Manuel Mission CTC

August 28, 2017 | Author: iliasiliadis | Category: Foundation (Engineering), General Contractor, Software, Engineering, Technology
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LA MISSION DE  CONTROLE TECHNIQUE  DE LA CONSTRUCTION.         

      

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  Définition de la mission de contrôle technique    La mission de contrôle technique est définie par sa nature et ses attributions et par son  domaine d’intervention.  La nature et les attributions sont caractérisées par le choix des aléas techniques dont la  prévention est recherchée.  Le domaine d’intervention est constitué par l’ensemble des ouvrages et éléments  d’équipement sur lesquels porte la mission.  La notion de contrôle implique quant à elle l’existence d’un objet à contrôler et d’un  référentiel par rapport auquel s’exerce ce contrôle.  Le contrôle technique de la construction porte sur les documents techniques de conception  et d’exécution définissant les ouvrages et la vérification de la conformité de leur réalisation  sur chantier.  Il s’exerce conformément au principe universel de l’uniformité du contrôle technique qui  signifie que des ouvrages et équipements techniques doivent être évalués selon les mêmes  critères sur l’ensemble du territoire, qu’il ne doit pas y avoir de divergences régionales sur  l’application des normes et qu’il est exclu que des contrôleurs techniques différents jugent  avec une sévérité différente. 

Définition du métier de contrôleur technique    Le contrôleur technique intervient dans un cadre réglementaire. Les missions doivent donc  intégrer cet aspect et le présent document  expose les  principes et les lignes directrices  régissant son intervention.    Le contrôleur technique est l’" Organisme agréé pour donner un avis au maître de  l’ouvrage sur les problèmes d’ordre technique, portant notamment sur la solidité de  l’ouvrage. À ce titre, il intervient au niveau de la conception et à différentes phases de la  construction. ".    A proximité de cette définition précise du métier de contrôle technique, la pratique a fait  émerger de nouvelles missions qui ne sont plus du domaine du contrôle technique, telle que  l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (A.M.O) ; un tel élargissement est considéré avec prudence  afin d’éviter qu’il ne  puisse dégénérer au profit de missions de maîtrise d’œuvre dont  l’exercice est incompatible avec la mission de contrôle technique. 

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ANCRAGE REGLEMENTAIRE DE LA MISSION CTC    Les Décrets portant transformation de l’organisme de contrôle technique de la construction  (C.T.C)  et création des Organismes :  Décret n°86‐205 du 19 août 1986 portant création du C.T.C Centre  Décret n°86‐206 du 19 août 1986 portant création du C.T.C Sud,   Décret n°86‐207 du 19 août 1986 portant création du C.T.C Ouest,   Décret n°86‐208 du 19 août 1986 portant création du C.T.C Est et   Décret n°86‐209 du 19 août 1986 portant création du  C.T.C Chleff,   Contiennent les dispositions suivantes :  (1) « L’organisme est chargé du contrôle technique de la construction de bâtiment de toute  nature,  pour  s’assurer  de  la  stabilité  et  de  la  durabilité  des  ouvrages,  fondations,  viabilité  ayant  un  impact  sur  la  stabilité  de  l’ouvrage,  d’ossature,  de  clos  et  couvert,  en  vue  de  réduire les risques de désordre, en la matière et de contribuer à la prévention des différents  aléas techniques susceptibles d’être rencontrés dans la réalisation  (2) Cette mission concerne l’examen critique de l’ensemble des dispositions techniques des  projets  et  notamment  le  contrôle  de  la  conception  du  gros  œuvre  et  des  éléments  qui  lui  sont rattachés pour s’assurer de leur conformité aux règles et normes de construction.  Ce  contrôle  est  complété  par  le  contrôle  de  l’exécution  des  travaux  en  vue  de  veiller  au  respect des plans visés et procédés de mise en œuvre  (3) Il veille au respect de la réglementation technique applicable.  A ce titre, le contrôle technique visé ci‐dessus, s’effectue en liaison avec les constructeurs.  L’organisme, dans le cadre de ses objectifs ne se substitue en rien au maître de l’ouvrage,  maître d’œuvre et entrepreneur dans l’exercice de leurs obligations respectives.  (4)  Eventuellement,  et  dans  le  cadre  du  respect  des  dispositions  en  la  matière  et  des  attributions  d’organismes  concernés,  l’activité  de  contrôle  peut  être  étendue  par  le  développement de diverses activités complémentaires à la mission traditionnelle tels que le  contrôle  en  usine,  de  la  qualité  des  matériaux  destinés  à  la  construction,  l’agrément  technique  des  matériaux  et  éléments  de  construction,  travaux  de  normalisation  et  de  recherche, de procédés techniques de réalisation  (5)  Dans  le  cadre  de  son  objet,  l’organisme,  en  liaison  avec  les  organismes  de  contrôle  technique  de  la  construction  de  bâtiments,  contribue  à  l’établissement  des  règlements  et  des  programmes  de  recherches  utilisées  à  la  définition  des  éléments  de  législation  et  de  réglementation des normes et des règles, notamment les normes techniques Algériennes en  matière  de  construction  de  bâtiments  selon  des  instructions  arrêtées  par  le  ministre  de  l’aménagement  du  territoire,  de  l’urbanisme  et  de  la  construction  et  en  liaison  avec  tout  autre autorité ou structure concernée.  (6)  L’organisme  est  en  outre  chargé,  dans  le  cadre  de  son  objet,  de  participer  au  développement  des  méthodes  et  systèmes  de  contrôle,  à  la  formation,  au  recyclage  et  au  perfectionnement  des  personnels  qualifiés  dans  ce  domaine,  d’entretenir  toutes  relations  utiles  avec  les  organismes  de  même  vocation,  nationaux  et,  en  tant  que  de  besoin,  étrangers,  de  réunir,  traiter  et  conserver  les  informations  liées  à  son  objet  en  vue  de  contribuer à la création d’une banque de données, d’assurer la diffusion des connaissances  de l’expérience acquise, notamment par l’organisation de conférences et séminaires. 

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La Traduction de ces textes sur l’activité des Organismes CTC  dégage :    ƒ L’Objet de la Mission  ƒ Le Contenu de la Mission:   

L’Objet de la mission 

Contenu de la mission 

■ Domaine et Secteur d’intervention   L’organisme est chargé du contrôle  technique de la construction de  bâtiments de toute nature. 

■ Modalités de mise en œuvre de la  mission  La mission concerne l’examen critique  de l’ensemble des dispositions  techniques des projets et notamment  le contrôle de la conception du gros‐ œuvre et des éléments qui lui sont  rattachés. 

■ Définition de la mission  Pour s’assurer de la stabilité et de la  durabilité des ouvrages, fondations,  viabilité ayant un impact sur la stabilité de  l’ouvrage, d’ossature, de clos et couvert. 

■ Contrôle de conformité par rapport  à un règlement  Pour s’assurer de leur conformité aux  règles et normes de construction. 

■ Etendue et Portée de la mission   En vue de réduire les risques  d’effondrement et de désordre en la  matière et de contribuer à la prévention  des différents aléas techniques  susceptibles d’être rencontrés dans la  réalisation. 

■ La Forme du contrôle se traduit par  un visa, conformément aux  dispositions des Décrets de création  reprises « in extenso »   « L’organisme est seul habilité, dans le  cadre de sa compétence territoriale et  de son objet, à délivrer les visas  exigibles auprès des institutions  nationales d’assurances, dans le cadre  de la loi. »

Ce contrôle est complété par le contrôle de l’exécution des travaux en  vue de veiller au respect des plans visés et procédés de mise en œuvre.

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Interactions entre les processus  du CTC et les processus  d’intervention   des autres  acteurs de la construction.  Etabli sur la base d’un projet d’une durée normalisée de 60  unités de temps, objet d’une mission M1 de contrôle  technique de normalisation des risques (NR), le  chronogramme de la première figure  montre les  interactions entre les phases du déroulement de la mission  CTC et les phases d’intervention respectives du BET Maître  d’œuvre, de l’Entreprise de réalisation et du Laboratoires de  Sols et de l’autocontrôle des Matériaux posés par  l’Entreprise.    Ce même chronogramme est reproduit successivement :    • dans la deuxième figure  pour mettre en exergue les  moments de la génération des différents actes ou  LIVRABLES DE LA MISSION du CTC ;    • dans la troisième figure  pour mettre en évidence les  Livrables DES MISSIONS MOE/BET par référence aux  articles 6 à 11 de l’Arrêté du 15 mai 1988 relatif à la  maîtrise d’œuvre en bâtiment en fonction des phases  d’intervention du BET Maître d’œuvre.    Le chronogramme de la dernière  figure  mentionne que  « tous les LIVRABLES MINIMUM nécessaires à la mission CTC  doivent être authentifiés par le Professionnel chargé de  l’affaire et par le Gestionnaire Technique de la MOE, y  compris les Procès‐verbaux d’Essais du Laboratoire des  Matériaux pour l’Autocontrôle par l’Entreprise ».    5





4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PROJET D’EXECUTION

 

CONTROLE TECHNIQUE  PROJET D’EXECUTION 

SUIVI  & CONTROLE de l’EXECUTION des TRAVAUX  PROPOSITIONS de REGLEMENT  RECEPTION

CONTROLE TECHNIQUE DES TRAVAUX

RAPPORT  COMPLEMENTAI

RAPPORT  GEOTECHNIQUE 

RAPPORT  PRELIMINAIRE

ASSISTANCE  CHOIX  ENTEPRISE 

AVANT‐PROJET CONTROLE CONCEPTION 

ESQUISSE

Contrôle Technique 

MOE/BET 

 

REALISATION TRAVAUX  AUTO‐CONTROLE 

Laboratoire  Matériaux 

Laboratoire de Sol 

 

RAPPORT  SPECIFIQUE 



Enterprise 

DELAIS 

ESSAIS    SUR  MATERIAUX

INTERVENTION DES CONSTRUCTEURS  6

60 

  2 



4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AVANT‐PROJET

ƒ P.V. de VISITE du SITE  ƒ RAPPORT D’EXAMEN  DE La CONCEPTION  RICT 

PROJET D’EXECUTION

CONTROLE TECHNIQUE  PROJET D’EXECUTION 

ESQUISSE

ASSISTANCE  CHOIX  ENTEPRISE 

REALISATION TRAVAUX  AUTO‐CONTROLE 

EXAMEN CONCEPTION 

LIVRABLES MISSION   CTC 

MOE/BET 

Enterprise 

DELAIS 



ƒ P.V. de VISITE du TERRAIN  ƒ VISA PLANS  ƒ AVIS SUR DOCUMENTS  D’EXECUTION ADEX 

SUIVI  & CONTROLE de l’EXECUTION des TRAVAUX  PROPOSITIONS de REGLEMENT  RECEPTION

CONTROLE TECHNIQUE DES TRAVAUX

ƒ P.V. Examen de Fond de Fouille  ƒ P.V. Visite de Chantier  ƒ Fiches d’Alerte Qualité Matériaux  ƒ Fiches d’alerte Qualité Pose Matériaux  ƒ Fiches d’alerte Qualité Ouvrages  ƒ Rapport de Fin de la Mission de  Contrôle Technique RFCTC 

Tous  les « livrables» du CTC sont « authentifies » par le Directeur d’Agence  «Territorialement »  Compétent  ou par son Représentant dument habilité  Laboratoire Matériaux Pour AUTO‐CONTROLE par ENTREPRISE

ESSAI S  SUR  MATERIAUX 

LIVRABLE MISSION  CTC  7

60 

    1 





4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRABLES  MOE/BET 

 

 

 

Article6 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

Article7 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

PROJET D’EXECUTION  CONTROLE TECHNIQUE  PROJET D’EXECUTION 

AVANT‐PROJET 

EXAMEN   CONCEPTION

ESQUISSE

Article8 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

ASSISTANCE  CHOIX  ENTEPRISE 

REALISATION TRAVAUX  AUTO‐CONTROLE 

Contrôle   Technique 

MOE/BET 

Enterprise 

DELAIS 

SUIVI  & CONTROLE de l’EXECUTION des TRAVAUX  PROPOSITIONS de REGLEMENT  RECEPTION

CONTROLE TECHNIQUE DES TRAVAUX 

Article9 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

Article10 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

Article11 De  l’Arrête  du 15 Mai  1986 

Tous les LIVRABLES MINIMUM(*) nécessaires à la mission (M1) pour le Contrôle de Normalisation de Risque (NR)  Doivent être authentifies par le Professionnel chargé de l’affaire et par le Gestionnaire Technique de la MOE, y  compris les Procès Verbaux d’Essai du Laboratoire Matériaux pour l’Autocontrôle par l’Entreprise  (*) Voir ci‐après les Livrables Minimums nécessaires à l’Intervention du CTC  Laboratoire Matériaux Pour AUTO‐CONTROLE par ENTREPRISE

LIVRABLES DES MISSIONS DE LA MOE/BET 

ESSAI S  SUR  MATERIAUX

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METHODOLOGIE DU CONTROLE TECHNIQUE DE LA  CONSTRUCTION    

Les règles d’intervention du contrôleur technique    Le contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des  différents aléas techniques susceptibles d’être rencontrés dans la  réalisation des ouvrages. Pour ce faire :         ♦‐ il intervient à la demande du maître d’ouvrage et c’est à ce dernier  qu’il transmet ses avis,          ♦  son intervention peut être imposée comme le stipule la  réglementation,         ♦ il intervient en relation avec les autres acteurs de la construction  conformément aux dispositions de l’article 18 de l’Arrêté interministériel  du 15 mai 1988 portant modalités d’exercice et de rémunération de la  maîtrise d’œuvre en bâtiment qui stipule :    « Il est fait obligation au maître de l’ouvrage de conclure une convention  avec l’organisme CTC pour toutes les constructions entrant dans les  attributions de ce dernier.   La conclusion de cette convention doit intervenir immédiatement après  la signature du contrat de maîtrise d’œuvre.   Le maître d’œuvre est tenu d’assister le maître de l’ouvrage dans ses  relations avec l’organisme de contrôle lors de l’établissement de la  convention et l’obtention des visas techniques ».                  ♦  il doit être agréé par son entreprise à l’issue d’une formation, elle‐ même agréée par l’Etat,         ♦ il engage sa responsabilité, l’activité de contrôle technique étant  soumise à la garantie décennale édictée par l’article 554 du Code civil.   

 

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  PROCESSUS DE REALISATION DE LA MISSION    La description sommaire des phases de réalisation de la mission montre que l’on est en présence  de processus séquentiels et que l’approche processus initiée dans le cadre des normes de la famille  ISO 9000 est tout à fait indiquée.      Le diagramme de la figure reproduit le modèle d’un SMQ basé sur les processus en faisant  apparaître l’intégration des processus de Contrôle Technique de la Construction.        

Mission  CTC 

 

   

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  IDENTIFICATION DES PROCESSUS DU CONTROLE TECHNIQUE DE LA  CONSTRUCTION      Le diagramme de la figure  suivante permet de visualiser les cinq (5) sous‐processus constitutifs du  Processus de Réalisation de la Mission CTC :                  P1 : CONTROLE TECHNIQUE DE L’AVANT‐PROJET                 P2 : CONTROLE TECHNIQUE DU PROJET D’EXECUTION                P3 : CONTROLE TECHNIQUE DES TRAVAUX                P4 : MANAGEMENT DE LA MISSION DE CONTROLE TECHNIQUE                P5 : PRODUCTION DES ACTES D’INFORMATION       Le diagramme permet à son tour de visualiser les interactions entre les cinq (5) processus identifiés  et leur articulation au sein de l’architecture générique des processus du modèle ISO 9000  (PROCESSUS DE MANAGEMENT, PROCESSUS DE REALISATION et PROCESSUS DE SUPPORT). 

Processus MANAGEMENT 1- C.T. CONCEPTION

Objectifs évalués

5 – ACTES D’INFORMATIONS Revue

4 – MANAGEMENT DE LA MISSION

Projet D’Exécution

Besoins de modifications

Besoins ressources

Ressource s allouées

2 – C.T. PROJET D’EXECUTION

Inspection, Visites

Besoins de modifications

3 – CONTRÔLE TECHNIQUE DES TRAVAUX Processus SUPPORT

     

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L’OUVRAGE

BESOINS & ATTENTES

• RICT • CTCT

Besoins de modification

RECEPTION DE

Avant Projet

Objectifs définis

    

 METHODOLOGIE DU CONTROLE TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION    La mission de contrôle technique qui est confiée au contrôleur par le maître d’ouvrage doit  permettre d’assurer au mieux la prévention des aléas techniques susceptibles d’être rencontrés.  Pour cela, il est nécessaire d’en définir la nature, caractérisée par le choix des aléas techniques  dont la prévention est recherchée, et le domaine d’intervention, constitué par l’ensemble des  ouvrages et éléments d’équipements sur lesquels porte la mission.     Plus précisément, les parties de construction concernées sont les ouvrages de viabilité, les  ouvrages de fondation, les ouvrages d’ossature et les ouvrages de clos et couvert.    Les missions de contrôle technique se classent en une mission de base incontournable qui est celle  de la Normalisation des Risques et en des missions additionnelles ou complémentaires qui trouvent  leur nécessité selon les cas.    La mission de base M1 ou MISSION NR (normalisation de risque) porte sur la solidité des  ouvrages et des éléments d’équipement indissociables des ouvrages.    Les missions complémentaires sont variées et, dans un premier compartiment, on trouve les   missions M2, M3 et M4 qui couvrent les principaux Corps d’Etats Techniques (C.E.T) :  ƒ M2 pour l’Electricité,  ƒ M3 pour la Plomberie   ƒ et M4 pour le Chauffage et la Climatisation  .  Un autre compartiment recouvre d’autres Corps d’Etats Techniques (C.E.T) relatifs :    ƒ A la solidité d’éléments d’équipement non indissociablement liés,  ƒ Au fonctionnement des installations,  ƒ A l’Isolation acoustique,  ƒ A l’isolation thermique   ƒ A la solidité des existants,  ƒ Etc.  Quels que soient sa nature et son domaine d’intervention, toute mission de contrôle technique de  la construction doit  immanquablement s’appuyer sur un(des) règlement(s).    La mission de contrôle technique de la construction se caractérise également par un processus  séquentiel de génération de Livrables.  

