Les Systèmes d'exploitation

February 20, 2017 | Author: M_Ordinateur | Category: N/A
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Les Systèmes d'Exploitation

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Contenus Articles Définitions Système d'exploitation

1 1

Environnement graphique

21

Noyau de système d'exploitation

24

Les Systèmes propriétaires

36

Microsoft Windows

36

Windows XP

43

Windows Vista

51

Windows 7

76

Windows 8

86

Mac OS

90

Mac OS X

92

Les Systèmes libres

100

Logiciel libre

100

Noyau Linux

118

GNU

126

Linux

129

Distribution Linux

151

Liste des distributions Linux

159

Debian

168

Ubuntu

179

SUSE

188

Linux Mint

199

Red Hat Enterprise Linux

205

Fedora (Linux)

209

Références Sources et contributeurs de l’article

223

Source des images, licences et contributeurs

227

Licence des articles Licence

230

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Définitions Système d'exploitation En informatique, un système d'exploitation est un ensemble de programmes qui dirige l'utilisation des capacités d'un ordinateur par les logiciels applicatifs[1]. Il reçoit de la part des logiciels applicatifs des demandes d'utilisation des capacités de l'ordinateur - capacité de stockage des mémoires et des disque durs, capacité de calcul du processeur. Le système d'exploitation accepte ou refuse de telles demandes, puis réserve les ressources en question pour éviter que leur utilisation n'interfère avec d'autres demandes provenant d'autres logiciels[1]. Le système d'exploitation est le premier programme exécuté lors de la mise en marche de l'ordinateur[2]. Il offre une suite de services généraux qui facilitent la création de logiciels applicatifs et sert d'intermédiaire entre ces logiciels et le matériel informatique[1]. Un système d'exploitation apporte commodité, efficacité et capacité d'évolution, permettant d'introduire de nouvelles fonctions et du nouveau matériel sans remettre en cause les logiciels[2]. Il existe sur le marché des dizaines de systèmes d'exploitation différents[2]. Ils sont souvent livrés avec l'appareil informatique[3] - c'est le cas de Windows, Mac OS, Irix ou Symbian OS. Les fonctionnalités offertes diffèrent d'un modèle à l'autre, et sont typiquement en rapport avec l'exécution des programmes, l'utilisation de la mémoire centrale, des périphériques, la manipulation des systèmes de fichiers, la communication, ou la détection d'erreurs[2]. La définition des systèmes d'exploitation est rendue floue par le fait que les vendeurs de tels produits considèrent comme étant le système d'exploitation la totalité du contenu de leur produit, y compris les vidéos, les images et les logiciels applicatifs qui l'accompagnent[1]. En 2010 les deux familles de systèmes d'exploitation les plus populaires sont la famille Unix (dont Mac OS X et Linux) et la famille Windows, celle-ci détenant un quasi-monopole sur les ordinateurs personnels, avec près de 90 % de part de marché depuis 15 ans[4].

Système d'exploitation

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Fonctionnalités Le système d'exploitation offre une suite de services généraux qui facilitent la création de logiciels applicatifs. Les services offerts sont en rapport avec l'utilisation des ressources de l'ordinateur par les programmes[2]. Ils permettent en particulier d'exécuter des programmes, de lire et écrire des informations, de manipuler les fichiers, de communiquer entre ordinateurs et de déceler des erreurs[2]. Ces services permettent à plusieurs usagers et plusieurs programmes de se partager les ressources de l'ordinateur[5]. • l'utilisation des périphériques. Chaque périphérique a ses propres instructions, avec lesquelles il peut être manipulé. Le système d'exploitation tient compte de cela. Il permet au programmeur de manipuler le périphérique par de simples demandes de lecture ou d'écriture, lui évitant la perte de temps de traduire les opérations en instructions propres au périphérique[5]. • Accès aux fichiers: en plus des instructions propres à chaque périphérique (lecteur de disquette, disque dur, lecteur de CD-ROM), le système d'exploitation tient compte du format propre à chaque support servant au stockage de fichiers. Il offre également des mécanismes de protection permettant de contrôler quel utilisateur peut manipuler quel fichier[5].

Le système d'exploitation est un intermédiaire entre les logiciels d'application et le matériel.

• L'accès aux ressources: Une des fonctions du système d'exploitation est de protéger les ressources contre l'utilisation par des personnes non autorisées, et de résoudre les conflits lorsque deux utilisateurs demandent simultanément la même ressource[5]. • Détection et récupération en cas d'erreur: lorsqu'une erreur survient, que cela soit du matériel ou du logiciel, le système d'exploitation traite l'erreur en adoucissant son impact sur le système informatique. Il peut tenter de recommencer l'opération, arrêter l'exécution du programme fautif, ou signaler le problème à l'utilisateur[5].

Relations dans un système d'exploitation moderne

• Contrôle. Un système d'exploitation peut tenir des statistiques d'utilisation des ressources, surveiller la performance, et les temps de réponse[5]. Le système d'exploitation assure la réservation des différentes ressources pour les besoins des programmes, qui sont exécutés simultanément. Les réservations peuvent être inscrites dans des journaux d'activités à des fins de statistiques ou de dépannage et le système d'exploitation peut refuser une réservation à un utilisateur qui n'a pas reçu préalablement d'autorisation[2]. Le matériel informatique peut exécuter des instructions, mais celles-ci sont rarement plus que des copies et des additions. La traduction d'opérations complexes en suite d'instructions est une tâche fastidieuse qui incombe au système d'exploitation[5]. Le système d'exploitation prend en charge toute la manipulation du matériel et le logiciel applicatif ne peut pas voir la différence entre une machine simple, rudimentaire et une machine riche et complexe : Les mêmes services sont offerts dans les deux cas[1]. Le système d'exploitation facilite le travail de programmation en fournissant une suite de services qui peuvent être utilisés par les logiciels applicatifs[1]. Du point de vue du programmeur, son logiciel applicatif regarde vers le bas, en direction du système d'exploitation et du matériel et les programmes sont considérés comme fonctionnant sur le

Système d'exploitation système d'exploitation. Un système d'exploitation peut ainsi être vu comme une machine virtuelle. L'ensemble matériel + système d'exploitation forme la "machine" qui exécute le logiciel applicatif, une machine en partie simulée par du logiciel[1].

Typologie Il existe cinq générations de système d'exploitation: les systèmes d'exploitation batch, multiprogrammés, en temps partagé, temps réel et distribués. Chacun des principes mis en œuvre dans une génération se retrouve dans les générations suivantes[5]. • Un système batch est prévu pour exécuter l'un après l'autre des grands calculs, avec peu d'intervention utilisateur[2]. À partir de la génération des systèmes d'exploitation multiprogrammés, plusieurs programmes sont exécutés simultanément par planification (scheduling): Dans ces systèmes d'exploitation multitâches, plusieurs programmes résident en mémoire centrale et le système d'exploitation suspend régulièrement l'exécution d'un programme pour continuer l'exécution d'un autre[5]. • Dans la génération des systèmes multiprogrammés, l'exécution simultanée de plusieurs programmes vise l'utilisation efficace de la puissance de calcul du processeur. • Dans la génération des systèmes en temps partagé l'exécution simultanée de plusieurs programmes vise à répondre rapidement aux demandes de plusieurs utilisateurs en communication directe avec l'ordinateur[5]. • Un système d'exploitation temps réel doit garantir que toute opération se termine dans un délai donné, en vue de garantir la réussite du dispositif dans lequel l'ordinateur est utilisé[2]. • Un système distribué dirige l'utilisation des ressources de plusieurs ordinateurs à la fois. Il utilise les capacités d'un réseau informatique, contrôle un groupe de machines, et les fait apparaître comme une machine unique, imaginaire, de très grande capacité[2]. Chaque système d'exploitation est conçu pour fonctionner avec une gamme particulière de machines (type de processeur, constructeur, architecture). Si un système d'exploitation est disponible pour plusieurs gammes de machines différentes, alors le même code source est compilé [6] et adapté à chaque gamme de machines. La palette de pilotes inclus dans le système d'exploitation est adaptée au matériel informatique disponible sur le marché pour cette gamme de machines.

Première génération: les batch Les systèmes d'exploitation basés sur les batchs[7] sont apparus dans les années 1950. Dans ces systèmes le principal dispositif d'entrée sont les cartes perforées. Un programme (avec ses données) n'est autre qu'une pile de cartes. L'exécution d'un programme consiste à demander à un opérateur de placer la pile de cartes dans le lecteur, puis l'opérateur inverse quelques interrupteurs pour lancer l'exécution du programme. Le processeur n'est pas utilisé durant les manipulations de l'opérateur[5][Quoi ?]. Un batch est un lot de travaux à effectuer. L'opérateur compose un batch en posant les unes sur les autres les piles de cartes des différents programmes (avec leur données) demandés par les utilisateurs. Il forme une grande pile de cartes séparées par des marque-page[8] qu'il place ensuite dans le lecteur. Le regroupement de plusieurs programmes en un batch diminue les interventions de l'opérateur[5]. Dans un système basé sur les batch le cœur du système d'exploitation est un programme moniteur, qui réside continuellement en mémoire centrale, et qui permet à l'opérateur de demander de commencer ou d'arrêter l'exécution du lot. À la fin de l'exécution de chaque tâche du lot, le moniteur effectue des travaux de nettoyage, puis lance l'exécution de la tâche suivante. L'opérateur intervient ainsi uniquement au début et à la fin du lot[5].

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Système d'exploitation Dans ces systèmes d'exploitation les commandes ajoutées au marque-pages, formulées dans le langage JCL (Job Control Language) sont un des seuls moyens qu'a l'utilisateur d'interagir avec le système d'exploitation[5]. Les systèmes d'exploitation batch sont adaptés à des applications où il y a de très gros calculs avec très peu d'implication de l'utilisateur: météo, statistiques, impôts... Les utilisateurs n'attendent pas les résultats, soumettent les demandes, puis reviennent un peu plus tard collecter les résultats[5]. En raison de la grande différence de vitesse entre le processeur et les périphériques, dans un système d'exploitation batch le processeur est inutilisé 90 % du temps parce que les programmes attendent qu'un périphérique ou un autre termine les opérations. Avec de tels systèmes d'exploitation il n'y a pas de concurrence entre les différentes tâches, la mise en œuvre de l'utilisation du processeur, de la mémoire et des périphériques est par conséquent triviale[5].

Deuxième génération: la multiprogrammation Les systèmes d'exploitation multiprogrammés sont apparus dans les années 1960. Le but recherché de tels systèmes est d'augmenter l'efficacité de l'utilisation du processeur et des périphériques en utilisant la possibilité de les faire fonctionner en parallèle. Plusieurs programmes sont placés en mémoire centrale, et lorsque le programme en cours d'exécution attend un résultat de la part d'un périphérique, le système d'exploitation ordonne au processeur d'exécuter un autre programme[5]. Dans les systèmes d'exploitation multiprogrammés, l'utilisation du processeur est partagée par planification (scheduling): À chaque utilisation d'un périphérique, le système d'exploitation choisit quel programme va être exécuté. Ce choix se fait sur la base de priorités. Le système d'exploitation comporte un mécanisme de protection qui évite que le programme en cours d'exécution lit ou écrit dans la mémoire attribuée à un autre programme. Les programmes sont exécutés dans un mode non-privilégié, dans lequel l'exécution de certaines instructions est interdite[5]. Les systèmes multiprogrammés nécessitent un ordinateur et des périphériques qui mettent en œuvre la technique du DMA (direct memory access): Par cette technique le processeur ordonne à un périphérique d'effectuer une opération; le résultat de l'opération est placé en mémoire centrale par le périphérique pendant que le processeur exécute d'autres instructions. Dans les systèmes multiprogrammés tout comme les systèmes batch l'utilisateur n'a que peu de contact avec les programmes et de maigres possibilités d'intervention[5].

Troisième génération: le temps partagé Les systèmes d'exploitation en temps partagé sont apparus dans les années 1970. Ils sont utilisés dans des dispositifs interactifs où plusieurs utilisateurs sont simultanément en dialogue avec l'ordinateur. Un système d'exploitation en temps partagé est destiné à répondre rapidement aux demandes de l'utilisateur, et donner à chaque utilisateur l'impression qu'il est le seul à utiliser l'ordinateur[5]. Un système en temps partagé met en œuvre des techniques sophistiquées de multiprogrammation en vue de permettre l'utilisation interactive de l'ordinateur pas plusieurs usagers et plusieurs programmes simultanément[2]. L'arrivée de cette nouvelle génération de systèmes d'exploitation en 1970 résulte d'une forte demande des consommateurs et de la baisse du prix du matériel informatique qui a rendu possible sa réalisation[5]. Dans les systèmes d'exploitation en temps partagé la notion de batch n'a que peu d'importance. Ces systèmes mettent en œuvre de nouveaux mécanismes d'utilisation du processeur et de la mémoire, ce qui leur permet de répondre rapidement à des demandes provenant simultanément d'un grand nombre d'utilisateurs[5]. Dans ces systèmes, tout comme dans la génération précédente, l'utilisation du processeur est planifiée. Cependant contrairement aux systèmes de la génération précédente, dans les systèmes en temps partagé chaque programme est exécuté durant une tranche de temps déterminé, puis le système d'exploitation bascule sur l'exécution d'un autre programme, ce qui évite qu'un programme monopolise l'utilisation du processeur au service d'un utilisateur, entrainant des retards pour les autres usagers[5].

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Système d'exploitation Les systèmes d'exploitation en temps partagé mettent en œuvre la technique du swap: lorsque le programme en cours d'exécution a besoin de plus de mémoire que ce qui est disponible, alors un autre programme inactif est retiré pour gagner de la place; le programme inactif est enregistré temporairement sur le disque dur. L'enregistrement sur disque provoque cependant une perte de temps non négligeable[5]. En 2011 de nombreux systèmes d'exploitation sont basés sur Unix, un système en temps partagé[3].

Quatrième génération: le temps réel Les systèmes d'exploitation temps-réel sont apparus dans les années 1980. Ils sont destinés aux dispositifs qui doivent non seulement donner des résultats corrects, mais les donner à temps, c'est-à-dire dans un délai déterminé. Les systèmes d'exploitation temps réel sont souvent utilisés par des ordinateurs reliés à un appareil externe, où un retard de réponse de l'ordinateur entraînerait un échec de l'appareil: pilotes automatiques, les robots industriels, les applications vidéo et audio[5]. Dans les système d'exploitation temps réel l'accent est mis sur la durée nécessaire pour effectuer chaque opération: répondre aux demandes rapidement en vue de satisfaire aux contraintes de temps du système dans lequel il va être utilisé[5]. Certains services offerts par ces systèmes d'exploitation sont réalisés comme des logiciels applicatifs, et sont exécutés en concurrence avec ceux-ci. Un système d'exploitation temps réel autorise un contact direct entre les logiciels applicatifs et les périphériques. Dans certains systèmes temps réel les ressources sont réservées à l'avance, ce qui évite les ralentissements que provoqueraient les réservations à la volée, et garantit que les ressources seront continuellement disponibles[5]. Les systèmes d'exploitation temps-réel évitent d'utiliser la technique du swap en raison des risques de dépassement des délais[5]. Windows CE, Embedded Linux, Symbian OS, PalmOS et VxWorks sont des systèmes d'exploitation temps réel[9].

Cinquième génération: les systèmes distribués La baisse des prix du matériel informatique a permis, dans les années 1990, la création de systèmes informatiques composés de plusieurs ordinateurs, et donc plusieurs processeurs, plusieurs mémoires, et de nombreux périphériques. Un système distribué permet le partage des ressources entre les ordinateurs. Un utilisateur d'un ordinateur bon marché peut se servir de ressources coûteuses qui existent sur un autre ordinateur[5]. Mach, Amoeba, Andrew, Athena, et Locus sont des systèmes d'exploitation distribués. Ils ont tous été développés par des universités[10].

Histoire Dans les années 1940 les ordinateurs étaient programmés par manipulation d'interrupteurs à bascule, puis plus tard par l'introduction d'une pile de cartes perforées dans un lecteur dont la mécanique était similaire à celles des pianos mécaniques - technique appelée mécanographie. Les ordinateurs des années 1940 à 1960, très coûteux, étaient la propriété des entreprises et des institutions. Chaque utilisateur avait le droit d'utiliser l'ordinateur pendant un temps limité. Ce temps était souvent déterminé par une horloge murale ou une pointeuse, et l'utilisateur avait alors à disposition la totalité du matériel de l'ordinateur. Il apportait avec lui une pile de cartes perforées qui contenait les instructions du ou des programmes à exécuter. Les ordinateurs de cette époque effectuaient une seule tâche à la fois, au service d'un seul utilisateur. Les programmes pour ces ordinateurs contenaient toutes les instructions nécessaires pour manipuler le matériel de l'ordinateur. Si la logithèque pour cet ordinateur comportait cinquante programmes, les instructions nécessaires pour manipuler le matériel se retrouvaient dans chacun de ces cinquante programmes.

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Système d'exploitation Avec l'agrandissement de la logithèque, l'idée est venue d'isoler les instructions routinières dans un programme séparé, programme qui résiderait continuellement dans la mémoire, quel que soit le programme en cours d'exécution. Ce programme était un système d'exploitation, sous sa forme la plus rudimentaire.

1960, la multiprogrammation Les ordinateurs des années 1960 avaient en général comme périphérique un lecteur de carte perforée, une imprimante et un disque dur. Les ingénieurs ont constaté que les ordinateurs passaient plus de temps à attendre qu'un périphérique termine son travail qu'à exécuter des instructions. Les systèmes d'exploitation ont alors été conçus de manière à permettre l'exécution de plusieurs programmes à la fois. D'abord, les programmes étaient chargés en mémoire pour y résider simultanément. Le premier programme était exécuté, puis, lorsqu'il avait besoin d'attendre qu'un périphérique se libère, le système d'exploitation enchaînait sur l'exécution du deuxième programme, puis le troisième et ainsi de suite. Cette technique, dite de multiprogrammation, est le précurseur du multitâche des systèmes d'exploitation d'aujourd'hui, proche du multitâche coopératif qui a été utilisé jusque dans les années 1990. En 1965 le Massachusetts Institute of Technology se lance dans la création du premier système d'exploitation multitâche et multi-utilisateurs : Multics (pour MULTiplexed Information and Computing Service[11] ou service multiplexé d'information et de calcul). Sur le principe de la multiprogrammation, le système d'exploitation autorisait le chargement de plusieurs programmes en mémoire et gérait le passage de l'un à l'autre, mais cette fois-ci sans attendre le blocage d'un programme[12]. Chaque programme était exécuté pendant une durée de quelques millisecondes, puis le système passait au suivant. Ce temps, très court, donnait l'illusion que les programmes s'exécutaient simultanément - une illusion qui existe encore avec les systèmes d'exploitation contemporains. De plus, ces programmes pouvaient appartenir à des utilisateurs distincts, chacun ayant l'impression que la machine travaille uniquement pour lui. La possibilité pour un ordinateur de servir simultanément plusieurs personnes augmentait le retour sur investissement de l'achat de matériel très coûteux par les entreprises et les institutions. Mais, écrit en langage de programmation PL/I et trop complexe pour les ordinateurs de l'époque, Multics fut un échec commercial. Il a cependant inspiré en grande partie la gamme de systèmes GCOS développés conjointement par Honeywell et Bull[13]. En 1969, les ingénieurs Ken Thompson et Dennis Ritchie des laboratoires Bell rêvent d'utiliser le système d'exploitation Multics, mais le matériel pour le faire fonctionner est tout simplement hors de prix. Thompson se lance dans l'écriture d'une version allégée de Multics pour un PDP-7 inutilisé. Le système, fonctionnel, est surnommé Unics (pour UNiplexed Information and Computing Service[14]), puis finalement baptisé UNIX. Rapidement reprogrammé dans un langage de programmation plus approprié (le C, développé par Ritchie pour l'occasion), UNIX se révèle particulièrement simple à porter sur de nouvelles plateformes, ce qui assure son succès[15],[16],[17].

1972, Les micro-ordinateurs Sorti en 1972, le Micral de la société R2E est le premier micro-ordinateur du monde. il est équipé d'un processeur Intel 8008 et du système d'exploitation SYSMIC - appelé alors moniteur d'exploitation. Le système d'exploitation SYSMIC sera plus tard renommé PROLOGUE lors du rachat de la société par Bull en 1978. Sorti en 1975, l'Altair 8800 est un micro-ordinateur livré en kit au prix approximatif de 400 $, et comme le Micral il se programmait en inversant une série d'interrupteurs à bascule situés sur la face avant de l'appareil. Le prix de l'Altair 8800 le rendait accessible aux particuliers mais son utilisation compliquée (qui rappelle les ordinateurs centraux des années 1940) limitait son utilisation à des passionnés et des hobbyistes. À cette époque, les micro-ordinateurs n'avaient pas une puissance de calcul suffisante pour être équipés d'un système d'exploitation comme Unix ou OS/360. Gary Kildall, ingénieur pour Intel crée CP/M, le premier système d'exploitation pour micro-ordinateur.

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Système d'exploitation En 1980, IBM prend contact avec Bill Gates, co-fondateur de la société Microsoft, pour l'adaptation du langage BASIC à son nouveau micro-ordinateur, le Personal Computer (abrégé PC). IBM est également à la recherche d'un système d'exploitation, et Gates conseille à la société de se tourner vers CP/M. Mais Gary Kildall refuse de signer le contrat avec IBM. Bill Gates saute sur l'occasion : il rachète QDOS – un système d'exploitation quick-and-dirty pour les processeurs Intel 8086 – pour proposer à IBM le package DOS/BASIC. Après quelques modifications effectuées à la demande d'IBM, le système est baptisé MS-DOS[18],[19]. C'est à la même époque que Steve Jobs et Steve Wozniak fondent la startup Apple Computer, avec comme optique de faire du micro-ordinateur un produit grand public aussi facile d'usage que n'importe quel appareil électrique. Xerox, une des sociétés majeures de l'époque s'intéresse à l'optique de Steve Jobs, réunit une poignée de scientifiques et d'ingénieurs dans son centre de recherche de Palo Alto et, sur la base de thèses et d'études en ergonomie effectuées les années auparavant, développe le premier micro-ordinateur équipé d'une interface utilisateur graphique. Le résultat des recherches, le Xerox Star ne sera jamais commercialisé et c'est Apple qui, dix ans plus tard, avec le Macintosh, popularise les recherches effectuées par Xerox[20].

1990, les systèmes d'exploitation sous licence libre Article connexe : licence libre. En 1983, Richard Stallman du Massachusetts Institute of Technology lance l'idée d'un système d'exploitation sous licence libre : GNU[21]. Il développe des outils de programmation, des logiciels utilitaires, et crée la GNU General Public License - un contrat de licence qui autorise une utilisation sans restrictions ainsi que la publication du code source, sa modification, et sa redistribution. Le succès est immédiat, mais le système ne possède toujours pas, en 1990, de noyau libre, et les tentatives pour en développer un sont loin d'être abouties[22]. En 1987, Andrew Tanenbaum, professeur à l'université libre d'Amsterdam a créé le système d'exploitation Minix, clone d'UNIX dont le code source était destiné à illustrer son cours sur la construction des systèmes d'exploitation[23]. Mais Minix, à vocation pédagogique, comportait de trop nombreuses limitations techniques, et ne permettait pas une utilisation poussée[24]. Inspiré par les travaux de Tanenbaum, Linus Torvalds, étudiant à l'université d'Helsinki se lance alors dans le développement de son propre noyau : Linux, qui est à la base une réécriture de Minix. La toute première version (0.01) sort en 1991, Linux passe sous licence GNU en 1992[25] et il faut attendre 1994 pour voir la version 1.0[26] qui donne naissance à la distribution d'un système d'exploitation entièrement libre, GNU/Linux. Un autre système d'exploitation libre apparaît à la même époque : il s'agit de 4.4BSD. La Berkeley Software Distribution (traduction : la suite de logiciels de Berkeley) – abrégé BSD – est la version d'UNIX développée par les étudiants et les chercheurs de l'université de Berkeley depuis 1977[27]. Les logiciels utilitaires, créés sous licence libre, sont vendus avec le noyau Unix de AT&T, lui-même sous licence propriétaire. Cette double licence de BSD est à l'origine de plusieurs années de litige entre l'Université de Berkeley et AT&T[28]. Les étudiants de l'université travaillent à remplacer les programmes développés par AT&T par leurs propres programmes, sous licence libre, afin de résoudre le litige. Cette situation dure jusqu'à la sortie de 4.4BSD en 1994, qui ne contient pratiquement plus de code AT&T[29]. C'est à la suite des initiatives et travaux de Linus Torvalds et Richard Stallman, aidés par des milliers de bénévoles et à la suite des travaux des étudiants de l'université de Berkeley que GNU/Linux et 4.4BSD sont devenus les premiers systèmes d'exploitation sous licence libre[30].

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Système d'exploitation

Composition Un système d'exploitation est composé d'une large palette de programmes. La composition exacte dépend de l'usage cible et du type d'appareil informatique auquel le système est destiné (ordinateur personnel, serveur, superordinateur ou encore système embarqué). Si le système d'exploitation est destiné à être utilisé sur un ordinateur personnel ou une console de jeu vidéo, l'interface graphique sera raffinée et ergonomique. S'il est destiné à être utilisé sur un serveur, il comprendra une large palette de protocoles et de pilotes pour du matériel réseau, sera multi-tâches et muni de contrôles d'accès. Au contraire, le nombre de pilotes sera restreint au minimum et le système d'exploitation sera prévu pour être enregistré sur une mémoire morte s'il est destiné à un assistant personnel ou un téléphone mobile. Un système d'exploitation destiné à des superordinateurs sera massivement multiprocesseur, c'est-à-dire qu'il pourra être utilisé sur un ordinateur équipé de centaines voire de milliers de processeurs.

Interface de programmation Le système d'exploitation effectue de nombreuses actions sur demande des logiciels applicatifs. Le point de contact entre un logiciel applicatif et le système d'exploitation est appelé interface de programmation (anglais Application Programming Interface abrégé API). Ce peut être des fonctions mises à disposition dans des bibliothèques logicielles, ou des logiciels serveur qui répondent aux requêtes envoyées par les logiciels applicatifs. L'utilisation de la même interface de programmation quel que soit le matériel, le protocole ou le système de fichier concerné assure la portabilité des logiciels applicatifs : un logiciel applicatif donné pourra fonctionner sur différents ordinateurs, quelle que soit leur configuration, en particulier quel que soit le matériel, le système de fichier ou le protocole utilisé. POSIX (acronyme de l'anglais Portable Operating System Interface) est une norme relative à l'interface de programmation du système d'exploitation. De nombreux systèmes d'exploitation sont conformes à cette norme, notamment les membres de la famille Unix.

L'ordonnanceur L'ordonnanceur (anglais scheduler) est le programme du système d'exploitation qui contrôle le déroulement des autres programmes. Dans un système d'exploitation multitâches l'ordonnanceur assure l'exécution simultanée de plusieurs programmes (concurrence). L'exécution simultanée de plusieurs programmes est réalisée de la manière suivante: l'ordonnanceur commande l'exécution à tour de rôle de chaque programme par le ou les processeurs de l'ordinateur, chaque processeur exécute les instructions d'un programme pendant une fraction de seconde, puis l'ordonnanceur effectue une commutation de contexte (anglais context switch), suspend l'exécution du programme en cours et passe au programme suivant.

La communication inter-processus Les systèmes informatiques sont typiquement composés de nombreux programmes qui coopèrent en s'échangeant des informations. Les échanges d'informations entre les processus (programmes en cours d'exécution) peuvent se faire à l'aide de messages stockés en mémoire, le système d'exploitation s'occupant de collecter les messages et les mettre à disposition de chaque destinataire. Tout processus qui attend un message sera interrompu jusqu'à l'arrivée d'un message et l'ordonnanceur évitera toute commutation de contexte vers un processus en attente. Le système d'exploitation s'assure également que les processus qui partagent un espace de stockage commun (en lecture ou écriture) ne se trouvent pas en situation de compétition, c'est-à-dire dans une situation où le résultat d'une opération dépend de l'ordre dans lequel les processus accèdent à l'espace partagé.

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Système d'exploitation

Gestion de la mémoire Le système peut être chargé de plusieurs tâches relatives à la mémoire. Toutes ses fonctionnalités ne sont pas toujours disponibles, en fonction du type d'architecture matériel et du système d'exploitation. • allocation de la mémoire : réserver de la mémoire, et la mettre à disposition d'une application, d'un pilote ou une autre partie du système d'exploitation. • protection de la mémoire : s'assurer que la mémoire est utilisée uniquement par le programme pour lequel elle a été réservée et empêcher un programme de modifier par inadvertance ou volontairement les informations propres à un autre programme. • pagination de la mémoire : décomposer la mémoire en zones de taille fixe: les pages. • mémoire virtuelle et swap : simuler la présence de mémoire centrale en utilisant un autre type de mémoire. Les pages de mémoire centrale sont alors échangées (anglais swap) avec des pages contenues dans une mémoire secondaire - par exemple un disque dur - en vue de limiter l'utilisation de la mémoire centrale. La mémoire virtuelle Le mécanisme dit de mémoire virtuelle est destiné à simuler la présence ou l'absence de mémoire centrale par manipulation de l'unité de gestion mémoire - un composant électronique (anglais Memory Management Unit abrégé MMU). C'est un mécanisme courant dans les systèmes d'exploitation contemporains. La mémoire virtuelle permet d'exécuter simultanément plus de programmes que ce que la mémoire centrale peut contenir. Chaque programme n'ayant pas besoin que la totalité des informations qu'il manipule soit présent dans la mémoire centrale[31], une partie des informations sont stockées dans la mémoire de masse (en général dans un fichier ou une partition de disque dur) habituellement plus importante mais plus lente et sont transférées en mémoire centrale lorsque le programme en a besoin[32]. Les programmes disposent d'un (ou plusieurs) espaces virtuels de mémoire continus pour travailler. Les adresses des données sont dites virtuelles dans la mesure où l'information adressée ne se trouve pas forcément en mémoire centrale, et pas forcément à l'adresse indiquée. Lorsque le programme essaie de lire ou écrire une donnée dans sa mémoire virtuelle, l'unité de gestion de mémoire cherche l'adresse physique correspondant à l'adresse virtuelle sollicitée grâce à une table de correspondance. Si l'emplacement n'est pas présent en mémoire centrale, il n'y aura évidemment aucune adresse physique correspondante. Le système d'exploitation devra alors chercher à libérer un espace en mémoire centrale en échangeant (anglais swap) le contenu d'un emplacement donné de mémoire centrale avec le contenu sollicité, qui se trouve en mémoire de masse[33],[34]. Cette opération s'effectue automatiquement, à l'insu des programmes. Des mémoire associatives, incorporées dans l'unité de gestion de mémoire, accélèrent le calcul des adresses[35].Les systèmes d'exploitation utilisent généralement deux mémoires associatives : une pour le mode kernel et une pour le mode utilisateur. La mémoire du mode kernel est arrangée de manière à permettre au processeur d'utiliser la totalité de la mémoire centrale disponible - lors de l'exécution des programmes du noyau du système d'exploitation. Tandis que celle du mode utilisateur est arrangée de manière à protéger le noyau (qui est ainsi invisible pour le programme en question) - lors de l'exécution des programmes hors du noyau. Chaque programme dispose de sa propre table de correspondance, ce qui permet de les isoler les uns des autres. Lors d'une commutation de contexte, le système d'exploitation placera la table du programme courant dans la mémoire associative[36]. Le système d'exploitation crée également de nouvelles tables pour les programmes qui démarrent et décide quels emplacements de mémoire virtuelle seront ou ne seront pas présents en mémoire centrale[37].

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Système d'exploitation

Pilotes Un pilote (anglais driver) est un programme qui contient les instructions à exécuter pour utiliser un certain périphérique informatique. Les pilotes sont fournis par l'auteur du système d'exploitation ou le fabricant du périphérique. Un système d'exploitation contient typiquement de nombreux pilotes correspondant à de nombreux composants matériels susceptibles d'être montés dans l'ordinateur. L’interface de programmation est similaire sur tous les pilotes, tandis que les instructions du programme diffèrent en fonction des caractéristiques de chaque composant matériel, ce qui assure l'utilisation banalisée du périphérique. Le système d'exploitation dirige l'utilisation des pilotes par les logiciels applicatifs. Il intervient lorsque plusieurs logiciels applicatifs tentent d'utiliser le même matériel en même temps, et active ou désactive les pilotes en fonction du matériel présent dans l'ordinateur. Lors de chaque événement survenu sur un périphérique (réception d'informations, fin d'un envoi, manipulation effectuée par l'utilisateur, etc.), ce dernier provoque une interruption matérielle, un mécanisme électronique qui provoque une commutation de contexte ; le système d'exploitation déclenche alors l'exécution des instructions du pilote concerné. Les logiciels applicatifs ainsi que le système d'exploitation peuvent également, au besoin, déclencher l'exécution des instructions d'un pilote.

