Maitriser La Grammaire Francaise Corriges

September 27, 2017 | Author: Patrik Hreha | Category: Flanders, Noun, Languages
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1

Les noms, les adjectifs et les déterminants

A . Les noms I. Le nom commun et le nom propre 1 Dans les phrases suivantes, relevez les noms et dites pour chacun d’eux s’il s’agit d’un nom commun ou d’un nom propre. 1. Julie a déchiré son pantalon. "Julie" : nom propre ; "pantalon" : nom commun.

2. Nous avons rencontré les Martin. "Martin" : nom propre.

3. À quelle heure arrive le prochain train pour Lyon ? "heure" : nom commun ; "train" : nom commun ; "Lyon" : nom propre.

4. Le chocolat suisse se fabrique en Suisse. "chocolat" : nom commun ; "Suisse" : nom propre.

5. La municipalité a voté l’aménagement d’une nouvelle piscine publique.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

"municipalité" : nom commun ; "aménagement" : nom commun ; "piscine" : nom commun.

2 Relevez les noms. (Attention : certaines phrases n’en comportent pas.) 1. Elle a préparé le dîner.  "dîner" : nom commun. 2. Et si nous allions dîner ?  CETTE PHRASE NE COMPORTE PAS DE NOM. 3. J’aime le sourire de cet enfant.  "sourire" : nom commun ; "enfant" : nom commun. 4. J’aime te voir sourire.  CETTE PHRASE NE COMPORTE PAS DE NOM. 5. C’est une maison aux volets verts.  "maison" : nom commun ; "volets" : nom commun. 6. Le vert te va très bien.  "vert" : nom commun. 7. Je voudrais un aller simple, s’il vous plaît.  "aller" : nom commun. 8. Je ne sais plus où aller.  CETTE PHRASE NE COMPORTE PAS DE NOM. 1

Les noms, les adjectifs et les déterminants

3 Pour chacun des noms en caractères gras, cochez les trois cases correspondant à la nature de ce qu’il désigne dans la phrase où il est employé.

comptable

non comptable

animé

inanimé

concret

abstrait

✔ a

a

a

✔ a

✔ a

a

a

✔ a

a

✔ a

a

✔ a

Elle a un enfant.

✔ a

a

✔ a

a

✔ a

a

J’ai une idée.

✔ a

a

a

✔ a

a

✔ a

a

✔ a

a

✔ a

✔ a

a

Je cueille une fleur. J’envie ta sagesse.

L’eau est indispensable.

II. Le genre des noms désignant des inanimés 1 Complétez avec un ou une. une

1. J’ai ramassé

une

2. J’ai essayé

grenier.

un

cigarette dans

une

4. J’ai trouvé

pommier.

un

casquette dans

une

3. J’ai écrasé

un

raquette sous

savonnette dans

cendrier. un

évier.

2 Complétez avec le ou la. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

7.

la

la

vie

le

le

médicament

la

la le

la

ceinture

le

cheval

le

peignoir

la

peinture

le

bateau

le

couloir

le la

chance

le

château

le

rendement

la

performance

le

la

mairie

le

signal

partie. rangement. confiance. manteau. soir. voiture. tribunal.

3 Chaque série comporte un intrus. Rayez-le. 1. voyage − bagage − plumage − page. 2. différence − expérience − silence − prudence. 3. pâté − santé − validité − qualité. 4. lycée − matinée − dictée − cheminée. 4 Ajoutez -le à la fin des noms quand c’est nécessaire. 1. une feuil

le

2. un soleil 3. un recueil 4. un travail



un chevreuil



une merveil

un cercueil une batail

le

le



un écureuil



une bouteil

le



un réveil



un épouvantail

une pagail

le

2

Les noms, les adjectifs et les déterminants

5 Rayez l’article qui ne convient pas. 1. Le / La journalisme est un / une métier qui me tente. 2. Un / une matin, j’ai vu un / une écureuil dans le / la platane. 3. Il boit toujours un / une limonade en regardant le / la télévision pendant le / la récréation. C’est un / une habitude. 4. J’apprécie le / la franchise de le / la question que tu me poses. 5. Le / La mariage est un / une expérience parfois difficile. 6. Le / La gouvernement annonce un / une révision de le / la Constitution. 7. J’avais espéré trouver le / la silence et le / la solitude. Hélas, ce n’était qu’un / une illusion ! 8. Je voudrais comprendre le / la langage de le / la nature. 9. C’est le / la commencement d’un / une aventure incroyable. 10. Pourriez-vous me donner un / une renseignement au sujet d’un / une document ? 11. Le / La philosophie apprend le / la sagesse. 12. Je prépare un / une salade pour le / la déjeuner. 13. Il prend un / une feuille, fait un / une pliage… et voilà, c’est un / une fusée !

III. Le féminin des noms 1. Règle générale 1 Observez l’exemple, puis complétez. C’est un étudiant ou…→   C’est un étudiant ou une étudiante ? 1. C’est un ami ou une amie

 ?

2. C’est un secrétaire ou une secrétaire

 ?

3. C’est un client ou

une cliente

4. C’est un stagiaire ou

une stagiaire

 ?  ?

5. C’est un violoniste ou une violoniste

 ?

une candidate

 ?

6. C’est un candidat ou

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Mettez au féminin. Dans ma classe, il y a : 1. Un Français, un Anglais, un Irlandais et un Finlandais. Une Française, une Anglaise, une Irlandaise et une Finlandaise.

2. Un Hongrois et un Suédois. Une Hongroise et une Suédoise.

3. Un Espagnol. Une Espagnole.

4. Un Belge, un Suisse, un Russe. Une Belge, une Suisse, une Russe.

5. Un Marocain, un Américain, un Cubain et un Roumain. Une Marocaine, une Américaine, une Cubaine et une Roumaine. 3

Les noms, les adjectifs et les déterminants

3 Mettez les noms en caractères gras au féminin. 1. Louis travaille comme employé à la SNCF. Louise travaille comme employée à la SNCF.

2. Voici le lauréat de notre concours. Voici la lauréate de notre concours.

3. François est un ami, pas un rival. Françoise est une amie, pas une rivale.

4. Le cousin de Denis est un voisin. La cousine de Denise est une voisine.

2. Cas particuliers 1 Donnez le féminin des noms suivants : un passager

un étranger

un écolier

une passagère

une étrangère

une écolière





un cuisinier

un fermier

un boucher

un pâtissier

une fermière

une bouchère

une pâtissière





une cuisinière

un cavalier

une cavalière

2 Réécrivez ces phrases en mettant les noms au féminin. 1. Fabien est musicien et Lucien, pharmacien. Fabienne est musicienne et Lucienne, pharmacienne.

2. Nos deux champions sont deux jeunes Bretons, un collégien de Saint-Brieuc et un lycéen de Rennes. Nos deux championnes sont deux jeunes Bretonnes, une collégienne de Saint-Brieuc et une lycéenne de Rennes.

3. Le patron a un chien et un chat. La patronne a une chienne et une chatte.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Observez l’exemple, puis complétez. Le voyage



un voyageur



une voyageuse.

1. La danse →

un danseur





une danseuse

2. Le jeu



un joueur





une joueuse

3. Le chant



un chanteur





une chanteuse

4. La nage



un nageur





une nageuse

4 Transposez au féminin Rappel : le féminin de l’adjectif bon est bonne. 1. Le moniteur est un bon skieur.



La monitrice est une bonne skieuse.

2. Le coiffeur est un bon lecteur.



La coiffeuse est une bonne lectrice.

3. L’ambassadeur est un bon médiateur. →

L'ambassadrice est une bonne médiatrice.

4. L’empereur est un bon aviateur.

L'impératrice est une bonne aviatrice.



4

Les noms, les adjectifs et les déterminants

5 Complétez par les suffixes qui conviennent. Ma princ esse enchanter

est une terrible maîtr esse

esse

 ! Une vraie tigr esse

 ! Une diabl esse

 ! Oui, mais quelle

 !

6 Trouvez les noms féminins correspondant aux définitions. 1. Elle est la femme du roi.



La reine.

2. Elle est une domestique.



La servante.

3. Elle travaille dans un café.



La serveuse.

4. Elle garde les moutons.



La bergère.

5. Elle demande de l’argent dans la rue.



La mendiante.

7 Observez, puis complétez les phrases. 1. À mon remariage, j’inviterai mon père et ma mère, mon oncle et ma tante ma cousine

, mon cousin et

.

2. Il y aura aussi mon fils et ma fille, ma nièce

belle-fille / bru

mon gendre et ma

, mon neveu et

.

3. Tu pourras venir avec ton frère et ta soeur

.

8 Transposez au féminin les noms en caractères gras. 1. Qui est le héros de cette histoire ? Un prince. Qui est l’ héroïne

de cette histoire ? Une princesse

.

2. Le veuf et l’orphelin remercient leur bienfaiteur. La veuve

et l’ orpheline

remercient leur bienfaitrice

.

3. Le tsar veut être le protecteur des faibles et l’ennemi des oppresseurs. La tsarine

veut être la protectrice

des faibles et l’ ennemie

des oppresseurs.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

IV. Le pluriel des noms 1 Donnez le pluriel de ces noms. 1. un sentier



des sentiers



6. une montagne →

des montagnes

2. une croix



des croix



7. une médaille



des médailles

3. un rat



des rats



8. une souris



des souris

4. un nez



des nez



9. un pied



des pieds

5. un puits



des puits



10. une source



des sources

2 Réécrivez les phrases en mettant les noms au pluriel. 1. Il possède un château.



Il possède des châteaux.

2. Elle tricote un manteau. →

Elle tricote des manteaux.

3. Nous avons un bateau.



Nous avons des bateaux.

4. Vite, un seau.

→ Vite, des seaux.

5. Elle entend un oiseau.



Elle entend des oiseaux.

5

Les noms, les adjectifs et les déterminants

3 Complétez avec les noms suivants au pluriel de manière à obtenir des phrases ayant un sens. Chaque phrase doit comporter un nom finissant par -ou et un nom finissant par -eu. – clou, pou, trou – bleu (= vêtement de travail en toile bleue), cheveu, pneu. 1. Il y a des clous

dans les pneus.

2. Il y a des poux

dans les cheveux.

3. Il y a des trous

dans les bleus.

4 Complétez avec les terminaisons qui conviennent. Le jardin du Luxembourg en 1900 Les messieur s

landau s bateau

x

et les dame s

. Des enfant s . Les oiseau

portent des chapeau x

jouent avec des cerceau x

x

. Les nounou s

poussent des

, et d’autres, au bord du bassin, font flotter de petits

chantent. Il fait très beau.

5 Mettez ces phrases au pluriel. 1. Cet objet, c’est un caillou, un sou ou un bijou ? Ces objets, ce sont des cailloux, des sous ou des bijoux ? 2. Ce cri, c’est un hibou ou un coucou ? Ces cris, ce sont des hiboux ou des coucous ? 3. Ce hurlement, c’est un loup ou un fou ? Ces hurlements, ce sont des loups ou des fous ? 6 Mettez au pluriel. 1. un général sur un cheval



des généraux sur des chevaux

2. une grenouille dans un bocal



des grenouilles dans des bocaux

3. une patrouille dans un local



des patrouilles dans des locaux

4. un amiral dans un hôpital



des amiraux dans des hôpitaux

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

7 Complétez les phrases avec les noms suivants au pluriel. animal − bal − canal − carnaval − festival − journal bals

1. La tradition des

du 14 juillet remonte à la fin du xixe siècle.

2. Paris compte actuellement plus de 300 kiosques à 3. Connaissez-vous les

carnavals

journaux

.

de Dunkerque et de Nice ?

4. Georges Simenon a écrit une partie de son œuvre en voyageant sur les rivières et les 5. De nombreux

festivals

canaux

de France.

de musique ont lieu chaque été dans le Sud de la France.

6. La plupart des fables de La Fontaine mettent en scène des animaux

.

8 Mettez les noms au pluriel. 1. Ferme le portail ! →

Ferme les portails !

2. Ouvre l’éventail ! →

Ouvre les éventails !

3. Admire le vitrail ! →

Admire les vitraux !

4. Signe le bail !

Signe les baux !



6

Les noms, les adjectifs et les déterminants

9 Rayez les formes qui sont fausses. 1. Autrefois, certains considéraient les corails / coraux comme des plantes, et d’autres comme des pierres. À présent, on sait qu’il s’agit de petits animals / animaux qui s’attachent à un corps et y établissent leur habitation. 2. Le tramway présente des avantages certains. Il est plus ponctuel et plus rapide que le bus. Il est également plus silencieux. Il se déplace en effet sur des rails / raux soudés en continu, et certains matériaus / matériaux, utilisés dans la constitution du sol, permettent d’absorber le bruit. Mais il est aussi plus lent que le métro, et sa mise en place demande des travails / travaux importants.

V. Le pluriel des noms composés 1 Mettez ces noms composés au pluriel. 1. un chou-fleur



des choux-fleurs

un café-concert



des cafés-concerts

un oiseau-mouche



des oiseaux-mouches

2. un beau-frère



des beaux-frères

un grand-père



des grands-pères

une basse-cour



des basses-cours

3. un micro-ordinateur →

des micro-ordinateurs

un Anglo-Saxon



des Anglo-Saxons

un Gallo-Romain



des Gallo-Romains

4. un porte-clés



des porte-clés

un casse-noisettes



des casse-noisettes

un porte-avions



des porte-avions

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Complétez les phrases par les noms composés ci-dessous, en les écrivant comme il convient. casse-cou – compte-rendu – demi-heure – eau-de-vie – grand-mère – micro-ondes – perce-neige – petite-fille – pomme de terre – porte-bonheur – porte-parole 1. Les

perce-neige

fleurissent à la fin de l’hiver. porte-parole

2. Pour ses tractations, nous aurions besoin de plusieurs 3. Mes frères sont téméraires. Ce sont de vrais 4. Le muguet et le trèfle à quatre feuilles sont des comptes-rendus

5. Voici les 6. Les

grand(s)-mères

7. Les fours à

.

porte-bonheur

.

des dernières réunions. petits-enfants

s’occupent de leurs

micro-ondes

8. L’horloge sonne toutes les

casse-cou

.

.

sont pratiques pour réchauffer un repas en quelques minutes. demi-heures

9. Je vais faire des frites. Épluchons des

.

pommes de terre

10. Ces moines fabriquent des liqueurs et des

eaux-de-vie

. . 7

B . Les adjectifs I. Reconnaître les adjectifs 1 Relevez les adjectifs. 1. Nous allons organiser un petit dîner bien sympathique. Les adjectifs "petit" et "sympathique" se rapportent au nom "dîner". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. « Il y avait dans ce temps-là de grands hivers, de brûlants étés. » (Colette, Sido). L'adjectif "grands" se rapporte au nom "hivers" et l'adjectif "brûlants" se rapporte au nom "étés". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Nous avons passé des vacances paisibles chez mes parents. L'adjectif "paisibles" se rapporte au nom "vacances". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. « J’ai rencontré à Senlis un ancien compagnon de jeunesse. » (Gérard de Nerval, La Bohême galante). L'adjectif "ancien" se rapporte au nom "compagnon". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. « L’horloge lumineuse de la vieille ville […] marque onze heures moins cinq. » (Georges Simenon, Le Chien jaune). L'adjectif "lumineuse" se rapporte au nom "horloge" et l'adjectif "vieille" se rapporte au nom "ville". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. C’est un homme énergique et vigoureux. Je ne l’ai jamais vu malade. Les adjectifs "énergique" et "vigoureux" se rapportent au nom "homme", et l'adjectif "malade" se rapporte au pronom ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "l'" qui représente le nom "homme".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. La ville reprenait son aspect ordinaire. L'adjectif "ordinaire" se rapporte au nom "aspect". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8. Il se tenait devant la porte, tout honteux, n’osant frapper. L'adjectif "honteux" se rapporte au pronom "il". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Surlignez, parmi les mots en caractères gras, ceux qui sont des adjectifs. 1. a. « Les Français ne sont pas pauvres, mais ils détestent les riches. » (Pierre Michelbach, Histoire n° 204, nov. 1996). b. Ils ne sont pas très riches. 2. a Le village est désert. b. L’explorateur a traversé le désert à pied. 3. a. Avant de prendre la route, il faut faire le plein. b. Ce verre est plein d’eau. 4. a. Victor Hugo est l’auteur du célèbre roman Les Misérables. b. Il aperçut quelques mendiantes misérables. 5. a. Je suis étranger ici et ne connais personne. b. Il est parti à l’étranger. 6. a. Voilà la nourrice qui a élevé les petites. b. Les petites filles jouent au ballon dans la cour. 8

Les noms, les adjectifs et les déterminants

3 Dans cet exercice, la première lettre de certains mots a été enlevée. Rétablissez-la. Attention : elle doit être écrite en majuscule ou en minuscule selon les cas. Justifiez oralement l’orthographe choisie. 1. « Tirez les premiers, Messieurs les A nglais ! » (Phrase célèbre attribuée au comte d’Anterroches à la bataille de Fontenoy en 1745). 2. C’est un J aponais qui parle couramment l’ a nglais, l’ a llemand et le r usse. 3. Maria est une E urasienne. Son père est b elge et sa mère v ietnamienne. 4. « 900 millions de C hinois, et moi, et moi, et moi ! » chante Jacques Dutronc. 5. Je connais déjà mille caractères c hinois. 4 Complétez par les lettres manquantes. Entre 1995 et 2004, la population f rançaise expatriée a crû1 de 34 %, et, selon les estimations consulaires, plus de deux millions de F rançais vivent actuellement à l’étranger. On ne peut cependant parler d’hémorragie. Catherine Wihtol de Wenden, spécialiste des flux migratoires au CNRS2, rappelle : « Historiquement, les F rançais s’expatrient peu, contrairement aux A llemands, aux I taliens ou aux B ritanniques. Cela tient au fait qu’au xixe siècle, siècle très migratoire, la France était plus riche que ses voisins. Et puis nous sommes un pays où l’on estime ne pas vivre trop mal et qui traditionnellement n’est pas très ouvert aux langues étrangères. » 1. a crû : passé composé du verbe « croître », qui signifie « augmenter » (cf. « croissance »). Ne pas confondre avec « a cru », passé composé du verbe « croire ». 2. CNRS : Centre national de la recherche scientifique.

Inspiré d’ Arnaud Gonzague, « Changer de pays », Le Nouvel Observateur, 22-28 septembre 2005. 5 Les mots en caractères gras sont-ils des adjectifs ou des adverbes ? Cochez la bonne réponse. ✔ adjectif

adverbe

adjectif

✔ adverbe

adjectif

✔ adverbe

b. C’est une décision qui me paraît juste.

✔ adjectif

adverbe

3. a. Ce mur est trop haut. Apporte une échelle.

✔ adjectif

adverbe

adjectif

✔ adverbe

✔ adjectif

adverbe

adjectif

✔ adverbe

✔ adjectif

adverbe

adjectif

✔ adverbe

1. a. Ce calcul est complètement faux.

b. J’ai peur de chanter faux.

2. a. Elle joue juste.



b. Je n’ose pas le dire tout haut.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. a. Il n’est pas assez fort pour réussir.

b. Crie plus fort.

5. a. Ce plafond est trop bas.

b. Parle bas, on risque de t’entendre.

6 L’une de ces deux phrases est incorrecte. Expliquez pourquoi et corrigez-la. − Cette voiture roule vite. Cette phrase est correcte. "Vite" est un adverbe de manière qui modifie le verbe "roule" et signifie "rapidement". Le ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– contraire de "vite" est "lentement".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– − Cette voiture est vite. Cette phrase est incorrecte car "vite" n'est pas un adjectif mais un adverbe. Il ne peut se rapporter au nom "voiture". Il ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– faut dire : "Cette voiture est rapide". Le contraire de l'adjectif "rapide" est l'adjectif "lent(e)".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9

Les noms, les adjectifs et les déterminants

7 Expliquez le sens des adjectifs dans les phrases suivantes : 1. Descartes est un des plus grands savants français. L'adjectif "grands" signifie ici "illustres", "importants".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Les hommes grands sont-ils plus séduisants ? Dans cette phrase, l'adjectif "grands" signifie "de grande taille". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Cher ami, comment allez-vous ? L'adjectif "cher" exprime ici l'affection. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. C’est un loyer trop cher pour moi. Dans cette phrase, l'adjectif "cher" signifie "dont le prix est élevé", "coûteux".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Pauvre homme ! L'adjectif "pauvre" exprime ici la pitié. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Elle a épousé un homme pauvre. Dans cette phrase, l''adjectif "pauvre" signifie "qui n'est pas riche". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8 Quelle différence de sens faites-vous entre ces deux phrases : − Marie est une femme d’un certain âge. Marie n'est plus une jeune femme, mais elle n'est pas non plus très âgée. Elle peut avoir une cinquantaine d'années. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– − Marie est une femme d’un âge certain. Marie est plus âgée que dans la phrase précédente. Elle peut avoir soixante-dix ans. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

II. Le féminin des adjectifs

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Complétez avec les adjectifs au féminin. 1. un clocher pointu



une voix pointue

2. un caractère facile



une vie facile

3. un élève bavard



une pie bavarde

4. un comportement sage



une décision sage

5. un hymne national



une route nationale

6. un collant noir



une chaussette noire

7. un climat sain



une réaction saine

8. un enfant blond



une jeune fille blonde

9. un pantalon bleu



une robe bleue

10. un homme courtois



une femme courtoise

11. un air timide



une allure timide

12. un film passionnant



une émission passionnante 10

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2 Accordez les adjectifs avec les noms auxquels ils se rapportent. 1. C’est une expression familière

(familier)

2. C’est une douleur aigüe

(aigu)

3. C’est une parole grossière

(grossier)

4. C’est une pièce exigüe

(exigu)

5. C’est une attitude fière

(fier)

6. C’est une réponse ambigüe

(ambigu)

3 Même consigne. 1. Quelle bonne

tarte !

(bon)

2. Quelle grosse

bêtise !

(gros)

3. Quelle gentille

jeune fille ! (gentil)

4. Quelle cruelle

punition !

(cruel)

4 Complétez avec les adjectifs entre parenthèses. 1. Cette maison est neuve 2. Cette école est publique

ou ancienne ou privée

3. Cette opération est juste

 ?

 ? (public - privé)

ou fausse

4. Cette destination est proche

(neuf - ancien)

ou lointaine

 ?  ?

(juste - faux) (proche - lointain)

5 Mettez les adjectifs entre parenthèses au féminin singulier. 1. Ma mère est (heureux) : mon père a acheté une voiture (neuf). Ma mère est heureuse : mon père a acheté une voiture neuve. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Jérémie et sa (petit) sœur aiment la musique (grec). Jérémie et sa petite soeur aiment la musique grecque.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. C’est une idée (génial) mais (dangereux). C'est une idée géniale mais dangereuse.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Chaque matin, il gare sa (vieux) voiture (jaune) dans la rue (principal). Chaque matin, il gare sa vieille voiture jaune dans la rue principale. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Les rebelles ont retenu leurs otages dans une cave (obscur) et (exigu). Les rebelles ont retenu leurs otages dans une cave obscure et exigüe.

(REMARQUE : on peut écrire "exiguë")

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. De la fontaine coule une eau (limpide) et (frais). De la fontaine coule une eau limpide et fraîche.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. La loi de la gravitation (universel) de Newton est une découverte (essentiel). La loi de la gravitation universelle de Newton est une découverte essentielle.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. La lessive est (propre) et sera bientôt (sec). La lessive est propre et sera bientôt sèche.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 11

Les noms, les adjectifs et les déterminants

6 Même consigne. 1. « Il se perdit aussitôt dans la foule (criard) et (lent) […]. » (G. de Maupassant, La Ficelle). "Il se perdit aussitôt dans la foule criarde et lente [...]."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. « Ma nièce avait ouvert la porte et restait (silencieux). » (Vercors, Le Silence de la mer). "Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. « Une (grand) forme (noir), (droit) et debout, marchait auprès d’elle dans l’obscurité. » (V. Hugo, Les Misérables). "Une grande forme noire, droite et debout, marchait auprès d'elle dans l'obscurité."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. « Un paysan passa […] Une (large) moustache (roux) cachait sa bouche. » (M. Pagnol, La Gloire de mon père). "Un paysan passa [...] Une large moustache rousse cachait sa bouche." –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. « La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement (laid). » (L. Aragon, Aurélien). "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide."

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III. Le pluriel des adjectifs 1. Règle générale 1 Observez le modèle et complétez. J’ai un chapeau rouge et des gants.



J’ai un chapeau rouge et des gants rouges.

1. J’ai une jupe grise et des bottes.



J'ai une jupe grise et des bottes grises.

.

2. J’ai un manteau noir et des sacs.



J'ai un manteau noir et des sacs noirs.

.

J'ai une robe blanche et des chaussures blanches.

.

3. J’ai une robe blanche et des chaussures. → 2 Complétez avec les adjectifs en italiques.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

suisse − africain − belge − français − méditerranéen 1. Georges Simenon et Amélie Nothomb sont des écrivains belges.

.

2. La Tour Eiffel et le Louvre sont des monuments français.

.

3. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont des pays méditerranéens.

.

4. Genève et Lausanne sont des villes suisses.

.

5. Le Sénégal, le Niger et le Congo sont des fleuves africains.

.

3 Complétez avec des adjectifs se terminant par -eux. 1. Il a du courage.



Il est courageux.

.

2. Ils ont de la chance.



Ils sont chanceux.

.

3. Il a du talent.



Il est talentueux.

.

4. Ils ont du souci.



Ils sont soucieux.

.

5. Il éprouve de la joie.



Il est joyeux.

.

6. Ils éprouvent du bonheur.



Ils sont heureux.

. 12

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4 Complétez les phrases avec les adjectifs en italiques (la forme du féminin est indiquée entre parenthèses lorsqu’elle est différente de celle du masculin). 1. haut (fém. haute) − touristique − nombreux (fém. nombreuse) − typique − riche J’habite un village du Gard1 situé à proximité de hauts nombreux

villages

typiques

,

lieux

riches

touristiques

et de

de souvenirs et d’histoire.

1. Département du Sud de la France, en Provence.

2. festif (fém. festive) − distrayant (fém. distrayante) − local (fém. ancestrale) − ancestral (fém. ancestrale) La période de la transhumance1 est l’occasion, pour les éleveurs de Provence, d’organiser des réunions et

distrayantes

. Elle est souvent marquée par des animations

coutumes et traditions

ancestrales

locales

festives

qui font revivre les

.

1. Déplacement d’un troupeau de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, selon la saison (transhumance estivale et transhumance hivernale).

2. Cas particuliers 1 Complétez. internationaux

1. un comité international



des comités

2. un rendez-vous amical



des rendez-vous

3. un costume provençal



des costumes

4. un gouvernement libéral



des gouvernements

5. un droit fondamental



des droits

6. un conseil régional



des conseils

amicaux

provençaux libéraux

fondamentaux régionaux

2 Complétez avec les adjectifs en italiques à la forme qui convient. (Attention : certains adjectifs font leur pluriel en -als.) final – cardinal – principal – fédéral – naval 1. Les quatre points

cardinaux

sont : le nord, le sud, l’est et l’ouest.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. L’Allemagne et la Belgique sont des États

fédéraux

3. Nous attendons la proclamation des résultats

. finals

4. L’Arabie saoudite et la Russie comptent au nombre des 5. C’est dans les chantiers Queen Mary 2.

navals

.

principaux

pays producteurs de pétrole.

de Saint-Nazaire qu’ont été construits les paquebots Normandie, France et

3 Mettez ces phrases au pluriel. 1. Ce comportement est inhabituel, vraiment anormal. Ces comportements

sont inhabituels, vraiment anormaux.

2. Cette œuvre est très personnelle, vraiment originale. Ces œuvres

sont très personnelles, vraiment originales.

3. Ce discours est exceptionnel, vraiment pas banal. Ces discours

sont exceptionnels, vraiment pas banals.

13

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4 Écrivez les adjectifs comme il convient. J’aurais un nouvel amoureux, dit Marie, un bel homme… Ce serait une sensation nouvelle, un sentiment nouveau… → J’aurais de nouveaux nouvelles

amoureux, dit Marie, de beaux

, des sentiments nouveaux

hommes… Ce seraient des sensations

.

IV. L’accord des adjectifs : les cas particuliers 1 Accordez les adjectifs entre parenthèses avec les noms ou pronoms auxquels ils se rapportent. 1. Les provenances et les goûts de l’huile d’olive peuvent être très (divers). Les provenances et les goûts de l'huile d'olive peuvent être très divers. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Ton frère et toi, Sylvie, (rapide) comme vous êtes, vous avez déjà certainement tout compris, mais vous devez être (patient) avec ceux qui sont plus (lent). Ton frère et toi, Sylvie, rapides comme vous êtes, vous avez déjà certainement tout compris, mais vous devez être ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– patients avec ceux qui sont plus lents.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Les propos de cet homme et son comportement me semblent assez (étrange). Les propos de cet homme et son comportement me semblent assez étranges.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Le rez-de-chaussée de cet immeuble est réservé aux activités et aux équipements (professionnel). Le rez-de-chaussée de cet immeuble est réservé aux activités et aux équipements professionnels. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Ils s’inspirent de motifs et de techniques (ancestral), mais leurs créations n’en sont pas moins tout à fait (original). Ils s'inspirent de motifs et de techniques ancestraux, mais leurs créations n'en sont pas moins tout à fait originales. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Les contes et les nouvelles de cet écrivain ne sont guère (amusant) pour les enfants. Les contes et les nouvelles de cet écrivain ne sont guère amusants pour les enfants. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Ce classeur contient de (nombreux) notes et pensées (personnel). Ce classeur contient de nombreuses notes et pensées personnelles.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Tu peux manger cet abricot et cette pêche, qui sont tout à fait (mûr). Tu peux manger cet abricot et cette pêche, qui sont tout à fait mûrs. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Accordez les adjectifs entre parenthèses comme il convient. 1. Grand-mère tricote des chaussettes (jaune fluo). Grand-mère tricote des chaussettes jaune fluo. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il s’est acheté une (nouveau) veste (bleu marine). Il s'est acheté une nouvelle veste bleu marine. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Je trouve cette robe (gris clair) et cette ceinture (noir) très (élégant). Je trouve cette robe gris clair et cette ceinture noire très élégantes. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 14

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4. Il porte un pantalon et une veste (marron). Il porte un pantalon et une veste marron.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Marie fabrique de (gros) fleurs (rouge) en papier.

Marie fabrique de grosses fleurs rouges en papier.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Il a des cheveux (blond cendré), très (raide).

Il a des cheveux blond cendré, très raides.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. Son chapeau est orné de rubans (rose).

Son chapeau est orné de rubans roses.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Les supporters agitent de (petit) drapeaux (jaune) et (vert).

Les supporters agitent de petits drapeaux jaunes et verts.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

V. Les adjectifs indéfinis (1) 1 Observez l’exemple puis construisez des phrases semblables. le collier



J’ai le même collier que vous.

1. le crayon



J'ai le même crayon que vous.

2. la voiture



J'ai la même voiture que vous.

3. les documents



J'ai les mêmes documents que vous.

4. les informations →

J'ai les mêmes informations que vous.

2 Complétez par l’adjectif indéfini même à la forme qui convient. 1. C’est toujours la même 2. Il porte toujours le 3. « Je vous fais la 4. Les

6. Faut-il utiliser les même

cravate.

coupe ? », demande le coiffeur.

causes n’ont pas toujours les

5. Je lui ai fait exactement la Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

costume et la même

même

mêmes

8. J’ai la

histoire.

même

même

mêmes

mêmes

effets.

remarque que toi.

feuilles ou en prendre d’autres ?

couleur chez moi.

3 Complétez avec des pronoms toniques suivis de -même(s). 1. Je vais y aller moi-même 2. Ils ignorent

eux-mêmes

3. Ils ignorent où

. où il se trouve.

lui-même

se trouve.

4. Nous avons fabriqué cette bibliothèque 5. Tu aurais pu te charger toi-même 6. Elle m’a annoncé

elle-même

7. Souhaitez-vous acheter ces billets 8. Elles me l’ont dit

elles-mêmes

nous-mêmes

.

 de poster ce courrier ! son mariage. vous-même(s)

, ou préférez-vous que je le fasse ?

plusieurs fois. 15

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4 Répondez aux questions conformément à l’exemple donné. – Il est arrivé le même jour ? – Non, il est arrivé un autre jour. 1. Il a pris le même train ? Non, il a pris un autre train. 2. Il a logé dans le même hôtel ? Non, il a logé dans un autre hôtel. 3. Il a réservé les mêmes chambres ? Non, il a réservé d'autres chambres. 4. Il était accompagné de la même personne ? Non, il était accompagné d'une autre personne. 5 Distinguez les adjectifs indéfinis des pronoms indéfinis en cochant les bonnes réponses. ✔ adjectif indéfini

pronom indéfini

2. Où sont les autres ?

adjectif indéfini

✔ pronom indéfini

3. J’ai vu les mêmes que toi.

adjectif indéfini

✔ pronom indéfini

✔ adjectif indéfini

pronom indéfini

adjectif indéfini

✔ pronom indéfini

✔ adjectif indéfini

pronom indéfini

1. Où sont les autres enfants ?

4. J’ai vu les mêmes films que toi. 5. Les autres sont dans la bibliothèque. 6. Les autres livres sont dans la bibliothèque.

6 Complétez ce texte par même ou autre aux formes qui conviennent. Puis répondez à la question : Tensions communautaires en Belgique « Le royaume de Belgique fêtera ses 175 ans en 2006. Mais quel avenir pour ce pays, déchiré par des tensions communautaires de plus en plus sensibles ? Depuis 1993, trois régions le composent : la Flandre, au nord, où l’on parle flamand (ou néerlandais) ; la Wallonie, au sud, où l’on utilise le français. Et Bruxelles, la capitale, où la législation autorise l’emploi des deux langues, tout comme dans quelques autres

communes.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Certes, jusqu’à ce jour, l’union nationale est parvenue à se maintenir autour de la personne royale et du système fédéral. Mais entre les Flamands et les Wallons, la cohabitation est difficile. Ceux-ci ont de plus en plus de mal à vivre ensemble, et les tendances séparatistes sont fortes du côté flamand où l’extrême-droite nationaliste accroît peu à peu son influence.

Un journaliste évoque en ces termes la petite ville bilingue de Kraainem, en terre flamande, non loin de Bruxelles :

« Ils vivent dans la même

ville, mais ne se parlent presque pas. Ils ne lisent pas les mêmes

journaux

mêmes

et ne regardent pas les chaînes de télévision. La plupart s’évitent et font comme si les autres n’existaient pas ». Et il rapporte ce propos d’un cafetier de la ville : « Ici, la séparation est dans la tête. Rares sont les Flamands qui viennent boire un verre chez moi. C’est malheureux, mais l’on reste entre nous et j’ai l’impression que cela devient de pire en pire dans toute la Belgique ». Cyril Hofstein, « Wallons et Flamands au bord du divorce », Le Figaro Magazine, 5 février 2005. Question : « La plupart s’évitent et font comme si les autres n’existaient pas ». Dans cette phrase, autres n’est pas un adjectif indéfini. Expliquez pourquoi. Dans cette phrase "autres" n'est pas un adjectif indéfini parce qu'il ne se rapporte à aucun nom. Il s'agit en fait du ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– pronom indéfini "les autres" qui signifie "les autres personnes" et est sujet du verbe "existaient".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 16

Les noms, les adjectifs et les déterminants

7 Complétez par les adjectifs indéfinis même, autre, quelconque. Attention aux accords. 1. Le poète Saint-John Perse et le diplomate Alexis Léger n’était qu’un seul et

même

homme.

quelconque

2. « Si la raison pouvait exercer un rôle sur les relations entre les peuples, ils seraient vite persuadés que leur intérêt est de s’entr’aider au lieu de s’entre-détruire ». (Gustave Le Bon, Les Incertitudes de l’heure présente, 1923) 3. Je ne suis pas le seul à avoir protesté auprès de la compagnie aérienne. D’ leur mécontentement. 4. Vous sentez vous capable de faire le

même

voyageurs ont manifesté

travail jusqu’à votre retraite ?

autres

5. Je t’enverrai demain quelques

autres

photos.

6. Croyez-vous que ce texte ait une valeur littéraire ? Il me paraît assez

quelconque

.

VI. Les adjectifs indéfinis (2) 1 Observez l’exemple puis construisez des phrases sur le même modèle. Attention au genre et au nombre de l’adjectif proposé. inadmissible



Un tel comportement est inadmissible.

1. incroyable



Une telle aventure est incroyable.

2. dangereuses



De telles activités sont dangereuses.

3. incompréhensibles →

De tels propos sont incompréhensibles.

4. admirable

Un tel dévouement est admirable.



2 Complétez les débuts de phrases par tel(s) / telle(s) suivi ou non de l’article indéfini, puis reliez chacun d’eux au terme de comparaison qui convient. Rappel : vous pouvez accorder tel avec le premier terme de la comparaison ou le second. tel(le) une

1. Ce héros peut propulser son corps dans les airs, 2. L’homme a toujours désiré voler, 3. Ses projets s’effondreront,

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Cet homme agit



• châteaux de cartes

• moutons de Panurge



tels des

tel un

5. Ils obéissent aveuglément,

tel



• jardin public



• Icare

tels des



• robot

6. Le cimetière du Père Lachaise a été aménagé

tel un



• fusée

3 Complétez avec tel(s) / telle(s) que. 1. Les exigences de la comtesse étaient

telles que

ses domestiques finissaient toujours par rendre leur tablier.

2. Victor Hugo peut être considéré comme l’une des premières figures de « l’écrivain engagé » Sartre. 3. Il faut regarder la situation 4. « François m’aime

telle qu'

telle que

5. Les résultats de cet élève sont

tel que

l’a défini

elle est.

je suis », dit Marie. tels qu'

il est impossible de le faire passer dans la classe supérieure. tels que

6. C’est au xixe siècle que le roman d’aventures a connu son âge d’or, avec des auteurs Walter Scott, Fenimore Cooper, Alexandre Dumas, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, Rudyard Kipling, pour ne citer que quelques-uns des plus fameux écrivains qui se sont illustrés dans ce genre. 17

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4 Expliquez ces proverbes. 1. Tel père, tel fils. Ce proverbe signifie : "Le fils ressemble à son père".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Tel maître, tel valet.

Ce proverbe signifie : "Le valet ressemble à son maître".

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

18

C . Les déterminants I. Qu’est-ce qu’un déterminant ? 1 Surlignez les déterminants. Horoscope Aujourd’hui, votre vie privée est sous les projecteurs. Vous êtes énergique. Ce tonus est extrêment positif. Vous obtenez satisfaction dans une affaire délicate. Votre hiérarchie reconnaît vos compétences. On vous propose une promotion. 2 Même consigne. À l’aube Il est cinq heures et demie. Une pluie fine enveloppe la ville encore endormie. Quelques fenêtres s’éclairent. Une silhouette passe et s’enfonce dans la nuit en hâtant le pas.

II. L’article indéfini (1) 1 Complétez avec l’article indéfini. 1. – Hier, j’ai eu

un

souci.

– Ah ! bon ! à propos de quoi ? 2. – La semaine dernière, j’ai eu

un

problème.

– Vraiment ? Qu’est-ce qui s’est passé ? 2 Même consigne.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. – Pour cet après-midi, tu as

une

idée ?

– Je ne sais pas. On pourrait peut-être faire – Tu as raison.

Une

2. – Pour cet été, tu as

– Tu as raison.

promenade.

promenade nous ferait du bien. un

projet ?

– Je ne sais pas. On pourrait peut-être faire Un

une

un

voyage.

voyage nous changerait les idées.

3 Même consigne. 1. – Tiens ! Il y a

un

jardin derrière ce mur !

– Oui, c’est le jardin de mon voisin. Tu ne l’as jamais vu ? 2. – Tiens ! Il y a

des

bottes d’équitation dans ce placard !

– Oui, ce sont les bottes de Gilles. Il fait du cheval. Tu ne le savais pas ? 19

Les noms, les adjectifs et les déterminants

4 Complétez les phrases selon le modèle. Paul est → Paul est un homme enthousiaste. 1. Mon professeur est un enseignant exigeant / un bon pédagogue. 2. Mon chien est un compagnon fidèle / un labrador âgé de quatre ans. 3. Mes amis sont

des personnes loyales / des personnes dignes de confiance.

5 Même consigne. Le roman d’aventures est → Le roman d’aventures est un genre qui privilégie l’action. 1. Le canoë est un sport qui se pratique en plein air / un sport qui peut être dangereux. 2. Le violon est

un instrument qui a un son très agréable / un instrument qui demande beaucoup de persévérance.

3. Le bridge est

un jeu qui se joue à quatre / un jeu qui nécessite de la concentration.

6 Complétez les phrases avec l’article indéfini. Ma terrasse Ma grande pièce parisienne ouvre […] sur une

une

petite terrasse, au septième étage, presque en plein ciel. C’est

vraie terrasse. Jacqueline de Romilly, Les Roses de la solitude, Éditions de Fallois, 2006. Ma table

1. C’est

un

2. Elle a traversé

meuble ancien et précieux, qui date du XVIIIe siècle. des

siècles pour venir jusqu’à moi.

3. Mon mari me l’a offerte quand nous nous sommes installés à Paris ; il m’a dit que c’était la table de son père. Il m’a un

même fait observer qu’elle était dans

état parfait.

4. Malheureusement, je l’ai abîmée. Elle était recouverte d’

un

cuir ancien, légèrement fauve, bordé d’

un

très discret motif doré. 5. Il y a maintenant

des

taches sur ce beau cuir. Adapté de Jacqueline de Romilly, Les Roses de la solitude, Éditions de Fallois, 2006.

Question :

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Quelle différence faites-vous entre « c’était la table de son père » et « c’était une table de son père » ? - "c'était la table de son père" : son père possédait une table et c'était précisément celle-là. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - "c'était une table de son père" : son père possédait plusieurs tables, parmi lesquelles celle-là.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7 Complétez avec l’article indéfini. un

1. « M. Alphonse de Peyrehorade ne bougeait pas […] C’était physionomie belle et régulière, mais manquant d’expression ».

grand jeune homme de vingt-six ans, d’

une

Prosper Mérimée, La Vénus d’Ille. 2. « En bas, Catherine s’était d’abord occupée du feu […] C’était chaussée, peinte en vert pomme, d’

une

une

salle assez vaste, tenant1 tout le rez-de-

propreté flamande ». Émile Zola, Germinal.

3. « […] je reculai de quelques pas pour regarder ce vieil Hôtel de Ville qui avait vu passer tant de générations. C’était un

assemblage de bâtiments irréguliers, inégaux, solidement construits ». Eugène Le Roy, Jacquou le Croquant.

1. tenant : occupant.

20

Les noms, les adjectifs et les déterminants

8 Observez l’exemple puis rédigez des phrases sur le même modèle. Attention à l’accord des adjectifs. Ces enfants sont polis.

(remarquable)



Ce sont des enfants d’une politesse remarquable.

1. Cette statue est belle

(merveilleux)



C’est une statue d'une beauté merveilleuse.

2. Ces acteurs sont spontanés

(extraordinaire)



Ce sont des acteurs d'une spontanéité extraordinaire.

3. Ces pompiers sont courageux. (exemplaire)



Ce sont des pompiers d'un courage exemplaire.

4. Ce musicien est sensible.



C'est un musicien d'une sensibilité rare.

(rare)

9 Quelle est la valeur de l’article indéfini dans cette phrase ? Sur le balcon, il y a une chaise longue et trois fauteuils de jardin. Dans cette phrase, l'article indéfini "une" a une valeur numérique. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

10 Surlignez les articles indéfinis qui ont une valeur générique (c’est-à-dire qui sont employés devant un nom désignant une catégorie générale). 1. La durée de vie moyenne d’un ours est de 30 ans. 2. Un ours a été abattu par la police. 3. Au zoo, nous avons vu des ours. 4. Un ours devient adulte à l’âge de trois ans. 11 Observez l’exemple puis reformulez les phrases. Je t’ai attendu pendant longtemps.

(semaines) →

Je t’ai attendu pendant des semaines !

1. Cette lettre a mis longtemps pour arriver. (jours)



Cette lettre a mis des jours pour arriver

 !

2. Je suis resté pendant longtemps au lit.



Je suis resté pendant des mois au lit

 !

Ce travail a pris des heures

 !

3. Ce travail a pris beaucoup de temps.

(mois) (heures)



Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

12 Même consigne. J’ai soif



J’ai une soif !

Il a de la fièvre



Il a une fièvre !

1. Il a faim.



Il a une faim

 !

2. Tu as de la chance. →

Tu as une chance

 !

3. Elle a du talent.

Elle a un talent

 !



13 Dans les deux derniers exercices, l’article indéfini que vous avez utilisé comporte une nuance particulière. Laquelle ? Cet emploi est-il correct dans la langue écrite ? Dans les deux derniers exercices, l'article indéfini a une nuance emphatique. Cet emploi relève de la langue orale et ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– familière.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Remarque  : pour la distinction entre l’article indéfini des et l’article défini contracté des, voir p. 24, L’article

défini,

exercice n° 7. 21

Les noms, les adjectifs et les déterminants

III. L’article indéfini (2) 1. Devant un nom précédé d’un adjectif 1 Complétez par des ou de. Justifiez oralement vos choix. 1. Laure a 2.

De

des

4.

des

squares et

des

jardins publics.

grands arbres bordent l’avenue des Champs-Élysées. d'

5. Avez-vous 6. Ce sont

longs cheveux blonds.

grosses larmes coulent sur les joues de Marie.

3. Le maire a fait aménager De

de

yeux bleus et

autres objections ?

des

jeunes filles charmantes.

2 Complétez par l’article indéfini. « Les ours ont une fourrure dense, une queue courte, de fes non rétractiles. Ils ont allongé et

des

un

grand corps et des

grandes capacités olfactives et auditives et cinq grif-

membres puissants. Ils ont de

larges pattes, un

museau

oreilles rondes. » Source : http :/fr.wikipedia.org/wiki/Ours

2. Après un verbe à la forme négative. 1 Mettez à la forme négative. 1. J’ai des allumettes.



Je n'ai pas d'allumettes.

2. Il prend un repas.



Il ne prend pas de repas.

3. Vous faites un séjour à l’étranger. →

Vous ne faites pas de séjour à l'étranger.

4. Elles achètent des magazines.

Elles n'achètent pas de magazines.



2 Complétez par l’article indéfini à la forme qui convient et justifiez votre choix. 1. « Nous n’allions pas à l’école. Nous n’avions pas pas

d'

club, pas

d'

activités sportives, pas

de

règle,

amis…» (Le Clézio, L’Africain).

2. Ce ne sont pas des Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

de

arguments convaincants.

une

3. Je ne loue pas

maison mais

4. Le pauvre homme n’a pas

de

6. Ce n’est pas 7. Il n’a pas 8. Il ne boit pas

de des

appartement.

domicile fixe ni

5. On lui a volé son sac. Elle n’a plus un

un

de

de

famille.

papiers.

accident. mère ni

de

père.

bières allemandes mais

des

bières belges.

3 Comparez les deux phrases et commentez la forme de l’article. 1. Ce ne sont pas des professionnels.

2. Ce ne sont pas de vrais professionnels.

1. Il faut mettre la forme "des" même si la phrase est négative car la phrase exprime une identification ("Ce ne sont ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– pas").

2. Il faut mettre la forme "de" car le nom "professionnels" est précédé d'un adjectif : "vrais". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 22

Les noms, les adjectifs et les déterminants

IV. L’article défini 1. Formes 1 Complétez par les articles définis qui conviennent. Les noms avec un h aspiré sont suivis d’un astérisque.

Noms masculins



Noms féminins

le ou l’ ?

1.

le

2.

l'

3.

le

4.

le

5.

l'

6.

le

7.

le

8.

l'

9.

le

10.

l'

la ou l’ ?

11.

la

mer

œil

12.

l'

heure

serpent

13.

l'

actrice

14.

la

hantise*

ours

15.

la

colère

voyage

16.

la

symphonie

17.

l'

université

18.

l'

héroïne

19.

la

direction

20.

la

haine*

fauteuil

héros*

hérisson* hommage rocher arc

2 Mettez au pluriel. 1. L’hirondelle → Les hirondelles.



5. L’hémisphère → Les hémisphères.

2. Le bouchon → Les bouchons.



6. Le homard

→ Les homards.

3. La sauce

→ Les sauces.



7. L’image

→ Les images.

4. L’ouvrage

→ Les ouvrages.



8. La hutte*

→ Les huttes.

3 Complétez par à l’, au, à la, aux. au

1. Tous les dimanches, je vais 2.

A l'

époque, les machines à laver la vaisselle n’existaient pas.

3. Je préfère le thé

au

4. Elle a une maison

au

5. Je repense Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

marché.

aux

café. bord de la mer.

vacances où nous nous sommes rencontrés.

6. Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant en ce moment 7. Je préfère rester

à la

au

théâtre ?

maison.

8. As-tu envoyé une annonce au

journal ?

4 Complétez par de l’, du, de la, des. 1. J’aurais besoin du

marteau que tu m’as emprunté.

2. Les cloches de l'

église sonnent dix heures.

3. Ma grand-mère est sortie de l' 4. Elle a toujours envie du

5. Je me souviens

6. L’artiste s’est inspiré 7. Il faut prendre soin 8. C’est le balai

des

de la

hôpital hier. affaires de sa sœur.

chant du des

des

marins à la tombée

de la

nuit.

paysage qu’il avait sous les yeux. livres.

sorcière Abracadabra. 23

Les noms, les adjectifs et les déterminants

5 Complétez par à l’, au, à la, aux, de l’, du, de la, des. Les parfums

de l'

été 2004 : le retour

des /aux

sources

Comme la couture, la parfumerie a ses modes. Les parfums de l’été 2004 se sont caractérisés par une remardes

quable percée aux

retour

fruits - la pêche, la groseille, le cassis… On s’est intéressé aussi

plus rares tels que le kumquat ou le yuzu1, et aux / des

aux

aux

agrumes, y compris

senteurs boisées. Mais la grande tendance a été le

« belles fleurs » : le jasmin et surtout la rose. Pour Anna Estevane, directrice marketing chez Givaudan, des

groupe leader dans l’industrie

parfums et

des

arômes, cette vogue a témoigné d’une volonté de reva-

loriser les codes traditionnels. Elle a traduit un désir d’authenticité en même temps que d’élégance, qui a ramené tout naturellement

à la

des

vérité

sources, et donc

des / aux

matières premières.

1. yuzu : citrus japonais

Inspiré de Louise Prothery, « Aux sources du parfum », « L’Expressmag » de L’Express du 31 mai 2004. 6 Cochez la bonne réponse. Rappel : quand on peut remplacer du par un peu de, du est un article partitif. 1. N’oublie pas de mettre du sel. article défini contracté

4. C’est le livre du professeur.

✔ article partitif

2. Il y a du vent. article défini contracté

article partitif

5. Tu as du beurre ?

✔ article partitif

3. Je fais du vélo. article défini contracté

✔ article défini contracté

article défini contracté

✔ article partitif

6. Je l’ai vu à la terrasse du café.

✔ article partitif

✔ article défini contracté

article partitif

7 Même consigne. 1. Je lis Des souris et des hommes de Steinbeck. article défini contracté

✔ article indéfini

2. Il parle des Caraïbes.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

✔ article défini contracté

✔ article défini contracté

article indéfini

5. As-tu pensé à la Fête des mères ? article indéfini

3. Il lui a offert des fleurs. article défini contracté

4. C’est le drapeau des États-Unis.

✔ article défini contracté

article indéfini

6. Il faut prendre des précautions.

✔ article indéfini

article défini contracté

✔ article indéfini

2 Emplois 1 Complétez avec l’article défini à la forme qui convient. l'

1. Il faut apprendre à maîtriser 2.

Les

ordinateur.

roses sont cultivées depuis l’Antiquité.

3. On dit que

les

Français sont individualistes.

4.

Les

jeunes aiment

les

5.

L'

homme a domestiqué

jeux vidéo. le

cheval entre -3500 et -5000 avant Jésus-Christ. 24

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2 Complétez avec l’article défini. Je m’appelle Hélène. Je suis née le 18 juin 1988 et je suis étudiante.

J’étudie

le

l'

droit à

musique et la

l'

université. Je parle

l'

anglais,

allemand et

le

russe. J’aime la

danse. J’aime aussi beaucoup les voyages. J’ai traversé plusieurs fois l'

la

mer du Nord et la

Manche. J’ai déjà visité l'

la

Russie. Mais je voudrais encore découvrir

l'

Angleterre, l'

Allemagne, le l'

Asie du Sud-Est et

lecture, la

océan Atlantique, ainsi que Japon, les États-Unis et

Amérique du Sud.

3 Même consigne. 1. Combien de temps le 2. Alexis rêve d’aller sur le

3. Aimez-vous 4.

L'

soleil éclairera-t-il encore la la

5. C’est

la

6. Vive

lune.

jazz ?

argent ne fait pas la

terre ?

le

bonheur.

vie ! liberté !

4 Complétez avec l’article défini. hiver,

le

2. Quand vient

l'

1. 3.

L'

Le

jour dure moins longtemps. automne, les cigognes quittent

printemps est souvent associé à

4. Quand c’est

l'

été en France, c’est

l'

l'

Europe pour

l'

la

amour et à

l'

hiver en Australie.

Afrique.

jeunesse.

5 Il manque certains articles définis ou indéfinis dans ces phrases. Complétez-les et justifiez vos choix. Rappels L’article défini se place devant un nom désignant un être – ou un objet, une notion – identifié. L’article indéfini se place devant un nom désignant un être – ou un objet, une notion – non identifié. 1. Le prestidigitateur prend un chapeau. Il nous le montre : hop ! il en sort

le

chapeau est vide. Il le pose sur sa table, le secoue, et

un lapin.

2. Je vois un homme qui parle à une femme. Il paraît en colère. Que dit-il ? La femme semble embarrassée. 3. – Que de livres ! Tu n’as pas de cave ou de grenier où les ranger ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Si, mais la

cave est pleine et le

grenier est loué.

6 Complétez par des articles définis ou indéfinis. Une admiratrice mystérieuse Je regagnai à pied mon logement, et, pour tomber dans la rue du Corso, je pris une



tueuse par où je n’étais pas encore passé. Elle était déserte. On ne voyait que de chétives maisons, dont pas une n’était éclairée. Minuit venait de sonner ;

le

un

petite ruelle1 tor-

longs murs de jardins, et quelques

temps était sombre. J’étais au milieu de

la

rue, marchant assez vite, quand j’entendis au-dessus de ma tête

petit bruit, un st ! et, au même instant,

une

rose tomba à mes pieds. Je levai les yeux, et, malgré l’obscurité, j’aperçus une femme vêtue de blanc, à une

fenêtre, le bras étendu vers moi. […]

– Madame, dis-je à voix basse, en ramassant la



Mais déjà la

1 ruelle : rue très étroite.

femme avait disparu et la

rose, vous avez laissé tomber votre bouquet…

fenêtre s’était fermée sans faire le moindre bruit. Prosper Mérimée, Il viccolo di Madonna Lucrezia, 1873. 25

Les noms, les adjectifs et les déterminants

7 Quelle différence de sens faites-vous entre les phrases suivantes ? 1. Le cousin de Vincent a déménagé en Provence. / Un cousin de Vincent a déménagé en Provence. 2. C’est la fenêtre de mon bureau / C’est une fenêtre de mon bureau. 1. La première phrase implique que Vincent n'a qu'un seul cousin - du moins connu de celui à qui l'on parle - et que ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– c'est précisément de ce cousin dont il s'agit. La seconde implique qu'il en a plusieurs et qu'on parle de l'un d'entre

eux. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. La première phrase implique que le bureau n'a qu'une seule fenêtre. La seconde, qu"il en a plusieurs.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8 Justifiez l’emploi des articles définis en caractère gras. 1. Paul écrit un roman. L’histoire se passe au xviiie siècle. Le nom "histoire" désigne ici un objet identifié : il s'agit de l'histoire du roman dont on vient de parler. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Pauline aperçoit une maison. Elle s’approche et frappe à la porte. Le nom "porte" désigne ici un objet identifié : il s'agit de la porte de la maison dont on vient de parler.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Voilà la maison de mon oncle. C’est une grande bâtisse de pierre blanche. Des rosiers grimpent sur la façade. - Le nom "maison" est déterminé par un complément du nom ("mon oncle") et désigne donc un objet identifié. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Le nom "façade" désigne un objet identifié : il s'agit de la façade de la maison dont il a été question auparavant.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9 Complétez ces expressions familières avec l’article défini et expliquez ce qu’elles signifient. 1. Il a le 2. Il a

la

3. Il a la

le

bras long.

5. Il a

main leste.

6. Il n’a pas les yeux dans sa poche.

dent dure.

7. Il en a par-dessus la

le

4. Il a un verre dans

nez en trompette. tête.

nez.

10 Complétez. 1. Je me brosse les dents le matin et le soir. 2. Je me lave les mains plusieurs fois par jour. 3. Je me fais couper les cheveux tous les mois. 11 Même consigne. 1. Baisse la

tête !

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Ne hausse pas les épaules ! 3. Lève la

jambe !

12 Complétez par les articles défini et indéfini. Alpinistes

Les

son piolet, la

deux hommes reprirent leur marche silencieuse. Ravanat allait devant, le main gauche passée sous

la

bretelle du sac à hauteur de l'

Pierre Servettaz suivait, calquant son allure sur celle du reté avec laquelle

les

deux montagnards posaient

le

dos courbé, bien appuyé sur

aisselle pour soulager les épaules.

vieux. Un novice1 aurait été surpris de constater la pied sur

les

cailloux

du

légè-

chemin.

D’après R. Frison-Roche, Premier de cordée [1941], « J’ai lu », 2001. 1. un novice : un débutant, un homme inexpérimenté.

Remarque : on trouvera un autre exercice sur la valeur possessive de l’article défini p. 32 dans Le exercice n° 11.

déterminant possessif,

26

Les noms, les adjectifs et les déterminants

V. L’article partitif 1 Complétez par l’article partitif qui convient : du

1. Je vais acheter 2. Tu devrais boire

du

du

5. Tu reprends

de la

café et des jus de fruits.

lait tous les matins. du

3. Est-ce qu’il y a encore 4. Il mange

du

thé,

pain ?

poisson tous les vendredis. sauce ?

2 Même consigne. du

1. Cet appartement a certainement de la

2. Tu es trop pressé : il faut 3. Il y a

de l'

5. C’est 6. Il y a

du

patience.

eau dans le gaz1. du

4. Tu marches trop vite. J’ai de la

charme.

mal à te suivre.

folie ! sable dans tes chaussettes.

7. Jérôme joue parfois

du

Mozart. du

8. Ce texte ? C’est probablement

Victor Hugo.

9. Je ne comprends rien à l’informatique. Pour moi, c’est 10. Il y a

de l'

du

chinois2 !

orage dans l’air3.

1. Expression familière signifiant « il y a des tensions, des désaccords ». 2. Expression familière signifiant « c’est incompréhensible ». 3. Expression familière que l’on emploie pour parler d’une tension, d’une nervosité, qui annonce un éclat.

3 Complétez par l’article indéfini ou l’article partitif. (N’oubliez pas d’accorder les adjectifs.) Il a du courage ? → Oui, il a un courage exceptionnel !

(exceptionnel)

1. Il a de la volonté ?

(inflexible)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



Oui, il a une volonté inflexible !

2. Il a de la minutie ? →

(remarquable)

Oui, il a une minutie remarquable !

3. Il a du temps ? →

(infini)

Oui, il a un temps infini !

4. Il a de l’imagination ? →

(incroyable)

Oui, il a une imagination incroyable !

5. Il a du travail ? →

(fou)

Oui, il a un travail fou !

4 Complétez la phrase. Je voulais faire des crêpes pour la Chandeleur, mais je n’avais plus plus

de

lait : plus rien ! Pas

de

de

farine, plus

de

sucre, plus

de

beurre,

chance ! 27

Les noms, les adjectifs et les déterminants

5 Complétez par l’article partitif à la forme qui convient. 1. Vous avez

du

feu ?

2. Nous ne buvons pas 3. Tu as encore

de l'

4. Il n’a jamais

d'

5. Je ne prend pas 6. Nous faisons

de

7. Je n’ai plus

de

bière.

8. Il n’a pas

de

du

essence ?

9. Tu as

argent.

10. Vous faites

de

de l'

confiture.

11. Gérard a

équitation.

sel. fièvre.

temps libre pour te reposer. du

du

12. Il ne mange pas

vélo ? savoir-vivre. de

fromage.

6 Observez le modèle puis complétez. Je ne vends pas de farine de maïs. → Je ne vends pas de la farine de maïs de la farine de blé.

(farine de blé)

1. Je ne fais pas de tennis.

(natation)



Je ne fais pas du tennis mais de la natation.

2. Elle ne prend pas de camembert. →

(roquefort)

Elle ne prend pas du camembert mais du roquefort.

3. Il n’a pas d’audace. →

(témérité)

Il n'a pas de l'audace mais de la témérité.

4. Je ne mets pas de parfum. →

(eau de toilette)

Je ne mets pas du parfum mais de l'eau de toilette.

Remarque : pour la distinction entre l’article défini contracté du et l’article partitif du, voir p.  24 L’article exercice n° 6.

défini,

VI. L’omission de l’article 1 Observez le modèle puis complétez les phrases. Robert a apporté des fraises.

(avoir envie de)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Il a envie de fraises. 1. Henri a aiguisé des couteaux. →

Il a besoin de couteaux.

2. Mon voisin élève des chevaux de course. →

(se souvenir de)

Nous nous souvenons de maladresses.

5. Ils ont subi des préjudices. →

(se servir de)

Elle se sert de dictionnaires chinois.

4. Nous avons commis des maladresses. →

(s’occuper de)

Il s'occupe de chevaux de course.

3. Ma tante possède des dictionnaires chinois. →

(avoir besoin de)

(se plaindre de)

Ils se plaignent de préjudices.

28

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2 Même consigne. N’oubliez pas d’accorder les adjectifs avec le nom auquel ils se rapportent. Il y a du vin dans ce tonneau. → C’est un tonneau plein de vin.

(plein de)

1. J’ai mis de l’eau fraîche dans cette bouteille.

(rempli de)

→ C’est une bouteille remplie d'eau fraîche. 2. Le pâtissier a saupoudré du sucre glace sur le gâteau.

(recouvert de)

→ C’est un gâteau recouvert de sucre glace. 3. Elle a cousu de la dentelle sur son jupon.

(garni de)

→ C’est un jupon garni de dentelle. 3 Complétez avec les prépositions à ou de. 1. Il fabrique de la liqueur de poire. à

2. Elle a oublié sa brosse

dents.

3. Nous allons t’offrir un livre de cuisine. 4. Je voudrais un cahier à 5. C’est un paysage

d'

spirale.

hiver.

6. Nous aurions besoin d’un chauffage 7. Elle a mis des chaussures à

talon.

8. C’est un pain cuit au feu de

bois.

d'

appoint.

4 Répondez librement aux questions. 1. En quoi est ce foulard ? Il est en soie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. En quoi est ce porte-monnaie ? Il est en cuir. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. En quoi est cette bague ? Elle est en or.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. En quoi sont ces couvertures ? Elles sont en laine.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Répondez aux questions en utilisant des expressions formées d’une préposition suivie d’un nom sans article. 1. Comment avez-vous fait la connaissance de Jean-Louis ? Par hasard. / Nous avons fait la connaissance de Jean-Louis par hasard.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Comment êtes-vous venus ? En taxi. / Nous sommes venus en taxi.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Comment Catherine vous a-t-elle reçus ? Avec gentillesse et amabilité. / Elle nous a reçus avec gentillesse et amabilité.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 29

Les noms, les adjectifs et les déterminants

6 Complétez par la préposition qui convient. de

1. Les crèmes

beauté sont-elles efficaces ?

2. Je voudrais écrire

sans

fautes. de

3. Le Pop’Art trouve son inspiration dans la société 4. Vos papiers sont

en

règle. en

5. Les volcans d’Auvergne ne sont plus de

6. Cette statuette

consommation.

activité.

marbre date du xiie siècle. avec

7. La mère regarde son enfant

à

8. Elle porte des chaussures

tendresse.

talon.

9. Pour ton anniversaire nous allons ouvrir une bouteille 10. Ce sont des verres

à

eau d'

11. Je voudrais boire un verre 12.

Par

13. Allez,

en

de

champagne !

de

soleil.

cristal.

eau.

bonheur, nous avons retrouvé notre chemin. en

marche ! Et en

14. Mon tee-shirt

en

silence !

coton a rétréci au lavage.

15. Je dois m’acheter une nouvelle paire

de

lunettes

16. Naf-naf, le plus sérieux des trois petits cochons de Walt Disney, a construit sa maison

en

pierre.

7 Complétez, quand c’est nécessaire, par l’article indéfini. 1. Il a 2. J’ai

peur de la solitude. Il a une

peur terrible de la solitude.

soif épouvantable. Et vous, vous n’avez pas

3. Tu as 4. J’ai

une

sommeil ? Moi, j’ai très bien dormi. J’ai faim. Je meurs de

faim. J’ai

une

soif ? un

sommeil de plomb.

faim de loup.

VII. Le déterminant possessif Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Complétez avec les déterminants possessifs qui conviennent. 1. la veste - le manteau Il fait très froid. Mets

ta veste

et

ton manteau

.

2. la carte de visite - l’amabilité Il m’a remis

sa carte de visite

. J’ai été ravi de

son amabilité

.

3. le chat - la litière Mon chat

Je suis inquiète.

sa litière

ne va pas bien. Il n’a pas quitté

depuis hier.

2 Mettez les noms au pluriel, et accordez le déterminant possessif. 1. mon habit



mes habits

4. ton journal →

tes journaux

nos rêves

2. votre cadeau →

vos cadeaux



5. notre rêve

3. leur boîte

leurs boîtes



6. son bateau →





ses bateaux

30

Les noms, les adjectifs et les déterminants

3 Mettez les noms au singulier et accordez le déterminant possessif. 1. vos bicyclettes



votre bicyclette



4. ses inventions →

son invention

2. tes cahiers



ton cahier



5. mes résultats

mon résultat

3. leurs jeux



leur jeu



6. nos aventures →



notre aventure

4 Reliez chacun de ces noms féminins au déterminant qui convient. Les noms commençant par un h aspiré sont suivis d’un astérisque. mon 1. son vie sa ma

existence

2. ton son sagesse ta sa

honte*

3. son mon passion sa ma

habitude

4. mon ton sœur ma ta

maison

5. son ton habileté sa ta

angoisse

6. ton mon haine* ta ma

couverture

5 Complétez par les déterminant possessifs qui conviennent. Arsène Lupin Sa

gouaille,

enfantin,

sa

sa

légèreté,

gentillesse,

ses

ses

audaces,

sa

gaieté,

sa

mobilité,

son

art de l’esquive,

son

orgueil

accès1 de mélancolie : c’est un héros mi-cornélien mi-picaresque […]

Denis Tillinac, « Lupin (Arsène) », Dictionnaire amoureux de la France, Plon, 2008, p. 198. 1. Le nom est au pluriel.

6 Même consigne. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Albi Avec

son

beau ciel,

ses

maisons de briques,

ses

jardins en terrasse et

ses

beaux ponts, avec

centrale bien exposée au soleil et qui rapproche tous les citoyens sous un tiède rayon d’hiver, avec puissante […], avec

ses

sa

sa

place

cathédrale

coteaux crayeux qui la bordent au nord et qui ressemblent aux collines du Latium, on dirait une

ville italienne, faite surtout pour le culte de l’art et d’une sereine philosophie. Discours de Jean Jaurès à Albi, 1888. 7 Modifiez les phrases en tenant compte du changement de possesseur. 1. Il est furieux. Son voisin a inondé son appartement. Ils sont furieux. Leur

voisin a inondé leur

appartement.

2. Il range ses livres dans sa bibliothèque. Ils rangent leurs livres dans leur bibliothèque. 3. Pierre met son imperméable et enfile ses bottes. Pierre et Jean mettent leur imperméable et enfilent leurs bottes. 31

Les noms, les adjectifs et les déterminants

8 Complétez par le déterminant possessif qui convient. 1. « Je n’ai jamais vu ma mère, ses son

2. Quand on est dans mon

3. J’ai oublié

portraits ont été perdus ou volés. » (Gérard de Nerval, Promenades et souvenirs.)

tort, il vaut mieux se taire. mes

livre et

cahiers à l’école.

4. Pour conquérir ce qu’ils désirent, beaucoup d’hommes sont prêts à passer outre leurs scrupules et la morale. 5. Un policier est venu nous demander nos ses

passeports. Nous ne les avions pas. On ne pense pas toujours à prendre

papiers.

6. Il fumait tranquillement sa

pipe dans son leur

7. La plupart des hommes passent

fauteuil.

vie à courir après ce qu’ils n’ont pas.

8. Gardez votre calme ! 9 Pronom personnel ou déterminant possessif ? Cochez la bonne réponse. 1. Ils m’ont prêté leur bateau. pronom personnel

✔ déterminant possessif

2. Jean-Christophe leur a annoncé qu’il partait. ✔ pronom personnel déterminant possessif 3. Nous leur avons donné divers conseils. ✔ pronom personnel

déterminant possessif

4. Leurs projets me paraissent utopiques. ✔ déterminant possessif pronom personnel 5. Ils ont oublié leur appareil-photo dans la voiture. ✔ déterminant possessif pronom personnel 6. Où vont-ils passer leurs vacances ? pronom personnel

✔ déterminant possessif

10 Complétez par leur ou leurs. 1. Leurs

amis leur

2. Téléphone-

leur

ont proposé de rester à dîner. leur

pour

dire d’apporter

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Ces élèves sont sérieux. Je suis contente de 4. Nous

leur

5. Je vais

leur

leur

leur

travail et de leurs

avons fait remarquer que la portière de passer une commande. Leurs

maillot de bain.

leur

résultats.

voiture était mal fermée.

gâteaux sont délicieux.

11 Complétez par l’article défini ou le déterminant possessif en mettant le déterminant possessif toutes les fois que c’est possible. 1. Va te laver

les

mains.

2. Ils nous ont donné de grands coups dans 3. Il me ferma

la

5. Il s’assoit et se croise

sa les

6. Il faut que je me fasse couper 8. Il hausse

les

9. Il a oublié

son

10. Il a

le

dos.

bouche.

4. Il recoud le bouton de

7. Pierre se brosse

le

les

chemise. bras. les

cheveux.

dents tous les soirs.

épaules et sort. sac.

cœur lourd. 32

Les noms, les adjectifs et les déterminants

VIII. Le déterminant démonstratif 1 Complétez par le déterminant démonstratif. 1. Remets

ce

livre à sa place !

2. Regarde

cet

oiseau !

3. Attrape

cette

balle !

4. Ouvre

ces

fenêtres !

5. Oublie

cet

homme !

6. Range

ces

papiers.

2 Même consigne. 1. À qui sont

ces

lunettes,

ce

foulard et

2. À qui sont

ces

fleurs et

ces

bonbons ?

3. De qui est

ce

vers : « Pour qui sont

cet

ces

appareil-photo ?

serpents qui sifflent sur vos têtes1 ? »

1. vers célèbre de Racine, auteur de tragédie du xviie siècle.

3 Complétez en utilisant le déterminant démonstratif. 1. – Il paraît que c’est un plombier sérieux.

– Alors, appelons

ce plombier.

2. – Il paraît que ce sont de très bons produits.

– Alors, commandons

ces produits.

3. – Il paraît que c’est une chanteuse qui a une voix merveilleuse.

– Alors, allons écouter

cette chanteuse.

4 Complétez par cet / cette. Si deux solutions sont possibles, expliquez pourquoi. 1. Il faut abattre 2.

Cette

cet

arbre.

enfant est charmante.

3. Est-ce que tu as aimé cette

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Je suis certaine que je connais

histoire ? cet

5. Nous avons fait des achats dans 6. Il faut apprendre 7.

Cet(te)

cette

homme.

cette

boutique.

leçon et faire

cet

exercice.

après-midi, nous avons cours de couture.

8. Le professeur apprécie le travail de

cet(te)

élève.

5 Complétez par ces / ses 1. J’ai ma valise, mais François a perdu tous 2.

Ces

ses

bagages.

jours-là, nous rentrions ensemble.

3. Tout ce que je leur racontais suscitait leur étonnement. 4. Philippe est un gentil garçon, mais il fait parfois de 5.

Ces

ces

Ces

aventures leur paraissaient incroyables.

bêtises !

pierres ont été jetées du haut du pont par un inconnu.

6. Il oublie souvent

ses

propres affaires. 33

Les noms, les adjectifs et les déterminants

6 Complétez par ce / c’est / cet / cette / ces / ses cet

1. Tu as lu

ces

2. Nous avons pris 3. Tu vois

cette

article ?

cette

rubrique est toujours intéressante.

photos l’été dernier à Saint-Tropez, sur la plage de

jeune fille à côté de Pierre ?

C'est

une de

4.

Ce

manteau me plaît beaucoup, mais je n’aime pas

5.

C'est

un bon avocat, mais

ses

6.

Ce

parfum a été créé par Dior dans les années 50. C'est

7.

C'est

cet

bien

8. Il a fêté ses

ses

cet

cet

hôtel.

sœurs. imperméable.

honoraires sont plus élevés que ceux de

ses

confrères.

celui que je préfère.

homme que j’ai vu hier.

cinquante ans

ces

jours-ci.

6 Les déterminants démonstratifs servent-ils, dans ce texte, à désigner des objets présents dans la situation de celui qui parle ou à reprendre des termes déjà mentionnés ? Justifiez votre réponse. Un homme plein de ressources Il signor Mercurio entra […] – Ah ça ! lui dis-je, savez-vous, seigneur Mercurio, que vous avez un grand talent pour forcer les portes ? – C’est mon état1, Excellence. – Et cela vous réussit-il souvent ? – Toujours. – Mais enfin, chez les gens qui tiennent bon2 ? – J’entre par la fenêtre, par la cheminée, par le trou de la serrure. – Et une fois entré ? – Oh ! une fois entré, je vois à qui j’ai affaire, et j’agis en conséquence. – Mais à ceux qui, comme moi, ne veulent rien acheter ? – Je leurs vends toujours quelque chose, quoique avec Votre Excellence, je ne veuille pas avoir de secrets. Ces pipes, ces échantillons, ces écharpes, toute cette roba3 enfin n’est qu’un prétexte ; ma vraie profession4, Excellence… – Oui, oui, je la connais ; mais je vous ai dit que je n’en ai que faire5. – Alors, Excellence, voyez ces pipes. – Je ne fume pas. – Voyez ces écharpes. – J’en ai six.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Voyez ces échantillons de soufre. – Je ne suis pas marchand d’allumettes. – Voyez ces petits ouvrages en lave. – Je n’aime que les chinoiseries6. – Je vous vendrai pourtant quelque chose ? – Oui, si tu veux. – Je veux toujours, Excellence. – Vends-moi une histoire : tu dois en avoir de bonnes, au métier7 que tu fais. 1. mon état (emploi vieilli) : mon métier. 3. roba : mot italien qui signifie « marchandise ». 5. je n’en ai que faire : je n’en ai rien à faire, cela ne m’intéresse pas. 7. avec le métier.

2. tenir bon : résister. 4. le personnage est ruffiano, c’est-à-dire entremetteur. 6. chinoiseries : objets chinois.

Alexandre Dumas, Le Speronare, voyage en Sicile avec le peintre Jadin et son bouledogue Mylord, 1842. Dans ce texte, les déterminants démonstratifs servent à désigner des objets présents dans la situation de celui qui parle ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– (c'est-à-dire "il signor Mercurio").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 34

Les noms, les adjectifs et les déterminants

7 Lisez ce texte, puis répondez aux questions. Michel Serres défend les concours Je n’ai jamais vu, dans aucun concours, de grande école ou d’agrégation, une seule triche 1, une seule tentative de corruption, une seule vilenie2. Qu’on puisse citer des erreurs de jugement, graves parfois, qui le nie ? Mais je ne peux témoigner d’aucune faute intentionnelle contre la justice dans ces circonstances. Inversement, je n’ai jamais assisté […] à un recrutement ou à une élection sur dossier nominatif3 qui se révèlent loyaux et qui choisissent le meilleur candidat. Il existait toujours un « profil » auquel ne s’adaptait qu’une seule figure, le client d’un puissant électeur, des tenants d’un groupe de pression, une tendance idéologique, ou l’influence directe d’un personnage au pouvoir. D’un côté, jamais de bassesse ; de l’autre, toujours des mensonges.

[…]

Je décide donc : comme on l’a dit de la démocratie4, les concours sont les pires des modalités de recrutement à l’exception de toutes les autres. On a vu des fils de casseurs de cailloux, pauvres et sans culture, réussir, et des enfants de famille cultivée ou riche échouer à des concours ; cela contribue au brassage5 des classes sociales. Par pudeur, je ne donne pas d’exemples, inverses, de ceux qui gagnent toujours dans les procédés nominatifs. Cependant, des doctes6 montrèrent que, malgré l’existence des concours, les héritiers peuplent leurs listes d’admission. Certes. Mais les forgerons, agriculteurs, éboueurs…, dans les mêmes temps, héritaient directement leur métier de leurs ancêtres de manière plus fréquente que les enseignants ou ingénieurs. La vraie démonstration demanderait de comparer les normaliens ou agrégés, centraliens ou HEC… aux bouchers ou aux boulangers. De ce côté-ci, 100 % d’héritiers, de l’autre quelques exceptions : cette marge seule compte. Efficace de génération en génération, un mélange, même à bas pourcentage, poursuivi au même rythme tous les ans, bouleverse le corps social en moins de cinq décennies. Une même règle, munie d’aussi faibles nombres, fonctionne, pour les mutations, dans la reproduction. 1. la triche (fam.) : la tricherie (voir le verbe « tricher »). 2. une vilenie : une action ou parole basse et vile. 3. nominatif : qui contient un nom. 4. allusion à une phrase célèbre de Winston Churchill : « La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, excepté tous les autres ». 5. le brassage : le mélange. 6. des doctes : des savants.

D’après un article de Michel Serres, Le Monde de l’Éducation, avril 1999.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Questions : 1. Dans le dernier paragraphe, quels termes reprennent « de ce côté-ci » et « cette marge » ? (Rappelez-vous que la particule -ci marque souvent la proximité.) - "de ce côté-ci" renvoie au nom "boulangers", qui est le plus proche dans la phrase précédente.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - "cette marge" reprend le groupe nominal placé immédiatement avant : "quelques exceptions". ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. À quoi Michel Serres compare-t-il les changements que permettent les concours à l’intérieur de la société ? Il compare ces changements aux mutations génétiques.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Dans ce texte, Michel Serres oppose deux modes de recrutement. Lesquels ? Michel Serres oppose le recrutement sur concours, qui est anonyme (le jury ignore l'identité des candidats dont il note

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– les copies), et le recrutement sur dossier nominatif, où les noms des candidats sont connus du jury. Pour lui, le recrutement sur concours, même s'il est loin d'être parfait, est le meilleur parce qu' il est le plus impartial.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 35

Les noms, les adjectifs et les déterminants

IX. Les déterminants indéfinis (1) 1 Complétez par tout, toute, tous, toutes. tous

1. Dès que l’alarme s’est déclenchée, 2. Tu as mis

tout

3. Ils ont perdu 4. Oubliant

ce temps pour venir !

toute

toute

leur fortune au jeu.

timidité, elle s’avança vers lui et lui tendit la main.

5. Vous avez fait tout 6. Julie sait 7.

Tous

toutes

les élèves sont sortis dans la cour.

ce trajet à pied !

ses tables de multiplication par cœur.

les week-ends, ils partent faire un tour à la campagne.

8. Nous avons dansé toute 9. Les sauveteurs ont perdu

la soirée. tout

espoir de retrouver des survivants.

10. Françoise et Virginie sont rentrées plus tôt. Tous

les deux ne se sentaient pas bien et avaient mal à la tête

11. Pour le mois de novembre, notre facture de téléphone s’est élevée à 148,36 euros toutes

taxes comprises1. tout

12. Ne te presse pas. J’ai

mon temps.

13. Pour fêter l’anniversaire de Jean-François, nous sommes allés

tous

les quatre au restaurant.

1. soit 148,36 € TTC.

2 Complétez les phrases par les expressions en italiques. en tout cas1 – de toute évidence – de toute façon (ou de toutes façons) – de tout temps – de tout côté (ou de tous côtés) – à toute heure – à tout moment – à tout instant – à toute vitesse – à toutes jambes 1. Je ne sais plus où donner de la tête. Dans ma famille, au travail, avec mes amis,

de tous côtés

je n’ai que des

problèmes. 2. La fenêtre est ouverte.

De toute évidence

3. Vous pouvez me joindre à ce numéro 4. Quand il vit le monstre, il s’enfuit

à toutes jambes

5. Tu as oublié tes clés ? Ce n’est pas grave.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6.

De tout temps

, c’est par là que les cambrioleurs sont passés.

à toute heure

De toute façon

du jour et de la nuit. . , j’ai les miennes.

les hommes ont voulu conquérir l’espace.

7. Le ciel était noir. L’orage pouvait éclater à tout instant / moment . Mieux valait faire demi-tour et regagner la côte. 8. Il affirme qu’il était absent au moment du meurtre. Il faudrait qu’il puisse le prouver. pense qu’il est innocent.

En tout cas

, moi je

9. Dépêchons-nous. Il peut arriver à tout moment / instant . 10. Les malfaiteurs roulent

à toute vitesse

pour échapper aux policiers qui les poursuivent.

1. en tout cas : appartient à la langue familière.

3 Complétez les phrases par chaque ou par tout(e). 1. Il vit les prisonniers. Chaque 2.

Tout

3.

Toute

4. Il pense 5.

Toute

homme portait un numéro dans le dos.

prisonnier qui cherchera à s’échapper verra sa peine doublée. infraction au réglement est passible d’une amende d’un minimum de 50 euros. chaque

jour à sa mère.

suggestion concernant ce projet serait la bienvenue. 36

Les noms, les adjectifs et les déterminants

6.

Tout

étudiant surpris en train de consulter son portable pendant l’examen sera immédiatement exclu.

7.

Chaque

fois que je le vois, il me surprend.

8. Un Français émet en moyenne 8 tonnes de CO2

chaque

année, et un Américain 23 tonnes.

X. Les déterminants indéfinis (2) 1 Indiquez dans les phrases suivantes la valeur des déterminants indéfinis exprimant la quantité : petite quantité ou quantité importante. 1. Plusieurs élèves ont attrapé la grippe.

Petite quantité

2. J’accepte, mais à certaines conditions.

Petite quantité

3. Tu as beaucoup de responsabilités dans cette entreprise.

Quantité importante.

4. J’ai vu passer quelques canards sauvages.

Petite quantité.

5. Il a différents projets.

Petite quantité.

6. J’ai tellement de soucis !

Quantité importante.

7. Divers colliers pendaient à son cou.

Petite quantité.

8. Peu de questions sont restées sans réponses.

Petite quantité.

2 Expliquez quelle différence de sens existe entre ces deux phrases : 1. J’ai beaucoup de travail.

2. J’ai trop de travail.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. "beaucoup de" marque une quantité importante. 2. "trop de" marque une quantité excessive. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Observez l’exemple, puis transformez les phrases. J’ai des livres



J’ai beaucoup de livres, trop de livres !

J’ai du travail



J’ai beaucoup de travail, trop de travail !

1. Vous faites des fautes.



Vous faites beaucoup de fautes, trop de fautes !

2. Il perd du temps.



Vous perdez beaucoup de temps, trop de temps !

3.Elle dépense de l’argent.



Elle dépense beaucoup d'argent, trop d'argent !

4. Nous avons des soucis.



Nous avons beaucoup de soucis, trop de soucis !

5. Elles prennent des notes.



Elles prennent beaucoup de notes, trop de notes !

6. Tu as de la chance.



Tu as beaucoup de chance, trop de chance !

4 Dans les phrases suivantes, précisez si certains, divers, différents sont des déterminants ou des adjectifs. 1. Certaines personnes se croient tout permis.

Déterminant.

2. J’ai exercé divers métiers au cours de ma vie.

Déterminant.

3. Nous avons tous les deux des goûts et des besoins différents.

Adjectif.

4. J’ai acheté différents produits de maquillage.

Déterminant.

5. Ce séjour à l’étranger m’a permis de faire des expériences diverses.

Adjectif.

6. Ce sont des informations certaines ?

Adjectif.

37

Les noms, les adjectifs et les déterminants

5 Surlignez les déterminants indéfinis. Une manifestation pour la défense de l’occitan1 1. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le samedi 22 octobre 2005 à Carcassonne pour la sauvegarde de la langue occitane. 2. Nous demandons « plus d’occitan à la télévision, et même une chaîne en occitan », a expliqué le président de l’Institut d’études occitanes, David Grosclaude. 3. « Nous demandons également une offre généralisée d’enseignement de la langue occitane », a-t-il ajouté. 4. Le cortège était parsemé de quelques drapeaux bretons ou basques venus en solidarité. 5. L’on notait aussi la présence de délégations venues du nord de l’Italie et du Val d’Aran espagnol. 6. « La langue est un droit : reconnaissance de l’occitan ! », proclamaient certaines banderoles. Et d’autres : « Longue vie à l’occitan ! » 7. Divers groupes politiques défilaient en fin de cortège, notamment le Parti occitan et le parti de la gauche catalane ERC. 8. L’atmosphère était bon enfant et tout s’est déroulé dans le calme. Inspiré de l’article « Manifestation à Carcassone pour la défense de l’occitan », Le Figaro, 24 octobre 2005. 1. L’occitan est une langue parlée dans le sud de la France, des Alpes aux Pyrénées. Au Moyen Âge, il a nourri une littérature amoureuse et une culture d’un grand raffinement. Aujourd’hui, trois à quatre millions de Français le parlent encore. Mais il faut leur ajouter les habitants du Val d’Aran, en Espagne, une région autonome à l’intérieur de l’autonomie catalane, et ceux de certaines vallées du Piémont, en Italie. L’occitan est très proche du catalan.

XI. Les déterminants indéfinis (3) 1 Observez le modèle, puis transformez les phrases en utilisant le déterminant indéfini aucun. Rappel : aucun est suivi d’un nom singulier Il a beaucoup de soucis.



Il n’a aucun souci.

1. Je lui trouve quelques défauts. → Je ne lui trouve aucun défaut. 2. Nous avons lu des articles de ce journaliste. → Nous n'avons lu aucun article de ce journaliste. 3. Elle est membre d’un parti politique.

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→ Elle n'est membre d'aucun parti politique. 4. Il a attrapé plusieurs rhumes cet hiver. → Il n'a attrapé aucun rhume cet hiver. 5. Il y a un panneau interdisant l’accès aux chiens. →

Il n'y a aucun panneau interdisant l'accès au chien.

6. Cette galerie possède quelques tableaux intéressants. →

Cette galerie ne possède aucun tableau intéressant.

7. Tu as fait beaucoup de fautes dans ta dictée. →

Tu n'as fait aucune faute dans ta dictée.

8. De nombreuses jeunes filles souhaitent se marier avec lui. → Aucune jeune fille ne souhaite se marier avec lui. 38

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2 Dans les phrases suivantes, nul est-il déterminant indéfini ou adjectif ? 1. Nulle ressemblance entre nous.

Déterminant indéfini.

2. 0 à 0 : match nul !

Adjectif.

3. Ce devoir est complètement nul.

Adjectif.

4. La croissance pourrait être nulle au second trimestre.

Adjectif.

5. Nulle emphase, dans cet ouvrage, nulle prétention.

Déterminant indéfini.

3 À qui pouvez-vous attribuer les paroles suivantes : « Les mains en l’air. Pas un geste ! » Ces paroles peuvent être prononcées par un policier - ou bien par un gangster...

XII. Les déterminants indéfinis (4) 1 Complétez par n’importe quel à la forme qui convient. n'importe quel

1. Je veux bien acheter ce produit mais pas à 2. Vous pouvez poser

n'importe quelle

3. Nous ne signerons pas cet accord à 4. Tu peux partir

n'importe quel

prix.

question. n'importe quelles

conditions.

jour de la semaine.

5. « Nous sommes prêts à affronter

n'importe quels

joueurs », affirme le capitaine de notre équipe de football.

2 Remplacez l’article indéfini par le déterminant tel à la forme qui convient. 1. des rois



2. des personnes →

tels rois



3. un profit

telles personnes



4. une décision →



tel profit

telle décision

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Pour chaque phrase, précisez si certain(e) est déterminant indéfini ou adjectif. 1. Je le vois partir avec un certain regret.

Adjectif.

2. Je le vois partir avec un regret certain.

Adjectif.

3. J’ai certaine chose à vous dire.

Déterminant indéfini.

4. C’est une chose certaine ?

Adjectif.

4 Complétez par quelque, quelque temps, quelque part, en quelque sorte. quelque part

1. As-tu vu mes lunettes ? Je les ai posées quelque

2. Nous avons 3. Il y a déjà

espoir de nous en sortir si la conjoncture économique s’améliore.

quelque temps

4. Il a probablement

que nous sommes sans nouvelles de lui.

quelque

idée derrière la tête.

5. Ne pas répondre à son accusation, c’est 6. Pas maintenant. Dans 7. Il a mauvaise mine depuis

10. La vie est

en quelque sorte

quelque temps

quelque en quelque sorte

reconnaître que tu es coupable.

, peut-être.

quelque temps

8. Les sculptures étaient disposées à 9. Cet objet a-t-il

, mais où ?

quelque

. distance les unes des autres.

valeur ? un voyage. 39

Les noms, les adjectifs et les déterminants

XIII. Les déterminants interrogatifs 1 Complétez par le déterminant interrogatif quel à la forme qui convient. 1.

Quel

âge avez-vous ? Quelle

est votre adresse ? Quelle

est votre profession ? Dans quelle

entreprise

travaillez-vous ? 2.

Quel

jour partirons-nous ? À quelle

port ? Quelle 3.

Quel

4.

destination ? Avec quels

moyen de trans-

route prendrons-nous ?

est votre avis sur l’installation prochaine du tramway dans notre ville ?

liés à la réalisation de ce projet ? Et Quels

heure ? Et pour quelle

quels

inconvénients ?

sont les atouts et les handicaps de ce concurrent ?

Quelles

Quelles

Quels

avantages vous paraissent

sont vos objections éventuelles ? chances a-t-il de remporter la victoire ?

2 Observez les modèles ci-dessous, puis posez les questions qui correspondent aux phrases proposées en utilisant le déterminant quel à la forme qui convient ou le déterminant combien de. Il vaut mieux partir en automne.    →    En quelle saison vaut-il mieux partir ?

préposition + déterminant

1. Nous roulons dans la direction de Rouen. →

Dans quelle direction roulons-nous ?

2. Elle a fait son discours en anglais →

En quelle langue a-t-elle fait son discours ?

3. Nous passerons par Turin et Milan. →

Par quelles villes passerons-nous ?

4. Je l’ai revu à l’occasion du mariage de son frère. →

A quelle occasion l'as-tu revu ? / A quelle occasion l'avez-vous revu ?

5. J’ai acheté trois livres. →

Combien de livres as-tu achetés ? / Combien de livres avez-vous achetés ?

6. Il est mort d’un cancer.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



De quelle maladie est-il mort ?

7. Je l’ai lu dans Le Monde. →

Dans quel journal l'as-tu lu ? / Dans quel journal l'avez-vous lu ?

8. Je joue du violon. →

De quel instrument joues-tu ? / De quel instrument jouez-vous ?

9. J’étais à Madrid en 1992. →

En quelle année étais-tu à Madrid ? / En quelle année étiez-vous à Madrid ?

10. Le propriétaire vivait au second étage. →

A quel étage le propriétaire vivait-il ? / A quel étage vivait le propriétaire ?

11. Nous avons mis deux heures pour y arriver. →

Combien de temps avez-vous mis pour y arriver ?

40

Les noms, les adjectifs et les déterminants

12. Cette histoire s’est passée au Moyen Âge. A quelle époque cette histoire s'est-elle passée ? / A quelle époque s'est passée cette histoire ?



13. J’ai fait ce stage dans le but de compléter ma formation. Dans quel but as-tu fait ce stage ? / Dans quel but avez-vous fait ce stage ?



14. Ils se sont donné rendez-vous à la station « Concorde ». A quelle station se sont-ils donné rendez-vous ?



3 Recherchez le sens de ces expressions familières : 1. Quelle mouche te pique ?

2. Quel bon vent vous amène ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. "Pourquoi te mets-tu en colère tout à coup ?", "Qu'est-ce qui te prend ?".

2. "Quelle est la raison de votre visite ?".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

XIV. Les déterminants exclamatifs 1 Complétez avec le déterminant exclamatif quel à la forme qui convient. 1. Quelle 2.

Quel

3.

Quelle

4.

Quelle

5.

Quelle

6. Quelle

beauté ! luxe !

Quel

Quelle

charme ! richesse !

Quel

catastrophe !

Quel

insolence !

Quelle

splendeur !

désastre ! irrespect !

violence !

Quelle

brutalité !

ambition !

Quel

orgueil !

Quelle

grossièreté !

2 Réécrivez les phrases en utilisant le déterminant exclamatif quel. 1. Le soleil brille très fort. Il fait très chaud. Il fait très beau. →  Quel soleil !

Quelle

chaleur ! Quel

beau temps !

2. Il y a beaucoup de vent. Il pleut beaucoup. Il fait très froid. Il fait très mauvais.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→   Quel vent ! Quelle pluie ! Quel froid ! Quel mauvais temps ! 3 Formulez l’exclamation correspondant à chacune des phrases. un menteur – un idiot – un étourdi – un paresseux 1. Julien ne comprend rien.



Quel idiot !

2. David ne fait rien.



Quel paresseux !

3. Vincent ne dit pas la vérité. →

Quel menteur !

4. Hugo oublie tout.

Quel étourdi !



4 Réécrivez la phrase selon le modèle. Vous avez un grand appartement. →  Quel grand appartement !  →  Quel grand appartement vous avez ! 1. Nous avons passé un bon après-midi ! → Quel bon après-midi !



Quel bon après-midi nous avons passé ! 41

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2. Nous avons fait un délicieux repas ! →

Quel délicieux repas !



Quel délicieux repas nous avons fait !



Quelle belle voiture vous conduisez !



Quelle mignonne petite fille vous avez !

3. Vous conduisez une belle voiture ! →

Quelle belle voiture !

4. Vous avez une mignonne petite fille ! →

Quelle mignonne petite fille !

5 Complétez par les exclamations suivantes : quel dommage ! - quelle tristesse ! - quelle chance ! - quelle bonne idée ! - quelle drôle d’idée ! 1. Il a perdu tous ses amis. Oh !

quelle tristesse !