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Les tableaux qui suivent contiennent :    Les matrices élémentaires d’identification des missions.    IDENTIFICATION DES MISSIONS  MISSION 

INTITULE 

M 1 

CONTRÔLE DE  NORMALISATION  DES RISQUES (NR)  (Article 3 Décret 86‐205) 

M 2  M 3 

LOT CONCERNE  GROS‐ŒUVRE +  ETANCHEITE ET  ET VIABILITE  (E.U + E.P)  ELECTRICITE 

CONTROLE DE  CONFORMITE A UN  (DES) REGLEMENT (S)   

M 4 

PLOMBERIE  CHAUFFAGE ET  CLIMATISATION 

REGLEMENT(S) 

LIVRABLES 

Règlement GO +  Etanchéité +  Viabilité  (EU + EP)  REGLEMENTS  ELECTRICITE  REGLEMENTS  PLOMBERIE  REGLEMENTS CHAUFFAGE ET  CLIMATISATION 

CRCT  RICT  VISA  P.V.  RFCT 

Les Groupes d’usage  GROUPE D’USAGE BATIMENT  G1  LOGEMENTS  G2  ADMINISTRATION ET BATIMENTS ASSIMILES  G3  BATIMENTS EDUCATIFS, SANITAIRES ET SOCIAUX‐CULTURELS  G4  BATIMENTS POUR LE COMMERCE, INDUSTRIE ET SERVICES  G5  BATIMENTS POUR INFRASTRUCTURES ET AUTRES 

Les livrables de la mission     LIVRABLES DE LA MISSION  CRCT  Compte Rendu de Contrôle Technique  RICT  Rapport Initial de Contrôle Technique  ADEX  Avis sur les Documents d’EXécution  VISA  VISA des plans d’exécution  P.V.  Procès Verbaux (Visite terrain, site, chantier & réception )  RFCT  Rapport de FIN de Mission de Contrôle Technique 

(*) D’autres actes d’information sont produits tout au long du déroulement de la mission, en tant que  RAPPORTS, PROCES‐VERBAUX et NOTES intermédiaires, à usage interne au CTC ou à usage de  communication avec le maître d’ouvrage et les autres acteurs de la construction.  

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MODALITES DE REALISATION DE LA MISSION   

Modalités générales :    L’intervention du contrôleur technique doit s’exercer dès la phase de conception puis au cours de  la phase exécution et enfin durant la phase de parfait achèvement des travaux.    Le fait de désigner le plus en amont possible du processus de construction le contrôleur lui permet  d’émettre des observations dès le début du projet.    Le maître de l’ouvrage reçoit les avis du contrôleur technique et choisit les suites à donner à ces  derniers. Le contrôleur technique ne peut donner d’instructions aux constructeurs, mais il peut en  revanche leur communiquer ses avis et observations.    Aux fins d’application , les modalités de réalisation de la mission sont précisées à travers des  documents de procédures portant cahiers des clauses techniques devant encadrer l’élaboration de  conventions‐types de contrôle technique de la construction correspondant aux besoins de chaque  type de mission (M1, M2, M3 et M4).   

Modalités pratiques :  Les différentes phases autour desquelles se déroule la mission de contrôle technique sont:              ♦ L’examen des documents de conception qui est sanctionné par :      CRCT  Compte Rendu de Contrôle Technique  RICT  Rapport Initial de Contrôle Technique              ♦ l’examen des documents d’exécution sanctionné par :     ADEX  VISA 

Avis sur les Documents d’EXecution  VISA des plans d’exécution 

            ♦  l’examen sur chantier des ouvrages et des éléments d’équipement soumis au contrôle  suivi de la formulation d’avis ;    P.V.  Procès Verbaux (Visite terrain, site, chantier & réception )              ♦ Un rapport final de contrôle technique est adressé au maître de l’ouvrage avant la  réception ; il signale les avis qui, selon le contrôleur technique, n’ont pas été suivis d’effets.    RFCT 

Rapport de FIN de Mission de Contrôle Technique 

    A la demande du maître de l’ouvrage, le contrôleur technique peut être amené à formuler des avis  sur  des travaux de parachèvement pendant la période de garantie de parfait achèvement.  Dans l’exercice de sa mission le contrôleur technique :               ♦ n’examine pas, sauf dispositions particulières, les éléments relatifs aux espaces verts et aux  aménagements extérieurs, ni les aménagements spécifiques des activités professionnelles,  14

          ♦ ne procède pas aux vérifications de l’implantation, des côtes qui n’ont pas d’incidence sur  l’objet de sa mission ou métrés des ouvrages et éléments d’équipement soumis au contrôle,            ♦ se réfère aux caractéristiques des matériaux, équipements et appareils telles qu’elles sont  attestées par les certificats produits ou procès‐verbaux d’essais,            ♦ réalise des interventions sur chantier ne revêtant pas un caractère exhaustif,            ♦ émet des avis favorables ou défavorables, ou même suspendus, quand les dispositions  soumises à son contrôle sont trop générales pour justifier un avis en l’absence de précisions  complémentaires. Aucun avis suspendu ne subsiste dans le rapport final.            ♦ borne ses interventions en phase exécution, à l’examen des ouvrages et éléments  d’équipement soumis à son contrôle à l’occasion de visites de chantier, si les autocontrôles des  entreprises ne lui sont pas communiqués.      Le dispositif  méthodologique du contrôle technique de la construction est constitué de trois  composantes majeures :    ƒ le LOGICIEL METHODOLOGIQUE RCTC qui a été développé au sein du CTC Centre en 2009 et  2010, puis adopté par les autres Filiales et implanté dans l’ensemble des Agences CTC pour  être  opérationnel depuis novembre 2011 ;  ƒ Le SYSTEME D’INFORMATION et la BASE DE DONNEES   accompagnant le logiciel  RCTC ;  ƒ Les LOGICIELS TECHNIQUES formant la BLQ (Bibliothèque de Logiciels Qualifiés).    Ces composantes ont été l’objet de l’élaboration de Documents de référence appropriés: Manuels  et Protocoles d’exploitation et maintenance du RCTC , etc.   

 

15

   

 

 

 

LES MISSIONS DE  L’AGENCE CTC      

En tant que centre opérationnel de  l’activité CTC, l’Agence est le premier  réceptacle des missions du CTC telles que  définies de façon méthodique et détaillée à  travers le Document de référence de 1er  niveau N1‐01 Quelques extraits de ce  document sont suffisants pour poser le  socle qui va fonder la conception de son  organisation.   

 

      16

     

IDENTIFICATION DES MISSIONS PAR NATURE  Reproduite ci‐après,  cette matrice donne une vue synthétique sur la nature des missions  fondamentales dont l’Agence CTC est investie.    CODE 

M 1 

INTITULE  CONTRÔLE DE  NORMALISATION  DES RISQUES (NR)  (Article 3 Décret 86‐ 205) 

M 2 

M 3 

M 4 

CONTROLE DE  CONFORMITE A UN  (DES) REGLEMENT (S)     

IDENTIFICATION DES MISSIONS LOT CONCERNE REGLEMENT(S) GROS‐ŒUVRE +  ETANCHEITE ET  ET VIABILITE  (E.U + E.P) 

Règlement GO +  Etanchéité +  Viabilité  (EU + EP) 

ELECTRICITE 

  REGLEMENTS  ELECTRICITE 

PLOMBERIE 

  REGLEMENTS  PLOMBERIE 

CHAUFFAGE  ET  CLIMATISATION 

REGLEMENTS  CHAUFFAGE ET  CLIMATISATION 

LIVRABLES REP ‐ RCTC  VISA  P.V  RFCTC  REP ‐ RCTC VISA  P.V  RFCTC  REP ‐ RCTC VISA  P.V  RFCTC  REP ‐ RCTC VISA  P.V  RFCTC 

  Les Groupes d’usage du bâtiment   Ils déterminent les domaines d’intervention au titre des missions CTC. Ils sont énumérés à travers le  tableau  ci‐dessous.     GROUPE D’USAGE BATIMENT  G1  LOGEMENTS  G2  ADMINISTRATION ET BATIMENTS ASSIMILES  G3  BATIMENTS EDUCATIFS, SANITAIRES ET SOCIAUX‐CULTURELS  G4  BATIMENTS POUR LE COMMERCE, INDUSTRIE ET SERVICES  G5  BATIMENTS POUR INFRASTRUCTURES ET AUTRES    Leur contenu détaillé est précisé à travers la Nomenclature des bâtiments et ouvrages annexée au  Document de référence N1‐03 portant barème des honoraires.    Les livrables de la mission sont rappelés dans le tableau  ci‐après.    LIVRABLES DE LA MISSION  R.E.P  RAPPORT D’EXAMEN PREALABLE : Examen de la Conception  R.C.T.C.  RAPPORT DE CONTROLE TECHNIQUE : Examen des plans d’exécution  VISA  VISA des plans d’exécution  P.V.  Procès verbaux (Visite terrain, site, chantier) & réception s’il ya lieu  R.F.C.T.C.  Rapport de FIN de Mission de Contrôle Technique       

   

17

   

 

 

Bordereau    Renseignement 

complémentaire       A l’ouverture des  Fouilles s’il y a lieu 

             

Dossier de  Recollement 

 

 

 

 

Désignation du P.M.

Livrables  OUT PUT   

CONTROLE CONCEPTION 

    Dossier  Complet?

           

 

 

 

OUI

  Exécution Mission  sur Dossier Avant‐ Projet        Contrôle de la  Conception

NON 

 

 

Dossier  Complet ? 

             

 

       

 

OUI

  Exécution Mission  sur Dossier de  Consultation des  Entreprises  DCE    Contrôle des Plans  d’Exécution 

 

 

 

  Rapport Initial de  Contrôle  Technique  

 

Visite Site 

NON 

Démarrage  Chantier 

Rapport Visite  Terrain 

Visite Terrain 

 Rapport de Visite  Site

   

  Visite Fond de  Fouille 

 

  Compte Rendu de  Contrôle  Technique 

 Relance MO 

 

  Rapport de Visite  Fond de Fouille 

OUI

   

Avis sur  Documents  d’Exécution   Visas Plans 

NON 

 

CONTROLE PLANS D’ECUTION 

 

CONTROLE CHANTIER 

    Dossier Avant‐projet    ƒ Pièces Ecrites    ƒ Pièces Graphiques    ƒ Rapport Géotechnique  Préliminaire              Dossier Projet‐Exécution  ƒ Pièces Ecrites    ƒ Pièces Graphiques    ƒ Rapport  Géotechnique                               Dossier Géotechnique 

Chef de Dpt  Directeur Agence  Ingénieur de Contrôle  Project Manager P.M.  Ingénieur spécialiste 

PHASE 

Dossier Externe  Nécessaire (INPUT) 

Point d’Arrêt 

 « MISSION CONTROLE TECHNIQUE »

 

 

 Exécution de la  Mission Contrôle  Chantier 

  Rapport de Fin de  Travaux de  Contrôle  Technique  

       

  FIN

   

 

 

 

 

   

18

  Autres éléments des missions de l’Agence CTC     Outre les missions fondamentales (mission de base et missions complémentaires telles que visées ci‐ dessus), l’Agence CTC est également investie  des autres missions statutaires prévues pour le Groupe  et les Filiales, à savoir: 

ƒ

La mission relative au développement de la qualité des constructions, particulièrement celles  du contrôle de qualité des matériaux.  

ƒ

La mission relative à l’économie de la construction, dans le respect de la qualité requise, à  travers l’examen attentif des pièces et documents fournis par les bureaux d’études.  D’autres missions sont par ailleurs induites par l’appartenance de l’Agence CTC à l’organisation  d’ensemble du CTC, vue comme un système dynamique. Il s’agit pour elle:    i) de contribuer à la pérennité de l’organisation CTC en assumant les responsabilités qui lui sont  conférées en tant que « Point Focal CTC » dans la Wilaya.  ii) de veiller à l’efficience par l’amélioration continue de ses ratios de ressources employées  rapportées aux résultats obtenus.    iii) de maîtriser son environnement en soignant ses relations aux Maîtres d’Ouvrages, aux BET, aux  Laboratoires et aux Entrepreneurs.  iv)de contribuer activement à la croissance de l’activité CTC, par le développement continu de ses  capacités, par la modernisation  de ses moyens et par une contribution, à son niveau et à sa manière,   à l’élaboration de la réglementation technique de la construction, à travers l’application, voire  l’élaboration et la proposition, des règles de bonnes pratiques professionnelles.     DESCRIPTION DE LA STRUCTURE D’ORGANISATION  DE L’AGENCE CTC     Organigramme de l’Agence CTC  Le choix de l’organisation la mieux adaptée s’est porté sur une structure matricielle en faveur de  laquelle ont joué trois arguments majeurs:                 • l’activité de l’Agence a pour objet des Projets;                 • le capital immatériel (personnel et informations) constitue le principal input;                 • le personnel de l’Agence est composé essentiellement de profils de haut niveau.    La division du travail est conçue à travers deux lignes de commandement sous l’autorité du Directeur  d’Agence:                 • une ligne hiérarchique‐ où se placent les fonctions usuelles d’administration et de gestion  matérielle et logistique, de comptabilité et finance, de GRH et  d’informatique ainsi que deux  départements techniques (Laboratoire et CET‐CES);                 • une ligne fonctionnelle de management de projets.  La coordination sera facilitée par la standardisation poussée des processus et procédures de l’activité  ainsi que des profils de qualification    Composants clés de l’organisation d’Agence CTC.  Ils sont présentés en deux espaces dans le schéma d’organigramme:            ‐un espace « BUREAU »;            ‐un espace « PROJETS ».  Espace bureau :   la Direction de l’Agence CTC  assure la gestion du programme des projets soumis au contrôle sur le  territoire de la wilaya, le pilotage, la conduite et le suivi des projets en cours, l’administration et la  gestion matérielle, humaine et financière ainsi que le reporting de l’agence.  Ses composants sont les suivants:              •  Secrétariat;              • Finances et Comptabilité;               • Administration et Moyens généraux dont, notamment:     

19

                            ‐Gestion matérielle et logistique;                            ‐Archivage et gestion des documents.               • Informatique et Systèmes d’Information ;               • Management Qualité et Gestion des Ressources Humaines                Espace projets   Dans cet espace, l’organigramme‐type prévoit des composantes en termes de structures et des  composantes associées.    Structure 

Composantes associées 

Les Project – Managers  pour couvrir les missions M1, M2, M3 et M4 ;  Le Département Laboratoire & Matériaux  assorti d’un Itinérant pour l’échantillonnage  et les mesures ; 

Un corps d’ingénieurs‐contrôleurs  généralistes  dédié à la Mission M1 

Le Département CET (Electricité, Plomberie  et HVAC) qui couvre les missions M2, M3 et  M4. 

Un corps d’ingénieurs spécialisés en  charpente métallique, béton précontraint,  sols et fondations, notamment, dédié à la  Mission M1 

  Les PROJECT‐MANAGERS     Par leurs  différents profils de compétence  et d’expérience (junior, senior), les ingénieurs‐ contrôleurs peuvent postuler aux différents postes de la hiérarchie du management de projet :                ‐Projet‐Manager responsable d’un projet déterminé ;                ‐Projet‐Manager responsable d’un portefeuille de projets ;  Le Project Manager peut être assisté, si nécessaire, d’un « Project Management Office » service  approprié destiné à procurer aux Project Managers les ressources en savoirs, techniques, méthodes  et procédures.    LES CORPS D’INGENIEURS :  ‐Les ingénieurs‐contrôleurs techniques (Mission M1) assurent les missions de contrôle technique,  chacun d’eux étant investi dans un ou plusieurs projets.    Les ingénieurs‐contrôleurs généralistes sont classés par niveau d’expérience et de compétence :  ‐N1 : Ingénieur‐contrôleur débutant ou stagiaire;                                                                   ‐N2 : Ingénieur‐contrôleur  junior ou confirmé    ‐N3 : Ingénieur‐contrôleur senior ou principal   ‐Le  corps des ingénieurs spécialisés (Mission M1) est commun à l’ensemble des projets et   intervenant ès qualité de façon ponctuelle selon les sollicitations des projets sur, notamment : les  sols et fondations, la charpente métallique, le béton précontraint,… .    LE DEPARTEMENT CET ET CES  (MISSION M2, M2 & M3)  Il aura  pour tâches de, tout en mettant  en place « ex nihilo » l’assiette d’accueil des supports  méthodologiques et des procédures relatifs à l’exercice des missions M2, M3 et M4, d’être  opérationnel  avec un  potentiel humain qualifié minimal qu’il requiert .    Le Département Laboratoire & Matériaux   Il a pour fonction essentielle de réaliser les essais et analyses sur les matériaux (béton, acier,  sable,…), pour les besoins internes de l’Agence et au titre de la mission CTC. Un service approprié,  l’Itinérant, est associé au laboratoire pour effectuer les mesures in situ et les prélèvements sur sites.     

20

Directeur AGENCE

     

Bureau

Secrétariat  • Qualité • Ressources humaines

Finances Comptabilité

 

 

Informatique et SI

Archives

     

 

 

 

PROJECT

 

 

 

MANAGER 3

 

 

 

 

Mission M1, M2, M3 & M4 

 

Mission M1 

         

Electricité, Plomberie & HVAC

MANAGER 2

 

Département CET

 

 

Enchantions & Mesures

 

PROJECT

Département Laboratoire & Matériaux

ITINERANT

 

 

ƒ Sol & Fondations

 

MANAGER 1

 

ƒ Béton Précontraint

 

 

PROJECT

ƒ Charpente Métallique

 

 

Ingénieurs SPECIALISES

 

 

 

Ingénieurs GENERALISTES

 

Projets

 

 

Mission M2, M3, M4     

 

21

  Synchronisation des  

Missions    ƒ ƒ ƒ

CTC   Maîtrise d’œuvre & BET  Laboratoire Géotechnique 

 

22

Synchronisation  Missions CTC & Maitrise d’œuvre (MOE) 

Assistance choix  Entrepreneur 

Voir Arrêté 

Esquisse 

A la  demande  du M.O  ou MOE 

Minute des  réunions et des  rencontres  techniques 

Obligatoire 

R.I.C.T.  Rapport Initial de 

Contrôle  Technique  ADEX. 