Système de fichiers Un système de fichier (anglais file system) est une structure en arbre dans laquelle sont stockés des fichiers ainsi que d'autres informations. Divers programmes du système d'exploitation s'occupent de répartir les fichiers sur les mémoires de masse tels que les disques durs et de les relier pour former la structure du système de fichiers. Il existe diverses manières de disposer les fichiers dans une mémoire de masse. Une mémoire de masse qui a été remplie avec un système d'exploitation selon une disposition donnée sera reconnue par un autre système d'exploitation uniquement si celui-ci reconnaît la disposition en question. Les mémoires amovibles telles que les CD ou les DVD ont une disposition normalisée dont les spécifications sont publiques, ce qui assure leur reconnaissance par tous les systèmes d'exploitation (voir ISO 9660 et UDF). Un système d'exploitation contient typiquement différents programmes qui servent à manipuler un système de fichier. Chaque programme manipule les fichiers conformément à une disposition donnée. Ces programmes effectuent des opérations telles que créer des fichiers, les copier, les supprimer, créer et supprimer des répertoires ainsi que formater la mémoire de masse c'est-à-dire créer une structure vide. voir FAT, HFS ou ext2fs. Lorsque le système de fichier est distribué, c'est-à-dire que les fichiers sont stockés sur différents ordinateurs d'un réseau informatique, le système d'exploitation envoie une requête à l'ordinateur qui stocke le fichier pour chaque opération à effectuer (voir NFS ou CIFS). Dans un système d'exploitation multi-utilisateurs, les programmes qui manipulent le système de fichier effectuent des contrôles pour vérifier qu'aucun fichier n'est manipulé par une personne non autorisée. Le système d'exploitation refusera toute manipulation non autorisée.

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Système d'exploitation

Réseau Dans un réseau informatique, deux ordinateurs reliés arrivent à communiquer du moment que les communications se font de part et d'autre selon les mêmes protocoles réseau. Selon le modèle OSI, les différents protocoles existants sont répartis sur sept niveaux, où un protocole d'un niveau donné peut être combiné avec n'importe quel protocole des niveaux situés en dessus et en dessous (voir encapsulation). Un système d'exploitation contient typiquement plusieurs programmes nécessaires pour des échanges d'informations dans différents protocoles des niveaux 1 à 4. Tandis que les niveaux 5 à 7 sont pris en charge par les logiciels applicatifs et les middleware. Pour les échanges d'informations selon les protocoles de niveau 1 et 2, le système d'exploitation demande l'opération au matériel de l'ordinateur par l'intermédiaire d'un pilote informatique, pilote qui peut faire partie intégrante du système d'exploitation ou être fourni par le constructeur du matériel. Lors de l'envoi d'informations sur le réseau, un logiciel applicatif crée une information, la met en forme conformément aux protocoles des niveaux 7 à 5, puis la transmet au système d'exploitation. Divers programmes du système d'exploitation vont découper cette information en trames, puis vont mettre en forme les trames et les envoyer conformément aux protocoles des niveaux 4 à 1. Lors de la réception de trames depuis le réseau, divers programmes du système d'exploitation vont tenter de les décoder conformément à différents protocoles des niveaux 1 à 4, puis transformer la suite de trames en un flux continu, qui sera envoyé au logiciel applicatif destinataire. Le logiciel va alors décoder le flux conformément aux protocoles de niveaux 5 à 7. Le logiciel applicatif effectue préalablement une connexion, c'est-à-dire une liaison logique par laquelle il va s'associer avec un flux particulier. Le choix exact des protocoles utilisés dépend de l'ordinateur concerné et des liaisons réseau qui vont être utilisées. Divers paramètres de configuration permettent d'influencer le choix des protocoles. Ils permettent par exemple d'empêcher l'utilisation de protocoles interdits sur le réseau concerné.

Contrôle d'accès Dans un système d'exploitation multi-utilisateurs, un ensemble de programmes assure la sécurité des informations enregistrées dans les mémoires ainsi que la disponibilité de l'ordinateur, ceci afin de préserver la confidentialité et éviter que de manipulations effectuées par un utilisateur perturbent l'utilisation de l'ordinateur par les autres utilisateurs. Cette fonctionnalité est souvent absente des systèmes d'exploitation pour les appareils personnels. Dans ces systèmes d'exploitation tout utilisateur doit préalablement décliner son identité avant d'utiliser l'ordinateur. Puis un programme du système d'exploitation vérifie cette identité par rapport à un annuaire ou un référentiel (voir authentification). Le système d'exploitation établit alors une liste des opérations autorisées ou interdites à l'utilisateur en fonction des règlements - en anglais : policies - qui ont été introduits par l'administrateur sécurité – la personne responsable de la sécurité des informations. Lors de chaque opération demandée par un logiciel applicatif, le système d'exploitation vérifie préalablement si l'utilisateur qui manipule le logiciel applicatif est autorisé à effectuer cette opération. La vérification se fait sur la base des règlements ainsi que des listes de droits d'accès introduits par l'administrateur sécurité. Le système d'exploitation refusera toute opération non autorisée et inscrira le refus dans un journal d'activité. En particulier, le système d'exploitation peut refuser à un utilisateur de lire, de modifier, ou de supprimer un fichier, selon la liste des droits d'accès introduits concernant ce fichier. Le nom des personnes autorisées à modifier les listes de droits d'accès est également indiqué dans la liste de droits d'accès. Le système d'exploitation va également refuser la mise hors service de programmes centraux tels que les logiciels serveur ou des programmes du système d'exploitation par tout utilisateur qui n'a pas préalablement reçu le privilège d'effectuer cette opération – selon les règlements introduits par l'administrateur de sécurité.

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Système d'exploitation Lorsqu'un logiciel autonome (bot informatique) demande des opérations au système d'exploitation, le logiciel doit préalablement décliner son identité en tant que produit puis, sur la base de cette identité, le système d'exploitation effectue les mêmes vérifications que pour une personne physique. Les mécanismes de contrôle d'accès ont aussi pour effet de lutter contre les logiciels malveillants – ceux-ci effectuent souvent des opérations susceptibles de perturber l'utilisation de l'ordinateur.

Interface utilisateur Un ensemble de programmes du système d'exploitation reçoit les informations envoyées par les logiciels applicatifs, et les place sur une image numérique qui sera envoyée au matériel par l'intermédiaire d'un pilote. En complément un autre ensemble de programmes reçoit les manipulations effectuées par l'usager par l'intermédiaire de pilotes puis les transmettent au logiciel concerné. Ces deux ensembles créent l'interface homme-machine qui permet à un usager de dialoguer avec la machine. Le système d'exploitation peut dialoguer avec un usager par l'intermédiaire d'un autre ordinateur ou d'un terminal (interface distribuée). Les informations envoyées par les logiciels applicatifs seront alors envoyées à l'autre ordinateur selon un protocole prévu à cet effet, tandis que l'autre ordinateur enverra les manipulations effectuées par l'utilisateur. Voir SSH, RFB ou X Window System. Lorsque l'interface est en mode texte, l'image numérique est une grille dans laquelle sont placés des caractères d'imprimerie, la grille comporte typiquement 80 colonnes et 35 lignes. L'interface se manipule avec un clavier. Ce type d'interface, qui existe depuis les débuts de l'informatique[38] est aujourd'hui remplacé par les interfaces graphiques. L'interface utilisateur graphique Dans une interface utilisateur graphique (anglais Graphical User Interface abrégé GUI), l'image numérique est composée par un programme du système d'exploitation par superposition de points, de lignes, de pictogrammes et de caractères d'imprimerie. L'interface se manipule typiquement avec une souris selon le principe WIMP (anglais Windows, Icons, Menus and Pointer device). L'image numérique est créée à l'aide du processeur graphique de l'ordinateur. Lors des manipulations de la souris, le système d'exploitation déplace l'élément d'image qu'est le pointeur et effectue les calculs nécessaires pour déterminer quel est l'élément de l'image qui se trouve juste en dessous. À chaque élément de l'image peut être associé un programme. Un widget est un programme qui dessine et anime un élément d'image dont l'aspect peut-être celui d'un bouton poussoir, d'une lampe témoin, d'un ascenseur, d'une zone texte, d'un menu, etc. Divers widgets sont fournis avec le système d'exploitation. Les programmes pour interface graphique sont aujourd'hui (2011) inclus dans tous les systèmes d'exploitation contemporains. Le X Window System est l'ensemble des programmes pour interface utilisateur graphique inclus dans tous les systèmes d'exploitation de la famille Unix.

Logiciels utilitaires Un logiciel applicatif sert à assister l'utilisateur dans une activité. Les logiciels utilitaires sont des logiciels applicatifs qui permettent à l'utilisateur d'effectuer des manipulations basiques telles que démarrer des programmes, copier des fichiers ou modifier des paramètres de configuration. Divers logiciels utilitaires sont fournis avec les systèmes d'exploitation. Un interpréteur de commandes est un programme qui permet d'exécuter d'autres programmes en écrivant leur nom éventuellement suivi de divers paramètres. Il est accompagné de plusieurs programmes qui permettent la manipulation des fichiers (copie, changement de nom…). Ce type de programme est utilisé pour effectuer des manipulations ou exécuter des scripts – suites de manipulations pré-enregistrées (voir commande informatique).

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Système d'exploitation Un environnement de bureau est un programme dans lequel les différents éléments de l'ordinateur (programmes, fichiers, disques durs) sont présentés sous forme de pictogrammes sur lesquels il est possible d'effectuer différentes actions. Il permet d'exécuter des programmes, d'effectuer différentes opérations sur les fichiers (copie, changement du nom, déplacement ou suppression). Certains programmes permettent à l'utilisateur de modifier les paramètres de configuration du système d'exploitation. Ceux-ci proposent des listes à choix multiples et effectuent des contrôles de validité avant le modifier les paramètres. D'autres programmes servent à installer des logiciels, c'est-à-dire copier les fichiers dans les emplacements prévus à cet effet, et effectuer les modifications de configuration nécessaire pour rendre le logiciel opérationnel. Ces programmes peuvent aussi servir à consulter la liste des logiciels actuellement installés dans l'ordinateur. Un système d'exploitation multi-utilisateurs est en général fourni avec des programmes permettant de surveiller l'utilisation - par autrui - de l'ordinateur – consultation de journaux d'activité – ou de modifier les listes de droits d'accès en vue d'autoriser ou d'interdire un fichier à certains utilisateurs.

Organisation générale Les différents programmes du système d'exploitation sont typiquement répartis en couches distinctes[39]. La couche supérieure est l'interface de programmation avec les logiciels applicatifs (dont font partie les logiciels utilitaires fournis avec le système d'exploitation). Au centre, on trouve une ou plusieurs couches qui contiennent les composants principaux du système Comparaison entre noyau monolithique ou micronoyau d'exploitation tels que : les programmes pour les systèmes de fichiers et le réseau, la gestion de mémoire (voir supra), les pilotes, l'ordonnanceur, le gestionnaire d'interruption[40]. La couche inférieure, appelée couche d'abstraction matérielle (anglais hardware abstraction layer abrégé HAL), est chargée de masquer les particularités matérielles et les différences qu'il existe entre les machines sur lesquelles le système d'exploitation sera utilisé[41].

Le noyau Le noyau (anglais kernel) est un espace mémoire isolé, dans lequel est placé tout ou partie du système d'exploitation. Dans le langage courant le terme kernel désigne l'emplacement ainsi que l'ensemble des programmes qu'il contient et qui forment le cœur rigide du système d'exploitation. Le contenu du noyau ne peut pas être modifié par inadvertance par les logiciels applicatifs – une modification provoquerait un crash de l'ordinateur. Noyau monolithique L'architecture est dite à noyau monolithique lorsque la totalité des programmes du système d'exploitation (en particulier les pilotes, les programmes qui traitent le réseau et le système de fichier) résident dans l'espace du noyau. Dans cette architecture chaque utilisation d'une fonction de l'interface de programmation provoque une commutation de contexte et le passage en mode kernel (voir supra). Linux, FreeBSD, OpenVMS ou Solaris sont des systèmes d'exploitation à noyau monolithique.

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Système d'exploitation Micro-noyau L'architecture est dite micro-noyau (anglais microkernel) lorsque le noyau contient le strict minimum, c'est-à-dire l'ordonnanceur et le programme qui simule la mémoire virtuelle, et que la grande majorité des programmes se trouvent en dehors : les pilotes, les programmes qui traitent les systèmes de fichiers ou l'interface graphique, ainsi que les logiciels applicatifs. Dans cette architecture les nombreux programmes qui se trouvent en dehors du noyau sont isolés les uns des autres, sont exécutés comme des logiciels applicatifs — en concurrence — et utilisent les fonctionnalités du noyau pour s'échanger des messages. L'utilisation des fonctions de l'interface de programmation entraîne l'émission de nouveaux messages. Minix, BeOS, Mac OS X ou QNX sont des systèmes d'exploitation à micro-noyau. Noyau hybride Divers systèmes d'exploitation ont une architecture qui a certaines caractéristiques des micro-noyaux et en même temps des noyaux monolithiques. Cette architecture est appelée noyau hybride macro-noyau ou micro-noyau modifié. Dans cette architecture, la totalité des programmes du système d'exploitation résident dans le noyau, à la façon d'un noyau monolithique. Cependant de nombreux programmes du système d'exploitation sont exécutés en concurrence comme des logiciels applicatifs, à la manière de l'architecture micro-noyau (processus noyau). Pour les processus du noyau, l'ordonnanceur effectue des commutations de contexte entre les processus de la même manière qu'entre les logiciels applicatifs, ces processus utilisent les fonctions de l'ordonnanceur pour s'échanger des messages et l'utilisation des fonctions de l'interface de programmation entraîne l'émission de messages. Windows NT ou NetWare sont des systèmes d'exploitation à noyau hybride[42]. Exo-noyau Dans l'architecture exo-noyau (du grec exos = hors de), il n'y a pas d'emplacement isolé, et le système d'exploitation est composé de programmes et de bibliothèques logicielles de construction identique à celles des logiciels applicatifs. L'utilisation de fonctions de l'interface de programmation provoque l'exécution des instructions contenues dans une bibliothèque logicielle du système d'exploitation sans nécessiter une commutation de contexte. Une des bibliothèques logicielle est utilisée pour la transmission et la réception de messages entre les processus, les instructions de l'ordonnanceur sont incluses dans cette bibliothèque. Mac OS, AmigaOS et Oberon sont des systèmes d'exploitation en architecture exo-noyau.

Quelques exemples

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Système d'exploitation

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Comparaison des principaux systèmes d'exploitation Année d'apparition

Nom

Famille

Éditeur

Matériel supporté

Utilisation

1973

SYSMIC

R2E

Micral

1977

VMS

DEC

VAX, DEC serveurs, Alpha, ordinateurs Hewlett-Packard centraux

1978-1985

CP/M

Digital Research Amstrad CPC, Commodore 128, TRS-80

1981-1990

DOS

IBM & Microsoft

Compatible PC ordinateurs personnels

1982

QNX

Quantum Software Systems

compatibles PC, MIPS, PowerPC, ARM

systèmes embarqués, automates industriels

1984

Mac OS

Apple

Apple Macintosh

ordinateurs personnels

1985

TOS

Atari

Atari ST, Eagle, ordinateurs Medusa, Hades, personnels Milan, Firebee, ColdFire

1985

AmigaOS

Commodore

Commodore Amiga, PowerPC

1986

AIX

Unix

IBM

PS/2, RS/6000, ordinateurs PowerPC personnels, serveurs, stations de travail, superordinateurs

1986

Irix

Unix

SGI

machines de SGI

1986-1996

NeXTSTEP Unix

NeXT

Compatible PC, stations de travail SPARC, Hewlett-Packard

1987-2006

OS/2

IBM et Microsoft

PS/2 et ordinateurs Compatible PC personnels

1987

Minix

Andrew Tanenbaum

Compatible PC, (pédagogique)[45] m68k, SPARC

1989

Symbian [47] OS

1991

Solaris

Unix

ordinateurs personnels, stations de travail

ordinateurs personnels

ordinateurs personnels et consoles de jeu

[43]

[44]

stations de travail et serveurs

[48] Nokia, Symbian ltd Siemens, Samsung, Panasonic

téléphones mobiles, smartphone, assistants personnel

Sun

serveurs, stations de travail, superordinateurs

machines de Sun et x86/64

Noyau Graphique Multitâche Multi-utilisateur Multiprocesseur Temps réel

[46]

[49]

Système d'exploitation

1991

GNU/Linux Unix

16 (communautaire) nombreux[50]

tous

[51]

Windows NT

Windows Microsoft

[52]

NetBSD

Unix

(communautaire) nombreux[53]

tous

[52]

FreeBSD

Unix

(communautaire) nombreux[54]

tous

1994

[52]

OpenBSD

Unix

(communautaire) nombreux[55]

tous

1995

Windows 95

Windows Microsoft

Compatible PC ordinateurs personnels

1996

Windows CE

Windows Microsoft

x86, MIPS, [57] ARM

smartphone, assistants personnels, automates industriels

Mac OS X

Unix

x86, PowerPC de Apple

ordinateurs personnels, serveurs, station de travail

1991

1994 1994

[59]

1999

Apple

Compatible PC serveurs, stations de travail, ordinateurs personnels

[56]

[58]

Le marché Née en 1985, la gamme des systèmes Windows équipe aujourd'hui près de 90 % des ordinateurs personnels, ce qui la place en situation de monopole notamment auprès du grand public. En 2008 ses parts de marché sont descendues en dessous de 90 % pour la première fois depuis 15 ans[60]. Initiée en 1969, la famille de systèmes d'exploitation Unix compte plus de 25 membres[61]. GNU/Linux, BSD et Mac OS X sont aujourd'hui les systèmes d'exploitation les plus populaires de la famille Unix. La famille Windows équipe aujourd'hui 38 % des serveurs tandis que la famille Unix équipe 31 %, dont à peu près la moitié avec GNU/Linux[62]. La famille Unix anime 60 % des sites web dans le monde[63] et GNU/Linux équipe 95 % des près de 500 superordinateurs du monde[64]. Né en 1990, Symbian OS est – en 2007 – le système d'exploitation le plus répandu sur les téléphones mobiles et assistants personnels, avec 67 % de part de marché[65]. Fin 2011, trois systèmes d'exploitation se partagent la majorité du marché des téléphones mobiles : Android avec 52 %, Symbian OS avec 17 % et Apple iOS avec 15 %[66]. Du côté des tablettes tactiles, Apple domine le marché en 2010 avec iOS (83,9 % des ventes)[67]. Les serveurs et super-ordinateurs sont majoritairement équipés de systèmes d'exploitation de la famille UNIX[68].

Système d'exploitation

Choix par l'acheteur De nombreux logiciels applicatifs sur le marché sont construits pour fonctionner avec un système d'exploitation en particulier, ou une famille en particulier et un système d'exploitation est construit pour fonctionner avec une gamme de machines donnée. Pour l'acheteur le choix de la famille de machine limite le choix du système d'exploitation, qui lui-même limite le choix des logiciels applicatifs. Chaque système d'exploitation, selon la palette de programmes qu'il contient, est construit pour fonctionner avec certains réseaux informatiques. Pour l'acheteur qui possède un réseau informatique (typiquement les entreprises et les institutions) le choix du système d'exploitation dépend de son adéquation au réseau existant de l'acheteur. L'utilité d'un système d'exploitation pour l'usager est proportionnel au nombre de logiciels applicatifs qui sont prévus pour lui. La popularité élevée d'un système d'exploitation attire les éditeurs de logiciels applicatifs, ce qui accroit encore sa popularité (effet réseau). Ce phénomène fait que le marché est sujet aux situations de monopole. Apple, Sun Microsystems et Silicon Graphics sont des marques qui fabriquent du matériel informatique et développent des systèmes d'exploitation pour leur propre matériel. Certains systèmes d'exploitation, comme Microsoft Windows, sont vendus avec le matériel informatique, conformément à des accord entre les fabricants.

Concurrence, compatibilité et interopérabilité La compatibilité d'un système d'exploitation est sa capacité à être utilisé à la place d'un autre, en particulier à exécuter les logiciels applicatifs de l'autre. Le système d'exploitation est dit compatible avec l'autre. La compatibilité au niveau source est la capacité pour un système d'exploitation A d'exécuter un logiciel applicatif créé pour B après avoir compilé le code source du logiciel pour la machine A. Et la compatibilité binaire est la capacité pour un système d'exploitation A d'exécuter un logiciel applicatif créé pour B tel quel, sans avoir à le recompiler. L’interopérabilité est la capacité de plusieurs systèmes de pouvoir être utilisés ensemble. Par exemple dans un même appareil, ou dans un réseau informatique. Pour être compatibles, deux systèmes d'exploitation doivent avoir des points communs, notamment sur l'interface de programmation. La compatibilité binaire n'est possible qu'entre deux systèmes d'exploitation qui fonctionnent avec la même famille de processeur. La compatibilité et l'interopérabilité entre les systèmes d'exploitation est assurée par les éditeurs par l'alignement de leur produit à des normes industrielles ainsi que des technologies rendues publiques. Le système d'exploitation Unix, créé en 1969 a servi de source d'inspiration pour toute une famille de systèmes d'exploitation. Le jeu de la concurrence, très vive dans les années 1980, a amené les différents membres de la famille Unix à se distancier, et perdre la compatibilité l'un avec l'autre. Des organismes de normalisation tels que le Open Group se sont penchés sur le problème et ont édictés des normes qui garantissent la compatibilité à travers toute la famille Unix. Entre 1995 et 2007, Microsoft, éditeur de la suite de systèmes d'exploitation Windows a été l'objet de plusieurs procès pour des pratiques anticoncurrentielles qui nuisent à la concurrence et à l'interopérabilité. La société a été condamnée par le département de la justice des États-Unis pour violation du Sherman Antitrust Act ainsi que par la Commission européenne pour violation des traités relatifs à la concurrence dans l'Union européenne. La popularisation d'Internet dans les années 1990 a contribué à améliorer l'interopérabilité entre les systèmes d'exploitation.

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Système d'exploitation La guerre des Unix et l'Open Group Le système d'exploitation Unix a été développé par AT&T en 1969. Plus tard d'autres éditeurs s'en sont inspirés pour créer des systèmes d'exploitation semblables, notamment l'université de Berkeley, avec sa Berkeley Software Distribution (BSD). Puis ceux-ci ont servi de source d'inspiration pour d'autres systèmes d'exploitation, et ainsi de suite. En 2009, la famille Unix compte plus de 25 systèmes d'exploitation. Le jeu de la concurrence a amené chaque éditeur à ajouter ses propres améliorations et ses propres fonctionnalités à son système d'exploitation optimisé pour un matériel en particulier. Ce qui a amené les différents membres de la famille Unix à se distancier, et perdre la compatibilité l'un avec l'autre. En 1987, dans le but de réunifier la famille Unix, AT&T conclut un accord avec Sun Microsystems (un des principaux éditeurs de système d'exploitation basé sur BSD). Les autres éditeurs ne voient pas cet accord d'un bon œil, et créent la fondation Open Software Foundation (abrégé OSF). En même temps l'Open Group, un consortium de normalisation, publie des normes relatives aux systèmes d'exploitation de la famille Unix[69]. Les deux institutions sont aujourd'hui fusionnées. POSIX est le nom donné aux normes IEEE 1003. Cette famille de normes appartenant à l'Open Group a été lancée en 1988 et concerne l'interface de programmation. La conformité d'un système d'exploitation à cette norme assure la compatibilité au niveau source. En 2009, de nombreux systèmes d'exploitations sont conformes à cette norme, y compris en dehors de la famille Unix[70]. POSIX fait partie de la Single Unix Specification, une norme lancée en 1994 par le Open Group, qui concerne les systèmes de fichiers, les logiciels utilitaires, ainsi que 1742 fonctions de l'interface de programmation[71]. Le nom Unix appartient à l'Open Group et tout système d'exploitation doit être conforme à la Single Unix Specification pour être reconnu comme faisant partie de la famille Unix[72]. Microsoft et la concurrence En 1995, conformément au Sherman Antitrust Act - une loi des États-Unis pour la prévention de l'abus de position dominante, le département de la justice des États-Unis interdit à Microsoft certaines de ses pratiques considérées comme nuisibles à la concurrence. Deux ans plus tard, un procès est ouvert pour non-respect des interdictions de 1995 : Microsoft obtient l'annulation du procès sur l'argument que « la justice n'est pas équipée pour juger du bien fondé du design des produits de haute technologie (sic) ». Entre 1999 et 2001 une enquête est ouverte concernant la position de Microsoft. L'enquête, menée par les juges Thomas Jackson et Richard Posner, amène à la conclusion que Microsoft abuse de sa position de monopole pour pratiquer du « favoritisme » sur le marché connexe des navigateurs Web. Des pratiques qui nuisent à ses concurrents, gênent leur émergence et freinent l'innovation[73]. La société échappe de peu à la scission, mais est dans l'obligation de publier les spécifications de ses technologies, en particulier les interfaces de programmation et les protocoles réseau ceci afin de préserver l'interopérabilité et la concurrence[74]. Plus tard, en 2007, Microsoft est condamné par la Commission européenne à une amende de près de 500 millions d'euros pour violation de l'article 82 du traité CE et l'article 54 de l'accord EEE (textes relatifs au droit de la concurrence et l'abus de position dominante) après avoir refusé de publier une de ses spécifications techniques à son concurrent Sun Microsystems [75]. Selon la Commission européenne, les agissements de Microsoft nuisent à l'interopérabilité des systèmes d'exploitation et à la concurrence[76].

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Système d'exploitation Les réseaux informatiques Chaque système d'exploitation comporte une palette de programmes relatifs à des protocoles réseau. La composition de la palette dépend du choix de l'éditeur et diffère d'un système d'exploitation à l'autre ; or deux ordinateurs peuvent communiquer ensemble uniquement à condition d'utiliser les mêmes protocoles. La popularisation d'Internet dans les années 1990 a poussé de nombreux éditeurs à inclure dans leur système d'exploitation des programmes relatifs aux protocoles TCP/IP (les protocoles d'Internet), ce qui a amélioré l'interopérabilité entre les systèmes d'exploitation.

Notes et références Notes [1] (en)Brian L. Stuart,Principles of Operating Systems: Design & Applications,Cengage Learning EMEA - 2008,(ISBN 9781418837693) [2] (en)I.A.Dhotre,Operating Systems,Technical Publications - 2009,(ISBN 9788184316445) [3] (en)Godbole,Operating System 3E,Tata McGraw-Hill Education - 2011,(ISBN 9780070702035) [4] Parts de marché des systèmes d'exploitation des PC de 2008 à 2012 (site StatCounter) (http:/ / gs. statcounter. com/ #os-ww-monthly-200807-201204) [5] (en)Pal Chaudhury,Operating Systems: Priciples and Design,PHI Learning Pvt. Ltd. - 2009,(ISBN 9788120338111) [6] Le langage C est un langage de programmation souvent utilisé pour les systèmes d'exploitation en raison de sa puissance et du contrôle total qu'a le programmeur sur la mémoire (A. Tanenbaum, Systèmes d'exploitation, 1.8). [7] anglicisme signifiant traitement par lot [8] En général un carte de couleur particuliere [9] Bhatt,Introduction To Operating Systems: Concepts And Practice An 2Nd Ed.,PHI Learning Pvt. Ltd. - 2007,(ISBN 9788120332584) [10] Amjad Umar,Third Generation Distributed Computing Environments,nge solutions, inc - 2004,(ISBN 9780975918210) [11] 1.2.3, p.15. [12] Ce mécanisme qui permet au système d'interrompre un programme en cours d'exécution est nommé préemption (A. Tanenbaum, ibid., 2.4.1, p.140). [13] http:/ / www. feb-patrimoine. com/ PROJET/ multics/ multics. htm [14] 10.2.1, p.760. [15] 10.2.1, p.761 et p.762. [16] système d'exploitation (http:/ / retropc. free. fr/ htm/ inf/ os. htm) [17] (en) History of operating systems (http:/ / www. computinghistorymuseum. org/ teaching/ papers/ research/ history_of_operating_system_Moumina. pdf) [18] 1.2.4, pp.17-18. [19] (en) The Unusual History of MS-DOS (http:/ / inventors. about. com/ library/ weekly/ aa033099. htm) [20] (en) History of the graphical user interface (http:/ / www. sensomatic. com/ chz/ gui/ history. html) [21] L'annonce originale du projet GNU (http:/ / www. gnu. org/ gnu/ initial-announcement. fr. html). [22] (en) Linux et Hurd (http:/ / www. gnu. org/ software/ hurd/ hurd-and-linux. html). [23] La totalité du code source se trouve dans son livre Operating Systems: Design and Implementation [24] L'élimination des limitations de Minix aurait rendu le code source trop difficile à lire et à comprendre par les étudiants en un semestre (A. Tanenbaum, ibid., 10.1.7, p. 766). [25] Message de Torvalds (http:/ / kerneltrap. org/ mailarchive/ linux-activists/ 1992/ 1/ 15/ 649). [26] 10.1.7, p. 766. [27] (en) Finding aid to the Berkeley Software Distribution (http:/ / www. oac. cdlib. org/ data/ 13030/ b5/ hb2b69n7b5/ files/ hb2b69n7b5. pdf) [28] (en) Unix pioneer ends BSD research (http:/ / www. krsaborio. net/ research/ 1990s/ 92/ 9210_e. htm) [29] 10.1.7, p. 768. [30] [31] [32] [33] [34] [35] [36]

(en) A brief history of open open source software (http://eu.conecta.it/paper/brief_history_open_source.html) Plus précisément, ni le code, ni les données, ni la pile n'ont besoin d'être totalement en mémoire centrale. 3.3, p.196. Le fait de transférer un segment complet en mémoire de masse est nommé swap out, l'opération inverse swap in. 3.3.1, pp.196-200. 3.3.3, pp.203-204. 3.6.1, p.236.

[37] Algorithmes de remplacement de pages, ch. 3.4, p. 209). [38] D'abord sous forme de téléscripteurs, puis de terminaux passifs. [39] 12.3.1, p. 999.

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Système d'exploitation [40] 12.3.1, p. 1000. [41] 11.3.1, pp. 882-883 et 12.3.1, p. 999. [42] (en) Kernel: Basic Concepts Part 2 (http:/ / www. brokenthorn. com/ Resources/ OSDev13. html) [43] Is AmigaOS realtime ? (http:/ / www. experts123. com/ q/ is-amigaos-a-realtime-os. html) [44] (en) IBM, AIX System management Desktop (http:/ / www-03. ibm. com/ systems/ power/ software/ aix/ sysmgmt/ desktop/ index. html) [45] Andrew Tanenbaum, enseignant, utilisait le code source de Minix pour illustrer ses cours sur les systèmes d'exploitation [46] [47] [48] [49] [50] [51] [52] [53] [54] [55]

(en) Introduction to Minix (http://www.osnews.com/story/15960/Introduction_to_MINIX_3) anciennement appelé EPOC racheté à Psion Symbian OS Presentation (http:/ / www. pagonis. org/ Presentations/ EE207. pdf) Compatible PC, Macintosh, DEC Alpha, Sparc, Itanium, m68k,... Entre 1986 et 1991, les produits de la famille Windows étaient des environnement graphique pour le système d'exploitation DOS Scission du projet 386BSD Plus de 50 types de machines. (http:/ / www. netbsd. org/ ports/ ) Compatible PC, ARM, MIPS, Macintosh, DEC Alpha, Sparc, Itanium, Sun Microsystems, Xbox Compatible PC, ARM, DEC Alpha, Sparc,...

[56] (en) Kernel.exe Describes the Kernel and VxD for Windows 95 (http:/ / support. microsoft. com/ kb/ 181300/ en-us) [57] (en) Windows CE and Windows Mobile Timeline (http:/ / www. networkdictionary. com/ Software/ Windows-CE. php) [58] Windows CE Kernel services (http:/ / msdn. microsoft. com/ en-us/ library/ ms906442. aspx) [59] Créé par fusion entre NeXTSTEP et Mac OS [60] [61]

(en) Windows market share drop to 15 years low (http://www.tgdaily.com/content/view/40398/113/) (en) Unix flavor list (http://linux.about.com/library/bl/bl_flavorlist.htm) (en) IDC report, Server market (http://triangle.bizjournals.com/triangle/stories/2009/08/31/daily35.html) (en) How to choose a Web Server (http://www.wikio.it/article/113600412) (en) The triumph of Linux as supercomputer OS (http://royal.pingdom.com/2009/06/24/the-triumph-of-linux-as-a-supercomputer-os/)

[62] [63] [64] [65] Canalys, 115 millions de smartphones en 2007 (http:/ / www. generation-nt. com/ canalys-perspectives-smartphones-2007-actualite-67815. html) [66] Android double ses parts de marché à 52 %, iOS tombe à 15 %, Numerama, Novembre 2011 (http:/ / www. numerama. com/ magazine/ 20580-android-double-ses-parts-de-marche-a-52-ios-tombe-a-15. html) [67] D'après Le journal du Net " Tablettes tactiles : 83,9 % de part de marché pour Apple iOS (http:/ / www. journaldunet. com/ solutions/ systemes-reseaux/ marche-os-tablettes-tactiles-2010-2015. shtml)" [68] Parts des systèmes d'exploitation sur super-ordinateur (site Top500, sélectionner "Operating system family") (http:/ / i. top500. org/ stats) [69] (en) Unix history and timeline (http:/ / www. unix. org/ what_is_unix/ history_timeline. html) [70] (en) POSIX.1 FAQ (http:/ / www. opengroup. org/ austin/ papers/ posix_faq. html) [71] (en) Single Unix specification FAQ (http:/ / www. opengroup. org/ austin/ papers/ single_unix_faq. html) [72] (en) What is UNIX (http:/ / www. unix. org/ what_is_unix. html) [73] (en) Jeffrey August Eisenach - Thomas M. Lenard,Competition, innovation, and the Microsoft monopoly,Springer 1999,(ISBN 9780792384649) [74] (en) Microsoft Antitrust, a case study (http:/ / www. stern. nyu. edu/ networks/ homeworks/ Microsoft_Case. pdf) [75] L'échange de spécifications est une pratique courante dans le marché informatique. [76] procédure d'application de l'article 82 du traité CE et de l'article 54 de l'accord EEE engagée contre Microsoft Corporation (http:/ / eur-lex. europa. eu/ LexUriServ/ LexUriServ. do?uri=CELEX:32007D0053:FR:HTML)

Références A.Tanenbaum, Systèmes d'exploitation

Bibliographie • Andrew Tanenbaum, Systèmes d’exploitation, Pearson Education France, 2008, 3e éd. (ISBN 978-2-7440-7299-4) • Laurent Bloch, Les Systèmes d’exploitation des ordinateurs. Histoire, fonctionnement, enjeux, Vuibert, 2003 (ISBN 978-2-7117-5322-2)

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Environnement graphique

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Environnement graphique En informatique, un environnement graphique est un ensemble de programmes qui fournissent un cadre de travail simplifiant la manipulation des appareils informatique à l'aide d'interfaces graphiques. Ce type de logiciel est apparu sur le marché en 1985. En 2010 tous les systèmes d'exploitation contemporains proposent au moins un environnement graphique[1],[2].