2. Nous avons gagné un voyage à Tahiti. Super !

quelle chance !

3. On va passer un week-end à la mer ! Chouette ! 4. J’ai oublié mon appareil-photo. Zut ! 5. Du thon à la fraise ! Hum !

quelle bonne idée !

quel dommage !

quelle drôle d'idée !

6 Construisez des phrases selon le modèle. argent / fortune   →   Que d’argent ! Quelle fortune ! 1. problèmes / vie difficile



Que de problèmes ! Quelle vie difficile !

2. temps perdu / manque d’efficacité →

Que de temps perdu ! Quel manque d'efficacité !

3. livres / bibliothèque magnifique



Que de livres ! Quelle bibliothèque magnifique !

4. travail / courage



Que de travail ! Quel courage !

5. bonnes nouvelles / chance



Que de bonnes nouvelles ! Quelle chance !

XV. Les déterminants numéraux cardinaux

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Observez l’exemple puis répondez aux questions. Combien de personnes as-tu invités ? (10) → J’ai invité dix personnes.   →   Ces dix personnes sont très gentilles. 1. Combien de fautes as-tu faites ? → J’ai fait

six fautes.





2. Combien de magazines as-tu lus ? → J’ai lu

deux magazines.





3. Combien de timbres as-tu achetés ? → J’ai acheté

douze timbres.



4. Combien de photos as-tu prises ? → J’ai pris

dix-huit photos.





(6) Ces six fautes

ne sont pas très graves.

(2) Ces deux magazines

sont intéressants.

(12) Ces douze timbres

sont destinés à ma collection.

(18) Ces dix-huit photos

sont très réussies. 42

Les noms, les adjectifs et les déterminants

2 Écrivez en lettres les nombres en italiques. La Tour Eiffel 1. La Tour Eiffel a été construite en 2 ans, 2 mois et 5 jours. La Tour Eiffel [...] en deux ans, deux mois et cinq jours. 2. Elle a fêté ses 100 ans en 1989. Elle a fêté ses cent ans en 1989. 3. Elle est visitée chaque année par 7 000 000 de visiteurs. Elle est visitée chaque année par sept millions de visiteurs. 4. Elle est repeinte tous les 7 ans. Elle est repeinte tous les sept ans. 5. Elle emploie 300 salariés. Elle emploie trois cents salariés. 6. Sur la Tour Eiffel, Gustave Eiffel a fait graver 72 noms de scientifiques, ingénieurs ou industriels qui ont honoré la France. Sur la Tour Eiffel, Gustave Eiffel a fait graver soixante-douze noms de scientifiques, ingénieurs ou industriels [...].

3 Écrivez en lettres les nombres contenus dans ces titres. →

Les cent un Dalmatiens

2. Les 400 coups (film de François Truffaud)



Les quatre cents coups

3. L’homme qui valait 3 000 000 000 (série américaine)



L'Homme qui valait trois milliards

4. 20 000 lieues sous les mers (roman de Jules Verne)



Vingt mille lieues sous les mers

5. Ali Baba et les 40 voleurs (conte persan)



Ali Baba et les quarante voleurs

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Les 101 Dalmatiens (dessin animé de Walt Disney)

43

2

Les pronoms

A . Les pronoms personnels I. Les pronoms personnels sujets 1 Précisez, pour chaque pronom en caractère gras, ce qu’il représente. 1. L’année dernière, j’ai passé mes vacances avec des amis. Nous avons voyagé à travers toute l’Europe. "Nous" = mes amis et moi –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. « Je suis sûr de vous avoir déjà rencontré », me dit Julien. "Je" = Julien –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Marie se tenait assise à côté de sa mère. Elle souriait, en me regardant. "Elle" = Marie –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. « Cher Bernard, vous devriez être satisfait de votre situation », dit Marie. "vous" = Bernard (à qui Marie s'adresse) –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Ce projet est passionnant. Mais il n’est pas facile à réaliser.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

"il" = ce projet –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Les enfants, vous êtes vraiment pénibles. "vous" = les enfants (à qui l'on s'adresse) –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Comparez les phrases 4 et 6 de l’exercice précédent. Laquelle comporte un vous de politesse ? Comment pouvez-vous en être certain ? La phrase 4 comporte un "vous" de politesse. On peut en être certain car l'adjectif "satisfait" est au singulier. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Reformulez ces phrases dans une langue plus soutenue. 1. Mes cousins et moi, on va au cinéma tous les dimanches. Mes cousins et moi, nous allons au cinéma tous les dimanches. →––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Nous, on est d’accord avec vous. Nous, nous sommes d'accord avec vous. →–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 44

Les pronoms

3. Paul, et si on passait voir Julie ? On pourrait lui rapporter son livre ! Paul, et si nous passions voir Julie ? Nous pourrions lui rapporter son livre !

→–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. On peut le faire, nous. Nous pouvons le faire, nous. →––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. François et moi, on sait bien que tu as raison. François et moi, nous savons bien que tu as raison.

→–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Complétez par je ou j’. (Les verbes commençant par un h aspiré sont suivis d’un astérisque). 1.

J'

écris une lettre.

2.

Je

signe au bas de la page.

3.

J'

arrive dans une heure.

4.

J'

hésite à te rejoindre.

5.

J'

habite à Paris.

6.

Je

hais* la ville.

7.

Je

profite de mes vacances.

8.

J'

oublie mes rendez-vous.

II. Les pronoms personnels COD 1 Complétez par les pronoms des 1e et 2e personnes qui conviennent. 1. Je salue le directeur et il

me

2. Tu comprends cette personne et elle

te

3. Nous apprécions ce professeur et il

nous

vous

4. Vous aidez vos parents et ils

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

salue. comprend. apprécie.

aident.

2 Même consigne. 1. Vous

m'

accompagnez à la gare ? Sinon, je prends un taxi.

2. Nous avons des soucis. Le comportement de notre fils 3. Prends tout ton temps. Je 4. Je

vous

t'

nous

inquiète.

attends dans le café d’en face.

remercie de votre gentillesse.

5. Je suis fatiguée. Tu

m'

ennuies avec tes histoires. Je

te

laisse.

3 Complétez avec le pronom personnel de la 3e personne qui convient. 1. Regarde, Marie est là ! Tu

la

2. Regarde, mon père est là ! Tu

vois ? le

3. Regarde, mes amis sont là ! Tu 4. Regarde, mes sœurs sont là ! Tu

vois ?

les les

vois ? vois ? 45

Les pronoms

4 Même consigne. les

1. Il fréquente ces personnes depuis longtemps. Il la

2. Tu comprends cette langue et tu

connaît très bien.

parles couramment. le

3. Elle n’occupe pas cet appartement parce qu’elle

4. Vous allez à la rencontre de votre sœur dès que vous 5. Mon grand-père ramasse les feuilles mortes et

les

loue. l'

apercevez.

brûle au fond du jardin.

6. C’est un ouvrage utile. C’est pourquoi il vaut mieux que nous

l'

emportions.

5 Transformez les phrases selon le modèle, de manière à obtenir une tournure plus familière mettant en valeur le complément d’objet direct. Marie recopie soigneusement cette lettre. → Cette lettre, Marie la recopie soigneusement. 1. Je savais ma leçon par cœur.

→ Ma leçon, je

la savais par coeur.

2. Ils ont choisi leur itinéraire ensemble. →

Leur itinéraire, ils l'ont choisi ensemble.

3. Vous taillez les rosiers chaque hiver.

Les rosiers, vous les taillez chaque hiver.



4. Nous distribuerons les tracts dimanche. →

Les tracts, nous les distribuerons dimanche.

5. Tu avais pris ce chemin par hasard.



Ce chemin, tu l'avais pris par hasard.

6. Il oubliera aussitôt ses soucis.



Ses soucis, il les oubliera aussitôt.

III. Les pronoms personnels COI conjoints 1 Remplacez les mots en caractères gras par les pronoms personnels COI qui conviennent. 1. J’écris à l’inspecteur.  →  

Je lui écris.

2. J’offre un cadeau à Élise.  →  

Je lui offre un cadeau.

3. J’envoie un colis à mes parents.  →  

Je leur envoie un colis.

4. Je demande un conseil au pharmacien.  →  

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5. J’explique le cours à des étudiantes.  →  

Je lui demande un conseil.

Je leur explique le cours.

6. J’annonce mon départ à ma collègue.  →  

Je lui annonce mon départ.

7. Je permets aux élèves de quitter la classe.  →   8. J’ordonne à Thomas de rester.  →  

Je leur permets de quitter la classe.

Je lui ordonne de rester.

2 Mettez les pronoms personnels à la personne du pluriel correspondante. 1. Julie me donnera ce livre demain. → Julie nous donnera ce livre demain. 2. Le professeur t’apprend le théorème de Pythagore. → Le professeur vous apprend le théorème de Pythagore. 3. Le marchand lui vend un tapis. →

Le marchand leur vend un tapis.

46

Les pronoms

3 Mettez les pronoms personnels à la personne du singulier correspondante. 1. Cette personne nous a laissé une impression bizarre. → Cette personne m'a laissé une impression bizarre. 2. La gendarmerie vous a annoncé la nouvelle hier soir. → La gendarmerie t'a annoncé la nouvelle hier soir. 3. Marie leur a présenté ses excuses. → Marie lui a présenté ses excuses. 4 Lui ou leur ? Remplacez les mots en caractères gras par les pronoms COI qui conviennent. 1. Elle ordonne à son chien de se taire. → Elle lui ordonne de se taire. 2. Bernard a confié à sa sœur qu’il a peur de l’orage. → Bernard lui a confié qu'il a peur de l'orage. 3. Le juge accorde une remise de peine aux jeunes délinquants. → Le juge leur accorde une remise de peine. 4. Nous avons dit à Pierre que nous assisterons à sa conférence. → Nous lui avons dit que nous assisterons à sa conférence. 5. Pourquoi n’écris-tu jamais à ta tante ? → Pourquoi ne lui écris-tu jamais ? 6. Paul offre une bague à sa fiancée. → Paul lui offre une bague. 7. Il a apporté des fleurs à sa mère et à sa grand-mère. → Il leur a apporté des fleurs. 8. C’est la créativité qui permet aux entreprises de durer. → C'est la créativité qui leur permet de durer.

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Remarque : pour la distinction de leur pronom personnel et de leur(s) déterminant possessif, voir les exercices 9 et 10 du chapitre intitulé « Le déterminant possessif ».

IV. Les pronoms disjoints, dits « pronoms toniques » 1 Observez l’exemple puis formulez les questions et les réponses correspondant aux phrases proposées. – Ils ont peur. – Qui a peur ? – Eux ! 1. – Je serai là. –

Qui sera là ?



Moi !

2. – Tu exagères. –

Qui exagère ?



Toi !

3. – Il s’en va.  ? –

Qui s'en va ?

 ! –

Lui !

5. – Elles refusent.  ? – Qui refuse ?  ! –

Elles !

 ?  !

4. – Elle a gagné.  ? – Qui a gagné ?  ! –

Elle !

 ?  ! 47

Les pronoms

2 Transformez les phrases conformément à l’exemple proposé. Je suis le meilleur. → C’est moi le meilleur !



Le meilleur, c’est moi !

1. Nous sommes les vainqueurs. →

C'est nous les vainqueurs !

 !



Les vainqueurs, c'est nous !

 !

 !



Les coupables, c'est vous !

 !

 !



Les responsables, ce sont eux !

 !

 !



Les premières, ce sont elles !

 !

2. Vous êtes les coupables. →

C'est vous les coupables !

3. Ils sont les responsables. →

Ce sont eux les responsables !

4. Elles sont les premières. →

Ce sont elles les premières !

3 Observez les deux exemples, puis répondez librement aux questions en utilisant les pronoms toniques qui conviennent. – J’aime bien les huîtres. Et toi ? – Moi aussi / Pas moi. – Je ne prends jamais le train de 7 h 30. Et toi ? – Moi non plus / Moi si. 1. – Je connais cette histoire. Et toi ? –

Moi aussi. / Pas moi.

2. – Nous avons attendu le bus plus d’une heure. Et vous ? –

Nous aussi. / Pas nous.

(Si le "vous" est un "vous" de politesse, la réponse est : "Moi aussi. / Pas moi.")

3. – Je n’ai pas pu me procurer cet ouvrage. Et les autres étudiantes ? –

Elles non plus. / Elles si.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. – Tu n’es pas invité ! Et moi ? –

Toi non plus. / Toi si.

5. – Je n’ai pas faim. Et vous ? –

Nous non plus. / Nous si.

(Si le "vous" est un "vous" de politesse, la réponse est : "Moi non plus. / Moi si.")

6. – J’ai pu voir Marie. Et ton frère ? –

Lui aussi. / Pas lui.

7. – Ma fille adore le cirque. Et vos enfants ? –

Eux aussi. / Pas eux.

8. – Je ne pourrai pas assister à cette conférence. Et Madame Lebrun ? –

Elle non plus. / Elle si.

48

Les pronoms

4 Complétez par les pronoms personnels qui conviennent. Robert pense à son fils.

à sa femme.

→ →

à ses enfants. → à ses filles.



Il pense à lui

.

Il pense à

elle

.

Il pense à

eux

.

Il pense à

elles

.

5 Même consigne. lui

1. L’orateur s’adresse au public.   →   Il s’adresse à

2. L’employé s’adresse à la directrice.   →   Il s’adresse à 3. L’avocat s’adresse aux magistrats.   →   Il s’adresse à 4. Elle s’adresse à ses amies.   →   Elle s’adresse à

elles

. Il elle eux

. Elle

lui

. Il

parle. lui

. Il leur leur

parle. parle. parle.

6 Complétez les réponses en utilisant les pronoms toniques qui conviennent. 1. Songez-vous parfois à cette femme ? Oui, je songe parfois à elle. 2. Pensez-vous souvent à vos anciens collaborateurs ? Oui, je pense souvent à eux. 3. Vous attachez-vous à ces personnes ? Oui, je m’ attache à elles. 4. Vous intéressez-vous à Baudelaire ? Oui, je m’ intéresse à lui. 7 Réécrivez les phrases en remplaçant les mots en gras par le pronom qui convient. 1. a. Madame Bovary donne rendez-vous à Rodolphe. → Madame Bovary lui donne rendez-vous. b. Madame Bovary se donne à Rodolphe. → Madame Bovary se donne à lui. 2. a. Il consacre beaucoup de temps à ses enfants. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Il leur consacre beaucoup de temps. b. Il se consacre à ses enfants. → Il se consacre à eux. 3. a. Jeanne montre ses achats à son amie. → Jeanne lui montre ses achats. b. Jeanne se montre à son amie telle qu’elle est : dépensière. → Jeanne se montre à elle telle qu'elle est : dépensière. 4. a. Le ministre soumet une demande au roi. → Le ministre lui soumet une demande. b. Le ministre se soumet au roi. → Le ministre se soumet à lui. 49

Les pronoms

8 Rayez les pronoms qui ne conviennent pas.

de leur.



de nous.

Il se souvient

de moi.



de te.



d’elles.

9 Transformez les phrases en remplaçant les groupes nominaux en caractères gras par le pronom tonique qui convient. 1. Il se méfie de ses ennemis.



Il se méfie d'eux.

2. Il s’occupe de la vieille dame.



Il s'occupe d'elle.

3. Il a besoin de sa mère.



Il a besoin d'elle.

4. Il se sert de ses amis.



Il se sert d'eux.

5. Il rêve de sa fiancée.



Il rêve d'elle.

10 Réécrivez les phrases ci-dessous. Le patron fait travailler Paul dix heures par jour. Il exploite Paul sans scrupule. Il se sert de Paul. a. Remplacez Paul par les pronoms personnels COD et COI qui conviennent. Le patron

le fait travailler dix heures par jour. Il l'exploite sans scrupule. Il se sert de lui.

b. Paul se plaint de son patron. Réécrivez les phrases de manière à lui donner la parole. « Mon patron

me fait travailler dix heures par jour. Il m'exploite sans scrupule. Il se sert de moi.

 »

11 Complétez par les pronoms toniques qui conviennent. 1. Elles ne vous trahiront pas. Vous pouvez comptez sur

elles

2. Philippe loge chez l’habitant. Hélène loue un studio. Quant à 3. Les historiens sont unanimes. D’après Thomas. 4. « De vous à moi » signifie « entre

eux

nous

, j’ai pris une chambre à l’hôtel.

, l’église a été construite au XIe siècle pour abriter les reliques de Saint ».

5. J’aime bien ma cousine. Je suis content de voyager avec Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

. moi

elle

.

12 Complétez par les pronoms personnels qui conviennent.

Dans le train, ma mère et mes sœurs rencontrent Julie. Elle

ses parents sont fâchés. Ils

lui

les



« Je ne vais pas



Ma mère et mes sœurs

parents

t'

leur

confie qu’elle s’est fiancée avec François et que

ont dit qu’ils rompront toute relation avec

elle

si elle se marie avec

lui

.

laisser gâcher ma vie, dit-elle. J’épouserai quand même François. Mais je suis triste. » la

réconfortent. Ma mère

lui

dit : « Ne

t'

aiment, et quand leur colère sera calmée, ils se montreront plus compréhensifs avec

inquiète pas. Tes toi

. »

13 À quels personnages de l’histoire de France, parmi ceux mentionnés ci-dessous, attribue-t-on ces mots historiques ? Charlemagne − François 1er − Henri IV − Louis XIV − Napoléon Ier − Napoléon III − Charles de Gaulle 1. « L’État, c’est moi ! »



Louis XIV.

2. « Soldats, je suis content de vous ! »



Napoléon Ier.

50

Les pronoms

14 Observez l’exemple, puis transformez les phrases. J’ai brodé ce mouchoir

J’ai brodé moi-même ce mouchoir.



1. Il a dessiné les plans de sa maison. 2. Nous avons fait ce gâteau.

Il a dessiné lui-même les plans de sa maison.



Nous avons fait nous-mêmes ce gâteau.



Elles ont repeint elles-mêmes leurs chambres.

3. Elles ont repeint leurs chambres.



4. Tu as réparé ta bicyclette.

Tu as réparé toi-même ta bicyclette.

5. Vous êtes parti.

Vous êtes parti vous-même.



6. Vous êtes descendus.



Vous êtes descendus vous-mêmes.



V. Les pronoms réfléchis 1 Complétez par le pronom réfléchi qui convient. 1. Vous 2. Je

vous

me

souvenez de moi ? se

dis que cela ne

voit pas. se

3. Les représentants des différentes organisations syndicales se

4. Tout le monde

5. Rien de tout cela ne 6. Nous

nous

réjouit de cette décision. se

t'

serait produit si tu

étais arrêté à temps.

croisons souvent dans les couloirs du ministère.

7. J’ai tout de suite compris que quelque chose d’important 8. Personne ne

sont concertés hier.

se

se

sent coupable ni ne

se

passait là-bas.

pose de questions.

2 Reformulez les questions selon le modèle. Vous vous occupez de cette affaire ? 1. Tu te maries le mois prochain ? 2. Elle se plaint tout le temps ? 3. Vous vous êtes fait mal ?

C'est toi qui te maries le mois prochain ?



C'est elle qui se plaint tout le temps ?





C'est vous qui vous êtes fait mal ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Ils se chargent de prévenir la police ? 5. Nous nous trompons ? 6. J’y vais la première ?

→ →

C’est vous qui vous occupez de cette affaire ?





Ce sont eux qui se chargent de prévenir la police ?

C'est nous qui nous trompons ?

C'est moi qui y vais la première ?

3 Observez le modèle puis complétez. Tu ne dois surtout pas à mon sujet. → Tu ne dois surtout pas t’inquiéter à mon sujet. 1. J’ai finalement décidé de 2. Elle nous a conseillé de

me séparer

de Jean.

nous adresser

3. On reproche souvent aux poètes de

te servir

(se séparer)

directement à la mairie.

se désintéresser

4. Comment avez-vous pu, pendant si longtemps, ne pas compte) 5. Tu ne sais toujours pas

(s’inquiéter)

de la réalité.

(s’adresser) (se désintéresser)

vous rendre compte

de cette machine correctement.

de ce problème ?

(se rendre

(se servir) 51

Les pronoms

VI. Le pronom y 1 Dans chacun de ces deux textes, précisez ce que représente le pronom y.

Promenons-nous dans les bois



Pendant que le loup n’y est pas.



Si le loup y était,



Il nous mangerait.



Mais comme il n’y est pas,



Il n’nous mangera pas.



Loup y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?

Refrain d’une chanson enfantine. Le pronom "y" représente "les bois" et est complément circonstanciel de lieu (C.C. de lieu). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Bien que je n’y habite pas en ce moment – mais j’y retourne à chaque instant pour y retrouver mes chers fantômes, et j’y reviendrai peut-être un jour, honteux et repentant – je tiens1 ce que j’appelle mon quartier, c’est-à-dire le dixième arrondissement, pour le plus poétique. 1. tenir qc/qn pour + adjectif : considérer qc/qn comme + adjectif.

Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1932 Le pronom "y" représente "ce que j'appelle mon quartier, c'est-à-dire le dixième arrondissement" et est C.C. de lieu. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Répondez aux questions en utilisant le pronom y. 1. On reste à Paris jusqu’à quand ? On y reste jusqu'au 9 mai / jusqu'à lundi prochain / jusqu'en février. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. On se retrouve place de la Bastille à quelle heure ? On s'y retrouve à dix heures. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. On s’arrête dans cette ville combien de jours ? On s'y arrête trois jours.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Répondez aux questions par l’affirmative ou la négative en utilisant le pronom y. 1. Tu déjeunes souvent dans ce restaurant ? Oui,

j'y déjeune

au moins deux fois par semaine.

2. Vous habitez à Saint-Germain-en-Laye ? Non,

je n'y habite pas

. Je suis seulement venu voir une amie.

3. Il est chez lui ? Non,

il n'y est pas

. Il est parti hier.

4. Elle passe la nuit à l’hôpital ? Oui,

elle y passe la nuit

. Le médecin dit que c’est plus prudent. 52

Les pronoms

4 Réécrivez le texte en utilisant le pronom y de manière à éviter les répétitions. Paul travaille maintenant à Nantes. Mais il retourne régulièrement à Caen1. Ses parents habitent toujours à Caen. Il se rend à Caen deux ou trois fois par mois. Il va le plus souvent à Caen en voiture, seul ou avec sa famille. 1. prononcer [kã].

Paul travaille maintenant à Nantes. Mais il retourne régulièrement à Caen. Ses parents y habitent toujours. Il s'y rend ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– deux ou trois fois par mois. Il y va le plus souvent en voiture, seul ou avec sa famille.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Répondez aux questions en utilisant le pronom y. 1. – Tu veux aller au parc à pied ou en bus ? – Je veux y aller à pied. / Je veux y aller en bus. 2. – Tu dois aller à la gare à six heures ou six heures et demie ? – Je dois y aller à six heures. / Je dois y aller à six heures et demie. 3. – Tu préfères aller à la piscine le samedi ou le dimanche ? – Je préfère y aller le samedi. / Je préfère y aller le dimanche. 4. – Tu vas aller à Compiègne cet après-midi ou demain matin ? – Je vais y aller cet après-midi. / Je vais y aller demain matin. 6 Répondez à la question par la négative et de manière à utiliser le pronom y. – Y1 est une commune d’une petite centaine d’habitants située dans le Nord de la France, dans le département de la Somme, en Picardie. C’est la commune française qui a le nom le plus court ! La connaissez-vous ? – Non, je ne la connais pas. Je n'y suis jamais allé (e). 1. prononcer [i].

7 Complétez avec les verbes indiqués entre parenthèses, en utilisant le pronom y. 1. Quel drôle de rêve ! J’ y repense 2. C’est une idée qui me plaît. J’

encore de temps en temps.

y réfléchis

3. Il n’aime pas l’art contemporain. Il ne 4. Cette compétition a lieu en mars. Tu

sérieusement.

s'y intéresse y participes

pas.  ?

(repenser à) (réfléchir à) (s’intéresser à) (participer à)

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5. Cette conférence m’intéresse, mais je ne serai malheureusement pas libre mardi. Je ne pourrai pas y assister.

  (assister à)

8 Réécrivez les phrases en utilisant le pronom y. 1. Je songe depuis quelque temps à arrêter de fumer. → J'y songe depuis quelque temps. 2. Il parvient sans difficulté à résoudre ce type d’équations. → Il y parvient sans difficulté. 3. Nous travaillons à améliorer nos performances. → Nous y travaillons. 4. Nos réalisations contribuent à améliorer le bien-être des populations. → Nos réalisations y contribuent. 53

Les pronoms

9 Transposez les phrases au passé composé. (Rappel : les temps composés des verbes pronominaux se font avec l’auxiliaire être). 1. Elle y pense.



Elle y a pensé.

2. Il s’y oppose.



Il s'y est opposé.

3. Nous y contribuons. →

Nous y avons contribué.

4. On s’y substitue.

On s'y est substitué.



5. Vous vous y habituez. →

Vous vous y êtes habitué(e). / Vous vous y êtes habitué(e)s.

6. Elles y tiennent.

Elles y ont tenu.



10 Répondez à ces questions par l’affirmative ou la négative en utilisant le pronom y. 1. Le ministre est-il favorable à une hausse des salaires ? Oui, il y est favorable. / Non, il n'y est pas favorable.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Es-tu prêt à changer de métier ? Oui, j'y suis prêt. / Non, je n'y suis pas prêt.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Êtes-vous opposés aux OGM (Organismes génétiquement modifiés) ? Oui, nous y sommes opposés. / Non, nous n'y sommes pas opposés.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Votre collègue est-elle disposée à prendre sa retraite plus tôt ? Oui, elle y est disposée. / Non, elle n'y est pas disposée.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 11 Complétez les phrases avec les expressions ci-dessous. J’aimerais bien t’y voir ! – Je n’y manquerai pas ! – Ça y est ? – Je n’y suis pour rien ! – Je m’y connais ! 1. Tu crois que c’est facile ! J'aimerais bien t'y voir ! 2. Ce n’est de ma faute ! Je n'y suis pour rien ! 3. Alors, tu es prêt ? Ça y est ? 4. – Vous lui transmettrez notre invitation ? – Bien sûr, vous pouvez compter sur moi, je n'y manquerai pas !

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5. Pour l’achat de ta voiture, je pourrai te conseiller : je m'y connais !

VII. Le pronom en (1) 1 Réécrivez les phrases en utilisant le pronom en. 1. Ces artichauts viennent de Bretagne.



Ils en viennent.

2. Elle part de Paris à huit heures.



Elle en part à huit heures.

3. Les enfants reviennent de l’école.



Ils en reviennent.

4. Elle sort de Polytechnique1.



Elle en sort.

5. Nous repartons de cette ville enchantés. →

Nous en repartons enchantés.

1. L’École Polytechnique est l’une des plus célèbres écoles d’ingénieurs françaises, surnommée l’« X ».

54

Les pronoms

2 Répondez aux questions en utilisant le pronom en. 1. – Vous parlez de ce livre ? – Oui,

j'en parle. / Oui, nous en parlons.

2. – Ils s’occupent du ménage ? Oui, ils s'en occupent.



3. – Elle se souvient de sa jeunesse ? Oui, elle s'en souvient.



4. – Vous rêvez de ce manteau de fourrure ? Oui, nous en rêvons.



5. – Il s’inspire d’une chanson populaire ? –

Oui, il s'en inspire.

6. – Tu profites de cette occasion ? –

Oui, j'en profite.

3 Transformez les phrases selon le modèle. Nous souffrons de ton silence. → Nous en souffrons. → Nous n’en souffrons pas. 1. On parle de cette affaire.

4. Elle se moque de ton ignorance.



On en parle.





Elle s'en moque.



On n'en parle pas.





Elle ne s'en moque pas.

2. J’ai envie de partir.

5. Elles doutent de ta sincérité.



J'en ai envie.





Elles en doutent.



Je n'en ai pas envie.





Elles n'en doutent pas.

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3. Il se rend compte de sa maladresse.

6. Tu rêves d’un voyage à Tahiti.



Il s'en rend compte.





Tu en rêves.



Il ne s'en rend pas compte.





Tu n'en rêves pas.

4 Lisez le texte puis répondez aux questions en utilisant le pronom en.

Chère Hélène,

Pour notre séjour à Chamonix, ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout. Je vais téléphoner à l’Office du tourisme pour me renseigner sur les possibilités d’hébergement et réserver nos chambres. Préférerais-tu loger à l’hôtel ou chez l’habitant ? Et tes enfants seront-ils avec toi ? J’aurais besoin d’une réponse rapide car les vacances approchent et tout risque, bientôt, d’être complet.

Je t’embrasse,



Anaïs.

1. Anaïs s’occupe-t-elle d’organiser son séjour et celui d’Hélène à Chamonix ? Oui, elle s'en occupe.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Se charge-t-elle de réserver des chambres ? Oui, elle s'en charge.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 55

Les pronoms

3. A-t-elle besoin de savoir rapidement ce que souhaite Hélène ? Oui, elle en a besoin.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. A-t-elle peur d’avoir des difficultés à trouver un logement ? Oui, elle en a peur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Précisez oralement ce à quoi renvoie le pronom en dans chacune des questions ci-dessous, puis complétez librement les réponses. 1. – Voici ce que m’a écrit Henri. Qu’en dis-tu ? – À mon avis, il a raison / il a tort.

(Le pronom "en" renvoie à "ce que m'a écrit Henri".)

2. – Nous devrions téléphoner à tes parents avant d’arriver à Lyon. Qu’en penses-tu ? – Tu as raison, nous allons les appeler / leur téléphoner.

(Le pronom "en" renvoie à la phrase qui précède.)

6 Répondez aux questions par l’affirmative ou la négative en utilisant le pronom en. 1. – Sait-il se servir de ce logiciel ? – Non, il ne sait pas s'en servir. 2. – Devrait-elle se plaindre de ses conditions de travail ? – Oui, elle devrait s'en plaindre. 3. – Vont-ils avoir besoin de ces ouvrages ? – Non, ils ne vont pas en avoir besoin. 4. – Entendez-vous parler de cette affaire ? – Oui, j'en entends parler. / Nous en entendons parler. 7 Même consigne. 1. – Avez-vous eu peur de la solitude ? – Oui, j'en ai eu peur. / Oui, nous en avons eu peur. 2. – Se sont-ils souvenus de notre rencontre ? – Non, ils ne s'en sont pas souvenus. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. – Avons-nous manqué de courage ? – Oui, nous en avons manqué. 4. – As-tu entendu parler de ce film ? – Non, je n'en ai pas entendu parler. 5. – S’est-il repenti de sa faute ? – Non, il ne s'en est pas repenti. 8 Réécrivez les phrases en utilisant le pronom en. 1. Le juge est convaincu de ton innocence.



Le juge en est convaincu.

2. L’accusé n’est pas coupable de ce crime.



L'accusé n'en est pas coupable.

3. Anne est responsable du service de presse.



Anne en est responsable.

4. Le professeur n’est pas satisfait de ton devoir.



Le professeur n'en est pas satisfait.

56

Les pronoms

9 Même consigne. 1. Je suis désolé de t’avoir fait de la peine.



J'en suis désolé.

2. Je ne suis pas capable de commettre une action pareille.



Je n'en suis pas capable.

3. Je suis heureux que vous soyez revenus.



J'en suis heureux.

4. Je ne suis pas certain que nous pourrons skier.



Je n'en suis pas certain.

10 Complétez les phrases selon le modèle. Il a réussi ce concours et →   Il a réussi ce concours et il en est fier.

(fier)

1. Elle est femme au foyer et elle en est contente. 2. Victor a trouvé un travail pour cet été et

il en est ravi.

3. Gérard ne pourra pas venir à ton anniversaire et

il en est désolé.



(content)



(ravi)



(désolé)

11 Montrez que le pronom en exprime la cause dans ces phrases. 1. Quand je repense à son départ, j’en ai encore les larmes aux yeux. Le pronom "en" renvoie à ce qui précède et signifie "à cause de cela", c'est-à-dire "parce que je repense à son départ". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il est d’une telle avarice ! Il en compterait jusqu’au morceau de sucre qu’il met dans son café… Le pronom "en" renvoie à ce qui précède et signifie "à cause de cela", c'est-à-dire "parce qu'il est tellement avare".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Si sa femme le quittait, il en deviendrait fou. Le pronom "en" renvoie à ce qui précède et signifie " à cause de cela", c'est-à-dire "parce que sa femme le quitterait".

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VIII. Le pronom en (2)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Transformez les phrases selon le modèle. Il fait de la confiture.

→ Il en fait.

1. Tu as de l’argent.



Tu en as.

2. J’achète des fruits.



J'en achète.

3. Vous buvez du thé.



Vous en buvez.

4. Il reste de la farine.



Il en reste.

5. Vous ne prenez pas de sucre.



Vous n'en prenez pas.

6. Il y a du beurre.



Il y en a.

2 Répondez par la négative en utilisant le pronom en. 1. – Est-ce que tu as ramassé des fraises ? – Non, je n'en ai pas ramassé. 2. Est-ce qu’il y a encore du chocolat ? – Non, il n'y en a plus. 3. Est-ce que tu as déjà mis de l’huile ? – Non, je n'en ai pas encore mis. 4. Est-ce que vous mangez parfois des cuisses de grenouilles ? – Non, nous n'en mangeons jamais. 57

Les pronoms

3 Répondez aux questions en suivant l’indication donnée entre parenthèses et en utilisant le pronom en. 1. – Combien de bouteilles apportes-tu ? –

(deux)

J'en apporte deux.

2. – Combien de colis envoient-ils ? –

(un)

Ils en envoient un.

3. – Combien de baguettes achètes-tu ? –

(six)

J'en achète six.

4. – Combien de livres empruntez-vous ? –

(trois)

J'en emprunte trois. / Nous en empruntons trois.

5. – Combien de voitures a-t-il ? –

(ne… qu’une)

Il n'en a qu'une.

4 Observez le modèle puis répondez aux questions. (prix du billet : 1 000 euros - économies : 2 500 euros) – Avez-vous assez d’argent pour acheter ce billet d’avion pour la Chine ? – Oui, nous en avons assez. 1. (hier : 3 fautes – aujourd’hui : 3 fautes) – Y a-t-il moins de fautes aujourd’hui qu’hier dans ta dictée ? –

Non, il y en a autant.

2. (10 heures de travail par semaine) – Catherine a-t-elle suffisamment de temps libre pour faire du sport ? –

Oui, elle en a suffisamment.

3. (deux objets) – Avez-vous beaucoup d’objets de valeur à assurer ? –

Non, nous n'en avons pas beaucoup. / Non, nous n'en avons que deux.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. (Vincent : 2 cigarettes – son frère : 4 cigarettes) – Vincent fume-t-il autant de cigarettes que son frère ? –

Non, il en fume moins.

5 Transformez les phrases selon le modèle. Il vend quelques tableaux.



Il en vend quelques-uns.

1. J’ai plusieurs billets pour ce spectacle.



J'en ai plusieurs pour ce spectacle.

2. J’essaie beaucoup de recettes.



J'en essaie beaucoup.

3. Il rend certains ouvrages à la bibliothèque. →

Il en rend certains à la bibliothèque.

4. Nous ne voyons aucun élève dans la cour.



Nous n'en voyons aucun dans la cour.

5. J’ai plusieurs possibilités à vous proposer.



J'en ai plusieurs à vous proposer.

6. Je traduis peu d’ouvrages en français.



J'en traduis peu en français.

7. Il fait beaucoup d’erreurs.



Il en fait beaucoup.

8. Elle a fini quelques travaux.



Elle en a fini quelques-uns.

58

Les pronoms

6 Même consigne. Elle a autant de livres qu’elle veut. → Elle en a autant qu’elle veut. 1. J’ai tellement de travail que je ne pourrai pas partir en vacances. → J'en ai tellement que je ne pourrai pas partir en vacances. 2. Il fait plus de gymnastique que toi. → Il en fait plus que toi. 3. Tu as reçu combien de cartes postales ? → Tu en as reçu combien ? 4. On prend tant de précautions avec elle ! → On en prend tant avec elle ! 5. Vous avez moins de temps que prévu. → Vous en avez moins que prévu. 7 Observez le modèle puis transformez les phrases. Marie a fait des gâteaux délicieux.

→ Marie en a fait de délicieux.

1. J’ai acheté un autre ordinateur.



2. Nous avons pris de nouvelles mesures.



3. Il aura de meilleurs résultats.



Il en aura de meilleurs.

4. Vous écrivez des romans passionnants.



Vous en écrivez de passionnants.

5. Elle a acheté une maison plus grande.



Elle en a acheté une plus grande.

J'en ai acheté un autre.

Nous en avons pris de nouvelles.

IX. Le pronom en (3) 1 Observez le modèle puis transformez les phrases. Je vois des centaines d’insectes.



J’en vois des centaines.

1. Nous avons consulté une dizaine d’ouvrages. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Nous en avons consulté une dizaine. 2. Il a bu trois verres de vin. → Il en a bu trois verres. 3. Je prends une tasse de café à dix heures. → J'en prends une tasse à dix heures. 4. Elle ramasse deux douzaines d’œufs dans le poulailler. → Elle en ramasse deux douzaines dans le poulailler. 5. Vous ajoutez une pincée de sel dans la pâte. → Vous en ajoutez une pincée dans la pâte. 6. Il y a plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans les rues. → Il y en a plusieurs dizaines de milliers dans les rues. 59

Les pronoms

2 Répondez aux questions en utilisant le pronom en. 1. – Tu connais la fin de cette histoire ? – Oui, j'en connais la fin. 2. – Vous avez accepté les conditions de ce contrat ? – Oui, j'en ai accepté les conditions. / Oui, nous en avons accepté les conditions. 3. – Elle aime la couleur de cette robe ? – Non, elle n'en aime pas la couleur. 4. – Ils ont vu la bande-annonce de ce film ? – Non, ils n'en ont pas vu la bande-annonce. 3 Remplacez les compléments du nom en caractères gras par le pronom en. L’appellation d’origine contrôlée (AOC) Les produits français qui bénéficient de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) proviennent d’une région ou d’un lieu déterminé qui leur confèrent des caractéristiques exclusives. L’origine de ces produits est garantie, la fabrication de ces produits repose sur un savoir-faire spécifique et ancestral, et la notoriété de ces produits est dûment établie. Le champ d’application de cette protection, conçue au départ pour garantir l’origine du vin, a été élargi à l’ensemble des produits agricoles ou alimentaires, puis aux produits forestiers et maritimes. L'origine en est garantie, la fabrication en repose sur un savoir-faire spécifique et ancestral, et la notoriété en est ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– dûment établie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Lisez le texte puis répondez à la question. Le développement de la société numérique engendre une surconsommation énergétique et une augmentation constante de produits, matériaux… et déchets électroniques. Les gouvernants et les industriels commencent à prendre la mesure du coût écologique de la nouvelle économie et agissent timidement. Mais, pour l’instant, ce sont les pays émergents et leurs habitants qui en paient le tribut, au péril de leur environnement et de leur santé. Laurent Checola et Olivier Dumons, « La pollution high-tech », Le Monde. fr, le 14 juin 2007. Question : Quel groupe nominal reprend le pronom en ? Le pronom "en" renvoie à "coût écologique". Il signifie "du coût écologique" et est complément du nom "tribut".

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

X. La place des pronoms personnels compléments 1 Remplacez les mots en caractères gras par le pronom personnel COD qui convient. 1. Je vais inviter les voisins à déjeuner.



Je vais les inviter à déjeuner.

2. Je voudrais mettre cette bouteille à la cave. →

Je voudrais la mettre à la cave.

3. Tu peux enlever ton masque maintenant.



Tu peux l'enlever maintenant.

4. Il doit conduire sa mère à l’hôpital.



Il doit la conduire à l'hôpital.

5. J’aime promener mon chien dans le parc.



J'aime le promener dans le parc.

6. Nous souhaiterions rencontrer le directeur. →

Nous souhaiterions le rencontrer.

7. Elle espère revoir ses parents bientôt.



Elle espère les revoir bientôt.

8. Il faut écrire cette lettre.



Il faut l'écrire. 60

Les pronoms

2 Même consigne. 1. L’élève fait tomber son crayon par terre.



2. Nous regardons les enfants jouer.



3. Le valet fait entrer les visiteurs.



4. J’entends le téléphone sonner.



5. Tu regardes ta fille manger.



6. Ils laissent pourrir la situation.



L'élève le fait tomber par terre.

Nous les regardons jouer. Le valet les fait entrer.

Je l'entends sonner. Tu la regardes manger. Ils la laissent pourrir.

3 Corrigez les phrases chaque fois que le pronom en caractère gras n’est pas à sa place. 1. Il peut y joindre sa secrétaire.



2. Nous le faisons bien rire.



3. Vous nous deviez appeler avant de partir.



4. Tu ne dois pas me juger trop sévèrement.



5. Il la faut prévenir.



6. Elle ne le veut pas dire.



7. Ils ne savent pas comment vous en faire parvenir. → 8. Ce message, je ferai l’écrire par ma sœur.



LE PRONOM EST A LA BONNE PLACE.

LE PRONOM EST A LA BONNE PLACE. Vous deviez nous appeler avant de partir.

LE PRONOM EST A LA BONNE PLACE.

Il faut la prévenir. Elle ne veut pas le dire. LE PRONOM EST A LA BONNE PLACE. Ce message, je le ferai écrire par ma soeur.

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4 Remplacez les mots en caractères gras par les pronoms personnels COI qui conviennent. 1. Marie peut téléphoner à sa fille toutes les semaines.



2. Vous avez voulu désobéir au professeur.



3. Il a dû parler à ses parents.



4. Ce spectacle va plaire aux enfants.



5. Ils font écrire une lettre à leur avocat.



6. L’éducateur savait parler aux adolescents.



Marie peut lui téléphoner toutes les semaines. Vous avez voulu lui désobéir.

Il a dû leur parler. Ce spectacle va leur plaire. Ils lui font écrire une lettre. L'éducateur savait leur parler.

5 Observez le modèle, puis complétez. (se faire refaire le nez)



Elle trouve que son nez est trop grand. Elle se le fait refaire.

1. (se faire redresser les dents) → Elle trouve que ses dents sont trop irrégulières. Elle

se les fait redresser.

2. (se faire teindre les cheveux) → Elle trouve que ses cheveux sont trop ternes. Elle

se les fait teindre.

61

Les pronoms

XI. L’ordre des pronoms personnels compléments

1. Les pronoms personnels COI associés à le, la, les Il est conseillé, pour faire ces exercices, d’avoir vu au préalable les chapitres consacrés aux pronoms COD et COI. 1 Transformez les phrases selon le modèle. Je répète cette phrase.



Je la répète



Je me la répète.

1. Tu achètes cette robe.



Tu l'achètes.



Tu te l'achètes.

2. Elle fabrique ces bagues.



Elle les fabrique.



Elle se les fabrique.

3. Vous offrez ce bouquet.



Vous l'offrez.



Vous vous l'offrez.

4. Je tricote ces pulls.



Je les tricote.



Je me les tricote.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Remplacez les groupes nominaux en caractères gras par les pronoms personnels qui conviennent. Attention à l’ordre des pronoms. 1. a. Je vous annoncerai cette nouvelle.



Je vous l'annoncerai.

b. Je lui annoncerai cette nouvelle.



Je la lui annoncerai.

2. a. Vous m’avez appris le décès de votre père.



Vous me l'avez appris.

b. Vous leur avez appris le décès de votre père.



Vous le leur avez appris.

3. a. Il nous fait visiter son appartement.



Il nous le fait visiter.

b. Il lui fait visiter son appartement.



Il le lui fait visiter.

4. a. Nous t’avons confié ce secret.



Nous te l'avons confié.

b. Nous leur avons confié ce secret.



Nous le leur avons confié.

5. a. Il me prête souvent sa bicyclette.



Il me la prête souvent.

b. Il lui prête souvent sa bicyclette.



Il la lui prête souvent.

6. a. Vous me rappellerez ce rendez-vous.



Vous me le rappellerez.

b. Vous leur rappellerez ce rendez-vous.



Vous le leur rappellerez.

7. a. Nous vous avouons notre faute.



Nous vous l'avouons.

b. Nous lui avouons notre faute.



Nous la lui avouons.

8. a. Tu nous as emprunté ce livre.



Tu nous l'as emprunté.

b. Tu leur as emprunté ce livre.



Tu le leur as emprunté.

3 Remplacez les groupes nominaux en caractères gras par les pronoms personnels qui conviennent. Attention à l’ordre des pronoms. 1. Vincent montre ses notes à ses parents. Vincent les leur montre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il t’a apporté le dernier disque d’Eminem. Il te l'a apporté. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Je peux vendre ma moto à mon voisin. Je peux la lui vendre. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 62

Les pronoms

4. Je vais vous expliquer la situation. Je vais vous l'expliquer. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Il offre ces roses à son amie. Il les lui offre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Nous pensons suggérer cette solution à notre client. Nous pensons la lui suggérer. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Tu me donneras ces documents le plus vite possible. Tu me les donneras le plus vite possible. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8. Les touristes demandent ce renseignement au policier. Les touristes le lui demandent. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

9. Ce patron a pu accorder à ses employés les primes qu’ils souhaitaient. Ce patron a pu les leur accorder. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

10. Les éditeurs nous envoient régulièrement le catalogue de leurs publications. Les éditeurs nous l'envoient régulièrement. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Les pronoms personnels COD et COI associés à y Il est conseillé, pour faire ces exercices, d’avoir vu au préalable le chapitre consacré au pronom y. 1 Répondez aux questions en utilisant le pronom y. 1. Tu t’intéresses aux cours de chimie ? Oui, je m'y intéresse. 2. Vous vous promenez souvent dans ce parc ? Non, je ne m'y promène pas souvent. / Non, nous ne nous y promenons pas souvent. 3. Elles ne s’habituent pas à ce quartier ? Non, elles ne s'y habituent pas.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Vous ne vous attendiez pas à ce qu’il s’en aille ? Si, je m'y attendais. / Si, nous nous y attendions. 5. Votre fille s’ennuie à l’école ? Non, elle ne s'y ennuie pas. 2 Observez le modèle puis complétez. J’ai pris la boîte à outils, et je suis descendu à la cave pour → J’ai pris la boîte à outils, et je suis descendu à la cave pour l’y ranger. 1. Mon fils veut dormir certains soirs chez des amis. Dois-je 2. Si vous ne m’obéissez pas, je

vous y

ranger

l'y

contraindrai.

3. Je cherche en vain le mouchoir que j’avais mis dans mon sac, je ne 4. Ils se sont engouffrés dans une petite rue, et je 5. Elle avait une maison à la campagne et

autoriser ?

m'y

les y

l'y

trouve pas.

ai suivis.

avait invité. Je me réjouissais de la revoir. 63

Les pronoms

3 Observez le modèle puis réécrivez les phrases. Je vous offre un verre au café ?

→ Je vous y offre un verre ?

1. Je t’ai téléphoné dans la gare.



Je t'y ai téléphoné.

2. Elle nous a écrit cette lettre en Normandie.



Elle nous y a écrit cette lettre.

3. Il me parlera de ses activités à cette réunion.



Il m'y parlera de ses activités.

4. Nous vous avons donné rendez-vous devant l’Opéra.



Nous vous y avons donné rendez-vous.

5. Il nous a présenté sa femme à cette soirée.



Il nous y a présenté sa femme.

3. Les pronoms personnels COD et COI associés à en Il est conseillé, pour faire ces exercices, d’avoir vu au préalable les chapitres consacrés au pronom en. 1 Répondez aux questions en utilisant le pronom en. 1. Tu m’as envoyé des cartes postales ? Oui, je t'en ai envoyé. 2. Vous lui avez donné des tickets ? Oui, nous lui en avons donné. 3. Elles t’ont offert des livres ? Oui, elles t'en ont offert. 4. Il leur a apporté des fleurs ? Oui, il leur en a apporté. 2 Complétez les phrases avec mettant les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif et en utilisant le pronom en. 1. La gestion de ce service, je m'en occupe.

.

(s’occuper de qc)

2. Ces dossiers, ils s'en débarrassent.

.

(se débarrasser de qc)

3. Ta santé, elle s'en soucie.

.

(se soucier de qc)

4. Son absence, nous nous en apercevons.

.

(s’apercevoir de qc)

5. Ces couverts, tu t'en sers.

.

(se servir de qc)

3 Remplacez les groupes de mots en caractères gras par les pronoms personnels qui conviennent. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Elle ne fait rien pour empêcher son frère de faire des bêtises. Elle ne fait rien pour l'en empêcher. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il m’a fallu du temps pour me rendre compte de mes erreurs. Il m'en a fallu pour m'en rendre compte. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. J’ai prévenu mes parents de ton arrivée. Je les en ai prévenus. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Nous parlons souvent à nos professeurs de nos difficultés. Nous leur en parlons souvent. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. L’opposition accuse le gouvernement de ne pas respecter ses engagements. L'opposition l'en accuse. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Vous tenez rigueur à cet homme de ne pas vous avoir aidés. Vous lui en tenez rigueur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

64

Les pronoms

XII. Les pronoms à l’impératif 1 - Observez l’exemple puis transformez les phrases. Je voudrais que tu la nettoies.

→ Nettoie-la !

1. Je voudrais que tu le retrouves.



2. Je voudrais que tu me regardes.



Retrouve-le ! Regarde-moi !

3. Je voudrais que tu nous appelles. →

Appelle-nous !

4. Je voudrais que tu les envoies.



Envoie-les !

5. Je voudrais que tu la manges.



Mange-la !

2 Même consigne. Il faudrait que tu parles au médecin de ces maux de tête.



Parle-lui de ces maux de tête !

1. Il faudrait que tu téléphones à Paul.



Téléphone-lui !

2. Il faudrait que vous me permettiez d’ouvrir votre courrier.



3. Il faudrait que tu envoies ce colis à tes parents.



4. Il faudrait que nous expliquions notre projet à nos collègues.



5. Il faudrait que vous m’écriviez.



6. Il faudrait que nous demandions au voisin d’arroser nos plantes.



Permettez-moi d'ouvrir votre courrier !

Envoie-leur ce colis ! Expliquons-leur notre projet ! Ecrivez-moi ! Demandons-lui d'arroser nos plantes !

3 Réécrivez ce texte en remplaçant le pronom personnel de la 1re personne du singulier par un pronom personnel de la 3e personne du singulier. Appelez-moi et dites-moi ce que vous avez l’intention de faire. Surtout, prévenez-moi en cas de changement. Tenez-moi au courant de la situation. Informez-moi régulièrement de ce qui se passe. Racontez-moi tout. Ne me cachez rien. Appelez-le (Appelez-la) et dites-lui ce que vous avez l'intention de faire. Surtout, prévenez-le (prévenez-la) en cas de ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– changement. Tenez-le (Tenez-la) au courant de la situation. Informez-le (Informez-la) régulièrement de ce qui se passe. Racontez-lui tout. Ne lui cachez rien.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Réécrivez les phrases en remplaçant le pronom personnel de la 1re personne du pluriel par un pronom personnel de la 3e personne du pluriel. 1. Aymeric, apporte-nous ton livre de lecture et lis-nous une histoire. Aymeric, apporte-leur ton livre de lecture et lis-leur une histoire.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Julie, montre-nous ton cahier et explique-nous comment tu as trouvé ce résultat. Julie, montre-leur ton cahier et explique-leur comment tu as trouvé ce résultat.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Vincent, parle-nous ce que tu as fait ce week-end et dis-nous pourquoi cela t’a intéressé. Vincent, parle-leur de ce que tu as fait ce week-end et dis-leur pourquoi cela t'a intéressé.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Thomas, donne-nous ton dessin et laisse-nous deviner ce que c’est. Thomas, donne-leur ton dessin et laisse-leur deviner ce que c'est.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 65

Les pronoms

5 Observez le modèle puis transformez les phrases. Tu te tais !

Tais-toi !



1. Tu te lèves ? Tu te laves ? Tu t’habilles ? → Lève-toi ! Lave-toi ! Habille-toi ! 2. Nous nous sauvons ? Nous nous cachons ? Nous nous mettons à l’abri ? → Sauvons-nous ! Cachons-nous ! Mettons-nous à l'abri ! 3. Vous vous rappelez ? Vous vous souvenez ? → Rappelez-vous ! Souvenez-vous ! 6 Mettez à la forme négative les phrases obtenues dans l’exercice précédent. Tais-toi !



Ne te tais pas !

1. Ne te lève pas ! Ne te lave pas ! Ne t'habille pas ! 2. Ne nous sauvons pas ! Ne nous cachons pas ! Ne nous mettons pas à l'abri ! 3.

Ne vous rappelez pas ! Ne vous souvenez pas !

7 Remplacez le nom COD par le pronom personnel qui correspond. 1. Trouve cet ouvrage !



Trouve-le !

Procure-toi cet ouvrage !



Procure-le-toi !

2. Construisons cette cabane !



Construisons-la !

Fabriquons-nous cette cabane ! →

Fabriquons-la-nous !

3. Achetez ces fleurs !



Achetez-les !

Offrez-vous ces fleurs !



Achetez-les-vous !

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

8 Transformez en ajoutant le pronom y. 4. Pense !



Penses-y !

Allons-y !

Pensons !



Pensons-y !



Allez-y !

Pensez !



Pensez-y !

2. Réfléchis !



Réfléchis-y !





Fais-y attention !

Réfléchissons !



Réfléchissons-y !

Réfléchissez !



Réfléchissez-y !

3. Envoie Pierre !



Envoies-y Pierre !



Envoyons Pierre ! →

Envoyons-y Pierre !

Soyons favorables ! →

Soyons-y favorables !

Envoyez Pierre !

Envoyez-y Pierre !

Soyez favorables ! →

Soyez-y favorables !

1. Va !



Vas-y !

Allons !



Allez !



5. Fais attention !

Faisons attention ! →

Faisons-y attention !

Faites attention !



Faites-y attention !

6. Sois favorable !



Sois-y favorable !

9 Observez le modèle puis transformez les phrases. Tu devrais aller au comptoir et commander des bières. → Tu devrais y aller et en commander. →Vas-y et commandes-en ! 1. Vous devriez aller au marché et acheter des oranges. → Vous devriez y aller et en acheter.

   →   

Allez-y et achetez-en !

2. Nous devrions aller à la bibliothèque et emprunter des livres. → Nous devrions y aller et en emprunter.

   →    Allons-y et empruntons-en !

3. Tu devrais aller dans la forêt et cueillir du muguet. → Tu devrais y aller et en cueillir.

   →   

Vas-y et cueilles-en !

66

Les pronoms

10 Mettez ces phrases à l’impératif affirmatif. 1. N’en prenez pas !



Prenez-en !

2. N’en mange pas !



Manges-en !

3. N’en donnons pas !



Donnons-en !

4. N’en distribue pas !



Distribues-en !

5. N’en gardez pas !



Gardez-en !

6. N’en envoyons pas !



Envoyons-en !

11 Même consigne. 1. Ne t’en occupe pas



Occupe-t'en

2. Ne vous en servez pas !



Servez-vous-en !

3. Ne nous en inquiétons pas !



Inquiétons-nous-en !

4. Ne vous en contentez pas !



Contentez-vous-en !

5. Ne t’en mêle pas !



Mêle-t'en

6. Ne nous en méfions pas !



Méfions-nous-en !

12 Remplacez les mots en caractère gras par le pronom qui convient. 1. Donne-moi de la mousse au chocolat



Donne-m'en !

2. Donne-lui des fruits confits !



Donne-lui-en !

3. Donne-nous des bonbons !



Donne-nous-en !

4. Donne-leur du jus d’orange !



Donne-leur-en !

13 Complétez par les pronoms personnels qui conviennent. 1. Je vais

te

dire la vérité. Écoute-

moi

y

2. Faites cuire la viande hachée à feu doux et ajoutez3. Voici la bande-annonce du film. Regardez4. Je trouve ma sauce réussie. J’ en penses. 5. Si tu es inquiet, parlesMaîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. Je n’ai plus d’argent. Prête-

en

en

la

7. Les enfants aimeraient regarder ce film. Passons8. Toutes ses chaussettes sont trouées. Offrez-

en

et découvrez-

suis assez contente. Goûte-

en

interromps pas.

les oignons et la purée de tomates.

toi

à tes parents ou confie-

m'

m'

bien. Surtout, ne

les plus belles images. la

et dis- moi

ce que tu

à un ami.

un peu jusqu’à demain. le -

vous -

leur

en

, ils

en

seront ravis.

une nouvelle paire !

14 Lisez ce poème de Guillaume Apollinaire, puis répondez aux questions. L’Adieu

J’ai cueilli ce brin de bruyère L’automne est morte1 souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t’attends Guillaume Apollinaire, « L’Adieu », Alcools [1913], « Poésie », Gallimard, 1966.

1. morte : le nom « automne » est normalement masculin, mais l’automne est ici féminisé par le poète.

67

Les pronoms

Questions : 1. Que reprend le pronom en au deuxième vers ? Le pronom "en" peut reprendre le nom "automne" ou la proposition "L'automne est morte". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Réécrivez le dernier vers en remplaçant « que je t’attends » par le pronom qui convient. Et souviens-t'en. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

15 Lisez ce poème d’Alain Bosquet, puis répondez aux questions. Raconte-moi le passé…

– Raconte-moi le passé. – Il est trop vaste. – Raconte-moi le XXe siècle. – Il y eut des luttes sanglantes, puis Lénine, puis l’espoir, puis d’autres luttes sanglantes. – Raconte-moi le temps. – Il est trop vieux. – Raconte-moi mon temps à moi. – Il y eut Hitler, il y eut Hiroshima. – Raconte-moi le présent. – Il y a toi, et encore toi, et le bonheur qui ressemble au soleil sur les hommes. – Raconte-moi… – Non, mon enfant, c’est toi qui dois me raconter l’avenir. Alain Bosquet, Sonnets pour une fin de siècle, « Poésie », Gallimard, 1980.

Questions : 1. Réécrivez les quatre derniers vers en remplaçant « mon enfant» par « mes enfants ». - Raconte-nous... / - Non, mes enfants, / c'est vous qui devez me raconter / l'avenir. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Réécrivez les deux derniers vers en remplaçant « l’avenir » par le pronom qui convient. "c'est toi qui dois me le raconter". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

XIII. Le pronom neutre le 1 - Complétez en utilisant le pronom neutre le. 1. Louis était un bon élève et il 2. J’étais une bonne cuisinière et je

l'est

encore aujourd’hui.

le suis

3. Vous étiez de bons musiciens et vous. l'êtes

encore aujourd’hui. encore aujourd’hui. 68

Les pronoms

2 Répondez aux questions en utilisant le pronom neutre le. 1. Elle est riche ? Non,

elle ne l'est pas.

2. Tu n’es pas déçu ? Si,

je le suis.

3. Elles sont malades ? Non,

elles ne le sont pas.

4. Ils sont fiers de leur victoire ? Oui,

ils le sont.

5. Il n’est pas responsable de cet accident ? Non,

il ne l'est pas.

6. Vous n’êtes pas contents de votre nouvelle voiture ? Si,

nous le sommes.

3 Réécrivez les phrases en remplaçant les mots en gras par le pronom neutre le. 1. Il peut faire ce travail.



Il le peut.

2. Il souhaite vraiment partir à l’étranger.



Il le souhaite vraiment.

3. Il faut absolument envoyer cette lettre.



Il le faut absolument.

4. Il pense revenir un jour.



Il le pense.

5. Tu regrettes beaucoup d’avoir quitté la capitale.



Tu le regrettes beaucoup.

6. Il voudrait bien travailler dans cette entreprise.



Il le voudrait bien.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4 Même consigne. 1. Voulez-vous que je vienne vous chercher à la gare ?



Le voulez-vous ?

2. Je ne crois pas qu’il réussira.



Je ne le crois pas.

3. Tu penses qu’il acceptera notre proposition ?



Tu le penses ?

4. Il faut que nous prévenions nos hôtes de notre retard.



Il le faut.

5. Vous ne savez pas ce qu’il m’a dit.



Vous ne le savez pas.

6. Est-ce que tu souhaites qu’elle t’aide ?



Est-ce que tu le souhaites ?

5 Précisez chaque fois le sens du pronom neutre le (l’). 1. Je manque parfois de courage et je le regrette, bien sûr. 2. – Tu verras, tu vas réussir ! – Je l’espère… 3. Véronique ne voulait pas se joindre à nous. Nous pouvions le comprendre, mais cela nous ennuyait bien. 4. Comme je l’ai déjà dit, nous devons prendre une décision. 5. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps ici, tu le sais bien. 6. Je l’ai bien observé lorsque j’ai commencé à jouer au golf : plus on frappe fort, et moins on va loin. 69

B . Les pronoms relatifs I. Les pronoms relatifs et les propositions relatives 1 Surlignez les pronoms relatifs. 1. La lettre était signée : « Quelqu’un qui vous veut du bien ». 2. Voici la thèse que j’ai soutenue. 3. Le camion venait de dépasser l’endroit où je me trouvais. 4. Il y a un point sur lequel j’aimerais revenir. 5. Cet événement a été organisé par le réseau d’étudiants dont nous faisons partie. 2 Pour chaque phrase, distinguez les propositions principale et relative en surlignant la relative. 1. Elle sentit la petite main de l’enfant qui saisissait la sienne. 2. Nous avons dû vendre les bijoux que notre mère nous avait laissés. 3. Il s’agit de vieux préjugés dont nous devons nous défaire. 4. Le lendemain, à l’heure fixée, le taxi qu’il avait commandé l’attendait à la porte de l’hôtel. 5. Les pompiers qui ont répondu à son appel sont intervenus immédiatement.

II. Le pronom relatif qui 1 - Transformez les phrases selon le modèle. Vous entendez les cloches carillonner gaîment. → Vous entendez les cloches qui carillonnent gaîment. 1. Ils regardent le bateau s’éloigner peu à peu.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Ils regardent le bateau qui s'éloigne peu à peu.

("bateau" est l'antécédent de "qui", donc "s'éloigne")

2. Es-ce que tu vois les enfants jouer dans la cour ? → Est-ce que tu vois les enfants qui jouent dans la cour ?

("enfants" est l'antécédent de "qui", donc "jouent")

3. Nous écoutons les oiseaux chanter dans les arbres. → Nous écoutons les oiseaux qui chantent dans les arbres.

("oiseaux" est l'antécédent de "qui", donc "chantent")

4. J’entends le tonnerre gronder au loin. → J'entends le tonnerre qui gronde au loin.

("tonnerre" est l'antécédent de "qui", donc "gronde")

2 Observez le modèle, puis reliez les phrases en employant le pronom relatif qui. Les rosiers doivent être protégés en hiver. Ils craignent le gel. → Les rosiers, qui craignent le gel, doivent être protégés en hiver. 1. La vieille femme pense à la mort. Elle est malade. → La vieille femme, qui est malade, pense à la mort.

("femme" est l'antécédent de "qui")

70

Les pronoms

2. Cette visite nous a appris beaucoup de choses. Elle était très intéressante. →

Cette visite, qui était très intéressante, nous a appris beaucoup de choses.

3. Les avions appartenaient à la compagnie KLM. Ils décollaient et atterrissaient. →

Les avions, qui décollaient et atterrissaient, appartenaient à la compagnie KLM.

4. L’herbe est maintenant très haute. Elle n’a pas été coupée depuis trois mois. →

L'herbe, qui n'a pas été coupée depuis trois mois, est maintenant très haute.

5. Ma voiture est tombée en panne sur l’autoroute. Elle vient pourtant d’être révisée. →

Ma voiture, qui vient pourtant d'être révisée, est tombée en panne sur l'autoroute.

3 Dans les exercices 1 et 2, soulignez les antécédents du pronom relatif. 4 Transformez selon le modèle. Je suis responsable.

→ C’est moi qui suis responsable.

1. Tu exagères.



C'est toi qui exagères.

2. Ils cuisinent.



Ce sont eux qui cuisinent.

3. Nous avons raison.



C'est nous qui avons raison.

4. Elles veulent partir.



Ce sont elles qui veulent partir.

5. Il vient me chercher.



C'est lui qui vient me chercher.

6. Vous êtes impolis.



C'est vous qui êtes impolis.

7. J’ai appelé la police.



C'est moi qui ai appelé la police.

8. Elle dirige tout.



C'est elle qui dirige tout.

5 Complétez par les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif. lisent

1. Il y a des gens qui 2.Toi qui

es

vivons

êtes

depuis vingt ans dans ce village, connaissons tous les habitants.

les plus âgés, vous marcherez en tête.

5. Ce sont des hommes et des femmes décidés, qui Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(lire)

bon en grammaire, pourrais-tu m’aider à faire cet exercice ?

3. Mon frère et moi, qui 4. Jacques et toi, qui

leur horoscope tous les jours.

savent

ce qu’ils veulent.

(être) (vivre) (être) (savoir)

6 De nombreuses îles du littoral atlantique ont inspiré des dictons aux marins. Retrouvez ceux qui sont liés à Ouessant, Molène, Groix, Sein et Belle-Île, puis répondez à la question. • Qui voit Ouessant

• voit sa croix

• Qui voit Molène

• voit sa fin

• Qui voit Groix

• voit son île

• Qui voit Sein

• voit son sang

• Qui voit Belle-Île

• voit sa peine

Question : Dans ces phrases, pourquoi le pronom relatif qui n’a-t-il pas d’antécédent ? "Qui" en tête de phrase et sans antécédent est fréquent dans les proverbes et les dictons. Il signifie "celui qui".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 71

Les pronoms

III. Les pronoms relatifs que et quoi 1 Observez le modèle, puis reliez les phrases en employant le pronom relatif que (qu’). a. Les arbres commenceront à donner des fruits l’année prochaine. b. Tu les plantes. → Les arbres que tu plantes commenceront à donner des fruits l’année prochaine. 1. a. Le pain est délicieux. b. Le boulanger du village le fabrique. → Le pain que le boulanger du village fabrique est délicieux. 2. a. L’exercice n’est pas très difficile. b. Je suis en train de le faire. → L'exercice que je suis en train de faire n'est pas très difficile. 3. a. Les appartements sont clairs et spacieux. b. Nous les visitons. → Les appartements que nous visitons sont clairs et spacieux. 4. a. Les chaussures sont très élégantes. b. Elle les porte. →

Les chaussures qu'elle porte sont très élégantes.

2 Complétez par les pronoms relatifs qui ou que. qui

1. – Tu as vu les documents – Oui, ce sont les documents qui

2. – Tu as vu les fleurs – Oui, ce sont les fleurs 3. – Tu as vu le cerf-volant

qui

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Louise a apportées. plane au-dessus du lac ? Il est magnifique !

que

– Oui, c’est le cerf-volant qui

– Oui, c’est la robe

François a envoyés.

sont dans le salon ? Elles sont ravissantes ! que

4. – Tu as vu la robe

sont sur la table ? Ils sont passionnants ! que

Pierre a construit.

est dans la vitrine ? Elle est superbe !

que

Marie a achetée.

3 Complétez par ce qui ou ce que (ce qu’). ce que

1. Ma pauvre Caroline, 2. Je ne comprends pas 3. Dis-moi

ce que

ce que

5. Comprenez-vous

ce qui

6. Je vais t’expliquer

ce qu'

8. Je vais te dire

vous voulez dire.

tu veux.

4. C’était exactement

7. Oublie

tu ignores, c’est qu’il est déjà marié !

ce que

ce que ce qui

j’espérais. est arrivé ? il faut faire.

je viens de te dire et restons bons amis. m’ennuie. 72

Les pronoms

4 Complétez par qui, que (qu’), quoi. 1. Pour son anniversaire, ma petite sœur a reçu une poupée qu'

qui

parle et

qui

marche. C’est la poupée

elle avait demandée. quoi

2. C’est ce à 3. Les solutions 4. Cet homme, pour vivre.

que qui

que

avait été riche, et

6. Aujourd’hui, c’est moi que

nous craignons tous.

tu m’indiquais ne me paraissaient pas convenir.

que

5. Je veux noter dans mon journal ce

7. J’ai reçu la lettre

que

nous pensons et ce

qui

nous avions connu dans l’opulence, devait à présent mendier

j’ai vu et ce

qui

s’est passé.

vous invite.

j’attendais depuis trois mois. Elle m’annonce exactement ce à

8. De ces deux bagues, quelle est celle

qui

vous plaît le plus ? Celle

que

quoi

je m’attendais.

vous préférez ?

5 Précisez la nature de que (qu’) dans les phrases suivantes, en cochant la bonne réponse. 1. Je ne comprends pas que tu aies refusé.

✔ conjonction de subordination

pronom relatif

2. L’amie que j’attendais n’est finalement pas venue.

✔ pronom relatif

conjonction de subordination

3. Où as-tu rangé la lettre que nous avons reçue ?

✔ pronom relatif

conjonction de subordination

4. Il voudrait que nous allions tous à sa rencontre.

✔ conjonction de subordination

pronom relatif

5. Ce serait bien que tu puisses nous rejoindre.

✔ conjonction de subordination

pronom relatif

6. Montre-nous les photos que tu as prises.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



✔ pronom relatif

conjonction de subordination

Remarque : on trouvera des exercices sur l’accord du participe passé avec le pronom relatif que COD p. 192, dans L’accord du participe passé.

IV. Le pronom relatif dont 1 - Observez l’exemple, puis transformez les phrases. Il se sert de cet outil.

→ Voici l’outil dont il se sert.

1. Je t’ai parlé de ce livre.



Voici le livre dont je t'ai parlé.

2. Elle rêvait de ce bijou.



Voici le bijou dont elle rêvait.

3. Patricia s’occupe de cet enfant.



Voici l'enfant dont Patricia s'occupe.

4. Nous avons besoin de cette machine.



Voici la machine dont nous avons besoin.

73

Les pronoms

2 Reliez pour former des phrases. 1. L’homme

a. dont elle a envie est trop chère.

2. La robe

b. dont il s’agit ?

3. Je n’aime pas la manière

c. dont j’avais besoin.

4. Voulez-vous m’expliquer ce

d. dont il se souvenait était blond.

5. C’était exactement la somme

e. dont il t’a traité.

3 Complétez par les pronoms relatifs que ou dont. 1. Jacques est le frère

que

je préfère.

2. Tu as lu le message

qu'

il nous a envoyé ?

3. Ce

dont

il a le plus honte, c’est de nous avoir menti. qu'

4. Il ne sait pas encore le métier dont

5. C’est un élève brillant 6. Ce

qu'

nous attendons beaucoup.

il aime, c’est se promener dans le parc. dont

7. On ignore le mal 8. Ce

il veut faire.

dont

il souffre.

il se plaint le plus, c’est de n’avoir pas d’eau chaude.

4 Complétez par dont ou donc. 1. Parlez donc

 !

2. Les fenêtres sont éclairées. Il y a donc

3. Je vais

6. C’est une expérience

dont

7. Je n’ai pas aimé la façon donc

dont

il s’agit.

en venir ?

5. Ce voyage est cher. Je ne partirai donc

8. Qu’a-t-il

quelqu’un dans la maison.

vous expliquer en détail ce

donc

4. Ou veut-il

donc

dont

que l’année prochaine.

je me souviendrai. il m’a répondu.

 ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions. Jacques Attali raconte ici l’incroyable histoire des cinquante prochaines années telles qu’on peut les imaginer à partir de ce que l’on sait aujourd’hui de l’histoire et de la science. Il dévoile la façon dont vont évoluer les rapports entre les nations, dont les bouleversements démographiques, les mouvements de population, les mutations du travail, le terrorisme, la violence, les changements climatiques, l’emprise croissante du religieux vont affecter notre quotidien. Une brève histoire de l’avenir de Jacques Attali, Fayard, 2006, quatrième de couverture. Questions : 1. Complétez ce schéma de la seconde phrase du texte (« Il dévoile […] quotidien »). proposition principale

sujet Il



verbe

COD

dévoile

la façon



1re proposition subordonnée relative

pronom relatif dont

verbe

vont évoluer

sujet

les rapports entre les nations 74

Les pronoms

2e proposition subordonnée relative pronom relatif

sujet a.

les bouleversements démographiques



b.

les mouvements de population



c. les mutations du travail



d. le terrorisme



e. la violence



f. les changements climatiques



dont



verbe

vont affecter

COD

notre quotidien

l'emprise croissante du religieux

2. Pourquoi le sujet peut-il être inversé dans la première proposition subordonnée relative ? Et pourquoi ne peut-il l’être dans la seconde ? (Pour répondre à cette question, vous pouvez vous reporter p. 99 du livre, Place du sujet dans les propositions relatives.) 6 Pour chaque phrase, reliez le pronom relatif dont au nom qu’il représente (= son antécédent). 1. Le terrain dont il est le propriétaire se situe à la sortie du village. • propriétaire dont

• terrain • village • sortie

2. C’est un phénomène qui survient parfois en cas de fatigue, et dont on ne peut prévoir les conséquences. • phénomène dont

• fatigue • conséquences

3. Ce livre, dont j’ai oublié le titre, m’a beaucoup impressionné quand j’étais enfant. • titre dont

• enfant • livre

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Cette interview de Zola est contemporaine de la rédaction de son roman Le Rêve, une œuvre dont l’action se passe à l’ombre d’une cathédrale. (D’après Henri Mitterrand, Le Roman naturaliste, Le Livre de poche, 1999.) • œuvre dont

• rédaction • interview • ombre

7 Observez l’exemple, puis complétez les phrases en vous appuyant sur les indications données entre parenthèses. a. C’est une fleur. b. Son parfum est délicat    →    C’est une fleur dont le parfum est délicat. Attention : notez que l’adjectif possessif dans la phrase b devient un article défini dans la proposition relative où la relation d’appartenance est déjà exprimée par dont. 1. a. C’est un homme. b. Son intelligence est remarquable. → C'est un homme dont l'intelligence est remarquable. 75

Les pronoms

2. a. C’est une chemise. b. Son col est usé. → C'est une chemise dont le col est usé. 3. a. C’est un jeune artiste. b. Son talent ne fait aucun doute. → C'est un jeune artiste dont le talent ne fait aucun doute. 4. a. C’est une veste en tweed. b. Sa coupe me plaît beaucoup. → C'est une veste en tweed dont la coupe me plaît beaucoup. 5. a. C’est un médicament. b. Sa vente est interdite en France. → C'est un médicament dont la vente est interdite en France. 8 Complétez avec un nom qui convient. l'auteur

1. Vous lisez un livre dont je connais bien 2. C’est un problème dont je n’ai pas encore trouvé 3. Le criminel dont on vient de publier

la solution

le portrait-robot

4. C’est un artisan dont j’apprécie beaucoup 5. Monsieur le Maire, dont vous avez pu admirer du village. 6. C’est l’original du document dont je vous ai envoyé

. . court toujours.

l'habileté

la maison

la copie

. est un des hommes les plus fortunés .

9 Certaines de ces phrases comportent une faute. Corrigez-les. 1. Paul, dont c’est l’anniversaire, attend avec impatience le moment de souffler ses bougies. LA PHRASE EST CORRECTE.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Sais-tu qui est le boulanger dont nous mangeons ses délicieux croissants ? Sais-tu qui est le boulanger dont nous mangeons les délicieux croissants.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Je vais me renseigner auprès de tes frères, dont leur mémoire est meilleure que la mienne. Je vais me renseigner auprès de tes frères, dont la mémoire est meilleure que la mienne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Une amie, dont sa mère est malade, m’a téléphoné. Une amie, dont la mère est malade, m'a téléphoné.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Connais-tu Gérard dont le père est un des avocats les plus éminents de Paris ? LA PHRASE EST CORRECTE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Il est venu en compagnie de François dont l’une de ses sœurs est sa femme. Il est venu en compagnie de François dont l'une des soeurs est sa femme / dont l'une de ses soeurs est la femme.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 76

Les pronoms

10 Observez l’exemple, puis construisez les phrases à partir des éléments donnés.

{

J’ai acheté trois pulls. un pull pour toi. → J’ai acheté trois pulls dont un pour toi.

{

quinze candidats. 1. Le jury a retenu six femmes. → Le jury a retenu quinze candidats dont six femmes.

{

2. Elle a quatre frères. deux frères dans l’armée. → Elle a quatre frères dont deux à l'armée.

(Ou : "dont deux frères à l'armée")

{

3. J’ai essayé plusieurs robes. celle-ci. → J'ai essayé plusieurs robes dont celle-ci.

{

4. L’entreprise a licencié un certain nombre d’ingénieurs. Patrick. → L'entreprise a licencié un certain nombre d'ingénieurs dont Patrick.

{

5. Le capitaine a envoyé quelques hommes en éclaireurs. m’a envoyé en éclaireur. → Le capitaine a envoyé quelques hommes en éclaireurs dont moi.

{

6. Il parle une dizaine de langues. l’hindou et le thaïlandais. → Il parle une dizaine de langues dont l'hindou et le thaïlandais.

{

7. Elle possède plusieurs bracelets. un bracelet en or. → Elle possède plusieurs bracelets dont un en or.

(Ou : "dont un bracelet en or").

{

8. Le poète Jacques Prévert a écrit plusieurs scénarios celui de Drôle de drame de Marcel Carné. → Le poète Jacques Prévert a écrit plusieurs scénarios dont celui de "Drôle de drame" de Marcel Carné.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

11 Lisez le texte ci-dessous puis cochez les affirmations qui vous semblent vraies. Le tricentenaire de la ville de Saint-Pétersbourg, fondée le 16 mai 1703 par le tsar Pierre le Grand, a été l’un des événements marquants de l’année 2003. Le Président Vladimir Poutine, dont Saint-Pétersbourg est la ville natale, a voulu faire de ce tricentenaire une priorité. Plus de cinquante chefs d’État ont été invités aux festivités. Et des milliers d’ouvriers et d’artisans ont travaillé pour que la ville retrouve sa splendeur passée. La France, plus particulièrement, s’est impliquée dans les célébrations. Quatorze entreprises françaises, dont EDF, Airbus, Vinci, EADS, ont financé à hauteur de trois millions de dollars (dont près de deux millions en services et en matériaux) une œuvre monumentale de la main de Clara Halter. Et à l’occasion de cet anniversaire, les Guides Gallimard, dont la réputation n’est plus à faire, ont consacré un ouvrage à Saint-Pétersbourg. Indispensable à la préparation d’un voyage, ce guide est aussi un livre d’art dont on feuillettera longtemps les pages. ✔ En 2003, on a fêté les trois cents ans de la ville de Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine n’a pas accordé beaucoup d’importance à cet anniversaire de la ville. ✔ Vladimir Poutine est originaire de Saint-Pétersbourg.

Cinquante chefs d’État ont été invités aux fêtes organisées en l’honneur de la ville. EDF, Airbus, Vinci, EADS, sont les quatre entreprises qui ont financé l’œuvre de Clara Halter. L’œuvre de Clara Halter a coûté deux millions de dollars. ✔ Les Guides Gallimard sont déjà bien connus du public.

Les Guides Gallimard ont consacré un livre d’art à Saint-Pétersbourg. 77

Les pronoms

12 Transformez les phrases selon le modèle. Il est content de ce travail.



C’est un travail dont il est content.

1. Il est amoureux de cette femme.



C'est une femme dont il est amoureux.

2. Il est responsable de cette erreur. →

C'est une erreur dont il est responsable.

3. Il est chargé de cette mission.



C'est une mission dont il est chargé.

4. Il est satisfait de ce résultat.



C'est un résultat dont il est satisfait.

5. Il est fier de ce succès.



C'est un succès dont il est fier.

6. Il est digne de ces fonctions.



Ce sont des fonctions dont il est digne.

13 Complétez les phrases en utilisant les éléments donnés entre parenthèses. 1. Le délit dont ils sont coupables

est passible d’un an de prison ferme.

2. Les truffes sont des friandises dont elle est gourmande.

(coupables)



(gourmande)

3. Le Cruedo est un jeu dont je suis passionné.



(passionné)

4.Tu ne sais pas tout ce dont il est capable.



(capable).

V. Le pronom relatif où 1 - Répondez aux questions sur les modèles suivants : – Te souviens-tu de cette maison ? – Oui, c’est la maison où mon grand-père a vécu. – Te souviens-tu de cet hiver ? – Oui, c’est l’hiver où nous nous sommes rencontrés. 1. Te souviens-tu de ce café ? Oui, c'est le café où nous avons fait la connaissance de Louis.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Te souviens-tu de cette année ? Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Oui, c'est l'année où il a neigé au mois de juin.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Te souviens-tu de cette époque ? Oui, c'est l'époque où nous rêvions de partir en Australie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Te souviens-tu de cet été ? Oui, c'est l'été où Jacques et Lise se sont mariés. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Te souviens-tu de ce château ? Oui, c'est le château où nous nous sommes arrêtés avant d'arriver à Tours. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Te souviens-tu de ce jardin ? Oui, c'est le jardin où tu m'as pris en photo devant des rosiers.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 78

Les pronoms

2 Complétez par les pronoms relatifs simples qui conviennent. que

1. Combien coûte l’appartement où

2. Où est le dossier

vous voulez acheter ?

vous avez rangé ce papier ? où

3. Je l’ai aperçu au moment

je sortais.

4. C’est une région

qu'

elle aimerait visiter.

5. C’est un endroit



il ne se passe rien.

6. Enfin arriva le jour



nous devions partir. où

7. Comment s’appelle l’hôtel 8. La date

que

vous avez passé la nuit ?

vous avez choisie ne me convient pas.

3 Complétez par le pronom relatif où, ou la conjonction de coordination ou (= ou bien). 1. Quels sont les cas



2. C’est maintenant

ou

l’on peut obtenir des indemnités ? jamais.

3. L’objectif principal de la charte européenne des langues régionales 4. Il y a des circonstances 5. C’est une région 6. Êtes-vous pour



où ou

ou

minoritaires est d’ordre culturel.

il peut être souhaitable de mentir.

le taux de chômage est particulièrement bas. contre cette nouvelle mesure gouvernementale ?

4 Complétez par les pronoms relatifs qui conviennent. Les débuts de la navigation à vapeur sur le Rhône où Ainsi, depuis ce jour de 1829 le Pionnier1 avait monté d’Arles jusqu’à Lyon, en moins de quarantehuit heures, 1 150 quintaux de marchandises, une ombre pesait sur la vallée. On commençait déjà de se remémorer avec

tristesse le temps où plus de deux mille bateaux2 assuraient le trafic, faisant vivre tout un peuple de bateliers et de riverains. Aujourd’hui, il n’y avait plus guère qu’une vingtaine d’équipages, pour animer les petits ports. Ils chargeaient et déchargeaient […], accostant chaque quai



les vapeurs3 ne pouvaient se risquer.

1. Pionnier : nom d’un bateau à vapeur. 2. deux mille bateaux : barques des bateliers, tirées par des chevaux. 3. les vapeurs (masc. pl.) : les bateaux à vapeur.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Bernard Clavel, Le Seigneur du fleuve, Robert Laffont, 1972.

VI. Les pronoms relatifs composés 1 Complétez par lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. 1. Quels sont les faits sur

lesquels

2. Il a cassé le vase dans

lequel

lequel

7. Va chercher la malle dans

vous avez rendez-vous ? il devait acheter le cadeau de son frère.

lesquels

5. Ce sont les employés contre 6. C’est un fléau contre

j’avais mis tes fleurs.

laquelle

3. Où habite la personne avec 4. Il a perdu l’argent avec

s’appuie la justice pour le condamner ?

lequel laquelle

8. Je ne connais pas les raisons pour

il est en colère. on ne peut rien. nous avons rangé la couverture.

lesquelles

il a été arrêté. 79

Les pronoms

2 Complétez les réponses aux questions en utilisant auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles, et en vous appuyant sur l’indication donnée entre parenthèses. 1. Tu es triste d’avoir perdu cette bague ?

(être attaché à qc)

Oui, c’était une bague à laquelle j'étais très attaché(e). 2. Tu regrettes d’avoir manqué ce rendez-vous ? Oui, c’était un rendez-vous

(tenir à qc)

auquel je tenais beaucoup.

3. Ces événements t’ont surpris ? Oui, ce sont des événements

(s’attendre à qc)

auxquels je ne m'attendais pas.

4. Ces conférences t’ont intéressé ? Oui, ce sont des conférences

(assister à qc)

auxquelles j'ai assisté avec plaisir.

3 Cochez la ou les bonnes réponses. 1. As-tu vu la jeune fille

je loue mon studio ?

✔ à qui

auquel

✔ à laquelle

2. Je n’ai pas vu les films

à qui

auquel

à laquelle

auquel

à qui

auquel

✔ à qui

✔ à qui

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

✔ à qui

auxquels

auxquelles

à laquelle

auxquels

✔ auxquelles

auxquels

auxquelles

me confier. auquel

à laquelle

il a offert un bouquet de fleurs est la secrétaire de l’association. auquel

8. L’homme

✔ à laquelle

auquel

7. La vieille dame

auxquelles

nous devons participer auront lieu aux Invalides.

6. Je ne vois personne

auxquels

il a consacré toute sa vie.

5. Les cérémonies

auxquelles

à laquelle

4. La peinture est la passion à qui

✔ auxquels

nous pourrions demander de l’aide.

✔ à qui



auxquelles

il fait allusion

3. Je connais quelqu’un

auxquels

✔ à laquelle

auxquels

auxquelles

auxquels

auxquelles

je pense devait avoir la quarantaine. ✔ auquel

à laquelle

4 Complétez par à cause de ou grâce à suivi du pronom relatif composé qui convient. grâce auxquels

vous obtenez des remises

à cause desquelles

trop de femmes meurent encore

1. Chaque produit acheté vous fait gagner des points sur vos prochains achats. 2. Il faut mettre fin aux violences conjugales dans notre pays. 3. C’est une excellente méthode

grâce à laquelle

vous progresserez très vite.

5 Observez le modèle puis répondez aux questions. La cathédrale Notre-Dame de Paris se trouve à côté de cet hôpital. Quel est-il ? (L’Hôtel-Dieu) → L’hôpital à côté duquel se trouve la cathédrale Notre-Dame de Paris est l’Hôtel-Dieu. 1. L’Arc de Triomphe se dresse au milieu de cette place. Quelle est-elle ? → La place au milieu

de laquelle

(la place Charles de Gaulle-Étoile)

se dresse l’Arc de Triomphe est la place Charles de Gaulle-Étoile. 80

Les pronoms

2. La fontaine Stravinsky a été construite près de ce musée. Quel est-il ? → Le musée à côté

(le Centre Georges-Pompidou)

duquel a été construite la fontaine Stravinsky est le Centre Georges Pompidou.

3. La rue de Rivoli s’étend le long de ces jardins. Quels sont-ils ? → Les jardins le long

(les jardins du Carrousel et des Tuileries)

desquels s'étend la rue de Rivoli sont les jardins du Carrousel et des Tuileries.

6 Lisez le texte ci-dessous puis complétez les phrases. Un crime affreux Le docteur et le commissaire de police avaient déjà fait le tour du cadavre et se trouvaient placés en face de l’escalier. [Au] milieu de la cave étaient les deux amis de M. Ledru et quelques curieux qui s’étaient empressés de pénétrer jusque-là. Au bas de l’escalier était Jacquemin qu’on n’avait pas pu faire aller plus loin que la dernière marche. Derrière Jacquemin les deux gendarmes. Derrière les deux gendarmes, cinq ou six personnes, au nombre desquelles je me trouvais, et qui se groupaient avec moi sur l’escalier. Tout cet intérieur lugubre était éclairé par la lueur tremblotante d’une chandelle posée sur le tonneau même d’où coulait le vin, et en face duquel gisait le cadavre de la femme Jacquemin.

– Une table, une chaise, dit le commissaire de police, et verbalisons. Alexandre Dumas, « L’impasse des Sergents », dans Les Mille et un fantômes, 1849.

Complétez ces phrases : 1. L’escalier, en face 2. La cave, au milieu

duquel de laquelle

3. Les deux gendarmes, derrière 4. Le tonneau, sur

lequel

se trouvaient placés le docteur et le commissaire, menait au cellier. étaient les deux amis de M. Ledru et quelques curieux, était sombre et lugubre. lesquels

se trouvaient cinq ou six personnes, surveillaient Jacquemin.

était posée une chandelle, laissait échapper un filet de vin.

7 Transformez les phrases selon le modèle. (Attention : c’est devient ce sont devant un nom au pluriel). Il est parvenu à la frontière de ce pays.→ C’est le pays à la frontière duquel il est parvenu.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Il se trouve à la direction de ces entreprises. Ce sont les entreprises à la direction desquelles il se trouve.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Il s’est échappé au moyen de cet instrument. C'est l'instrument au moyen duquel il s'est échappé.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Il est devenu célèbre à la faveur de ces événements. Ce sont les événements à la faveur desquels il est devenu célèbre.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Il n’aurait pu réussir sans l’aide de cette association. C'est l'association sans l'aide de laquelle il n'aurait pu réussir.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Il a remis vos documents entre les mains de ces personnes. Ce sont les personnes entre les mains desquelles il a remis vos documents.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 81

Les pronoms

8 Lisez le court texte ci-dessous puis répondez aux questions. Qu’est-ce qu’une maîtresse ? Une femme près de laquelle on ne se souvient plus de ce qu’on sait par cœur, c’està-dire de tous les défauts de son sexe. Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes. Questions : 1. Par quel autre pronom relatif pourrait-on remplacer laquelle ? Pourquoi ? On peut remplacer "laquelle" par "qui" car l'antécédent ("femme") est un nom désignant une personne. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Expliquez ce que signifie cette pensée de Chamfort. Auprès de sa maîtresse, l'homme, aveuglé par l'amour, oublie tous les défauts qui sont propres aux femmes. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Qui est Chamfort ? Chamfort est un moraliste français du XVIIIème siècle.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

82

C . Lleses pronoms pronoms possessifs et démonstratifs I. Les pronoms possessifs 1 Complétez par le pronom possessif qui convient. 1. Passe-moi ton stylo, s’il te plaît,

le mien

2. Passe-moi ta montre, s’il te plaît.

La mienne

n’écrit plus très bien. ne marche plus.

les miens

3. Passe-moi tes livres, s’il te plaît. J’ai oublié

4. Passe-moi tes lunettes de soleil, s’il te plaît. Je ne trouve plus

. les miennes

.

2 Complétez les phrases. 1. – J’ai apporté mes cahiers. – Nous aussi, nous avons apporté

les nôtres

.

les vôtres

.

2. – Tu devrais mettre tes bottes. – Vous aussi, vous devriez mettre 3. – Il a vendu ses timbres. – Eux aussi, ils ont vendu

les leurs

.

3 Répondez aux questions selon le modèle. – C’est son livre ? – Oui, c’est le sien. 1. – C’est votre sac ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Oui,

c'est le mien / c'est le nôtre

.

2. – Ce sont tes affaires ? les miennes

– Non,

sont dans la voiture.

3. – C’est son idée ? – Oui,

c'est la sienne

.

4. – C’est mon parapluie ? le tien

– Non,

est resté à la maison.

5. – C’est leur clé ? – Oui,

c'est la leur

.

6. – Ce sont nos places ? – Non,

les nôtres

sont au troisième rang. 83

Les pronoms

4 Complétez en utilisant le pronom possessif qui convient. 1. Les cheveux de ton frère sont plus blonds que les tiens

.

(tes cheveux)

2. Notre maison est moins grande que la leur

.

(leur maison)

3. Leur voiture roule plus vite que la sienne

.

(sa voiture)

4. Vos arguments sont moins crédibles que les leurs

.

(leurs arguments)

5. Notre professeur est plus sévère que le vôtre

.

(votre professeur)

6. Mes sœurs sont plus âgées que les siennes

.

(ses sœurs)

5 Réécrivez les phrases en utilisant des pronoms possessifs. Attention aux prépositions. 1. Nous pensons à nos parents.



Nous pensons aux nôtres

.

2. On s’occupera de tes valises.



On s'occupera des tiennes

.

3. Guillaume était invité à votre mariage.



Guillaume était invité au vôtre

.

4. Elles parlaient de leurs projets.



Elles parlaient des leurs

5. Ils ne voudront pas renoncer à leur voyage.



Ils ne voudront pas renoncer au leur

6. Vous vous êtes souvenus de mon anniversaire.



Vous vous êtes souvenus du mien

. . .

II. Les pronoms démonstratifs (1) 1 Observez le modèle puis complétez les phrases. Ma voiture est une Peugeot. Ma voiture est une Peugeot et celle de Jean est une Citroën. 1. La capitale de l’Argentine est Buenos Aires.

(Jean) (Colombie)

La capitale de l'Argentine est Buenos Aires et celle de la Colombie est Bogota. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. L’auteur de Rhinocéros est Ionesco.

(L’Étranger)

L'auteur de "Rhinocéros" est Ionesco et celui de "L'Etranger" est Camus. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Mes couleurs préférées sont le noir et le blanc.

(Pierre)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Mes couleurs préférées sont le noir et le blanc et celles de Pierre sont l'orange et le rouge. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. La maison de Paul est à la sortie du village.

(ses enfants)

La maison de Paul est à la sortie du village et celle de ses enfants est dans le centre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Les livres de mon frère sont des ouvrages d’économie.

(ma femme)

Les livres de mon frère sont des ouvrages d'économie et ceux de ma femme sont des ouvrages de physique. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Observez le modèle puis répondez aux questions en utilisant de la même façon un pronom démonstratif suivi d’un pronom relatif. – Tu as un sac de voyage ? (être posé) – Oui, c’est celui qui est posé sur la table. 1. Tu connais cette boutique ?

(acheter)

– Oui, c’est celle où j'ai acheté ma dernière paire de chaussures. 84

Les pronoms

2. Tu connais cette ville ? – Oui, c’est

3. Tu as acheté des disques ? – Oui, ce sont

– Oui, ce sont

(être)

ceux qui sont sur la table.

4. Tu as apporté des dictionnaires ?

(avoir besoin)

ceux dont tu as besoin.

5. Tu as une voiture ? – Oui, c’est

(naître)

celle où je suis né(e).

(être garé)

celle qui est garée devant la porte.

6. Tu as des bijoux ?

(offrir)

– Oui, ce sont ceux que ma grand-mère m'a offerts. 3 Répondez avec le pronom démonstratif qui convient suivi de -ci ou -là. 1. Vous voulez ce livre ? – Non, je voudrais celui-ci / celui-là. 2. Vous préférez ces parfums ? – Non, je préfère ceux-ci / ceux-là. 3. Vous prenez cette montre ? – Non, je prends celle-ci / celle-là. 4. Je vous donne celle-ci ? – Non, (donnez-moi) celle-là, s'il vous plaît. 5. Vous préférez celui-ci ou celui-là ? – Celui-ci. / Celui-là. 4 Remplacez les mots en gras par le pronom démonstratif qui convient (suivi de -ci ou -là si nécessaire). 1. Cette histoire ne nous intéresse pas. → Celle-ci / Celle-là ne nous intéresse pas. 2. J’ai emporté ce tableau. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ J'ai emporté celui-ci / celui-là. 3. Voilà le roman qu’il a écrit. → Voilà celui qu'il a écrit. 4. Il me prête la voiture de sa femme. → Il me prête celle de sa femme. 5. Nous avons choisi cette jupe. → Nous avons choisi celle-ci / celle-là. 6. Ce sont les outils dont nous avons besoin. → Ce sont ceux dont nous avons besoin. 7. Je préfère les chaussettes qui sont en coton. → Je préfère celles qui sont en coton. 85

Les pronoms

8. J’aime beaucoup les poésies de Baudelaire. →

J'aime beaucoup celles de Baudelaire.