Obligatoire 

des Entreprises   

CRCT   Compte Rendu de  Contrôle Technique

Avis sur  Documents  d’Exécution   

& Visas  A.C.T 

Projet  d’exécution 

Etude descriptive,  explicative et  justificative des  dispositions  techniques  comprenant le dossier  technique des  ouvrages 

Livrables 

Etudes de Projet    

Avant‐projet 

Etude justificative  d’une solution  d’ensemble  permettant de réaliser  le projet 

Contrôle  Technique 

Contrat  Travaux  

Art. 8  Art.9 

Esquisse 

Autres USAGE  &  Désignations 

Avant Projet Sommaire  A.P.S  Avant Projet Détaillé  A.P.D  Dossier de Consultation  D.C.E 

Représentation  Volumétrique (du  1/100 au 1/500) avec  l’implantation,  espaces, accès et  mitoyenneté 

Missions CTC 

Assistance 

Description sommaire 

Art.7 

Arrêté interministériel  portant sur  modalités  d’exercice de la MOE  (15 mai 1988) 

Art. 6 

Missions MOE 

A la  demande  du M.O. 

Minute des  réunions 

Présentation des  propositions de  règlement 

Voir Arrêté 

Obligatoire 

Assurer le suivi  permanant  de  l’exécution des  travaux  

DIRECTION DE L'EXECUTION DES  CONTRATS DE TRAVAUX (DET) 

Art.10 

Suivi et contrôle  de l’exécution  des Travaux 

Art.11 

CRCT  

Sans  Objet 

Compte Rendu de  Contrôle Technique

P.V. Normalisés & R.F.C.T.  

Rapport de Fin de  Travaux de  Contrôle    

23

SYNCHRONISATION DES MISSIONS PHASE CONCEPTION

Mission  & livrables du Maître  d’Œuvre 

Le plan d’aménagement (1/100e  ou  1/200e),  Le plan d’implantation (1/100e ou  1/200e),  Le plan de masse (1/200e  ou1/500e)  Les élévations des façades  principales (1/100e),  Les coupes transversales et  longitudinales (1/100e), nécessaire  à la compréhension du projet,  La notice descriptive et justificative  de la solution envisagée  La note de calcul définissant les  descentes de charges  Arrête, en relation avec le  laboratoire désigné par le maitre de  l’ouvrage et avec le concours de  l’organisme chargé du contrôle  technique de le construction (CTC),  sur la base du plan de masse fourni  dans l’avant‐projet, le programme  des essais et sondages à effectuer  au titre de l’étude des sols ;   Assure le contrôle et  l’interprétation des résultats  géotechniques fournis par l’étude  de sol ; 

▲ POINT CRTIQUE

■   

■   

■  ■  ▲  ▲ 

Actes  Techniques 

Voir  Procédure  RICT 

Livrables  

CRCT   Compte Rendu de  Contrôle  Technique   

R.I.C.T.  Rapport 

Initial de  Contrôle  Technique 

Visite du  terrain 

P.V de visite du  Terrain 

Voir  Procédure  RICT 

Recommandations  écrites sur le programme  d’investigation  Géotechnique 

▲ POINT CRTIQUE ■ POINT D’ARRET

Mission CTC 

Examen pour compréhension   & cohérence du Dossier projet 

ARTICLE 07 : L’avant projet est l’étude d’une solution d’ensemble permettant de  réaliser le programme arrêté. Cette étude comprend 

Arrêté  interministériel  portant sur   modalités  d’exercice de  la MOE  

▲ 

▲ 

■ POINT D’ARRET

24

SYNCHRONISATION DES MISSIONS PHASE ETUDES D’EXECUTION

Plan de terrassements côté avec profils en long et en  travers (1/50e)  Plan de masse et des aménagements extérieurs  (1/200e)  Plans de chaque niveau avec indication des réserves  de passage des canalisations diverses d’alimentation  ou d’évacuation, ainsi que des différents appareils  dont l’installation est prévue (1/50e)   Plans de fondations (1/50e) 

▲ 

■  ■  ■  ▲ 

Plans de couvertures avec pentes (1/50e) 

▲  ▲ 

Elévations des façades (1/50e)  Coupes transversales et longitudinales (1/50e), 

■ 

Plans des aménagements extérieurs, murs de  soutènement, circulation piétons, terrasses, jardins,  clôtures et autres mobiliers urbains ;  Plans et profils des évacuations des eaux pluviales et  usées avec indication de canalisations (1/100e)  Plan des regards et branchements (1/20e)  Plan des détails des fondations des ossatures et des  maçonneries  Systèmes constructifs et procédés techniques  particuliers comprenant :  Les documents graphiques, Les notes de calcul, Les  procédés de mise en œuvre, Les agréments ou avis  techniques spécialisés. 

ADEX : Avis sur Documents  d’Exécution  • Avis Favorable (A.F)  • Avis Défavorable (A.D) 

■ 

Plan d’implantation avec indication précise des  différents niveaux et des côtés de fondation  projetées, du tracé des canalisations et des  branchements divers, des voiries, (1/200e)  Levés topographiques du terrain, 

Livrables  CTC 

▲  ▲ 

VISA Plans  ADEX : Avis sur  Documents   d’Exécution 

Devis descriptif global et par lot, 

Voir Procédure ADEX :  Avis sur Documents d’Exécution 

▲  ▲

Cahier des prescriptions techniques, 

▲ POINT CRTIQUE

Actes  Techniques 

Missions  & livrables du Maître d’Œuvre 

▲ POINT CRTIQUE ■ POINT D’ARRET

Mission CTC 

Voir Procédure  ADEX : 

ARTICLE 8 : le projet d’exécution constitue l’étude descriptive, explicative et justificative des dispositions  techniques proposées comprenant le dossier technique de l’ouvrage ou des ouvrages divisés en lots et  tranches. 

Arrêté  interministériel  portant sur   modalités  d’exercice de  la MOE  

▲  ▲  VISA Plans 

▲ 

■ POINT D’ARRET

25

PLANS ET NOTES DE CALCUL (Extrait du DTR E2.1) Les ouvrages à construire sont définis par un dossier de plans établis à une échelle  appropriée et fournissant sans redondance toutes les indications nécessaires, compte tenu  des usages et connaissances du personnel exécutant les ouvrages.    Certains ouvrages, soit parce qu'ils sont de faible importance, soit parce que l'entreprise a  l'habitude de les exécuter, peuvent ainsi être définis de façon simplifiée ou par référence à  des documents types ou des catalogues, etc.      Le dossier des plans d'exécution des ouvrages doit préciser les indications suivantes :  ‐ les hypothèses de charges d'exploitation retenues au projet, la portance du sol, etc.,  ‐ les conditions spéciales de mise en œuvre relatives à la stabilité de l'ouvrage  (préfabrication, phases de travaux, étaiements, délais, etc.),  ‐ les caractéristiques du béton (soit dosage, soit résistance) et des armatures requises,  ainsi que les conditions de façonnage de ces armatures, sauf à se référer à des  documents types,  ‐ les enrobages des aciers.   De plus, lorsqu'ils sont fondamentaux pour la stabilité (balcons, poteaux très élancés, etc.),  pour la bonne conservation de l'ouvrage (parements exposés aux intempéries et autres,  actions agressives, etc.) et pour la sécurité (sécurité au feu, garde‐corps, etc.), ces enrobages  doivent figurer sur des détails d'armatures appropriés.  Les enrobages figurant sur les plans sont les enrobages nominaux correspondant à  l'enrobage minimal augmenté de la tolérance.   Les noms et signatures de l'exécutant et du vérificateur des plans.  Les notes de calculs et plans sont des documents de travail établis en vue de permettre la  réalisation de l'ouvrage construit en conformité du marché de travaux. Ainsi les plans  d'exécution des ouvrages, les plans d'atelier et de chantier représentent des ouvrages qui se  différencient de ceux effectivement construits du fait, d'une part, des divers écarts  admissibles de construction (tolérances), d'autre part, des diverses adaptations ou  transformations mineures respectant les règles de l'art et qui, conformément aux usages et  après consultation, le cas échéant, de l'ingénieur d'études, sont à l'initiative du responsable  technique des travaux.  i. Exemples de transformations mineures :  ‐  adaptation d'un ferraillage prévu en vue d'en faciliter le façonnage en usine ou pour tenir  compte de longueurs commerciales ou pour optimiser les chutes, etc.,    ‐ adaptation d'un ferraillage en vue de pallier une rupture de stock sur un diamètre, sur un  type de panneaux, sur une nuance d'acier, etc.  ii. Exemple de transformations nécessitant un plan rectificatif :  ‐  déplacement d'une trémie importante dans un plancher ou d'une réservation importante  dans une poutre ou un voile porteur.  iii. Exemple de dispositions devant figurer sur les plans :  ‐  les armatures doivent permettre la mise en place du béton et le cas échéant sa vibration à  l'aide d'aiguilles. 

26

SYNCHRONISATION DES MISSIONS

Talus et Pentes 

Caractéristiques géotechniques adaptées à chaque ouvrage, par  exemple C, φ, k0, ka, kp, Ple, qc, Cu, EM, K, comportement  dynamique du sol, agressivité du milieu ambiant, susceptibilité des  sols à la liquéfaction  Contexte hydrogéologique, niveaux caractéristiques de la nappe  Exutoire pour les eaux de pluie provenant des ouvrages (voirie,  toiture,…), notamment débit capable, sensibilité  environnementale  Critères imposés de tous les ouvrages existants (naturels ou  construits) en mitoyenneté du projet, notamment efforts internes  et externes, déformations admissibles, sensibilité aux actions  extérieures  Calcul des efforts ELU, ELS en tête des ouvrages y/c efforts  horizontaux statiques et dynamiques si nécessaire  Géométrie des profils prenant en compte les ouvrages contenus  dans la Zone d’Influence Géotechnique  Stabilité de l'état naturel et/ou de l'état existant y/c en sismique  

 

Stabilité des profils projetés y/c en sismique  Vérification vis‐à‐vis du risque de liquéfaction du sol si sismicité  Renforcement du talus y/c en sismique  Sujétions d'exécution, notamment drainage, phasage 

◘Informations & Coordination Générale



▲ 

■ ◘ Informations & Coordination Générale

Hypothèses 

Contexte géologique, notamment nature, épaisseur, pendage des  formations  Description et actions des aléas naturels, notamment sismicité,  vides et cavités, retrait et gonflement des sols, glissements, sols  compressibles  Définition de la Zone d’Influence Géotechnique 

Laboratoire  Géotechnique 

DESIGNATION 

BET 

Architecte 

Maîtrise  d’œuvre 

 

■ ■

▲ ▲

CTC 

SOL & FONDATIONS

   

   







 

▲ ▲







■ ■ ■ ■ ■

▲ ▲ ▲ ▲ ▲

   

◙ ◙  

▲Exécute              ■Participe               ◙Contrôle

27

SYNCHRONISATION DES MISSIONS

CTC 



Descentes de charges (ELU, ELS) sur les fondations 

▲ 

Vérification vis‐à‐vis du risque de liquéfaction du sol  

■ ■



 



 

■ ■



 



 

Caractéristiques des sols pour le calcul de portance (Kp, Kc, Ple,  qce, qs) et à l'arrachement   Coefficients de réaction horizontale du sol en statique et en  dynamique pour les pieux  Evaluation des frottements négatifs si nécessaire pour les pieux  Tassements différentiels admissibles par l’ouvrage  Estimation des déformations, des tassements et des efforts  induits dans les fondations y/c en cas de séisme  Capacité portante des fondations et résistance à l'arrachement  (ELS, ELU, y/c effet de groupe et frottements négatifs,  dimensions géométriques (longueur, diamètre, inclinaison)  Sujétions, notamment méthode forage, tubage, boue,  protection du coulis et du béton contre agressivité du milieu,  phasage(pieux  Sujétions, notamment drainage, blindage des fouilles,  rabattement provisoire, remblaiement des fouilles, phasage  (puits  Niveau d'assise des fondations (radier, semelles)  Dimensions géométriques des fondations et calcul déformation  radier semelles  Sujétions, notamment drainage, blindage des fouilles,  rabattement provisoire, remblaiement des fouilles, phasage,   Contraintes de calculs du sol (ELS, ELU)  Tassements & Tassements différentiels admissibles par  l’ouvrage  Coefficients de réaction verticale du sol et module de  déformation des différentes couches et de l'ensemble  Contraintes de calculs du sol (ELS, ELU en fonction de  l'inclinaison de la résultante et de la proximité d'un talus) 

◘Informations & Coordination Générale

◘ Informations & Coordination Générale 

           Pieux et micro pieux            Radiers            Semelles et puits    

DESIGNATION 

BET   

Architecte 

Maîtrise  d’œuvre 

Laboratoire  Géotechnique 

SOL & FONDATIONS

◙ ◙

▲ ▲















▲ ▲

 

 

◙ ◙

▲ ▲



 







 



 





▲Exécute              ■Participe               ◙Contrôle

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  Contrôle des Documents de conception   Rapport Initial de Contrôle Technique (RICT)

La présente procédure technique a pour objet : • D'indiquer sur quoi portent les avis du CTC En phase de contrôle des documents de conception • D'indiquer comment matérialiser les avis Et notamment définir ce qu’est-le Rapport Initial de Contrôle Technique (RICT)

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Documents de conception    Les documents de conception que le CTC a à contrôler sont ceux qui, élaborés par l'équipe de  maîtrise d'œuvre (ou les personnes qui jouent ce rôle), définissent techniquement les  ouvrages et éléments d'équipement à construire et qui sont susceptibles de générer les aléas  techniques visés par la mission du CTC.  Ils sont de forme et de consistance très variables selon les projets. Ils ne servent  généralement pas directement à exécuter les ouvrages, rôle dévolu aux documents  d'exécution.  Les documents de conception sont souvent réalisés par étapes successives de plus en plus  approfondies (Esquisse, Avant‐projet) jusqu'à aboutir à un Dossier pouvant servir à la  Consultation des Entreprises (DCE). Pour la suite de la procédure, l'ensemble des documents  de cette dernière nature sera appelé DCE, même s'il n'existe pas de dossier ou de  consultation formelle.  Actes techniques    Le contrôle des documents de conception consiste à faire "l'examen critique de l'ensemble  des dispositions techniques du projet" (voir CCGI).).   Afin de montrer  au Maître d'Ouvrage (MO) ‐ les risques techniques que le projet présente et  pour lui permettre de prendre une décision en toute connaissance de cause, les actes  techniques que le CTC a à faire sont donc :  • des examens qualitatifs permettant de comparer le projet avec la partie du  référentiel technique, défini, correspondant à la mission.  • des examens quantitatifs pour évaluer la faisabilité des dispositions proposées ou les  écarts les plus importants par rapport au référentiel technique retenu.  Sauf dispositions complémentaires prévues dans les Procédures Techniques (PRT)  particulières à chaque prestation ou sauf dispositions contractuelles spécifiques, ces  examens portent sur la totalité des documents techniques constituant le DCE et concernés  par la mission.    Actes d'information  Tout acte technique fait l'objet d'un acte d'information matérialisant  l’avis du CTC.  Les actes d'information sont :  • des courriers ou des Comptes‐Rendus de Contrôle Technique (CRCT) émis au fur et à  mesure de l'accomplissement des actes techniques avant l'examen du dossier DCE.  • Un Rapport Initial de Contrôle Technique (RICT) émis à la fin de la phase de contrôle  des documents de conception et portant sur le DCE.  Le RICT est un rapport qui fait la synthèse des avis du CTC dans la phase de conception. Le  CTC émet le  RICT avant que l'appel d'offre (ou ce qui en tient lieu) ne soit lancé auprès des  entreprises, en laissant, si possible, un délai suffisant pour que le MO puisse demander au  maître d'œuvre d'effectuer les actions correctives qui pourraient en résulter.  La mission peut comporter l'émission de rapports d'étapes ‐ notamment au stade de l'avant‐ projet sommaire  ‐ Ils sont élaborés comme un RICT et sont intitulés "Rapport d'étape ", "  Chaque document examiné ne fait pas systématiquement l'objet d'un avis distinct. Les avis  durant cette phase de contrôle, portent en effet sur des risques techniques liés à la  conception et nécessitent, la plupart du temps, l'examen simultané de plusieurs documents  pour en vérifier leur cohérence.   La nature des points examinés fait l'objet de procédures techniques (PRT) propres à chaque  mission. Les documents ou les options de conception faisant l'objet des avis sont identifiés  dans l'acte d'information.  Les CRCT sont définis dans la  procédure. Les indications minimum à porter sur les courriers  sont également explicitées.  30

Organisation du RICT  Le RICT constitue un seul rapport cohérent même s'il peut être émis‐en plusieurs fois.   En effet, l'examen qui est fait, porte sur un même projet, avec un même objectif, à une  même période et dans le cadre d'un même contrat.  Chaque envoi est constitué des rubriques suivantes :  1. une page de garde  2. un sommaire  3. un paragraphe renseignements généraux, rappel des missions, sigles utilisés,...  4. une description sommaire du ou des ouvrage(s), objet(s) du contrôle  5. une liste des documents examinés  6. un ou plusieurs chapitres relatifs aux missions (au sens CCGI) ..  

 

Matérialisation des avis sur le RICT Chaque point examiné comporte au minimum une description très succincte de ce qui est prévu au DCE et une conclusion qui utilise les sigles suivants : AF : 

Avis Favorable, ce qui signifie que le CTC estime que le point examiné dans le DCE ne    contient pas de dispositions générant les aléas techniques.  Cet avis peut être complété par des commentaires. Ces commentaires sont  des  remarques et considérations ne nécessitant pas d'action corrective de la part de la  maîtrise d'œuvre.  AP  A Préciser, ce qui signifie que les éléments dont dispose le CTC pour se prononcer ne      sont pas suffisamment explicites pour lever des ambiguïtés,   Pour ce cas  l'interprétation faite par le CTC (qui est alors précisée) ne devrait pas  générer d'aléas techniques.    OB :  Observations, ce qui signifie :    i. soit que le CTC n’a pas assez d'éléments pour se prononcer ‐ et dans ce cas les  marchés des entreprises ou les documents d'exécution peuvent comporter des  aléas non détectables en amont  ii. soit que le point examiné dans le DCE contient des dispositions pouvant  générer un ou plusieurs des aléas techniques.  Les observations sont motivées à la maîtrise d'œuvre  et clairement comprendre  la nature des problèmes soulevés et ce qu'ils ont à fournir ou à faire.   Si le problème est fondamental, il fait l'objet d'un courrier accompagnant le RICT et  distinct de celui‐ci.  Si le CTC n’a pas d'informations sur les suites données aux observations, il sera amené  à réagir,   ƒ soit avant le lancement de l'appel d'offre (de préférence),   ƒ soit au moment du contrôle des documents d'exécution,   ƒ soit encore lors du contrôle sur chantier.  Des Procédures propres à certaines prestations peuvent définir des modalités  particulières de matérialisation des avis, notamment en raison d'exigences  réglementaires.    .

