Manuel d’AT v.1.0
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Fondamentaux d’Analyse Transactionnelle
jeudi 23 février 2012
Unséminairebasésurletravailde ÉricBerne
AnalyseTransactionnelle Introduction PCPN
A
EAEL
Conception:DamienRaczy DamienRaczy Cour Courri riel el: : dami damien en@i @iod od.n .nc c Adresse Adresse: : BPKO2 BPKO205, 05,9883 98830Du 0Dumbéa mbéa,No ,Nouvel uvelle-C le-Calé alédoni donie e Web : www.iod.nc
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Sommaire
Présentation de l’Analyse Transactionnelle Le champ de l’Analyse Transactionnelle Présupposés de l’AT Le contrat Besoins primaires La structure sous nos comportements Le modèle fonctionnel des états du Moi Reconnaître les états du Moi La structure de personnalité second ordre Pathologies structurales : contamination et exclusion Transactions et Strokes Strokes Structuration du temps social Les positions de vie en communication Les positions de vie et enclos OK Histoire de vie, scénarios de vie Les injonctions Les drivers Les émotions Les sentiments parasites Les jeux Le triangle dramatique ou triangle de Karpman Que faire des jeux ? Typologie des méconnaissances Passivité Autres stages Références
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Présentationdel’AnalyseTransactionnelle L'AnalyseTransactionnelle(AT)avulejourentrelesannées1950et1970.L'ATaétéconçue parleDrÉricBerne,médecinpsychiatrepassionnédepsychologiequivoulaitrendrecettedisciplineaccessibleàtous.Depuis50ans,l’ATestdevenuundescourantsmajeursdudéveloppementpersonnel.
ÉricBerne ÉricBerne(1910-1970)estnéàMontréald'unpèremédecingénéralisteetd'unemèreécrivain etjournaliste.Desonvrainomils'appelaitÉricLennardBernstein.Ilaconnuuneenfanceheureuse,bienquesonpèresoitdécé reuse,bienquesonpèresoitdécédéalorsquelejeuneÉricavai déalorsquelejeuneÉricavait9 t9 ans.Il ans.Il enad’ai ena d’ailleu lleursgardé rsgardé uneimagetrèsforte(1).Soute uneimagetrèsforte(1).Soutenuparsamère,ilestdevenu nuparsamère,ilestdevenumédecinen1935àlasuit médecinen1935àlasuitedequoiil edequoiil s’installaauxÉtats-Unisoùilaeffectu s’installaauxÉtats-Unisoùilaeffectuésoninternatenpsychiat ésoninternatenpsychiatrie.Ilfutensuit rie.Ilfutensuitenaturaliséaméenaturaliséaméricainen1939etpritlenomd’ÉricBerneen1943.En1941,ilcommenceuneformationdepsychanalystemaiscelle-ciestinterrom chanalystemaiscelle-ciestinterrompueparlaguerre. pueparlaguerre.En1943,ils’instal En1943,ils’installecommepsychiatr lecommepsychiatreet eet rédigesespremiersécritssurlethèmedel’intuition.En1946,ÉricBernereprendsapsychanalyseavecErikErikson, lyseavecErikErikson,psychanalyste psychanalysteaméricain. américain. De1949à1958,ÉricBernepublieplusieursarticlesdansdesrevuesdepsychologiesousdifférentspseudonymesmais, rentspseudonymesmais,en1956,saca en1956,sacandidatureà ndidatureàl’Institut l’InstitutdePsychanaly dePsychanalysen’estpasaccept sen’estpasacceptée. ée. C’esten1957queÉri C’esten1957queÉricBernecomm cBernecommenceàparler enceàparlerd’AnalyseTr d’AnalyseTransactionnelle. ansactionnelle. Alorsqu’ilétaitjusqu’alorstrèsinspir Alorsqu’ilétaitjusqu’alorstrèsinspiréparFreud,ilprendpeuàpeusesdistancesparrappo éparFreud,ilprendpeuàpeusesdistancesparrapportà rtà lapsychanalysefreudienne.Sonobjectifestdedévelopperunoutildechangementthérapeutiqueplussimple,accessi tiqueplussimple,accessibleàtousetmo bleàtousetmoinsonéreux insonéreux.Ilélabored .Ilélaboredesconceptstrès esconceptstrèsnovateursqu novateursqu’il ’il publie publie initial initialemen ement t dans desarticles derevu de revues esscien scientifi tifiques ques puis dans unouv un ouvrage rage fondateu fondateur: r: Analyse «Transa «Transactio ctionalAnalys nalAnalysisand isandPsyc Psychoth hotherap erapy»(1961 y»(1961)traduit )traduit enfrançaissous enfrançaissousletitre« letitre« Analyse l’Internatio ational nal Transacti Transactional onal Analysis Analysis Transactionnelle Transactionnelle et Psychothérapie» Psychothérapie». C’est en 1965 que l’Intern Association(ITAA)est Association(ITAA)estfondéepar fondéeparÉricBerneet ÉricBerneetsescollègue sescollègues. s.
L’ITAA Lebutdel’Inter Lebut del’Internati national onal Transacti Transactional onal AnalysisAssoci AnalysisAssociatio ation n (ITAA)est (ITAA)est destimulerle destimulerle dévelopdéveloppement pement et l’exte l’extensi nsion on de l’anal l’analyse yse transa transacti ction onnel nelle, le, au trave travers rs de champs champs théor théoriqu iques es et prapratiquesnouveaux. C’est uneorganisati uneorganisationà onà but nonlucratifqui nonlucratifqui facilite facilite lacommunicati lacommunicationinterna oninternation tionaleentreles aleentreles personnesetlesgroupesquiutilisentl’AT.L’ITA personnesetlesgroupesqui utilisentl’AT.L’ITAAs’attacheàtoujoursconsoli As’attacheàtoujoursconsoliderlacompréhenderlacompréhension,laconnaissanceetl’acceptationdel’analysetran sion,laconnaissanceetl’accep tationdel’analysetransactionnelle, sactionnelle,ainsiqu’àsoutenirlesoclede ainsiqu’àsoutenirlesoclede connaissanceshistorique.
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ÉricBerneaécritunedédicaceenlatindans« Analyse Transactionnelle ÉricBerneaécritunedédicaceenlatindans« Analyse Transacti onnelle et Psychothérapie» Psychothéra pie»(1961):« (1961):«In In Memoriam,PatrisMeiDavid,MedicinaeDoctoretChirurgiaeMagister,atquePauperibusMedicus»cequi Memoriam,PatrisMeiDavid,MedicinaeDoctoretChirurgiaeMagister,atquePauperibusMedicus »cequi setraduitpar« Alamém Ala mémoirede oiredemon monpère père David, Docteur enmédecine enm édecineetProf etProfesseur esseurdech dechirurgie, irurgie,médecin médecin despauvres». despauvres».
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Lechampdel’AnalyseTransactionnelle L'ATassocieunethéorie,unepratique,destechniquesetdesoutilspourmieuxcomprendreles modesdefonctionnementindividuelsautantquelamanièredontlesindividusentrentenrelationavecl'autre.L’ATestunmoyendeprendreconsciencedecequi«cequisejoueicietmaintenant»,aussibienauniveaupersonneletindividuelqu'auniveaudesrelationsinterpersonnelles. ÉricBernea ÉricBernea toujours toujoursvouluquel'ATsoitnonseule vouluquel'ATsoitnonseulement ment accessibl accessibleà eà tous,maisqu'en tous,maisqu'enpluselle pluselle permetteuneutilisationplusexpertepou permetteuneutilisationplusexpertepourlespraticiensconfirmés. rlespraticiensconfirmés.Pourcela,ÉricBerneautiliPourcela,ÉricBerneautiliséunlangagesimplepour séunlangagesimplepourproposerdes proposerdesoutilsfaci outilsfacilesetpratiqu lesetpratiquespouvant espouvantsecombinerai secombineraisément sément lesunsauxautres.Ilspermettentdecomprendrelastructuredelapersonnalitéetlesrelations. Ilsfournissentdesmodalitésd’interventionsimplepourrésoudrelesproblèmesaussibienentre «soietsoi»,entre«soietl’autre»ouentre«soietlegroupe». L'ATpermetd'identifierlesmoteursdenoscomport L'ATpermetd'identifierlesmoteursdenoscomportements,comprendr ements,comprendrelastructureetlefoncelastructureetlefonctionnementdenotrepersonnalité,demettreàjourles«jeux»quenousjouonsaveclesautreset les«rôles»quenouspréférons,dedécouvrirlastructuredecertainscomportementsrépétitifs («scénar («scénarios ios»).. »).... Par ailleurs ailleurs l'AT donne donne les éléments éléments pour changer, changer, modifier modifier nos «driver «drivers», s», changerlesjeuxquenouspratiquonsdansnosinteraction changerlesjeuxquenouspratiqu onsdansnosinteractionsavecl’autre,choisirdesrôlesappr savecl’autre,choisirdesrôlesapproopriés,récrirelesscénariosquistructurentlamanièredevivreetc. L’ATproposeégalementdesgrillesdelecturepourmieuxcomprendrelessignesdereconnaissance, sance, les sentimen sentiments, ts, la structur structuratio ation n du temps, temps, les messages messages contraig contraignant nants, s, les méconnais méconnais-sances,lesdifférentsdegrésdepassivitéetd’activité...
Mesobjectifsdeformation Dans Dans vos relati relations ons aux autres autres, , quels quels défis, défis, quelle quelles s situa situatio tions ns stimul stimulant antes es rencon rencontre trezzvous?
1 2 3 Quelsobjectifsavez-vouspour Quelsobjectifsavez-vouspourcetteformation? cetteformation?
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Présupposésdel’AT Leprincipefondamentaldel'ATestqu'elleestunmodèledécisionneldanslamesureoùchacun peutdéciderouredéciderd'êtreOKounon peutdéciderouredéciderd'êtreOKounondanssonmilieusocial.Ainsi danssonmilieusocial.Ainsi,selonl'AT,l'objec ,selonl'AT,l'objectifest tifest quechacunaitlapossibilitéd'êtreresponsabledeseschoixetdelui-même.Pourcela,l’A.T.intègretroisprésupposésaucœurdesapratique.Ilsconcernentlesgens,lavie,etlesobjectifsde changement: lesgenssontOK(« okness»); toutlemondeàlacapacitédepenser(autonomie); chacunpeutdéciderdesadestinéeetcesdécisionspeuventêtrechangées •
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Laméthodedel'ATreposesurunephilosophiemettantenjeudeuxprincipesfondamentaux: lecontrat lacommunicationdirecte •
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Laméthodecontractuellespécifiqu Laméthodecontractuellespécifiqueàl'ATsupposequelarelationentr eàl'ATsupposequelarelationentredeuxpersonnesrésult edeuxpersonnesrésulte e deleurresponsabilitéconjointe.Ainsi,dansunerelation,chacunestpartieprenanteduprocessusquisedéroule,etdeschangementsquisurvienn susquisedéroule,etdeschangem entsquisurviennentounon.EnAT,le«contrat»estl’éno entounon.EnAT,le«contrat»estl’énoncé ncé clairdelaresponsabilitéetdelacontributiondechacunedespartiesprenantes. Lacommunicationdirecteestencouragéeparl'ATparunéchangetrans Lacommunicationdirecteestencouragéeparl'ATparunéchangetransparentdesinformati parentdesinformations ons entre entre chaque chaque partie, partie, la générali généralisati sation on de ce processu processus s d'échang d'échange e et l'utilis l'utilisatio ation n d'un d'un langage langage simple,expliciteetcompréhensibleparchacun. D'unemanièregénérale,l’ D'unemanièregénérale,l’ATseveutuneap ATseveutuneapprochesimplema prochesimplemais«nonréduc is«nonréductrice».Dan trice».Danslesfaits, slesfaits, sil’approchedeÉricberneestsimple,ellepeutêtreapprofondielorsquenécessairepourprendreencomptetoutelacomplexitéetlasubtilitédescomportementshumains. Macompréhensionaujourd’hui Ilestsouventintéressantdefixersapenséepourpouvoiryrevenirplustard.Qu’estcequeje metsderrièrecesmotsetcesphrasesaujourd’hui? TouslesgenssontOK
Toutlemondealacapacitédepenseretdedéciderdemanièreautonome
Jepeuxfairedescontratsavecchacun,àproposdetout
Lacommunicationdirecteest…
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Lecontrat Danslapratiquedel'AnalyseTransactionnelle,lanotiondecontratdechangementestcentrale puisque puisquel'ATpostul l'ATpostulequechacunestcapab equechacunestcapablededécider lededécideren en touteautono touteautonomiecequedoitêtre miecequedoitêtresa sa vie.C'estpourcetteraisonquedanstouttravailenATilexisteunerelationspécialeentrele clientetlethérapeute,lecoach,leformateur,leconsultant…Cetterelations’appelleuncontrat. Lorsquelapersonnetravailleseule,cecontratpeutêtreréaliséentrelapersonneetellemême. Enformation,ilestusuelquelecontratsoitexposédevantlegroupe. Le contrat contrat est un engageme engagement nt libre libre passé avec soi-même soi-même,, de réussir réussir un comporte comportement ment,, d'acd'accroîtreunecapacité,dedévelopperdescroyancesoudesvaleurs…Lecontrataunobjectifpratique,concret,mesurable,limitéetilestfixédansletemps.Pourquelecontratsoitvalable,les transactionnalistesdisentsouventquelapersonnedoitavoir80%dechancesdeleréussir,tout enétantlégitimepoursoietpourl'entouragepersonnel,professionneletsocial. LescontratsenATrespect LescontratsenATrespectentlarègle entlarègledes"trois des"troisP": P": Protection:estcequejesuissécurisépourlefaire? Permission:estcequej'ailapossibilitéetl'autorisationdelefaire? Puissance:estcequej'ailacapacitédelefaire? •
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Trouverdesidéesdecontrat Prenezunefeuilledepapieretinscrivez:
Je souhaite… souhai te… Etàlasuitedecela,noteztoutcequivouspasseparlatêtesansvouspréoccuperdesavoirsi c’estpossible,légitimeouréalisable.Vousymetteztousvosrêvesetvosdésirsenutilisantautantdepapieretd’encrequenécessaire. Ensuite,faitesuntri: Ôtezdecettelistetoutcequinedépendpasdirectementdevous-même,c’estàdirequi nepeutêtreréalisédirectementparuneactionclaireetnettedevotreart. Repérezlesactionslesplu Repérezlesactionslesplusfacilesàr sfacilesàréaliser,celle éaliser,cellesquiont squiontplusde80 plusde80%dechancesd’ê %dechancesd’être tre réalisables Danscesactionsréalisables,sélectionnezcellesquivousapportentlesbénéficeslesplus significatifs. Passezensuiteàlarédactionducontrat Rédigerlecontrat Vouspouvezstructurervotrecontratenécrivantparexemple: Je veux … ( comportement, comportement, capacit é é , valeur… )… •
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Pour obtenir… ( sentiment sentiment )… et… ( r ré é sultat sultat concret )… Je saurai que j ’ ’ ai ai atteint mon objectif quand je constaterai… ( indicateur indicateur clair )… Je sais que qu e c ’ ’est est possible parce que… Et ceci est OK pour mon entourage parce que… Enfin,donnezvousuneéchéancederéalisationavecd’éventuellesétapesintermédiaires ’ ’ parviendrai… Et j y parviend rai… (é ch ché ance ance )
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Besoinsprimaires SelonÉricBerne,fondateurdel'AnalyseTransactionnelle,unêtrehumainadesbesoinsfondamentaux(qu’ilappelleaussisoifs): besoindestructure besoindestimulation besoindereconnaissance •
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Cestroisbesoinssontundéterminantessentieldescomportementsdespersonnes. Lebesoindestructure permetdedonneruneorg permetdedonneruneorganisationau anisationautempsetàl’esp tempsetàl’espace.Ence ace.Ence qu’il qu’il permet permet d’orient d’orienter er l’attent l’attention ionvers vers des objets objets détermi déterminés. nés.Il Il procure procurede de la consisconsistanceauvécuicietmaintenant toutenpermettantd’éviterdepenserexcessivement àsoi àsoi etderessentircequifaitsouffrir. besoin de stimulati stimulation on concer Le besoin concerne ne le fait fait de satisf satisfair aire e les canau canaux x sensor sensoriel iels, s, ce qui qui permetaucerveauderesteractif,vivantetfonctionnel.L’activitégénéraleetlacommunicationenparticulierpermettentderenouvelerlesstimulationssensorielles. Le besoindereconnaissance estrelatifàl’existencesociale.Etcebesoinestsifortque ÉricBerneaffirmequ’ilvautmieuxobtenirunereconnaissancenégativequepasdereconnaissancedutout.Avoiruneactivitésocialepermetdecréeretentretenirleslienset leséchangesnécessairespou leséchangesnécessairespourquelape rquelapersonnepui rsonnepuissesesentir ssesesentirexistersoci existersocialement. alement. Desquestionsaidantes Commentvotreactiviténourrit-ellevotresoifdestructure,destimulationetdereconnaissance? •
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Commentpouvezvousmieuxnourrirlesautresdestructure,destimulationetdereconnaissance?