9. Tu lui offres ces gâteaux. →

Tu lui offres ceux-ci / ceux-là.

10. C’est l’église où ils se sont mariés. →

C'est celle où ils se sont mariés.

5 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Conseil aux randonneurs visitant les volcans d’Auvergne Afin d’éviter les foules qui gravissent les puys1 de Dôme et de Pariou, choisissez ceux de Jumes et de la Coquille. Le cratère du premier se révèle aussi beau que celui du Pariou, avec en sus2 le plaisir de marcher hors des sentiers habituels.  François Koch et Éric Lecluyse, « Sur les sentiers de l’Auvergne secrète », L’Express, 12 juillet 2007, p. 100 1. puys : volcans. 2. en sus : en plus, en outre.

1. À quel nom renvoie le pronom démonstratif ceux ? 2. Que reprend le pronom le premier

?

3. À quel nom renvoie le pronom celui ?

Le pronom "ceux" renvoie au nom "puys".

Le pronom "le premier" reprend "le puy de Jumes". Le pronom "celui" renvoie au nom "cratère".

6 Lisez le texte puis répondez aux questions.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Regard sur la misère de Paris dans les années 30 Paris qui est centre de la mode est en même temps le lieu de rendez-vous de l’anachronique et du démodé. Je ne parle pas seulement de certains tramways, des bateaux de la Seine, ni du funiculaire de Belleville ; ni même de l’« artiste peintre » à longs cheveux, lavallière1 et pantalons à la hussarde2, qu’on rencontre dans certains quartiers ; j’entends3 ceux qui en pleine vie d’aujourd’hui vivent d’une vie lointaine, ceux qui n’ont pas d’abri (il y en a), ceux qui ne connaissent même plus l’usage du feu (il y en a), ceux qui ont perdu l’usage des mots ; ceux qui sont vêtus de ficelle et de toile cirée ; toutes ces populations bizarres qui errent sur les berges de la Seine et passent la nuit couchées sous les ponts. Et, tout à côté des classes régulièrement constituées, les inclassés, les déclassés, les excentriques, ceux que seules les grandes villes tolèrent, car elles sont volontiers indifférentes, Paris particulièrement ; ceux qu’on voit, par exemple, dans les Célibataires de Montherlant ; ceux qu’ont aperçoit de temps à autre dans la rue où ils font tout juste se retourner les passants ; […]. C.-F. Ramuz, Paris, Gallimard, 1939, p. 135-136. 1. lavallière : bande d’étoffe qui se noue autour du cou. 2. à la hussarde : à la manière des hussards (cavaliers de l’armée hongroise). 3. « j’entends » : ici, « je veux dire ».

Questions 1. Quelle impression donne la répétition de « ceux qui » et « ceux que » ? Elle donne une impression tout à la fois de nombre et de monotonie, et permet à l'écrivain d'insister sur son idée.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Pour l’écrivain, les vagabonds qui errent dans Paris sont des éléments relevant « de l’anachronique et du démodé ». Comment comprenez-vous cette idée ? Ces hommes vivent au coeur de la ville moderne tels des êtres primitifs venus d'un passé lointain, quasi préhistorique.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 86

Les pronoms

7 Justifiez l’emploi de celui-ci dans ce texte. Par quel autre pronom pourrait-on le remplacer ? Longue de 7 km et large de 4 km, l’île d’Ouessant est située au point de rencontre de l’Atlantique et de la Manche. Pour la rejoindre, il faut braver d’innombrables récifs et des courants violents. D’où le proverbe : « Qui voit Ouessant voit son sang ». Les plus connus de ces courants sont le Fromrust, au nord-ouest, et le Fromveur, au sud-est. Chanté par l’écrivain breton Henri Quéffelec, celui-ci est une ramification du Gulf Stream et peut atteindre 13 km / h. Un autre proverbe affirme : « Nul n’a passé Fromveur sans connaître la peur. » D’après Ports de charme en Bretagne, Le Guide vert, collection « Les Inédits », Michelin, 2008, p. 54. Le pronom "celui-ci" permet de comprendre qu'il s'agit du Fromveur et non du Fromrust : "le Fromveur" est le groupe

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– nominal le plus proche dans la phrase qui précède. Si l'on utilisait le pronom "il", le texte ne serait pas clair. On peut remplacer "celui-ci" par "ce dernier": "ce dernier est une ramification du Gulf Stream"

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8 Lisez le texte ci-dessous puis répondez aux questions. Une injustice incompréhensible Pierre et Jean sont deux frères. Un ami de leurs parents, Maréchal, vient de mourir, laissant à Jean toute sa fortune. Pierre s’interroge : pourquoi Maréchal a-t-il fait de Jean son seul héritier ? Pourquoi une telle injustice ? Maintenant les souvenirs affluaient dans l’esprit de Pierre. Le voyant soucieux plusieurs fois, et devinant sa pauvreté d’étudiant, Maréchal lui avait offert et prêté spontanément de l’argent, quelques centaines de francs peut-être, oubliées par l’un et par l’autre et jamais rendues. Donc cet homme l’aimait toujours, s’intéressait toujours à lui, puisqu’il s’inquiétait de ses besoins. Alors… alors pourquoi laisser toute sa fortune à Jean ? Non, il n’avait jamais été visiblement plus affectueux pour le cadet que pour l’aîné, plus préoccupé de l’un que de l’autre, moins tendre en apparence avec celui-ci qu’avec celui-là. Alors… alors… il avait donc eu une raison puissante et secrète de tout donner à Jean – tout – et rien à Pierre ? Guy de Maupassant, Pierre et Jean, chapitre IV, 1888. Questions : 1. À quoi renvoient respectivement les pronoms celui-ci et celui-là ? "celui-ci" renvoie au groupe nominal le plus proche : "l'aîné" ; "celui-là", au groupe nominal le plus éloigné : "le cadet".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Des deux frères, lequel est le plus âgé ? Le plus âgé des deux frères est Pierre, qui est "l'aîné".

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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III. Les pronoms démonstratifs (2)

1. Ce 1 Complétez par c’est ou ce sont. –

C'est





Ce sont

Qu’est-ce que c’est ?



C'est





Ce sont

Qui est-ce ?



C'est

Alexis.



C'est

le mari de ma sœur.



Ce sont

Qu’est-ce que c’est ?



un livre d’histoire. des photos de mes parents. le sac d’Elisabeth. les chaussures de Vincent.

nos cousins. 87

Les pronoms

2 Reliez les éléments de manière à construire des phrases correctes. 1. C’est moi

a. qui êtes les meilleurs.

2. C’est toi

b. qui est malheureux.

3. C’est lui

c. qui sommes désolés.

4. C’est elle

d. qui sont surpris.

5. C’est nous

e. qui es distrait.

6. C’est vous

f. qui sont contentes.

7. Ce sont eux

g. qui suis responsable.

8. Ce sont elles

h. qui est inquiète.

3 Observez l’exemple, puis complétez par il y a, c’est ou ce sont. Dans le bureau du maire, il y a un portrait. C’est le portrait du Président de la République. il y a

1. À côté de chez moi, 2. Sur mon balcon,

il y a

3. En face de l’église,

il y a

il y a

4. Sur la table, 5. Dans mon sac,

C'est

une école. un chat.

il y a

des clés.

le chat de ma voisine. C'est

une maison. des billes.

l’école de mes enfants.

C'est

Ce sont Ce sont

la maison du pharmacien.

les billes de Pierre. les clés de ma voiture.

4 Observez l’exemple, puis complétez librement. Les mathématiques, c’est difficile. 1. La neige,

c'est joli !

2. Les embouteillages, 3. Les bébés,

c'est pénible !

c'est mignon !

4. La géographie, 5. Les voyages,

c'est passionnant !

c'est instructif !

5 Observez l’exemple, puis construisez les phrases.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Travailler est nécessaire. → Travailler, c’est nécessaire.



C’est nécessaire de travailler.





C'est amusant de cuisiner.





C'est fatigant de faire le ménage.





C'est pénible d'avoir mal à la tête.





C'est mauvais [...] de manger trop salé.





C'est ennuyeux de [...] faire la même chose.

1. Cuisiner est amusant. →

Cuisiner, c'est amusant.

2. Faire le ménage est fatigant. →

Faire le ménage, c'est fatigant.

3. Avoir mal à la tête est pénible. →

Avoir mal à la tête, c'est pénible.

4. Manger trop salé est mauvais à la santé. →

Manger trop salé, c'est mauvais à la santé.

5. Faire toujours la même chose est ennuyeux. →

Faire [...] la même chose, c'est ennuyeux.

88

Les pronoms

6 Précisez ce que représente le pronom ce dans chacune des phrases où il est employé. 1. Il t’aime, c’est sûr. Le pronom "c'" représente la proposition "Il t'aime". 2. Tu n’as rien compris, et c’est bien dommage. Le pronom "c'" représente la proposition "Tu n'as rien compris". 3. Nous pourrions t’attendre au café. Ce serait moins long. Le pronom "ce" représente "t'attendre au café". 7 Complétez par il est ou c’est Il est

1. Notre nouveau professeur est arrivé.

très sévère. c'est

2. Se lever tous les jours à cinq heures du matin, 3.

Il est

très mignon, ce petit chien.

4.

C'est

très mignon, les petits chiens. C'est

5. Tu m’as apporté des fleurs ? c'est

6. La purée,

gentil !

toujours bon. il est

7. Ton gâteau au chocolat,

délicieux.

8. Les roses,

c'est

éphémère.

9. Don Juan,

il est

inconstant.

10.

épuisant.

C'est

fragile, un verre en cristal.

8 Observez les exemples en italiques, puis complétez par il / elle est ou c’est. a. Luis m’accompagnera. Il est espagnol. professeur / professeur d’espagnol. b. Luis m’accompagnera. C’est un Espagnol. professeur. Il est

1. a. Je vais te présenter John. b. Je vais te présenter John.

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anglais.

C'est

2. a. Connais-tu Marie ?

Elle est

b. Connais-tu Marie ?

C'est

un Anglais. actrice. une actrice.

3. a. Lise viendra avec son mari.

Il est

b. Lise viendra avec son mari.

C'est

italien. un Italien.

4. a. Hier, je me suis fait un nouvel ami.

Il est

avocat.

b. Hier, je me suis fait un nouvel ami.

C'est

un avocat.

On trouvera des exercices avec ce qui, ce que, ce dont, ce + préposition + quoi dans les chapitres consacrés aux pronoms relatifs.

2. Ce, ceci, cela, ça 1 Complétez par ceci ou cela (deux réponses sont parfois possibles). 1. Je ne comprends pas ce mot : « pariétal ». Qu’est-ce que 2. Je ne te conseille pas de te lancer dans cette aventure. ceci

3. Le directeur m’a dit à vos résultats ». Alors, je suis prudent. cela

4. Les jeux vidéos ? Non, 5. Qu’il s’en aille,

cela

cela Cela / Ceci

veut dire ? dit, tu es libre de faire ce que tu veux.

 : « Faites attention. Vous avez de lourdes responsabilités. Nous vous jugerons ne m’intéresse pas beaucoup. m’est égal. 89

Les pronoms

2 Cochez les quatre phrases qui relèvent de la langue familière. ■ Ça serait bien que vous puissiez venir. ■ Les hommes, c’est compliqué.

Je connais François depuis longtemps : c’est un ami. Ç’aurait été une catastrophe terrible. Il m’a répondu que cela se pouvait. ■ C’est nos amis. ■ Les jeunes, maintenant, ça se marie tard.

Il ne veut pas te revoir, et cela peut se comprendre. 3 Reprenez les phrases que vous avez cochées dans l’exercice précédent et reformulez-les dans une langue plus soutenue. 1. Ce serait bien que vous puissiez venir. 2. Les hommes sont compliqués. / Les hommes, ils sont compliqués. 3. Ce ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– sont nos amis. 4. Les jeunes, maintenant, se marient tard. / Les jeunes, maintenant, ils se marient tard.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

90

D. Les pronoms indéfinis et les pronoms numéraux

I. Les pronoms indéfinis (1) 1 Que signifie on dans les phrases suivantes ? Cochez la bonne réponse. 1. Pauline et moi, on est vraiment heureux de te revoir !

quelqu’un

✔ nous

les personnes

2. « Voici une famille nombreuse et joyeuse, réunie autour de la table. On rit, on s’amuse, on attend le gâteau […] »

✔ les gens

quelqu’un

nous Ernest Hello, Contes extraordinaires, 1879

3. On raconte que dans les souterrains de ce château vivait une bête mystérieuse.

✔ les gens

quelqu’un

nous

4. « M. Smith. – Tiens, on sonne. Mme Smith. – Il doit y avoir quelqu’un. Je vais voir. (Elle va voir. Elle ouvre et revient.) Personne. » ✔ quelqu’un



les gens

nous Ionesco, La Cantatrice chauve, scène 7

2 Complétez avec quelqu’un ou personne. personne

1. Chut ! Surtout, ne le dis à 2.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Il y a

Personne

n’est venu en mon absence ?

quelqu'un

au téléphone qui vous demande.

4. Tu dois en parler à

quelqu'un

5. Tu dois n’en parler à

personne

6. « L’intellectuel est

quelqu'un

7. C’est

.

quelqu'un

. . qui se mêle de ce qui ne le regarde pas » (Jean-Paul Sartre).

que tu ne connais pas. personne

8. Et quand il n’y a

pour t’aider, comment fais-tu ?

3 Complétez les paroles entre guillemets avec quelqu’un, personne, quelque chose ou rien, puis reliez chacune d’elles au verbe et au locuteur qui lui correspondent.

Paroles

•« J’ai toujours •« Que

personne

quelqu'un

•« Je ne regrette

 »,

ne bouge ! »,

rien

•« Vous n’avez •« Il y a

quelque chose

à déclarer ? »,  ? »,

rien

 »,

Verbe

Locuteur

• s’enquiert

• le douanier

• gémit

• Edith Piaf

• avertit

• le facteur

• chante

• le malade

• demande

• le gangster 91

Les pronoms

4 Répondez par l’affirmative ou la négative aux questions suivantes en utilisant quelque chose ou rien. 1. – Tu veux quelque chose ?

je ne veux rien

– Non,

.

2. – Vous n’avez rien vu ? – Si,

j'ai vu quelque chose

.

3. – Elle n’a rien apporté ? – Si,

elle a apporté quelque chose

.

4. – Ils ont besoin de quelque chose ?

– Non,

ils n'ont besoin de rien

.

5 Complétez en utilisant les pronoms quelque chose, rien, quelqu’un ou personne suivi de la préposition de et de l’adjectif qui vous semble convenir le mieux. quelque chose d'autre

1. J’ai déjà lu tous ces livres. Vous n’auriez pas 2. Tu peux faire confiance à François. C’est

quelqu'un de bien

3. Les semelles de ces chaussures s’usent trop vite. Vous n’avez 4. Vous n’auriez pas 5. À l’Ouest

quelque chose d'efficace

rien de nouveau

 ? .

quelque chose de plus solide

 ?

contre la cellulite ?

est un célèbre roman de l’écrivain allemand Erich Maria Remarque.

6 Voici un extrait d’une chanson de Jean-Jacques Goldman. Surlignez toutes les expressions exprimant l’idée d’étrangeté. Il y avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre {Je m’en souviens comme si c’était hier} Le silence pesant des enfants qui jouaient sur les trottoirs {J’aurais dû me douter de quelque chose de pas clair} Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards Qui brillaient étrangement, sans rien fixer ni sans rien voir  Jean-Jacques Goldman, « Quelque chose de bizarre ». À l’envers, 1981. 7 Répondez négativement aux questions en utilisant rien et personne. (Respectez le temps de la question). Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. – Tu connais quelqu’un ? – Non, je ne connais personne. 2. – Tu entends quelque chose ? – Non, je n'entends rien. 3. – Tu as suivi quelqu’un ? – Non, je n'ai suivi personne. 4. – Tu as mangé quelque chose ? – Non, je n'ai rien mangé. 5. – Tu dois avertir quelqu’un ? – Non, je ne dois avertir personne. 6. – Tu dois acheter quelque chose ? – Non, je ne dois rien acheter. 92

Les pronoms

8 Expliquez les proverbes ou expressions familières ci-dessous : 1. À quelque chose malheur est bon. Ce proverbe signifie qu'un malheur sert toujours à quelque chose, c'est-à-dire comporte toujours un élément bénéfique. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. À cœur vaillant rien d’impossible. Ce proverbe signifie que rien n'est impossible à celui qui est courageux. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. J’en sais quelque chose. Cette expression familière signifie : "J'en ai (malheureusement) fait l'expérience." –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Cela ne me dit rien qui vaille. Cette expression familière signifie : "Cela ne m'inspire pas confiance". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Mon patron, c’est quelqu’un. L'expression familière "c'est quelqu'un" marque l'admiration. Elle signifie : "C'est quelqu'un de remarquable" –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

II. Les pronoms indéfinis (2) 1 Remplacez les groupes nominaux en gras par le pronom indéfini qui convient. 1. Certaines questions restent sans réponse. Certaines restent sans réponse. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Quelques travaux, parmi les meilleurs, ont été exposés. Quelques-uns, parmi les meilleurs, ont été exposés. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Plusieurs événements récents nous ont conduits à prendre ces mesures. Plusieurs nous ont conduits à prendre ces mesures. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Peu de médicaments sont en vente libre.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Peu sont en vente libre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Plusieurs manisfestations culturelles seront organisées en juillet. Plusieurs seront organisées en juillet. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Quelques photos m’ont plu. Quelques-unes m'ont plu. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Observez le modèle puis répondez aux questions. Vous apporterez quelques bouteilles de cidre ? → Oui, nous en apporterons quelques-unes. 1. Il a écrit plusieurs livres ? Oui, il en a écrit plusieurs. 2. Vous soupçonnez certains concurrents ? Oui, nous en soupçonnons certains. 93

Les pronoms

3. Elle a vu quelques mouettes ? Oui, elle en a vu quelques-unes. 4. Tu as reçu plusieurs lettres ? Oui, j'en ai reçu plusieurs. 5. Ils ont ramassé beaucoup de champignons ? Oui, ils en ont ramassé beaucoup. 3 Complétez le texte avec beaucoup, plusieurs, tous, certains, quelques-uns, selon les indications données entre parenthèses. Voici notre nouvelle collection de sacs. Nous avons dix-huit modèles différents. Certains

(quatre) sont en cuir, comme celui-là, par exemple, que vous voyez là-bas. Mais

beaucoup

(onze) sont en synthétique. Ils sont plus abordables et d’un entretien plus facile. En voici

plusieurs

(six), que vous pouvez porter à la main, ou sur l’épaule. À moins que vous ne préfériez quelques-uns

un sac en tissu ? Nous en avons votre temps. Choisissez.

Tous

(trois), qui sont aussi charmants. Je vous en prie, prenez (dix-huit) sont fabriqués en Italie.

4 Observez le modèle puis transformez les phrases. Mes amis ont téléphoné pour me réconforter. → Beaucoup de mes amis m’ont téléphoné pour me réconforter. → Beaucoup d’entre eux m’ont téléphoné pour me réconforter.

(beaucoup)

1. Tu peux faire agrandir tes photos.

(certaines)



Tu peux faire agrandir certaines de tes photos.

→ Tu peux faire agrandir certaines d'entre elles. 2. Ces tableaux seront exposés. →

(plusieurs)

Plusieurs de ces tableaux seront exposés.

→ Plusieurs d'entre eux seront exposés. 3. Ces candidates ont renoncé. →

(peu)

Peu de ces candidates ont renoncé.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Peu d'entre elles ont renoncé. 4. Je te montrerai nos réalisations. →

(quelques-unes)

Je te montrerai quelques-unes de nos réalisations.

→ Je te montrerai quelques-unes d'entre elles. 5 Entourez la bonne réponse. 1. – Vous avez pu poser des questions ? – Pas tous, mais certains d’entre vous 2. – Nous avons réussi nos épreuves ? – Pas tous, mais beaucoup d’entre eux

ont pu en poser quelques-unes. certains d’entre eux

✔ certains d’entre nous

ont obtenu de bonnes notes. ✔ beaucoup d’entre vous beaucoup d’entre elles

3. – Tu as l’intention d’assister à ces conférences ? – Pas à toutes, mais m’intéressent. ✔ quelques-unes d’entre vous quelques-unes d’entre elles

quelques-unes d’entre eux 94

Les pronoms

III. Les pronoms indéfinis (3) 1 Observez l’exemple puis transformez les phrases. Tous les arbres sont en fleurs. → Ils sont tous en fleurs→Tous sont en fleurs. 1. Tous les élèves sont présents. →

Ils sont tous présents.



Tous sont présents.



Toutes sont valables.



Tous sont anciens.

2. Toutes les hypothèses sont valables. →

Elles sont toutes valables.

3. Tous les meubles sont anciens. →

Ils sont tous anciens.

2 Observez l’exemple, puis complétez. – Qui d’entre vous a répondu à cette convocation ? – Nous avons tous répondu à cette convocation. 1. – Qui d’entre vous a refusé ce nouveau réglement ? – Nous

avons tous refusé ce nouveau réglement.

2. – Parmi ces jeunes filles, qui a eu vingt ans au 1er janvier de cette année ? ont toutes eu vingt ans au 1er janvier de cette année.

– Elles

3. – Qui d’entre vous a fait ce voyage ? – Nous

avons tous fait ce voyage.

4. – Parmi ces étudiants, qui a participé au stage que nous proposions ? – Ils ont tous participé au stage que nous proposions. 3 Complétez par tout, tous, toutes. toutes

1. Attention ! Nous devons être 2. Je l’aime tant ! Je ferais

tout

3. Il n’y a plus de problème,

prêtes à sept heures. pour elle !

tout

est réglé.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. J’aimerais que tu comprennes cette règle de grammaire une fois pour 5. Je vous recommande, avant 6.

Tous

tout

toutes

!

, d’être discrets.

sont résolus à nous aider.

4 Observez l’exercice puis répondez aux questions. – Où rangez-vous vos tasses à café ? – Je les range toutes dans ce placard. 1. – Où passez vous vos week-end ? – Je les passe tous à la campagne. 2. – Où achetez-vous vos fruits ? – Je les achète tous sur le marché. 3. – Où trouvez-vous vos recettes ? – Je les trouve toutes dans le livre de cuisine de ma grand-mère. 95

Les pronoms

5 Observez l’exemple puis transformez les phrases. Attention à l’accord du participe passé au passé composé. Il emporte tous ses livres. → Il les emporte tous. → Il les a tous emportés. 1. Vous repassez toutes ces chemises. →

Vous les repassez toutes.





Vous les avez toutes repassées.





Ils les a tous revus.





Elles les ont toutes distribuées.





Nous les avons tous appris par coeur.

2. Il revoit tous ses anciens camarades de classe. →

Il les revoit tous.

3. Elles distribuent toutes les brochures. →

Elles les distribuent toutes.

4. Nous apprenons tous nos cours par cœur. →

Nous les apprenons tous par coeur.

6 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – Quand vas-tu jeter ces vieux journaux ? – Je vais tous les jeter le week-end prochain. (ou : Je vais les jeter tous le week-end prochain.) 1. – Quand veux-tu envoyer ces documents ? –

Je veux tous les envoyer demain.

( On peut dire aussi : "Je veux les envoyer tous demain".)

2. – Quand as-tu l’intention d’écrire ces lettres ? –

J'ai l'intention de toutes les écrire cet après-midi.

( Ou : "J'ai l'intention de les écrire toutes cet après-midi.")

3. – Quand penses-tu classer ces dossiers ? –

Je pense tous les classer d'ici la rentrée.

(Ou : "Je pense les classer tous d'ici la rentrée.")

4. – Quand comptes-tu lire ces brochures ? –

Je compte toutes les lire avant mon départ.

(Ou : "Je compte les lire toutes avant mon départ.)

7 Complétez avec les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif. disent

1. Toutes me Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Tout

passe

la même chose. , tout

lasse

3. Tout

finit

par des chansons.

4. Tous

vont

bien.

5. « Tout

baigne

(dire) , tout

casse

.

(passer - lasser - casser) (finir) (aller)

 » est une expression familière qui signifie « Tout

va

bien ». (baigner - aller)

8 Reliez les éléments qui vous semble correspondre. • « Un pour tous, tous pour un ! »

• Parole du roi François 1er après la défaite de Pavie (1525).

• « Tout est bien qui finit bien. »

• Début des Caractères de La Bruyère, moraliste du xviie siècle.

• « Tout est perdu, fors1 l’honneur. »

• Refrain d’une célèbre chanson de Claude François.

• « Tout est dit et l’on vient trop tard. »

• Devise de la Suisse et des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas.

• « Elles sont toutes belles, belles, belles […] »

• Proverbe et titre d’une comédie de Shakespeare.

1. fors (vieilli) : excepté.

96

Les pronoms

IV. Les pronoms indéfinis (4) 1 Remplacez les mots en caractères gras par chacun ou chacune. 1. Il y a un cadeau pour chaque invité. → Il y a un cadeau pour chacun. 2. Je regarde chaque toile attentivement. → Je regarde chacune attentivement. 3. Le professeur interroge chaque élève. → Le professeur interroge chacun (e).

(Le nom "élève" peut être masculin ou féminin).

4. Elle examine chaque demande d’autorisation soigneusement avant de répondre. → Elle examine chacune soigneusement avant de répondre. 2 Transformez les phrases selon le modèle. Attention à l’accord du verbe. Tous les participants s’engagent à respecter le règlement. → Chacun des participants s’engage à respecter le règlement. 1. Tous ses enfants héritent d’un appartement à Paris. → Chacun de ses enfants hérite d'un appartement à Paris. 2. Toutes mes amies m’ont écrit pour mon anniversaire. → Chacune de mes amies m'a écrit pour mon anniversaire. 3. Tous les membres du jury t’ont félicité. → Chacun des membres du jury t'a félicité. 4. Toutes les équipes avaient des supporters. → Chacune des équipes avait des supporters.

3 Observez le modèle, puis répondez aux questions. Les dirigeants prennent-ils tous leurs responsabilités ? – Oui, chacun d’entre eux prend ses responsabilités. 1. Êtes-vous tous conscients de vos erreurs ? Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Oui, chacun d'entre nous est conscient de ses erreurs. 2. Les comédiens savent-ils tous parfaitement leur rôle ? → Oui, chacun d'entre eux sait parfaitement son rôle. 3. Les candidates ont-elles toutes apporté leur matériel ? → Oui, chacune d'entre elles a apporté son matériel. 4. Êtes-vous tous munis de votre boussole ? → Oui, chacun d'entre nous est muni de sa boussole. 4 Complétez en suivant l’indication donnée entre parenthèses. 1. Chacun est libre de

ses opinions

2. Chacun est libre de dire ce qu’ 3. Chacun est libre de penser comme il

il veut lui plait / lui plaît.

(opinions)

(vouloir)

(plaire) 97

Les pronoms

4. Chacun est libre de refuser qu’on

le force à changer d'avis.

5. Chacun est libre de s'exprimer



(forcer à changer d’avis)

et de n'être pas d'accord. (s’exprimer - n’être pas d’accord)

5 Expliquez les expressions suivantes : 1. Chacun pour soi et Dieu pour tous ! Chacun doit veiller à ses propres intérêts et laisser à Dieu le soin de s'occuper de ceux des autres. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. À chacun sa vérité. Ce qui est vrai pour une personne ne l'est pas nécessairement pour une autre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Chacun son tour. L'un après l'autre, successivement. ( On dit aussi : "Chacun à son tour"). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Chacun ses goûts. Les goûts varient selon les personnes. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Chacun voit midi à sa porte. Chacun juge à partir de son point de vue particulier. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6 Dans cette évocation de la ville de Port-au-Prince par l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot, quel rôle jouent les répétitions de l’adjectif indéfini chaque et des pronoms indéfinis chacun et chacune ? Ces villes dans la ville… Il y a ce qui reste de ce Port-au-Prince1 où tout le monde connaissait plus ou moins tout le monde, quand, à l’énoncé d’un patronyme, de vieilles dames pouvaient le situer dans le temps et l’espace, remonter au premier du nom, dire qu’il avait habité tel quartier, telle maison, brûlé sa vie ou occupé telle fonction Il y a ces autres villes qui ont poussé, les unes dans le ventre de la vieille ville, les autres dans sa marge, comme un cercle qui ne cesse de s’élargir.[…] Il y a toutes ces villes dans la ville, tous ces espaces plus ou moins bien déterminés. Chaque habitant d’une de ces villes connaît d’instinct ou d’expérience les frontières des autres villes, les espaces qu’il ne doit pas considérer comme son espace naturel, les chemins, les routes qu’il n’emprunte pas sans risque de se sentir dépaysé. Chacune de ces villes dans la ville a ses codes, ses critères d’identification de ses membres, son langage, ses stars, ses mœurs, son rythme, ses stratégies de survie, ses principes de morale et de réalité. Que de mondes différents dans cette « zone métropolitaine », ce grand Port-au-Prince de plus en plus violent, de plus en plus informe, de plus en plus inapte à susciter un sentiment d’appartenance ! On est d’une solitude de groupe, d’un lieu d’abri ou de retranchement, d’un habitat social regardant les autres avec méfiance. Et s’ajoute à cela, à l’intérieur mais aussi en dehors de cette géographie de la différence, une autre coupure, celle qui existe entre les générations, avec des barrières de langage entre parents et enfants, entre le présent et l’origine, entre l’attente des uns et le parcours des autres. Port-au-Prince, zone métropolitaine, bavarde et muette, chacun pour soi, chacun avec lui-même, chacun avec sa mythologie, ses façons de vivre, sans contact sinon par accident ou dans la violence. Il faut des faits exceptionnels pour découvrir l’existence des autres et combien cette existence est différente de la nôtre. Comment faire une ville de toutes ces villes ? Un lieu de tous ces lieux ? Qui peut dire habiter Port-au-Prince en voyant toute la ville ? On habite sa maison, lorsque l’on vit dans une maison. On habite son grand coin de riche ou son petit coin de pauvre. Je regarde Port Babel, toutes ces villes dans la ville, morceau par morceau, morceau contre morceau, chaque morceau en lui-même. Et j’ai peur. Lyonel Trouillot, « Ces villes dans la ville… », Le Matin, Port-au-Prince, 20 juin 2008. 1. Port-au-Prince est la capitale d’Haïti.

Ces répétitions ont pour rôle d'insister sur l'idée d'une ville morcelée, atomisée, constituée d'éléments isolés les uns ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– des autres.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 98

Les pronoms

V. Les pronoms indéfinis (5) 1 Observez l’exemple puis transformez les phrases. Tous sont contents.



Aucun n’est content.

1. Tous ont peur de l’ennemi.



Aucun n'a peur de l'ennemi.

2. Toutes travaillent sérieusement.



Aucune ne travaille sérieusement.

3. Tous sont d’accord avec moi.



Aucun n'est d'accord avec moi.

4. Toutes ont lu ce livre.



Aucune n'a lu ce livre.

5. Tous craignent d’être licenciés.



Aucun ne craint d'être licencié.

6. Toutes s’en vont demain.



Aucune ne s'en va demain.

2 Mettez les verbes au présent en les accordant comme il convient. sait

1. Quand cette guerre prendra-t-elle fin ? Nul ne le 2. Aucun d’entre eux ne

veut

(vouloir) céder sa place.

3. Elles ont vu ce qui s’est passé mais pas une n’ 4. Pas un de mes amis ne me 5. Aucune ne 6. Nul ne

souhaite doit

(savoir).

trahit

avoue

(avouer) ce qu’elle sait.

(trahir)

(souhaiter) s’éloigner d’ici. (devoir) ignorer la loi.

3 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – Tu as pris quelques photos ? – Non, je n’en ai pris aucune : il faisait trop sombre. 1. Tu as fait quelques exercices ? Non, je n'en ai fait aucun : ils étaient trop difficiles. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Tu as rencontré quelques amis ? Non, je n'en ai rencontré aucun : ils étaient trop occupés.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Tu as vendu quelques places ? Non, je n'en ai vendu aucune : elles étaient trop chères.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VI. Les pronoms indéfinis (6) 1 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – Tu as pris ce dictionnaire ? – Non, j’en ai pris un autre. 1. – Tu as vu ce film ? – Non, j'en ai vu un autre. 2. – Tu as essayé cette robe ? – Non, j'en ai essayé une autre. 3. – Tu as choisi ce menu ? – Non, j'en ai choisi un autre. 4. – Tu as mis ces boucles d’oreilles ? – Non, j'en ai mis d'autres. 99

Les pronoms

2 Complétez par l’autre, un(e) autre, les autres et d’autres. Parfois, deux réponses sont possibles. 1. Nous ne connaissons pas cet homme.

L'autre / Les autres

une autre

2. Je n’ai pas retrouvé ma paire de lunettes. J’ai dû en acheter 3. Nous avons beaucoup de choix. Vous voulez le même modèle, ou 4. L’un des deux malfaiteurs a pu être arrêté, mais 5. Si tu as aimé ce roman, je peux t’en prêter

non plus. un autre

l'autre

, plus récent ?

, malheureusement, s’est enfui.

un autre / d'autres

6. Il faut que j’avertisse mes collègues. J’ai déjà prévenu Sophie, mais au courant.

.

du même auteur. les autres

ne sont pas encore

3 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Les futurs acteurs de l’Histoire : les transhumains. L’Histoire ne bifurque que quand des êtres aventureux, soucieux de la sauvegarde de leur liberté et de la défense de leurs valeurs, font – en général pour leur plus grand malheur – avancer la cause des hommes. Dans l’Ordre marchand1, cette avant-garde fut jusqu’ici composée, on l’a vu, […] par ce que j’ai nommé la classe créatrice : entrepreneurs, inventeurs, artistes, financiers, dirigeants politiques. À l’avenir, [certains, dans cette classe,] particulièrement sensibles à cette histoire de l’avenir, comprendront que leur bonheur dépend de celui des autres, que l’espèce humaine ne survivra que rassemblée et pacifique. Ils cesseront d’appartenir à la classe créatrice marchande et refuseront de se mettre au service des pirates2. Ils deviendront ce que je nomme ici les transhumains. Altruistes, conscients de l’histoire de l’avenir, concernés par le sort de leurs contemporains et de leurs descendants, soucieux d’aider, de comprendre, de laisser après eux un monde meilleur, les transhumains […] trouveront le bonheur dans le plaisir de faire plaisir […] Ils réapprendront que transmettre est le propre de l’homme. […] Alors que, dans le monde de la rareté, c’est-à-dire dans le marché3, autrui est un rival […], l’autre sera d’abord pour le transhumain le témoin de sa propre existence, le moyen de vérifier qu’il n’est pas seul. L’autre lui permettra de parler, transmettre, se montrer généreux, amoureux, de se dépasser, de créer plus que pour ses propres besoins et plus que ce qu’il se croit capable de créer. L’autre lui permettra de comprendre que l’amour d’autrui, et donc d’abord de soi-même, est la condition de la survie de l’humanité. 1. l’Ordre marchand : le capitalisme, régi par l’économie de marché. 2. les pirates : nom que donne Jacques Attali aux ennemis du monde capitaliste. 3. le marché : le monde capitaliste.

Jacques Attali, Une brève histoire de l’avenir, chapitre VI, Fayard, 2006.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Questions : 1. Jacques Attali prédit, dans l’avenir, une transformation radicale du monde dans lequel nous vivons. Selon lui, quels seront les principaux acteurs de cette transformation ? Et comment se fera-t-elle ? Les principaux acteurs de cette transformation seront les "transhumains", qui substitueront l'altruisme à la rivalité.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Réécrivez ce fragment de phrase en mettant le pronom indéfini au singulier : « leur bonheur dépend de celui des autres » Leur bonheur dépend de celui de l'autre.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Dans le dernier paragraphe, une nuance différencie l’emploi que Jacques Attali fait des pronoms autrui et l’autre. Pouvezvous expliquez laquelle ? Le pronom "l'autre" est employé par Jacques Attali pour désigner l'autre tel qu'il sera perçu par les "transhumains", ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– c'est-à-dire proche du moi et complémentaire.

Le pronom "autrui", en revanche, renvoie à l' autre tel qu'il est perçu dans le monde capitaliste : "autrui est un rival". ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Ou bien est employé en référence au discours religieux ou moral : "L'amour d'autrui".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 100

Les pronoms

VII. Les pronoms indéfinis (7) 1 Complétez avec les pronoms indéfinis suivants : l’un, un autre, d’autres, tous (deux fois).

LA GRAVE MALADIE DU CAMARADE STALINE Les travailleurs du chantier Ruault à Saint-Ouen

La nouvelle bouleversante est arrivée sur le chantier Ruault, à Saint-Ouen, au moment du repas. Les ouvriers du L'un

bâtiment s’apprêtaient à manger.

d’eux est entré : « camarades, notre camarade Staline est grave-

ment malade. » Les regards se sont figés… Un vieil ouvrier mâchonnait durement sa cigarette.

tous

Ils ont alors décidé

de sortir sur-le-champ, de se réunir… Ils ont laissé les gamelles, le repas…

d'autres

Il y avait là des communistes et

tous

qui ne l’étaient pas, mais

bouleversés de la même

émotion. Un camarade a parlé. Simplement, il a rappelé ce qu’est Staline, le guide du peuple soviétique :

« Le guide des travailleurs du monde entier », a lancé une voix.



Dans le soleil qui dissipait la brume, les rudes visages étaient crispés. Des poings se serraient…



« Il nous a enseigné à combattre », a dit

un autre

. « Et encore dernièrement, il nous a expliqué, dans

Les Problèmes économiques du socialisme en URSS… » Ce soir, du chantier Ruault, à Saint-Ouen, partira un message signé par tous les travailleurs à l’adresse de Staline. Il sera porté à l’ambassade soviétique. L’Humanité, jeudi 5 mars 1953. 2 Complétez avec les pronoms indéfinis suivants : on (deux fois), l’un, certains, nul, autre chose, d’autres, l’autre, personne. La religion en France au xviie siècle

La seule question philosophique qu’

on

a encore le droit de se poser est celle du salut. Mis à part

quelques libertins ,

personne / nul

Nul / Personne

n’ose songer ouvertement que le bonheur sur Terre suffit à fonder une conduite. L’essentiel est de

1

savoir si

on

décrits par

certains

par

d'autres

ne pense sérieusement à

autre chose

qu’à ce qui l’attend après la mort.

l'un

passera l’éternité en Enfer ou au Paradis,

l'autre

et

étant

comme une minutieuse reproduction de la meilleure ou de la pire existence terrestre, et

comme une abstraite béatitude ou une souffrance indicible provoquées par une éternelle proximité

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

ou un infini éloignement du Seigneur. 1. libertins : libre penseurs, athées.

Jacques Attali, Blaise Pascal ou le génie français, Fayard, 2000, p. 37. 3 Complétez avec l’un… l’autre, les un(e)s… les autres. Ajouter si nécessaire la préposition ou la coordination qui convient. 1. Je ne sais pas ce que lui et toi pensez 2. sorti en 2005.

L'un

reste,

l'un de l'autre

.

l'autre

3. C’est un espace convivial qui incitent les personnes à s’ouvrir

part est le titre d’un film de Claude Berri les unes aux autres

.

4. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir

les uns envers les autres

dans un esprit de fraternité ». Déclaration universelle des droits de l’homme, 1948.

101

Les pronoms

5. Aimez-vous

les uns les autres

6. Nous sommes tous dépendants

. les uns des autres

7. Gérard et Lucie s’entendaient à merveille ! Ils étaient faits

. l'un pour l'autre

.

8. « La politique est l’art d’obtenir de l’argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres . » (Jules Michelet). 4 Lisez les textes ci-dessous puis répondez aux questions. L’œuvre d’Alexis de Tocqueville L’œuvre de Tocqueville est tout entière orientée autour de la montée de la démocratie poussée par le désir d’égalité. Deux grandes questions en découlent : l’une, universelle, porte sur les conditions à réunir pour préserver la liberté au sein des régimes démocratiques et contenir leur dérive despotique ; l’autre, historique, porte sur la stabilité de la démocratie en Amérique qui contraste avec l’incapacité de la France à acclimater la liberté politique du fait des répliques en chaîne du séisme révolutionnaire. Nicolas Baverez, « Raymond Aron, son héritier au xxe siècle », Le Figaro, 29 février 2008. L’artisanat monastique Pour vivre, les communautés religieuses fabriquent souvent des produits artisanaux. Certaines se spécialisent dans la fabrication de denrées alimentaires – liqueurs, bières, fromages, confitures, biscuits, bonbons… Mais il est de plus en plus difficile de fabriquer celles-ci car les normes sont devenues très strictes. D’autres produisent des crèmes de beauté ou des lotions. Et d’autres encore des bougies, des poteries, des dentelles… La marque « Monastic » protège l’artisanat monastique de quelque 240 communautés. Créée en 1989, elle certifie que les produits qui la portent ont bien été fabriqués dans un monastère. On la trouve en France, mais aussi dans toute l’Europe – en Allemagne, en Italie, au Portugal, en Belgique et au Luxembourg. Inspiré de Xavier Ternisien « La marque Monastic protège l’artisanat de quelque 240 communautés religieuses », Le Monde, 16 août 2005. Questions : 1. Que reprennent les pronoms en gras ? "l'une" et "l'autre" renvoient à "deux grandes questions" ; "Certaines" et "d'autres", à "communautés religieuses".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Montrez que l’emploi des pronoms corrélés l’une… l’autre, dans le premier texte, s’accompagne d’un parallélisme dans la construction des propositions dont ils sont les sujets, de manière à rendre plus sensible le ryhme binaire de l’ensemble de la phrase. "l'une, universelle [adjectif apposé], porte sur [...] l'autre, historique [adjectif apposé], porte sur [...]"

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VIII. Les pronoms indéfinis (8) 1 Complétez par le même, la même, les mêmes. 1. Cet appareil-photo ressemble au tien. – Oui, c’est

le même

que le mien.

2. Ces boucles d’oreilles ressemblent aux tiennes. – Oui, ce sont

les mêmes

que les miennes.

3. Cette montre ressemble à la tienne. – Oui, c’est

la même

que la mienne.

4. Ces bracelets ressemblent aux tiens. – Oui, ce sont

les mêmes

que les miens. 102

Les pronoms

2 Répondez en utilisant les pronoms suivants : le même – la même – les mêmes – autre chose – un(e) autre, d’autres. 1. J’aime bien cette robe, mais je la préférerais dans une autre couleur. Vous n’auriez pas

la même

en noir ?

2. Le Serveur – Et pour Madame, ce sera comme pour Monsieur ? autre chose

La Cliente – Non, je voudrais 3. Et si on parlait d’

autre chose

.

 ? une autre

4. J’ai un peu oublié les paroles de cette chanson. Je vais vous en chanter

.

5. Vous vendez toujours des feutres comme celui-ci ? – Oui, nous avons toujours

les mêmes

6. Nous avons parlé de choses et 7. J’ai

autre chose

d'autres

. .

d’important à te dire.

8. Je n’entre plus dans mon jean ! Il faut que j’en achète

un autre

.

IX. Les pronoms indéfinis (9) 1 Complétez par n’importe lequel, n’importe laquelle, n’importe lesquels, n’importe lesquelles. 1. Passe-moi un stylo, n'importe lequel. 2. Tire trois cartes, n'importe lesquelles. 3. Ouvre une bouteille, n'importe laquelle. 4. Demande à un passant, n'importe lequel. 2 Même consigne. 1. Je commande quel appareil ? N'importe lequel

, cela m’est égal.

2. Je mets quelle paire de lunettes ? N'importe laquelle

. Elles te vont bien toutes les deux.

3. J’emporte quels pulls ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

N'importe lesquels

, pourvu qu’ils soient chauds.

4. Je prends quelle direction ? N'importe laquelle

. De toutes façon, ces deux routes se rejoignent.

X. Les pronoms numéraux 1 Transformez les phrases selon le modèle. J’ai lu trois livres.→J’en ai lu trois. 1. J’ai acheté deux robes.



J'en ai acheté deux.

2. Tu as déjà fumé dix cigarettes !



Tu en as déjà fumé dix !

3. Il a eu huit enfants



Il en a eu huit.

103

Les pronoms

4. Je n’ai eu qu’un jour de congé



Je n'en ai eu qu'un.

5. Nous avons visité quatre appartements



Nous en avons visité quatre.

2 Complétez par deux ou les deux (deux solutions peuvent être possibles). 1. – Tu préfères la robe rouge ou la robe noire ? – J’aime bien 2.

Deux

3. À mon avis, tous

les deux

. de mes amis se sont installés à l’étranger.

deux / les deux

sont d’excellents danseurs.

4. Tes recettes ont l’air délicieuses. Je vais en essayer

deux.

5. – Laquelle de ces deux routes faut-il prendre ? –

Les deux

me paraissent bonnes, mais celle-là est peut-être un peu plus rapide.

6. Plusieurs manifestants ont été arrêtés.

Deux

d’entre eux ont été déférés au parquet.

3 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Deux figures clés du libéralisme français : Alexis de Tocqueville et Raymond Aron Nombre de traits différencient […] Tocqueville et Aron. Le premier fut un aristocrate normand qui conserva la nostalgie, non des ordres1 et des privilèges, mais de l’indépendance et du sens de l’honneur de l’Ancien Régime ; le second fut un républicain d’ascendance juive, brillant élève de la IIIe République. Le premier fut député et ministre ; le second, professeur et journaliste, resta fidèle à sa vocation de spectateur engagé. Le premier s’inscrivit dans le droit fil de l’école anglaise qui, depuis Montesquieu, cherche à comprendre et à explorer l’identité de la France en se servant du monde anglo-saxon comme d’un révélateur ; le second se forma au contact de la philosophie allemande de l’histoire et de la phénoménologie. Le premier, hanté par le souvenir de la Révolution, s’affirma comme le généalogiste de la société démocratique et l’historien de la civilisation libérale du XIXe siècle ; le second, brutalement confronté aux guerres et aux idéologies du xxe siècle, devint le sociologue d’une société industrielle écartelée entre la démocratie et le totalitarisme. Pour autant, la filiation entre Tocqueville et Aron s’impose. Un destin parallèle les réunit, fait de solitude, de rupture avec leur milieu d’origine, de distance face aux conformismes et aux pouvoirs, d’objet de suspicion pour tous les clans et tous les partis. Ensuite, Aron mit au service de Tocqueville le même talent de lecteur et de critique qui en fit le meilleur commentateur de Marx, Clausewitz ou Sartre. Tous les deux sont surtout des figures clés du libéralisme politique français, qui court de Montesquieu à JeanFrançois Revel en passant par Condorcet, Constant ou Elie Halévy. Nicolas Baverez, « Raymond Aron, son héritier au xxe siècle », dossier « Alexis de Tocqueville », Le Figaro, 29 février 2008.

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1. ordres : classes qui composaient la société française sous l’Ancien-Régime, c’est-à-dire avant la Révolution française. Les ordres étaient au nombre de trois : le clergé, la noblesse et le tiers-état.

1 Que représentent le premier et le second dans le premier paragraphe ? "le premier" représente Tocqueville et "le second", Aron.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Ce texte se compose de deux grands moments. Distinguez-les. Quel est le mot de liaison logique qui marque la transition de l’un à l’autre ? Quel rapport logique exprime ce mot de liaison ? 1. Les différences (§1). 2. Les ressemblances (§2 et §3). "Pour autant" marque la transition et exprime la concession.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

104

E . Les pronoms interrogatifs I. Pronoms interrogatifs simples et formes renforcées 1. L’interrogation porte sur un animé 1 Complétez par qui ou qui est-ce qui. Donnez les deux solutions quand elles sont possibles. Qui

1. 2.

Qui

3. 4.

est-ce ?

Qui / Qui est-ce qui

sont ces personnes ?

Qui / Qui est-ce qui

Qui

5.

veut me suivre ? a téléphoné ? êtes-vous ?

6.

Qui / Qui est-ce qui

a pris mon stylo ?

7.

Qui / Qui est-ce qui

vous a dit que j’étais parti ?

qui

8. C’était

?

9.

Qui / Qui est-ce qui

10.

Qui / Qui est-ce qui

habite ici ? reste à la maison ?

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2 Reformulez les questions en langue courante puis en langue familière, conformément à l’exemple donné. Langue soutenue



Langue courante



Langue familière

Qui as-tu entendu ?



Qui est-ce que tu as entendu ?



Tu as entendu qui ?

1. Qui interrogera-t-il ?



Qui est-ce qu'il interrogera ?



Il interrogera qui ?

2. Qui aimez-vous ?



Qui est-ce que vous aimez ?



Vous aimez qui ?

3. Qui veulent-ils voir ?



Qui est-ce qu'ils veulent voir ?



Ils veulent voir qui ?

4. Qui appelles-tu ?



Qui est-ce que tu appelles ?



Tu appelles qui ?

5. Qui ferez-vous venir ?



Qui est-ce que [...] venir ?



Vous ferez venir qui ?



3 Posez la question qui correspond aux mots en caractères gras dans chacune des réponses suivantes. 1. Je veux inviter ton frère et ton cousin. → Qui veux-tu inviter ? / Qui est-ce que tu veux inviter ? / Tu veux inviter qui ? 2. C’est Élise qui nous a appelés. → Qui vous a appelés ? / Qui est-ce qui vous a appelés ? 3. C’est moi, Pierre. → Qui est-ce ? / C'est qui ? 4. Nous allons contacter le propriétaire. → Qui allez-vous contacter ? / Qui est-ce que vous allez contacter ? / Vous allez contacter qui ? 5. C’est Monsieur Louis qui dirige cette entreprise. → Qui dirige cette entreprise ? / Qui est-ce qui dirige cette entreprise ? 105

Les pronoms

6. Les enfants ont faim. → Qui a faim ? / Qui est-ce qui a faim ? 7. Ils ont rencontré leur professeur. → Qui ont-ils rencontré ? / Qui est-ce qu'ils ont rencontré ? / Ils ont rencontré qui ? 8. J’ai pris mes sœurs en photos. → Qui as-tu pris en photos ? / Qui est-ce que tu as pris en photos ? / Tu as pris en photos qui ? 4 Complétez par qui précédé de la préposition qui convient. 1.

De qui

2.

A qui

avez-vous peur ? est-ce que tu penses ? pour qui

3. Vous allez voter Sur qui

4.

peut-il compter ? de qui

5. On parle

 ?

De qui

6.

se moque-t-on ? à qui

7. Ce mouchoir est 8.

 ?

Avec qui

 ? voyagerez-vous ?

contre qui

9. Ils se battent

 ?

à côté de qui

10. Ta sœur est assise

de qui

11. C’est la femme

 ?  ?

12.

A qui

a-t-elle envoyé cette lettre ?

13.

Par qui

est-ce que vous avez été reçus ?

14. Il viendra en compagnie 15.

Chez qui

de qui

 ?

seront-ils logés ?

2. L’interrogation porte sur un inanimé

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Complétez par qu’est-ce qui ou qu’est-ce que (qu’) 1.

Qu'est-ce qui

s’est passé ?

2.

Qu'est-ce qui

a causé cette explosion ?

3.

Qu'est-ce que

tu crois ?

4.

Qu'est-ce que

nous mangeons ?

5.

Qu'est-ce qui

te met en colère ?

6.

Qu'est-ce qui

vous ferait plaisir ?

7.

Qu'est-ce qu'

il fait ?

8.

Qu'est-ce que

tu apportes ?

2 Reliez chaque question à la réponse qui lui correspond. 1. Qu’est-ce qu’on peut faire ?

a. On voudrait que tu améliores les performances de ce service.

2. Qu’attend-on de moi ?

b. Un jus d’orange.

3. Qu’est-ce qu’il en pense ?

c. Environ six cents euros par mois.

4. Qu’est-ce que tu prends ?

d. Pas grand-chose, malheureusement.

5. Que te donnent-ils ?

e. Il est d’accord avec nous. 106

Les pronoms

3 Complétez le tableau de manière à formuler les questions de deux autres manières différentes. Langue soutenue

Langue courante

Langue familière

Que (qu’) + verbe + sujet

Qu’est–ce que (qu’) + sujet + verbe

Sujet + verbe + quoi

Que dis-tu ?

Qu'est-ce que tu dis ?

Tu dis quoi ?

Que regarde-t-on ?

Qu’est–ce qu’on regarde ?

On regarde quoi ?

Que vend-il ?

Qu'est-ce qu'il vend ?

Il vend quoi ?

Que fait-elle ?

Qu’est–ce qu’elle fait ?

Elle fait quoi ?

Qu’envoyez-vous ?

Qu'est-ce que vous envoyez ?

Vous envoyez quoi ?

4 Complétez par la préposition qui convient. Sur 1. Par 2. 3. Ça sert

De 4. 5. Vous participez

quoi insiste-t-il ? quoi est-ce que tu vas commencer ? à quoi ?

s’agit-il ? à

quoi ?

5 Identifiez le niveau de langue de chacune de ces phrases. 1. De quoi est-ce qu’il souffre ?

Langue courante.

2. À quoi réfléchissez-vous ?

Langue soutenue.

3. Avec quoi est-ce que nous pouvons jouer ?

Langue courante.

4. Vos arguments reposent sur quoi ?

Langue familière.

5. À cause de quoi est-ce qu’il est parti ?

Langue courante.

6. De quoi se plaint-elle ?

Langue soutenue.

6 Cochez la bonne réponse. 1. a. 

tu prends ? que

b.

qu’est ce qui

que

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

qui est-ce qui

b.

✔ qu’est ce qui

qui est-ce qui

✔ quoi

que

que

quoi

qu’est ce qui

✔ que

qu’

✔ qu’est ce qui

qui est-ce que

qu’est ce qui

✔ qui est-ce que

tu intéresses ? que

qu’ te demande ?

que

b.

qu’est ce qui

t’intéresse ?

4. a. 

quoi

manges-tu ?

b.

qu’est-ce que  ?

3. a. 

quoi

te prend ?

2. a. Tu manges

✔ qu’est-ce que

qu’est ce qui

✔ qui est-ce qui

quoi

qui est-ce qui

quoi

demandes-tu ? ✔ que

qu’est ce qui

107

Les pronoms

7 Formulez les questions ou les réponses selon les cas. Pour les questions, plusieurs solutions sont possibles, selon le niveau de langue choisi. 1. – Vous vous moquez de qui ? – Je ne me moque de personne. 2. – De quoi est-ce qu’il a besoin ? – Il a besoin de bonnes chaussures de marche. 3. – De quoi te souviens-tu ? / De quoi est-ce que tu te souviens ? / Tu te souviens de quoi ? – Je ne me souviens de rien. 4. – Avec qui est-ce qu’il est venu ? – Il est venu avec ses parents. 5. – De quoi a-t-il peur ? / De quoi est-ce qu'il a peur ? / Il a peur de quoi ? – Il a peur de faire faillite. 6. – Vous êtes assis sur quoi ? – Je suis assis sur un tronc d'arbre. / Nous sommes assis sur un tronc d'arbre. 7. – De quoi est-il furieux ? / De quoi est-ce qu'il est furieux ? / Il est furieux de quoi ? – Il est furieux de ton départ. 8. – À quoi as-tu participé ? – J'ai participé aux épreuves de natation.

II. Pronoms interrogatifs composés 1 Complétez par lequel, laquelle, lesquels, lesquelles.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. De toutes ces boutiques,

laquelle

2. De tous ces écrivains,

lesquels

3. De tous ces journaux,

lequel

4. De toutes ces actrices,

lesquelles

5. De tous ces stylos,

lequel laquelle

6. De nous toutes,

a votre préférence ? sont les plus intéressants ? est le plus à gauche ? sont les plus talentueuses ? marche le mieux ? est la plus courageuse ?

2 Observez l’exemple, puis posez les questions qui correspondent aux réponses données. – Laquelle voulez-vous ? – Nous voulons celle qui a le plus de valeur. 1. –

Lequel dois-je prendre / Lequel devons-nous prendre

 ?

– Prenez le moins cher. 2 –

Laquelle vas-tu mettre / Laquelle allez-vous mettre

 ?

– Je vais mettre la rouge.

108

Les pronoms

Lesquelles allez-vous lui offrir

3. –

 ?

– Nous allons lui offrir celles qu’elle préfère. Lequel voulez-vous

4. –

 ?

– Je voudrais celui-là. Lesquels faut-il acheter

5. –

 ?

– Il faut acheter les plus mûrs. 3 Complétez par les pronoms interrogatifs composés qui conviennent 1.

Lequel

2. De ces romans,

de ces deux magazines convient le mieux pour un enfant de dix ans ? lesquels

vous plaisent le plus ?

3.

Laquelle

de ces robes me va le mieux ?

4.

Lequel

des trois est le plus sportif ?

5.

Lesquelles

de ces valises sont les tiennes ?

4 Observez l’exemple, puis complétez. J’ai téléphoné à l’une de mes sœurs. → À laquelle est-ce que tu as téléphoné ?

langue soutenue

3 langue courante

langue familière.

1. Nous avons rendu visite à certains de nos amis. →

Auxquels

✔ langue soutenue

avez-vous rendu visite ? langue courante

langue familière.

2. Elle parle de l’un de ses films préférés. →

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



Duquel

✔ langue soutenue

parle-t-elle ? langue courante

langue familière.

3. Je pense à quelques-unes de mes camarades. →

Auxquelles

langue soutenue

est-ce que tu penses ? ✔ langue courante

langue familière.

4. Ils se souviennent de certaines de nos aventures. →

Desquelles ✔ langue soutenue

se souviennent-ils ? langue courante

langue familière.

5. Elle s’occupe de l’une de mes filles. → Elle s’occupe

langue soutenue

de laquelle

langue courante

? ✔ langue familière. 109

Les pronoms

6. Nous nous servirons de certains de ces outils. → Vous vous servirez

desquels

langue soutenue

langue courante

 ? ✔ langue familière.

7. Je vais offrir cette bague à l’une de mes sœurs. →

A laquelle

langue soutenue

est-ce que tu vas-tu offrir cette bague ? ✔ langue courante

langue familière.

5 Reformulez les questions selon le modèle. →

Laquelle est la plus jolie ?

1. À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?



A laquelle aurais-tu aimé vivre ?

2. Quels événements t’ont marqué ?



Lesquels t'ont marqué ?

3. De quels ouvrages as-tu besoin ?



Desquels as-tu besoin ?

4. Quel animal était l’emblème de François 1er ?



Lequel était l'emblème de François 1er ?

5. De quelle affaire s’agit-il ?



De laquelle s'agit-il ?

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Quelle poupée est la plus jolie ?

110

3

Les verbes

A . Les verbes français I. Les trois groupes de verbes 1 Classez les verbes suivants dans le tableau ci-dessous. savoir – soupirer – ignorer – peindre – grandir – ralentir – sourire – souffrir – respecter – rendre – sentir – mourir – nettoyer – remplir – voir – tenir – tutoyer – recevoir – nourrir – rougir – nager Les verbes du 1er groupe

Les verbes du 2e groupe

Type : CHANTER

Type : FINIR

Les verbes du 3e groupe

soupirer - ignorer -

grandir - ralentir -

savoir -peindre -

respecter - nettoyer -

remplir - nourrir -

sourire - souffrir -

tutoyer - nager -

rougir -

rendre - sentir - mourir -

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voir - tenir - recevoir -

II. Une forme variable 1 Surlignez toutes les formes verbales contenues dans ce texte. Pierre était peintre. Je venais le voir de temps en temps dans son atelier, et je restais à côté de lui, pendant des heures, à le regarder. Il ne m’expliquait jamais comment il fallait faire, mais j’apprenais en le regardant. Et puis un jour, j’ai voulu à mon tour tenir un pinceau.

111

B . L’indicatif I. Le présent de l’indicatif des verbes être et avoir 1 Mettez les verbes être et avoir à la forme qui convient. 1. Je

suis

2. Tu

es

3. Il

est

4. Nous

sommes

5. Vous

êtes

6. Ils

français et j’

ai

intelligent et tu

as

marié et il

passionnés et vous tristes et ils

du talent.

a

débutants et nous n’

sont

trente ans.

trois enfants. avons

aucune expérience.

avez

ont

de la persévérance. des soucis.

II. Le présent de l’indicatif des verbes du 1er groupe 1. Règle générale 1 Mettez les verbes entre parenthèses à la forme qui convient. 1. Je

porte

ma valise.

(porter)

2. Tu

fumes

une cigarette.

(fumer)

3. Il

gagne

de l’argent.

(gagner)

étudions

le droit.

(étudier)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Nous 5. Tu

salues

6. Ils

livrent

tes amis.

(saluer)

des machines à écrire.

(livrer)

2 Complétez en maintenant les verbes au présent de l’indicatif. 1. Il regarde la télévision pendant qu’elle écoute la radio Ils

regardent

écoutent

la télévision pendant qu’elles

la radio.

2.Tu chantes la Marseillaise pendant que je joue de la trompette. Vous

chantez

jouons

la Marseillaise pendant que nous

de la trompette.

3. Je coupe du bois pendant que tu allumes un feu. Nous

coupons

du bois pendant que vous

allumez

un feu.

4. Il visite Paris pendant qu’elle voyage en Angleterre. Ils

visitent

Paris pendant qu’elles

voyagent

en Angleterre. 112

Les verbes

3 Voici un petit questionnaire. Reliez les questions aux réponses qui leur correspondent et complétez celles-ci en utilisant les verbes ci-dessous : manquer – trouver – aimer – travailler – allumer – jouer allume

1. Quelle est votre principale qualité ?

a. J’

2. Et quel est votre principal défaut ?

b. Je

trouve

c. Je

travaille

d. Je

joue

e. Je

manque

f. J’

aime

3. Quel est votre premier geste le matin ? 4. Quel est votre écrivain préféré ? 5. Que détestez-vous par-dessus tout ? 6. Quel sport pratiquez-vous ?

la radio. l’hypocrisie insupportable. très sérieusement. au tennis. de patience. beaucoup Proust

2. Cas particuliers n  Les

verbes se terminant par -ger et par -cer

1 Mettez les phrases au pluriel. 1. Je partage un gâteau.



Nous

partageons des gâteaux.

2. Je range un couteau.



Nous

rangeons des couteaux.

3. Je voyage sur un bateau.



Nous

voyageons sur des bateaux.

4. J’emménage dans un château.



Nous

emménageons dans des châteaux.

2 Répondez aux questions suivantes. 1. Quand vous travaillez, où mangez-vous ? Au bureau ou au restaurant ? Quand nous

travaillons, nous mangeons au bureau.

2. Quand vous êtes à Saint-Tropez, où nagez-vous ? Dans la piscine de l’hôtel ou dans la mer ? Quand nous

sommes à Saint-Tropez, nous nageons dans la mer.

3. Quand vous rentrez chez vous, où rangez-vous vos clés ? Dans l’entrée ou dans votre chambre ? Quand nous

rentrons chez nous, nous rangeons nos clés dans l'entrée.

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4. Quand vous êtes à l’étranger, où changez-vous votre argent ? Dans une banque ou à l’hôtel ? Quand nous

sommes à l'étranger, nous changeons notre argent dans une banque.

3 Mettez les phrases au pluriel. 1. Je renonce à passer cet examen. → Nous

renonçons à passer ces examens.

2. J’annonce une bonne nouvelle à mes parents. → Nous

annonçons de bonnes nouvelles à nos parents.

3. Je rince des verres dans la cuisine. → Nous

rinçons des verres dans les cuisines.

4. Je finance mes études en travaillant dans un restaurant. →Nous

finançons nos études en travaillant dans des restaurants.

113

Les verbes

4 Complétez. 1. Le professeur de sport explique : « Je place les enfants devant moi, puis je lance le ballon ». Les professeurs de sport expliquent : « Nous plaçons les enfants devant nous, puis nous lançons le ballon". 2. L’ouvrier explique : « Je trace une croix sur le mur, puis je perce un trou ». Les ouvriers expliquent : « Nous traçons une croix sur le mur, puis nous perçons un trou". 3. L’architecte explique : « Je commence par étudier les besoins de la ville, puis je lance mon projet ». Les architectes expliquent : « Nous commençons par étudier les besoins de la ville, puis nous lançons notre projet". n  Les

verbes se terminant par -eler et -eter

1 Mettez le verbe appeler à la forme du présent qui convient. 1. J’

appelle

2. Tu

appelles

les pompiers. tes parents.

appelle

3. La mère

son enfant.

appelons

4. Nous

le médecin.

appelez

5. Vous

les voisins. appellent

6. Les clients de l’hôtel

le réceptionniste.

2 Reliez les différents termes de manière à faire cinq phrases différentes. L’élève

appelle

son nom.

La directrice

renouvèle

le règlement.

Le client

attèle

son abonnement.

Le cocher

rappelle

son chien.

Le chasseur

épèle

les chevaux.

3 Complétez comme il convient. congèle

1. Je

des aliments.

décelez

2. Vous

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4.Tu

pèles

5. Tu

appelles

une anomalie. étincèlent / étincellent

3. Les gouttes de pluie

et 8. L’eau

9. Un artisan 10. Nous

gèle

sous le soleil.

(étinceler) (peler)

les urgences.

(appeler)

de l’argile.

7. Après sa mort, les fils de Charlemagne démantèlent

(déceler)

une pomme. modèle

6. Le sculpteur

(congeler)

morcèlent / morcellent

(modeler)

le royaume.

(démanteler)

à 0 °C. martèle

ficelons

(morceler)

une casserole en cuivre. un colis.

(geler) (marteler) (ficeler)

4 Remplacez nous par je. 1. Nous achetons des livres. J'achète des livres. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Nous projetons de passer une semaine à Chamonix. Je projette de passer une semaine à Chamonix.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 114

Les verbes

3. Nous feuilletons des magazines. Je feuillète des magazines. (Orthographe traditionnelle : "Je feuillette") –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Nous rachetons des entreprises en faillite. Je rachète des entreprises en faillite. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Nous cachetons des enveloppes. Je cachète des enveloppes.

(Orthographe traditionnelle : "Je cachette")

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– n  Les

verbes en -ayer, -oyer, -uyer

1 Mettez le verbe entre parenthèses au présent. 1. Je

balaie / balaye

l’escalier tous les matins.

(balayer)

2. Tu

raies / rayes

le parquet avec tes talons.

(rayer)

3. Paul

essaie / essayes

4. Nous

payons étayez

5. Vous 6. Ils

son nouveau costume.

relaient / relayent

(essayer)

notre loyer chaque mois.

(payer)

votre thèse avec des exemples.

(étayer)

leurs collègues à 14 h.

(relayer)

2 Complétez les phrases en mettant les verbes en italiques au présent. aboyer – octroyer1 – appuyer – ployer – tutoyer – essuyer – employer – nettoyer – ennuyer – envoyer appuie

1. Pour allumer cet appareil, j’ tutoyez

2. Vous 3. Tu 5. Nous

soigneusement tes pinceaux.

aboient

toutes les nuits.

essuyons / nettoyons

le sol.

ployez

6. Vous

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

votre patron.

nettoies / essuies

4. Ces chiens

sur un bouton.

sous le poids de votre charge.

7. Le roi

octroie

le droit de vote à ses sujets.

8. Nous

employons

80 salariés.

9. Tu

ennuies

tout le monde avec tes histoires.

10. J’

envoie

un colis à mon frère.

1. octroyer : donner, accorder (langue soutenue).

3 Mettez les verbes entre parenthèses à la forme du présent qui convient. 1. Nous essayons phoner) : il n’

téléphonons

(essayer) d’avoir des nouvelles d’Alain depuis un mois. En vain. Nous lui

est

(être) pas là. Nous

sommes

2. Depuis quelques années, mes grands parents ces. Elle

balaie /balaye

elle

repasse

(balayer) la cour, elle

(repasser) le linge… Elle

(avoir) toute confiance en elle car elle

est

les frottant. Mes grands-parents l’ apprécient

ont lave nettoie

(être) inquiets. Où

est

(télé-

(être)-il donc ?

(avoir) une femme de ménage. Elle leur rend de grands servi(laver) les vitres, elle

essuie

(essuyer) la vaisselle,

(nettoyer) aussi l’argenterie de ma grand-mère qui

a

(être) très soigneuse et ne raie / raye (rayer) jamais les couverts en (apprécier) beaucoup et notre chien

aboie

(aboyer) toujours

joyeusement quand il la voit. 115

Les verbes

est

3. M. Dubuc paie / paye

(être) le patron du Café de la Gare. Il n’ a renvoie

congé et qu’il les 4. « Tu

tutoies

– Je les

tutoie

(employer), qu’il ne leur

octroie

(octroyer) jamais de

(renvoyer) souvent sans raison.

(tutoyer) ou tu

vouvoies

(vouvoyer) tes grands-parents ?

(tutoyer). Et toi ?

vouvoie

– Moi, je les n Les

emploie

(payer) mal les serveurs qu’il

(avoir) pas une bonne réputation. On dit qu’il

(vouvoyer). »

verbes ayant un -e et un -é à l’avant-dernière syllabe

1 Mettez les verbes entre parenthèses aux formes qui conviennent. 1. (mener)

mène

Je



Nous

2. (soulever)

Je

menons soulève



Nous

3. (peser)

Je

soulevons pèse



Nous

4. (amener)

J’

pesons amène



Nous

amenons

5. (lever)

Je

lève



Nous

levons

6. (emmener)

Je t’

emmène



Nous t’

emmenons

7. (semer)

Je

sème



Nous

semons

8. (enlever)

J’

enlève



Nous

enlevons

les enfants à l’école. les enfants à l’école. ma valise. notre valise. 53 kg. 53 kg. mon frère à son bureau. notre frère à son bureau. la main. a main. au restaurant. au restaurant. du blé. du blé. les rideaux. les rideaux.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Mener ou porter ? Complétez par le verbe qui convient. porte

1. Adrien

des lunettes.

2. Le berger

mène

3. La mère

porte

son enfant dans ses bras.

4. Ma tante

porte

des chaussures à talon.

5. Ce chemin ne 6. Je

mène

son troupeau.

mène

nulle part.

la voiture au garage.

3 Amener / apporter ? Complétez par le verbe qui convient. 1. Tu

apportes

2. J’

amène

3. Vous

une bouteille de champagne ? Laurence à cette soirée.

amenez

4. Cette canalisation

votre frère, n’est-ce pas ? amène

l’eau jusqu’à la maison. 116

Les verbes

5. Nous t’ apportons 6. Les parents

un cadeau.

amènent

leurs enfants à l’hôpital.

4 Emmener / emporter ? Complétez par le verbe qui convient. emporte

1. J’

toujours mes bijoux avec moi. emmène

2. Ma fille a la grippe. Je l’ emportez

3. Vous

chez le médecin.

cette pizza ? emmène

4. Si tu as un moment, je t’

5. Il reste quelques bouteilles. Tu en

au cinéma.

emportes

emporte

6. Le bagagiste de l’hôtel

une ? les bagages.

5 Construisez quatre phrases en utilisant dans chacune d’elles un des noms et un des verbes ci-dessous. Noms : araignée – Freud – défauts – secret – crêpes. Verbes : révéler – exagérer – sécréter – interpréter – préférer. 1. L’araignée sécrète sa toile. 2. Freud interprète les rêves. 3. Tu exagères ses défauts. 4. Nous révélons notre secret. 5. Elles préfèrent les crêpes. 6 Complétez avec les verbes entre parenthèses. se lève

1. Le rideau interprètent

exagères soulève

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. Nous

(soulever) plusieurs questions importantes.

(exagérer) toujours tout. (soulever) sa valise, la

menons

soupèse

7. Cela ne 8. Le vent

soulève

(soulever) les feuilles mortes et les

9. Nous te

répétons

(répéter) toujours la même chose.

préfèrent

(soupeser) et la

repose

(reposer).

(mener) l’enquête.

mène

10. Ils

(commencer). Les acteurs

(semer) à tout vent » est la devise du Petit Larousse. soulève

3. Votre propos 4. Tu

commence

(interpréter) magnifiquement leur rôle.

sème

2. « Je

5. Il

(se lever). La pièce

(mener) à rien. emporte

(emporter)

(préférer) cette solution.

III. Le présent de l’indicatif des verbes du 2e groupe 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses à toutes les formes du présent. 1. (choisir)

Je choisis.



Nous choisissons.



Tu choisis.



Vous choisissez.



Il choisit.



Ils choisissent.

2. (grandir)

Je grandis.



Nous grandissons.



Tu grandis.



Vous grandissez.



Il grandit.



Ils grandissent. 117

Les verbes

2 Répondez aux questions en employant les verbe proposés entre parenthèses. 1. – Olivier est un enfant sage ? – Oui, il obéit toujours à ses parents.



(obéir)



(réfléchir – agir)



(garantir)



(réussir)

2. – Vous êtes impulsif ? – Non, je réfléchis d'abord, puis j'agis. / Non, je réfléchis toujours avant d'agir. 3. – Tu as confiance dans cette marque d’électroménager ? – Oui, elle garantit tous ses appareils cinq ans / pour une durée de cinq ans. 4. – Vous n’échouez jamais à vos examens ? – Non, nous réussissons toujours parce que nous travaillons sérieusement. 3 Complétez en mettant les verbes suivants au présent. grossir – blanchir – vieillir – rajeunir – jaunir – maigrir Une solution pour chaque problème vieillissez 1. Vous cou et le décolleté.

rajeunit

 ? Nous vous proposons cette crème anti-rides. Elle

grossissez  ? Nous vous proposons ce livre de recettes diététiques. Vous 2. Vous fatigue de trois kilos en un mois.

le visage, le

maigrissez

jaunissent  ? Nous vous proposons ce dentifrice à la menthe. Vos dents 3. Vos dents en quelques semaines. Vous retrouvez un sourire éclatant.

sans

blanchissent

3 Complétez les phrases par des verbes du 2e groupe formés à partir d’adjectifs de couleur (ne pas employer deux fois le même verbe). Mettez ces verbes au présent. 1. Les cheveux de mon père blanchissent. jaunit

2. Le papier

en vieillissant.

rougis

3. Je

de honte.

noircit

4. La suie

.

le visage du ramoneur. verdissent

5. C’est le printemps. Les arbres 6. Le matin se lève. Le ciel

bleuit

. peu à peu.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4 Complétez ces paroles avec les verbes qui conviennent, puis trouvez quelle est la personne qui les prononce. Verbes : nourrir – choisir – obéir – définir – garantir – agir – réagir – investir – enrichir – bâtir. Personnes : le guide touristique – le conseiller bancaire – l’écologiste – le psychologue. agissez

1. « Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous les motivations secrètes influencent vos actes ? » bâtit

2. « C’est au xviie siècle qu’on 3. « Nous

définissons

choisissez

et

réagissez

de cette façon, quel-

un nouveau château sur le site de l’ancien château-fort. »

avec vous la stratégie à adopter pour valoriser au mieux votre patrimoine. Si vous

d’épargner ou

investissez

en Bourse, nous vous aidons à prendre les bonnes déci-

sions. » obéit

4. « Il ne faut pas oublier de féliciter le petit enfant chaque fois qu’il 5. « L’agriculture biologique protège,

nourrit

et

enrichit

 ». les sols par l’utilisation de méthodes

respectueuses des êtres vivants et du milieu naturel. » 6. « Nous vous

garantissons

un taux d’intérêt de 3, 25 %. » 118

Les verbes

IV. Le présent de l’indicatif des verbes du 3e groupe Faire et aller 1 Complétez en mettant le verbe faire au présent. fais

1. Je ne 2. Tu

fais

rien. semblant de ne pas comprendre. fait

3. Cette dent me faisons

4. Nous

du piano depuis deux ans.

faites

5. Vous ne

mal.

pas attention à moi. font

6. Les épouvantails

peur aux oiseaux.

2 Répondez aux questions. 1. – Vous faites souvent le ménage ?

(une fois par semaine)

faisons le ménage une fois par semaine.

– Oui, nous

2. – Vous faites souvent la cuisine ?

(tous les jours)

faisons la cuisine tous les jours.

– Oui, nous

3. – Vous faites souvent les courses ?

(tous les samedis)

faisons les courses tous les samedis.

– Oui, nous

3 Mettez les verbes aller et faire à la forme du présent qui convient. 1. Où

vas

2. Nous faisons 3. Ils

vont

4. Je

vais

fais

-tu ? Que

-tu ? allons

nos bagages et nous

moins au cinéma parce qu’ils bien depuis que je

5. Vous

allez

6. Elle

va

à Lyon ? Vous

à votre rencontre.

font

fais

plus de sport.

de la natation.

faites

bien de me prévenir. fait

de plus en plus mal et

n’importe quoi.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Pouvoir – Valoir – Vouloir 1 Complétez en mettant le verbe pouvoir au présent. 1. Je 2. Tu

peux

peux

aller seul à la gare. prendre dix euros dans mon porte-monnaie.

3. Il ne

peut

pas se rendre à votre rendez-vous.

4. Nous

pouvons

faire cet exercice sans difficulté.

5. Vous

pouvez

6. Pierre et Georges

renoncer à ce voyage. peuvent

te raccompagner chez toi.

2 Complétez en mettant le verbe vouloir au présent. 1. Je

veux

visiter ce musée.

2. Si tu

veux

je passe te prendre dans une heure.

3. Il ne

veut

parler à personne.

4. Nous

voulons

lui téléphoner. 119

Les verbes

voulez

5. Vous

partir tout de suite.

veulent

6. Ils

absolument réussir cet examen.

3 Complétez en mettant les verbes pouvoir, vouloir et valoir au présent. veut

1. Si on

on

vaut

2. Cela ne Voulez

3.

peut.

pas la peine de voir ce film. Il ne

veut

Voulez-

vaut

peux

vous faire du café si vous

.

7. Quelle journée épuisante ! Ces pauvres enfants, ils n’en

9. Je ne

mieux la laisser tranquille. Nous

cette bague ?

vous boire quelque chose avant de partir. Je

voulez

8. Je

vaut

voir personne aujourd’hui. Il

revenir demain.

5. À votre avis, combien 6.

rien.

-vous me passer le sucre, s’il vous plaît ?

4. Patricia a la migraine. Elle ne pouvons

vaut

peux

faire aussi bien que lui. Mon talent

veux

peuvent vaut

plus. le sien.

rien savoir. Tu dois obéir, c’est tout.

10. Grâce à vous, ces sportifs

peuvent

bénéficier de conditions d’entraînement exceptionnelles.

Devoir – Falloir 1 Mettez le verbe devoir à la forme du présent qui convient. 1. Je

dois

poster une lettre.

2. Tu

dois

obéir à tes parents.

3. Il

doit

me rendre dix euros.

4. Nous

devons

5. Vous

devez

6. Ils

doivent

te dire la vérité. faire attention. être prudents.

2 Complétez les phrases avec les mots entre parenthèses en employant chaque fois falloir et devoir. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(faire vite – être à l’heure – Pierre)→Il faut faire vite. Pierre doit être à l’heure. 1. (mincir – faire un régime – vous) → Il faut mincir. Vous

devez faire un régime.

2. (ouvrir cette porte – appeler un serrurier – je) →

Il faut ouvrir cette porte. Je dois appeler un serrurier.

3. (réussir cet examen – travailler sérieusement – tu) →

Il faut réussir cet examen. Tu dois travailler sérieusement.

4. (progresser – recommencer ces exercices – ils) →

Il faut progresser. Ils doivent recommencer ces exercices.

5. (acheter un nouveau manteau à Alice – faire les magasins – nous) →

Il faut acheter un nouveau manteau à Alice. Nous devons faire les magasins.

120

Les verbes

3 Le verbe devoir n’exprime pas toujours l’obligation. Il peut aussi exprimer la probabilité. Dans cet exercice, transformez les réponses de manière à exprimer la probabilité au moyen du verbe devoir. 1. – Marie est avec toi ? – Non, elle est probablement dans son bureau →

Non, elle doit être dans son bureau.

2. – Ce livre n’est plus dans la bibliothèque ? – Non, il est probablement dans la chambre de Jérôme. →

Non, il doit être dans la chambre de Jérôme.

3. – Vous avez des nouvelles de votre fils ? – Non, il n’a probablement pas le temps de nous écrire. →

Non, il ne doit pas avoir le temps de nous écrire.

4. – Stéphane n’est pas encore arrivé ? – Non, il y a probablement des embouteillages. →

Non, il doit y avoir des embouteillages.

Dire – Lire – Écrire 1 Mettez les verbes entre parenthèses au présent. dis

1. Je 2. Tu me

bonjour à mes collègues.

prédis médit

3. Il

(dire)

le succès.

(prédire)

de son voisin.

(médire)

4. Nous lui

redisons

5. Vous

dites

6. Les faits

contredisent

toujours la même chose.

(redire)

ce que vous pensez.

(dire)

toujours ses théories.

(contredire)

2 Complétez en mettant les verbes au présent, puis reliez les verbes ou les expressions qui ont le même sens. (médire) Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(contredire)

• Vous

médisez

• Vous

contredisez

(redire)

• Vous

redites

(prédire)

• Vous

prédisez

• Vous

dites

(dire)



• Vous

déclarez



(déclarer)

• Vous

annoncez



(annoncer)



• Vous

dites



• Vous

répétez

• Vous

dites



du mal.

(dire) (répéter)

le contraire.

(dire)

3 Répondez aux questions. 1. Que lisez-vous en ce moment ? Nous

lisons un roman de Jules Verne.

2. Que dites-vous à votre frère ? Nous

disons à notre frère qu'il exagère. / Nous lui disons qu'il exagère.

3. Qu’écrivez-vous à votre famille ? Nous

écrivons à notre famille que tout va bien. / Nous lui écrivons que tout va bien.

121

Les verbes

4 Lisez ces quelques phrases puis remplacez Madame Rose par je. Madame Rose lit dans les lignes de la main. Elle prédit l’avenir. Beaucoup de gens ont confiance dans ce qu’elle dit, mais moi je me méfie. Je lis dans les lignes de la main. Je prédis l'avenir. Beaucoup de gens ont confiance dans ce que je dis, mais moi je

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– me méfie. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au présent.

Paul m’

écrit

raconte

(parler) de sa famille, de son travail. Il me J’

apprécie

(apprécier) aussi les portraits qu’il

décrit

lis

(écrire) souvent. Je

(lire) toujours ses lettres avec plaisir. Il me (raconter) sa vie quotidienne. J’

fait

(faire) des personnes qui l’ transcrit

(décrire) avec beaucoup de réalisme et d’humour. Quand il imagine

paroles, je les dis

(imaginer) sans peine. J’

(dire) parfois à Paul : « Tu

as

ai

aime entourent

parle

(aimer) son style. (entourer). Il les

(transcrire) leurs gestes et leurs

(avoir) l’impression de les voir et de les entendre. Je

(avoir) beaucoup de talent. Pourquoi n’

écris

(écrire)-tu pas

de romans ? »

Courir – Dormir – Mentir – Partir – Sentir – Sortir 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au présent. sors

1. (courir)

Je

cours





Nous

courons



Nous

2. (partir)

Je



Je



Nous

partons



Nous

mentons

3. (dormir)

Je

dors



Je

sens



Nous

dormons



Nous

sentons

pars

4. (sortir)

5. (mentir)

6. (sentir)

Je

sortons mens

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Répondez aux questions en utilisant les verbes partir, dormir, mentir, sortir, sentir. 1. Pourquoi êtes-vous fatigué ? Parce que je

dors mal en ce moment.

2. Pourquoi n’étudie-t-il pas sérieusement ? Parce qu’il

sort tous les soirs.

3. Pourquoi faites-vous votre valise ? Parce que nous

partons demain.

4. Pourquoi aimez-vous cette fleur ? Parce qu’elle

sent bon.

5. Pourquoi n’as-tu pas confiance en moi ? Parce que tu

mens souvent.

122

Les verbes

3 Cochez la bonne réponse. 1. Je

ma voiture. ✔ répare



2. Nous

repars

qu’il ment. ✔ pressentons

présentons

3. Ils

après toutes les filles. ✔ courent

4. Je

coursent

ces propos.



✔ démens

mens

5. Les médecins

les blessés.

✔ secourent

6. Je

sécurisent

des douleurs dans le bras gauche. ✔ ressens

pressens

7. Ce jaune

très bien sur le fond noir. ✔ ressort

sort

8. Tu

ton bébé en le berçant. ✔ endors

dors

Venir – Tenir 1 Complétez en mettant les verbes au présent. venir – revenir – devenir – intervenir – prévenir – survenir. reviens

1. Attends-moi là. Je 2. Tu

deviens

insupportable. survient

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Ce phénomène 4. Nous

dans une minute.

prévenons

de temps en temps. la police immédiatement.

5. De quel pays

venez-

vous ?

6. Les pompiers

interviennent

en cas d’incendie.

2 Complétez en mettant les verbes au présent : tenir – soutenir – entretenir – détenir – maintenir – retenir. 1. Je

maintiens

ce que j’ai dit hier.

2. Tu

entretiens

de bonnes relations avec ton entourage.

3. Il

détient

4. Nous

tenons

5. Vous

retenez

6. Vos adversaires

la clé du mystère. à vous présenter nos excuses. votre respiration. soutiennent

le contraire. 123

Les verbes

3 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au présent. 1. (venir – être – aller) D’où venons -nous ? Que célèbre peint par Gauguin à Tahiti en 1897-1898. soutenez

Vous

2. (soutenir – détenir)

va

Un homme

maintenons

Je te

allons

-nous ? Où

-nous ? est un tableau

25 % du capital de cette société ?

dans ce livre, ce sont les rapports que les personnages vient

et

5. (prévenir – survenir – maintenir)

détenez

retient

3. (retenir – entretenir) Ce qui nous entretiennent les uns avec les autres. 4. (aller – venir)

que vous

sommes

dans la pièce, visiblement énervé.

préviens

, si quelque chose

survient

, nous ne te

pas à ce poste.

Voir – Croire 1 Mettez le verbe voir à la forme du présent qui convient. vois

1. Je ne

pas bien avec ses lunettes. vois

2. « Anne, ma sœur Anne, ne 3. Il 4. Nous 5. Vous 6. Ils

voit

-tu rien venir ? 1 »

double.

voyons

les choses autrement.

voyez

ce que je veux dire ?

voient

la vie en rose.

1. Phrase célèbre du conte La Barbe Bleue.

2 Mettez le verbe croire à la forme du présent qui convient. 1. Je

crois

2. Tu

crois

3. Il

croit

que c’est possible.

4. Nous vous

croyons

à l’astrologie ?

5. Vous ne

croyez

bien faire.

6. Mes sœurs

croient

sur parole. pas si bien dire. encore au Père Noël.

3 Complétez avec les verbes prévoir et entrevoir au présent. 1. Nous préparons notre voyage et entrevoient

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Les lecteurs 3. Il

entrevoit

6. Le chercheur

dans l’œuvre de cet écrivain le drame de son enfance. de passer me voir la semaine prochaine.

prévoit

5. La loi

un budget de 500 euros par semaine.

une silhouette à travers les rideaux.

prévoyez

4. Vous

prévoyons

un renforcement des pouvoirs des préfets.

entrevoit

peu à peu la solution du problème.

4 Croire ou croître ? Complétez en mettant les verbes au présent. 1. Il

croit

2. La population 3. Ces plantes 4. Tu

crois

5. Les enfants

en Dieu. croît croissent

très rapidement. dans des terrains secs et sablonneux.

qu’il peut encore arriver ? croient

tout ce que l’on dit.

Rappel : les verbes en -oître prennent toujours un accent circonflexe sur le -i devant la consonne -t. Le verbe croître, en outre, prend un accent circonflexe au présent aux trois personnes du singulier, pour éviter la confusion avec le verbe croire : je croîs, tu croîs, il croît. 124

Les verbes

Recevoir et les verbes en -cevoir 1 Mettez une cédille sous le -c quand c’est nécessaire. nous décevons

il recoit

vous apercevez

ils décoivent

tu percois

elles concoivent

je recois

nous recevons

2 Complétez en mettant les verbes au présent. recevoir – apercevoir – concevoir – décevoir – percevoir 1. Je

reçois

2. Tu me 3. Il

des lettres de temps en temps.

déçois reçoit

la Légion d’honneur.

4. Nous

apercevons

5. Vous

concevez

6. Les animaux

beaucoup. Emilie par la fenêtre. et réalisez des dossiers intéressants.

perçoivent

les tempêtes et les séismes bien avant les hommes.

3 Réécrivez les phrases en employant le sujet indiqué. 1. Cette élève nous déçoit rarement. Ces élèves nous déçoivent rarement. 2. Tu dis que tu aperçois le Mont Blanc de cette fenêtre ? Vous dites que vous apercevez le Mont Blanc de cette fenêtre ? 3. Quand je reçois des invités, je prévois toujours un apéritif. Quand nous recevons des invités, nous prévoyons toujours un apéritif. 4 Même consigne. 1. Vous croyez que vous devez me ramener à la maison ? Tu crois que tu dois me ramener à la maison ? 2. Ces chiens aboient dès qu’ils voient un étranger.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Ce chien aboie dès qu'il voit un étranger. 3. Nous ne voyons pas ces choses clairement. Nous les percevons seulement. Je ne vois pas ces choses clairement. Je les perçois seulement.

Conduire et les verbes en -uire 1 Mettez le verbe conduire à la forme du présent qui convient. 1. Je 2. Tu 3. Il

conduis conduis

conduit

les enfants à l’école. beaucoup trop vite. des voitures de sport.

4. Nous ne buvons jamais quand nous 5. Vous 6. Ils

conduisez conduisent

conduisons

.

sans permis ! très bien. 125

Les verbes

2 Complétez en mettant les verbes suivants au présent. conduire – séduire – déduire – réduire – produire – construire – détruire – luire détruisons

1. Nous 2. Don Juan 3. Tu

des documents confidentiels.

séduit

la jeune Elvire, l’épouse, puis l’abandonne.

déduis

de tes premières observations que le crime a eu lieu un peu avant minuit

conduisez

4. Si vous et vous

réduisez

votre voiture moins vite, vous moins de CO2.

produisez

5. Une flamme

luit

6. Les enfants

construisent

votre consommation d’essence

au loin. des cabanes dans les arbres.

3 Complétez avec les verbes entre parenthèses. 1. (ennuyer – nuire)

ennuie

Cela m’

luit

2. (luire)

Tout ce qui

3. (être – suivre)

Je

suis

4. (appuyer – fuir)

J’

appuie

nuit

mais ne me

pas.

n’est pas or. sûr qu’il me

suit

ta demande si tu ne

. fuis

pas tes responsabilités.

Connaître – Savoir 1 Mettez le verbe savoir à la forme du présent qui convient. 1. Je

sais

parler français.

2. Tu

sais

ta leçon par cœur.

3. Il

sait

que tu es parti.

4. Nous

savons

5. Vous

savez

6. Ils

faire marcher cet appareil. toujours tout.

savent

danser le rock.

2 Mettez le verbe connaître à la forme du présent qui convient. 1. Je

connais

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Est-ce que tu 3. Philippe ne

sa sœur depuis longtemps. connais

ce musée ?

connait / connaît

pas l’Angleterre.

4. Nous

connaissons

5. Vous

connaissez

6. Ils me

vos qualités. cette université.

connaissent

bien.

3 Surlignez la bonne réponse. 1. Je sais / connais le frère de Paul. Je sais / connais qu’il a étudié aux États-Unis. 2. Vous savez / connaissez qu’il est parti ? – Oui, je le sais / connais. 3. Ces étudiants ne vous savent / connaissent que de vue. 4. En quelle année est-il mort ? – Je ne sais / connais pas. 5. Nous savons / connaissons où il habite. 6. Il n’a pas toujours été celui qu’on sait / connaît aujourd’hui. 126

Les verbes

4 Répondez aux questions selon le modèle. – Qui est ce journaliste ? – Je ne sais pas. Je ne le connais pas. 1. – Qui est cet homme ? – Je ne sais pas. Je ne le connais pas. 2. – Qui sont ces étudiants ? – Je ne sais pas. Je ne les connais. 3. – Qui sont ces jeunes Américaines ? – Je ne sais pas. Je ne les connais pas. 4. – Qui est cette chanteuse ? – Je ne sais pas. Je ne la connais pas. 5 Complétez en mettant les verbes suivants au présent. naître – connaître – reconnaître – se reconnaître – méconnaître – paraître – apparaître – disparaître Connais

1.

-tu cette boisson ? Elle est bonne pour la santé,

méconnaissez

2. Vous

Le Nouvel Observateur ?

paraissent

4. Ces cris ne

pas t’effrayer. reconnais

5. Il a beaucoup changé. Je le nait / naît

6. Victor Hugo

se reconnait /reconnaît

7. Il ne

connaissons

8. Nous

apparait / apparaît

-il.

l’importance de ce problème. Vous êtes inconscients.

parait / paraît

3. Quel jour

parait / paraît

parait / paraît

à peine. Il

qu’il est malade.

le 26 février 1802 à Besançon. pas dans le portrait que vous faites de lui. ce château depuis longtemps. On dit qu’il est hanté et que certains soirs un fantôme

sur les remparts puis

disparait /disparaît

.

6 Mettez les verbes entre parenthèses au présent. Le camembert

Vous

connaissez

nait / naît

fromage le plus célèbre de France. Selon la légende, il Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

est

(connaître) certainement le camembert, qui

(naître) à la fin du

trouve

Révolution française, quand un prêtre, poursuivi par des révolutionnaires,

(être) le

xviiie

siècle, en pleine

(trouver) refuge dans

la ferme d’une paysanne, Marie Harel, dans un petit village de Normandie nommé Camembert. Ensemble, tous deux élaborent

laisse

(élaborer) la recette de ce fromage, que le prêtre

(laisser) ensuite à

la jeune femme au moment de son départ, en remerciement. Puis, dans la seconde moitié du bert connait / connaît gagne

(connaître) un succès grandissant. Sa notoriété (gagner) Paris. Il

la capitale et Napoléon III lui-même l’ conçoit accompagne

xixe

s'accroît

siècle, le camem(s’accroître) et

apparait / apparaît

(apparaître) de plus en plus souvent sur les tables de

aime

(aimer) tout particulièrement. En 1890, un ingénieur

(concevoir) sa fameuse boîte ronde en bois de peuplier. Pendant la Première guerre mondiale, il (accompagner) fidèlement les repas des « poilus »1. Aujourd’hui, il

encore en tête de tous les fromages français. On en

produit

vient

(venir)

(produire) 120 000 tonnes par an.

