » de´finie dans le document guide « paper M ». [Doc. C 3 600].
Selon la conception, d’autres calculs pourront eˆtre ne´cessaires : brise soleil, etc.
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Les essais sont re´alise´s selon les normes europe´ennes, les corps d’e´preuves sont de´finis dans la norme EN 13830, doivent eˆtre repre´sentatifs et comporter tous les composants.
ˆ le de production en usine 4.3.3 Contro Ce controˆle de production en usine (CPU) est obligatoire, il est de´fini dans la norme EN 13830 et le guide « Paper M ». Il est semblable a` ce qui se fait pour les certifications, mais avec un niveau d’exigence infe´rieur. L’entreprise doit e´tablir : – son manuel de controˆle (plan qualite´) ; – ses modes ope´ratoires qui de´finissent les proce´dures de controˆle, en particulier pour les performances atteste´es ; – ses enregistrements. L’objectif de ces controˆles doit eˆtre de donner confiance dans les performances atteste´es.
4.4 Classification et de´signation des performances L’entreprise doit attester d’un minimum de performances. D’abord celles impose´s dans le cahier des charges du chantier et, meˆme en l’absence de prescriptions, celles rendues obligatoires par l’objet meˆme de l’ouvrage ou les contraintes le´gales du site. On s’attend donc a` ce que l’entreprise mentionne sur son attestation de marquage CE : – les performances AEV (dans tous les cas) ; – la transmission thermique (ne´cessaire pour que le maıˆtre d’ouvrage fasse ve´rifier la conformite´ du baˆtiment a` la re`glementation thermique en vigueur) ; – la re´sistance aux chocs thermiques des vitrages fait partie de la construction de la fac¸ade et est obligatoire de fait ; – la re´sistance aux chocs de se´curite´ des personnes en fonction du baˆtiment (NF 08 302) ; – le classement sismique (en fonction du classement de la re´gion et du classement de´fini par le maıˆtre d’ouvrage au CCTP (E0 a` E2)) ; – l’isolement aux bruits (en fonction du classement des rues ou si demande´ au CCTP) ; – la re´sistance, re´action au feu ou sa propagation en fonction du classement du baˆtiment ou de l’exigence du CCTP.
Figure 1 – Certificat CE
4.6.3 Essai sur site d’e´tanche´ite´ a` l’eau L’annexe C (informative) pre´cise que, lorsque cela est spe´cifiquement requis, il convient d’effectuer les essais suivant la norme EN 13051.
4.5 Marquage
4.6.4 Directive « Produits de Construction »
Le marquage CE se fait par la fourniture d’une attestation sur le mode`le de la norme, en particulier avec le symbole CE de´pose´. Il reprend toutes les performances atteste´es par l’entreprise.
L’annexe ZA (informative) rappelle les directives UE « Produit Construction » listant les classements et syste`mes d’attestation de conformite´. Si la fac¸ade seule doit assurer une exigence particulie`re au feu, le syste`me d’attestation de conformite´ est de niveau 1 (certification). Dans les autres cas, c’est le niveau 3 qui s’applique.
4.6 Annexes
Cette annexe pre´cise e´galement les informations qui doivent figurer sur le certificat CE. La figure 1 donne un exemple de certificat.
4.6.1 E´quipotentialite´ L’annexe A (normative) donne des prescriptions pour re´aliser la mise a` la terre du mur-rideau lorsque cela est demande´ dans le cahier des charges du chantier. La re´sistance e´lectrique des composants de la fac¸ade rideau formant le circuit ne doit pas de´passer 10 W. Il faudra utiliser des caˆbles de section de´finie : Cuivre 16 mm2 Aluminium 32 mm2 Acier galvanise´ 25 mm2.
4.6.2 Maintenance L’annexe B (informative) donne des prescriptions pour re´diger le manuel de maintenance. Le DTU donne beaucoup plus de de´tails sur ce point. La maintenance par le maıˆtre d’ouvrage est obligatoire. Un manquement aux prescriptions fournies par l’entreprise pourrait annuler la garantie.
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Pour un chantier, il y aura donc une attestation par type de murrideau mis en œuvre, plus une par type d’ouvrant (voir EN 14351).
5. DTU 33.1-partie 1.1 CCTT. Cahier des clauses techniques types L’ensemble des prescriptions est a` consulter dans le DTU complet. Ce document a pour but de donner un aperc¸u du DTU, mais ne dispense pas de la lecture de son texte exact et complet.
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Le domaine d’application est le suivant (de´fini dans la norme de produit) : – les semi-rideaux ; – fac¸ades constitue´es d’une association de diffe´rentes feneˆtres non vise´es par le DTU 36.5 ; – il concerne les fac¸ades VEC, hormis le nœud de collage qui rele`ve de l’ETAG 002 et du cahier 3488 du CSTB.
De´termination de l’action du vent qui peut eˆtre calcule´e : – selon les re`gles NV 65 (DTU P06-002) et l’on obtient une valeur de vent : – sans majoration pour les ve´rifications de de´formation sous vent normal (VN) ; – majore´e de 75 % pour les ve´rifications de re´sistance sous vent extreˆme (VE) ;
Il couvre les de´partements d’Outre-mer et ne s’applique pas aux fac¸ades a` ossature bois ou mate´riaux de synthe`se, aux bardages, aux VEA.
– selon la NF EN 1991-1-4 ; – ou par mesures en soufflerie a` couche limite, on obtient les valeurs caracte´ristiques a` utiliser : – sans majoration pour les ve´rifications a` l’e´tat limite de service. Ce qui donne W50 ; – majore´es de 50 % pour les ve´rifications a` l’e´tat limite ultime. Elles portent sur les actions maximales observe´es et se re´fe`rent a` l’e´ve`nement me´te´orologique de pe´riode de retour e´gale a` 50 ans (la pression obtenue est note´e W50).
Les DTU se de´composent maintenant en 3 fascicules : – cahier des clauses techniques types (CCTP) ; – crite`res ge´ne´raux de choix des mate´riaux (CGM) ; – cahier des clauses administratives spe´ciales types (CCS).
5.1 CCTP 5.1.1 Dispositions constructives Le DTU liste une se´rie de de´finitions e´voque´es au de´but de ce document.
5.1.2 Re´sistance me´canique et stabilite´ Il est rappele´ que la fac¸ade rideau d’un baˆtiment n’est pas destine´e a` participer a` la stabilite´ du baˆtiment, laquelle incombe a` sa structure. & Il est ne´cessaire de justifier que : – sous l’ensemble des sollicitations repre´sentant les e´tats limites de service ou vent normal, la re´sistance me´canique est assure´e et les de´formations (fle`che, torsion, de´placements d’appui) des e´le´ments de l’ossature secondaire, de baˆtis, de menuiseries et de remplissages sont limite´s ; – sous l’ensemble des sollicitations repre´sentant les e´tats limites ultimes ou vent extreˆme, le maintien en place des menuiseries et remplissages doit eˆtre assure´. Le maintien de tous les e´le´ments fixe´s a` la fac¸ade reste assure´. & Les actions sur la fac¸ade rideau a` conside´rer sont en particulier : – les charges permanentes (poids propre des e´le´ments) ; – le vent et la neige applique´s sur la fac¸ade ; – les charges d’exploitation applique´es sur la fac¸ade ; – le se´isme, le cas e´che´ant ; – d’une manie`re ge´ne´rale, toute action de l’ossature primaire telle que celle apporte´e par le gros œuvre (charge d’exploitation sur le gros œuvre, tassement diffe´rentiel, vibration, etc.) ou de charpente ; – les variations de tempe´rature et d’hygrome´trie ; Sauf indication particulie`re du CCTP, les fac¸ades rideaux ne sont pas pre´vues pour recevoir des chocs accidentels se´ve`res, (ve´hicules, engins mobiles…). Au besoin des dispositifs inde´pendants devront eˆtre pre´vus. & Actions des charges permanentes (la pesanteur). Dans les calculs d’attache notamment, outre le poids de la fac¸ade, il faut penser a` prendre les charges annexes pre´vues dans le CCTP (avec les moments correspondants) : brise soleil, stores initiaux ou ulte´rieurs, tablettes, etc. La fle`che maximale, due a` des charges verticales de tout e´le´ment horizontal principal de l’ossature, ne doit pas de´passer L/500 ou 3 mm, selon la valeur la plus basse.