Quell Quelles estru tructu cture revo vous uscon convi vient entle lemi mieu eux: x:v vie iein indép dépend endant ante, e,en enpro proxim ximit ité, é,en engro groupe upe? ?
Quellesstimulations Quellesstimulationsvousappo vousapportentlepl rtentleplus? us?
Quelstypesdereconnaissancevousfontleplusvoussentirexister?
Dequoiavezvous Dequoiavezvousbesoinpour besoinpoursatisfaire satisfaireetcombler etcomblercestroisso cestroissoifs? ifs?
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Lastructuresousnoscomportements Toutaulongdesavie,unepersonneadescomportementsquisontdéterminésparl’interaction defacteursexternesàlapersonne,commel’environnementmatérieletsocial,etd’autresinternes,commesescapacités,sesbesoins,sesémotions,sespensées,sesvaleurs,sescroyances... Cescomportementssontdéterminéspartroispossibilités: Seconformerà Seconformerà desmodèles,desprincip desmodèles,desprincipes,desvaleursquinousontété es,desvaleursquinousontété communiq communiqués ués pard’autres,souventlesparents(P); Prendrelaréalitétellequ’elle Prendrelaréalitétellequ’elleestaveccequenoussom estaveccequenoussommes,icietmaint mes,icietmaintenant.ÉricBerne enant.ÉricBerne yfaitréférenceenévoquantl’adulte(A); Suivresespropresenviesetpulsions,cellesquinousappartiennentenpropredepuis quenoussommesenfant(E). •
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Chacunedecespossibilitésestdéterminéeparun«étatduMoi»correspondant:Parent,Adulte, Enfant,etsontnotésparleslettresP,AetE. P,AetEsontappelés«ÉtatsduMoistructuraux»carilsstructurentlapersonnalité.Ilsconcernentlecontenuintrapsychique, nentlecontenuintrapsychique,c’estàdirecequisepasseàl’intérieur c’estàdirecequisepasseàl’intérieurdenotreesprit,etqui denotreesprit,etquiest est invisibledel’extérieur. LemodèlestructuraldesétatsduMoi UnétatduMoi,selon UnétatduMoi,selonÉricBerneest ÉricBerneest«Commeune «Commeunensemblecohérent nsemblecohérentdepenséeset depenséesetdesentiment desentiments s directementassocié àunensemblecorrespondantdecomportements ».EtÉricBernedistingue troisprincipauxensemblescohérents. •
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LepremierdenosétatsduMoiestprésentedèslanaissanceetestdisponibletoutenotre vie.IlestappeléétatduMoi«Enfant». UnautreétatduMoiestacqui UnautreétatduMoiestacquisparl’éducati sparl’éducation.Nouslerenf on.Nouslerenforçonspardesval orçonspardesvaleursetdes eursetdes croyancesquinoussemblentvalables.C’estl’étatduMoi«Parent». Enfin,ilyalacapacitéàpenser,éprouver,agir,déciderenfonctiondesdonnéesimmédiatesdel’icietmaintenant.C’estl’étatduMoi«Adulte».
EtenAT,onreprésentesouventlapersonnalitésousformed’undiagrammed’étatsduMoi.
ÉtatduMoiParent:Comportements,penséesetsentiments copiéssurlesparents copiéssurlesparentsoulesfig oulesfiguresparenta uresparentales les
ÉtatduMoiAdulte:Comportements,penséesetsentiments enréactiondirecteàl’icietmaintenant
ÉtatduMoiEnfant:Comportements,penséesetsentiments reproduitsdel’enfance Fig.1DiagrammestructuraldupremierordredesétatsduMoi
Cette Cettemani manièrede èrede représent représenterde erde manièresuperpo manièresuperposéeles séeles états états duMoi«Pa duMoi «Parent rent»,«Adul »,«Adulte» te» et «Enfant»l’unaudessusdel’autreneprésupposeaucunementunehiérarchieentrelestrois étatsduMoi.C’estjusteunemanièrepratiquedereprésenterdemanièretrèsschématiquela structuredelapersonnalité. p 8 / 35
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Lastructuredelapersonnalité, Lastructuredelapersonnalité,lesétatsduMo lesétatsduMoii LestroisétatsduMoisontlessuivants L’état L’état du Moi Enfant Enfant estdudomaineduressentietdespulsionsaussibienquedela créationetdujeu.C’estaussilapartiedenotrepersonnalitéquipeutêtreboudeuseou frustrée frustrée.CetétatduMoi .CetétatduMoi reliel’ensem reliel’ensembledespensée bledespensées,dessentim s,dessentiments entset et descomportedescomportementstelsqu’ilsontétévécusdepuislapremièreenfance. L’étatduMoiParent estdudomainedel’acquisetenparticulierdesmodèlessociaux. estdudomainedel’acquisetenparticulierdesmodèlessociaux. C’estunepartiedelapersonnalitéquiestimpliquéedanslesjugementsetl’application denormessocialesmaisquiestaussiprotecteuretnourricier.C’estl’étatdemoiquirelie l’ensembledespensées,dessentimentsetdescomp l’ensembledespensées,dessentimentsetdescomportementsqui ortementsquiontétéapprisàpartir ontétéapprisàpartir desmodèlesparentaux,desfiguresd’autoritéetdesmodèlessociaux. L’étatduMoiAdulteconcern concernele ele domainedela domainedela penséeration penséerationnelle nelle etobjectif. etobjectif. C’est la partiedelapersonnalitéquireposesurl’ensembledespensées,dessentimentsetdes comportementsconnectésàlaperceptiondelaréalité«icietmaintenant». •
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LeParent, l’Adulteet l’Adulteet l’Enfantformen l’Enfantforment tains ainsiilacharpent lacharpente edenotrepersonn denotrepersonnalit alité,la é,la structur structurent, ent, composantainsile modèlestructuraldelapersonnalité.
DécoderlesétatsduMoi Lesanciensgrecssesonttrèstôtattachésàcomprendrecequistructurelesparolesetlesactes. Passer Passer un discou discoursau rsau crible crible (au tamis) tamis) est devenu devenu très très tôt tôt une métaph métaphore ore pourdésig pourdésigner ner un examenrigoureuxdecequiestdit.Ici,Socratenousparledelavérité,delabontéetdel'utilité. Danscetapologue( 2),quelétatduMoi,Parent,EnfantetAdulteestenaction? LestroiscriblesdeSocrate
UnhommeaccourutunjourversSocrateleSage: «—IIfautabsolumentquejeteraconte.»dit-il,visiblement «—IIfautabsolumentquejeteraconte.» dit-il,visiblementexcité,«Aurais-tu excité,«Aurais-tujamaiscrucela? jamaiscrucela? Tusais,tonami... —Arrête!»L’interro —Arrête!»L’interromptSocr mptSocrate, ate, «As-tupasséceque «As-tupasséceque tudésiressi tudésiressiarde ardemmen mmentme tme communi communi-querparlestroiscribles? —Queveux-tudire? —Lepremiercribleestceluidelavérité:cequetuasàmedire,est-ceabsolumentvrai? —Jelepense,repritl'autre,maisenfin, —Jelepense,repritl'autre,maisenfin,jenel'aipasvudemespropresyeux, jenel'aipasvudemespropresyeux,c'estuncamarade, c'estuncamarade, Untel,quim'aconfiésouslesceaudusecretque... —Ledeuxièmecrible»interromptànouveauSocrate,«estceluidelabonté;cequetuvasme dire,est-ceunechosebonne?Parles-tuenbiendetonprochain? —Pasprécisément,plutôtlecontraire. —Letroisièmecribleenf —Letroisièmecribleenfinestcelui inestceluidelanécessité delanécessité;est-ilabsol ;est-ilabsolumentindi umentindispensablequej spensablequejesache esache cequisembletemettreenuntelémoi? —Indispensable?Non,pastoutàfait,maisenfin,jepensais... —Ehbien,monami,sicequetuasàmediren'estniindispensable,nicharitable,niincontestablementvrai,pourquoilecolporter?Efface-ledetamémoireetparlonsdechosesplussages.»
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L'apo L'apolog logue ue est un récit récit démons démonstr trati atif, f, argume argumenta ntatif tif et didac didactiq tique. ue. C’e C’est st une allég allégori orie e qui a pour pour but de dispenserdesenseignementset dispenserdesenseignementsetdontontire dontontireunemoralep unemoralepratique. ratique.