1. « poilus » : surnom donné aux soldats français pendant la Première Guerre mondiale.

127

Les verbes

Acquérir – Conquérir – Requérir 1 Mettez un accent grave ou aigu quand c’est nécessaire. Je conquiers Il requiert Vous acquerez

Ils conquierent

Ils acquierent

Vous requerez

Nous requerons

Tu requiers

2 Complétez avec les verbes acquérir, conquérir ou requérir au présent. acquiers 1. J’ peu à peu de l’expérience. acquiers

2. Tu

de nouvelles parts de marché. requiert

3. Cette épidémie requérons

4. Nous

votre aide.

acquérez

5. Vous

toute notre attention.

la nationalité française.

6. À partir du IIIe siècle avant J.-C., les Romains

conquièrent

tous les pays en bordure de la mer Méditerranée.

Mettre – Battre 1 Complétez en mettant les verbes suivants au présent. mettre – démettre – permettre – promettre – soumettre – remettre mets

1. Je

la table.

remets

2. Tu me

ton compte-rendu cet après-midi. soumet

3. Le gouvernement permettons

4. Nous

promettent

6. Ils

à notre fille de sortir jusqu’à dix heures du soir.

démettez

5. Vous me

un projet de loi à la Chambre des députés. de mes fonctions.

de ne jamais recommencer.

2 Même consigne. battre – abattre – combattre – débattre – rabattre – rebattre combats 1. Je vos idées. rebats

2. Tu nous

rabat

3. Le chat qui a peur débattons

4. Nous

ses oreilles sur sa tête.

ensemble librement de ces questions de société.

battez

5. Vous ne

pas votre chien, j’espère ?

abattent

6. Les bûcherons Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

les oreilles avec tes histoires.

des arbres dans la forêt.

3 Complétez les phrases en mettant les verbes proposés au présent. 1. faire – tenir – maintenir – admettre – commettre – promettre commets

Je

tiens

parfois des erreurs, je l’ fais

toujours parole et

admets

. Mais je ce que je

maintiens

promets

que je

.

2. nommer – vouloir – démettre – décevoir veut

Le maire déçoivent

agir rapidement. Il et

nomme

démet

de leurs fonctions les adjoints qui le

aussitôt leurs remplaçants.

3. détenir – suffir – permettre – reconnaître – faire Ça

suffit

 ! Je ne vous

pas le droit de me faire la leçon, vous qui ne nombre d’erreurs !

permets faites

pas de me tutoyer. Et je ne vous jamais rien et

détenez

reconnais

le record du

128

Les verbes

Prendre, vendre et les verbes en -dre 1 Complétez en mettant les verbes suivants à la forme du présent qui convient. rendre – descendre – vendre – répondre – suspendre – tendre réponds à ta question. 1. Je 2. Tu

rends

3. Il

vend

service à tes voisins. des bonbons aux écoliers.

4. Nous

tendons

5. Vous

suspendez

une corde entre deux arbres. votre activité.

descendent

6. Les enfants

l’escalier.

2 Même consigne. prendre – reprendre – comprendre – apprendre – surprendre – entreprendre prends mon petit déjeuner. 1. Je 2. Tu 3. Marie 4. Nous 5. Vous me 6. Elles

apprends

tes leçons de mathématique.

entreprend reprenons

un travail difficile. contact avec vous.

surprenez comprennent

beaucoup. qu’il est trop tard.

3 Réécrivez chaque phrase en remplaçant le verbe souligné par un verbe en -dre signifiant le contraire. 1. Nous montons la colline. Nous descendons la colline. 2. Elle achète une voiture d’occasion. Elle vend une voiture d'occasion. 3. Tu empruntes un livre à ton professeur.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Tu rends un livre à ton professeur. 4. Je déchire ma robe. Je recouds ma robe. 5. Vous interrogez les élèves. Vous répondez aux élèves. 6. Ils enseignent le français. Ils apprennent le français. 7. Nous gagnons beaucoup d’argent au jeu. Nous perdons beaucoup d'argent au jeu. 8. Vous donnez ce que vous voulez. Vous prenez ce que vous voulez. 129

Les verbes

4 Complétez par la forme qui convient de manière à obtenir des phrases correctes au présent. dépend 1. Cela de toi. (dépense – dépends – dépend) comprenez 2. Vous que c’est impossible. (comprenez – compensez – comprendrez) prend 3. On me pour un fou. (prends – prendre – prend)

vends 4. Je lui ma bicyclette. (vends – vende – vend)

moulons 5. Nous du café. (mouvons – mourons – moulons)

6. Tu

couds

un mouchoir. (coûtes – couds – couses)

Plaindre – peindre – joindre et les verbes en -indre. Dissoudre et résoudre. 1 Mettez les verbes entre parenthèses à la forme du présent qui convient. 1. Je

repeins

2. Tu

crains

(repeindre)

d’être en retard.

(craindre)

à l’horizon.

(poindre)

point

3. Le soleil

plaignons

4. Nous 5. Vous

ma chambre.

atteignez

ses parents.

(plaindre)

votre but.

(atteindre)

rejoignent

6. Elles te

à l’hôtel dans une heure.

(rejoindre)

2 Même consigne. 1. Tu

éteins

la lumière.

éteignez

Vous

la lumière.

2. Elle

dissout

un morceau de sucre dans un verre d’eau.

Elles

dissolvent

un morceau de sucre dans un verre d’eau. résout

3. Le détective Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(éteindre)

Les détectives 4. Je Nous 5. Je Nous

des énigmes.

résolvent

tonds

feins

(résoudre)

des énigmes

le gazon.

tondons

(dissoudre)

(tondre)

le gazon. de le croire.

feignons

(feindre)

de le croire.

3 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – Vous jetez vos livres quand vous n’en avez plus besoin ? – Non, nous → Non, nous les revendons.

(revendre)

1. – Ton chien est dangereux ?

(mordre)

– Non, il ne mord jamais. 130

Les verbes

2. – Vous buvez du thé au petit déjeuner ? – Non, nous

(prendre)

prenons du café.

3. – Tu as un rendez-vous avec Nicolas place du Châtelet ? – Non, je

(rejoindre)

le rejoins au jardin du Luxembourg.

4. – Vincent est avec toi ?

(attendre)

– Non, je l'attends, il est en retard. 5. – Tu parles à John en anglais ?

(comprendre)

– Non, il comprend très bien le français. 4 Lisez ce texte puis remplacez je par nous. Tous les soirs j’apprends mon cours de français puis je réponds aux questions du professeur. Quand j’hésite et crains de faire des fautes, je joins Arthur par téléphone et prends son avis. Grâce à lui, je comprends tout et résous tous mes problèmes. Tous les soirs, nous apprenons notre cours de français puis nous répondons aux questions du professeur. Quand ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– nous hésitons et craignons de faire des fautes, nous joignons Arthur par téléphone et prenons son avis. Grâce à lui,

nous comprenons tout et résolvons tous nos problèmes. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Lisez ce texte puis remplacez Ma mère par Ma mère et ma tante en modifiant les phrases en conséquence. Ma mère est couturière. C’est un métier difficile mais elle ne se plaint jamais. Elle fait des robes de mariée sur mesure. Elle prend les mensurations de ses clientes, choisit les étoffes avec elles, dessine les patrons, coupe le tissu et assemble les différents morceaux. Elle coud très bien. En outre, elle a beaucoup d’imagination et surprend souvent par la fantaisie de ses modèles. Ma mère et ma tante sont couturières. C'est un métier difficile mais elles ne se plaignent jamais. Elles font des robes ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– de mariée sur mesure. Elles prennent les mensurations de leurs clientes, choisissent les étoffes avec elles, dessinent

les patrons, coupent le tissu et assemblent les différents morceaux. Elles cousent très bien. En outre, elles ont ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– beaucoup d'imagination et surprennent souvent par la fantaisie de leurs modèles.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Offrir – Ouvrir – Cueillir 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au présent. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. J’ Nous 2. Tu Vous 3. Il Ils

ouvre

la porte.

ouvrons

cueilles

la porte. de la lavande.

cueillez

offre offrent

(ouvrir)

(cueillir)

de la lavande. un bouquet de fleurs à sa mère.

(offrir)

un bouquet de fleurs à leur mère.

2 Répondez aux questions. 1. Qu’offres-tu à ton frère pour Noël ? J’ offre à mon frère un disque de son chanteur préféré. / Je lui offre un disque de son chanteur préféré. 2. Qu’offre-t-il à son amie pour son anniversaire ? Il offre à son amie un bouquet de roses. / Il lui offre un bouquet de roses. 131

Les verbes

3. Qu’offrez-vous à Elise pour son succès au baccalauréat ? Nous offrons à Elise un stylo à encre. / Nous lui offrons un stylo à encre. 4. Qu’offrent-ils à leur collègue pour son départ à la retraite ? Ils offrent à leur collègue un voyage à Venise. / Ils lui offrent un voyage à Venise. 3 Complétez en mettant les verbes suivants au présent. offrir (deux fois) – ouvrir – entrouvrir – cueillir – recueillir – se recueillir – découvrir recueillent

1. Au xixe siècle, les frères Grimm, en Allemagne, ouvre

2. Elle

une boîte de bonbons. se recueille

3. Le Président de la République 4. Nous lui étrangères.

offrons

5. Il

entrouvre

6. Tu

cueilles

de nombreux contes dans les campagnes.

devant la tombe du Soldat inconnu.

l’occasion de voyager. Il

découvre

des cultures et des civilisations

prudemment la porte de la cage pour que l’oiseau ne s’échappe pas. des roses et les

offres

à ta mère.

4 Mettez les verbes entre parenthèses au présent. Les étudiants et les petits boulots Les petits boulots ils

deviennent

offrent

(offrir) d’abord aux étudiants le moyen de mettre un peu d’argent de côté. Mais amènent

(devenir) aussi parfois une première étape vers leur emploi futur. Ils

permettent

(amener) en effet les étudiants à expérimenter des métiers et des entreprises, et leur

d’acquérir une expérience et des compétences précises. À cette occasion, les étudiants le monde de la vie active et ils

comprennent

et les conditions de travail qui leur

conviennent

veulent

(comprendre) mieux ce qu’ils (convenir) et leur

(permettre)

découvrent

plaisent

(découvrir) (vouloir) faire

(plaire).

V. Les principaux emplois du présent de l’indicatif 1 Analysez l’emploi du présent dans chacune de ces phrases.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Nous allons au cinéma deux fois par mois. Le présent exprime ici une habitude. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. « Ah ! le moteur démarre enfin ! » Il s'agit d'un présent d'énonciation (le fait se déroule au moment même où il est exprimé). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Demain, François fait de l’aviron avec moi. Ce présent a une valeur de futur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Tu te tais et tu te mets au travail. Le présent permet ici d'exprimer des ordres. Il a une valeur impérative. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. On parle beaucoup de ce chanteur depuis quelques temps. Il s'agit d'un présent étendu (au passé). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Si l’on me donne l’autorisation de prendre quelques photos, j’emporterai mon appareil. Le présent exprime ici une hypothèse. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 132

Les verbes

7. La terre tourne autour du soleil. Il s'agit ici d'un présent de vérité générale. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8. Il sort à l’instant. Le présent exprime dans cette phrase un fait qui vient d'avoir lieu. Il a une valeur de passé récent. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Dites, pour chacun des verbes en caractère gras, quelle est la valeur du présent de l’indicatif. Sélestat Certains historiens affirment que la tradition de l’arbre de Noël est née dans cette petite ville d’Alsace. C’est à Sélestat en tout cas qu’on signale pour la première fois l’existence de cette coutume, en 1605. On dressait un arbre le 24 décembre, qui était à l’époque le jour de la fête d’Adam et Eve, pour évoquer l’arbre du Paradis, c’est-à-dire le pommier fatal. Le sapin étant le seul arbre [encore vert] en cette saison en Alsace, on prenait un sapin qu’on garnissait de pommes. C’est vers la fin du xviie siècle seulement que les pommes furent remplacées par des bougies. D’Alsace, la coutume de l’arbre de Noël gagna le monde entier. Goethe, qui avait célébré Noël en Alsace en 1770, l’introduit à la cour de Weimar en 1772. Un peu plus tard, on le trouve utilisé à la cour d’Angleterre. À Paris, le premier arbre de Noël ne sera dressé aux Tuileries qu’au début du xixe siècle. Pierre Bonte, « Le berceau de l’arbre de Noël ? », Bonjour la France, tome 1, CPE, 1999, p. 128. "affirment" : présent étendu. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "introduit" : présent de narration.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Voici un extrait d’un roman de George Simenon, mettant en scène le commissaire Maigret. Dites quelle est la valeur du présent dans la dernière phrase. Vers la fin de l’après-midi, il prit le train à la gare d’Orsay, avec un billet de première classe pour Villefranche. L’employé lui recommanda de ne pas oublier de changer à Libourne. – À moins que vous soyez dans le wagon-couchette qu’on accroche à la correspondance… Maigret ne prêta pas attention à ces mots, lut quelques journaux, se dirigea vers le wagon-restaurant, où il resta jusqu’à dix heures du soir. Quand il revint, dans son compartiment, les rideaux étaient tirés, la lampe en veilleuse, et un vieux couple avait conquis les deux banquettes. Un employé passait. – Est-ce que, par hasard, il n’y aurait pas une couchette libre ? – Pas en première… Mais je crois qu’il y en a une en seconde… Si cela vous est égal… – Parbleu !1 Et voilà Maigret transportant le long des couloirs son sac de voyage. L’employé ouvre plusieurs portes, découvre enfin le compartiment où la couchette du haut seule est occupée. Georges Simenon, Le Fou de Bergerac, 1932. 1. Cette interjection soulige une évidence et marque l’approbation. Son sens ici est « Bien sûr que cela m’est égal ! »

On est dans un récit au passé. Dans la dernière phrase, le présent est un présent de narration.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VI. L’imparfait de l’indicatif 1 Réécrivez la phrase ci-dessous en remplaçant le pronom je successivement par les pronoms tu, il, nous, vous, ils. Quand j’étais petit, j’avais plus d’imagination. Quand tu étais petit, tu avais plus d'imagination. Quand il était petit, il avait plus d'imagination.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

133

Les verbes

Quand nous étions petits, nous avions plus d'imagination.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Quand vous étiez petits, vous aviez plus d'imagination. Quand ils étaient petits, ils avaient plus d'imagination.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Complétez.

Présent

Imparfait

Je

venais



Tu

venais



Il

venait

Je

lisais



Tu

lisais



Il

lisait

Je

chantais



Tu

chantais



Il

chantait

1. (venir)

2. (lire)

Nous

Nous

3. (chanter) Nous

venons

lisons

chantons





Nous

riions



Vous

riiez



Ils

riaient

Nous

achetions



Vous

achetiez



Ils

achetaient

Nous

finissions



Vous

finissiez



Ils

finissaient

3. (rire)

Nous

5. (acheter) Nous

6. (finir)

Nous

rions



achetons

finissons







3 Réécrivez les phrases ci-dessous aux personnes indiquées. 1. Nous mangions des spaghettis tous les mercredis. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Je mangeais des spaghettis tous les mercredis. 2. Vous rinciez les verres tous les soirs. Elle rinçait les verres tous les soirs. 3. Nous rangions notre chambre tous les matins. Ils rangeaient leur chambre tous les matins. 4. Vous annonciez les résultats tous les samedis. J’ annonçais les résultats tous les samedis. 5. Nous changions de voiture tous les ans. Tu changeais de voiture tous les ans. 6. Vous vous déplaciez tous les jours. On se déplaçait tous les jours. 134

Les verbes

4 Mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait. 1. (être – chanter) 2. (porter)

portaient

5. (être – ranger) À

trois

6. (voyager)

beaucoup

plus

ordonné

que

maintenant.

tes jouets tous les soirs. voyageait

Autrefois, on

en diligence.

se connaissaient

7. (se connaître) L’été dernier, ils ne 8. (gagner)

dans la rédaction d’un journal.

étais

ans, tu

rangeais

souvent au cinéma.

travaillions

À cette époque, nous

tout le temps.

encore des tabliers à l’école.

allait

Le dimanche après-midi, on

4. (travailler)

chantais

petit, tu

Dans les années 60, les élèves

3. (aller)

Tu

étais

Quand tu

gagnais

À ton âge, je

pas encore. déjà ma vie.

5 Même consigne. La guinguette à deux sous.

avait

« La maison n’

(avoir) que deux pièces. Dans celle de droite, une vieille femme

(s’agiter) autour de son fourneau. Dans celle de gauche, on



Le bistrot

était

devinait

s'agitait

(deviner) un lit, des portraits de famille.

était

(être) derrière. C’était un grand hangar dont tout un côté

(être) ouvert

sur le jardin. Des tables et des bancs. Un comptoir. Un piano mécanique et des lampions.

buvaient

Des mariniers surveillait

[…]



Dehors, sous les arbres, un garçon



[…]



Il n’y

avait

dressait

(dresser) les couverts.

(avoir) pas d’électricité. Le hangar étaient

lampes à pétrole et d’autres

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(remonter) de temps en temps

(glisser) deux sous dans la fente.



était

remontait

(surveiller) le piano mécanique qu’elle

glissait

et

(boire), au comptoir. Une fillette d’une douzaine d’années

était

(être) éclairé par deux

(être) posées sur les tables, dans le jardin, si bien que le décor

(être) partagé en taches d’ombre et de lumière.



– À table ! … On mange ! …



Mais on

dansait

(danser) toujours. On

buvait

(boire). Les yeux

s'animaient

(s’animer). »

Georges Simenon, La guinguette à deux sous, chapitre II [1931], Presses de la cité, 1991. 6 Transformez les phrases selon le modèle. On pourrait peut-être aller au cinéma ? → Si on allait au cinéma ? 1. Vous pourriez peut-être prendre le train de nuit ? Si vous preniez le train de nuit ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Elle pourrait peut-être fermer son magasin une heure plus tôt ? Si elle fermait son magasin une heure plus tôt ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 135

Les verbes

3. Nous pourrions peut-être demander à mes sœurs de nous aider ? Si nous demandions à mes soeurs de nous aider ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Chacun pourrait peut-être apporter quelque chose ? Si chacun apportait quelque chose ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Je pourrais peut-être passer la nuit chez ma tante ? Si je passais la nuit chez ma tante ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Tu pourrais peut-être chercher un travail mieux rémunéré ? Si tu cherchais un travail mieux rémunéré ?

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VII. Le passé composé 1 Complétez avec le verbe être au passé composé. 1. Je suis généralement timide mais hier j’

ai été

encore plus timide que d’habitude.

as été

2. Tu es généralement violent mais hier tu

encore plus violent que d’habitude.

a été

3. Cet enfant est généralement sage mais hier il

4. Nous sommes généralement gourmands mais hier nous 5. Vous êtes généralement indisciplinés mais hier vous

encore plus sage que d’habitude. avons été avez été

ont été

6. Ils sont généralement exigeants mais hier ils

encore plus gourmands que d’habitude. encore plus indisciplinés que d’habitude.

encore plus exigeants que d’habitude.

2 Complétez avec le verbe avoir au passé composé. 1. Ce matin, j’ 2. Cette fois-là, tu

ai eu

tort de te faire des reproches.

as eu

3. Hier, mon frère

4. La semaine dernière, nous 5. Cette nuit, vous

beaucoup de chance.

a eu

de la fièvre. avons eu

avez eu

froid.

6. Il y a deux semaines, les filles de Jeanne

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

des ennuis. ont eu

la varicelle.

3 Répondez aux questions en mettant les verbes entre parenthèses au passé composé. 1. Tu as fêté ton anniversaire ? Oui,

(inviter)

j'ai invité quelques amis à cette occasion.

2. Tu as vu ton professeur de droit ?

(parler)

Oui, je lui ai parlé de mes difficultés. 3. Tu es tombé malade ? Oui,

4. Tu as pensé à acheter du pain ? Oui,

(aller)

je suis allé(e) à la boulangerie.

5. Tu as informé ta famille de notre projet ? Oui,

(attraper)

j'ai attrapé la varicelle.

(téléphoner)

je lui ai téléphoné.

136

Les verbes

4 Complétez les phrases en mettant les verbes entre parenthèses au passé composé. 1. Je trouve que j’

ai vieilli.

2. Il me semble que ces fruits 3. Je trouve que tu

ont mûri.

as grandi.

4. Il me semble que Lucie

a embelli.

a rafraîchi.

5. Je trouve que l’air



(vieillir)



(mûrir)



(grandir)



(embellir)



(rafraîchir)

5 Même consigne. 1. (prendre – sortir – cueillir) ai cueilli

ai pris

J’

suis sorti(e)

un panier, je

dans le jardin et j’

de lavande. a dit

2. (dire – écrire – mentir) Victor 3. (rire – prendre – mettre) père et que tu l’

avons ri

Nous

as mis

n’importe quoi. Il as pris

quand tu

a menti

.

le pantalon de ton

. ai assis

3. (asseoir – construire – détruire) J’ avons détruit

de sable. Puis nous l’

(a) écrit

et

l’enfant à côté de moi et j’

ai constuit

un château

ensemble.

6 Même consigne. ai fait

1. (faire – offrir – ouvrir – avoir – satisfaire) J’ une nouvelle paire de gants. Quand il l’

a satisfait

a ouvert

la boîte, il

a eu

ai offert

un grand sourire. Ce cadeau

.

2. (mourir – souffrir) pas

une surprise à Bruno. Je lui

Olivier

est mort

la semaine dernière. Heureusement, il n’

a

souffert

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

7 Complétez en mettant les verbes au passé composé. ai pu

1. pouvoir

j’

2. vouloir

tu

3. savoir

il

4. devoir

nous

5. voir

vous

6. recevoir

ils

ai vendu



vendre

j’



rendre

tu



courir

il

avons dû



coudre

nous

avons cousu

avez vu



lire

vous

avez lu



plaire

ils

as voulu

a su

ont reçu

as rendu

a couru

ont plu

8 Complétez les phrases avec des verbes au passé composé. 1. Tu 2. J’

as fait ai oublié

3. Nous

avons joué

4. Elle

a travaillé

5. Ils

ont perdu

des bêtises et maintenant te voilà puni. mon parapluie et maintenant me voilà trempé. au loto et maintenant nous voilà riches. sérieusement et maintenant la voilà récompensée. toute leur fortune et maintenant les voilà désespérés. 137

Les verbes

9 Complétez le texte en prenant quatre verbes dans la liste ci-dessous et en les mettant au passé composé. éclater – tomber – priver – souffler – frapper – interrompre – faire – détruire Un cyclone dévastateur a frappé

violemment la Martinique le vendredi 17 août 2007, avec des vents moyens de Le cyclone Dean 120 km/h sur la façade atlantique de l’île et des rafales de plus de 170 km/h. Il

a fait

habitants et

a privé

deux mort et six blessés. Par ailleurs, il détruit

d’électricité les deux tiers des

une grande partie des productions de banane et de canne à sucre.

10 Complétez en mettant les verbes au passé composé. Attention : le passé composé des verbes pronominaux se forme toujours avec l’auxiliaire être. avons aimé

1. aimer / s’aimer ?

a. Nous



b. Gilles et Louise

2. perdre / se perdre ?

a. Mon frère

s'est perdu

dans la forêt.



b. Mon frère

a perdu

sa montre dans la forêt.

3. tenir / se tenir ?

a. Une conférence de linguistique



b. Le professeur Schmitt

4. prendre / se prendre ? a. Il m’

b. Il

Gilles et Louise autrefois.

se sont aimés

a pris s'est pris

autrefois.

s'est tenue

a tenu

dans cette salle.

une conférence de linguistique dans cette salle.

pour le directeur. pour le directeur.

11 Mettez les phrases à la forme négative. Remarques 1. Pour former la négation d’un verbe à un temps composé, on place ne devant l’auxiliaire être ou avoir et pas immédiatement derrière. Je n’ai pas vu Paul. Je ne suis pas arrivé en retard.

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2. Si le verbe est pronominal, ne se place devant le pronom réfléchi. Je ne me suis pas réveillé. 1. Il a assisté au mariage de son ami. →

Il n'a pas assisté au mariage de son ami.

2. Nous avons mangé des cuisses de grenouilles. →

Nous n'avons pas mangé de cuisses de grenouilles.

3. Mes frères sont restés à la maison. →

Mes frères ne sont pas restés à la maison.

4. Vous avez fait une erreur de calcul. →

Vous n'avez pas fait d'erreur de calcul.

5. L’élève s’est balancé sur sa chaise et est tombé par terre. →

L'élève ne s'est pas balancé sur sa chaise et n'est pas tombé par terre.

138

Les verbes

12 Réécrivez les phrases au passé composé. Remarque. Quand ils sont employés avec un verbe à un temps composé, les adverbes toujours et jamais se placent entre l’auxiliaire être ou avoir et le participe passé : J’ai toujours aimé cet endroit. Je n’ai jamais aimé cet endroit. 1. Vous êtes toujours sympathiques. → Vous avez toujours été sympathiques. 2. Il ne se lève jamais à sept heures du matin. → Il ne s'est jamais levé à sept heures du matin. 3. Vous riez toujours de ses bêtises. → Vous avez toujours ri de ses bêtises. 4. Il ne se pose jamais de questions. → Il ne s'est jamais posé de questions. 5. Cet enfant veut toujours avoir les jouets de ses camarades. →

Cet enfant a toujours voulu avoir les jouets de ses camarades.

13 Observez l’exemple ci-dessous puis répondez aux questions. – Elle ne joue pas au tennis aujourd’hui ? – Non, elle a déjà joué au tennis hier. 1. – Tu ne cours pas avec moi au Bois de Vincennes aujourd’hui ? – Non, j'ai déjà couru avec toi au Bois de Vincennes hier. 2. – Vous n’allez pas au restaurant aujourd’hui ? – Non, je suis déjà allé(e) au restaurant hier. / Non, nous sommes déjà allé(e)s au restaurant hier. 3. – Il ne prend pas ce médicament aujourd’hui ? – Non, il a déjà pris ce médicament hier. 4. – Elles ne passent pas vous voir aujourd’hui ? – Non, elles sont déjà passées me voir hier. / Non, elles sont déjà passées nous voir hier.

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14 Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé. L’auxiliaire doit être sous-entendu quand le sujet n’est pas répété. La révolution des musées nationaux français

Pendant longtemps, en France, on

a considéré

(considérer) que le domaine de la culture devait

rester à l’écart de toute préoccupation mercantile et ne relever que du financement public. Mais récemment les grands musées nationaux on

ont multiplié

a développé

ses boutiques, a fait appel

(multiplier) les initiatives privées pour accroître leurs ressources propres :

(développer) les prêts d’œuvres à l’étranger,

recouru

ouvert

(ouvrir) de nombreu-

(recourir) au mécénat ou aux tournages de films… À Versailles, par exemple, on

(faire appel) à Vinci pour financer la restauration de la galerie des Glaces, et

accordé

(accorder) à Sophia Coppola l’autorisation de tourner Marie-Antoinette. Et en 2006, les boutiques de la Réunion des musées

nationaux

ont doublé

(doubler) leurs profits. Celles aménagées dans le Louvre, qui

(accueillir) 8,3 millions de visiteurs – soit un million de visiteurs de plus que la Tour Eiffel –,

a accueilli ont fait

(faire)

un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. 139

Les verbes

VIII. L’imparfait de l’indicatif ou le passé composé ? 1 Observez l’exemple puis complétez les phrases comme il convient. (être – retentir)

Tout était calme. Soudain, la sirène de l’usine a retenti.



1. (pédaler – s’arrêter)

2. (se promener – entendre) une violente explosion.

depuis une heure. Tout à coup, Véronique

me promenais

Je

se reposaient

Ils

3. (se reposer – se lever) 4. (être – apercevoir) Pierre.

pédalions

Nous

dans le bus. Soudain, nous

.

ai entendu

s'est levé

sous un arbre. Tout à coup, un grand vent

étions

Nous

au Jardin des Tuileries. Soudain, j’

s'est arrêtée

avons aperçu

.

la voiture de

2 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – Tu ne quittais pas le ministère à cinq heures ? – D’habitude je quittais le ministère à cinq heures. Mais ce jour- là, je suis parti plus tôt. 1. – Louis ne se rendait pas à pied à son bureau ? – D’habitude,

il se rendait à pied à son bureau.

Mais ce jour-là,

il y est allé en bus / il a pris le bus.

2. – Elle ne buvait pas du café au petit déjeuner ? – D’habitude,

elle buvait du café au petit déjeuner.

Mais ce jour-là,

elle a pris du thé.

3. – Il ne vous prévenait pas en cas de retard ? – D’habitude,

il me prévenait en cas de retard / il nous prévenait en cas de retard.

Mais ce jour-là,

il ne m'a pas averti(e) / il ne nous a pas averti(e)s.

4. – Vous ne vous retrouviez pas chez toi ? – D’habitude,

nous nous retrouvions chez moi.

Mais ce jour-là,

nous nous sommes donné rendez-vous au café.

3 Observez l’exemple puis complétez comme il convient.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

se trouver – annoncer – apprendre – sentir – être → Il se trouvait dans le bus quand la radio a annoncé la séparation des Beatles. Quand il a appris la nouvelle, il a senti tout de suite que c’était la fin d’une époque. 1. lire – entendre – entrer – voir – aller. Je

lisais

quand j’

ai vu

ai entendu

ses pas dans l’escalier. Quand elle allait

tout de suite que quelque chose n’

est entrée

dans la pièce, j’

pas.

2. être – sonner – décrocher – comprendre – être. était

Il j’

ai décroché

environ , j’

huit

ai compris

heures

quand

le

téléphone

tout de suite que c’

était

a sonné

.

Quand

Frédéric.

3. dormir – heurter – se produire – deviner – être. L’équipage

dormait

les marins

ont deviné

quand le bateau

a heurté

tout de suite que l’accident

un écueil. Quand le choc était

s'est produit

,

grave. 140

Les verbes

4 Voici un récit au passé. Surlignez les actions-événements constituant le premier plan du récit et soulignez les actions en cours d’accomplissement constituant l’arrière-plan du récit. Hier après-midi, nous sommes allés faire un tour dans la campagne. Il pleuvait depuis le matin, et il faisait froid. Nous sommes revenus transis à la maison. Nous avons pris un bon chocolat chaud et nous avons discuté pendant plusieurs heures. Puis nous nous sommes endormis. Quand nous nous sommes réveillés, le soleil pointait déjà à l’horizon. 5 Même consigne pour les deux premiers paragraphes de ce texte. Attila et les Huns aux portes de Paris Du iiie au ve siècle de notre ère, les Barbares ont déferlé en vagues successives sur l’Empire romain. Les Huns, plus particulièrement, ont semé la terreur et contribué à la chute de l’Empire. Ils étaient un peuple de nomades venus d’Asie. Ils combattaient à cheval et étaient d’excellents archers. Leur efficacité militaire était redoutable : ils s’approchaient au grand galop de leur ennemi, décochaient leurs flèches, et se retiraient aussitôt, causant de très graves blessures. Au début, ils n’étaient que des bandes isolées, et les Romains, qu’ils servaient comme mercenaires, les considéraient comme des partenaires militaires. Mais à partir des années 430-440, tout a changé. Un grand chef, Roas (ou Ruga), est parvenu à les unifier et à établir leur base en Hongrie orientale, un point stratégique entre l’Empire romain d’Occident et l’Empire romain d’Orient. Puis son neveu, Attila, s’est lancé dans de vastes conquêtes. Dans l’imaginaire européen, Attila est depuis le Moyen Âge l’incarnation du barbare sanguinaire et cruel. Mais on doit à l’un de ses contemporains, Priscos, secrétaire de l’ambassade de Constantinople, un portrait plus nuancé. D’après lui, Attila était un homme d’allure simple, vêtu de blanc, et d’habitudes modestes. Plutôt réservé, il se tenait à l’écart et observait. Il savait se montrer courtois et aimable, mais était aussi féroce et impitoyable. Attila a commencé par s’intéresser à l’Empire d’Orient. Puis, devant la résistance de celui-ci, il s’est tourné vers l’Empire d’Occident. Au printemps 451 ses troupes ont franchi le Rhin et ont pénétré en Gaule. Elles ont pris rapidement Metz et Reims, qu’elles ont pillés et saccagés, et sont parvenues aux abords de Paris, provoquant la panique générale. Dans Paris, le désarroi était grand. L’évêque, qui avait pour mission de protéger les habitants, était invisible, et beaucoup, parmi les plus riches, s’apprêtaient à fuir pour se réfugier dans d’autres villes qui leur semblaient plus sûres. Mais une jeune femme, Geneviève, est intervenue. Elle a rassuré les Parisiens, leur a expliqué que Paris était protégé par le Christ, et les a encouragés à prier avec ferveur et constance pour que l’ennemi s’éloigne. Finalement, les événements lui ont donné raison : les Huns, au dernier moment, se sont détournés de Paris et se sont dirigés vers Orléans. Depuis cet épisode, les catholiques considèrent Geneviève comme la sainte patronne de Paris. Dans le Ve arrondissement, au cœur du Quartier Latin, une colline rappelle son nom, la montagne Sainte-Geneviève, qui garde son souvenir. 6 Lisez ce texte. Trois grands moments le composent : le retour de la mère ; l’évocation de l’été passé en sa compagnie ; l’annonce de la guerre. Repérez-les, puis mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait ou au passé composé. Souvenirs de l’été 1914

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



Trois ans après, en juillet 1914, ma mère

est revenue

(revenir) […]

Jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi épanoui, d’aussi gai qu’elle, admirant sans cesse autour de nous les pins, aimait préférait la mer, les prairies, les arbres, les fleurs… qu’elle n’ (aimer) pas couper, elle (préférer) les regarder… toujours prête à s’amuser de n’importe quoi, prompte comme moi aux fous rires…

« Ma maison n’est pas une souricière ! »… cette phrase que maman faisait

(répéter) nous

(faire) rire aux larmes… Nous avions entendu un acteur la prononcer avec une énorme emphase dans

un mélodrame joué par un théâtre ambulant […]. Nous

répétait

Et puis au mois d’août, le tambour

collées sur la mairie nous

ont appris

trouvions

a annoncé (apprendre) que c’

(trouver) cela désopilant…

(annoncer) la mobilisation générale. Et après, des feuilles était

(être) la guerre.

Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983.

141

LES VERBES

7 Lisez ce texte. Repérez les passages descriptifs constituant l’arrière-plan du récit. Puis mettez les verbes entre parenthèses à l’imparfait ou au passé composé. Si nécessaire, faites l’élision du pronom je (j’) Une visite Vers trois heures de l’après midi, guettant à la fenêtre de la grande chambre, j’ homme s’arrêter sur le trottoir en face de l’immeuble et regarder vers mon étage. Il vêtements d’été clairs, un canotier sur la tête. Nous nous secondes, immobiles tous les deux, et j’ a traversé

il

J’ je

sommes regardés

ai été

ai vu

(voir) un

était

(être) en

(se regarder) plusieurs

(être) incapable de lui faire signe. Finalement,

(traverser) la rue.

ai attendu

me suis dirigée

(attendre), pour ouvrir la porte de l’appartement, d’entendre son pas arriver à notre étage, (se diriger) vers la salle à manger. Il

est entré

(entrer), ôtant son canotier,

en me disant simplement, guère plus à l’aise que moi : « Bonjour, Élodie. » ai répondu

J’

(répondre) bonjour. Il

était

dans la pièce. Il

a refermé

(refermer) la porte, il

est venu

(venir)

(être) comme Benjamin me l’avait décrit : un homme robuste au visage tranquille,

au regard droit, à la moustache et aux cheveux bruns, aux grandes mains de charpentier. Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, Denoël, 1991. 8 Réécrivez ce passage extrait de L’Étranger de Camus en commençant par « Tous les lundis » et en changeant le temps des verbes quand c’est nécessaire. Au palais de justice À sept heures et demie du matin, on est venu me chercher et la voiture cellulaire m’a conduit au palais de justice. Les deux gendarmes m’ont fait entrer dans une petite pièce qui sentait l’ombre. Nous avons attendu, assis près d’une porte derrière laquelle on entendait des voix, des appels, des bruits de chaises et tout un remue-ménage qui m’a fait penser à ces fêtes de quartier où, après le concert, on range la salle pour pouvoir danser. Albert Camus, L’Étranger, Gallimard, 1942. à sept heures et demie du matin, on venait me chercher et la voiture cellulaire me conduisait au palais Tous les lundis, ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– de justice. Les deux gendarmes me faisaient entrer dans une petite pièce qui sentait l'ombre. Nous

attendions, assis près d'une porte derrière laquelle on entendait des voix, des appels, des bruits de ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– chaises et tout un remue-ménage qui me faisait penser à ces fêtes de quartier où, après le concert, on

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– range la salle pour pouvoir danser. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

MAÎTRISER LA GRAMMAIRE FRANÇAISE © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

IX. Le plus-que-parfait de l’indicatif 1 Complétez le tableau. Passé composé

Plus-que-parfait tu

avais avancé

nous

avions conduit

1. avancer

tu

2. conduire

nous

3. jaunir

il

a jauni

il

avait jauni

4. naître

je

suis né(e)

j’

étais né(e)

5. peindre

vous

avez peint

vous

aviez peint

6. dire

elles

ont dit

elles

avaient dit

7. dormir

tu

as dormi

tu

avais dormi

8. vivre

vous

avez vécu

vous

aviez vécu

as avancé avons conduit

142

Les verbes

2 Observez l’exemple ci-dessous, puis opérez les transformations. Il a compris cette leçon. → J’espère qu’il a compris cette leçon. → J’espérais qu’il avait compris cette leçon. 1. Elle a pu échapper à ses ravisseurs. J’espère qu'elle a pu échapper à ses ravisseurs. J’espérais qu'elle avait pu échapper à ses ravisseurs. 2. Nous n’avons rien oublié. J'espère que nous n'avons rien oublié. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– J'espérais que nous n'avions rien oublié.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Ils se sont bien amusés. J'espère qu'ils se sont bien amusés.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– J'espérais qu'ils s'étaient bien amusés.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. La récolte a été bonne. J'espère que la récolte a été bonne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– J'espérais que la récolte avait été bonne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Vous avez gagné la course. J'espère que vous avez gagné la course.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– J'espérais que vous aviez gagné la course.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Observez l’exemple ci-dessous, puis complétez. (aimer – quitter) Autrefois, il vivre à la campagne, mais désormais, il ne → Autrefois, il avait aimé vivre à la campagne, mais désormais, il ne quittait plus Paris. 1. (être – regarder) plus personne ne la

regardait

2. (trouver – se montrer)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

se montrait

. avions trouvé

La veille, nous

Les jours précédents, j’ me sentais

l’inspecteur, mais désormais, je 4. (se promettre – avoir)

Georges insupportable, mais désormais, il

Enfants, ils

avais eu peur

d’être embarrassé par les questions de

tout à fait confiant. s'étaient promis

de relever ce défi, mais désormais, ils n’en

plus le courage.

5. (apprécier – fréquenter) mais il ne le

la plus jolie femme de la ville, mais désormais,

un charmant compagnon.

3. (avoir peur – se sentir)

avaient

avait été

Dans sa jeunesse, elle

plus Paris.

Plus jeune, mon frère

fréquentait

avait apprécié

la compagnie de cet homme, mais désor-

plus.

4 Observez les exemples, puis opérez les transformations. « J’ai voulu savoir la vérité. » → « Nous avons pris le train. » → 1. « Je suis allé au restaurant. »

Il a dit qu’il avait voulu savoir la vérité. Ils ont dit qu’ils avaient pris le train.

Il a dit qu’il était allé au restaurant. 143

Les verbes

2. « Nous avons assisté à une représentation du Bourgeois gentilhomme. » Ils ont dit qu’ils avaient assisté à une représentation du "Bourgeois gentilhomme". 3. « Je ne suis jamais retourné au Maroc. » Il a dit qu’il n'était jamais retourné au Maroc. 4. Nous sommes devenus plus indulgents. Ils ont dit qu’ils étaient devenus plus indulgents. 5. « J’ai eu le sentiment d’être un peu seul. » Il a dit qu’il avait eu le sentiment d'être un peu seul. 6. « Nous avons fait confiance à la justice. » Ils ont dit qu’ils avaient fait confiance à la justice. 5 Observez l’exemple ci-dessous, puis complétez à votre guise en utilisant le plus-que-parfait pour exprimer l’antériorité. Je ne l’ai pas vu depuis au moins trois mois. Et s’il avait déménagé ? 1. J’ai perdu mes lunettes. Et si je les avais laissées au bureau ? 2. Marion était en retard. Et si elle avait manqué son train ? 3. Leur téléphone ne répond pas. Et si ils étaient partis en vacances ? 4. Jean-Michel n’était pas au rendez-vous. Et si il avait eu un accident ? 5. Je n’ai plus de nouvelles de Pierre. Et si il m'avait oublié(e) ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6 Soulignez les verbes au plus-que-parfait puis répartissez-les dans les deux colonnes ci-dessous. Gilbert Sinoué est un romancier français contemporain, originaire du Caire. Tous ses romans traitent de la question de la tolérance, et combattent le monothéisme comme source principale du fanatisme religieux. Dans son dernier roman, Moi, Jésus1, il fait une hypothèse : Si Jésus n’était pas mort sur la croix ? Si des amis proches étaient parvenus à le sauver et le cacher ? Et si l’on n’avait inventé sa résurrection que pour des raisons d’ordre politique, pour aiguiser la colère des Juifs contre les Romains ? Une hypothèse iconoclaste qui fait de Jésus non plus le fils de Dieu mais un homme comparable, par sa volonté de résistance, à Gandhi ou Martin Luther King, et qui permet à l’auteur de s’interroger sur l’origine de nos croyances et de dénoncer l’absurdité de nos sectarismes. Le roman se lit comme une sorte de roman policier métaphysique. Tout le récit est empreint de mystère et de suspense. Voici un extrait de l’épisode de la Passion : « Le palais de Pilate baignait dans une lumière bleutée. On l’avait traîné, puis attaché à une colonne. Il ne se souvenait que des premiers coups de fouet. Après, ç’avait été le vide. Peut-être avait-il perdu connaissance ? Pourtant non. Il y avait eu les crachats, les injures, le roseau planté dans la main en guise de sceptre, et les clameurs. Oh ! ces clameurs. Non, il n’avait pas perdu connaissance. Ensuite, les épines, enfoncées dans son crâne à coups de poings. Et le sang. Du sang plein les yeux. » 1. Albin Michel, 2007.

Plus-que-parfait employé dans sa valeur temporelle

Plus-que-parfait employé dans sa valeur modale

avait traîné - (avait) attaché

était [...] mort

avait été

étaient parvenus

avait [...] perdu

avait inventé

avait eu

avait [...] perdu

144

Les verbes

X. Le passé simple Le passé simple des verbes être et avoir 1 Complétez les conjugaisons.

Être



Je fus



Tu

fus



Avoir

J’eus

Tu eus

Il fut



Il eut



Nous fûmes



Nous eûmes



Vous fûtes



Vous eûtes



Ils furent



Ils eurent

2 Complétez avec être et avoir au passé simple. 1. J’

eus

Je

fus

ravi de faire votre connaissance.

2. Tu

fus

triste d’apprendre cette nouvelle.

Tu

eus

la tristesse d’apprendre cette nouvelle.

3. Il

fut

heureux d’être reçu à ce concours.

Il

eut

le bonheur d’être reçu à ce concours.

le plaisir de faire votre connaissance.

4. Nous

eûmes

le chagrin de le voir partir.

Nous

fûmes

désolés de le voir partir.

5. Vous

fûtes

contents d’achever ce travail.

Vous

eûtes

la satisfaction d’achever ce travail.

6. Ils

furent

Ils

eurent

fâchés de ne pas être reconnus. le déplaisir de ne pas être reconnus.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Le passé simple des verbes du 1er groupe et du verbe aller 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au passé simple. 1. Je

regardai

par la fenêtre.

(regarder)

2. Tu

traversas

le pont.

(traverser)

3. Il

emporta

les valises.

(emporter)

racontâmes

4. Nous

aimâtes

5. Vous l’ 6. Ils

allumèrent

notre aventure.

(raconter)

à la folie.

(aimer)

un grand feu.

(allumer)

2 Complétez. manger mangea

Ils mangèrent

Il

ranger

nager



Tu

rangeas



Je nageai



Vous rangeâtes



Nous nageâmes 145

Les verbes

percer Je

annoncer

perçai

Vous perçâtes

avancer

annoncèrent



Ils



Tu annonças



Nous avançâmes



Il avança

3 Réécrivez ces phrases au passé simple. 1. Nous nous sommes levés de bonne heure.



Nous nous levâmes de bonne heure.

2. J’ai été inquiet de ne pas te voir.



Je fus inquiet de ne pas te voir.

3. Elle a dansé jusqu’à minuit.



Elle dansa jusqu'à minuit.

4. Vous êtes allés au village.



Vous allâtes au village.

5. Ils ont eu beaucoup d’ennuis.



Ils eurent beaucoup d'ennuis.

6. Tu as logé dans une vieille ferme.



Tu logeas dans une vieille ferme.

Le passé simple des verbes des 2e et 3e groupes 1 Complétez par le verbe finir au passé simple. 1. Je

finis

par lui dire ce que j’en pensais.

2. Tu

finis

par en avoir assez.

3. Il

finit

par m’avouer la vérité.

4. Nous

finîmes

5. Vous

finîtes

6. Ils

finirent

par deviner ce qui se passait. par vous en aller. par ne plus y prêter atttention.

2 Mettez chacun des verbes suivants aux 1res personnes du singulier et du pluriel du passé simple. 1. pâlir



je

pâlis

2. rougir



je

rougis

3. définir



je

définis

je

réussis

je

choisis

j’

avertis

4. réussir 5. choisir 6. avertir

→ → →

nous

pâlîmes

.

 ;

nous

rougîmes

.

 ;

nous

définîmes

.

nous

réussîmes

.

nous

choisîmes

.

nous

avertîmes

.

 ;

 ;  ;  ;

3 Mettez ces phrases au passé simple. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Je prends un taxi et je me rends à la préfecture de police. → Je pris un taxi et je me rendis à la préfecture de police. 2. Tu fais semblant de ne rien voir et tu ne dis rien. → Tu fis semblant de ne rien voir et tu ne dis rien. 3. Il met ses bottes et il sort. → Il mit ses bottes et il sortit. 4. Nous lui écrivons et nous attendons sa réponse. → Nous lui écrivîmes et nous attendîmes sa réponse. 5. Vous voyez cette querelle et vous entendez ces cris. → Vous vîtes cette querelle et vous entendîtes ces cris. 6. Ils rient de sa naïveté et ils lui répondent de ne pas s’inquiéter. → Ils rirent de sa naïveté et ils lui répondirent de ne pas s'inquiéter. 146

Les verbes

3 Mettez chacun des verbes suivants aux 3es personnes du singulier et du pluriel du passé simple. 1. atteindre



il

atteignit

 ;

ils

atteignirent

.

2. craindre



il

craignit

 ;

ils

craignirent

.

il

peignit

ils

peignirent

.

il

plaignit

ils

plaignirent

.

3. peindre



4. plaindre



 ;  ;

4 Retrouvez les infinitifs correspondant aux formes du passé simple suivantes : Ils lurent

Je vis

Tu cousis

Nous fîmes

lire

voir

coudre

faire







Il reçut

Nous éteignîmes

Je vécus

savoir

recevoir

éteindre

vivre





prendre



Vous sûtes

Elle prit

Elles vainquirent vaincre



5 Complétez par les verbes ci-dessous à la forme du passé simple qui convient. 1. (se souvenir – tenir) 2. (soutenir – devenir) 3. (venir – tenir)

soutins

Tu vint

Il

4. (devenir – tenir)

me souvins

Je

avec véhémence que tu avais raison et

Vous ne

6. (revenir – s’entretenir)

tint

me voir et me devînmes

Nous

5. (retenir – se souvenir)

de la conversation de la veille et tins

revinrent

Ils

très agressif.

compagnie plus d’une heure. tînmes

amis et

retîntes

à la rappeler à Henri.

devins

régulièrement conseil.

rien de ces recommandations et ne s'entretinrent

un peu plus tard et

vous souvînmes

de rien.

à nouveau avec nous.

6 Cochez l’infinitif correspondant à chacune de ces formes du passé simple. 1. Je sus

5. Il put

✔ savoir

suer

2. Ils durent.

✔ devoir

6. Vous lûtes ✔ lire

durer

3. Nous mîmes

✔ mettre

mimer

déteindre

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

✔ détenir

8. Il crut

✔ prendre

prier

lutter

7. Ils détinrent

4. Tu pris

✔ pouvoir

puer

✔ croire

croître

7 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait. s'entretint

1. Le directeur (s’entretenir) avec moi de quelques affaires de routine, puis plonger) dans l’étude d’une pile de dossiers qu’on lui avait apportés. 2. Nous

marchions

(marcher) depuis un moment quand nous

le ciel s’était assombri. Soudain, l’orage 3. Julie

ouvrit était

qu’elle 4. Comme il

(ouvrir) la porte,

grimpait

(jeter) un coup d’œil dans la salle et alla

(s’étendre) autour de lui, puis

(s’apercevoir) que

vit

(voir)

(aller) s’asseoir à sa place.

(grimper) sur la colline, une idée lui réfléchit

(se

(éclater).

jeta

(être) à moitié pleine. Elle

ne tenterait-il pas sa chance à Paris ? Il y s'étendait

éclata

nous aperçûmes

se plongea

vint

(venir) tout à coup. Et pourquoi

(réfléchir) un moment, tout en contemplant le paysage qui reprit

(reprendre) son ascension. 147

Les verbes

8 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au temps indiqué. Clochemerle

Clochemerle est le titre d’un roman de Gabriel Chevallier, paru en 1934, qui brosse le tableau truculent d’un vil-

lage du Beaujolais, dont la vie paisible est brusquement perturbée par la décision de la municipalité (de gauche) d’édifier une pissotière contre le mur de l’église. Le livre munes du Beaujolais alla demandèrent



revendiquèrent

eut

(avoir, passé simple) un tel succès que plusieurs com-

(revendiquer, passé simple) l’honneur d’avoir inspiré Gabriel Chevallier. L’affaire

(aller, passé simple) même devant le tribunal de Villefranche, où Juliénas et Vaux-en-Beaujolais (demander, passé simple) aux juges de régler la querelle.

Procès mouvementé ! Chacune des parties

faisait

(faire, imparfait) état de déclarations en sa faveur disaient de Gabriel Chevallier. « La preuve que Vaux-en-Beaujolais est bien Clochemerle, (dire, imparfait) les

habitants de Vaux, c’est que nous sommes les seuls à avoir une pissotière contre l’église […] ».

Les juges

demandèrent

(demander, passé simple), en dernier ressort, l’avis de Gabriel Chevallier lui-même donna (donner, qui, pour sa part, aurait préféré laisser planer le doute. Mais sommé de choisir, le romancier obtenait (obtenir, imparfait) de ce passé simple) la préférence à Vaux-en-Beaujolais dont la cave coopérative était fait le droit de vendre son vin sous l’appellation « Cuvée Clochemerle » (car c’ (être, imparfait) là le se consola (se consoler, passé simple) de cette « défictionnisation » principal enjeu du débat). Gabriel Chevallier

en réclamant un droit sur la vente de chaque bouteille de la cuvée Clochemerle. Pierre Bonte, Bonjour la France, tome 1, CPE, 1999, p. 249-250. 9 Même consigne. Portrait d’un bourgeois du xixe siècle Son gilet de piqué blanc […]

descendait

(descendre, imparfait) très bas sur son abdomen assez proéminent, car il portait (avoir, imparfait) un léger enbompoint. Il (porter, imparfait) un pantalon bleu, des se défaisaient (se défaire, imparfait) souvent […]. Quand bas de soie noire et des souliers à rubans dont les nœuds s'habillait mettait (s’habiller, imparfait) pour les soirées du dimanche, il (mettre, imparfait) une il conserva (conserver, passé simple), jusqu’en 1819, deux chaînes culotte de soie, des souliers à boucles d’or […]. Il pendaient mettait (pendre, imparfait) parallèlement, mais il ne (mettre, imparfait) la de montre qui s'habillait (s’habiller1, imparfait). seconde que quand il

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

avait

Honoré de Balzac, César Birotteau, 1838. 1. « s’habiller » signifie ici « s’habiller élégamment ».

Le passé antérieur 1 Mettez au passé antérieur les formes suivantes. Attention à l’auxiliaire. 1. Je reconnus.

J'eus reconnu.

Je me souvins.

Je me fus souvenu(e).

2. Tu courus.

Tu eus couru.

Tu tombas.

Tu fus tombé(e)

148

Les verbes

Il se fut promené.

3. Il se promena.

Il eut fait.

Il fit.

Nous fûmes parvenu(e)s.

4. Nous parvînmes.

Nous eûmes rejoint.

Nous rejoignîmes.

Vous eûtes traversé.

5. Vous traversâtes.

Vous vous fûtes endormi(e) / endormi(e)s

Vous vous endormîtes.

Ils se furent imaginés.

6. Ils s’imaginèrent.

Ils eurent répondu.

Ils répondirent.

2 Mettez les verbes entre parenthèses au passé simple ou au passé antérieur. 1. Quand j’

eus fini

(finir) d’écrire ma lettre, la chaleur qui régnait dans la pièce me

parut

(paraître) insupportable. se fut refermée

2. Dès que la porte 3. Lorsque tu

eus pris

(se refermer), il

(prendre) cette décision, tu

eurent annoncé

4. Après qu’ils

comprit

(comprendre) qu’il ne ressortirait plus.

te sentis

(se sentir) soulagé. commençai

(annoncer) leur départ, je

(commencer) à préparer leur expédition. 5. Dès que l’antiquaire

eut soulevé

vis

(soulever) le couvercle du coffre, je

(voir) qu’il conte-

nait de vieux instruments de marine. 3 Mettez les verbes entre parenthèses au passé antérieur ou au plus-que-parfait. Rappel : le plus-que-parfait permet d’exprimer un fait antérieur à un fait passé exprimé à l’imparfait, au passé composé ou au passé simple. Mais dans les propositions temporelles introduites par quand, lorsque, aussitôt que, dès que, une fois que, après que, on ne peut utiliser le plus-que-parfait que pour exprimer l’antériorité par rapport à l’imparfait. Pour exprimer l’antériorité par rapport au passé simple, on utilise le passé antérieur. s'était perdue.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Hier, j’ai ramené chez elle une petite fille qui

s'était plaint

2. Elle expliqua au médecin que son mari était allé

(se perdre). (se plaindre) de maux de tête et qu’il

(aller) s’étendre dans sa chambre. eut accueilli(e)

3. Après que mon hôte m’

(accueillir) avec les formules d’usage, ses enfants s’approchèrent

de moi. 4. J’avalai quelques gorgées du thé brûlant que l’on m’ 5. Je lui ai appris ce que nous 6. Lorsqu’il

eut achevé

avais agi

7. Je compris que tu 8. Il me demanda où j’ 9. Quand il

avions découvert

avais caché

eut achevé

avait servi

(servir).

(découvrir).

(achever) son repas, il entreprit de me raconter ce qui s’était passé. (agir) différemment cette fois-là. (cacher) les bijoux qu’il m’

avait offerts

(offrir).

(achever) cette lettre, il éclata en sanglots. 149

Les verbes

XII. Exprimer un fait récent : venir de + infinitif 1 Répondez aux questions en utilisant venir de + infinitif. 1. Il y a longtemps que tu as lu ce roman ? Non, je

viens de le lire.

2. Il y a longtemps que vous avez quitté cette entreprise ? Non, nous

venons de la quitter.

3. Il y a longtemps que Marie a achevé ses études ? Non, elle

vient de les achever.

4. Il y a longtemps qu’il a déménagé ? Non, il

vient de déménager.

5. Il y a longtemps que vous avez rendu visite à Marc ? Non, nous

venons de lui rendre visite.

6. Il y a longtemps que tu as perdu tes clés ? Non, je

viens de les perdre.

2 Complétez les phrases suivantes en utilisant venir de + infinitif ou le passé composé. Pour celles où deux réponses sont possibles, écrivez ces deux réponses. Faites l’élision du pronom je si nécessaire. 1. Hier, nous

sommes allé(e)s

au cinéma ensemble.

(aller)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Il

est passé.

.



vient de passer.

.

3. Tu as encore faim ! Mais tu

as mangé



viens de manger

4. Il y a une heure, nous

(passer)

une pizza entière !

nous sommes rencontré(e)s.

(manger)

.



(se rencontrer)

.

5. Je n’ai plus sommeil. Je

viens de faire

la sieste.

(faire)

ai fait

6. L’hiver dernier, je

ai emménagé

dans un nouvel appartement.

(emménager)

7. Elle

est partie.

.



vient de partir.

.

8. Je

ai vécu

avec François de 2002 à 2004.

(partir)

(vivre)

150

Les verbes

3 Lisez ces quelques lignes, puis expliquez l’usage de venir de + infinitif dans le titre puis du passé composé ont arrêté. JE VIENS D’ARRÊTER DE FUMER Cette brochure est destinée aux personnes qui ont arrêté de fumer depuis moins de six mois. Elle est destinée aussi bien aux femmes qu’aux hommes […] Source : www.stop-tabac.ch Dans le titre, on peut employer "venir de + infinitif" car il n'y a pas d'indication temporelle. En revanche, ensuite, il faut ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– utiliser le passé composé ("ont arrêté") car il y a une indication temporelle ("depuis moins de six mois").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Venir + infinitif ou venir de + infinitif ? Complétez les phrases suivantes. 1. Patrick arrive tout souriant. Il m’invite à dîner dans le studio qu’il côté de l’université. viens 2. Bonjour Madame. Je dort, je peux revenir demain. venons

3. Nous 4. Sophie 5. Je

louer pour son fils, à

voir Marie qui m’a demandé de lui apporter des cours. Mais si elle te chercher dans un quart d’heure. Tu es prêt ?

vient de

viens de

vient de

me téléphoner. Elle a perdu ses clés. le croiser. Il a l’air en pleine forme.

5 Voici le début d’une chanson célèbre, « Il venait d’avoir dix-huit ans », interprétée par Dalida en 1974. Après l’avoir lu, expliquez les emplois de venir de + infinitif, de l’imparfait et du passé composé (pour ces deux derniers temps, vous pouvez vous reporter si nécessaire au chapitre intitulé « L’imparfait et le passé composé »)

Il venait d’avoir dix-huit ans



Il était beau comme un enfant



Fort comme un homme



C’était l’été évidemment



Et j’ai compté en le voyant



Mes nuits d’automne

Les actions à l'imparfait ("Il était", "C'était") constituent l'arrière-plan du récit ; celle au passé composé ("j'ai compté"), ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– le premier plan. Et "venir de + infinitif", employé à l'imparfait, exprime un fait récent par rapport à ces actions passées.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6 Lisez ce texte puis répondez aux questions : Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Un gamin de Paris Un jeudi gras, [vers trois heures de l’après-midi], flânant sur les boulevards de Paris, j’aperçus au coin du faubourg Poissonnière, au milieu de la foule, une de ces petites figures enfantines dont l’artiste peut seul deviner la sauvage poésie. C’était un gamin, mais un vrai gamin de Paris  ! … Cheveux rougeâtres bien ébouriffés, roulés en boucle d’un côté, aplatis çà et là, blanchis par du plâtre, souillés de boue, et gardant encore l’empreinte des doigts crochus du gamin robuste avec lequel il venait peut-être de se battre ; puis, un nez qui n’avait jamais connu de pacte avec les vanités mondaines du mouchoir, un nez dont les doigts faisaient seuls la police ; mais aussi une bouche fraîche et gracieuse, des dents d’une blancheur éblouissante […]. Honoré de Balzac, La Caricature, 11 novembre 1830. Questions : 1. À quel temps est la forme verbale j’aperçus ? Pourquoi a-t-on ensuite un imparfait ? "J'aperçus" est au passé simple. Puis on a un imparfait, "c'était", constituant l'arrière-plan du récit (description). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Placez sur l’axe temporel ci-dessous : était, venait de se battre, avait connu. avait connu

venait de...

était

moment présent où je parle

151

Les verbes

XIII. Exprimer un fait imminent : aller + infinitif 1 Complétez en utilisant aller + infinitif. Nous sommes en retard. Le professeur va se fâcher. 1. Emporte un sandwich : tu vas avoir faim. 2. Les nuages arrivent. Il va pleuvoir. / Il va faire de l'orage. 3. Notre entreprise a des difficultés. Elle va devoir licencier certains de ses employés. / Elle va faire faillite. 4. Dépêchez-vous : nous allons être en retard. 5. Les transports publics sont en grève. Je vais prendre un taxi. 6. J’ai mal à la tête. Je vais rester à la maison. 2 Observez le modèle puis complétez. Je viens d’envoyer un colis à Pierre. Il va être content. 1. Je viens de rencontrer Elise et Victor. Ils vont se marier. 2. Je viens de voir Sophie. Elle a grandi ! Elle va entrer au collège. 3. Je viens de commencer un régime. Je vais mincir. 4. Je viens de croiser ton oncle. Il a trouvé un nouvel appartement. Il va déménager. 5. Je viens d’avoir soixante-cinq ans. Je vais prendre ma retraite. 3 Même consigne. – Vous allez habiter à Paris ? – Non, nous n’allons pas habiter à Paris. Nous allons habiter à Compiègne. 1. – Vous allez partir demain ? –

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(aux États-Unis)

Non, je ne vais pas faire mes études en Angleterre. Je vais faire mes études aux Etats-Unis.

4. – Elle va louer son appartement à Gérard ? –

(en Suisse)

Non, ils ne vont pas passer l'été chez leurs parents. Ils vont passer l'été en Suisse.

3. – Tu vas faire tes études en Angleterre ? –

(dans deux jours)

Non, nous n'allons pas partir demain. Nous allons partir dans deux jours.

2. – Ils vont passer l’été chez leurs parents ? –

(Compiègne)

(à son frère)

Non, elle ne va pas louer son appartement à Gérard. Elle va louer son appartement à son frère.

4 Observez le modèle puis répondez aux questions. – Vous allez classer ces dossiers ? – Oui, je vais les classer. 1. – Les jardiniers vont couper ces arbres ? – Oui, ils vont les couper. 2. – Il va brûler ces papiers ? – Oui, il va les brûler. 3. – Tu vas essayer cette robe ? – Oui, je vais l'essayer. 4. – Elle va écrire cette lettre ? – Oui, elle va l'écrire. 152

Les verbes

5. – Vous allez commander cet article ? –

Oui, nous allons le commander.

5 Même consigne. – Tu es en train de lire ce roman ? – Non, mais je vais bientôt le lire. 1. – Corinne est en train de prendre sa douche ? –

Non, mais elle va bientôt la prendre.

2. – Vincent est en train de faire ton portrait ? –

Non, mais il va bientôt le faire.

3. – Vous êtes en train d’écrire ce livre ? –

Non, mais je vais bientôt l'écrire. / Non, mais nous allons bientôt l'écrire.

4. – Les enfants sont en train de ranger leur chambre ? –

Non, mais ils vont bientôt la ranger.

XIV. Le futur simple 1 Complétez avec le verbe être au futur. 1. Je suis encore occupé, mais demain je 2. Tu es encore fatigué, mais demain tu 3. Il est encore mécontent, mais demain il

serai

libre.

seras

en pleine forme.

sera

satisfait. serons

4. Nous sommes encore vulnérables, mais demain nous

serez

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. Vous êtes encore inconnus, mais demain vous 6. Ils sont encore malades, mais demain ils

forts.

seront

célèbres. guéris.

2 Observez la première phrase, puis construisez cinq autres phrases sur le même modèle, en utilisant toujours le verbe avoir au futur simple dans la seconde partie. 1. Quand je serai riche, je n’aurai plus besoin de travailler. 2. Quand tu seras riche, 3. Quand il

sera riche, il aura une belle voiture de sport.

4. Quand nous 5. Quand vous 6. Quand ils

tu auras une maison ?

serons riches, nous aurons la possibilité de voyager. serez riches, vous aurez tout le temps de visiter d'autres pays.

seront riches, ils auront les moyens d'être plus généreux.

153

Les verbes

3 Charles réfléchit à ce qu’il fera demain. Que pense-t-il ? En vous inspirant de la liste ci-dessous, formez des phrases au futur simple. • me lever à huit heures • mettre mon costume neuf • passer chez le coiffeur • aller au bureau • voir le directeur • faire un récapitulatif de mes dernières missions • souligner les résultats obtenus • montrer mon efficacité • demander une promotion 1. Je me lèverai à huit heures. 2. Je mettrai mon costume neuf. 3. Je passerai chez le coiffeur. 4. J’ irai au bureau. 5. Je verrai le directeur. 6. Je ferai un récapitulatif de mes dernières missions. 7. Je soulignerai les résultats obtenus. 8. Je montrerai mon efficacité. 9. Je demanderai une promotion. 4 Observez l’exemple puis répondez aux questions en utilisant le verbe pouvoir. – Quand lirez-vous ce livre ? – Nous lirons ce livre dès que nous pourrons. 1. – Quand viendras-tu me voir ? – Je

viendrai te voir

je pourrai

dès que

2. – Quand finirez-vous ce travail ? – Nous

finirons ce travail

dès que

nous pourrons

dès qu’

ils pourront

dès que

je pourrai

dès qu’

elle pourra

3. – Quand achèteront-ils une nouvelle voiture ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Ils

achèteront une nouvelle voiture

4. – Quand verras-tu ce film ? – Je

verrai ce film

5. – Quand ira-t-elle au Maroc ? – Elle

ira au Maroc

6. – Quand prendrez-vous des vacances ? – Nous

prendrons des vacances

nous pourrons

dès que

5 Complétez les phrases avec les verbes ci-dessous au futur simple. voir – envoyer – recevoir – devoir – vouloir – savoir 1. Si vous l’interrogez, vous

saurez

2. Si je t’envoie une lettre à cette adresse, la 3. S’ils lisent ce document, ils

sauront

la vérité. recevras

-tu ?

ce qui s’est passé. 154

Les verbes

voudront

4. S’il pleut, les enfants

aller au cinéma.

verrai

5. S’il vient à cette soirée, je le verrez

6. S’il fait beau, vous

certainement. le sommet du Mont Blanc. devrons

7. Si nous échouons à nos examens en juin, nous

enverra

8. Si tu as oublié quelque chose, ta mère te l’ devront

9. Si elles sont en retard, elles

travailler tout l’été. par la poste.

prendre le taxi.

6 Réécrivez ces phrases au futur simple. 1. J’acquiers de l’expérience. 2. Ils courent très vite.



3. Elle meurt de faim.





J'acquerrai de l'expérience.

Ils courront très vite.

Elle mourra de faim.

4. Vous courez de tous côtés.



Vous courrez de tous côtés.

5. Nous acquérons un terrain de 3 hectares. 6. Vous mourez d’ennui.





Nous acquerrons un terrain de 3 hectares.

Vous mourrez d'ennui.

7 Henri, l’aventurier, et Jean, le casanier, vont prendre leur retraite. Mais ils ne conçoivent pas celle-ci de la même façon. Complétez leurs deux projets en utilisant, au futur simple, les verbes ci-dessous. installer – passer – aménager – se reposer – parcourir – partir – recevoir – aller – dormir – prendre soin – chercher – cultiver Henri

Jean

Je vendrai ma boutique et j’achèterai un bateau. Je

partirai

J’

irai

à l’aventure, seul.

parcourrai

chercherai

recevrai

une île déserte.

Je m’y et je tranquille, à l’ombre d’un cocotier.

aménagerai

j’y petits-enfants.

l’Océan Pacifique,

installerai

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Je l’

d’abord en Inde.

Puis je jusqu’en Polynésie. Je

Je vendrai ma boutique et j’achèterai une maison de campagne.

mes amis, mes enfants, mes

passerai

J’y

tous les étés.

cultiverai

Je dormirai

confortablement. Puis

prendrai soin

,

me reposerai

Je d’un pommier.

mon jardin et je de mes arbres. , tranquille, à l’ombre

8 Ces expressions ou ces proverbes français comportent tous un verbe au futur simple. Pouvez-vous expliquer ce qu’ils signifient ? 1. Qui a bu boira.

= On revient toujours à ses anciennes habitudes.

2. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

VOIR LE COMMENTAIRE CI-JOINT.

3. Chassez-le par la fenêtre, il rentrera par la porte. 4. Quand les poules auront des dents. 5. Qui vivra verra.

= Jamais.

= Quelqu'un d'obstiné revient toujours d'une façon ou d'une autre. (Expression familière)

= Seul l'avenir permettra de juger.

6. Rira bien qui rira le dernier.

= Celui qui triomphe maintenant sera un jour à son tour puni.

155

Les verbes

9 Quelle est la valeur du futur simple dans ce texte ? Je te laisse vingt euros. Cet après-midi, tu iras au supermarché faire les courses. Tu achèteras du lait, du pain et des fruits. N’oublie pas de prendre aussi des céréales. Dans ce texte, le futur simple a une valeur impérative. Il permet d'exprimer des ordres.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 10 Mettez les verbes entre parenthèses au futur simple. Paul Cézanne et le village de l’Estaque C’est en 1870 que le peintre Paul Cézanne découvre l’Estaque, un petit village situé à une trentaine de kilomètres au sud d’Aix-en-Provence, au bord de la mer, près de Marseille. Il est immédiatement séduit par la lumière et la beauté des lieux. Il y

reviendra

susciteront

paysages. Ses tableaux recevra

(revenir) par la suite à plusieurs reprises, et y (susciter) la curiosité de Renoir, qui l’y

peindra

(peindre) de nouveau ces

rejoindra

(rejoindre) en 1882. Il y

(recevoir) également Monet.

11 Mettez les verbes entre parenthèses au temps de l’indicatif indiqué. Le Mont Saint-Michel restera une île

À chaque marée, la baie du Mont Saint-Michel était

qui

se remplit

(se remplir, présent) de sédiments, et l’îlot, est

(être, imparfait) à l’origine à quatre kilomètres de la côte, en

présent) maintenant tout proche. Encore quelques dizaines de mètres, et il

au continent, entouré de prairies ! Pour préserver la beauté du site, l’État français

sera

(être, (être, futur) rattaché

a décidé

(décider, passé

composé) de lancer de gigantesques travaux.



On

construira

se jette

qui

(construire, futur) un nouveau barrage à l’embouchure de la rivière du Couesnon, (se jeter, présent) dans la baie, en face du Mont Saint-Michel. Ce nouveau barrage

permettra

(permettre, futur) à l’eau de mer d’entrer dans la rivière, puis, au moment du reflux, de s’en retirer

avec assez de forces pour entraîner les sédiments vers le large.

Il

faudra

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

devront



On

(devoir, futur) être retirés. détruira

Enfin, on

(détruire, futur) la digue actuelle et on la se terminera

un nouvel ouvrage qui

(falloir, futur) également aménager le lit de la rivière. 600 000 m3 de sable

déplacera

(remplacer, futur) par

(se terminer, futur) par un pont permettant à l’eau de circuler librement. (déplacer, futur) le parking, qui est actuellement, au pied du Mont, pour

l’installer sur la côte, 2,5 km plus loin. Les touristes qui ne pourront

remplacera

souhaiteront

(souhaiter, futur) pas marcher

(pouvoir, futur) emprunter des navettes.

Mont

Ainsi, le

Il

sera



Pendant toute la durée des travaux, le site

commencé récemment et

Saint-Michel

retrouvera



(retrouver, futur) son

caractère

maritime.

(être, futur) totalement entouré d’eau trois fois plus souvent qu’aujourd’hui.

se termineront

restera

(rester, futur) ouvert. Ces travaux ont

(se terminer, futur) dans quelques années. 156

Les verbes

XV. Le futur antérieur 1 Complétez en mettant les verbes au futur antérieur. 1. lire

j’ aurai lu



elles

2. mettre

nous



tu auras mis

3. devenir

vous



j’

4. ouvrir

ils



il

5. coudre

tu



elle

6. atteindre

vous



nous

sera sortie.

7. sortir

elle

auront lu



vous

aurons mis

8. rendre

j’



ils

9. boire

nous



tu auras bu

10. aller

vous

serez allé(e) / allé(e)s



elles

seront allées

11. vaincre

elle



j’ aurai vaincu

aurez atteint

12. prendre

nous

aurons atteint



ils auront pris

serez devenu(e) / devenu(e)s serai devenu (e)

auront ouvert aura ouvert auras cousu aura cousu

serez sorti(e) / sorti(e)s

aurai rendu

auront rendu aurons bu

aura vaincu

aurons pris

2 Mettez les verbes entre parenthèses au futur antérieur. Comment rendre les femmes libres et égales aux hommes ? En France, au niveau des lois, l’égalité entre les hommes et les femmes semble une chose acquise. Mais dans les faits, des écarts flagrants subsistent.

Les femmes seront libres et égales aux hommes

• quand on

sera parvenu

• quand on

aura atteint





aura mis fin

aux différences d’orientation scolaire et professionnelle entre filles et garçons ;

(mettre fin)

• quand on Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

l’égalité des salaires et des carrières ;

(atteindre)

• quand on



aura permis

aux femmes d’accéder à toutes les sphères de responsabilité ;

(permettre)

• quand on

à empêcher la violence qui leur est faite quotidiennement ;

(parvenir)

aura facilité

la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale.

(faciliter)

3 Mettez les verbes entre parenthèses au futur simple ou au futur antérieur. Vie quotidienne d’une nounou à la Réunion. J’ouvre le portail pour que la mère du petit Lucas ne perde pas de temps lorsqu’elle

déposera

(déposer, futur aura dit

simple) sa marmaille1 encore ensommeillée dans mes bras avant de partir au travail. Quand le petit aura disparu (dire, futur antérieur) au revoir de la main à sa mère, quand la Golf (disparaître, futur antérieur) irai à l’angle de l’impasse, j’ (aller, futur simple) donner le bain à l’enfant. Au sortir de l’eau, je le frictionnerai habillerai (frictionner, futur simple) dans la grande serviette éponge bleue et je l’ 157

Les verbes

irai

(habiller, futur simple). Ensuite, j’

tandis qu’il

jouera

(jouer, futur simple) dans son parc. À neuf heures, je le

(coucher, futur simple) pour sa sieste qu’il

fera

désherberai

Pendant son sommeil, je

aurai réchauffée

(rempoter,

s'installera répondront

babillements du gosse assis dans sa poussette

mangera

(manger, futur simple)

(réchauffer, futur antérieur) dans le vieux micro-ondes, celui que

aura mangé

nous a donné un voisin avant de s’en aller pour la métropole. Lorsqu’il (manger, futur antérieur), Louis et moi, on

rempoterai

(faire, futur simple) le ménage de la case3. Au réveil du petit, je l’

(asseoir, futur simple) dans la chaise haute où il

sa purée de chou-chou que j’

coucherai

(faire, futur simple) jusqu’aux environs de onze heures.

(désherber, futur simple) le jardin,

ferai

futur simple) les orchidées ou

assiérai / assoirai

(aller, futur simple) étendre mon linge ou préparer le cari2 de midi

(s’installer, futur simple) pour manger le cari, et les (répondre, futur simple) au cliquetis de nos couverts

sur le bord de l’assiette. 1. « marmaille » désigne d’ordinaire, en langage familier, une bande désordonnée et bruyante de jeunes enfants. Cependant, à la Réunion, il signifie simplement « enfant ». Il désigne donc ici le petit Lucas. 2. cari : curry 3. case : dans les pays tropicaux, habitation en paille ou en branches d’arbres. À la Réunion, il signifie plus généralement « maison ».

Claire Tristan, Mada, collection « Regards croisés », Éd. de l’Aube, 2006. 4 Mettez les phrases au futur antérieur de manière à présenter les faits comme accomplis et à leur donner un caractère de plus grande certitude. 1. Elle partira dans un mois. → Elle sera partie dans un mois. 2. Nous aménagerons dans notre nouvel appartement avant Pâques. → Nous aurons aménagé dans notre nouvel appartement avant Pâques. 3. Ma collègue prendra ses nouvelles fonctions lundi matin. → Ma collègue aura pris ses nouvelles fonctions lundi matin. 4. Vous deviendrez plus sages d’ici peu. → Vous serez devenu(e)s plus sages d'ici peu. 5. Les députés voteront cette loi mercredi. → Les députés auront voté cette loi mercredi.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5 Transformez les phrases de manière à exprimer la supposition au moyen du futur antérieur. Il a peut-être eu un accident.→Il aura eu un accident. 1. Les pirates de l’air ont peut-être détourné l’avion sur Singapour. → Les pirates de l'air auront détourné l'avion sur Singapour. 2. Vous avez peut-être oublié votre parapluie dans le train. → Vous aurez oublié votre parapluie dans le train. 3. Julie est peut-être arrivée en retard. → Julie sera arrivée en retard. 4. On a peut-être coupé leur ligne de téléphone. → On aura coupé leur ligne de téléphone. 5. Nous nous sommes peut-être trompés de chemin. → Nous nous serons trompés de chemin.

158

C . Le conditionnel I. Le conditionnel présent 1. Formes 1 Complétez avec avoir au conditionnel présent et reliez les termes de manière à faire des phrases. 1. J’

aurais

envie

a. de français.

2. Tu

aurais

besoin

b d’une omelette.

3. Elle

aurait

peur

c. de connaissances.

4. Nous

aurions

cours

d d’une nouvelle paire de chaussures.

5. Vous

auriez

l’air

e de moi.

auraient

soif

f de malfaiteurs.

6. Ils

2 Complétez avec être au conditionnel présent suivi d’un des éléments en italiques. (N’oubliez pas d’accorder les adjectifs qualificatifs si nécessaire.) contraint de prendre le vol suivant – heureux de faire sa connaissance – ravi d’avoir de vos nouvelles – désolé de vous ennuyer – libre de prendre des vacances – content de réussir 1. J’espère que je ne vous gêne pas. Je serais désolé de vous ennuyer. 2. C’est un examen difficile que tu serais content de réussir. 3. Amène ton frère. Hélène serait heureuse de faire sa connaissance. 4. Sans ces obligations, nous serions libres de prendre des vacances. 5. Pourvu qu’il y ait assez de place ! Sinon, vous seriez contraint(e) / contraint(e)s de prendre le vol suivant. 6. Écrivez-leur. Ils seraient ravis d'avoir de vos nouvelles.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Mettez les verbes entre parenthèses au conditionnel présent. 1. Nous

souhaiterions

vous entendre

(souhaiter)

2. Je

préférerais

vous voir.

(préférer)

3. Il

choisirait

cette solution.

(choisir)

4. Je

sortirais

une heure plus tôt.

(sortir)

pas.

(savoir)

par avion.

(arriver)

son chemin.

(continuer)

te taire.

(pouvoir)

5. Vous ne le 6. Elles 7. Il 8. Tu

sauriez

arriveraient continuerait

pourrais

4 Mettez chacun des verbes au temps indiqué : je rirai

1. rire

Futur simple :



Conditionnel présent : je rirais

2. prendre

Futur simple :



Conditionnel présent : nous prendrions

nous prendrons

159

Les verbes

3. venir

Futur simple :

ils



Conditionnel présent : ils

viendront viendraient

vous

construirez



Conditionnel présent : vous

construiriez

5. vouloir

Futur simple :

tu

voudras



Conditionnel présent : tu

voudrais

6. crier

Futur simple :

criera



Conditionnel présent : on

7. devenir

Futur simple :



Conditionnel présent : elle

8. ouvrir

Futur simple :

nous



Conditionnel présent :

nous ouvririons

4. construire Futur simple :

on

crierait

elle

deviendra deviendrait ouvrirons

5 Indiquez si la forme soulignée est au conditionnel présent ou à l’imparfait de l’indicatif. Puis donnez son infinitif. 1. Je lisais Robinson Crusoe.

imparfait de l'indicatif

5. Vous feriez attention. lire



2. Vous devriez vous reposer.

conditionnel présent

6. Elles courraient plus vite. devoir



3. Il mourrait de faim.

conditionnel présent



courir

conditionnel présent

7. Elle faisait la cuisine. mourir



4. Elle pesait trois kilos. imparfait de l'indicatif

faire

conditionnel présent

faire

imparfait de l'indicatif

8. Tu acquérais ce champ pour dix mille francs. peser



imparfait de l'indicatif

acquérir

6 Complétez le tableau ci-dessous.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Infinitif

Imparfait

Futur

Conditionnel présent

trouver

vous

trouviez

vous

trouverez

vous

réduire

je

réduisais

je

réduirai

je

partager

nous

partagions

nous

pouvoir

tu

pouvais

tu

pourras

tu

pourrais

appeler

ils

appelaient

ils

appelleront

ils

appelleraient

falloir

il

fallait

il

faudra

il

faudrait

faire

je

faisais

je

ferai

je

ferais

envoyer

elle

envoyait

elle

elle

enverrait

partagerons

enverra

nous

trouveriez

réduirais

partagerions

160

Les verbes

2. Emplois 1 Observez l’exemple puis réécrivez les phrases de manière à les rendre plus courtoises. Pouvez-vous compléter ce formulaire ? 1. Peux-tu ouvrir la fenêtre ?



2. Je veux une baguette pain.



3. Avez-vous du feu ?



Pourriez-vous compléter ce formulaire ?

Pourrais-tu ouvrir la fenêtre ? Je voudrais une baguette de pain.

Auriez-vous du feu ?



4. Je souhaite rester seul avec lui.



Je souhaiterais rester seul avec lui.

5. Pouvez-vous me passer le sel ?



Pourriez-vous me passer le sel ?

2 Observez l’exemple, puis réécrivez les phrases de manière à transformer l’ordre en conseil. Mange moins vite. → Tu devrais manger moins vite. Tu devrais lui téléphoner.

1. Téléphone-lui.



2. Tais-toi.

Tu devrais te taire.



3. Travaillez davantage. 4. Dépêchez-vous.



5. Écris à ton professeur.

Vous devriez travailler davantage.



Vous devriez vous dépêcher.



Tu devrais écrire à ton professeur.

3 Observez l’exemple puis réécrivez les phrases. On dit que le premier ministre remanie son gouvernement. → Le premier ministre remanierait son gouvernement. 1. On dit que le fils de Madeleine poursuit une carrière militaire. → Le fils de Madeleine poursuivrait une carrière brillante. 2. On dit qu’on ignore le nombre exact de victimes. → On ignorerait le nombre exact de victimes. 3. On dit que le soldat porté disparu appartient à l’armée de l’air. → Le soldat porté disparu appartiendrait à l'armée de l'air. 4. On dit que son père travaille au FMI. → Son père travaillerait au FMI.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. On dit que le président doit s’adresser aujourd’hui aux médias. → Le président devrait s'adresser aujourd'hui aux médias. 6. On dit qu’une centaine de députés sont favorables à cette loi. → Une centaine de députés seraient favorables à cette loi. 4 Complétez avec les verbes en caractères italiques au conditionnel présent. être (deux fois) – avoir – écrire – habiter – imaginer – lire – inventer – découvrir – bâtir – voyager

romans policiers passionnants. Je j’

écrirais

Comme j’aimerais que ma vie ressemble à celle d’Agatha Christie ! Du matin au soir, j’ inventerais

bâtirais

des intrigues complexes, j’

de savantes machinations. Mes livres

dans le monde entier. Je

serais

dans des pays lointains. Et je

riche et célèbre. J’ serais

imaginerais

des

des crimes terribles,

auraient

un grand succès. On les

lirait

habiterais

de grandes propriétés. Je

voyagerais

amoureuse d’un archéologue. Ensemble, nous découvririons

d’anciennes civilisations perdues… 161

Les verbes

5 Mettez les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent. 1. Si je (avoir) de l’argent, j’achèterais une nouvelle voiture. → Si j'avais de l'argent, j'achèterais une nouvelle voiture. 2. Elle voyagerait plus souvent si elle (avoir) le temps. → Elle voyagerait plus souvent si elle avait le temps. 3. Si sa femme (donner) naissance à un garçon, il en serait très heureux. → Si sa femme donnait naissance à un garçon, il en serait très heureux. 4. Tu serais moins fatigué si tu (dormir) huit heures par nuit. → Tu serais moins fatigué si tu dormais huit heures par nuit. 5. Si vous (connaître) Alain, vous l’aimeriez comme moi. → Si vous connaissiez Alain, vous l'aimeriez comme moi. 6. Il réussirait s’il (travailler) davantage. → Il réussirait s'il travaillait davantage. 6 Même consigne. 1. Si vous viviez à Paris, vous (voir) que tout y est plus cher que dans votre ville. → Si vous viviez à Paris, vous verriez que tout y est plus cher que dans votre ville. 2. Vous me (rendre) un grand service si vous pouviez téléphoner à mes parents. → Vous me rendriez un grand service si vous pouviez téléphoner à mes parents. 3. Si tu étais moins bavard, je te (confier) ce secret. → Si tu étais moins bavard, je te confierais ce secret. 4. Il n’(accepter) pas, si je le lui demandais. → Il n'accepterait pas, si je le lui demandais. 5. Si j’étais à votre place, je (se méfier) de lui. → Si j'étais à votre place, je me méfierais de lui. 6. Nous (pouvoir) faire ce travail si vous nous le permettiez. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Nous pourrions faire ce travail si vous nous le permettiez. 7 Observez l’exemple puis construisez des phrases en employant au cas où suivi du conditionnel présent. J’emporte un pull. Il fera peut-être froid.



J’emporte un pull au cas où il ferait froid.

1. Il prend son parapluie. Il pleuvra peut-être. → Il prend son parapluie au cas où il pleuvrait. 2. Il faut toujours être présentable chez soi. Quelqu’un arrivera peut-être à l’improviste. → Il faut toujours être présentable chez soi au cas où quelqu'un arriverait à l'improviste. 3. Nous t’avons gardé une part de gâteau. Tu passeras peut-être nous voir. → Nous t'avons gardé une part de gâteau au cas où tu passerais nous voir. 4. Vous souhaitez apprendre le chinois. Un poste se présentera peut-être à Pékin. → Vous souhaitez apprendre le chinois au cas où un poste se présenterait à Pékin. 162

Les verbes

5. Je vais emporter une trousse de pharmacie. L’un de nous se fera peut-être mal. → Je vais emporter une trousse de pharmacie au cas où l'un de nous se ferait mal. 6. Elles ont fait des économies. Elles pourront peut-être faire ce voyage au Canada. → Elles ont fait des économies au cas où elles pourraient faire ce voyage au Canada. Remarque : on trouvera d’autres exercices sur le conditionnel dans L’emploi du conditionnel, p. 317.

II. Le conditionnel passé 1 Observez l’exemple, puis complétez par les verbes qui vous semblent convenir, au conditionnel passé. J’ volontiers → J’aurais volontiers acheté ce livre mais il était épuisé. 1. Je t’

aurais

2. Nous

aurions

3. Tu

ce livre mais il était épuisé.

montré

ma collection de timbres mais je n’ai pas trouvé mon album.

volontiers

visité

cette ville mais nous n’en avons pas eu le temps.

aurais

volontiers

pris

un apéritif mais tu devais rentrer en voiture et être prudent.

4. Elle

aurait

volontiers

assisté

à cette conférence mais elle n’était pas libre.

5. Vous

auriez

volontiers

écouté

cette émission mais vous étiez trop occupés.

6. Ils

auraient

volontiers

partagé

leurs provisions avec vous mais vous ne le leur avez pas demandé.

volontiers

2 Complétez les phrases ci-dessous en utilisant le conditionnel passé. Regrets d’un jeune diplômé à la recherche d’un emploi 1. (rédiger)

Si j’avais su, j’

aurais rédigé

plus soigneusement mes lettres de motivation.

2. (préparer)

Si j’avais su, j’

aurais préparé

plus sérieusement mes entretiens d’embauche.

Si j’avais su, j’

aurais

3. (définir) 4. (se spécialiser) 5. (apprendre)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. (s’engager)

défini

me serais spécialisé

Si j’avais su, je Si j’avais su, j’

mieux

aurais appris

Si j’avais su, je ne

me serais

mon projet professionnel.

davantage.

plusieurs langues étrangères. pas

engagé

dans une filière d’études aussi encombrée.

3 Reformulez les phrases de l’exercice 2 de manière à exprimer le regret au moyen de j’aurais dû ou j’aurais pu. 1. J’aurais dû rédiger plus soigneusement mes lettres de motivation. 2. J'aurais dû préparer plus sérieusement mes entretiens d'embauche. 3. J'aurais dû mieux définir mon projet professionnel. 4. J'aurais dû me spécialiser davantage. 5. J'aurais dû apprendre plusieurs langues étrangères. 6. J'aurais dû ne pas m'engager dans une filière d'études aussi encombrée. 4 Reformulez les phrases en utilisant pouvoir ou devoir au conditionnel passé pour exprimer le reproche. 1. Tu n’es pas venu. Tu aurais pu venir. / Tu aurais dû venir. 2. Vous ne m’avez pas averti immédiatement. Vous auriez pu m'avertir immédiatement. / Vous auriez dû m'avertir [...] 3. Tu n’es pas arrivé à l’heure. Tu aurais pu arriver à l'heure. / Tu aurais dû arriver à l'heure. 163

Les verbes

4. Vous n’avez pas pris vos clés. Vous auriez pu prendre vos clés. / Vous auriez dû prendre vos clés. 5. Tu n’as pas photocopié cette page. Tu aurais pu photocopier cette page. / Tu aurais dû photocopier cette page. 6. Vous n’avez pas apporté ces documents. Vous auriez pu apporter ces documents. / Vous auriez dû apporter [...] 5 Mettez les verbes entre parenthèses au temps et au mode indiqués. 1. Je (pouvoir) travailler sérieusement. futur simple de l’indicatif → Je pourrai travailler sérieusement. 2. Je (pouvoir) déplacer ma voiture imparfait de l’indicatif → Je pouvais déplacer ma voiture. 3. Je (pouvoir) t’emmener. conditionnel présent

→ Je pourrais t'emmener.

4. Je (pouvoir) y aller. conditionnel passé

→ J'aurais pu y aller.

6 Observez l’exemple, puis complétez avec les verbes entre parenthèses. (ouvrir) Si nous t’avions entendu, nous t’ → Si nous t’avions entendu, nous t’aurions ouvert la porte. 1. (dire) 2. (venir)

aurais

Si j’avais su que tu allais te mettre en colère, je ne t’ serait venu

S’il en avait eu envie, il Auriez

3. (être) 4. (croire)

la porte.

Je n’

été

-vous

aurais

Nous l’

6. (pardonner)

Si tu m’avais avoué ta faute, je t’

avec nous.

une histoire pareille si je n’en avais été moi-même le témoin.

aurions rattrapé

5. (rattraper)

.

d’accord si l’on vous avait demandé votre avis ?

cru

jamais

dit

rien

si nous avions couru plus vite. aurais pardonné

.

7 Même consigne. 1. (réussir - tenter)

Il

aurait réussi aviez lu

2. (lire - comprendre) Si vous quelle est son opinion à ce sujet. 3. (pouvoir - parler) 4. (finir - s’y mettre)

Nous Tu

aurions pu aurais

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. (demander - permettre) Si vous me l’ de prendre quelques jours de congé. 6. (savoir - rendre visite) immédiatement.

Si nous

avait tenté

s’il

déjà

son livre, vous

aviez demandé

avions su

ce travail si tu , je vous

compris

mieux

avait parlé

l’aider s’il nous fini

sa chance. auriez

de ses problèmes. t'y étais mis

aurais

qu’il était si malade, nous lui

volontiers

plus tôt. permis

aurions rendu visite

8 Observez l’exemple puis complétez les phrases en utilisant le conditionnel passé. Mon frère oublie parfois ses clés. → Je vais laisser la porte ouverte au cas où mon frère aurait oublié ses clés. 1. Elle me laisse parfois un message. →

Je vais écouter mon répondeur téléphonique au cas où elle m'aurait laissé un message.

2. Mon voisin récupère parfois mon courrier en mon absence. →

Je vais aller voir mon voisin au cas où il aurait récupéré mon courrier en mon absence.

3. On trouve parfois mon chat dans la rue. →

Je vais mettre une annonce dans le journal au cas où (l') on aurait trouvé mon chat dans la rue. 164

Les verbes

4. Charles reçoit parfois des nouvelles de Sylvie. →

Je vais appeler Charles au cas où il aurait reçu des nouvelles de Sylvie.

Remarque : on trouvera d’autres exercices sur le conditionnel dans L’emploi du conditionnel, p. 317.

III. Les futurs dans le passé 1 Complétez les phrases inachevées. Il se battra jusqu’au bout.



Il m’assurait qu’il se battrait jusqu’au bout.

1. Vous reviendrez à Paris.



Il nous avait promis que vous reviendriez à Paris.

2. Je serai présent à cette cérémonie. 3. Il devra travailler plus.





Il a admis qu’ il devrait travailler plus.

4. Ils prendront des décisions à leur retour. 5. Le déficit public s’accroîtra.

On prévoyait que je serais présent à cette cérémonie.





Ils affirmaient qu’ ils prendraient des décisions à leur retour.

Les économistes pensaient que le déficit public s'accroîtrait.

2 Répondez aux questions en vous référant aux indications entre parenthèses. 1. Qu’aviez-vous dit au sujet de cet artiste ?

(séduire le public)

Nous avions dit qu'il séduirait le public. 2. Qu’aviez-vous dit au sujet de cette loi ?

(mettre fin aux abus)

Nous avions dit qu'elle mettrait fin aux abus.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Qu’aviez-vous dit au sujet de ce projet ?

(nuire à l’environnement)

Nous avions dit qu'il nuirait à l'environnement.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Qu’aviez-vous dit au sujet de ce film ?

