L'histoire de Salomon

August 14, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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22 - Salomon (Sula (Sulayman) yman) fils fils de David sur lui e salut

L'erudit Ibn 'Asaki r a dit dit : « C e s t Salomon, fils de David, fils d'Isa i, fils d'Obed, fils de Booz, fils de Salma, fils de Nahasson, fils d Aminadab, fils de Ram, fils de Hesron, fils de Phares, fils de Juda, fils de Jacob, fils d'Isaac, fils de l ami intime Abraham ». Certaines traditions rapportent qu'il est enterre a Damas. Dieu dit : Et Salomon herita de David et dit : "0 hommes On nous a appris e langage des oiseaux ; et on nous a donne part de toutes choses. C'est lit vraiment la grace evidente." » (27, 16) ; c'est-a-dire qu'il a herite de David la Prophetie et la royaute et non les les biens materiels, car il avait d'autres fils, et l ne pouvait Ie faire heriter a l'exc1u sion des autres. On rapporte dans ce meme ordre d'idees que Ie Prophete, sur lui la grace et la paix, a dit, d apres ce qui est rapporte dans les Recueils Authentiques : « No u s [Ies Prophetes] ne laissons rien en herita her itage; ge; les biens que nous laissons laissons derriere nous sont une aumone » Dans une autre version, on rapporte : Nous, assemblee des Prophetes, ne leguons rien en heritage »1 1 Al-Bukhan, Muslim, Ahmad, Abu Dawfid et Malik.

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Le Prophete, sur lui la grace et la paix paix,, nous informe ainsi que les biens que laissent les Prophetes, ne sont pas conside res en tant qu heritage comme c ' est Ie cas du commun des mortels ; au contraire, leurs biens, sont des aumones et sont distribues aux pauvres et aux necessiteux, sans que leurs pro ches n'en ~ o i v n t rien. Ce bas monde etait pour eux insigni fiant et revetait peu d importance a leurs yeux, tout comme pour Celui qui les a envoyes, elus et preferes a toute I hurna nite. Cette parole de Dieu : « 0 hommes O n nous a appris Ie langage des oiseaux [ .. . J» veut dire que Salomon connais sait Ie langage des oiseaux dont i l exprimait les intentions et les desirs aux gens. « [ .. . J E t on nous a donne part de tou tes choses », c est-a-dire est- a-dire to tout ut ce dont a besoin un roi roi pour gou verner. Salomon avait a sa disposition equipement, outils, armees arm ees d hommes, de genies, genies, d oiseaux, d animaux et de demons. II maitrisait sciences et connaissances et i avait la capacit6 de comprendre et d ' exprimer les idees des creatures, qu ' elles soient douees ou non de parole. I I a dit ensuite : « C'est III vraiment l a grace evidente [ .. J », de la part du Createur des Cieux et de la Terre qui a decrit cela : « [ .. . JE t furent rassembles pour Salomon, ses armees de genies, d'hommes e t d'oiseaux, e t furent places en rangs. Quand II iIs fourmi 0 arriverent la vallee des Fourmis, une dit : fourmis, entrez dans vos demeures, (de peur) que Salomon et ses armees ne vous ecrasent (sous leurs pieds) sans s'en rendre compte. I I sourit, amuse par ses propos et dit : Permets-moi Seigneur, de rendre grace pour Ie bienfait dont Tu m'as comble ainsi que mes pere e t mere, et que j e fasse une bonne reuvre que Tu agrees et fais-moi entrer, p ar Ta misericorde, parmi Tes serviteurs vertueux. » (27, 17-19) 1719) Dieu rappelle que Son serviteur et Prophete, Salomon, fils de Son prophete David, est sorti un jour accompagne de son armee de genies, d humains et d oiseaux. Les humains et 362

 

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. . . - - S a lo mo n (Sulayml1n) fils de David, sur lui Ie salut

les genies marchaient a ses cotes, tandis que les oiseaux Ie sur volaient, Ie prote protege ge ant de leurs ailes de d e la chaleur chal eur du solei . A la tete de chacune de ces trois armees, i l y avait des chefs qui organisaient et assuraient la discipline. Dieu dit ensuite : « Quand ils arriverent a la vallee des Fourmis, une fourmi di t : « 6 fourmis, entrez dans vos demeures, (de peur) que Salomon et ses armees ne vous ecrasent (sous leurs pieds) sans s en rendre compte ». Cette fourmi a mis en garde ses semblables, car Salomon et ses armees pouvaient les ecraser sans Ie vouloir.

Salomon, sur lui Ie salut, comprit les paroles et les conseils sages qu'adressa cette fourmi a sa communaute et i l sourit, heureux de cette faveur que Dieu lui a accordee a l ex clusion de tout humain. Cependant, i l y a lieu d'infirme les propos de autre certains ignorants qui pretendent qu'avantr Salomon, les animaux s'adressaient aux humains et que Salomon Salomo n prit d'elle s l' engageme enga gement nt de ne plus parler aux gens. gens. De tels propos ne peuvent etre que ceux de gens ignorants, car si tel avait ete Ie cas, Salomon n'aurait eu aucun merite a connaitre Ie langage des animaux. E n outre, s il avait vraiment pris un engagement d eux pour ne pas parler avec autre que lui,, alors que lui comprenait leur langage, i l n  y aurait aucun lui avantage a faire valoir ce don incomparable. C est pour cela qu'il a dit : « Permets-moi Seigneur », c'est-a-dire inspire moi et guide-moi « [ ] afin de rendre grice pour Ie bien fait dont Tu m as comble ainsi que mes pere et mere, et que j e fasse une bonne reuvre que Tu agrees et fais-moi entrer, p ar Ta misericorde, parmi Tes serviteurs vertueux ». II demanda ainsi a Dieu de lui permettre de Lui rendre grace pour les bienfaits qu II lui a accordes et pour la faveur dont II lui a fait don, a I' I ' excl exclusio usion n des autres. Pa r ailleurs, II Ie pria de lui faciliter la voie aux bonnes reuvres et de Ie ressusciter Ie jour de la Resurrection, avec Ses serviteurs vertueux. Dieu exau9a toutes ses invocations. Pa r l expression « mes pere e t

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mere », i l faut entendre David, sur lui etait une croyante vertueuse.