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MISSION CTC : PHASE CONCEPTION CONTROLE DU DOSSIER AVANT-PROJET

Rapport Initial de Contrôle Technique   REGLEMENTATION PARASISMIQUE  Bases d’une bonne conception parasismique : • Simplicité de la structure Cheminements clairs et directs des forces sismiques

• Uniformité, symétrie et hyperstaticité Régularité en plan et en élévation Découpage en blocs homogènes

• Résistance et rigidité dans les deux directions • Résistance et rigidité vis-à-vis de la torsion • Action des diaphragmes au niveau des planchers • Fondations appropriées

     

 

 

 

Aléa Sismique 

 

 

 

 

 

Site sismique 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

       

 

 

 

 

 

 

Justification des  éléments 

 

 

Dimensionnement 

 

 

  Régularité de  l’ouvrage   

 

 

 

 

Matériaux 

 

 

Dispositions  d’ensemble 

 

 

 

  Réponse de la  Structure 

   

 

   

     

 

 

    Nature  Contreventement 

 

 

 

 

 

 

           

 

   

Les grands principes du projet  sont examinés

 

   

 

 

Importance de  l’ouvrage   

 

   

 

Analyse Initiale 

Action 

 

 

 

 

 

 

Dispositions  constructives        Ductilité      Le contrôleur technique vérifie  que le projet se déroule comme  prévu

 

 

 

 

 

 

 

La phase du Contrôle de la Conception est essentielle Si les décisions utiles ne sont pas prises à temps, il sera ensuite trop tard  Il ne faut donc pas la négliger 

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Contrôle de l’Ouvrage 

 

Conception 

 

Comportement 

Solidarisation des points d’appui

L’analyse préalable PS ► Objectifs de l’analyse préalable : • vérifier que les paramètres sismiques du projet ont été correctement intégrés 

• évaluer le comportement présumé de l’ouvrage et identifier ses faiblesses potentielles  • lister les critères de justification de l’ouvrage et les méthodes acceptables pour son analyse  • s’assurer que les missions qui sont confiées aux différents intervenants sont adaptées aux enjeux et aléas  spécifiques du projet  Par cette analyse, le contrôleur technique s’assure de la compatibilité du projet aux règles RPA applicables et donc de sa faisabilité

► La notice explicative sur le cheminement des charges : • On n’attend pas à ce stade du projet le Dimensionnement des éléments de contreventement    • La notice présente  le principe de fonctionnement de la structure vis‐à‐vis des actions verticales et  horizontales :   Nature du contreventement : portiques, voiles, palées de stabilité …   Répartition en plan et en élévation des éléments de contreventement   Position des joints de fractionnement   Gestion des interfaces : quel lot reprend les charges ? Qui pilote ? Principes envisagés pour la justification de l’ouvrage

• La notice est la preuve qu’une réflexion a eue lieu dans l’équipe de conception En l’absence de cette notice, le contrôleur technique ne peut pas donner d’avis !

► Le regard porté sur l’ouvrage en phase PS • Forme du bâtiment

• Cheminement des efforts

Répartition en plan du contreventement

Report vertical des éléments de contreventement

Comportement probable en torsion

• Éléments vulnérables

Rez-de-chaussée faibles et sauts de raideur

Auvent, porte-à-faux, Poteaux Courts…

Objectif : identifier les faiblesses potentielles de l’ouvrage et évaluer son comportement présumé

► Les actions découlant de l’analyse préalable : • maître d’ouvrage :

• architecte :

• maître d’œuvre :

• bureau d’études :

Prise de connaissance des difficultés éventuelles du projet

Rééquilibrage de la structure

Identification des paramètres clés du projet

Définition des critères représentatifs de l'ouvrage

Renforcement des zones «faibles»

Gestion concertée des différents intervenants

Choix d’une méthode de calcul pertinente

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Avis sur documents d’exécution (Adex) Visa Plans

La présente procédure a pour objet : ƒ

d'indiquer sur quoi portent les avis du CTC en phase de contrôle des documents d'exécution

ƒ

d'indiquer comment matérialiser ces avis

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Documents d'exécution  Il existe 3 catégories de documents d'exécution qui peuvent  être fournis pour examen :  1. documents décrivant les éléments constituant les ouvrages ou parties d'ouvrages  (plans, croquis, procès‐verbaux d'essais ou fiches descriptives de produit ou  d'installation lorsqu'ils définissent géométriquement une partie de l'ouvrage,...)    2. documents décrivant la manière dont les constructeurs se sont déterminés pour  définir quantitativement ‐ parfois qualitativement ‐ les éléments d'ouvrages (notes  de calcul, listing informatiques, exposé d'une méthode scientifique, interprétation  ou extrait d'un règlement, procès verbaux d'essais ou fiches descriptives de produit  ou d'installation lorsqu'ils définissent une fabrication ....).  3. documents décrivant la manière dont les constructeurs prévoient de s'y prendre  pour exécuter des parties d'ouvrage (méthodologie d'exécution, phases de  travaux,....)  Il y a lieu de prendre connaissance des informations contenues dans ces 3 catégories de  documents afin de déterminer si elles doivent être prises ou non en compte dans  l'exécution des Missions de Contrôle Technique.  Les documents de la catégorie 1 & 2  font l'objet des examens définis dans les missions du  CTC.  Les documents de la catégorie 3 font l'objet d'examen pour certaines conditions  particulières (Avoisinant en particulier). 

   

Matérialisation des avis en phase de contrôle des documents d'exécution 

 

Les avis sont matérialisés sur les documents désignés par le terme :  "ADEX" (Avis sur Documents d'EXécution).  Une conclusion est formulée pour chaque document concerné par le contrôle. Cette  conclusion peut être décomposée par mission. Elle utilise les sigles suivants :  Avis Favorable, ce qui signifie que le CTC estime que le document ne contient pas de  dispositions générant les aléas techniques.  Cet avis peut être complété par des commentaires. Ces commentaires doivent être  AF  limités à des remarques et considérations ne nécessitant pas d'action corrective de la  part des constructeurs. En particulier, ils ne doivent pas remettre en cause tout ou  partie du document examiné. Cet avis est complété par Visa des Plans d’Exécution  OBservations, ce qui signifie   ƒ soit que le CTC n’a pas assez d'éléments pour se prononcer,  ƒ soit que le document examiné contient des dispositions pouvant générer un ou  plusieurs des aléas techniques.  OB  Les observations doivent être motivées et les constructeurs doivent clairement  comprendre la nature des problèmes soulevés et ce qu'ils ont à fournir ou à faire.   Des observations générales aux ouvrages peuvent figurer avant les avis  sur les  documents.  Avis Défavorable  ce qui signifie que le CTC estime que le document  ne répond pas  aux  des dispositions réglementaire générant les aléas techniques.  AD  Cet avis peut être complété par des commentaires. Ces commentaires, et remarques  nécessitent des actions correctives de la part des constructeurs.  

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"ADEX"   ‐ Avis sur Documents d'Exécution ‐    AF : Favorable 

AD : Défavorable 

OBS : Observations 

AVIS 

AVIS SUR LES DISPOSITIONS RELATIVES A LA SOLIDITE DES OUVRAGE 

 

1‐ Ouvrages de VRD 

 

 

 

Murs de soutènement du premier tronçon sur les voies A1 et la desserte D3 

2 ‐ Fondations 

 

 

Semelles isolés d’axes 1,2,3 et 5 (entre  A,B,C &D) 

 

Semelles isolés d’axes 4 (entre  A, &D) 

3 ‐ Ossature 

 

 

Maçonnerie   

 

Métal

 

Béton Précontraint

 

Mixte

 

Bois

 

 

 

 

Eléments Porteurs 

 

 

Béton ou maçonnerie

OB1 

 

 

Charpente métallique

 

 

 

Structure mixte béton  acier 

 

 

Contreventement 

 

 

Béton

 

 

Charpente métallique

 

 

 

Structure mixte béton  acier 

 

AF   

  AF  AD1 

 

 

X

Béton Armé

 

X  

       

  AD3 

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Contrôle sur chantier Compte rendu de contrôle technique CRCT) 

La présente procédure a pour objet :  ƒ d'indiquer sur quoi portent les avis du CTC   en phase de contrôle sur chantier   ƒ d'indiquer comment matérialiser ces avis.

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  Pendant la période d'exécution des travaux, le contrôleur technique s'assure notamment que    les vérifications techniques qui incombent à chacun des constructeurs énumérés  s'effectuent  de manière satisfaisante  En l'absence de mise en œuvre par les constructeurs d'un système de vérifications  formalisées, le contrôleur technique en alerte le MO et les constructeurs et borne ses  interventions à l'examen des ouvrages et éléments d'équipements à l'occasion de visites de  chantier" (Voir CCGI).   Le CTC peut leur proposer un système de vérification formalisé minimum à respecter.  Les interventions s'effectuent par examen visuel à l'occasion de visites ponctuelles réparties  sur la durée de réalisation des ouvrages. Elles ne revêtent aucun caractère exhaustif" (Voir  CCGI).  Il résulte des définitions réglementaires (Decret de Création CTC) ou normatives (DTR,  Normes)  que les actes techniques que le CTC a à faire en cours des travaux portent sur les  ouvrages et éléments d'équipements définis au paragraphe 1 ci‐dessous et se séparent en  trois catégories d'actes dont les principes figurent aux paragraphes 2, 3 et 4. 

1. Actes techniques 

 

1. Ouvrages et éléments d'équipements  Les ouvrages et éléments d'équipement ne sont concernés par le contrôle que s'ils font partie  du domaine d'intervention  et lorsqu'ils sont susceptibles de générer les aléas techniques  correspondants aux  missions du CTC.   

2. Contrôle technique d'un système de vérifications formalisées  Le contrôle d'un système de vérifications formalisées des ouvrages et éléments  d'équipements consiste à :  ƒ s'assurer que le système a été défini et qu'il contient les vérifications qualitatives et/ou  quantitatives des points générant les aléas techniques visés par la mission,  ƒ au fur et à mesure du déroulement des travaux, assister partiellement (ou non) à des  opérations de vérifications concernant ces points, afin de s'assurer qu'elles sont effectives et  correctement menées,  ƒ recueillir les preuves écrites des vérifications effectuées par les constructeurs et donner un  avis sur les résultats constatés lorsqu'ils concernent la mission du CTC.   

3. Contrôle technique par examen visuel des ouvrages et éléments d'équipements  Le contrôle visuel des ouvrages et éléments d'équipements consiste à :  ƒ examiner sur chantier des points concernés par les aléas techniques visés dans la mission   et apparents depuis les endroits où le CTC a accès,  ƒ comparer ces points avec ce qui est prévu dans les documents d'exécution ou dans le  référentiel technique retenu.   ƒ émettre un avis sur les risques techniques révélés par cette comparaison   

Dans les deux catégories d'actes techniques, les interventions sur le site de construction ne  sont pas exhaustives. Elles son  programmées judicieusement, affaire par affaire pour qu'elles  coïncident avec des moments importants de l'exécution ou de la vérification des travaux et  les souhaits exprimés par le Maitre d’Ouvrage et les constructeurs de  voir le CTC durant les  réunions de chantier. Une visite intermédiaire est nécessaire avant la réunion.   4. Le contrôleur technique, peut effectuer, par sondage ou à l’improviste, des vérifications de  conformité des caractéristiques des bétons par rapport aux exigences normatives.   38

2. Actes d'information  Les actes techniques font l'objet de notes rédigées au fur et à mesure des visites sur  chantier.  Elles permettent l'élaboration des actes d'information au Maitre d’Ouvrage.   Les actes d'information au Maitre d’Ouvrage sont :  ‐ des CRCT  ‐ des courriers  ‐ des observations dont il est demandées qu'elles soient portées au compte‐rendu de  chantier ; lorsqu’ elles  visent  des questions pratiques.    Les courriers peuvent contenir une alerte destinée au Maitre d’Ouvrage lorsque le  système de vérifications formalisées des entreprises (auto‐contrôle) est défaillant.   

3. Matérialisation des avis sur les CRCT

   

 

Que ce soit dans le cas de vérifications formalisées ou dans le cas d'examen visuel par  sondage, chaque point examiné comporte au minimum une description succincte de ce  qui a été vu sur place (essais ou vérifications en cours, parties d'ouvrages ou éléments  d'équipements en cours de réalisation et sur lesquels porte l'examen visuel).  Lorsqu'il s'agit d'examen visuel par sondage, il est important de faire figurer le repérage  des parties d'ouvrages ou éléments d'équipements examinés (identifiant, localisation ou  tout autre repère).  Les observations doivent être motivées et le MO ou les constructeurs doivent clairement  comprendre la nature des problèmes soulevés et en déduire les actions correctives qu'ils  ont à faire.  Lorsque des sigles sont utilisés pour résumer les observations, ils ont la signification  suivante :    AF : Avis Favorable, ce qui signifie que le CTC estime que le point examiné ne contient  pas de dispositions générant les aléas techniques visés dans la mission.  Cet avis peut être complété par des commentaires. Ces commentaires sont limités à des  remarques et considérations ne nécessitant pas d'action corrective de la part du MO ou  des constructeurs.     OB : Observations, ce qui signifie que le point examiné contient des dispositions pouvant  générer un ou plusieurs des aléas techniques.  Si le CTC n’a pas d'informations sur les suites données aux observations, il est amené à  réagir. La réaction sera graduée en fonction de l'importance et de la persistance du  problème et peut aller   ƒ de la simple demande de confirmation de la prise en compte,   ƒ de la fiche d’alerte,    ƒ jusqu'à la lettre recommandée,   ƒ voire même l'impossibilité de continuer à exercer la mission.   La communication d'un résultat (correct) d'auto‐contrôle par l'entreprise sur les points  faisant l'objet des observations, constitue une suite satisfaisante. 

39

 

 

Examen avant Réception

 

Rapport Final de Contrôle technique (RFCT)    

La présente procédure technique a pour objet : • d'indiquer sur quoi portent les avis du CTC en phase d'examens avant réception • d'indiquer comment matérialiser les avis et notamment de définir ce qu'est le Rapport Final de Contrôle Technique (RFCT), • de donner la forme générale du RFCT. A noter : Entre autres points, cette procédure confirme que le RFCT est un rapport de synthèse, destiné au Maître d’Ouvrage et portant sur toutes les missions du contrat. Les conséquences pratiques qui en résultent sont de plusieurs ordres : ƒ La présentation du RFCT conduit à émettre au préalable les rapports spécifiques nécessaires. ƒ Le récapitulatif des principaux courriers et correspondances est l'occasion de faire le point du dossier et de le mettre en ordre avant son archivage. Ce travail est nécessaire pour clore une affaire. ƒ le RFCT peut être remis aux tiers (assureurs, acheteurs, exploitants) par le MO

 

D'une façon générale, la terminologie spécifique retenue est celle utilisée dans les documents externes des Constructeurs. 40

Réception    L'acte juridique par lequel le Maître de l'Ouvrage (MO) prend possession de la construction  (avec ou sans réserves) s'appelle "Réception".  Afin de remettre au Maître de l'Ouvrage une construction achevée et en bon état de  fonctionnement, les entreprises se doivent de procéder aux vérifications, essais et mesures  qui leur incombent dans le cadre de leur auto‐contrôle. Dans beaucoup de cas, elles  regroupent ces opérations en fin de chantier, juste avant la réception. Le CTC profite de  cette période privilégiée pour faire, s’il y a lieu, des examens avant réception.  Dans la pratique courante, il est difficile de distinguer le moment où l'ouvrage et ses  équipements sont achevés, du moment où les entreprises procèdent à leurs essais et  vérifications. C'est pourquoi le début de la phase d'examens avant réception est purement  conventionnel.    Actes techniques    Examens avant réception  Le contrôle s'exerce tout au long du déroulement de l'opération de construction et  notamment pendant la période d'exécution des travaux.   Des examens spécifiques avant la réception ne se justifient donc que :  1. par existence d'exigences contractuelles,  2. par des exigences (réglementaires le plus souvent) identifiées dans des Procédures   propres à certaines prestations,  3. par l'impossibilité de faire le contrôle plus en amont (certaines vérifications sont  impossibles si tout ou partie des ouvrages ou équipements n'est pas terminée ‐ ou sur le  point de se terminer),  4. pour des raisons pratiques d'organisation du travail.    Lorsqu'ils découlent de raisons matérielles ou d'organisation (cas 3 et 4 ci‐dessus), les  examens avant réception s'exécutent selon les modalités du contrôle sur chantier dans les  autres cas, le les Procédures particulières aux prestations concernées en précisent les  modalités.  D'une manière générale, ces modalités de contrôle peuvent consister à :  ƒ Assister partiellement aux vérifications essais et mesures faites par les entreprises de  façon à vérifier leur crédibilité  ƒ Contrôler la cohérence des résultats obtenus par les entreprises dans le cadre de leur  autocontrôle  ƒ Opérer nous‐mêmes à des contrôles qualitatifs ou quantitatifs. 