(avoir du succès)

Nous avions dit qu'il aurait du succès. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Qu’aviez-vous dit au sujet de cette société ? (se développer rapidement) Nous avions dit qu'elle se développerait rapidement. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Transposez les phrases au passé. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. L’agent immobilier dit qu’il nous téléphonera quand il aura reçu les clés de l’appartement. L’agent immobilier a dit qu'il nous téléphonerait quand il aurait reçu les clés de l'appartement. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. L’entraîneur explique à ses joueurs qu’ils vaincront quand ils auront acquis un véritable esprit d’équipe. L'entraîneur expliquait à ses joueurs qu'ils vaincraient quand ils auraient acquis un véritable esprit d'équipe. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. La cantatrice annonce qu’elle mettra fin à sa carrière quand elle aura achevé sa tournée internationale. La cantatrice a annoncé qu'elle mettrait fin à sa carrière quand elle aurait achevé sa tournée internationale. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Je suis sûr que mon père achètera une maison en Provence quand il aura pris sa retraite. J'étais sûr que mon père achèterait une maison en Provence quand il aurait pris sa retraite. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 165

Les verbes

4 Réécrivez ce texte en commençant par Le maire disait. Le maire dit qu’il va faire tout son possible pour rendre notre commune plus agréable et attractive. Il promet qu’il poursuivra l’amélioration des trottoirs et des parkings et multipliera les pistes cyclables. Il affirme également que, quand on aura revu le plan d’occupation des sols, il aménagera de nouveaux espaces verts et mettra en chantier une piscine et une patinoire. Enfin, il annonce qu’il s’attachera à la création d’un musée municipal destiné à sauvegarder notre mémoire collective et notre patrimoine. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Le maire disait qu'il allait faire tout son possible pour rendre notre commune plus agréable et attractive. Il promettait qu'il poursuivrait l'amélioration des trottoirs et des parkings et multiplierait les pistes cyclables. Il affirmait également

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– que, quand on aurait revu le plan d'occupation des sols, il aménagerait de nouveaux espaces verts et mettrait en chantier une piscine et une patinoire. Enfin, il annonçait qu'il s'attacherait à la création d'un musée municipal destiné à

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– sauvegarder notre mémoire collective et notre patrimoine. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

166

D. Le subjonctif et l’impératif I. Le subjonctif présent 1 Complétez avec le verbe être au subjonctif présent. 1. Il faut que je

sois

vigilant.

2. Il faut que tu

sois

courageux.

soit

3. Il faut qu’il

prudent.

4. Il faut que nous

soyons

sages.

5. Il faut que vous

soyez

discrets.

soient

6. Il faut qu’ils

persévérants.

2 Observez l’exemple, puis transformez les phrases. Elle n’a pas d’avocat.

Il est nécessaire qu’elle ait un avocat.



1. Je n’ai pas de dictionnaire. 2. Tu n’as pas d’ami.

Il est nécessaire que j'aie un dictionnaire.



Il est nécessaire que tu aies un ami.



3. Il n’a pas de professeur.

Il est nécessaire qu'il ait un professeur.



4. Nous n’avons pas de compte bancaire. 5. Vous n’avez pas de bureau. 6. Elles n’ont pas de voiture.



Il est nécessaire que nous ayons un compte bancaire.

Il est nécessaire que vous ayez un bureau.



Il est nécessaire qu'elles aient une voiture.



3 Même consigne. Tu ne pars pas ce soir ?

J’aimerais que tu partes ce soir.



1. Tu ne viens pas avec nous ?

J'aimerais que tu viennes avec nous.



2. Vous ne choisissez pas cette chanson ? 3. Nous ne prenons pas cette route ? 4. Ils ne vont pas voir Versailles ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. Tu ne me dis pas où tu vas ? 6. Il ne sait pas la vérité ?

→ →

J'aimerais que vous choisissiez cette chanson.



J'aimerais que nous prenions cette route.



J'aimerais qu'ils aillent voir Versailles. J'aimerais que tu me dises où tu vas.

J'aimerais qu'il sache la vérité.



4 Dans toutes ces phrases le verbe manquant doit être au subjonctif présent. Cochez pour chacune d’elle la forme qui vous semble convenir. 1. Quel dommage que François ne pourrait

peut

2. Il aimerait que nous lui faisons

confiance. faisions

3. J’ordonne que vous m’ ✔ ouvriez

la porte. ouvririez

4. Il est important que je vous vois 5. Voulez qu’ils y

✔ aillent

pas te rencontrer ! ✔ puisse ✔ fassions

ouvrez

. ✔ voie

voies

à votre place ? allaient

iraient 167

Les verbes

5 Empêcher et éviter se construisent avec le subjonctif. Complétez les phrases avec les verbes ci-dessous. se creuser – verdir – reconnaître – se reproduire – rendre 1. Nous devons agir pour éviter que cet incident (ne) 2. Le ministre empêche que ses services (ne)

se reproduise

rendent

3. Comment éviter que l’eau de la piscine (ne)

public un rapport sur la délinquance.

verdisse

4. Ces mesures fiscales empêcheront que le déficit de l’État (ne) 5. Le jeune prince se déguise pour éviter qu’on (ne) le

.

 ? se creuse

reconnaisse

.

.

Remarque : après les verbes empêcher et éviter, on rencontre très souvent un ne « explétif » dans la proposition subordonnée, c’est-à-dire un ne qui n’a pas de valeur négative. Il est facultatif et sa suppression ne change pas le sens de la proposition, c’est pourquoi il est noté entre parenthèses dans les phrases ci-dessus.

II. Le subjonctif passé 1 Transformez les phrases selon le modèle. Il paraît que j’ai eu un appel téléphonique. → Il semble que j’aie eu un appel téléphonique. 1. Il paraît que j’ai eu du succès. → Il semble que j’

aie eu du succès.

2. Il paraît que tu as eu peur. →

Il semble que tu aies eu peur.

3. Il paraît qu’il a eu des ennuis. →

Il semble qu'il ait eu des ennuis.

4. Il paraît que nous avons eu une visite en notre absence. →

Il semble que nous ayons eu une visite en notre absence.

5. Il paraît que vous avez eu des soucis. →

Il semble que vous ayez eu des soucis.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. Il paraît qu’ils ont eu une amende. →

Il semble qu'ils aient eu une amende.

Remarque : il paraît que… = on dit que… ; il semble que… = on dirait que, on a l’impression que… 2 Remplacez les subjonctifs présents par des subjonctifs passés de manière à exprimer un rapport d’antériorité. 1. Je suis ravi que tu puisses signer ce contrat. Je suis ravi que tu aies pu signer ce contrat.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Nous regrettons que vous partiez si tôt. Nous regrettons que vous soyez parti(e) / parti(e)s si tôt.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Je suis content qu’elles reconnaissent leurs torts. Je suis content qu'elles aient reconnu leurs torts.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 168

Les verbes

4. Vous êtes fâchés qu’il ne vous croie pas. Vous êtes fâchés qu'il ne vous ait pas cru. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Elle est heureuse que je parvienne à finir ce travail. Elle est heureuse que je sois parvenu(e) à finir ce travail. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. C’est vraiment dommage qu’on ne te voie pas plus souvent. C'est vraiment dommage qu'on ne t'ait pas vu(e) plus souvent. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Je me réjouis que vous vous engagiez dans cette association. Je me réjouis que vous vous soyez engagé(e) / engagé(e)s dans cette association. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8. Nous sommes désolés que tu ne fasses pas ce voyage avec nous. Nous sommes désolés que tu n'aies pas fait ce voyage avec nous. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Observez l’exemple puis transformez les phrases. J’ai été un employé sérieux. → Peu importe que j’aie été un employé sérieux : on m’a licencié. 1. J’ai été un collaborateur dévoué. → Peu importe que j'aie été un collaborateur dévoué

 : on n’a pas renouvelé mon contrat.

2. Tu as été un partenaire fiable. →

Peu importe que tu aies été un partenaire fiable

 : on ne t’a pas fait confiance.

3. Il a été un ami fidèle. →

Peu importe qu'il ait été un ami fidèle

 : on l’a abandonné.

4. Nous avons été des conseillers efficaces. →

Peu importe que nous ayons été des conseillers efficaces

 : on ne nous a pas écoutés.

5. Vous avez été des adversaires loyaux. →

Peu importe que vous ayez été des adversaires loyaux

 : on a dit que vous trichiez.

6. Ils ont été des collègues sympathiques. →

Peu importe qu'ils aient été des collègues sympathiques

 : on a rompu toute relation avec eux.

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4 Réécrivez ces phrases en commençant par Je demande que. 1. Tu auras terminé ce devoir dans deux heures. Je demande que tu aies terminé ce devoir dans deux heures. 2. Le locataire aura quitté l’appartement avant le 31 juillet. Je demande que le locataire ait quitté l'appartement avant le 31 juillet. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Pierre aura pris son repas avant mon retour. Je demande que Pierre ait pris son repas avant mon retour. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Vous serez revenus avant minuit. Je demande que vous soyez revenus avant minuit. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Les enfants auront fait leurs devoirs avant de se coucher. Je demande que les enfants aient fait leurs devoirs avant de se coucher. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Il sera parti d’ici ce soir. Je demande qu'il soit parti d'ici ce soir. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

169

Les verbes

III. Le subjonctif dans les complétives (1) 1 Transformez les phrases en remplaçant il faut + infinitif par il faut que + subjonctif et en employant le subjonctif présent. Que dois-je faire quand un enfant est en échec scolaire ? 1. Il faut réagir rapidement. → Il faut que tu

réagisses

rapidement.

2. Il faut être à l’écoute de l’enfant, repérer ses difficultés et lui permettre de les exprimer. sois

→ Il faut que tu permettes

repères

à l’écoute de l’enfant, que tu

ses difficultés et que tu lui

de les exprimer.

3. Il faut le valoriser et l’encourager. → Il faut que tu le

valorises

encourages

et que tu l’

.

4. Si nécessaire, il faut recourir à l’aide d’un psychologue ou d’un orthophoniste. recoures

→ Si nécessaire, il faut que tu

à l’aide d’un psychologue ou d’un orthophoniste.

2 Complétez avec les verbes entre parenthèses au subjonctif présent. voies

1. Il est indispensable que tu 2. Il est temps que je

disparaissent

(prendre)

.

(disparaître) à 17 heures.

croie

6. Il est essentiel qu’il me

(finir)

un avocat.

rejoignes

5. Il est impératif que tu nous

(voir)

cet ouvrage.

preniez

3. Il est nécessaire que vous 4. Il est urgent qu’ils

un médecin.

finisse

(rejoindre)

.

(croire)

3 Observez l’exemple puis complétez les phrases. Tu n’es pas venu depuis plusieurs jours. Je souhaite que tu viennes demain. allions

1. Je vais au supermarché. Je veux que nous y parles

2. Tu parles trop. J’aimerais bien que tu

ensemble. moins. fassent

3. Ils ne font pas leurs exercices régulièrement. J’ordonne qu’ils les

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Vous arrivez souvent en retard. Je désire que vous

arriviez

à l’heure.

5. Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Je voudrais que nous 6. Il ne sait toujours pas la vérité. J’exige qu’il la

sache

tous les jours. nous voyions

le plus vite possible.

7. Ces étudiants n’ont pas assisté aux cours du premier semestre. Je tiens à ce qu’ils ceux du second. obéissiez

8. Il vous arrive de ne pas obéir. Je demande que vous

prochainement.

9. Qui a encore écrit sur les murs ? J’interdis qu’on

écrive

10. Les enfants se couchent trop tard. Je défends qu’ils

se couchent

assistent

au moins à

toujours à mes ordres. ailleurs que sur son cahier ! après huit heures.

4 Observez l’exemple puis complétez les phrases. Sa blessure ne guérit pas.

Pourvu que sa blessure guérisse !



1. Jacques ne me fait pas confiance. 2. On ne vous croit pas.





Pourvu que Jacques me fasse confiance !

Pourvu qu’ on vous croie !

3. Elle ne veut pas t’accompagner.



Pourvu qu’ elle veuille t'accompagner ! 170

Les verbes

4. Je ne me souviens pas de son adresse. 5. Béatrice ne peut pas venir.





Pourvu que je me souvienne de son adresse !

Pourvu que Béatrice puisse venir !

5 Observez l’exemple. De même, faites suivre chacune des phrases d’un conseil approprié. – J’ai très mal à une dent. – Il vaudrait mieux que tu ailles rapidement chez le dentiste. 1. – Mon fils a des difficultés en mathématiques. – Il vaudrait mieux que tu demandes l'aide d'un professeur. / Il vaudrait mieux qu'il prenne des cours à domicile. 2. – Nous avons manqué notre bus. – Il vaudrait mieux que vous preniez un taxi. 3. – Ma voiture démarre de plus en plus difficilement. – Il vaudrait mieux que tu la conduises au garage et que tu la fasses réviser. 4. – Il y a un robinet qui fuit dans notre salle de bains. – Il vaudrait mieux que vous appeliez un plombier. 5. – J’ai de la fièvre. – Il vaudrait mieux que tu voies un médecin. 6 Observez l’exemple, puis répondez aux questions. – Peut-il nous suivre ? – Mais oui, qu’il nous suive ! 1. – Peut-il entrer ? – Mais oui, qu'il entre ! 2. – Peut-il partir ? – Mais oui, qu'il parte ! 3. – Peut-il en profiter ? – Mais oui, qu'il en profite ! 4. – Peut-il y aller en voiture ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Mais oui, qu'il y aille en voiture ! 5. – Peut-il prendre ces documents ? – Mais oui, qu'il prenne ces documents !

IV. Le subjonctif dans les complétives (2) 1 Observez les exemples puis complétez en mettant le verbe au subjonctif présent ou au subjonctif passé. – Il prend cette direction → Il est possible / impossible qu’il prenne cette direction. – Il verra ses parents ce soir. → Il est possible / impossible qu’il voie ses parents ce soir. – Nous l’avons croisé par hasard. → Il est possible / impossible que nous l’ayons croisé par hasard. 1. Je pars en voyage. Il est possible que je parte en voyage. 171

Les verbes

2. On lui a pris son porte-monnaie. Il est impossible qu’ on lui ait pris son porte-monnaie. 3. Jean-François voudra nous héberger. Il est possible que Jean-François veuille nous héberger. 4. Ce sportif réussira cet exploit. Il est impossible que ce sportif réussisse cet exploit. 5. On a annoncé cette nouvelle. Il est possible que on ait annoncé cette nouvelle. 6. Vous restez là. Il est impossible que vous restiez là. 2 Complétez les phrases en mettant les verbes ci-dessous au subjonctif passé. oublier – avoir – disparaître – croire – pouvoir – retenir 1. Je l’ai toujours connu athée, mais il se peut qu’il

ait cru

en Dieu dans sa jeunesse.

2. Vous aviez rangé ces livres sur cette étagère, mais il semble qu’ils

aient disparu

3. Nous ne l’avons pas vu depuis des années, mais il est possible qu’il ne nous 4. Je lui ai communiqué le code mais il n’est pas certain qu’il l’

ait retenu

5. Ils n’y sont pas allés depuis plusieurs mois, mais il n’est pas impossible qu’ils 6. Il voulait passer quinze jours en Croatie mais il est peu probable qu’il en

.

ait

pas

oublié(e)s

.

. aient pu

ait eu

s’y rendre aujourd’hui. le temps.

3 Observez l’exemple puis transformez les phrases. Je suis sûr qu’il a raison. → Je ne suis pas sûr qu’il ait raison. → Êtes-vous sûr qu’il ait raison ? 1. Je suis certain que ce cheval remportera la course. → Je ne suis pas certain que ce cheval remporte la course. → Êtes-vous certain que ce cheval remporte la course ? 2. Je suis persuadé que ces hommes sont coupables. → Je ne suis pas persuadé que ces hommes soient coupables.

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→ Êtes-vous persuadé que ces hommes soient coupables ? 3. Je suis certain que nous pouvons lui faire confiance. → Je ne suis pas certain que nous puissions lui faire confiance. → Êtes-vous certain que nous puissions lui faire confiance ? 4. Je suis convaincu que les troupes ennemies franchiront la frontière. → Je ne suis pas convaincu que les troupes ennemies franchissent la frontière. → Êtes-vous convaincu que les troupes ennemies franchissent la frontière ? 5. Je suis sûr que mon voisin vend son appartement. → Je ne suis pas sûr que mon voisin vende son appartement. → Êtes-vous sûr que votre voisin vende son appartement ? 6. Je suis certain que l’assassin reviendra sur les lieux du crime. → Je ne suis pas certain que l'assassin revienne sur les lieux du crime. → Êtes-vous certain que l'assassin revienne sur les lieux du crime ? 172

Les verbes

4 Observez l’exemple puis reformulez les questions. Est-ce que Gilles est allé chez le médecin ? →

Pensez-vous / croyez-vous que Gilles soit allé chez le médecin ?

1. Est-ce que nous sommes arrivés trop en avance ? nous soyons arrivés trop en avance ?

Pensez-vous que

2. Est-ce que votre attitude a choqué Françoise ? Croyez-vous que

votre attitude ait choqué Françoise ?

3. Est-ce qu’on a cherché à nous joindre pendant notre absence ? Pensez-vous qu’

on ait cherché à nous joindre pendant notre absence ?

4. Est-ce qu’il a osé porter cette tenue à la soirée de Marc ? Croyez-vous qu’

il ait osé porter cette tenue à la soirée de Marc ?

5. Est-ce qu’il a filmé cette scène avec son portable ? Pensez-vous qu’

il ait filmé cette scène avec son portable ?

6. Est-ce que vos comptables ont déjà vérifié les transactions de cette société ? Croyez-vous que

vos comptables aient déjà vérifié les transactions de cette société ?

5 Observez l’exemple puis réécrivez les phrases. Attention au temps de la subordonnée. Nous pensons que vous vous trompez.



Nous ne pensons pas que vous vous trompiez.

1. Ils pensent que tu as attendu suffisamment. Ils ne pensent pas que

tu aies attendu suffisamment.

2. Elle croit qu’on est parvenu à arrêter les coupables. →

Elle ne croit pas qu'on soit parvenu à arrêter les coupables.

3. Vous pensez que ses affaires ont prospéré.

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Vous ne pensez pas que ses affaires aient prospéré.

4. Je trouve que son erreur est très grave. →

Je ne trouve pas que cette affaire soit très grave.

5. Tu crois qu’il dit la vérité. →

Tu ne crois pas qu'il dise la vérité.

6. Je pense que vous exagérez. →

Je ne pense pas que vous exagériez.

7. Nous croyons qu’il fait une bêtise et qu’il a tort. →

Nous ne croyons pas qu'il fasse une bêtise et qu'il ait tort.

8. Je trouve que cela en vaut la peine. →

Je ne trouve pas que cela en vaille la peine.

173

LES VERBES

V. Le subjonctif dans les complétives (3) 1 Observez l’exemple, puis complétez les phrases en mettant le verbe au subjonctif passé. Vous ne m’avez pas écrit.

Je suis fâché que vous ne m’ayez pas écrit.



1. Nous sommes revenus sains et saufs. Je suis heureux que nous soyons revenus sains et saufs. 2. Elle est partie à la retraite. Nous sommes tristes qu’ elle soit partie à la retraite. 3. La visite a été annulée. Elle regrette que la visite ait été annulée. 4. Il n’a pas tenu sa promesse. Tu es furieux qu’ il n'ait pas tenu sa promesse. 5. Il a réussi à se libérer pour ton anniversaire. Nous sommes contents qu’ il ait réussi à se libérer pour ton anniversaire. 6. Pierre et Julie ont dit du bien de moi. Je suis ravi que Pierre et Julie aient dit du bien de moi. 7. Ils sont allés rendre visite à vos parents. Vous vous réjouissez qu’ ils soient allés rendre visite à vos parents. 8. Tu n’as pas compris ma décision. Je suis désolé que tu n'aies pas compris ma décision. 2 Complétez en mettant les verbes ci-dessous au subjonctif présent. vouloir – voir – se comprendre – écrire – vivre – dire 1. Il est inacceptable que sept millions de personnes en France se comprennent

2. C’est incroyable que ces deux-là 3. Il est normal qu’il t’en 4. C’est étrange qu’ils ne m’

veuille

MAÎTRISER LA GRAMMAIRE FRANÇAISE © Éditions Belin, 2010.

dises

6. C’est étonnant que nous ne le

en dessous du seuil de pauvreté.

.

à ce point.

écrivent

5. Il est important que tu lui

vivent

pas. tout ce que tu sais.

voyions

jamais.

3 Complétez les phrases comme vous le souhaitez. 1. Thierry n’est toujours pas arrivé. Le mieux est que nous commencions sans lui.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Cet homme peut être de droite ou de gauche, cela m’est égal. L’important est que il soit honnête.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Tu n’es qu’à la 25e place, mais ce n’est pas très grave. L’essentiel est que tu aies participé à cette compétition.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Si vous avez besoin de quelque chose, le plus simple est que vous nous en fassiez la demande par écrit.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 174

Les verbes

VI. Quelques conjonctions suivies du subjonctif 1 Répondez aux questions en utilisant le verbe proposé entre parenthèses au subjonctif présent. 1. – Vous l’avez prévenu ? – Oui, nous l’avons prévenu pour qu’il

(savoir) sache

ce qu’il risque.

2. – Il a déménagé ? – Oui, il a déménagé afin qu’on le

(laisser) laisse

tranquille.

3. – Vous avez écrit à vos parents ? – Oui, nous leur avons écrit pour qu’ils ne

(s’inquiéter) s'inquiètent

pas.

4. – Elles ont pris des photos ? – Oui, elles en ont pris afin que nous

(se souvenir) nous souvenions

de la cérémonie.

2 Complétez ces trois phrases comme vous le souhaitez. 1. Le professeur parle lentement de sorte que

tous les étudiants puissent le comprendre.

2. Tu devrais brancher ton répondeur téléphonique de sorte que

on ait la possibilité de te laisser un message.

3. Les organisateurs ont amélioré la sécurité du rallye automobile de sorte que

il n'y ait plus d'accident.

3 Observez l’exemple puis reliez les phrases à l’aide des conjonctions de peur que ou de crainte que. Le ne explétif est noté entre parenthèses. J’ai emporté quelques livres. Nous risquons de nous ennuyer. →

J’ai emporté quelques livres de peur que nous (ne) nous ennuyions.

1. Il a appelé un taxi. Nous risquons d’être en retard. →

Il a appelé un taxi de peur que nous soyons en retard.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Vous emportez quelques couvertures. Nous risquons d’avoir froid. →

Vous emportez quelques couvertures de peur que nous ayons froid.

3. J’ai fait des économies. Nous risquons de manquer d’argent. →

J'ai fait des économies de peur que nous manquions d'argent.

4. Nous avons mis ce document à l’abri. On risque de le découvrir. →

Nous avons mis ce document à l'abri de peur qu'on le découvre.

5. J’ai pris des notes. Vous risquez d’oublier ce qui a été dit. →

J'ai pris des notes de peur que vous oubliiez ce qui a été dit.

6. Elle porte un masque. On risque de la reconnaître. →

Elle porte un masque de peur qu'on la reconnaisse.

175

Les verbes

4 Observez l’exemple puis transformez les phrases en employant bien que ou quoique. Vous pouvez employer le subjonctif présent ou passé selon les cas. Il tremble malgré son courage. → Il tremble bien qu’il soit courageux.

(être courageux)

1. Il sort malgré la pluie.

(pleuvoir)

→ Il sort bien qu'il pleuve. 2. Nous ne perdons pas courage malgré notre échec d’hier. →

(échouer)

Nous ne perdons pas courage bien que nous ayons échoué hier.

3. Vous arriverez à l’heure malgré votre accident.

(avoir un accident)

→ Vous arriverez à l'heure bien que vous ayez eu un accident. 4. Nous nous sommes perdus malgré vos explications. →

(expliquer l’itinéraire)

Nous nous sommes perdus bien que vous nous ayez expliqué l'itinéraire.

5. Il nous fait toujours confiance malgré notre trahison. →

(trahir)

Il nous fait toujours confiance quoique nous l'ayons trahi.

6. Nous allons souvent nous promener de ce côté-là malgré l’interdiction de notre mère. →

(interdire)

Nous allons souvent nous promener de ce côté-là quoique notre mère l'interdise.

5 Complétez avec les conjonctions avant que, jusqu’à ce que, en attendant que… suivies du verbe entre parenthèses au subjonctif présent. avant que

1. (se terminer)

Je veux envoyer ces cartes de vœux

2. (reconnaître)

Nous nous battrons

3. (être)

Demandez-lui pardon

4. (se lever)

Nous mangeons des glaces

5. (revenir)

Voici des photos de mon séjour au Tibet en attendant que

6. (aller)

Le médecin viendra vous voir à votre domicile

jusqu'à ce que avant qu'

il

l’année

se termine

reconnaisse

notre adversaire soit

. sa défaite.

trop tard.

en attendant que

le rideau se lève je

jusqu'à ce que

.

revienne

auprès de vous.

vous alliez

mieux.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6 Reformulez ces phrases en remplaçant si par à condition que. 1. Nous ferons ce voyage si nous en avons les moyens. →

Nous ferons ce voyage à condition que nous en ayons les moyens.

2. J’accepterai ce poste si l’on me propose une rémunération motivante. → J'accepterai ce poste à condition que l'on me propose une rémunération motivante. 3. Elle vous confiera son secret si vous ne le divulguez pas. →

Elle vous confiera son secret à condition que vous ne le divulguiez pas.

4. Nous pourrons faire face à cette menace si nous restons unis. → Nous pourrons faire face à cette menace à condition que nous restions unis. 5. Il n’y aura pas de conflit majeur si tu fais des compromis. → Il n'y aura pas de conflit majeur à condition que tu fasses des compromis. 176

Les verbes

VII. Le subjonctif dans les propositions relatives 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au subjonctif présent. 1. (permettre)

permette

Existe-t-il un ticket qui nous

d’entrer dans tous les musées de la ville ?

soit

2. (être)

Nous recherchons une personne qui

3. (plaire)

Il souhaiterait trouver un poste qui lui

4. (aller)

Elles voudraient des rideaux qui

5. (avoir)

Vous auriez besoin d’un vendeur qui

6. (convenir)

Tu pourrais demander un emploi du temps qui te

agréable et sérieuse.

plaise

.

aillent

avec la couleur de ces murs. ait

de l’expérience. convienne

mieux.

2 Achevez ces phrases comme vous le souhaitez en utilisant les verbes proposés entre parenthèses. veuille faire ce travail.

1. (vouloir)

Je ne connais personne qui

2. (savoir)

Il n’y a aucun étudiant qui

3. (satisfaire)

Je ne vois rien qui te

4. (pouvoir)

N’y aurait-il pas une valise qui

5. (croire)

Connaissez-vous quelqu’un qui

6. (être)

Auriez-vous quelque chose qui

.

sache ses conjugaisons parfaitement.

.

satisfasse pleinement.

.

puisse contenir toutes ces affaires ?

.

croie en l'avenir de cette entreprise ?

.

soit plus solide ?

.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au temps du subjonctif indiqué. puisses

1. (pouvoir, au présent)

Il n’y a que toi qui

mener cette enquête.

2. (valoir, au passé)

C’est le seul qui en

3. (savoir, au présent)

Je suis le seul qui

4. (intéresser, au passé)

Quel est le premier roman qui vous

5. (être, au présent)

Je suis bien le dernier qui

6. (avoir confiance, au passé)

Tu es le seul en qui nous

ait valu

la peine.

sache

de quoi il retourne. ait intéressé(e)s

sois / soit

 ?

capable de faire ce travail !

ayons eu confiance

.

4 Même consigne. connaisse

1. (connaître, au présent)

Tu es la jeune fille la plus jolie que je

2. (manger, au passé)

C’est le meilleur cassoulet que j’

3. (ramasser, au passé)

Voici le plus gros champignon que nous

4. (trouver, au passé)

Ce sont les billets d’avion les moins chers que nous

5. (pouvoir, au présent)

C’est le mieux que je

6. (proposer, au passé)

C’est l’appartement le moins cher qu’on nous

puisse

aie

. mangé

jamais ayons ramassé

.

.

ayons trouvés

.

faire. ait proposé

. 177

Les verbes

VIII. Le subjonctif dans les complétives en tête de phrase 1 Observez l’exemple, puis transformez les phrases de manière à placer les propositions complétives en tête de phrase. Il est certain que vous êtes encore jeunes. → Que vous soyez encore jeunes est certain. 1. Il est incontestable que François a de l’expérience. → Que François ait de l'expérience est incontestable. 2. Il est évident qu’ils n’ont peur de rien. → Qu'ils n'aient peur de rien est évident. 3. Il est vraisemblable que l’on t’acceptera. →

Que l'on t'accepte est vraisemblable.

4. Il est probable qu’il a essayé de nous joindre. → Qu'il ait essayé de nous joindre est probable. 2 Reprenez les phrases obtenues dans l’exercice 1 et transformez-les de manière à mettre en relief les complétives par dislocation gauche.. 1. 2. 3. 4.

Que François ait de l'expérience, c'est incontestable.

Qu'ils n'aient peur de rien, c'est évident. Que l'on t'accepte, c'est vraisemblable. Qu'il ait essayé de nous joindre, c'est probable.

IX. L’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif 1 Complétez le tableau.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Passé simple

Imparfait du subjonctif

J’écoutai

(que)

Je choisis

(que)

Tu tombas

(que)

Tu pris

(que)

Il se leva

(qu’)

Il vécut

(qu’)

Nous chantâmes

(que)

Nous fîmes

(que)

Vous allumâtes

(que)

Vous dîtes

(que)

Ils décidèrent

(que)

Ils devinrent

(que)

j'écoutasse

je choisisse tu tombasses tu prisses il se levât

il vécût nous chantassions

nous fissions vous allumassiez vous dissiez

ils décidassent ils devinssent

Plus-que-parfait du subjonctif (que) (que) (que) (que) (qu’) (qu’) (que) (que) (que) (que) (que) (que)

j'eusse écouté

j'eusse choisi tu fusses tombé tu eusses pris il se fût levé

il eût vécu nous eussions chanté

nous eussions fait vous eussiez allumé vous eussiez dit

ils eussent décidé ils fussent devenus

178

Les verbes

2 Complétez en employant le subjonctif imparfait. 1. Il exige que nous allions le voir. → Il exigeait que nous allassions le voir. 2. Il ordonne qu’on lui dise la vérité. → Il ordonna qu'on lui dît la vérité. 3. Il faudrait que tu prennes des mesures. → Il aurait fallu que tu prisses des mesures. 4. Il veut qu’elle soit au rendez-vous à l’heure dite. → Il voulut qu'elle fût au rendez-vous à l'heure dite. 5. Il désire qu’ils s’en souviennent. → Il désirait qu'ils s'en souvinssent. 3 Complétez en employant le subjonctif plus-que-parfait. 1. Il est possible que vous l’ayez vu. → Il était possible que vous l'eussiez vu. 2. Il serait préférable que tu sois revenu plus tôt. → Il aurait été préférable que tu fusses revenu plus tôt. 3. Il vaut mieux que nous l’ayons vu avant son départ. → Il valait mieux que nous l'eussions vu avant son départ. 4. Il est étrange qu’elle ne nous ait rien dit. → Il était étrange qu'elle ne nous eût rien dit. 5. Il semble qu’ils se soient trompés. → Il semblaient qu'ils se fussent trompés. 4 Réécrivez ces trois phrases en exprimant l’irréel du passé au moyen du plus-que-parfait du subjonctif dans la proposition principale et dans la proposition subordonnée.

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1. Il aurait réussi s’il avait tenté sa chance. → Il eût réussi s'il eût tenté sa chance. 2. Si j’avais couru plus vite, je l’aurais rattrapé. → Si j'eusse couru plus vite, je l'eusse rattrapé. 3. Si vous aviez lu son livre, vous auriez mieux compris ses arguments. → Si vous eussiez lu son livre, vous eussiez mieux compris ses arguments. 5 Mettez les verbes entre parenthèses au passé simple ou à l’imparfait du subjonctif. 1. (participer)

Je crois qu’il

participa

2. (pouvoir)

J’étais heureux qu’il

3. (être)

Nous aurions regretté qu’il ne

4. (arriver) 5. (venir)

arrivât

Elle s’étonnait qu’il On dit qu’il

à toutes les compétitions. pût

vint

venir. fût

pas disponible.

si tard. à plusieurs reprises prendre de mes nouvelles. 179

Les verbes

6. (loger)

Je me réjouissais qu’il

logeât

7. (faire)

Nous pensons qu’il

fit

8. (se souvenir)

Il paraît qu’il ne

se souvint

tout près de mon hôtel. la connaissance de Pierre à cette époque. de rien.

6 Lisez le poème ci-dessous puis répondez aux questions. Complainte amoureuse Oui, dès l’instant que je vous vis, Beauté féroce, vous me plûtes ! De l’amour qu’en vos yeux je pris, Sur-le-champ vous vous aperçûtes. Ah ! Fallait-il que je vous vîsse, Fallait-il que vous me plussiez, Qu’ingénument je vous le disse, Qu’avec orgueil vous vous tussiez ! Fallait-il que je vous aimasse, Que vous me désespérassiez, Et qu’enfin je m’opiniâtrasse, Et que je vous idolâtrasse, Pour que vous m’assassinassiez ! Alphonse Allais, « Complainte amoureuse », Par les bois du Djinn, Fayard, 1997.

Questions : 1. Relevez les formes verbales et identifiez chacune d’elle : Exemple : je vis, verbe voir, 1re personne du singulier du passé simple. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. "vous [...] plûtes", verbe "plaire", 2ème personne du pluriel du passé simple ; "je pris", verbe "prendre", 1ère

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– personne du singulier du passé simple ; "vous vous aperçûtes", verbe "s'apercevoir", 2ème personne du pluriel du passé simple.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. "fallait-il", verbe "falloir", 3ème personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif. 3. "je [...] visse", verbe "voir", 1ère personne du singulier de l'imparfait du subjonctif ; "vous [...]plussiez", verbe

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "plaire", 2ème personne du pluriel de l'imparfait du subjonctif ; "je [...] disse", verbe "dire", 1ère personne du singulier de l'imparfait du subjonctif ; "vous vous tussiez", verbe "se taire", 2ème personne du pluriel de l'imparfait du

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– subjonctif ; "je [...] aimasse", verbe "aimer", 1ère personne du singulier de l'imparfait du subjonctif ; "vous [...] désespérassiez", verbe "désespérer", 2ème personne du pluriel de l'imparfait du subjonctif ; "je m'opiniâtrasse", verbe

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "s'opiniâtrer", 1ère personne du singulier de l'imparfait du subjonctif ; "je [...] idolâtrasse", verbe "idolâtrer", 1ère personne du singulier de l'imparfait du subjonctif ; "vous [...] assassinassiez" , verbe "assassiner", 2ème personne du ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– pluriel de l'imparfait du subjonctif.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Quels sont les deux temps principalement employés dans ces vers ? Les deux temps principalement employés sont le passé simple et l'imparfait du subjonctif. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Pourquoi le poème a-t-il pour titre « Complainte amoureuse » ? Parce que celui qui dit "je" se plaint de l'indifférence et de la cruauté de la femme dont il est amoureux. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Quel est l’effet produit par ce texte sur le lecteur ? La tristesse ? L’émotion ? La sympathie ? Le rire ? Justifiez votre réponse. Le texte suscite le rire car l'accumulation des imparfaits du subjonctif confère à la plainte un caractère ridicule. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Qui est Alphonse Allais ? Alphonse Allais est un écrivain et un humoriste français de la fin du XIXème siècle. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

180

LES VERBES

X. La concordance des temps 1 Complétez. 1. Je pense que tu es trop jeune pour comprendre. → Je pensais que tu étais trop jeune pour comprendre. 2. Je sais qu’il t’aime. → Je savais qu'il t'aimait. 3. Je reconnais qu’il a eu raison. → Je reconnaissais qu'il avait eu raison. 4. Je crois qu’il viendra te voir. → Je croyais qu'il viendrait. 5. Je suis sûr qu’il se perdra en chemin. → J’étais sûr qu'il se perdrait en chemin. 6. J’avoue que je ne l’ai pas compris. → J’avouais que je ne l'avais pas compris. 7. Je te promets que je serai revenu à huit heures. → Je te promettais que je serais revenu à huit heures. 8. J’espère que auras bientôt terminé. → J’espérais que tu aurais bientôt terminé. 2 Réécrivez ce texte en mettant les verbes principaux à l’imparfait. Marie m’écrit qu’il fait très froid, qu’il a beaucoup neigé depuis le début du mois de décembre et que les enfants font de belles glissades dans les rues du village. Elle me dit aussi que son grand-père va mieux et qu’il ne souffre plus. Elle pense qu’il sera bientôt rétabli et qu’il aura quitté son lit quand je serai de retour. Marie m’écrivait ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– qu'il faisait très froid, qu'il avait beaucoup neigé depuis le début du mois de décembre et que les enfants faisaient de belles glissades dans les rues du village. Elle me disait aussi que son grand-père ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– allait mieux et qu'il ne souffrait plus. Elle pensait qu'il serait bientôt rétabli et qu'il aurait quitté son lit quand je serais de retour.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Complétez les subordonnées en suivant les indications entre parenthèses et en utilisant le subjonctif présent ou passé. 1. Il souhaite que tu ailles à sa rencontre. (aller - simultanéité ou postériorité) 2. Tu veux que nous partions tout de suite. (partir - simultanéité ou postérorité) 3. Je regrette qu’il ait disparu si rapidement. (disparaître - antériorité) 4. Vous doutez qu’il ait été capable de faire ce travail. (être - antériorité) 181

LES VERBES

5. Elle ordonne que tu

apprennes ce texte par coeur.

(apprendre - simultanéité ou postériorité) 6. Je ne suis pas sûr que vous

ayez eu suffisamment de courage.

(avoir - antériorité) 7. Nous craignons qu’il

faille revenir demain.

(falloir - simultanéité ou postériorité) 8. Il est furieux que nous

nous moquions de lui.

(se moquer - simultanéité ou postériorité) 4 Transposez au passé. Le père d’Élise lui fait de nombreux reproches. Il trouve qu’elle ne se consacre pas suffisamment à ses études. Il veut qu’elle soit plus assidue à ses cours et que ses résultats s’améliorent. Il pense qu’il faut qu’elle songe davantage à son avenir et qu’elle s’amuse moins. Il regrette qu’elle ait manqué de rigueur durant le trimestre et qu’il faille sans cesse lui rappeler qu’elle ne pourra devenir avocat, comme elle le souhaite, sans un travail sérieux. 1. Le père d'Elise lui faisait de nombreux reproches. Il trouvait qu'elle ne se consacrait pas suffisamment à ses études. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Il voulait qu'elle soit plus assidue à ses cours et que ses résultats s'améliorent. Il pensait qu'il fallait qu'elle songe davantage à son avenir et qu'elle s'amuse moins. Il regrettait qu'elle ait manqué de rigueur durant le trimestre et qu'il ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– faille sans cesse lui rappeler qu'elle ne pourrait devenir avocat, comme elle le souhaitait, sans un travail sérieux.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Si l'on respecte rigoureusement la concordance des temps et que l'on utilise l'imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif, qui ne s'emploient plus à l'oral et très rarement à l'écrit, on obtient : "Le père d'Elise lui faisait de nombreux reproches. Il trouvait qu'elle ne se consacrait pas suffisamment à ses études. Il voulait qu'elle fût plus assidue à ses ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– cours et que ses résultats s'améliorassent. Il pensait qu'il fallait qu'elle songeât davantage à son avenir et qu'elle s'amusât moins. Il regrettait qu'elle eût manqué de rigueur durant le trimestre et qu'il fallût sans cesse lui rappeler ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– qu'elle ne pourrait devenir avocat, comme elle le souhaitait, sans un travail sérieux."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Réécrivez ces phrases en mettant le verbe de la proposition principale au temps indiqué. 1. Il était certain que nous nous reverrions. →

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2. J’imagine qu’il s’est considérablement enrichi. →

(futur)

Il croira qu'on lui veut du mal.

6. Il espérait que tu aurais terminé à temps. →

(imparfait)

On nous apprenait que vous aviez été absents.

5. Il croit qu’on lui veut du mal. →

(imparfait)

Il trouvait que tu exagérais.

4. On nous apprend que vous avez été absents. →

(imparfait)

J'imaginais qu'il s'était considérablement enrichi.

3. Il trouvera que tu exagères. →

(présent)

Il est certain que nous reverrons.

(présent)

Il espère que tu auras terminé à temps.

182

Les verbes

XI. L’impératif 1 Conjuguez à l’impératif présent. 1.

Être à l’heure

2. Avoir confiance

3. Participer



Sois à l'heure !



Aies confiance !



Participe !



Soyons à l'heure !



Ayons confiance



Participons !



Soyez à l'heure !



Ayez confiance !



Participez !

4.

Aller

5. Se réveiller

6. Savoir sa leçon



Va !



Réveille-toi !



Sache ta leçon !



Allons !



Réveillons-nous !



Sachons notre leçon !



Allez !



Réveillez-vous !



Sachez votre leçon !

2 Mettez les verbes à la 2e personne du pluriel de l’impératif. Pour réconforter des camarades, vous pouvez dire : 1. Être plus optimiste. → Soyez plus optimistes ! 2. Ne pas désespérer. → Ne désespérez pas ! 3. Avoir confiance.

→ Ayez confiance !

4. Ne pas s’inquiéter. → Ne vous inquiétez pas ! 5. Ne pas s’en faire.

→ Ne vous en faites pas !

3 Mettez les verbes à la 2e personne du singulier de l’impératif. Pour indiquer un chemin à un camarade, vous pouvez dire : 1. Descendre à la prochaine station. 2. Traverser le boulevard.

→ Traverse le boulevard !

3. Prendre la première rue à gauche. 4. Tourner à droite. 5. Marcher tout droit.

→ Descends à la prochaine station ! → Prends la première rue à gauche !

→ Tourne à droite ! → Marche tout droit !

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4 Le kouglof est une spécialité alsacienne. C’est une sorte de brioche que l’on consomme traditionnellement au petit déjeuner. On trouve le kouglof également en Allemagne et en Autriche. Dans la recette ci-dessous, mettez les verbes en caractères gras à la 2e personne du singulier. La recette du Kouglof

500 g de farine 2 dl de lait 200 g de beurre 25 g de levure de boulanger 200 g de sucre 3 œufs 125 g de raisins secs une pincée de sel un moule à kouglof

1. Mettez les raisins secs à gonfler dans de l’eau tiède. Mets les raisins secs à gonfler dans de l'eau tiède.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

183

Les verbes

–2. Faites tiédir le lait. Délayez la levure dans un demi-verre. Dans le reste du lait, mélangez le beurre, le sucre et le sel. Fais tiédir le lait. Délaie / Délaye la levure dans un demi-verre. Dans le reste du lait, mélange le beurre, le sucre et le ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– sel.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Versez la farine dans une terrine, ajoutez les œufs et le mélange précédent. Verse la farine dans une terrine, ajoute les oeufs et le mélange précédent. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Pétrissez. Lorsque la pâte se décolle, incorporez la levure. Puis laissez la pâte reposer une heure dans un endroit tiède. Pétris. Lorsque la pâte se décolle, incorpore la levure. Puis laisse la pâte reposer une heure dans un endroit tiède. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Ajoutez les raisins secs. Beurrez le moule à kouglof et posez une amande au fond de chacune de ses côtes. Versez la pâte dans le moule. Attendez jusqu’à ce qu’elle ait bien levé. Enfournez. Faites cuire à feu moyen (5-6) durant 45 mn. Saupoudrez de sucre glace. Ajoute les raisins secs. Beurre le moule à kouglof et pose une amande au fond de chacune de ses côtes. Verse la ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– pâte dans le moule. Attends jusqu'à ce qu'elle ait bien levé. Enfourne. Fais cuire [...] Saupoudre de sucre glace.

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

184

E . Leles verbe au passif, verbes pronominaux,

les verbes et tournures impersonnels

I. Le verbe au passif 1 Observez l’exemple puis répondez aux questions. – C’est toi qui expédies ces lettres ? – Non, elles sont expédiées par une secrétaire. 1. – C’est toi qui diriges ce travail ? est dirigé

– Non, il

par un de mes collègues.

2. – C’est toi qui développes ces photos ? sont développées

– Non, elles

par un photographe professionnel.

3. – C’est toi qui effectues ces calculs ? sont effectués

– Non, ils

par un comptable.

4. – C’est toi qui mets en place cette formation ? – Non, elle

est mise en place

par un autre professeur.

5. – C’est toi qui établis cet emploi du temps ? – Non, il

est établi

par le directeur adjoint.

6. – C’est toi qui conçois ces modèles ? – Non, ils

sont conçus

par un styliste.

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2 Même consigne. – Qui a peint Guernica ? – Ce tableau a été peint par Picasso.

(Ce tableau – Picasso)

1. – Qui a écrit Les Misérables ?

(Ce roman – Victor Hugo)

– Ce roman a été écrit par Victor Hugo. 2. – Qui a découvert le vaccin contre la rage ?

(Ce vaccin – Pasteur)

– Ce vaccin a été découvert par Pasteur. 3. – Qui a composé Carmen ?

(Cet opéra – Bizet)

– Cet opéra a été composé par Carmen. 4. – Qui a réalisé Le Dernier métro ?

(Ce film – François Truffaut)

– Ce film a été réalisé par François Truffaut. 5. – Qui a conçu la villa Savoye à Poissy1 ? –

(Cette villa – Le Corbusier)

Cette villa a été conçue par Le Corbusier. 185

Les verbes

6. – Qui a assassiné le roi Henri IV en 1610 ? –

(Ce roi – Ravaillac)

Ce roi a été assassiné par Ravaillac.

1. Poissy : ville de la région parisienne.

3 Complétez en mettant les verbes au passif au temps indiqué. 1. Nous 2. La ville

serons reçus

par le directeur.

(recevoir – au futur)

avait été attaquée

par les ennemis.

(attaquer – au plus-que-parfait)

est respecté

3. Il

de tous.

4. Les moutons

étaient gardés

5. Les récoltes

seraient détruites

par le berger. par l’orage.

auront été déçus

6. Ils 7. Cet incendie

par le spectacle.

aurait été allumé

8. Cette institutrice

par un pyromane.

était aimée

de ses élèves.

(respecter – au présent) (garder – à l’imparfait) (détruire – au conditionnel présent) (décevoir – au futur antérieur) (allumer – au conditionnel passé) (aimer – à l’imparfait)

4 Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé, et, le cas échéant, au passif. La Cité universitaire de Paris

La Cité universitaire de Paris

a été créée

(créer, forme passive) au lendemain de la Première Guerre

a imaginé

mondiale. C’est André Honnorat qui était alors ministre de l’Instruction publique, qui

(imaginer) de

la faire construire. Elle incarnait à ses yeux un idéal de paix entre les peuples. En même temps, elle répondait à son désir de re­staurer le rayonnement universitaire de la France dans le monde. Pour réaliser son rêve, André Honnorat, aidé du recteur a sollicité

de l’université de Paris, Paul Appel,

(solliciter) l’appui de diplomates du monde entier et le soutien

de nombreux mécènes tels que l’industriel alsacien Émile Deutsch de la Meurthe, et les familles Rothschild et Rockfeller. Certaines grandes écoles, également,

La première maison

ont participé

a été édifiée

(participer) au financement des constructions.

(édifier, forme passive) en 1925. Il s’agit de celle des étudiants canaa vu

diens. La dernière, la Fondation Avicenne (ex-maison de l’Iran) entre 1925 et 1969, 25 maisons

ont été construites

tares, face au parc Montsouris… Des architectes célèbres

(construire, forme passive), sur un terrain de 34 hec-

ont été choisis

maisons, dans un souci de prestige. C’est ainsi que la maison du Brésil Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(voir) le jour en 1969. Au total,

(choisir, forme passive) pour édifier les

a été conçue

(concevoir, forme passive)

par Le Corbusier.

II. Les verbes pronominaux 1 Cochez la bonne réponse. 1. Les enfants marchent deux par deux en se donnant la main. ✔ Verbe pronominal Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif

2. L’acteur se maquille avant d’entrer en scène. ✔ Verbe pronominal Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif

186

Les verbes

3. On boit, on chante. Les verres se vident et se remplissent. ✔ Verbe pronominal Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif

4. Ils se sont battus à coups de poing dans la cour de l’école. ✔ Verbe pronominal Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif

5. Selon un sondage récent, plus de deux millions de Français ne se laveraient pas tous les jours… ✔ Verbe pronominal Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif

6. Mon Dieu, elle s’est évanouie ! ✔ Verbe essentiellement Verbe pronominal Verbe pronominal Verbe pronominal pronominal à sens réfléchi à sens réciproque à sens passif 2 Relevez les verbes pronominaux de ce texte et donnez leur infinitif. Air France La compagnie Air France a été créée en 1933 sur la décision du ministre de l’Air Pierre Cot. Très vite, un trafic régulier s’est établi entre Paris et les grandes villes du monde, notamment Londres et New Tork. Mais c’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après sa nationalisation, qu’elle a pris son véritable essor. Elle s’est imposée tout d’abord comme l’une des entreprises les plus représentatives de l’élégance et du luxe français. Dans les années 50-60, devenue la compagnie préférée des stars, elle a ainsi fait appel à des designers et des artistes réputés, des cuisiniers de renom, et des couturiers tels que Christian Dior, Carven, Nina Ricci, qui ont dessiné les uniformes de ses hôtesses de l’air. Puis, à partir des années 70 elle a choisi de donner la priorité à la rentabilité. Sans renoncer à son image de marque, elle s’est alors orientée vers le transport de masse, en s’équipant de Boeing 747 et en se dotant d’une classe économique à l’usage des passagers ordinaires. De nos jours, la compagnie s’efforce de demeurer compétitive. Elle a d’ailleurs encore fière allure en dépit d’un certain nombre de difficultés financières. Elle a rénové récemment ses cabines « affaires » et « première » et reçu les uniformes qu’elle avait commandés à Christian Lacroix pour ses équipages. Les infinitifs des verbes pronominaux qui se trouvent dans ce texte sont : "s'établir", "s'imposer", "s'orienter", ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "s'équiper", "se doter", "s'efforcer".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Mettez les phrases à l’impératif. 1. Tu te lèves plus tôt.

→ Lève-toi plus tôt !

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2. Nous nous promenons sur la plage.

→ Promenons-nous sur la plage !

3. Tu t’abrites dans une cabine téléphonique. 4. Vous vous dépêchez de rentrer.

→ Abrite-toi dans une cabine téléphonique !

→ Dépêchez-vous de rentrer ! → Battons-nous pour défendre nos droits !

5. Nous nous battons pour défendre nos droits. 6. Vous vous confiez à moi.

→ Confiez-vous à moi !

4 Complétez les phrases avec les verbes entre parenthèses. nous reposer

1. (se reposer)

Nous avions décidé de

un peu.

2. (s’imprégner) phère du lieu.

Je voulais revenir en arrière pour faire quelques photos et

3. (se demander)

Ils regardent autour d’eux et semblent

se demander

te consacrer

4. (se consacrer)

Tu croyais que tu pourrais ne

5. (se réserver) du sport.

Je pense que je devrais, au moins une fois par semaine,

m'imprégner

encore de l’atmos-

où ils sont.

à ce travail que quelques jours par mois. me réserver

un moment pour faire

187

Les verbes

5 Complétez par ce ou se. ce

1. Quand Ce

2.

Ce

4. 5.

souvient qu’elles

se

lapin se

figure que

se se

soir, il a décidé de

Ce

6. Il

mariera-t-il ? se

que je pense, c’est qu’il faut

se

3. Il

se

jeune homme

garder de juger trop rapidement

qu’il a fait.

 sont absentées un moment. coucher tôt. ce

cache peut-être dans ce

ce

se

qui

fourré.

passe est anormal. Mais

ce

genre de choses

se

voit tous les

jours. 6 Complétez par c’est ou s’est. 1.

C'est

s'est

2. Eric 3. Où 4

d’abord ce qu’il

c'est

C'est

bizarre !

pourtant si facile !

-elle donc cachée ? s'est

dans cette cabane qu’elle

5. Mon chien 6.

dit. Puis il a changé d’avis.

encore trompé ! Comme

s'est C'est

s'est

C'est

s'est

C'est

fait mal à la patte.

alors que la porte

réfugiée.

s'est

pour cela qu’il boite.

ouverte et qu’il

s'est

introduit à l’intérieur.

7 Mettez les verbes entre parenthèses aux temps qui conviennent. Attention aux accords du participe passé. Quatre siècles de Pax Romana

Au lendemain de la guerre des Gaules, qui

s'est achevée

toire des Romains sur les Gaulois, la Gaule a commencé à se romaniser. Elle s'est fondue

passé composé) et s'étendait

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s'est urbanisée

(s’urbaniser,

(se fondre, passé composé) dans le gigantesque empire romain, qui

(s’étendre, imparfait) de l’Écosse aux confins du Moyen-Orient.

La colonisation de la Gaule par les Romains

Les Romains

(s’achever, passé composé) par la vic-

se sont attachés

s'est faite

(se faire, passé composé) en douceur.

(s’attacher, passé composé) à favoriser l’intégration des Gaulois, en leur offrant

la citoyenneté et en créant des élites. En outre, respectueux des tribus, ils ont choisi de conserver les cités héritées des Gaulois pour en faire les capitales des provinces gallo-romaines. Ils les ont aménagées à leur façon – tracés linéraires, agencement méthodique autour d’un espace public central, construction de temples, de thermes, de commerces, d’écoles… – et se sont efforcés

Les théâtres, eux,

(s’efforcer, passé composé) de les relier les unes aux autres par un important réseau routier.

se sont implantés

(s’implanter, passé composé) le plus souvent à l’extérieur des villes.

La Pax Romana (Paix romaine) a duré quatre siècles, de l’an 58 avant Jésus-Christ jusqu’à l’an 400 de notre ère.

Elle nous a laissé en héritage les racines de notre langue actuelle et celles du droit romain. C’est aussi durant cette période que le christianisme

s'est enraciné

(s’enraciner, passé composé) dans notre pays. 188

Les verbes

III. Les verbes et les tournures impersonnels 1 Complétez successivement par un nom, un infinitif et une proposition complétive introduite par que. Pour lutter contre le chômage, 1. il faut

des mesures plus efficaces.

2. il faut

stimuler la consommation et l'investissement.

3. il faut

que le gouvernement diminue les charges patronales.

2 Complétez en utilisant la construction « il s’agit de + infinitif ». 1. Tu n’as pas fait grand-chose ces derniers mois. Maintenant, 2. Nous avons longtemps attendu. Maintenant, 3. Tu as fait assez de bêtises. Maintenant,

il s'agit de travailler / de te mettre au travail.

il s'agit d'agir / de passer à l'action.

il s'agit d'obéir / d'être raisonnable..

3 Complétez les phrases en utilisant la construction « il s’agit de + groupe nominal », et en vous inspirant, si vous le souhaitez, des éléments ci-dessous. métaphore – emploi – roman – rumeur – déclaration de revenus 1. Tu as reçu une lettre.

Il s'agit de ta déclaration de revenus.

2. L’éditeur va publier ce manuscrit.

Il s'agit d'un roman.

3. Reconnaissez-vous cette figure de style ? 4. Je peux vous assurer que c’est faux. 5. Je n’ai pas encore d’expérience.

Il s'agit d'une métaphore.

Il s'agit d'une rumeur.

Il s'agit d'un premier emploi.

4 Transformez les phrases en utilisant il s’agit de (d’). 1. Ce livre parle de la Seconde guerre mondiale et de ses conséquences économiques et sociales. il s'agit de la Seconde guerre mondiale et de ses conséquences économiques et sociales.

→ Dans ce livre,

2. Ce roman parle d’un homme qui a décidé de partir vivre au Canada.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



Dans ce roman, il s'agit d'un homme qui a décidé de partir vivre au Canada.

3. Ce texte parle de l’art contemporain et de ses relations avec la société de consommation. →

Dans ce texte, il s'agit de l'art contemporain et de ses relations avec la société de consommation.

5 Complétez en utilisant il y a, il reste, il manque. 1. Sur la table,

il y a une baguette de pain.

2. Dans le panier, 3. Sur l’étagère,

il reste quelques fruits.

il manque des livres.

6 Complétez. (Faites l’élision de la préposition de si nécessaire.) 1. Il est préférable de 2. Il nous est arrivé de 3. Il est temps de

se passer de somnifères. nous tromper.

prendre une décision.

189

Les verbes

7 Mettez les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif ou du subjonctif. 1. « Il est important que nous ne nous soumettions va

2. Il est certain que ce nouveau procédé fait

3. Il est clair qu’il ne le

dise

4. Il est possible qu’elle 5. Il est regrettable que vous

pas à la violence », a dit le Premier ministre.

continuiez

se généraliser.

(se soumettre) (aller)

pas exprès.

(faire)

la vérité.

(dire)

de travailler dans ces conditions.

(continuer)

8 Employez les verbes ou expressions proposés successivement dans une tournure personnelle puis dans une tournure impersonnelle. être bon → Ce gâteau est bon. (tournure personnelle) → Il est bon de ne rien faire (tournure impersonnelle) 1. être nécessaire →

Cette réforme est nécessaire.





Il est nécessaire de rester calme.

2. rester



Je reste à la maison ce soir.





Il ne reste plus que deux tranches de pain.

3. arriver



Nous arrivons dans une heure.





Il arrive que l'on fasse des erreurs.

4. se passer



Je me passe volontiers de son aide.





Il se passe des choses bizarres dans cette maison.

5. être défendu



Paul a toujours envie de faire ce qui est défendu.





Il est défendu de marcher sur le gazon.

9 Surlignez dans ce texte toutes les expressions signifiant l’obligation.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

La crise de l’État-providence en France De nos jours, en France, les critiques se multiplient à l’égard de l’État-providence. Certes, ce n’est pas nouveau. Au cours des cinquante dernières années, on l’a accusé de freiner la croissance économique et de favoriser l’inflation, on a dénoncé son développement tentaculaire, son coût et son impuissance, et on a même affirmé qu’il accroissait le chômage… On peut ainsi parler d’une crise continue de l’État-providence, même si la situation sociale des Français s’est beaucoup améliorée, sur le plan de la santé, de l’accès à l’éducation ou de la réduction de certaines inégalités. Mais aujourd’hui il devient urgent de réformer la solidarité nationale et de la fonder sur de nouvelles bases. Le fonctionnement de l’économie a changé, la société s’est transformée. Il est indispensable d’explorer de nouvelles voies. Pour Patrick Savidan, président de l’Observatoire des inégalités, et maître de conférences à la Sorbonne, quatre priorités s’imposent. On doit d’abord améliorer la protection sociale des catégories de la population les plus exposées aux risques sociaux : « Ceux qui n’ont ni capital ni garantie de l’emploi ont besoin d’un renforcement, non d’un démantèlement des protections collectives et des droits sociaux », explique-t-il. On doit aussi réduire les inégalités « de revenus, de progression professionnelle, de patrimoine », qui se creusent entre les générations et réorienter le système social en faveur des jeunes, qui sont particulièrement vulnérables. En outre, il faut permettre aux femmes de mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle. Leur statut est encore trop fragile, et les protéger, c’est aussi protéger leurs enfants. Enfin, il estime qu’il est nécessaire d’établir l’équilibre, au niveau national, entre ceux qui bénéficient de la mondialisation économique et ceux qui, au contraire, en subissent les conséquences. D’après Patrick Savidan, « Les nouveaux chantiers de la solidarité » dans « Fraternité », Télérama hors série, mars 2007, p. 56-60. 190

F. Ll’accord es constructions verbales et du participe passé I. Verbes transitifs, intransitifs, ou construits avec un attribut 1 Pour chacun des verbes en caractère gras, dites s’il est transitif ou intransitif dans la phrase où il est employé. ✔ transitif

intransitif

transitif

✔ intransitif

✔ transitif

intransitif

4. Il jure tout le temps.

transitif

✔ intransitif.

5. Les larmes coulent sur son visage.

transitif

✔ intransitif

6. Les pirates ont coulé le navire.

✔ transitif

intransitif

7. Cette machine réduit le grain en farine.

✔ transitif

intransitif.

transitif

✔ intransitif

1. Le maçon a démoli la maison. 2. Je démissionne demain. 3. Il parle de sa jeunesse.

8. Ce pull a rétréci au lavage.

2 Pour chacun des verbes en caractères gras, dites s’il est construit avec un COD ou un COI dans la phrase où il est employé. Attention : lorsque le verbe est suivi d’un infinitif ou d’une proposition, il n’est pas toujours facile de savoir si l’on a affaire à un COD ou COI. Pour être certain de la construction du verbe, on remplace l’infinitif ou la proposition par un nom. 1. Mon père lit le journal. 2. Je rêve de toi. 3. Jeanne prépare le repas. 4. Nous repensons à cette soirée. 5. Il sait que tu es venu.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. Il parle à son voisin. 7. Tu avoues que tout le monde était au courant. 8. Nous croyons en lui. 9. Il a demandé de venir. 10. Il tient à ce que tu assistes à cette réunion.

✔ COD

COI

COD

✔ COI

✔ COD

COI

COD

✔ COI

✔ COD

COI

COD

✔ COI

✔ COD

COI

COD

✔ COI

✔ COD

COI

COD

✔ COI

3 Les verbes de cet exercice présentent une double construction. Pour chacun d’eux, repérez le COD et le COI. 1. Il a offert des fleurs à sa femme. →

COD :

des fleurs



COI :

sa femme

2. Elle révèle un secret à son amie. →

COD :

un secret



COI :

son amie

3. Vous ne me dites pas la vérité.



COD :

la vérité



COI :

me

4. Nous vous signalons une erreur. →

COD :

une erreur



COI :

vous

5. Sa fille lui cause du souci.

COD :

du souci



COI :

lui



191

Les verbes

4 Pour chacun des verbes en caractères gras, dites s’il est construit avec un COD, un COI ou un attribut. 1. Je suis content.

COD

COI

✔ attribut

2. Tu renonces à ce projet ?

COD

✔ COI

attribut

3. Lise est ma sœur.

COD

COI

✔ attribut

✔ COD

COI

attribut

COD

COI

✔ attribut

✔ COD

COI

attribut

7. Son projet semble irréalisable.

COD

COI

✔ attribut

8. Nous restons fidèles à mes engagements.

COD

COI

✔ attribut

9. Elle met ce chapeau.

✔ COD

COI

attribut

10. Je regrette de vous déranger.

✔ COD

COI

attribut

COD

COI

✔ attribut

✔ COD

COI

attribut

4. De vieux chênes protègent la maison. 5. Il passe pour intelligent. 6. Je veux que tu me dises la vérité.

11. Il est considéré comme quelqu’un d’important. 12. Il considère qu’il s’agit d’une affaire sérieuse.

5 Pour chacun des attributs en caractères gras, dites à quel nom ou pronom il se rapporte, et s’il s’agit d’un attribut du sujet ou d’un attribut du COD. 1. Cette histoire est très étrange.

✔ attribut du sujet

attribut du COD

2. Philippe est aviateur.

✔ attribut du sujet

attribut du COD

3. Je trouve Louis bizarre en ce moment.

attribut du sujet

✔ attribut du COD

4. Nous le croyons capable de réussir.

attribut du sujet

✔ attribut du COD

5. Cette affaire le rend triste.

attribut du sujet

✔ attribut du COD

II. L’accord du participe passé 1. Le participe passé employé avec être

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Observez l’exemple ci-dessous puis répondez aux questions. Louis est sorti il y a une heure. Et sa sœur ? – Elle est aussi sortie il y a une heure. 1. Pierre est arrivé à l’heure. Et Louise ? – Elle est aussi arrivée à l'heure. 2. Serge est rentré tout de suite. Et ta fille ? – Elle est aussi rentrée tout de suite. 3. Henri est resté à la maison. Et Marie ? – Elle est aussi restée à la maison. 4. Mon mari est parti lundi. Et ta femme ? – Elle est aussi partie lundi. 5. Patrick s’est levé tôt. Et Christine ? – Elle s'est aussi levée tôt. 192

Les verbes

2 Observez l’exemple ci-dessous puis complétez les phrases. Je suis descendu à huit heures mais mes voisines sont descendues plus tard. nés

1. Je suis née à Lyon mais mes parents sont

à Marseille. trompées

2. Je me suis trompé quelquefois mais mes sœurs ne se sont jamais allés

3. Je suis allé à la gare en métro mais mes amis y sont 4. Je me suis couchée à minuit mais mes nièces se sont

.

en bus.

couchées

bien après.

3 Réécrivez ces phrases au plus-que-parfait. 1. Nous revenons de l’école à pied. → Nous étions revenu(e)s de l'école à pied. 2. Ma mère s’arrête et se baisse pour cueillir une fleur. → Ma mère s'était arrêtée et s'était baissée pour cueillir une fleur. 3. Les astronautes sortent de la navette spatiale. → Les astronautes étaient sortis de la navette spatiale. 4. Vous devenez plus sages. → Vous étiez devenu(e)s plus sages. 5. Elise et Joséphine rentrent tard. → Elise et Joséphine étaient rentrées tard. 6. Les voyageurs montent dans l’avion. → Les voyageurs étaient montés dans l'avion. 7. Françoise et son frère se déguisent pour Mardi gras. → Françoise et son frère s'étaient déguisés pour Mardi gras. 8. La lune se lève. Un rayon tombe sur l’enfant endormi. → La lune s'était levée. Un rayon était tombé sur l'enfant endormi. 4 Complétez avec les verbe suivants au passé composé. revenir – se renseigner – survenir – aller – s’enfuir – monter – se rendre – rentrer

L’inspecteur

est monté

dans sa voiture et

s'est rendu est

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

sur les circonstances du drame. « À quelle heure la victime s'est

rendue

-elle

est

-il

enfui

 ? »

ensuite ? Quand

survenu

sur les lieux du crime. Il s'est renseigné -elle est

-elle

rentrée revenue

immédiatement après son retour ? Par où l’assassin

chez elle ? Où  ? Le crime s'est

-il

5 Écrivez les participes passés de ces verbes pronominaux comme il convient. 1. Les assiettes se sont vidé es 2. Patricia s’était lavé e

en quelques minutes.

au savon de Marseille.

3. Ces tableaux se seraient vendu s 4. Nous nous étions contenté 5. Elle se serait perdu e

(e)s

2 000 euros. de cette somme d’argent.

dans la forêt.

6. Un diplomate français s’est rendu 7. Nos parents se sont rencontré

s

en Chine. et se sont parlé

. 193

Les verbes

2. Le participe passé employé avec avoir 1 Complétez en mettant les verbes entre parenthèses au passé composé. 1. Il

a été

2. Elle

a vécu

a

très malade. Il

.

(être – souffert)

jusqu’à 97 ans.

(vivre) avons hésité

3. Nous n’étions pas sûrs d’avoir raison. Nous ai couru

4. En retard, j’

souffert

beaucoup

longtemps.

(hésiter)

aussi vite que possible.

5. Pourquoi

ont

disparu

6. Elles

ont téléphoné

-ils

(courir)

 ?

(disparaître)

hier.

(téléphoner)

2 Surlignez les COD, puis complétez en mettant les verbes entre parenthèses au passé composé. a rencontré

1. (rencontrer – parler)

Paul

2. (réunir – promettre) l’automne.

Le patron

3. (interroger –  signifier) examen.

Le juge

4. (rendre visite – apporter)

Nous

5. (assister – apercevoir) 6. (téléphoner – proposer)

a réuni

Elle

ses salariés. Il leur

a parlé

longuement.

a promis

une augmentation pour

a interrogé

les suspects, puis il leur

a signifié

avons rendu visite

à ta mère et nous lui

avons apporté

ai assisté

J’

Agnès ce matin. Il lui

ai aperçu

aux obsèques du général. J’y

a téléphoné

à ton cousin. On lui

a proposé

leur mise en des fleurs.

ton frère. un nouveau poste

3 Observez l’exemple ci-dessous puis réécrivez les phrases en remplaçant le pronom je par le pronom indiqué. J’avais posé ma serviette sur le sable et je m’étais étendu. → Nous avions posé notre serviette sur le sable et nous nous étions étendus. 1. J’avais repassé mon pantalon et je m’étais habillé. → Elle avait repassé son pantalon et elle s'était habillée. 2. J’avais appelé la réception et je m’étais plaint. Ils avaient appelé la réception et ils s'étaient plaints. 3. J’avais regardé un film d’Hitchcock et je m’étais endormi.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Vous

aviez regardé un film d'Hitchcock et vous vous étiez endormi(e) / endormi(e)s.

4. J’avais fait un cauchemar et je m’étais réveillé. Il

avait fait un cauchemar et il s'était réveillé.

5. J’avais fini mon travail et je m’étais reposé. Elles avaient fini leur travail et elles s'étaient reposées. 6. J’avais ouvert une boîte de chocolat et je m’étais régalé. Nous avions ouvert une boîte de chocolat et nous nous étions régalé(e)s. 4 Transformez les phrases selon le modèle suivant. J’ai aimé cette jeune fille quand j’étais jeune. → Cette jeune fille, je l’ai aimée quand j’étais jeune. 1. Nous avons déjà visité cet appartement. Cet appartement, nous l’ avons déjà visité. 194

Les verbes

2. Elles ont habité cette maison pendant dix ans. Cette maison, elles l’ ont habitée pendant dix ans. 3. J’ai porté cette robe l’hiver dernier. Cette robe, je l'ai portée l'hiver dernier.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Il a perdu ses lunettes hier au cinéma. Ses lunettes, il les a perdues hier au cinéma. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. J’ai rencontré mon mari pour la première fois chez des amis. Mon mari, je l'ai rencontré pour la première fois chez des amis. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Il a constitué sa collection de timbres au fil des ans. Sa collection de timbres, il l'a constituée au fil des ans. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Nous avons beaucoup apprécié ces vacances. Ces vacances, nous les avons beaucoup appréciées. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8. Vous avez goûté ces biscuits ? Ces biscuits, vous les avez goûtés ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5 Transformez les phrases selon le modèle suivant. Il a volé des tableaux. Quels tableaux a-t-il volés ?

(Quels)

1. Vous avez raconté une histoire.

(Quelle)

Quelle histoire avez-vous racontée ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Elle a pris des photos.

(Quelles)

Quelles photos a-t-elle prises ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. J’ai emporté un parapluie.

(Quel)

Quel parapluie ai-je emporté ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Elle a emprunté des livres.

(Quels)

Quels livres a-t-elle empruntés ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. Nous avons arraché des pages.

(Quelles)

Quelles pages avons-nous arrachées ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Ils ont ouvert une porte.

(Quelle)

Quelle porte ont-il ouverte ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6 Transformez les phrases selon le modèle suivant. Bruno a rencontré une jolie jeune fille. → La jeune fille que Bruno a rencontrée est jolie. 1. Eric m’a révélé un secret inquiétant. → Le secret qu'Eric m'a révélé est inquiétant. 2. Tu as visité un manoir hanté. → Le manoir que tu as visité est hanté. 195

Les verbes

3. J’ai lu une nouvelle passionnante. → La nouvelle que j'ai lue est passionnante. 4. Ce journaliste a publié des articles intéressants. → Les articles que ce journaliste a publiés sont intéressants. 5. Ils ont loué une maison confortable. → La maison qu'ils ont louée est confortable. 6. Il a cuisiné des plats délicieux. → Les plats qu'il a cuisinés sont délicieux. 7 Observez l’exemple ci-dessous puis construisez des phrases sur le même modèle. J’ai acheté des pêches au marché. Que sont-elle devenues ? Les pêches que tu as achetées au marché ont pourri.

(pourrir)

1. Mon oncle a accroché un miroir à ce mur. Qu’est-il devenu ?

(se briser)

Le miroir que mon oncle a accroché à ce mur s'est brisé. 2. Pierre a créé des entreprises dans cette région. Que sont-elles devenues ?

(disparaître)

Les entreprises que Pierre a créées dans cette région ont disparu.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Cet architecte a construit une tour dans cette cité. Qu’est-elle devenue ?

(s’effondrer)

La tour que cet architecte a construite dans cette cité s'est effondrée.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Jeanne a planté des fleurs dans ces pots. Que sont-elles devenues ?

(se faner)

Les fleurs que Jeanne a plantées dans ces pots se sont fanées.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Ce paysagiste a dessiné un parc dans cette ville. Qu’est-il devenu ?

(brûler)

Le parc que ce paysagiste a dessiné dans cette ville a brûlé. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

8 Dans les phrases ci-dessous, que représentent les pronoms personnels me et nous ? Anne ? François ? Les jumelles Lise et Line ? Ou les jumeaux Martin et Martine ? Complétez le tableau ci-dessous. (Plusieurs réponses sont parfois possibles). Anne

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Cette histoire m’a brisée.

François

Lise et Line

Martin et Martine

✔ a

a

a

a

Ce jeu nous a amusés.

a

a

a

✔a

Ce cours m’a passionné.

a

✔ a

a

a

✔ a

✔ a

a

a

Ces exercices nous ont fatiguées.

a

a

✔a

a

Notre mère nous a téléphoné.

a

a

✔a

✔a

Elle m’a plu.

9 Cochez les phrases correctes. 1. La conférence qu’il avait tenu les avait bien ennuyée. ✔ La conférence qu’il avait tenue les avait bien ennuyés. La conférence qu’il avait tenue les avait bien ennuyé. 2. ✔ Marie m’a expliqué que cette affaire l’avait surprise. ✔ Marie m’a expliqué que cette affaire l’avait surpris. Marie m’a expliquée que cette affaire l’avait surprise. 196

Les verbes

3.

Auriez-vous détruit les documents qu’il avait apporté ? ✔ Auriez-vous détruit les documents qu’il avait apportés ?



Auriez-vous détruits les documents qu’il avait apportés ?

4.

Ils auront lus le manuscrit que tu leur a envoyé.



Ils auront lu le manuscrit que tu leur a envoyés.



Ils auront lu le manuscrit que tu leur a envoyé.

3. Cas particuliers 1 Écrivez les participes passés comme il convient. 1. Ma mère s’était fait

une jolie jupe.

2. La jupe que ma mère s’était fait e 3. Ils se sont acheté

lui allait à ravir.

plusieurs disques de jazz.

4. Je vais écouter les disques de jazz qu’ils se sont acheté s . 5. Henri et Geneviève se sont offert

une soirée au Lido pour leurs noces d’or.

6. Henri et Geneviève m’ont raconté la soirée au Lido qu’ils se sont offert e . 7. Ils se sont envoyé

plusieurs messages.

8. Je lis les messages qu’ils se sont envoyé s . 9. Ils se sont lancé

des injures terribles.

10. Je ne vous répéterai pas les terribles injures qu’ils se sont lancé es . 2 Même consigne. 1. Nous nous sommes laissé 2. Elle s’est fait

maquiller par l’esthéticienne.

3. Elles se sont laissé

dépasser.

4. Ils se sont senti s

revivre.

5. Marie s’est promis

de faire mieux la prochaine fois.

6. Nous nous sommes fait Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

tenter par cette proposition.

7. Elle s’est laissé e

gronder par nos parents.

tomber sur le sol.

3 Même consigne. 1. C’est la directrice que j’ai vu e

sortir tout à l’heure.

2. Où sont les dossiers que je t’ai demandé 3. Quelle audace il a fallu 4. La chaleur qu’il a fait

pour tourner ce film ! ne nous a pas découragé s .

5. J’ai rejoint les élèves que j’avais laissé s 6. La mélodie qu’elle a entendu 7. J’ai reçu

d’apporter.

travailler seuls.

siffler lui a rappelé

la gerbe de fleurs que Marianne m’a fait

8. Cette angoisse, je l’ai senti e

des souvenirs. envoyer.

s’emparer peu à peu de moi. 197

Les verbes

4 Lisez cet extrait d’un entretien du journal Le Figaro avec Jean-Paul Agon, Directeur général de la société L’Oréal. Puis écrivez comme il convient les participes passés employés avec être ou avoir.

LE FIGARO. – On parle beaucoup d’un rachat de Clarins depuis le décès de son fondateur. Êtes-vous intéressé

s]

 ?



Jean-Paul AGON. – Nous avons beaucoup de respect pour Jacques Courtin-Clarins, qui a disparu

. J’ai de

bonnes relations avec son fils, Christian Courtin-Clarins, qui dirige l’entreprise. Clarins est une très belle marque.

LE FIGARO. – Les acquisitions vont donc contribuer à nourrir votre croissance annuelle…



J.-P. AGON. – Notre croissance, c’est en gros un milliard d’euros de plus par an. Nous n’avons pas l’illusion d’avoir

le monopole des bonnes idées. Notre recherche est complètement ouvert intéressé es ]

s

e

sur l’extérieur, et nous sommes toujours

à trouver des pépites, de petites affaires nées sur une idée qu’on n’a pas eu

e

et qui peuvent être amené

à rejoindre le groupe. ées



LE FIGARO. – Et quand ces pépites sont cré



J.-P. AGON. – C’est la vie, c’est le signe d’une industrie en bonne santé. Et si ces gens créent leur affaire, ils ont

sûrement auparavant développé

par d’anciens de L’Oréal ?

de bonnes idées chez nous. » Le Figaro, 31 août 2007, “ Agon : « L’Oréal n’a jamais étudié autant d’acquisitions ”, propos recueillis par Gaëtan de Capèle et Florentin Collomp.

5 Écrivez les participes passés comme il convient. Remarque : il s’agit dans ce texte de participes employés avec être ou avoir, aussi bien que de participes passés employés seuls, s’accordant, comme des adjectifs qualificatifs, avec le nom auquel ils se rapportent. Deauville Deauville était à l’origine un simple village disposé



mer et de l’autre par des marais. Ce village était peuplé

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

décidé

d’y créer une station balnéaire destiné

société immobilière qui a racheté e

. On l’a doté

e

en 1858. Il a alors

à devenir « le royaume de l’élégance ». Il a constitué

une

les marais autour de Dosville, et en quatre ans, de 1860 à 1864, la nouvelle ville est

d’un champ de courses, et on l’a relié

Puis, un peu plus tard, on l’a pourvu

son essor. Le duc de Morny, demi-frère de l’empereur

les possibilités de l’endroit, quand il l’a découvert e

d’un côté par la

d’une centaine de paysans et s’appelait « Dosville ».

C’est sous le Second empire que ce village a pris

Napoléon III, a en effet très vite compris



autour d’une petite église et bordé

e

e

directement à Paris par une ligne de chemin de fer.

de son premier golf.

Les premières décennies du xxe siècle ont marqué

le sommet de la réussite de Deauville. On a construit

le prestigieux hôtel « Le Normandy », tout en clochetons et colombages, l’hôtel « Royal », le casino, et, le long de la plage, la fameuse « Promenade des Planches », en bois exotique, qui permet d’admirer la mer sans marcher dans le sable. La ville est devenu

e

royales y ont afflué

le lieu de rendez-vous de célébrités du monde entier. Stars, riches héritiers et membres de familles , venu

s

pour s’y reposer, se distraire aux courses ou au casino, ou s’adonner à toutes sortes de

loisirs ou d’activités sportives : le tennis, le golf, le vélo, l’équitation, la natation ou la navigation de plaisance. Coco Chanel y a ouvert ensuite revenu

sa première boutique en 1909. Winston Churchill s’y est rendu

pour la première fois en 1906. Il y est

, dans les années 20, pour se baigner et savourer la cuisine normande. 198

Les verbes



Après la Seconde guerre mondiale, la ville a mis

donné

l’accent sur son développement culturel. Elle s’est

d’une véritable politique dans ce domaine. On a inauguré

le Festival du Cinéma Américain en 1975 – un

festival qui a longtemps servi

à lancer les grandes productions hollywoodiennes avant de s’intéresser à des films plus

indépendants. Puis on a créé

des festivals musicaux, et, plus récemment, en 1999, un Festival du film asiatique.

6 Même consigne. Le maréchal de Vauban, ingénieur et architecte militaire de Louis XIV

Nul homme n’a davantage marqué

si fortement ceinturé

es

qu’elles restent pris

le sol de sa patrie. Toutes ses villes frontières, Vauban les a armé es

dans les limites qu’il leur a donné

et se range un instant pour passer sous ses portes sévères. Vauban a fortifié Dauphiné portent toujours sa marque ; ses plans ont achevé

es

es

, et

 : le tumulte moderne se resserre

les Pyrénées, les Alpes ; la Catalogne et le

le canal des Deux-Mers. Son œuvre, après deux siècles,

reste debout. Ses bastions surveillent la plaine flamande, la Méditerranée les reflète. cherché

Nul homme n’a davantage touché

le cœur de sa patrie. Il en a été touché

 ; comme le médecin le plus attentif, il en a écouté

lui-même, il l’a aimé

,

les palpitations, et le cherchant ainsi, il a trouvé la

voie secrète de l’amour. Demandez à un écolier qu’il vous écrive les noms des dix meilleurs serviteurs de l’ancienne France ; parmi ces dix noms, il mettra celui de Vauban. Napoléon, en 1808, fit prendre, à l’église de Bazoches en Morvan, le cœur de Vauban et le plaça aux Invalides ; il avait compris

la légende française.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Daniel Halévy, Vauban [1923], Éditions de Fallois, 2007.

199

G . leL’infinitif, le gérondif et participe présent I. L’infinitif 1 Donnez la forme composée des infinitifs suivants : cacher



avoir caché



se moquer



s'être moqué

suivre



avoir suivi



éteindre



avoir éteint

croire



avoir cru



croître



avoir crû

se tenir



s'être tenu



choisir



avoir choisi

s'être souvenu



ouvrir



avoir ouvert

se souvenir →

2 Soulignez les infinitifs passifs dans les phrases suivantes : 1. Il m’a expliqué s’être brûlé la main. 2. Il m’a assuré avoir été trompé par les apparences. 3. Il m’a affirmé avoir toujours su ce qu’il voulait. 4. Il m’a confié être suivi depuis son départ. 5. Il m’a dit avoir été pris plusieurs fois en photo. 3 Observez le modèle puis réécrivez les phrases. Le sport est bon pour la santé

Faire du sport est bon pour la santé.



1. À Paris, le métro est la meilleure solution. 2. Le ménage est une corvée.

A Paris, prendre le métro est la meilleure solution.



Faire le ménage est une corvée.



3. La liberté m’importe plus que tout.

Être libre m'importe plus que tout.



4. On dit que les voyages forment la jeunesse.



On dit que voyager forme la jeunesse.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4 Même consigne. J’aime la façon dont il parle



1. J’aime la façon dont elle danse. 2. J’aime la façon dont tu joues.

J’aime sa façon de parler. J'aime sa façon de danser.



J'aime ta façon de jouer.



3. J’aime la façon dont elles s’habillent. 4. J’aime la façon dont vous marchez.

→ →

J'aime leur façon de s'habiller. J'aime votre façon de marcher.

5 Observez l’exemple puis complétez. Il veut partir à l’étranger.



On m’a informé de sa volonté de partir à l’étranger.

1. Tu désires travailler avec nous. → On m’a informé de ton désir de travailler avec nous. 2. Vous avez peur de perdre votre emploi. → On m’a informé de votre peur de perdre votre emploi. 200

Les verbes

3. Elle souhaite être promue. → On m’a informé de son souhait d'être promue. 4. Il craint de ne pas être disponible à ce moment-là. → On m’a informé de sa crainte de n'être pas disponible à ce moment-là. 6 Mettez les subordonnées interrogatives indirectes à l’infinitif toutes les fois que c’est possible. Rappel : le sujet de l’infinitif doit être le même que celui du verbe principal. Il me demande comment il pourrait faire.



Il me demande comment faire.

1. Je ne sais auprès de qui ils pourraient obtenir ce renseignement. LA TRANSFORMATION N'EST PAS POSSIBLE CAR LES DEUX SUJETS SONT DIFFERENTS.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Elle se demande où elle pourrait aller. Elle se demande où aller.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Nous ne savons pas sur qui nous pourrions compter. Nous ne savons pas sur qui compter.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. On demande où il pourrait dormir. LA TRANSFORMATION N'EST PAS POSSIBLE CAR LES DEUX SUJETS SONT DIFFERENTS.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Vous savez comment vous pourriez nous aider. Vous savez comment nous aider. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7 Mettez les propositions subordonnées relatives à l’infinitif toutes les fois que c’est possible. Rappel : l’infinitif s’emploie après un pronom relatif précédé d’une préposition ou après le pronom où. Par ailleurs, le sujet de l’infinitif, doit être le même que celui du verbe principal. Il cherche quelqu’un à qui il pourrait parler de ce problème. → Il cherche quelqu’un à qui parler de ce problème.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Je n’ai personne à qui je pourrais confier mon chien pendant mon absence. Je n'ai personne à qui confier mon chien pendant mon absence.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Elle cherche un roman qu’elle pourrait lire pendant le voyage. PAS DE TRANSFORMATION POSSIBLE. LE PRONOM RELATIF N'EST PAS PRECEDE D'UNE PREPOSITION.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Je cherche une table sur laquelle je pourrais poser ce vase. Je cherche une table sur laquelle poser ce vase.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. J’ai un lit où tu pourrais t’allonger un moment. LA TRANSFORMATION N'EST PAS POSSIBLE CAR LES DEUX SUJETS SONT DIFFERENTS.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Je connais un restaurant où je pourrais déjeuner. Je connais un restaurant où déjeuner. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

201

Les verbes

8 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Action Respirer l’air transparent et glacé des cimes, goûter le vibrant silence des nuits d’été, humer le parfum salé de l’océan, caresser la douceur blonde du sable… Ces choses qui rendent belle la vie des hommes ne doivent pas disparaître. De protocoles en sommet, les gouvernements des États multiplient les promesses, mais l’application de mesures concrètes tarde à venir. Pour ne pas condamner le futur, des initiatives se développent à travers le monde. Modestement, au vu de l’ampleur de la tâche, elles témoignent de la volonté de quelques-uns de ne pas perdre un temps précieux. Concilier tourisme et respect de l’environnement, associer les populations locales à des projets susceptibles de leur assurer un mieux-vivre, proposer aux voyageurs de penser enfin autrement leurs propres loisirs, certains l’ont fait ou tentent de le faire. Parce qu’au-delà des discours et des idées, il est grand temps d’agir. Pour que demain encore l’émotion soit au bout du voyage. Anne-Lise Roccati, éditorial du supplément « Voyage » du Monde du 27 septembre 2007. Questions : 1. Surlignez deux groupes infinitifs, au choix. 2. Dans la phrase Pour ne pas condamner le futur, des initiatives se développent à travers le monde, quelle est la fonction de l’infinitif condamner ? L'infinitif "condamner" est complément circonstanciel de but. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Dans la phrase Modestement, au vu de l’ampleur de la tâche, elles témoignent de la volonté de quelques-uns de ne pas perdre un temps précieux, quelle est la fonction de l’infinitif perdre ? L'infinitif "perdre" est complément du nom "volonté".

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

II. La proposition subordonnée infinitive I – Voir, regarder, entendre, écouter, sentir + infinitif 1 Transformez selon le modèle suivant. 1. J’entends les voitures qui klaxonnent. J'entends les voitures klaxonner.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Nous voyons les enfants qui mangent leur goûter. Nous voyons les enfants manger leur goûter.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Vous n’aviez donc pas entendu le bébé qui pleurait ? Vous n'aviez donc pas entendu le bébé pleurer ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Je n’aime pas entendre des mouches qui bourdonnent dans la cuisine. Je n'aime pas entendre des mouches bourdonner dans la cuisine.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Ecoutez les cloches qui sonnent. Ecoutez les cloches sonner.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Hier, j’ai entendu les oiseaux qui chantaient dans le jardin. Hier, j'ai entendu les oiseaux chanter dans le jardin.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 202

Les verbes

2 Reprenez les phrases obtenues dans l’exercice ci-dessus en plaçant, quand c’est possible, le sujet de l’infinitif après l’infinitif. J'entends klaxonner les voitures.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Vous n'aviez donc pas entendu pleurer le bébé ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Je n'aime pas entendre bourdonner des mouches dans la cuisine.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Ecoutez sonner les cloches.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Hier, j'ai entendu chanter les oiseaux dans le jardin.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– PHRASE 2 : TRANSFORMATION IMPOSSIBLE CAR LA SUBORDONNEE INFINITIVE COMPORTE UN COD.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Remplacez le sujet de la proposition infinitive par un pronom. 1. Josette regarde la pluie ruisseler le long des vitres. Josette la regarde ruisseler le long des vitres.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Je sens la terre trembler. Je la sens trembler.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Nous voyons les étoiles briller dans le ciel. Nous les voyons briller dans le ciel.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

II – Faire + infinitif 1 Observez le modèle puis complétez. Les clowns Les clowns font rire les enfants. → Ils les font rire. 1. Le professeur →

fait travailler

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

les élèves.

(travailler)

fait dormir

les personnes souffrant d’insomnie.

(dormir)

Le somnifère les fait dormir.

3. Les lotions capillaires →

(rire)

Il les fait travailler.

2. Le somnifère →

les enfants.

font pousser

les cheveux.

(pousser)

Les lotions capillaires les font pousser.

2 Lise est jeune fille au pair. Elle s’occupe d’un bébé et de trois enfants, Pierre, François et Marie. Que fait-elle le soir, en attendant le retour des parents ? Observez le modèle, puis répondez en utilisant les verbes manger, réciter, lire. • D’abord, elle fait prendre un bain au bébé. • Puis, elle

fait manger sa soupe à Pierre.

• Ensuite, elle • Enfin, elle

fait réciter ses leçons à François.

fait lire son livre à Marie.

203

Les verbes

3 a. Reprenez les phrases construites dans l’exercice précédent et remplacez les noms bébé, Pierre, François, Marie, par des pronoms. D’abord, elle fait prendre un bain au bébé. → D’abord, elle lui fait prendre un bain. - Puis elle lui fait manger sa soupe. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Ensuite, elle lui fait réciter ses leçons.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Enfin, elle lui fait lire son livre.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– b. Reprenez les phrases que vous venez d’obtenir et remplacez le COD de l’infinitif par un pronom. D’abord, elle lui fait prendre un bain. → D’abord, elle le lui fait prendre. - Puis elle la lui fait manger.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Ensuite, elle les lui fait réciter.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Enfin, elle le lui fait lire.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Rayez la mauvaise réponse. Remarque : faire + infinitif

rendre + adjectif attribut du nom ou du pronom COD.

1. Le vin le fait / rend toujours très gai et le fait / rend rire. 2. Ces shampooings font / rendent les cheveux ternes et les font / rendent tomber. 3. Son mari la fait / rend pleurer et la fait / rend malheureuse. 4. Ces médicaments le font / rendent dormir et font / rendent sa douleur plus supportable.

III Laisser + infinitif

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1 Transformez les phrases selon le modèle suivant. Les enfants jouent dans la cour. → Je laisse les enfants jouer dans la cour. 1. L’oiseau s’envole. → Marie

laisse l'oiseau s'envoler.

2. La sauce mijote à feu doux. → La cuisinière

laisse la sauce mijoter.

3. Roland travaille seul. → Le professeur

laisse Roland travailler seul.

4. Les fruits fermentent pendant un mois à la cave. → Nous

laissons les fruits fermenter pendant un mois à la cave.

204

Les verbes

2 Lisez la recette ci-dessous, puis répondez aux questions. La recette des crêpes Suzette Matériel et ingrédients pour 12 crêpes : 250 g de farine, 4 œufs, 210 g de beurre, 40 cl de lait, 4 oranges, 6 cuil. à soupe de Grand Marnier, 4 cuil. à soupe de sucre glace, un sachet de sucre vanillé, une pincée de sel, 1 citron, cognac. Une crêpière, un fouet, un saladier, un chiffon.

La pâte à crêpes.

Faites fondre 60 g de beurre. Versez la farine dans un grand saladier. Ajoutez une pincée de sel, un sachet de sucre vanillé, le beurre fondu, une cuillère à café de zeste de citron et d’orange et un peu de cognac. Mélangez doucement. Incorporez les jaunes d’œufs, puis le lait, toujours en mélangeant. Laissez reposer la pâte une heure, et, pendant ce temps, préparez le « beurre Suzette ». Le « beurre Suzette ».



Râpez le zeste de deux oranges.

Pressez le jus des quatre oranges pour avoir 15 cl de liquide.

Faites fondre 120 g de beurre. Incorporez en fouettant le sucre glace. Ajoutez le zeste et le jus des agrumes. Mélangez.

La cuisson

Graissez la poêle avec un peu de beurre. Versez-y une louche de pâte et agitez le manche de l’ustensile pour qu’elle soit bien répartie. Faites cuire la crêpe deux minutes en la retournant à mi-cuisson, puis déposez-la dans une assiette. Renouvelez l’opération. Une fois les crêpes terminées, placez-les dans une poêle sur une source de chaleur modérée. Badigeonnez-les de « beurre Suzette » et repliez-les en quatre. Faites chauffer un peu de Grand Marnier dans une casserole. Enflammez-le et versez-le sur les crêpes. Récupérez le jus en penchant la poêle. Arrosez les crêpes. Servez. Questions : 1. Surlignez les propositions infinitives qui se trouvent dans cette recette. 2. Réécrivez la phrase suivante en formulant les ordres au moyen d’infinitifs : Faites cuire la crêpe deux minutes en la retournant à mi-cuisson, puis déposez-la dans une assiette. Faire cuire la crêpe deux minutes en la retournant à mi-cuisson, puis la déposer dans une assiette.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III. Le gérondif 1 Réécrivez ces phrases en utilisant un gérondif. Vous marchez et vous chantez.



Vous marchez en chantant. Je me repose en écoutant de la musique.

1. Je me repose et j’écoute de la musique.



2. Il lit son journal et il boit un café.

Il lit son journal en buvant un café.



3. Elle regarde la télévision et elle tricote.

Elle regarde la télévision en tricotant.



4. Ils entrent dans la pièce et ils se bousculent. 5. Nous nous promenons et nous discutons.

→ →

Ils entrent dans la pièce en se bousculant. Nous nous promenons en discutant.