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salut, et sa mere, qui

As-Suddi raconte que, durant e regne de Salomon, la secheresse sevit quelque temps. Salomon ordonna alors aux gens de sortir de leurs demeures (pour demander aDieu la pluie), et ils virent une fourmi qui disait : « Mon Dieu, nous sommes Tes creatures, et nous ne pouvons nous passer de Tes bienfaits ! » ajouta : « Dieu fit descendre alors la pluie ». Dieu dit : « Puis l passa en revue les oiseaux et dit : "Pourquoi ne vois-je pas la huppe ? Est-elle parmi les absents? J e la chatierai sever severement ement ! Ou j e l'egorgerai ! Ou bien elle m'apportera un argument explicite." Mais el elle le n'et ait restee (absente) que peu de temps et dit : J'ai appris ce que tu n'as point appris ; et je te rapporte de Saba une nouv nouvelle elle sure. J'ai trouve qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a ete comblee et qu'elle a un trone magnifique. J e l'ai trouvee, elle et son peuple, se prosternant devant e soleil au lieu de Dieu." Le diable leur a embelli leurs actions, et les les a detou detournes rnes du d roit chemin, et Us ne sont pas bien guides. Que ne se prosternent-ils devant Dieu qui fait sortir ce qui est cache dans les Cieux et la Terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? Dieu ! Point de divinite it part Lui, e Seigneur du Trone Immense. Alors, Salomon dit : "Nous allons voir si tu as dit la verite ou si tu as menti. Pars avec rna lettre que qu e voic voicii ; puis lance-Ia it eux ; ensuite tiens-toi it l'ecart d'eux pour voir ce que sera l eur reponse." La reine dit : "0 notables Dne noble lettre m'a ete lancee. Elle vient de Salomon; et c'est : 'Au nom de Dieu, e Tout Misericordieux, e Tres Misericordieux. Ne soyez pas hau tains avec moi et venez it moi en toute soumission'." Elle dit : 0 notables Conseillez-moi sur cette affaire: je ne deciderai rien sans que vous ne soyez presents (pour me 364

 

 

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Ul (Sulayroan) fils de David, sur lui Ie salut

conseiller)." lIs dirent : "Nous sommes forts, notre puis sance est terrible. Le commandement cependant t'appartient. Regarde done ee que tu veux ordonner." EUe dit : En verite, quand les rois entrent dans une cite, ils la cor rompent, et font de ses honorables citoyens des humilies. E t c'est ainsi qu'ils agissent. Moi, je vais leur envoyer un present, et j'attendrai ce que rappor ra pporter teront ont le less emissai emissaires." res." lIs vinrent it Salomo Salomon n qui leur dit : "Quels presents m'apportez-vous ? Ce que Dieu m'a donne vaut mieux que ce qu'll vous a donne. Mais vous etes tiers de vos presents. Retournez it vos gens. Nous aUons marcher contre eux, avec des armees irresistibles, nous les chasserons de leur pays, ils ils se seront ront humilies et avilis." » (27, 20-37)

Dieu rappelle, ici, la conversation entre Salomon et la huppe. Chaque categorie d'oiseaux avait un commandant que Salomon chargeait de missions precises et qui venait au rap port regulierement al'i l'inst nstar ar des armees humain humaines. es. La fonction de la huppe, d'apres Ibn 'Abbas notamment, consistait a rechercher des points d'eau lorsque Salomon se trouvait dans Ie desert au cours de ses voyages. Dieu avait dote la huppe d'une capacite qui lui permettait de detecter et d'apercevoir l'e l'eau au dans les profondeurs de la terre. Vne fois l'eau detectee, eUe informait Salomon afin que l'on creusat la terre et y pui sat l'eau. Or, un jour que Salomon convoqua cette huppe, l ne la trouva pas a sa place habituelle. « II dit : "Pourquoi ne vois-je pas la huppe ? Est-eUe parmi les absents? J e la chatierai severement" » : ilIa mena9a d'un severe chatiment sur la nature duquel les exegetes ont diverge ; « [ ] ou j e l'egorger ai Ou bien eUe m'apportera un argument ar gument exp expli li cite}) ; c ' est-A-dire une justification qui la fera sortir de cette mauvaise posture. Dieu dit : « Mais eUe eta etait it res tee (absente) que peu de temps et dit : J'ai appris ce que tu n'as point appris." », c'est-A-dire : je t'ai apporte des informations que tu ne possedes pas; « [ ] e t je te rap port e de Saba une nou