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LemodèlefonctionneldesétatsduMoi Lemodèle structur structural,«Par al,«Parent– ent–Adul Adulte– te– Enfant» Enfant»,concern ,concernela ela structur structurede ede lapersonnalit lapersonnalité.Ce é.Ce sontpourainsidiredesorganesdel’espritquisesituentàl’intérieurdelapersonneetquisontà l’originedesescomportements.Onnepeutdonc«voir»lemodèlestructural. LemodèlefonctionnelcorrespondauxétatsduMoitelsqu’ilssontapparentsdepuisl’extérieur, dupointdeviedel’observateur.EtÉricBernenousinviteàobserverlesdifférentesmanifestationsdechacundesétatsduMoistructur tionsdechacundesétatsduMoistructural.Ilconstatequechacu al.Ilconstatequechacunpeutprendredif npeutprendredifférentstypes férentstypes decomportementsidentifiablespardescaractéristiquesrégulièresetvérifiables. Etl’observationrégulièredecescaractér Etl’observationrégulièredecescaractéristiquespermet istiquespermettentàÉricBernedeproposerune tentàÉricBernedeproposerunetypotypologiedesdifférentesfonctionsessentiellesetdelesassocieràétatsdemoifonctionnel: Assurerlaprotectionetlatransmissiondevaleurs(ParentContrôlant) Permettreetencourager(ParentNourricier) Interagiravecl’environnement(Adulte) S’opposeretrefuserl’environnement(EnfantAdaptéRebelle) S’adapteretaccepterl’environnement(EnfantAdapté) Exprimersesbesoinset Exprimersesbesoinsetsesémotion sesémotionsdebase(E sdebase(EnfantLibre) nfantLibre) •
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Note:LeParentContrôlantestparfoisappeléparentnormatif.L’EnfantLibreestparfoisappelé enfantspontané. CesdifférentesmanifestationdesétatsduMoisontduregistreducomportementobservable (tonetvolumedelavoix,gestes,postures,mimiques,vocabulaire…).Ensoi,aucundecesétats demoin’est«bon»ou«mauvais»,ilsassurentsimplementdesfonctionsdistinctesetcomplémentaires. Contrôlant Normatif+ Persécuteur– ÉtatduMoiParent Nourricier Donnant+ Sauveur– État du Moi Adulte Adapté
Adapté+
Soumis–
Libre
Spontané+ Rebelle–
ÉtatduMoiEnfant Fig.2:AnalysefonctionnelledesétatsduMoi
Dansceschémafonctionnel,onretrouvelesélémentsduschémastructuralPAE,maisdessubdivisionsapparaissent: L’État L’État du Moi Parent Parent est ainsi ainsi divi divisé sé en une une partie partie appelé appelée e Parent Parent Contr Contrôla ôlant nt (PC) (PC) et l’autrequicorrespondauParentNourricier(PN). L’étatduMoiAdulten’estpasdivisé. L’étatduMoiEnfantdisting L’étatduMoiEnfantdistinguel’étatduMoi uel’étatduMoiEnfantAdapté(EA) EnfantAdapté(EA)etdel’étatduMoi etdel’étatduMoiEnfant Enfant Libre(EL). L’étatduMoiEnfantAdaptéestsouventsubdiviséenEnfantAdaptéRebelle(EAR)etEnfant AdaptéSoumis AdaptéSoumis (EAS) (EAS)mais mais cene sont quedeuxfacettesde quedeuxfacettesde l’enfant l’enfant adapté,puisq adapté,puisquerépond uerépondant ant auxsollicitationsdel’environnementetàsesrègles,soitenyrésistant,soitens’yconformant. •
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ReconnaîtrelesétatsduMoi LesétatsduMoisontdesfacettesdelapersonn LesétatsduMoisontdesfacettesdelapersonnequisemanifesten equisemanifestentauniveauverba tauniveauverbaletnonverletnonverbal, selon desmodalités desmodalités spécifiqu spécifiquesà esà chacun chacund’eu d’eux.Il x.Ilestdoncpossib estdoncpossiblede lede lesreconnaîtr lesreconnaître epar par l’observation,danslebutdemieuxappréhendercequifaitdechaquepersonneunêtreunique. Pourquoietcommentobserver Selonl’AT(3),lestroisétatsduMoisontreliésàdesorganespsychiquesspécifiques: Archéopsychéequicorresp Archéopsychéequicorrespondausyst ondausystèmeEnfant èmeEnfant NéopsychéequicorrespondausystèmeAdulte ExtéropsychéequicorrespondausystèmeParent •
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Chacund’euxestcaractérisépardeslogiquesdefonctionnementquiluisontpropres,déterminant nant des des comp compor orte teme ment nts s clai claire reme ment nt iden identi tifi fiab able les. s. Et il exis existe te troi trois s appr approc oche hes s prin princi cipa pale les s d’observation: ducomportementindividuel,delamanièredeparler,duchoixdesmots,desattitudes. desinteractionssocia desinteractionssocialesentredes lesentredespersonnes,d personnes,destransacti estransactions ons desoi-même,desonproprevécudansl’icietmaintenant,parl’introspection. Parent Quandla Quandla personnefonct personnefonctionn ionneavecson eavecson systèmeParen systèmeParent,elleordonn t,elleordonne,porte e,porte desjugements desjugements,dit ,dit desproverbesoudesdictons.Lavoixestforteetautoritaire.Ilpeutarriveràlapersonnede pointer pointer sonindex,de sonindex,de montrerdessignes montrerdessignes appuyésd’asse appuyésd’assentim ntimentoude entoude dénégati dénégationpardes onpardes hochementsdetête.Cespersonnesontalorstendanceàadopteruneatti chementsdetête.Cespersonne sontalorstendanceàadopteruneattitudedominat tudedominatrice,avecles rice,avecles mainssurleshanches,lesbrascroiséssurlapoitrine,ouencoreposerlementondanslamain. Cespersonnespeuventregarderavecintensitéoufairelesgrosyeux Cespersonnespeuventregar deravecintensitéoufairelesgrosyeux,froncerlessourcils,serrer ,froncerlessourcils,serrer lesmâchoires. Adulte L’Adulteestcaractériséparlacapacitéàexaminerlesfaitsetlesanalyserdemanièreneutre, réaliste,cherchantàcompléterl’informationlorsqu’elleparaîtinsuffisante.L’Adulteaparconséquenttendanceàformulerbeaucoupdequestions«qui?»,«quoi?»,«comment?»,«pourquoi?» quoi?» et à demander demander des informat informations ions compléme complémentai ntaires res «pouve «pouvez z me préciser préciser comment comment se sontpasséesleschoses?».Lesdéclarationssontclairesetdirectes.Lagestuelleestgénéralementmédianeencequ’elleestdécontractéemaisnonrelâchée,leregardestposéetdirectmais noninsistant,lesgestessontouvertssansêtreexubérantsetc. Enfant LorsquelesystèmeEnfantestauxcommandes,lapersonneatendanceàêtrespontanée.Onrepère souventdesmotset souventdesmotset expressio expressionscaracté nscaractérist ristique iquesévoquan sévoquantle tle plaisirou plaisirouledéplais ledéplaisir,mais ir,mais aussi aussi des jugeme jugements nts person personnel nels s etspontané etspontanés. s. Lavoix n’estpas n’estpas contr contrôlé ôlée e etil enrésulteune enrésulteune grandevariabi grandevariabilité lité:elle :ellepeut peut être bruyante bruyante etaigue, ousourde etplaintive,enjou etplaintive,enjouéeou éeou triste… triste… Autantd’into Autantd’intonati nationsqui onsquisont sont lesigneque desémotionssont desémotionssontexpr exprimée imées s auniveau paraverb paraverbal. al. Lesgestessontégalementpeucontrôlésetpeuventêtreautomatiques:tapotements,agitation, ticsmaisaussidesactivitéssemiautomatiquescommefumer,mâcherdesfriandises,dessineren réunionetc.La réunionetc.La posturegénéra posturegénéraleest leest générale généralement ment peucontrainte peucontrainte,souvent ,souvent relâchée, relâchée, oudéfensive. sive. Les yeuxsontsouv yeuxsontsouvent ent mobile mobiles,et s,et peuve peuventaller ntaller dans dans tout toutes es les direc directio tions, ns, à droit droite e età gauche,enhautetenbas. •
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Éric Éric Berne, Berne, (1961), (1961), Analyse Transactionnelle Transact ionnelle et Psychothérapie» Psychothéra pie» repris repris dans Dominique Dominique Chalvin, Chalvin, (1996) (1996) «Lesoutils «Lesoutilsdebasedel debasedel’analysetr ’analysetransactionnelle ansactionnelle» »
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jeudi 23 février 2012
Lastructuredepersonnalitésecondordre A Cettestructurepeutêtreenrichieparlefaitqu’ilpeutyavoirdessubdivisionsdanschaqueétat duMoi,enfonctiondeleurcontenu.Etceconte duMoi,enfonctiondeleurcontenu.Etcecontenus’estconstruit nus’estconstruiteninteractionavec eninteractionaveclesétatsdu lesétatsdu E P Moid’autres Moid’autrespersonn personnes.C’est es.C’estcommecelaqueleParent commecelaqueleParentde delaperso lapersonneintè nneintègreunepart greunepartde dePaParent rent,, une une part part d’Ad d’Adul ulte te etPune une part part d’En d’Enfa fant nt prov proven enan ant t des des autr autres es.. Il en est est de même même pour pour l’Enfant l’Enfant qui aégalementune aégalementune part deParent, unepartd’Adulte,unepartd’Enfan unepartd’Adulte,unepartd’Enfantd’origi td’origineexneexterne.
A
P
E
A E
ParentdansleParent: Ce sontles sontlesmessa messagesparen gesparentaux tauxquise quise transmett transmettentdegénér entdegénératio ationen nen
généra générati tion. on. C’est C’est le rappel rappel des princi principes pes,, des normes normes etc. etc. que le père, père, la mère mère ou les figu figures res d’autoritéonttransmisàl’enfant. Adulte dans le Parent: C’estlareprésentationdansleParentd’uncontenuAdulte,unereprésentatio sentation n defaits,d’observat defaits,d’observations ions duréel,provenantd’un duréel,provenantd’unpare parentou ntou d'unefigureparent d'unefigureparentale. ale. Ce sontparconséquentdespr sontparconséquentdesprincipestir incipestirésdel’expéri ésdel’expérience.Ilspeu ence.Ilspeuventêtrev ventêtrevalidescomme alidescomme«laterre «laterre estronde»maispeuvent estronde»maispeuventserévélerfau serévélerfauxaucoursd xaucoursdutemps.P utemps.Parexemple,o arexemple,ontenaitpo ntenaitpourvraique urvraique l’hommenepeutpasvoler,cequis’estmanifestementrévéléêtrefauxdepuisClémentAder. Enfant Enfant dans dans le Parent Parent: : Cel’ensemb Cel’ensembledes ledes étatsEnfan étatsEnfant t qui qui ont été transm transmispar ispar les parent parents, s, commedesréférences.Parexemp commedesréférences.Parexempleunefigured leunefigured’autorité ’autoritépouvaitobt pouvaitobtenircequ’elleso enircequ’ellesouhaitaiten uhaitaiten semettantencolère,etlepetitenfantpeutintégrerleprinci semettantencolère,etlepetitenfan tpeutintégrerleprincipeselonlequelildoitmanifes peselonlequelildoitmanifesterde terde lacolèrepourobtenirquelquechosequ’iln’apas. Parentdansl’Enfant: CesontdesmessagesParentauxquiontétéfantasmés.Cepeutêtredes
messagesreliésàdespersonnesréelles,comme«Tun’esbonàrien,tuneréussirasjamais», maisaussidesmessagesfantasmésassociésàunémetteurégalementfantasmé,commeunPère Noël,uneféeouunesorcière. Adulte dans l’Enfant: l’Enfan t:Cettepartiecorrespondauxstratégiesdel’enfantpouraffronterlaréalitéetrésoudrelesproblèmes. Enfantdansl’Enfant: C’estuneréaction C’estuneréaction spontané spontanéequirappell equirappelleune euneréac réaction tion spontané spontanéede ede la personneplusjeune,danslespremiersstadesdel’enfance.C’estparexemplelefaitdesurjouer ladouleur,commelorsqu’onétaittoutpetitenfant.
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P Préjugé A A royance E
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Pathologiesstructurales:contaminationetexclusion Enpremièreapproche,deuxsortesdepathologi Enpremièreapproche,deuxsortesdepathologiessontparticuliè essontparticulièrementfondamen rementfondamentales.Lacontales.Lacontaminationconsisteenl’intrusiond’unétatduMoidansunautre,l’exclusionenlanonutilisation d’unétatduMoi. Contamination Onparlesurtoutdecontaminationdel'Adulte,parleParentouparl'Enfant,bienqu'unecontaminationdel'Adulteoudel'Enfantnesoitpasàexclure. Lorsque l’Ad alors s le fonc foncti tion onne neme ment nt de l’Adul ulte te est est cont contam amin iné é par par le Pare Parent nt , alor l’Adulteestmodifiéparl’inclusiondenormesinternesquiinterfèrentaveclesstratégies tégies de prise prise d'infor d'informati mation, on, de traiteme traitement nt de celle-ci celle-ci et de décision décision.. Cecipeut Ceci peut êtrepositif,parexemplelorsquedesrèglesutilessontmisesenœuvrepourrésoudredesproblèmesafind’a soudredesproblèmesafind’aboutiràdesso boutiràdessolutionsparnéc lutionsparnécessairementop essairementoptimales, timales, maisaumoinsréalisables.Parcontre,cettecontaminationdel’AdulteparleParent peutaussientraînerdesbiaisetdelimitationsdanslaprised’informationetles comportements.Lescapa comportements.Lescapacitésàrésou citésàrésoudredespr dredesproblèmessont oblèmessontalorsaltér alorsaltérées. ées. Lorsque l’Adulteestcontami ,alorslefonctionnementdel’adulte l’Adulteestcontaminéparl’Enfant néparl’Enfant ,alorslefonctionnementdel’adulte est est modi modifi fié é par par l’in l’intr trus usio ion n de sent sentim imen ents ts dans dans la pris prise e et le trai traite teme ment nt de l’inform l’informatio ation, n, ce quia qui a égalemen également t des effets effets au niveau niveau comporte comportement mental. al.L’asp L’aspect ect positifestunenrichissementdesprocessusinterne positifestunenrichissementdesprocessusinternesqui,s’ilsperdentenrationalisqui,s’ilsperdentenrationalité,peuventgagneren té,peuventgagnerenpert pertinen inencepar cepar rapportà rapportà certaine certaines ssitu situatio ations,parexemple ns,parexemple lessituationssociales.Parcontre,lacontaminationdel’Adulteparl’Enfantrisque également également debiaiser letraitementde letraitementde l’inform l’informatio ation nendéclench endéclenchantdes antdes prisesde prisesde décisionsempreintesdesubjectivité,voirefallacieuses.
Certainsauteursconsidèrentquelescontaminationsnesontjamaisutiles.AinsideClaudeSteiner(1984)affirmequelescontaminationssontlefaitde«confondreunétatduMoiParentou Enfant Enfant avec l’état l’état du MoiAdul Moi Adulte te », considéra considérant nt queles que les contamin contaminatio ations ns sont des irruptio irruption n du passédansleprésent,avecpoureffetdebloquerlacompréhen passédansleprésent,avecpou reffetdebloquerlacompréhensionparAdultedel’icietmain sionparAdultedel’icietmaintetenant. Commentdécontaminer?