205

Les verbes

2 Répondez aux questions en utilisant un gérondif. Comment votre fils peut-il ouvrir ce tiroir ? – Il peut ouvrir ce tiroir en montant sur une chaise. 1. Comment Jeanne peut-elle comprendre un texte aussi difficile ? – Jeanne peut comprendre un texte aussi difficile en consultant un dictionnaire. 2. Comment peut-on brûler 300 calories en une heure ? – On peut brûler 300 calories en une heure en faisant du jogging. 3. Comment pouvez-vous acheter d’aussi bonnes bouteilles de vin ? – Nous pouvons acheter d'aussi bonnes bouteilles de vin en demandant conseil à un oenologue. 4. Comment les criminels se sont-ils débarrassés du cadavre ? – Les criminels se sont débarrassés du cadavre en le jetant dans la Seine. 3 Remplacez la proposition subordonnée de condition (ou hypothétique) par un gérondif. 1. Si on monte au sommet de cette colline, on peut apercevoir notre maison. → En montant au sommet de cette colline, on peut apercevoir notre maison. 2. Si on courait, on le rattraperait. → En courant, on le rattraperait. 3. Si on grimpait sur une échelle, on pourrait cueillir ces cerises. → En grimpant sur une échelle, on pourrait cueillir ces cerises. 4. Si on se baigne dans cette rivière, on risque d’être emporté par le courant. → En se baignant dans cette rivière, on risque d'être emporté par le courant. 4 Ces phrases sont incorrectes. Dites pourquoi et corrigez-les. 1. En vous remerciant, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. En vous remerciant, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. En vous souhaitant un prompt rétablissement, veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

En vous souhaitant un prompt rétablissement, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes sentiments les ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– meilleurs.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

IV. Le participe présent 1 Répondez aux questions selon le modèle. Qui est cette femme en train de fumer une cigarette ? – Cette femme fumant une cigarette est ma belle-sœur. 1. Qui est ce jeune homme en train de réparer une mobylette ? – Ce jeune homme réparant une mobylette est mon cousin. 2. Qui est cette jeune fille en train de monter dans la voiture ? – Cette jeune fille montant dans la voiture est ma fiancée. 206

Les verbes

3. Qui est cet étudiant en train de lire le code civil ? – Cet étudiant lisant le code civil est mon meilleur ami. 4. Qui est cette personne en train de parler au téléphone ? – Cette personne parlant au téléphone est mon père. 2 Remplacez les mots soulignés par un participe présent. 1. Le TGV est un train qui peut dépasser 320 km/h. → Le TGV est un train pouvant dépasser 320 km/h. 2. Le stéthoscope est un instrument qui permet au médecin d’écouter les bruits du corps. → Le stéthoscope est un instrument permettant au médecin d'écouter les bruits du corps. 3. La camomille est une plante qui entre dans la composition de nombreux médicaments. → La camomille est une plante entrant dans la composition de nombreux médicaments. 4. Le bottier est un artisan qui fabrique des bottes et des chaussures sur mesure. → Le bottier est un artisan fabriquant des bottes et des chaussures sur mesure. 5. Les avions cargos sont des avions qui transportent du matériel ou des marchandises. → Les avions cargos sont des avions transportant du matériel et des marchandises. 3 Ce texte comporte de nombreuses propositions relatives introduites par qui, ce qui le rend lourd et répétitif. Remplacez les mots soulignés par un participe présent, afin de l’alléger. Le Musée Grévin Le musée Grévin est un musée de cire, c’est-à-dire un musée qui expose des statues en cire qui représentent des personnages célèbres, réels ou imaginaires. Le musée Grévin [...] c'est-à-dire un musée qui expose des statues en cire représentant des personnages célèbres [...] –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Il fait partie d’un vaste ensemble qui comprend également le Théâtre Grévin, le Palais des Mirages, La Coupole et le Palais des Colonnes. Il fait partie d'un vaste ensemble comprenant également le Théâtre Grévin, le Palais des mirages, la Coupole [...] –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Il est un peu l’équivalent du Musée de Madame Tussaud à Londres, qui est une véritable institution, et une attraction incontournable, surtout pour les élèves étrangers qui visitent pour la première fois la capitale anglaise.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Il est un peu l'équivalent [...] surtout pour les élèves étrangers visitant pour la première fois la capitale anglaise. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Sa collection, qui compte environ 300 personnages, qui vont d’Albert Einstein à Gandhi, en passant par Jeanne d’Arc et Louis XVI, s’enrichit régulièrement de nouvelles figures. Sa collection, qui compte environ 300 personnages, allant d'Albert Einstein à Gandhi, en passant par Jeanne d'Arc [...] –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Fondé en 1882, ce musée porte le nom d’Albert Grévin, le sculpteur et caricaturiste qui a créé ses premières statues – des sculptures de personnalités qui faisaient l’actualité de l’époque. Fondé en 1882, ce musée porte le nom [...] des scuptures de personnalités faisant l'actualité de l'époque. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4 Remplacez les propositions subordonnées circonstancielles par des propositions participiales. Sortie au bord de la mer 1. Comme le temps s’éclaircissait, nous avons décidé d’aller nous promener au bord de la mer. Le temps s'éclaircissant, nous avons décidé d'aller nous promener au bord de la mer. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Comme mon frère refusait de nous accompagner, nous avons appelé un taxi. Mon frère refusant de nous accompagner, nous avons appelé un taxi. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 207

Les verbes

3. Comme la radio annonçait des averses en fin d’après-midi, nous avons pris des parapluies. La radio annonçant des averses en fin d'après-midi, nous avons pris des parapluies. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Comme personne ne voulait déjeuner au restaurant, j’ai acheté quelques sandwichs. Personne ne voulant déjeuner au restaurant, j'ai acheté quelques sansdwichs. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Comme Alexandre n’avait pas d’appareil-photo, nous avons emprunté le tien. Alexandre n'ayant pas d'appareil-photo, nous avons emprunté le tien. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5 Réécrivez ces phrases en utilisant la forme composée du participe présent. Voici la liste des étudiants qui ont demandé à participer à ce débat. → Voici les listes des étudiants ayant demandé à participer à ce débat. 1. Le concert est annulé car le musicien s’est cassé le poignet. Le musicien s'étant cassé le poignet, le concert est annulé. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il n’était nullement surpris parce qu’il avait deviné tes intentions. Ayant deviné tes intentions, il n'était nullement surpris. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Une cérémonie sera organisée en hommage aux soldats qui ont pris part aux combats de la libération. Une cérémonie sera organisée en hommage aux soldats ayant pris part aux combats de la Libération. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Quels sont les pays qui ont conclu une convention fiscale avec la France ? Quels sont les pays ayant conclu une convention fiscale avec la France ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Après que trois ans se furent écoulés, il fut promu chef de bataillon. Trois ans s'étant écoulés, il fut promu chef de bataillon. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Ils ne se connaissaient guère car ils n’avaient jamais travaillé ensemble. Ils ne se connaissaient guère, n'ayant jamais travaillé ensemble. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Leurs regards se rencontrèrent et elle baissa les yeux, embarrassée. Leurs regards s'étant rencontrés, elle baissa les yeux, embarrassée. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6 Distinguez les participes présent et les adjectifs verbaux en cochant la bonne réponse. 1. Le cheval se précipite vers les écuries, fougueux et frémissant.

participe présent

✔ adjectif verbal

2. Un soldat portant un drapeau blanc ne doit pas être attaqué.

✔ participe présent

adjectif verbal

3. Jeune fille lisant est un célèbre tableau de Fragonard réalisé vers 1771.

✔ participe présent

adjectif verbal

4. C’est un résultat encourageant, qui doit vous inciter à poursuivre vos efforts.

participe présent

✔ adjectif verbal

5. Bernard n’arrivant toujours pas, nous avons finalement commencé le repas sans lui.

✔ participe présent

adjectif verbal

6. Voilà un argument déterminant pour convaincre les clients les plus réticents.

participe présent

✔ adjectif verbal

208

Les verbes

7 Dans le texte ci-dessous, identifiez les quatre formes en -ant écrites en gras. Bulle de champagne « Dans un verre de champagne, le diamètre d’une bulle naissante est de vingt microns. Celui-ci va croissant à mesure que la bulle remonte vers la surface, pour atteindre environ un millimètre. Sous l’effet de la pression du liquide environnant, la bulle éclate en relâchant un micro jet de champagne. Selon le chercheur Bill Lembeck, une bouteille de champagne contient en moyenne 49 millions de bulles. » Graham Harding, Miscellanées du vin, traduit de l’anglais par Martine Desoille, City Editions, 2006, p. 143 participe présent

adjectif verbal

gérondif

naissante

(va) croissant

environnant

en relâchant

8 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions. Dans Paris « Donc, comme il fallait tuer cette demi-heure, le mauvais temps vous empêchant de le faire en vous promenant dans les rues, vous avez traversé l’avenue de l’Opéra et vous l’avez remontée sur le trottoir de gauche, refaisant en sens inverse le chemin par lequel tout à l’heure vous étiez venu de votre bureau jusqu’au Louvre, longeant à votre gauche la vitrine du libraire avec ses Guides bleus de Rome et de Paris, longeant celles de l’agence de voyages de votre ami Durieu, qui n’était pas tellement votre ami auparavant, mais à qui vous devez tant de reconnaissance […] » Michel Butor, La Modification, Les Éditions de minuit, 1957 p. 73. Questions : 1. Quel effet vous semble produire l’abondance de participes présents dans ce texte ? Elle confère à la lecture de ce texte l'allure d'une errance monotone et labyrinthique. En outre, elle contribue à figer le ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– temps, de sorte que l'on perçoit les actions narrées moins comme des actions passées que comme des images.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. À ces participes présents s’ajoutent une autre forme verbale en -ant ? Pouvez-vous l’identifier ? "en vous promenant" : gérondif du verbe "se promener". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Pour chacun des participes présents du texte, dites s’il est employé comme adjectif ou comme verbe (c’est-à-dire comme support d’une proposition participiale), en cochant la réponse qui vous semble la bonne. -

empêchant



employé comme adjectif

✔ employé comme verbe

-

refaisant



✔ employé comme adjectif

employé comme verbe

-

longeant



✔ employé comme adjectif

employé comme verbe

-

longeant



✔ employé comme adjectif

employé comme verbe

209

4

Les mots invariables

A . Les adverbes I. Emplois et places des adverbes 1 Placez les adverbes entre parenthèses à l’intérieur des phrases suivantes. 1. C’est un bon rapport qualité-prix.

(très)

C'est un très bon rapport qualité-prix. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Nous sommes satisfaits de ces résultats.

(plutôt)

Nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Je trouve que ce logiciel coûte cher.

(excessivement)

Je trouve que ce logiciel est excessivement cher.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Ce document nous semble intéressant.

(assez)

Ce document nous semble assez intéressant.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Tu es rentré tard hier soir.

(trop)

Tu es rentré trop tard hier soir.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

6. Quelle joie de se retrouver après une longue séparation !

(si).

Quelle joie de se retrouver après une si longue séparation !

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Surlignez tous les adverbes qui se trouvent dans ce texte. Les vins d’Alsace Le Riesling, le Sylvaner et le Gewürztraminer sont des vins d’Alsace particulièrement appréciés. Le Riesling est un vin sec qui se marie très bien avec les fruits de mer, tout comme le Sylvaner, remarquablement frais et léger. Quant au Gewürztraminer, plus doux, il est souvent servi en apéritif mais s’allie aussi heureusement aux desserts et aux plats sucrés-salés. 3 Mettez les phrases au passé composé. Il voyage beaucoup.



Il a beaucoup voyagé.

1. J’aime bien ce film.



J'ai bien aimé ce film.

2. Son fils repart déjà.



Son fils est déjà reparti.

3. Vous dites toujours le contraire.



Vous avez toujours dit le contraire.

210

Les mots invariables

4. Nous travaillons beaucoup depuis notre retour et nous sortons peu. →

Nous avons beaucoup travaillé depuis notre retour et nous sommes peu sortis.

5. Je ne rencontre jamais cet homme.



Je n'ai jamais rencontré cet homme.

4 Réécrivez le texte en plaçant dans chaque phrase un des adverbes en italiques. longtemps – désormais – parfaitement – évidemment J’ai compris tes explications. J’ai pensé que tu ignorais tout du fonctionnement de cet appareil. Mais j’avais tort. Je suivrai tes conseils. J'ai parfaitement compris tes explications. J'ai longtemps pensé que tu ignorais tout du fonctionnement de cet ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– appareil. Mais j'avais tort, évidemment. Désormais, je suivrai tes conseils.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Observez l’exemple puis réécrivez les phrases. Il est malade. → Sans doute est-il malade.

(sans doute)

1. Elle a eu peur de moi.

(peut-être)

→ Peut-être a-t-elle peur de moi. 2. Le chevalier avait déjà franchi le pont quand le dragon surgit. →

3. Il pouvait soulever cet outil. →

(à peine)

A peine pouvait-il soulever cet outil.

4. Il est permis de le penser. →

(du moins)

Du moins est-il permis de le penser.

5. Je n’ai rien pu faire pour empêcher ce désastre. →

(aussi)

Aussi n'ai-je rien pu faire pour empêcher ce désastre.

6. L’accusée doit prouver son innocence. →

(ainsi)

Ainsi le chevalier avait-il franchi le pont quand le dragon surgit.

(encore)

Encore l'accusée doit-elle prouver son innocence.

6 Observez l’exemple puis complétez les phrases.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

À peine sommes-nous arrivés.



À peine sommes-nous arrivés que l’orage éclate.

1. À peine est-elle remise des fatigues de son voyage qu'elle doit déjà repartir. 2. À peine vient-il de s’étendre sur son lit que le téléphone sonne. 3. À peine avons-nous fini de prendre le thé que ton cousin arrive.

II. Quelques difficultés d’emploi (1) 1 Précisez le sens de l’adverbe bien dans chacune de ces phrases. 1. Il travaille bien. "bien" est ici un adverbe de manière . Il a pour contraire l'adverbe "mal". 2. Il est bien fatigué. "bien" est ici un adverbe d'intensité et signifie "très". 3. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? "bien" permet ici d'insister et équivaut à "donc". 4. J’aime bien ton frère. "bien, employé ici avec le verbe "aimer", marque un degré d'intensité moindre que "beaucoup". 211

Les mots invariables

2 Complétez par très ou trop. trop

1. Tu travailles 2. C’est

trop

. Repose-toi un peu ! grave pour qu’on en rie.

très

3. Cet artisan est

trop

4. Il est complètement ivre. Il a

trop

contents de son travail.

bu.

très

5. Les pompiers sont arrivés 6. Maintenant, il est

très

habile. Vous serez

rapidement.

tard pour lui dire la vérité.

4 Complétez par très ou beaucoup quand c’est possible. très

1. Ces exercices sont vraiment 2. Je trouve que cet appartement est beaucoup

3. Il reçoit

attentifs à l’évolution de la situation.

5. Elle nous a cuisiné un repas

très

7. J’ai

plus grave pour les classes les plus pauvres.

envie de revoir cet endroit.

beaucoup

8. C’est

délicieux.

beaucoup

6. La crise sera

trop cher.

moins d’argent de poche que toi.

très

4. Soyons

difficiles.

beaucoup

mieux que ce que l’on dit.

9. Le jeu de cet acteur est

excellent.

10. Les investissements des entreprises ont

beaucoup

progressé cette année.

4 Complétez les phrases en utilisant bien, très, beaucoup, peu. 1. Louise est paresseuse. Elle travaille beaucoup

2. Il mange

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

beaucoup

et s’amuse

.

. À mon avis, trop.

3. Ce gâteau est

bien

4. Je trouve qu’il a

beaucoup

meilleur que celui-là. vieilli. Il a l’air

bien

5. Nos pertes sont

peu

bien

fatigué.

pires que ce que nous avions prévu.

5 Complétez par peu ou un peu. 1. C’est une langue difficile. Je la comprends 2. Vous êtes

un peu

un peu

un peu

5. Cet homme me paraît assez 6. C’est

un peu

, mais je ne peux pas du tout la parler.

en retard aujourd’hui. Dépêchez-vous !

3. Pierre est quelqu’un d’ 4. Grand-père est

un peu

timide, qui parle

sourd. Il faut lui parler peu

honnête. J’ai

peu un peu peu

. plus fort. confiance en lui.

comme moi. J’ai toujours peur aussi de me tromper.

6 Comment comprenez-vous cette expression ? Parlons peu mais parlons bien. Cette expression s'emploie pour exprimer l'intention de régler rapidement une affaire, sans faire de longs discours,

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 212

Les mots invariables

7 Construisez trois phrases illustrant cette affirmation de l’économiste français Jean Fourastié : « Pour un temps de travail bien moindre la génération de mon fils consomme bien plus que celle de mon grandpère ». Chacune d’elles comportera au moins l’un de ces adverbes : très, trop, bien, beaucoup, peu, un peu. 1. La durée légale du temps de travail est, de nos jours, beaucoup moins longue qu'autrefois : en France, elle est de ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 35 h par semaine.

2. Les jeunes dépensent souvent trop pour se vêtir. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Les personnes âgées se soucient peu de posséder les équipements audio-visuels les plus récents.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III. Quelques difficultés d’emplois (2) 1 Pour chacune des phrases suivantes, précisez si l’adverbe alors a une valeur temporelle ou s’il marque un rapport de conséquence. 1. Je ne se sens pas très bien. Alors, je préfère rester à la maison. L'adverbe "alors" exprime ici un rapport de conséquence. Il signifie "par conséquent".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Je t’ai entendu rentrer vers minuit. J’étais alors en train d’écrire une lettre. L'adverbe "alors" a ici une valeur temporelle. Il signifie "à ce moment-là".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Paul travaillait comme journaliste au Monde. Il avait alors vingt-cinq ou vingt-six ans. L'adverbe "alors" a ici une valeur temporelle. Il signifie "à ce moment-là".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Le métro était en grève. Alors nous sommes rentrés à pied. L'adverbe "alors" exprime ici un rapport de conséquence. Il signifie "par conséquent".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Complétez par ainsi, aussi ou si (deux solutions peuvent éventuellement être possibles). si

1. Henri est

Aussi

intelligent ! aussi

2. Il joue du piano, et

du violon. ainsi

3. Tu as tort. Il ne faut pas te conduire

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Cette affaire n’est pas aussi / si si

5. Cette rue est 6. C’est une tenue

aussi

8.

.

grave qu’on le dit.

bruyante ! Fermons les volets. Ainsi,

nous serons plus tranquilles.

élégante que pratique.

7. Je suis d’accord avec vous. C’est Ainsi

brillant que son grand-frère, qui a fait Polytechnique !

aussi

ce que je pense.

parlait Zarathoustra est une œuvre majeure de Nietzsche.

3 Complétez par ailleurs, d’ailleurs, par ailleurs. 1. Ici ou

ailleurs

, qu’importe ?

2. François est très fort en mathématiques. 3. Je n’imagine pas de vivre

ailleurs

Par ailleurs

, il est aussi un bon musicien.

qu’à Paris.

4. S’inspirant de recettes traditionnelles espagnoles, la cuisine mexicaine témoigne influence américaine. 5. Cette conférence ne l’intéresse pas. Il ne fait rien 6. Je ne prétends pas remplacer Robert.

D'ailleurs

d'ailleurs

par ailleurs

d’une forte

pour cacher son ennui.

il est irremplaçable. 213

Les mots invariables

7. Antoine a publié une dizaine de romans policiers, dont deux ont été portés à l’écran. On lui doit par ailleurs consacré à Agatha Christie et une pièce de théâtre. 8. Ce jeune comédien a beaucoup de talent. D'ailleurs

un essai

, on lui a déjà proposé plusieurs rôles importants.

4 Choisissez la bonne réponse. 1. Le printemps est la saison idéale pour visiter ce pays. L’été est ✔ en effet



trop chaud et l’automne trop pluvieux.

au fait

2. On m’a dit que Marie m’avait laissé un message sur mon répondeur, mais

✔ en fait

en effet

de fait

3. J’étais à Lyon la semaine dernière pour une réunion de travail.

de fait

on ne l’a plus jamais revu.

✔ de fait

au fait

5. Catherine est très heureuse. Elle a

tu n’as pas de nouvelles de Philippe ? ✔ au fait

en fait

4. Il est parti en disant qu’il ne reviendrait plus. Et

c’était sa sœur.

obtenu la mutation qu’elle souhaitait depuis longtemps. ✔ en effet

au fait 5 Complétez par du moins ou au moins.

1. J’apprends ma leçon de mathématiques. facile ! du moins

2. Te voilà tiré d’affaires. J’espère, 3. On recommande de manger

Du moins

au moins

4. Mon collègue est absent depuis

! cinq fruits et légumes par jour.

au moins

5. Je n’aurai pas de place dans cette école avant 6. Cette explosion a causé la mort d’

, j’essaie. Car avec tout ce bruit autour de moi, ce n’est pas

deux semaines. au moins

au moins

un an. C’est

du moins

ce qu’on m’a dit.

huit personnes et fait une trentaine de blessés.

6 Lisez ce texte puis répondez aux questions. « Il nous raconte qu’il a vécu à Gonfaron il y a une trentaine d’années. Il achetait du liège et faisait la tournée des villages du Var1.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



« J’ai été amoureux fou d’une femme, là-bas… »

Il nous parle des Maures avec passion. Oui, il a aimé une femme là-bas ! Et il évoque les Maures2 et la femme, les confondant dans une même nostalgie amoureuse. Agustina nous sert à boire. Enfin, le vieil homme nous dit ce que nous souhaitons entendre : « Mais que faites-vous ici ? L’Espagne est un pays terrible… Repartez chez vous. Ici tout est dur… trop dur… C’est si doux les Maures en France… » © D. R. 1. Le Var : département du sud de la France. 2. Le massif des Maures : petite chaîne de montagnes située dans le Var.

Questions : 1. Que désignent les adverbes là-bas et ici dans ce texte ? "là-bas" désigne le Sud de la France : "Gonfaron", ou "le Var", ou "les Maures" ; "ici" désigne l'Espagne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Où se trouvent les personnages ? Ils se trouvent en Espagne. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 214

Les mots invariables

7 Complétez par ici, là, là-bas. (Deux réponses sont parfois possibles.) là-bas

1. Je prends demain l’avion pour Marseille. Je te téléphonerai de ici

2. Des débris de verre jonchaient le sol là-bas 3. « Va voir Elle signifie : « Va-t’en ! ».

4. Nous sommes

.



et

.

si j’y suis ! » est une expression familière que l’on utilise quand on veut éloigner quelqu’un.

ici/ là

dans les appartements du roi. À votre gauche, là-bas

admirez un buste de la reine. Et à l’autre bout de la pièce,



, vous pouvez

, un portrait du souverain à l’âge de

vingt ans. 8 Prononcez ces phrases à haute voix et cochez la prononciation de plus qui convient. 1. C’est un des plus beaux villages de France.

✔ [ply]

[plyz]

[plys]

2. Il n’est plus en mesure d’assumer de telles responsabilités.

[ply]

✔ [plyz]

[plys]

3. Ce roman me plaît beaucoup plus.

[ply]

[plyz]

✔ [plys]

4. Je vais prendre un chemin plus rapide.

✔ [ply]

[plyz]

[plys]

5. Mon mari trouve ce meuble trop cher, et, de plus, bien encombrant.

[ply]

[plyz]

✔ [plys]

6. Nous pensons que ce serait plus utile.

[ply]

✔ [plyz]

[plys]

7. Combien font deux plus trois ?

[ply]

[plyz]

✔ [plys]

[plyz]

[plys]

8. Je n’y vais jamais plus.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



✔ [ply]

IV. Les adverbes tout et même 1 Complétez par même ou aussi. même

1. Nous achetons dans les dépôts-ventes des vêtements griffés, même

2. Tout le monde est au courant de ce qui s’est passé,

même

3. Nous nous sommes croisés ce matin : il ne m’a 4. Nicolas est un bon pianiste, et il joue 5. Mon fils mange de tout,

même

6. Philippe a réussi ce concours, et son frère

aussi

8. Il n’a pas de télévision, ni

lui. pas dit bonjour.

très bien de la flûte.

des épinards. aussi

7. Cyrille est tellement absorbé par ce jeu vidéo qu’il en oublie même

usagés.

. même

de prendre ses repas.

de radio.

215

Les mots invariables

2 Complétez par l’adverbe tout à la forme qui convient. 1. Ils sont

tout

fiers d’être félicités par le directeur.

2. Elle est

tout / toute

heureuse de cette nouvelle.

3. Mathieu m’a

tout

simplement dit la vérité.

4. Il n’a qu’une

toute

petite avance sur les autres concurrents.

5. Le soir, la ville

tout / toute

6. Continuez

tout

droit1, puis tournez à gauche. toutes

7. Il nous montre ses 8. Elles sont

entière s’anime.

tout / toutes

étonnées de te revoir après une si longue absence. toute

9. Lise est une petite fille tout

10. Je dis

mignonne et

haut ce que les autres pensent tout

11. Ce linge est encore 12.

premières œuvres.

Tout

toute

douce.

tout

bas2.

humide.

intelligents qu’ils soient, ils n’ont rien compris à cette démonstration3.

1. droit est ici un adverbe. 2. haut et bas sont ici des adverbes. 3. Cette phrase signifie : « Bien qu’ils soient intelligents, ils n’ont rien compris à cette démonstration » (voir l’expression de la concession).

3 Quelle différence de sens faites-vous entre les deux phrases ci-dessous ? 1. Mes habits sont tous froissés. 2. Mes habits sont tout froissés. La phrase 1 signifie "Tous mes habits sont froissés". La phrase 2 signifie : "Mes habits sont complètement froissés".

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

V. Les adverbes en -ment 1 Formez les adverbes correspondant aux adjectifs suivants. 1. libre – calme – solide.

librement - calmement - solidement.

2. lent – clair – général.

lentement - clairement - généralement.

3. léger – grossier – premier. légèrement - grossièrement - premièrement. 4. universel – éternel – traditionnel. universellement - éternellement - traditionnellement. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

5. nouveau. nouvellement. 6. public. publiquement. 7. discret – secret.

discrètement - secrètement.

8. mou – fou. mollement - follement. 2 Observez le modèle puis transformez les phrases. Son jeu est maladroit.



1. Son chant est triste.



2. Son départ est définitif. 3. Son travail est sérieux. 4. Son rire est joyeux.

Il joue maladroitement. Il chante tristement.



Il travaille sérieusement.



Il rit joyeusement.



5. Son regard est attentif. 6. Son sourire est malicieux.

Il part définitivement.

Il regarde attentivement.

→ →

Il sourit malicieusement.

216

Les mots invariables

3 Remplacez dans chaque phrase l’adverbe en -ment qui s’y trouve par un adverbe ayant un sens équivalent, pris dans la liste ci-dessous. confusément – précisément – rigoureusement – brièvement – profondément – promptement 1. C’est justement le contraire. C'est précisément le contraire. 2. Je suis extrêmement désolé.

Je suis profondément désolé. Je voudrais vous résumer brièvement la situation.

3. Je voudrais vous résumer rapidement la situation.

4. Paul nous est venu en aide rapidement. Paul nous est venu en aide promptement. 5. Nous percevons obscurément le sens de ces paroles.

Nous percevons confusément le sens de ces paroles.

6. C’est strictement interdit. C'est rigoureusement interdit. 4 Remplacez les expressions ci-dessous par un adverbe en -ment. Avec lenteur



lentement.

1. Avec chaleur



chaleureusement.



4. Avec courage



courageusement.

2. Avec énergie



énergiquement.



5. Avec grâce



gracieusement.

3. Avec timidité



timidement.



6. Avec cruauté



cruellement.

5 Complétez les phrases avec des adverbes formés à partir des adjectifs ci-dessous. (N’utilisez qu’une seule fois chacun des adverbes.) brusque – méchant – violent – patient – bruyant – suffisant Pendant que nous attendions brusquement

dehors ! Vous jouez trop

patiemment

ton retour en faisant une partie de cartes, Henri a fait

irruption dans notre chambre et nous a dit bruyamment

et vous m’avez violemment

suffisamment

 : « Les gamins, ennuyé ! ». Il était

.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

furieux. Je n’aurais jamais pensé qu’il pouvait réagir aussi

méchamment

217

B . Les prépositions I. Les prépositions à, de, en, par, pour 1 Complétez par les prépositions à ou de de

1. Le conférencier nous a parlé à

2. Il a échappé

à

3. Elle s’est consacrée 4.

A

la veille de

la Révolution.

à

ses enfants.

cette époque, les ordinateurs n’existaient pas encore. de

6. J’ai la nostalgie

l’homme, qui dépend de de

mon pays et j’ai hâte à

7. Elle s’est installée 8. Il faudrait apprendre 9.

Paris à

son milieu.

sa famille et

5. « La terre dépend de

A

de

l’influence

à

la vie quotidienne

la terre. » (Edgar Morin) le revoir.

Marseille dans les années 60. à

à

midi, je déjeune dans un restaurant japonais d'

10. Il faut éviter

à

nos enfants une langue vivante dès leur entrée deux pas

exposer ce manuscrit trop longtemps

à

de

l’école primaire.

chez moi.

la lumière.

2 Complétez par les prépositions à, de ou en. 1. Je suis né

à

Paris mais j’ai grandi en

2. Il m’a offert un bijou

en

3. Mon grand-père a assisté

banlieue.

or. à

cette cérémonie en

4. C’est en

novembre que le beaujolais nouveau arrive.

5. Il a voyagé

de

New York

6. Louis XIV est mort

en

à

Paris en

uniforme.

classe affaires.

1715. de

7. La Première guerre mondiale a duré

1914

à

1918.

8. Ce film a eu un grand succès ! Un million de DVD ont été vendus

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

9.

En

en

deux jours !

quelle année ce chanteur a-t-il enregistré son premier disque ?

10. Matthias a participé

à

ce tournoi

11. Pour ce pays, on prévoit un taux de

12. Ce navigateur a décidé à la voile en solitaire.

d'

de

tennis

en

2003.

inflation supérieur de

construire son propre bateau et

2 % de

à

la moyenne.

faire une traversée de

l’océan Atlantique

3 Relevez les prépositions. Quelles sont celles qu’il faut associer ? 1. Les troubadours allaient de château en château, récitant des poèmes et chantant les exploits de la chevalerie. Il faut associer "de" et "en" dans "de château en château". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. D’un aéroport à un autre, le prix d’une consommation ou d’une place de parking peut varier du simple au double. Il faut associer "de" et "à" dans "D'un aéroport à un autre" et dans "du simple au double" (du = de + le ; au = à + le) –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. De la maternelle au baccalauréat, un élève coûte en moyenne 102  000 euros à l’État français. Il faut associer les prépositions "de" et "à" dans "De la maternelle au baccalauréat" (au = à + le). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

218

Les mots invariables

4.

« Nous voyageons de ville en ville



Du Val-de-Loire au bord du Rhin



On nous appelle les forains



La route est notre domicile » Chanson du film musical Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, 1967.

Il faut associer "de" et "en" dans "de ville en ville", et "de" et "à" dans "Du Val [...) au bord" (du = de + le ; au = à + le). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4 Complétez par la préposition de suivie d’un infinitif. J’ai l’impression

J’ai l’impression de progresser peu à peu.



de lire les documents que l'on me donne à signer.

1. Je prends toujours le temps

2. Il y a quelques semaines, nous avons eu le plaisir de mourir ?

3. Comment conjurer la peur

de vous revoir.

4. Il m’a fait part de son envie 5. Quelle joie

de faire la connaissance de Pierre.

de vous savoir sains et saufs !

6. Nous avons la volonté

de réussir ce que nous entreprenons.

5 Complétez par les prépositions à ou de. de

1. Un tel comportement n’est pas digne de

2. Je le trouve vraiment différent de

3. Nous sommes très contents

son frère. notre nouvel appartement. à

4. Cet artiste est particulièrement sensible de

5. Il ne se sent pas responsable 6. Je suis fier

de

l’harmonie des couleurs.

la défaite de son équipe.

de ton succès. à

7. Ils sont favorables 8. Elle est triste

toi.

de

une meilleure répartition des charges.

son départ.

6 Complétez par les prépositions à ou de. à

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. C’est une voiture agréable 2. Est-il possible

de

faire cette excursion en une matinée ? à

3. Ces chemises sont faciles 4. L’ONU a un rôle important 5. Qu’il est agréable

conduire.

de

jouer dans la lutte contre le terrorisme.

ne rien faire !

6. « Merci » est un mot utile de

7. Il est bien ennuyeux

à repasser. à

8. C’est une chose importante

à

apprendre dans toutes les langues.

répéter toujours la même chose. à

savoir.

9. Voilà une région où il est bien difficile 10. Ce n’est pas facile

de

12. Il est important

vivre.

comprendre ses intentions.

11. J’aime bien ce jeu, qui est amusant de

de

à

regarder.

protéger notre environnement. 219

Les mots invariables

7 Dans quelles phrases la préposition pour introduit-elle un complément circonstanciel exprimant la cause ? 1. Ce sont des jeux gratuits pour les enfants. 2. Paul a eu un zéro pour être arrivé en retard au cours de mathématiques. 3. Créer un site internet, pour quoi faire ? 4. Pour quel délit a-t-il été condamné ? 5. Il est absent pour raison de santé. 6. Voici quelques conseils pour améliorer votre recherche d’emploi. La préposition "pour" exprime la cause dans les phrases 2, 4 et 5.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8 Complétez par les prépositions par ou pour par

1. Marie a appris sa leçon

par

2. Le cambrioleur n’est pas passé 3. J’ai commencé

par

6. Je cherche Henri

avoir une bonne note.

la porte mais

par

la fenêtre.

visiter cette région, que je ne connaissais pas. par

4. Ma sœur gagne 1 500 euros 5. C’est une crème

pour

cœur

pour pour

mois.

le visage à appliquer deux fois

par

jour.

lui remettre ce document. Tu ne l’as pas vu

par

7. La villa « Santo Sospir » à Saint-Jean-Cap Ferrat, sur la Côte d’Azur, a été décorée amie Francine Weisweiller. 8.

Pour

9.

Par

par

tout vous dire, j’ai fini par

ordre alphabétique.

11. Le suspect a été filmé

par

plusieurs caméras de surveillance.

12.

Cocteau

pour

son

toi !

10. J’ai classé ces auteurs Pour

par

en avoir assez et je suis parti. pour

amitié, je peux bien faire ça

hasard ?

quelle raison n’es-tu pas venu ? pour

13. Les fabricants rivalisent d’imagination 14. C’est un magazine réalisé

par

et

pour

séduire des clients rendus frileux

par

la crise.

les jeunes.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

9 Même consigne.

« Prendre un enfant

par

la main



Pour

l’emmener vers demain.



Pour

lui donner la confiance en son pas pour



Prendre un enfant



Prendre un enfant dans ses bras



Et



Sécher ses larmes en étouffant de joie



Prendre un enfant dans ses bras. »

pour

un roi

la première fois

Yves Duteil, auteur-compositeur-interprète, « Prendre un enfant par la main », dans l’album La Tarentelle, 1977. 220

Les mots invariables

II. Les prépositions dans, sur, sous, devant, derrière… 1 Cochez les bonnes réponses. 1. L’huître

3. L’ours blanc



✔ Elle se fixe sur un rocher.

✔ Il se déplace sur la banquise



✔ Elle vit sous l’eau.



✔ Elle s’abrite dans une coquille.

Il habite dans les régions méditerranéennes. ✔ Il peut chasser dans l’eau.

2. Le renard

4. La girafe.



Il vit dans les arbres.

Elle se cache sous des feuilles.



Il se reproduit dans la mer.

✔ Elle se rencontre dans la savane.

✔ Il creuse des terriers sous la terre.



Elle vit dans la jungle.

2 Complétez avec les quatre prépositions en italiques. à – sur – dans – devant Au cinéma, sous l’Occupation Trois minutes plus tard, nous étions installés au troisième rang



les genoux, les mains enfouies

dans

devant

l’écran, la musette

sur

nos poches. Nous étions seuls ou presque et la salle immense n’était pas

chauffée. […] Je me souviens que ce furent les actualités d’abord, avec un petit homme à grosse moustache qui s’appelait Laval et qui nous parlait assis ce furent des chars

dans

à

une table en nous regardant avec des yeux globuleux et grondeurs. Après

la neige et je compris que c’étaient des tanks allemands […]. Le speaker disait qu’il

faisait froid mais que le moral des hommes était bon et on voyait devant



sur

l’écran deux soldats qui agitaient

la caméra leurs mains recouvertes de moufles blanches.

Après il y eut un passage sur la mode

à

Paris, des femmes tournaient, elles avaient des lèvres

noires, de très hautes coiffures et des chaussures à hauts talons de bois, on les avait photographiées rues,

devant

dans

des

des monuments : la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, et pour finir le Sacré-Cœur. Joseph Joffo, Un sac de billes, 1973.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3 Pour chaque phrase, choisissez la préposition qui convient. 1. Il a passé un mois

✔ sur

2. On navigue

au-dessus de la Loire depuis plus de 2000 ans.

✔ sur

3. J’habite

cette île déserte.

au-dessus de mes parents. ✔ au-dessous de

sous

4. Nous allons mesurer la hauteur du soleil

✔ au-dessus de

sur

5. Je t’attendrai ✔ devant

l’horizon.

la gare. au-devant de

6. Le maître de maison est allé

ses invités.



✔ au-devant de

devant

221

Les mots invariables

7. J’ai retrouvé ce document

ton livre.

✔ sous



au-dessous de

8. Il fera un discours

l’Assemblée nationale.

✔ devant



au-devant de

4 Sur le modèle de l’exemple, faites la transformation demandée. Les gants sont rangés dans cette boîte. → Les gants sont rangés dedans. 1. Le chat s’est réfugié sous le lit. →

Le chat s'est réfugié dessous.

2. La voiture est garée devant la maison. →

La voiture est garée devant.

3. Le vase est posé sur la table. →

Le vase est posé dessus.

4. Paul se cache derrière la porte. →

Paul se cache derrière.

5 Complétez par un adverbe de sens contraire. 1. Il n’est pas dedans, il est

dehors.

2. Il n’est pas en haut, il est

en bas.

3. Il n’est pas dessus, il est

dessous.

4. Il n’est pas devant, il est

derrière.

5. Il n’est pas à l’extérieur, il est

à l'intérieur.

6 Pour chaque phrase, choisissez la préposition qui convient. 1. Je t’attends

le quai. ✔ sur

dans

2. Il est arrivé une heure

✔ avant

devant

3. Elle reviendra Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

toi

quelques jours.

✔ dans



4. Je me suis assis sur un banc

en l’église. ✔ en face de

en face

5. Ce nageur peut faire dix longueurs

dix minutes. ✔ en

dans

7 Complétez par à / au / aux, de / du / des, en, sur, sous, dans, à côté de. Deux cafés parisiens célèbres

« Le Café de Flore » et « Les Deux Magots » sont deux cafés célèbres sur de

le boulevard Saint-Germain,

à côté de

de

Paris. Ils se situent

l’église Saint-Germain-des-Prés. Leur renommée date

l’entre-deux-guerres. 222

Les mots invariables



aux

Le café des « Deux Magots », que l’on surnomme parfois   «Les Deux Mégots », doit son nom

deux statuettes chinoises qui ornent son décor, accrochées des

écrivains et sur

Gide… Et c’est

dans

des

murs. Il fut un

artistes surréalistes, mais aussi

sa terrasse que Picasso s’éprit

qu’il peignait Guernica

des

aux

de

de

cafés préférés

Giraudoux, Hemingway, Prévert,

Dora Maar

en

janvier 1936, alors

son atelier, rue des Grands-Augustins.

Le philosophe Jean-Paul Sartre et sa compagne Simone de Beauvoir vinrent aussi souvent de

des « Deux Magots ». Ils en firent leur lieu

travail et

de

au

café

rencontre favori, mais ils fréquentèrent

aussi assidûment le « Café de Flore », qui devint, à partir de la Seconde guerre mondiale, le rendez-vous des existentialistes. Ainsi, du



sous

l’Occupation, c’est

dans

ce café que Sartre écrivit L’Être et le Néant. Le personnage

garçon de café lui inspira d’ailleurs des pages demeurées célèbres ! De nos jours, ces deux cafés accueillent encore des intellectuels, mais ceux-ci se tiennent le plus souvent à l’in-

térieur, et préfèrent venir tôt le matin, surtout

aux

au

petit déjeuner. Ensuite, place

aux

simples promeneurs et

touristes !

Inspiré de Michel Braudeau, « L’Europe des cafés – 6. PARIS : Les Deux Magots », Le Monde, 23 juillet 2006.

III. Les prépositions devant les noms de lieux 1 Complétez par les noms de pays en italiques.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Allemagne – Brésil – Cambodge – Émirats arabes réunis – Espagne – États-Unis – Iran – Irak – Italie – Japon – Kenya – Maroc – Pays-Bas – Pérou – Russie

Allemagne.



Espagne.

Je suis / Je vais en

Iran.



Italie.



Russie.



Brésil.



Cambodge.

Je suis / Je vais au

Japon.



Maroc.



Pérou.

Irak.

Kenya.



Emirats arabes réunis. Etats-Unis.

Je suis / Je vais aux Pays-Bas.

223

Les mots invariables

2 Complétez par les prépositions en ou dans. dans

1. Je passe mes vacances

dans

2. Mon grand-père a un chalet en

3. Nous sommes allés

le Lubéron.

en

en

Savoie.

Anjou.

Normandie. en

6. Mes parents habitent

Provence.

dans

7. Je fais une randonnée

en

Bourgogne.

4. Vincent possède un vignoble 5. Rouen se trouve

les Alpes,

8. J’ai travaillé plusieurs années

le Massif central. dans

les Flandres.

3 Dans quel continent se trouvent les pays suivants ? en Asie.

1. La Thaïlande est

en Amérique.

2. Le Canada est

.

en Europe.

3. La Belgique est 4. L’Australie est

.

.

en Océanie.

.

en Amérique.

5. L’Argentine est

.

4 Transformez les phrases suivant le modèle. Il va à Paris.

Il revient de Paris.



Il va au Japon.

Il revient du Japon.



Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Il va dans le Jura.

Il revient



Il revient de Turquie.

2. Il va en Turquie.



3. Il va au Sénégal.



4. Il va aux Baléares. 5. Il va en Alsace.

Il revient du Sénégal. Il revient des Baléares.



Il revient d'Alsace.



6. Il va dans les Pyrénées. 7. Il va au Mans. 8. Il va en Asie.



9. Il va aux États-Unis.

Il revient des Pyrénées.

Il revient du Mans.





Il revient des Etats-Unis.

Il revient d'Israël.



11. Il va au Vietnam. 12. Il va à Tahiti.



Il revient d'Asie.



10. Il va en Israël.

du Jura.



Il revient du Vietnam.

Il revient de Tahiti.

. . . . . . . . . . . . 224

5

La phrase et le discours rapporté

A . La phrase I. La phrase simple et la phrase complexe 1 Repérez les sujets et les verbes en inscrivant en-dessous : S et V. 1. Demain, Cécile aura vingt ans. S + V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. On m’a proposé cette solution mais j’hésite. S + V S+V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Nous avons un temps magnifique depuis que nous sommes arrivés. S + V S + V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Puisqu’il le dit, je suppose que c’est vrai. S+ V S + V S+V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Repérez les sujets (S) et les verbes (V), puis délimitez les différentes propositions par le signe |. 1. J’ai toujours eu confiance en lui. S+V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. C’est une explication qui me paraît valable. S+V S + V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Elle reste dehors bien qu’il pleuve et qu’il fasse froid. S +V S+ V S+V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Tu dois faire attention : c’est un homme dangereux. S+V S+V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Vincent affirme qu’il serait mort si nous n’étions pas arrivés à temps. S + V S+V S + V –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

225

La phrase et le discours rapporté

3 Reprenez les phrases des exercices 1 et 2 et précisez pour chacune d’elles s’il s’agit d’une phrase simple ou d’une phrase complexe. Exercice 1 : la phrase 1 est une phrase simple; les phrases 2,3,4 sont des phrases complexes. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Exercice 2 : la phrase 1 est une phrase simple ; les phrases 2,3,4,5 sont des phrases complexes.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Inscrivez dans le tableau ci-dessous les propositions constituant les phrases de l’exercice 2. Prop. indépendante

Prop. principale

'J'ai toujours eu confiance en lui"

Prop. subordonnée

"C'est une explication"

"qui me paraît valable"

"Elle reste dehors"

"bien qu'il pleuve"

"Tu dois faire attention"

"et qu'il fasse froid"

"c'est un homme dangereux" Vincent affirme

"qu'il serait mort"

"si nous [...] à temps"

II. La phrase à la forme négative 1 Observez le modèle, puis transformez les phrases. Je comprends.



Je ne comprends pas

1. J’apprends à conduire. 2. Lise a réussi son examen.

Je n'apprends pas à conduire.

→ →

Lise n'a pas réussi son examen.

3. Notre équipe participe à cette compétition. 4. Ils ont accepté de me louer leur appartement. 5. Elle ira à Chicago l’année prochaine.



Notre équipe ne participe pas à cette compétition.

→ →

Ils n'ont pas accepté de me louer cet appartement.

Elle n'ira pas à Chicago l'année prochaine.

2 Répondez aux questions par Non, jamais ou Non, pas encore. (Il peut arriver que deux réponses soient possibles.) 1. – Avez-vous déjà prévenu Benoît de notre arrivée ? Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– Non, pas encore. 2. – Lisez-vous parfois votre horoscope ? – Non, jamais. 3. – Avez-vous déjà visité le château de Versailles ? – Non, jamais. / Non, pas encore. 4. – Connaissez-vous Madame Guénot ? – Non, pas encore. 5. – Prenez-vous souvent cette ligne de métro ? – Non, jamais. 6. – Vos frères sont-ils déjà arrivés ? – Non, pas encore. 226

La phrase et le discours rapporté

3 Répondez aux questions en suivant l’indication entre parenthèses. 1. – Marie est toujours là ?

(ne… plus)

– Non, elle n'est plus là. 2. – Cet élève a progressé ?

(ne… guère)

– Non, il n'a guère progressé. 3. – Tu connais toute sa famille ? –

(ne… que)

Non, je ne connais que sa soeur.

4. – Vous aimez cet artiste ?

(ne… guère)

– Non, je ne l'aime guère. 5. – Vous la voyez encore ?

(ne… plus)

– Non, je ne la vois plus. / Non, nous ne la voyons plus. 6. – Cet ordinateur n’a pas coûté trop cher ?

(ne… que)

– Non, il n'a coûté que 500 euros. 4 Observez l’exemple, puis construisez des phrases en utilisant l’expression ne faire que suivie de l’infinitif. Mon bébé pleure tout le temps. → Mon bébé ne cesse de pleurer.→Mon bébé ne fait que pleurer. 1. Pierre lit tout le temps. → Pierre ne cesse de lire.



Pierre ne fait que lire.



Tu ne fais que dormir.



Il ne fait que travailler.



Elle ne fait que manger.



Vous ne faites que critiquer.

2. Tu dors tout le temps. → Tu ne cesses de dormir. 3. Il travaille tout le temps. → Il ne cesse de travailler. 4. Elle mange tout le temps. → Elle ne cesse de manger. 5. Vous critiquez tout le temps. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Vous ne cessez de critiquer.

5 Pour chacune de ces phrases, formulez la phrase négative qui lui correspond. (Plusieurs solutions sont parfois possibles.) 1. Elle est contente de ses achats. → Elle n'est pas contente de ses achats. 2. Je lis parfois ce magazine. → Je ne lis jamais ce magazine. 3. Ce vigneron emploie des engrais chimiques et des pesticides. → Ce vigneron n'emploie pas d'engrais chimiques ni de pesticides / n'emploie ni engrais chimiques ni pesticides. 4. Il ressemble beaucoup à son père. → Il ne ressemble pas beaucoup à son père. / Il ne ressemble guère à son père. 227

La phrase et le discours rapporté

5. Tu as déjà fini ces exercices ! →

Tu n'as pas encore fini ces exercices !

6. Il a toujours été honnête. →

Il n'a jamais été honnête.

6 Ces phrases à la forme négative relèvent de la langue orale familière. Dites pourquoi, et réécrivez-les dans une langue plus soignée. 1. C’est pas vrai.



Ce n'est pas vrai.

2. J’ai jamais dit qu’il avait pas travaillé.



Je n'ai jamais dit qu'il n'avait pas travaillé.

3. Mon frère a plus jamais peur du noir.



Mon frère n'a plus jamais peur du noir.

4. J’aime pas qu’on dise pas la vérité. 5. Il est pas encore parti.



Je n'aime pas qu'on ne dise pas la vérité.



Il n'est pas encore parti.

7 Quelles différences faites-vous entre ces deux phrases, du point de vue du sens et du point de vue de la prononciation ? 1. Elle en veut plus.

2. Elle n’en veut plus.

1. "Elle en veut plus." signifie "Elle en veut davantage." L'adverbe "plus" se prononce [plys].

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. "Elle n'en veut plus." est le contraire de "Elle en veut encore.". L'adverbe "plus" se prononce [ply].

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8 Complétez par on ou on n’. 1.

On

2.

On n'

3.

On

6.

On n' On n'

a pas réussi.

est jamais trop prudent. est bien chez soi. on

4. Je vais t’expliquer comment 5.

on n'

a tout essayé, mais en vain :

organise son travail.

a rien entendu. est guère plus heureux qu’avant.

9 Reformulez les questions de manière à obtenir des phrases interro-négatives.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

a. Interrogation par intonation : Tu as faim ? 1. Tu es marié ?



2. Elle exagère un peu ?



Tu n’as pas faim ?

Tu n'es pas marié ?



3. Ils sont d’accord avec moi ?

Elle n'exagère pas un peu ?



Ils ne sont pas d'accord avec moi ?

4. La direction a souhaité donner plus de précisions ? →

La direction n'a pas souhaité donner plus de précisions ?

b. Interrogation par est-ce que : Est-ce qu’il a de la famille ? 1. Est-ce qu’il est à l’étranger ?





Est-ce qu’il n’a pas de la famille ?

Est-ce qu'il n'est pas à l'étranger ?

2. Est-ce que vous l’avez déjà rencontré ?



Est-ce que vous ne l'avez pas déjà rencontré ?

3. Est-ce qu’il faudrait être plus prudent ?



Est-ce qu'il ne faudrait pas être plus prudent ?

4. Est-ce que vous pensez vous consacrer à cette recherche ? →

Est-ce que vous ne pensez pas vous consacrer à cette recherche ?

228

La phrase et le discours rapporté

c. Interrogation par inversion : Est-elle venue ? 1. Est-il intéressé par cette offre ?



N’est-elle pas venue ?

N'est-il pas intéressé par cette offre ?



2. A-t-elle affirmé le contraire il y a deux jours ? 3. Pensez-vous qu’il a raison ?





N'a-t-elle pas affirmé le contraire il y a deux jours ?

Ne pensez-vous pas qu'il a raison ?

4. Aimerais-tu écrire des livres de science-fiction ? →

N'aimerais-tu pas écrire des livres de science-fiction ?

10 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Pourquoi les œuvres des musées français ne doivent pas être vendues Il est essentiel de disposer d’arguments indiscutables et compréhensibles par tous afin de contrer ceux qui ne voient dans les collections des musées français qu’un gros tas de billets de banques dans lequel ils s’estiment en droit de piocher librement. Il ne s’agit pas de citer à nouveau le cas des peintres dits « pompiers1 » qui font aujourd’hui la gloire d’Orsay2. Ni même les autres changements de goût qui ont pu survenir au cours des ans. Ces arguments sont déjà bien connus et utilisés. Il est question ici de trouver des œuvres telles que La Madone de Lorette de Raphaël, à Chantilly, qu’il aurait été possible de vendre parce que l’on pensait, il n’y a pas si longtemps, qu’il s’agissait d’une copie ancienne. Rappelons, en deux mots, l’histoire de ce tableau : il était considéré comme une copie jusqu’à la fin des années 1970, lorsque Cecil Gould l’identifia sans aucun doute comme l’original que l’on pensait perdu depuis le xviiie siècle, grâce à des preuves documentaires indiscutables. On pouvait regarder l’œuvre avec un regard neuf et constater son évidente qualité. Elle est aujourd’hui exposée à la meilleure place dans le musée. Nul doute que ce tableau aurait pu être vendu. L’original n’était-il pas conservé au Getty Museum3 ? Sauf que ce dernier tableau dut à son tour, devant l’évidence, être déclassé. Aujourd’hui, le Getty n’a pas de Raphaël et sa tentative d’acquérir La Madone aux Œillets finalement achetée par la National Gallery, a échoué. Encore un tableau, d’ailleurs, qui passait naguère4 pour une bonne copie. 1. pompiers : académiques et pompeux. 2. Orsay : le musée d’Orsay. 3. Il existe plusieurs versions du tableau et l’on a d’abord pensé que celle du musée Getty pouvait être l’original. 4. naguère (langue soutenue) : il y a quelque temps.

Didier Rykner, La Tribune de l’Art, www.latribunedelart.com. (Didier Rykner est historien d’art. Fondateur de la revue en ligne La Tribune de l’Art, et auteur de plusieurs essais, il s’attache plus particulièrement à l’évolution actuelle des musées.) Questions 1. Quelle est l’idée générale de ce texte ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

L'idée générale est qu'il ne faut pas vendre les oeuvres des musées français, même si on les juge de moindre valeur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Repérez la négation dans la première phrase. Qu’exprime-elle ? La négation est "ne...que". Elle exprime une idée de restriction et signifie "seulement". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Dans les phrases suivantes, Didier Rykner commence par évoquer des arguments déjà utilisés par ceux qui refusent que les musées français puissent vendre certaines de leurs œuvres. Quels sont-ils ? Qu’est-ce qui montre qu’il ne souhaite pas les reprendre, parce qu’ils sont déjà connus ? - 1er argument évoqué : "le cas des peintres dits "pompiers" qui font aujourd'hui la gloire d'Orsay" ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - 2ème argument évoqué : "les autres changements de goût qui ont pu survenir au fil des ans". Didier Rykner ne souhaite pas reprendre ces arguments. Il écrit : "Il ne s'agit pas de citer à nouveau le cas des ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– peintres dits "pompiers" [...]. Ni même les autres changements [...]. Ces arguments sont déjà bien connus et utilisés."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Quel nouvel argument avance-t-il ? Quels exemples cite-t-il pour l’illustrer ? Didier Rykner avance ce nouvel argument : une oeuvre que l'on croit de peu de valeur peut se révéler un authentique ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– chef-d'oeuvre. Et il cite deux exemples pour l'illustrer: "La Madone de Lorette" et "La Madone aux Oeillets".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 229

La phrase et le discours rapporté

5. Quelle différence faites-vous entre sans aucun doute et sans doute ? "sans aucun doute" signifie "avec certitude " (dans ce texte) ou "assurément" ; "sans doute" signifie "probablement". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Nul doute que ce tableau aurait pu être vendu. Cette phrase signifie-t-elle : « Ce tableau aurait pu sans aucun doute être vendu » ou « Ce tableau aurait pu sans doute être vendu » ? Cette phrase signifie "Ce tableau aurait pu sans aucun doute être vendu". "Nul doute que..." exprime la certitude. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Relevez dans le texte une phrase interro-négative. "L'original n'était-il pas conservé au Getty Museum ?" –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III. La phrase interrogative I – L’interrogation totale 1 Observez le modèle puis transformez les phrases interrogatives ci-dessous. Vous avez vu ce film ? 1. Tu es rentré hier soir ?

Est-ce que vous avez vu ce film ?

→ →

Est-ce que tu es rentré hier soir ?

2. Il est content de son voyage ? 3. Elle aura beaucoup de bagages ?

Est-ce qu'il est content de son voyage ?



Est-ce qu'elle aura beaucoup de bagages ?



4. Le train a un retard de vingt minutes ? 5. Vous êtes allés à l’aéroport en taxi ?

Est-ce que le train a un retard de vingt minutes ?



Est-ce que vous êtes allés à l'aéroport en taxi ?



6. Tu as pensé à envoyer une carte postale à tes parents ?

Est-ce que tu as pensé à envoyer une carte postale



à tes parents ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Même consigne. Est-ce que vous prenez du sucre ?



Prenez-vous du sucre ?

1. Est-ce que vous avez l’intention de rester dans ce pays ? 2. Est-ce que nous pouvons commencer ?



Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Avez-vous l'intention de rester dans ce pays ?

Pouvons-nous commencer ?

3. Est-ce que tu crois qu’il y a une vie après la mort ?



4. Est-ce que je peux partir une demi-heure plus tôt ?1 5. Est-ce que vous savez ce qu’il faut faire ?





6. Est-ce qu’ils ont réussi l’épreuve de philosophie ?



Crois-tu qu'il y a une vie après la mort ?

Puis-je partir une demi-heure plus tôt ?

Savez-vous ce qu'il faut faire ?



Ont-ils réussi l'épreuve de philosophie ?

1. Attention : *peux-je ne se dit pas.

3 Réécrivez chaque phrase en remplaçant le pronom tu par le pronom indiqué entre parenthèses. Attention à bien accorder les verbes. Rappel : il faut insérer un -t- entre le verbe et le pronom, ou entre l’auxiliaire et le pronom, en cas de hiatus. 1. Sais-tu ce qu’il est devenu ?

(on)

→ Sait-on ce qu'il est devenu ? 2. Possèdes-tu aussi ce champ ?

(il)

→ Possède-t-il aussi ce champ ? 230

La phrase et le discours rapporté

3. Aimes-tu les épinards ? →

(elle)

Aime-t-elle les épinards ?

4. As-tu envie de voir ce film ? →

(il)

A-t-il envie de voir ce film ?

5. Regardes-tu souvent la télévision ? →

(elle)

Regarde-t-elle souvent la télévision ?

6. As-tu renouvelé ce contrat ? →

(on)

A-t-on renouvelé ce contrat ?

4 Observez le modèle puis transformez les phrases interrogatives ci-dessous. Rappel : il faut insérer un -t- entre le verbe et le pronom, ou entre l’auxiliaire et le pronom, en cas de hiatus. L’oiseau s’est envolé aussitôt.



L’oiseau s’est-il envolé aussitôt ?

1. L’administration est responsable. →

L'administration est-elle responsable ?

2. De telles différences de prix sont possibles. →

De telles différences de prix sont-elles possibles ?

3. Votre société souhaite améliorer la qualité de ses services. →

Votre société souhaite-t-elle améliorer la qualité de ses services ?

4. Le prince charmant délivrera la princesse. →

Le prince charmant délivrera-t-il la princesse ?

5. La liberté d’expression connaît des limites. → La liberté d'expression connaît-elle des limites ? 6. Les États doivent encadrer les marchés financiers. → Les États doivent-ils encadrer les marchés financiers ? 7. Cela veut dire quelque chose.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Cela veut-il dire quelque chose ? 8. L’avion a pris feu en plein vol. → L'avion a-t-il pris feu en plein vol ?

II – L’interrogation partielle 1 Lisez le texte ci-dessous, puis répondez aux questions. Comme tous les ateliers d’art, celui de Rémy Brazet, tapissier d’ameublement à Paris, se trouve au fond d’une cour. Mais sa réputation est mondiale. « Mon père, explique Rémy Brazet, s’est fait connaître au début des années soixante en restaurant des châteaux comme Fontainebleau ou Malmaison. Puis, en 1968, avec le bicentenaire de la naissance de Napoléon et les travaux qui ont été commandés, sa renommée a largement dépassé les frontières ». Il rappelle que Versailles doit à ses dix collaborateurs la réfection de la chambre de Marie-Antoinette. Il mentionne aussi le musée Paul Getty, à Los Angeles, qui a fait appel à son atelier en 1996, et souligne que les Américains peuvent être de merveilleux mécènes du patrimoine français. Adapté de l’article « Rémy Brazet fait tapisserie » de Christian Rol, Cigale n° 22, septembre-octobre 2008. 231

La phrase et le discours rapporté

Questions : 1. Où se trouve l’atelier de Rémy Brazet ? L'atelier de Rémy Brazier se trouve à Paris, au fond d'une cour. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Comment le père de Rémy Brazet s’est-il fait connaître ? Il s'est fait connaître en restaurant des châteaux, puis en réalisant des travaux pour le bicentenaire de Napoléon. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Quand a-t-on fêté le bicentenaire de Napoléon ? On a fêté le bicentenaire de Napoléon en 1968. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Pourquoi les Américains jouent-ils un rôle important dans la conservation du patrimoine français ? Parce qu'ils contribuent financièrement à sa restauration et son entretien, et sont de généreux mécénes. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Relevez les mots interrogatifs dans le texte ci-dessous et précisez pour chacun d’eux s’il s’agit d’un adverbe, d’un pronom ou d’un déterminant. Le coût de la non réalisation du droit à l’alimentation est incalculable. Quel est l’impact, tout au long de sa vie, de la carence nutritionnelle dont a souffert un enfant ? Combien d’années redoublées à l’école, combien de visites médicales et d’hospitalisations, combien d’occasions perdues d’accéder à un travail productif à l’âge adulte ? Ces questions ne sont que rarement posées et pourtant les coûts de la faim pour les systèmes de la santé, de l’éducation, et de l’emploi sont énormes. Extrait de l’allocution de Jacques Diouf, Directeur général de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, Rome, 16 octobre 2007. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "Quel" : déterminant interrogatif. "Combien de" / "Combien d' " : déterminant interrogatif.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Formulez en langue soutenue les questions correspondant aux réponses indiquées. 1. – Quelle heure est-il ? – Il est huit heures. 2. – Pourquoi s'embrasse-t-on le Jour de l'an sous une branche de gui ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

– On s’embrasse le Jour de l’an sous une branche de gui parce que cette plante est considérée comme un symbole de prospérité. 3. – Comment es-tu venu ? / Comment êtes-vous venu ? – Je suis venu en métro. 4. – Où se situe votre maison ? – Notre maison se situe à la sortie du village. 5. – Combien de temps as-tu marché ? / Combien de temps avez-vous marché ? – J’ai marché une demi-heure. 6. – Quand t'a-t-elle téléphoné ? / Quand vous a-t-elle téléphoné ? – Elle m’a téléphoné la semaine dernière. Remarque : On trouvera des exercices consacrés plus particulièrement aux déterminants et pronoms interrogatifs dans Les déterminants interrogatifs, p.  40, Les pronoms interrogatifs, p. 105.

232

La phrase et le discours rapporté

IV. La phrase exclamative 1 Transformez les phrases comme dans l’exemple, en utilisant le mot exclamatif entre parenthèses. Cet homme est courageux ! → Que cet homme est courageux !

(que)

1. Vous avez progressé depuis l’année dernière !

(comme)



Comme vous avez progressé depuis l'année dernière !

2. Cette voiture est confortable ! →

(que)

Que cette voiture est confortable !

3. Pierre travaille sérieusement ! →

(comme)

Comme Pierre travaille sérieusement !

4. Ta maison me plaît ! →

(que)

Que ta maison me plaît !

5. Cette forêt est belle ! →

(comme)

Comme cette forêt est belle !

2 Observez le modèle puis transformez les phrases. Vous avez de nombreux projets. → Vous avez tellement de projets !



Que de projets vous avez !

1. Tu lis beaucoup de livres. →

Tu lis tellement de livres !





Que de livres tu lis !





Que de voyages ils font !





Que de choses vous savez !





Que d'appartements il possède !

2. Ils font de nombreux voyages. →

Ils font tellement de voyages !

3. Vous savez beaucoup de choses !

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Vous savez tellement de choses !

4. Il possède de nombreux appartements. →

Il possède tellement d'appartements !

3 Deux amateurs d’art visitent une exposition de peinture. Les tableaux plaisent à l’un mais déplaisent à l’autre : complétez leurs exclamations. (Plusieurs solutions sont parfois possibles.)

Le visiteur enthousiaste



Oh !

quels



Que de



Que

c’est beau !



Quel

talent !

tableaux magnifiques !

couleurs superbes !

Le visiteur mécontent Mon Dieu, Quelle Quelles

que

c’est laid !

horreur ! C’est effrayant ! croûtes1 !

1. une croûte (fam.) : un mauvais tableau.

233

La phrase et le discours rapporté

V. La phrase passive Remarque : avant de faire les exercices ci-dessous, il est conseillé de faire ceux du Verbe au passif, p. 185. 1 Transformez ces phrases de manière à obtenir des phrases passives. Attention : le temps et le mode du verbe doivent rester les mêmes. 1. Le directeur réunit fréquemment les employés. Les employés sont fréquemment réunis par le directeur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Le général a démontré l’efficacité d’une stratégie offensive. L'efficacité d'une stratégie offensive a été démontrée par le général.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Le vendeur lui proposera un article meilleur marché. Un article meilleur marché lui sera proposé par le vendeur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. La secrétaire avait déposé des lettres sur mon bureau. Des lettres avaient été déposées sur mon bureau par la secrétaire.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. On surnommait l’actrice Mae West, qui adorait les bijoux, « Diamond Lil ». L'actrice Mae West, qui adorait les bijoux, était surnommée "Diamond Lil".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. On le connaissait sous le nom de M. Georges. Il était connu sous le nom de M. Georges.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. Ses déclarations étranges auront déconcerté le public. Le public aura été déconcerté par ses déclarations étranges.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Les journaux auraient publié des sondages d’opinion peu favorables au candidat. Des sondages d'opinion peu favorables au candidat auraient été publiés par les journaux.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Transformez ces phrases de manière à obtenir des phrases actives. 1. Cette loi sera votée par l’Assemblée nationale.

L'Assemblée Nationale votera cette loi.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Cette romancière a été découverte par les éditions Gallimard.

Les éditions Gallimard ont découvert cette romancière.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Ces soirées étaient organisées par l’Ambassade de France.

L'Ambassade de France organisait ces soirées.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Ces avions militaires sont construits par la société Dassault.

La société Dassault construit ces avions militaires.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Cet article a été rédigé par des chercheurs du CNRS1.

Des chercheurs du CNRS ont rédigé cet article.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Ce rôle était tenu par Catherine Deneuve.

Catherine Deneuve tenait ce rôle.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 234

La phrase et le discours rapporté

7. Cette enquête aura été faite par des journalistes du Monde. Des journalistes du "Monde" auront fait cette enquête.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Cette pièce sera mise en scène par Patrick Chéreau. Patrick Chéreau mettra en scène cette pièce.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. CNRS : Centre national de la recherche scientifique.

3 Mettez les verbes au passif chaque fois que c’est possible. Le château de Versailles 1. On a commencé les travaux du château de Versailles en 1661 sur l’ordre de Louis XIV. Les travaux du château de Versailles ont été commencés en 1661 sur l'ordre de Louis XIV. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Ils ont duré près de trente ans. PAS DE TRANSFORMATION POSSIBLE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. On a appelé des artistes remarquables. Des artistes remarquables ont été appelés. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. L’architecte François Mansart a ainsi conçu la fameuse galerie des Glaces. La fameuse galerie des Glaces a ainsi été conçue par l'architecte François Mansart. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Et c’est le jardinier Le Nôtre qui a tracé les plans des jardins du château. Et les plans des jardins du château ont été tracés par le jardinier Le Nôtre. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. De nos jours, le château et son parc dépérissent. PAS DE TRANSFORMATION POSSIBLE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. Certes, l’État prend en charge l’entretien de la toiture, des huisseries1, des installations électriques et du chauffage. Certes, l'entretien de la toiture, des huisseries, des installations électriques et du chauffage est pris en charge par l'Etat.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Mais il ne peut subvenir seul à celui du mobilier et des éléments de décoration : peintures, statues, vases. PAS DE TRANSFORMATION POSSIBLE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9. C’est pourquoi, il est de plus en plus nécessaire de recourir au mécénat. PAS DE TRANSFORMATION POSSIBLE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 10. Désormais, on invite fréquemment les entreprises et les particuliers à contribuer à la restauration de ce patrimoine unique. Désormais, les entreprises et les particuliers sont fréquemment invités à contribuer à la restauration de ce patrimoine ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– unique.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. huisseries (nom fém. plur.) : les portes et les fenêtres.

235

La phrase et le discours rapporté

4 Par ou de ? Choisissez la réponse qui vous semble préférable. 1. Marie est appréciée

tous ses collègues.

par

✔ de

2. Croyez-vous qu’il sera soutenu

sa direction ?

✔ par

de

3. Grand-père était entouré

ses petits-enfants.



✔ de

par

4. Les dossiers avaient été soigneusement rangés

✔ par

de

5. Ce professeur est respecté

ses élèves.



✔ de

par

6. Ce poème est composé

par

notre secrétaire.

trois strophes de quatre vers. ✔ de

5 Transformez ces phrases de manière à obtenir une construction passive impersonnelle. 1. On interdit de fumer dans les lieux publics. Il est interdit de fumer dans les lieux publics. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. On permet aux candidats d’utiliser une calculette. Il est permis aux candidats d'utiliser une calculette. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. On a prouvé que le plan « Alerte enlèvement » était efficace. Il a été prouvé que le plan "Alerte enlèvement" était efficace. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. On décidera des mesures à appliquer. Il sera décidé des mesures à appliquer. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. On nous avait recommandé de partir avec de bonnes chaussures.

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Il nous avait été recommandé de partir avec de bonnes chaussures. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

VI. Les procédés d’insistance et de mise en relief 1 Surlignez les mots mis en relief, puis reformulez les phrases de manière à obtenir des énoncés neutres. 1. Cette lettre, tu l’as reçue ? Tu as reçu cette lettre ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Honnête, il l’est ! Il est honnête. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Ça m’ennuie, la gymnastique ! La gymnastique m'ennuie. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Terrible, cet accident ! Cet accident est terrible. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 236

La phrase et le discours rapporté

5. Qu’il ne souhaite pas me rencontrer, je le regrette. Je regrette qu'il ne souhaite pas me rencontrer.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Je la trouve ravissante, cette robe.

Je trouve cette robe ravissante.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. Il est difficile, cet exercice !

Cet exercice est difficile.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Qu’il puisse réussir, je n’en suis pas certain.

Je ne suis pas certain qu'il peut / puisse réussir.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Mettez en relief les éléments en caractères gras, en utilisant c’est … qui ou c’est … que. 1. Elle a raison. → C'est elle qui a raison. 2. Je préfère cette couleur.

→ C'est cette couleur que je préfère. 3. Elle s’oppose en vain à la volonté de son père. → C'est en vain qu'elle s'oppose à la volonté de son père. 4. Ce souvenir me hante encore vingt ans après. → C'est ce souvenir qui me hante encore vingt ans après. 5. Vous devez vous adresser à lui. → C'est à lui que vous devez vous adresser. 6. J’ai retrouvé avec beaucoup d’émotion la maison de mon enfance. → C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai retrouvé la maison de mon enfance. 7. Cet indice a mis les enquêteurs sur la trace de l’assassin. → C'est cet indice qui a mis les enquêteurs sur la trace de l'assassin. 8. Tu n’as rien compris.

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→ C'est toi qui n'as rien compris. 9. Il ne veut pas rester seul parce qu’il a peur. → C'est parce qu'il a peur qu'il ne veut pas rester seul. 10. Il a disparu à ce moment-là. → C'est à ce moment-là qu'il a disparu. 11. Je ne comprends pas sa réaction. → C'est sa réaction que je ne comprends pas. 12. J’ai rencontré Julien chez des amis. → C'est chez des amis que j'ai rencontré Julien.

237

La phrase et le discours rapporté

3 Complétez les phrases avec les groupes nominaux en italiques. son bonheur – sa volonté de réussir – son courage – son manque d’expérience 1. Ce qui m’inquiète, c’est son manque d'expérience. 2. Ce que j’admire, c’est son courage. 3. Ce que je souhaite, c’est son bonheur.

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4. Ce dont je ne doute pas, c’est de sa volonté de réussir.

238

B . Le discours rapporté I. Style direct, style indirect, style indirect libre 1 Comme dans l’exemple, transposez au style indirect. Ne pas oublier de modifier, si nécessaire, les pronoms et les déterminants possessifs. « Je te rapporte ton livre. » → Il me dit qu’il me rapporte mon livre. 1. « Je ne l’ai pas vu hier. » Je vous assure que je ne l'ai pas vu hier. 2. « Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau. » Elle affirme qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau. 3. « Je vous rappellerai. » Il me dira qu'il me rappellera. 4. « Tu as tort de t’obstiner. » Je lui répète qu'il a tort de s'obstiner. 5. « Je voudrais prendre ma voiture. » Vous dites que vous voudriez prendre votre voiture. 6. « Nous te reprochons ton comportement. » Ils me diront qu'ils me reprochent mon comportement. 2 Transposez au style indirect les phrases qui sont au style direct. Attention au temps des verbes de parole. 1. « Vous devez travailler plus régulièrement si vous voulez réussir. » Le professeur explique aux élèves qu'ils doivent travailler plus régulièrement s'ils veulent réussir. Le professeur expliquait aux élèves qu'ils devaient travailler plus régulièrement s'ils voulaient réussir.

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2. « Je préfère acheter une robe. » Ma sœur me dira qu'elle préfère acheter une robe. Ma sœur m’avait dit qu'elle préférait acheter une robe. 3. « Tu as fait une grave erreur. » Il lui assure qu'il a fait une grave erreur. Il lui assurait qu'il avait fait une grave erreur. 4. « J’ai eu des difficultés avec mes collègues. » Il m’avoue qu'il a eu des difficultés avec ses collègues. Il m’avoua qu'il avait eu des difficultés avec ses collègues. 5. « Je viendrai te voir quand j’aurai fini mon travail. » Il me promet qu'il reviendra me voir quand il aura fini son travail. Il m’avait promis qu'il reviendrait me voir quand il aurait fini son travail. 239

La phrase et le discours rapporté

6. « J’ai décidé de me marier quand j’aurai fini ma tournée. » Le chanteur confie aux journalistes qu'il a décidé de se marier quand il aura fini sa tournée. Le chanteur confia aux journalistes qu'il avait décidé de se marier quand il aurait fini sa tournée. 5 Même consigne. Attention aux indications de lieu et de temps. 1. « J’ai habité ici il y a deux ans. » Paul disait qu'il avait habité là deux ans auparavant. 2. « Je nagerai demain. » Paul disait qu'il nagerait le lendemain. 3. « Hier, je suis resté au lit toute la journée. » Paul disait que, la veille, il était resté au lit toute la journée. 4. « Je suis allé pêcher dimanche dernier. » Paul disait qu'il était allé pêcher le dimanche précédent. 5. « Aujourd’hui, j’ai participé au tirage au sort. » Paul disait que ce jour-là, il avait participé au tirage au sort. 6. « Je vais déménager le mois prochain. » Paul disait qu'il allait déménager le mois suivant. 6 Observez l’exemple puis transposez les phrases au style indirect. Il nous ordonne : « Avancez ! » → Il ordonne que nous avancions. → Il nous ordonne d’avancer.

(Il ordonne que + subjonctif) (Il + pronom COI + ordonne de + infinitif)

1. Il m’ordonne : « Approche ! » → Il ordonne que j'approche. → Il m’ordonne d'approcher. 2. Il nous ordonne : « Lisez cet article ! » → Il ordonne que nous lisions cet article. → Il nous ordonne de lire cet article.

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3. Il t’ordonne : « Entrez ! » → Il ordonne que tu entres. → Il t’ordonne d'entrer. 4. Il m’ordonne : « Emportez ce dossier ! » → Il ordonne que j'emporte ce dossier. → Il m’ordonne d'emporter ce dossier. 5. Il leur ordonne : « Faites attention et obéissez ! » → Il ordonne qu'ils fassent attention et qu'ils obéissent. → Il leur ordonne de faire attention et d'obéir. 6. Il vous ordonne : « Dépêchez-vous ! » → Il ordonne que vous vous dépêchiez. → Il vous ordonne de vous dépêcher. 240

La phrase et le discours rapporté

7 Voici deux extraits d’une nouvelle de Maupassant, La Parure. Ce récit conte l’histoire d’un couple modeste, les Loisel, endettés pendant plus de dix ans par le remboursement d’un bijou qu’ils ont perdu lors d’un bal. Surlignez les paroles rapportées au style indirect libre : 1. Mme Loisel semblait vieille, maintenant. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages pauvres. Mal peignée, avec les jupes de travers et les mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers. Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s’asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d’autrefois, à ce bal où elle avait été si belle et si fêtée. Que serait-il arrivé si elle n’avait point perdu cette parure ? Qui sait ? Qui sait ? Comme la vie est singulière, changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous sauver ! 2. Or, un dimanche, comme elle était allée faire un tour aux Champs-Elysées pour se délasser des besognes de la semaine, elle aperçut tout à coup une femme qui promenait un enfant. C’était Mme Forestier, toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante. Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler ? Oui, certes. Et maintenant qu’elle avait payé, elle lui dirait tout. Pourquoi pas ? Elle s’approcha. – Bonjour, Jeanne.

II. La proposition interrogative indirecte 1 Transformez les interrogations directes en propositions interrogatives indirectes. 1. Où est caché le trésor ? » Nous nous demandons

où ce trésor est caché.

2. « À quelle heure passe le facteur ? » Il demande

à quelle heure le facteur passe.

3. « Comment ont-ils fait ? » Vous demandez

comment ils ont fait.

4. « Pourquoi ne prenez-vous pas de congé ? » Je vous demande

pourquoi vous ne prenez pas de congé.

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5. « Quand reviendra Pierre ? » Je demande

quand Pierre reviendra.

6. « Quel âge as-tu ? » Elle me demande

quel âge j'ai.

2 Même consigne. 1. «Pourras-tu nous accompagner à la gare ? » Je voudrais savoir

si tu pourras nous accompagner à la gare.

2. « Est-ce possible ? » On ne sait pas

si c'est possible.

3. « Est-ce que je suis en retard ? » Je me demande

si je suis en retard.

241

La phrase et le discours rapporté

4. « Est-il parti ? » Elle ignore

s'il est parti.

5. « Ce musicien vous plaît-il ? » Je leur demande

si ce musicien leur plaît.

6. « Est-ce que François a réussi cet examen ? » Vous cherchez à savoir

si François a réussi cet examen.

3 Même consigne. 1. « Qui est là ? » Il ne sait pas

qui est là.

2. « À qui avez-vous confié votre chien ? » Elles me demandent

à qui j'ai confié mon chien / à qui nous avons confié notre chien.

3. « Qui est-ce que tu as rencontré ? » Ils te demanderont

qui tu as rencontré.

4. « Avec qui dansera-t-elle ? » Nous aimerions savoir

avec qui elle dansera.

5. « Qui est-ce qui vous a envoyé cette lettre ? » Je leur demande

qui leur a envoyé cette lettre.

4 Même consigne. 1. « Qu’avez-vous vu ? » Dites-moi

ce que vous avez vu.

2. « Que dois-je faire ? » Il me demande

ce qu'il doit faire.

3. « Que penses-tu de cette affaire ? »

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Je te demande

ce que tu penses de cette affaire.

4. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Elles ignorent

ce qui s'est passé.

5. « Que veulent-ils exactement ? » Je demande

ce qu'ils veulent exactement.

6. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Nous lui demandons

ce qui ne va pas.

5 Même consigne. Attention à la concordance des temps quand le verbe principal est au passé. 1. « Quelle est votre opinion à ce sujet, Monsieur ? » Un auditeur demande au député

quelle est son opinion à ce sujet.

Un auditeur demandait au député

quelle était son opinion à ce sujet.

242

La phrase et le discours rapporté

2. « À quel moment devrai-je revendre mes actions ? » Le client demande au banquier à quel moment il devra revendre ses actions. Le client demanda au banquier à quel moment il devrait revendre ses actions. 3. « Par quel chemin êtes-vous passé ? » Je vous demande par quel chemin vous êtes passé. Je vous demandais par quel chemin vous étiez passé. 4. « Comment s’est déroulé votre voyage ? » Les journalistes demande à l’explorateur comment son voyage s'est déroulé. Les journalistes demandèrent à l’explorateur comment son voyage s'était déroulé. 5. « Pourquoi criais-tu si fort ? » Mon père me demande pourquoi je criais si fort. Mon père me demandait pourquoi je criais si fort. 6 Transposez au discours indirect. Attention à la concordance des temps. Marie a demandé à Pierre : « Comment iras-tu à la fête de l’université ? As-tu fait réparer ta voiture ? Que penses-tu emporter ? Qui t’accompagnera ? » Marie voulait savoir comment Pierre… Marie voulait savoir comment Pierre irait à la fête de l'université, s'il avait fait réparer sa voiture, ce qu'il pensait ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– emporter et qui l'accompagnerait.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7 Quatre phrases sont incorrectes. Corrigez-les. 1. Le détective cherche qui est-ce qui a assassiné Madame Dufour. Le détective cherche qui a assassiné Madame Dufour. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Tu m’expliqueras comment il faut procéder. PHRASE CORRECTE.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Je cherche à savoir pourquoi ils ont agi ainsi. PHRASE CORRECTE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. J’ignore s’il est encore dans son bureau. PHRASE CORRECTE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Elle va voir s’ils sont revenus. PHRASE CORRECTE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Vous me direz quand est-ce que vous partirez. Vous me direz quand vous partirez. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Elle ne sait pas qu’est-ce qu’elle fera plus tard. Elle ne sait pas ce qu'elle fera plus tard.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Dis-moi qui cet homme est. Dis-moi qui est cet homme. (L'inversion du nom sujet est obligatoire dans ce cas). ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 243

6

L’expression du temps et les grands rapports logiques

A . L’expression du temps I. Les prépositions 1 Reliez comme il convient. 1. Les ordinateurs n’existaient pas

a. sous le Second Empire.

2. Louis XVI a été décapité

b. dans les années 80.

3. J’ai rendez-vous avec lui

c. du 10 septembre au 3 janvier.

4. Mes parents se sont mariés

d. en 1793.

5. Cette exposition a eu lieu

e. à cette époque.

6. Paris a été rénové

f. à huit heures.

2 Complétez par pendant et pour. 1. Il est mort

pendant

2. Qu’as-tu donc fait 3. Nous sommes à Lyon

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

la nuit.

pendant

tout ce temps ?

pour

quinze jours. Ensuite, nous irons à Toulon.

4. Ils ont vécu ensemble

pendant

quarante ans.

5. Tous les jours, je nage

pendant

une heure.

6. Vous partez

pour

7. J’ai perdu mon portefeuille 8. Il m’a dit qu’il partait

longtemps ? pendant pendant

le spectacle. plusieurs jours. Pourriez-vous rappeler lundi prochain ?

3 Cochez les phrases où la préposition pendant peut être omise.

Les enfants jouent pendant la récréation.



✔ Nous avons parlé pendant deux heures au téléphone.



✔ J’ai habité pendant plusieurs années à Rennes.



Nous avons beaucoup ri pendant le spectacle.



✔ Tu m’attendras pendant quelques jours. 244

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Complétez par il y a ou dans. il y a

1. Le match s’est terminé

une demi-heure.

dans

2. Il nous rejoindra

deux jours. il y a

3. Elle est partie pour l’Angleterre

un mois.

4. Nous avons divorcé

il y a

dix ans.

5. Il aura fini sa thèse

dans

quelques mois.

dans

6. Je reviens

un instant. il y a

7. Ce film est sorti

une semaine. dans

8. Vous pourrez emménager dans cet appartement

quinze jours.

5 Complétez par dans et en. dans

1. Ne t’inquiète pas. Nous serons revenus 2. Il a écrit ce roman

en

quatre mois.

3. Elle a fait ce trajet

en

un temps record.

un quart d’heure.

en

4. Ce navigateur a traversé l’Atlantique à la voile dans

5. Vous recevrez ces documents dans

6. J’arrive

trois semaines.

quinze jours.

dix minutes. en

7. Éliane peut courir 50 mètres dans

8. Nous nous verrons

moins de huit secondes.

quelques jours.

6 Complétez par il y a ou depuis. 1. Il pleuvait

depuis

la veille. depuis

2. Je cherche du travail 3. Nous avons passé cet examen

un an.

depuis

4. Il s’est écoulé un mois

notre dernière visite.

il y a

5. Ils ont acheté cette maison

une vingtaine d’années.

il y a

6. Mon frère a eu un accident 7. Je t’attends

plusieurs mois.

il y a

depuis

deux jours.

une heure devant la gare. depuis

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

8. Elle n’était pas revenue dans ce village

longtemps.

7 Complétez par depuis ou à partir de. depuis

1. J’étudie le français 2. Il habitera avec nous 3.

A partir d'

l’année prochaine.

aujourd’hui, je ne tolérerai plus aucun retard de votre part. depuis

4. Nous le tenons informé 5. Je la connais

trois ans.

à partir de

depuis

une semaine de l’évolution de la situation. toujours. à partir de

6. Il a commencé à se produire en public 7. Je fais du piano

depuis

l’âge de six ans.

8. Nous n’avons plus aucune nouvelle de Julien 9. Je serai chez mes parents 10. Ils sont en vacances

1975.

à partir de

à partir de

depuis

un mois.

vendredi. demain. 245

L’expression du temps et les grands rapports logiques

8 Répondez aux questions en utilisant depuis, à partir de, il y a, dans, pendant, pour, en. 1. Quand pourrez-vous me recevoir ? A partir du 8 février. / Je pourrai vous recevoir à partir du 8 février. / Nous pourrons vous recevoir à partir du 8 février. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Depuis quand occupe-t-il ce poste ? Depuis 2001. / Il occupe ce poste depuis 2001. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Vous êtes en France pour combien de temps ? Pour un an. / Je suis en Fance pour un an. / Nous sommes en France pour un an. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Quand avez-vous reçu cette lettre ? Il y a deux semaines. / J'ai reçu cette lettre il y a deux semaines. / Nous avons reçu cette lettre il y a deux semaines. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. En combien de temps ont-ils parcouru cette distance ? En dix minutes. / Ils ont parcouru cette distance en dix minutes. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. À partir de quand serez-vous libre ? A partir de la semaine prochaine. / Je serai libre à partir de la semaine prochaine. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Vous avez enseigné au Canada pendant combien de temps ? Pendant trois ans. / J'ai enseigné au Canada pendant trois ans. / Nous avons enseigné au Canada pendant trois ans. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

9 Réécrivez les phrases en utilisant il y a … que … . 1. Nous partageons cette propriété depuis des années1. → Il y a des années que nous partageons cette propriété. 2. J’ai décidé de déménager il y a deux ans. → Il y a deux ans que j'ai décidé de déménager. 3. Je vis seul depuis plusieurs mois. → Il y a plusieurs mois que je vis seul. 4. J’ai fait sa connaissance il y a quelques semaines. → Il y a quelques semaines que j'ai fait sa connaissance. 5. Ils sont mariés depuis trois mois.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Il y a trois mois qu'ils sont mariés. 1. depuis des années (fam.) : depuis de nombreuses années.

10 Répondez aux questions en utilisant l’expression ça fait. 1. Ça fait combien de temps que tu fais du piano ? Ça fait dix ans. / Ça fait dix ans que je fais du piano. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Ça fait longtemps que tu cherches du travail ? Ça fait six mois. / Ça fait six mois que je cherche du travail. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Ça fait combien de temps que tu exerces ce métier ? Ça fait quinze ans. / Ça fait quinze ans que j'exerce ce métier. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Ça fait longtemps que vous vous êtes séparés ? Ça fait trois mois. / Ça fait trois mois que nous nous sommes séparés. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 246

L’expression du temps et les grands rapports logiques

11 Complétez en utilisant les prépositions en italiques. de (d’) – avant – avant de – après – il y a – depuis – pendant – pour – dans – en – dès 1. Hier,

après

pendant

mois. Malheureusement, j’étais si fatigué que je me suis endormi 2. Je t’appellerai

dès

de nous voir

d'

avant de

mon retour,

repartir

il y a

pour

après

cinq ans,

plusieurs

le film. un mois au Brésil. Nous essaierons depuis

ici la fin de la semaine. Nous ne nous sommes pas parlé

3. Henri a été nommé à ce poste dans le service d’import-export de notre société. Avant 4. demi-heure.

depuis

avoir accompagné Louis à la gare, je suis allé au cinéma. Je n’y étais pas allé

si longtemps !

pendant

avoir travaillé

en

sa maladie, malgré son âge, il pouvait grimper au sommet de la colline

deux ans moins d’une

12 Complétez par les prépositions qui conviennent. Rappel : les articles le et les se contractent avec les prépositions à et de : au, aux, du, des. sous

1. L’université de la Sorbonne a été créée

l’accès à l’enseignement soit gratuit. Elle a ouvert nom de Sorbonne, tiré de celui de son fondateur.

le roi Louis IX par Robert Sorbon, son confesseur, qui souhaitait que en

1257, mais ce n’est qu’

au

siècle qu’elle a pris le

xvie

2. Pendant trente ans, de 1687 à 1717, l’Europe a connu un petit âge glaciaire. Ainsi, 1709, la mer s’est transformée en banquise le long des côtes françaises. 3. Louis XIV est mort le 1er septembre 1715, de règne.

à

huit heures et quart du matin, De

après

durant

l’hiver

cinquante-quatre ans

à

en

4. Sous le Second Empire le baron Haussmann a modernisé Paris. 1858 1868, dix ans, 271 kms d’aqueduc et 600 kms d’égouts ont été réalisés, ainsi qu’un vaste réseau de canalisation apportant l’eau et le gaz à tous les étages. 5. Le règne de Napoléon III s’est achevé

en

1870 par une grave défaite de l’armée française face aux Prussiens :

en

deux jours, à Sedan, près de 20 000 soldats français ont été tués ou blessés et 83 000 autres ont été faits prisonniers. Remarque : on trouvera d’autres exercices consacrés aux prépositions avant (de) et après au chapitre suivant.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

II. Les subordonnées circonstancielles de temps 1 Dans chacune des phrases suivantes, surlignez la proposition subordonnée circonstancielle de temps et précisez si elle exprime un fait simultané, antérieur ou postérieur à celui exprimé dans la proposition principale. 1. Vous le rencontrerez dès que vous serez arrivés à Paris. La proposition surlignée exprime un fait immédiatement antérieur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Quand je suis entré dans le magasin, il était presque vide. La proposition surlignée exprime un fait simultané. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Nous allons lui rendre visite avant qu’il parte. La proposition surlignée exprime un fait postérieur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Il vous dévisage tandis que vous consultez son dossier. La proposition surlignée exprime un fait simultané.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 247

L’expression du temps et les grands rapports logiques

5. Dès qu’elle reviendra de vacances, je l’informerai de ce qui s’est passé. La proposition surlignée exprime un fait immédiatement antérieur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Ils s’endorment après que le train s’est remis en marche. La proposition surlignée exprime un fait antérieur. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7. Il prend confiance en lui à mesure que ses résultats s’améliorent. La proposition surlignée exprime un fait simultané. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Nous nous sommes croisés comme vous reveniez de l’hôtel. La proposition surlignée exprime un fait simultané. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9. Chaque fois que nos regards se rencontrent, elle me sourit. La proposition surlignée exprime un fait simultané. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 10. Il loge chez ses parents en attendant que les travaux de son appartement soient terminés. La proposition surlignée exprime un fait postérieur. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Complétez les phrases en respectant le rapport temporel entre les propositions principale et subordonnée. 1. Quand tu auras obtenu ces informations, tu me les transmettras. → Quand tu avais obtenu ces informations, tu me les transmettais. 2. Une fois qu’il a pris sa décision, il m’en informe. → Une fois qu’il avait pris sa décision, il m’en informait. 3. Après qu’ils se furent emparés de la ville, un incendie se déclara. → Après qu’ils se sont emparés de la ville, un incendie se déclare. 4. Dès j’ai eu fini d’écrire ce scénario, je te l’ai envoyé. → Dès j’aurais fini d’écrire ce scénario, je te l’ enverrais. 5. Aussitôt que nous avions reçu du courrier, nous te téléphonions. → Aussitôt que nous aurons reçu du courrier, nous te téléphonerons. 3 Transformez les phrases en remplaçant le groupe de mots soulignés par une proposition subordonnée circonstancielle de temps. Nous organiserons une fête à son retour. → Nous organiserons une fête quand il sera revenu. 1. Nous n’avons pas de nouvelles de lui depuis son déménagement. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Nous n'avons pas de nouvelles de lui depuis qu'il a déménagé.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Dans sa jeunesse, il n’aimait que le jazz. Quand il était jeune, il n'aimait pas le jazz. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Je lui ai donné des cours de français avant son départ pour Paris. Je lui ai donné des cours de français avant qu'il (ne) parte pour Paris.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Il nous a téléphoné dès son arrivée. Il nous a téléphoné dès qu'il est arrivé. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Elle est tombée malade pendant son séjour à Rome. Elle est tombée malade pendant qu'elle séjournait à Rome / pendant quelle était à Rome. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Au lever du jour, il neigeait encore. Quand le jour s'est levé, il neigeait encore. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 248

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Complétez par avant que, jusqu’à ce que, en attendant que. en attendant que

1. Je vais mettre un vieux pantalon

avant que

2. Il vaudrait mieux rentrer 3. Elle m’a vu bien

avant que

4. Ils font une partie de cartes 5. Il logera dans cette ville

ma jupe soit sèche.

l’orage éclate. je l’aperçoive.

en attendant que

jusqu'à ce qu'

la pluie s’arrête. il ait fini ses études.

5 Corrigez les phrases qui sont incorrectes. Rappel : quand le sujet de la proposition principale et le sujet de la proposition subordonnée sont les mêmes, il faut utiliser avant de + infinitif, ou après + infinitif composé. 1. Il regarde un film avant d’aller se coucher. PHRASE CORRECTE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Nous nous arrêterons pour déjeuner avant que nous passerons la frontière. Nous nous arrêterons pour déjeuner avant de passer la frontière. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Il faut rapporter ces livres avant que la bibliothèque ne ferme. PHRASE CORRECTE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Elles se promènent souvent le long de la rivière après qu’elles ont fini leur travail. Elles se promènent souvent le long de la rivière après avoir fini leur travail. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Vous ajouterez les légumes après avoir fait cuire la viande pendant une heure. PHRASE CORRECTE. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6 Complétez les phrases en utilisant avant de, avant que, après, après que et en vous conformant à l’ordre chronologique donné entre parenthèses. Rappel : avant de + infinitif – avant que + verbe au subjonctif – après + infinitif composé – après que + verbe à l’indicatif. 1. Nous visiterons le Louvre (I). Nous nous promènerons dans les jardins des Tuileries (II). → Nous nous promènerons dans les jardins des Tuileries après avoir visité le Louvre. 2. Je me réveille (I). Le jour se lève (II).

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Je me réveille avant que le jour se lève. 3. Nous avons invité Henri au restaurant (I). Il est reparti aux États-Unis (II). → Nous avons invité Henri au restaurant avant qu'il reparte aux Etats-Unis. 4. Sophie a pris froid (I). Elle est tombée malade (II). → Sophie est tombée malade après avoir pris froid. 5. Elle me raconte sa mésaventure (I). Je lui conseille de prendre des précautions (II). → Je lui conseille de prendre des précautions après qu'elle m'a raconté sa mésaventure. 6. Ils termineront leurs devoirs (I). Ils iront au cinéma (II). → Ils iront au cinéma après avoir terminé leurs devoirs. Remarque : pour l’emploi des conjonctions avant que, jusqu’à ce que, en attendant que, voir aussi Quelques suivies du subjonctif, p. 175.

conjonctions

249

L’expression du temps et les grands rapports logiques

III. Autres formes d’expression du temps 1 Pour chacune de ces phrases, dites comment est exprimé le temps. 1. En redescendant vers la vallée, les deux alpinistes furent pris dans une tempête. "en redescendant" : gérondif.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Ce jour-là, la neige avait commencé à tomber vers huit heures du matin, puis lentement, durant la matinée, un épais brouillard avait enveloppé la montagne et un vent violent s’était levé. "Ce-jour-là" : groupe nominal ; "puis" : adverbe ; "vers [...] matin", "durant la matinée" : préposition + groupe nominal.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Ils décidèrent alors de gagner le refuge le plus proche. "alors" : adverbe. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Ils y passèrent la nuit en attendant que l’ouragan se calme. "en attendant que [...] se calme" : proposition subordonnée circonstancielle introduite par "en attendant que".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Le lendemain, le beau temps revenu, ils se remirent en route. "Le lendemain" : groupe nominal ; "le beau temps revenu" : proposition subordonnée participiale.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Même consigne pour les deux textes ci-dessous. 1. « [Brigitte] eut de la peine, une fois entrée dans sa chambre, à se réhabituer aux draps, au confort oublié, aux bruits des voix et des pas dans les couloirs de l’hôtel. Elle regretta [la solitude des montagnes] et, tandis qu’elle s’efforçait de trouver le sommeil, défilèrent dans sa mémoire les journées écoulées dans l’isolement du refuge. » Frison-Roche, Retour à la montagne, 1957. - "une fois entrée dans sa chambre" : participe passé précédé de "une fois" ; ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - "tandis qu'elle s'efforçait de trouver le sommeil" : proposition subordonnée circonstancielle introduite par "tandis que".

