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Introduction à l’économie de l’innovation : intégrale des QCM 2015/2016 Économie de l’innovation : de quoi parle-t-on ? 1. Inventer et innover sont deux termes semblables : faux. 2. Au sens de l’économiste Schumpeter, une innovation se distingue d’une invention : parce qu’il y a valorisation économique. 3. L’innovation intéresse uniquement les économistes : faux. 4. Quels sont les domaines qui s’intéressent à l’innovation ? La sociologie, la philosophie, les sciences, le management, la géographie, l'éducation. 5. L’innovation est protégée par les brevets : faux. 6. L’invention est protégée par les brevets : vrai. Les types d’innovation 1. Un économiste a particulièrement étudié l’innovation. Il s’agit de Joseph Schumpeter. 2. Cet économiste autrichien a travaillé sur la notion de destruction créatrice. 3. Schumpeter centre son analyse sur les innovations radicales. 4. L’innovation radicale se caractérise par une modification profonde des marchés : vrai. 5. L’innovation « incrémentale » se caractérise par une amélioration continue des trajectoires existantes : vrai. 6. Schumpeter définit 5 types d’innovations : l’introduction de nouveaux produits, l'introduction de nouvelles méthodes de production, l'ouverture de nouveaux marchés, le développement de nouvelles sources d'approvisionnement, la création de nouvelles structures de marché. Le processus de l’innovation 1. Dans le modèle linéaire simple, la première étape est la recherche fondamentale : vrai. 2. Dans le modèle linéaire enrichi, le passage entre invention et innovation est considéré comme le résultat d’un processus : vrai. 3. La créativité est considérée comme l’étincelle de l’innovation. 4. Les connaissances tacites sont faciles à formaliser : faux. 5. Les connaissances explicites peuvent être écrites sur un document : vrai. 6. Dans le modèle avec interactions, l'innovation est un processus d'intelligence collective ouvert à des bases de connaissances à la fois internes et externes à l'entreprise : vrai. S’approprier l’innovation 1. Pour l'économiste Arrow ce sont des zones de marché inexploitées qui favorisent l'innovation. 2. La propriété intellectuelle comporte deux branches : la propriété littéraire et artistique et la propriété industrielle : vrai. 3. Dans la propriété littéraire et artistique, quel droit comprend un droit de paternité d’une œuvre et le droit de s’opposer à la modification de cette œuvre ? Le droit moral. 4. Le débat sur le téléchargement illégal relève de la question de la protection des droits patrimoniaux d’un auteur : vrai. 5. Les semences sont protégées aux États-Unis par un certificat d’obtention végétale et en Europe par des brevets : faux. 1
6. Un brevet est un titre de propriété industrielle qui protège son auteur pendant 18 mois : faux. 7. Le brevet protège les innovations : faux. 8. L’exploitation commerciale d’un brevet peut-être limitée par d’autres brevets : vrai. Le mécanisme des brevets 1. Le brevet n'est valable que pour une zone géographique nationale donnée : vrai. 2. Il n’existe pas de juridiction internationale de traitement des litiges sur brevets : vrai. 3. Le monopole du premier inventeur régit le droit des brevets au Japon et aux États-Unis. 4. Une invention doit impliquer une activité inventive, c'est à dire ne découlant pas de manière évidente de l'état de la technique : vrai. 5. Les découvertes scientifiques peuvent être brevetées : faux. 6. Dans la brevetabilité du vivant, les procédés de clonage d'un animal peuvent être brevetés. 7. Quelle est l'alternative au brevet ? Le secret industriel. Le marché des brevets 1. La valeur économique des brevets est incertaine. La valeur d’un brevet peut dépendre des autres brevets. 2. Un brevet visant à empêcher un concurrent de développer sa technologie est un brevet bloquant. 3. Les recours juridiques aux États-Unis sont surtout le fait d'acteurs individuels : faux. 4. Un spécialiste des recours juridiques sur les brevets est un Patent Troll. 5. Selon le site h ttps://www.patentfreedom.com, les coûts des recours devant les tribunaux s’élèvent en moyenne à 400 000 $. Pourquoi une firme innove-t-elle (ou pas) ? 1. L'innovation mène toujours l'entreprise au succès : faux. 2. Les coûts du processus d'innovation sont qualifiés de : irrécouvrables. 3. Les risques du projet innovant sont : commerciaux, techniques, productifs, sociaux. 4. L'avantage essentiel de l'innovation est qualifié par les économistes de : rente de monopole. 5. Le first mover peut garder un avantage en améliorant son produit. 6. Pour Peter Drucker, l'entreprise a deux fonctions essentielles : innovation, marketing. Quelles sources à l’innovation ? 1. La source traditionnellement reconnue par les économistes comme essentielle pour l'innovation est : la science et la technologie. 2. Les besoins exprimés par les consommateurs permettent d'imaginer des innovations de rupture : faux. 3. Le modèle techno-push est : linéaire, séquentiel. 4. Les analyses les plus récentes des sources : construisent des synthèses englobant le marché, les connaissances et les changements de la société. 5. Pour Akrich, Callon, Latour (1988) l'innovation est un processus : tourbillonnaire, socio-technique.