& Pour les ossatures des fac¸ades rideaux, les liaisons, les cadres de feneˆtres, la pression du vent caracte´ristique est calcule´e : – soit selon les re`gles NV 65 (DTU P 06-002) en conside´rant la pression normale ; note´e VN (Vent Normal) correspondant a` la pression dynamique de base affecte´e des coefficients des re`gles NV 65 (a` savoir la re´gion, le coefficient de site Ks, le coefficient de re´duction d pour les grandes surfaces, la hauteur du baˆtiment qH/q10, l’effet de masque, les coefficients d’action exte´rieure Ce et inte´rieur Ci et les coefficients d’action locale) ; – soit lorsque l’Annexe nationale sera disponible selon la NF EN 1991-1-4 (Eurocode 1), avec une vitesse de re´fe´rence du vent correspondant a` une probabilite´ annuelle de de´passement e´gale a` 0,02 (e´ve`nement de pe´riode de retour e´gale a` 50 ans, soit W50) ; – pour les actions du vent de´termine´es par des essais en soufflerie on applique W50. Pour la performance vis-a`-vis de la se´curite´ au vent, on conside´rera la pression extreˆme calcule´e selon les re`gles NV 65 (DTU P 06002) ou la pression a` l’e´tat limite ultime 1,5 qref0,02 selon la NF EN 1991-1-4 (Eurocode 1). Soit : Pression extreˆme : VE = 1,75 VN suivant les re`gles NV 65 ou qu = 1,5 W50 suivant la NF EN 1991-1-4 (Eurocode 1) ou mesures en soufflerie. Dans tous les cas, afin de s’assurer de l’obtention d’un minimum de rigidite´, les pressions a` conside´rer ne pourront eˆtre infe´rieures a` 400 Pa. & Pour les portes Les actions sont de´termine´es selon le FD P 20-201 (re´fe´rence DTU 36.1/37.1). & Pour les vitrages et les remplissages Pour le calcul des e´paisseurs des vitrages, la pression du vent est de´termine´e soit : – comme pour les ossatures ; – selon la norme NF DTU 39 dans sa limite d’application. En l’absence de spe´cification dans les Documents particuliers du marche´, la me´thode de de´termination des pressions du vent pour le calcul des e´paisseurs des vitrages reste au choix de l’entreprise. & Pour les fac¸ades multiparois Consulter le DTU 36.1 article 5.1.3. & Pour les fac¸ades multiples Consulter le DTU 36.1 article 5.1.3. & Pour les fac¸ades inte´rieures
5.1.3 Actions du vent Il y a lieu de se reporter au texte complet du DTU. En voici un extrait.
Une fac¸ade est conside´re´e a` l’inte´rieur si elle se trouve a` l’inte´rieur d’un baˆtiment ferme´ au sens du DTU P 06-002 (re`gles NV 65 article 1.313). Consulter le DTU 36.1 article 5.1.3.
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On peut appliquer la me´thode simplifie´e suivante : la pression sur la fac¸ade inte´rieure est e´gale a` 0,75 fois la pression caracte´ristique sur la fac¸ade exte´rieure pour la hauteur conside´re´e et sans pouvoir eˆtre infe´rieures a` 300 Pa.
5.1.4 Ve´rification des performances Cette ve´rification peut eˆtre faite, soit par calculs, soit par essais. & Par calculs Pour les ossatures des fac¸ades rideaux, les liaisons, les cadres de feneˆtres et portes. La de´formation maximale des ossatures sous l’action des combinaisons les plus de´favorables des charges de vent a` l’e´tat limite de service, ne devra pas de´passer 1/200 de la porte´e conside´re´e ou 15 mm (voir NF EN 13830). La me´thode applicable pour les profile´s a` coupure thermique est indique´e en Annexes A (limite e´lastique) et C (inertie) de la norme NF EN 14024. La re´sistance me´canique des e´le´ments de fac¸ade, et des dispositifs de liaison est ve´rifie´e par application des textes en vigueur (voir DTU 33.1). Vitrages La de´formation maximale des vitrages, sous l’action des combinaisons les plus de´favorables des charges de vent a` l’e´tat limite de service impose que : – la fle`che au centre d’un vitrage supporte´ a` sa pe´riphe´rie ne de´passe pas 1/60 de sa plus petite dimension ou 30 mm ; – inde´pendamment des autres crite`res (e´tanche´ite´), la fle`che au milieu du bord libre d’un vitrage simple, supporte´ sur deux bords oppose´s, ne de´passe pas 1/100 de la porte´e, ou 30 mm, et que la fle`che au milieu du bord libre d’un vitrage isolant, supporte´ sur deux bords oppose´s, ne de´passe pas 1/150 de la porte´e ou 20 mm. La contrainte admissible des vitrages, sollicite´s en flexion par la pression du vent vis-a`-vis de la se´curite´, est de´termine´e par les traitements du verre les constituant : – trempe´ : 50 MPa ; – durci : 35 MPa ; – recuit : 20 MPa ; – e´maille´ trempe´ : 35 MPa ; – e´maille´ durci : 20 MPa. Les calculs et caracte´ristiques me´caniques et autres des vitrages sont de´finies dans le DTU 39 partie 4 pour le dimensionnement. Le guide VEC CSTB N 3488 donne aussi une me´thode de calcul pour les vitrages pris en feuillures quatre coˆte´s. & Par essais Pour la ve´rification des performances des ossatures de fac¸ades rideaux, les liaisons et les cadres de feneˆtres, les essais sont re´alise´s selon les normes suivantes : – NF EN 13116 ; – NF EN 12179. Les parties fixes et mobiles peuvent eˆtre teste´es sur une meˆme maquette. La proce´dure d’essais figure en Annexe C du DTU 36.1. Ces essais sont a` re´aliser dans la configuration du chantier, y compris en respectant l’angle d’inclinaison en œuvre de la fac¸ade. Action de la neige En principe l’action de la neige ne concerne pas les fac¸ades verticales sauf en pre´sence de brise soleil ou autres dispositifs qui pourraient provoquer une retenue de neige. Actions dues aux mouvements du baˆtiment et aux charges d’exploitation Il faut tenir compte, dans la conception et les calculs des mouvements du baˆtiment, des planchers ou des poutres. Par exemple, des poutres pre´contrainte de grandes porte´e qui vont descendre apre`s la pose du mur rideau sous l’effet des autres charges pendant la construction du baˆtiment.
