Macro > Macro-économie 1
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Introduction au cours de Macro-\u00e9conomie M. Guyot 2006
Bibliographie et travail personnel:
\u2022 Initiation \u00e0 la macro-\u00e9conomie, BER (Bernard), SIMON (Yves) \u2013 Dunod
\u2022 Croissance, innovation, bulles sp\u00e9culativ G. Abraham-Frois \u2013 Economica.
\u2022 La pr\u00e9vision \u00e9conomique \u2013 N. Tissot \u2013 Economica.
I- Macro-\u00e9conomie
1.1 Les fonctions macro-\u00e9conomiques : 1.1.1 La consommation 1.1.2 L'investissement 1.1.3 Les d\u00e9penses publiques 1.1.4 Les exportations 1.2 Les \u00e9quilibres macro-\u00e9conomiques : 1.2.1 La d\u00e9termination du produit et du revenu nati 1.2.2 La d\u00e9termination du niveau d'investissement 1.2.3 Equilibre macro-\u00e9conomique et sous-emploi
II- La comptabilit\u00e9 nationale
2.1 Les principes g\u00e9n\u00e9raux de la comptabilit\u00e9 n 2.2 Les tableaux de base de la comptabilit\u00e9
III- La monnaie \u2013 les d\u00e9s\u00e9quilibres 3.1 3.2 3.3 3.4
Monnaie, liquidit\u00e9 et placements non mon\u00e9taires Inflation D\u00e9flation Stagflation
Le positionnement de la scienc économique
PLAN SEANCE 1 1.1.1 La consommation
1.1.1.1 la consommation et l’épargne approche théorique : CONSOMMATION = DÉPENSES DES PARTICULIERS EPARGNE = PARTIE DU REVENU NON CONSOMMÉE. 1.1.1.1.1 Le revenu courant de Keynes 1.1.1.1.2 Le revenu permanent de Friedman 1.1.1.1.3 Le revenu relatif de Duesenberry 1.1.1.1.4 L'effet de cliquet de Brown 1.1.1.1.5 Le cycle de vie de Modigliani 1.1.1.1.6 Critique de Lucas 1.1.1.2 les facteurs déterminants : 1.1.1.2 1 Le taux d’intérêt 1.1.1.2.2 Le lien entre inflation et épargne : l'effet d'encaisses réelles 1.1.1.2.3 Les comportements d’ épargne 1.1.1.2.4 Les effets de richesse 1.1.1.2.5 Les anticipations rationnelles
1.1.1 Les facteurs macroéconomiques : Consommation Epargne • Définition de la consommation • Définition de l’épargne • Présentation keynésienne : Y = C+S
La consommation et l’ épargn approche théorique 1. J M Keynes 2. Friedman 3. Critique de Lucas 4. Duesenberry 5.
Brown
6. F Modigliani
1 Le revenu courant de Keyne
Loi psychologique fondamentale : « la loi de Keyne
QUAND LES REVENUS , LA CONSOMMATION C DANS UNE MOINDRE MESURE. C = Co + cY
C fonction de consommation keynésienne Co consommation autonome c propension marginale à consommer (variation de la consommation pour une variation du revenu donné).
Y revenu
2 Le revenu permanent de Friedman C = f ( Ypermanent ) Le revenu permanent, qui nie la myopie des agents et l’illusion monétaire, est fonction : • du taux d’intérêt qui conditionne les revenus futurs • du taux d’inflation qui amoindrit le pouvoir d’achat
3 Critique de Lucas Les agents ne sont pas victimes d’illusion monétaire, anticipent (en moyenne) les « manœuvres » des autorités économiques, et s’y adaptent.
4 Le revenu relatif de DUESENBERRY L’agent est tenté de reproduire le mode de consommation de la PCS « supérieure », produisant ainsi un effet de démonstration.
5 L'effet de cliquet de BROW Quant au revenu passé, il explique le maintien du niveau de la consommation en période de récession ou d’expansion.