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Quelles compétences pour innover ? 1. Pour l'entreprise innovante le problème essentiel du Big Data est : le traitement de l'information. 2. On nomme scouting le fait de : cibler les détenteurs de la technologie pertinente. 3. Les entreprises les plus efficaces en Recherche et Développement sont celles qui se concentrent sur un projet de recherche en évitant de se disperser : faux. 4. Les entreprises innovantes : préfèrent recruter des profils divers pour éviter la sclérose. 5. La capacité de l'entreprise à développer des innovations dans son domaine d'excellence tout en acquérant de nouvelles compétences technologiques est appelée par les économistes : ambidextrie. 6. Pour favoriser l'innovation la culture d'entreprise doit valoriser : l'échec, la prise de risque, La créativité. 7. Le profit à court terme L'échec La prise de risque La créativité Le réalisme 8. Les innovateurs sont généralement des personnes : attirés par des expériences de vie originales. Quel mode de financement pour l’innovation ? 1. Quels problèmes posent le financement de la Recherche et Développement ? L'asymétrie d'information et l'incertitude. 2. Quel est le mode de financement principal de la Recherche et Développement ? L'autofinancement. 3. Quel mode de financement des start-ups permet de leur offrir une aide managériale ? Le capital-risque. 4. Pour les grandes sociétés cotées, le marché boursier est surtout utilisé comme : un moyen de faire des acquisitions, un moyen de spéculer. 5. En France quel(s) organisme(s) public(s) facilite(nt) le financement des entreprises innovantes ? Le Fonds Stratégique d'Investissement, Oseo. Quelle structure optimale pour l’innovation ? 1. L'innovation est plutôt favorisée par : on ne peut pas se prononcer dans l’absolu. 2. Joseph Schumpeter pensait que l'innovation ne pouvait provenir que d'entrepreneurs individuels originaux et que la grande entreprise avait seule les moyens d'innover, selon l’ouvrage auquel on se réfère. 3. L'avantage pour l'innovation d'un marché atomisé et très concurrentiel est l’absence de déséconomies d'échelle et la plus forte incitation à innover. 4. Une structure de marché monopolistique ou oligopolistique favorise l'innovation parce que : les grandes entreprises profitent d'économies d'échelle et d'économies de gamme, gèrent mieux l'incertitude et qu’une masse critique de Recherche et Développement peut être nécessaire pour innover. 5. La capacité à innover d'un secteur industriel dépend fortement de la diversité des processus d'innovation de ce secteur. L’oligopole à frange, une structure innovante spécifique ? 1. Le modèle de l'oligopole à frange est représentatif du secteur des industries culturelles.