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Sauf spe´cifications contraires, les de´placements maximaux que devront pouvoir reprendre les fac¸ades rideaux pose´es et re´gle´es sont de ± 5 mm pour les fac¸ades cadres, et de ± 2 mm pour les fac¸ades grilles. Ulte´rieurement, des charges d’exploitation importante peuvent amener des mouvements non ne´gligeables sur les planchers de grande porte´e par exemple. Sauf spe´cification particulie`re du CCTP, la norme EN 13830 pre´voit une pousse´e horizontale exceptionnelle, en charge re´partie entre appuis, a` prendre en compte de 1 kN/m line´aire applique´e a` 1 m du sol (selon NF EN 1991-1-1) et, sous cette charge, on ne de´passe pas la limite e´lastique. Pour les locaux de cate´gorie C5 (salles de concert, etc.) la charge a` prendre en compte est de 3 kN/m line´aire. Il est alors ne´cessaire de ve´rifier la contrainte admissible du verre. Il faut aussi tenir compte des nacelles et dispositifs de nettoyage, pour cela respecter les exigences de la norme NF EN 1808. Effets du se´isme Ne pas oublier de consulter la carte sismique 2005 pour la France sur laquelle plus de la moitie´ du territoire est concerne´. Dans ce cas, il faut respecter la norme NF P 06-013 (Re`gles PS 92). Il faut, en particulier, ve´rifier les attaches et ancrages a` l’ossature, pour lesquels les efforts peuvent eˆtre accrus (coefficients d’acce´le´ration dans les 3 dimensions). Ve´rifier e´galement le choix des produits verriers en fonction des niveaux de protection : – E0 : aucun objectif assigne´. Les chutes de de´bris sont accepte´es dans les aires d’activite´s et hors de celles-ci ; – E1 : objectif se´curite´. Il suffit de pre´venir les risques d’effondrement et de chutes d’e´le´ments dangereux pour les vies humaines. La stabilite´ de l’ossature secondaire doit eˆtre assure´e. Le maintien en place des e´le´ments de remplissage, en tole´rant des chutes de de´bris non dangereux, doit eˆtre assure´ ; – E2 : objectif inte´grite´. Les crite`res sont les meˆmes que pour l’objectif (E1), avec, en outre, la conservation de l’aptitude a` la fonction caracte´rise´e par le maintien du clos et couvert dans tous les cas (perme´abilite´ a` l’air et e´tanche´ite´ a` l’eau, et protection des occupants vis-a`-vis des chutes) et, s’il y a lieu, celui des fonctions particulie`res suivant la destination du baˆtiment et les prescriptions du maıˆtre d’ouvrage. Actions des variations de tempe´rature. On prend en compte des tempe´ratures de - 20 C a` + 80 C, sauf conditions climatiques ou justifications particulie`res. Pour les profile´s Dans la pratique, on compte ± 1 mm/m de variation dimensionnelle pour les profile´s aluminium. Mais, en inte´rieur notamment, les dilatations seront moindres. Dans certains cas, il faudra tenir compte des variations brutales de tempe´rature. Par exemple, en e´te´, un profil noir au soleil pourrait atteindre 60 ou plus, puis descendre a` 20 apre`s un orage. Pour les vitrages Tempe´ratures maximales Attention aux vitrages devant des parties partiellement ou totalement opaques, c’est le cas des : – alle`ges avec vitrage ; – lames d’air respirantes ou faiblement ventile´es ; – retombe´es de plafond devant les vitrages ; – poteaux derrie`re des vitrages. Compte tenu de la difficulte´ pour re´aliser une circulation d’air, celui-ci peut monter a` des tempe´ratures tre`s e´leve´es (voire 90 ou plus). Les doubles vitrages et les vitrages feuillete´s sont ge´ne´ralement limite´s a` 60 ou 63 . Voir pour cela le DTU 39 P3 et cahier du CSTB n 3242. Le proble`me est accru dans le cas des vitrages bombe´s. Dans certains cas, la tempe´rature maximale admissible peut descendre par exemple a` 40 . Il sera peut eˆtre ne´cessaire de changer alors le choix des vitrages ou la conception du baˆtiment.
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Chocs thermiques Dans tous les cas ou` il y a une ombre porte´e exte´rieure (mais aussi, dans certains cas, inte´rieure) sur le vitrage, il y a un risque de choc thermique. C’est le cas des stores et volets roulants, auvents et linteaux e´pais, certains brise-soleil…La norme NF DTU 39 P3 de´finit les limites d’emploi des vitrages en fonction des risques de casses thermiques. Un calcul thermique des tempe´ratures et chocs thermiques des vitrages est indispensable.
Attention, en particulier, aux efforts de manœuvre pour l’ouverture des ouvrants (et portes). L’effort doit eˆtre limite´ a` 8 daN et meˆme a` 5 daN pour les portes des locaux accessibles aux handicape´s. Attention, a` ce propos, a` la force des fermes-portes ! La norme P 08-302 de´finit aussi des exigences de conservation des performances par des essais de chocs. Attention aux ouvrants exte´rieurs avec une nacelle de nettoyage : des consignes seront ne´cessaires pour le nettoyage.
Concomitance des actions Il y a lieu de se reporter au DTU 33.1. – pour la ve´rification par calcul des de´formations d’une manie`re ge´ne´rale, et sauf spe´cifications particulie`res, on combinera les actions pesanteur, vent et, e´ventuellement, neige ; – dans le cas particulier des effets du se´isme, la combinaison des sollicitations (uniquement sismique et poids) doit respecter les textes re´glementaires spe´cifiques.
& Se´curite´ aux chutes La re´sistance aux chocs inte´rieurs ou exte´rieurs et la durabilite´ se feront conforme´ment aux re`gles en vigueur (a` la date de publication c’est la norme P 08-302 qui s’applique), (chocs de corps mous et lourds). La justification se fait donc soit par : – l’examen de conceptions similaires pour lesquelles des essais ont de´ja` e´te´ re´alise´s ; – re´sultats d’essais.
Se´curite´ en cas d’incendie Il est ne´cessaire de respecter les textes en vigueur pour le type de baˆtiment en particulier : – l’arreˆte´ du 23 mars 1965, portant re`glement de se´curite´ contre le risque d’incendie et de panique dans les E´tablissements Recevant du Public ; – l’arreˆte´ du 18 octobre 1977, modifie´ en 1982, portant re`glement de se´curite´ pour la construction des Immeubles de Grande Hauteur et leur protection contre le risque d’incendie et de panique ; – l’arreˆte´ du 25 juin 1980, modifie´ et instructions techniques ; instruction technique 249 (circulaire du 21 juin 1982) ; – l’arreˆte´ du 31 janvier 1986, modifie´ par l’arreˆte´ du 18 aouˆt 1986 et du 19 de´cembre 1986, relatif a` la protection contre l’incendie des baˆtiments d’habitation ; – l’arreˆte´ du 21 novembre 2002, relatif a` la re´action au feu des produits de construction et d’ame´nagement ; – l’arreˆte´ du 22 mars 2004 renvoyant aux normes EN 13501-2 et EN 1364-3,4, relatif a` la re´sistance au feu des produits ; – l’arreˆte´ du 06 octobre 2004, article AM8, relatif aux produits d’isolation utilise´s dans les E´tablissements Recevant du Public ; – Code du travail.
Dans les cas les plus fre´quents pour la se´curite´ des personnes, il faudra re´aliser des essais a` 900 joules sur la traverse a` 1 m ou sur le remplissage toute hauteur, ou sur le montant, et 700 J sur le remplissage d’alle`ge + des essais a` la bille d’acier (10 J).
5.1.5 Hygie`ne, sante´ et environnement & Salubrite´ Les mate´riaux ne doivent pas eˆtre susceptibles d’e´mettre, des gaz nocifs, des radiations ou des poussie`res nocives. Cela concerne, en particulier, les remplissages et les mousses. Certains mate´riaux peuvent e´galement eˆtre conside´re´s comme dangereux a` la mise en œuvre. En France, la Directive Produits de construction a e´te´ transpose´e en droit franc¸ais par le De´cret n 92-647 du 8 juillet 1992 (JORF du 14 juillet 1992) modifie´ par le De´cret n 95-1051 du 20 septembre 1995 (JORF du 27 septembre 1995) concernant l’aptitude a` l’usage des produits de construction. & Humidite´ Des condensations superficielles sur les parements inte´rieurs peuvent apparaıˆtre, mais elles doivent eˆtre limite´es dans les locaux ventile´s. Au de´but, l’humidite´ du be´ton et du plaˆtre peut accroitre conside´rablement le proble`me. Voir DTU 33.1. Sauf spe´cification particulie`re, la tempe´rature superficielle du parement inte´rieur de la paroi inte´rieure est calcule´e pour une ambiance inte´rieure hivernale de 20 C et 40 % HR.