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velie sure », c'est-a-dire veridique ; « [ ... ] J a i trouve qu une femme est leur reine, que d e toute chose elle elle a ete comblee et qu elle a u n trone magnifique » La huppe decrivit ainsi la situation des rois de Saba, au Yemen, qui avaient b§ti un immense royaume ; a cette epoque, la royaute avait echu a une femme, qui etait la fille d un roi mort sans laisser d'autre enfant qu elle. Quant a cette parole de Dieu : « [ .. . ] que de toute chose elle a ete comblee », c'est-a-dire que la reine de Saba dispo sait de tout ce dont rois et monarques peuvent disposer. disposer. « [ . .. ] E t qu elle a un trone magnifique », c'est-a-dire que son trone etait orne de toutes les varietes de joyaux, de pedes pe des , d or et de pierres precieuses. La huppe mentionna, ensuite, leur incroyance et leur adoration du solei!, en dehors de Dieu, Ie diable les ayant egares et detournes de adoration de Dieu, l'Unique, sans associe. { [ . .. J e t qui sait ce que vous cachez e t aussi ce que vous divulguez » ; c'est-a-dire que Dieu connait aussi bien Ie secret que l'apparent qu il s'agisse de choses materielles ou abstraites. « Dieu Point de divinite it part Lui, Ie Seigneur d u Trone immense », c'est-a-dire qu ll possede Ie Trone immense qui n a pas d'equivalent chez les creatures. Salomon envoya alors la huppe avec son message dans Iequel i1 invitait la reine de Saba et ses sujets a I obeissance a Dieu eta Son Prophete et leur demandait de se soumettre a son commandement et son pouvoir. C est pour cela qu illeur a dit : « Ne soyez pas hautains avec moi e t venez it moi en toute soumission », c'est-a-dire : venez a moi, soumis et obeissants, sans hesitation. Certains exegetes rapportent que la huppe apporta la lettre a la reine, tandis qu elle se trouvait dans sa retraite ; elle l n ~ la lettre et resta a l'ecart, en atten dant les suites qU'elle qU'elle lui reserverait. Apres Apres avoir l u la lettre, la reine convoqua les princes, les ministres et les hauts digni 366

 

 

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Sulaymlin) fils de David, sur lui Ie salut

taires de son royaume afin de les consulter. « Ene dit : 0 notables Une noble lettre m'a ete lancee [ .. . ]." ». Elle leur lut alors Ie titre de la lettre en leur disant : « [ .. . ] Ene vient de Salomo n », puis continua sa lecture lecture : « Au nom de Dieu, Ie Tout-Miserieordieux, Ie Tres Misericordieux ; ne soyez pas it

moi en toute soumission ». Elle leur demanda ensuite en suite leur avis sur la question, en leur exprimant du respect. EIle leur dit : « 0 notables Conseillez-moi sur cette affaire ; j e ne deeiderai rien sans que vous ne soyez presents (pour me cons conseill eiller)> er)>> > ; c'estc'e st-a a dire que j e ne prendrai aucune decision en votre absence. « lis dirent : "Nous sommes forts, notre puissance est terrible." » : iis entendent, entendent, par la, qu' ils ont la capacite de combat combat tre et de resister vaillamment ; et qu ' en recevant l ' ordre de combattre, ils avaient les moyens de Ie faire. Mais, malgre cela : « [ .. . ] Ie commandement cependant t'appartient. Regarde done ce que t u veux ordonner ». Ils lui exprimerent ainsi leur soumission tout en I'informant qu'ils etaient etaient capa bles d'afIronter leurs ennemis ; ils lui laisserent Ie pouvoir de decider avec sagesse et au mieux mieu x de leurs interets. interets. Au demeu rant, la decision de la reine etait plus judicieuse judici euse et plus sage que celle de son s on conseil dans la mesure oil eUe comprit d'embIee que l'auteu r de cette lettre ne pouvait etre vaincu, contre dit ou trompe. « Ene dit : " E n verite, quand les rois entrent hautains avec moi et venez

dans une cite, ils l a corrompent, et font de ses honorables citoyens des humilies. E t c'est ainsi qu'ils agissent." »

Grace a sa perspicacite et a la justesse de son jugement, l a reine parvint a convaincre notables et ministres de l'inutilite de la resistance resistance face a Salomon Salo mon en leur disant que s'illes vain quait, ce serait eUe qui en assumerait la responsabilite et les consequences flicheuses. Ene leur fit alors cette proposition : « Moi, j e vais leur envoyer u n present, et j'attendrai ce que rapporteront les emissaires. } Elle a voulu ainsi se proteger ainsi que ses sujets en envoyant a Salomon des cadeaux de grande valeur valeur.. Elle Ell e ignorait que celui-ci ne pouvait les accep 367

 

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ter d eux, car ils etaient negateurs et qu il etait capable de les soumettre et de les vaincre. C est pour cela que « [ J lIs vinrent t Salomon qui leur dit : Quels presents m'apportez vous ? Ce que Dieu m a donne vaut mieux que ce qu ll vous a donne. Mais vous @tes tlers de vos presents. » Les cadeaux etaient de grande valeur comme I ont rapporte les exegetes. Il dit ensuite i emissaire de la reine devant toute l assembIee: « Retournez t vos gens. Nous allons marcher contre eux, avec des armees irresistibles, nous les chasserons de leur pays, Us seront humilies et avilis » Salomon dit a emissaire emissair e de retourner avec ses cadeaux cadea ux vers celle qui qui I avait avai t envoye, car ce qu q u il possedait, possedait, de la part de Dieu, autant en biens qu en serviteurs, etait plus considera ble que ce dont ils se rejouissaient devant leurs semblables.