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2. Dans l'édition musicale les trois principales entreprises détiennent une part de marché d'environ 75 %. 3. Dans l'industrie musicale les nouveautés proviennent des majors et des labels indépendants. 4. Les entreprises à l'origine de la plupart des nouveaux courants musicaux sont des labels indépendants. 5. Le modèle de l'oligopole à frange pourrait être appliqué aussi aux services Internet et à l’industrie pharmaceutique. S’allier pour innover ? Alliances stratégiques de R&D et consortiums technologiques 1. La Toyota Aygo ressemble à la C1 de Citroën parce que Toyota et Citroën conçoivent et produisent ensemble certains véhicules. 2. Les principaux avantages spécifiques des alliances stratégiques sont la complémentarité technologique, la complémentarité commerciale, les économies d’échelle, les économies d’apprentissage, le partage des coûts et des risques. 3. Quels avantages stratégiques les entreprises recherchent-elles dans les alliances stratégiques ? Participer à la mise en place d'un standard et instaurer une configuration de marché qui leur soit favorable. 4. Cette alliance stratégique est réputée avoir pu imposer un standard technologique moins performant que celui d'un des concurrents : le VHS. 5. Un CD-ROM et un Blu-Ray mesurent la même taille : 12 cm (PCMB). S’ouvrir aux autres pour innover ? L’innovation ouverte ou distribuée 1. Il est intéressant pour les entreprises de se procurer des technologies et des connaissances au dehors (outside-in) mais pas d'ouvrir leurs propres recherches à d'autres (inside-out) : faux. 2. Le crowdsourcing, c'est un appel au grand public pour résoudre des problèmes techniques. 3. La loi de Linus affirme que la participation d'un très grand nombre de personnes améliore la fiabilité d'un projet. 4. Les 7 problèmes insolubles posés par la NASA à la plate-forme Innocentive en 2009-2010 trouvèrent chacun 50 solutions différentes en moyenne. 5. Les débats sur l'open sourcing sont uniquement des débats conceptuels entre économistes c’est faux. Les processus de diffusion et la diffusion des innovations 1. Adoption et diffusion des innovations sont des synonymes : faux. 2. Les courbes de diffusion de l'innovation sont parfois sigmoïdes, parfois concaves. 3. La diffusion des innovations les plus performantes est presque instantanée : faux. 4. De quelle discipline les modèles de diffusion de l'innovation ont-ils souvent été inspirés ? L’épidémiologie. 5. Parmi les déterminants de la diffusion, on ne trouve pas : l'utilité du consommateur et retour sur l'investissement. Le rôle de l’information
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1. Les premières études sur la diffusion des innovations viennent des sociologues ruraux actifs aux États-Unis pendant les années 30. 2. Au départ, l'innovation est trop chère pour beaucoup d'adoptants potentiels ne fait pas partie des hypothèses-clés des modèles de diffusion basés sur l’information. 3. L'information « bouche à oreille » est appelée « source d'information interne » : vrai. 4. Dans les modèles basés sur l'information, la forme sigmoïde des courbes de diffusion reflète l'importance des sources d'information internes par rapport aux sources externes : vrai. 5. La « dispute » sur les déterminants de la vitesse de la diffusion du maïs hybride qui opposait sociologues et économistes voyait les économistes souligner l'importance des incitations économiques et les sociologues souligner l'importance de la structure sociale et le passage des informations. Économie de l’adoption 1. Les adoptants manquent d'informations suffisantes pour évaluer les bénéfices de l'adoption n’est pas une hypothèse-clé du modèle simple d’adoption. 2. Dans le modèle simple d'adoption, ce sont seulement les entreprises en-dessous d'une dimension critique qui adoptent, pendant que les plus grandes attendent soit une augmentation des bénéfices d'adoption soit une réduction des coûts d'adoption : faux. 3. Parmi les forces « endogènes » qui déclenchent la diffusion, on trouve l’apprentissage par les fournisseurs de l'innovation et les économies d'échelle réalisées par les fournisseurs de l'innovation. 4. Les « attentes technologiques » des adoptants potentiels peuvent arrêter la diffusion : vrai. 5. Si la structure industrielle de l'offre de l'innovation est monopoliste la diffusion est ralentie. Technologies concurrentes et standards 1. Les externalités de réseau sont des externalités négatives : les premiers adoptants d'une nouvelle technologie diminuent les bénéfices des adoptants suivants : faux. 2. Les externalités de réseau directes ne poussent pas les fournisseurs à introduire des nouveaux composants. 3. Les guerres de standards se terminent souvent avec la soumission du standard perdant au standard dominant (parmi des interfaces de compatibilité) : vrai. 4. Le phénomène dit du « lock in » indique la possibilité que le standard dominant soit inférieur aux standards qui n'arrivent pas à s'imposer : vrai. Clusters et districts marshalliens 1. Les industries high-tech ont plus tendance que les autres à l'agglomération spatiale : faux. 2. On retrouve des districts marshalliens partout dans le monde : vrai. 3. Le rôle de l'innovation dans l'agglomération spatiale est controversé : vrai. Externalités et spécialisations