Mais la P 08-302 de´finit beaucoup de situations avec d’autres e´nergies. Il est donc indispensable de relire cette norme avant toute justification. Crite`res d’acceptabilite´ des essais Sous l’action de ces chocs exceptionnels, l’ouvrage de fac¸ade peut eˆtre de´grade´, mais sa de´gradation e´ventuelle ne doit pas mettre en cause la se´curite´ des personnes (n’e´tant pas a` l’origine du choc) se trouvant a` l’inte´rieur ou a` l’exte´rieur, entre autres, par la chute de de´bris contondants ou coupants, ou d’e´le´ments qui puissent blesser se´ve`rement ces personnes. Apre`s ce choc, il n’est pas exige´ que la se´curite´ aux chutes des personnes soit encore assure´e par cet ouvrage ; la personne qui occasionne le choc ne doit pas pouvoir traverser la fac¸ade. Si, apre`s le choc, la se´curite´ des personnes n’est plus assure´e des dispositions conservatoires doivent imme´diatement eˆtre prises. Dans certains cas, bien que les essais soient satisfaisants, il sera ne´cessaire de pre´voir une protection re´siduelle au sens de la norme NF P 01-012 (une lisse supe´rieure, une lisse me´diane et une lisse basse (selon de´cret n 47-1592 du 23 aouˆt 1947 – article 13)). C’est le cas d’un vitrage simple trempe´ qui a satisfait aux essais de chocs M50 et a` la bille, mais compte tenu qu’il s’agit d’un e´le´ment relativement fragile qui peut eˆtre casse´ par un objet pointu par exemple, la protection re´siduelle sera exige´e. Vitrages re´pute´s satisfaisants sans essai Les vitrages de´finis dans le tableau 1 n’ont pas besoin de faire l’objet d’essais selon le DTU 39 P5 article 4.2.4.1, lorsqu’ils sont employe´s en simples vitrages dans des parois verticales dans les conditions et avec les re´serves de´finies dans ce DTU. & Chocs de conservation des performances La norme NF EN 13-830 e´voque les chocs de conservation des performances avec l’essai au double pneu (NF EN 14019, niveaux I1 et E1 sont re´pute´s suffisants). Bien e´videmment, le niveau d’e´nergie exigible avec ce corps de choc n’a rien a` voir avec notre essai habituel au sac M50 (P 08-302), le double pneu e´tant au moins 2 fois plus contraignant.
Tableau 1 – Vitrages re´pute´s satisfaisants sans essai
5.1.6 Se´curite´ La se´curite´ d’utilisation pourra eˆtre a` justifier, par des essais me´caniques notamment. Il existe pour cela des normes europe´ennes et 2 normes franc¸aises en cours de re´vision qui comple`tent les autres (NF P 20-302, Caracte´ristiques des feneˆtres et NF P 20-501, Me´thode d’essais des feneˆtres). Voir DTU 33.1.
Composition de base en verre recuit
33,2
44,2
55,2
66,2
Re´fe´rence : e´paisseur nominale
6,8
8,8
10,8
12,8
0,5
2
4,5
6
Surface maximale en m
2
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Compte tenu du manque d’expe´rience des essais re´alise´s selon la NF EN 14019, il est possible d’utiliser la norme P 08-302. Pour les remplissages vitre´s, il y a lieu d’utiliser les vitrages classe´s suivant la norme NF EN 12600. La justification se fait donc soit par : – l’examen de conceptions similaires pour lesquelles des essais ont de´ja` e´te´ re´alise´s ; – re´sultats d’essais. & Se´curite´ aux risques e´lectriques La fac¸ade doit eˆtre conforme a` la re´glementation en vigueur. Consulter la norme NF C 15-100 chapitre 512 – 521. En particulier : – les fac¸ades ne doivent pas eˆtre utilise´es comme conducteur de protection contre la foudre ; – les mate´riels e´lectriques, monte´s sur, ou dans, la fac¸ade, doivent eˆtre choisis en conse´quence des normes en vigueur. Il est interdit de passer des canalisations e´lectriques d’e´tage a` e´tage par la fac¸ade ; – le CCTP du chantier peut exiger la mise a` la terre de la fac¸ade, (liaisons e´quipotentielles). Cela sera a` re´aliser selon l’annexe de la norme NF EN 13830 : le fac¸adier doit pre´voir des trous ou des plots de raccordement sur indications du Maıˆtre d’œuvre afin que l’e´lectricien puisse les relier a` la terre. Il est ge´ne´ralement conseille´ de pre´voir un plot de raccordement par portion de fac¸ade de 200 m2. & Hauteur d’alle`ge Les hauteurs d’alle`ges, assurant la se´curite´ aux chutes des personnes, doivent respecter la NF P 01-012 et, pour les baˆtiments d’habitation, l’article R 111.15 du Code de la Construction et de l’Habitation. La hauteur de cette protection, de´finie pour les ouvrages formant garde-corps, doit eˆtre conforme aux re´glementations selon les types de baˆtiment. Pour la se´curite´ des travailleurs, la norme applicable est la NF EN ISO 14122-3. & Habitabilite´ On re´alise sur une maquette un essai AEV selon les normes europe´ennes. La maquette doit eˆtre repre´sentative du chantier, en ce qui concerne : – ses fixations qu’il faudra reproduire (sur dalle, en nez de dalle ou autre) ; – les porte´es entre appuis ; – les calfeutrements d’extre´mite´ (bavette et coˆte´s). Les essais sur les parties fixes sont re´alise´s selon les normes NF EN 12152, NF EN 12153, NF EN 12154, NF EN 12155, NF EN 12179. Les essais sur les parties ouvrantes sont re´alise´s selon les normes NF EN 1026, NF EN 1027, NF EN 12207, NF EN 12209, NF EN 12210, NF EN 12211. Les essais se font, tant en pression, qu’en de´pression.
& Perme´abilite´ a` l’air Le DTU 39.1 donne en annexe C une proce´dure de´taille´e qu’il faut consulter. S’il y a des ouvrants dans le mur-rideau, ce qui est ge´ne´ralement le cas, il sera donc ne´cessaire de faire 2 essais, pour caracte´riser se´pare´ment les fixes et les ouvrants. On a pour cela 2 possibilite´s, soit : – on fait 2 maquettes (ouvrants et fixes se´pare´ment) ; – une seule maquette, mais il sera ne´cessaire, en particulier pour l’essai a` l’air, de cacher l’ouvrant avec un poliane ou autre syste`me, parfaitement e´tanche´ sur l’ouvrant pendant l’essai a` l’air du fixe et inversement ensuite. Cette 2e me´thode a l’avantage de ne fabriquer qu’une seule maquette. Par contre, il n’est pas toujours facile d’e´tancher parfaitement l’ouvrant en raison de la forme des profils, d’autant qu’on est amene´ a` le faire ge´ne´ralement coˆte´ inte´rieur puisqu’ensuite il faudra pouvoir retirer la protection pour poursuivre l’essai. Dans les bancs importants ou` l’acce`s dans le caisson est possible, cela ne pose plus de proble`me. Pour les fixes on fait les essais a`, au moins, 25 % de la pression de vent normal sans tenir compte des actions locales. La perme´abilite´ doit eˆtre infe´rieure ou e´gale a` 1,5 m3/h · m2 selon la norme NF EN 12152. Pour toutes les parties ouvrantes, un classement minimum A*3 en pression et de´pression est requis. On fait les essais sans d’e´ventuels dispositifs d’entre´e d’air. Pour les portes inte´gre´es dans les fac¸ades, les exigences sont celles du DTU 36.1/37.1. & E´tanche´ite´ a` l’eau Le DTU 39.1 donne en annexe C une proce´dure de´taille´e qu’il faut consulter. L’e´tanche´ite´ a` l’eau est de´finie comme l’absence de pe´ne´tration d’eau qui mouillerait de manie`re continue ou re´pe´te´e : – des parties de la face inte´rieure du corps d’e´preuve ; – tout e´le´ment du corps d’e´preuve destine´ a` rester sec et ne faisant pas partie du syste`me de drainage vers l’exte´rieur. La me´thode d’essai est la meˆme pour les fixes et les ouvrants, on peut donc ne faire qu’un seul essai (contrairement a` la perme´abilite´ a` l’air) en arrosant pareillement l’ensemble. Par contre, la classification est diffe´rente pour les fixes et ouvrants. Dans certains CCTP, (notamment hors France) il peut eˆtre demande´ un essai dynamique selon XP ENV 13050. Cet essai ne remplace pas le pre´ce´dent puisqu’il ne permet pas de classer la fac¸ade. On fait les essais a`, au moins, 25 % de la pression de vent normal, sans tenir compte des actions locales, avec un minimum de 150 Pa.