Historique C'est en 1968, que Douglas Engelbart montre pour la première fois un environnement graphique comportant des fenêtres à manipuler avec une souris.[réf. nécessaire] Le Xerox Alto, ordinateur conçu au Xerox PARC en 1973, fut un des premiers ordinateurs et le premier à utiliser la métaphore du bureau et une interface graphique.

L'ancêtre de nos souris

L'ancêtre de nos souris

Un moniteur graphique

Environnement fenêtré Aussi appelé WIMP, acronyme anglais pour Windows (fenêtres), Icons (icônes), Menus (menus) and Pointing device (dispositif de pointage), ce type d’interface graphique a été inventé par la firme Xerox et rendu célèbre par le Macintosh. Bien qu’il soit aujourd’hui quasiment devenu synonyme d’interface graphique, il ne s’agissait dans les années 1970 que d’une variation parmi beaucoup d’autres projets d’interface. Les parties les plus typiques d’un environnement fenêtré sont le concept de bureau pour représenter l’espace de travail, de fenêtre pour contrôler les programmes et manipuler les contenants (répertoires appelés dossiers), d’icônes pour symboliser les fichiers, appelés documents. Plusieurs contrôles graphiques sont couramment utilisés pour interagir avec l’utilisateur, comme les boutons, les menus, les listes déroulantes, les ascenseurs, etc.

Environnement graphique

Exemples d’environnements fenêtrés • Mac OS : le système d'exploitation des ordinateurs Apple. • Mac OS X utilise Aqua comme interface graphique • Commodore Amiga : utilise le Workbench du système d'exploitation AmigaOS. • Atari ST : utilise le GEM. • Avec le système Microsoft Windows : outre le bureau standard on peut par exemple utiliser Calmira, Hoverdesk, LiteStep, Talisman Desktop. • Windows Vista et Windows 7 utilisent Aero comme interface graphique • Sous GNU/Linux et plus généralement tous les systèmes Unix, l’environnement graphique est traditionnellement séparé en plusieurs composants : 1. Un serveur graphique (généralement X Window System) chargé des primitives de dessin de bas niveau ; 2. Un gestionnaire de fenêtres comme Metacity, Enlightenment, Compiz Fusion (3D), … chargé de partager le serveur graphique entre les différentes applications ; 3. Une bibliothèque de composants comme Qt, GTK+ ou Motif chargée de la gestion des différents composants de l’interface : bouton, ascenseurs, zone de texte, … Aujourd’hui des environnements de bureau regroupent un environnement graphique et un gestionnaire de fenêtres, d'ailleurs assez simple; « je dirais même plus, qui devrait être simple » (Matthias Ettrich)[3]. En voici quelques uns : • • • • • •

GNOME : GNU Network Object Model Environment KDE : K Desktop Environment Xfce : Xfce Desktop Environment GNUstep CDE : Common Desktop Environment FVWM-Crystal : Bureau facile à utiliser, au look agréable, mais aussi puissant, basé sur FVWM

Des projets expérimentaux visent la réalisation d’environnements 3D, comme le Projet Looking Glass, ou encore BumpTop.

Utilisation de la carte graphique par l'environnement graphique Windows Vista Vista de Microsoft puise dans la puissance du processeur graphique afin d’avoir des effets 3D, ce système se nomme Aero. Il n’est pas nécessaire au fonctionnement de Windows Vista et peut d'ailleurs se désactiver, mais veut apporter de la convivialité à l’interface et de l’ergonomie (Windows Vista Home Edition est dépourvu de l’interface Aero). Les mesures de protection (DRM) de contenu commercial (films HD) de Vista exigent une telle puissance de calcul pour le chiffrage-déchiffrage de ces contenus que la puissance des cartes graphiques actuelles n’y suffit pas, et que le processeur principal doit donc être mis à contribution.[réf. nécessaire]

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Environnement graphique

MacOS Le système d’Apple utilise la puissance de la carte graphique afin de gérer l’affichage, 2D ou effets 3D.

IRIX Le système de SGI (Silicon Graphics, Inc.) fut le premier gestionnaire de fenêtres à exploiter une API 3D, tout ce qui affiché dans 4Dwm est en OpenGL, la représentation est en 2D.

Gnu/Linux Sous les systèmes GNU/Linux, les modules XGL puis AIGLX pour Xorg rendent possible le dessin d’une fenêtre dans un environnement 3D. Ce qui permet aux projets Compiz et à son fork Beryl, fusionnés en Compiz Fusion de créer un bureau compositeur 3D en utilisant les fonctionnalités 3D des processeurs graphiques. Ces bureaux prennent souvent la forme d’un cube, dont les faces sont des bureaux virtuels. De manière générale, Xorg utilise l’accélération graphique 2D ou 3D lorsque des pilotes sont disponibles pour le matériel. Mais si les pilotes libres tendent à soigner autant l’accélération 2D que 3D, les pilotes propriétaires ATI et nVidia se concentrent sur l’accélération 3D. L’utilisation d’un bureau compositeur permet donc d’améliorer la fluidité avec ces pilotes. Ces bureaux compositeurs ne sont généralement que des gestionnaires de fenêtres, ils ne sont qu’une partie d’un environnement de bureau. Il faut donc les utiliser conjointement avec KDE, GNOME, XFCE ou tout environnements de bureaux qui permettent d’utiliser un autre gestionnaire de fenêtre.

Environnement graphique d’un poste distant Il est également possible d’accéder à l’environnement graphique d’un poste distant, en utilisant les protocoles VNC, XDMCP ou Export display par SSH et avec des logiciels adéquats.

Environnement graphique pour applications spécifiques Les environnements graphiques pour des systèmes dédiés ne sont pas toujours basés sur les systèmes d’exploitation standard. • Les bornes interactives avec écrans tactiles ou les automates de paiement (DAB, billetteries automatiques) • Les machines-outils à commande numérique et autres équipements industriels avec logiciel temps réel (RTOS). • Les derniers modèles de téléphones et de consoles de jeu portables.

Notes et références (en) Paul Bocij, Andrew Greasley,Business information systems: technology, development and management for the e-business,Pearson Education - 2006,(ISBN 9780273688143) [2] (en) Jielin Dong, Dong Jielin,Network Dictionary - Safari Books Online,Javvin Technologies Inc. - 2007,(ISBN 9781602670006) [3] Matthias Ettrich, «  Manifeste de KDE (http:/ / www. kde. org/ announcements/ announcement. php) », 1996. Consulté le 29 octobre 2007 [1]

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Noyau de système d'exploitation

Noyau de système d'exploitation Un noyau de système d’exploitation, ou simplement noyau, ou kernel (de l'anglais[1]), est la partie fondamentale de certains systèmes d’exploitation. Il gère les ressources de l’ordinateur et permet aux différents composants — matériels et logiciels — de communiquer entre eux. En tant que partie du système d’exploitation, le noyau fournit des mécanismes d’abstraction du matériel, notamment de la mémoire, du (ou des) processeur(s), et des échanges d’informations entre logiciels et périphériques matériels. Le noyau autorise aussi diverses abstractions logicielles et facilite la communication entre les processus. Le noyau d’un système d’exploitation est lui-même un logiciel, mais ne peut cependant utiliser tous les mécanismes d’abstraction qu’il fournit aux autres logiciels[2]. Son rôle central impose par ailleurs des performances élevées. Cela fait du noyau la partie la plus critique d’un système d’exploitation et rend sa conception et sa programmation particulièrement délicates. Plusieurs techniques sont mises en œuvre pour simplifier la programmation des noyaux tout en garantissant de bonnes performances.

Généralités En informatique, le noyau d’un système d’exploitation est le logiciel qui assure : • la communication entre les logiciels et le matériel ; • la gestion des divers logiciels (tâches) d’une machine (lancement des programmes, ordonnancement…) ; • la gestion du matériel (mémoire, processeur, périphérique, stockage…). La majorité des systèmes d’exploitation est construite autour de la notion de noyau. L’existence d’un noyau, c’est-à-dire d’un programme unique responsable de la communication entre le matériel et le logiciel, résulte de compromis complexes portant sur des questions de performance, de sécurité et d’architecture des processeurs. L’existence d’un noyau présuppose[3] une partition virtuelle de la mémoire vive physique en deux régions disjointes, l’une étant réservée au noyau (l’espace noyau) et l’autre aux applications (l’espace utilisateur). Cette division, fondamentale, de l’espace mémoire en un espace noyau et un espace utilisateur contribue beaucoup à donner la forme et le contenu des actuels systèmes généralistes (GNU/Linux, Windows, Mac OS X, etc.), le noyau ayant de grands pouvoirs sur l’utilisation des ressources matérielles, en particulier de la mémoire. Elle structure également le travail des développeurs : le développement de code dans l’espace noyau est à priori plus délicat que dans l’espace utilisateur car la mémoire n’y est pas protégée. Ceci implique que des erreurs de programmation, altérant éventuellement les instructions du noyau lui-même, sont potentiellement beaucoup plus difficiles à détecter que dans l'espace utilisateur où de telles altérations sont rendues impossibles par le mécanisme de protection. Le noyau offre ses fonctions (l’accès aux ressources qu’il gère) au travers des appels système. Il transmet ou interprète les informations du matériel via des interruptions. C’est ce que l’on appelle les entrées et sorties. Diverses abstractions de la notion d’application sont fournies par le noyau aux développeurs. La plus courante est celle de processus (ou tâche). Le noyau du système d’exploitation n’est en lui-même pas une tâche, mais un ensemble de fonctions pouvant être appelées par les différents processus pour effectuer des opérations requérant un certain niveau de privilèges. Le noyau prend alors en général le relais du processus pour rendre le service demandé et lui rend le contrôle lorsque les actions correspondantes ont été réalisées. Il peut arriver cependant que le processus puisse poursuivre une partie de son exécution sans attendre que le service ait été complètement réalisé. Des mécanismes de synchronisation sont alors nécessaires entre le noyau et le processus pour permettre à celui-ci, une fois qu'il est arrivé au point où il a besoin que le service ait été rendu, d'attendre que le noyau lui notifie l'exécution effective du service en question. Un processeur est capable d’exécuter un seul processus, un multiprocesseur est capable de gérer autant de processus qu’il a de processeurs. Pour pallier cet inconvénient majeur, les noyaux multitâches permettent l’exécution de

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Noyau de système d'exploitation plusieurs processus sur un processeur, en partageant le temps du processeur entre les processus. Lorsque plusieurs tâches doivent être exécutées de manière parallèle, un noyau multitâche s’appuie sur les notions de : • commutation de contexte ; • ordonnancement ; • temps partagé. Les entrées et les sorties font l’objet d’un traitement spécifique par l’ordonnanceur.

Systèmes à noyaux restreints Il existe de nombreux noyaux aux fonctionnalités restreintes tels que les micro-noyaux, les systèmes sans noyau (MS-DOS, CP/M) ou les exo-noyaux. Ces systèmes sont généralement adaptés à des applications très ciblées mais posent des problèmes variés (de sécurité avec MS-DOS, de performances avec HURD ou QNX). La plupart d’entre eux sont actuellement inadaptés pour une utilisation généraliste, dans des serveurs ou ordinateurs personnels.

Fonctions généralement remplies par un noyau Les noyaux ont comme fonctions de base d’assurer le chargement et l’exécution des processus, de gérer les entrées/sorties et de proposer une interface entre l’espace noyau et les programmes de l’espace utilisateur. À de rares exceptions, les noyaux ne sont pas limités à leurs fonctionnalités de base. On trouve généralement dans les noyaux les fonctions des micro-noyaux : un gestionnaire de mémoire et un ordonnanceur, ainsi que des fonctions de communication inter-processus. En dehors de fonctions précédemment listées, de nombreux noyaux fournissent également des fonctions moins fondamentales telles que : • • • • •

la gestion des systèmes de fichiers ; plusieurs ordonnanceurs spécialisés (batch, temps réel, entrées/sorties, etc.) ; des notions de processus étendues telles que les processus légers ; des supports réseaux (TCP/IP, PPP, pare-feu, etc.) ; des services réseau (NFS, etc.).

Enfin, la plupart des noyaux fournissent également des modèles de pilotes et des pilotes pour le matériel. En dehors des fonctionnalités de base, l’ensemble des fonctions des points suivants (y compris les pilotes matériels, les fonctions réseaux et systèmes de fichiers ou les services) n'est pas nécessairement fourni par un noyau de système d’exploitation. Ces fonctions du système d’exploitation peuvent être implantées tant dans l’espace utilisateur que dans le noyau lui-même. Leur implantation dans le noyau est faite dans l’unique but d’augmenter les performances. En effet, suivant la conception du noyau, la même fonction appelée depuis l’espace utilisateur ou l’espace noyau a un coût temporel notoirement différent. Si cet appel de fonction est fréquent, il peut s’avérer utile d’intégrer ces fonctions au noyau pour augmenter les performances. Ces techniques sont utilisées pour pallier des défauts des noyaux tels que les latences élevées. Autant que possible, il est préférable d’écrire un logiciel hors du noyau, dans l’espace utilisateur. En effet, l’écriture en espace noyau suppose l’absence de mécanismes tels que la protection de la mémoire. Il est donc plus complexe d’écrire un logiciel fonctionnant dans l’espace noyau que dans l’espace utilisateur, les bugs et failles de sécurité sont bien plus dangereux.

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Ordonnanceur L’ordonnanceur d’un système d’exploitation n’a de sens qu’en système multitâche. Il gère l’ordre dans lequel les instructions de différentes tâches sont exécutées et est responsable de la sauvegarde et de la restauration du contexte des tâches (ce contexte est constitué des registres processeurs), appelée également commutation de contexte. La plupart des ordonnanceurs modernes permettent d’indiquer sur quel processeur sont exécutées les tâches. Certains permettent également de migrer des tâches sur d’autres machines d’une grappe de calcul. L’algorithme d’ordonnancement détermine quelle tâche doit s’exécuter en priorité et sur quel processeur. Cet algorithme doit permettre d’utiliser efficacement les ressources de la machine. L’ordonnancement peut être de type « coopératif » : les tâches doivent être écrites de manière à coopérer les unes avec les autres et ainsi accepter leur suspension pour l’exécution d’une autre tâche. L’ordonnancement peut être également de type préemptif : l’ordonnanceur a la responsabilité de l’interruption des tâches et du choix de la prochaine à exécuter. Certains noyaux sont eux-mêmes préemptifs : l’ordonnanceur peut interrompre le noyau lui-même pour faire place à une activité (typiquement, toujours dans le noyau) de priorité plus élevée.

Gestionnaire de mémoire Le gestionnaire de mémoire est le sous-ensemble du système d’exploitation qui permet de gérer la mémoire de l’ordinateur. Sa tâche la plus basique est d’allouer de la mémoire à des processus lorsqu’ils en ont besoin. Cette mémoire allouée est par défaut propre au processus qui en fait la demande. Sur les noyaux récents[4], le gestionnaire de mémoire masque la localisation physique de la mémoire (en mémoire vive ou sur disque dur, dans l’espace de mémoire paginée) et présente au programme une mémoire globale uniforme dite mémoire virtuelle. Ainsi, tout processus croit manipuler une mémoire "logique" qui a les propriétés suivantes[5] : • la mémoire peut être étendue jusqu’aux capacités théoriques de la machine[6] ; • la mémoire est privée (protégée), un processus ne peut pas accéder à la mémoire d’un autre processus (sauf allocations et autorisations spécifiques).

Noyau de système d'exploitation L’intérêt de ne pas indiquer au processus l’emplacement physique des données est de permettre au gestionnaire de mémoire de placer et déplacer à sa convenance les données en mémoire, sans affecter les processus. Ces données peuvent notamment être fragmentées dans la mémoire vive lorsqu’un processus demande un bloc de mémoire d’une taille supérieure au plus grand bloc physique libre. Le contenu de la mémoire peut aussi être migré. Cette migration est faite sur les différents supports mémoires tels que dans la mémoire physique (plus ou moins proche du processeur), dans la mémoire paginée, dans la mémoire accessible par réseaux (grappe de calcul). La virtualisation de la mémoire permet aussi une gestion optimiste des ressources : la mémoire allouée mais pas encore utilisée peut être virtuellement allouée à plusieurs processus (noyau Linux). Les programmes dans l’espace utilisateur disposent de pouvoirs restreints sur la mémoire : ils doivent demander au noyau de la mémoire. Le noyau fait appel à son gestionnaire de mémoire pour allouer (ou non) la mémoire au processus qui la demande. Si un processus tente d’utiliser des zones de mémoire ne lui appartenant pas, il est évincé automatiquement. Le mécanisme d’éviction repose sur un mécanisme du processeur, nommément une unité de gestion de la mémoire, ou MMU, qui signale au noyau l’existence d’un accès fautif. C’est le noyau lui-même qui prend la décision de suspendre ou détruire immédiatement le processus fautif.

Appels système Les appels système sont des fonctions : • appelées depuis un programme de l’espace utilisateur ; • dont l’exécution (le traitement) est effectuée dans l’espace noyau ; • dont le retour est effectué dans le programme appelant dans l’espace utilisateur. En plus d’un changement de mode d’exécution, l’appel système suppose au moins deux commutations de contextes : 1. Contexte du programme appelant ; • changement de contexte ; 2. Contexte du noyau ; • changement de contexte ; 3. Contexte du programme appelant. Le coût d’un appel système est nettement plus élevé qu’un simple appel de fonction intra-processus : alors qu’un appel de fonction ne suppose que quelques instructions primitives (chargement et exécution d’une zone mémoire), le coût d’un appel système se compte en milliers ou dizaines de milliers d’instructions primitives, générant à la fois une charge et des délais d’exécution supplémentaires. Pour ces raisons, les fonctions qui sont utilisées de manière intense sont déplacées dans l’espace noyau. Les programmes utilisateurs font alors un nombre restreint d’appels système de haut niveau. Les nombreuses interactions de bas niveau générées par ces appels système sont effectuées dans l’espace noyau. Cela concerne notamment les pilotes de périphériques. Les entrées/sorties font également l’objet d’un traitement par l’ordonnanceur.

Gestion du matériel La gestion du matériel se fait par l’intermédiaire de pilotes de périphériques. Les pilotes sont des petits logiciels légers dédiés à un matériel donné qui permettent de faire communiquer ce matériel. En raison du très grand nombre d’accès à certains matériels (disques durs par exemple), certains pilotes sont très sollicités. Ils sont généralement inclus dans l’espace noyau et communiquent avec l’espace utilisateur via les appels système. En effet, comme cela a été vu dans le précédent paragraphe, un appel système est coûteux : il nécessite au moins deux changements de contexte. Afin de réduire le nombre des appels système effectués pour accéder à un périphérique, les interactions basiques avec le périphérique sont faites dans l’espace noyau. Les programmes utilisent ces périphériques au travers d’un nombre restreint d’appels système.

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Noyau de système d'exploitation Cependant, indépendamment de l’architecture, de nombreux périphériques lents (certains appareils photographiques numériques, outils sur liaison série, etc.) sont/peuvent être pilotés depuis l’espace utilisateur, le noyau intervenant au minimum. Il existe des couches d’abstraction de matériel (HAL) qui présentent la même interface à l’espace utilisateur et simplifient ainsi le travail des développeurs d’applications. Dans les systèmes de type UNIX, l’abstraction utilisée est le système de fichiers : les primitives open, close, read et write sont présentées à l’espace utilisateur pour manipuler toutes sortes de périphériques. On parle dans ce cas de système de fichiers synthétique.

Différents types de noyaux Il existe toutes sortes de noyaux, plus ou moins spécialisés. Des noyaux spécifiques à une architecture, souvent monotâches, d’autres généralistes et souvent multitâches et multiutilisateurs. L’ensemble de ces noyaux peut être divisé en deux approches opposées d’architectures logicielles : les noyaux monolithiques et les micro-noyaux. On considère généralement les noyaux monolithiques, de conception ancienne, comme obsolètes car difficiles à maintenir et moins « propres ». Le noyau Linux était déjà qualifié d’obsolète par Andrew Tanenbaum[7], dès sa création en 1991. Il ne croyait pas, à l’époque, pouvoir faire un noyau monolithique multiplate-forme et modulaire. La mise en place de micro-noyaux, qui consiste à déplacer l’essentiel des fonctions du noyau vers l’espace utilisateur, est très intéressante en théorie mais s’avère difficile en pratique. Ainsi les performances du noyau Linux (monolithique) sont supérieures à celles de ses concurrents (noyaux généralistes à micro-noyaux), sans compter qu’il fut finalement porté sur de très nombreuses plates-formes et qu’il est modulaire depuis 1995. Pour ces raisons de performance, les systèmes généralistes basés sur une technologie à micro-noyau, tels que Windows et Mac OS X, n’ont pas un « vrai » micro-noyau enrichi. Ils utilisent un micro-noyau hybride : certaines fonctionnalités qui devraient exister sous forme de mini-serveurs se retrouvent intégrées dans leur micro-noyau, utilisant le même espace d’adressage. Pour Mac OS X, cela forme XNU : le noyau monolithique BSD fonctionne en tant que service de Mach et ce dernier inclut du code BSD dans son propre espace d’adressage afin de réduire les latences. Ainsi, les deux approches d’architectures de noyaux, les micro-noyaux et les noyaux monolithiques, considérées comme diamétralement différentes en termes de conception, se rejoignent quasiment en pratique par les micro-noyaux hybrides et les noyaux monolithiques modulaires.

Noyaux monolithiques non modulaires Certains systèmes d’exploitation, comme d’anciennes versions de Linux, certains BSD ou certains vieux Unix ont un noyau monolithique. C’est-à-dire que l’ensemble des fonctions du système et des pilotes sont regroupés dans un seul bloc de code et un seul bloc binaire généré à la compilation. De par la simplicité de leur concept mais également de leur excellente vitesse d’exécution, les noyaux monolithiques ont été les premiers à être développés et mis en œuvre. Cependant, au fur et à mesure de leurs développements, le code de ces noyaux monolithiques a augmenté en taille et il s’est avéré difficile de les maintenir. Le support par les architectures monolithiques des chargements à chaud ou dynamiques implique une augmentation du nombre de pilotes matériels compilés dans le noyau, et par suite, une augmentation de la taille de l’empreinte Architecture monolithique mémoire des noyaux. Celle-ci devint rapidement inacceptable. Les multiples dépendances créées entre les différentes fonctions du noyau empêchaient la relecture et la compréhension du code. L’évolution du code s’est faite en parallèle à l’évolution du matériel, et des problèmes de portage ont alors été mis en évidence sur les noyaux monolithiques.

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En réalité les problèmes de la portabilité de code se sont révélés avec le temps indépendants de la problématique de la technologie des noyaux. Pour preuve, NetBSD est un noyau monolithique et est porté sur un très grand nombre d’architectures, alors que des noyaux tels que HURD ou celui de Windows XP utilisent des micro-noyaux censés faciliter le portage mais n’existent que pour quelques architectures.

Architecture d’un noyau monolithique

Noyaux monolithiques modulaires Pour répondre aux problèmes des noyaux monolithiques, ces derniers sont devenus modulaires. Dans ce type de noyau, seules les parties fondamentales du système sont regroupées dans un bloc de code unique (monolithique). Les autres fonctions, comme les pilotes matériels, sont regroupées en différents modules qui peuvent être séparés tant du point de vue du code que du point de vue binaire. La très grande majorité des systèmes actuels utilise cette technologie : Linux, la plupart des BSD ou Solaris. Par exemple avec le noyau Linux, certaines parties peuvent être non compilées ou compilées en tant que modules chargeables directement dans le noyau. La modularité du noyau permet le chargement à la demande de fonctionnalités et augmente les possibilités de configuration. Ainsi les systèmes de fichiers peuvent être chargés de manière indépendante, un pilote de périphérique changé, etc. Les distributions Linux, par exemple, tirent profit des modules chargeables lors de l’installation. L’ensemble des pilotes matériels sont compilés en tant que modules. Le Architecture d’un système à noyau monolithique noyau peut alors supporter l’immense variété de matériel trouvé dans modulaire les compatibles PC. Après l’installation, lors du démarrage du système, seuls les pilotes correspondants au matériel effectivement présent dans la machine sont chargés en mémoire vive. La mémoire est économisée. Les noyaux monolithiques modulaires conservent les principaux atouts des noyaux monolithiques purs dont ils sont issus. Ainsi, la facilité de conception et de développement est globalement maintenue et la vitesse d’exécution reste excellente. L’utilisation de modules implique le découpage du code source du noyau en blocs indépendants. Ces blocs améliorent l’organisation et la clarté du code source et en facilitent également la maintenance. Les noyaux monolithiques modulaires conservent également un important défaut des noyaux monolithiques purs : une erreur dans un module met en danger la stabilité de tout le système. Les tests et certifications de ces composants doivent être plus poussés. D’un point de vue théorique, le grand nombre de lignes de code exécutées en mode noyau engendre des problèmes de portabilité. La pratique contredit largement la théorie et les noyaux modulaires sont aujourd’hui les plus portés.

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Systèmes à micro-noyaux Les limitations des noyaux monolithiques ont amené à une approche radicalement différente de la notion de noyau : les systèmes à micro-noyaux. Les systèmes à micro-noyaux cherchent à minimiser les fonctionnalités dépendantes du noyau en plaçant la plus grande partie des services du système d’exploitation à l’extérieur de ce noyau, c’est-à-dire dans l’espace utilisateur. Ces fonctionnalités sont alors fournies par de petits serveurs indépendants possédant souvent leur propre espace d’adressage. Un petit nombre de fonctions fondamentales est conservé dans un noyau minimaliste appelé « micro-noyau ». L’ensemble des fonctionnalités habituellement proposées par les noyaux monolithiques est alors assuré par les services déplacés en espace utilisateur et par ce micro-noyau. Cet ensemble logiciel est appelé « micro-noyau enrichi ».

Architecture d’un système à micro-noyau

Ce principe a de grands avantages théoriques : en éloignant les services « à risque » des parties critiques du système d’exploitation regroupées dans le noyau, il permet de gagner en robustesse et en fiabilité, tout en facilitant la maintenance et l’évolutivité. En revanche, les mécanismes de communication (IPC), qui deviennent fondamentaux pour assurer le passage de messages entre les serveurs, sont très lourds et peuvent limiter les performances.

Avantages et inconvénients d’un système à micro-noyau Les avantages théoriques des systèmes à micro-noyaux sont la conséquence de l’utilisation du mode protégé par les services qui accompagnent le micro-noyau. En effet, en plaçant les services dans l’espace utilisateur, ceux-ci bénéficient de la protection de la mémoire. La stabilité de l’ensemble en est améliorée : une erreur d’un service en mode protégé a peu de conséquences sur la stabilité de l’ensemble de la machine. De plus, en réduisant les possibilités pour les services de pouvoir intervenir directement sur le matériel, la sécurité du système est renforcée. Le système gagne également en possibilités de configuration. Ainsi, seuls les services utiles doivent être réellement lancés au démarrage. Les interdépendances entre les différents serveurs sont faibles. L’ajout ou le retrait d’un service ne perturbe pas l’ensemble du système. La complexité de l’ensemble est réduite. Le développement d’un système à micro-noyau se trouve également simplifié en tirant parti à la fois de la protection de la mémoire et de la faible interdépendance entre les services. Les erreurs provoquées par les applications en mode utilisateur sont traitées plus simplement que dans le mode noyau et ne mettent pas en péril la stabilité globale du système. L’intervention sur une fonctionnalité défectueuse consiste à arrêter l’ancien service puis à lancer le nouveau, sans devoir redémarrer toute la machine. Les micro-noyaux ont un autre avantage : ils sont beaucoup plus compacts que les noyaux monolithiques. 6 millions de lignes de code pour le noyau Linux 2.6.0 contre en général moins de 50000 lignes pour les micro-noyaux. La maintenance du code exécuté en mode noyau est donc simplifiée. Le nombre réduit de lignes de code peut augmenter la portabilité du système. Les premiers micro-noyaux (comme Mach) n’ont pas tout de suite atteint ces avantages théoriques. L’utilisation de nombreux services dans l’espace utilisateur engendre les deux problèmes suivants : 1. La plupart des services sont à l’extérieur du noyau et génèrent un très grand nombre d’appels système ;

Noyau de système d'exploitation

31

2. Les interfaces de communication entre les services (IPC) sont complexes et trop lourdes en temps de traitement. Le grand nombre d’appels système et la communication sous-jacente sont un défaut inhérent à la conception des micro-noyaux. Dans L4, il a été résolu en plaçant encore plus de services en espace utilisateur. La rapidité de traitement des IPC a pu être améliorée en simplifiant les communications au maximum, par exemple en supprimant toute vérification des permissions, laissant ce soin aux serveurs externes. Ces modifications radicales ont permis d’obtenir de bonnes performances mais elles ne doivent pas faire oublier qu’un micro-noyau doit être accompagné d’un grand nombre de services pour fournir des fonctionnalités équivalentes à celles des noyaux monolithiques. De plus, la grande liberté dont disposent les services au niveau de la sécurité et de la gestion de la mémoire accroît la difficulté et le temps de leur développement (ils doivent fournir leurs propres interfaces).

Architecture d’un micro-noyau enrichi par des services (micro-noyau enrichi)

Exemple d’associations micro-noyaux - noyaux enrichis - système d’exploitation Micro-noyau L4

Micro-noyau enrichi Systèmes d’exploitation associés HURD

GNU/HURD

Mach (GNU Mach) HURD

GNU/HURD

Mach

XNU

Darwin

Mach

XNU

Mac OS X

Noyau de système d'exploitation

32

Noyaux hybrides La dénomination de « noyaux hybrides » désigne principalement des noyaux qui reprennent des concepts à la fois des noyaux monolithiques et des micro-noyaux, pour combiner les avantages des deux. Lorsqu’au début des années 1990 les développeurs et concepteurs se sont aperçus des faiblesses des premiers micro-noyaux, certains réintégrèrent diverses fonctionnalités non fondamentales dans le noyau, pour gagner en performance. Les micro-noyaux « purs » semblaient condamnés à l’échec. Alors que la philosophie générale des systèmes à micro-noyaux est maintenue (seules les fonctions fondamentales sont dans l’espace noyau), certaines fonctions non critiques, mais très génératrices d’appels système, sont réintégrées dans l’espace noyau. Ce compromis permet d’améliorer considérablement les performances en conservant de nombreuses propriétés des systèmes à micro-noyaux. Un exemple de ce type de noyau hybride est le noyau XNU de Mac OS X. Il est basé sur le micro-noyau Mach 3.0 mais qui inclut du code du noyau monolithique BSD au sein de l’espace noyau.

Architecture hybride

Cette dénomination est également utilisée pour désigner d’autres types de noyaux, notamment les noyaux monolithiques sur micro-noyaux (temps réel ou non) tels que L4Linux (Linux sur L4), MkLinux (le noyau Linux sur Mach), Adeos, RTLinux et RTAI. Plus rarement, on peut rencontrer le terme « noyau hybride » pour remplacer improprement « noyau monolithique modulaire » ou « micro-noyau enrichi ».

Exo-noyaux Étymologiquement, 'exo' signifie en grec 'hors de'. Un exo-noyau est donc un système d'exploitation fonctionnant en espace utilisateur (en 'user-space', au lieu du 'kernel-space' dans le cas des autres noyaux). Les fonctions et services du système d'exploitation sont assurés par de petits modules qui, selon les approches techniques, sont des librairies dynamiques (MIT, LibOSes) ou des démons (IntraServices).

Méta-noyaux

Architecture hybride : XNU

Un « méta-noyau » est un ensemble de logiciels qui vise à appliquer la notion de noyau informatique au niveau d’un réseau informatique, en créant une unique couche de gestion des périphériques au niveau d’un réseau. De cette manière, les logiciels peuvent être déployés et utilisés sur le réseau informatique comme s’il s’agissait d’une machine unique, et l’ensemble des logiciels fonctionnant sur cette plate-forme peuvent se partager les ressources de manière intégrée, comme elle le ferait sur un noyau simple. Un méta système doit également permettre la personnalisation, la gestion des permissions ainsi que l’utilisation d’informations dépendant de la localisation. Cette notion rejoint les notions de grappe de calcul, de machine virtuelle, de serveur d’application et de CORBA.