41

Actes d'information    Tout acte technique fait l'objet d'un acte d'information matérialisant  l’avis au MO. Les actes  d'information sont énumérés ci‐après.  Phase d'examens avant réception :  ƒ des courriers, des comptes‐rendus de Contrôle Technique (CRCT) émis au fur et à  mesure de l'accomplissement des actes techniques  ƒ éventuellement des rapports particuliers présentant les avis sur examens avant  réception relatifs à certaines prestations ou parties de prestation, jouant, la plupart  du temps, le rôle de rapport final pour celles‐ci  ƒ un Rapport Final de Contrôle Technique (RFCT) à vocation de synthèse, émis avant  réception.    Organisation du RFCT  Le RFCT est un rapport de synthèse sur l'ensemble des missions. Sauf erreur manifeste dans  son contenu, il n'est émis qu'une seule fois.   Le RFCT est envoyé avant la réception, dès que le CTC estime que les opérations de contrôle  fournissent au MO une information suffisamment complète sur les aléas techniques pour lui  permettre de prononcer la réception (avec ou sans réserves) en toute connaissance de  cause.    Le RFCT est constitué des rubriques suivantes :  1. une page de garde  2. un paragraphe renseignements généraux, rappel des missions du contrat  3. une description sommaire du ou des ouvrage(s) effectivement réalisé(s)  4. une liste des rapports et principales correspondances  5. une liste des commentaires finals    Matérialisation des écrits sur le RFCT    Outre la mention "Rapport Final de Contrôle Technique", le cadre de la page de garde  comporte le rappel du nom de l'affaire et l'adresse de l'opération.    Le paragraphe "Renseignements Généraux" peut être repris du RICT puis complété  et mis à jour. Il n'y a pas de définition des sigles relatifs aux  avis. En effet, le RFCT  n'est pas le document opportun pour mettre une nouvelle observation même s'il est  possible de le faire en dernière extrémité (dans le paragraphe "Commentaires  Finals").    Le paragraphe "Description sommaire de l'ouvrage" peut être repris du RICT puis  complété et mis à jour en fonction de ce qui a été effectivement réalisé.    Le paragraphe "Rapports et principales correspondances" rappelle les principaux  actes d'information émis au cours du contrôle. Il peut être plus ou moins fourni en  fonction de l'importance de l'affaire, de ce que le CTC veut démontrer au MO.   Il y figure, au minimum, les références du RICT (ou de ses différentes parties) et les  références des correspondances liées aux interventions du CTC pour lesquelles il n’a pas  connaissance de la suite donnée à ses avis . Des commentaires libres peuvent apparaître  à la fin de ce paragraphe.  42

  Le paragraphe "Commentaires Finals" comporte deux parties :    I.

La première partie liste rapports séparés émis pendant la période d'examen avant  réception. Si aucun rapport séparé n'est prévu, mettre la mention "Néant" dans la  colonne "Références des rapports" du tableau .  II. La seconde partie concerne l'avis qui n'est pas émis dans un rapport séparé de la  période d'examen avant réception. Ce paragraphe du RFCT sert alors à rappeler une  dernière fois les observations qui subsistent encore à la connaissance du CTC et qui  ont déjà fait, en principe, l'objet de correspondances.  On peut présenter ces commentaires finals par simple référence à des courriers ou l’on peut  être beaucoup plus explicite. S'il ne subsiste aucune observation, mettre la mention "Néant"

43

 

 

‐ QUALITE CHANTIER‐ 

    [ 

44

VERIFICATIONS  Extraits du DTR BE 2.1  « Règles d’exécution des travaux de construction d’ouvrages en béton arme »            

Vérifications effectuées par l’entreprise de réalisation   

Les vérifications techniques et les Essais incombent à l’entrepreneur.  Au début des travaux de bétonnage, l’entreprise de réalisation doit informer le Maître de l’ouvrage ou le  bureau d’étude chargé du suivi,  de la provenance du béton en précisant ; soit la fabrication sur chantier,  soit béton prêt à l’emploi fabriqué en centrale.  L’entreprise  doit  s’assurer  que  les  exigences  relatives  à  la  qualité  des  bétons  mis  en  œuvre  sur  le  chantier sont respectées.  A  ce  titre,  l’entreprise  confiera  l’ensemble  des  opérations  de  contrôle  de  béton  frais  et  durcis  à  un  laboratoire agrée, depuis le prélèvement jusqu’à l’écrasement des éprouvettes tout en s’assurant de la  consistance du béton frais à l’aide du cône d’Abrahams ou tout autre essai équivalent.  Quelque soit le lieu de fabrication du béton, des prélèvements sont obligatoires au niveau du chantier.  Le  laboratoire  doit  indiquer  la  date  et  l’heure  du  prélèvement,  le  poste  d’ouvrage  de  destination  du  béton,  le  résultat  issu  de  l’essai  de  consistance  ainsi  qu’une  codification  permettant  d’assurer  la  traçabilité des éprouvettes prélevées dans un procès verbal signé par son représentant et contre signé  par le représentant de l’entreprise de réalisation.   

Vérification effectuées par le chargé du suivi    Le chargé de suivi travaillant pour le compte du maître de l’ouvrage, se réserve le droit de procéder ou  faire  procéder  par  un  autre  laboratoire  agrée  toutes  vérifications  complémentaires  ou  contre  essais.  Dans ce cas, l’entreprise de réalisation doit apporter l’assistance nécessaire.  Toutes  les  étapes  de  vérification  de  la  consistance  et  de  prélèvement  d’éprouvettes  de  béton  doivent  être consignées dans un procès verbal signé par le représentant du chargé du suivi, le représentant de  l’entreprise de réalisation et, éventuellement, le représentant du laboratoire agrée engagé à cet effet.   

Vérifications effectuées par le contrôleur technique de la construction    Le  contrôleur  technique  de  la  construction,  peut  effectuer,  par  sondage  ou  à  l’improviste,  des  vérifications  de  conformité  des  caractéristiques  des  bétons  par  rapport  aux  exigences  normatives  et  contractuelles. Dans ce cas, l’entreprise de réalisation doit apporter assistance. Le contrôleur est tenu  de transcrire sur le cahier du chantier l’ensemble des informations relatives aux essais de consistance et  au prélèvement effectué sur bétons frais ou durci. 

 

45

    

  Ciment 



Objectif 

Fréquence 

Inspection/essai 

S’assurer que la livraison  est conforme à la  commande 

A chaque livraison (a) (b) 

Examen du bon de livraison 



Granulats 



Comparer  avec  l’aspect  normal  du  point  de  vue  de  la  granulométrie,  de  la  forme  et  de  la  teneur  en impuretés  Juger de la conformité  avec la granulométrie  escomptée 



Evaluer la présence de la  quantité d’impuretés 



Evaluer la teneur en eau  efficace du béton 

Adjuvant 





Eau 



A chaque livraison 

A chaque livraison 

(i) A la 1ère livraison d’une  nouvelle provenance pour les  catégories B, C et D   (ii) En cas de doute à la suite de  l’inspection visuelle  (i) A la 1ère livraison d’une  nouvelle provenance pour les  catégories B, C et D   (ii) En cas de doute à la suite de  l’inspection visuelle  (iii) Périodiquement Cat.C : tous les  300 m3 de béton  correspondant Cat.D : tous les  150 m3 de béton correspondant 

S’assurer que la livraison  est conforme à la  commande 

Comparer avec l’aspect  habituel  S’assurer que l’eau ne  contient pas de matières  nocives 

■ ■





S’assurer que la livraison  est conforme à la  commande 



MOE 

 

ENTREPRISE 

VERIFICATION CONSTITUANTS DU BETON 

FOUNISSEUR 

 

Examen du bon de livraison 

Inspection visuelle des  matériaux 

Analyse granulométrique par  tamisage 

Propreté des granulats  équivalent de sable   

Essai d’absorption d’eau 

A chaque livraison 

Examen du bon de livraison et  de l’étiquette de l’emballage   

(i) A chaque livraison  (ii) Pendant l’usage 

Inspection visuelle de  l’adjuvant 

(i) Au début du chantier si l’eau ne  provient pas d’un réseau public  ou n’est pas potable  (ii) En cas de doute 

Analyse chimique 

 

■ ■ ▲

 

 

•  

••

   

 

 

▲■

• ••

 

■ ■



 







 

 

▲•



▲•







 

Les vérifications concernant les constituants du béton sont fonction de la classification des chantiers   La catégorie E n’y figure pas car, pour les éléments courants de cette catégorie, on se réfère aux catégories A, B, C ou  D, et, par les éléments particuliers de cette catégorie, on se réfère à la catégorie D,  

■ P.V. Essai 

▲ 

Fiche Produit 

• 

Fiche Auto‐Contrôle 

     

46

 

VERIFICATION DU BETON CONFECTIONNE SUR CHANTIER 

Les vérifications du béton durci sont données en fonction des différentes catégories de  chantier.    Béton  Objectif  Fréquence  Inspection /Essai    Comparer avec  A chaque chargement  Inspection visuelle  1    l’aspect normal  (i) Au moment d’un prélèvement pour    essais sur béton durci  Mesure  Evaluer la  (ii) En cas de doute à la suite de  d’ouvrabilité pour  conformité avec  l’inspection visuelle    2  les catégories B, C  l’ouvrabilité  (iii) Périodiquement :   et D  requise  Catégorie. C : tous les 300 m3 

MOE 

ENTREPRISE 

 

 

Ouvrabilité. 

• •  ■ •  • 

Teneur en air 

Catégorie D : tous les 150 m3 



Vérifier que la  teneur en air  entrainé est  correcte 

La vérification est faite dans le cas  d’utilisation d’un entraineur d’air,  la  fréquence est la même que celle  donnée en 2 ci‐dessus. 

■  Essai normalisé 

 

•  • 

 

■ 

• 

P.V. Essai 

Fiche Auto‐Contrôle 

 

BPE 

Objectif 

Fréquence 

Inspection/Essai 



Ouvrabilité 

Livraison 

A chaque  Examen du bon de  S’assurer que d’après le      livraison  livraison  bon de livraison celle‐ci  est bien conforme à la  1  ▲    commande    A chaque  Inspection visuelle    Comparer avec l’aspect    livraison  normal  2      Evaluer la conformité avec  A chaque  Mesure d’ouvrabilité      l’ouvrabilité requise.  livraison  3    Commentaire : Le fournisseur de béton prêt à l’emploi doit obligatoirement communiquer toutes   informations techniques utiles sur les caractéristiques du béton livré, notamment à court terme 

■ 

P.V. Essai 

• •  ■ •  • •  ■

▲ 

Fiche Produit 



• 

Fiche Auto‐Contrôle 

           

MOE 

  Le béton prêt à l’emploi étant un produit en unité fixe ou foraine, sa mise en œuvre  doit répondre aux dispositions du règlement technique y afférent.   

ENTREPRISE 

VERIFICATION BETON PRET A L’EMPLOI 

FOURNISSEUR 

 

47

ENTREPRISE 

LABORATOIRE 

MOE 

Fréquence d’échantillonnage et critères des résultats d’essai de  résistance à la compression pour Béton confectionné sur le  chantier 

 

 

 

■ 

 

• 

• 

■ 

• 

■  ■ 

• 

   

chantier 

conformité 

observation 

fréquence 



………  • Résistance  moyenne de 3  résultats 

Des essais d’informations à  l’aide du scléromètre ou  l’ultrason peuvent être  réalisés à titre indicatif  Un résultat d’essai est issu  de la moyenne d’au moins  trois éprouvettes par  échantillon et lorsque  l’étendue des résultats est  supérieure à 15% de la  valeur moyenne, les  résultats seront écartés sauf  justification acceptable 

Pas d’essai de résistance  Défini par le Cahier des  Clauses Techniques  Particulier  • 3 échantillons pour les 50  premiers m3 de la  production  Au‐delà des 50 premiers  m3 de production :  • Un échantillon tous les  150 m3 ou un échantillon  par jour de production 

AE 

fcm ≥ fck + MPa  Et  • Résistance  individuelle  fci  ≥ fck ‐ 4MPa 

B, C, D et  E 

■ 

P.V. Essai 

▲ 



Fiche Produit 

 

Fiche Auto‐Contrôle 

 

ENTREPRISE 

■ 

•  •

▲ 

  •

VERIFICATION CONCERNANT LES ARMATURES   

Inspection/essai 

Objectif 

fréquence 

Réception des  aciers soit à  façonner, soit déjà  façonnés 

Examen du bon de livraison ;  Examen visuel de la livraison   

S’assurer que la  livraison est  conforme à la  commande 

A chaque  livraison 

  Aciers mis en place  avant fermeture  du coffrage ou  avant bétonnage 

‐Cas général : Inspection visuelle  ‐Cas particulier(*) : Inspection  visuelle confirmée par quelques  mesures de contrôle (**) 

Conformité au  plan ;  Bon arrimage et  tolérance 

A chaque  coulage 

MOE 

FOURNISSEUR 

   

•  • ■



*   Il s’agit par exemple de zones de ferraillage complexes où la position et la forme des aciers jouent un rôle  déterminant ou d’aciers le porte‐à‐faux de dalle.  **  Dans certains cas tels que ceux des aciers de porte‐à‐faux de dalle, le résultat des vérifications doit faire  l’objet d’un document écrit.   

■ 

P.V. Essai 

▲ 

Fiche Produit 



Fiche Auto‐Contrôle 

 

 

48

CLASSIFICATION DES CHANTIERS Cette classification est établie de façon à pouvoir assurer des niveaux de contrôle croissant avec :  ‐  Le volume des travaux :  − L’incidence que exécution peut avoir sur les caractéristiques finales de l'ouvrage compte tenu de sa  conception.    Commentaire : La conception englobe en particulier les niveaux de sollicitation, les procédés d'exécution et les  exigences de durabilité. Ces exigences de durabilité n'apparaissent pas dans la classification adoptée, du fait des  prescriptions des règles de conception et de calcul du béton concernant d'une part, les enrobages minimaux et,  d'autre part, les dosages minimaux en ciment et du fait des prescriptions relatives au choix du ciment.  Catégorie A  Chantier de très petite importance respectant les conditions suivantes :  ‐ construction comportant au plus un étage sur rez‐de‐chaussée et un sous‐sol;  ‐ construction ne comportant que des éléments courants de portée limitée, sans porte‐à‐faux important, et sans  poteau élancé.  Cette catégorie concerne en particulier les maisons individuelles isolées, jumelées, en faible nombre.  Catégorie B  Chantier de petite importance respectant les conditions suivantes :  ‐ construction comportant au plus trois étages sur rez‐de‐chaussée et un sous‐sol;  ‐ construction ne comportant que des éléments courants de portée limitée sans porte‐à‐faux important et sans  poteau élancé.  Cette catégorie concerne, par exemple, un bâtiment d'habitation d'une vingtaine de logements ou un ensemble  pavillonnaire d'une vingtaine de villas, la quantité de béton mise en œuvre n'excédant pas 1.000 mètres cube  environ.  Ces limites peuvent être modulées par les documents particuliers du marché (D.P.M.) : elles peuvent être  augmentées dans le cas d'ouvrages classiques de technicité simple sans excéder 50 logements et 2.000 mètres  cubes; elles peuvent être diminuées dans le cas d'ouvrages complexes.  Catégorie C  Chantier de moyenne importance ne comportant que des éléments de dimension courante et normalement  sollicités.  Cette catégorie comprend par exemple un ensemble de bâtiments d’habitation d'au plus dix niveaux, un ensemble  pavillonnaire important, un chantier de bâtiments administratifs ou de bureaux, une construction industrielle  courante, la quantité de béton mise en œuvre n'excédant pas 3.000 mètres cubes environ. Elle comprend  également les bâtiments recevant du public situés en zone sismique et appartenant au groupe d'usage 2 du RPA.  Catégorie D  Chantier de grande importance ne comportant que des éléments de dimensions courantes et normalement  sollicités.  Cette catégorie comprend par exemple les immeubles de grande hauteur (IGH), les entrepôts industriels à fortes  charges, les complexes sportifs de grande dimension, ainsi que les ouvrages situés en zone sismique et  appartenant au groupe d'usage 1 du RPA.  Catégorie E : Chantier comportant des éléments particuliers.  Chantier de très petite, moyenne ou grande importance respectant les conditions des catégories A, B, C, ou D, sauf  pour certains éléments particuliers tels que porte‐à‐faux importants, poteaux très élancés, planchers de grande  portée, techniques d'application délicate, résistance caractéristique du béton au moins égale à 30 MPA.    Remarque :  La présente classification constitue des seuils indicatifs; un maître d'ouvrage peut surclasser un chantier particulier  pour son importance en fonctions des considérations qui lui sont propres.  Commentaire :  On peut donc désigner les chantiers correspondants par les lettres AE, BE, CE, DE, suivant leur importance.  La liste des éléments particuliers éventuels d'un chantier doit être portée à la connaissance des exécutants.

 

49

DOSSIER D'ETUDE DES BETONS    L'entrepreneur doit pouvoir fournir, au début du chantier, un dossier d'étude des bétons qu'il  compte utiliser. Ce dossier est défini en fonction de la catégorie des ouvrages.    Ce dossier d'étude comporte des résultats d'essais et d'autres éléments d'information, qui  peuvent soit être établis à l’occasion du chantier concerné, soit provenir en tout ou partie de  chantiers antérieurs comparables, soit provenir de l'usine de béton prêt à l’emploi retenue.    Enfin, lorsqu'on s'en tient aux vérifications minimales exigées pour les petits chantiers, il est  obligatoire de respecter un dosage minimal particulier en ciment et de plafonner la résistance  du béton prise en compte dans les calculs,  La catégorie E n'y figure pas car, pour les éléments courants de cette catégorie, on se réfère aux  catégories A, B, C ou D et, pour les éléments particuliers de cette catégorie, on se réfère à la catégorie D. 

Le béton utilisé pour les travaux, doit rester conforme aux caractéristiques données dans le  dossier d'étude.    Toute modification de l’une de ces caractéristiques conduit à considérer qu'il s'agit d'un  nouveau béton pour lequel il doit être établi un nouveau dossier d'étude.   Les essais d'écrasement permettent de constituer référence pour la résistance caractéristique  envisagée pour le béton     Caractéristique du béton 







▲      ▲ 

■  ■  ■  ■ 

• • • •

◘  ◘  ◘  ◘ 

▲  ■  •

◘ 

▲  ■  •   ■  • ▲  ■  •

◘  ◘  ◘ 

 

■  •

◘ 

soit sur 2 séries de 3 cylindres chacune, les 3 cylindres d'une même série  étant prélevés dans un délai d'un mois au plus, ces deux séries étant espacées  d'au plus 6 mois, chaque cylindre étant prélevé dans une gâchée différente; 

 

■  •

◘ 

soit sur 3 séries de 3 cylindres chacune, les 3 cylindres d'une même série  étant prélevés dans la même gâchée, l'ensemble des prélèvements étant  effectué dans un délai d'un mois au plus. 

 

■  •

◘ 

▲  ■  • ▲  ■  •   ■  •

◘  ◘  ◘ 

Provenance des granulats   Courbe granulométrique des granulats.  Equivalent de sable (Propreté des sables)    Nature. classe et provenance du ciment   Analyse de l'eau lorsqu'elle ne provient pas d'un réseau public ou  qu'elle n'est pas potable   Dosages des constituants du béton   Provenance, dosage et mise en œuvre des adjuvants  Essai d'affaissement (slump test)   Essais d'écrasement sur cylindres à 28 jours effectués conformément aux normes en  vigueur :  I.