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1. « Lorsqu'une industrie a ainsi choisi une localité, elle a des chances d'y rester longtemps […] Les secrets de l'industrie cessent d'être des secrets ; ils sont pour ainsi dire dans l'air ». C’est une citation d’Alfred Marshall. 2. Dans les forces d’agglomération marshalliennes, on trouve l’innovation en continu, qui procède de façon incrémentale, la disponibilité des matériaux, services et biens intermédiaires à bon prix et un marché du travail qualifié très flexible. 3. Les innovations introduites par les entreprises des districts italiens étaient radicales et basées sur la recherche scientifique : faux. 4. Les ingénieurs de la Silicon Valley placent avant tout le secret industriel et la loyauté envers leurs employeurs : faux. Path dependency et New economic geography 1. Selon le modèle de l'Urne de Polya, avec des économies d'agglomération, c'est certain que l’industrie va se concentrer dans l’espace, mais impossible d’anticiper où l’agglomération aura lieu. 2. Selon le modèle de l’Urne de Polya, avec la naissance par spin-off en tant que mécanisme principal de prolifération des entreprises, la concentration spatiale n’est pas assurée : vrai. 3. Les modèles micro-économiques de la New Economic Geography ne donnent pas d’importance aux externalités de connaissance en tant que variable incommensurable. Le rôle des villes et de la diversité 1. L’importance des villes dans l’innovation est liée à la spécialisation productive : faux. 2. Les analyses qui ont cherché à mesurer l’importance des externalités à la Jacobs par rapport aux externalités à la Marshall n’ont pas obtenu de résultats convergents. 3. Le concept de « related variety » suggère que la diversification productive qui compte pour l’agglomération et l’innovation est la diversification apportée par les grandes entreprises qui décident d’investir dans la ville. L’agglomération par sélection 1. Dans une perspective évolutionniste des liens entre innovation et agglomération, les forces en jeu ne sont pas les externalités de connaissance. 2. Dans les modèles évolutionnistes, on présume que les spin-off vont se localiser loin des entreprises-mères : faux. 3. Dans les modèles évolutionnistes, les entreprises les plus innovantes génèrent plus des spin-off parce que les employés ont beaucoup d’idées innovantes, dont seulement une partie peut trouver le soutien de l’entreprise. Les politiques publiques de l’innovation 1. L’idée de construction de compétences fait référence à l’exploitation des connaissances par les organisations et les individus, à la capacité d’absorption et à la créativité. 2. Si l’on se réfère au marché de la défense, le soutien à la demande par des commandes publiques est nécessaire afin de développer des innovations : vrai. 3. Les banques ne sont pas des partenaires prioritaires quant au financement de l’innovation car elles sont averses au risque, le résultat du processus d’invention est incertain, elles apportent une aide managériale moins importante que les business angels. 6
4. Au sein d’un système national d’innovation - et selon les économistes Niosi, Bellon, Savioti et Crow (1992) - les éléments clés sont les flux technologiques, sociaux, financiers et d’information. 5. Selon l’OCDE, le système national d’innovation est le niveau optimal pour mener des politiques favorisant l’innovation ? Faux. 6. Le secteur agricole peut être considéré comme un système sectoriel d’innovation à part entière : vrai. 7. L’union européenne est un acteur majeur des politiques d’innovation aux niveau supranational et régional. 8. Selon Foray et Goenega (2013), les politiques régionales présentent un caractère expérimental, car on est incertain quant au résultat de ces politiques et doivent être centrées sur certaines activités clés, et présentent donc une spécialisation. 9. Dans un système régional d’innovation, le but recherché est de favoriser la collaboration entre acteurs, de permettre l'échange tacite de connaissances et de mettre en avant les potentiels inhérents à la région. 10. De part la caractéristique géographique délimitée d’un système régional d’innovation, il n’est pas nécessaire pour ce dernier d’établir des relations extérieures pour renouveler ses stocks de connaissances et se développer : faux.
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