« Nous allons marcher contre eux, avec des armees irresistibles [ .. . J », c est-a-dire que j e vais leur envoyer des armees contre lesquelles toute resistance, toute lutte et toute opposi tion serait vaine. s les feront sortir de leur cite, humilies « et meprises » : ils seront battus, avilis et meprises. Voyant la fierte fier te et la dignite du noble Prophete Salomon, Salomon, ils n eurent eur ent d autre alternative que l obeissance et la soumission. De ce fait, ils s empresserent de lui repondre sur-Ie-champ et se ren dirent tous chez Salomon, accompagnes de leur reine, soumis, resignes et obeissants. Informe de leur arrivee imminente, Salomon demanda a sa cour de genies soumis a son pouvoir, ce que Dieu a mentionne dans Son Livre ; « II dit : "0 notables Qui de vous m'apportera son trone avant qu'ils ne viennent t moi soumis ? Un djinn redoutable dit : Je te l'apporterai avan avantt que tu tu ne te leves de ta place: pour cela, je suis fort et digne de confiance. Quelqu'un qui avait une connaissance du Livre dit : Je te l'apporterai avant que tu n'aies cligne de l'reil. Quand ensuite, ensui te, Salomon a vu Ie trone installe aupres de lui, il dit : 368

 

----Salomon Sulaymiin) fils de David, sur lui Ie salut

"Cela provient de la grace de mon Seigneur, pour m'eprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. Quiconque est reconnaissant l'est dans son propre interet, et quiconque est ingrat alors mon Seigneur Se suffit a Lui-meme et II est Genereux." Et t dit (encore) : "Rendez lui son trane meconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidee ou si elle est du nombre de ceux qui n e sont pas guides." Quand elle arriva, on lui dit : "Ton trane est-il ainsi ? Elle dit : II m e semble que c'est lui." (Salomon) dit : "Le savoir nous a ete donne avant a vant elle ; et no us etions deja soumis." Or, ce qu'elle adorait en dehors de Dieu l'empechait (d'etre croyante) car elle faisait partie d'un peuple negateur. On lui dit : "Entre dans Ie palais." Puis, quand elle Ie vit, elle Ie prit pour de l'eau profonde profonde et elle se decouvrit les jambes. Alors, (Salomon) lui dit : "Ceci est un palais pave de cristal". cristal". Elle dit : "Sei gneur gneu r Je me suis fait du tort a moi-meme. Je me soumets avec Salomon a Dieu, Seigneur de l'Univers." » (27, 38-44)

Lorsque Salomon ordonna aux genies qui etaient soumis a son pouvoir de lui apporter Ie trone de la reine Balqis, « un djinn redoutable dit : "Je te l'apporterai avant que to ne te leves de ta place : pour cela, je suis fort et digne de confiance." » Il entendait par la, avant que la reunion de son

conseil ne se tennine ; cette reunion, rapporte-t-on, commen vait au debut de la journee pour s'achever a midi et etait consacree a I'examen des taches et aux travaux des Enfants d'Israel. « Pour cela, j e suis fort et digne de confiance [   ] }> c'est-a-dire : j e suis en mesure de te l'amener et de prendre soin dece qu'il contient comme joyaux precieux. « [ 

Quelqu'un qui avait une connaissance du Livre» : la these la plus celebre quant it l'identite de ce per

sonnage sonn age vent qu' qu'il il s'agis s'a gisse se d' As Asef ef ffils ils de Barkhya, Ie cousin maternel de Salomon. On dit aussi qu'il s'agissait d'un 369

 

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croyant parmi les genies qui connaissait e Nom Supreme de Dieu. « [ J e te I'apporterai avant que tu n'aies cligne de l'reil [ .. ] » : e sens en est, dit-on, que e trane sera devant toi avant que que ttu u n'aies n'ai es envoye un emissaire au point point e plus eloi gne de la Terre que ton reil peut atteindre et qu'il ne revienne vers toi. Cela veut dire, selon une autre version, avant que ne vienne a toi la personne la plus eloignee que ton regard peut embrasser. On dit encore que cela veut dire avant que ton reil ne se fatigue et ne se ferme lorsque tu regardes fixement quel que chose ; un demier avis soutient que cela veut dire avant que tu n'aies cligne de l'reil, apres avoir dirige e regard e plus loin possible, et c'est la l'avis e plus plausible.

« Quand ensuite Salomon a vu

installe aupres trane de Balqis, qui

e trone

de lui [ .. ] », c'est-a-dire lorsqu'il vit

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se trouvait au Yemen, amene a Jerusalem en si peu de temps, « l dit : Cela est de l a grace de mon Seigneur, pour m'eprouver si j e suis reconnaissant ou si j e suis ingrate Quiconque Quiconq ue est reconnaissant, I'est dans son propre interet, et quiconque est ingrat •.• alors mon Seigneur Se suffit a Lui-meme." » Salomon demanda ensuite qu'on changeat les joyaux omant e trane et qu'on e transformat afin de tester I'intelligence et e degre de perspicacite de Balqis. C'est pour cela qu'i t a dit : « Nous verrons alors si elle sera guidee ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont pas guides. Quand elle arriva, on lui dit : "Ton trone est-il ainsi ? Elle dit : II me semble que c'est lui." » Sa reponse atteste de sa grande perspicacite et de sa vivacite d'esprit, car elle ne pou vait concevoir que son trane Iaisse au Yemen soit arrive jusqu'a Jerus Jerusalem alem en si peu de temps, temps, et qu'i l y ait quelqu'un capable de cet acte extraordinaire. Dieu dit en parlant de Salomon et de son peuple : « L e savoir nous a ete donne avant elle ; e t nous etions deja soumis. Or, ce qu'elle ado rait en dehors de Dieu, l'empechait (d'etre croyante) car elle faisait partie d'un peuple negateur » ; c'est-a-dire que 370

 