Noyau de système d'exploitation

33

Noyaux temps réel Les noyaux temps réel sont fonctionnellement spécialisés. Ce sont des noyaux généralement assez légers qui ont pour fonction de base stricte de garantir les temps d’exécution des tâches. Il n’y a pas à proprement parler de notion de rapidité de traitement ou de réactivité dans les noyaux temps réel, cette notion est plutôt implicite à la garantie des temps d’exécution en comparaison aux critères temporels de l’application industrielle (la réactivité d’un système de freinage ABS n’a pas les mêmes critères temporels que le remplissage d’une cuve de pétrole). Très utilisés dans le monde de l’électronique embarquée, ils sont conçus pour tourner sur des plates-formes matérielles limitées en taille, puissance ou autonomie.

Une possibilité d’architecture de noyau temps réel hybride

Les noyaux temps réel peuvent adopter en théorie n’importe quelle architecture précédemment listée. Ils fournissent souvent deux interfaces séparées, l’une spécialisée dans le temps réel et l’autre générique. Les applications temps réel font alors appel à la partie temps réel du noyau. Une des architectures souvent retenue est un noyau hybride qui s’appuie sur la combinaison d’un micro-noyau temps réel spécialisé, allouant du temps d’exécution à un noyau de système d’exploitation non spécialisé. Le système d’exploitation non spécialisé fonctionne en tant que service du micro-noyau temps réel. Cette solution permet d’assurer le fonctionnement temps réel des applications, tout en maintenant la compatibilité avec des environnements préexistants. Par exemple, on peut avoir un micro-noyau temps réel allouant des ressources à un noyau non temps réel tel que Linux (RTLinux, RTAI, Xenomai) ou Windows. L’environnement GNU (resp. Windows) peut alors être exécuté à l’identique sur le noyau pour lequel il a été conçu, alors que les applications temps réel peuvent faire directement appel au micro-noyau temps réel pour garantir leurs délais d’exécutions. VxWorks est un noyau propriétaire temps réel très implanté dans l’industrie bien que les systèmes à base de noyau Linux se déploient énormément et aient un succès grandissant via RTAI et Xenomai (RTLinux étant breveté).

Synthèse des principaux noyaux et de leurs architectures Noyau

Noyau monolithique

AIX

Noyau monolithique modulaire

Micro-noyau

 Oui

Amoeba

BSD 4.4

Noyau hybride

 Non  Oui

BeOS Anciens BSD

Micro-noyau enrichi

Temps réel

 Oui

Exemples de systèmes d’exploitation associés

AIX

 Oui  Oui

 Oui  Oui

 Oui

 Oui

BeOS

 Non

 Non

BSD

 Non

 Non

BSD - Solaris 1

Chorus

 Oui

 Oui

Fiasco

 Oui

 Oui

GNU/L4Linux/Fiasco

 Non

 Non

GNU/HURD

 Non

 Oui

IRIX

HURD IRIX

 Oui  Oui

Noyau de système d'exploitation

34

Jaluna

 Oui

L4 Linux < 1.2

 Oui

Jaluna/Chorus

 Oui

GNU/HURD ; GNU/L4linux

 Non

 Non

GNU/Linux

 Non

 Non

GNU/Linux

 Oui

 Oui

GNU/Linux/LynuxWorks

 Oui

Mac OS X, Darwin, GNU/HURD, GNU/Mklinux

 Oui

 Oui  Oui

Linux > 1.2

 Oui

LynuxWorks

 Oui

Mach

 Oui

Minix

 Oui

 Non

 Oui (Extensions)

NeXTStep

 Oui

 Oui

 Non

NeXTStep

Nucleus

 Oui

 Oui

 Oui

Nucleus

 Non

 Non

OS/2

 Non

 Non

OS/360

OS/2 OS/360

 Oui  Oui

Minix

QNX

 Oui

 Oui

 Oui

QNX

RTAI

 Oui

 Oui

 Oui

GNU/RTAI

 Non

 Oui

IBM RTOS

 Non

 Non

Solaris 7 et suivant

RT-OS360/75

 Oui

Unix SysVr4 / SunOS 5

 Oui

VxWorks

 Oui

 Oui

 Oui

Windows/VxWorks, BSD/VxWorks

Windows NT (Noyau de)

 Oui

 Oui

 Non

Windows NT

Xenomai

 Oui

 Oui

 Oui

GNU/Xenomai

XNU

 Oui

 Oui

 Oui

Mac OS X, Darwin

 Oui

OS-9

Microware OS-9

Notes et références Notes [1] http:/ / www. merriam-webster. com/ dictionary/ kernel [2] Diverses raisons empêchent l’utilisation par le noyau des mécanismes d’abstraction qu’il fournit. Entre autres causes, la gestion des interruptions, l’espace d’adressage et la non réentrance. [3] Andrew Tanenbaum, Operating Systems: Design and Implementation, Prentice Hall,, 3rd ed. (ISBN 0-13-142938-8), chapitre 1,3 - 1,4 - 4. [4] Le concept de mémoire virtuelle date des années 1960. La généralisation de cette technologie au grand public commence avec Windows XP et Mac OS X. [5] L’implémentation de l’ensemble de ces propriétés par le gestionnaire de mémoire du noyau suppose l’utilisation de microprocesseurs adaptés et équipés d’une unité de gestion de la mémoire (Gestionnaire de mémoire matériel). [6] Sur la plupart des noyaux, seule une fraction des capacités théoriques de la machine peut être allouée à un processus. Ainsi avec Linux sur x86 (32 bits), seuls les 3 premiers gigaoctets sont disponibles par défaut pour les processus (http:/ / linux-mm. org/ VirtualMemory). [7]

(en) Linux vs. Tanenbaum (http://www.dina.dk/~abraham/Linus_vs_Tanenbaum.html)

Noyau de système d'exploitation

Références

35

36

Les Systèmes propriétaires Microsoft Windows Microsoft Windows Logo de Windows Famille

Entreprise / Développeur Licence

Windows CE Windows NT Windows 9x Microsoft Corporation

Microsoft EULA

États des sources Source fermée Site web

microsoft.com

[1]

Windows (littéralement « Fenêtres » en anglais) est une gamme de systèmes d’exploitation produite par Microsoft, principalement destinés aux ordinateurs compatibles PC. C’est le successeur de MS-DOS. Depuis les années 1990, et notamment la sortie de Windows 95, il rencontre un succès indéniable, dû en partie au fait que son éditeur a passé de très nombreux accords d'exclusivité avec les constructeurs d'ordinateur leur interdisant d'installer un autre système sous peine de sanctions financières[2]. Vendu préinstallé sur la quasi-totalité des ordinateurs personnels qui ne proposent par ailleurs aucun autre système au choix, il possède un statut de quasi-monopole (ce qui n'est pas le cas sur les serveurs[3]). La gamme Windows est composée de plusieurs branches (voir la section Branches techniques de Windows) : • La première branche, dite branche 16 bits, couvre Windows 1 à 3.11 (3.2 en chinois). Elle est apparue en 1985 et fonctionnait uniquement sur compatibles PC, en mode 16 bits. • La deuxième branche, dite branche Windows NT (Windows NT 3.1, NT 4.0, puis Windows 2000), est apparue en 1993. C’est un développement repartant de zéro, destiné aux ordinateurs personnels, aux serveurs et à des ordinateurs non compatibles PC. Elle a d’abord été utilisée dans les entreprises. Avec Windows XP, sorti en 2001, qui continue la branche Windows NT cette branche est désormais aussi grand public, et se poursuit avec Windows Vista et Windows 7. • La troisième branche, parfois appelée branche Windows 9x, est apparue en 1995 et a existé parallèlement avec la branche NT. Cette branche a débuté avec Windows 95, suivi de Windows 98 et Windows Me. Elle était plus connue du grand public et avait pour vocation de remplacer la première branche. C’est la première branche grand public 32 bits. • La quatrième branche, dite branche Windows CE, apparue en 1996 avec Windows CE 1.0. Elle est destinée aux systèmes embarqués et matériels légers et portables (assistant personnel, téléphone portable). C’est la base de Windows Mobile et Pocket PC.

Microsoft Windows

Branches techniques de Windows Branche 16 bits Noms de codes connus entre parenthèses. • • • • • • • • • •

Windows 1.0 : novembre 1985 Windows 2 : décembre 1987 Windows 2.10 pour 286 : décembre 1987 Windows 2.10 pour 386 : décembre 1987 Windows 2.11 … Windows 3.0 : mai 1990 Windows 3.1 (Janus) : avril 1992 Windows for Workgroups 3.1 (Kato) : octobre 1992 Windows for Workgroups 3.11 (Snowball) : novembre 1993 Windows for Workgroups 3.2 (Version chinoise de Windows for Workgroups 3.11) : …

Les premières versions de Windows étaient lancées depuis DOS et utilisaient le système de fichiers de DOS. Windows a immédiatement incorporé certaines fonctions de système d’exploitation, notamment un format d’exécutable propre, la gestion des processus en multitâche coopératif, la gestion de mémoire virtuelle, et des pilotes pour gérer l’affichage, l’impression, le clavier, le son, etc. Windows 2.10 pour 386 tirait également parti des nouvelles capacités de l’Intel 80386, telle le placement du noyau en mode protégé et l’exécution des programmes DOS dans une machine virtuelle en mode virtuel 8086. On pouvait utiliser Windows avec d’autres DOS que le MS-DOS de Microsoft, comme PC-DOS d’IBM ou DR-DOS, sous réserve de passer outre les messages de dissuasion émis lors de l’installation. À partir de Windows 95, l’interface graphique est devenue commercialement associée à MS-DOS. Cela a motivé un procès entre Caldera, éditeur à l’époque de DR-DOS, qui permettait également de faire tourner Windows, et Microsoft. Caldera estimait en effet que Microsoft adoptait ainsi une pratique anticoncurrentielle de vente forcée, sans fondement technique réel. À partir de Windows XP, on peut considérer que le DOS a bel et bien disparu des systèmes d’exploitation grand public de Microsoft, bien qu’une émulation reste disponible.

Branche Windows 9x Noms de codes connus entre parenthèses. • • • • •

Windows 95 (Chicago) : août 1995 Windows 95 OSR2 (Detroit) : août 1996 Windows 98 (Memphis) : juin 1998 Windows 98 Seconde Édition (souvent abrégé en « Windows 98 SE ») : mai 1999 Windows Me (ou Windows Millennium Edition) : septembre 2000

À cause du noyau NT trop jeune et de l'utilisation importante de programme tournant sous MS-DOS, Microsoft décida d’éditer un système d’exploitation à destination du grand public, qui reprendrait certains avantages de Windows NT et tout en restant compatible avec les versions antérieures de Windows et MS-DOS. Les systèmes Windows 95 et suivants furent des évolutions hybride 16/32 bits des versions Windows 3.0 et 3.1. Ils sont tous construits sur le même modèle de pilotes : les VxD. En 1995, Windows 95 apporta plusieurs améliorations : le multitâche préemptif, la couche réseau inspirée de celle de NT, une interface graphique nouvelle. Ce n’est pas un nouveau système d’exploitation, mais une évolution de Windows 3.1. Windows 95 devait pouvoir fonctionner sur des configurations d’entrée de gamme avec 4 Mio de mémoire vive. La version OSR2 de Windows 95 apporta la prise en charge de l’USB et de FAT32.

37

Microsoft Windows Cette première mouture, connue durant son développement sous le nom de code « Chicago » et sortie sous le nom de Windows 95, a connu plusieurs évolutions, dont Windows 98 et Windows Me (Millennium Edition), qui ont permis de confirmer la popularité des systèmes d’exploitation de Microsoft. Ces différentes versions ont souffert d’une réputation [réf. nécessaire] d’instabilité et de vulnérabilité aux attaques par les réseaux. En 2001, Microsoft a décidé de mettre un terme à cette branche en sortant Windows NT 5.1 connu sous le nom de Windows XP, plus stable et moins vulnérable [réf. nécessaire]. Voir article Windows 9x

Branche Windows NT Noms de codes connus entre parenthèses. • • • • • • •

Windows NT 3.1 : août 1993 Windows NT 3.5 (Daytona) : septembre 1994 Windows NT 3.51 : juin 1995 Windows NT 4.0 : août 1996 Windows 2000 (Cairo) : février 2000 Windows 2000 SP1 : août 2000 Windows 2000 SP2 : mai 2001

• Windows XP (Whistler, né de la fusion du projet grand public Neptune et du projet professionnel Odyssey) : 25 octobre 2001 • Windows 2000 SP3 : juillet 2002 • Windows XP SP1 : septembre 2002 • Windows XP Édition Media Center : 2002 • Windows Server 2003 : mai 2003 • Windows 2000 SP4 : juillet 2003 • Windows XP Édition Starter : août 2004 • Windows XP SP2 : août 2004 • Windows XP Home Édition N (Windows XP Édition familiale) : avril 2005 • Windows XP 64 : avril 2005 • Windows XP Édition Media Center 2005 : août 2005 • Windows Vista (Longhorn) : novembre 2006 pour les entreprises ; 30 janvier 2007 pour le grand public. • Windows Server 2008 : annoncé en février 2008 • Windows XP SP3 : avril 2008 • Windows Vista SP1 (Windows Fiji) : sorti en mars 2008 • Windows Vista SP2 : sorti en juin 2009 • Windows 7 (Windows Vienna) : sorti le 22 octobre 2009 • Windows Server 2008 R2, sorti le même jour que Windows 7 (22 octobre 2009) • Windows 7 SP1 : sortie en février 2011[4] • Windows 8 : annoncé pour 2012[5] • Windows Server 2012 : La RC est disponible en téléchargement. Sortie en version stable autour de septembre 2012 La branche NT (Nouvelle Technologie), est une famille de systèmes d’exploitation redéveloppée à partir de zéro, bien qu’elle soit une évolution de l’API de Windows souvent appelée Win32. Windows NT est né du divorce de Microsoft et d’IBM sur le développement du système d’exploitation OS/2. Windows NT a été développé pour concurrencer les systèmes utilisés en entreprise. Le noyau serait inspiré de VAX VMS et d’UNIX et apporte des concepts nouveaux, comme la notion d’objet permettant une utilisation uniforme. Conçu à l’origine pour les processeurs de famille x86 (à partir de l’Intel 80386), MIPS, DEC Alpha et PowerPC. Il n’existait pour ces processeurs que des versions 32 bits, bien que certains soient en

38

Microsoft Windows 64 bits. Aujourd’hui, les familles x86, x86-64 et Itanium sont supportées, en 64 bits pour les deux dernières. L’arrêt successif du support des différents processeurs est dû à des raisons économiques. Elle permet le multitâche préemptif, le multithreading, un modèle d’exécution séparée (chaque processus possède une zone de mémoire séparée, sans accès à celle des autres processus). Sa disponibilité pour le grand public a eu lieu avec la sortie de Windows XP, première version familiale à être fondée sur cette branche unifiée après le succès de Windows 2000 dans sa version professionnelle.

Branche Windows CE • • • • • • • • •

Windows CE 1 : novembre 1996 Windows CE 2 : novembre 1997 Windows CE 2.1 : juillet 1998 Windows CE 3 : 1999 Windows CE .NET : 2000 Pocket PC 2000 : 2001 Pocket PC 2002 : 2002 Windows Mobile 2003 : 2003 Windows Mobile 2003 SE (Second Edition) : 2004

• • • • •

Windows Mobile 5.0 (nom de code : Magneto) : 2005 Windows Mobile 6.0 : 2007 Windows Mobile 6.1 : 1er avril 2008 Windows Mobile 6.5 : 2009 Windows Phone 7.0 : Septembre 2010 (abandon CE?)

Cherchant à s’imposer sur le marché en pleine croissance des assistants personnels (PDA), Microsoft a développé une version légère de son système d’exploitation et s’est associé aux grands constructeurs d’ordinateurs personnels pour pénétrer ce marché jusque là dominé par Palm. Les produits exploitant ce type de plate-forme sont appelés Pocket PC. Adapté aux contraintes de ces machines (affichage, mémoire), Windows CE présente une interface similaire à celle de systèmes d’exploitation pour PC bien que son noyau soit différent. Avec la sophistication croissante des appareils ménagers, le but avoué de Microsoft est d’installer Windows CE (ou une version ultérieure) sur tous les appareils de la maison, créant ainsi un univers domotique intégré. Des versions de Windows CE sont d’ores et déjà disponibles pour les téléphones portables. Depuis 2003, l’appellation « Pocket PC » a été remplacée par « Windows Mobile ». Il existe donc Windows Mobile 2003 pour Pocket PC et Windows Mobile 2003 pour SmartPhone. Le binaire issu de la compilation d’un programme écrit en langage C# de Microsoft est automatiquement compatible avec cette plate-forme, si l’on suit certaines restrictions (des bibliothèques liées en particulier). Il faut néanmoins vérifier la présence du Framework .NET sur la machine cible afin de pouvoir l’exécuter.

39

Microsoft Windows

40

Suite des versions du point de vue marketing

Systèmes abandonnés par Microsoft Microsoft a développé d’autres systèmes que ceux que l’on connaît, cependant ces derniers ont été abandonnés pour des raisons diverses. • Windows Neptune conçu à la base pour donner une version familiale de Windows 2000, est en quelque sorte le projet embryonnaire de Windows XP. • Microsoft Bob conçu pour remplacer le gestionnaire de programme dans Windows 3.1x et Windows 95 mais a été un échec flagrant qui a conduit à son abandon rapide (avant la sortie de Windows 98).

Systèmes non distribués par Microsoft Certains autres systèmes assurent une compatibilité plus ou moins complète avec Windows : • ReactOS est un système d’exploitation en développement visant à être compatible avec NT 5[6]. • Wine est un ensemble de bibliothèques permettant d’exécuter certains logiciels conçus pour Windows sur les systèmes UNIX et Linux, plus les fichiers hcl qui se trouvent dans le dossier support du CD d’installation de Windows 2000.

Chronologie des sorties Date de sortie

Nom

Version actuelle

Support

Livré avec Internet Explorer

20 novembre 1985

Windows 1.01

1.01

Expiré depuis le 31 décembre 2001

non

Mai 1986

Windows 1.02

1.02

Expiré depuis le 31 décembre 2001

non

Août 1986

Windows 1.03

1.03

Expiré depuis le 31 décembre 2001

non

Avril 1987

Windows 1.04

1.04

Expiré depuis le 31 décembre 2001

non

9 décembre 1987

Windows 2.0

2.0

Expiré

non

13 mars 1989

Windows 2.11

2.11

Expiré

non

22 mai 1990

Windows 3.0

3.0

Expiré

non

6 avril 1992

Windows 3.1

3.1

Expiré

non

Octobre 1992

Windows 3.1x

3.1x

Expiré

non

Microsoft Windows

41

Juin 1993

Windows NT 3.1

NT 3.1

Expiré

non

31 décembre 1993

Windows 3.11

3.11

Expiré

non

Janvier 1994

Windows 3.2 (sorti en chinois seulement)

3.2

Expiré

non

Septembre 1994

Windows NT 3.5

NT 3.5

Expiré le 31 décembre 2002

non

Mai 1995

Windows NT 3.51

NT 3.51

Expiré le 31 décembre 2002

non

Août 1995

Windows 95

4.0.950

Expiré le 31 décembre 2002

IE1

Juillet 1996

Windows NT 4.0

NT 4.0.1381

Expiré le 30 juin 2004

IE2

Juin 1998

Windows 98

4.10.1998

Expiré le 11 juillet 2006

Mai 1999

Windows 98 Seconde Édition

4.10.2222

Expiré le 11 juillet 2006

Février 2000

Windows 2000

NT 5.0.2195

Expiré le 13 juillet 2010

Septembre 2000

Windows Me (Millenium)

4.90.3000

Expiré le 11 juillet 2006

Octobre 2001

Windows XP

NT 5.1.2600

Expirera le 8 avril 2014

Mars 2003

Windows XP 64-bit Edition 2003

NT 5.2.3790

Avril 2003

Windows Server 2003

Avril 2005

Juillet 2006

[7]

IE4

[7]

IE5

[8]

IE5

[7]

IE5.5

[9]

IE6

Expirera le 8 avril 2014

[9]

IE6

NT 5.2.3790

Actuel

IE6

Windows XP Professional x64 Edition

NT 5.2.3790

Expirera le 8 avril 2014

IE6

Windows Fundamentals for Legacy PCs

NT 5.1.2600

Actuel

IE6

Novembre 2006 (pour Windows Vista entreprises) Janvier 2007 (pour le grand public)

NT 6.0.6002

Version actuelle de Windows changée par la NT 6.0.6002 avec le Service Pack 2 (28 avril 2009)

IE7

Juillet 2007

Windows Home Server

NT 5.2.4500

Actuel

IE7

Février 2008

Windows Server 2008

NT 6.0.6002

Version actuelle de Windows changée par la NT 6.0.6002 avec le Service Pack 2 (28 avril 2009)

IE7

Octobre 2009

Windows 7

NT 6.1.7600

Disponible depuis le 22 octobre 2009

IE8

Octobre 2009

Windows Server 2008 R2

NT 6.1.7600

Disponible depuis le 22 octobre 2009

IE8

Juillet 2012

Windows 8

NT 6.2.8250

La version RTM est prévue pour juillet 2012 et la version finale en octobre 2012 (La version Release Preview est disponible depuis le début du mois de juin 2012

IE10

Courant 2011

Windows Server 8

NT ?.?.????

[9]

Microsoft Windows

Un système d’exploitation controversé Au cours des années 1990, en particulier avec la version 95, Windows couvre les neuf dixièmes du marché des systèmes d’exploitation et des applications bureautiques pour PC. En janvier 2007, il était installé sur plus 95 % des ordinateurs personnels[10]. La plupart des ordinateurs vendus ont un système Windows préinstallé par le constructeur (licence OEM). En conséquence, ses concurrents l’accusent de monopole et de pratiques commerciales déloyales, et ont instigué des poursuites antitrust à son encontre dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis et en Europe. Windows est aussi un produit techniquement très critiqué par certains. Il est notamment reproché à ce système son instabilité (par exemple les écrans bleus de la mort) et sa vulnérabilité. Pourtant, sa popularité n’a jamais été menacée, principalement parce que les clients particuliers ne peuvent pas refuser à l’achat ces logiciels en vente liée. Cet avantage concurrentiel a amené Microsoft à détenir une incontestable suprématie d’ordre culturel, le grand public n’imaginant même pas qu’un ordinateur personnel puisse fonctionner sans Windows alors qu’il existe des alternatives, commerciales ou non, pouvant répondre à ses besoins comme Mac OS, les nombreuses distributions Linux et les systèmes *BSD ou AmigaOS. Ces pratiques de vente subordonnée des systèmes d’exploitation Microsoft lors de l’achat d’ordinateurs neufs font que des utilisateurs considèrent ces logiciels Windows, quels que soient leurs défauts et qualités, comme des « racketiciels »[11] en référence à l'illégalité de la pratique (en France). En janvier 2004, le Commissaire européen à la concurrence, Mario Monti, a ordonné à Microsoft de remédier à la fourniture systématique de son lecteur multimédia Windows Media Player dans Windows XP. Se pliant à cette exigence, Microsoft a voulu mettre en vente Windows Limited Media Edition au même prix que la version normale avec Windows Media Player. Cette décision n’a pas plu à la Commission, laquelle prétendait à la fois à ce que l’entreprise fournisse ce produit pour « améliorer la situation du marché », tout en ne voulant pas qu’elle le fît savoir. Se pliant à cette dernière exigence, Microsoft a donc offert, à partir du 14 juin 2004, le logiciel amputé à grands frais sous la dénomination de Windows XP « N », et qui n’a pas été un succès commercial. Il s’avère que non seulement Real Player, qui avait inspiré ces poursuites pour concurrence déloyale, reste compétitive, mais qu’elle se sert elle-même des ressources de Windows Media Player pour fonctionner. Certains considèrent que sa position dominante sur le marché des particuliers est due à la volonté présumée de Microsoft de rendre ses systèmes d’exploitation incompatibles avec les autres, notamment en ne respectant que très peu les normes permettant l’interopérabilité entre programmes, et au fait qu’il est le plus souvent fourni avec les ordinateurs à l’achat. Le quasi-monopole de Microsoft dans le domaine des systèmes d’exploitation pour PC encourage les développeurs d’applications à offrir leur logiciel pour la plate-forme Windows, car c’est le moyen le plus sûr de toucher de nombreux clients, ce qui est pour eux une source importante d’économie dans leur développement et leur commercialisation. Microsoft leur rend donc le service de standardiser leur marché, mieux que ne pourrait le faire une autorité réglementaire, toujours moins bien informée. L’avantage est réciproque, puisque cela rend Microsoft Windows plus intéressant pour leur clients. Une autre caractéristique des systèmes d’exploitation est que les programmes qui fonctionnent avec l’un ne fonctionnent pas forcément avec l’autre. Ainsi, alors que Microsoft s’arrange pour que les anciens programmes fonctionnent avec ses nouveaux systèmes Windows, une personne qui désire quitter Windows doit renouveler ses logiciels. En outre, il est difficile pour un programmeur de porter son programme fait pour Windows vers un autre système d’exploitation. Il existe pour remédier à ces problèmes des bibliothèques facilitant la portabilité (OpenGL, OpenAL, GTK+, Qt, SFML, SDL…). D’autres bibliothèques permettent de faire fonctionner des applications Windows (Win32) sur des systèmes de type UNIX (comme Linux ou *BSD), par exemple Wine. L’utilisation de ces bibliothèques se fait de manière transparente pour l’utilisateur.

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Notes et références [1] [2] [3] [4]

http:/ / windows. microsoft. com/ http:/ / multimedia. dna. fr/ article/ art_aff_2002. php?id=1897& rub=2& ssrub= http:/ / www. lemagit. fr/ article/ linux-microsoft-serveurs-gartner/ 8649/ 1/ marche-des-serveurs-linux-progresse/ : Windows 7 : Le Service Pack 1 de Windows 7 est disponible (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ le-service-pack-1-de-windows-7-est-disponible-39758474. htm), ZDNet, publié le 23 février 2011. [5] Microsoft : Windows 8 est prévu pour 2012 (http:/ / windows8. free. fr/ index. php/ dernieres-news/ 29-windows-8-cest-pour-bientot-), article de windows8.free.fr [6] « ReactOS est un projet avancé gratuit et libre visant à créer un système d’exploitation disponible et compatible avec Microsoft Windows XP. » (http:/ / www. reactos. org/ fr/ index. html) [7] Fin du support pour Windows 98, Windows 98 Deuxième Édition et Windows Millennium Edition (http:/ / support. microsoft. com/ gp/ lifean18/ fr), Microsoft.com, dernière mise à jour le 30 juillet 2009. [8] Politique de support Microsoft (http:/ / support. microsoft. com/ lifecycle/ ?p1=3071), Microsoft, 4 mai 2005. Consulté le 25 mars 2007. [9] Politique de Support Microsoft - Informations sur les dates de début et de fin de support par familles de produits (http:/ / support. microsoft. com/ lifecycle/ ?C2=1173& LN=fr-FR), Microsoft.com. [10] Rédaction ZDnet, «  Systèmes d’exploitation : Windows en léger recul face à Mac OS et Linux (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39370727,00. htm) », 2007. Consulté le 25 octobre 2007. [11] Voir par exemple à ce sujet le site (http:/ / www. racketiciel. info) qui propose une pétition contre cette pratique de vente liée, illégale en France selon l’article L122-1 du Code de la consommation.

Windows XP Windows XP

Famille

Microsoft Windows

Type de noyau

Noyau hybride

État du projet

Sorti et stable

Entreprise / Développeur Licence États des sources

Microsoft

Microsoft EULA Shared Source (Source Partagé)

Dernière version stable 5.1.2600.5512 Service Pack 3 (SP3) (le 6 mai 2008) Méthode de mise à jour Windows Update Site web

www.microsoft.com/windowsxp

[1]

Windows XP est une famille de systèmes d'exploitation multitâches propriétaires, développée par Microsoft, permettant l'usage d'un ordinateur tel qu'un ordinateur fixe, un portable ou encore un Media Center. Les lettres "XP" proviennent deXP'erience[2]. Windows XP est officiellement le successeur de Windows Me et de Windows 2000. Depuis plusieurs années, Microsoft souhaitait fédérer ses familles de systèmes d'exploitation (grand public et professionnel) en une seule famille, dans le but de réduire les coûts de développement et de maintenance. Windows 2000 devait remplir ce rôle, mais la complexité de son interface d'administration fit qu'il sera rejeté par le grand public. En 1999, le projet Windows Neptune, qui devait fournir la version "familiale" de Windows 2000 est abandonné. Il est remplacé par le projet Whistler, reprenant de nombreuses idées des projets Neptune et Odyssey, qui donne naissance à Windows XP et à ses deux versions : grand public et professionnelle. Les deux versions utilisent le noyau et l'architecture de NT (dite version 5.1). La version grand public est ainsi la même que la version professionnelle, mais elle est allégée de toutes les fonctions estimées inutiles pour un usage domestique.

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Windows XP est sorti le 25 octobre 2001 et selon une estimation d'un institut de statistiques américaines, il a été vendu à près de 400 millions de copies en janvier 2006[3]. Il a été successivement remplacé par Windows Vista le 30 janvier 2007 puis par Windows 7 le 22 octobre 2009. La commercialisation de Windows XP fut arrêtée le 30 juin 2008, sauf pour les mini-portables et les grandes entreprises. L'édition la plus courante de Windows XP est la version Familiale qui est conçue pour les utilisateurs domestiques tandis que la version Professionnelle, qui comprend entre autres des fonctionnalités réseau et d'administration supplémentaires, est destinée aux entreprises utilisant des réseaux et des serveurs. Il est à noter que cette dernière coûte plus cher que l'édition Familiale. Windows XP Media Center a des fonctionnalités multimédia complémentaires pour permettre par exemple de voir et d'enregistrer la TV, regarder plus confortablement des DVD. Windows XP pour Tablet PC est une version spécialement conçue pour les Tablet PC's. Deux versions distinctes de Windows XP en 64 bits sont sorties, une pour les processeurs Itanium et une pour les processeurs x86-64.

Éditions L'édition la plus courante de Windows XP est la version Familiale qui est conçue pour les utilisateurs particuliers tandis que la Professionnelle est destinée aux utilisateurs en entreprise. Le prix moyen de la version Familiale était de 89,90 € et de 144,89 € pour la version Professionnelle sous licence OEM[réf. nécessaire]. D'autres versions de Windows XP existent, surtout des versions pour un matériel spécifique et des éditions limitées pour les pays émergents. Windows XP Professionnel offre un certain nombre de fonctions non incluses dans la version "familiale" telles que :

Diagramme représentant les différentes éditions de Windows

• La possibilité d'être membre d'un domaine et la possibilité que l'ordinateur soit géré depuis un serveur ; • Un contrôle d'accès spécifique à certains dossiers pour pouvoir éviter l'accès de certains utilisateurs (mais il peut être contourné par un autre système d'exploration) : voir NTFS et Access Control List ; • Le bureau à distance permet de contrôler l'ordinateur par un autre système sous XP dans un réseau local ou par Internet ; • Une fonction qui permet de faire une copie automatique des fichiers d'un autre ordinateur ; • L'Encrypting File System, qui encrypte automatiquement les données du disque dur ce qui permet de le rendre illisible sans entrer le mot de passe ; • Les fonctions de maintenance de l'ordinateur comme les patchs qui servent de mises à jour ; • Le support de plusieurs processeurs, le support des processeurs bi-cœurs (Symmetric multiprocessing)[4],[5].

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Windows XP pour matériel spécifique Microsoft a aussi créé des versions de Windows XP pour différents marchés/matériels. Cinq versions et deux déclinaisons pour processeurs 64 bits ont été créées. • Windows processeurs 64 bits : deux déclinaisons de cette édition pour processeurs 64 bits existent, une x86-64 et une IA-64. La seconde a été arrêtée début 2005, après que Hewlett-Packard, dernier distributeur des postes de travail Itanium, eut cessé de vendre des systèmes basés sur Itanium lancés sur le marché en tant que « postes de travail ». Cependant, Itanium est toujours "appuyé" dans les éditions de serveur de Windows.

Un Dell Latitude D600 affichant l'écran d'accueil de MCE

• Windows XP Édition Media Center : cette édition est bâtie pour les ordinateurs de type Media Center. Originellement, elle ne devait pas être vendue, mais en 2005, après maintes mises à jour, Windows MCE a été mis en vente pour le grand public. • Windows XP Édition Tablet PC : cette version a été créée spécialement pour les Tablet PC, elle est compatible avec les écrans tactiles, l'écriture manuscrite et les écrans verticaux. Il ne peut pas être acheté seul (Il n'existe pas en version boîte). • Windows XP Embedded : celle-ci est une édition pour l'électronique mobile tel que pour les kiosques, les distributeurs de billets, appareils médicaux, caisses enregistreuses, composants de Voix sur réseau IP, etc. • Windows Fundamentals for Legacy PCs : en juillet 2006, Microsoft a introduit une version créée pour les anciens ordinateurs qui veulent une sécurité accrue tout en évitant de changer de matériel.

Windows XP Édition Starter Windows XP Édition Starter est une version moins chère de Windows XP disponible en Thaïlande, Turquie, Malaisie, Indonésie, Russie, Inde, Colombie, Brésil, Argentine, Pérou, Bolivie, Chili, Mexique, Équateur, Uruguay et Venezuela. Il est semblable à Windows XP Édition Familiale, mais le matériel est très limité, il peut seulement exécuter trois programmes à la fois et supprime quelques autres fonctions. Selon Microsoft, cette édition est une solution bon marché pour combattre les copies illégales de Windows XP et le développement rapide des alternatives libres en Asie et en Amérique du Sud[6].