II.

Description des moyens de confection du béton   Description du mode de mise en place du béton  Résistance caractéristique du béton  

 

CHANTIER



50

   

EXTRAIT PROCEDURE CTC POUR CONTROLE CHANTIER   Pendant la période d'exécution des travaux, le contrôleur technique s'assure notamment que  les vérifications techniques qui incombent à chacun des constructeurs énumérés  s'effectuent  de manière satisfaisante  En l'absence de mise en œuvre par les constructeurs d'un système de vérifications formalisées,  le contrôleur technique en alerte  le Maître d’Ouvrage et les Constructeurs (MOE, BET &  Entrepreneurs) et continue ses interventions par l'examen des ouvrages et éléments  d'équipements à l'occasion de visites de chantier  Cependant le CTC peut proposer un système de vérification formalisé minimum à respecter  étant entendu que les contrôles minimaux  incombent à l'entrepreneur   Ce qui fait l’objet de fiches d’auto contrôles suivantes :   

 Vérification  & Contrôle COFFRAGE   Vérification  & Contrôle ARMATURES Avant Fermeture Coffrage     Vérification  & Contrôle BETONNAGE    FICHE DE NON‐CONFORMITE    BULLETIN D’ECHANTILLONAGE 

         

 

51

  IDENTIFICATION ENTREPRISE 

FICHE GUIDE AUTO‐CONTROLE DES TRAVAUX  PAR L’ENTREPRENEUR 

     

FICHE  N°______ 

Vérification  & Contrôle COFFRAGE (DTR E2.1 & Normes)  Identification  

      Ouvrage      Partie Ouvrage    Date :______ /________/______/  Chantier 

Heure  Début:_______ 

LOCALISATION (BLOC‐FILE‐NIVEAU) Numéros des Eléments (Voir PLANS avec VISA CTC) 

Nature des Eléments Vérifiés & contrôlés  RADIER 

 

POTEAU

SEMELLE 

 

POUTRE

LONGERINE 

 

DALLE

MUR STRUCTURE 

 

MUR SOUTENEMENT 

 

AUTRE 

VERIFICATIONS CONFORMITE AUX DTR &  NORMES 

Implantation  Nivellement  Raideur  Dimensions Intérieures  Réservations   Etanchéité des Joints entre Coffrage  Fixation du coffrage  Aplomb  Incorporation d’Inserts  Produits de décoffrage (si il ya lieu)  Humidification coffrage (si il ya lieu)    Autres   

Heure  Fin :________ 

 

 

 

CONFORME

N° N.C. 

OUI  NON* 

                     

                     

                     

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS 

 

 

 

* Si (NON) préciser le Numéro de la Non‐conformité & RENSEIGNER Fiche de Non‐conformité  RENSEIGNEMENTS CONTENUS DANS LA FICHE RECONNUS EXACTS 

L’Entrepreneur 

Le Bureau d’études Chargé du suivi 

Nom, Cachet et Signature 

Nom, Cachet et Signature 

       

   

 

CADRE RESERVE AU CTC   Agence ___________________________ PIECE reçue le ______/_____/______/  Examen Critique de la PIECE : Avis & Commentaires         

Project Manager 

Ingénieur

   

   

52

IDENTIFICATION ENTREPRISE 

FICHE GUIDE AUTO‐CONTROLE DES TRAVAUX  PAR L’ENTREPRENEUR 

     

FICHE  N°______ 

Vérification  & Contrôle ARMATURES Avant Fermeture Coffrage  (DTR E2.1)  Identification  

      Ouvrage      Partie Ouvrage    Date :______ /_____/201__  Chantier 

Heure  Début:_______ 

LOCALISATION (BLOC‐FILE‐NIVEAU) Numéros des Eléments (Voir PLANS avec VISA CTC) 

Nature des Eléments Vérifiés & contrôlés  RADIER 

POTEAU

SEMELLE 

POUTRE

LONGERINE 

DALLE

MUR STRUCTURE  MUR SOUTENEMENT 

 

AUTRE 

 

 

 

CONFORME VERIFICATIONS CONFORMITE AU PLANS B.A. 

Heure  Fin :________ 

OUI  NON* 

N° N.C. 

OBSERVATIONS 

Le NOMBRE des Aciers          La SECTION des Aciers          L’ESPACEMENT        Le POSIONNEMENT        Le RECOUVREMENT        Les LIGATURES        Le CALLAGE        L’EMROBAGE        Les ACIERS EN ATTENTE        La POSITION DES RESEVATIONS        La MISE EN PLACE BOUCHONS        PLASTIQUES  EVACUATION des Chutes & liens  du Fond        de Coffrage  * Si (NON) préciser le Numéro de la Non‐conformité & RENSEIGNER Fiche de Non‐conformité  RENSEIGNEMENTS CONTENUS DANS LA FICHE RECONNUS EXACTS  L’Entrepreneur 

Le Bureau d’études Chargé du suivi 

Nom, Cachet et Signature 

Nom, Cachet et Signature 

       

   

  CADRE RESERVE AU CTC   Agence ___________________________ PIECE reçue le ______/_____/______/  Examen Critique de la PIECE : Avis & Commentaires         

Project Manager 

Ingénieur

   

   

53

IDENTIFICATION ENTREPRISE 

FICHE GUIDE AUTO‐CONTROLE DES TRAVAUX  PAR L’ENTREPRENEUR 

     

FICHE  N°______ 

Identification  

Vérification  & Contrôle BETONNAGE (DTR E2.1 & Normes)  Chantier  Ouvrage  Partie Ouvrage 

           

Date :___ /___/201__ 

Heure  Début:_______ 

Heure  Fin :_______ 

LOCALISATION (BLOC‐FILE‐NIVEAU) Numéros des Eléments (Voir PLANS avec VISA CTC) 

Nature des Eléments Vérifiés & contrôlés  RADIER 

POTEAU

SEMELLE 

POUTRE

LONGERINE 

DALLE

MUR STRUCTURE  MUR SOUTENEMENT 

 

AUTRE 

VERIFICATIONS CONFORMITE AUX DTR &  NORMES 

Propreté Fond de Coffrage  Appareil de Vibration  Niveau d’Arase  Etat des Surfaces de Reprise de  Bétonnage  Aciers en Attente  Hauteur de chutes du Béton  Confection Éprouvettes Normalisées  Dispositif pour contrôler épaisseur  Incorporation d’Inserts  Bétonnage à la Pompe  Température de Coulage 

Température Ambiante :______°C

 

 

 

CONFORME OUI  NON* 

N° N.C. 

       

       

       

             

             

             

OBSERVATIONS 

   

°C     

Affaissement au Cône d’Abram’s 

 

 

 

S= 

 

Valeurs à Mesurer  * Si (NON) préciser le Numéro de la Non‐conformité & RENSEIGNER Fiche de Non‐conformité  RENSEIGNEMENTS CONTENUS DANS LA FICHE RECONNUS EXACTS  L’Entrepreneur 

 

Le Bureau d’études Chargé du suivi 

Nom, Cachet et Signature 

Nom, Cachet et Signature 

         

   

CADRE RESERVE AU CTC   Agence ___________________________ PIECE reçue le ______/_____/______/  Examen Critique de la PIECE : Avis & Commentaires         

Project Manager 

Ingénieur

   

   

54

IDENTIFICATION ENTREPRISE 

FICHE GUIDE AUTO‐CONTROLE DES TRAVAUX  PAR L’ENTREPRENEUR 

     

FICHE  N°______ 

Identification  

FICHE DE NON‐CONFORMITE   Chantier  Ouvrage  Partie Ouvrage 

            LOCALISATION (BLOC‐FILE‐NIVEAU) Numéros des Eléments (Voir PLANS avec VISA CTC) 

Nature des Eléments   RADIER 

 

POTEAU

SEMELLE 

 

POUTRE

LONGERINE 

 

DALLE

MUR STRUCTURE 

 

MUR SOUTENEMENT 

 

AUTRE 

 

 

 

Numéro et Date de l’Enregistrement de la NON‐CONFORMITE : N°  ________  Date ________________  ACTIONS CORRECTIVES ENVISAGEES Solution définitive au Problème 

DESCRIPTION DE LA NON‐CONFORMITE                         

                       

 

 

 

L’Entrepreneur 

Le Bureau d’études Chargé du suivi 

Nom, Cachet et Signature 

Nom, Cachet et Signature 

         

   

CADRE RESERVE AU CTC   Agence ___________________________ PIECE reçue le ______/_____/______/  Examen Critique de la PIECE : Avis & Commentaires                 

Project Manager 

Ingénieur

   

 

55

BULLETIN D’ECHANTILLONAGE  (PRELEVEMENT EPROUVETTE BETON POUR ESSAI  A  LA COMPRESSION)  Identification  

  Chantier  Ouvrage  Partie Ouvrage 

           

Date : 

Heure : 

Température Ambiante _______ °C 

 

Quantité de Béton Coulé 

Mode de Coulage  Benne   Pompe

3

___________ M  

CODIFICATION  ECHANTILLON 

Nombre d’Eprouvettes   

 

Autre

Dosage Béton & Essai d’Affaissement  Classe  Unité Quantité  Provenance/Fonction pour adjuvant 

  Ciment 

 

Kg 

 

 

Eau 

 

Litre 

 

 

Granulats  dimension _____ 

 

Kg 

 

 

Granulats  dimension _____ 

 

Kg 

 

 

Granulats  dimension _____ 

 

Kg 

 

 

Sable 

 

Kg 

 

 

Adjuvants en % poids du Ciment   



 

 

Ferme   Affaissement (ouvrabilité) en cm  _______ 

 ou = 16

Eprouvettes confectionnées par (Nom)  & Qualification______________________________________  Conservation des éprouvettes avant remise au LABORAOIRE  A température Ambiante    Sous eau à 20°C   Sous couverture Humide    

Echantillonnage et Prélèvement reconnu EXACT  L’Entrepreneur 

Le Bureau d’études Chargé du suivi 

Nom, Cachet et Signature 

Nom, Cachet et Signature 

           

   

Remis au LABORATOIRE ________________________ Par  ________________   Le ________________    Le P.V. d’écrasement du LABORATOIRE doit obligatoirement se référer et mentionner  la codification   et la reconnaître dans son P.V. d’essai   

 

56

 

Caractéristiques dimensionnelles des ouvrages

  Figure 1 Ecarts admissibles pour les poteaux et pour les murs

 

Figure 2 Ecarts verticaux admissibles pour les poteaux et les murs 

 

57

 

Figure 3 Ecarts admissibles pour les poutres et dalles     

 

Figure 4 Ecarts admissibles des sections   

 

58

 

CONTROLE TECHNIQUE DE CONSTRUCTION PRESTATIONS RELATIVES A L’ELECTRICITE  LES MISSIONS CONCERNÉES Les missions de contrôle de construction concernées sont : − La mission H - bâtiments d’habitation. − La mission B - immeubles de bureaux. − La mission IGH - établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur

59

MISSION ÉLECTRICITÉ

2‐ basse tension 

1‐ haute tension  

Portée du contrôle  Le contrôle a pour objet de s'assurer de la pertinence des choix réalisés, de l'adéquation du matériel installé et de sa  bonne mise en œuvre, de manière à éviter toute non conformité susceptible de remettre en cause tout ou partie de  l'ouvrage réalisé. Il ne s'agit pas pour autant de procéder à un contrôle exhaustif.  Le pourcentage des éléments sondés ne peut pas être fixé de manière systématique, puisqu'il dépend de la complexité du  chantier.   Cependant, afin de pouvoir fonder un avis crédible sur l'ensemble de l'installation, des pourcentages minimum sont  nécessaires. Ceux‐ci doivent être augmentés lorsque les premiers examens conduisent à mettre en doute le sérieux de  l'entreprise. Il appartient alors au Contrôleur Technique d'indiquer la conduite à tenir (augmentation du nombre  d'interventions, information du maître d'œuvre,  ...).  De même, il appartient au Contrôleur Technique de choisir les éléments vérifiés de manière à avoir une opinion crédible  sur la réalisation. (Vérifier environ 10% des prises de courant ne signifie pas toute les prises d'un unique niveau d'un  immeuble de 10 étages, mais bien environ 10 % des prises réparties dans l'ensemble de l'immeuble, et de préférence  choisies dans des zones différentes d'un étage à l’autre.  Examen par rapport aux prescriptions techniques et aux normes NA  Les plans et schémas sont vérifiés en totalité ; Il en est de même de la vérification en cours de chantier et de  l'examen avant réception. Les vérifications portent sur :  − Conception des locaux abritant les postes de transformation (emplacement, dimensions, accès et séparation par  rapport aux locaux avoisinants, dispositions constructives, rétention des diélectriques liquides, ventilation, portes,  éclairage) ;  − Conception des prises de terre et des liaisons équipotentielles ;  − Choix de l'appareillage ;  − Protection électriques des transformateurs, et des câbles ;  − prises de terre ;  − Présence du matériel de sécurité dans les postes ;  − Vérification du fonctionnement des dispositifs de verrouillage.  Examen par rapport aux prescriptions techniques et de la norme NA Dans la première phase, les documents de conception sont souvent succincts, et la vérification doit porter sur la  totalité des documents  En phase de vérification des documents d'exécution, la totalité des plans, schémas, ... doivent être vérifiées. Les avis  émis doivent faire l'objet d'ADEX.  Pour les phases 3 et 4 portant sur les réalisations, les vérifications sont réalisées par sondage comme indiqué en tête  du présent paragraphe. Elles portent sur les points ci‐après :  − Conception de l'installation, schéma de liaison du neutre à la terre (conformité aux plans et schémas validés  précédemment) ;  − Choix de l'appareillage, adaptation aux influences externes (les choix réalisés et validés par les ADEX doivent être  respectés sur le chantier) ‐ taux de vérification de l'ordre de 10 % ;  − Canalisations électriques (sections, types de câbles, mise en œuvre, raccordement des conducteurs de  protection, ...). Les réseaux principaux doivent être examinés en totalité ; les liaisons vers les récepteurs, prises de  courant, ... sont vues par sondage notamment en cours de chantier (environ 10%).  − dispositifs de protection contre les surintensités (calibre, réglage, mise en œuvre, raccordements, ...). Les  dispositifs du TGBT sont vérifiés en totalité ‐ dans les armoires divisionnaires ou terminales, un sondage de l'ordre de  20 % est suffisant.   On s'assurera que les caractéristiques (courant de fonctionnement, temporisation éventuelle, ...) sont conformes  aux spécifications des plans et schémas approuvés.  Cette vérification portera sur les dispositifs de tête, et par sondage à 10 % environ, sur les circuits divisionnaires et  notamment les alimentations de prises de courant.  En fin de mission, il est remis le RFCT tel que défini ci‐après   

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1. Phase de contrôle des documents de conception  a) Vérifier que les documents font  référence aux textes  réglementaires et aux normes  régissant la construction et son  exploitation future. 

Entre autres, pour les constructions visées par des réglementations qui leur sont  spécifiques, l’intervenant doit s’assurer que les textes dont l’oubli pourrait avoir  de graves répercutions sur le chantier, sont bien indiqués.  Rappel : Les vérifications techniques ne concernent pas les installations  électriques propres aux process mais uniquement celles relatives aux marchés de  travaux.  ‐ conception de la prise de terre. b) Vérifier que les orientations  ‐ choix du schéma des liaisons à la terre.  techniques primordiales ont bien  ‐ choix des sources (normale, de remplacement et de sécurité).  été définies et qu'elles sont  A cette liste on peut rajouter selon le type d'établissement (liste non  cohérentes avec le projet :  exhaustive) :  ‐ choix des canalisations électriques.  ‐ choix des appareillages.  ‐ choix des appareils.  ‐ définitions des influences externes dans les locaux particuliers.  ‐ sélectivité des protections.  c)  Vérifier que l’ensemble des  ‐ conception des locaux électriques en fonction des textes de références documents de conception sont  (réglementation, normes)  cohérents entre eux :  ‐ choix des protections électriques en fonction du ou des schémas des liaisons à  .  la terre ainsi que des canalisations électriques,  ‐ conception des circuits en fonction du type de source et/ou des locaux  desservis,  ‐ choix des appareils en fonction de l’utilisation et des influences externes  déclarées,  ‐ mode de pose des canalisations  ‐ installations de sécurité. d) Analyser les éventuelles  solutions techniques proposées en  ‐ circuit de terre (interconnexion avec les circuits de terre informatique,  protection contre la foudre, etc...).  s’assurant qu’elles sont  compatibles techniquement avec  ‐ schémas des liaisons à la terre.  ‐ autres ...  l’installation et les textes de  références.  e) Assister aux réunions de  ‐ L'intervenant matérialise sa participation à une réunion en rédigeant un  conception lorsque le Contrôleur  "Compte Rendu de Contrôle Technique" (CRCT).  Technique le juge nécessaire.  ‐ A l’issue de l'ensemble de ces interventions, l’électricien rédige la partie  “ électricité ” du "Rapport Initial de Contrôle Technique" (RICT). Celle‐ci constitue  un paragraphe du chapitre du RICT.    ‐ Dans certaines missions, le Contrôleur Technique peut rédiger des rapports  d’étape (pour l’Avant‐projet) et/ou éventuellement des courriers techniques  et/ou des comptes‐rendus de contrôle technique.    . Ces documents doivent, dans tous les cas, être remis au maître d’ouvrage. 

2. Phase de contrôle des documents d'exécution

Pendant cette phase, la prestation du contrôleur technique électricien consiste à vérifier les documents d'exécution et  les courriers communiqués par le MOE.   Au cours de ces examens, il vérifie entre autres, que les solutions préconisées dans les documents de conception ont  bien été appliquées.  Ces examens se matérialisent pour l’intervenant par la remise "d'Avis sur Documents d'Exécution" (ADEX)  accompagnés des plans appropries Visés(VISA), pour envoi au maître d’ouvrage.  

61

3. Phase de contrôle en cours de travaux a) Effectuer des visites en cours  de chantier   

b) Assister aux réunions de  chantier lorsque le Project  Manager le juge nécessaire. 