Tableau 2 – Associations admises en double vitrage Vitrage oppose´ au choc Vitrage isolant
Vitrage du cote´ du choc
Recuit
Durci
Trempe´
Feuillete´
Recuit
NON
NON
NON
OUI
Durci
NON
NON
NON
OUI
Trempe´
(*) – (**)
(*) – (**)
Justification de la non-casse de l’un ou l’autre des composants (*)
OUI
Feuillete´
Justification
(**)
OUI
OUI
(*) Avec protection re´siduelle suivant NF P 01-012. (**) Justification de la non-casse du vitrage oppose´ au choc.
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Pour les portes inte´gre´es dans les fac¸ades, les exigences sont celles du FD P 20-201 (DTU 36.1/37.1). & Drainages Malgre´ la mise en place de joints d’e´tanche´ite´ ou autres dispositifs, il y a toujours un risque d’infiltration d’eau. De ce fait, on re´alise une re´cupe´ration de cette eau avec des drainages qui permettent de l’e´vacuer vers l’exte´rieur afin qu’elle n’entre pas en contact avec l’inte´rieur du baˆtiment. Les dispositifs de drainage doivent aussi empeˆcher les risques de stagnation d’eau dans les profils, ce qui pourrait entraıˆner des de´gradations pre´mature´e des doubles vitrages, des vitrages feuillete´s, coupures thermique et conse´quences de gel. Ces drainages permettent e´galement d’e´vacuer les condensations et la vapeur d’eau. En e´vacuation directe La section minimale des drainages doit eˆtre, au minimum, de 50 mm2, dont la plus petite dimension doit eˆtre, au moins, e´gale a` 5 mm. Les feuillures recevant des vitrages ou des remplissages doivent, au point de vue du drainage, respecter les re`gles suivantes : – jusqu’a` une longueur de traverse de 0,50 m : un orifice ; – jusqu’a` une longueur de traverse de 1 m : deux orifices, le plus proche possible des extre´mite´s et dont la distance a` l’extre´mite´ ne doit pas exce´der 0,25 cm ; – au-dela` un orifice supple´mentaire par tranche comple´mentaire de 0,50 m. Les cales ne doivent pas perturber ce drainage, lequel doit eˆtre conc¸u de telle sorte qu’il ne soit pas une entre´e d’eau. En cascade Le DTU donne maintenant la possibilite´ de re´aliser les drainages par les extre´mite´s de traverse, l’eau d’infiltration retombe alors par le montant. Des dispositions d’e´quilibrage de pression des feuillures des vitrages isolants ou remplissages doivent eˆtre respecte´s. Voir les prescriptions du DTU 39. Les vitrages isolants doivent avoir un indice de pe´ne´tration d’humidite´ infe´rieur ou e´gal a` 0,1 de´termine´ selon la norme NF EN 1279-2. Ce proce´de´ de drainage est possible avec une limitation de hauteur de 20 m. Fac¸ades incline´es Lorsqu’une fac¸ade est incline´e vers l’inte´rieur (jusqu’a` 15 car, au dela`, cela devient une verrie`re non vise´e par le DTU), il est ne´cessaire de concevoir les traverses en conse´quence, ainsi que les drainages. Les gardes a` l’eau doivent eˆtre adapte´es, et en particulier pour les ouvrants dont les essais AEV auront duˆ eˆtre faits dans cette inclinaison. Entre´es d’air. En re`gle ge´ne´rale, les fac¸ades ne sont pas conc¸ues pour contribuer aux apports d’air ne´cessaires a` la ventilation des locaux, en dehors des possibilite´s d’ae´ration naturelle par l’ouverture des ouvrants de confort. La pose d’entre´e d’air n’est habituellement pas pre´vue. Voir DTU 33.1. Protection contre le bruit. Attention aux contraintes acoustiques impose´es dans le CCTP ou au classement des rues dans la ville, celui-ci impose un minimum a` respecter. L’exigence acoustique d’une fac¸ade est caracte´rise´e par son indice d’affaiblissement acoustique Rw (C ; Ctr) de´termine´ conforme´ment a` la norme NF EN 13830. Des confusion existent souvent avec le Dn,TA ou DnT,Atr : isolement acoustique in situ qui de´pend partiellement des performances de la fac¸ade rideau, mais aussi des transmissions late´rales, ainsi que du volume du local et de sa dure´e de re´verbe´ration. L’entreprise de fac¸ade donnera donc le Rw. Voir DTU 33.1. & Thermique Les performances e´nerge´tiques d’une fac¸ade rideau sont caracte´rise´es par son coefficient de transmission thermique Ucw ou Uw, le facteur solaire (hiver, e´te´) et la transmission lumineuse, calcule´s suivant la norme NF EN 13947 et les re`gles Th-Baˆt.
& Aspect Laquages Le DTU pre´cise que les re`gles professionnelles de´finiront les crite`res d’acceptabilite´. L’ADAL a publie´ en 2008 un document « crite`res de controˆle de l’aspect des surfaces laque´es ». L’ADAL, le SNFA et le GLFA ont publie´s en sept. 2008 un document « aspect des menuiseries aluminium thermolaque´es – Re`gles professionnelles ». Ces documents sont conformes au DTU 33.1 et pre´cisent clairement les conditions d’examen. L’observateur devra se situer a`, au moins, 1,50 m de l’ouvrage et l’examiner pendant une dure´e de 10 secondes avec une vue normale sous un e´clairage significatif (ciel le´ge`rement couvert). Voir DTU 33.1. Il de´finit, en particulier, des niveaux de re´flectance qu’il ne sera pas facile de ve´rifier. Vitrages Les vitrages trempe´s, notamment, provoquent des images re´fle´chies de´formantes, cela est accru lorsqu’ils sont re´fle´chissants. Cela peut aussi varier en fonction des tempe´ratures et pressions barome´triques pour le double vitrage. Ces de´formations ne sont pas conside´re´es comme des de´fauts d’aspect. Attention aux vitrages d’alle`ge qui ne seraient pas opaques, il y aura des de´fauts d’aspect lie´s aux condensations et poussie`res. & Performances de durabilite´ Les mate´riaux meˆme avec un entretien et un usage normal vont se de´grader, cependant l’ouvrage doit conserver ses qualite´s de´coulant des exigences fonctionnelles de se´curite´ et d’habitabilite´, pendant la dure´e de vie ge´ne´ralement admise du baˆtiment. Les incompatibilite´s physico-chimiques des composants d’une fac¸ade susceptibles d’eˆtre en contact ou proches les uns des autres, doivent eˆtre e´vite´s. Voir DTU 33.1 P1 et P2 (CGM). & Dispositions constructives au regard de la conservation des performances Diffe´rents types de remplissages compose´s, ou monolithiques peuvent eˆtre utilise´s. Ils sont de´finis dans le DTU 33.1 P2 CGM. Pour l’ensemble de ce chapitre voir le DTU 33.1 P1 et P2 CGM. Remplissages transparents non verriers Ce sont ge´ne´ralement des mate´riaux de synthe`se (polyme´tacrylates, polycarbonates, etc.), ces remplissages ne sont pas normalise´s. Remplissages opaques manufacture´s Ce sont ge´ne´ralement des remplissages, dont les parois (me´tal, pvc, re´sine, etc.) sont solidarise´es par collage sur un isolant ou un autre proce´de´ (cadre bois, nid d’abeille, etc.). Remplissages e´tanches Remplissages opaques ventile´s La lame d’air situe´e au contact de la face inte´rieure de la paroi exte´rieure doit eˆtre mise en communication avec l’exte´rieur par des orifices me´nage´s en partie basse et, si ne´cessaire, en partie haute du remplissage et destine´s essentiellement a` limiter la condensation. Ne´anmoins, un drainage d’eau de condensation doit eˆtre pre´vu par des orifices. Les orifices me´nage´s en partie basse sont destine´s, tant a` la ventilation, qu’au drainage. L’emploi de vitrages en paroi exte´rieure impose la de´termination du re´gime de tempe´ratures extreˆmes. Voir le DTU 33.1 pour les sections de ventilation et drainages. Remplissages visions (transparents) ventile´s Ventilation naturelle sur l’exte´rieur Lorsque la lame d’air, situe´e au contact du parement inte´rieur de la paroi exte´rieure, est mise en communication avec l’exte´rieur par des ouvertures continues horizontales en traverses haute et basse, d’au moins 5 cm de hauteur, et que le remplissage inte´rieur est ouvrant, la fac¸ade est alors conside´re´e comme traditionnelle.