Salomon (SuJaym§n) (SuJaym§n) fils de David, sur lui

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son adoration du solei! devant lequel eUe et son peuple se prostemaient, en dehors de Dieu, procedait de la conformite it la religion des ancetres et ne s'appuyait pas sur quelque preuve. Salomon avait demande qu'on construise un palais en cristal, et qu'on y installe un passage en cristal sous lequel coulait de l ' eau et ou evoluaient des poissons et des animaux aquatiques. aquatiqu es. son arrivee, la reme de Saba fut invitee t y entrer, tandis que Salomon, assis sur son trone, l'attendait t l'interieur. « Puis, quand eUe Ie vit, eUe Ie prit pour de l'eau pro-

fonde et eUe se decouvrit les jambes. Alors (Salomon) lui dit : "Ceci est un palais pave de cristal." Elle dit : "Seigneur J e me suis fait d u tort a moi-meme. J e me sou mets avec avec Salomon a Dieu, Seigneur de l'Univers." » Dieu dit aussi dans la sourate 8 (.sad) : « E t a David Nous times don de Salomon; quel bon serviteur ! II etait plein de repentir. Quand un apres-midi, on lui presenta de magnifiques chevaux de course, il dit : "Oui, j e me suis complu a aimer les biens (de ce monde) au point (d'oublier) Ie rappel de mon Seigneur jusqu'a ce que (Ie soleil) soit cache derriere son voile. Ramenez-Ies moi !" Alors l se mit a leur couper les pattes et les cous. E t Nous avions certes eprouve Salomon en p l ~ n t sur son siege un corps. Ensuite, l se repentit. II dit : "Seigneur, pardonne-moi et fais-moi faismoi don d'un royaume tel que nul apre s moi n'aura de pareil. C'est Toi Ie grand Dispensateur." Nous lui assujet times alors Ie vent qui, par son ordre, souffiait modere ment partout oil il voulait. De meme que les diables, batis seurs et plongeurs de toutes sortes. E t d'autres encore, se

accouples dans des chaines. "Voila Notre don; distribue-Ie ou retiens-Ie sans avoir a en rendre compte." E t l a une 371

 

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place rapprochee aupres de Nous et u n beau refuge.

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» (38,

30-40) Dieu rappelle, ici ici,, qu'II avait fait don a David de Salomon, sur eux Ie salut, puis a fait son eloge en disant : « [ . . ] Quel bon serviteur II etait plein de repentir », c'est-a-dire qu'il revenait sans cesse aDieu. Dieu evoque ensuite l'attitude de Salomon face aux magnifiques chevaux de course qu'on lui presenta. « II dit : "Qui, j e me suis complu it aimer les biens (de ce monde) au point (d'oublier) Ie rappel d e mon (Ie soleil) se soit so it cache derriere son Seigneur jusqu'it ce que (Ie voile. Ramenez-Ies moi " Alors, l se mit it leur couper les pattes et les cous » On dit qu'il avait coupe leurs jarrets et leurs cous avec des epees. On dit aussi qu'il en avait simple ment essuye la sueur a la suite d'une course. La these la plus par

adoptee st la premiere. Ils ont oubli dit, a acet effet , que Salomonles a qui qanciens ui 1'0n epresentait des chevaux oublia de effet, s'ac quitter de la priere de l'apres-midi et ne se rendit compte de son oubli que lorsque Ie solei! se coucha. On rapporte cela d'apres 'Ali IbnAbf t Talib et d'autres. II faut preciser que cela n'etait qu'un oubli et qu'il n'avait pas delaisse la priere vol on tairement, sans excuse ; a moins qu'il ait ete, dans leur Loi, pennis de retarder la priere pour des raisons inherentes a la guerre. guerr e. Or, passer pass er en revue les chevaux participe de cela. cela. D'autr es exegetes ont dit que Ie pronom personnel dans Ie verbe (tawarat : se soit cache) : « [ ... J Je me suis complu it aimer les biens (de ce monde) au point (d'oublier) Ie rap pel de mon Seigneur jusqu'it ce que (Ie soleil) se soit cache derriere son voile» renvoie aux chevaux e t non au soleil. soleil. Ils ont ajoute que l'heure de la prU:re n'etait pas encore passee et que cette parole : « "Ramenez-Ies moi " se mit alors it leur couper les pattes e t les cou s », veut dire essuyer la sueur de leurs jarrets et de leurs cous. Cet avis a ete choisi par Ibn Janr et rapporte par al-Walibl d'apres Ibn 'Abbas. Ibn Jadr a

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Salornon (Sulayrnan) fils de David, sur lui Ie salut

justifie sa these pa r Ie fait que Salomon justifie Salomo n ne pouvait torturer des animaux et leur couper coupe r les jarrets, les faisant perir sans neces site et sans qu'ils aient commis quelque faute. Cette opinion discutable, car ca r i l est possible qu un tel compor d Ibn Jark est discutable, tement ait ete permis dans leur Loi. Au demeurant, demeurant, certains de nos savants ont soutenu que lorsque les musulmans craignent que les negateurs se saisissent de leurs troupeaux, it leur est permis de les abattre afin qu'ils ne leur servent pas de nourri ture. C est ce qu a fai faitt d'ailleurs d'ailleurs - lors lors de de la bataill bataillee de Mu'ta - Ja far Ibn Abu Talib lorsqu'il fit abattre son cheval alorss qu' il etait sur Ie point de mourir alor mourir.. O n rapporte que les che vaux de Salomon etaient e taient de magnifiques et puissantes montu res.

Et Nous avions certes eprouve Salomon en pla.;ant sur son siege u corps. Ensuite, i l se repentit» (38, 34). Ibn Jarir et IbnA bft Hatim ainsi que d auDieu dit ensuite :

«

tres exegetes ont rapporte, ace sujet, de nombreux recits, ins pires pour la plupart de textes bibliques. Nombre de ces recits sont reprouves, comme nous l'avons indique dans notre exe gese. ges e. L'un L'u n de ces recits, titre d'exemp le, pretend que Salomon avait avait abandonne son trone pendant quarante jours ; a son retour, retour, il ordonna ordonn a la construction du temple de d e Jerusalem. Le temple fut construit avec perfection. Or, nous avons montre, dans notre exegese, qu ill a restaure et non construit, car Ie premier qui l'avait bati, fut Israel (Jacob), sur lui Ie salut. Nous avons aussi rapporte Ie hadith ou Abu Dharr demande au Prophete, sur lui la grace et la paix : « Quel est Ie premier sanctuaire qui ait a it ete construit sur Terre, Terre, 0 Messager Mess ager de Dieu ? »II repondit : « L a Mosquee Sacree» (la Ka'ba). Je «