Au cours de ces visites, l’intervenant électricien contrôle :  − Les parties d’installation électriques cachées en fin de travaux.  − Les armoires électriques en cours de câblage.  − Les passages de câbles (gaines, sous‐plafonds, ...).  − Les parties d'installations électriques non définies ou difficilement visibles sur  plan.  Le nombre de visites à effectuer est défini par l’inspecteur électricien. Ce nombre  est déterminé en tenant compte de :  − La complexité du chantier.  − La fiabilité des entreprises intervenantes.    En règle générale, ces vérifications ne revêtent aucun caractère exhaustif (  Cependant, dans le cas particulier des installations électriques, il peut être  nécessaire d'étendre la prestation, notamment lorsque la mission prévoit la  fourniture des documents de type «ADMINISTRATIFS»ou lorsqu'il s'agit d'un ERP  Pour ces deux types d'intervention, des "Comptes Rendus de Contrôle Technique"  (CRCT) sont remis au Maitre d’Ouvrage. 

4. Phase d'examen avant réception Il s'agit de la phase finale du contrôle. Son contenu, ainsi que les documents remis, sont fonction de la mission  effectuée et des éventuelles clauses particulières concernant l'électricité.    Le Rapport "Final de Contrôle Technique" (RFCT) peut, pour ce qui concerne l'électricité, se présenter sous différentes  formes. Dans la plupart des cas les documents généraux sont complétés par les annexes suivantes :    Les documents RFCT électricité comprennent généralement 2 parties :    − Une partie descriptive essentiellement destinée à indiquer l'état d'avancement des travaux au moment de la  vérification.  Elle constitue un élément de traçabilité précisant les limites de la vérification réalisée.  − Une partie application des textes réglementaires électricité ‐     Cette partie intitulée "résumé des conclusions" permet d'indiquer l'avis du Contrôleur Technique par référence aux  textes applicables. Elle ne figure pas dans le RFCT. 

RESUME DES LIVRABLES PHASES  Contrôle des Documents de  Conception  Avis sur les Document  d’Exécution  Examen Avant Réception 

OJETS VERIFIES Documents ou Ouvrages Réalisés  Pièces Ecrites & Pièces Graphique  élaborées  par le Maître d’œuvre (MO)  et l’ingénierie  Pièces Ecrites & Pièces Graphique  élaborées  par le Maître d’œuvre (MO)  et l’ingénierie  Installations Terminées 

LIVRABLES  CRCT : Compte‐rendu de Contrôle Technique RICT : Rapport Initial de Contrôle Technique    ADEX : Avis sur Document d'Exécution & Visa    RFCT : Rapport Final de Contrôle Technique  

62

 

A travers ses interventions dans le cadre des ripostes aux multiples séismes et  inondations enregistrés, le CTC a accumulé une expérience riche et  documentée sur la connaissance et le traitement des risques et des dommages  correspondants.     En tant qu’acteur de premier ordre du Module « Expertises & Conseils », aux  côtés des Bureaux d’études, des Laboratoires et des autres organismes de  construction qui y participent, d’une part, et aux côtés des acteurs de la  puissance publique (Protection Civile, Sonelgaz, Télécommunications, etc),  le  CTC s’est à chaque fois manifesté avec la célérité voulue par l’urgence, avec la  production de diagnostics rigoureux et compétents, et avec le  professionnalisme aigu exigible au niveau des analyses et conseils prodigués  pour la réhabilitation et la reconstruction   

  63

 

 

 

  Description 

Niv   Couleur  1 

VERT 

Pas de  dommages 

A l’exception des meubles et des glaces cassés  



VERT 

Dommages  légers 

Fissures des cloisons intérieures ou des plafonds, Dommages pour  canalisations d’eau, dommages non structurel isolés. 



ORANGE 

Dommages  modérés 

Dommages importants pour les parties non structurales et dommages  faibles pour les parties structurales. 

ORANGE 

Dommages non structuraux très importants et dommages structuraux  Dommages  considérables.  Fissures en X dans les voiles de contreventement,  importantes   éclatement des nœuds « Poutres‐Poteaux ».  

ROUGE 

Dommages  très  importants 





Bâtiments à condamner ou effondrés 

 

64

WILAYA DE ____________

 

N°4119

FICHE D’EVALUATION DES DOMMAGES Code Inspecteur Date : IDENTIFICATION DE LA CONSTRUCTION

Secteur

ZONE

Construction calculée au

Adresse ou éléments d’Identification

séisme : Oui- Non Construction contrôlée : Oui- Non

USAGE DE LA CONSTRUCTION (*) Logement Administratif Socioculturel Autre (à préciser)

Scolaire Hospitalier Sportif

DISCRIPTION SOMMAIRE Age approximatif : Nombre de niveaux : Nombre de joints de dilatation : - en élévation : - Infrastructure

Commercial Industriel Réservoir d’eau

Vide sanitaire : Oui- Non (*) Sous- sol : Oui- Non (*) Eléments extérieurs Indépendants (escaliers, auvent, passage couvert)

Problème de sol autour de la construction (*) Faille : Oui- Non Liquéfaction : Oui- Non

- Affaissement - Glissement

FONDATIONS- INFRASTRUCTURE (*) Fondations : - type de fondation - type de dommages - tassement uniforme : Oui- Non - Glissement : Oui- Non - Basculement : Oui- Non

- Soulèvement

: :

Infrastructure (dans le cas VS ou S/Sol) - voile béton continu : - poteaux béton avec remplissage :

Oui- Non Oui- Non

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

STRUCTURE RESISTANTE (*) Elément porteurs (charges verticales) - murs en maçonnerie - voile béton - poteau béton - poteau métalliques - poteau bois - autre Planchers – toiture terrasse - béton armé - solives métalliques - solive bois

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

Elément de contreventement - murs en maçonnerie - voile béton - portiques béton armé - portiques métalliques - palées triangulées - autre

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

Toiture inclinée - charpente métallique - charpente bois - couverture tuile - couverture amiante ciment - couverture métallique

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

(*) Entourer la mention utile, dans le cas de numéros : un ou plusieurs numéros peuvent être entourés

RECTO 65

N°4119 ELEMENTS SECONDAIRES Escaliers - béton - métal - bois

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

Autres éléments intérieurs - plafonds - cloisons - éléments vitrés

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

Remplissages extérieurs - maçonnerie 1-2-3-4-5 - béton préfabriqué - bardages - autres Eléments extérieurs - balcons - garde- corps - au vent - acrotères – corniches - cheminées - autres

1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5 1-2-3-4-5

INFLUENCE DES CONSTRUCTIONS ADJACENTES (*)

La construction menace une autre construction La construction est menacée par une autre construction La construction peut être soutien par une autre construction La construction peut être soutenue part une autre construction VICTIMES (*) Oui - Non - Peut être

Oui-Non Oui-Non Oui-Non Oui-Non

Si oui combien ?

COMMENTAIRES SUR LA NATURE ET LA CAUSE PROBABLE DES DOMMAGES

-symétrie en plan - régularité en élévation - redondances des files

Sens transversal (*) bon moyen mauvais bon moyen mauvais bon moyen mauvais

Sens longitudinal (*) bon moyen mauvais bon moyen mauvais bon moyen mauvais

AUTRES COMMENTAIRES :

EVALUATION FINALE (*)

Niveau général des dommages 1–2–3–4–5

couleur à utiliser VERT- ORANGE- ROUGE

MESURES IMMEDIATES A PRENDRE :

 

VERSO 66

   

ORGANISATION DES TRAVAUX D’EVALUATION DES DOMMAGES PRÉPARATION RENCONTRES PRÉPARATOIRES RÉUNION DE MISE A NIVEAU RECHERCHES CARTES DÉCISIONS RÉGLEMENTAIRES REPROGRAPHIE DES FICHES DÉLIMITATION DES SECTEURS CONSTITUTION DES ÉQUIPES

¾ BRIGADES COMPLÉMENTAIRES D’URGENCE

¾ ÉQUIPES D’EXPERTISE PARTICULIÈRES

EXÉCUTION

9POINT DE SITUATION JOURNALIER 9CONTRÔLE DES FICHES 9COMPILATION DES RÉSULTATS 9REMISE AUX AUTORITÉS 9RÉUNION DE MISE AU POINT 9VISITES D’INSPECTION ƒSÉCURITÉ DES PERSONNES ƒFIABILITÉ DES RENSEIGNEMENTS ƒCELLULE DE COMMUNICATION

   

67

Cahier des Clauses  Générales  d’Intervention (CCGI)            Barème des Honoraires       

68

  LES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA MISSION    Cette  partie  traite  de  quatre  sujets  qui  présentent  un  intérêt  de  premier  ordre  pour  la  Maîtrise  d’Ouvrage :                   ‐le Cahier des Clauses Générales d’Intervention (CCGI) ;                  ‐le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ;                  ‐la Convention type pour la Mission M1 de contrôle de Normalisation des Risques ;                  ‐le Barème des Honoraires de la Mission M1.   Si  les  clauses  générales  ou  particulières  des  conventions  et  marchés  de  contrôle  technique  sont  déjà pour beaucoup d’entre elles connues et assimilées, il en va autrement pour celles qui viennent  aujourd’hui  consacrer  et  concrétiser  les  axes  de  normalisation  de  la  mission  dans  sa  dimension  traditionnelle (Mission M1) et, a fortiori, dans ses dimensions nouvelles (Missions M2, M3 et M4)  ou  qui  viennent  uniformiser  le  code  de  calcul  des  honoraires  de  la  Mission  M1  (le  barème  applicable aux Missions M2 M3 et M4 étant en cours d’élaboration).    La  Partie  du  présent  document  (Méthodologie  de  la  Mission)  consacre  déjà  un  chapitre  aux  modalités générales et pratiques d’exécution de la mission (Mission M1).     Dans cette 4ème Partie, on développera l’essentiel du contenu des différents documents annoncés,  étant  entendu  que  dans  leur  forme  et  leur  contenu  destinés  à  la  diffusion  et  à  l’information  des  Maîtres    d’Ouvrages,  ils  sont  présentés  dans  des  formats  appropriés  avec  plus  de  détails  et  de  précisions.    

CAHIER DES CLAUSES GENERALES D’INTERVENTION (CCGI) L’intervention  de  l’Organisme  CTC  doit  contribuer  à  la  prévention  et  à  la  réduction  des  risques  conséquence de sinistres susceptibles de surgir pendant ou après la réalisation des ouvrages.  1-Les Conditions Générales d’intervention: •L’organisme CTC intervient à la demande du contractant pour lui donner son avis sur les aspects 

d’ordre  technique.  Cet  avis  porte  sur  les  risques  relatifs  à  la  solidité  des  ouvrages  soumis  au  contrôle.    • Dans  les  limites  de  sa  mission  de  contrôleur  technique,  l’organisme  CTC  est  soumis  à  la  présomption de responsabilité dont les principes sont régis par les articles 175 à 178, 181 et 185 de  L’ordonnance  n°  95  –  07  du  25  janvier  1995  relative  aux  assurances.  La  responsabilité  de  l’organisme CTC est celle d’un prestataire de service assujetti à une obligation de moyens.  Cette  responsabilité  ne  peut  être  recherchée  pour  une  mauvaise  conception  ou  exécution  d'ouvrages ou d'installations utilisés en fonction de destinations qui ne lui ont pas été signalées ou  dont les documents ne lui ont pas été transmis.  • Dans toutes ses opérations de contrôle, l’organisme CTC exerce son activité conformément à la 

réglementation  en  vigueur.  Il  ne  peut,  en  aucun  cas,  se  substituer  aux  différents intervenants  au  projet qui assument, chacun en ce qui le concerne, la responsabilité, selon les cas, de la conception  du projet, de l’élaboration des documents techniques, de l’établissement des calculs justificatifs, de  la direction des travaux, de leur coordination, de leur exécution, de leur surveillance, de leur métré  et de vérification des côtes de leur réception.  69

Sauf disposition contraire, précisant notamment les hypothèses limites à retenir, l’organisme CTC   ne prend pas en compte dans l’accomplissement de ses vérifications les phénomènes assimilables à  des  catastrophes  naturelles,  technologiques  et  environnementales,  que  ceux  réglementés  par les  normes et DTR en vigueur en Algérie.    • L’exercice de la mission de l’organisme CTC ne comporte pas l’obligation de passage ou de venue  régulière  de  ses  ingénieurs  et  techniciens  sur  les  chantiers  ou  autres  lieux  d’intervention.  Pour  raison d’efficacité, les visites de contrôle de l’organisme CTC sont effectuées d’une façon inopinée.  Le contrôleur technique n’est pas tenu également d’assister à toutes les réunions périodiques de  chantier sauf si sa présence revêt un caractère indispensable.  •  Il  appartient  au  cocontractant  (ou  son  mandataire)  de  s’assurer  que  les  avis  ou  réserves  de  l’organisme  CTC  sont  suivis  d’effets  et  de  prendre  ou  de  faire  prendre  toute  mesure  nécessitée  pour la reprise d’éventuelles défectuosités.  Si les mesures que l’organisme CTC estime nécessaires ne sont pas prises, celui‐ci peut suspendre  ses opérations de contrôle. Dans ce cas, il est dû à l’organisme CTC la quote‐part des honoraires et  frais, prévus dans la convention correspondant aux prestations déjà fournies.  • La  mission  de  l’organisme  CTC  ne  se  substitue  en  aucune  manière  aux  contrôles  des  autorités 

administratives ni aux vérifications imposées aux exploitants par la réglementation en vigueur.  2- La Mission de contrôle technique • La  mission  de  contrôle  technique  porte  sur  la  solidité  et  la  stabilité  des  ouvrages  et  éléments 

d’équipements  indissociables  de  ces  ouvrages  et  ce  ,  dans  le  cadre  de  l’assurance  obligatoire  (Article  554  du  code  civil  et  article  175  de  l’ordonnance  95‐07  du  25  janvier  1995)  portant  couverture en responsabilité civile décennale.    • La mission type de contrôle technique comporte les phases suivantes concrétisées par :  ‐Le rapport initial de contrôle technique, après examen des documents de conception ;  ‐La formulation d’avis, après examen des documents d’exécution ;  ‐La formulation d’avis, après examen sur chantier des ouvrages et des éléments  d’équipements soumis à son contrôle ;  ‐Le rapport de clôture des travaux de contrôle, avant la réception.  A la demande du Maître de l’Ouvrage :                 ® Intervention du contrôleur pendant la période précédant la réception définitive.  3- Limites des missions • La  mission  de  l’organisme  CTC  est,  effectuée  exclusivement  par  référence  aux  textes 

réglementaires  et  normes  techniques  en  vigueur,  dans  la  mesure  où  ces  textes  intéressent  directement la mission définie aux conditions particulières ci‐après.    •Les interventions de l’organisme CTC s'exercent par examen visuel ; elles ne comportent ni essais,  ni analyses en laboratoire, ni visites en usine, ni investigations systématiques et ne sauraient, de ce  fait,  présenter  un  caractère  exhaustif  sauf  dispositions  contraires  expresses  insérées  dans  les  conditions particulières de la présente convention.    •L'examen  des  ouvrages  et  éléments  d'équipement  indissociables  ne  porte  que  sur  les  parties  visibles ou accessibles au moment de l'intervention de l’organisme CTC. .  •L'avis de l’organisme CTC porte sur l'état des ouvrages et éléments d’équipements indissociables  tels qu'ils se présentent lors des opérations de contrôle ; le contrôleur technique ne saurait, de ce  fait, être engagé par les modifications ultérieures.  70

  •L’organisme CTC n'est pas tenu de s'assurer de la véracité des constatations contenues dans les 

rapports ou les procès‐verbaux qui lui sont remis.    •La réalisation d'essais ou d'enquêtes sur des matériaux, produits ou procédés ne relève pas de la  mission de contrôle technique.    •Les travaux préparatoires, tels que : démolitions, terrassements, blindages, coffrages, étaiements,  échafaudages, levages, manutentions ne relèvent pas de la mission de l’organisme CTC.    •La mission de l’organisme CTC ne porte pas sur :  ‐  les  opérations  de  rénovation  ou  de  réhabilitation  sur  les  ouvrages  et  éléments  d'équipement existant avant la réalisation des travaux et non modifiés par ceux‐ci, ni sur les  parties de la construction non comprises dans le volume des travaux ;  ‐  les  aménagements  réalisés  à  l'initiative  ou  sous  la  responsabilité  des  exploitants  ou  occupants, même s'ils sont entrepris avant l'ouverture de l'établissement ou l'occupation de  locaux ;  ‐ les biens meubles.    •A l'occasion des essais et épreuves, le rôle de l’organisme CTC consiste à :  ‐ indiquer la nature des essais et épreuves auxquels il doit être normalement satisfait et en  vérifier les modalités d'exécution ;  ‐ noter et interpréter les résultats des essais et épreuves effectués.    •L’organisme CTC, ses Ingénieurs et Techniciens, ne prennent, ni n'assument en aucune façon, ni à  aucun  moment  la  garde  des  ouvrages,  engins  ou  installations  soumis  aux  essais.  Il  appartient  en  conséquence  aux  Propriétaires  ou  Constructeurs  intéressés,  sous  leur  seule  responsabilité,  notamment :  ‐ de préparer tout ce qui est matériellement nécessaire et en particulier d'approvisionner les  charges ;  ‐  de  faire  procéder,  sous  leur  direction,  avec  leur  personnel,  aux  manoeuvres  et  manutentions nécessaires ;  ‐ de prendre toutes mesures utiles pour assurer à tout moment la sécurité des personnes et  des biens.    Il est important de noter :    ‐La mission M1 de contrôle de normalisation des risques est une mission globale et unitaire    qui  porte  obligatoirement  sur  les  deux  phases  majeures  du  contrôle  plans  et  du  contrôle  chantier. Elle est irréductible à l’une ou l’autre de ces deux phases.  ‐Elle doit être entamée dès le démarrage des travaux de conception réalisés par le bureau en  charge de la Maîtrise d’œuvre.  