Windows XP Édition N En mars 2004, la Commission européenne a condamné Microsoft à payer une amende de 497 millions d'euros et a ordonné à la compagnie de fournir une version de Windows sans Windows Media Player. La Commission a conclu que Microsoft a violé les lois en empêchant la concurrence car il avait le quasi-monopole de fait des systèmes d'exploitation. Microsoft a fait appel. En attendant, une version conforme aux réglementations européennes a été sortie. Cette version n'inclut pas le Windows Media Player de la compagnie. Mais, celle-ci encourage les utilisateurs à choisir son lecteur multimédia. Microsoft a voulu appeler cette édition Reduced Media Edition, mais la commission de la CE a objecté et a suggéré le nom de "édition N", avec le N signifiant « sans lecteur multimédia » pour l'édition Familiale et Professionnelle de Windows XP. Étant donné qu'il est vendu au même prix que la version non modifiée, Dell, Hewlett-Packard, Lenovo et Fujitsu-Siemens ont choisi de ne pas modifier le produit. Cependant, Dell l'a utilisé pendant une courte période[7],[8],[9].

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Nouvelles et modifications des fonctionnalités Windows XP a introduit un nombre de nouvelles fonctions telles que : • Première version de Windows grand public basé sur un noyau NT (les versions précédentes étaient basées sur MS-DOS) ; • Mise en veille sur disque (hibernation) ; • La possibilité d'intégrer de nouveaux pilotes pour Windows XP ; • Une interface plus agréable et le nécessaire pour créer ses propres thèmes ; • Changement rapide du bureau personnel (pas de fermeture de session nécessaire) ; • Le moteur de rendu des caractères ClearType a été créé pour une meilleure lecture sur les écrans LCD ; • Le bureau à distance qui permet de se connecter à distance à l'ordinateur pour utiliser l'imprimante, fichiers, périphériques, ... • Le support de la plupart des connexions par modems ADSL, par Wi-Fi ou encore par FireWire.

Interface utilisateur Configuration recommandée - PC Processeur Mémoire vive

233 MHz (minimum), 300 MHz ou plus (recommandé) [10]

64 Mo (minimum), 128 Mo ou plus (recommandé)

Carte graphique Super VGA (800 x 600 pixels ; minimum), Super VGA (800 x 600 pixels) ou plus (recommandé) Espace disque

1.5 Go (minimum), 6 Go ou plus (recommandé)

Windows XP comporte une nouvelle interface utilisateur graphique. Les menus et le module de recherche ont été remodelés et beaucoup d'effets visuels ont été ajoutés, incluant : • • • • •

Un rectangle bleu translucide qui permet d'effectuer des opérations de fichiers dans l'explorateur Windows ; Une transparence sur les icônes de dossiers qui indique son contenu ; Des ombres pour les icônes dans l'explorateur Windows ; Un regroupement des applications semblables en un bouton ; Windows bloque automatiquement la barre des tâches pour éviter les changements accidentels.

Windows XP analyse automatiquement l'impact des effets visuels pour déterminer si cette fonction graphique n'utilise pas trop de ressources[11]. Mais les utilisateurs peuvent tout de même utiliser la fonction. Certains effets tels que l'Alpha Blending (transparence en combinaison de plusieurs couleurs) sont seulement maîtrisés par les cartes graphiques récentes. Mais si la carte graphique n'est pas compatible la fonction est de toute façon activée (néanmoins Microsoft conseille de la désactiver manuellement)[12]. Windows XP assure la possibilité de changer l'interface utilisateur en utilisant des styles visuels. Cependant, les styles doivent avoir une signature numérique de Microsoft pour être lancé. Luna est le nom du style graphique intégré dans Windows XP, celui-ci est activé dès que l'ordinateur possède plus de 64Mo de Mémoire vive. Luna n'est qu'un style visuel et ne modifie pas les fonctionnalités qui restent accessibles bien que le thème soit le Classic. Certains utilisateurs modifient le fichier uxtheme.dll qui bloque l'installation de nouveaux thèmes crées par le public ou par un utilisateur inconnu. Le papier peint par défaut, appelée Bliss est une photo au format bitmap d'un paysage dans la Napa Valley à proximité de Napa en Californie. Celle-ci est constituée d'herbe grasse et d'un ciel bleu avec quelques nuages (stratocumulus et cirrus). L'interface classique provenant de Windows 2000 peut être utilisée si souhaité. Un grand nombre d'utilitaires tiers peuvent vous fournir des centaines de thèmes différents. De plus, Microsoft a créé un autre thème appelé Royale qui a été utilisé dans l'Édition Media Center et l'Édition pour Tablet PC. Selon l'entreprise de Redmond, le thème classique, consommerait 4MB de moins que la version Luna. Pour Zune, le baladeur numérique de Microsoft, un thème a été créé et peut être téléchargé sur leur site.

Windows XP Plus de 100 nouvelles icônes ont été créés par la société The Iconfactory [13] plus connue pour ses icones crées pour des graticiels sous Mac OS[14]. Windows XP possède aussi un client qui sert d'interface en ligne de commande celui-ci est nommé cmd.exe. Windows permet d'exécuter des scripts sous DOS sous forme d'ordre direct ou encore de fichier batch. Les syntaxes de commande ne sont ni supportées dans l'aide ni sur leur site internet. Une liste de commandes basiques est disponible en tapant "help" ou encore "nom_de_la_commande /?" pour une commande spécifique. Une boîte de dialogue invite amicalement les utilisateurs à terminer leur installation de Windows en l'activant, créant des comptes d'utilisateurs ou encore en indiquant les données pour la connexion Internet[15]. La musique de fond a été créée par Brian Eno.

Service Packs et mises à jour Microsoft a sorti plusieurs service packs pour les systèmes Windows afin de réparer bon nombre de problèmes, et d'ajouter de nouvelles fonctionnalités.

Service Pack 1 (SP1) Le Service Pack 1 pour Windows XP est sorti le 9 septembre 2002. Ses plus grandes nouvelles fonctions sont le support du port USB en version 2.0 et le module qui gère les programmes par défaut. Pour la première fois, les utilisateurs peuvent choisir leur application de messagerie instantanée et leur navigateur web par défaut remplaçant les anciennes applications commises d'office. Ces fonctions ont aussi été intégrées dans le Service Pack 3 de Windows 2000. La version 1a du SP a permis à Oracle (Anciennement Sun Microsystems) de gagner de la place avec Java en obligeant Microsoft à supprimer sa machine virtuelle Java. D'un point de vue matériel, il permet de reconnaître et d'utiliser des disques durs de plus de 137GB et supporte désormais le Serial ATA par défaut. Microsoft a offert un support d'aide jusqu'au 10 octobre 2006 pour ces deux versions que sont le SP1 & SP1a[16].

Service Pack 2 (SP2) Le Service Pack 2 (anciennement nommé "Springboard") est sorti le 6 août 2004 après plusieurs reports avec une cible spécifique qu'est la sécurité informatique. Le service pack améliore l'intégration et les performances du Pare-feu Windows et du Wi-Fi, intègre le support du Bluetooth et rajoute un bloqueur de pop-up pour Internet Explorer. Les perfectionnements de sécurité principaux concernent le pare-feu qui est désormais activé par défaut et un module qui bloque l'usage abusif des applications en mémoire vive et de l'UC. En plus, d'autres modules de sécurité ont été intégrés dans le navigateur web et le client de messagerie et inclut le centre de sécurité Windows qui donne un aperçu de la sécurité de l'ordinateur et des mises à jour. Un logiciel anti-virus et un pare-feu tiers peuvent être utilisés et leur aperçu est indiqué dessus. Windows Movie Maker 2 possède une nouvelle interface utilisateur, transitions d'image, effets vidéo ou encore des nouvelles options. Une liste complète des mises à jour est disponible sur leur site[17]. La société AssetMetrix a signalé qu'un ordinateur sur dix possède des interférences avec leurs applications[18],[19]. Le SP2 inclut aussi de grandes mises à jour pour les éditions pour Tablet PC et Media Center et près de 25 langues supportées. Il crée aussi de nombreuses différences au niveau visuelles telles que la suppression de la désignation "(C) 1985-2001", l'édition n'est plus affichée et la barre indiquant le chargement est bleue pour toutes les éditions. Encore un autre détail, l'icône de connexion Wi-Fi qui auparavant était symbolisée par deux ordinateurs comme pour les connexions par LAN est désormais représentée par un seul avec symbole d'onde sur le côté droit. Le SP2 a aussi introduit une incompatibilité majeure du pack avec les processeurs Prescott qui empêchait le démarrage des PC équipés. Cependant, Intel et Microsoft ont trouvé des solutions pour supprimer le problème.

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Service Pack 3 (SP3) Microsoft Windows XP Service Pack 3 est disponible pour les utilisateurs depuis le 6 mai 2008. La taille du téléchargement est de 310,41 Mo et il corrige 1 174 problèmes du système d’exploitation. Celui-ci propose des nouveautés[20] moins importantes que le SP2. Cependant, il regroupe l'ensemble des mises à jour effectuées par Microsoft depuis la mise en service de Windows XP et intègre tout de même la prise en charge du WPA2 pour les réseaux sans fil, et la prise en charge du NAP (Network Access Protection), la détection de routeur de type trou noir[21]. En plus de ces améliorations de sécurité, certaines fonctionnalités provenant de Vista ont été backportées[22], notamment Windows Imaging Component (WIC). Ce Service Pack est le dernier mis en place par la société sur ce système d'exploitation, afin de se consacrer à son successeur : Windows Vista. Actuellement, c'est Windows 7, la dernière mouture du système d'exploitation de Microsoft qui est privilégiée. À la suite de la découverte d'un problème[23] affectant les utilisateurs d'un outil professionnel, Dynamics Retail Management System (RMS), le Service Pack 3 a été reporté à une date ultérieure, pour finalement sortir le 6 mai 2008. La phase de support étendu de Windows XP prendra fin le 8 avril 2014, après de nombreux reports de la part de Microsoft à la suite des demandes de professionnel souhaitant garder leur parc informatique sous cet OS. Plus aucune mise à jour de sécurité ne sera publiée. À partir de cette date, Windows XP ne sera plus supporté.

Après Microsoft Des logiciels permettant de succéder aux services packs existent. Ils permettent aux informaticiens ayant à installer Windows sur plusieurs ordinateurs de télécharger une seule fois les mises à jour sur un disque dur local ou autre média (ex: CD), afin d'avoir à patienter moins de temps durant le téléchargement des mises à jour automatiques (via « Windows update »). Par exemple : le logiciel WSUS Offline Update [24]. Et un logiciel permettant de créer un CD d'installation contenant les mises à jour les plus récentes : XP Coccinnelle [25]. Ce type de logiciel a aussi pour utilité de permettre d'installer des mises à jour sur des ordinateurs n'étant pas relié à Internet. Ce travail est déjà tout fait sur les sites de Torrent où l'on peut trouver des versions de Windows XP professionnel avec SP3 et mises à jour intégrés, ces versions sont actualisées tous les mois et permettent d'avoir un CD d'installation récent et à jour. Cette pratique est légale dès lors que vous possédez une licence d'installation valide, dans le cas contraire il existe des moyens de l'activer mais c'est illégal.

Critiques Le système Windows XP a été critiqué pour son instabilité et sa vulnérabilité aux logiciels malveillants, virus informatiques, chevaux de Troie et autres vers. Ces problèmes de sécurités sont aggravés par le fait que les utilisateurs reçoivent, par défaut, des droits d'administrateur qui accordent un accès illimité aux fondements du système. Ainsi, si ce compte est piraté, le hacker possède un contrôle sans limite sur l'ordinateur. Windows a historiquement été la cible de nombreux créateurs de virus. Une faille de sécurité est souvent invisible jusqu'à son exploitation, ce qui rend sa prévention difficile. Microsoft publie régulièrement des patchs corrigeant des failles de sécurité, mais elle peuvent être exploitées sur des systèmes non actualisés. Des critiques ont affirmé que l'interface par défaut de Windows XP (Luna) est visuellement dommageable et gaspille l'espace sur l'écran alors qu'elle n'offre aucune fonctionnalité nouvelle et s'exécute plus lentement[26]. Certains de ces critiques vont jusqu'à l'appeler « l'interface Fisher-Price »[26]. Ses détracteurs peuvent cependant facilement revenir à l'apparence Classique de Windows[26]. À la suite du récent procès opposant les États-Unis et Microsoft, ce dernier a été condamné pour abus de son monopole en matière de systèmes d'exploitation en écrasant la concurrence sur d'autres marchés. Il est reproché à Windows XP d'intégrer certaines applications telles que le Windows Media Player et Windows Messenger, ainsi que ses liens étroits avec le service Windows Live ID.

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Windows XP L'absence de support de MS-DOS a déplu à certains utilisateurs migrant depuis Windows 9x vers Windows XP. Bien que XP propose le Mode de compatibilité[27], ainsi qu'une invite de commande ressemblant davantage à une fenêtre DOS de Windows 9x que CMD, un grand nombre d'anciennes applications DOS rencontrent des erreurs. Ces erreurs sont dues au fait qu'XP est basé sur le noyau NT et n'utilise donc plus MS-DOS comme système d'exploitation de base. Il existe des solutions Open Source telles que DOSBox et FreeDOS, bien que dans de rares cas un véritable environnement MS-DOS soit toujours nécessaire. Tandis que l'activation devient une chose de plus en plus fréquente, de nombreux problèmes peuvent subsister. Windows XP a introduit les utilisateurs occasionnels à l'activation de leur produit en créant une bulle leur signalant que le produit doit être activé. Le système a été présenté par Microsoft pour limiter la distribution illégale de Windows XP[28]. L'activation oblige l'utilisateur à activer le produit sur le serveur Microsoft après 30 jours pour continuer d'utiliser le système d'exploitation. Si l'utilisateur change d'ordinateur ou si deux ou plus de composants sont changés, le serveur peut refuser d'activer le logiciel car il ne correspond pas à la configuration originale.

Windows Genuine Advantage WGA est un outil qui analyse la version de Windows XP pour savoir si elle est légale ou non. Si le numéro de licence n'est pas authentique, il fait apparaître à l'utilisateur une bulle qui lui conseille d'acheter une version légale chez Microsoft, et les utilisateurs qui accèdent à Windows Update ne pourront télécharger que les mises à jour prioritaires, mais les nouvelles versions de DirectX, Windows Defender, Windows Media Player et autres refuseront de s'installer[29],[30]. De nombreux utilisateurs souhaitent se débarrasser de cette fonctionnalité. Ainsi de nombreux réseaux P2P proposent une version crackée et non contractuelle, qui permet de fausser les résultats de rapport des logiciels. Des clés de licence en volume, valides avec WGA, sont également mises à disposition sur la toile par les contrefacteurs.[réf. nécessaire]

Historique et part de marché Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. est la bienvenue ! Windows XP se classe actuellement en deuxième place après Windows 7 avec un taux de marché d'environ 38 % [31],[32] . Le système a été le plus utilisé au monde jusqu'en septembre 2011. Le 11 avril 2012, Microsoft lance le compte à rebours de l'extinction du système d'exploitation[33].

Notes et références [1] http:/ / windows. microsoft. com/ fr-FR/ windows/ products/ windows-xp [2] Microsoft annonce Windows XP et Office XP (http:/ / www. microsoft. com/ presspass/ press/ 2001/ feb01/ 02-05namingpr. mspx), Microsoft PressPass, Microsoft, 5 février 2001. Consulté le 13 mai 2006 [3] Jeremy Kirk, «  Pas d'effet de la lenteur de la sortie du SP3 (http:/ / www. itworld. com/ Comp/ 4063/ 060118xpsp3/ pfindex. html) », ITworld.com, 18 janvier 2006 [4] Windows XP et les processeurs pluri-cœurs (http:/ / www. microsoft. com/ licensing/ highlights/ multicore. mspx#E1B) sur Microsoft, 7 juin 2005 [5] Guide de comparaison avec la version Familiale (http:/ / www. microsoft. com/ windowsxp/ home/ howtobuy/ choosing2. mspx) sur Microsoft, 2 juillet 2001 [6] Anciennement, il y avait un lien ci-dessous [Lien Mort Photos de Microsoft Windows XP Starter Edition], Microsoft (29 septembre 2004). [7] Une version réduite pour les Européens de Windows (http:/ / www. seattlepi. com/ business/ 205093_msftfolo24. html) sur Seattle Pi, 24 décembre 2004 [8] La version européenne de XP s'appelle 'Windows XP Home Edition N' (http:/ / www. redmondmag. com/ news/ article. asp?EditorialsID=6625) sur Redmondmag.com, 28 mars 2005 [9] Procès entre Microsoft et l'UE (http:/ / news. bbc. co. uk/ 2/ hi/ business/ 4388349. stm) sur BBC, 28 mars 2005 [10] Stuart Sechrest, Michael Fortin, «  Windows XP Performance (http:/ / technet. microsoft. com/ en-us/ library/ bb457057. aspx) » sur Microsoft TechNet (http:/ / technet. microsoft. com/ ), Microsoft. Mis en ligne le 1er juin 2001, consulté le 3 août 2010. « 128 MB—Windows XP Minimum Recommended RAM »

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Windows XP [11] Changer les effets visuels de Windows XP (http:/ / www. microsoft. com/ resources/ documentation/ windows/ xp/ all/ proddocs/ en-us/ display_change_visual_effects. mspx) sur Microsoft, Inconnue [12] L'ordinateur devient lent quand on clique sur plusieurs icônes (http:/ / support. microsoft. com/ default. aspx?scid=kb;EN-US;294770) sur Microsoft, 15 janvier 2006 [13] http:/ / design. iconfactory. com/ pages/ winicon/ windowxp. html [14] The Iconfactory, «  Iconfactory fait les icones de Windows XP (http:/ / design. iconfactory. com/ pages/ winicon/ winicon. html) ». Consulté le 22 mai 2006 [15] Microsoft, «  La musique et la vidéo de bienvenue ne s'affichent pas (http:/ / support. microsoft. com/ kb/ 888239) », Microsoft. Consulté le 26 avril 2007 [16] Fin du support pour Windows 98, Windows Me et Windows XP Service Pack 1 (http:/ / www. microsoft. com/ windows/ support/ endofsupport. mspx), 6 janvier. Consulté le 27 juin 2006 [17] Liste des mises à jour incluses dans le Service Pack 2 (http:/ / support. microsoft. com/ default. aspx?scid=kb;EN-US;811113) sur Microsoft, 13 janvier 2006 [18] = Microsoft Plusieurs programmes sont obligés de s'arrêter après l'installation du Service Pack 2 (http:/ / support. microsoft. com/ default. aspx?kbid=842242\publisher), 25 janvier 2006 [19] Analyse du SP2 par les laboratoires de recherche AssetMetrix™. (http:/ / www. assetlabs. com/ index. php?option=com_docman& task=cat_view& gid=13& Itemid=28) sur Steve O'Halloran / AssetMetrix Inc., 29 mars 2005 [20] Vue d'ensemble en anglais du Service Pack 3 (http:/ / www. microsoft. com/ downloads/ details. aspx?FamilyID=68c48dad-bc34-40be-8d85-6bb4f56f5110& DisplayLang=fr), Microsoft [21] (en) Black hole (networking), voir aussi trou noir en astrophysique [22] backporting : Prendre des fonctionnalités d'une version récente d'un logiciel et les porter sur une version plus ancienne, voir (en) backporting [23] Ina Fried, «  La mise à jour de XP repoussé suite à un accroc (http:/ / www. news. com/ 8301-13860_3-9931343-56. html) » sur news.com, 29 avril 2008 [24] http:/ / www. wsusoffline. net/ [25] http:/ / xpcoccinelle. fredisland. net/ [26] Votre interface est lente passez au classique! (http:/ / www. pcworld. com/ resource/ article/ 0,aid,117427,00. asp) sur PC World, Octobre 2004 [27] (en) Microsoft, «  "Running Older Programs on Windows XP" (http:/ / www. microsoft. com/ windowsxp/ using/ helpandsupport/ learnmore/ appcompat. mspx) ». Consulté le 18 juillet 2007 [28] Activation de produits Microsoft (http:/ / www. microsoft. com/ resources/ howtotell/ content. aspx?displaylang=fr& pg=mpa) sur Microsoft [29] Description du programme Windows Genuine Advantage (http:/ / support. microsoft. com/ ?kbid=905474). Consulté le 31 octobre 2006 [30] Genuine Microsoft Software: FAQ (http:/ / www. microsoft. com/ genuine/ downloads/ faq. aspx#ques105). Consulté le 31 octobre 2006 [31] Windows 7 détrône XP et devient le système d'exploitation le plus populaire du monde (http:/ / www. developpez. com/ actu/ 37911/ Windows-7-detrone-XP-et-devient-le-systeme-d-exploitation-le-plus-populaire-du-monde/ ) sur www.Developpez.com. Consulté le 18 octobre 2011 [32] Top 5 Operating sytem (http:/ / gs. statcounter. com/ #os-ww-monthly-201109-201112). [33] (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/ ALeqM5jxMq_yMUroig1MpQfXzFJdxThO3A), AFP, 11 avril 2012.

Liens externes • Site officiel (http://windows.microsoft.com/fr-FR/windows/products/windows-xp) • Catégorie Windows XP (http://www.dmoz.org/World/Français/Informatique/Logiciels/ Systèmes_d'exploitation/MS-Windows/Windows_XP/) de l’annuaire dmoz • Cours et tutoriel sur Windows XP (http://windows.developpez.com/cours/)

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Windows Vista

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Windows Vista Windows Vista

Famille

Microsoft Windows

Type de noyau

Noyau hybride

État du projet

Sortie et stable

Entreprise / Développeur

Microsoft

Licence

Microsoft

États des sources

Source fermée

Dernière version stable 6.0.6002 (Build 6002) (le 28 avril 2009) Site web

www.windowsvista.fr

[1]

Le logiciel Windows Vista est un système d'exploitation propriétaire de la famille Microsoft Windows, et plus précisément de la branche Windows NT (NT 6.0), développé et commercialisé par la société Microsoft. Il a été mis sur le marché en février 2007, soit plus de cinq ans après son prédécesseur, Windows XP. Son successeur est Windows 7, sorti en octobre 2009. Selon Microsoft, Windows Vista contient des centaines de nouvelles fonctionnalités. Les plus significatives d'entre elles sont probablement le renouveau de l'interface graphique, une fonction de recherche plus développée grâce à l'indexation, de nouveaux outils de création multimédia, comme le créateur de DVD Windows, la configuration réseau en partie réécrite et, enfin, le noyau NT6 assurant une plus grande stabilité et de meilleures performances. Windows Vista vise à augmenter le niveau de communication entre les machines sur un réseau local en utilisant la technologie du peer-to-peer qui simplifie le partage de fichiers et de médias numériques entre les ordinateurs et les périphériques. Pour les développeurs, Vista introduit la version 3 du .NET Framework qui a pour objectif de faciliter la programmation d'applications par rapport à l'utilisation traditionnelle des API Windows. Le premier objectif de Microsoft, dont le résultat reste à démontrer[réf. nécessaire], était d'obtenir une meilleure sécurité pour le système. Une des critiques les plus courantes de Windows XP, et de ses prédécesseurs, était que des vulnérabilités permettant aux malwares et aux virus de pénétrer dans l'ordinateur étaient découvertes, et relativement souvent exploitées. À la vue de ceci, Bill Gates a annoncé début 2002 le rachat de Trustworthy Computing pour ajouter de nouvelles fonctions de sécurité dans les prochaines versions de Windows. Microsoft a déclaré avoir donné la priorité à l'amélioration de la sécurité de Windows XP et celle de Windows Server 2003 avant de finir le développement de Vista, ce qui a retardé de manière significative sa version finale. Le nom Windows Vista a été annoncé comme nom définitif le 22 juillet 2005. Auparavant, le nom de code du système était Longhorn. Vista est un acronyme formé par l'initiale des mots de la phrase suivante : Virtual immersive science and technology application.

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Historique Le développement de Windows Vista a été annoncé en août 2001, comme une version intermédiaire de Windows 7. Ce dernier ayant un retard important, Microsoft a préféré sortir une version intermédiaire intégrant certaines fonctionnalités de Windows 7. Ce dernier, connu au départ sous le nom de code Vienna, est finalement sorti le 22 octobre 2009 sous le nom Windows 7. De nombreuses versions de test ont été mises en circulation en interne et se sont retrouvées aux mains du public de manière plus ou moins légale. Ces versions, comportant des bugs pour la plupart (il s'agit de versions de développement) ressemblaient encore à Windows XP. À l'origine, Microsoft a annoncé que plusieurs technologies et améliorations ne seraient disponibles que sous Windows Vista, mais finalement Avalon (nom de code de Windows Presentation Foundation) et Indigo, respectivement sous-système graphique et de communications de Vista, ont été portés sous Windows XP ; mais, par contre, WinFS, le service de recherche associé au système de fichiers, ne fait pas partie du système mais sera livré plus tard en téléchargement[réf. nécessaire]. Ensuite, Microsoft n'a plus communiqué sur Vista jusqu'au WinHEC d'avril 2005. Pendant ce temps, le développement a été gelé, et les méthodes de développement ont été repensées, avant de reprendre celui-ci, sous le code de Windows NT 5.2, soit Windows Server 2003 Service pack 1. Au WinHEC 2005, la version 6.0.5048 est livrée aux développeurs. La bêta 1 est arrivée ensuite et a apporté les premières améliorations depuis la remise à plat du processus de développement. Dossiers virtuels (se basant sur des requêtes de recherches), nouvelle interface et comptes réellement limités (comme sous UNIX, de manière à limiter les dégâts causés par une application malveillante ou dysfonctionnelle).

Difficultés de développement La version finale du système d'exploitation est officiellement sortie le 30 janvier 2007 en version boîte pour les particuliers et était disponible dès le 30 novembre 2006 en version RTM pour les entreprises (version Entreprise). Son développement aura été aussi long car Microsoft a dû corriger certains points noirs des versions antérieures, comme l'instabilité, le problème de la fragmentation et les failles de sécurité, entre autres. Vista devait intégrer un nouveau système de fichiers (Win FS) qui était censé être une révolution dans la gestion des fichiers sur un PC. Finalement après quelques apparitions dans les premières versions alpha de Vista (Longhorn), Win FS a été abandonné car il était trop lent et pas du tout prêt. Un revirement aussi a été fait au niveau du manageur du projet Vista qui a été remplacé par le manageur des équipes de Microsoft Office. Celui-ci étant connu pour livrer toujours à temps les logiciels dont il était responsable. Un certain nombre d'éléments qui devaient former un ensemble propre à Windows Vista, comme Avalon (nom de code de Windows Presentation Foundation), le système d’interface utilisateur, Indigo, le système de gestion des connexions réseau, ainsi qu'Internet Explorer 7, Windows Media Player 11 ou Movie Maker 3 sont disponibles séparément pour les utilisateurs de Windows XP.

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Dates-clés du développement de Windows Vista • mai 2001 : début du développement de la version de Windows destinée à succéder à Windows XP pour la fin de l'année 2003 ; • 12 juin 2002 : Milestone 1 - Build 3646, fondée sur le code de Windows XP ; • 28 juillet 2002 : Milestone 2 - Build 3663 et premières captures d'écrans présentées au public ; • 23 septembre 2002 : Milestone 3 - Build 3683, visuellement très proche de Windows XP, mais offrant une barre latérale et incluant une ébauche de WinFS ; • 20 octobre 2002 : fuite d'une version de développement (build 3683) qui est disponible pour la première fois sur Internet ; • 19 février 2003 : Milestone 4 - Build 4008, nouveau thème Plex, nouvel installeur, nouvelle barre de tâches et nouvel Internet Explorer ; • 28 mars 2003 : Milestone 5 - Build 4015, introduction des dossiers virtuels ; • 25 avril 2004 : Milestone 7 - Build 4074, introduction d'un nouveau thème d'icônes et du thème Jade ; • 27 août 2004 : Microsoft annonce le report de la sortie du successeur de Windows XP, et que de gros changements allaient avoir lieu sur la version en développement, notamment en se fondant sur le code de Windows 2003 Serveur et en y incorporant seulement les fonctionnalités nécessaires. Des fonctionnalités comme WinFS et NGSCB étant annulées ou reportées à plus tard ; • • • •

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7 septembre 2004 : Longhorn D1 - Build 3790, première version fondée sur le code de Windows 2003 ; 1er avril 2005 : Longhorn D1 - Build 5048 ; 22 juillet 2005 : Microsoft dévoile le nom officiel de sa future mouture, Windows Vista ; 27 juillet 2005 : sortie de la première version Beta 1 - Build 5112, réservé aux bêta-testeurs et aux professionnels, et qui apporte de nombreuses modifications apportées à l'interface et au shell, ainsi que de nouvelles icônes haute résolution, une nouvelle interface à Internet Explorer et le contrôle parental[2]; 21 février 2006 : sortie de la première version dite feature complete aux bêta-testeurs et aux TAP. Interface Aero disponible ; 23 mai 2006 : sortie de la version Beta 2 - Build 5384, uniquement réservée aux abonnés MSDN et Microsoft TechNet 8 juin 2006 : la Beta 2 est à la disposition de tous[3]; 1er septembre 2006 : sortie de la version RC1 (Release Candidate) - Build 5600, uniquement réservée à un groupe restreint de beta testeurs ; 6 septembre 2006 : la version RC1 est accessible aux abonnés Technet et MSDN[4],[5]; 14 septembre 2006 : la version RC1 est disponible pour tout le monde ; 6 octobre 2006 : sortie de la version RC2 - Build 5700, uniquement réservée aux beta testeurs ; 7 octobre 2006 : la version RC2 est disponible pour tout le monde[6]; 8 novembre 2006 : sortie de la version RTM (Release To Manufacturing = finale) - Build 6000 ; 15 novembre 2006 : les abonnés de la communauté de développeurs MSDN, de Technet[7] et du Technology Adoption Program, se voient octroyer la possibilité de télécharger la version finale ; 30 novembre 2006 : sortie officielle de Windows Vista pour les entreprises et professionnels, disponible uniquement pour les titulaires d'une licence spécifique sur la plate-forme de téléchargement de Microsoft ; 30 janvier 2007 : sortie officielle de Windows Vista pour le grand public avec les premières versions boîtes. 18 mars 2008 : Windows Vista SP1 disponible pour tout le monde via Windows Update Build 6001[8],[9]. 26 mai 2009 : Windows Vista SP2 disponible pour tout le monde via Windows Update Build 6002[10]. 12 juillet 2011 : Arrêt du support par Microsoft de Windows Vista SP1. Les utilisateurs doivent désormais télécharger le SP2[11].

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Les axes de développement de Windows Vista Microsoft déclare avoir développé Windows Vista selon les axes simple, sûr, et connecté : • Simple : des outils de recherche sont intégrés à différents endroits dans le système : fenêtre de l'explorateur, menu démarrer, etc. Windows Vista dispose également d'un concept de « dossier virtuel », déjà en œuvre sous des systèmes concurrents. Un dossier virtuel est un fichier XML qui contient un lien constamment mis à jour vers un fichier réel. Il introduit également de nouvelles icônes au format vectoriel, permettant de les redimensionner sans perte de qualité. Le mot fait également allusion aux transparences dans l'interface utilisateur. • Sûr : Windows Vista est architecturé différemment des versions précédentes, ce qui lui permet d'offrir, selon Microsoft, une meilleure protection contre les virus informatique, vers, hackers et la plupart des programmes malveillants. • Connecté : Windows Vista offre un support amélioré des périphériques ou des ordinateurs connectés.