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? Et ensuite repondit : Le templea de Jerusalem » Je demandai : « QueUe est la periode qu il y entre eux ? » dis:

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repondit: « Quarante ans ». Au demeurant, i est admis qu'il y a entre Abraham qui a construit la Mosquee Sacree et Salomon fils de David, sur eux Ie salut, plus de mille ans. Cela dit, c'est apres avoir acheve la construction du temple de Jerusalem que Salomon demanda a Dieu un royaume tel que nul autre apres lui n aurait de pareiI. En outre, 'Abdullah Ibn 'Amru Ibn al-  A§. a dit : « L'Envoye de Dieu, sur lui la grace et la paix, a dit : « Lorsque Salomon a construit Ie temple de Jerusalem, il demanda ason Seigneur trois faveurs ; II lui en accorda deux, et j espere que la troisieme sera a nous. II lui demanda un jugement qui corresponde a Son jugement et II Ie lui donna ; i1lui demanda un royaume tel que nul autre apres lui n'aurait de pareil et II Ie lui donna ; et il Lui demanda que chaque homme qui sort de chez lui avec l'intention d'aller faire sa priere dans cette mosquee (Jerusalem) soit purifie de ses peches comme s'il venait tout juste de naitre. J'espere que Dieu nous accordera cette demiere faveur. »2 Pour ce qui est de sa capacite de jugement, Dieu a fait son eloge et celui de son pere en disant : « Et David et Salomon, quand Us eurent it juger au sujet d un champ cultive oil des moutons appartenant it une peuplade etaient etai ent alle alless pat tre la nuit. E t Nous etions Temoin de leur jugement. Nous la times comprendre it Salomon. E t it chacun Nous donna mes Ia faculte de juger et Ie savoir. E t Nous asservimes Ies

montagnes it exalter Notre gloire en compagnie de David, ainsi que Ies oiseaux. E t c est Nous qui sommes Ie Faiseur. » (21, 78-79) Le Cadi Shurayh ainsi ainsi que d'a d'autre utress pieux ancien ancienss ont rap porte que cette tribu avait un champ de vignobles et que des moutons appartenant aune autre tribu entrerent dans ce champ 2 Ahmad an-Nas i'f, Ibn Maja, Ibn Khuzayma Ibn HibMn et aI-Hakim.

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durant la nuit, et brouterent toute la vegetation. Les deux tr bus se rendirent aupres de David et demanderent son arbi trage. David, sur lui Ie salut, decreta alors que Ie troupeau deviendrait propriete de ceux c eux dont Ie champ a ete ravage. Mais quittant David, les antagonistes rencontrerent Salomon qui leur demanda quel a ete Ie juge jugement ment du Prophete de Dieu. Dieu. IIs IIs I' en informerent. Salomon d dit it alors : « Si c etait moi qui avais juge, j'aurais decrete que Ie troupeau soit provisoirement confiee aux proprietaires du champ confi cha mp a titr titree d'usufmit, d'usufm it, et e t que les coupables irriguent Ie champ jusqu a ce qu'il redevienne comme i l I'etait auparavant. Ce n est qU'alors qu'ils pour raient reprendre leur troupeau. » Informe de ce jugement, David l adopta et Ie pronon«;a. Toujours dans Ie meme ordre d'idees, il est dit dans les deux Recueils Authentiques d apres Abu Hurayra : « L'Envoye de Dieu, sur lui la grace et la paix, a dit ; "T "Tandis andis que deux femmes se trouvaient dans la foret avec leurs bebes respectifs, Ie loup prit Ie bebe de l'une d'elles et Ie devora. Elles se disputerent alors Ie beb bebee reste vivant, vivant, chacune preten dant qu'il etait Ie sien. Elles demanderent alors l'arbitrage de Salomon qui leur dit : 'Apportez-moi un couteau pour que j e Ie decoupe en deux parties; ainsi, chacune de vous en prendra une.' La plus jeune jeun e des deux dit : Ne fai faiss pas cela que Dieu D ieu te soit Misericordieux, c est son fils ' Salom Salomon on jugea juge a alors en e n sa faveur." » II se peut que que les deux jugements jugements - ceux ceux de David et Salomon Salomon - soient valables valables dans leur leur loi, loi, mais ce ce qu'ava it choisi Salomon etait Ie plus juste ; et c est pour ceia que Dieu a fait son eloge avant de faire aussi l eloge de son pere. II dit : « E t t chacun Nous donnames la faculte de juger et Ie

savoir. Et Nous asservimes les montagnes t exalter Notre gloire en compagnie de David, ainsi que les oiseaux. E t c'est Nous qui sommes Ie Faiseur. Nous lui (David) appri mes la fabrication des cottes de mailles afin qu'elles vous protegent contre vos violences mutuelles Oa guerre). En 375

 

 