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Exclusion Lesmécanismesd’exclusion Lesmécanismesd’exclusionconsistente consistentenunfoncti nunfonctionnementfai onnementfaibledel’uned bledel’unedescomposant escomposantesde esde lapersonnalité,del’undesétatsduMoi. LorsqueleParentestexclu ,lapersonnea ,lapersonneaundéfi undéficitdevaleu citdevaleursetdestructu rsetdestructures. res.Le Le Parentfournissantlesrèglesdefonctionnementtantauniveausocialqueenvironnemental,lapersonneaalorstendanceàcréersespropresrègles,enfonctiondessituations. tions. Ceci Ceci apport apporte e une une souple souplesse sse compor comportem tement entale ale accrue accrue qui qui peut peut être être utile utile par exemplepourfaire exemplepourfaire dela politiqu politiqueou eou ducommerce,maisl'excl ducommerce,maisl'exclusio usiondu ndu Parentpeut Parentpeut aboutiràdescomportementsasociauxouantisociaux. l'Enfant est exclu,c'estladimensionémotionnelleetsentimentalequiest Lorsque l'Enfant affaiblie,aboutissantàuneexpressionconsciencedesdésirsetdesbesoins,lessiens mais égalemen également tceux ceux desautres.Ceci desautres.Ceci estun avantage avantage lorsqu' lorsqu'ils'agit ils'agit derésisteraux derésisteraux émotionsouauxsentiments,maiscelas'accompagn émotionsouauxsentiments,maiscelas'accompagneégalementd'unecertain eégalementd'unecertaineinseneinsensibilité,d'incapacitéàcommuniquerlesémotions,exprimersesbesoins.
Sic'est l'Adultequiestexclu,alorslarésolutiondeproblèmemanquedestructure puisquelacollecteetlet puisquelacollecteetletraitementd raitementd'informat 'informationsontm ionsontmanquant,ceq anquant,cequiimpacten uiimpactenégaégativement tivement leprocessusde leprocessusdedéci décision sion.C'estla .C'estlacapa capacité cité àinteragiravecla àinteragiravecla réalitéquiest réalitéquiest alors alors affectée affectée et seul le dialogue dialogue interne interne Parent-En Parent-Enfant fant structur structure e le comporte comportement ment.. Celaentraînedescomportementsétrangespuisqu'ilsrésultentduconflitinterneParent-Enfant,etlespersonnesontgénéralementuncomportementtrèsinadapté.
Comm omment réré-incl inclur ure eu uné nétat tatdu duMo Moi i? ?
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TransactionsetStrokes Lestransactionssontcomposéesdesfluxdecomm Lestransactionssontcomposéesdesfluxdecommunicationver unicationverbaleetnonverbale,expli baleetnonverbale,expliciteset citeset apparentes,maisaussiimpliciteset«cachées».L’analysedestransactionssefaitdoncàtous niveaux niveaux: : verbal, verbal,non non verbal, verbal, explicit explicite e et caché. caché. Les strokes strokes sont les signes signes de reconnai reconnaissanc ssance e positifs positifsou ou négatif négatifsqui squisont sont délivrés délivrés pendantlestransac pendantlestransactio tions.Uneidéecentra ns.Uneidéecentraleen leenATestque ATestque lespersonnesontunesoifintensedesignesdereconnaissances;siintensequ’ilspréfèrentobtenirunsignedereconnaissancenégatifquepasdesignedereconnaissancedutout. Lorsqu’e Lorsqu’elles lles communiq communiquent uent,, les personne personnes s ont tendance tendance à préférer préférer un style, style, une manière manière de communiq communiquer uer qui leur correspo correspond. nd. Par exemple, exemple, les patrons patrons peuvent peuvent préférer préférer s’adresse s’adresser r aux employés employésen en utilisant utilisantleurétatduMoiparent, leurétatduMoiparent, cequipeutentraîner cequipeutentraîner unphénomènedesoumi unphénomènedesoumisssiondelapartdesemployésquipeuventrépondreavecleurétatduMoienfantadapté.Maisles employéspeuventaussirésisterparcequel’étatdemoi«parent»dupatronn’estpasadaptéà leurpréférencepersonnelle.Ceciamènealorsàdessituat leurpréférencepersonnelle.Ceciamènealorsàdessituationsdecommunica ionsdecommunicationvécuescomme tionvécuescomme «problématiques»,chacunétantperçuparl’autrecommeétantle«problème».Lastructure destransactionsestdoncfondamentalepourcomprendrelacommunicationcarelledétermine laqualitédesstrokes,positifsounégatifs. Lestransactionspeuventêtredetroistypes:complémentaires(ouréciproques),croisées,ou enfindoubles(oucomplexes). Transactionscomplémentaires Cesontdestransactionsaucoursde Cesontdestransactionsaucoursdesquelleslespersonne squelleslespersonnessontdansdesétat ssontdansdesétatduMoiidenti duMoiidentiques ques oucomplémentaires. Exemple1
A:«Tuaspufinirtonrapport?»(Adulte-Adulte) B:«Non,tul’aurasparmaildansenvirondeuxheures»(Adulte-Adulte) Exemple2
A:«Tuasenviequ’onailleprendreuncafé?»(Enfant-Enfant) B:«Ohoui!J’enaimarredecerapport.»(Enfant-Enfant) Exemple3
A:«Cen’estvraimentpasunrapide!»(Parent-Parent) B:«Cettelenteurautravailluijoueradestours!»(Parent-Parent) Exemple4
A: «Est «Est ce que que tu pourr pourrais ais tedépêcher tedépêcher unpeu pour pour finir finir ce rappor rapport t dans dans l’heur l’heure e» » (Pare (Parent nt-Enfant) B:«Oh,oui,jesuisdésolé,ceseraprêtà9heures»(Enfant-Parent)
Transactionscroisées Cestransactionsentraînentdesrupturesdecommunicationsetpeuventaboutiràdeséchecs, mais mais aussi aussi à des recadr recadrage ages. s. Ell Elles es impli implique quent nt des des états états de moi non compat compatib ibles les ou dissym dissyméétriques.
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Exemple1
A:«Tuaspufinirtonrapport?»(Adulte-Adulte) B:«Commentveux-tuquej’avancesitumetslapressionenpermanence»(Enfant-Parent) IlyarisquequeAréponde(oupense) A:«Situnechangepastonattitude,tuvasfinirparêtreviré»(Parent-Enfant) Exemple2
A:«J’aienvied’unepausecafé.C’estpossible?»(Enfant-Parent) B:«Necrois-tupasqu’onabeaucoupdetravailetquelecafépeutattendre?»(Adulte-Adulte) Cettetransactionestpluspositivemaispourraitnéanmoinsaboutirà: A:«Tuesincapabledecadrertesréunions,elledurenttroplongtemps»(Parent-Enfant) B:«Ettuascertainementdessuggestionsàfairepourfinirrapidement?»(Adulte-Adulte) Cequipeuttournerenrondjusqu’auclash. Exemple3
A:«J’aienvied’unepausecafé.C’estpossible?»(Enfant-Parent) B:«Jevoisquetucommencesàtrouverletempslong»(Parent-Enfant) Ici,l’issueaplusdechanced’êtrepositive: A:«Oui,jen’enpeuxplus,c’esttroplong!»(Enfant-Parent) B:«Est-cequetoutlemondesouhaiteunepause?15mnmaximum?»(Adulte-Adulte)
Transactionsdoubles Cestransactionsimpliquentdesmessagescachés.Ellesrenfermentunmessageimplicitequine correspondpasàl’étatduMoicontenudanslemessageexplicite. Exemple1
A:«Tuasbesoind’uncoupdemainpourfinirtonrapport?»(Adulte A:«Tuasbesoind’uncoupdemainpourfinirtonrapport? »(Adulte-Adu -Adulteauniveauexpli lteauniveauexpli-cite) Voixmielleuse,sourire,penchéenavant,attitudedeflirt(Enfant-Enfant) B:«Capermettraidefinirdanslestempspourdemainmatin»(Adulte-Adulteauniveauexplicite) Sourire,yeuxbrillants…indiquantl’acceptationduflirt(Enfant-Enfant) Exemple2
A:«Tuasbesoind’uncoupdemainpourfinirtonrapport?»(Adulte A:«Tuasbesoind’uncoupdemainpourfinirtonrapport? »(Adulte-Adu -Adulteauniveauexpli lteauniveauexpli-cite) Voixfroide,sourirecrispé,droit,dominateur(Parent-Enfant) B:«Capermettraitdefinirdanslestempspourdemainmatin»(Adult B:«Capermettraitdefinirdanslestempspourdemainmatin»(Adulte-Adulteauniveauexpli e-Adulteauniveauexpli-cite) Voixfroide,rictus,attitudededéfi(Parent-Enfant)
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Strokes Lessignesdereconnaissances Enanglais,leterme«strok Enanglais,leterme«stroke»,utilisé e»,utiliséparÉricBernev parÉricBerneveutdire«si eutdire«signedereconn gnedereconnaissance»maisa aissance»maisa demultiples demultiplesautr autres essign signifi ificati cationsaussibien onsaussibien positive positives s quenégatives. quenégatives.Iln’estpas Iln’estpas possible possible dele traduiredirectementenfrançais,etlestransactionna actionnalist listes es françaisont françaisont choisi choisi de conserver conserver le mot« stroke
»oubiendeletraduirepar«signedereconnaissance».Cesstokespeuventêtre verbauxounonverbaux.Cesonttouslessignesdereco verbauxounonverbaux. Cesonttouslessignesdereconnaissancequel’onenvo nnaissancequel’onenvoieàl'autre,au ieàl'autre,aus-
sibienavecdesmotsqu’avecdesgestes,desattitudes,desmimiques... Cessignespeuventêtrepositifs.Quandlapersonnereçoitdesstrokespositifs,ellelevitagréablement. blement. Quand Quand les strokes strokes sont négatif négatifs, s, la personne personne les reçoit reçoit désagréab désagréableme lement. nt. Éric Berne Berne montrequechaquepersonneaunetellesoifdesignesdereconnaissanceque,lorsqu’iln’ena pas,ilatendanceàpréféreraccepterdesstrokesnégati pas,ilatendanceàpréférer accepterdesstrokesnégatifsquepasdesignedestrokesdu fsquepasdesignedestrokesdutout.Et tout.Et silapersonneaapprisdepuissonplusjeuneâgeàrecevoirdesstro silapersonneaapprisdepui ssonplusjeuneâgeàrecevoirdesstrokesnégatif,ellerecev kesnégatif,ellerecevraplus raplus facilementdesstrokesnégatifs,voirepourranepassavoiraccepterdesstrokespositifs. Unextrêmeestquesilap Unextrêmeestquesilapersonnenereço ersonnenereçoitpasdestro itpasdestrokesdutout kesdutout,ellepeut ,ellepeutpréférers’end préférers’endonner onner ellemême,ycomprisdesstrokesnégatifs,cequipeutaboutiràdespathologies. Enplusd’êtrepositifsounégatifs,lesstrokespeuv Enplusd’êtrepositifsounégatifs,lesstrokespeuventêtreconditio entêtreconditionnelsouinconditi nnelsouinconditionnels.Les onnels.Les stroke strokes s condi conditi tionn onnels els sont sont liés liés au «fair «faire» e» alors alors que les stroke strokes s incond inconditi itionn onnels els sont sont liés liés à «être».End’autrestermes,lesstrokespeuv «être».End’autrestermes,lesstrokespeuventêtreliésaurésultatd’u entêtreliésaurésultatd’uneaction:«Tu neaction:«Tuasfaitun asfaitun bontravail»,ouêtreindépendantdesactions«Tuesperformant». s trokes es en plasplasEnfin, Enfin, les stroke strokes s peuve peuventêtresinc ntêtresincère ères s ou non. non. Éric Éric Berneparle Berneparle alorsde alorsde «strok tique ». Économiedesstrokes Lesstrokespeuventêtre: Acceptés Demandés Refusés Donnés •
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ClaudeSteiner,prochecollaborateurdeÉricBerneamontréquecequiempêchelabonnecirculationdesstrokesent lationdesstrokesentrelespersonn relespersonnesestliéà esestliéàcinqcroyan cinqcroyancesfondamen cesfondamentales: tales: Nedemandepaslesstro Nedemandepaslesstrokesdonttu kesdonttuasbesoin asbesoincarilssont carilssonttropchers tropchers Nedonnepaslesstrokesquetusouhaitesdonnercartun’enaurasplus N’acceptepaslesstrokesdonttuasbesoincarilvautmieuxlesstockerquelesutiliser Nerefusepaslesstrokesdonttuneveuxpascartunepeuxpast’enoffrirdemieux Netedonnepasdestrokespositifsàtoi-mêmecarc’estinutile •
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d’apprendreàdésapprendrecescinqrègles demanièreàêtrelibre Undesenjeuxdel’ATestd’apprendreàdésapprendrecescinqrègles delesutiliserdelafaçonlapluspositive.