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Comme il arrivait devant chez Benoît, Armand ralentit : Benoît avait le même âge que lui et était le président de la Compagnie des Guides de Chamonix depuis quatre ans. Ils avaient dans le temps couru les filles ensemble, puis la guerre les avait réunis plus intimement, durant cinq ans… La guerre terminée, ils s’étaient mariés puis avaient repris leur métier de guide. D’après Frison-Roche, Retour à la montagne, 1957. - "Comme il arrivait devant chez Benoît" : proposition subordonnée circonstancielle introduite par "comme" ; ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - "depuis quatre ans", "dans le temps", "durant cinq ans" : préposition + groupe nominal ; - "puis" : adverbe ; - "La guerre terminée" : proposition subordonnée participiale. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 250

B . L’expression de la cause I. Car, en effet, tant, tellement 1 Complétez la phrase en énumérant deux raisons. Le vélo n’est pas un moyen de transport apprécié de tous car il nécessite un effort physique et n'est pas très rapide. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Reprenez la phrase obtenue dans l’exercice 1 en remplaçant car par en effet. Attention à la ponctuation. Le vélo n'est pas un moyen de transport apprécié de tous. En effet, il nécessite un effort physique et n'est pas très ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– rapide.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Reliez les termes de manière à obtenir des phrases cohérentes. 1. Vous devriez être vacciné

• car il a effectué une opération non conforme.

2. Son désordre me gêne

• car c’est une maladie mortelle.

3. Ayez confiance

• car il est ivre.

4. Le patron refuse de le servir

• car il peut encore s’en sortir.

5. Ce programme va être arrêté

• car nous partageons la même chambre.

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4 Lisez le texte puis répondez aux questions. Le symbolisme de la fève D’après l’historien grec Hérodote, qui vécut au Ve siècle avant Jésus-Christ, les Égyptiens ne semaient jamais de fèves car ils pensaient que ce légume était impur. Cet interdit se retrouve dans la Grèce antique, chez les Pythagoriciens, qui voyaient dans la fève une reproduction avortée de la forme humaine, une sorte de fœtus végétal, de bébé humain en réduction. Nous partageons  cette image sans le savoir. En effet, que met-on le jour des Rois dans la galette traditionnelle ? Un minuscule bébé en porcelaine – ou une fève ! Inspiré de Jacques Lacarrière, En cheminant avec Hérodote, Hachette, collection « Pluriel ». 1. Surlignez les connecteurs logiques introduisant une explication. 2. Il est également possible d’exprimer la cause au moyen d’une proposition subordonnée relative. Les deux propositions subordonnées relatives de ce texte ont été mises en caractères gras. Dites si elles expriment la cause. La proposition subordonnée relative "qui vécut au Vième siècle avant Jésus-Christ" n'exprime pas la cause. En ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– revanche, la proposition subordonnée relative "qui voyaient dans la fève [...] en réduction" l'exprime.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Reformulez les phrases en utilisant tant ou tellement. J’ai bu deux grands verres d’eau car j’avais très soif. → J’ai bu deux grands verres d’eau, tellement j’avais soif. 1. Nous revenons dans ce village chaque année car nous l’aimons beaucoup. → Nous revenons dans ce village chaque année, tant nous l'aimons / tellement nous l'aimons. 251

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2. Tout le monde se retourne sur son passage car elle est très belle. → Tout le monde se retourne sur son passage, tellement elle est belle / tant elle est belle. 3. Il ne parlait jamais à personne car il était très timide. → Il ne parlait jamais à personne, tellement il était timide / tant il était timide. 4. Tous les pharmaciens recommandent ce shampooing, car il est très efficace. → Tous les pharmaciens recommandent ce shampooing, tellement il est efficace / tant il est efficace. 5. J’ai dormi plus de douze heures car j’étais très fatigué. → J'ai dormi plus de douze heures, tellement j'étais fatigué / tant j'étais fatigué. 6. J’ai quitté la salle au bout d’une heure, car ce film m’ennuyait beaucoup. → J'ai quitté la salle au bout d'une heure, tellement ce film m'ennuyait / tant ce film m'ennuyait.

II. Les propositions subordonnées à l’indicatif (1) I – Parce que, puisque, comme 1 Observez l’exemple puis réécrivez les phrases. Tu conduis lentement. Tu devrais partir un peu avant nous. → Tu devrais partir un peu avant nous, parce que tu conduis lentement. 1. Ils se comprennent bien. Ils se ressemblent. → Ils se comprennent bien parce qu'ils se ressemblent. 2. Elle est sortie quelques minutes pour prendre l’air. Elle ne se sentait pas bien. → Elle est sortie quelques minutes pour prendre l'air parce qu'elle ne se sentait pas bien. 3. Nous confierons Jean-Louis à nos parents. Il est trop jeune pour faire ce voyage. → Nous confierons Jean-Louis à nos parents parce qu'il est trop jeune pour faire ce voyage. 4. L’orthographe de cet enfant est mauvaise. Il ne lit pas assez. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ L'orthographe de cet enfant est mauvaise parce qu'il ne lit pas assez. 5. Vous devez parler fort. Il n’entend pas très bien. → Vous devez parler fort parce qu'il n'entend pas très bien. 2 Cochez les phrases où parce que peut être remplacé par car. 1. C’est parce qu’il est malade que nous ne pouvons pas sortir. 2. Il travaille dur parce qu’il voudrait réussir son examen.



3. Si j’ai décidé de l’épouser c’est parce que je l’aime. 4. Pourquoi a-t-elle l’air si triste ? – Parce que son ami l’a quittée. 5. Est-ce parce qu’il est fâché qu’il ne répond plus à mes lettres ? 6. Ce n’est pas parce qu’il a froid qu’il tremble mais parce qu’il a peur. 7. Non, pas de sucre, s’il vous plaît, parce que je suis au régime.



8. Réussit-il seulement parce qu’il a de la chance ? 252

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3 Lisez ce texte, puis expliquez les emplois de parce que et puisque. Le capitaine jouait souvent avec Paul et Sophie : il leur expliquait tout ce qui les étonnait dans le vaisseau, comment il marchait sur l’eau, comment on l’aidait à avancer en ouvrant les voiles, et bien d’autres choses encore.

Paul disait toujours : « Je serai marin quand je serai grand : je voyagerai avec le capitaine. – Pas du tout, répondait Sophie ; je ne veux pas que tu sois marin : tu resteras toujours avec moi. Paul



Pourquoi ne reviendrais-tu pas avec moi sur le vaisseau du capitaine ? Sophie



Parce que je ne veux pas quitter maman : je resterai toujours avec elle, et toi, tu resteras avec moi, entends-tu ? Paul



J’entends. Je resterai, puisque tu le veux. Comtesse de Ségur, Les Malheurs de Sophie, 1859.

Remarque : la Comtesse de Ségur (1799-1874) est un auteur de récits pour enfant. La conjonction "parce que", dans la réponse de Sophie, répond à la question "pourquoi [...] ?" posée par Paul. Elle ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– introduit une cause qui est une information nouvelle pour ce dernier. En revanche, "puisque", dans la réponse de Paul, introduit une cause que celui-ci considère comme déjà connue de Sophie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Complétez les phrases par parce que ou puisque. 1. Juliette. – Pourquoi Georges est-il absent ? malade ? Louise. –

Parce qu'

Parce qu'

il a eu un empêchement ou

(parce) qu'

il est

il est malade.

2. Juliette. – C’est vraiment dommage que Georges soit malade. Marie. – Oui, 3. Louise. –

parce qu'

Puisque

il se réjouissait vraiment de ce voyage. Georges est malade, nous allons lui écrire une petite carte. Qu’en penses-tu, Michel ?

Michel. – Je pense que c’est une très bonne idée, et cela lui fera certainement plaisir.

parce que

Georges est toujours sensible à ce genre d’attentions

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5 Construisez des phrases sur le modèle. (Pensez à la virgule après la subordonnée introduite par comme). François n’a pas pu venir. Tu le remplaceras aujourd’hui. → Comme François n’a pas pu venir, tu le remplaceras aujourd’hui. 1. Il faisait froid. Nous avons fait du feu dans la cheminée. →

Comme il faisait froid, nous avons fait du feu dans la cheminée.

2. Les transports publics sont en grève. Je vais prendre ma bicyclette. →

Comme les transports publics sont en grève, je vais prendre ma bicyclette.

3. Vous serez absent ce jour-là. Je vous enverrai le compte-rendu de la réunion par courrier. →

Comme vous serez absent ce jour-là, je vous enverrai le compte-rendu de la réunion par courrier.

4. Elle a l’intention de revenir. Vous pouvez vous asseoir et l’attendre ici. →

Comme elle a l'intention de revenir, vous pouvez vous asseoir et l'attendre ici.

253

L’expression du temps et les grands rapports logiques

6 Remplacez parce que par comme selon le modèle suivant. (Pensez à la virgule après la subordonnée introduite par comme.) Nous sommes restés à la maison parce qu’il pleuvait. cause → Comme il pleuvait, nous sommes restés à la maison.

cause

1. Éric n’a plus beaucoup d’économies parce qu’il vient de s’acheter une nouvelle voiture. →

Comme il vient de s'acheter une nouvelle voiture, Eric n'a plus beaucoup d'économies.

2. Elle va rentrer en taxi parce qu’il est trop tard pour prendre le métro. →

Comme il est trop tard pour prendre le métro, elle va rentrer en taxi.

3. Grand-mère va devoir changer de lunettes parce que sa vue a baissé. →

Comme sa vue a baissé, grand-mère va devoir changer de lunettes.

4. Nous avons décidé de prendre moins souvent la voiture parce que le gazole a encore augmenté. →

Comme le gazole a encore augmenté, nous avons décidé de prendre moins souvent la voiture.

7 Remplacez parce que … et que … par comme … et que … 1. Je n’ai pas peur de lui parce que je le connais bien et qu’il est très gentil. → Comme

je le connais bien et qu'il est très gentil, je n'ai plus peur de lui.

2. Nous avons décidé de nous arrêter dans ce village parce qu’il commençait à neiger et que le soir tombait déjà. → Comme

il commençait à neiger et que le soir tombait déjà, nous avons décidé de nous arrêter dans ce village.

3. Nous l’avons choisi comme chef parce que nous avons confiance dans son expérience et qu’il est le plus âgé. → Comme

nous avons confiance dans son expérience et qu'il est le plus âgé, nous l'avons choisi comme chef.

4. Je ne lui ai jamais rien demandé parce qu’il me semblait très occupé et que je n’osais pas le déranger. → Comme

il me semblait très occupé et que je n'osais pas le déranger, je ne lui ai jamais rien demandé.

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8 Comme n’exprime pas toujours un rapport de cause. Dans chacune des phrases suivantes, cochez la case qui vous semble correspondre à la valeur de comme. 1. Il veut faire comme son frère.

comparaison ✔

2. Comme elle est jolie ! comparaison



temps



cause



exclamation

temps



cause



exclamation ✔

3. La nuit, comme elle a peur du noir, elle laisse toujours une veilleuse allumée dans sa chambre. comparaison temps cause ✔ exclamation 4. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. comparaison ✔ temps



cause



exclamation

5. Tout à l’heure, comme je regardais par la fenêtre de ma chambre, j’ai aperçu Marie qui sortait. comparaison temps ✔ cause exclamation 6. Comme il a beaucoup grossi, il n’entre plus dans son costume. comparaison temps cause ✔

exclamation 254

L’expression du temps et les grands rapports logiques

II – Constructions particulières 1 Complétez en utilisant C’est que. 1. On ne le voit plus jamais. C’est que il a déménagé il y a quelques mois. 2. Il boite. C'est qu'il s'est fait une entorse en courant. 3. Elle roule les r. C'est qu'elle est russe. 4. Marguerite me téléphone tous les jours. C'est qu'elle est très angoissée. 5. La fille de Françoise refuse de dormir seule. C'est qu'elle a peur du noir. 2 Reformulez les phrases selon le modèle. Si je ne crains rien, c’est parce que tu es là. → C’est parce que tu es là que je ne crains rien. 1. S’il m’en voulait, c’est parce que je ne lui avais pas dit la vérité. → C'est parce que je ne lui avais pas dit la vérité qu'il m'en voulait. 2. Si vous vous êtes perdus, c’est parce que vous n’avez pas écouté attentivement mes explications. → C'est parce que vous n'avez pas écouté attentivement mes explications que vous vous êtes perdus. 3. S’il boit, c’est parce qu’il est malheureux. → C'est parce qu'il est malheureux qu'il boit. 4. S’il ne voulait pas te prendre dans son entreprise, c’est parce qu’il te trouvait trop jeune. → C'est parce qu'il te trouvait trop jeune qu'il ne voulait pas te prendre dans son entreprise. 5. Si les policiers ne m’avaient pas interpellé, c’est peut-être parce qu’ils ne m’avaient pas vu. → C'est parce qu'ils ne m'avaient pas vu que les policiers ne m'avaient pas interpellé.

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3 Surlignez dans le texte ci-dessous les mots de liaison logique exprimant la cause. Paris, 1939. Paris ne [m’] apparaît [pas] seulement comme un produit de la civilisation, mais aussi comme le producteur d’une anticivilisation, où l’homme est rabaissé au-dessous de lui-même, car Paris a ses clochards, il a [...] ses primitifs, ses hommes de l’âge de la pierre, qui depuis longtemps n’ont plus de papiers, qui n’ont même plus de nom, qui ne savent plus lire, ni écrire. La police les ramasse une première fois dans une rafle, mais n’en tire rien et puis les relâche. La police les arrête une seconde fois, mais qu’en faire ? Car ils sont définitivement sortis de la société ; ils n’ont commis aucun autre délit que celui du vagabondage, mais que peuvent-ils faire que de vagabonder ? Et la police les remet en liberté. Alors on les voit qui circulent jusque sur les boulevards, mais parfaitement étrangers à la foule qui les entoure. C’est qu’ils viennent d’ailleurs, c’est qu’ils sont d’un autre âge. C.-F. Ramuz, Paris, Paris, Gallimard, 1939, p. 131-132. 4 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Crêpes bretonnes Il est plus facile de faire des crêpes que des galettes parce que cela demande moins de force, la pâte étant fine et légère, mais c’est aussi plus délicat parce qu’il faut une plus juste mesure dans les mouvements, une plus grande prestesse. Quand ma mère refuse de faire des crêpes tel ou tel jour, c’est parce qu’elle n’est pas en train1, trop fatiguée - ou bien que le vent est trop fort dans la cheminée, et que le feu ne chauffe pas également, ce qui fait que la crêpe est brûlée d’un côté et mollasse2 de l’autre. Or, l’honneur de la ménagère en Bretagne, ce n’est pas de réussir un ragoût ou un rôti, mais bien de faire des crêpes sans défaut. 1. être en train : être en forme. 2. mollasse : trop molle.

Inspiré de Pierre Jakez Helias, Le Cheval d’orgueil – Mémoires d’un Breton du pays bigoudin, Paris, Plon, 1975, p. 395. 255

L’expression du temps et les grands rapports logiques

Questions : 1. Surlignez les conjonctions qui permettent d’exprimer la cause dans ce texte. 2. Relisez la seconde phrase, puis construisez une phrase sur le même modèle. Quand il arrive en retard au bureau, c'est parce qu'il ne s'est pas réveillé à temps. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Observez le modèle puis formulez les phrases. a. Il ne veut pas faire ce voyage. b. Cause niée : il manque d’argent. c. Vraie cause : il n’en a pas envie. → Il ne veut pas faire ce voyage. Ce n’est pas parce qu’il manque d’argent, mais (parce que) cela ne l’intéresse pas. 1. a. Nous sommes rentrés plus tôt. b. Cause niée : il pleuvait c. Vraie cause : nous avions du travail. → Nous sommes rentrés plus tôt. Ce n'est pas parce qu'il pleuvait, mais (parce que) nous avions du travail. → 2. a. Je trouve mes petits-enfants adorables. b. Cause niée : je suis leur grand-mère. c. Vraie cause : ils sont vraiment très mignons. → Je trouve [...] adorables. Ce n'est pas parce que je suis [...], mais (parce qu') ils sont vraiment très mignons. →

III – Autres conjonctions 1 Complétez par les conjonctions suivantes : étant donné que, vu que, du moment que, dès lors que, sous prétexte que. (Plusieurs réponses sont parfois possibles.) 1.

Etant donné que

nous partageons les mêmes objectifs, nous pouvons nous mettre d’accord sur les actions

à envisager.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2.

Vu que

tu n’as pas de permis, tu ne peux conduire qu’un scooter de 50 cm3.

3. Si votre enfant naît en France, 4.

Sous prétexte que

dès lors que

sa mère est française, il sera automatiquement français.

les jeunes manquent d’expérience, certains employeurs multiplient les stages et les

contrats précaires. 5.

Du moment que

tu ne perturbes pas notre travail, je ne vois pas pourquoi je t’empêcherais de rester avec

nous. 6. Elle ne va quand même pas arrêter de travailler

sous prétexte qu'

il fait trop chaud !

256

L’expression du temps et les grands rapports logiques

Vous aimerez ma peinture :

1.

parce qu’elle est nocturne,

2.

parce qu’elle est fascinante,

3.

parce qu’elle est lyrique,

4.

parce qu’elle est symbolique,

5.

parce qu’elle est magique, hermétique, alchimique,

6.

parce qu’elle est attirante,

7.

parce qu’elle est séduisante,

8.

parce qu’elle est passionnée, passionnante,

9.

parce qu’elle est folle, enchanteresse,

10.

parce qu’elle est fantômatique, mystérieuse, inquiétante,

11.

parce qu’elle est faite avec un immense amour Brauner (peintre français d’origine roumaine proche du surréalisme), « Du Fantastique », Tropiques n° 10, février1944.

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Ce n’est pas parce que

Ce n’est pas parce que L’automne et l’hiver viendront Qu’il faut avoir peur de l’été Ce n’est pas parce que L’automne et l’hiver viendront Qu’il faut arrêter le printemps Les bourgeons éclatent La fête est là Et ma vie qui vole en éclats Mais déjà tu trembles Nos cœurs sont à nu Tu vois les hivers revenus



Ce n’est pas parce que Nos mots d’amour pâliront Qu’il faut les serrer dans nos cœurs Ce n’est pas parce que Ses feuilles s’envoleront Qu’il faut arrêter le muguet Je t’ai dit : Je t’aime Un matin de mai Ces mots tu ne les dis jamais Que pleuvent les feuilles Que pleure le temps1 J’irai toujours le cœur battant



Ce n’est pas parce que Les nuits recommenceront Qu’il faut avoir peur du réveil Ce n’est pas parce que L’automne et l’hiver viendront Qu’il faut arrêter le printemps « Ce n’est pas parce que », Parole et musique de Guy Béart, 1969, Temporel.

1. Que pleuvent les feuilles / Que pleure le temps : les feuilles peuvent pleuvoir, le temps peut pleurer

257

L’expression du temps et les grands rapports logiques

III. Les propositions subordonnées à l’indicatif (2) 1 Reliez les phrases en utilisant successivement d’autant plus que et surtout que (langue familière) pour insister sur la cause. 1. Ce soir je me coucherai tôt. Je dois me lever à six heures demain matin. a. Ce soir, je me coucherai tôt, d'autant plus que je dois me lever à six heures demain matin. b. Ce soir, je me coucherai tôt, surtout que je dois me lever à six heures demain matin. 2. Il faut nous dépêcher. Il y a souvent des embouteillages à cette heure. a. Il faut nous dépêcher, d'autant plus qu'il y a souvent des embouteillages à cette heure. b. Il faut nous dépêcher, surtout qu'il y a souvent des embouteillages à cette heure. 3. Elle préférerait voir ce client aujourd’hui. Elle a un moment libre cet après-midi. a. Elle préférerait voir ce client aujourd'hui, d'autant plus qu'elle a un moment libre cet après-midi. b. Elle préférerait voir ce client aujourd'hui, surtout qu'elle a un moment libre cet après-midi. 2 Exprimez la cause avec d’autant plus que ou d’autant moins que en complétant les débuts de phrases proposés. 1. Je ne le crains pas car je le connais depuis des années. Je le crains d'autant moins que je le connais depuis des années. 2. Nous le souhaitons car cela fait dix ans que nous attendons cette occasion. Nous le souhaitons d'autant plus que cela fait dix ans que nous attendons cette occasion. 3. Vous ne le croyez pas. Il n’est pas toujours très sincère. Vous le croyez d'autant moins qu'il n'est pas toujours très sincère. 3 Exprimez la cause avec d’autant plus… que ou d’autant moins… que en complétant les débuts de phrases proposés. 1. Il a besoin d’argent. Il projette de faire un voyage en Indonésie. Il a d'autant plus besoin d'argent qu'il projette de faire un voyage en Indonésie. 2. Je ne l’ai pas critiquée. Je pensais la même chose qu’elle. Je l’ai d'autant moins critiquée que je pensais la même chose qu'elle. 3. Il n’a pas faim. Il a mangé un gros chou à la crème il y a une heure. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Il a d'autant moins faim qu'il a mangé un gros chou à la crème il y a une heure. 4. Il ne veut pas assister à cette soirée. Son rival y est aussi invité. Il veut d'autant moins assister à cette soirée que son rival y est aussi invité. 5. Il est inquiet d’être sans nouvelles de son fils. Celui-ci l’appelle toujours régulièrement. Il est d'autant plus inquiet d'être sans nouvelles de son fils que celui-ci l'appelle toujours régulièrement. 6. Je n’ai pas envie de sortir. Il pleut. J’ai d'autant moins envie de sortir qu'il pleut. 7. Cette mort est tragique pour elle. Il était son fils unique. Cette mort est d'autant plus tragique pour elle qu'il était son fils unique. 8. Elle a travaillé son français. Elle veut poursuivre ses études à Paris l’année prochaine. Elle a d'autant plus travaillé son français qu'elle veut poursuivre ses études à Paris l'année prochaine. 258

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Exprimez la cause en utilisant d’autant plus de + nom… que ou d’autant moins de + nom… que. 1. Il te punit avec sévérité. Ce n’est pas la première fois que tu désobéis. Il te punit avec d'autant plus de sévérité que ce n'est pas la première fois que tu désobéis. 2. Nous l’accueillerons avec joie. Nous ne l’avons pas vu depuis des années. Nous l’accueillons avec d'autant plus de joie que nous ne l'avons pas vu depuis des années. 3. Je n’ai pas de difficulté à comprendre son anglais. Il parle lentement. J’ai d'autant moins de difficulté à comprendre son anglais qu'il parle lentement. 4. Je n’ai pas de regret d’avoir déménagé. Cet appartement est agréable. J'ai d'autant moins de regret d'avoir déménagé que cet appartement est agréable.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Lisez ces trois textes en observant comment est employé d’autant plus (de) … que. Texte 1 : Je suis assez déçue de constater que comme d’habitude, les journaux télévisés font preuve de parti pris, d’autant plus déçue que je suis une téléspectatrice assidue de « Télé matin » que j’apprécie beaucoup par ailleurs. Forum France 2 : « Les journaux télévisés de France 2 », « Le 8 heures » Texte 2 : J’ajouterai quelques mots sur la formation des architectes. La réforme des études d’architecture est aujourd’hui en application. Cette formation s’intègre désormais dans le système européen du LMD. Il me paraît souhaitable que l’enseignement de l’architecture, qui a des spécificités qui relèvent du Ministre de la culture et de la communication, n’ignore pas le reste de l’Université mais au contraire se nourrisse de l’échange, de la richesse de l’interdisciplinarité. C’est le vœu que je voudrais exprimer devant vous : l’architecture sera d’autant plus florissante, d’autant plus vivante, d’autant plus active qu’elle ne sera pas isolée. L’architecture se doit d’être de son temps, de son siècle, de la société dans laquelle elle intervient. Elle doit, quand elle étudie ou quand elle recherche, s’intégrer dans un ensemble plus vaste où se mêlent les disciplines. Allocution de François Goulard, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche lors de la remise d’un prix d’architecture (30 janvier 2006)

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Texte 3 : Louis Vuitton Louis Vuitton naquit dans le Jura en 1811. À quatorze ans, il monta à Paris pour tenter d’y faire fortune. Sa volonté de réussir était d’autant plus grande qu’il était d’une famille très pauvre : son père était un simple meunier. Il fut d’abord embauché comme apprenti par un fabricant de coffres. Puis, devenu un artisan accompli, il se mit à son compte, ouvrit sa propre boutique, et fit bâtir sa fabrique. Celle-ci fut construite à Asnières, à côté de Paris, sur les bords de la Seine. De nos jours, c’est encore là que bat le cœur de la société, devenue, entre temps, une multinationale prestigieuse. Le succès de la société Vuitton peut s’expliquer de plusieurs façons. Il y a d’abord, bien sûr, le savoir-faire qui la caractérise. Réalisés par des artisans hautement qualifiés, les bagages Vuitton, à la fois solides et beaux, témoignent d’un souci de l’élégance autant que de la qualité. Mais le succès de la société tient aussi à sa capacité d’évoluer avec son temps. Née avec le développement des moyens de transports et des voyages, elle n’a jamais cessé, depuis, d’innover et de s’ouvrir de nouveaux marchés. Et c’est pourquoi rien, jusque là, ni les crises économiques, ni la concurrence, ni les contrefaçons, n’a pu contrecarrer son expansion. Enfin, très tôt, la société Vuitton a su attirer une clientèle prestigieuse qui lui a permis de faire connaître ses produits dans le monde entier. C’est l’impératrice Eugénie qui la première fut son ambassadrice, lors de l’inauguration du canal de Suez. Bientôt, rois, princes, maharadjahs, acteurs, stars passèrent commande à leur tour… Encore aujourd’hui, à côté des modèles destinés au grand public, les ateliers Vuitton réalisent des articles spécifiques – environ 350 par an – sur la demande de personnalités de la haute société. Ces commandes lui font d’autant plus de publicité que ces personnalités sont plus connues. Attention - La phrase « Sa volonté de réussir était d’autant plus grande qu’il était d’une famille très pauvre » exprime la cause. - La phrase « Ces commandes lui font d’autant plus de publicité que ces personnalités sont plus connues » exprime la comparaison et la proportion. Il s’agit d’un emploi totalement différent. Le sens de cette phrase est : « Plus ces personnalités sont connues, plus ces commandes lui font de la publicité ». Voir Exprimer les idées de progression et de proportion, p. 333 du livre. 259

L’expression du temps et les grands rapports logiques

IV. Les propositions subordonnées au subjonctif 1 Complétez en suivant les indications. 1. Il a réussi son examen, soit qu’il

ait eu

ait été

de la chance, soit que le jury

indulgent.

(avoir – être, subjonctif passé) 2. Marine et Aurélie ne m’adressent jamais la parole, soit qu’elles me

craignent

soit qu’elles me

méprisent

.

(craindre – mépriser, subjonctif présent) 3. Il est absent, soit qu’il

ait eu

ait

un empêchement, soit qu’il n’

voulu

pas

venir.

(avoir – vouloir, subjonctif passé) 4. Elle refuse notre aide, soit qu’elle n’en

ait

soit

pas besoin, soit qu’elle

trop fière pour l’accepter.

(avoir – être, subjonctif présent) 2 Complétez les phrases en mettant le verbe entre parenthèses à la forme qui convient, puis indiquez le mode de celle-ci. 1. (mériter)

Si je le gronde, c’est qu’il le



✔ indicatif

mérite.

.

subjonctif éprouve

2. (éprouver) Pour Sherlock Holme, Irène Adler est la femme. Non qu’il pour elle le moindre sentiment qui s’apparente à l’amour, mais à ses yeux, elle surpasse toutes les femmes. (D’après Conan Doyle, Scandale en bohême)

indicatif

✔ subjonctif

3. (travailler) Il a réussi son épreuve de sciences naturelles. Ce n’est pas qu’il travaillé



indicatif

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indicatif

en Hélène la

✔ subjonctif

suis



✔ indicatif

6. (avoir)

S’il oublie toujours quelque chose, c’est qu’il



✔ indicatif

7. (savoir)

Je suis désespéré. C’est que je ne



✔ indicatif

d’accord avec toi, mais parce que je

subjonctif a

trop à faire.

subjonctif sais

pas comment sortir de cette situation.

subjonctif

8. (vouloir) Tu aurais pu faire attention. Ce n’est pas que je même en partie responsable de cet accident. indicatif

voient

✔ subjonctif

5. (être) Si je ne dis rien, ce n’est pas parce que je pense que, de toutes façons, tu ne m’écouteras pas.



beaucoup

mais le sujet n’était pas difficile.

4. (voir) Les parents de Pierre ont fini par accepter son mariage. Non qu’ils belle-fille idéale, mais leur fils a l’air si amoureux !

ait

veuille

t’accabler, mais tu es quand

✔ subjonctif 260

L’expression du temps et les grands rapports logiques

V. Les prépositions I – Grâce à, à cause de, du fait de, en raison de, par suite de, étant donné, vu, sous prétexte de… 1 Complétez par à cause de ou grâce à. 1.

Grâce à

2. C’est

son soutien, nous n’avons jamais manqué de rien.

grâce à

une bourse du gouvernement hongrois que j’ai pu venir étudier en France. à cause d'

3. Je suis en retard

un embouteillage sur le périphérique.

à cause du

4. Crie plus fort

vent. grâce à

5. Tu as obtenu cette invitation

à cause du

6. Ne parle pas trop fort

qui ? du bébé qui dort.

7. Juliette. – On est resté bloqué une heure dans le métro. Stéphanie. –

A cause de

8. Il a pu guérir

grâce à

quoi ? ce nouveau médicament.

2 Reformulez les phrases en suivant les indications entre parenthèses. 1. Toute une récolte de pommes de terres a été perdue parce qu’il y a eu une inondation. (par suite + dét. + nom) Toute une récolte de pommes de terre a été perdue par suite d'une inondation. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Le match a été reporté parce qu’il pleuvait. (en raison de + dét. + nom) Le match a été reporté en raison de la pluie. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Les finances publiques se sont détériorées parce que la croissance a ralenti. (du fait de + dét. + nom) Les finances publiques se sont détérioriées du fait du ralentissement de la croissance. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Je ne pense pas qu’il réussira parce qu’il manque d’énergie. (vu + dét. + nom) Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Je ne pense pas qu'il réussira vu son manque d'énergie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. La compagnie aérienne a annoncé qu’elle annulait ses vols parce que le personnel est en grève. (en raison de + dét. + nom) La compagnie aérienne a annoncé qu'elle annulait ses vols en raison de la grève du personnel. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Les ménages sont plus endettés parce que les prix augmentent. (étant donné + dét. + nom) Les ménages sont plus endettés étant donné l'augmentation des prix. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Même consigne. 1. Cet homme a instauré la dictature dans son pays en disant qu’il voulait rétablir l’ordre. (sous prétexte de + infinitif) Cet homme a instauré la dictature dans son pays sous prétexte de rétablir l'ordre. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 261

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2. Henri n’est pas venu en disant qu’il avait un mal de tête affreux. (sous prétexte de + dét. + nom) Henri n'est pas venu sous prétexte d'un mal de tête affreux. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Florence a quitté plus tôt notre réunion en disant qu’elle avait une entrevue avec le directeur. (sous prétexte de + dét. + nom) Florence a quitté plus tôt notre réunion sous prétexte d'une entrevue avec le directeur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Le gouvernement va augmenter les impôts en disant qu’il veut réduire la dette publique. (sous prétexte de + infinitif) Le gouvernement va augmenter les impôts sous prétexte de réduire la dette publique.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

II – Faute de, à force de 1 Complétez les phrases par faute de suivi d’un nom sans article. 1. Je n’ai pu terminer mon devoir faute de temps. 2. Elle devra renoncer à ce voyage faute d'argent. 3. On ne peut le condamner faute de preuve. 4. Il n’a pas osé dire la vérité faute de courage. 2 Transformez les phrases suivantes en utilisant faute de suivi d’un infinitif. Je lui téléphonais presque tous les jours parce que je ne pouvais pas le rencontrer. Je lui téléphonais presque tous les jours faute de pouvoir le rencontrer. 1. Elle mange souvent au restaurant parce qu’elle ne sait pas cuisiner. Elle mange souvent au restaurant faute de savoir cuisiner. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Je ne le comprends pas parce que je ne peux pas parler anglais. Je ne le comprends pas faute de pouvoir parler anglais.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Il s’est noyé parce qu’il ne savait pas nager. Il s'est noyé faute de savoir nager. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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4. Il va partir à l’étranger parce qu’il ne peut pas trouver d’emploi dans son pays. Il va partir à l'étranger faute de pouvoir trouver un emploi dans son pays. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Je suis arrivé en retard parce que je ne suis pas parti à temps. Je suis arrivé en retard faute d'être parti à temps. (L'infinitif composé permet d'exprimer l'antériorité). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Complétez les phrases suivantes en vous servant de l’indication entre parenthèses. 1. Je n’ai pas la climatisation. Faute de mieux, j'utilise un ventilateur. (un ventilateur) 2. Je n’ai plus de café. Faute de mieux, je vais faire du thé. (du thé) 3. Mon médecin était absent. Faute de mieux, je suis allé(e) chez le pharmacien. (un pharmacien) 4. Je ne pourrai pas regarder le match à la télévision. Faute de mieux, je l'écouterai à la radio. (la radio) 262

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Répondez aux questions en utilisant à force de suivi d’un nom sans article. 1. Comment est-il devenu champion du monde ? Il est devenu champion du monde à force de

persévérance.

2. Comment a-t-il triomphé de son handicap ? Il a triomphé de son handicap à force de courage. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Comment est-il devenu aussi savant ? Il est devenu aussi savant à force de travail.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Complétez en utilisant à force de suivi d’un infinitif ou d’un groupe infinitif (= infinitif + complément). 1. Tu vas te ruiner à force de dépenser tout ton argent / à force de gaspiller tout ton argent. 2. Tu vas grossir à force de manger autant de gâteaux. 3. Tu vas tomber malade à force de travailler nuit et jour / à force de ne pas dormir. 6 Expliquez cette expression familière : À force de crier au loup… Cette expression signifie "A force de donner de fausses alertes" et sous-entend : "on n'inquiète plus personne".

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III – Par, pour, de 1 Expliquez les expressions ci-dessous. 1. Il est vert de peur. = Il a très peur. 2. Il est fou de rage. = Il est très en colère. 3. Il tombe de sommeil. = Il a très sommeil. 4. Il tombe de fatigue. = Il est très fatigué. 5. Je meurs de faim. = J'ai très faim. 6. Je meurs de soif. = J'ai très soif. 7. Je meurs de chaud. = J'ai très chaud.

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8. Elle est malade de jalousie. = Elle est très jalouse. 2 Remplacez les mots soulignés par un nom sans article précédé des prépositions de, par, ou pour. 1. Il est condamné parce qu’il a commis un meurtre. → Il est condamné pour meurtre. 2. Il dit cela parce qu’il est opportuniste. → Il dit cela par opportunisme. 3. Il rit parce qu’il est heureux. → Il rit de bonheur. 4. Il pleure parce qu’il a honte → Il pleure de honte. 5. Il rougit parce que cela lui fait plaisir. → Il rougit de plaisir. 263

L’expression du temps et les grands rapports logiques

6. Il crie parce que cela lui fait mal. → Il crie de douleur. 7. Il tremble parce qu’il a froid. → Il tremble de froid. 8. Il fait cela parce qu’il est honnête. → Il fait cela par honnêteté.

VI. D’autres moyens d’exprimer la cause 1 Surlignez dans chacune de ces phrases les mots exprimant la cause. 1. Étant donné les circonstances, je vais attendre un peu avant de prendre une décision. 2. Il s’est fait mal en tombant du mur. 3. Il était en retard ; il avait manqué son bus. 4. Vivant à la campagne, j’ai souvent l’occasion d’observer la nature. 5. L’élève, qui était en retard, a été puni. 6. Etant donné tes résultats à l’école, pas de sortie dimanche prochain. 7. Il est tombé en descendant les escaliers. 8. Comme tu es intelligent, je suis sûr que tu as déjà compris 9. Elle a refusé de nous suivre sous prétexte qu’il était trop tard. 10. Du moment que vous êtes là, nous n’avons rien à craindre. 11. Puisque tu n’as rien à faire, pourrais-tu me rendre un service ? 12. S’il est fatigué, c’est qu’il travaille beaucoup trop. 13. Trop isolée, cette maison ne trouve pas d’acheteur. 14. Déçue par le comportement de François, Marie ne l’a pas invité à cette soirée.

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2 Lisez le texte ci-dessous puis répondez aux questions. La scène se passe en Provence. Joseph Pagnol, le père du jeune Marcel, et son beau-frère, l’oncle Jules, se préparent à aller à la chasse. L’oncle Jules, grand chasseur, possède un magnifique fusil très moderne, mais Joseph, qui n’a aucune expérience de la chasse, ne dispose que d’un vieux fusil trouvé chez un brocanteur. L’oncle Jules examine cette antiquité et affirme que son système présente un certain danger : si Joseph laisse tomber une cartouche par terre, il est possible que celle-ci explose à ses pieds. – Ça, ce ne serait pas mortel, dit Joseph d’un air rassurant. Et puis, il ne m’arrivera jamais de laisser tomber une cartouche. – Pourtant, dit ma mère à mi-voix, tu as laissé tomber trois fois la savonnette ce matin… – D’abord, dit mon père vexé, une savonnette est un objet extrêmement glissant, parce que c’est un corps gras, ce qui n’est pas le cas d’une cartouche ; ensuite, on ne prend guère de précautions quand on saisit une savonnette : on sait qu’elle n’explosera pas. Enfin, il faut ajouter que j’avais les yeux fermés, puisque je me savonnais la tête – et aucun homme de bon sens ne ferme les yeux pour manipuler des cartouches. Donc, rassure-toi sur ce point. Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, 1957. Questions : 1. La mère de Marcel est-elle d’accord pour que Joseph utilise son vieux fusil ? Pourquoi ? Quel sentiment éprouve-telle ? Non, la mère de Marcel ne veut pas que Joseph utilise ce fusil, car elle pense qu'il est trop dangereux. Elle est inquiète. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

264

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2. Que cherche à démontrer Joseph à sa femme ? Joseph cherche à lui démontrer qu'il ne court aucun danger. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Combien d’arguments lui oppose-t-il ? Il lui oppose trois arguments.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Quels mots de liaison logiques ordonnent ces arguments ? "D'abord [...] ensuite [...] enfin [...]" –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Chacun de ces arguments comportent une relation de cause. Comment est exprimée cette relation dans chacun d’eux ? 1 - Dans le premier argument, la cause est exprimée par la conjonction "parce que" ("parce que c'est un corps gras"). ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 - Dans le deuxième argument, elle est exprimée par les deux points ("quand on saisit une savonnette : on sait [...])

3 - Enfin, dans le troisième argument, elle est exprimée par la conjonction "puisque" ( "puisque je me savonnais la ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– tête").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Dans les arguments de Joseph, un mot montre que sa femme sait déjà en quelle circonstance il a laissé tomber la savonnette. Quel est ce mot ? Ce mot est la conjonction "puisque", qui introduit une cause déjà connue de celui à qui l'on s'adresse.

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

265

C . L’expression de la conséquence I. Les adverbes 1 Complétez au moyen des adverbes en italiques, en variant autant que possible. donc – par conséquent – alors – ainsi – aussi – c’est pourquoi – d’où 1. Elle est partie il y a une semaine ;

c'est pourquoi

Alors

2. Il faisait très froid.

vous ne parvenez pas à la joindre.

nous avons allumé le chauffage. donc

3. Mon entreprise m’a annoncé qu’elle allait devoir me licencier. Je cherche 4. J’ai un cours de danse à huit heures. 5. Le directeur était absent.

Aussi

Par conséquent

6. Il fait du sport depuis quelques mois.

faudra-t-il que je vous quitte un peu avant. , la réunion n’a pas eu lieu.

C'est pourquoi

7. Il travaille jour et nuit.

D'où

8. Paul ne sentait pas bien.

C'est pourquoi

il est rentré chez lui une heure plus tôt. donc

Aussi

11. Il n’était toujours pas rentré à minuit. 12. Il est fidèle.

Ainsi

il a minci.

son épuisement.

9. La fenêtre de sa chambre est allumée. Elle est 10. C’est une décision importante.

un autre poste.

là. en avons-nous longuement discuté ensemble.

D'où

l’inquiétude de ses parents.

, vous pouvez compter sur lui.

2 L’adverbe, dans cette phrase, relève de la langue familière. Remplacez-le par un mot appartenant à la langue courante ou soutenue. Elle était libre. Du coup, elle a pu nous accompagner. Elle était libre. C'est pourquoi elle a pu nous accompagner.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Surlignez les mots exprimant la conséquence. Recommandation d’un pédiatre « Nous est-il nécessaire de dire que la seule nourriture qui convienne à l’enfant, est le lait. Rien ne peut le remplacer ; aussi doit-on s’abstenir absolument de toute bouillie et de toute farine. Ne suit-on pas de cette façon ce qui se passe dans la nature ? Quel est maintenant l’allaitement qu’il faut choisir de préférence ? C’est sans contredit1, celui de la mère. Ainsi, jeunes mères, quelle que soit votre condition de fortune2, votre devoir est de commencer par nourrir votre enfant. Si vous ne le faites pas, sans motif grave, vous aurez manqué à toutes les lois de la nature, et, pour mieux dire, vous aurez manqué de cœur ». L’Art de donner des soins aux nouveau-nés, Académie d’hygiène contre les maladies du premier âge et la mortalité des nourrissons, Paris, imprimerie V. Goupy et Jourdan, 1883. 1. sans nul doute. 2. que vous soyez riches ou pauvres..

266

L’expression du temps et les grands rapports logiques

II. Les propositions subordonnées à l’indicatif 1 Reliez ces phrases par tellement… que ou tant… que. Rappel : avec tellement / tant que, on ne peut utiliser l’adverbe beaucoup. 1. Mes sœurs se ressemblent beaucoup. On les confond tout le temps. → Mes soeurs se ressemblent tellement qu'on les confond tout le temps. / Mes soeurs se ressemblent tant qu'on [...]. 2. Il travaille beaucoup. Il ne rentre jamais chez lui avant minuit. → Il travaille tellement qu'il ne rentre jamais chez lui avant minuit. / Il travaille tant qu'il [...]. 3. J’ai beaucoup grossi. Je n’entre plus dans mon pantalon. → J'ai tellement grossi que je n'entre plus dans mon pantalon. / J'ai tant grossi que je [...] 4. Nous avons beaucoup aimé cet endroit. Nous y sommes retournés l’été suivant. → Nous avons tellement aimé cet endroit que nous y sommes retournés l'été suivant. / Nous avons tant aimé [...]. 5. Elle fume beaucoup. Elle va tomber malade. → Elle fume tellement qu'elle va tomber malade. / Elle fume tant qu'elle [...] 2 Reliez les propositions en utilisant si… que ou tellement… que. Rappel : avec si / tellement que, on ne peut utiliser l’adverbe très. 1. Il joue très bien. Il gagne tout le temps. → Il joue si bien qu'il gagne tout le temps. / Il joue tellement bien qu'il gagne tout le temps. 2. Je suis très inquiète. Je ne peux pas dormir. →

Je suis si inquiète que je ne peux dormir. / Je suis tellement inquiète que je ne peux dormir.

3. Elle se fâche très facilement.On n’ose rien lui dire. →

Elle se fâche si facilement qu'on n'ose rien lui dire. / Elle se fâche tellement facilement qu'on n'ose rien lui dire.

4. Il parle avec un accent très fort. Personne ne le comprend. → Il parle avec un accent si fort que personne ne le comprend. / Il parle avec un accent tellement fort que [...]. 5. Cet élève est très sérieux. Je suis sûr qu’il réussira. → Cet élève est si sérieux que je suis sûr qu'il réussira. / Cet élève est tellement sérieux que je suis sûr qu'il réussira. 6. Tu es pénible. Tout le monde t’évite. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



Tu es si pénible que tout le monde t'évite. / Tu es tellement pénible que tout le monde t'évite.

3 Reliez les propositions en utilisant si… que ou tellement… que. Rappel : avec si / tellement que, on ne peut utiliser l’adverbe très. 1. J’avais très mal. Je pleurais. → J'avais si mal que je pleurais. /J'avais tellement mal que je pleurais. 2. J’avais très soif. J’ai acheté une bouteille d’eau. → J'avais si soif que j'ai acheté une bouteille d'eau. / J'avais tellement soif que j'ai acheté une bouteille d'eau. 3. J’avais très sommeil. Je me suis endormi dans la voiture. → J'avais si sommeil que je me suis endormi dans la voiture. / J'avais tellement sommeil que je me suis endormi [...]. 4. Il faisait très froid. Nous avons dormi avec un pull. → Il faisait si froid que nous avons dormi avec un pull. / Il faisait tellement froid que nous avons dormi avec un pull.

267

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Reliez les propositions avec tellement de / tant de. Rappel : avec tellement / tant que, on ne peut utiliser l’adverbe beaucoup. 1. Il fait beaucoup de bruit. Les voisins se sont plaints. → Il fait tellement de bruit que les voisins se sont plaints. / Il fait tant de bruit que les voisins se sont plaints. 2. Ils ont beaucoup d’argent. Ils ne savent plus comment le dépenser. → Ils ont tellement d'argent qu'ils ne savent plus comment le dépenser. / Ils ont tant d'argent qu'ils ne savent plus [...]. 3. Nous avons beaucoup de travail. Nous avons renoncé à prendre des vacances. → Nous avons tellement de travail que nous avons renoncé à prendre des vacances. / Nous avons tant de travail [...]. 4. Tu as beaucoup d’ambition. Cela m’effraie parfois. → Tu as tellement d'ambition que cela m'effraie parfois. / Tu as tant d'ambition que cela m'effraie parfois. 5. Les enfants font beaucoup de bêtises. On ne peut pas les laisser seuls. → Les enfants font tellement de bêtises qu'on ne peut pas les laisser seuls. / Les enfants font tant de bêtises que [...]. 5 Complétez par les conjonctions qui conviennent, de manière à exprimer la conséquence. (Plusieures solutions sont parfois possibles.) 1. Elle se tenait toujours derrière sa fenêtre, de sorte qu' / si bien qu' 2. Il fait 3. Il a fait

si / tellement

beau aujourd’hui

tant d' / tellement d'

4. Il a beaucoup changé 5. Il a parlé en anglais

de sorte que / si bien que

de sorte que / si bien que

6. Ce bijou a tant de / tellement de 7. Ce projet de loi a suscité 8. Elle est 9. Il a

si / tellement tellement / tant

il a dépassé tout le monde.

je ne l’ai pas reconnu. que

valeur

oppositions qu'

naïve bu

nous avons décidé d’aller à la plage.

nous avons pu suivre son discours.

tant d' / tellement d'

10. Il s’est considérablement appauvri,

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qu'

efforts

elle pouvait tout observer.

que

qu'

de sorte que / si bien que

je préfère le garder dans un coffre-fort. que

le ministre a fini par y renoncer.

elle croit tout ce qu’on lui dit. il a du mal à marcher droit. il a dû vendre sa maison.

6 Relevez dans ce texte les conjonctions qui permettent d’exprimer une relation de conséquence, puis répondez à la question. L’engrenage de la passion D’abord, mon grand-père n’avait consacré à la chasse que le dimanche, et jusque-là, pourvu qu’il ne chassât pas sur les terres du prince-évêque, ou sur celles des seigneurs de Theux et des environs, personne n’avait rien à dire, et en effet personne ne disait rien. Mais bientôt mon grand-père posa cet axiome, que ce n’était pas trop puisqu’il restait assis dans son magasin les six autres jours de la semaine de se donner un peu de distraction, non seulement le dimanche, mais encore le jeudi. En vertu de cet axiome, que personne, pas même ma grand-mère, ne chercha à contester, le jeudi fut adjoint au dimanche. Puis le mardi. Puis enfin les autres jours, comme entraînés à la suite des premiers, passèrent par le laminoir de cette affreuse passion. De sorte qu’il arriva un moment où, au lieu que ce fût un jour que mon grand-père allât à la chasse, et six jours qu’il restât à la maison, ce fut un jour qu’il resta à la maison et six jours qu’il alla à la chasse. Et encore le septième jour finit-il par y passer comme les autres. De manière que mon grand-père se détacha de plus en plus, non seulement de ses devoirs envers Dieu, mais encore de ses devoirs envers sa femme et ses enfants. Car non seulement il passait les journées dans les bois, dans les champs, dans les marais, bravant la pluie, les tempêtes et les neiges, qui, dans nos pays, sont plus terribles que les tempêtes, mais encore les soirées, au lieu de rentrer à la 268

L’expression du temps et les grands rapports logiques

maison, de se réchauffer au coin du feu, de se restaurer à la table de la famille, les soirées, il les passait à boire au cabaret, à trinquer avec ses compagnons et à raconter ses prouesses au premier venu. Et il racontait, non seulement ses prouesses de la veille, non seulement ses prouesses du jour, mais encore celles qu’il comptait faire le lendemain. Et ces veillées, arrosées d’abord de bière, puis de vin du pays, puis de vin du Rhin, se prolongèrent de telle façon qu’il arriva souvent qu’il ne rentrait même plus à la maison pour donner de ses nouvelles à ma grand-mère et à ses enfants. Alexandre Dumas, Le Lièvre de mon grand-père, 1857. Question : À deux reprises, Alexandre Dumas fait précéder la conjonction exprimant la conséquence d’une forte pause – un point –, dissociant ainsi la proposition principale de la proposition subordonnée. Quel est l’effet produit ? Ces pauses mettent en valeur le lien de conséquence, et de ce fait, soulignent l'engrenage qui est celui de la passion.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

III. Les propositions subordonnées au subjonctif 1 Complétez avec trop… pour que, assez… pour que, suffisamment… pour que. assez

1. Il fait

suffisamment

2. Maîtrisez-vous

tu puisses sortir sans manteau. pour que

le français

trop pour que

3. Il fume

pour que

chaud

nous puissions vous proposer ce poste ?

je travaille dans la même pièce que lui. trop pour que

4. Ces écritures se ressemblent

je parvienne à les distinguer.

2 Complétez par trop… pour que, assez… pour que, suffisamment… pour que et mettez le verbe entre parenthèses à la forme qui convient. trop

1. Elle est

suffisamment

2. Vous êtes 3. Tu es

pour que

bavarde

trop

4. Ces raisins sont

pour qu'

expérimentés pour que

désordonné trop

vous lui

j’

(dire) un secret. confie

on vous

(confier) cette mission.

accepte

(accepter) de partager un appartement avec toi. mangions nous les (manger)

pour que

verts

disiez

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3 Même consigne. 1. Il marche

trop

vite

pour que

2. Tu roules

trop

lentement

nous

puissions

pour que

3. Malheureusement, ce conflit dure depuis (pouvoir) espérer le résoudre rapidement. suffisamment

4. Il joue bien dans notre équipe, qui est d’un bon niveau.

nous

trop

(pouvoir) le suivre ayons

longtemps

pour que

(avoir) une chance d’arriver à l’heure.

pour qu'

nous lui

proposions

on

puisse

(proposer) d’entrer

4 Complétez librement les phrases. Rappel : après pour que, le sujet de la proposition principale doit être différent de celui de la proposition subordonnée. 1. J’ai fait assez d’économies pour que nous puissions avoir une retraite tranquille. 2. Votre enfant a trop de difficultés pour que ses professeurs acceptent de le faire passer dans la classe supérieure. 3. Les enquêteurs ont suffisamment de preuves pour que 4. Il y a assez de place dans la voiture pour que

le suspect soit inculpé.

je puisse y mettre une valise de plus.

269

L’expression du temps et les grands rapports logiques

5 Observez l’exemple puis transformez les phrases suivantes. Vous doutez au point que vous n’osez plus rien entreprendre. → Doutez-vous au point que vous n’osiez plus rien entreprendre ? → Vous ne doutez pas au point que vous n’osiez plus rien entreprendre. 1. Il est si riche qu’il peut dépenser son argent sans compter. →

Est-il si riche qu'il puisse dépenser son argent sans compter ?



Il n'est pas si riche qu'il puisse dépenser son argent sans compter.

2. Il pleut au point que nous devons renoncer à notre promenade. →

Pleut-il au point que nous devions renoncer à notre promenade ?



Il ne pleut pas au point que nous devions renoncer à notre promenade.

3. Vous avez bu au point que vous êtes ivres. →

Avez-vous bu au point que vous soyez ivres ?



Vous n'avez pas bu au point que vous soyez ivres.

4. Il fait si chaud que je dois ouvrir la fenêtre. →

Fait-il si chaud que je doive ouvrir la fenêtre ?



Il ne fait pas si chaud que je doive ouvrir la fenêtre.

5. Vous souffrez tant qu’il faut aller chez le médecin. →

Souffrez-vous tant qu'il faille aller chez le médecin ?



Vous ne souffrez pas tant qu'il faille aller chez le médecin.

6 Complétez ces phrases par une proposition introduite par pour que 1. Il suffit d’une tasse de café en fin d’après-midi 2.

Pour que ce professeur se mette en colère

3. Il suffit que je m’absente quelques jours 4. Il suffit qu’il pleuve 5.

, il suffit d’arriver avec cinq minutes de retard.

pour que ma boîte aux lettres déborde.

pour que tu renonces à sortir.

Pour qu' elle se sente moins seule

6. Il suffit d’un rien

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pour que je ne puisse plus m'endormir le soir.

, il suffit de lui téléphoner.

pour que je sois heureux.

IV. Les propositions 1 Certaines de ces phrases sont incorrectes. Dites pourquoi et corrigez-les. 1. Tu es assez intelligent pour que tu trouves la solution tout seul. Tu es assez intelligent pour trouver la solution tout seul.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Il est trop paresseux pour que nous puissions espérer une lettre de lui. PHRASE CORRECTE.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Je suis assez audacieux pour que je fasse ce voyage. Je suis assez audacieux pour faire ce voyage.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 270

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4. Il a des résultats suffisamment bons pour qu’il passe dans la classe supérieure. Il a des résultats suffisamment bons pour passer dans la classe supérieure.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Ces vacances sont trop courtes pour que je me repose vraiment. PHRASE CORRECTE.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2 Complétez librement avec des infinitifs. Nous avons trop faim Nous avons trop faim pour attendre l’heure du repas. Rappel : si vous voulez former la négation de l’infinitif, écrivez ne pas + infinitif. ne plus pouvoir tenir debout.

1. J’ai de la fièvre au point de

vous entendre.

2. Elle est trop sourde pour 3. Pour

arriver à l'heure

, il suffit que vous partiez à midi. ne pas dire ce qu'il sait.

4. Il est assez prudent pour 5. J’ai travaillé au point de

en avoir mal aux yeux. être aimé.

6. Il ne suffit pas d’être riche pour

faire ce voyage.

7. Nous sommes assez riches pour 8. Pour

("en" = à cause de cela)

bénéficier de ces réductions

9. Vous avez peur au point de

, il suffit d’avoir une carte d’étudiant.

trembler.

10. Il suffit de peu de choses pour

être heureux.

3 Remplacez ces expressions familières, dans lesquelles la préposition à a une valeur de conséquence, par un adjectif ayant un sens équivalent.

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1. C’est à dormir debout !

Incroyable. / Invraisemblable.

2. C’est à s’arracher les cheveux ! 3. C’est à tomber à la renverse ! 4. C’est à réveiller un mort !

("Une histoire à dormir debout")

Très difficile.

("Un problème à s'arracher les cheveux")

Extraordinaire. / Merveilleux. Fort. / Terrible.

5. C’est à se taper la tête contre les murs !

("Un gâteau à tomber à la renverse") ("Un bruit à réveiller un mort")

Affreux. / Désespérant. ("Une douleur à se taper la tête contre les murs")

Il fait trop beau pour travailler Ce serait dommage de rester enfermés Quand le soleil brille dans tous les squares Et sur les terrasses des grands boulevards « Il fait trop beau pour travailler », 1962. Paroles de Frank Gérald, et musique de Claude Bolling.

271

D. L’expression du but I. Les propositions subordonnées 1 Observez le modèle puis construisez les phrases exprimant le but en utilisant pour que ou afin que. Rappel : les sujets de la proposition principale et de la proposition subordonnée doivent être différents. Je vais appeler un taxi.

(conduire à la gare)

→ Je vais appeler un taxi pour qu’il nous conduise à la gare. 1. Je vais inviter Paul →

(raconter son voyage)

Je vais inviter Paul pour qu'il nous raconte son voyage.

2. Je vais faire des courses. →

(avoir quelque chose à manger)

Je vais faire des courses pour que nous ayons quelque chose à manger.

3. Je vais téléphoner à mon plombier. →

(réparer cette fuite)

Je vais téléphoner à mon plombier pour qu'il répare cette fuite.

4. Je vais te donner une écharpe →

(avoir plus chaud)

Je vais te donner une écharpe pour que tu aies plus chaud.

5. Je vais chercher les enfants à l’école →

(ne pas rentrer seul)

Je vais chercher les enfants à l'école pour qu'ils ne rentrent pas seuls.

2 Dites si les propositions en caractères gras expriment la conséquence ou le but. 1. Ils sont partis avec une heure de retard de sorte qu’ils ont manqué leur avion. 2. Elle s’est habillée de telle manière qu’on ne la reconnaît plus.

Conséquence.

Conséquence.

But.

3. J’ai loué un appartement à Paris de sorte que nous puissions y séjourner quelque temps. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Le professeur de français parle lentement, de manière que nous le comprenions. 5. Nous prenons ces mesures de sorte que vous ne manquiez de rien.

But.

But.

6. Le contrat doit être formulé de telle manière que vous soyez informés de tout.

But.

7. Le cinéaste a filmé cette ville de telle manière qu’elle est encore plus belle qu’en réalité.

Conséquence.

8. Je vous téléphonerai tous les lundis, de façon que vous ayez régulièrement de nos nouvelles.

But.

3 Complétez les phrases librement. Rappel : les sujets de la proposition principale et de la proposition subordonnée doivent être différents. 1.

Vous rangerez vos affaires

afin que tout soit en ordre à votre retour.

2.

Je vais les conduire en voiture à la gare

de peur qu’ils ne soient en retard.

3.

Dites-moi quelle heure vous conviendrait

pour que nous puissions nous rencontrer.

4.

Je vais l'enfermer dans une cage

de crainte qu’il ne s’échappe. 272

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Complétez les phrases suivantes avec une subordonnée introduite par : a. pour que ou afin que ; b. de peur que ou de crainte que. Rappel : les sujets de la proposition principale et de la proposition subordonnée doivent être différents. Je vais mettre mes géraniums au soleil. → Je vais mettre mes géraniums au soleil pour qu’ils fleurissent plus vite. → Je vais mettre mes géraniums au soleil de peur qu’ils (ne) jaunissent. 1. Ils rangent l’appartement. → Ils rangent l'appartement pour que leur mère soit contente. → Ils rangent l'appartement de peur que leur mère (ne) se mette en colère. 2. Elle met ses bijoux dans un coffre-fort. → Elle met ses bijoux dans un coffre-fort afin qu'ils soient en sécurité. → Elle met ses bijoux dans un coffre-fort de peur qu'on (ne) les lui vole. 3. Nous faisons du feu dans la cheminée. → Nous faisons du feu dans la cheminée pour que vous puissiez vous réchauffer. → Nous faisons du feu dans la cheminée de crainte que vous (ne) preniez froid.

II. Les prépositions 1 Complétez les phrases de manière à exprimer le but au moyen d’une préposition suivie d’un infinitif. Variez autant que possible les prépositions. Rappel : les sujets de la proposition principale et de la proposition subordonnée doivent être les mêmes. 1. Sur la plage, protégez-vous afin de ne pas prendre de coup de soleil. 2. Nous viendrons vous voir pour prendre de vos nouvelles. 3. Les étudiants accumulent les crédits de manière à obtenir leur diplôme. 4. J’ai besoin de temps pour réfléchir à ce projet. 5. Nous sommes rentrés hier soir de façon à pouvoir vous rencontrer aujourd'hui. 2 Ces phrases sont incorrectes. Corrigez-les. 1. J’aimerais bien m’étendre un peu sur le canapé pour que je dorme. Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

J'aimerais bien m'étendre un peu sur le canapé pour dormir. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Vous devez prendre ce médicament pour que vous guérissiez. Vous devez prendre ce médicament pour guérir. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Je vais prendre un congé sabbatique pour que je suive cette formation. Je vais prendre un congé sabbatique pour suivre cette formation. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Pourquoi choisis-tu la Savoie pour que tu y installes ton entreprise ? Pourquoi choisis-tu la Savoie pour y installer ton entreprise ? –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Transformez les phrases de manière à pouvoir utiliser une préposition suivie d’un infinitif. Elle s’est déguisée pour qu’on ne la reconnaisse pas. (les deux sujets sont différents → pour que + subjonctif) → Elle s’est déguisée pour passer inaperçue. pour ne pas être reconnue. (les deux sujets sont les mêmes → pour + infinitif) 273

L’expression du temps et les grands rapports logiques

1. Il travaille pour que sa famille ne manque de rien. → Il travaille pour subvenir aux besoins de sa famille. 2. Elle souhaite rejoindre son mari afin qu’il ne soit plus seul. → Elle souhaite rejoindre son mari pour être à ses côtés / pour ne plus le laisser seul. 3. Il parle fort de manière qu’on l’entende jusqu’au fond de la salle. → Il parle fort de manière à être entendu jusqu'au fond de la salle. 4. Faites en sorte que ce travail soit fini à huit heures. → Faites en sorte d'avoir fini ce travail à huit heures. 5. Elles couvrent leur livres de peur qu’ils ne s’abiment. → Elle couvrent leurs livres de peur de les abimer. 4 Dans ce texte, quelle différence faite-vous entre pourquoi et pour quoi ? Estragon. – Qu’est-ce que tu as ? Vladimir. – Je n’ai rien. Estragon. – Moi je m’en vais. Vladimir. – Moi aussi. Silence […] Estragon. – Où irons-nous ? Vladimir. – Pas loin. Estragon. – Si, si, allons-nous-en loin d’ici ! Vladimir. – On ne peut pas. Estragon. – Pourquoi ? Vladimir. – Il faut revenir demain. Estragon. – Pour quoi faire ? Vladimir. – Attendre Godot. Samuel Beckett, En attendant Godot, Les Éditions de Minuit, 1952. "Pourquoi" interroge sur la cause alors que "Pour quoi" interroge sur le but.

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

274

E . deL’expression de l’opposition et la concession .

I. L’expression de l’opposition 1 Reliez les propositions avec alors que ou tandis que. Henri aime la ville. Je ne suis heureux qu’à la campagne. → Henri aime la ville alors que je ne suis heureux qu’à la campagne. 1. Nous avons grossi. Tu es resté mince. → Nous avons grossi alors que tu es resté mince. / Nous avons grossi tandis que tu es resté mince. 2. Louis est issu d’une famille aisée. François vient d’un milieu simple. → Louis est issu d'une famille aisée tandis que François vient d'un milieu simple.

(Ou : "alors que [...]")

3. Pierre s’est consacré à la musique. Son frère a fait une carrière dans l’armée. → Pierre s'est consacré à la musique alors que son frère a fait une carrière dans l'armée.

(Ou: "tandis que [...]")

4. J’ai pris un sandwich. Lui n’a rien commandé. → J'ai pris un sandwich tandis que lui n'a rien commandé.

(Ou : "alors que [...]"

2 Surlignez les phrases qui expriment une opposition. 1. Nous sommes retournés à Paris alors que François et Christian sont restés dans Sud. 2. Je restais là, seule, tandis que le soir tombait. 3. C’est arrivé alors que je me trouvais chez mes parents à Antibes. 4. « L’oncle Jules avait parlé toute la soirée en savant et en professeur, tandis que mon père […] l’avait écouté d’un air attentif, d’un air ignare, comme un élève […]. »

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Marcel Pagnol, La Gloire de mon père. 5. En quelques enjambées, on passe d’Antibes à Juan-les-Pins. Mais quels destins différents ! Née il y a vingt-cinq siècles, la première a des origines grecques, tandis que la seconde a dû attendre les années 20 et quelques milliardaires américains pour connaître ses années de gloire. D’après Marie-Martine Gras, « Antibes ma ville », Femme Actuelle n° 979, 30 juin-6 juillet 2003. 3 Surlignez les phrases où quand exprime l’opposition. 1. « D’ailleurs tu as été sincère, tu as tout avoué quand tu pouvais tout cacher : c’est bien. » Comtesse de Ségur, Les Malheurs de Sophie. 2. « […] quand nous nous sommes plaints, elle nous a dit que nous étions trop difficiles. » ibidem. 3. Comment pourrais-je penser qu’il est innocent quand je l’ai vu s’enfuir à l’arrivée de la police ? 4. « Quand Gaspar s’approchait trop, l’oiseau se levait, battait des ailes et s’éloignait de quelques mètres. » Le Clézio, Les Bergers, Gallimard. 275

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Construisez des phrases opposant la danse classique et la danse moderne en utilisant alors que, tandis que, quand, si. 1. Les danseurs classiques ont des chaussons qui leur permettent de faire des pointes. Les danseurs contemporains dansent pieds nus. Les danseurs classiques ont des chaussons qui leur permettent de faire des pointes, alors que les danseurs ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– contemporains dansent pieds nus.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Dans la danse contemporaine, la taille, le poids et le physique du danseur n’ont aucune importance. Dans la danse classique, ils sont essentiels. Dans la danse contemporaine, la taille, le poids et le physique du danseur n'ont aucune importance, tandis que, dans ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– la danse classique, ils sont essentiels.

(Ou : "tandis qu'ils sont essentiels la danse classique.")

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. La notion d’apesanteur1 est fondamentale dans la danse classique. La danse contemporaine n’en tient pas compte. La notion d'apesanteur est fondamentale dans la danse classique, quand la danse contemporaine n'en tient pas ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– compte.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. La danse classique met en scène des êtres merveilleux – des princes charmants, des princesses, des fées… La danse contemporaine offre le spectacle d’hommes et de femmes ordinaires. Si la danse classique met en scène de êtres merveilleux - des princes charmants, des princesses, des fées..., la ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– danse contemporaine, elle, offre le spectacle d'hommes et de femmes ordinaires.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. apesanteur : absence de pesanteur.

5 Complétez les phrases en puisant au choix dans cette liste : mais – au contraire – à l’opposé alors que – tandis que – si à l’opposé de – contrairement à – au contraire de l’opposé – le contraire lui – quant à lui – pour sa part Deux frères Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

1. Pierre, l’aîné, est brun

tandis que

Jean, le cadet, est blond. lui

2. Pierre ne porte ni moustaches ni barbe. Jean, 3. Pierre est nerveux, colérique et rancunier

contrairement à

4. Pierre est plein d’utopie et d’idées philosophiques

alors que

, est barbu. Jean qui est calme et généreux. Jean est raisonnable.

5. Pierre a essayé plusieurs métiers avant de choisir celui de médecin, lement son droit. SI 6. Pierre est pauvre et doit travailler pour vivre, Jean, pour son avenir : il a hérité de 20 000 francs.

7. Les deux frères sont tout

le contraire

à l'opposé de

pour sa part

Jean qui a fait tranquil, n’a aucune inquiétude

l’un de l’autre. D’après Maupassant, Pierre et Jean.

Remarque : on trouvera un exercice consacré à l’emploi de sans que et sans + infinitif dans : L’expression de l’opposition et de la concession, p. 324. 276

L’expression du temps et les grands rapports logiques

II. L’expression de la concession (1) 1 Transformez selon le modèle suivant. Il fait chaud mais il garde son manteau. → Il garde son manteau malgré la chaleur. 1. Elle est angoissée mais elle sourit. → Elle sourit malgré son angoisse. 2. Il pleut mais nous allons sortir. → Nous allons sortir malgré la pluie. 3. Tu me l’as interdit mais je le ferai. → Je le ferai malgré ton interdiction. 4. Roland est fatigué mais il a décidé de finir ce travail aujourd’hui. → Roland a décidé de finir ce travail aujourd'hui malgré sa fatigue. 5. Notre train avait du retard mais nous sommes à l’heure à la cérémonie. → Nous sommes à l'heure à la cérémonie malgré le retard de notre train. 6. Il est gentil mais je ne l’apprécie pas. → Je ne l'apprécie pas malgré sa gentillesse. 2 Observez le modèle puis réécrivez les phrases en utilisant successivement : – Certes… mais – Il est vrai que… mais. Le temps est magnifique ce matin, mais il peut changer très vite. → Certes, le temps est magnifique ce matin, mais il peut changer très vite. → Il est vrai que le temps est magnifique ce matin, mais il peut changer très vite. 1. Louise est jeune mais elle a déjà beaucoup d’expérience. → Certes, Louise est jeune, mais elle a déjà beaucoup d'expérience. → Il est vrai que Louise est jeune, mais elle a déjà beaucoup d'expérience. 2. Nous pensons tous que cet homme n’est pas coupable, mais comment le prouver ? → Certes, nous pensons tous que cet homme n'est pas coupable, mais comment le prouver ? → Il est vrai que nous pensons tous que cet homme n'est pas coupable, mais comment le prouver ? Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

3. Victor est pénible mais il a aussi des qualités. → Certes, Victor est pénible, mais il a aussi des qualités. → Il est vrai que Victor est pénible, mais il a aussi des qualités. 4. Cette formation est chère mais elle est très utile. →

Certes, cette formation est chère, mais elle est très utile.



Il est vrai que cette formation est chère, mais elle est très utile.

5. Ils sont victorieux, mais c’est un combat qui a coûté cher en vies humaines. → Certes, ils sont victorieux, mais c'est un combat qui a coûté cher en vies humaines. → Il est vrai qu' ils sont victorieux, mais c'est un combat qui a coûté cher en vies humaines. 6. Cette forme d’enrichissement n’est pas illégale mais est-elle morale pour autant ? → Certes, cette forme d'enrichissement n'est pas illégale, mais est-elle morale pour autant ? → Il est vrai que cette forme d'enrichissement n'est pas illégale, mais est-elle morale pour autant ? 277

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3 Relevez les mots exprimant un rapport de concession dans ces lignes. L’introduction de la photographie dans la vie quotidienne. Rien n’est plus commun aujourd’hui que la photographie : c’est une forme d’image courante dans la presse ou sur les affiches publicitaires, c’est en outre une pratique massivement répandue dans la population. Pourtant, cette omniprésence n’est pas le résultat d’une expansion qui se serait déroulée à un rythme régulier depuis l’invention du procédé en 1839. Certes, les portraits photographiques se sont rapidement comptés par millions en Europe et plus encore aux ÉtatsUnis. Mais leur acquisition n’a commencé à devenir accessible aux couches les plus modestes de la population qu’à partir de la fin du xixe siècle. Certes, les premiers appareils Kodak conçus pour le grand public apparurent sur le marché américain dès 1889, mais il fallut attendre les années 1960 pour voir les Français acheter en masse leur premier appareil photo. Bref, posséder des photographies et surtout en réaliser soi-même sont des pratiques récentes : leur banalisation délimite à l’intérieur de l’histoire déjà longue de la photographie une séquence sensiblement plus courte, qui s’inscrit dans l’expérience vécue de personnes encore vivantes à ce jour. Sylvain Maresca, « L’introduction de la photographie dans la vie quotidienne », Études photographiques, n° 15, Société française de la photographie, novembre 2004, p 61.

III. L’expression de la concession (2) 1 Transformez selon le modèle suivant. Elle rate toujours ses soufflés. Elle est une bonne cuisinière. → Elle rate toujours ses soufflés alors qu’elle est une bonne cuisinière. 1. Il fait de graves erreurs. Il est intelligent. → Il fait de graves erreurs alors qu'il est intelligent. 2. Je n’aime pas le métro. C’est un moyen de transport pratique. → Je n'aime pas le métro alors que c'est un moyen de transport pratique. 3. Le professeur de Béatrice ne dit rien. Elle arrive presque tous les jours en retard. → Le professeur de Béatrice ne dit rien alors qu'elle arrive tous les jours en retard. 4. J’espère encore réussir. On m’a dit que c’était impossible. → J'espère encore réussir alors qu'on m'a dit que c'était impossible. 2 Complétez en utilisant même si.

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1. Je lui fais toujours confiance, même s'il m'a trahi plus d'une fois. 2.

Même si

j’adore le chocolat, je dois éviter d'en manger trop souvent.

3. Elle espère qu’il pense à elle même s'ils vivent loin l'un de l'autre. 4.

Même si

ces vacances au bord de la mer sont agréables, je dois songer au retour.

5. Je prends mon parapluie même s'il fait beau. 6.

Même si

tu n’as jamais gagné au loto, tu peux toujours tenter ta chance.

7.

Même si

vous avez peur, n'hésitez pas !

8. Nous préférons y aller en taxi même si cela nous coûte plus cher. 3 Transformez les phrases en remplaçant même si par quand bien même. Même s’il revenait, nous refuserions de le rencontrer. → Quand bien même il reviendrait, nous refuserions de le rencontrer. 1. Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. → Quand bien même je le pourrais, je ne le ferais pas. 278

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2. Même si tu avais raison, cela ne changerait rien. → Quand bien même tu aurais raison, cela ne changerait rien. 3. Même si vous n’obteniez pas ce poste, ce ne serait pas grave. → Quand bien même vous n'obtiendriez pas ce poste, ce ne serait pas grave. 4. Même vous étiez l’homme le plus riche du monde, vous ne pourriez être heureux sans amour. → Quand bien même vous seriez l'homme le plus riche du monde, vous ne pourriez être heureux sans amour. 5. Même si on lui donnait la possibilité de faire ce voyage, il refuserait. → Quand bien même on lui donnerait la possibilité de faire ce voyage, il refuserait.

IV. L’expression de la concession (3) 1 Observez le modèle, puis transformez les phrases en utilisant bien que ou quoique. Nous allons sortir. Il pleut. → Nous allons sortir bien qu’il pleuve. 1. Je vais acheter cet appartement. Il est cher. → Je vais acheter cet appartement bien qu'il soit cher / quoiqu'il soit cher. 2. Vous pouvez le croire. Cette histoire vous paraît étrange. → Vous pouvez le croire bien que cette histoire vous paraisse étrange / quoique cette histoire vous paraisse étrange. 3. Ils vont se marier. Leurs parents le leur déconseillent. → Ils vont se marier bien que leurs parents le leur déconseillent / quoique leurs parents le leur déconseillent. 4. Je vous autorise à fumer. C’est interdit. → Je vous autorise à fumer bien que ce soit interdit / quoique ce soit interdit. 5. David aime Lise. Elle a de gros défauts.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ David aime Lise bien qu'elle ait de gros défauts / quoiqu'elle ait de gros défauts. 6. Guillaume est inquiet. Il n’y a vraiment pas de quoi. → Guillaume est inquiet bien qu'il n'y ait vraiment pas de quoi / quoiqu'il n'y ait vraiment pas de quoi. 2 Complétez par même si, quand bien même, bien que, quoique, sans que. 1.

Même si

tu n’es pas d’accord avec lui, tu dois respecter son opinion.

2. Nous allons faire une partie de cartes, 3. Tu travailles beaucoup

sans que

4. Il pense qu’il a raison

quoiqu'

5.

Quand bien même

7. Tu ris 8.

sans que

il soit déjà tard.

ce soit très efficace. il ait tort.

il en aurait les moyens, il renoncerait à cet achat. bien qu'

6. Elle ne progresse guère,

bien qu'

elle fasse des efforts.

je sache pourquoi.

Quand bien même

je pourrais t’accompagner, je ne le ferais pas. 279

L’expression du temps et les grands rapports logiques

9.

Même si

c’est tout le contraire, Marielle est persuadée qu’elle s’embellit en se maquillant.

10. Il a fait des études de droit

quoiqu'

il n’ait qu’une passion : la peinture.

Remarque : on trouvera un exercice consacré à l’emploi de sans que dans L’expression p. 324.

de l’opposition et de la concession,

« Pococuranté, en attendant le dîner, se fit donner un concerto. Candide trouva la musique délicieuse. « Ce bruit, dit Pococuranté, peut amuser une demi-heure ; mais s’il dure plus longtemps, il fatigue tout le monde, quoique personne n’ose l’avouer. » Voltaire, Candide

V. L’expression de la concession (4) 1 Complétez ces phrases librement. J’ai beau le connaître depuis longtemps → J’ai beau le connaître depuis longtemps, il me surprend toujours. 1. Il a beau travailler, il a toujours de mauvaises notes. 2. Nous avons beau courir, nous ne parvenons pas à le rattraper. 3. Ils ont beau s’aimer, ils se disputent / se querellent tout le temps. 4. J’ai beau lui dire qu’il se trompe, il ne veut rien entendre. 5. Il a beau clamer son innocence, on le croit coupable. 2 Complétez les phrases suivantes en utilisant avoir beau. Vous pouvez vous aider, si vous le souhaitez, de l’indication entre parenthèses. Attention au temps que vous employez. Il a beau s'exercer

1.

, il n’y parvient pas.

(s’exercer) 2.

Tu as beau être intelligente

, tu dois travailler quand même.

(être intelligente) 3.

On avait beau le surveiller

, il s’échappait tout le temps.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

(surveiller) 4.

On aura beau insister,

, il ne voudra pas nous recevoir.

(insister) 5.

J'aurais beau avoir de la patience

, je finirais toujours par me fâcher.

(avoir de la patience) 3 Observez l’exemple ci-dessous, puis transformez les phrases. Elle a relu sa leçon plusieurs fois mais elle ne la sait pas. → Elle a beau avoir relu sa leçon plusieurs fois, elle ne la sait pas. 1. Nous avons obtenu de bons résultats mais notre père n’est pas satisfait. → Nous avons beau avoir obtenu de bons résultats, notre père n'est pas satisfait. 2. Elle a menti mais nous lui avons pardonné. → Elle a beau avoir menti, nous lui avons pardonné. 280

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3. J’ai fait le plus vite possible mais j’ai manqué mon train. → J'ai beau avoir fait le plus vite possible, j'ai manqué mon train. 4. Pierre a été insupportable la dernière fois mais je l’invite quand même. → Pierre a beau avoir été insupportable, je l'invite quand même. 5. Tu as dit la vérité mais ils ne t’ont pas cru. → Tu as beau avoir dit la vérité, ils ne t'ont pas cru. 6. Elle s’est levée tôt mais elle n’est pas arrivée à l’heure. → Elle a beau s'être levée tôt, elle n'est pas arrivée à l'heure. 4 Observez, puis transformez les phrases. Attention à la négation et au temps des verbes. Même si je ne l’aimais pas, j’étais obligé de collaborer avec lui. J’avais beau ne pas l’aimer, j’étais obligé de collaborer avec lui. 1. Même s’il ne te voyait pas, il devinait que tu étais là. → Il avait beau ne pas te voir, il devinait que tu étais là. 2. Même si je ne suis pas très riche, je vis confortablement. → J'ai beau ne pas être riche, je vis confortablement. 3. Même si Philippe ne partait pas, je continuais à me faire du souci. → Philippe avait beau ne pas partir, je continuais à me faire du souci. 4. Même si les choses ne s’arrangeaient pas, je restais optimiste. → Les choses avaient beau ne pas s'arranger, je restais optimiste. 5. Même si je ne suis pas d’accord avec lui, je l’aime bien. → J'ai beau ne pas être d'accord avec lui, je l'aime bien.

« On a beau chercher, on ne trouve jamais que soi-même. »

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Anatole France, Le Petit Pierre.

281

F. L’expression de la comparaison I. Prépositions, adverbes, propositions comparatives 1 Reliez ces différents termes pour retrouver des comparaisons que l’on rencontre fréquemment en français. 1. Il est vif

• comme un âne

2. Elle est gaie

• comme l’éclair

3. Il est rouge

• comme le jour

4. Elle est douce

• comme une pie

5. Il est têtu

• comme une tomate

6. Elle est bavarde

• comme un agneau

7. Elle est belle

• comme un pinson.

2 Construisez des phrases en suivant l’indication entre parenthèses. Ma grand-mère continue à se lever à l’aube. Elle en a l’habitude. (comme – ordre : proposition principale + proposition subordonnée) → Ma grand-mère continue à se lever à l’aube comme elle en a l’habitude. 1. Il a démissionné après deux jours. Nous le lui avions demandé. (ainsi que – ordre : proposition principale + proposition subordonnée) →

Il a démissionné après deux jours ainsi que nous le lui avions demandé.



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2. Certaines serrures sont plus faciles à violer que d’autres. Nos systèmes informatiques ne présentent pas tous la même résistance aux attaques. (de même que – ordre : proposition subordonnée + proposition principale) →

De même que certaines serrures sont plus faciles à violer que d'autres, nos systèmes informatiques ne présentent



pas tous la même résistance aux attaques.

3. Il te l’a écrit la semaine dernière. Il est amoureux d’une violoniste. (comme – ordre : proposition subordonnée + proposition principale) →

Comme il te l'a écrit la semaine dernière, il est amoureux d'une violoniste.

→ 4. Je t’ai apporté ce livre. Je te l’avais promis. (ainsi que – ordre : proposition principale + proposition subordonnée) →

Je t'ai apporté ce livre ainsi que je te l'avais promis.

→ 5. La fonction crée l’organe. Il arrive qu’une réalité nouvelle oblige à créer un mot nouveau (de même que – ordre : proposition subordonnée + proposition principale) →

De même que la fonction crée l'organe, il arrive qu'une réalité nouvelle oblige à créer un mot nouveau.

→ 282

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3 Reprenez les phrases que vous avez construites avec de même que et réécrivez-les en utilisant de même que…, de même. 1. De même que certaines serrures sont plus faciles à violer que d'autres, de même nos systèmes informatiques ne ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– présentent pas tous la même résistance aux attaques.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. De même que la fonction crée l'organe, de même il arrive qu'une réalité nouvelle oblige à créer un mot nouveau.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4 Observez l’exemple puis complétez librement. Il tremble → Il tremble comme s’il avait peur. 1. Robert est essouflé comme s'il avait couru. 2. Faites comme si je n'étais pas là. 3. Je vais rester au lit comme si j'étais malade. 4. Tu te dépêches comme si tu étais en retard. 5. Il titube comme s'il avait bu.

« Nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait en valeur la vie humaine… mais quoi ? » Antoine de Saint-Exupéry

II. Plus (de), moins (de), autant (de), aussi 1. Plus / moins / aussi [adjectif ou adverbe] que

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1 Répondez aux questions en suivant les indications données entre parenthèses. Attention à l’accord des adjectifs. – Cette ficelle mesure 25 cm. Et celle-là ? – Elle est moins longue. 1. – Ce manuscrit date de 1890. Et celui-là ? –

(récent ; +)

Il est plus récent.

2. – Cette valise pèse 14 kg. Et celle-là ? –

(long ; –)

(lourd ; =)

Elle est aussi lourde.

3. – Ce document est passionnant. Et celui-là ?

(intéressant ; –)

– Il est moins intéressant. 2 Établissez des comparaisons en vous appuyant sur les indications données entre parenthèses. Attention à l’accord des adjectifs. 1. François – son frère

(courageux ; +)

François est plus courageux que son frère.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 283

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2. Elle – Marie

(grand ; –)

Elle est moins grande que Marie. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Je – toi

(optimiste ; =)

Je suis aussi optimiste que toi. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Vos enfants – ceux de ma sœur

(discipliné ; +)

Vos enfants sont plus indisciplinés que ceux de ma soeur. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Elles – nous

(heureux ; =)

Elles sont aussi heureuses que nous. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Complétez en suivant l’indication donnée entre parenthèses. 1. Il travaille bien. → Il travaille

(+) mieux que

l’année dernière.

2. Lise court vite.

(−)

Lise court moins vite que



sa camarade.

3. Vincent vient souvent.

(=)

Vincent vient aussi souvent que



toi.

4. Tu conduis prudemment.

(+)

Tu conduis plus prudemment qu'



avant.

5. Elles s’entraînent depuis longtemps. →

(−)

Elles s'entraînent depuis moins longtemps que

les autres concurrents.

4 Même consigne. 1. Crie 2. Articule 3. Parle

plus fort

!

mieux

moins vite

(fort ; +) !

!

(bien ; +) (vite ; −)

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5 Lisez ce texte puis répondez aux questions. Selon l’Insee, les femmes préfèrent les hommes grands Les femmes préféreraient les grands. Brutal, ce constat ponctue une étude publiée, vendredi 13 juin, par l’Insee dans sa très sérieuse revue Economie et statistique (n° 361). Le sociologue Nicolas Herpin y énumère tous les handicaps sociaux que devrait surmonter un individu de sexe masculin n’ayant pas la chance de dépasser 1,70 m. [Selon lui], la « mise en couple » serait plus précoce pour les grands. Parmi les 30-39 ans, un quart des plus de 1,80 m vivent en célibataire, alors que c’est le cas de 40 % des moins d’1,70 m. L’écart est plus important au-dessous de 30 ans et se maintient au-dessus de 40 ans. « La taille des hommes exerce des effets nets sur la vie en couple et ces effets ne sont pas liés au milieu social », affirme le sociologue, qui considère que les « petits » sont tenus à l’écart de l’ascenseur social. Plus souvent diplômés, ceux qui dépassent 1,80 m mènent de plus belles carrières professionnelles – hormis dans la fonction publique où le recrutement s’effectue par le biais des concours – et accèdent plus facilement aux responsabilités. « Les hommes de petite taille apparaissent comme un moins bon parti que ceux de grande taille si l’on s’en tient aux espoirs de carrière au moment de la “mise en couple” », résume Nicolas Herpin, qui précise que rien ne laisse entrevoir chez eux une moindre aptitude à vivre en couple. Au contraire. Jean-Michel Normand, Le Monde, 14 juin 2003 284

L’expression du temps et les grands rapports logiques

Questions : 1. D’après cet article, quels avantages les hommes de grande taille ont-ils sur les hommes de petite taille ? Les hommes de grande taille se "mettent en couple" plus tôt que les hommes de petite taille et font de meilleures ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– carrières.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. « une moindre aptitude à vivre en couple »  : pourquoi le journaliste a-t-il écrit « moindre » et non pas « plus petite » ? Parce que le comparatif de "petit" est "plus petit" quand l'adjectif a un sens concret et "moindre" quand il a un sens ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– abstrait.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Plus de / moins de / autant de [nom] que 1 Complétez, en suivant l’indication entre parenthèses. 1. Il a

moins d' plus de

2. J’ai fait 3. Nous faisons 4. Elle a

argent que prévu.

5. Georges a passé

fautes à cette dictée que vous.

moins de

autant de

(−)

sport que nous le devrions.

temps libre qu’elle veut. moins d'

années à l’étranger que moi.

(+) (−) (=) (−)

2 Répondez aux questions, en suivant l’indication entre parenthèses. – Jean a pris plus de photos que moi ? – Non, il a pris moins de photos que toi.

(−)

1. Sylvie a acheté plus de disques que moi ? –

2. Fabrice a moins de cours que moi ? –

(−)

Non, elle a acheté moins de disques que toi.

(=)

Non, il a autant de cours que toi.

3. Nathalie a plus de courrier que moi ?

(−)

– Non, elle a moins de courrier que toi. 4. Hélène a moins de valises que moi ? Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.



(+)

Non, elle a plus de valises que toi.

3 À partir des éléments qui vous sont donnés, construisez des phrases en utilisant plus de … que de …, moins de … que de …, autant de … que de …. 1. Marion a trois frères et trois sœurs. → Marion a autant de frères que de soeurs. 2. Paul a trois stylos rouges et deux stylos bleus. → Paul a plus de stylos rouges que de stylos bleus. 3. J’ai deux chiens et quatre chats. → J'ai moins de chiens que de chats. 4. Lise a quatre robes et quatre pantalons. → Lise a autant de robes que de pantalons. 285

L’expression du temps et les grands rapports logiques

5. Mon oncle a six neveux et trois nièces. → Mon oncle a plus de neveux que de nièces. 6. Ce réalisateur a tourné dix mauvais films et cinq bons films. → Ce réalisateur a tourné plus de mauvais films que de bons films.

3. [Verbe] plus / moins / autant … que 1 Observez l’exemple, puis construisez des phrases en utilisant plus… que, moins… que, autant… que. J’aime le rouge. → J’aime plus le rouge que le violet.

(+)

1. Il travaille.

(−)



Il travaille moins qu'avant.

2. Il n’a pas grossi. →

(=)

Il n'a pas autant grossi qu'on le dit. / Il n'a pas grossi autant qu'on le dit.

3. Vous vous reposez. →

(−)

Vous vous reposez moins que vous le devriez.

4. Il pleut.

(+)

→ Il pleut plus que l'année dernière. 7. Nous apprécions la montagne.

(+)

→ Nous apprécions plus la montagne que la mer. / Nous apprécions la montagne plus que la mer. 6. J’ai marché.

(−)

→ J'ai moins marché qu'hier. / J'ai marché moins qu'hier. 7. Nous voyageons à l’étranger.

(=)

→ Nous voyageons à l'étranger autant que nous le pouvons. 8. Cette conférence m’intéresse.

(+)

→ Cette conférence m'intéresse plus que l'autre.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Complétez par aussi ou autant. aussi

1. Je vais au cinéma aussi

2. Elle est 3. Il fait

jolie que sa sœur.

aussi

beau qu’hier. autant

4. Victor en sait

souvent que lui.

que toi sur ce sujet.

autant

5. Il a plu aujourd’hui

qu’hier.

autant

6. Pierre aime Marie

que François. autant

7. Je peux bénéficier de ce service 8. Il est

aussi

triste que moi.

9. J’ai des problèmes tout 10. Il fait 11. Elle est 12. Elle est gaie

que je le souhaite.

aussi

autant

toi.

chaud qu’hier.

aussi autant

gaie que charmante. que charmante. 286

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3 Complétez par aussi, aussi… que, autant que, autant de, autant de … que, autant de … que de. 1. « Ma joie n’était ni

aussi

aussi

grande ni

que

franche

je me l’étais promis. » Anatole France, La Vie en fleur

2. Je pouvais lire sur son visage 3. Mathieu a

autant d'

4. Tu gagnes

autant que

5. Vous avez fait

autant de

autant de

ennemis

tristesse que

que de

pitié.

toi, mais il n’est pas

aussi

courageux.

nous. sacrifices pour si peu !

4 Lisez le texte et répondez aux questions. Les femmes font-elles de meilleurs chefs ? Les femmes font-elles de meilleurs chefs ? Le magazine L’Express a posé cette question à un certain nombre de femmes peu avant l’ouverture du premier Forum des femmes pour l’économie et la société, le 13 octobre 2005, à Deauville. Voici les réponses de deux d’entre elles. Véronique Cayla Directrice générale du centre national de la cinématographie. « Elles font des chefs différents parce qu’elles ne fonctionnent pas de la même manière. Tout d’abord, elles cherchent davantage le consensus que les hommes. Rares sont celles qui trouvent du plaisir dans l’autoritarisme. […] Ensuite, s’occuper de l’éducation de ses enfants oblige à relativiser les choses, à garder une certaine distance par rapport à la sphère professionnelle. C’est à mes yeux une bonne chose. Il est plus sain de rester une personne entière […] que d’exister uniquement à travers son activité. » Nicole Rosa Fondatrice de la société d’assurance Compagnie des femmes. « Les femmes ne font pas de meilleurs chefs. Certaines sont faites pour diriger parce qu’elles possèdent les qualités nécessaires. Or le sens du commandement et le goût du pouvoir n’ont pas de sexe. […] En revanche, les femmes mettent en œuvre des tactiques différentes de celles de leurs congénères masculins pour arriver aux postes de direction. Qu’elles en aient conscience ou non, elles misent sur le charme, la douceur, l’intuition, la souplesse. Autant de caractéristiques qu’elles ont développées au fil des siècles pour s’adapter, pour survivre. Et dont elles n’ont plus besoin une fois qu’elles ont conquis le pouvoir. Cet acquis culturel volera en éclats quand il y aura autant de femmes que d’hommes aux plus hautes responsabilités. » « Les femmes font-elles de meilleurs chefs ? », dossier établi par Anne Vidalie, L’Express, 13 octobre 2005. Questions

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1. D’après Véronique Cayla et Nicole Rosa, comment les femmes dirigent-elles les entreprises en comparaison des hommes ? Toutes deux sont d'accord sur ce point : les femmes ne font pas de meilleurs chefs que les hommes. Cependant, ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– alors que Véronique Cayla pense qu'elles font des chefs différents, parce qu'elles sont plus souples que les hommes

et gardent toujours une certaine distance par rapport à leur travail, Nicole Rosa, elle, affirme qu'elles n'usent de cette ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– souplesse que pour mieux gravir les échelons, et font ensuite, en définitive, des chefs assez comparables.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Toutes les deux ont-elles exactement la même vision de la nature féminine ? Non, leur vision de la nature féminine n'est pas tout à fait la même. Car pour Véronique Cayla, les qualités de ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– souplesse et de douceur auxquelles recourent les femmes dans la sphère professionnelle ne sont pas inhérentes à la

nature féminine : elles participent seulement d'une tactique que les femmes ont élaborée au fil des siècles pour ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– conquérir le pouvoir, dans un monde dominé par les hommes, et qu'elles mettent en oeuvre encore aujourd'hui.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Nicole Rosa emploie à deux reprises le déterminant autant de. Celui-ci exprime-t-il toujours une relation de comparaison ? Le déterminant "autant de" exprime une relation de comparaison dans la proposition "quand il y aura autant de ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– femmes que d'hommes aux plus hautes responsabilités".

En revanche, il exprime simplement la quantité dans "Autant de caractéristiques qu'elles ont développées [...] pour ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– survivre". Dans cette phrase, il est employé après une énumération et en résume les différents termes.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 287

L’expression du temps et les grands rapports logiques

III. Le plus (de), le moins (de) 1 Complétez les phrases avec les adjectifs entre parenthèses, mis au superlatif. Attention aux accords. 1. (grand) 500 000 voyageurs transitent chaque jour par la gare du Nord, à Paris. La gare du Nord est la plus grande

la plus montagneuse

2. (montagneux) La Corse est 3. (cher)

gare d’Europe et la troisième du monde par l’importance de son trafic. des îles de la Méditerranée. le moins cher.