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Dans tous les cas, il faut ve´rifier les risques d’e´chauffement dans la lame d’air par calcul. Cas de lame d’air mise en communication vers l’inte´rieur Cette technique peu courante est re´alisable en respectant les crite`res du DTU 33.1. Cas de ventilation me´canique sur l’inte´rieur Remplissages visions (transparents) respirants. C’est le cas le plus courant. La lame d’air situe´e au contact de la face inte´rieure de la paroi exte´rieure doit eˆtre mise en communication avec l’exte´rieur par des orifices dispose´s de fac¸on a` pouvoir conside´rer la paroi comme tre`s faiblement ventile´e. La perme´abilite´ a` l’air de la paroi inte´rieure doit ge´ne´ralement rester infe´rieure a` 0,5 m3/h · m2 sous 100 Pa, lorsque l’humidite´ de l’air a` l’inte´rieur du baˆtiment ne de´passe pas 40 % HR. Voir DTU 33.1 pour avoir une indication des orifices de ventilation. Ces types de remplissage ne sont pas normalise´s et ne´cessitent une e´valuation technique spe´cifique. Remplissages VEC (vitrage exte´rieur colle´) Ces remplissages ne sont pas vise´s par le DTU 33.1 et ne´cessitent une e´valuation technique spe´cifique. Remplissages photovoltaı¨ques Ces remplissages ne sont pas vise´s par le DTU 33.1 et ne´cessitent une e´valuation technique spe´cifique. Dispositif de liaison serreur-ossature de la fac¸ade Les remplissages des murs-rideaux (grille et e´ventuellement cadre) sont ge´ne´ralement maintenus avec des profils serreur. Les fixations doivent eˆtre en acier inoxydable de grade 4, avoir une re´sistance a` l’arrachement de 200 daN minimum et un entraxe d’au plus 300 mm. Le syste`me doit eˆtre de´montable et permettre le remontage, tout en assurant les meˆmes performances. Se´curisation des parcloses en fac¸ade VEP Dans le cas de fac¸ades VEP (Vitrage exte´rieur parclose´) un dispositif de se´curisation doit eˆtre utilise´ (vis, cale sous le joint, rivet, joint mastic…) pour e´viter que la parclose ne tombe en cas de retrait accidentel du joint. Vitrages en feuillures horizontales hautes et basses Consulter le DTU 39 pour la conception et le calcul. Dans le cas ou il y a en plus des plots ponctuels sur le bord libre, voir le DTU 39. Pour la se´curite´ aux chutes des personnes Voir le DTU 39. Voir le DTU 33.1.
5.2 Entretien et maintenance La norme de produit NF EN 13830 impose maintenant a` l’entreprise de fournir un manuel de maintenance et entretien, c’est d’ailleurs dans l’inte´reˆt aussi des entreprises. Cette notice va donc fixer toutes les obligations du maıˆtre d’ouvrage en matie`re d’entretien et maintenance. La NF EN 14351 qui concerne les ouvrants va meˆme plus loin dans ces exigences. En cas de sinistre, la garantie pourrait eˆtre remise en cause ou limite´es, s’il est prouve´ qu’un manque d’entretien et de maintenance du maıˆtre d’ouvrage a aggrave´ le proble`me. C’est donc un point tre`s important. L’annexe B du DTU 33.1 donne de nombreuses prescriptions en fonction du type de mate´riaux. L’entreprise va donc la prendre comme base pour re´diger son manuel de maintenance et y ajouter ses particularite´s ou ses recommandation pour la maintenance de ses ouvrages. En annexe ci-apre`s nous donnons un exemple d’e´le´ments comple´mentaires au projet de l’annexe B du DTU 33.1. Par contre, l’entreprise doit concevoir son produit de telle sorte que la re´parabilite´ soit limite´e aux e´le´ments suivants : – les remplissages ; – les quincailleries ; – les e´quipements mobiles.
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Cependant, le fac¸adier ne peut eˆtre tenu responsable si le fournisseur d’origine, au bout d’un certain temps, n’est plus en mesure de re´parer ou refournir a` l’identique, et il ne peut eˆtre tenu responsable du couˆt des re´parations a` effectuer.
5.3 Dispositions constructives 5.3.1 Inte´gration des remplissages Les remplissages, les ouvrants, les portes doivent eˆtre inte´gre´s a` la fac¸ade en respectant les jeux et dispositions pre´vus pour reprendre les diffe´rentes actions. Ils doivent respecter les diffe´rentes normes DTU ou Avis techniques les concernant. Voir le DTU 33.1. Les remplissages doivent eˆtre remplac¸ables isole´ment. Cependant, il est admis, pour remplacer un e´le´ment, d’avoir a` de´monter ou de´placer les e´le´ments directement contigus.
5.3.2 Reprise de poids des remplissages Le support de vitrage isolant, en particulier (avec le calage), ne doit pas de´verser sous le poids de vitrage de plus de 0,5 mm sur l’e´paisseur du vitrage, de manie`re a` ne pas amener de contraintes supple´mentaires sur le joint de scellement du double vitrage. Voir le DTU 33.1.
5.3.3 Dispositifs de liaison sur l’ossature primaire Les dispositifs de liaison (attaches, ancrages ou fixations) doivent permettre de reprendre les e´carts dimensionnels de l’ossature primaire dans ses limites de tole´rances (les tole´rances dimensionnelles de l’ossature primaire sont pre´cise´es a` l’article 7 du DTU 33.1). Toutes les fixations doivent eˆtre freine´es pour la dure´e de vie de l’ouvrage, apre`s re´glage, empeˆchant le desserrage.
5.3.4 E´le´ments de liaisons (plafonds, cloisons, e´quipements) Les e´le´ments de liaison entre les produits des diffe´rents corps d’e´tat (cloisons, plafonds…) doivent eˆtre e´tudie´s pour absorber sans de´gradation les de´placements de la fac¸ade, sous l’effet du vent et des variations dimensionnelles, les e´carts dimensionnels de fabrication et de pose des divers e´le´ments.
5.3.5 Calfeutrements pe´riphe´riques Les calfeutrements en pe´riphe´rie de la nuite´ des performances remplies par EN 13830) et doivent donc eˆtre e´tudie´s ments de celle-ci (ils sont pris en compte sai AEV). Voir le DTU 33.1.
fac¸ade assurent la contila fac¸ade (norme NF en fonction des mouvedans les maquettes d’es-
Attention a` la pose des membranes d’e´tanche´ite´ pour lesquelles il faut ge´ne´ralement respecter des tempe´ratures minimum et assurer la pre´paration des supports. Elles sont ge´ne´ralement utilise´es en 2 barrie`re, une fixation me´canique peut eˆtre impose´e en fonction des prescriptions du fournisseur. Pour les mastics, est applicable le DTU 44.1. Lorsqu’une couverture me´tallique assure a` elle seule l’e´tanche´ite´ a` l’eau, les fixations traversantes ne sont pas admises, sauf justification.