71

4- Actes du contrôle technique • Dans l’exercice de sa mission, l’organisme CTC est tenu d’accomplir deux types d’actes : 

Phase 4   

Phase 3   

Phase 2   

Phase 1   

         ‐ Les actes d’information et,           ‐ les actes techniques.     Le contenu de chaque phase est donné ci‐dessous.      Phase   Intitulé  Contenu     Contrôle des  ‐Examen du dossier de conception du point de    documents de  vue de la conformité à la réglementation en  vigueur.  conception    ‐ Examen du rapport géotechnique         Contrôle des  Examen des documents relatifs aux ouvrages de :    * viabilité, fondations, structures, charpente,  documents    * façades lourdes,  d’exécution    * façades légères,    * couverture, étanchéité,    * équipements indissociables     Contrôle sur  ‐ Examen d’ouvrages sur chantier avec    Chantier  participation aux réunions de chantier,    ‐ Examen inopiné d’ouvrages sur chantier hors    réunions de chantier,  ‐ Examen des dispositions prises par les    constructeurs conformément aux textes    législatifs et réglementaires afin de s’assurer    qu’ils effectuent correctement les vérifications    techniques qui leur incombent.     Vérifications  Vérification des ouvrages en vue de la réception :   finales   ‐ viabilité, fondation, structure, charpente, clos    et couvert,    ‐ équipements indissociables de ces ouvrages.     

Livrable  Rapport Initial de  Contrôle Technique  adressé au Maître de  l’ouvrage  Rapport de Contrôle  adressé au Maître de  l’ouvrage. 

Rapports de synthèse  adressés au Maître de  l’ouvrage. 

Rapport de clôture des  Travaux RCTC adressé  au Maître de l’ouvrage 

5- Modalités pratiques du Contrôle de Normalisation de Risques • Sauf  disposition  contraire,  les  missions  de  l’organisme  CTC  s'exercent  par  sondage  et 

n'impliquent donc pas la réalisation de vérifications systématiques.  •L’organisme  CTC  rend  compte  de  la  mission  et  de  ses  observations  par  lettre  et  /ou  rapports  adressés  au  contractant  et  /ou  son  représentant  étant  précisé  que  toute  observation  de  non‐ conformité faite sur un élément d’ouvrage est réputée valable pour tous les éléments similaires.  • Le contrôleur technique est seul juge, sous son entière responsabilité, du choix méthodologique 

des vérifications et contrôles auxquels il procède pour accomplir sa mission.  • Pour  permettre  à  l’organisme  CTC    l’exercice  de  sa  mission  de  contrôle  technique  de  normalisation de risques, le contractant s’engage à :  ◘ Fournir à l’organisme CTC, sur sa demande, sans frais pour l’organisme et en tenant compte  des  délais  nécessaires  à  ses  opérations,  tous  renseignements,  justifications  et  documents  qu’il estime nécessaires à l’accomplissement de la mission dont il est chargé ; en particulier le  contractant doit  fournir  les  cahiers des  charges  techniques  et  devis  descriptifs,  les  rapports  des  études  de  sols,  tous  dessins  des  ouvrages  à  contrôler  et  les  calculs  de  stabilité  et  de  72

résistance ainsi que toutes pièces modificatives et effectuera ou fera effectuer tous les essais  complémentaires demandés par l’organisme CTC .  ◘ Prévenir en temps utile, l’organisme CTC, des dates de commencement des travaux, de fin  des travaux et lui fournir, sans frais, les procès verbaux de ces réceptions.  ◘ Donner librement accès aux ingénieurs ou aux personnes mandatées par l’organisme CTC   aux chantiers et d’une façon générale, lui fournir toute facilité pour l’exercice de sa mission  sans perte de temps sans incidence financière et dans les conditions de sécurité satisfaisante  ;  ◘ Indiquer l’usage précis auquel il destine les ouvrages sur lesquels porte le contrôle ainsi que  les sujétions particulières inhérentes à l’exploitation de ces ouvrages.  ◘ Autoriser l’organisme CTC à adresser, le cas échéant, un exemplaire de ses rapports et  correspondances directement aux divers intervenants intéressées.  ◘  Signaler  ou  faire  signaler  à  l’organisme  CTC  tous  incidents  ou  circonstances  susceptibles  d'avoir  une  incidence  sur  l'exercice  de  sa  mission,  et  notamment  lui  communiquer  les  sujétions  d'exploitation  de  l'ouvrage,  telles  celles  relatives  aux  hypothèses  de  charges  d'utilisation ou liées à la nature et aux caractéristiques des matériaux, matériels ou produits  objet de l'exploitation ;  ◘Informer  toutes  personnes  intéressées  des  dispositions  qui  les  concernent  dans  les  présentes Conditions Générales et dans la convention.    •L’organisme  CTC  n'est  pas  tenu  de  conserver  les  pièces  techniques  et  documents  qui  lui  sont  communiqués.    •Les correspondances, rapports de contrôle et d'une manière générale, les documents établis par  l’organisme    CTC  ne  sont  pas  conservés  au‐delà  d'un  délai  de  10  ans  après  l'achèvement  de  la  mission.  • Nul ne peut faire état, vis‐à‐vis des tiers, des avis émis par l’organisme CTC que par publication in 

extenso ; il ne peut, non plus, être fait état, à titre publicitaire de l’intervention de l’organisme CTC,  sans avoir recueilli, au préalable, l’accord de celui‐ci sur le principe et le libellé de ladite publicité.   

CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES    •La Mission M1 de contrôle de normalisation des risques couvre :    • Le Gros‐ Œuvre,  • L’Etanchéité,  • L’Evacuation des Eaux Usées (E.U) et des Eaux Pluviales (E.P).    •La Mission M2 est relative au contrôle de conformité du corps d’état Electricité par référence aux  règlements techniques et normes en vigueur dans ce domaine.    •La Mission M3 est relative au contrôle de conformité du corps d’état Plomberie & sanitaire  par  référence aux règlements techniques et normes en vigueur dans ce domaine.    •La Mission M4 est relative au contrôle de conformité du corps d’état Climatisation, chauffage &  ventilation par référence aux règlements techniques et normes en vigueur dans ce domaine.    Des référentiels et guides techniques et méthodologiques sont élaborés pour l’exercice de chacune  de ces missions.      Bordereau de renseignement de projet  73

  •Chaque  projet  soumis  au  contrôle  technique  donne  lieu  à  l’émission  d’un  Bordereau  de  Renseignement établi selon le modèle joint en annexe au présent Cahier des Clauses Techniques  Particulières.    •  Le  Bordereau  de  Renseignement  de  Projet  a  pour  objet  d’informer  l’organisme  CTC  sur  les  éléments d’identification des intervenants dans le projet ainsi que sur la définition, la localisation,  la composition et  la consistance physique du ou des ouvrages prévus au titre du projet.     • Le Bordereau de Renseignement de Projet tient lieu de Bon de Commande, chaque fois que de  besoin.    •Le Bordereau de Renseignement de Projet est remis par l’organisme CTC au Maître de l’Ouvrage   qui le lui restitue une fois renseigné, signé et authentifié aussi bien par le Maître de l’ouvrage que  par le B.E.T en charge de la Maîtrise d’œuvre.  Nomenclature des bâtiments et ouvrages soumis au contrôle.

•La  nomenclature  des  bâtiments  et  ouvrages  soumis  au  contrôle  est  présentée  en  annexe  au  présent  Cahier  des  Clauses  Techniques  Particulières.  Elle  détaille  la  composition  des  Groupes  d’Usages.     Documents contractuels

•Les pièces constitutives de toute convention ou marché de contrôle technique sont :    Le document contractuel spécifiant les conditions générales et particulières,  Le dossier technique; documents écrits et graphiques, relatifs au projet soumis au contrôle,  Le bordereau de renseignements (bon de commande),  La fiche technique du projet.    Honoraires

•En  contrepartie  de  l’accomplissement  complet  de  la  mission  qui  lui  est  confiée  au  titre  d’une  convention  ou  d’un  marché  de  contrôle  technique,  l’organisme  CTC  percevra  une  rémunération  calculée selon les règles définies dans le Barème de Rémunération de la Mission CTC.    •Ces  honoraires  et  frais  de  contrôle  ne  comportent  pas  les  frais  d’exécution  des  essais,  lesquels  seront exécutés par un organisme spécialisé et à la charge de l’Entreprise de réalisation.  La définition de la nature et du nombre de ces essais restent à l’appréciation de l’organisme CTC au  cours des travaux de contrôle.    :

Durée du contrôle des travaux de chantier

•La durée des travaux de contrôle technique des travaux de chantier est estimée à  (jours/mois en  lettres et en chiffres).  Il  reste  entendu  que  l’organisme  CTC  effectuera  sa  mission  en  concordance  avec  les  travaux  exécutés par l’entreprise réalisatrice.    •La date d’effet est celle du début de ces travaux dûment notifiée à l’organisme CTC par le Maître  de l’Ouvrage par voie d’ordre de service.  74

  •Les  éventuelles  prorogations  de  délais  accordées  par  le  maître  de  l’ouvrage  à  l’entreprise  réalisatrice seront automatiquement appliquées au bénéfice de l’organisme CTC.    •Le montant de la prestation de l’organisme CTC au‐delà du délai contractuel, majoré d’un délai de  grâce de 03 mois, sera facturé Mensuellement.      Il  importe  de  noter  que  la  durée  des  travaux  réalisés  par  le  CTC  au  titre  de  la  phase  de  contrôle     chantier    est  naturellement  différente  de  la  durée  des  travaux  de  réalisation  incombant  à  l’entreprise. La première s’évalue en nombre de jours, ou de semaines, tandis que la seconde couvre  plusieurs mois.  Condition de validité et durée de l’engagement

•Si les travaux ne sont pas entamés par l’entreprise réalisatrice après un délai de douze (12) mois à  compter  de  la  signature  de  la  convention,  l’organisme  CTC  se  réserve  le  droit  de  procéder  à  sa  résiliation sur simple notification écrite au Maître de l’ouvrage contractant.   

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BAREME DES HONORAIRES DES PRESTATIONS DE CONTROLE TECHNIQUE DE  NORMALISATION DES RISQUES  PRINCIPES ET METHODE  Le montant de la rémunération des prestations de contrôle technique de normalisation des risques  est une somme forfaitaire globale.  L'évaluation de la rémunération en application de la présente procédure est basée sur la méthode  du pourcentage qui est mise en œuvre selon les termes et les modalités qui sont précisés ci‐après.    La rémunération du contrôle de normalisation des risques est fixée en considération de la  complexité, de l’importance et de la nature des opérations ainsi que des lieux de contrôle. 

CLASSIFICATION DES OUVRAGES PAR GROUPE D’USAGE ET PAR CATEGORIE DE COMPLEXITE EN  VUE DE LA REMUNERATION DES PRESTATIONS DE CONTROLE DE NORMALISATION DES RISQUES   La classification des ouvrages selon le Groupe d’Usage auquel ils s’apparentent est donnée par le  tableau ci‐dessous   Groupes d’Usage du Bâtiment    Code  Groupe d’Usage  G 1  LOGEMENTS  G 2  ADMINISTRATION ET BATIMENTS ASSIMILES  G 3  BATIMENT EDUCATIF, SOCIO‐CULTUREL ET SANITAIRE  G 4  BATIMENT POUR LE COMMERCE, L’INDUSTRIE ET LES SERVICES  G 5   BATIMENT D’INFRASTRUCTURE ET AUTRES    Chaque Groupe d’Usage est subdivisé en TROIS (03) catégories A, B & C, reflétant l’importance  relative de ses éléments de génie civil (fondations, sols et structures) et d’équipements.  La nomenclature détaillée des ouvrages classés  par groupe d’usage et par catégorie figure au  tableau présenté à  l’annexe  du présent document relative à l’information sur les ouvrages et en  faisant partie intégrante.    DETERMINATION DE L’ASSIETTE DE CALCUL DES HONORAIRES  L'assiette de calcul des honoraires (As) est le produit de la superficie construite (S), exprimée en  mètres carrés, par le prix de référence du mètre carré  (P), soit : 

As = S x P    

Prix de référence du m² en DA 

  Catégorie   Groupe d’Usage







G1  G2  G3  G4  G5 

10.000  10.250  10.500  10.750  11.000 

10.250  10.500  10.750  11.000  11.250 

10.500  10.750  11.000  11.250  11.500  76

Pour les ouvrages le prix de référence est à multiplier par 2,00  La surface construite pour les ouvrages est déterminée selon le paragraphe ci‐dessous      TAUX DE REFERENCE POUR LE CALCUL DES HONORAIRES  (T0)  La grille des taux de référence (T0) applicables pour le calcul des honoraires des prestations de  contrôle de normalisation des risques est établie comme indiqué sur le tableau  ci‐dessous.   

Tranche  de l’Assiette  en Millions  de DA 

Tranche Tranche  Barème  Barème  de l’Assiette de la l’Assiette  Honoraires  Honoraires  en Millions  en Millions de  /1.000  /1.000  de DA  DA 

Barème  Honoraires  /1.000 

4 et 10 

20,0 

90 et 100 

11,0 

500 et 550 

6,00 

10 et 20 

19,0 

100 et 150 

10,0 

550 et 600 

5,50 

20  et 30 

18,0 

150 et 200 

9,5 

600 et 650 

5,25 

30 et 40 

17,0 

200 et 250 

9,0 

650 et 700 

5,00 

40 et 50 

16,0 

250 et 300 

8,50 

700 et 750 

4,75 

50 et 60 

15,0 

300 et 350 

8,00 

750 et 800 

4,50 

60 et 70 

14,0 

350 et 400 

7,50 

800 et 850 

4,25 

70 et 80 

13,0 

400 et 450 

7,00 

850 et 900 

4,125 

80 et 90 

12,0 

450 et 500 

6,50 

Au delà de 900 

4,000 

La tranche s’entend sur le chiffre strictement supérieur à la valeur Minimum et inférieure ou égale  à la valeur Maximum  Le forfait quand l’assiette est inférieure ou égale à 4 millions de DA est fixé à 80.000,00DA  Le calcul du montant des Honoraires s’effectue  par la formule :   

H =  As x  To   Où :             H est le montant des Honoraires,             As  est l’assiette de calcul des honoraires (As = S x P),  P est le prix de référence             To est le taux de référence correspondant à ladite assiette   MAJORATION APPLICABLE  EN RAISON DE L’ELOIGNREMENT DES SITES DE PROJETS CONTROLES     En raison de l’eloignement des sites de projets controles, il est fait application d’un coefficient  multiplicateur du taux de renumerration de base fixe par le bareme, coefficient donné par :        77

K=1+D/1000    Ou D représente la distance exprimée en Kilomètres entre le site du projet et le siege de l’Agence  Chef lieu de wilaya 

  DETEMINATION DE LA SURFACE CONSTRUITE POUR « OUVRAGE »     La détermination de la surface construite s’effectue selon les modalités suivantes:    a) Pour les ouvrages linéaires,  comme le Mur de soutènement, parois et autres de la même  famille la surface construite en mètres carrés est la surface développée verticale de l’ouvrage      b)Pour les ouvrages en hauteur , comme les pylône, torchères, silos et autres de la même famille la  surface construite en mètres carrés est exprimé par la surface d’emprise de l’ouvrage multiplié par   le nombre d’étages équivalent en supposant que la hauteur d’étage varie entre 0,5m et 1,2m: 

                                                              c)Pour les ouvrages spéciaux ponctuels ou mixtes, il convient d’effectuer la sommation des  surfaces déterminées pour la partie linéaire et pour la partie en hauteur.             

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    INFORMATION SUR LES PROJETS ET IDENTIFICATION DES OUVRAGES SOUMIS AU  CONTROLE TECHNIQUE DE NORMALISATION DES RISQUES    BORDEREAU DE RENSEIGNEMENT DE PROJET     Aux fins d’application des présentes dispositions, l’établissement de toute convention de  normalisation des risques donne lieu à  l’édition d’un bordereau de renseignement sur le projet  correspondant  établi selon le modèle figurant  à la page RECTO de l’annexe 2  du présent  document et remis au Maître de l’ouvrage pour être rempli par ses soins.    Le bordereau de renseignement de projet fournit les données nécessaires à l’identification du  projet et à la détermination de l’assiette de calcul du montant des honoraires.     Le bordereau de renseignement dûment rempli doit porter la signature et le cachet du maître de  l’ouvrage ainsi que ceux du maître d’œuvre auquel il est soumis pour authentification.    Une fois rempli, signé et authentifié comme indiqué ci‐dessus, le bordereau de renseignement de  projet est vérifié par le Responsable de la Mission de contrôle de normalisation des risques du  projet  considéré avant d’être soumis pour décision au Directeur de l’Agence ou Unité  d’intervention compétente du CTC.     IDENTIFICATION DES OUVRAGES     En vue de faciliter l’utilisation du bordereau de renseignement sur les projets et ouvrages inscrits  au programme de contrôle de normalisation des risques pour l’application du barème des  honoraires, la nomenclature  détaillée des ouvrages classés par groupe d’usage et par catégorie est  adossée au VERSO dudit bordereau de renseignement.    Le positionnement d’un projet composé d’ouvrages différents à travers plusieurs groupes d’usages  donne lieu à l’affichage des données relatives à chaque ouvrage sur le bordereau de renseignement   et à leur sommation pour la détermination de l’assiette de calcul et du taux de rémunération  applicable. 

79

BORDERAU DE RENSEIGNEMENT POUR LE CONTROLE DE NORMALISATION DE RISQUE – Mission M1 

  Maitre de l’Ouvrage  Adresse 

 

Tel. 

 

Fax 

   

Intitulé du Projet 

 

Wilaya

APC

Lieu dit 

   

 

Avancement des  études (cocher la  case) 

Situation du Projet 

 

Maitre d’œuvre

Bureau d’Etudes Techniques Laboratoire Etudes de Sol (Géotechnique) :

       

Esquisse  Avant‐ projet  Projet  d’exécution

 

DESCRIPTION DES OUVRAGES (voir verso Groupe d’usage)

Emprise du  Bâtiment au  Sol en m2 

Catégoie 

 

GROUPE  D’USAGE 

SURFACE TOTALE DU TERRAIN D’ASIETTE EN m2 :  Nbre  Bâtiment 

Nbre   Niveau  par Bât. 

Surface par Niveau   en m2 

Surface Totale   en m2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Maitre d’ouvrage Date  Signature & Cachet 

Authentification par le Maitre d’œuvre  Date  Signature & Cachet 

CADRE RESERVE AU CTC

Reçu le 

Vérifié  par 

Décision du Directeur d’Agence       

80

   

 

IDENTIFICATION DES BATIMENTE ET OUVRAGES PAR GROUPE D’USAGE ET PAR CATEGORIE                    CATEGORIE GROUPE  D’USAGE   

LOGEMENTS 

A  Maisons individuelles R ,   R+1,     Constructions simples 

 

Immeubles de bureaux  R + 1  Sièges de micro‐entreprises / APC 
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