Principales nouveautés Parmi les nouveautés : 64 bits Vista est disponible en version 64 bits ou en version 32 bits à sa sortie, contrairement à Windows XP dont la version x64 a vu le jour quelques années plus tard. Les versions Vista 32 bits supporteront les applications 32 bits et 16 bits tandis que les versions Vista 64 bits supporteront les applications 64 bits et 32 bits mais pas les 16 bits. Gestion native de l'IPv6 avec compatibilité IPv4 (qui est néanmoins géré dans XP SP2). Architecture DotNet Windows Vista fournit par défaut les bibliothèques et les programmes nécessaires à l'exécution des applications DotNet version 3. L'API originale reste Win32 mais Vista ajoute en intégrant les dernières versions du runtime des moyens plus commodes d'accèder au système via des langages haut niveau comme C# ou VB.NET. Windows Presentation Foundation c'est le nom du sous-système graphique qui aura une API basée sur XAML (langage graphique similaire à XUL). Elle utilise énormément de composants vectoriels et 3D, via DirectX 9. Il sera porté vers Windows XP. L'interface graphique Aero c'est une interface redessinée (remplaçant le thème Luna de Windows XP) afin d'être plus agréable, son fonctionnement est semblable aux autres version de Windows (barre des tâches, etc.). De nouvelles icônes vectorielles affichent un aperçu du contenu d'un fichier ou d'un programme avant qu'il ne soit ouvert. Amélioration de la bascule entre applications, qui affiche désormais une capture des applications lancées, notamment afin de faciliter le choix, et accompagne l'ensemble d'effets 3D (des équivalents existaient déjà, que ce soient les Microsoft PowerToys ou des programmes tiers tels que TaskSwitchXP). Aero qui accroit les calculs 3D et, par conséquence, la consommation de la carte vidéo serait à l'origine d'une sur-consommation sur les ordinateurs portables. Microsoft a admis le problème évoquant de son côté une perte d'environ 4 % de l'autonomie[réf. nécessaire]. UAC (User Account Control) contrôle d'accès utilisateur il s'agit d'une nouvelle couche de sécurité dont le rôle est de prévenir les utilisations non désirées de privilèges élevés. Par défaut, les programmes sont lancés avec des droits d'accès restreint, même si l'utilisateur possède des droits administrateur. Cela permet d'éviter que les applications accèdent sans contrôle à certaines parties sensibles du registre ou du système de fichiers. Il faudra alors donner l'autorisation à l'application de

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Windows Vista poursuivre ces opérations. Windows Vista détecte néanmoins automatiquement les installateurs et les démarre dans un contexte privilégié. Windows Communication Foundation un système de communication permettant aux programmes de dialoguer plus facilement entre eux. Il sera porté vers Windows XP. Windows PowerShell (anciennement Monad) un shell orienté objet, moins évolué et moins facile d'accès que les shells Unix mais plus complet que l'invite de commande héritée de MS-DOS qui équipait les précédentes versions de Windows. Il semblerait que PowerShell ne soit pas livré en standard, pour des raisons de sécurité[réf. nécessaire], mais disponible séparément. Next-generation secure computing base un ensemble de technologies DRM destinées selon Microsoft à sécuriser le système, mais qui sont très controversées, notamment dans le milieu du logiciel libre, car elles paraissent pour certains représenter un danger pour les libertés individuelles. Ces technologies étaient à l'origine connues sous le nom de Palladium, mais Microsoft a modifié ce nom au motif de l'existence d'un éditeur portant le même nom ; peut-être aussi à cause de la mauvaise réputation qu'avait déjà acquis le projet Palladium. BitLocker Drive Encryption un programme destiné à permettre le chiffrement des partitions avec différent algorithme (AES 128 ou 256 bit avec ou sans diffuser). Cette fonctionnalité est seulement disponible sur les versions entreprise et intégral de Vista. SuperFetch évolution de PreFetch. Technologie destinée à améliorer la vitesse d'ouverture et le temps de réponse des programmes les plus utilisés. Elle est basée sur un système d'analyse des processus non-systèmes, c'est-à-dire que le système analyse quels programmes sont le plus couramment utilisés pour chaque journée (exemple : si l'utilisateur est un étudiant amateur de jeux vidéo, le système préchargera les mardis Microsoft Word, Powerpoint ou OpenOffice.org, alors que les samedis, il préchargera Black & White 2, Les Sims 2 ou tout autre jeu que l'utilisateur utilise couramment) pour le précharger au démarrage en tâche de fond. ReadyBoost cette technologie permet l'utilisation d'une clé USB à mémoire flash comme mémoire cache pour les accès au disque dur. ReadyBoost améliore les performances si son temps d'accès et son taux de transfert sont suffisants. C'est pourquoi Microsoft impose des conditions minimales sur les clés utilisées : 2,5 Mo/s en lecture aléatoire pour 4 Ko et 1.75 Mo/s en écriture aléatoire pour 512 Ko. DirectX 10 Microsoft inaugure avec Windows Vista DirectX 10, qui ne sera disponible que sur ce système. Cette nouvelle version a été complètement récrite pour être à la fois plus simple à gérer par les développeurs de jeux vidéo, et beaucoup plus performante d'après Microsoft. En revanche, cette version n'est plus compatible avec les précédentes. Seuls les futurs jeux pourront l'utiliser, à condition que l'utilisateur dispose d'une carte graphique compatible. Pour rester compatible avec les jeux actuels, Windows Vista utilise en parallèle une version légèrement améliorée de DirectX 9.0c. Cette version améliorée est bien entendu compatible avec les versions précédentes de DirectX 9.0c. DirectX 10 ne sera pas porté sous Windows XP. OpenGL Windows Vista gère l'OpenGL d'une façon différente par rapport à son prédécesseur. En effet Vista émule OpenGL, dans sa version 1.4, via une surcouche de Direct3D. La principale conséquence de ce nouveau mode de gestion est une importante perte de performances des applications OpenGL, aussi bien des applications

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Windows Vista professionnelles que des jeux vidéo. Cependant, pour pallier ce problème, dû à la manière dont Vista gère les ressources graphiques, des pilotes ICD (Installable Client Driver) sont mis à disposition par les constructeurs de cartes graphiques (ATI et Nvidia entre autres), pour permettre une gestion directe de l'OpenGL, de surcroît dans sa version actuelle 2.0. Grâce à ces pilotes ICD, les utilisateurs de Vista pourront retrouver des performances normales dans leurs applications OpenGL. PatchGuard (Kernel Patch Protection) PatchGuard empêche de patcher le noyau (disponible seulement pour les versions 64bits). Ce composant suscite des critiques de la part des éditeurs d'antivirus (notamment McAfee et Symantec) : selon eux, ce dispositif réduirait les performances des antivirus et serait à l'origine d'une concurrence déloyale de la part de Microsoft. Ces contestations font néanmoins l'objet de débats. Recherche instantanée Aussi connue sous le nom "Recherche pendant la frappe", Windows Vista propose une nouvelle façon de retrouver vos données. Très rapide, cette technique se base sur le contenu des fichiers et fonctionne plus en profondeur que les outils de recherche proposés jusqu'ici dans Windows. Internet Explorer 7 Quelques caractéristiques phares du navigateur : nouvelle interface utilisateur, possibilité d'afficher plusieurs pages dans une même fenêtre, gestion de RSS, case de recherche, amélioration de l'impression, zoom sur les pages affichées, Quick Tabs (représentation des onglets par des imagettes), filtre anti-Hameçonnage, nouvelles fonctionnalités de protection, support des noms de domaines internationalisés (IDN), amélioration du support des langages du Web. Internet Explorer 7 s'exécute en mode protégé, de façon à être isolé des autres applications. Ainsi, les logiciels "malicieux" ne sont pas en mesure d'écrire au-delà du dossier des fichiers temporaires, sauf autorisation expresse de l'internaute. Lecteur Windows Media 11 Version totalement revue de la bonne à tout faire multimédia de Windows. Entre autres améliorations, signalons la recherche pendant la frappe, une nouvelle interface utilisateur pour la bibliothèque multimédia, l'affichage et l'organisation de photos et de vidéos, le partage de la bibliothèque sur un réseau incluant d'autres machines Vista et le support d'extensions Media Center. Windows Audio Session API Communication avec les périphériques audios par sessions. Centre de sauvegarde et de restauration Permet de paramétrer la sauvegarde des fichiers à intervalles réguliers et de rétablir les fichiers précédemment sauvegardés. Seuls les fichiers qui ont changé sont sauvegardés afin de minimiser l'espace disque utilisé. Les versions Ultimate, Business et Enterprise de Windows permettent également d'effectuer une sauvegarde complète de l'ordinateur dans une image disque ou DVD. Cette sauvegarde pourra alors être restaurée si l'ordinateur n'arrive plus à démarrer. Windows Mail Cette application remplace Outlook Express. Elle stocke les messages différemment afin d'améliorer la stabilité, implémente un moteur de recherche instantané et un filtre anti phishing. La détection des messages indésirables est améliorée par l'intermédiaire de mises à jour via Windows Update. Windows Media Center Précédemment commercialisé comme une version à part entière de Windows XP (Windows XP Media Center Edition), cette application fait désormais partie de Windows Vista Home Premium et Ultimate. Centre de mobilité Windows

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Windows Vista Ce panneau de contrôle rassemble les réglages les plus importants relatifs aux ordinateurs portables : luminosité, son, niveau de charge de la batterie, réseau sans fil, orientation de l'écran, paramètres de présentation, etc. Windows Update La fonctionnalité de mise à jour a été simplifiée dans Windows Vista. Elle est désormais effectuée par l'intermédiaire d'un panneau de contrôle, et non plus par une application Web. Le filtre antispam de Windows Mail et les définitions de malwares de Windows Defender sont mises à jour automatiquement par son intermédiaire. De plus, les utilisateurs qui optent pour une mise à jour automatique (option par défaut) auront à tout moment la dernière version des pilotes lors de l'installation d'un nouveau périphérique.

Nouveautés secondaires Renommage des dossiers spéciaux Retrait de l'adjectif possessif placé avant le nom de chaque dossier spécial (i.e. : « Mes documents » renommé « Documents »). Poste de travail devient Ordinateur. Contrôle parental améliore et contrôle de nombreux paramètres avec sûrement l'intégration de compte « enfant ». Démarrage rapide démarrage quasi-instantané de l'ordinateur, annoncé comme « aussi rapide qu'une télévision » (de l'ordre de 1 minute). Pour réaliser cela, les services démarreront en tâche de fond alors que le bureau Windows sera partiellement exploitable. Ce principe est déjà en œuvre sous Windows XP, où il s'est montré plutôt inefficace, le bureau n'étant pas très réactif durant le chargement des services et des programmes lancés au démarrage. Microsoft recommande d'utiliser le nouveau mode de mise en veille (hybrid sleep) pour atteindre des performances de démarrage de moins de 30 secondes et la sécurité d'un arrêt complet de l'ordinateur. Consommation d'énergie réduite Un nouvel état de veille (hybrid sleep), qui réduit la consommation d'énergie et protège les données de l'utilisateur pendant la veille. Elle combine la mise en veille classique et l'hibernation pour permettre un démarrage rapide et sûr en cas de perte de courant. Diagnostic outil qui permet de détecter, d'analyser et de réparer des problèmes tels que les crashs de disque dur, les erreurs de mémoire vive, les lenteurs du démarrage, les connexions réseau ou encore les performances du système. Protection des comptes et des données tout comme UNIX, et la branche NT des systèmes Windows, Vista différencie les comptes dits «Utilisateur» et « Administrateur ». Les comptes « Utilisateur » ont des permissions limitées pour éviter qu'ils puissent endommager le système. Seuls les comptes « Administrateur » peuvent installer des applications, pilotes et configurer de manière avancée le système. Média devrait inclure des outils pour lire et enregistrer la télévision numérique terrestre (TNT), avec en plus la gestion de la haute définition (TVHD) et des droits numériques (DRM). Nouvelle organisation composée de nouveaux outils pour gérer les fichiers, pour réaliser des recherches rapidement sans parcourir des répertoires. Les méta-données seront mises à contribution. La possibilité de créer des dossiers virtuels

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Windows Vista devrait être également ajoutée, permettant d'associer un dossier virtuel à une recherche préalable (par exemple tous les fichiers images, ou tous les fichiers commençant par média, etc.) et qui mettra à jour en temps réel le contenu de ce dossier correspondant à la recherche, afin de retrouver les informations plus rapidement. La recherche devrait être plus ingénieuse que pour les anciens Windows, permettant des combinaisons complexes comparables à une recherche dans une base de données (par exemple, tous les noms de fichiers dont l'auteur est John, comportant le nom média dans le nom du fichier, ayant une taille de plus de cinquante ko., et ayant été créés après 2002). XPS un système de partage des fichiers en réseau, avec droits pour en limiter l'accès à certains utilisateurs ou groupes, afin de mieux protéger les données. L'utilisateur partageant le fichier pourra également appliquer une signature numérique pour assurer l'authenticité des informations partagées et distribuées d'un ordinateur à l'autre. RSS feeds (RSS) outil de configuration inclus dans Windows Internet Explorer, qui permet de centraliser sur son ordinateur toutes les informations des sites Internet favoris, celles-ci se mettant à jour en temps réel. Cet outil est déjà utilisé depuis plusieurs années par un grand nombre d'applications concurrentes, dont celles éditées par Mozilla). Synchronisation des périphériques devrait inclure un nouveau système de gestion des pilotes (WDDM), supportant du nouveau matériel, tel que les téléphones portables ou les PDA, et qui permettra des partager les périphériques plus facilement en réseau. Outil de réparation au démarrage cet outil permet de réparer les problèmes causés durant le démarrage de Windows. Il détectera les erreurs éventuelles et diagnostiquera la source du problème pour réparer le système. Cet outil est disponible dans les outils de récupération du DVD de Windows. Stabilité accrue Windows Vista offre la possibilité aux développeurs de créer des applications capables de reprendre le travail où il est interrompu, après un crash. La plupart des services et composants de Windows Vista auront été prévus pour être récupérés et relancés automatiquement en cas de dysfonctionnement. Copies cachées de fichier (Shadow Copy) Cette fonctionnalité conserve différentes versions des fichiers et dossiers. Si nécessaire, il est également possible de créer des points de restauration manuellement, en utilisant l'onglet Protection du système dans la boîte de dialogue Propriétés du système. Lorsque plusieurs versions d'un même fichier sont disponibles, l'utilisateur peut choisir quelle version doit être restaurée, ou supprimer ces versions. Héritée de Windows Server 2003, cette fonctionnalité est réservée aux éditions Enterprise et Ultimate de Vista. Chiffrement des données Vista intégrera le chiffrement des données pour prévenir la lecture des données par des tiers non autorisés. Les clés de chiffrement seront stockées sur le PC dans une puce DRM appelée Trusted Platform Model (TPM) si la carte mère en est équipée. Réflexes rapides Vista privilégiera certaines tâches, davantage que Windows XP, pour permettre à l'utilisateur le contrôle permanent de l'ordinateur, même si un processus demande beaucoup de ressources. Amélioration de la recherche en réseau Vista devrait fournir plus d'outils et de rapidité lors de recherches réseau sur d'autres ordinateurs grâce à une couche réseau complètement récrite.

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Windows Vista Documents XPS (nom de code Metro) nouveau format de fichier basé sur XML, il pourra être créé par n'importe quelle application (similaire à l'impression dans un fichier PDF). Le document ainsi généré sera fidèle au fichier source, avec toutes les polices et autres informations contenues. Il sera d'un format convenant aussi bien pour l'archivage d'un document que pour le partage, indépendamment des applications. Le lecteur de fichier Metro sera intégré à Internet Explorer 7. Mécanisme d'authentification amélioré Vista améliorera la sécurité en augmentant le support des lecteurs de carte à puce et il sera facile de configurer des authentifications biométriques à carte, ou autrement. Outils Internet améliorés sécurité par rapport aux sites qui ne pourront plus installer d'applications sans les droits. Pare-feu amélioré et outils de filtrage de Spam. Windows Sidebar permettra d'afficher en temps réel des flux RSS, ou une barre de lancement rapide, et même des diapositives d'images favorites. Toutes les versions se trouveront sur un seul disque toutes les versions de Windows Vista seront sur un seul support DVD, par contre les éditions x86 (32bit) et x64(64bit) seront sur des DVD différents. L'installation choisira la bonne version,selon la clé de licence ou offrira le choix de la version si aucune clé n'est présentée. Windows sera alors fonctionnel pour trente jours, et une clé sera demandée ensuite. Les boîtes contenant la clé de licence seront de différentes couleurs : • • • •

Vert clair pour la version Édition Familiale Basique ; Vert foncé pour la version Édition Familiale Premium ; Bleu pour la version Professionnelle et Entreprise ; Noir pour la version Intégrale.

WRP Windows Resource Protection WRP protège les fichiers et les entrées de la base de registre essentiels pour Vista; il remplace l'ancien WFP (Windows File Protection) de XP qui ne concernait que les fichiers ; de plus, le mécanisme de l'ancien WFP était différent: il acceptait les suppressions ou modifications des fichiers concernés, mais les remplaçait immédiatement, dans le temps d'une seconde, par leurs anciennes versions. Windows SideShow Sur certains ordinateurs portables récents, ainsi que sur les appareils Windows Mobile, cette fonctionnalité permet d'afficher des informations sur un périphérique d'affichage annexe. Reconnaissance de la parole La reconnaissance vocale fait partie intégrante de Windows Vista. Contrairement au module de reconnaissance vocale d'Office 2003, qui fonctionne uniquement dans Office et WordPad, La reconnaissance vocale de Windows Vista est accessible à toute application installée dans Windows Vista. Elle fonctionne dans plusieurs langues : anglais, espagnol, français, allemand, chinois (traditionnel et simplifié), et japonais. Nouvelles polices De nouvelles polices font leur apparition : plusieurs sont spécialement dessinées pour améliorer leur lecture sur l'écran, d'autres améliorent le chinois (Yahei, JhengHei), le japonais (Meiryo) et le coréen (Malgun). La fonctionnalité Cleartype a également été améliorée et est active par défaut. Rapports et solutions aux problèmes

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Windows Vista Ce panneau de contrôle permet de visualiser les problèmes préalablement signalés à Microsoft, ainsi que les solutions et informations complémentaires relatives à ces problèmes. Amélioration des contrôles audio Les nouveaux contrôles audio permettent d'ajuster le volume sonore général et le volume de chaque périphérique audio. Si nécessaire, ces volumes peuvent être réglés individuellement dans chaque application. De nouveaux réglages font également leur apparition: Room Correction, Bass Management, Speaker Fill, Headphone Virtualization. Les bonus de l'Édition Intégrale Via Windows Update, l'édition Intégrale de Windows Vista donne accès à des composants additionnels: collection de langues, jeu de poker (Texas Hold'Em), amélioration de BitLocker et de EFS (sauvegarde de la clé de cryptage), Windows DreamScene (utilisation de vidéos au format MPEG et WMV comme arrière-plan du Bureau). Gestion des disques Le gestionnaire de disques de Windows Vista supporte la compression et la décompression "à la volée". Moniteur de fiabilité et de performances Cet outil contient de nombreux modules qui permettent de régler et de superviser les performances du système, l'activité du processeur, des disques, du réseau, de la mémoire, et d'autres ressources. Il affiche également les opérations sur les fichiers, les connexions ouvertes, etc. Windows Calendar Nouvelle application de calendrier et de gestion des tâches Galerie de photos Bibliothèque destinée à la gestion des photos et des vidéos. Les photos peuvent être directement importées depuis un appareil photo numérique. Elles peuvent également être marquées et être affectées d'un indice, ayant la forme d'une étoile, leurs couleurs et exposition ajustées, classées et affichées en diaporama (avec des effets de panoramique et de fondu enchaîné), et gravées sur support DVD. Création de DVD Windows Programme annexe à Windows Movie Maker, permettant de graver des DVD à partir d'éléments multimédia. Vous pouvez définir des titres, des menus, insérer des pistes sonores, ajouter des panoramiques et des effets de déplacements sur des images fixes. Jeux et Explorateur de jeux Les jeux inclus dans Windows ont été améliorés pour tirer parti des nouvelles possibilités graphiques de Windows Vista. Quelques nouveaux venus: Chess Titans, Mahjong Titans, Purble Place. Un explorateur de jeux rassemble les descriptions des jeux et les raccourcis vers les jeux installés sur l'ordinateur. Windows Meeting Space Cette application remplace Windows NetMeeting. Par son intermédiaire, les utilisateurs peuvent partager des applications (ou le Bureau dans sa totalité) avec d'autres utilisateurs du réseau local ou sur internet, en utilisant une technologie poste-à-poste. Windows Vista Starter et Home Basic ne peuvent que se connecter sur un partage existant. Les autres versions de Windows peuvent initier un partage.

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Noyau Windows Vista gère les dernières avancées technologiques. Comme la plupart d'entre elles sont relatives au fonctionnement du système, elles ne sont pas visibles par l'utilisateur final. À titre d'exemple, la totale refonte de l'architecture des sous-systèmes audio, impression, affichage et réseau : les résultats de ces améliorations sont tangibles par les développeurs, mais les utilisateurs finaux n'en perçoivent que les modifications visuelles. Vista implémente des technologies telles que ReadyBoost et ReadyDrive[12], basées sur l'utilisation de mémoire Flash (dans des lecteurs USB et embarquées dans des disques durs) pour améliorer les performances du système en mettant en cache les programmes et données couramment utilisés. Ces technologies ont également un impact sur les ordinateurs portables, car elles prolongent la durée d'utilisation des batteries. Une autre technologie, appelée SuperFetch, analyse l'utilisation de l'ordinateur, afin de déterminer quels éléments doivent se trouver en mémoire pour améliorer les performances d'accès. Concernant le redesign de l'architecture réseau, IPv6 a été entièrement incorporé dans le système et de nombreuses améliorations de performances ont été apportées. Le support était en effet expérimental sous Windows 2000 et présent sous XP mais pas activé par défaut. Ce n'est plus le cas avec Windows Vista, qui supporte IPv6 de façon native et par défaut, avant de revenir à IPv4 si nécessaire. Concernant l'affichage, Vista introduit une nouvelle architecture unifiée de pilotes, WDDM (Windows Display Driver Model), et une version majeure de Direct3D. Ce nouveau modèle empêche le blocage du Bureau et introduit des effets spéciaux, pierre angulaire de Windows Aero. Direct 3D 10, développé de concert avec les principaux fabricants de cartes graphiques, est une nouvelle architecture qui améliore l'ombrage et permet au processeur graphique de restituer des scènes complexes sans nécessiter l'assistance du processeur. La répartition de charge entre GPU et CPU et le transfert de données entre ces deux composants sont ainsi optimisés. Au niveau du noyau, de nombreuses améliorations ont été apportées au gestionnaire de mémoire, à la gestion des processus et des entrées/sorties. Le gestionnaire de tas (Heap Manager) implémente de nouvelles fonctionnalités. Par exemple, la vérification d'intégrité qui améliore la robustesse et prévient les erreurs de type buffer overflow. Un gestionnaire de transactions a été implémenté afin d'assurer l'interface entre les applications, le système de fichiers et le Registre.

Sécurité L'amélioraton de la sécurité était un des principaux objectifs de Vista. Diverses nouveautés en ont découlé. La plus importante et la plus visible de ces nouveautés est certainement l'UAC (User Account Control). Cette technologie permet d'utiliser l'ordinateur avec un nombre de privilèges réduit par défaut. Dans les versions précédentes du système, cette pratique était par trop restrictive et incompatible avec bon nombre d'applications. Dans Windows Vista, lorsqu'une action nécessite des droits d'administrateur, une boîte de dialogue demande à l'utilisateur d'entrer le nom et le mot de passe de l'administrateur. Si l'utilisateur est un administrateur, il doit quand même confirmer cette action. Ces renseignements sont entrés dans un mode sécurisé: l'écran est grisé, temporairement désactivé et seule la boîte de dialogue de saisie est accessible. Ceci afin d'interdire la saisie des informations par un logiciel malveillant, mais aussi pour mettre en évidence l'importance de la demande. La sécurité d'Internet explorer 7 a également été renforcée : filtre anti-phishing, IDN avec des capacités anti-spoofing, contrôle parental, exécution des contrôles ActiveX désactivée par défaut. Internet Explorer s'exécute en mode protégé, possède des permissions inférieures à celles de l'utilisateur et fonctionne de façon isolée des autres applications. L'anti-espion Windows Defender fait maintenant partie de Windows. Il assure la protection contre les malwares et autres programmes indésirables. Toute modification de configuration du système (telle que le démarrage automatique d'une nouvelle application) est bloquée, sauf autorisation expresse de l'internaute. Une autre amélioration importante concerne le cryptage de disque BitLocker. Réservée aux éditions Enterprise et Ultimate de Vista, cette fonctionnalité permet d'encrypter la totalité du disque système. BitLocker peut travailler en accord avec un cryptoprocesseur TPM (Trusted Platform Module version 1.2) embarqué sur la carte mère ou avec une clé USB. Tout comme pour les autres techniques de cryptage de disques, BitLocker reste vulnérable à une attaque par

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Windows Vista démarrage à froid, en particulier lorsque la TPM est utilisée sans demande d'identification préalable. Plusieurs autres restrictions de privilèges sont également implémentées dans Vista. Par exemple, un processus possédant un faible niveau d'intégrité ne peut pas interagir avec un autre possédant un fort niveau d'intégrité. Ou encore, un service n'a pas la possibilité d'interagir avec les parties du système qui ne lui sont pas apparentées. Le pare-feu filtre désormais les accès entrants et sortants, et il est possible de définir des règles pour valider/dévalider les communications avec certains périphériques..

Déploiement et maintenance Quelques nouveautés concernent les caractéristiques relatives au déploiement et à la maintenance. • Le format WIM (Windows Imaging Format) est la pierre angulaire du nouveau système de déploiement de Microsoft. Grâce à lui, les images de Windows Vista peuvent être facilement maintenues, corrigées et étendues. Elles peuvent inclure des applications spécifiques, puis être déployées auprès des ordinateurs de l'entreprise en réduisant au minimum l'intervention d'un administrateur. L'outil utilisé pour réaliser ces images a pour nom ImageX. • Les services de déploiement Windows (Windows Deployment Services) remplacent les services d'installation à distance (Remote Installation Services). • Quelque 700 nouvelles politiques de groupes ont été ajoutées, couvrant la plupart des aspects du nouveau système, et permettant de configurer en profondeur les réseaux sans fil, les périphériques de stockage amovibles et l'expérience utilisateur. Vista introduit également le format ADMX (de type XML) pour afficher les politiques basées sur le Registre. La gestion des réseaux basés sur des positions géographiques ou de langues différentes en est ainsi facilitée. • Les services pour UNIX ont été renommés"Subsystem for UNIX-based Applications". Ils sont inclus dans les éditions Enterprise et Ultimate de Vista. Le support de NFS (Network File System) est également inclus. • Interface utilisateur multilingue – À la différence des versions précédentes de Windows qui nécessitaient un pack de langue pour assurer le support de différentes langues, Vista Ultimate/Enterprise permet de changer la langue du système dynamiquement, en se basant sur les préférences de chaque utilisateur. • Support des projecteurs sans fil.

Développeurs Windows Vista implémente un grand nombre de nouvelles interfaces de programmation. En particulier, il supporte la version 3.0 du framework .Net (bibliothèque de classes et CLR, Common Language Runtime). La version 3.0 contient quatre composants principaux : • Windows Presentation Foundation est une interface utilisateur permettant l'utilisation du matériel graphique 3D et des technologies Direct3D. Ce composant fournit les bases pour construire des applications et mélanger les interfaces, documents et médias. C'est le successeur de Windows Forms. • Windows Communication Foundation est un système de communication qui permet aux applications de communiquer plus facilement entre elles et facilite l'utilisation locale ou distante de services Web. • Windows Workflow Foundation apporte l'automatisation des tâches par l'intermédiaire de workflows. Il fournit le modèle, le moteur et les outils nécessaires. • Windows CardSpace est un composant chargé de mémoriser les informations sur les utilisateurs. Il fournit une interface unifiée permettant de choisir une identité pour une transaction donnée. Par exemple, pour s'identifier sur un site Web. Ces technologies sont également accessibles à Windows XP et Windows Server 2003. Ceci, afin de faciliter leur introduction et leur utilisation tant par les développeurs que par les utilisateurs finaux. De nouvelles API ont également été ajoutées dans le cœur du système. Notamment aux niveaux suivants : réseau, impression, interface vidéo, infrastructure de sécurité, déploiement, installation des applications, pilotes de

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Windows Vista périphériques (Windows Driver Foundation), NTFS transactionnel, gestion de l'énergie, support de Tablet PC Ink, SideShow et mises à jour majeures sur plusieurs sous-systèmes du cœur de Windows. Les jeux ou les programmes qui se basent sur la version DirectX 10, propre à Windows Vista, ne sont pas en mesure de fonctionner sur les versions précédentes de Windows. Il en va de même des applications qui nécessitent l'utilisation de Direct3D9Ex, la mise à jour pour Vista de Direct3D 9. Si l'on se réfère au blog de Microsoft, il existe trois possibilités pour implémenter OpenGL sous Vista. Les applications peuvent utiliser l'implémentation par défaut, qui traduit les appels OpenGL dans l'API Direct3D. Les applications peuvent également utiliser un pilote ICD (Installable Client Driver), proposé en deux versions : hérité et compatible Vista. Le pilote hérité désactive la gestion avancée du Bureau de Vista, alors que le pilote compatible Vista tire parti des nouvelles API et est totalement compatible avec la nouvelle gestion du Bureau. Cependant, le hardware overlay n'est pas supporté, car considéré comme obsolète dans Vista). ATI et NVidia recommandent d'utiliser les objets Framebuffer pour parvenir au même résultat.

Protection de contenu en sortie Vista a subi une refonte totale des éléments du cœur du système d'exploitation afin d'assurer la protection des contenus appelés « contenu de première qualité[13] » (HD-DVD, Super Audio CD, Blu-ray). Cette protection ne s'applique qu'aux contenus du HD explicitement protégés par leur propriétaire. En pratique plusieurs techniques seront utilisées pour cette protection du contenu HD : • Utilisation de matériel certifié HDCP (ceci inclut la carte vidéo, la carte son, les câbles la reliant à un écran lui aussi comportant une puce de protection HDCP). • Lecture en qualité dégradée. • Désactivation de fonctionnalités sur le matériel n'intégrant pas la protection de contenus HDCP (exemple : émission uniquement sur des canaux numériques d'une carte son et ce sur les sorties certifiées). • Identifiant unique du matériel. • Révocation de périphérique « non conforme » à distance (boîtiers de dérivation pour la copie ou appareil dont le firmware a été modifié pour copier les contenus par exemple, voir dézonage). Chacune de ces mesures sera prise à la discrétion de chaque éditeur de contenu HDVP. Ces mesures font l'objet de nombreuses critiques.

WinSAT Windows Vista, contrairement à Windows XP, sait s’adapter aux différents composants et exploiter certaines fonctionnalités matérielles. WinSAT peut être aussi utilisé pour savoir si la carte graphique est compatible avec l’interface Aero et donc l’activer. L’outil n'est pas exécuté automatiquement lors d'un changement de matériel. Il est accessible dans les panneaux de configuration où il fournit une note de 1 à 5.9 à votre PC (la valeur maximale pourra être mis à jour si les périphériques dépassent de trop cette valeur). Les jeux sous Vista peuvent profiter de ce système et préciser la note minimum et la note recommandée pour pouvoir jouer. Ce n’est cependant qu’à titre d’informations et rien n’empêche de jouer si les pré-requis ne sont pas présents. Chaque grade correspond selon Microsoft à un type de recommandation matérielle. Certaines recommandations semblent contradictoires, c'est pourquoi le détail ne figure pas dans la liste ci-dessous. • Grade 1 : Ce grade correspond au minimum matériel requis pour l'exécution de Windows Vista. Un ordinateur de ce type ne pourra être destiné qu'à des applications simples comme la bureautique ou la navigation sur Internet. • Grade 2 : Ce deuxième grade correspond à un ordinateur permettant d’effectuer les mêmes tâches qu'un ordinateur de Grade 1 mais dans des conditions, plus agréables. Ce second grade est identique au Grade 1 auquel s'ajouterait du multimédia sans pour autant atteindre la haute-définition. À noter que la non-conformité de la carte graphique DirectX 9 ne permettra pas à ce type de machine d'exécuter Aero dans de bonnes conditions. On peut toutefois, et malgré les recommandations de l'équipe de développement, forcer son exécution. Cela engendrera une baisse

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Windows Vista significative des performances, la grande majorité des effets appliqués n’étant pas gérés par le GPU. • Grade 3 : Voici l'ordinateur qui sert de base à la réception du logo Argent pour Vista. Il s'agit du modèle standard d'exécution de l'environnement Windows Vista. Ces ordinateurs pourront faire fonctionner la majorité des applications actuelles, y compris en haute-définition, suivant la résolution désirée et les caractéristiques précises de l'ordinateur. • Grade 4 : Ce grade désigne les ordinateurs sur lesquels Vista s'exécutera dans de très bonnes conditions. Cette configuration correspond approximativement aux ordinateurs neufs d'entrée de gamme en avril 2006. Ces ordinateurs exécuteront Aero Glass correctement avec activation de la composition de l’affichage. Ils pourront faire fonctionner dans de bonnes conditions les éléments de Media Center dans le cas d'une configuration à 2 tuners au plus. Le streaming haute-définition ne sera pas non plus géré. Les éléments déterminants véritablement de cette configuration restent la quantité de mémoire vive et la puissance de la carte graphique. • Grade 5 : Sur ces configurations, Vista s’exécutera avec le maximum d’effets et au maximum de ses possibilités. Ce type d'ordinateurs correspond au haut de gamme en juin 2006. Les ordinateurs qui sortiront par la suite et qui seront encore plus puissants resteront à ce grade de 5, reflétant globalement les possibilités intrinsèques de la machine.

Procédure d'installation Windows Vista inclut un nouveau système d'installation, basé sur des fichiers images orientés fichiers portant l'extension *.wim, et qui permettra une procédure entièrement graphique et une installation complète en moins de vingt minutes sur un PC neuf (la durée est supérieure en cas de mise à jour). Toutes les informations nécessaires à l'installation (clé du produit, nom de l'ordinateur, etc.) sont demandées à l'utilisateur au début, de façon à proposer une installation sans interruption. Le système permettra également de faciliter l'intégration de logiciels, pilotes et mises à jour.

Les différentes interfaces utilisateur • Windows Vista Aero : Ce mode graphique inclut le support de la 3D, les animations, les effets spéciaux et la transparence. Le tout étant produit grâce au DWM qui requiert au minimum une carte vidéo compatible DirectX 9 et PixelShader 2.0. Le DWM produit un bureau composé ou le rendu des fenêtres sont faits et placés dans une mémoire tampon. Cette technologie permet de faire disparaître un phénomène d'accumulation d'images quand une application en arrière-plan cesse de répondre. Elle permet aussi de rendre la lecture vidéo plus fluide et d'utiliser un bureau complètement intégré avec DirectX. • Windows Vista Basic : Ce mode graphique n'inclut pas le support de la 3D car cela demanderait un PC puissant, mais en revanche elle inclura les animations et les effets spéciaux de Windows XP. Certaines options, comme la transparence, sont supprimées pour soulager la carte graphique. Le DWM n'étant pas présent sur cette interface, tous les problèmes d'accumulation d'images et de lecture vidéo seront présents comme avec Windows XP. Le DWM étant chargé de transférer l'information à la carte vidéo, le rendu sera donc fait au niveau du processeur et non de la carte graphique. • Windows Classic : Ce mode graphique ressemble à celui de Windows Me, 98 et 2000. Il est moins gourmand en mémoire graphique et en mémoire vive mais il n'y a ni effets spéciaux, ni transparence.