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Structurationdutempssocial Commentstructurons-nousnotretempsavecl’autre?SelonÉricBerne,lesindividuslefontselonl’uneoul’autredesixmodalitésbienidentifiées.Unexemplepermetd'illustrercela. Lecadreestceluid'uneréunio Lecadreestceluid'uneréuniond'uneassoci nd'uneassociation.Lorsq ation.Lorsquelesparticip uelesparticipantsarantsarrivent,certainsseconnaissentetsaluent«Bonjour,commentvastu?»,«Très bien,ettoi?»(rituel)alorsqued'autressetiennentàl'écartdugroupeparce qu'ilneconnaissentpersonne(retrait ).Alorsquelesparticipantsattendent ).Alorsquelesparticipantsattendent quelaséancesoitdéclaréeouverteetquelestravauxcommencent,certains commencen commencent t à parler parler de choses choses superfic superficiell ielles es pour tromper tromper l'ennui l'ennui: : «Vous «Vous avezvuletempsqu'ilfai avezvuletempsqu'ilfait»,«Nem'en t»,«Nem'enparlezpas,leweekparlezpas,leweek-ends'annoncem ends'annoncemal» al» (passe passe temps).Maiscertainespersonnesquiontdesrelationsplusétroites engagent engagent desdiscussio desdiscussionsplusconstru nsplusconstructiv ctives«Alors es«Alors,pournotredossie ,pournotredossier,on r,on a puavancer?»,«Ohqueoui!Ilestquasibouclé.J'attendslaréponsedéfinitive deMarieetJacquesquim'ontdonn deMarieetJacquesquim'ontdonnéunaccorddeprinci éunaccorddeprincipe» pe»( (activité).Mais alorsqueletempspasse,undesparticipantsremarqueavecunepointed'acidité«Leschefsnesontpaslà! dité«Leschefsnesontpaslà!Encoreunefo Encoreunefois,onnevap is,onnevapascommencertô ascommencertôt!» t!» etunautrerépond«Ettoi,tun’espasarrivétrèstôtnonplus!».Lepremier répondvertement«Pourquoifaire,detoutefaçon,leschefssontencoreplus enretard…»(jeu ).Pendantcetemps, ).Pendantcetemps,deuxvieux deuxvieuxamisunpeuà amisunpeuà l'écartprof l'écartprofiitent tent dece moment moment pour pour évoque évoquer r des sujets sujets qui qui leurssontprop leurssontpropres res,, ils ils sont sont complètementabsorbés(intimité). Danscetexemple,onconstatequechaqueparticipantutiliseunmodeadaptépoursatisfaireses diffé différen rentes tes «faim «faims» s»:: struct structure ure,, reconn reconnais aissan sance ce et stimul stimulat ation ions. s. Éric Éric Berne Berne propos propose e que que ces faimssoientassouviesautraversdessixmodesdestructurationdutemps: Le retrait. retrait.Ilalieulorsquelapersonnenesouhaitepasentrerencontactavecl’autre. Les signau signaux x envoyé envoyés s sont sont : lemaintien lemaintien à dista distance nce,, le silenc silence,l’évi e,l’évitem tement ent du regard regard et touteslesattitudesquimontrentquelapersonnesouhaiteresteràl’écart. Les rituels. rituels.Cesontdesinteractionsetdescomportementsnormalisésetsocialement codifiés codifiés..Ilspermet Ilspermettent tent d’échange d’échanger r dessignesde reconnai reconnaissanc ssance,de e,de commencer commencer oude termineruncontactrelationnel(sesalueretc.).Cesontdesautomatismesspécifiquesà ungroupeouàuneculturedontlesséquencessontplutôtprévisibles. Lepasse-temps. Cesontleséchangesdetypeconversationdesalondontlessujetssont stéréotypésetpeuimpliquants.Cetypedeconversationbaliséeobéitàdesrègleslui permettantdesedérouler permettantdesedéroulerdemanièresemi demanièresemi-automati -automatique,parexem que,parexemplequandonpa plequandonparlede rlede lapluieetdubeautemps. L’activité. C’estunéchangequieststructurédemanièreàélaborerquelquechoseensemble.Cepeutêtreunedécision,l’avancementd’unprocessusconceptuel,d’untravail… Les jeux. Cesontlesjeuxpsychologiquesquiontcontribuéàlarenomméedel’AT.Ils permettentdesséquencesrelationnellesintenses,ettrèssouventnégatives. L’intimité. C’estuneséquencedetransactionspendantlaquellelacommunicationest sincère, sincère, ouverte, ouverte, respectue respectueuse. use. Basée surl’acc sur l’accepta eptatio tion n incondit inconditionn ionnelle elle de l’autre, l’autre, elle donnelieuà donnelieuà deséchangesde deséchangesde signesde signesde reconnai reconnaissan ssancepositi cepositifsde fsdegran grandequalit dequalitéet éet de grandeintensité. Cesactivitéspeuventparailleursêtrecombinées. •
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Fondamentaux d’Analyse Transactionnelle
jeudi 23 février 2012
Lespositionsdevieencommunication SelonÉricBerne,dèsleplusjeuneâge,l'enfant«possèdedéjàcertainescert SelonÉricBerne,dèsleplusjeuneâge,l'enfant«po ssèdedéjàcertainescertitudessurlui-m itudessurlui-même ême etlemondequil’entoure(…),certitudesqu’ilvasansdouteconservertoutaulongdesavieet quel’onpeutrésumercommesuit:jesuisOKoujenesuispasOK,vousêtesOKouvousn’êtes pasOK»(LeTriplemoi,p.17 pasOK»(LeTriplemoi,p.172).C'est 2).C'estdoncà doncà partirdela partirdelavale valeurquel'ons'at urquel'ons'attrib tribueà ueàsoimême soimême,, posit positive ive et satisf satisfais aisant ante e (noté (notée e «OK+ «OK+» » ou même même «+») «+») ou négati négative ve et insati insatisfa sfaisa isant nte e (notée (notée «OK-»ouencore«-»),etcellequ'onaccordeàl'autre,ilpeutyavoirquatrepossibilités,appelées«positiondevie»quireprésente lées«positiondevie»quireprésententlavaleurquejemedonneàmoi-même, ntlavaleurquejemedonneàmoi-même,auxautresetau auxautresetau monde.Cesquatrepositionscorrespondentauxcomportementssuivants: La positi position on +/+ :jemerespecteetjem'acceptetelquejesuis,jevousrespecteetje vousacceptetelquevousêtes.J’aiaussibienconsciencedemavaleurquedelavôtreet noussommeségaux.Celaimpliquequejeprêteattentionàcequevousmedites,queje vousparled’unemanièreadulte,que vousparled’unemanièreadulte,quej’envisagenotre j’envisagenotrerapportsousl’angle rapportsousl’angledelacoopéradelacoopérationetdupartage. Laposition-/+: alorsquejevousrespecteetquejevo alorsquejevousrespecteetquejevousacceptetelqu usacceptetelquevousêtesmais evousêtesmais j'aiuneimagedévaloriséedemoi-même.Vousêtesbeaucoupmieuxquemoi,vousêtes heureuxalorsquejenelesuispas…Cettepositiondeviepeutêtrerésuméepar:«Jene vauxpasgrand-chose,n’importequivautplusquemoi».Visionpessimiste,parfoisdépressive,elleestdifficileàsupporteretpeutdoncêtreinstable. La posi positi tion on +/- +/- : jepense que je vaux vaux mieuxque mieuxque les autre autres.Soit s.Soit jeconsidèr jeconsidère e l'aut l'autre re commeincapablenonauto commeincapablenonautonome,etj nome,etjepensequej epensequejedoisfaire edoisfaireleschosesàsapl leschosesàsaplace;soitj ace;soitje e pensequ'iln'estcapablederienetneméritemêmepasd'attention, pensequ'iln'estcapablederienetneméritemêmepasd'attention,qu'ilestnégligeable, qu'ilestnégligeable, toutjustecapabled'exécut toutjustecapabled'exécutercequejedécide.C’est ercequejedécide.C’estunepositionde unepositiondedominationdé dominationdévalorivalorisantequirisqued'entraînerdesinstabilitéschezl'autre. Laposition-/-: c'estlapositionlapluspessimistedanslaquelleaucunedesdeuxpartiesn'alepouvoird'agiretréaliserquelquechosedevalable:«Jenevauxrienetvous nonplus».Laperson nonplus».Lapersonnea neasansdout sansdouteuneimagenégat euneimagenégatived'el ived'ellemêmeetdesautresdelemêmeetdesautresdepuis puisl'en l'enfanc fance.Il e.Il estpossibleque estpossiblequesesparents sesparents luiaient fait comprend comprendrequ’iln’étai requ’iln’étaitpas tpas désiréetqu'iln'arien désiréetqu'iln'arienà à attendre attendrede de quiquecesoit.Cettepositi quiquecesoit.Cettepositionestparti onestparticuli culièrem èrement ent instableetpeutmeneràdesschémaspathologiquesgraves(dépression,suicide,pathologiesmentales…). •
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+/ + -/+ -/+ +/-/-
Je suis OK et vous êtes OK Jen Jene esu suis isp pas asO OK Ket etv vou ous sêt êtes esO OK K Jes Jesu uisO sOKet Ketv voousn’ sn’êt êtes esp pas as OK Jenesu Jenesuisp ispasO asOKet Ketvou vousn’ sn’êtes êtespas pasOK OK
« Allons de l’avant ensemble, on en vaut la peine » «Je «Jem m’e ’en nva vais is,,je jen ne esu suis isp pas asà àl la aha haut uteu eur r» » «Va «Vass-tt-en, -en, tu nev nevaauxr xrien ien» » «Rienn «Rienneva evautl utleco ecoupd upd’êtr ’êtreent eentrepr repris» is»
Fig.3:Lespositionsdevie
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LespositionsdevieetenclosOK L'auteur L'auteur Franklin Franklin Ernst a conçu unemétho une méthode de d’analys d’analyse e des changemen changements ts de position positions s de vie qu’iladénommé«enclosOK».Ilsupposequechacunedesrelations,brève,longueoudurable, quelquesoitsontype(passe-t quelquesoitsontype(passe-temps,rituel, emps,rituel,activité, activité,jeu,intimi jeu,intimité) té) permetd'évaluerlesrelationsà undoubleniveau: Quellevaleurai -jeàmespropresyeux jeàmespropresyeuxetàceuxde etàceuxdel’autre? l’autre? •
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Quellevaleuramarelationàmespropresyeuxetàceuxdel’autre?
FranklinErnstsuggèrequecetteéva FranklinErnstsuggèrequecetteévaluationsefait luationsefaitgénéralementdemani généralementdemanièrenonexplicit èrenonexplicite.Ainsi, e.Ainsi, lesquestions lesquestionsrituell rituellessontuneformedesurface essontuneformedesurfacequi quidiss dissimu imuledestransact ledestransactioncachée ioncachées,quece s,quece soit auseind'ungroupe,avecdesproche auseind'ungroupe,avecdesproches,desintime s,desintimesetc.Parexemplelaquesti setc.Parexemplelaquestion«Bonj on«Bonjour, our, commentvas-tu commentvas-tu ?»est unedemande unedemande explicit explicite ed'in d'inform formatio ation nfact factuell uelle e qui peut dissimu dissimulerune lerune doubletransactioncachéequipourraitêtre«Commentsuis-jeavectoi?Commentes-tuavec moi?». Cesrelationssociales,dansleurdynamique,aboutissentàquatreopérationsdebase: « Tu es OK vis-à-vis de moi » » e m ê m i o m e d s i v à s i v K O s a p s i u s e n e J «
«Jem’envais» (fuirloindel’autre)
« Je vais de l’avant avectoi» (avanceravecl’autre)
«Va-t’en» (êtr (être e dans dans l’im l’impa pass sse e (se débarrasser de avecl’autre) l’autre)
«Jenesaisoùaller»
« Tu n’es pas OK vis-à-vis de moi » Fig.4:EnclosOK
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» e m ê m i o m e d s i v à s i v K O s i u s e J «
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Positionsdevieetjeuxpsychologiques Dans Dans les relati relations ons social sociales, es, les séries séries de transa transacti ctions ons peuven peuvent t about aboutir ir à l’une l’une ou l’aut l’autre re des des quatreissuessuivantes: Position de vie +/+ +/-/+ -/-
Pe n s é e « Je vais de l’avant avec toi » « Va-t-en » «Je m’en vais » «Je ne saisoùaller »
Comportement « caché » Avancer avec l’autre Se débarrasser de l’autre Fuir loin de l’autre Être dans l’impasse avec l’autre
Fig.5:Issuesdesrencontressociales
Etchaquetransaction,chaquejeu,chaquescénari Etchaquetransaction,chaquejeu,chaquescénarioestliéàl’unedecesquatrepositionsdevies oestliéàl’unedecesquatrepositionsdevies.. Al’inverse,notrepositiondeviefondamentalepeutêtreconfirméeparlesjeuxetlesscénarios quenousmettonsenœuvre.Ainsi, quenousmettonsenœuvre.Ainsi,sinousavonsadopt sinousavonsadoptélapositionOK+/O élapositionOK+/OK+avantd’alleràune K+avantd’alleràune soirée,leschancesdefaireunerencontreagréablesontbienplu soirée,leschancesdefaireunerenco ntreagréablesontbienplusimportantesquesinousado simportantesquesinousadopptonsunepositiondanslaquellesoimêmeoulesautresestOK-. EnAnalyseTransactionnelle,laquestionn’étantpastantdesavoircequel’onestmaisplutôtde déterminer«comment»êtrecequel’onveutêtre,laquestionn’estpastantdesavoirsilapersonneestOKoupas,mais«commentdevenirOK»,sipossibleavecl’autre.CecipartduprésupposétransactionnalistequechacundenousalapossibilitédedévelopperunepositiondevieOK.
» K O s e u T «
» K O s a p s e ’ n u T «
« Je ne suis pas OK »
« Je suis OK »
-/+ Jedoutedemoi,jeneconnais pas mes propres atoutsetmeslimites. Je me déva dévalo lori rise se par par raprapportàl’autre
+/+ Je connais mes propres atoutsetmeslimites. Je reco reconn nnai ais s les les atou atouts ts et leslimitesdel’autre. Positiondecoopération.
Jeupréféré
Jeupréféré
Victime
Pasdejeu
-/- Jedoutedemoimaisaussi de l’au l’autr tre, e, méco méconn nnai aiss ssan ant t les les atou atouts ts et sure surest stim iman ant t leslimitesdechacun. Positiond’impasse
+/- Je mécon méconnai nais s les atout atouts s de l’aut l’autre, re, ne connai connais s que que ses limites. Je déval évalor oriise l’aut ’autrre par rapportàmoi-même.