6 Le cycle de vie de Modiglian
1.1.2 Les facteurs déterminan
Le taux d'intérêt et les crédits consommation Le lien entre inflation et épargne l’effet d’encaisses réelles Les comportements d'épargne Les effets de richesse Les anticipations rationnelles
1 Le taux d'intérêt et les crédit la consommation • EFFET DE SUBSTITUTION • EFFET DE REVENU
2 Le lien entre inflation et éparg l’effet d’encaisses réelles de Pig Quand le niveau des prix augmente la valeur des encaisses détenues diminue réaction des agents pour maintenir intacte la valeur réelle de leurs encaisses réelles augmentation de l’épargne et une baisse de la consommation. Cette baisse de la consommation engendre une tendance baissière sur l’activité économique…
une tendance baissière sur l’activité économique… Baisse des salaires ⇒Baisse des coûts ⇒ ⇒
Baisse des prix
Hausse des valeurs réelles des encaisses liquides des agents ⇒Stimulation ⇒
de la demande
Hausse de l’emploi
3 Les comportements d’épargne Pour les économistes néoclassiques, le partage entre S et C est déterminé par la valeur du patrimoine. Si l'individu épargne, il diffère sa consommation • intertemporalité des choix. Son objectif est de se constituer un patrimoine qui lui servira de réserve de valeur.
4 Les effets de richesse Effets sur la dépense privée suscités par un changement de la richesse. Les effets de richesse sont généralement associés à des changements de la valeur des actions, des obligations et des biens immobiliers.
5 Les anticipations rationnelle Les agents ne sont pas victimes de l’illusion monétaire car ils anticipent correctement l’inflation.
• Le salaire nominal est mesuré en prix courants, c'est le salaire tel qu'il est indiqué sur le contrat de travail, la fiche de paye,…. • Le salaire réel indique le pouvoir d'achat du salaire nominal, à prix constants. Si la hausse des prix est identique à l'augmentation du salaire nominal, le pouvoir d'achat stagne, il n'augmentera que si la hausse du salaire nominal est supérieure à celle des prix.
Utilisation des logiques keynésiennes • la propension marginale à consommer: • la propension marginale à épargner • les indicateurs de conjoncture
Conclusion • La consommation : acteur de la croissance • L’ épargne comme révélateur de la politique d’ investissement • Le multiplicateur keynésien
Le multiplicateur de l’investissement Hypothèses : • offre parfaitement élastique • climat de confiance • situation de sous-emploi
investissement Offre élastique production PIB les entreprises les revenus distrib revenus
consommation dans une moindre mesur
Selon Keynes la clé de l’équilibre du circuit de l’économie nationale est donnée par
I=S
Tout coût de production est aussi un revenu Production = revenu P=Y P=C+I Y=C+S
Exemple chiffré du multiplicateur d’investisseme accroissement autonome de l’investissement de 1 propension marginale à consommer 0,5 Clé de l’équilibre du circuit économique I=S I=S périodes
1
2
Production
100
50
Revenus distribués
100
50
Epargne
50
25
Consommation
50
25
3
4
5
6
7
8
Total des 8 périodes
Solution périodes
1
2
3
4
5
6
7
8
Total des 8 périodes
Production
100
50
25
12.5
6.25
3.12
1.6
0.8
199.27
Revenus distribués
100
50
25
12.5
6.25
3.12
1.6
0.8
199.27
Epargne
50
25
12.5
6.25
3.12
1.6
0.8
0.4
99.67
Consommation
50
25
12.5
6.25
3.12
1.6
0.8
0.4
99.67
A la huitième période, le montant des revenus distribués est pratiquement le double de l’investissement autonome initial. L’accroissement d’épargne est très proche de l’investissement initial. Production = revenu P=Y 100 = 100 c = 0.5 s = 0.5 I=S ∆S1 = 50 ∆I2 = 50 On vérifie que les revenus distribués se partagent en consommation et en épargne Y=C+S
Effet pervers Situation en 1929 Mauvais climat économique, beaucoup de chômage de l’épargne de précaution (dû à l’absence d’un état de confiance) consommation production revenus
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