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Configuration matérielle requise Windows Vista nécessite à sa sortie un matériel récent et performant pour fonctionner pleinement. Selon Microsoft, les ordinateurs pouvant faire tourner Windows Vista sont classés sous 2 appellations : Vista Capable et Vista Premium Ready. • Vista Capable : Les ordinateurs Vista Capable doivent avoir un processeur d'au moins 800 MHz, 512 Mo de RAM et une carte graphique supportant DirectX 9. Ce type d'ordinateur ne sera pas capable de supporter toutes les caractéristiques graphiques de Vista, ni l'interface utilisateur Aero. • Vista Premium Ready : Il s'agit d'ordinateurs avec un processeur d'au moins 1 GHz, 1 Go de RAM, et une carte graphique gérant DirectX 9 (support du Shader Model 2.0) disposant d'au moins 128 Mo de mémoire et supportant le nouveau driver d'affichage Windows. Ce type d'ordinateur sera capable d'activer et de gérer dans des conditions de performance acceptables l'interface Aero. À noter toutefois que la puissance de la carte graphique aura un impact direct sur les performances et la fluidité de l'affichage lorsque les effets de transparence, très gourmands en ressources, sont activés.

Éléments supprimés Certains composants et caractéristiques de Windows XP ont été supprimés dans Windows Vista : Windows Messenger, Hyperterminal, MSN Explorer, Active Desktop, NetMeeting (remplacé par Windows Meeting Space), ActiveSync (remplacé par Windows Mobile Device Center 6.0, puis WMDC 6.1). D'autre part, le thème visuel "Luna" et les combinaisons de couleurs disponibles depuis Windows 3.X ne sont pas incluses dans Windows Vista. Les profils matériels ont également disparu, ainsi que le support de technologies propres aux cartes mères anciennes (EISA, APM et port de jeu par exemple). IP via Firewire a également été supprimé.

Les différentes versions Tout comme Windows XP, Windows Vista est disponible en plusieurs versions suivant le public visé. Le coût de la licence est différent pour chaque version. Microsoft s'oriente vers 6 versions (sans compter les versions "N", sans Windows Media Player, destinées à l'Europe). En plus, elles sont disponibles en deux éditions (32 ou 64 bits)[14] : • Windows Vista Starter : une version allégée qui devrait être disponible uniquement dans les pays en développement (du même niveau que la version Starter Edition de Windows XP) ou pour certains mini-PC. Interface Aero non disponible (version non disponible en version "N" car non distribuée en Europe). • Windows Vista Édition Familiale Basique : destinée au grand public. Interface Aero non disponible (également disponible en version "N" sans Media Player). • Windows Vista Édition Familiale Premium : destinée au grand public mais avec des fonctions multimédias supplémentaires comme le support de la Télévision à haute définition (HDTV), de Windows Media Center, la création de DVD (version non disponible en version "N" car inclut nécessairement le Player de Windows pour faire fonctionner le Media Center)… • Windows Vista Professionnel : destinée aux entreprises. Elle intégrera des technologies de sauvegarde par le réseau et de chiffrement des données (également disponible en version "N" sans Media Player). Cette version de Windows s'appelle également Windows Vista Business : il s'agit de la même version dont le nom a été adapté pour le marché français. • Windows Vista Entreprise : destinée aux très grandes entreprises (version non disponible en version "N"). Elle inclut toutes les fonctionnalités de Windows Vista Professionnel et y ajoute la mise en œuvre d'une technologie de chiffrage matériel ainsi que la possibilité d'utiliser une seule image pour un déploiement mondial. Seules les entreprises disposant d'un abonnement de maintenance Software Assurance ou un Accord Entreprise Microsoft peuvent se la procurer.

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Windows Vista • Windows Vista Édition Intégrale : une version complète comprenant toutes les technologies de la version Édition Familiale Premium et de la Professionnelle, plus quelques suppléments comme la création de Podcast et d'accès à un Club pour voir des films et écouter de la musique (version non disponible en version "N" car inclut nécessairement le Player de Windows). Cette augmentation du nombre de versions serait, selon les rumeurs, destinée à améliorer la rentabilité des ventes de Windows. De plus, chacune de ces versions existent en quatre types de licences commerciales différentes : • licence complète (première licence, ne nécessitant pas une version de Windows antérieure, permet aussi la mise à jour ou la réinstallation sans effacer tous les fichiers existants) • licence mise à jour (nécessite une licence de Windows antérieure, vérifiée à l'installation, et permet la mise à jour en préservant les fichiers et préférences de l'utilisateur sans effacer toute la partition) • licence OEM destinées normalement aux revendeurs de matériels qui peuvent les préinstaller sur les PC vendus neufs ; les versions OEM deviennent alors liées à la machine (BIOS-Locked), et ne sont pas supportées par Microsoft. Il est possible chez certains vendeurs d'acquérir des versions OEM sans matériel (dans ce cas, il n'y a aucun support ni de la part de Microsoft, ni du revendeur, en dehors des mises à jour automatiques). Pour les grands constructeurs, des tarifs spécifiques de ces licences individuelles OEM acquises en grand nombre sont marquées NFR et ne peuvent être revendues séparément du matériel auquel la licence préinstallée (identifié par une étiquette collée sur le matériel) a été attachée. • licence en packs pour déploiement sur sites importants, offre destinée aux organisations. Attention : les versions OEM ne supportent pas la mise à jour (tous les fichiers et préférences utilisateurs sont perdus en cas d'installation ou de réinstallation ! Il est indispensable de faire une sauvegarde complète des fichiers et préférences avant l'installation). Toutes les versions nécessitent l'activation en ligne ou par téléphone de la licence (l'activation peut être effectuée au maximum 30 jours après l'installation et le premier démarrage, après quoi, Windows fonctionnera en mode réduit permettant uniquement de se connecter à Internet pour charger les composants de mise à jour de Microsoft et d'activer la licence). L'activation tient compte du matériel, sauf pour les licences site où les licences activées sont signées par l'organisation et contrôlables à distance. Si Windows détecte que la clé utilisée pour l'installation n'est pas légale, il tombera dans un mode limité ou seules les fonctions de mise à jour, d'activation et d'achat d'une autre clé sera disponible. Indépendamment du type de licence commerciale utilisée, il est possible de débloquer les fonctions d'une version de Vista vers celles d'une version supérieure sans réinstallation, en achetant une licence en ligne soit auprès de Microsoft, soit auprès du revendeur. Cependant il n'est pas prévu de passer d'une version 32 bits à une version 64 bits par ce système (il faudra alors acquérir une nouvelle licence complète).

Service Pack De temps à autre, Microsoft propose des Service Pack pour ses systèmes d'exploitation afin de résoudre des problèmes, corriger des failles et ajouter des fonctionnalités.

Service Pack 1 Le 4 février 2008, après une période de test de cinq mois, Windows Vista Service Pack 1 (SP1) [15] a été proposé par Microsoft à ses partenaires OEM, en même temps que Windows Server 2008. La sortie simultanée des deux systèmes d'exploitation s'explique par la fusion des noyaux client et serveur. C'est une première depuis Windows 2000. Les abonnés MSDN sont en mesure de télécharger cette mise à jour depuis le 15 février 2008. Ce Service Pack est accessible aux autres utilisateurs via Windows Update ou depuis le Centre de téléchargement Microsoft depuis le 18 mars 2008.

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Windows Vista Un livre blanc publié par Microsoft fin août 2007 en avait dévoilé les grandes lignes et ses trois axes majeurs de développement : fiabilité et performance, administration et support de nouveaux matériels et standards. En ce qui concerne les performances, ont été améliorées les opérations de copie de fichiers, la mise en veille, la connexion/déconnexion de machines basées sur des domaines différents, l'interprétation du code JavaScript dans Internet Explorer, le parcours des fichiers réseau partagés, la manipulation des fichiers compressés ZIP et la défragmentation des disques (une ou plusieurs unités de disque peuvent désormais être défragmentées en une seule opération). Le Service Pack 1 supporte de nouveaux standards matériels et logiciels. En particulier le système de fichiers exFAT, le standard de réseaux sans fil 802.11n, le support d'IPv6 sur les connexions VPN, le protocole Secure Socket Tunneling et le démarrage d'un ordinateur x64 qui utilise UEFI (le successeur de BIOS). Prévue dans la première version de Windows Vista, cette dernière possibilité a finalement été reportée car aucune carte mère compatible avec ce nouveau standard n'était disponible. Un autre moteur de recherche local que celui de Windows Vista peut désormais être utilisé. Ces changements interviennent à la suite d'une plainte émanant de Google, dont la diffusion de l'application Google Desktop Search a été entravée par le moteur de recherche local intégré à Windows Vista. En juin 2007, Google a indiqué que les changements apportés à Windows Vista SP1 sont un premier pas dans la bonne direction, mais que cet effort devra être poursuivi pour rendre la démarche de l'utilisateur plus simple et plus accessible. Un ensemble d'API a été développé pour faciliter la mise à jour du noyau de Windows par les programmes antivirus. Une mise à jour de DirectX 10, appelée DirectX 10.1, rend obligatoire plusieurs caractéristiques qui étaient auparavant optionnelles sur les matériels compatibles Direct3D 10. Les cartes graphiques devront désormais supporter ce nouveau standard. Le Service Pack 1 inclut le noyau 6001, identique à celui de Windows Server 2008.

Service Pack 2 Ce SP2 rassemble tous les patchs et correctifs mis en ligne depuis la publication du SP1, soit un peu plus d’un an après le début de la mise sur le marché de l’OS. Quant aux nouveautés, on note le support des processeurs 64 bits de VIA Technologies, l’intégration du Windows Vista Feature Pack for Wireless : support Bluetooth 2.1, configuration Wi-Fi simplifiée sur plusieurs postes via une clé USB, le support natif de la gravure Blu-ray, les mises à jour des flux RSS de la sidebar pour améliorer la performance et la réactivité. La version RC (Release Candidate) est disponible depuis le 5 mars 2009[16]. Le Service Pack 2 est officiellement disponible depuis le 26 mai 2009 sur les serveurs de Microsoft et en mise à jour automatique depuis Windows Update[17].

Licence d'utilisation Au-delà des droits et restrictions rencontrés dans les Licences d'utilisation des logiciels sous copyright, la licence d'utilisation de Vista[18] précise les droits et restrictions suivants :

Commun à toutes les versions • On ne peut assigner chaque licence de Vista qu'à un seul matériel physique. Les partitions et les lames, ainsi que les dispositifs permettant un multiplexage de plusieurs matériels, sont chacun considérés comme un seul matériel distinct. • Chaque matériel licencié ne peut utiliser au maximum que deux processeurs (un seul pour les versions Starter et Home Basic), dans la limite de 8 cœurs par processeur. • Chaque copie ne peut être utilisée que par un utilisateur à la fois, indépendamment des accès distants, réglementés différemment suivant les versions. • Il est possible d'effectuer et de publier des benchmarks de .NET sous certaines conditions.

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Windows Vista • Vista est garanti un an après l'achat (sauf dans le cas des licences OEM qui ne peuvent éventuellement être garanties que par le revendeur, et licences NFR garanties uniquement par les constructeurs de matériel), et les correctifs envoyés dans le cadre de cette garantie sont chacun garantis 30 jours. • Il n'est possible d'utiliser Vista sans l'activer que pendant une durée limitée. L'activation envoie à Microsoft les informations suivantes : version, langage, clé d'enregistrement, protocole internet utilisé, et des informations dérivées de la configuration matérielle. Il n'est plus possible d'utiliser Vista sans l'activer passé un certain délai (sauf pour se connecter via Internet à un site Microsoft permettant d'activer la licence). Notons que ceci n'est plus valable avec le SP1 dans lequel le "KillSwitch" a été désactivé : Vista SP1 continuera de s'exécuter normalement après les 30 jours sans activation, de façon tout à fait normale, en affichant toutefois un message indiquant que la version actuelle de Vista n'est pas authentique. • Les changements matériels peuvent nécessiter une réactivation du logiciel. • Ponctuellement, l'activation et la légalité de la licence sont revérifiées. Les informations transmises sont la clé d'enregistrement et l'adresse IP*. Microsoft s'engage à ne pas utiliser ces informations pour contacter ou identifier l'utilisateur. • En cas d'échec des vérifications, Vista fonctionne en mode restreint, interdisant l'accès à certaines fonctionnalités, ou empêchant les mises-à-jour du système. • Utilisation du format MP4 pour un usage personnel uniquement. • Les polices de caractères ne peuvent être utilisées que pour l'affichage et l'impression. Il n'est possible de partager ces polices qu'aux conditions propres à chacune ou à titre temporaire pour une impression. • Les sons, images, icônes et médias du logiciel ne peuvent pas être partagés avec d'autres personnes. • Dans le cadre de la gestion des droits des médias numériques, l'utilisateur accepte de télécharger des listes de révocation lorsqu'il télécharge des licences pour des contenus protégés. Ces listes permettent d'interdire Windows Vista de lire certains contenus protégés. • Lorsque l'utilisateur télécharge des licences pour la lecture de contenus, il accepte de télécharger ces listes de révocations. L’utilisateur peut devoir accepter certaines mises-à-jour pour pouvoir lire certains contenus. • Microsoft s'autorise à utiliser les informations de l'ordinateur, rapports d'erreurs et rapports de malware, et à communiquer ces informations à des tiers pour améliorer leurs produits et services. (à noter que l'envoi de ces informations à Microsoft n'est pas obligatoire) • Les mises-à-jour du logiciel ne peuvent provenir que de Microsoft ou d'une autre source autorisée par Microsoft. • On ne peut pas utiliser les services internet pour leur nuire ni pour avoir accès à des données sans autorisation. • On ne doit pas chercher à contourner les limitations techniques du logiciel ni effectuer de rétro-ingénierie. • Un certain nombre de services internet sont livrés avec le logiciel. Microsoft s'autorise à interrompre à n'importe quel moment le fonctionnement de ces services. Ceux-ci peuvent ne pas informer l'utilisateur lorsqu'ils se connectent à internet. L'utilisateur peut choisir de désactiver ces services. En utilisant ces services, il les autorise à transmettre les informations utiles à leur fonctionnement. Ces informations respectent les engagements de Vista sur la vie privée. • Il n'est pas possible de prêter ou de louer un exemplaire du logiciel. • Une seule copie de sauvegarde est autorisée, uniquement utilisable pour une réinstallation • Les exemplaires marqués NFR (Not for Resale) ne peuvent être revendus. Cela concerne généralement les exemplaires vendus avec des ordinateurs neufs. • Les accès distants sont autorisés. • On peut réassigner la licence à un nouvel ordinateur un nombre de fois limité au nombre d'activation (3). • L'utilisateur accepte que des mises à jour automatiques du firmware du matériel infrarouge soient effectuées. • En cas de dommages dus à l'utilisation de Windows Vista, l'utilisateur ne peut obtenir réparation qu'à hauteur du prix du logiciel, et uniquement pour des dommages directs. Cela est valable même si Microsoft a pu avoir connaissance de la possibilité du dommage.

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Windows Vista • Dans tout transfert d'information impliquant un réseau de type TCP-IP, l'adresse ip doit être transmise pour établir la communication entre les différent composants. Cette information n'est donc pas utilisée par Microsoft mais l'est par les logiciels d'activation.

Windows Vista Édition Familiale Basique • L'installation de Vista Édition Familiale Basique est désormais possible sur une machine virtuelle[19]. • Il est possible de connecter jusqu’à 5 périphériques pour accéder aux logiciels installés sur l'ordinateur licencié pour utiliser les services de fichiers, les services d'impression, les services téléphoniques, les services d'information par internet et les partages de connexion à Internet.

Windows Vista Édition Familiale Premium • L'installation de Vista Édition Familiale Premium est désormais possible sur une machine virtuelle[20] • Il est possible de connecter jusqu’à 10 périphériques pour accéder aux logiciels installés sur l'ordinateur licencié pour utiliser les services de fichiers, les services d'impression, les services téléphoniques, les services d'information par internet et les partages de connexion à Internet. • Jeux premium: Mahjong Titans, Chess Titans. Purple Place et Inkball • Technologie Windows Tablet & Touch • • • • •

Espace de collaboration de Windows Windows Media Center Création de dvd windows Contrôle parental Windows Defender et recherche instantanée

Windows Vista Professionnel • Il est possible de connecter jusqu’à 10 périphériques pour accéder aux logiciels installés sur l'ordinateur licencié pour utiliser les services de fichiers, les services d'impression, les services téléphoniques, les services d'information par internet et les partages de connexion à Internet. • Il est possible d'effectuer une installation distance sur un réseau local, qui ne sera utilisable que depuis le poste associé à la licence. • Il est possible d'effectuer des partages de sessions distantes • Il est possible de récupérer facilement des fichiers supprimés par mégarde grâce à la fonction Cliché instantané • Technologie Tablet & Touch • Espace de collaboration Windows • Windows Defender et la recherche instantanée

Windows Vista Entreprise • Il est possible de chiffrer les partitions du disque dur (voir BitLocker Drive Encryption).

Windows Vista Édition Intégrale • Il est possible d'effectuer une copie de sauvegarde (par exemple un serveur réseau), qui peut être utilisée sur tous les postes disposant d'une licence, dans la limite du réseau local. • Il est possible d'effectuer des partages de sessions distantes • Il est possible de connecter autant de périphériques que l'on le souhaite pour accéder aux logiciels installés sur l'ordinateur licencié à des fins autres que par exemple la synchronisation de données entre périphériques. • Il est possible de connecter jusqu’à 25 périphériques pour accéder aux logiciels installés sur l'ordinateur licencié pour utiliser les services de fichiers, les services d'impression, les services téléphoniques, les services

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Windows Vista d'information par internet et les partages de connexion à Internet. • Il est possible d'utiliser Vista Édition Intégrale sur une machine virtuelle. Dans ce cas, on ne peut pas accéder aux données protégées numériquement (incluant BitLocker) depuis le système de virtualisation (toutefois, des fabricants de serveurs proposent leurs propres solutions matérielles de cryptage sécurisé des supports de stockage, y compris en cas de vol de matériel).

Critiques Windows Vista a été très attendu à cause notamment des nouvelles fonctionnalités et de sa nouvelle interface graphique décrite comme quasi "révolutionnaire" par Microsoft. Mais Vista allait souffrir d'une consommation de mémoire et une utilisation du disque dur excessive, entrainant des problèmes de performances. La stabilité fut en revanche au rendez vous à partir du Service Pack 1 et les progrès en termes de sécurité ont été non négligeables. Mais certains particuliers et beaucoup de professionnels se sont donc retournés vers Windows XP.

Sécurité En juillet 2006, l'équipe de recherche de Symantec, éditeur de logiciels antivirus et de sécurité, a critiqué le fait que Windows Vista contenait un grand nombre de lignes de codes nouvelles et non testées[21], notamment la pile IP, et que Microsoft avait procédé à la suppression d'une grande partie de code éprouvé pour le remplacer par un nouveau code non vérifié, introduisant au passage de nouvelles failles de sécurité pointées du doigt par Symantec[22]. Microsoft a déclaré avoir corrigé les failles signalées dans la version Beta 2, mais Symantec a précisé que s'il était rassurant que Microsoft ait corrigé ces défauts, il ne faisait aucun doute que d'autres failles allaient être découvertes à l'avenir. En juin 2007, un membre de la direction de la stratégie sécurité de chez Microsoft, Jeffrey R. Jones, indique dans un rapport[23] qu'une seule faille de sécurité d'un niveau élevé est restée non colmatée six mois après le lancement de Vista. À titre de comparaison, il précise que le nombre de failles de sécurité du même niveau non résolues était supérieur pour les systèmes tel que Windows XP, Red Hat Enterprise Linux 4 ou Linux Ubuntu six mois après leur lancement. La méthodologie de comparaison employée par Jeffrey R. Jones est critiquée par certains acteurs en sécurité informatique[24]. McAfee, un autre éditeur de logiciels antivirus et de sécurité, a déclaré que Windows Vista serait encore moins sécurisé que les versions précédentes de Windows[25]. Le journal Réseaux-Télécoms.net rapporte ce qu'il qualifie de « belle faille », à savoir que le DVD de Windows Vista permet d'accéder à une partition Windows XP en mode administrateur sans avoir à entrer de mot de passe[26].

Gestion numérique des droits L'intégration de la Gestion numérique des droits (DRM) dans le système d'exploitation Windows Vista, et en particulier le Protected Video Path (PVP), qui implique des technologies comme le High-bandwidth Digital Content Protection (HDCP) et l'Image Constraint Token[27] (ICT), est une autre cible de critiques. Ces fonctionnalités ont été ajoutées à Windows Vista à la suite d'un arrangement entre Microsoft et les principaux studios de cinéma hollywoodiens.[réf. nécessaire] Microsoft s'est défendu en déclarant que les studios de cinéma et autres fournisseurs de contenu n'autoriseront la lecture de leurs données sur les ordinateurs que s'ils offrent une protection suffisante. Cela concernera, entre autres choses, la lecture de contenu protégé sur les HD DVD et les disques Blu-ray.[réf. nécessaire] Peter Gutmann, un chercheur néo-zélandais en sécurité informatique, a publié une analyse, et très controversée car jugée partiale[réf. nécessaire], du coût de la protection de contenu de Windows Vista, basée sur des documents publics de Microsoft, et qui concerne le plan financier, les performances ou encore l'utilisabilité[28]. D'après lui, Microsoft impose aux fabricants certaines contraintes pour que leurs matériels soient reconnus sous Windows Vista, et ces

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Windows Vista contraintes vont notamment entraîner une augmentation du prix du matériel pour tous les utilisateurs, même ceux n'utilisant pas Windows Vista, des baisses de fiabilité, et une interdiction de publier les spécifications complètes du matériel (ce qui nuit particulièrement à l'interopérabilité), entre autres, entraînant des dommages collatéraux dans toute l'industrie informatique. Robert Cringely a quant à lui produit une contre-analyse des conséquences commerciales décrites par Peter Gutmann, et a eu une conclusion différente[29]. Steve Gibson, du Gibson Research Corporation a déclaré lors de la conférence Security Now! être d'accord avec l'analyse de Peter Gutmann, qui est selon lui une description précise et factuelle de ce qui se trouve dans les spécifications de Microsoft[30]. Un article du site Hardware.fr[31] a regretté le fait que contrairement aux annonces rassurantes de Microsoft et des constructeurs, la protection HDCP avait bel et bien été mise en place, et entraînait de nombreux problèmes de lecture avec du matériel non HD Ready. L'article a cependant remarqué qu'il était encore possible de contourner la protection dans certains cas et avec du matériel le permettant, en passant par la sortie analogique. La Fondation pour le logiciel libre (Free Software Foundation) a mené une campagne appelée «BadVista» contre Windows Vista pour ces mêmes raisons, et à cause d'autres fonctionnalités de Vista considérées comme des atteintes à la vie privées des utilisateurs[32].

Contrôle d'accès utilisateur Les nouvelles fonctionnalités de sécurité concernant le contrôle d'accès utilisateur (User Account Control) ont également été le sujet de nombreux débats. Andrew Jaquith, analyste au Yankee Group a déclaré que bien que les nouvelles fonctionnalités de sécurité semblent prometteuses, elles étaient bien trop bavardes et ennuyeuses. Paul Thurrott, un fervent supporter de Microsoft, a qualifié la chose de « très mauvaise plaisanterie », étant donné le nombre de boîtes de dialogue que l'utilisateur doit valider pour seulement effectuer des tâches de base. Plus tard, il a noté que le fonctionnement du contrôle d'accès utilisateur avait été amélioré dans la Beta 2 et était moins ennuyeux, mais il a également déclaré que Microsoft était toujours à la recherche d'un équilibre entre la sécurité et les nuisances. Le contrôle d'accès utilisateur peut cependant être désactivé très simplement dans Windows Vista, mais cela lui retire tout intérêt. De plus, ces boîtes de dialogue n'empêchent pas un utilisateur d'effectuer une action dangereuse : simplement, il aura été mis en garde.

Comparaisons avec Mac OS X Une autre critique courante concerne le fait que certains considèrent que Windows Vista a copié des fonctionnalités spécifiques du système Mac OS X d'Apple. D'après Scott Spanbauer, journaliste à PCWorld, les effets visuels d'Aero et le design des icônes et des boutons ressemblent fortement à ceux d'Aqua, sous Mac OS X[33]. Paul Thurrot, journaliste à WindowsITPro, a fait des commentaires similaires, et a fait la remarque que certaines des nouvelles applications de Windows Vista semblaient avoir été directement inspirées par les applications équivalentes sous Mac OS X[34]. John Rizzo, journaliste à eWeek, a remarqué que Windows Vista a incorporé des fonctionnalités implémentées depuis longtemps dans Mac OS X, comme la recherche rapide et les dossiers virtuels. New York Times pointe du doigt la forte ressemblance entre les gadgets de Vista et les widgets déjà présents dans Mac OS X 10.4. Tout ceci a amené certains à penser qu'Aero n'était qu'une imitation d'Aqua[35]. Apple avait d'ailleurs déclaré à la sortie de Mac OS X v10.4 (Tiger) « Redmond sortez vos photocopieuses ». À la sortie de Vista, il a été dit « On ne pensait pas qu'ils allaient vraiment le faire ! »

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Windows Vista

Abus de position dominante Microsoft, déjà condamné pour abus de position dominante dans de nombreux pays (États-Unis, Union européenne, Corée du Sud, etc.)[36], a de nouveau attiré l'attention de la Commission européenne avec Windows Vista. Cette dernière a mis en garde Microsoft concernant le non-respect des lois sur la libre concurrence économique[37].

Prix européen de Windows Vista Le prix auquel est vendu Windows Vista en Europe fait l'objet de critiques. Louis Naugès estime[38] que les prix pratiqués en Europe ont été augmentés d'environ 56 % par rapport à ceux qui sont effectifs aux États-Unis et au Canada. Le site Web Clubic a quant à lui calculé que Windows Vista était comparativement vendu entre 87 % et 91 % plus cher en France qu'aux États-Unis[39]. Microsoft France s'est défendu en évoquant des coûts de traductions, d'intermédiaires et de transports, arguments jugés « hors de propos » en raison du fait que les utilisateurs américains ont accès sans surcoût à la version française.

Réduction de l'autonomie des ordinateurs portables Des tests menés par plusieurs sites internet ont abouti à la conclusion que l'utilisation de l'interface Aero de Windows Vista entrainait une sur-consommation électrique et réduisait l'autonomie des portables de 10 à 30 %. Microsoft a admis l'impact de son interface sur l'autonomie des ordinateurs portables mais d'une baisse de 1 à 4 % seulement[40]. Aero reste quand même désactivable pour éviter ces désagréments.

L'affaire Intel Des courriels internes à Microsoft révélés à l'occasion d'une procédure en justice montrent que l’éditeur aurait sous-évalué les besoins de Vista en ressources matérielles[41]. En avril 2007, la société a été mise sous le coup d'une plainte en nom collectif (« class action ») concernant le label « Vista Capable » utilisé par les premières machines capables d'accueillir le système d'exploitation. Cette plainte en nom collectif a été rejetée en février 2009[42]. En 2008, la justice américaine avait dévoilé des courriels[43]dans lesquels un responsable indiquait clairement que Microsoft avait sous-estimé volontairement les besoins de Vista pour aider la société Intel à atteindre ses résultats trimestriels, en lui permettant ainsi de continuer à vendre des cartes mères équipées du chipset graphique 915, alors que ce dernier, classé dans la liste des composants « Vista Capable », est incapable de faire tourner n'importe quelle fonction visuelle avancée de l'interface, notamment « Aero ».

Matériel nécessaire Alors que Microsoft déclarait que la plupart des PC fonctionneraient sous Windows Vista, les exigences de certaines des caractéristiques de l'édition Premium (l'interface Aero par exemple), ont eu un impact sur la mise à jour vers ce nouveau système. Si l'on se réfère à un article du Times paru en mai 2006, seulement 10 % des ordinateurs du marché anglais seraient en mesure d'exécuter la version la plus aboutie de Vista. Beaucoup d'utilisateurs se sont trouvés en possession d'ordinateurs estampillés "Vista Capable", et pourtant dans l'impossibilité d'utiliser le nouveau système d'exploitation.

Opérations fichiers lentes Lors de la sortie de Windows Vista, les opérations fichiers (copie et suppression par exemple) étaient bien plus lentes que sur les autres systèmes d'exploitation. Le transfert des données lors de la migration d'un ordinateur non-Vista à un ordinateur Vista semblait difficile, voire impossible, à moins d'utiliser des chemins de traverse. Six mois après la commercialisation du nouveau système, Microsoft a confirmé l'existence de ces problèmes en diffusant une mise à jour spéciale « performance et fiabilité ». Par la suite, cette mise à jour a été diffusée via Windows Update. Aujourd'hui, elle est intégrée dans Windows Vista SP1.

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Windows Vista

Opinion du public et ventes Avant la sortie de Windows Vista, ses futurs utilisateurs ont mis beaucoup d'espoirs dans ce nouveau système. Soutenus par les promesses des nouvelles fonctionnalités, l'amélioration de la sécurité et de l'interface utilisateur, ces espoirs ont été renforcés par une attente de cinq ans, depuis la sortie de Windows XP. Un grand nombre de professionnels et de particuliers a ainsi prévu de passer à Vista. Cependant, après la sortie du nouveau système, de nombreuses critiques ont fusé concernant la faible compatibilité matérielle, le matériel minimum nécessaire, les "mauvaises" performances et le peu d'innovations depuis Windows XP. Ces avis ont freiné l'adoption massive du système, aussi bien chez les professionnels que chez les particuliers. Certains sont même allés jusqu'à remplacer Vista par XP, ou un autre système. Il en a découlé un faible taux d'acceptation de Windows Vista et un désintérêt du public, comme l'indiquent les titre de PC World "The biggest tech disppointment of 2007[44]" et d'Infoworld "#2 Tech's all-time 25 flops[45]". Le pourcentage d'implantation de Windows Vista en janvier 2008 était de 11,96 %. Étant donné la croissance élevée du marché des PC depuis la sortie de Windows XP, les ventes du nouveau système ont cependant établi un nouveau record. Dans les premiers mois, 20 millions d'exemplaires de Vista ont ainsi été vendus (le double de Windows XP dans la même période, en octobre 2001). Pourtant, à l'échelle du nouveau marché, ces ventes n'ont rien d'exceptionnel. À titre d'exemple, les ventes du système Mac OS X Leopard ont été doublées par rapport aux ventes de Logo de BadVista, une campagne de Free Mac OS X Jaguar, cinq ans plus tôt, en août 2002. Il faut pourtant Software Foundation pour s'opposer à l'adoption avouer que la migration de Jaguar vers Léopard a connu moins de de Vista et promouvoir des logiciels libres. contraintes que celle de XP vers Vista. En effet, deux versions intermédiaires avaient vu le jour : Panther et Tiger. PC World rapporte que l'adoption de Vista se fait à un rythme bien moins soutenu que Windows XP. Durant la première année, le pourcentage d'utilisateurs de Windows XP visitant le site Web PC World atteint 36 %. Dans le même intervalle, les utilisateurs de Windows Vista ne représentent que 14 %, alors que 71 % des utilisateurs sont toujours sous Windows XP. Electronista rapporte qu'en 2007, les ventes de Vista ont été inférieures à celles de XP. Au Consumer Electronics Show de 2008, Bill Gates a annoncé que 100 millions de copies de Vista avaient été vendues, alors qu'InformationWeek relate que, selon une estimation de Gartner, 250 millions de PC étaient vendus pendant la première année d'existence de Vista. Electronista note également que la croissance de Vista est actuellement inférieure à celle de XP lors de son introduction, et précise que 89 millions de copies de Windows XP avaient été vendues durant la première année de sa commercialisation, et ce, malgré le fait que deux fois moins de PC aient été vendus à cette époque. Étant donné la mauvaise opinion de Vista par le public et la demande continue de Windows XP, Microsoft continue à vendre Windows XP. Un nombre élevé d'anciens utilisateurs de Vista est repassé à XP (ou un autre OS) sur des ordinateurs sur lesquels Vista était préinstallé.[réf. nécessaire] Plusieurs constructeurs d'ordinateurs ont même commencé à fournir un CD permettant de retourner à Windows XP sur leurs PC où Windows Vista Business ou Ultimate était préinstallé, certainement pour aider les petites et moyennes entreprises ainsi que les nouveaux ordinateurs sur lesquels Linux était préinstallé. Une étude conduite par ChangeWave en janvier 2008, montre que le pourcentage d'utilisateurs « très satisfaits » de Windows Vista est bien inférieur à celui des autres systèmes : 15 % sur Vista Home Basic, 27 % sur Home Premium, 52 % sur XP et 81 % sur Mac OS X Leopard. ChangeWave a aussi

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Windows Vista rapporté que 83 % des personnes ayant l'intention d'acheter un Macintosh le font à cause de l'attrait du système Leopard et de leur aversion pour Vista. L'étude ChangeWave a aussi montré une décroissance dans le pourcentage de sociétés ayant l'intention d'acheter un PC : 96 % à 93 % de novembre 2005 à novembre 2007, en partie à cause de la mauvaise image de Vista auprès du public. L'adoption de Vista dans les petites entreprises a été inférieure à celle prévue, une grande majorité lui préférant Windows XP ou attendant Windows 7. En décembre 2006, Information Week prévoyait que 6 % des entreprises utiliseraient Vista dans sa première année de commercialisation. En octobre 2007, seulement 1 % des entreprises utilisaient Vista (de nombreuses sociétés ont acquis des licences Windows Vista, mais un grand nombre d'entre elles repoussent son déploiement). Certaines organisations ont dénoncé Vista comme étant à la source de leurs problèmes. Par exemple, en octobre 2007, l'association néerlandaise des consommateurs a invité à boycotter Windows Vista après que le géant du logiciel a refusé d'offrir des copies gratuites de Windows XP aux utilisateurs qui rencontrent des problèmes avec Windows Vista. Le Sénat du Texas a interdit, en avril 2009, l’utilisation de Vista dans son administration[46]. Microsoft a annoncé en février 2008 qu'il baisserait le prix de Vista afin de favoriser son implantation. Ces réductions de prix ne s'appliqueront qu'aux ventes au détail, ce qui représente moins de 10 % des ventes totales du système. Les baisses varieraient entre 20 et 48 %, selon les déclinaisons du système.