Jeupréféré
Jeupréféré
Persécuteur,Victime
Sauveur,Persécuteur
Fig.6:Comportementsetjeuxdansl’enclosOK
Etchacund’entre Etchacund’entrenousestlibredesélecti nousestlibredesélectionner onnerou ounondanschaqu nondanschaquesituat esituationleséléme ionlesélémentsqui ntsqui luipermettentdesemaintenirdanslapositionOK+/OK+
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Histoiredevie,scénariosdevie Natureetoriginedesscénariosdevie «Lescénarioestunplandevieenvoiederéalisation,conçudanslapetiteenfancesouslapression parentale. Il constitue une force psychologique qui pousse la personne vers son destin, qu’elle le combatteouqu’elleleprésentecommeémanantdesavolonté »(4).L'origineduscénarioréside
danslevécudel’enfance,enréponseàunmécanismed'adaptationàunmondequipeutêtre hostileseloncertainesdimensions.Dèssespremièresheures,lavieestuneluttepourlasurvie etlemond etle mondepeutsouvent epeutsouvent serévéler hostileou hostileoumena menaçant. çant. Lasurvie passe pardesmécanismes pardesmécanismes d'adapt d'adaptatio ations ns tant physique physiques s que psycholo psychologiqu giques. es. Ce faisant, faisant, l'enfant l'enfant élabore élabore des «décisi «décisions ons scénariques»quicorrespondentauxréponsesquisontlesréponseslesplusadaptéesauxparamètresdumomentoùellessontprises.Cesdécisionsscénariquessont,àcemomentlà,lastratégielaplusadaptéeenréponseauproblèmequiestposé,enfonctiondescapacitésdumoment. Cesdécisions Cesdécisions sonten sonten particul particulieradapt ieradaptéesà éesàlamanièr lamanièredontl'enf edontl'enfantpense antpense etressentà etressentà cemomentlà.Desdécisionsprécocesservantdesocleauxapprentissagessuivants,cesdécisionsscénariques nariques détermin déterminentles entlesfond fondatio ationsdu nsdu plan devie quiestappe quiest appelé«scénar lé«scénario io»» parÉricBerne. Ayantunefonctiondesurvie,lescénarioviseàobtenirunbénéfice.Renforcéparl'apprentissage,lesexpériencesetparlesparents,ilessentiellementdeniveauinconscient.Etsilaperceptiondu tiondutou toutpetitluiperme tpetitluipermetdestructu tdestructurerlespremie rerlespremiersélémen rsélémentsdesmessage tsdesmessagesscénariq sscénariques, ues,sa sa capacité capacité à communi communiquer quer au niveau niveau verbal verbal mais surtout surtoutnon nonverb verbal, al,perm permet et que les messages messages scénariquessoienttransmisparlesparents,euxmêmedéterminésparleurspropresscénarios. ClaudeSteineraidentifiéquatretypesdemessagestransmisparlesparentsàl'enfant.IlspeuventêtretransmisselondessystèmesEnfant/Enfant,Parent/ParentouAdulte/Adulte,auxniveauxconscientsouinconscients. Auniveauinconscientcesont Lesmessagesinhibiteursouinjonctions(Enfant/Enfant) o Lespermissions(Enfant/Enfant). o Auniveauconscientcesont: Lesmessagescontraignants,contreinjonctionsoudriver(Parent/Parent) o Lesprogrammes(Adulte/Adulte) o Nospropresmessages Trouvonsdesexemplesdecesquatremessagess’appliquantànous-même •
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Messagesinhibiteurset injonctions Permissions Messagescontraignants, contreinjonctionsetdrivers Programmes
Réflexionencommun Lesscénariosaltèrentlesperceptionsdetellemanièrequ'ellesjustifientlescénario. 4
ÉricBerne,Queditesvousaprèsavoirditbonjour,p36
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Lesinjonctions SelonBobetMaryGoulding,ilexiste12injonctionsfondamentalesquisontacceptéesdepuis l’enfance.Cesmessagesémanentdel'Enfantdesgrandespersonnes.Ilssontleplussouventexprimésau primésaunive niveaunonverbal. aunonverbal. Ilsinhibentlescompor Ilsinhibentlescomporteme tementsdesperson ntsdespersonnes. nes.Et Et siselonBobet MaryGouldingilenexiste12principales,cettelisten’estcertainementpaslimitative: 0à6mois N'existepas Nesoispastoi-même Neressenspas Nesoispasproche 6à24-28mois Nefaispas Nesoispasunenfant 2à3ans Nepensepas Nesoispasimportant 3à6ans Nesoispasenbonnesanté 6à12ans N'appartienspas Negrandispas 12à14ans Neréussispas •
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Lesâgesindiquésvarientd’unepersonneàl’autreetchaqueinjonctionpeutêtreredécidéeà tout tout âge. âge. Ceci Ceci peut peut se faire faire de manièr manière e incons inconscie cient nte, e, par exempl exemple e à l’issu l’issue e d’une d’une expéri expérienc ence e traumatisante,oudefaçonconsciente,commec’estlecasencoachingouenthérapietransactionnaliste
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Lesdrivers Les5driverssontdesmessagescontraignantsquisontlaplupartdutempsnonconscients: «Soisparfait!»estlemessagedeceuxpourquirienn’estjamaisassezbien.Cespersonnessontalorsperfectionnistesetilenrésulteuneperpétuelleinsatisfactionparrapportàleursrésultats,etaussiparrapportauxrésultatsdesautres. «Faisplaisir!»entraîneunbesoindetouj «Faisplaisir!»entraîneunbesoindetoujourssatisfairelesautre ourssatisfairelesautres.Ilenrésulteuncoms.Ilenrésulteuncomportementdévouéquivajusqu’à nepasoserseplaindre,nepasdirenon,avoirpeurde •
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gêner…Ellescherchentàpla gêner…Ellescherchentàplaireetàsat ireetàsatisfaireles isfairelesattentesd attentesdesautres. esautres.
«Soisfort!»etlemessagequiinterditdeselaisseraller,quiobligeàtoujoursgarderle contrôle,ànepasaimerlafaiblesse.Cespersonnesn’extériorisentpasleurssentiments etportentunmasquelorsqueleschosesdeviennentdifficiles. «Faisdesefforts!»entraîn «Faisdesefforts!»entraînepourlapersonnelebesoi epourlapersonnelebesoindetoujoursenfair ndetoujoursenfaireunpeuplus, eunpeuplus, d’avoirlesentimentdenejamaisavoirterminéoudenejamaisêtresuffisammentpréparé.Ilenrésulteunperpétuelsentimentd’insatisfaction,unepeurdenepasyarriver... «Dépêchetoi!»estliéàlacroyancequ’ilyauratoujoursquelquechoseàfaireaprèset queletempsvamanquerpourtoutcequ’ilyadéjààfaire.Lespersonn queletempsvamanquerpou rtoutcequ’ilyadéjààfaire.Lespersonnessontalorstouessontalorstoujoursenmouvement,toujoursactives,impatientes,entraindecourir,cequilesépuise. Acesmessagescontraignants,quisontautantd’obligations,correspondentdespermissions. •
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Drivers Sois parfait Fais plaisir Sois fort Fais Faisdes dese effo ffort rts s Dépê épêche toi
P e r m i s s i on s Sois comme tu es Fais-toi plaisir Sois ouvert et exprime tes besoins FaisFais-le le Prend endst ston temps emps
Fig.7:Driversetpermissions
LesdriversrévèlentunepositionOKconditionnellepuisquelapersonnenesesentiraOKquesi elle«estparfaite»,«afaitplaisir»,«estforte»,«travailletoujoursplus»ou«vavite».Les permissionscorrespondantespermettentdesesentirOKdemanièreinconditionnelle: Drivers Sois parfait
Points d’appui Organisé Efficace Précis Fais plaisir Arrangeant Agréable Attentionné Sois fort Autonome Robuste Entreprenant Faisde Faisdesef seffort forts s Travail Travailleur leurs s Tenace Opiniâtre Dépêche toi Rapide Déciderapidement Agitaveccélérité
Pistes de progrès Êtreplussouple Prendreleschosesavecplusd’humour Selaisserêtreplusspontané S’adapteràl’autreenserespectantsoi Écouterplussespropresbesoins Apprendreàdirenon Ressentirsespropresbesoinsetsentiments Demander/accepterlesressourcesdesautres Faireplus«avec»l’autre Investirsonénergielorsquec’estleplusutile Mieuxpeserlescontrepartiesdelaréussite Profiter,jouirdesbonsmomentsdelavie Prendresontempslorsquec’estutile Accepterqued’autressoientpluslents Leverlepied,parexempleauvolant
Fig.8:lescinqdrivers
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Lesémotions Lesémotionssontdesréactionsautomatiquesquirésultentdelareprésentationquelapersonnesefaitd’unesituat sonnesefaitd’unesituation.Ellesetrad ion.Ellesetraduitpardessen uitpardessensations,mai sations,maiségalementpard ségalementpardesréactions esréactions physiolo physiologiqu giques, es, et des comporte comportement ments. s. L’analyse L’analyse transact transactionn ionnelle elle considère considère quatre quatre émotions émotions primairesquisontlapeur,la tristesse ,la joie ,la colère.Beaucoupdetransactionnalistesajoutentle dégout .Chaqueémotionjoueunrôleessentiel.Acesémotionsprimaires,certainsajou.Chaqueémotionjoueunrôleessentiel.Acesémotionsprimaires,certainsajoutent égalemen égalementla tla surprise surprise,et ,et parfoismêmele parfoismêmelemépr mépris.L’ana is.L’analyse lyse transact transactionn ionnellelesconsid ellelesconsidère ère commedesémotionscomplexes,résultantdelacombinaisond’émotionsprimaires. Aladécouvertedevosémotions Définir,pourvous,lesémotionssuivantes: Lajoie Lapeur Latristesse Lacolère Ledégout
Qu’estcequi,pourvous,causelesémotionssuivantes: Lajoie Lapeur Latristesse Lacolère Ledégout
Quelleest,pourvous,l’utilitédesémotionssuivantes: Lajoie Lapeur Latristesse Lacolère Ledégout
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Lessentimentsparasites Chacund'entrenousconnaî Chacund'entrenousconnaîtdesémoti tdesémotionshabituelle onshabituellesetanciennes. setanciennes.Cesémotionsap Cesémotionsapprisedepui prisedepuis s l’enfa l’enfance nce sont sont souven souvent t éprouv éprouvées ées en situa situatio tions ns de stress stress,, mais mais pas seulem seulement ent.. C’est C’est ce que que l’analys l’analyse e transact transactionn ionnelle elle appelle appelle «sentime «sentiment nt parasite parasite». ». Ces sentiment sentiments s parasite parasites s sont récurrécurrentsetpourtantsontsouven rentsetpourtantsontsouventinutiles, tinutiles,voirecontrepro voirecontreproductifspou ductifspourl’analysedessitu rl’analysedessituationsetle ationsetle comporte comportement ment engénéral. L’Analyse L’Analyse Transacti Transactionne onnellea llea proposéde proposéde nombreus nombreuses escaté catégori gories esde de sentimentsparasites.Enparticulier sentimentsparasites.Enparticulierlessentimentsracketetlessentimentsélasti lessentimentsracketetlessentimentsélastiques.Alorsque ques.Alorsque lessentimentsspontanésappartiennentenpropreàlapersonne,lessentimentsparasitessont essentiellementdescomportementsappris.Ilspeuventêtreimplantésparimitationdefigures parentalesoudesfiguresd'autorité,maisaussid’autresmodèles.D'unemanièregénérale,ils sontspécifiésetattri sontspécifiésetattribuéspardest buéspardestiers,essenti iers,essentiellementlesp ellementlesparentsmais arentsmaispasseulement, passeulement,aucours aucours d'unprocessusdemodelagedel’enfant.Ilssontensui d'unprocessusdemodelagedel’enfant.Ilssontensuiterenforcésparlafamilleetparl'env terenforcésparlafamilleetparl'environironnementsocial. Sentimentsderacket Lessentimentsderacketsont Lessentimentsderacketsontparticuli particulièrementfréqu èrementfréquentsetrésult entsetrésultentd'une entd'unebasedetransact basedetransactions ions fallacieuses.Ilestsouventassociéàdesémotionstrèscommunescommelapeur,lacolère,la tristesse,lahontemaisaussilajoie.Cessentimentsparasitessontrépétitifsetinappropriés.Ils surviennentdemanièreincongrueetnesontpasenrapportaveclasituationvécue.Cesonten faitdessentimentsdesubstitution,c'estàdirequ'ilsprennentlaplaced'unautresentiment,du faitd'unsystèmedecroyancesancien,etdeméconnaissances. Sentimentsélastiques Unévénementvécuiciet Unévénementvécuiciet maintena maintenantpeutévoquer ntpeutévoquer unsouvenirancienauque unsouvenirancienauquellestattach estattaché éune une émotionquiestréactivéedan émotionquiestréactivéedanslemêmetemps.Cette slemêmetemps.Cetteémotiondupassére émotiondupassérevientdemanièr vientdemanièreenvaeenvahissanteetoccultelesémotionsprésentes,lesempêchantd'existerpositivement.Pourillustrer cela,l'ATproposelamétaphored'unélastiquetenduentrelepasséetleprésent,ramenantsans cesse cesse les émoti émotions ons du passé passé jusqu' jusqu'au au présen présent. t. L'iden L'identif tifica icati tion on du souve souvenir nir concer concerné né permet permet d'identifierl'émoti d'identifierl'émotion,aidantainsiàdécrocherlesentimentélastiqu on,aidantainsiàdécrocherlesentimentélastique,afindevivreleprésentde e,afindevivreleprésentde manièreadaptéeetsansparasitage. Lestimbres Untimbrecorrespondàunsentimentquin'estpasexpriméaumomentoùilsurvientetquiest «con «conser servé vé» » dans dans une une «coll «collect ectio ion n de timbr timbres es», », selon selon la métaph métaphore ore consac consacrée rée par l'AT. l'AT. Les ajoutssuccessifsdetimbresàcettecollectiondetimbresaugmententprogressivementsataille jusqu'àatteindreunemassecritique,momentousurvientunaccèsdeviolence,demaladie,voire demort.Cecicorrespondaufaitquechaquesentimentdésagréable(maisaussiagréable)qui n'estpasexprimépeutalimenterunscénarioquiserenforcejusqu'àl'apparitiondecomportementsnondésirés. Sentimentauthentiqueetsentimentparasite Lessentimentsauthentiquesetlessentimentsparasitespeuventêtredistingués: Lesentimentauthentiqueouspontan Lesentimentauthentiqueouspontanésepassedansl’icietmaintenant, ésepassedansl’icietmaintenant,ilestadapté ilestadapté àla réalité,ilnedurepasets’arrêtequandlasituationproblématiquedisparait Lesentimentparasiten'estpasadaptéàlaréalité,durealorsmêmequelasituationproblématiqueestrésolue,ilpeutrappelerd'autressouvenirs. Certai Certains ns les appell appellent ent émotio émotions ns ou senti sentimen ments ts primai primaires res pour pour les premie premiers, rs, secon secondai daires res ou d’empruntpourlesseconds. •