5.3.6 Dispositif de garde a` l’eau en rive des planchers Dans le cas ou` cela est spe´cifiquement requis, dans le but de limiter les conse´quences d’un de´gaˆt des eaux dans les locaux ou` se trouvent des appareils utilisant de l’eau ou dont l’entretien du sol est re´alise´ a` grande eau, il est ne´cessaire de pre´voir en nez de plancher un dispositif faisant office de garde a` l’eau, d’au moins 2 cm de hauteur.
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5.3.7 Joints de dilatation
5.5.2 Mode d’exe´cution des travaux
Le joint de dilatation de la fac¸ade rideau, correspondant au joint de dilatation de la structure, peut eˆtre re´alise´ au droit de ce joint structurel, et doit respecter ses dimensions.
& Approvisionnement du chantier Il est ne´cessaire de prendre des pre´cautions pour le de´chargement et la manutention des chaˆssis, remplissages, ensembles et autres pie`ces, compte tenu de leur poids et de leur fragilite´.
´ le´ments de fac¸ades pre´-monte´s en usine 5.3.8 E De plus en plus, les fac¸adiers pre´-montent en usine des ensembles de mur-rideau grille (ou meˆme cadre). Cette technique a souvent des avantages de de´lai d’intervention sur chantier notamment. Cependant, elle impose des moyens de transport manutention en usine et sur chantier correspondant aux charges, a` la fragilite´ et a` la grande dimension des produits. Dans ce cas, le calage des e´le´ments de remplissage doit eˆtre e´tudie´ en conse´quence, c’est-a`-dire qu’il faudra en particulier des cales late´rales, ou des cales de transport qui seront retire´es apre`s pose.
5.4 Conditions ge´ne´rales de justification des performances Les performances de la fac¸ade doivent eˆtre de´termine´es par le calcul ou par essais conforme´ment aux prescriptions de la norme produit NF EN 13830, au DTU 33.1 et, e´ventuellement, au CCTP. Des notes de calculs et essais re´sultant d’un chantier pre´ce´dent absolument similaire peuvent eˆtre utilise´s, e´ventuellement des documents d’un concepteur (gammiste), mais, dans tous les cas, le fac¸adier reste responsable des e´le´ments qu’il donne, meˆme s’ils proviennent d’une autre entite´.
5.5 Mise en œuvre 5.5.1 Conditions requises pour la mise en œuvre Voir le DTU 33.1. & E´tat des supports Le DTU 33.1 pre´cise que la pose des fac¸ades ne peut eˆtre entreprise qu’a` certaines conditions : – les travaux de structure (be´ton, me´tal, bois.) sont suffisamment avance´s et la structure suffisamment stabilise´e pour permettre le trac¸age de la fac¸ade et pour qu’il n’y ait pas, par la suite, risque de de´te´rioration ou de de´re´glage de cette fac¸ade ; – les axes de re´fe´rence du baˆtiment sur chaque fac¸ade et les niveaux a` chaque e´tage sont trace´s a` un endroit qui restera visible jusqu’a` l’application des reveˆtements des murs inte´rieurs ; – les abords du baˆtiment sont de´gage´s et nivele´s pour permettre les livraisons par camion au pied du baˆtiment ; – les acce`s aux niveaux sont exe´cute´s ; – la zone de levage est de´gage´e. Toutes ces conditions doivent eˆtre remplies : – dans le cas ou` la pose se fait a` l’avancement du gros œuvre (cas des tours), des dispositions particulie`res doivent eˆtres prises en accord avec les parties concerne´es. En particulier, il est ne´cessaire de pre´voir une protection lourde afin de pre´server la se´curite´ des intervenants et de la fac¸ade ; – les protections collectives de chantier doivent eˆtre adapte´es au mode de mise en œuvre de la fac¸ade. & Tole´rances admissibles des supports Les supports doivent respecter les tole´rances admissibles de´finies au Cahier des Clauses Particulie`res au projet. Les supports doivent respecter les tole´rances de´finies a` ce sujet par les prescriptions qui les concernent et, particulie`rement, celles de la norme XP P 28-003. Pour les ancrages voir le DTU 33.1.
& Tole´rance de pose de la fac¸ade Voir le DTU 33.1. La tole´rance sur l’entraxe de deux montants conse´cutifs sur la hauteur de la feneˆtre, lorsque ceux-ci constituent le dormant des ouvrants, est de ± 1 mm. La tole´rance sur la longueur des diagonales de la baie constitue´e des ossatures formant dormant est ± 2 mm. & Calfeutrements Les calfeutrements doivent respecter la NF DTU 44.1 pour les mastics ou les cahiers des charges pour les produits hors DTU. Ge´ne´ralement, les produits ne peuvent eˆtre applique´s lorsque le support est a` une tempe´rature infe´rieure ou e´gale a` 5 C. Pour l’utilisation d’une membrane d’e´tanche´ite´, il est important de tenir compte de la pre´paration des supports, des surfaces minimales d’adhe´rence, des recouvrements entre les membranes, du primaire d’adhe´rence e´ventuel, du fac¸onnage des soufflets qui permettent d’absorber les mouvements diffe´rentiels pre´visibles. & Mouvements diffe´rentiels Les ouvrages doivent eˆtre mis en œuvre en respectant les jeux fonctionnels de´clare´s du projet.
5.5.3 Protection des ouvrages D’une manie`re ge´ne´rale, il n’existe pas de protection efficace des fac¸ades pendant la construction. Certaines de´gradations importantes de l’aspect du produit (par exemple par certains mate´riaux, tels le ciment, le plaˆtre, ou par des chocs), qui ne peuvent eˆtre re´pare´es, ne´cessitent parfois le remplacement de ce produit. Cependant, et sur prescription spe´ciale du Cahier des clauses techniques particulie`res, des protections locales (pie`ces ou panneaux de protection sur zone de passage), des mises en place diffe´re´es d’e´le´ments de fac¸ade, peuvent eˆtre envisage´es localement.
5.6 Essai in situ a` l’eau Dans le cas d’un de´faut d’e´tanche´ite´ a` l’eau sur un ouvrage de fac¸ade, une me´thodologie d’e´preuve in situ a` l’eau qui permet de localiser le(s) de´faut(s) et de ve´rifier l’efficacite´ des re´parations, est de´crite dans la norme NF EN 13051.
5.7 Annexe A « Types de murs » (normative) Cette annexe de´finit des exigences de conception d’e´tanche´ite´ des murs-rideaux et semi-rideau en fonction de la classe des murs et donc de leur e´tanche´ite´ (mac¸onnerie, be´ton, bardage, etc.). Voir le DTU 33.1.
5.8 Annexe B (informative) « Entretien et maintenance » Voir le DTU 33.1. L’entreprise doit fournir, pour chaque chantier et quelle que soit son importance, un manuel de maintenance et d’entretien des fac¸ades. Ce manuel de´finit les obligations du maıˆtre d’ouvrage pour nettoyer, entretenir et re´parer sa fac¸ade (l’annexe B du DTU 33.1 est un bon support pour e´crire ce manuel). L’entreprise va y rajouter ses prescriptions personnelles, permettant d’e´viter des sinistres ou proble`mes e´ventuels.