Comparez les prix et trouvez le trajet

. le plus important

4. (important) Le parc nucléaire de la France produit 70 à 80 % de son énergie. Il est d’Europe. 5. (beau) 

la plus belle

Qui a écrit que le cheval était «

conquête que l’homme ait jamais faite » ? les plus célèbres

6. (célèbre) Le grand Prix de Monaco est l’une des épreuves

du championnat du

monde de Formule I. le moins fréquenté

7. (fréquenté)

Pour être tranquilles, prenons le chemin

8. (créatif)

Au début des années 60, Nice fut l’un des foyers artistiques

.

les plus créatifs

d’Europe.

2 Complétez avec les adjectifs en italiques, mis au comparatif ou au superlatif. N’oubliez pas les accords. réputé – âgé – expérimenté Un grand savant du xviiie siècle : Buffon les plus réputés

Né en septembre 1707 en Bourgogne, Georges Buffon est l’un des savants

du

xviiie

siècle. Passionné par les mathématiques et la botanique, il est entré à vingt-six ans à l’Académie des scien-

ces – à une époque où il était plus fréquent de s’engager dans une carrière de magistrat. Puis, cinq ans plus tard, il a obtenu la charge d’Intendant du Jardin du Roi – ce qui lui a valu quelques jalousies de la part de certains scientifiques plus âgés

plus expérimentés

et

que lui. On lui doit un monumental ouvrage de

sciences naturelles, Histoire naturelle, en trente-six volumes. Ses théories ont influencé, entre autres, Darwin.

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3 Complétez avec l’adjectif bon ou l’adverbe bien à la forme qui convient. 1. Pierre et Marie s’entendent 2. Victor travaille 3. Marie peint mieux

mieux bien

bien

4. Le noir te va

5. La seconde candidate a été

les paysages. Elle est un

toujours eu

meilleurs

la meilleure

le meilleur

élève de sa classe.

peintre. Mais je peins les personnes

que les siens.

. C’est elle qui a obtenu

bonnes/meilleures

camarades.

bon

. Mais je trouve que le bleu te va encore

6. Jean va te présenter à l’une de ses les meilleures

bons

que l’année dernière. Il est même

qu’elle. Mes portraits sont bien

Ce sont de

mieux.

le meilleur

score.

collaboratrices. Ils travaillent ensemble depuis dix ans. Ils ont

relations du monde.

Remarque : on trouvera un exercice sur l’emploi du subjonctif dans les propositions subordonnées relatives suivant un superlatif dans Le subjonctif dans les propositions relatives, p. 177. 288

L’expression du temps et les grands rapports logiques

4 Expliquez ces deux expressions : 1. C’est la moindre des choses.

2. Dans le plus simple appareil.

1. "C'est la moindre des choses" est une formule de courtoisie qui signifie "c'est tout naturel", "je vous en prie". Ou ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– bien une formule qui s'emploie pour reprocher à quelqu'un d'avoir manqué à la plus élémentaire courtoisie. 2. "Dans le plus simple appareil" signifie "très peu vêtu", "nu".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Construisez deux phrases avec le plus de et le moins de, suivis d’un nom. 1. C'est dans ce placard qu'il y a le plus de place. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Ils voteront pour le candidat qui leur causera le moins de désagréments.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

IV. Exprimer les idées de progression et de proportion 1 Surlignez les expressions exprimant un accroissement progressif ou une diminution progressive. Le vin français en Chine La Chine est devenu un importateur très sérieux sur le marché international du vin. Premier consommateur d’Asie (en nombre de bouteilles), elle achète de plus en plus, de mieux en mieux. Pour l’instant, la France est encore son partenaire privilégié, mais pour combien de temps ? Elle subit la concurrence des vins australiens, chiliens, californiens, et ses exportations vers la Chine, comme vers l’ensemble de l’Asie, ont fortement diminué durant les vingt dernières années. En outre, la Chine s’est donné pour objectif d’être dans les dix ans parmi les plus gros producteurs mondiaux, et certains de ses vins sont déjà compétitifs.

Un fait paraît significatif : il y a de moins en moins de vins français dans les avions des compagnies asiatiques. Inspiré de « La bataille du vin français en Chine » de Marie Visot et de « Les ambitions affichées de la viticulture chinoise » de Bernard Burtschy, Le Figaro Madame, 3 juin 2006. 2 Complétez en vous inspirant de l’indication donnée entre parenthèses.

1. Plus il ment, moins

on le croit.

2. Plus cette enfant grandit, moins 3. Plus je te connais, plus Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

4. Moins il travaille, mieux

je la comprends.

je t'aime. il se porte.

5. Plus ils gagnent de l’argent, plus 6. Moins vous travaillerez, moins

ils en dépensent.

vous réussirez.



(croire)



(comprendre)



(aimer)



(se porte)



(dépenser)



(réussir)

3 Lisez le texte puis répondez à la question. La quenelle de Lyon La fameuse quenelle lyonnaise apparaît vers 1830. Une recette simple, faite de semoule de blé dur, à laquelle on incorpore, après une maturation de vingt-quatre heures, des œufs, du beurre frais, du blanc de volaille ou de la chair tendre de brochet. [...] Une quenelle doit gonfler à 40 % ; le véritable [défi] des amateurs est d’arriver à 60 %, voire 100 %. Pour que les quenelles restent bien gonflées, il faut être attentif au temps de cuisson : plus la quenelle est grosse, plus la cuisson doit durer longtemps; plus la cuisson dure longtemps, plus la quenelle gonfle et, plus elle gonfle, plus elle restera gonflée. Traditionnellement, on la sert recouverte de la célèbre sauce de Nantua, à base d’écrevisses. « La quenelle de Lyon », Le Figaro Magazine, 9 août 2008. 289

L’expression du temps et les grands rapports logiques

Question : Observez le modèle puis réécrivez la phrase en utilisant d’autant plus … que … plus … Plus la quenelle est grosse, plus la cuisson doit durer longtemps. → La cuisson doit durer d’autant plus longtemps que la quenelle est plus grosse. Plus la cuisson dure longtemps, plus la quenelle gonfle. → La quenelle gonfle d'autant plus que la cuisson dure plus longtemps. 4 Lisez le texte puis répondez aux questions. Bilan d’un séjour à Paris J’étais venu à Paris pour six mois ; j’y suis resté, avec quelques absences, plus de douze ans. J’étais venu à Paris pour préparer une thèse, je n’en ai jamais écrit une ligne. J’étais venu à Paris suivre des cours : sans doute pourrais-je compter sur mes doigts le nombre de fois qu’il m’est arrivé de m’asseoir dans un des auditoires de la Sorbonne. C’est qu’on peut venir à Paris pour « apprendre » tout court, mais qu’on peut venir aussi à Paris pour y apprendre Paris. Il y a l’enseignement de l’école, mais il y a l’enseignement de la vie. [Au début de mon séjour], c’est à l’enseignement de l’école que je croyais avoir affaire ; je croyais d’autant plus n’avoir affaire qu’à lui que Paris [me semblait] plus hostile et plus étranger. Mais peu à peu l’école s’éloignait, elle me quittait ; ce n’est pas moi qui m’éloignais et la quittais, c’est elle ; elle disparaissait à l’horizon avec son horaire et ses disciplines ; tandis que grandissait, se précisait, devenait de jour en jour plus familière et plus proche, cette vie de Paris qui ne prétend rien enseigner, qui ne délivre aucun diplôme, qui ne convoque pas à heure fixe, qui ne s’inquiète pas de vous, mais qui est là, qui vous entoure, qui vous appelle, et aux sollicitations de laquelle on finit, sans trop le savoir, par céder. C.-F. Ramuz, Paris, Gallimard, 1939, p. 48. Questions : 1. Pourquoi le narrateur de ce récit a-t-il pensé, au début de son séjour à Paris, qu’il ne se consacrerait qu’à ses études ? Surlignez le passage où se trouve exactement la réponse à cette question. Au début de son séjour à Paris, le narrateur a pensé qu'il ne se consacrerait qu'à ses études parce que Paris lui ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– semblait une ville hostile et étrangère.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Réécrivez ce passage en utilisant plus … plus … Au début de mon séjour, c'est à l'enseignement de l'école que je croyais avoir affaire ; plus Paris me semblait hostile ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– et étranger, plus je croyais n'avoir affaire qu'à lui.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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Remarque : on peut se reporter également au texte intitulé « Louis Vuitton » qui clôt L’Expression de la cause, p. 259, notamment pour distinguer : d’autant plus/moins… que dans l’expression de la cause, et d’autant plus / moins… que… plus / moins dans l’expression de la comparaison.

290

G . L’expression de l’hypothèse I. Les subordonnées de condition (1) 1 Complétez ces phrases (vous pouvez utiliser le présent de l’indicatif, le futur ou l’impératif). 1. Si tu ne peux pas venir,

préviens-moi.

2. Si son train a du retard,

nous l'attendrons.

j'irai skier demain matin.

3. Si le temps le permet,

4. Si nous parvenons à réaliser ce projet, 5. Si vous venez à Paris,

nous vous en informerons.

téléphonez-moi.

6. Si elle va mieux demain, 7. Si tu as fini ce travail,

j'irai lui rendre visite.

repose-toi un peu.

8. Si vous avez bien appris vos leçons,

vous aurez une bonne note.

nous pouvons aller en voir un autre.

9. Si vous avez déjà vu ce film,

10. Si c’est elle qui a peint ce tableau,

elle a vraiment du talent.

2 Mettez les verbes entre parenthèses au présent. 1. (se mettre) 2. (risquer) 3. (geler)

Si tu n’es pas du même avis que lui, il

se met

immédiatement en colère.

Si on ne respecte pas le règlement, on

risque

une amende de cent euros.

Si la température est à zéro degré, l’eau

4. (confier)

Si je m’absente quelques jours, je

5. (avoir)

On

a

gèle

confie

. mon chien à la voisine.

affaire à un triangle isocèle si le triangle a deux côtés égaux.

3 Complétez les phrases avec des propositions subordonnées commençant par si.

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1. 2.

S'il faisait trop froid S'il avait besoin de moi

3. Elle mettait ses bêtes à l’abri 4.

, elle restait au coin du feu. , je venais l’aider.

si l'orage menaçait

S'il n'avait pas assez d'argent

5. Je préparais moi-même le repas

. , je lui prêtais volontiers une petite somme.

si j'en avais le temps.

.

4 Observez le modèle puis mettez les verbes entre parenthèses au temps qui convient. Si tu voulais un jour le rencontrer, il serait heureux de te recevoir. 1.Si vous 2. Si vous ne 3. Si j’

souhaitiez

(souhaiter) un jour vendre votre appartement, je vous l’

vous sentiez avais

obtenaient

(se sentir) pas bien demain, il

(avoir) quelques jours de congé en avril, j’

faudrait irais

achèterais

(acheter)

(falloir) vous rendre à l’hôpital. (aller) te voir en Italie.

4. S’ils n’ (obtenir) pas de crédit pour faire ces travaux cette année, ils reporter à l’année prochaine.

pourraient

(pouvoir) les

291

L’expression du temps et les grands rapports logiques

5 Complétez les phrases 1. Si j’en avais le courage, je lui dirais la vérité.

.

c'est ce que je ferais.

.

2. Si j’étais à votre place,

3. Si votre fille avait moins de douze ans, 4. Si j’étais plus jeune,

elle pourrait bénéficier d'une réduction.

.

je me marierais avec elle.

5. Si les fraises étaient mûres,

.

on pourrait en cueillir pour le dessert.

6. S’ils pouvaient te proposer un poste,

.

ils le feraient immédiatement.

.

6 Observez le modèle puis mettez les verbes au temps qui convient Si tu avais bu avant de partir tu aurais moins soif. avais

1. Si tu n’

gaspillé

pas

pourrais

(gaspiller) tes économies, tu

2. Si nous

avions emporté

(emporter) notre boussole, nous ne

3. S’il m’

avait obéi

serait

(obéir), il ne

(pouvoir) faire ce voyage.

serions

(être) pas perdus.

(être) pas dans une telle situation.

7 Observez l’exemple puis mettez les verbes au temps qui convient Si tu avais rencontré des difficultés, nous t’aurions encouragé à persévérer. 1. Si vous aviez lu 2. Si j’

avais su

beaucoup aurais

pas

(apprendre).

fait

aurait réussi

(écouter) mes conseils, elle

étais arrivé(e)

appris

(faire) confiance.

aurions porté

(vivre) à cette époque, nous

avait écouté

4. Si elle 5. Si tu 

(savoir) la vérité plus tôt, je ne lui

avions vécu

3. Si nous

auriez

(lire) ce livre, vous

(porter) des robes longues. (réussir).

vous seriez rencontré(e)s

(arriver) à ce moment là, vous

(se rencontrer).

8 Observez l’exemple, puis complétez avec des verbes au conditionnel passé Si tu n’étais pas malade, nous t’aurions emmené. 1. Si elle n’était pas si occupée, je n'aurais pas hésité à lui demander de m'aider. 2. Si elle parlait anglais , elle aurait pu nous servir d'interprète. 3. Si elle savait mieux cuisiner, elle m'aurait invité à déjeuner chez elle. 4. Si notre appartement était plus grand, nous aurions pu vous héberger.

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II. Les subordonnées de condition (2) 1 Complétez par même si, comme si, sauf si. (Rappel : si + il(s) → s’il(s).) sauf si / même si

1. Elle ne me téléphone jamais comme si

2. Il rit 3. 4.

tout allait bien.

Même si

tu rencontres un jour des obstacles, ne te décourage pas.

Même s'

il était mécontent, il ne le montrerait pas. comme si

5. Il me traite 6. Il est très pâle

j’étais à son service.

comme s'

il était malade. sauf si

7. Je me chargerai de ce travail, 8.

Même si

9. Elle se dépêche

elle a des ennuis.

tu préfères t’en occuper toi-même.

vous vouliez l’en empêcher, il n’en ferait qu’à sa tête. comme si

elle était en retard.

10. Nous pouvons prendre cette route, que nous ne connaissons pas, un autre chemin.

sauf si

vous souhaitez rentrer par

292

L’expression du temps et les grands rapports logiques

2 Observez le modèle puis complétez les phrases en utilisant la conjonction selon que … ou (que). Il ne vous traite pas de la même façon → Il ne vous traite pas de la même façon selon que vous êtes riche ou pauvre. 1. Le trajet dure plus ou moins longtemps selon que l'on prend le bus ou le métro. 2.

Selon que vous voyagez seul ou en couple

3. Vous travaillez plus ou moins efficacement

, le tarif est différent.

selon que vous serez reposés ou pas.

3 Réécrivez les phrases en remplaçant si par à condition que. Rappel : à condition que + subjonctif. 1. Nous irons nous promener dans la forêt s’il fait beau. → Nous irons nous promener dans la forêt à condition qu'il fasse beau. 2. Tu peux aller voir tes camarades si tu as fini tes devoirs. → Tu peux aller voir tes camarades à condition que tu aies fini tes devoirs. 3. Elle accepte de te recevoir si votre entretien ne dure pas plus d’une heure. → Elle accepte de te recevoir à condition que votre entretien ne dure pas plus d'une heure. 4. Vous pourrez vous baigner si le temps le permet. → Vous pourrez vous baigner à condition que le temps le permette. 5. François t’aidera si tu fais des efforts. → François t'aidera à condition que tu fasses des efforts. 4 Réécrivez les phrases en remplaçant sauf si par à moins que. (Attention : à moins que + subjonctif) 1. J’ai prévu de visiter le musée Delacroix, sauf si tu as une autre idée. → J'ai prévu de visiter le musée Delacroix, à moins que tu aies une autre idée. 2. Nous pique-niquerons pendant le trajet, sauf si tu préfères manger au restaurant. → Nous pique-niquerons pendant le trajet, à moins que tu préfères manger au restaurant. 3. Ils ne pourront pas vous embaucher avant Noël, sauf si l’un de leurs employés part avant la fin de son contrat. → Ils ne pourront pas vous embaucher avant Noël, à moins que l'un de leurs employés parte avant la fin de son contrat.

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4. La récolte ne sera pas très bonne, sauf s’il pleut d’ici le mois prochain. → La récolte ne sera pas très bonne, à moins qu'il pleuve d'ici le mois prochain. 5. Nous verrons des étoiles filantes, sauf si le ciel est couvert. → Nous verrons des étoiles filantes, à moins que le ciel soit couvert. 6. Il viendra vous chercher à la gare, sauf s’il a un empêchement de dernière minute. → Il viendra vous chercher à la gare, à moins qu'il ait un empêchement de dernière minute. 5 Réécrivez les phrases en remplaçant si par la conjonction proposée entre parenthèses. 1. S’il vient, que lui dirons-nous ?

(à supposer que)

→ A supposer qu'il vienne, que lui dirons-nous ? 2. Si vous passez par Bordeaux, appelez-moi à ce numéro.

(au cas où)

→ Au cas où vous passeriez par Bordeaux, appelez-moi à ce numéro. 293

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3. Je veux bien te prêter ce livre si tu me le rends avant lundi. →

(à condition que)

Je veux bien te prêter ce livre à condition que tu le rendes avant lundi.

4. Si nous sommes près de lui, il est content. →

(pourvu que)

Pourvu que nous soyons près de lui, il est content.

5. S’il est parti en voyage, pourquoi ne nous a-t-il pas avertis de son absence ? →

(en admettant que)

En admettant qu'il soit parti en voyage, pourquoi ne nous a-t-il pas avertis de son absence ?

6. Nous essayerons de lui parler de vous si nous pouvons le rencontrer. →

(si tant est que)

Nous essayerons de lui parler, si tant est que nous puissions le rencontrer.

7. Elle est vraiment susceptible. Si on n’est pas de son avis, elle se met dans une colère noire. →

(pour peu que)

Elle est vraiment susceptible. Pour peu qu'on ne soit pas de son avis, elle se met dans une colère noire.

6 Lisez puis répondez aux questions. Le scénario catastrophe de la grippe aviaire, à moins que… LE VIRUS A de sous-type H5N1 mute et s’humanise un jour d’octobre, à Hanoï (Vietnam). Le premier homme infecté par la nouvelle souche virale demeure quelques jours sans symptômes ; il transmet la maladie à deux de ses proches. Le temps que les autorités prennent conscience de la situation, ce sont une vingtaine d’individus qui sont touchés. Ensuite ? Des chercheurs français et italiens publient, dans la revue PLoS Medicine, un modèle de propagation par le trafic aérien d’une pandémie de grippe aviaire. Si le virus part d’Hanoï en octobre, que chaque porteur infecte à son tour en moyenne 1,7 personne et que les pouvoirs publics restent inactifs, il faut s’attendre, d’après eux, à de graves conséquences… D’après l’article « Le scénario catastrophe de la grippe aviaire, à moins que… » de Stéphane Foucart, Le Monde, 27 janvier 2007. Questions : 1. D’après le titre, que pouvez-vous déduire de la suite de l’article ? Nous pouvons en déduire que le scénario catastrophe décrit dans l'article ne se produira pas nécessairement.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Quelles sont les conjonctions qui permettent d’exprimer l’hypothèse dans ces lignes ?

"Si [...] que [...] et que [...] " (voir les conjonctions surlignées dans le texte).

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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7 Complétez les phrases avec les verbes entre parenthèses. brille

1. Que le soleil son bureau en vélo. puisse

2. Qu’il 3. Que vous

preniez

4. Que tout souriante.

aille

5. Qu’elle

travaille

6. Que vous

ayez

(briller) ou qu’il

pleuve

(pleuvoir), Jean se rend toujours à

(pouvoir) venir ou pas, cela m’est égal. (prendre) le métro ou le taxi, vous mettrez environ une demi-heure. ait (aller) bien ou qu’elle (avoir) des soucis, elle est toujours (travailler) sérieusement ou pas, elle réussit toujours ses examens. (avoir) tort ou raison, vous devez vous comporter poliment.

Remarque : on trouvera des exercices avec au cas où dans Le conditionnel présent, p. 162 et Le conditionnel passé, p. 164. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.» La Fontaine, « Les Animaux malades de la peste ». 294

L’expression du temps et les grands rapports logiques

III. Les autres moyens d’exprimer l’hypothèse 1 Observez les exemples puis réécrivez les phrases. a. Si nous le pouvions, nous viendrions te voir immédiatement. Nous le pourrions, nous viendrions te voir immédiatement. conditionnel conditionnel présent présent b. S’il l’avait voulu, il l’aurait fait. Il l’aurait voulu, il l’aurait fait. conditionnel conditionnel passé passé 1. Si l’usine fermait, la région s’appauvrirait. L'usine fermerait, la région s'appauvrirait.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Si tu vivais en Angleterre, tes enfants seraient bilingues. Tu vivrais en Angleterre, tes enfants seraient bilingues.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Si nous allions à Venise, nous logerions chez mes cousins. Nous irions à Venise, nous logerions chez mes cousins. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Si Béatrice avait un travail, elle s’ennuierait moins. Béatrice aurait un travail, elle s'ennuierait moins.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. S’il avait eu une voiture, il aurait pu visiter les alentours. Il aurait eu une voiture, il aurait pu visiter les alentours.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Si vous étiez allés vous promener sur la plage, vous auriez vu le soleil couchant. Vous seriez allés vous promener sur la plage, vous auriez vu le soleil couchant.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2 Réécrivez les phrases en utilisant l’adverbe sinon.

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Obéis ! Si tu n’obéis pas, je vais me mettre en colère. Obéis, sinon je vais me mettre en colère ! 1. Taisez-vous! Si vous ne vous taisez pas, le professeur va se fâcher. Taisez-vous, sinon le professeur va se fâcher !

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Heureusement que mes neveux sont partis. S’ils n’étaient pas partis, nous serions beaucoup trop nombreux. Heureusement que mes neveux sont partis, sinon nous serions beaucoup trop nombreux.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Nous devons nous dépêcher. Si nous ne nous dépêchons pas, nous manquerons notre rendez-vous. Nous devons nous dépêcher, sinon nous manquerons notre rendez-vous. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Rentrez avant minuit. Si vous ne rentrez pas avant minuit, vous risquez de ne plus avoir de métro. Rentrez avant minuit, sinon vous risquez de ne plus avoir de métro.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Il faut qu’il dorme davantage. S’il ne dort pas davantage, il sera vite épuisé. Il faut qu'il dorme davantage, sinon il sera vite épuisé.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 295

L’expression du temps et les grands rapports logiques

3 Remplacez, toutes les fois que vous le pouvez, les conjonctions de subordination par les prépositions correspondantes suivies de l’infinitif. 1. Tu peux faire cette randonnée à condition que tu aies de bonnes chaussures de marche. Tu peux faire cette randonnée à condition d'avoir de bonnes chaussures de marche. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Nous l’emmenons à condition qu’elle paie son voyage. LA TRANSFORMATION EST IMPOSSIBLE CAR LES DEUX SUJETS SONT DIFFERENTS. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Ils ont le droit d’étudier à l’université à condition qu’ils aient le baccalauréat. Ils ont le droit d'étudier à l'université à condition d'avoir le baccalauréat. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Vous n’arriverez pas à temps à moins que vous ne preniez un taxi. Vous n'arriverez pas à temps à moins de prendre un taxi. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Il sera malheureux à moins que vous ne restiez près de lui. LA TRANSFORMATION EST IMPOSSIBLE CAR LES DEUX SUJETS SONT DIFFERENTS. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

6. Je te rejoindrai à midi, à moins que je sois en retard. Je te rejoindrai à midi à moins d'être en retard. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4 Complétez avec les prépositions qui conviennent. à moins de – en cas de – sauf – sans 1. 2.

Sans A moins d'

son aide, je n’y serais jamais parvenu. un contretemps, je serai là à dix heures. en cas d'

3. Appelez-moi immédiatement 4.

Sans

5. Vous devrez, 6. 7.

Sans Sauf

8. L’alarme se déclenche

urgence.

nouvelles de toi pendant plus d’une semaine, j’aurais averti la police. sauf

contrordre, vous rendre à Mulhouse la semaine prochaine.

lunettes, je n’y verrais rien. avis contraire du médecin, vous pouvez prendre ce médicament trois fois par jour. en cas d'

incendie.

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5 Pour chaque phrase, dites comment est exprimée l’hypothèse. 1. Seul, il n’aurait pas osé se lancer dans une telle aventure. L'hypothèse est exprimée au moyen d'un adjectif apposé. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Réfléchissez, et vous reconnaîtrez que j’ai raison. L'hypothèse est exprimée au moyen d'une proposition indépendante juxtaposée dont le verbe est à l'impératif. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Il nous demande de le suivre : nous refusons tout net. L'hypothèse est exprimée au moyen d'une proposition indépendante juxtaposée. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. En montant sur cette colline, vous pouvez avoir une vue magnifique. L'hypothèse est exprimée au moyen d'un gérondif. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Sauf exception, nous sommes payés à la fin de chaque mois. L'hypothèse est exprimée au moyen d'un nom précédé de la préposition "sauf". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

296

L’expression du temps et les grands rapports logiques

6. Vous auriez des enfants, vous seriez moins libres. L'hypothèse est exprimée au moyen d'une proposition indépendante juxtaposée. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

7. Le roi changeait-il de résidence, toute la cour déménageait avec lui. L'hypothèse est exprimée au moyen d'une proposition indépendante juxtaposée à la tournure interrogative.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8. Avec plus de courage, il aurait réussi. L'hypothèse est exprimée au moyen d'un groupe nominal précédé de la préposition "avec".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9. Paul m’a accompagné ; autrement, je me serais perdu. L'hypothèse est exprimée au moyen de l'adverbe "autrement" (qui signifie ici "si Paul ne m'avait pas accompagné"). –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

10. Abandonné, ce chien aurait erré misérablement dans la campagne. L'hypothèse est exprimée au moyen d'un participe passé apposé.

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

297

7

Exercices supplémentaires

A . L’accord de l’adjectif 1 Accordez les adjectifs entre parenthèses. Les Français et la mer 1. Au Moyen Âge, les Français se représentaient la mer comme un monde (obscur), (maléfique), (redoutable). Au Moyen Âge, les Français se représentaient la mer comme un monde obscur, maléfique, redoutable. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

De plus, elle était la route (favori) des envahisseurs – les Vikings, venus de la Scandinavie. De plus, elle était la route favorite des envahisseurs - les Vikings, venus de la Scandinavie. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Mais plus tard, elle devint un espace à explorer et à conquérir. « Quiconque1 est maître de la mer a un (grand) pouvoir Mais plus tard, elle devint un espace à explorer et à conquérir. "Quiconque est maître de la mer a un grand pouvoir –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

sur la terre », affirme le cardinal de Richelieu, ministre du roi Louis XIII, au xviie siècle. sur la terre", affirme le cardinal de Richelieu, ministre du roi Louis XIII, au XVIIème siècle. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. De nos jours, les côtes sont devenues un lieu (touristique). Les Français se passionnent pour les sports (nautique) et les

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De nos jours, les côtes sont devenues un lieu touristique. Les Français se passionnent pour les sports nautiques et les –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

parades des (grand) vaisseaux de la marine à voile. Ils protestent aussi vigoureusement contre ceux qui salissent ou parades des grands vaisseaux de la marine à voile. Ils protestent aussi vigoureusement contre ceux qui salissent ou –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

encombrent le littoral. encombrent le littoral. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

4. Cependant, savent-ils que la mer est encore une source de richesses (inépuisable) ? Elle offre de (nombreux) ressources Cependant, savent-ils que la mer est encore une source de richesses inépuisable(s) ? Elle offre de nombreuses –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

(énergétique) – vent, pétrole, gaz, courants (marin) – et sa biodiversité est (remarquable). ressources énergétiques - vent, pétrole, gaz, courants marins - et sa biodiversité est remarquable. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 1. quiconque : celui qui.

Inspiré de Jacques Duquesne, « Mer Patrie », L’Express, 27 juin 2005. 298

Exercices supplémentaires

2 Accordez les adjectifs et les participes passés employés comme adjectifs entre parenthèses. Comment reconnaître un bon croissant 1. Il est (façonné) en quart de lune. Il est façonné en quart de lune.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Il est (dodu), présente une croûte bien (doré). Il est dodu, présente une croûte bien dorée.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. À l’intérieur, la mie est (aéré), (beige), (souple), presque (brillant), sous un feuilleté très (croustillant). A l'intérieur, la mie est aérée, beige, souple, presque brillante, sous un feuilleté très croustillant.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Il présente un (petit) goût de malt, une (léger) acidité, un (bon) équilibre entre le goût du beurre et les arômes de Il présente un petit goût de malt, une légère acidité, un bon équilibre entre le goût du beurre et les arômes de –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

froment. froment. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5. Il est à la fois (croustillant) et (fondant). Il est à la fois croustillant et fondant. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Comment reconnaître un mauvais croissant 1. Quand elle est (mauvais), cette pâtisserie est (plat), (pâteux) et (compact). Quand elle est mauvaise, cette pâtisserie est plate, pâteuse et compacte. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Elle est uniformément (mou). Elle est uniformément molle. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Elle n’a pas une (léger) odeur de beurre et elle est trop (sucré). Elle n'a pas une légère odeur de beurre et elle est trop sucré.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Si elle est (gras) et (huileux), c’est que le beurre (utilisé) était (médiocre) et a coulé lors de la cuisson. Si elle est grasse et huileuse, c'est que le beurre utilisé était médiocre et a coulé lors de la cuisson.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Si sa couleur est (crème) ou (blanchâtre), elle n’a pas cuit correctement. Si sa couleur est crème ou blanchâtre, elle n'a pas cuit correctement.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– D’après Emmanuelle Maisonneuve, « À la recherche du croissant perdu », Le Figaro, 24-25 septembre 2005. 3 Accordez les adjectifs et les participes passés entre parenthèses. Attention aux adjectifs de couleur. Un départ en vacances au début du xxe siècle

Le lendemain matin, dès huit heures, nous étions (prêt), et déjà (revêtu) du costume des vacances : culottes

Le lendemain matin, dès huit heures, nous étions prêts, et déjà revêtus du costume des vacances : culottes –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

de toile (écru) et chemises à manches (court), (blanc), mais (orné) de cravates (bleu). de toile écrue et chemises à manches courtes, blanches, mais ornées de cravates bleues. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 299

Exercices supplémentaires

Ces vêtements étaient l’ouvrage de ma mère : on avait acheté dans un (grand) magasin nos casquettes à (long) visière, Ces vêtements étaient l'ouvrage de ma mère : on avait acheté dans un grand magasin nos casquettes à longue visiè-

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– et nos espadrilles à semelles de corde. Mon père portait un veston […], avec deux (grand) poches (plaqué), et une re et nos espadrilles à semelles de corde. Mon père portait un veston [...], avec deux grandes poches plaquées, et une

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– casquette (bleu marine), tandis que ma mère était (jeune) et (beau) dans une robe (blanc) à (petit) fleurs (rouge) qu’elle casquette bleu marine, tandis que ma mère était jeune et belle dans une robe blanche à petites fleurs rouges qu'elle

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– avait merveilleusement réussie. avait merveilleusement réussie.

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Quant à la (petit) sœur, qui ouvrait de (grand) yeux (noir) sous un bonnet (bleu), elle paraissait (inquiet) parce Quant à la petite soeur, qui ouvrait de grands yeux noirs sous un bonnet bleu, elle paraissait inquiète parce

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– qu’elle avait compris (comme font les chats) que nous allions quitter la maison. qu'elle avait compris (comme font les chats) que nous allions quitter la maison.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, 1957. 5 Accordez les adjectifs et les participes passés entre parenthèses. De charmants enfants Innocent et sa sœur Simplicie s’ennuient dans leur Bretagne natale. Ils rêvent de vivre à Paris. Finalement, leurs parents les autorisent à partir. Les enfants laissent éclater leur joie. Mais l’inquiétude, bientôt, les gagne… « Tu n’as pas l’air d’être (content), dit Innocent à sa sœur. "Tu n'as pas l'air d'être contente, dit Innocent à sa soeur.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– – Je suis (enchanté), répondit Simplicie d’une voix (lugubre) ; mais… Je suis enchantée, répondit Simplicie d'une voix lugubre ; mais...

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– – Mais quoi ? Mais quoi ?

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– – Mais… tu as toi-même l’air si (sérieux) que je ne sais plus si je dois être (content) ou (fâché). Mais... tu as toi-même l'air si sérieux que je ne sais plus si je dois être contente ou fâchée.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– – Je suis très (gai), je t’assure, reprit tristement Innocent. C’est un (grand) bonheur pour nous ; nous allons bien nous Je suis très gai, je t'assure, reprit tristement Innocent. C'est un grand bonheur pour nous ; nous allons bien nous

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– amuser. amuser.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Simplicie Tu dis cela drôlement ! Comme si tu étais (inquiet) ou (triste). Tu dis cela drôlement ! Comme si tu étais inquiet ou triste.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Innocent Puisque je te dis que je suis (gai) ; c’est ta (sot) figure qui m’ennuie. Puisque je te dis que je suis gai ; c'est ta sotte figure qui m'ennuie.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 300

Exercices supplémentaires

Simplicie Si tu voyais la tienne, tu bâillerais rien qu’à te regarder. Si tu voyais la tienne, tu bâillerais rien qu'à te regarder.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Innocent Laisse-moi (tranquille) ; ma figure est cent fois mieux que la tienne. Laisse-moi tranquille ; ma figure est cent fois mieux que la tienne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Simplicie Elle est (joli), ta figure ? tes (petit) yeux (vert) ! un nez (coupant) comme un couteau, Elle est jolie, ta figure ? tes petits yeux verts ! un nez coupant comme un couteau,

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– (pointu) comme une aiguille ; une bouche sans lèvres, un menton finissant en pointe, des joues (creux), des cheveux pointu comme une aiguille ; une bouche sans lèvres, un menton finissant en pointe, des joues creuses, des cheveux

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– (crépu), des oreilles d’âne, un (long) cou, des épaules… crépus, des oreilles d'âne, un long cou, des épaules...

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Innocent Ta, ta, ta… C’est par jalousie que tu parles, toi, avec tes (petit) yeux (noir), ton nez (gras) en trompette, ta bouche Ta, ta, ta... C'est par jalousie que tu parles, toi, avec tes petits yeux noirs, ton nez gras en trompette, ta bouche

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– à lèvres (épais), tes cheveux (épais) et (huileux), tes oreilles (aplati), tes épaules sans cou et ta (gros) taille. Tu auras du à lèvres épaisses, tes cheveux épais et huileux, tes oreilles aplaties, tes épaules sans cou et ta grosse taille. Tu auras

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– succès à Paris, je te le promets […] ! » du succès à Paris, je te le promets [...]".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– La Comtesse de Ségur, Les Deux Nigauds, 1862.

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6 Surlignez dans les trois premiers paragraphes les adjectifs et les participes passés employés comme adjectifs, puis répondez aux questions. Le groupe Pernod-Ricard Le pastis Ricard est une des boissons françaises les plus populaires. Il s’agit d’un mélange alcoolisé à base d’anis, de réglisse et de plantes de Provence que l’on sert le plus souvent à l’apéritif, allongé d’eau. Son inventeur est Paul Ricard. Celui-ci en a mis au point la formule en 1932, à Marseille. La société Ricard, productrice de ce pastis, s’est développée rapidement au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Mais c’est à partir de 1975, grâce à sa fusion avec une société concurrente, Pernod, qu’elle a pu atteindre une dimension internationale. Le groupe Pernod-Ricard est actuellement l’un des groupes leaders dans la production de boissons alcoolisées et non alcoolisées. Il a acquis entre autres Orangina, Pampryl, et plusieurs sociétés productrices de whisky : Campbell Distillers, Irish Distillers, Allied Domecq… La réussite de Ricard, puis de Pernod-Ricard, tient en partie à l’ouverture d’esprit qui a toujours présidé à leur développement. Pernod-Ricard, plus particulièrement, a toujours considéré que la diversité culturelle était un atout, et non un handicap, sur le marché mondial, et choisi une organisation volontairement décentralisée pour favoriser l’initiative et la responsabilité personnelle. Ses filiales bénéficient d’une grande autonomie. Par ailleurs, la société Ricard et le groupe Pernod-Ricard ont toujours été soutenus par des campagnes publicitaires d’envergure, aux slogans percutants, vite populaires. Tout le monde connaît le fameux : « Garçon ! Et un Ricard ! », né dans les années 50. Plus récemment, les médias ont diffusé avec succès : « Sous le soleil, un Ricard »… Enfin, dans les dernières décennies, Pernod-Ricard a su s’adapter aux évolutions de la société contemporaine en investissant dans des domaines clés. – Le domaine de la santé. Le groupe prône une consommation responsable et soutient de nombreuses initiatives de prévention de l’alcoolisme, ainsi que des travaux de recherche sur la dépendance alcoolique. – Le domaine de la recherche biologique et écologique. Le groupe est l’un des acteurs principaux de la protection du milieu marin depuis la fondation, en 1966, de l’Institut océanographique Paul Ricard sur l’île des Embiez, en Méditerranée. 301

Exercices supplémentaires

– Enfin, la création artistique. Les activités de Pernod-Ricard dans ce domaine passent d’abord par l’Espace Paul Ricard, rue Royale à Paris, qui expose et promeut les jeunes talents contemporains. Questions : 1. Qu’est-ce que le pastis Ricard ? C'est une boisson alcoolisée à base d'anis, de réglisse et de plantes de Provence que l'on boit en général à l'apéritif.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Par qui a-t-il été inventé ?

Il a été inventé par Paul Ricard.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Comment la société Ricard a-t-elle pu atteindre une dimension internationale ?

Elle a pu atteindre une dimension internationale grâce à sa fusion avec la société Pernod en 1975.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. À quoi est due la réussite de la société Ricard, puis du groupe Pernod-Ricard ?

Elle est due à leur ouverture d'esprit et à certains choix faits par Pernod-Ricard (diversité culturelle et décentralisation).

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Montrez que le groupe joue un rôle de mécène dans la société contemporaine.

Le groupe investit dans les domaines de la création artistique, de la santé et de la recherche biologique et écologique.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Quel genre de recherches fait-on dans un institut océanographique ? Dans quel but ?

On y étudie le milieu marin dans le but de le préserver.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 7 Écrivez correctement les adjectifs entre parenthèses. Un paysage célèbre de Corse : les Calanche de Piana et le golfe de Porto

surprenantes

C’étaient des pics, des colonnes, des clochetons, des figures rongeur

(modelé) par le temps, le vent Hauts



crochus

(tortu),

fantastiques

(imprévu),

(rongeur) et la brume de mer. minces

(mince),

difformes

(difforme),

(Haut) jusqu’à trois cents mètres,

tortus

(rond),

(crochu), surprenants

(fantastique), ces

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oiseaux mar

pétrifiée

serré

imprévus

cornus

(cornu), des

(monstrueux), une ménagerie de cauche-

extravagant

(extravagant).

(serré), et elle prit la main de Julien qu’elle étreignit2,

(envahi) d’un besoin d’aimer devant cette beauté des choses.

Et soudain, sortant de ce chaos, ils découvrirent un

(ceint3) tout entier d’une muraille bleue

monstrueux

(pétrifié) par le vouloir de quelque1 dieu

Jeanne ne parlait plus, le cœur envahie



(démesuré), tout un peuple

ronds

(surprenant) rochers semblaient des arbres, des

plantes, des bêtes, des monuments, des hommes, des moines en robe, des diables démesurés

modelées

(surprenant)

(bleu) ces roches

sanglante écarlates

nouveau

(nouveau) golfe

(sanglant) de granit

rouge

ceint (rouge). Et dans la mer

(écarlate) se reflétaient.

1. quelque (déterminant indéfini singulier) = un. 2. étreignit (passé simple du verbe étreindre, 3e personne du singulier) = serra. 3. ceint (participe passé du verbe ceindre) = entouré.

Guy de Maupassant, Une Vie, chapitre V, 1883 302

B . Les articles 1 Complétez par l’article qui convient et justifiez votre choix. un

Il était une fois

une

bûcheron et

bûcheronne qui avaient sept enfants. Charles Perrault, Le Petit Poucet.

2 Dans la phrase ci-dessous, surlignez les articles qui ont une valeur générique. Il y avait une fois un jeune seigneur nommé Federigo, beau, bien fait, courtois et débonnaire1, mais de mœurs fort dissolues2, car il aimait avec excès le jeu, le vin et les femmes, surtout le jeu [...]. Prosper Mérimée, Federigo. 1. débonnaire : bon jusqu’à la faiblesse. 2. fort dissolues : très relâchées.

3 Complétez par l’article défini ou indéfini. Arrivée de la première girafe en France le

En 1826,

une

pacha Mehemet Ali, vice-roi d’Égypte, décide d’offrir de

cette date, on n’a encore jamais vu

girafe en France ! On la fait monter sur l'

deux gardiens, deux antilopes et deux chevaux. On embarque aussi trois vaches, car ron 25 litres de lait par jour. la

de mer. Et

Le

girafe au roi Charles X. À un

animal doit boire envi-

une

voyage se déroule sans incident, bien qu’

bateau, avec

vache souffre du mal

« Girafe du Roi » accoste à Marseille. D’après Ariane Chottin, Vacarme n°8, printemps 1999.

4 Même consigne, puis répondez à la question. Le pont d’Avignon Le

pont Saint-Bénézet, à Avignon, est

été construit au le

xiie

un

le

Rhône entre Lyon et

se développa rapidement. Voyageurs, commerçants et industriels y affluèrent. Et au

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construire un palais somptueux et s’y établirent. gea

« pont d’Avignon ». Il a

siècle. Il mesurait à l’origine 920 m de long, 4 m de large, et comportait 22 arches. Il fut longtemps

seul pont permettant de traverser

la

le

pont bien connu : c’est

Le

la e

xiv

siècle,

mer. Grâce à lui, Avignon les

papes y firent

pont fut entièrement détruit en 1226, lorsque Louis VIII assié-

ville, puis reconstruit quelques années plus tard, avant d’être définitivement brisé par

les / des

crues

successives du Rhône au xviie siècle. Question : Pourquoi les articles peuvent-ils être omis dans la phrase : « Voyageurs, commerçants et industriels y affluèrent » ? Parce qu'il s'agit d'une énumération. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Complétez par l’article défini ou indéfini. Étrange… Le

au milieu

matin du 16 avril, du

le

docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet et buta sur

palier1. Sur le moment, il écarta

la

un

bête sans y prendre garde et descendit

rat mort, l'

303

Exercices supplémentaires

la

escalier. Mais arrivé dans le

ses pas pour avertir

pensée lui vint que ce rat n’était pas à sa place et il retourna sur la

concierge. Devant La

que sa découverte avait d’insolite. le

la

rue,

n’y avait pas le

la

rats dans du

palier

La

maison.

la

rats dans

une

Bref, il s’agissait d’

position de ce dernier était d’ailleurs catégorique : il Le

docteur eut beau l’assurer qu’il y en avait un sur

premier étage, et probablement mort,

de

Il n’y avait pas

vieux M. Michel, il sentit mieux ce

présence de ce rat mort lui avait paru seulement bizarre tandis que, pour

concierge, elle constituait un scandale. de

du

réaction

la

conviction de M. Michel restait entière.

maison, il fallait donc qu’on eût apporté2 celui-ci

du

dehors.

farce. Albert Camus, La Peste, 1947.

1. il s’agit du palier qui se trouve devant la porte du cabinet de Rieux. 2. 3e personne du plus-que-parfait du subjonctif du verbe « apporter ». Dans la langue courante, on emploie la forme du subjonctif passé : « ait apporté ».

6 Complétez, quand c’est nécessaire, par l’article qui convient. des

J’ai poussé

cris, beaucoup de

cris, et

Non parce que j’avais faim ou commençais à vouloir « parler ». 

de

vrais cris.

soif, ou

peur, ou

mal, mais parce que je

Emmanuelle Laborit, Le Cri de la mouette, Robert Laffont, 1994. 7 Même consigne. 1. a. Marie a

de la

fièvre.

b. Marie a

une

forte fièvre.

c. Marie a beaucoup de d.

La

fièvre.

fièvre de Marie est encore élevée.

2. a Agnès a

du

courage.

b. Agnès a

un

courage exceptionnel.

c. Agnès a plus de

courage que sa sœur.

d. La sœur d’Agnès n’a pas autant de 3. a. Il a

de l'

argent.

b. Il a besoin d’

argent

c. Il a assez d’

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

d

L'

argent pour vivre. argent ne fait pas de la

4. a. Il faut avoir c.

le

prudence.

prudence est essentielle si tu veux réussir. un

d. Ton frère, lui, est

du

5. a. Ce musicien a c. Ce musicien est d. Ce musicien a du

b. Il a trop de c. Il a

un

un un

une

homme d’

grande prudence.

talent.

b. Ce musicien a beaucoup de

6. a. Il a

bonheur.

prudence.

b. Tu manques de La

courage.

talent. artiste de

talent.

talent évident.

mal à faire cet exercice. mal à faire cet exercice. mal fou à faire cet exercice.

d. À la fin, cet exercice lui donne

mal à

la

tête. 304

Exercices supplémentaires

8 Même consigne. un

Jean. – Vous êtes dans Berenger. – Dans

un

triste état, mon ami. triste état, vous trouvez ?

Jean. – Je ne suis pas aveugle. Vous tombez de Berenger. – J’ai un peu Jean. – Vous puez

l'

les

sommeil.

cheveux.

alcool !

Berenger. – J’ai un petit peu Jean. – Tous

aux

mal

fatigue, vous bâillez, vous êtes mort de

la

gueule de

bois1, c’est vrai !

dimanches matin, c’est pareil, sans compter

Berenger – Ah non, en

les

semaine, c’est moins fréquent, à cause

jours de du

la

semaine.

bureau. Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959

1. avoir la gueule de bois (fam.) : avoir mal à la tête après avoir trop bu..

9 Même consigne. L'

homme mit

les

pouces dans

les

emmanchures de son gilet, se renversa sur son fauteuil et

répéta : « Non, je ne vendrai pas, je ne louerai pas cette maison ». C’était ne sais quel commerce, heureux de me montrer qu’il n’avait pas mieux laisser tomber en airs, qu’il était

le

un

homme vulgaire, enrichi dans je

besoin d’

argent, et qu’il aimait

ruine cette maison plutôt que de me la céder. […] Il ajouta, avec

de

grands

maître de cette maison et qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait.  Marcel Brion, La Corne de corail, Albin Michel, 1943, « Librio », 1999.

10 Lisez, puis répondez aux questions. Jeunesse, jeunesse ! souviens-toi des souffrances que tes pères ont endurées, des terribles batailles où ils ont dû vaincre, Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

pour conquérir la liberté dont tu jouis à cette heure. Émile Zola, Lettre à la jeunesse, 1897. Questions : 1. Pourquoi n’y a-t-il pas d’article devant le nom « jeunesse » ? Parce que le nom "jeunesse" est ici mis en apostrophe.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Justifiez l’emploi de des devant souffrances et terribles batailles. Il s'agit ici de l'article défini contracté pluriel (= de + les) car le verbe "se souvenir" se construit avec la préposition "de".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Justifiez l’emploi de la devant liberté. On emploie l'article défini "la" car le nom "liberté" désigne ici une notion connue de tous, et donc identifiée.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 305

C . Les pronoms y, en, le neutre 1 Remplacez les mots soulignés par les pronoms y, en ou le neutre. 1. Cela dépend du temps qu’il fait. → Cela en dépend. 2. Il se rend fréquemment dans la région de Toulouse. → Il s'y rend fréquemment. 3. Les taux des crédits immobiliers sont à présent revenus à leur niveau du mois de septembre. → Les taux des crédits immobiliers y sont à présent revenus. 4. Nous nous demandons s’il n’est pas trop tard pour agir. → Nous nous le demandons. 5. Combien y a-t-il de cases à cocher sur une grille de loto ? → Combien y en a-t-il à cocher sur une grille de loto ? 6. Je vous propose de me rejoindre à dix heures. → Je vous le propose. 2 Réécrivez ces phrases en utilisant les pronoms y, en ou le neutre de manière à ce que ces pronoms reprennent les mots soulignés. 1. a. Êtes-vous sûr qu’il vous dira ce qui s’est passé ? → En êtes-vous sûr ? b. Êtes-vous sûr qu’il vous dira ce qui s’est passé ? → Êtes-vous sûr qu'il vous le dira ? c. Croyez-vous qu’il vous dira ce qui s’est passé ? → Le croyez-vous ? d. Tenez-vous à ce qu’il vous dise ce qui s’est passé ?

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

→ Y tenez-vous ? 2. a. Tu as envie de manger de la purée ? → Tu as envie d'en manger ? b. Tu as envie de manger de la purée ? → Tu en as envie ? c. Tu veux manger de la purée ? → Tu le veux ? d. Tu consens à manger de la purée ? → Tu y consens ? 3. a. Béatrice pense qu’elle pourra nous accompagner à Paris. → Béatrice le pense. b. Béatrice songe à nous accompagner à Paris. → Béatrice y songe. 306

Exercices supplémentaires

c. Béatrice parle de nous accompagner à Paris. →

Béatrice en parle.

d. Béatrice parle de nous accompagner à Paris. →

Béatrice parle de nous y accompagner.

3 Complétez ce texte par les pronoms qui conviennent, puis réécrivez la première phrase en remplaçant les mots soulignés par le pronom qui convient. Démocratisation des musées français. En 1967, une enquête de l’Insee concluait que 82 % des Français n’étaient jamais entrés dans un musée.



Aujourd’hui, sept sur dix déclaraient les scolaires1,

y

en

avoir visité un au cours de leur vie. Et près d’un sur deux, sans compter

a fait une incursion au moins une fois dans l’année. Christine Coste, « Des lieux de convivialité », Géo, numéro hors série « Les plus beaux musées de Paris », 2008.

1. scolaires : les élèves des écoles, collèges, lycées.

Réécriture de la première phrase : →

En 1967, une enquête de l'Insee le concluait.

4 Lisez le texte puis répondez aux questions.

Je dois dire qu’il faut de longs mois pour commencer à connaître Paris [...]. Il faut du temps pour distinguer com-

ment il est fait et de quoi il est fait ; on peut même y passer toute sa vie sans s’en douter. L’étranger qui n’y est que de passage reste constamment séparé de lui, parce qu’il n’y utilise et n’en voit que ce qui est destiné à l’étranger. Il y a tout un Paris factice et « touristique », fait de théâtres, de cafés, de restaurants, qui n’existe que par l’argent qu’on est tenu d’y dépenser et où l’étranger trouve largement de quoi occuper ses journées et ses nuits, mais d’où, venu en étranger, il repart en étranger.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

C.-F. Ramuz, Paris, Gallimard, 1939, p. 48. Questions : 1. Entourez tous les pronoms y et en du texte et précisez oralement ce que représente chacun d’eux. 2. L’auteur a écrit : « L’étranger qui n’y est que de passage reste constamment séparé de lui » ? Pourquoi aurait-il dû, de préférence, employer le pronom en au lieu du pronom personnel tonique lui précédé de la préposition de ? Réécrivez la phrase en utilisant en. - Il aurait dû employer "en" au lieu de "lui" car le pronom représente la ville de Paris, et non pas une personne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– - Réécriture de la phrase : "L'étranger qui n'y est que de passage en reste constamment séparé". ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Remplacez « qu’il faut de longs mois pour commencer à connaître Paris » par le pronom qui convient. Il faut utiliser le pronom "le" neutre. On obtient cette phrase : "Je dois le dire."

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 307

D. Les pronoms relatifs 1 Complétez par les pronoms relatifs simples qui conviennent.

Une figure célèbre du Mont Saint-Michel : la Mère Poulard Depuis plus d’un siècle, le nom de la Mère Poulard est indissociable de celui du Mont Saint-Michel.



Tout commence en 1888 lorsque Victor Poulard et sa femme, Annette, ouvrent une auberge dans la Grande Rue

du Mont. Annette est un fin cordon bleu1 et sa cuisine, inspirée de la gastronomie normande, est très appréciée. dont

Elle met au point quelque 700 recettes, qui



celle d’une omelette délicieuse, merveilleusement légère,

la rend bientôt célèbre.

Mais Annette est aussi une femme de cœur. Elle accueille avec chaleur les pélerins et visiteurs, et il n’est pas rare

qu’elle offre le gîte et le couvert aux plus pauvres.

C’est pourquoi, on l’appelle affectueusement la « Mère Poulard ». Ce nom évoque à la fois les œufs dont

. elle fait sa fameuse omelette et l’expression familière « mère poule »

çais, désigne une mère

qui

qui

, en fran-

prend grand soin de ses enfants.

Aujourd’hui, l’auberge de la Mère Poulard existe toujours. Mais l’entreprise familiale s’est considérablement dont

agrandie. Elle possède d’autres établissements,

. un hôtel, non loin du restaurant, et une fabrique de

biscuits. 1. un fin cordon bleu : une très bonne cuisinière.

2 Même consigne. Marie-Antoinette 1. Lorsqu’elle a quitté l’Autriche et sa famille, en 1770, Marie-Antoinette n’avait pas quatorze ans. C’était encore presque qui

une enfant, une enfant insouciante, sensible, curieuse,

aimait plaire et

qui

était déjà

sûre de son charme. qui

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2. Sa mère, l’impératrice Marie-Thérèse, ne l’avait pas prévenue de ce

l’attendait à la cour de France,

très différente de celle de Vienne. 3. Marie-Antoinette est partie, ravie d’épouser le jeune prince français 4. Mais elle n’a pas trouvé en Louis XVI un mari

dont

dont

elle ne savait rien.

elle puisse être fière. Le manque d’allure de Louis XVI,

sa rudesse, son goût pour les travaux mécaniques l’ont humiliée et exaspérée. 5. Elle a sans doute été attirée par des hommes plus séduisants, tels que le duc de Lauzun ou le comte de Fersen, dont

elle préférait la compagnie à celle de son mari.

6. Le comte de Fersen, plus particulièrement, a tenu une place très importante dans sa vie. C’est le seul homme qu'

elle ait jamais aimé et

qui

l’ait aimée.

D’après Evelyne Lever, « Les Jardins secrets de Marie-Antoinette », Le Point, n° 1757, 17 janvier 2007. 308

Exercices supplémentaires

3 Complétez par les pronoms relatifs composés qui conviennent. auquel

1. C’est le poème

je pensais.

lesquelles

2. Voilà les raisons pour 3. Les jeunes filles à côté

lequel

4. Le fauteuil dans

nous souhaiterions avoir votre avis.

desquelles

5. Quels sont les risques

je voyage sont charmantes. je suis assis est confortable.

auxquels

vous vous sentez exposés ?

6. Nous avons assisté à la cérémonie au cours de 7. C’est un mal contre

lequel

8. Indiquez les heures pendant 9. Ce sont des événements 10. La table sur.

laquelle

tu as été décoré.

on ne peut rien.

lesquelles

vous avez travaillé.

auxquels

nous devons nous adapter.

tu as posé ce vase est bancale.

11. On traverse un grand parc au milieu

duquel

auxquelles

se trouve un étang. je ne peux pas répondre.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

12. Tu me poses des questions

laquelle

309

E . Les pronoms 1 Rétablissez les pronoms personnels qui ont été supprimés. Les océans en danger 1. Le film Océans de Jacques Perrin, sorti en 2010, mêle fiction et documentaire. en

faire découvrir le monde marin, les hommes qui lui

2. À des journalistes qui explique : «

Elle

vivent et ceux qui

Il

a pour objectif de nous

l'

exploitent.

demande : « Quelles sont les méthodes de la pêche intensive ? », Jacques Perrin

ramasse et détruit tout sur son passage. On parle de la mer comme d’une ressource. Or, les

ressources, ça s’épuise quand on

les

gère mal. Pour pêcher une espèce, on

en

ramasse vingt

autres. Pour rien. Chaque année, des millions de poissons sont rejetés à l’eau, morts ou presque. Un autre exemple ? Il y a cinq ou six ans, des scientifiques missionnés en Alaska ont mentionné le nom d’une embouchure grouillant de milliers de en

saumons. La saison de pêche suivante, les gros bateaux

avaient fait leur terrain de chasse. Aujourd’hui, il

n’y a plus le moindre saumon à cet endroit ». 3. De fait, la raréfaction des ressources halieutiques1 est de plus en plus préoccupante. Scientifiques et professionnels en

ont bien conscience. C’est pourquoi

ils

travaillent à

y

apporter des solutions.

Leur première priorité est de développer la pêche sélective afin d’éviter les captures inutiles. En outre, pour protéger les les

espèces menacées, il faut intensifier l’aquaculture, qui permettra de les

produire massivement et d’éviter de

détruire dans les prochaines décennies.

1. halieutique (adj.) : de la pêche.

D’après « Sauver la mer : un impératif humanitaire », entretien avec Jacques Perrin, L’Express, numéro spécial « Objectif Terre », 22 décembre 2006.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

2 Réécrivez ce texte en utilisant les pronoms personnels qui conviennent de manière à éliminer les répétitions du mot « poisson ». Les Français et le poisson Les Français aiment beaucoup le poisson. Ils consomment en moyenne 35 kg de poisson par an. Mais ils ne veulent plus se donner la peine de préparer le poisson. C’est pourquoi ils préfèrent acheter le poisson déjà cuisiné, chez un traiteur, ou demandent à leur poissonnier de préparer le poisson pour qu’ils n’aient plus qu’à cuire le poisson. Les Français aiment beaucoup le poisson. Ils en consomment en moyenne 35 kg par an. Mais ils ne veulent plus se

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– donner la peine de le préparer. C'est pourquoi ils préfèrent l'acheter déjà cuisiné, chez un traiteur, ou demandent à leur poissonnier de le préparer pour qu'ils n'aient plus qu'à le cuire.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Observez le modèle puis complétez par les pronoms personnels qui conviennent. Chaque fois que j’y pense, cela me fait rire. 1. Chaque fois que nous en discutons, cela 2. Chaque fois que vous

l'

me

évoquez, cela

met en colère. vous

fait sourire. 310

Exercices supplémentaires

en

3. Chaque fois que Lucie 4. Chaque fois qu’ils

y

5. Chaque fois que tu

y

parle, cela songent, cela réfléchis, cela

la

fait pleurer.

les

amuse. t'

embarrasse.

4 Réécrivez les phrases en remplaçant les mots soulignés par les pronoms personnels qui conviennent. 1. Henri a dit à sa femme qu’il allait accompagner les enfants à l’école. Henri lui a dit qu'il allait les accompagner à l'école.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Aux xviiie et xixe siècles, les planteurs de cannes à sucre ont amené des esclaves noirs aux Antilles. Aux XVIIIème et XIXème siècles, ils les ont amenés aux Antilles. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. Les journalistes accusent le gouvernement d’avoir fait échouer la libération des otages. Les journalistes l'accusent de l'avoir fait échouer.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Le Premier Ministre propose d’augmenter les contributions au développement de l’Afrique. Il propose de les augmenter.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. L’arrivée du numérique permet aux cinéastes de produire des films à plus bas prix. Elle leur permet d'en produire à plus bas prix.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Dans ce texte, quels noms reprennent les pronoms en caractère gras ? Les origines du surf en France Hiver 1957 : un groupe d’Américains s’installent à Biarritz pour tourner l’adaptation du roman d’Hemingway Le Soleil se lève aussi. Parmi eux, deux Californiens, Peter Viertel le réalisateur, et Dick Zanuck, le fils du producteur. Electrisé par les vagues basques, celui-ci fait venir une planche de Californie et se jette à l’eau devant des Biarrots1 ébahis. La surprise passée, quelques intrépides se lancent. Ces pionniers ont pour nom Michel Barland, Jo Moraiz, Georges Hennebutte, Joël de Rosnay et Jacky Rott. Dès 1958, Rott fabrique les premières planches françaises. L’année suivante, le premier surfclub ouvre sur la Côte des Basques. Encore une année et ils organisent le premier Championnat de France : en trois ans, le surf français est né. Matthieu Noli, « Vagues et vogue du surf » Le Point, 19 juillet 2007 1. Biarrots : habitants de Biarritz.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

. Le pronom "eux" reprend le nom "Américains" ; le pronom "celui-ci" reprend "Dick Zanuck" (le nom propre le plus ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– proche dans la phrase qui précède) ; le pronom "ils" reprend "Ces pionniers" (et donc les cinq noms propres énumérés auparavant).

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6 Rétablissez les pronoms relatifs et les pronoms démonstratifs qui ont été supprimés. Pour comprendre Jeanne d’Arc

Des milliers de personnes passent chaque jour devant la statue dorée de Jeanne d’Arc, tout près d’ici, rue de Rivoli. ce

Quelques centaines peut-être la regardent un instant. Mais combien essaient de se figurer ce

fut réellement sa passion,

qu'

a éprouvé,

ce

qu'

que

a souffert ce cœur

de jeune fille sous cette armure ? Pour se mettre à la place d’un être d’exception qui vécut longtemps avant nous, pour visualiser les images

que

qui n’ont d’analogie qu’avec

les textes ou les pierres nous ont livrées, il faut se plier en esprit à certaines disciplines celles

des grands mystiques […].

Marguerite Yourcenar, Portrait d’une voix : vingt-trois entretiens 1952-1987, Gallimard, 2002. 311

Exercices supplémentaires

7 Réécrivez les phrases en remplaçant les mots entre parenthèses par les pronoms qui conviennent. Pourquoi est-il impossible de remplacer les mots imprimés en caractères gras par le pronom il ? Combourg

Le romantisme a peuplé de fantômes les châteaux du Moyen Âge et depuis nous avons tous (un château)

Le romantisme a peuplé de fantômes les châteaux du Moyen Age et depuis nous en avons tous un –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

dans les oubliettes de notre imagination. (Mon château) est sombre, solitaire, ses quatre tours sont cernées de landes et dans les oubliettes de notre imagination. Le mien est sombre, solitaire, ses quatre tours sont cernées de landes et

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– de taillis. Son fantôme marche avec une jambe de bois. de taillis. Son fantôme marche avec une jambe de bois.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Ce château existe pour de vrai, c’est Combourg, en Bretagne, et comme par hasard (l’écrivain) qui m’a fait rêver (de ce Ce château existe pour de vrai, c'est Combourg, en Bretagne, et comme par hasard, celui qui m' en a fait rêver

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– château) avant que j’aille (dans ce château) est l’inventeur du romantisme français. Il y a pas mal d’écrivains dans ma avant que j'y aille est l'inventeur du romantisme français. Il y a pas mal d'écrivains dans ma

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– vie, (quelques écrivains) dans mon cœur autour de Mauriac, mais, sans François-René de Chateaubriand, j’aurais été (un vie, quelques-uns dans mon coeur autour de Mauriac, mais, sans François-René de Chateaubriand, j'aurais été

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– autre homme). Sans (Chateaubriand) l’âme française serait à la fois moins féminine et plus futile. Le récit de ses un autre. Sans lui, l'âme française serait à la fois moins féminine et plus futile. Le récit de ses

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– vacances d’enfant puis d’adolescent dans ce manoir inaugure notre littérature moderne. vacances d'enfant puis d'adolescent dans ce manoir inaugure notre littérature moderne.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– D’après Denis Tillinac, « Combourg », Dictionnaire amoureux de la France, Plon, 2008, p. 198. 8 Ces lignes sont extraites d’un célèbre sketch de l’humoriste Raymond Devos (1922-2006). Après les avoir lues, répondez aux questions.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Parler pour ne rien dire Mesdames et messieurs… Je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire. Oh ! je sais ! Vous pensez : « S’il n’a rien à dire… il ferait mieux de se taire! Evidemment ! Mais c’est trop facile! ... c’est trop facile! Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n’ont rien à dire et qui le gardent pour eux ? Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache! Je veux en faire profiter les autres! Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n’avez rien à dire, eh bien, on en parle, on en discute! Je ne suis pas ennemi du colloque. Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ? Eh bien, de rien! De rien! Raymond Devos, « Parler pour ne rien dire », Matière à rire, Plon, 1991

312

Exercices supplémentaires

.Questions : 1. Relevez les différents pronoms qui apparaissent dans ce texte, à l’exception des pronoms en et le, et classez-les ci-dessous. Pronom personnel

je, vous, il, se, le, eux, moi, en, on (= "nous" dans "on en parle", "on en discute"), me

Pronom démonstratif

ce / c' ; ceux

Pronom relatif

qui

Pronom indéfini

rien, on ( = "les gens", dans "on le sache"), les autres

Pronom interrogatif

quoi

2. Que représentent les pronoms en et le dans les lignes 8 à 13 ? Le pronom "le" (ligne 7) est un pronom neutre. Il signifie "cela" ( = "qu'ils n'ont rien à dire"). ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Le pronom "le" (ligne 8) est un pronom neutre. Il signifie "cela" (= "que je n'ai rien à dire").

Le pronom "en" (ligne 9 ) est également un pronom neutre. Il signifie "de cela" (= "du fait que je n'ai rien à dire"). ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Le pronom "en" (lignes 10 et 12) est un pronom neutre. Il signifie "de cela" ( = "du fait que vous n'avez rien à dire").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 9 Complétez avec les pronoms ci-dessous. ce – y – certains – la – on – qui (3 fois) – une – les – en – d’autres La langue basque Les linguistes s’interrogent depuis longtemps sur la langue basque. C’est une langue



les

fascine. Ils

la

considèrent comme la plus ancienne d’Europe. En outre, elle fait partie des rares

langues non indo-européennes de ce continent et présente la particularité d’être une langue isolée. C’est qui Certains

explique qu’ en

qui

on

ont fait

d’avoir construit la Tour de Babel. Tandis que

a parfois, dans le passé, attribué à la langue basque des origines mythiques. une

des 72 langues originelles créées par Dieu pour punir les hommes

d'autres

qui

y

ont vu une survivance de la langue de l’At-

, depuis l’Antiquité, hante l’imagination de l’Occident.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

landide, ce mystérieux continent englouti

ce

313

F. Les temps de l’indicatif 1 Mettez les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif. Les Français et le thé arrive

1. Le thé

(arriver) en Europe au début du pense

xviie

siècle, importé de Chine par les (penser) alors qu’il

navires hollandais de la Compagnie des Indes orientales. On a

(avoir) de nombreuses vertus thérapeutiques : on guérit (purifier) le sang,

purifie

(dire) qu’il

améliore

du foie,

dit (guérir) les affections

stimule

(améliorer) la vue, et même qu’il utilise

ler) l’esprit. Aussi, en France, c’est comme une médecine qu’on l’

(stimu(utiliser) d’abord,

comme le cacao et le café. conquiert

2. En Angleterre, le thé

(conquérir) peu à peu toutes les couches sociales, alors qu’en

reste

France, il effet, c’est le café qui

(rester) longtemps une boisson réservée à l’élite. Dans notre pays, en

devient

siècle, dans les rues de Paris, on

(devenir) rapidement la boisson la plus populaire. Dès le entend

xviie

(entendre) les cris des marchands ambulants qui

vendent

(vendre) de petits noirs. Et c’est aussi à cette époque que l’Italien Francesco Procopio

ouvre

(ouvrir) le premier café de la capitale : le Procope, toujours célèbre aujourd’hui.

3. Tout le monde, de nos jours, en France,

connait / connaît

(connaître) les thés de la maison

Mariage Frères. À l’origine, il y a Nicolas Mariage, un riche négociant, qui, au xvii siècle, au temps de Louis XIV e

parcourt

(parcourir) les Indes orientales à la recherche des thés les plus rares. Puis, en 1854, deux créent (créer) la maison Mariage Frères à Paris. de ses successeurs, Édouard et Henri Mariage,

2 Mettez le verbe qui convient au temps indiqué.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

Emporter qc : J’emporte cette boîte. Emmener qn : J’emmène les enfants. 1. J’ 2. Ils 3. Nous 4. Vous 5. Tu 6. J’

emmènerai avaient emporté emportons

avez emmené emportais emmenai

Louise avec moi. leur maillot de bain.

(futur) (plus-que-parfait)

un pique-nique.

(présent)

les élèves au cinéma.

(passé composé)

ta boussole. Vincent chez son camarade.

(imparfait) (passé simple)

3 Même consigne. Emporter / apporter qc : J’emporte cette boîte à l’école / chez toi. J’apporte du champagne à Georges. Emmener / amener qn : J’emmène les enfants à la piscine / chez le médecin. J’amène les enfants à leur mère. 1. Ils m’

ont apporté

2. Nous

avions apporté

3. Tu

emmèneras

des livres. des fleurs à notre mère ta fille à l’école demain ?

(passé composé) (plus-que-parfait) (futur) 314

Exercices supplémentaires

apporta

4. Thierry

un cadeau à son frère.

aurai emmené

5. Je t’

à la gare.

amènerez

6. Vous m’

(passé simple) (futur antérieur)

les enfants ?

(présent)

4 Réécrivez les phrases en mettant les verbes : a. au futur et au futur antérieur ; b. au passé simple et au passé antérieur. 1. Quand il avait gagné un peu d’argent, il le dépensait aussitôt. a. b.

Quand il eut gagné un peu d'argent, il le dépensa aussitôt.

2. Dès que j’avais fini mon travail, j’allais au cinéma. a. b.

Dès que j'eus terminé mon travail, j'allai au cinéma.

3. Lorsqu’ils avaient pris place sur les gradins, ils assistaient à un spectacle étonnant. a. b.

Lorsqu'ils eurent pris place sur les gradins, ils assistèrent à un spectacle étonnant.

4. Quand tu avais chargé ton équipement à bord de l’appareil, tu décollais. a. b.

Quand tu eus chargé ton équipement à bord de l'appareil, tu décollas.

5 Complétez les phrases en mettant les verbes entre parenthèses à l’imparfait ou au passé composé. suis revenu(e)

1. Ce jour-là, je

(revenir) plus tard que d’ordinaire. Mon oncle

lisait

(se trouver) dans le salon. Il

(être) debout à côté de lui. Quand je

a fait

(entrer), elle

a rassuré(e)

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

allait

(aller) se rétablir rapidement. Cela m’

(passer) l’été chez ma tante, à La Rochelle. Quand je étaient

(arriver), mes cousins

a dit

(rassurer)

ai passé

3. J’

(voir) pas.

(parler) au téléphone avec le médecin. Il m’

(dire) de ne pas m’inquiéter et que Louis

(venir)

suis entré(e)

voyait

(faire) comme si elle ne me

ai parlé

2. Tu sais, hier, j’

venait

(lire) le journal que Marie

était

de lui apporter. Elle

se trouvait

(être) déjà là. Nous

suis arrivé(e)

nous sommes amusés

(s’amuser)

comme des fous. 6 Complétez les phrases en mettant les verbes entre parenthèses à l’imparfait ou au passé simple. descendit

1. « Quand Maigret vit

Elle

(descendre) du train, en gare de Givet, la première personne qu’il

(voir), juste en face de son compartiment, était

tenait

(être) telle qu’il l’avait vue à Paris [...]. Elle

fut

(être) Anna Peeters. […]

avait

(avoir) le nez rouge et

(tenir) à la main un mouchoir roulé en boule. » Georges Simenon, Chez les Flamands.

2. « Il

faisait

(faire) chaud. L’atmosphère du café

était

(être) grise, en

dépit des lampes électriques. » Georges Simenon, L’Affaire Saint-Fiacre. 315

Exercices supplémentaires

3. « Maigret

achevait

(achever) son petit déjeuner quand, par la fenêtre, il

(voir) arriver l’enfant de chœur, que sa mère

tenait

vit

(tenir) par la main » Georges Simenon, L’Affaire Saint-Fiacre.

4. « Quelqu’un s'avisa

marchait

(s’aviser) soudain qu’il

(marcher) devant Maigret, le fusil à l’épaule, et le commissaire se dirigeait

(se diriger) vers la maison du régisseur. »

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Georges Simenon, L’Affaire Saint-Fiacre.

316

G . L’emploi du conditionnel 1 Reliez chaque phrase à la valeur du conditionnel qui lui correspond. 1. L’ennemi aurait franchi la frontière. 2. Nous voudrions visiter cet appartement.

• Conseil

3. Vous devriez faire attention.

• Situation imaginaire

4. Pourriez-vous avancer un peu ? 5. J’habiterais une île au milieu de l’océan, et je vivrais heureux, sous les cocotiers.

• Futur dans le passé

6. Si nous étions plus riches nous ferions ce voyage en Afrique.

• Information incertaine

7. Les analystes affirmaient que la croissance serait de 2,25 % pour l’année 2005.

• Demande courtoise

8. N’oubliez pas de fermer la porte à clé au cas où vous quitteriez l’appartement.

• Hypothèse

2 Quel est le sens de saurait dans le texte ci-dessous ? L’apiculture – étymologiquement, « culture des abeilles » – passionne 80 000 apiculteurs en France. Elle dépend tellement de l’environnement végétal qu’on ne saurait vraiment parler d’élevage. Mais pour faciliter la récolte du miel, gourmandise très prisée, l’homme a imaginé de construire des ruches. Les premières remontent à l’Antiquité. Claire Gatinois, « Le miel une friandise vieille d’au moins 3000 ans », Le Monde, 21 septembre 2007.

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"saurait" a le sens ici de "pourrait", ou "peut". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3 Lisez le texte suivant puis répondez aux questions. Le mystère de nos origines D’où venons-nous ? Et comment avons-nous évolué pour devenir les sapiens du XXIème siècle ? L’homme descend-il du singe ? Non, mais les grands singes, comme le chimpanzé, et nous, les hommes, avons des ancêtres communs – comme Toumaï, que l’on a découvert en 2001 au Tchad, et qui a vécu il y a sept millions d’années. Nous aurions même 99 % de gènes communs ! Où est né le premier homme ? En Afrique, mais on ne sait pas où exactement. C’est sur ce continent que la plupart des ossements préhumains (australopithèques) et humains (Homo habilis) ont été trouvés. En fait, nous descendons tous d’une petite population d’Afrique. Et pourquoi a-t-il voyagé ? Pour suivre le gibier, qui, à la suite de divers changements climatiques, a été obligé de se déplacer ! Certains Homo erectus ont ainsi commencé à voyager, il y a 800 000 ans, après une période de glaciation, vers l’Asie puis l’Europe. Plus près de nous, certains de nos ancêtres Homo sapiens seraient eux aussi partis d’Afrique, il y a environ 120 000 ans, pour découvrir le monde, et, du coup, auraient remplacé les populations qui y vivaient. Nous avons investi le Proche-Orient et la Chine, puis l’Australie (eh oui, déjà en bateau !), l’Europe et, enfin, les Amériques, à pied, en passant par les glaciers qui reliaient la Mongolie et l’Alaska ! D’après Béatrice Quentin, « Le mystère de nos origines – Qui est notre ancêtre ? », Le Monde, 16 août 2005, p. 12. Questions : 1. Surlignez les verbes au conditionnel. 2. Dans ce texte, les verbes sont tantôt à l’indicatif tantôt au conditionnel. Expliquez pourquoi. Le conditionnel permet d'exprimer les faits considérés comme incertains tandis que l'indicatif est utilisé pour les faits ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– que l'on considère comme certains.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 317

Exercices supplémentaires

4 Lisez le texte puis répondez aux questions. Qui a inventé le croissant ? D’après la légende la plus répandue, le croissant serait né en Autriche en 1683, lors du siège de Vienne par les Turcs. Alors que l’ennemi s’apprêtait à attaquer la ville par surprise en pleine nuit, les boulangers, levés avant l’aube, auraient pu donner l’alerte et la sauver. Pour immortaliser cet exploit, le roi de Pologne leur aurait permis de confectionner le « Hörnchen » (« petite corne » en allemand), une pâtisserie rappelant le symbole du drapeau ottoman. Mais selon une autre version, c’est au cafetier viennois Kolschisky que l’on devrait l’invention du croissant en 1683. Kolschisky aurait récupé des sacs de café laissés par les Turcs lors de leur départ précipité et aurait imaginé de servir ce café accompagné d’une pâtisserie en forme de croissant. Le croissant serait arrivé en France au xviiie siècle. C’est Marie-Antoinette qui, la première, en 1770, l’aurait introduit à la cour du roi de France. Pourtant, nous savons que, dès le xvie siècle, des pâtisseries d’un aspect assez semblable ont existé en France : « quarante gâteaux en croissant » ont été ainsi servis à l’occasion d’un banquet offert par la reine de France à Paris en 1549. D’après Alexandra Bardini, « Croissant, né de ville inconnue », Le Figaro, 24-25 septembre 2005. Questions : 1. Surlignez les verbes au conditionnel. 2. Pourquoi le conditionnel est-il utilisé dans les trois premiers paragraphes ? Le conditionnel est utilisé pour exprimer des faits considérés comme incertains. (On rend compte d'une légende.)

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Quel est le mode utilisé dans le dernier paragraphe ? Pourquoi le conditionnel n’est-il plus employé ? Le mode utilisé est l'indicatif, qui permet d'exprimer des faits considérés comme réels ("nous savons que [...]").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5 Surlignez tous les verbes au conditionnel, puis, pour chacun d’eux, justifiez l’emploi de celui-ci. Une aventure de Fantômette Fantômette est l’héroïne d’une série de romans d’aventures pour enfants de Georges Chaulet, parue dans les années 60-70. Voici un résumé du début de Fantômette contre la main jaune. 1. Fantômette a participé à un concours et gagné un voyage en Sicile. Elle s’apprête à embarquer à bord d’un bateau de croisière, l’Anthéor. Mais avant de partir, elle téléphone à l’hôpital pour prendre des nouvelles de l’ingénieur Coquetier, qui a été blessé la veille par des malfaiteurs : « Allô ? Pourriez-vous me dire si l’ingénieur Coquetier a repris connaissance ? Quand on vous l’a amené, il était évanoui. » Demande courtoise.

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––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. L’ingénieur Coquetier a prévenu Fantômette que quelque chose allait arriver sur le navire. Mais ce n’est pas pour effrayer la jeune héroïne. Maintenant, Fantômette et ses amies Ficelle et Boulotte sont à bord de l’Anthéor. Fantômette entre dans la cabine de Ficelle, où règne un désordre impressionnant ! Elle ironise : « Je n’aurais jamais cru que tes valises pouvaient contenir tout cet attirail. Tu devrais monter un bazar. En revendant tout ça, on pourrait acheter l’Anthéor, son équipage et sa cargaison. » "Je n'aurais jamais cru" : irréel du passé (est sous-entendu : "si je l'avais pas vu") ; "Tu devrais" suivi d'un infinitif : ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– conseil ; "on pourrait" : irréel du présent (l'hypothèse est exprimée par le gérondif "En revendant").

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. C’est que Ficelle a emporté tout ce qu’elle pensait pouvoir lui être utile en cas de catastrophe. Elle adore vivre des moments extraordinaires et rêve de faire naufrage. Elle s’est équipée, entre autres, d’un canot et d’une boussole, dont elle espère se servir : « Ah ! je voudrais bien que nous le fassions, ce naufrage, pour pouvoir utiliser mon matériel… » Souhait. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

318

Exercices supplémentaires

4. Et elle a pris, également, un appareil-photo, qui ne la quitte jamais : « Je garde cet appareil avec moi pour le cas où nous ferions naufrage [...]. » Hypothèse introduite par "au cas où".

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 5. Cependant, tout est calme. La nuit tombe, les passagers s’endorment. Seule Fantômette veille. Elle a revêtu son costume d’aventurière : sa cape, son bonnet à pompon, son masque noir. Soudain, elle aperçoit trois hommes. Ce sont des pirates qui attaquent le bateau et le détournent ! Elle se lance alors résolument à leur poursuite et secourt l’équipage, qui parvient à reprendre les commandes du navire. Quand Ficelle se réveille le lendemain matin, tout est rentré dans l’ordre : « Oh ! la baie de Palerme ! Nous sommes déjà en Sicile ! Je ne pensais pas que nous irions si vite… », s’exclame-t-elle. Futur dans le passé (après le verbe principal "pensais" qui est à l'imparfait).

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 6. Mais Fantômette la détrompe. Elle lui explique que le bateau doit faire une escale en Sardaigne pour y subir des réparations, et lui raconte les événements de la nuit. Ficelle est très déçue : « Tu aurais pu me prévenir, au moins ! J’aurais fait des photos mirifiques ! Ah ! tu n’es pas chic ! » "Tu aurais pu" suivi d'un infinitif : reproche ; "J'aurais fait" : irréel du passé (sous entendu : "Si tu m'avais prévenue").

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

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Quel dommage d’avoir manqué une telle aventure !

319

H . L’emploi du subjonctif 1 Complétez les phrases en mettant les verbes entre parenthèses à l’indicatif ou au subjonctif. 1. (rendre visite) L’important est que nous lui rendions visite (SUBJ.) 2. (s’améliorer) 3. (prendre)

J’espère que le temps

s'améliorera

(IND.)

preniez

(SUBJ.)

Il est impératif que vous

arriverez

ces médicaments.

(IND.)

Vous nous écrirez quand vous

5. (revenir)

Dépêche-toi de ranger ta chambre avant que ta mère

7. (se sentir) 8. (mentir)

vous sentez

Rentrez plus tôt si vous ne ment

La vérité est qu’il

10. (lire)

Qu’il

lise (SUBJ.)

revienne (SUBJ.)

(IND.)

(IND.)

Le comité se réunira après que nous

Je veux bien te prêter ce livre à condition que tu me le aies refusé (SUBJ.)

14. (procéder)

J’ai reçu l’assurance que la mairie

15. (pouvoir)

Il est indispensable que nous

17. (croire) 18. (aller)

Il paraît que tu

toutes les informations.

le chauffage alors qu’il fait si froid. rendes

(IND.)

te joindre en cas d’urgence.

n’importe quoi. croie (SUBJ.)

va (IND.) / aille (SUBJ.)

ait échoué (SUBJ.)

vraiment.

mieux ?

20. (échouer)

Qu’il

21. (rejoindre)

Nous allons nous remettre au travail en attendant que vous nous rejoigniez (SUBJ.)

22. (voir) 23. (réussir)

à son examen l’été dernier ne m’étonne pas. avons vu(e) (IND.)

Je suis certaine que nous t’

Vous avez tout fait pour que votre fils

24. (téléphoner) Il boit un café pendant que nous 25. (savoir)

Tu es la seule qui ne

26. (obéir)

Qu’il

27. (être) 28. (dire)

réussisse

(SUBJ.)

Je suis désolée qu’il

Il faut éviter que cet argent ne

. .

rien.

et on ne lui fera plus de reproche.

sois

C’est étonnant qu’on ne lui

.

hier soir. (SUBJ.)

téléphonons (IND.)

sait (IND.) / sache (SUBJ.)

Il est possible que je

29. (falloir – revenir) 30. (se perdre)

obéisse

.

au relogement des personnes expropriées.

puissions (SUBJ.)

(IND.)

(SUBJ.)

sa proposition hier.

procédera

Il semble que personne ne le Pensez-vous qu’il

pas très bien.

cette lettre s’il ne me croit pas. éteigne (SUBJ.)

12. (rendre)

16. (faire)

guère de talent.

(IND.)

C’est inacceptable que l’on

fais

.

très souvent. aurons reçu

11. (éteindre)

Il est surpris que tu

là-bas.

ait (SUBJ.)

Il parvient à vivre de sa plume bien qu’il n’

9. (recevoir)

13. (refuser)

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.

4. (arriver) 6. (avoir)

.

(SUBJ.)

de retour dans deux jours.

dise (SUBJ.) faille (SUBJ.)

rien. reveniez (SUBJ.)

que vous

se perde (SUBJ.)

demain.

.

2 Relevez dans ce texte les verbes au subjonctif et expliquez pour chacun d’eux l’emploi de ce mode. Les Français et le libéralisme Les Français sont volontiers sceptiques à l’égard du libéralisme. En économie, quand on leur demande s’ils pensent que la concurrence est une bonne chose, ils répondent souvent qu’ils n’en sont pas convaincus. En effet, ils ne sont pas certains que les gains de l’économie de marché puissent compenser les perdants – ceux qui perdent, par exemple, leur emploi. Et de manière générale, ils attendent de plus en plus que l’État intervienne. Dans tous les domaines. Ils souhaitent ainsi qu’il prenne des mesures pour empêcher les paradis fiscaux de se développer, qu’il pose des limites aux « parachutes dorés », qu’il combatte le terrorisme, qu’il lutte contre le réchauffement climatique ou qu’il prévienne les épidémies… 320

Exercices supplémentaires

Il semble d’ailleurs que cette demande croissante d’État corresponde à une tendance au niveau international. Actuellement, la plupart des États cherchent une alternative au libéralisme et réfléchissent à de nouveaux moyens d’intervention, qui puissent répondre à la mondialisation et atténuer ses effets. "puissent" : ce subjonctif s'explique par la forme négative de la principale "ils ne sont pas certains" ; "intervienne" : il ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– faut mettre le subjonctif dans les complétives dépendant du verbe "attendre" ("attendre que" + SUBJ.); "prenne",

"pose", "combatte", "lutte", "prévienne" ; il faut mettre le subjonctif dans les complétives dépendant du verbe ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– "souhaiter" ("souhaiter que" + SUBJ.) ; "corresponde" : il faut mettre le subjonctif dans les complétives dépendant de

"il semble" ("il semble que" + SUBJ.) ; "puissent" : ce subjonctif dans une proposition subordonnée relative s'explique ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– par le fait que l'antécédent ("de nouveaux moyens d'intervention") désigne un objet dont l'existence est incertaine.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Justifiez l’emploi du subjonctif dans la dernière phrase du texte. Qui osera toucher au bac ? Et si l’on supprimait le bac ? On n’abat pas, dit-on, ce monument historique, ce dernier rite initiatique, inscrit au tableau des fiertés nationales au même titre que le Tour de France ou les châteaux de la Loire. Même en 1968, année où les correcteurs se montrèrent plus que cléments, on n’annula pas l’épreuve, réussie par 81,3 % des candidats, ce qui constitue, encore aujourd’hui, un record. Mais on peut tenter d’en revoir l’architecture. Jusqu’à maintenant, les changements apportés ont été minimes : on s’est contenté de simplifier ici ou là les filières et les options. Plusieurs ministres, certes, ont voulu glisser dans l’examen une dose de contrôle continu, mais sans succès. « Vouloir réformer, prévient le chercheur Georges Solaux (Le Baccalauréat, CNDP), c’est s’attacher à entreprendre la révision de l’identité culturelle du corps enseignant et des détenteurs de la culture ». Et c’est un fait : le bac demeure la référence pour beaucoup d’enseignants en panne de repères. À leurs yeux, il marque le point final du programme, dont il conditionne le contenu, et constitue la seule forme d’évaluation qui permette d’assurer une égalité de traitement et garantisse le caractère national de l’épreuve. Ce texte est une version remaniée de l’article « Qui osera toucher au bac ? » de Claire Chartier, L’Express n° 2709, 5-11 juin 2003

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Ce subjonctif dans une proposition subordonnée relative s'explique par le fait que la principale comporte "la seule". –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

321

I . deL’expression de l’opposition et la concession 1 Complétez par avoir beau, même si, bien que, pourtant, cependant, malgré, mais (plusieurs solutions sont parfois possibles). 1. Nous ne lui avons rien dit.

Cependant

, il me semble qu’il se doute de quelque chose.

2. J’ai décidé de le rencontrer malgré / en dépit de l’antipathie que j’éprouve à son égard. pourtant

3. Je ne trouve pas ce document. C’est incroyable. Je l’ai Mais

4. J’ai réservé deux places au théâtre du Châtelet. 5. Tu as réussi à faire de belles photos 6. 7. soit.

Bien qu' Même si

9. J’

si tu préfères, on peut passer la soirée ailleurs.

le mauvais temps.

il ait beaucoup plus de pouvoir que moi, il ne m’impressionne pas. tu penses que tu es capable réussir, mieux vaut te renseigner avant d’entreprendre quoi que ce

8. Tu n’as fait aucune faute. Tu m’avais ai beau

malgré / en dépit de

posé là il y a cinq minutes !

pourtant

dit que tu n’avais rien compris à cet exercice.

avoir dormi douze heures cette nuit, je me sens encore fatiguée.

10. Il est toujours un bel homme

bien qu'

il ait beaucoup vieilli.

2 Lisez le texte ci-dessous puis répondez aux questions.

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Une harmonisation des systèmes éducatifs européens est-elle envisageable ? À l’heure de l’ouverture européenne et du développement des besoins d’équivalences internationales des diplômes, l’on s’interroge : peut-on envisager une harmonisation, à l’échelle de l’Europe, des différents systèmes éducatifs ? En apparence, les systèmes éducatifs européens semblent suffisamment proches pour que cela soit possible. Tout d’abord, tous proposent une formation obligatoire longue, s’étalant sur neuf à dix années et permettant d’acquérir et d’approfondir les enseignements fondamentaux : lecture, opérations et problèmes, géométrie, règles d’orthographe et de grammaire, rédaction, compréhension, langue vivante, histoire, géographie, sciences, arts… Ensuite, tous offrent aux élèves, à l’issue de cette période, la possibilité de s’engager sur l’une de ces trois voies : continuer des études générales, entamer une formation professionnelle ou entrer dans la vie active. On note aussi certaines similitudes entre les diplômes. Le brevet français de fin de troisième1 peut être rapproché du certificat qui, en Suède et en Angleterre, clôt les études au collège, même s’il n’est pas obligatoire pour passer au lycée, contrairement à ce certificat. Et le baccalauréat a ses équivalents : l’Abitur allemand, le Bachillerato espagnol ou les A-Levels britanniques, qui, de manière semblable, marquent l’aboutissement d’une période de deux ou trois ans consacrée à la préparation dans le supérieur. Cependant, en réalité, les systèmes scolaires européens divergent profondément. Ils traduisent en effet des conceptions tout à fait différentes de l’éducation et de la société, et sur le fond, présentent des choix très variables. Ils ne s’accordent pas, par exemple, sur l’utilité du redoublement, la nécessité de l’orientation précoce, la sélection à l’entrée de l’université, ou le rôle de la notation… qui sont des questions essentielles. En outre, certains optent pour la centralisation, tandis que d’autres, à l’opposé, font le choix de la décentralisation. Et tous ne perçoivent pas de la même façon la rivalité entre privé et public. Ces divergences de fond rendent impossible, pour le moment, une harmonisation à grande échelle. Il est encore prématuré d’envisager un système scolaire européen unique. 1. La troisième : la classe de troisième (dernière classe du collège).

D’après « Les systèmes éducatifs européens : étude comparée », La Lettre des parents n° 234, septembre 2004. 322

Exercices supplémentaires

Questions : 1. Mettez en évidence la structure du texte. 1. Introduction (1ère phrase). 2. 1ère partie : des systèmes éducatifs européens en apparence proches ("En ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– apparence [...]"). 3. 2ème partie : des divergences réelles ("En réalité [...]"). 4. Conclusion (dernière phrase).

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Quels sont les points communs qui unissent les systèmes éducatifs européens ? Tous proposent une formation obligatoire de 9 à 10 ans consacrée aux enseignements fondamentaux et trois grandes ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– orientations possibles à l'issue de cette formation. En outre, on note certaines similitudes entre les diplômes.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Pourquoi les systèmes éducatifs européens diffèrent-ils profondément en dépit de leurs ressemblances ? Ils divergent sur des questions telles que le redoublement ou le rôle de l'évaluation, ne s'accordent pas sur le choix ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– de la centralisation ou de la décentralisation, et ne perçoivent pas de la même manière la rivalité entre public et privé.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. En définitive, une harmonisation de ces systèmes est-elle envisageable dans un proche avenir ? Non, d'après ce texte, les divergences entre les systèmes sont encore trop importantes pour qu'on puisse envisager ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– de les harmoniser prochainement.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3 Même consigne. La crise de l’industrie française du bois.

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Deux tempêtes ont ravagé la forêt française en 1999, la première, le 26 décembre, de la Bretagne à l’Alsace, la seconde, les 27 et 28 décembre, dans le Sud-Ouest. Elles ont détruit près d’un million d’hectares et désorganisé l’industrie du bois en provoquant un afflux de production en même temps qu’une baisse dramatique des prix. Cependant, il existe une crise structurelle de l’industrie française du bois bien antérieure à cette catastrophe. Cette crise résulte d’une mauvaise exploitation de la forêt. L’opinion publique est convaincue que la forêt française est surexploitée. Mais c’est tout le contraire. Alors qu’elle possède seize millions d’hectares et se place au troisième rang des pays les plus boisés d’Europe, derrière la Finlande et la Suède, la France n’exploite guère que la moitié de sa richesse forestière. Le bois n’y trouve plus de débouchés suffisants. Dans le bâtiment et les travaux publics, il est fortement concurrencé par des matériaux plus modernes tels que le béton, le plastique ou le PVC. Et dans la papeterie, sa consommation s’est beaucoup réduite durant les dernières décennies : le papier recyclé représente désormais 50 % de la production. Dans ce contexte difficile, il est certain que l’industrie du bois est de moins en moins, pour la France, une ressource économique. De nombreuses scieries disparaissent. D’autres choisissent de délocaliser leur production dans les pays de l’Est. Elles partent notamment en Pologne, en Hongrie ou en Roumanie où le bois est abondant et de très bonne qualité, la main d’œuvre moins chère et le coût du transport moins élevé. « La forêt en mal d’avenir », enquête de Marie de Greef-Madelin, Valeurs Actuelles n° 3543 du 22 octobre 2004. Questions : 1. Expliquez l’emploi de l’adverbe cependant. "Cependant" exprime la concession. Voir le commentaire ci-joint. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. La phrase commençant par la conjonction alors que exprime-t-elle l’opposition ou la concession ? La concession. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

3. « C’est tout le contraire ». Remplacez le nom contraire par un nom de même sens. "C'est tout l'opposé." –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

323

Exercices supplémentaires

4 Transformez les phrases en utilisant la préposition sans suivi d’un infinitif, ou, lorsque ce n’est pas possible, la conjonction sans que. Rappel : on ne peut employer sans + infinitif si le verbe de proposition principale et le verbe de la subordonnée ont des sujets différents. 1. Il dit et fait n’importe quoi mais vous ne vous y opposez pas. Il dit et fait n'importe quoi sans que vous vous y opposiez. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

2. Il rit mais nous ne savons pas pourquoi. Il rit sans que nous sachions pourquoi.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Il joue mais il ne fait pas de bruit. Il joue sans faire de bruit.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Il conduit la voiture de son père mais il n’a pas de permis. Il conduit la voiture de son père sans avoir de permis. –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

5 Même consigne. Rappel : la forme composée de l’infinitif (dite « infinitif passé ») permet d’exprimer une action déjà accomplie, et s’obtient ainsi : avoir / être à l’infinitif + participe passé. 1. Tu assisteras à cette réunion mais tu n’interviendras pas. Tu assisteras à cette réunion sans intervenir.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 2. Nous agissons mais nous n’avons pas pris de précaution. Nous agissons sans avoir pris de précaution.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 3. Henri part mais je n’ai pas pu lui dire au revoir. Henri part sans que j'aie pu lui dire au revoir.

––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 4. Elle lisait cet article mais elle ne me le disait pas. Elle lisait cet article sans me le dire.

Maîtriser la grammaire française © Éditions Belin, 2010.

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