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Lesjeux Définition SelonÉricBerne,lesjeuxso SelonÉricBerne,lesjeuxsontdesensembl ntdesensemblesdetransacti esdetransactionscachées,rép onscachées,répétitiveset étitivesetcomplémencomplémentairesdontledéroulementaboutitàunrésultatbiendéfinietprévisible.Selonl'auteur,certains ingrédientssontnécessairesenplusdestransactionscachéesetlarépétition.Ilfautégalement unattrape-nigaud,unpointfaible,uncoupdethéâtreetunmomentdestupeurconduisantàun bénéfice.Lesjeuxprésententdonctroiscaractéristiquesfondamentales: Ilsontunestructureavecundéclencheuretuneconclusion Ilssontrépétitifs Ilsincluenttoujoursunetransactionàdoublefondavecunmobilecaché Ilsfonctionnentàdeuxniveaux,l'unsocial,l'autrepsychologique.Unemanièrepluspopulairede présenterlesjeuxestdedirequecesontunesériedecoupsdestinésàpiégerlesparticipants. •
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Onpeutreprésenterlesjeuxparune«formule»bienconnuedel’AT: AG+PF->R+D+MS+B Avec: •
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AG=AttrapeNigaud PF=PointFaible R=Réactions D=Déclic(coupdethéâtre) MS=MomentdeStupeur B=Bénéfices
Latraductionenfrançaisdecetteformuleest: Lejoueurutilise Lejoueurutilise unattrape-ni unattrape-nigaud gaud (AG) quiaccrocheunpointfaible quiaccrocheunpointfaible (PF),de (PF),de sorteque sortequel’au l’autre tre réagit(R).Lejoueuractionnealorsledéclic(D)etcelaprovo réagit(R).Lejoueuractionnealorsledéclic(D)etcelaprovoqueuncoupdethéâtreoumoment queuncoupdethéâtreoumoment destupeur(MS)permettantàchacundesdeuxjoueursd’obtenirleurbénéfice(B). Analysedesjeux Pourbienfonctionner,StéphenKarpmanamisenévidencequ'unjeufaitintervenirdesrôles bienparticuliers.Etlesjoueursadoptentl'undestroisrôlesscénariquessuivant: Persécuteur(OK+,OK-) Sauveur(OK+,OK-) Victime(OK-,OK+) Chacundesrôlespeutêtreillustréparuneformule: lePersécuteur:«Jet’aurai»,ou«Tuneperdsrienpourattendre»,etlapersonneest dansunepositionoffensive LeSauveur:«Nefaisrien,jem’enchargepourtoi»ou«Jenesouhaitequet’êtreutile», etlapersonnecontribueàmaintenirdesdépendancesavecl’autre, LaVictime:«C’estencor LaVictime:«C’estencoreàmoiquecaarri eàmoiquecaarrive»,«il( ve»,«il(elle,on)m’env elle,on)m’enveut»,etalo eut»,etalorslaperrslapersonnesedévaloriseelle-même. •
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Cesrôlesnesontpasfixes.Leurinteractionetleurchangementsontàlabasedesjeux p 27 / 35
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LetriangledramatiqueoutriangledeKarpman
auveteur
Cesrôlespeuvents’échan Cesrôlespeuvents’échangerlorsdescoupsde gerlorsdescoupsde théâtre, théâtre, cequipermetd’atteind cequipermetd’atteindrele rele pointpapointparoxystiquenécessairespourquelesjoueursengrangentleursgains.Ainsi,unSauveur(A)peut propo proposer ser son aide aide à une Victi Victime(B) me(B) puis puis lui reproc reprocher her dene pas enprofite enprofiter,se r,se transf transform ormer er alorsenPersécuteur(A).LaVictime(B)serebiffealorscontreA,devenantàsontourPersécuVictime teur(B),etAprendalorslerôledeVictime.C’estlecélèbretriangledramatiquedel’AT,autrementappelétriangledeKarpman.
Qu’estcequipermetunbonjeudramatique? SelonKarpman,troisfacteurssontutilespourquelesjeuxdeviennentréellementdramatiques: Flexibilité:lacapacitédesjoueursàchangerderôle,etd’utiliserdesmoyensnouveaux dejouerlamêmepartie.Certainsjeuxpeuventêtrejouésavecunseultypedetechnique alorsqued’autresnécessitentd’êtrepluscréatifs.Parexemplelejeudu«ouimais»nécessitedelacréativité.Ilsdoiventêtrecapablededéplacerlesujetdujeudesmots,à l'argent,auxrelationssociales,auxpartiesducorps… Ilestnécessairedenepasrenonceraujeutroprapidemen roprapidementpourquelapart tpourquelapartie ie Ténacité:Ilestnécessairedenepasrenonceraujeut puisseêtrejouéeavecsuccès.Ilestdoncnécessairequelesjoueursaientunecertaine persévér persévérance ance etsurt et surtoutmainti outmaintiennen ennent t larelat la relationsuffis ionsuffisamme ammentpour ntpour parvenir parvenir à undénouementtragique. Intensité:Alorsquecertainsjoueurspréfèrentjouerdemanièrepluscalmeetplusdétendue,d'autrespréfère tendue,d'autrespréfèrentêtreplusagressif ntêtreplusagressifsetentretenirunefo setentretenirunefortetension.Si rtetension.Silespartelespartenairesnesontpasd’accordsurl’intensitédujeu,ilyaunrisquequelejeuneparvienne pasàsonparoxysme.Néanmoins,ilyagénéralementunalignementsurleniveaude tensiondujoueurleplusagressif. •
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Pourquoijouer? Lesjeuxsontlagarantied’obtenirdesstrokesengrandequantité.Ilscorrespondentàlasoifde signesdereconnaissance,lespersonnespouvantpréférerdessignesdereconnaissancesnégatifsàpasdesignesdereconnaissancedutout. Travailsursoi Identifiezunesituationquerevivezrégulièrement,etidentifiezlestermesdel’équation.Remémorezvousprécisémentlesacteurs,ledécor,lesdialogues. Vouspouvezalorsvousfai Vouspouvezalorsvousfaireaiderparqu reaiderparquelqu’unpou elqu’unpourvouspassezlefi rvouspassezlefilmàl’envers,et lmàl’envers,etidentifie identifier r lesrôlesaussibienquelestermesdel’équationAG+PF->R+D+MS+B p 28 / 35
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jeudi 23 février 2012
Quefairedesjeux? Lesjeuxsontleplussouventdesprocessusnonconscientsdanslamesureoùlesjoueursnese rendentpascomptequ’ilssontentraindes’ylivr rendentpascomptequ’ilssontentraindes’ylivrer.Lestransactionn er.Lestransactionnalistesconstaten alistesconstatentque,plus tque,plus ils prenne prennent nt consci conscienc ence e des jeux jeux et des rôles rôles qu’ils qu’ils jouent jouent,, et plus plus ils sont sont en mesur mesure e de reprendrelecontrôledemanièreplusconstructive,plusutileetdemanièregénéraleplusAdulte. Néanmoins,touslesjeuxnesontpasdemêmeintensité,etlaconscientisationdesjeuxpeututilementtenircomptedestroisniveauxdejeu: Aupremierniveau,leje Aupremierniveau,lejeuestacceptablee uestacceptableetpeutmêmeav tpeutmêmeavoirunefon oirunefonctionposit ctionpositive(même ive(même silejeun’estpasdépourvud’effetsnégatifs). silejeun’estpasdépourvud’ef fetsnégatifs).Aceniveau,lelieninterpersonnelestsolli Aceniveau,lelieninterpersonnelestsolli-cité,cequipeutaboutiràsaremiseencauseconstructive.Cecipeutsepasserdansle couple,entreconjoint,ouentrecollègues,etl’issuedujeupeutêtreuneremiseàplat partielletemporairedelarelation,maisparfoismêmedemanièretotaleetdéfinitive,et cetteremiseàplatpeutêtreconstructive. Ausecond niveau, niveau, lejeuaboutità lejeuaboutità unerupturedulienquipeutêtreparti unerupturedulienquipeutêtrepartielle elle ettemporaire,maisparfoistotaleetdéfinitive.C’estle«coupdegueule»,laportequiclaqueetc. Les conséquen conséquences ces ne sont pas à propreme proprement nt parler parler dramatiq dramatique ue mais s’accompa s’accompagnen gnent t d’unedégradationtangibledesrelationsentrelesjoueurs.Lejeusedérouleengénéral dans l’intim l’intimité, ité, lespectacle lespectacle n’est n’est pasune priorité priorité etles joueursprivil joueursprivilégie égientune ntune partie partie privée. Autroisièmeniveau,lesjoueursaboutissentàdessituationsdenonretour,lesconséquencespeuvent quencespeuvent être dramatiq dramatiques, ues, etpeuvent éventuel éventuelleme lement ntêtre être mises mises enscèn en scène,en e,en impliquantdesprochesoudesspectateurs.Celapeutalleràfairelaunedesfaitsdivers avecdessuicides,desviolencesphysiques,desaccèsdefolie… •
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Quelquesoitleniveau Quelquesoitleniveau,lesjeuxso ,lesjeuxsontdesprocessu ntdesprocessusrépétiti srépétitifs.Etpour fs.Etpourcelailestnécess celailestnécessairequeles airequeles deuxjoueurssoientd’accordpourrejouerlapartieplusieursfois. Ainsi, Ainsi, il est import important ant de prend prendre re consci conscienc ence e que quelqu quelque e soit soit le nivea niveau u de jeu, jeu, chacu chacun n des joueursa100%delaresponsabilité.Eneffet,unjeusejoueàdeux,etilsuffitquel’und’euxrefuselejeupourquecelui-cis’arrêteouprenneuneautreorientation. Notreresponsabilitéestparconséquent,unefoisquenousavonsapprisàrepérerlesjeux,eten particu particulier lier les trois trois rôles rôles «victim «victime», e», «perséc «persécuteu uteur» r» et «sauvete «sauveteur» ur»,, de désamorce désamorcer r les jeux ultérieursafindereveniràdestransactionsconstructives.
Etvous? Quelssontvosjeuxpréférés? Quelleenestlastructure? Commentcernezvouslestroisrôles? Commentpassezvousdel’unàl’autrerôle? Commentallezvousmodifierlastructuredujeupourensortiretentrerdansunerelationconstructive? •
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jeudi 23 février 2012
Cervantès,L’IngénieuxHidalgoDonQuichottedelaManche(161 Cervantès,L’IngénieuxHidalgoDonQuicho ttedelaManche(1611). 1). ChapitreVIII- DubeausuccèsquelevaleureuxDonQuichotteeutenl'épouvantableet jamais jamais imagi imaginée née aventu aventure re des moulin moulins s à vent, vent, avec d'autr d'autres es événemen événements ts dignes dignes d'he d'heuureuseressouvenance dessusilsdécouvrirenttrenteouqua renttrenteouquarantemoulins rantemoulinsàventqu'ilyaen àventqu'ilyaen cetteplaine,et,dèsque Là-dessusilsdécouvri :«Lafortuneconduitnosaffairesmieuxque airesmieuxquenousn'eusnousn'eusdonQuichottelesvit, donQuichottelesvit,ilditàsonécuy ilditàsonécuyer er:«Lafortuneconduitnosaff sionssudésirer,carvoilà,amiSancho Panza,oùsedécouvrenttrenteouquelquepeuplusde démesurésgéants,aveclesquelsj epenseavoircombatetleurôterlavieàtous,etdeleursdépouillesnouscommenceronsànousenrichir:carc'esticiunebonneguerre,etc'estfairegrand serviceàDieud'ôterunesimauvaisesemencededessuslafacedelaterre.
—Quelsgéants?ditSancho. — Ceuxquetuvoislà,réponditsonmaître,auxlongsbras,etd'aucunslesontquelquefoisde deuxlieues. — Regardez,monsieur,réponditSancho,queceuxquiparaissentlànesontpasdesgéants,mais desmoulinsàventetcequisembledesbrassontlesailes,lesquelles,tournéesparlevent,font
mouvoirlapierredumoulin. —IIparaîtbien,réponditdon Quichotte,quetun'espasfortverséencequiestdesaventures: cesontdesgéants,et,situaspeur,ôte-toidelàettemetsenorai toidelàettemetsenoraison, son,tandisquejevai tandisquejevaisentrer sentrer aveceuxen aveceuxen unefurieuse unefurieuseet etinég inégalebatai alebataille. lle.»Et,disant »Et,disantcela,ildonnadeséperon cela,ildonnadeséperonss àsoncheval Rossinan Rossinante,sanss'amu te,sanss'amuserauxcrisque serauxcrisque sonécuyer sonécuyer Sanchofaisai Sanchofaisait,l'aver t,l'avertiss tissantquesans antquesans aucun aucun doutec'étaientdesmoulinsàvent,etnonpasdesgéants,qu'ilallaitattaquer.Maisilétaittell ementaheurtéàcelaquec'étaientdesgéant squ'iln'entendaitpaslescrisdesonécuyerSancho, squ'iln'entendaitpaslescrisdesonécuyerSancho, nines'apercevaitpasdecequec'étai nines'apercevaitpasdecequec'était,encorequ'ilen t,encorequ'ilenfutbienprès, futbienprès,aucontraire,il aucontraire,ildisaitàhaute disaitàhaute
voix:«Nefuyez voix:«Nefuyez pascouardeset pascouardeset viles vilescréa créature tures,carc'estun s,carc'estun seul chevalier chevalier qui vousattaque vousattaque.