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etes-vous donc reconnaissants ? » (21, 79-80) II dit ensuite : « E t (Nous avons soumis) a Salomon Ie vent impetueux qui, par son ordre, ordre , se dirigea ve vers rs la Terre que Nous avions benie. E t Nous sommes a meme de tout savoir, savoi r, et parmi les diables, i en etait qui plongeaient pour

lui et faisaient faisaient d' au autr tres es ttrav ravaux aux encore, et N Nou ouss le less surveil lions Nous-memes. » (21, 82 . II dit dans la sourate 38 S.ad : « Nous lui assujettimes alors Ie vent qui, par son ordre, soufflait moderement partout 00 i l voulait. De meme que les diables, bitisseurs et plongeurs de toutes sortes. E t . d'autres encore, accouples dans des chaines. Voila Notre don ; distribue-Ie ou retiens-le sans avoir a en rendre compte ». E t i l a une place rapprochee aupres de Nous et un beau refuge. » (38, 36-40) Lorsque Salomon delaissa les chevaux, pour l'amour de Dieu, Ie Seigneur lui compensa cela en lui soumettant Ie vent qui etait plus rap ide et plus puissant p uissant que les chevaux, et qui ne ne necessitait aucun investissement. Le vent souffiait modere ment« [ .. . J partout 00 i l voulait ». On rapporte rapporte qu'i l avait un immense tapis en bois qui pouvait supporter tout ce dont i l avait besoin comme maisons et palais, tentes, meubles, che vaux, chameaux, soldats parmi parm i les humains et les genies, genies, sans comptervoyager les animaux d'autres especes et les oiseaux. Lorsqu'il voulait ou partir en campagne au service de Dieu, i l prenait tout ce dont il avait besoin, puis ordonnait au vent de souffier de fa90n a ce que Ie tapis s'eleve dans les airs. Dne fois suspendu entre Ciel et Terre, i l lui ordonnait de souffier moderement et lorsqu'il voulait aller plus vite, i l ordonnait a la tempete de se lever leve r et celle-ci l emmenait a une vitesse prodigieusee la ou ille desirait. C est ains digieus ainsii q u'il pouvait quitter quitter au debut du jour Jerusalem et aller jusqu a Istakhar qui se trou vait a une distance d un mois de marche. II y restaitjusqu'a la fin de la joumee et il revenait ensuite de la meme fa90n a

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Jerusalem, Ace sujet, Dieu dit : « E t it Salomon (Nous avons assujetti) Ie ven vent, t, dont Ie parcours du matin equivaut it un mois (de marche) et Ie parcours du soir, un mois aussi. E t pour lui Nous avons fait couler la source de cuivre. E t pa parm rmii le less genies, il y en a qui travaillaient sous ses ordres, par permission de son Seigneur. Quiconque d'entre eux, cependant, deviait de Notre Not re ord ordre, re, Nou Nouss lui fais faision ionss gont gonter er au chatiment de la fournaise. lIs executaient pour lui ce qu'il voulait : sanctuaires, statues, plateaux comme des bassins, et marmites bien ancrees. « famille de David, oeuvrez par gratitude », alors qu'il y a eu peu de Mes ser viteurs qui sont reconnaissants. » (34, 12-13)

AI-Hasan al-Ba§rl a dit : « II (Salomon) partait de Damas, et faisait halte aI,Sakhar U l dejeunait puis continuait jusqu a Kaboul ou l passait Ia nuit. Or, entre Damas et Istakhar, t y avait une distance d un mois de marche, de meme qu'entre Istakhar et Kaboul. » Cela dit, les specialistes en civilisation et en geographie ont dit qu'Istak qu'I stakhar har a ete batie par pa r lles es genies sur ordre de Salomon ; Us disent aussi qu' q u' elle etait Ie centre du royaume des Turcs dans I' antiquite. antiquite. Les genies o ont nt egalement, d'apres certaines theses, construit certaines autres villes comme Tadmur, Jerusalem, 1a porte de Djiron et la porte d'al Band qui se trouvent a Damas. Quant a la source de cuivre citee dans Ie Coran, Qatada a dit qu'elle se trouvait au Yemen ou Dieu l a fait surgir pour Salomon. Salom on. As-Suddl a dit q u eUe a couIe durant trois trois jours seu lement, Ie temps que Salomon prenne ce dont l avait besoin pour ses constructions. Dieu dit ensuite : « E t parmi les genies, il y en a qui q ui travai travaillaient llaient so sous us ses ordres, par per

mission de son Seigneur. Quiconque d'entre eux, cepen dant, deviait de Notre ordre, Nous lui faisions goftter au chatiment chatime nt de la fournaise » : Dieu lui a soumis les genies qui accomplissaient toutes sortes de besognes, sans connaltre de 377  

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faiblesse et sans rechigner a la tache. Ceux qui desobeissaient a ses ordres, Dieu leur reservait un chatiment humiliant. « lis executaient pour lui ce qu'il voulait : sanctuaires [ .. . J », c est-a-dire des endroits agreables et des places d honneur ; « [ ... J statues [ .. . J », c est-a-dire les effigies qu on mettait sur les murs, murs, car cela etait permis dans dans leur Loi et leur religion; « [ ] et des plateaux plate aux comme des bassins, et marmites bien ancrees ». Par marmites bien ancrees, i l faut entendre des marmites fixes, comme l a soutenu Ikrima, Mujahid et d autres. Et dans la me sure U cela etait fait dans Ie but de nourrir les pauvres et d et re bienfaisant envers les les gens, Dieu dit : « famille de David, oeuvrez par gratitude », alors qu'il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants ». II dit aussi : « [ J De meme que les diables, bitisseurs et plon geurs de toutes sortes. Et d'autres encore, accouples dans est-it-dire qu il s comptaient parmi eux ceux des chaines »; c est-it-dire qui travaillaient dans la construction et ceux qui plongeaient it la recherche de pedes, de joyaux et autres choses qu on ne trouve que dans les les profondeurs profondeur s des mers. mers. Quant it cette parole de Dieu : « t d'autres encore, accouples dans des chai nes » cela veut dire que ceux qui desob6issaient it ses ordres, 6taient enchaines, par deux. Tout cela faisait partie de ce que Dieu avait soumis et assujetti assujetti a l intention de Salomon et qui donnait a son royaume une perfection qu aucun autre roi ne pouvait atteindre, ni avant ni apres lui. AI-Bukhari a rapporte, d apres Abu Hurayra : « Le AI-Bukhari Prophete, sur lui Ia grace et la paix, a dit : « Un djinn redouta ble s est manifeste a moi, hier, et a voulu s interposer entre moi et rna priere, mais Dieu Di eu m a permis de Ie maitriser. Je l ai pris etj ai voulu l enc hainer a une colonne de Ia mosquee afin que vous Ie voyiez tous, rnais j e me suis souvenu de l invoca tion de mon frere Salomon : Seigneur Pardonne-moi et fais-moi fais-m oi don d'un d'u n royaume tel que nul apres moi n'aura de pareil. » (38, 35) Alors, j e l ai chasse.» 378  