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Les exigences de la norme NF EN 14351 (norme de produit pour les feneˆtres) sont e´galement a` incorporer dans ce manuel puisque dans chaque mur-rideau il y a des ouvrants et/ou des portes qui sont vise´es par cette norme. Cette norme va plus loin au niveau du manuel de maintenance puisqu’il faut incorporer en plus, dans ce manuel, un mode d’emploi des feneˆtres et portes (important pour les oscillos battants, mais aussi pour les autres). Il faut e´galement donner les coordonne´es des fournisseurs pour le remplacement par le maıˆtre d’ouvrage des accessoires. Voici un exemple des prescriptions comple´mentaires que l’on peut faire figurer dans un manuel (a` chaque entreprise de l’adapter en fonction de ses produits). UTILISATION ET FONCTIONNEMENT Oscillo-battant Pour obtenir le bon fonctionnement d’un chaˆssis oscillo-battant de grande dimension ou ayant un vitrage lourd, il peut eˆtre ne´cessaire de le refermer avec les 2 mains, (en poussant sur le vitrage ou le montant coˆte´ paumelle, avec la 2e main), afin d’obtenir un bon accrochage des gaˆches de fermeture (l’ouverture a` la franc¸aise est pre´vue pour le nettoyage). Stores et volets roulants La manœuvre avec chaıˆnette ou sangle doit s’effectuer en manœuvrant la chainette a` la verticale, il en est de meˆme pour les sangles. La manœuvre avec tringle oscillante doit s’effectuer en e´tant dans l’axe de la sortie avec un angle compatible avec son bon fonctionnement. Chaˆssis de de´senfumage Effectuer, un essai de fonctionnement a` la pe´riodicite´ de´finie dans la re´glementation en fonction du type de baˆtiment. PRESCRIPTIONS PARTICULIE`RES DE MAINTENANCE Le maıˆtre d’ouvrage, et/ou l’occupant, ont la liberte´ de re´aliser euxmeˆmes, s’ils en ont les compe´tences, ou de faire re´aliser par une entreprise de leur choix, les travaux d’entretien, de maintenance et de re´parations e´ventuelles. Un controˆle annuel doit eˆtre effectue´ sur les points suivants : – ve´rification visuelle de chaque feneˆtre ouvrante. Bon e´querrage, bon accrochage des gaˆches, fermetures, fixations et bon fonctionnement des quincailleries et accessoires. Graissage e´ventuel. Attention a` ne jamais graisser les freins e´ventuels d’italienne, basculant ou autre ; – ve´rification visuelle de chaque porte. Meˆmes prescriptions que pour les feneˆtres, mais pour celles a` grand passage, la maintenance peut s’ave´rer eˆtre ne´cessairement plus fre´quente. Re´gler si besoin les paumelles ; – chaˆssis de de´senfumage. Il est souhaitable de graisser, une fois par an, (a` la bombe silicone) les joints d’e´tanche´ite´ ne´opre`ne, pour e´viter leur collage. Effectuer, au minimum, un essai de fonctionnement par an, ou plus, si la re´glementation du site l’exige. – ve´rification du bon fonctionnement des stores. Cet accessoire ne be´ne´ficiant pas de la garantie de´cennale, une re´paration ou un changement peut s’ave´rer ne´cessaire. Faire figurer le cas e´che´ant : (notre entreprise posse`de un service apre`s-vente et peut donc proposer un contrat annuel de maintenance, sur la base des points ci-dessus). Liste des fournisseurs de quincaillerie et d’accessoires Poigne´es : Compas : Me´canismes : Coffres de serrures : Stores : Me´thodologie de remplacement des vitrages et des remplissages L’entreprise devra de´crire la me´thode de remplacement, en particulier lorsqu’il y a des astuces particulie`res pour de´monter un capot, une pareclose, pie`ce de se´curite´ VEC ou autre.
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5.9 Annexe C – Essais AEV (informative) Voir le DTU 33.1. Cette annexe rappelle les prescriptions de la norme de produit NF EN 13830, ainsi que la me´thode d’essais sur un banc selon les normes europe´ennes NF EN 12153, NF EN 12155, NF EN 12179. La maquette d’essais est re´alise´e suivant les prescriptions des normes. Elle comporte un ou plusieurs ouvrants (le classement des ouvrants est fait selon les normes d’essai pour les feneˆtres apre`s avoir fait les essais de´finis dans ces normes) : – perme´abilite´ a` l’air – classification suivant NF EN 12153 ; – e´tanche´ite´ a` l’eau – classification suivant NF EN 12155 ; – de´formation au vent, aptitude au service, suivant NF EN 12179.
6. DTU 33.1 partie 1.2 CGM – Crite`res ge´ne´raux de choix des mate´riaux Cette partie du DTU de´finit les produits qui entrent dans la composition d’un mur-rideau. Elle re´fe´rence e´galement les normes applicables a` chaque composant. Voir le DTU 33.1 P1.2. Voici la liste des principaux chapitres : – 3 Ossatures secondaires, baˆtis et cadres, toˆleries ; – 3.1 Profile´s et toˆleries en acier ; – 3.1.1 Profile´s lamine´s a` chaud ; – 3.1.2 Profile´s forme´s a` partir de toˆles ; – 3.1.3 Toˆleries acier ; – 3.1.4 Traitement de surface des profile´s ou toˆleries aciers ; – 3.2 Profile´s et toˆleries en aluminium ou alliages d’aluminium ; – 3.2.1 Profile´s file´s ; – 3.2.2 Toˆleries aluminium ; – 3.2.3 Traitement de surface des profile´s ou toˆleries aluminium visibles ; – 3.3 Profile´s et toˆleries en acier inoxydable ; – 3.4 Profile´s a` rupture de pont thermique ; – 4 Produits comple´mentaires et accessoires des ossatures secondaires ; – 4.1 Profile´s ou pie`ces intercalaires ; – 4.1.1 Pie`ces d’assemblage ; – 4.1.2 Visserie des e´le´ments d’assemblage ; – 5 Calfeutrements ; – 5.1 Produits de calfeutrement ; – 5.1.1 Mastics ; – 5.1.2 Profile´s extrude´s a` base de caoutchouc ou thermoplastiques ; – 5.1.3 Calfeutrement « feu » ; – 5.1.4 Membranes d’e´tanche´ite´ ; – 6 Remplissages et produits isolants ; – 6.1 Les feneˆtres ; – 6.2 Les remplissages ; – 6.2.1 Produits verriers ; – 6.2.2 Remplissages transparents non verriers ; – 6.2.3 Remplissages opaques manufacture´s ; – 6.2.4 Remplissages opaques ventile´s, e´tanches ou perme´ants ; – 6.2.5 Remplissages respirant visions (transparents) ; – 6.2.6 Remplissages photovoltaı¨ques ; – 6.3 Isolants thermiques ; – 7 Dispositifs de liaison : ancrages, attaches ; – 7.1 Ancrages de la fac¸ade sur la structure porteuse ; – 7.1.1 E´le´ments inse´re´s avant coulage du be´ton support ; – 7.1.2 E´le´ments inse´re´s apre`s coulage du be´ton support ; – 7.2 Attache ; – 8 E´quipements et accessoires ; – 8.1 Fermetures (protections solaires, volets, stores) ; – 8.2 Entre´es d’air de ventilation ; – 8.3 Garde-corps ; – 8.4 Liaisons avec les nacelles ; – 8.5 Cales ou « fourrures » en bois.
Toute reproduction sans autorisation du Centre franc¸ais d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. – © Editions T.I.
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7. DTU 33.1 partie 2 CCAS – Cahier des clauses administratives spe´ciales types Cette partie du DTU de´finit les prestations : – dues par le maıˆtre d’ouvrage ; – dues par le fac¸adier ; – celles qui sont hors lot, sauf spe´cification particulie`res au CCTP ; – celles qui sont obligatoirement hors lot, car n’entrant pas dans la compe´tence d’un fac¸adier. Cette partie est donc tre`s importante dans la re´alisation d’un chantier.
Voir le DTU 33.1 P2. Voici la liste des principaux chapitres : – 3 Consistance des travaux ; – 3.1 Travaux dus par le titulaire du marche´ ; – 3.2 Travaux sur prescriptions ; – 3.3 Travaux non pre´vus ; – 3.4 Exe´cution des travaux non pre´vus ; – 4 Coordination des travaux ; – 4.1 Informations a` donner au titulaire du marche´ ; – 4.2 Informations a` donner par le titulaire du marche´ ; – 4.3 De´faut d’informations rec¸ues par le titulaire du marche´ ; – 4.4 Acceptation par le titulaire du marche´ 9 ; – 4.5 Interventions non pre´vues sur les ouvrages ; – 5 Dispositions de coordination avec les autres entreprises et intervenants.
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