»
Surcelailselevaunpeudeventetl Surcelailselevaunpeudeventetlesgrandesaile esgrandesailesdecesmoulinscommenc sdecesmoulinscommencèrentàsemouvoir èrentàsemouvoir,,
cequevoyantdonQuichotte,ildit:«Vouspourriezmouvoirplusdebrasqueceuxdugéant Briarée(5):vousallezmelepayer»Et,disantcela,ilserecommandadetoutsoncœurasa dameDulcinée,luidemandantqu'ellelesecourutencedanger,puis,biencouvertdesarondache,et dache,et lalanceenl'ar lalanceen l'arrêt, rêt, ilaccourut,augrandgalopdeRossinan ilaccourut,augrandgalopdeRossinante,donne te,donnerdansle rdansle premier premier moulinquiétaitdevantlui,etluiportauncoupdelanceenl'aile:leventlafittourneravecune telleviolencequ'ellemitlalanceenpièc telleviolencequ'ellemitlalanceenpièces,emmenantaprèssoi es,emmenantaprèssoilechevaletlechevalier,qui lechevaletlechevalier,quis'en s'en furentroulerunbonespaceparmilaplaine. SanchoPanza accourutàtoutecoursedesonânepourlesecourir,et,quandilfutàlui,iltrouva qu'ilnesepouvaitremuer:telavaitétélecoupqueluietRossinanteavaientreçu.«Dieumesoit enaide!ditSancho;nevou enaide!ditSancho;nevousai-jepasbiendi sai-jepasbienditquevousreg tquevousregardiezbienceque ardiezbiencequevousfaisie vousfaisiez,quece n'étaientpointdesmoulinsàvent n'étaientpointdesmoulinsàvent,etquepersonnenele ,etquepersonnenelepouvaitignorer pouvaitignorer,sinonquelqu'un ,sinonquelqu'unquien quien
eûtdesemblablesenlatête? —Tais-toi,amiSancho,réponditDon Quichotte,leschosesdelaguerresontplusqued'autres sujettesàdeconti nuelschangements,d'autant,j'ypense,etc'estlavéritémême,quecesage Freston,quim'avolémoncabinetetmeslivres,aconverticesgéantsenmoulinspourmefrustrerdelagloiredelesavoirvaincus,tantestgrandel'inimitiéqu'ilacontremoi;mais,enfinfinale,sesmauvaisartificesneprévaudrontcontrelabontédemonépée. —Dieuenfassecommeilpou —Dieuenfassecommeilpourra!»rép rra!»réponditSancho onditSanchoPanza Panza,et,luiaidantàselever,i ,et,luiaidantàselever,illeremonta lleremonta surRossinante,quiétait surRossinante,quiétaitàdemiépaulé. àdemiépaulé.
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Cottos,GyèsetBriaréesontdesgéantsdelamythologiegrecque.Ilsontchacuncentbrasetcinquantetêtes quicrachentdufeu.CesontlesfrèresdesTitansetdesCyclopes.
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jeudi 23 février 2012
Méconnaissances Définition Unmédecinpeutcommettreu Unmédecinpeutcommettreuneerreurdediag neerreurdediagnosticparcequ nosticparcequ’ilaméconnuu ’ilaméconnuunsymptôme,c’ nsymptôme,c’est est àdirequ’ill’aminimisé,déformé,malinterprété...Iln'yaaucuneconnotationmoraledansce motquiaparfoisau motquiaparfoisaufig figurélasignif urélasignificat icationdenepas iondenepas apprécie apprécierquelqu rquelqu'unouquelq 'unouquelquechose, uechose, ou encorenepasreconnaîtrelavaleur.EnAnalysetransactionnelle,lesméconnaissancesontété formaliséesparAaronetJacquiSchiffaudébutdesannées1970,etleconceptaétéapprofondi parKenMelloretÉricSchiff. Lesméconnaissancessontlefaitdenepaspercevoirquelquechose,lesous-estimer,lesurestimer,ledistordre,del’interpréterincorrectement. Laméconnaissanceestunmécanismeinconscientquiconsistedoncànepaspercevoirlaréalité tell telle e qu’e qu’ell lle e est est et donn donner er lieu lieu à des des géné généra rali lisa sati tion ons, s, des des dist distor orsi sion ons, s, ou des des omis omissi sion ons s d’informations.Ellesemanifestedanslespropospardesénoncéscomme: «Detoutefaçon,onnepeutpasfaireconfianceauxcommerciaux».Etmêmesicertains commerciauxpeuventeffectivementnepasêtredignedeconfiance,cettephrasetrop généralerévèleunegénéralisation. «Si «Si ce comm commer erci cial al me dit dit que que le prod produi uit t est est si bon bon que que cela cela,, c’es c’est t qu’i qu’ill y a un pièg piège e quelquepart».Icilarelationdecauseàeffetnereposesuraucuneindicationobjectiveet relèvedeladistorsion. «Siilabesoindevérifiercetteinformation,c’estquececommercialestmauvais»peut indiquerquelapersonneneperçoitpasquelecommercialsouhaiteapporteruneréponsefiable. •
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L’utilitédesméconnaissances Entantqueprocessuscognitif,laméconnaissanceaunefonctionessentielledeconstructiondu sensàpartirdelaperceptiondelaréalité.Enparticulier: Sinousnesimplifionspasleréel,nousserionssaturésd’informationsinutiles, Sinousnegénéralisionspas,nousserionsincapablesd’apprendreparl’expérience, Sinousnedistordionspas,certainesréalitésseraientdifficilesàaccepter. •
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Leprocessusdeméconnaissancepermetd’élaborerunereprésentationdumondesimplifiéeet inexactemaisutilisable.Parcontre,ilarrivefréquemmentquelesméconnaissancesentraînent unedéformationexcessivedelaréalité,cequiestalorscontre-productif.
Méconnaissanceetignorance Ilestutiledepouvoirdistingueruneméconnaissanced’unesimpleignorance.Danslecasde l’ignora l’ignorance, nce, apporter apporter uneinformatio uneinformation nsupp suppléme lémentai ntairesuffit resuffit àfair à faire eévol évoluerla uerla perceptio perception ndela dela personne personne.Dansle .Danslecasdela casdela méconnai méconnaissanc ssance,lapercepti e,laperceptionerroné onerronéede ede laréalitérésulte laréalitérésulte detout unensembledecroyanc unensembledecroyanceset esetdefiltr defiltresquistruct esquistructuren urentla tlaperc percepti eptionetla onetla compréhen compréhension sionde de la réalité.Cen’estpasunesimpleerreurmaisuneconstructiondelaréalitépersonnelleàlaquelle lapersonnetientetqu’elleestprêteàjust lapersonnetientetqu’elleestprêteàjustifier,argum ifier,argumenter,voire enter,voiredéfendre.Lapersonn défendre.Lapersonnequiméequiméconnaitpensequesesconceptionssontvalides,cequifaitqu’ilpeutêtredifficiledefaireconscientiseruneméconnaissance.
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jeudi 23 février 2012
Typologiedesméconnaissances Etl'analysetransactionnelledistinguetroisdomainesdeméconnaissance: desoi, desautres, dessituations. Elledistingueparailleurstroisregistresdeméconnaissance: dessignesduproblème, duproblèmelui-même, desoptionsdesolutions. Enfin,elledistinguequatreniveauxdeméconnaissance: Niveau1del’existenceduphénomène, Niveau2delasignificationdecelui-ci, Niveau3despossibilitésdechangementdecelui-ci Niveau4desaptitudespersonnellesvis-à-visduphénomène. •
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Il est est très très diff diffic icil ile e d’ac d’accé céde der r soisoi-mê même me à ses ses prop propre res s méco méconn nnai aiss ssan ance ces. s. Auss Aussi,i, il est est util utile e d’analyserlesproblèmesàtraversd’unegrilledesméconnaissances,àlalumièredecestrois classesdedistinctions. Exemple Énoncéduproblème( 6): - «Tusaisquoi,jememarielemoisprochain!» - «Ahbon,maistuenesàton6 èmedivorce!» - «Oui,etalors?Caposeunproblème?» Lesquatreniveauxde Lesquatreniveauxdeméconnaissan méconnaissancepossibles: cepossibles: existenceduphénomène portevisiblementsur«Où Niveau1:Laméconnaissancedel’existenceduphénomène estleproblème?»avecsous-jacent«Cettefois,c’estenfinlabonne!». significatio ation n du problème problèmeest«Oui,jememarie Niveau2:Laméconnaissancedela signific pourla7èmefois,jemerendsbiencomptequ’ilyaunproblème,maisbontantpis,c’est commeça» possibilitésdechangement est«Oui,j’ensuisàmon Niveau3:Laméconnaissancedespossibilitésdechangement est«Oui,j’ensuisàmon 7èmemariage,maiscen’estpasà45ansquecavachanger!».Lapersonneaconscience duproblèmeetdesaportée,maisméconnaitlesautresfaçonsdefaire. capacité personnelle personnelle à amener le changement changement Niveau4:Laméconnaissancesurlacapacité est «Oui «Oui,, cela cela fait fait 7 fois fois que jerefaisla jerefaisla même même expéri expérienc ence.Maiscomm e.Maiscomment ent faireautre faireautre-ment?Faireunethérapie?Cavaprendre10ans.Etpuisc’estcher.Vivreseul?J’ensuis incapable.Alorsquoid’autre?Jenevoisvraim incapable.Alorsquoid’autre?Jenevoisvraimentpas».Lapersonnebienconscie entpas».Lapersonnebienconsciencedu ncedu problèmeetdespossibilitésdechangementmaisdouted’ellemême:elleméconnaitsa capacitéàagirautrement. •
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Dans cetexempleon cetexempleon perçoitqu’i perçoitqu’ilest lest nécessaire nécessaire d’identi d’identifier fier correcte correctement ment leniveau deméconnaissanceavantd’envisagerunchangement naissanceavantd’envisagerunchangement.Eneffet,iln’estpaspossibledeprendreconsc .Eneffet,iln’estpaspossibledeprendreconscience ience d’unnive d’unniveau3 au3 ou 4 sila méconn méconnais aissan sanceport ceporte e sur sur leniveau1 leniveau1 ou 2.D’une 2.D’une manièr manière e généra générale, le, avantd’envisagerunchangementàunniveausupérieur,ilestnécessairedes’assurerqu’iln’ya pasdeméconnaissanceauniveauinférieur. 6
Exemplelibrementadapté Exemplelibrementadaptédehttp://www.a dehttp://www.analysetransa nalysetransactionnelle.f ctionnelle.fr r
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Passivité En Analyse Analyse transacti transactionne onnelle lle la passivit passivité é est «l’art «l’art de réussir réussir à échouer» échouer» ou « comment comment faire faire pournepasyarriver».Elledistinguequatretypesdepassivité: L’inaction,c’estàdirenerienfaire, Lasur-adaptation,quiconsisteàadaptersoncomportementaudelàdecequel’onpeut effectivementsupportersansdommage, L’agitation,parlaquelledesactionssontentreprises,maissansqu’ellessoientréellement orientéesversunrésultat L’incapacitation,quiestlamiseenœuvredelaviolencecontrelesautresousoi-même. •
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Autresstages Formationsdebase Introductionàl’AnalyseTransactionnelle,uneadaptationlibreduprogramme101 IntroductionàlaProgrammationNeuroLinguistique,(formationcertifiante,d’aprèsdu DrséminairedeRichardBolstad:«KeystoSuccess») Perfectionnement ATetPNL ATetP NL:Psycho-praticienAT-PNL(formationcertifiante,aprèsentretienpréalable) ATetPNL ATetP NL:Coaching(formationcertifiante) PNL:CommuniquerEfficacement(formationcertifiante,d’aprèsleséminaireduDrRichardBolstad:«TransformingCommunication») PNL:Efficacitépersonnelle,gérersontemps,sonactivité,gérersesrelationsauxautres AT:ProtocoleODCI(Observer,Décoder,ChoisirlesOptions,Intervenir) •
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Références Bibliographie ÉricBerne(1971),Analysetransactionnelleetpsychothérapie,ÉditionsPayot. ÉricBerne(1972),Queditesvousaprèsavoirditbonjour,ÉditionsTchou. ÉricBerne(1967),Desjeuxetdeshommes,ÉditionsStock IanStewart,VannJoines(1991),Manueld’analysetransactionnelle,InterEditions ClaudeSteiner(1996),Desscénariosetdeshommes:Analysetransactionnelledesscénariosde lavie,DescléeDeBrouwer. FranklinH.Ernst,L’enclosOK:Unegrillepourallerdel’avantavecl’autre.C.A.T.vol.1,p133. NancyPorter-Steele,Quesignifie«jesuisOK–TuesOK»?,C.A.T.vol.7,p77 Sourcesinternet http://www.itaa-net.org/TheScript/ http://www.analysetransac http://www.analysetransactionnelle.f tionnelle.fr/ r/ http://wiki.drik.fr/communication/Analyse%20transactionnelle/ http://www.transforme-action.ch/home/index.php?option=com_content&task=view&id=28& Itemid=2 http://www.troisiemevoie.com/isabelle_harle/2005/12/index.html http://www.scribd.com/doc/43375556/Analyse-Transactionnelle
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