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_____ __Salom on (Sulaymln) fils de David, sur lui Ie salut

AI-Bukhad a aussi rapporte, toujours d'apres Abu

Hurayra : « L'Envoye L'Envoy e de Dieu, sur lui la grace et la paix, a dit : "Salomon fils fils de Dav id a dit un jour : 'Je partagerai, cette nuit, la couche de soixante-dix femmes, chacune d ' eUes portera un enfant qui sera un cavalier combattant dans la voie de Dieu.' Son compagnon lui dit : 'S'il plait aDieu ', mais Salomon oublia de dire cela. Aussi, aucune de ces femmes ne tomba enceinte, saufune qui mit au monde un bebe malforme" ». Le Prophete, Prophe te, sur su r lui la grace et l a paix, a dit: « S'il avait dit : "S'il plait aDieu", i aurait eu des enfants avec toutes ces femmes, qui auraient combattu dans la voie de Dieu. » L'imam Ahmad a rapporte, quant a lui, d'apres Abu Hurayra, que l'Envoye de Dieu, sur lui la grace et la paix, a dit: « Salomon fils fils d e David Davi d a dit un jour : "Je partagerai cette nuit la couche de cent femmes, chacune d'elles enfantera un garcon garco n qui combattra comb attra dans la voie de Dieu". II ajouta : "Mais il oublia de dire: 'S'it plait aDieu!' II partagea done leur cou che, et aucune d ' eU eUes es ne mit au monde d ' enfant, sauf une qui enfanta un bebe malforme." » L'Envoye de Dieu, sur lui la grace et la paix, ajouta : « S'il avait dit : "S'il plait aDieu", i ne se serait pas parjure et i aurait atteint son but. » L a mort d e Salomon, la duree d e sa vie et de son royaume

Dieu dit : « Puis, quand Nous decidames de sa mort, il n'y eut pour Ies avertir de sa mort que Ia "bete de l a terre", qui rongea sa canne. Puis, lorsqu'il s'ecrouIa, il apparut de toute evidence aux genies que s'ils connaissaient vraiment I'inconnu, its ne seraient pas restes dans Ie supplice humi liant (de la servitude). » (34, 14) Abu Dawiid a rapporte dans Le Livre du destin que Khaythama a dit : « Salomon a dit a l'ange de la mort 379  

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"Lorsque viendra Ie moment de prendre mon f u n e ~ informe moi a l'avance". L'ange lui repondit : "Je ne sais pas plus que toi quand viendra ce moment. Tout ce qu'il y a c'est qu'au moment de prendre Pame d'un etre, un livre m'est donne dans lequel se trouve son nom. » ~ b a g h Ibn al-Faraj et 'Abdullah Ibn Wahb ont rapporte que 'Abdur-Rahman Ibn Zayd Ibn Aslam a dit : « Salomon a dit a ange de la mort : "Lorsque viendra Ie moment de prendre mon a m e ~ avertis-moi." vint done,, comme prevu, l' en informer en lui disant : 0 Salomon! done On vient de m'ordonner de prendre ton arne, et il ne te reste qu'une heure a vivre." Salomon ordonna alors aux genies de lui construire a I' endroit me meme me oil il etait assis un sanctuaire en cristal sans porte; i l se mit alors a p r i e r ~ en s'appuyant sur sa canne. canne. L'ange de la mort entra et prit son arne, tandis qu'il etait toujours appuye sur sa canne. » II va de soi qu'il n'avait n'avait pas fait cela pour echapper a i ange de la mort mais pou r que les genies Ie croient toujours vivant et qu'ils continuent a tra vailler. C'est alor alorss que Dieu envoya la "bete de la terre" (un ver) qui commens:a a ronger sa canne. Puis, quand celle-ci devint creuse, elle ne put supporter Ie corps de Salomon qui s ' ecroul ecroula. a. Lorsque les genies virent cela, ils se disperserent et partirent. II dit : « C'est la Ie sens de la parole du d u Tres-Haut : "Puis, quand Nous decidames sa mort, i n'y eut pour p our les les avertir de sa mort que la 'bete de la terre', qui rongea sa

canne. Puis, lorsqu'i1 s'ecroula, i apparut de toute evi· dence aux genies que s'ils connaissaient vraiment I'in connu, Us ne seraient pas restes dans Ie supplice humiliant (de la servitude)." } 3 4 ~ 14) ~ b a g h a dit : « II m'a eM rap porte que cette bete passa une annee a ronger sa canne s'ecro croula ula ». La meme these a ete attri attri jusqu'au moment oil i s'e buee a un groupe de pieux

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Savant. et Dieu est plus Savant.

On rapporte que c ' est durant la quatrieme annee de son regne qu'i qu 'ill ce commens: comme ns:aafils la restauration duregna temple deles Jerusalem. Apres lui, fut son Roboam qui sur Enfants 380  

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---..Salomon (SuJayman) fils de David, sur lui

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d'Israel. Son regne regne dura dix-sept ans, ans, d'apres d'a pres ce qu a rapporte Ibn Jadr. A sa mort, e royaume des Enfants d'Israei se mor cela.

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