Notes et références [1] http:/ / www. microsoft. com/ france/ windows/ windows-vista/ [2] http:/ / www. clubic. com/ actualite-21454-la-beta-1-de-windows-vista-pour-aujourd-hui. html [3] http:/ / www. clubic. com/ actualite-35513-windows-vista-beta-2-disponible-au-telechargement. html [4] http:/ / www. clubic. com/ actualite-38244-telechargement-windows-vista-rc1. html [5] http:/ / www. clubic. com/ actualite-38154-microsoft-windows-vista-rc1-francais. html [6] http:/ / www. clubic. com/ actualite-39269-windows-vista-rc2-telechargement. html [7] Microsoft TechNet. [8] http:/ / www. clubic. com/ actualite-129614-microsoft-windows-vista-service-pack-1-disponible. html [9] http:/ / www. clubic. com/ article-126458-1-microsoft-windows-vista-service-pack-1-test. html [10] http:/ / www. clubic. com/ actualite-278316-telechargement-windows-vista-sp2. html [11] http:/ / www. clubic. com/ windows-os/ windows-vista/ actualite-433440-microsoft-support-windows-vista-sp1-12. html [12] (en) ReadyDrive [13] Pour les DRM (Gestion numérique des droits) sous Vista, voir en anglais (en) en:Security and safety features new to Windows Vista#Digital rights management Sur le site Microsoft, voir Les protections de contenu audio et vidéo en sortie (http:/ / www. microsoft. com/ whdc/ device/ stream/ output_protect. mspx). [14] Windows Vista (http:/ / www. microsoft. com/ france/ windowsvista/ editions/ default. mspx) sur Microsoft Windows (http:/ / windows. microsoft. com/ fr-FR/ windows/ home). [15] http:/ / www. microsoft. com/ downloads/ details. aspx?FamilyID=b0c7136d-5ebb-413b-89c9-cb3d06d12674& DisplayLang=fr [16] Le Service Pack 2 de Windows Vista en approche (http:/ / www. clubic. com/ actualite-259128-windows-vista-sp2-release-candidate-disponible. html), Clubic, publié le 20 février 2009. [17] Le Service Pack 2 est disponible (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 502593/ windows-vista-le-sp2-est-disponible-en-telechargement/ ), 01net, 26 mai 2009 [18] Licences des différentes versions de Windows Vista (http:/ / www. microsoft. com/ about/ legal/ useterms/ default. aspx) [19] article de Clubic.com intitulé "Microsoft change d'avis sur la virtualisation de Vista" (http:/ / www. clubic. com/ actualite-91874-microsoft-change-d-avis-sur-la-virtualisation-de-vista. html). Consulté le 6 décembre 2009. [20] Microsoft change d'avis sur la virtualisation de Vista (http:/ / www. clubic. com/ actualite-91874-microsoft-change-d-avis-sur-la-virtualisation-de-vista. html) [21] Windows Vista: Network Attack Surface Analysis (http:/ / www. symantec. com/ enterprise/ security_response/ weblog/ 2006/ 07/ post. html), Friedrichs Oliver, 18 juillet 2006, Symantec Security Response Weblog. [22] Symantec pointe du doigt de nouvelles failles de sécurité (http:/ / news. com. com/ Symantec+ sees+ an+ Achilles+ heel+ in+ Vista/ 2100-7355_3-6095119. html) [23] Rapport de vulnérabilités de Windows Vista 6 mois après son lancement publié par Jeffrey R. Jones sur son blog (http:/ / www. csoonline. com/ pdf/ 6_Month_Vista_Vuln_Report. pdf) [24] Article linformaticien.com (http:/ / www. linformaticien. com/ Actualités/ tabid/ 58/ newsid496/ 2362/ Microsoft--Vista-est-plus-scuris-que-le-monde-Open-Source/ Default. aspx) [25] [PDF] Microsoft Increasing Security Risk with Vista (http:/ / www. mcafee. com/ us/ local_content/ misc/ vista_position. pdf) McAfee Cries Foul over Vista Security Features (http:/ / www. pcworld. in/ news/ index. jsp/ artId=4587538)

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Windows Vista [26] Réseaux-Télécoms.net (http:/ / securite. reseaux-telecoms. net/ actualites/ lire-vista-un-hack-beant-dans-xp-16533. html) — Vista, un hack béant dans XP, édition du 13 juin 2007 [27] [28] [29] [30] [31] [32]

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[33] (en) Sneak Peek: Windows XP's Successor (http:/ / www. pcworld. com/ article/ id,109165-page,1/ article. html) - Scott Spanbauer, PCWorld, 5 février 2003 [34] (en) Windows Vista February 2006 CTP (Build 5308) Review (http:/ / www. winsupersite. com/ reviews/ winvista_5308. asp) - Paul Thurrott, WindowsITPro, 6 octobre 2010 [35] (en) Apple's Tiger vs. Windows Vista: Who Comes Out Ahead? (http:/ / www. eweek. com/ article2/ 0,1895,1842175,00. asp) - John Rizzo, eWeek, 31 juillet 2005 [36] Abus de position dominante : Microsoft condamné pour « abus de monopole » aux États-Unis, le jugement sera ensuite modifié par la cour d'appel fédéral et le département de la Justice (http:/ / www. april. org/ groupes/ antitrust/ ) (April). [37] Bisbille Microsoft/Bruxelles sur les fonctions de sécurité de Vista (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/ lire-bisbille-microsoft-bruxelles-sur-les-fonctions-de-securite-de-vista-20462. html) (Le Monde informatique) La Commission européenne surveille Windows Vista (http:/ / www. clubic. com/ actualite-33294-la-commission-europeenne-surveille-windows-vista. html) (Clubic) Vista : la Commission européenne met en garde Microsoft (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 27662-Vista-la-Commission-Europeenne-met-en-garde-. htm) (PCInpact) Antitrust: la Commission européenne a les yeux rivés sur Vista (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39334878,00. htm) (ZDNet) Microsoft adapte Vista aux recommandations de la Commission européenne (http:/ / www. vnunet. fr/ fr/ vnunet/ news/ 2006/ 10/ 16/ microsoft-adapte-vista-aux) (VNUNet). [38] Louis Naugès (http:/ / nauges. typepad. com/ my_weblog/ 2007/ 01/ prix_windows_vi. html) - Prix Windows Vista en France : une erreur de calcul ? [39] Clubic.com (http:/ / www. clubic. com/ actualite-68565-vista-tarifs-europeens-deux-fois-plus-eleves-maj. html) - Vista: tarifs européens deux fois plus élevés ! [40] Vincent Ramarques, «  PC portable, consommation, Vista : Microsoft répond (http:/ / www. clubic. com/ actualite-73807-pc-portable-consommation-vista-microsoft-repond. html) » sur Clubic (http:/ / www. clubic. com/ ), 16 Mai 2007. [41] http:/ / blogs. zdnet. com/ hardware/ ?p=1391 (consulté le 3 mars 2008 à 14h25) [42] Judge strips MS 'Vista Capable' lawsuit of class action status (http:/ / www. channelregister. co. uk/ 2009/ 02/ 19/ vista_capable_lawsuit_no_longer_class_action/ ) [43] http:/ / blog. seattlepi. nwsource. com/ microsoft/ library/ vistaexhibitsone. pdf [44] The 15 Biggest Tech Disappointments of 2007 (http:/ / www. pcworld. com/ article/ id,140583-page,5-c,techindustrytrends/ article. html) sur le site de PC World [45] Tech's all-time 25 flops (http:/ / www. infoworld. com/ article/ 08/ 01/ 21/ 03FE-25-tech-failures_6. html) sur Infoworld [46] (en) Eric Lai, «  Texas state Senate bans Vista from use in government agencies (http:/ / www. computerworld. com/ s/ article/ 9130992/ Texas_state_Senate_bans_Vista_from_use_in_government_agencies?source=NLT_PM) », Computer World (http:/ / www. computerworld. com/ ), 2 avril 2009. Consulté le 4 avril 2009.

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Windows 7 Windows 7

Famille

Microsoft Windows

Type de noyau

Noyau hybride

État du projet

Sortie et stable

Entreprise / Développeur Licence États des sources Dernière version stable

Microsoft

Microsoft EULA Source fermée 6.1, Build 7601 (SP1)

[1]

(15 mars 2011 --> France) []

Dernière version avancée [] Méthode de mise à jour Site web

Windows Update Site officiel

[2]

Windows 7[3] (précédemment connu en tant que Blackcomb et Vienna) est le dernier en date des systèmes d’exploitation de la société Microsoft, sorti le 22 octobre 2009 et successeur de Windows Vista. Cette nouvelle version de Windows reprend l’acquis de Windows Vista tout en apportant de nombreuses modifications, notamment par divers changements au niveau de l’interface et de l’ergonomie générale, un effort particulier pour la gestion transparente des machines mobiles et le souci d’améliorer les performances globales du système (fluidité, rapidité d’exécution même sur des systèmes moins performants, tels les netbooks) par rapport à son prédécesseur. En identifiant cette nouvelle mouture par son numéro de version (il s’agit de la septième version de Windows), Microsoft renoue avec une logique abandonnée depuis Windows 3.2 et Windows NT 4.0. La tradition voulait jusqu’ici que les versions de Windows soient identifiées par référence à l’année de sortie (Windows 95…) ou par une appellation ad hoc (Windows XP ou Windows Vista). Néanmoins, Windows 7 se base sur le noyau NT 6.1. Le 8 avril 2010, le système d’exploitation dépasse la barre des 10 % de part de marché en 5 mois tandis que Windows Vista avait dû attendre 16 mois pour arriver à un même score[4].

Historique Un enjeu majeur pour Microsoft La sortie de Windows 7 prend place dans un contexte particulièrement sensible pour Microsoft. Windows Vista a connu des difficultés pour s’imposer comme le successeur de Windows XP. Ainsi, en août 2008, la part de marché de Windows Vista en Europe s’élevait à 20 % contre plus de 70 % pour Windows XP[5]. D’autre part, Microsoft semble devoir faire face à une érosion, faible mais réelle, de sa part de marché globale dans le domaine des systèmes d’exploitation[6]. En mars 2010, Microsoft revendique 90 millions de licences vendues dans le monde[7]. En octobre 2011, il est le système le plus utilisé au monde avec une part de marché de 40.18% [8]

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Développement De Blackcomb à Vienna Windows 7 fut le fruit d’un processus de développement long et mouvementé. Le projet Blackcomb a débuté avant la sortie de Windows XP et avait vocation de devenir son successeur direct dès 2002. Cette nouvelle mouture devait constituer une version majeure, en rupture avec les précédentes versions issues de la famille Windows 95 ou Windows NT. Au moment de la sortie de Windows XP, la sortie de Blackcomb a été finalement repoussée à 2005, un nouveau projet baptisé Longhorn (le futur Windows Vista) devant prendre la relève de XP et assurer l’intérim dès 2003[9]. Ce nouveau projet devait d’ailleurs reprendre certaines innovations de Blackcomb telles que le système de fichier WinFS ou le Desktop Window Manager (l’Aero de Vista). Mais la polémique grandissante quant à la sécurité des produits Microsoft (avec notamment la diffusion spectaculaire de virus, par exemple Blaster en 2003, exploitant des failles de Windows XP) obligea Microsoft à modifier ses priorités.[réf. souhaitée] Microsoft dut tout d’abord se consacrer à l’amélioration de la sécurité de ses produits existants avec de nouveaux Service pack pour Windows XP et Windows Server 2003. Ensuite, le développement de Longhorn (qui avait débuté dès la sortie de Windows XP sur la base de celui-ci) fut repris en 2004 à la base dans un souci accru de qualité du code et de sécurité, en mettant de côté certaines des innovations issues de Blackcomb telles que WinFS ou encore Next-generation secure computing base, jugées insuffisamment abouties pour une diffusion à grande échelle. C’est pourquoi beaucoup qualifient Windows Vista de version intermédiaire[10]. Malgré ces divers retards, le projet Blackcomb n’a pas été abandonné. En janvier 2006, il fut renommé Vienna, avant d’être connu sous le nom de Windows 7 depuis janvier 2007. La version du noyau de Windows Vista étant la 6.0, on pourrait suggérer que le nom Windows 7 provienne de la prochaine version du noyau qu’il devrait intégrer. Cependant, Windows 7 utilise le noyau NT 6.1. Présentation du produit depuis la pré-alpha Comme l’a confirmé Mike Nash le 13 octobre 2008[11], « Windows 7 » est bien l’appellation officielle et définitive de ce système. Une version pré-bêta de Windows 7, la Milestone 3, a été distribuée aux développeurs présents à la Professional Developers Conference (PDC) 2008 de Microsoft. Cette version contient de nombreux changements dans l’interface, notamment une nouvelle barre des tâches, un menu démarrage amélioré et l’absence du volet Windows. Le volet Windows a certes disparu, mais les gadgets sont toujours là et on peut les placer où l’on veut sur le bureau. De plus, Windows 7 utilise la mémoire vive de façon bien plus intelligente, en utilisant beaucoup de mémoire s’il y en a, tout en sachant fonctionner correctement sur des configurations n’ayant que 512 Mio de mémoire vive. Windows 7 utilise également moins de données pour démarrer. En définitive, le démarrage serait peut-être même plus rapide que XP, ce qui n’était pas encore le cas de la version bêta, et qui ne sera pas le cas de la finale. Windows 7 propose par contre une réactivité générale globalement supérieure à Vista, mais peine encore parfois face à XP[12]. La navigation, l’interface et le design sont semblables à Windows Vista avec quelques modifications, notamment la barre des tâches plus personnalisable et plus simple à utiliser. La date de sortie de Windows 7 était fixée au 22 octobre 2009. La bêta 1 qui est la build 7000 a été distribuée à des testeurs, tandis que la version publique a été publiée le 9 janvier 2009 jusqu’au 10 février. La version release candidate est distribuée aux Gold Partners du groupe TAP[13] dès le 21 avril 2009, et rendue publiquement disponible le 5 mai 2009 dans plusieurs langues, dont le français[14]. La version RTM est sortie le 13 juillet 2009. Elle est disponible pour les partenaires, fabricants OEM, grands comptes et développeurs depuis le 22 juillet 2009[15].

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Windows 7 Commercialisation La commercialisation de ce nouveau système a débuté dans le monde le 22 octobre 2009. Ben Fathi, vice-président de la Windows Core Operating System Division, avait assuré que le délai d’attente exceptionnellement long entre les sorties de Windows XP et de Windows Vista (un peu plus de 5 ans) ne devrait plus se reproduire[16]. L’objectif fixé par Microsoft est atteint : la sortie commerciale d’un nouveau Windows trois ans après la sortie de Windows Vista[17].

Principales nouveautés Les sources sur lesquelles s’appuie cette partie se basent sur Windows 7 RTM et les caractéristiques publiées par Microsoft.

Évolution visuelle de l'interface • SuperBar : L’évolution la plus notable est celle de la barre de tâches désormais intitulée « SuperBar ». Les boutons sont réduits à une icône, assez large, sans texte. Lorsque plusieurs fenêtres d’une même application sont ouvertes, Windows les « rassemble » automatiquement en une seule icône. Une vignette contenant toutes les copies de cette application s’affiche lors du survol de cette icône par la souris[18],[19], et l'on peut appeler ces programmes "épinglés à la barre des tâches" à l'aide des raccourcis "touche Windows + numéro". • Jump List : Pour certaines applications, un clic droit sur l’icône fait apparaître une « Jump List » qui affiche les tâches les plus courantes pour l’application. Par exemple, le clic droit sur l’icône Internet Explorer fait apparaître une liste contenant les sites les plus fréquemment visités ou encore, sur l’icône Word, la liste des derniers fichiers ouverts[18],[19]. • Les thèmes : Les thèmes, abandonnés par Windows Vista, refont leur apparition dans Windows 7. Ainsi le système d’exploitation propose plusieurs thèmes Aero. Un thème comprend des sons, un fond d’écran, une couleur pour les fenêtres et la SuperBar[20]. • Bureau : Les gadgets sont placés directement n’importe où sur le bureau et non plus sur une barre latérale. Il est possible de programmer une modification automatique du fond d’écran à intervalle de temps régulier[20]. • Aero Snap : Il permet de redimensionner rapidement les fenêtres du bureau à l’aide de glisser / déposer. Pour revenir à la taille d’origine, il suffit alors de replacer la fenêtre sur le centre de l’écran. • Aero Shake : Cette fonction permet de ne conserver qu’une fenêtre parmi toutes celles affichées. Pour cela, il suffit d’« agiter » la fenêtre voulue pour provoquer la réduction de toutes les autres fenêtres. « Agiter » à nouveau la fenêtre permet de restaurer toutes celles qui ont été réduites.

Gestion du réseau • Une icône dans la zone de notifications présente une liste des réseaux Wi-Fi, haut débit mobile, accès à distance ou VPN d’entreprise disponibles[18]. • Groupe résidentiel : Cette fonction a pour but de faciliter le partage de fichier et d’imprimante lorsque plusieurs ordinateurs équipés de Windows 7 sont connectés à un même réseau domestique. L’utilisateur choisit les catégories de document qu’il souhaite partager (musiques, vidéos…), puis Windows configure le partage automatiquement et crée un mot de passe de protection. Il faut alors renseigner le mot de passe sur les autres ordinateurs du réseau[20],[18].

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Périphériques d'entrée Dans un entretien, Bill Gates avait annoncé que Windows 7 sera un grand pas en avant concernant la reconnaissance vocale et la reconnaissance de l’écriture manuscrite[21]. Windows 7 gère les périphériques tactiles, qu’ils soient multi-point ou non. On retrouve les fonctionnalités classiques des écrans tactiles multi-point : rotation et zoom d’image, défilement du contenu[22]… Hilton Locke qui travaille au département Tablet PC de Microsoft a également annoncé que ceux qui ont été impressionnés par les fonctionnalités tactiles de l’iPhone seront encore plus surpris par Windows 7[23].

Les bibliothèques L’Explorateur propose une nouvelle fonction, appelée « bibliothèque ». Une bibliothèque est un dossier virtuel. Il contient des fichiers se trouvant à des endroits différents sur l’ordinateur ou sur un réseau local. Il est possible de lancer une recherche dans les fichiers d’une bibliothèque[24].

Sécurité • Le Centre de maintenance est le successeur du Centre de sécurité Windows. Il centralise les messages de sécurité, maintenance, solutions aux problèmes, et les paramètres de contrôle de compte utilisateur. • Il est possible de chiffrer un disque dur (local ou externe) au moyen de BitLocker, ou une clé USB avec BitLocker ToGo, uniquement dans les éditions Entreprise et Intégrale de Windows 7[25]. • Le contrôle de compte utilisateur permet de protéger la machine.

Multimédia • Microsoft propose une version révisée de son lecteur multimédia : Windows Media Player 12. La société introduit la recherche pendant la frappe, une nouvelle interface utilisateur pour la bibliothèque multimédia, l’affichage et l’organisation de photos et de vidéos, l’utilisation des médias partagé via les groupes résidentiels. Windows Media Player 12 introduit la fonction RMS pour Remote Media Streaming qui permet d’accéder, via Internet, aux médias présents sur un ordinateur exécutant Windows 7. L’hébergeur doit au préalable associer à son compte utilisateur Windows 7 un compte Windows Live[26]. • Une nouvelle version de Windows Media Center est proposée. L’interface a été légèrement modifiée par rapport à la version qui équipait Windows Vista. La TNT HD est compatible avec la norme de codage vidéo H.264[26]. Suite à un accord entre Canal+ et Microsoft, les versions de Windows 7 possédant l’application peuvent visualiser en streaming les émissions en clair de Canal+, d’InfoSport ainsi que d’i>Télé gratuitement[27],[28].

Paint et Wordpad Microsoft Paint et WordPad ont été entièrement repensés. Parmi les nouveautés les plus importantes c’est notamment l’apparition de menus en « rubans » (introduit à l’origine dans Microsoft Office 2007) qui est la principale. On note également la compatibilité de Wordpad avec le format Open XML[29].

DirectX 11 DirectX 11 est installé par défaut dans Windows 7[30]. Les cartes compatibles seulement avec DirectX 9 sont toutefois compatibles avec Windows 7[31]. Cependant, la réinstallation de DirectX 11 est recommandée car la version incluse dans Windows 7 est incomplète pour logiciels comme FMS (Flight Model Simulator) (manque de fichiers DLL, etc.).

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GPS Top La fonction GPS est intégrée à Windows 7 et, sur les PC équipés[32] des capteurs correspondants, elle permet à ses utilisateurs de déterminer leur position. En cas de perte et de vol, GPS Top est en mesure de retrouver n’importe quel ordinateur qui en est équipé.

Réception Accueil par le public Selon une enquête parue le 6 décembre 2009, 70 % des sondés sur 550 sont très satisfaits de ce nouveau système d’exploitation, 24 % satisfaits et 2 % déçus ; 4 % sont sans opinion[33]. Le 28 avril 2010 (6 mois après sa sortie), Microsoft annonce avoir vendu plus de 100 millions de licences, donnant au système d’exploitation le record de l’OS vendu le plus rapidement de l’histoire de Microsoft[34]. Le 20 janvier 2012, Microsoft annonce avoir vendu 525 millions de licences, ce qui correspond à une moyenne de 7.8 licences vendues par seconde depuis la sortie 2 ans auparavant[35].

Critiques de la politique de Microsoft Dénigrement de GNU/Linux Parmi l’argumentaire dispensé lors de formations à des vendeurs aux États-Unis, figurent des affirmations dépréciatives vis-à-vis du système GNU/Linux. Ces affirmations portent notamment sur la compatibilité de périphériques, le nombre de logiciels disponibles, ou la sécurité (Linux ne serait pas plus sûr que Windows). L’argumentaire de Microsoft met aussi en cause la facilité d’apprentissage de GNU/Linux. Selon Microsoft, il n’y aurait pas de « tutoriels étape par étape, et la documentation d’aide [serait] limitée »[36]. Critiques dirigées contre Mac OS X Bien que n’ayant qu’un peu moins de 6 % du marché (environ 5,7 % de PDM)[37], le système d’exploitation Mac OS X d’Apple est le principal concurrent de Windows. Afin de limiter le nombre d’utilisateurs basculant vers Mac OS X, Microsoft a aussi prévu des arguments dans ce sens. Microsoft affirme que le choix de son système est notamment plus économique, donne choix à plus de logiciels, et plus de personnalisation[38]. Collaboration de la NSA controversée Après l’annonce faite par la NSA, organisme chargé de l’analyse de la collecte d’information de toutes les formes de communication, de leur contribution[39] à l’amélioration du système de sécurité de Windows 7, une controverse s’est installée, notamment sur Internet, pour savoir si cet organisme avait la possibilité de pénétrer dans les systèmes Windows 7 et récupérer des informations, sans l’avis des utilisateurs. Cependant Microsoft a démenti cette possibilité, mais en n’y apportant aucune preuve. Si cela était avéré, les conséquences seraient importantes car la majorité du parc informatique mondial est sous Windows, ce qui implique que la NSA y aurait accès. Le 17 novembre 2009, le directeur adjoint de l’Agence chargé de la sécurité des systèmes informatiques, Richard Schaeffer, a justifié la collaboration entre la NSA et Windows 7 dans le cadre de la lutte antiterroriste[40].

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La sécurité de Windows, encore remise en cause Selon le G Data Security Labs, qui a soumis Windows 7 à un contrôle de sécurité, Windows 7 n’est pas plus sûr que Windows Vista. Notamment, les mécanismes des protections n’ont que très peu évolué, les innovations de sécurité dans Windows 7 sont à peine différentes de celles de Vista, les extensions de fichiers sont toujours cachées (alors que ce point de vulnérabilité est dénoncé depuis plusieurs années)[41]. Le 24 avril 2009, deux chercheurs annoncent avoir découvert une faille qu’ils qualifient d’« incolmatable » car résulterait d’un « problème de conception ». À l’aide d’un logiciel de leur conception, ils ont démontré qu’il est possible de prendre le contrôle de l’ordinateur dès le chargement du système d’exploitation[42]. Cependant, il faut noter trois faits : 1. Cette faille a été découverte sur une version de Windows 7 en cours de développement (la première version RC était publiée quelques jours plus tard). 2. Le terme « incolmatable » est un abus de langage pour qualifier une faille dont la correction nécessiterait de réécrire de très larges morceaux de code (plusieurs milliers de lignes de code). 3. L’installation de l’outil conçu par les chercheurs requiert une intervention physique humaine. En date d’octobre 2009, Microsoft n’a pas encore communiqué sur la correction de cette faille. L’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (BSI) a découvert, le 6 octobre 2009, une faille de sécurité dans le protocole SMB2, qui permet de partager l’accès aux imprimantes et aux fichiers aux systèmes Windows Vista, Windows 7 et Server 2008. Windows 7 a donc été vendu avec cette faille non corrigée[43]. Malgré les améliorations apportées par Microsoft, Windows 7 continue de nécessiter un antivirus : Microsoft fournit une solution gratuite appelée Microsoft Security Essentials. La présence de l’antivirus n’est pas obligatoire mais fortement recommandée par Microsoft au travers du centre de sécurité.

Déclinaison et caractéristiques techniques Déclinaison du produit Tout comme Windows Vista, Windows 7 est disponible en plusieurs versions suivant le public visé. Le coût de la licence est différent pour chaque version. Les OEM reçoivent un pack spécifique leur permettant de réintégrer Internet Explorer 8, mais auront également la possibilité d’opter pour un autre navigateur ou proposer un choix multiple. • Windows 7 Starter : une version allégée réservée aux netbooks. Elle est capable d’exécuter plusieurs programmes simultanément au lieu des 3 prévus initialement[44]. L’interface Aero n’est pas disponible et on ne peut pas personnaliser Windows (exemple : changer l’arrière-plan du bureau). • Windows 7 Édition Familiale Basique : destinée aux pays en développement. Interface Aero non disponible. • Windows 7 Édition Familiale Premium : destinée au grand public mais avec des fonctions multimédias supplémentaires comme le support de la télévision à haute définition (HDTV), de Windows Media Center, la création de DVD… • Windows 7 Professionnel : destinée aux entreprises. Elle intègre des technologies de sauvegarde par le réseau et de chiffrement des données (également disponible en version « N » sans Media Player). • Windows 7 Entreprise : destinée aux très grandes entreprises. Elle inclut toutes les fonctionnalités de Windows 7 Professionnel et y ajoute la mise en œuvre d’une technologie de chiffrement matériel ainsi que la possibilité d’utiliser une seule image pour un déploiement mondial. Seules les entreprises disposant d’un abonnement de maintenance Software Assurance ou un Accord Entreprise Microsoft peuvent se la procurer. • Windows 7 Édition Intégrale : (ou Ultimate pour les pays anglophones) une version complète comprenant toutes les technologies de la version Édition Familiale Premium et de la Professionnelle. Les modules linguistiques du système MUI (Multilingual User Interface (« Interface Utilisateur Multilingue »), qui permettent de faire basculer

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Windows 7 entièrement la langue d’affichage de Windows, sont disponibles dans cette édition de Windows 7[45]. Allant de pair avec l’amélioration de la gestion de l’Unicode, ces modules étaient déjà disponibles avec l’édition Intégrale de Windows Vista, et présentent un intérêt notable pour les entreprises rassemblant des collaborateurs (voire des clients) parlant différentes langues, ainsi que pour certains particuliers. À la suite des enquêtes de la Commission européenne sur les positions de monopoles reprochées à Windows, toutes les versions de Windows 7 sont proposées sous deux options afin de se conformer aux recommandations de la commission et de ne pas subir de pénalités judiciaires importantes : • Windows 7 Version N : l’option « N » indique que les fonctions multimédias ne sont pas incluses tel que Windows Media Player, Media Center ou encore Création de DVD Windows. Microsoft a toutefois rapproché les éditions Professionnelle et Intégrale au niveau de leur contenu (quelques applications très rarement sollicitées sont toutefois disponibles seulement dans la version Intégrale)[46]. De plus, chacune de ces versions existe en quatre types de licence commerciale différentes : • licence complète (première licence, ne nécessitant pas une version de Windows antérieure, permet aussi la mise à jour ou la réinstallation sans effacer tous les fichiers existants) • licence mise à jour (nécessite une licence de Windows antérieure, vérifiée à l’installation, et permet la mise à jour en préservant les fichiers et préférences de l’utilisateur sans effacer toute la partition). • licence OEM destinées aux revendeurs de matériels qui peuvent les préinstaller sur les PC vendus neufs, ainsi qu’aux constructeurs individuels qui montent eux-mêmes leur ordinateur à partir de pièces détachées ; les versions OEM deviennent alors liées à la machine (BIOS-Locked), et ne sont pas supportées par Microsoft. Il est possible chez certains vendeurs d’acquérir des versions OEM sans matériel (dans ce cas, il n’y a aucun support ni de la part de Microsoft, ni du revendeur, en dehors des mises à jour automatiques). Pour les grands constructeurs, des tarifs spécifiques de ces licences individuelles OEM acquises en grand nombre sont marquées NFR et ne peuvent être revendues séparément du matériel auquel la licence préinstallée (identifié par une étiquette collée sur le matériel) a été attachée. • licence en packs pour déploiement sur sites importants, offre destinée aux organisations. Les versions OEM ne supportent pas la mise à jour (tous les fichiers et préférences utilisateurs sont perdus en cas d’installation ou de réinstallation, il est indispensable de faire une sauvegarde complète des fichiers et préférences avant l’installation). Indépendamment du type de licence commerciale utilisée, il est possible de débloquer les fonctions d’une version de Windows 7 vers celles d’une version supérieure sans réinstallation, en achetant une licence en ligne soit auprès de Microsoft, soit auprès du revendeur[47].

Politique tarifaire Windows 7 Édition Familiale Premium a été en pré-commande à 49 € TTC durant la période du 15 juillet au 14 août 2009, il y a eu une rupture de stock dès la première journée sur les sites Internet marchands. L’offre était en effet limitée pour la France à 76000 licences toutes versions confondues[48]. De même, l’Édition Professionnelle a été proposée à 110 € en pré-commande pendant cette période. Cette offre était limitée à trois commandes par foyer[49]. Les personnes ayant acheté un PC neuf équipé de Windows Vista ou une version boîte de Windows Vista (éditions Familiale Premium, Professionnelle ou Intégrale) à partir du 26 juin 2009 pourront migrer vers la version correspondante de Windows 7 dès sa sortie au prix de « frais de traitement et de port »[49]. Jusqu’au 31 août 2009, le prix de la version complète était de 119.99 €. À la sortie du système d’exploitation, les prix sont fixés à 199.99 € pour l’édition Familiale Premium (en version complète) ou 119.99 € pour la mise à jour, à 285 € pour l’édition Professionnelle (en version complète) et à 319 € pour l’édition Intégrale (en version complète) pour deux mois (Microsoft rappelle qu’il s’agit de prix indicatifs, le vendeur étant libre de fixer ses prix)[49].

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Windows 7 Professionnel est disponible en date du 15 octobre 2010 aux étudiants pour 39.99 CAD ou 35 € TTC en version mise-à-jour[50].

Rétrocompatibilité Windows 7 est disponible en versions 32 bits et 64 bits[51]. La version 64 bits est rétrocompatible avec les applications 32 bits et les applications 16 bits (mode XP, pour les versions Professionnelles et Intégrales seulement)[52], la version 32 bits est rétrocompatible avec les applications 16 bits[53]. Windows 7 est compatible avec les applications fonctionnant auparavant avec Windows XP. Windows 7, dans ses versions Professionnelle, Entreprise et Intégrale, intègre un « Windows XP Mode », c’est-à-dire une licence de Windows XP virtualisée, dans le but de rassurer les utilisateurs sur la compatibilité de leurs applications fonctionnant déjà sous Windows XP[54]. Au lancement de Windows 7, ce mode ne fonctionnait pas avec tous les ordinateurs, car ils devaient posséder des processeurs embarquant une technologie permettant la virtualisation comme par exemple Intel VT pour les processeur Intel, et AMD-V pour les processeur AMD[55]. Depuis la sortie du patch KB977206, Microsoft a donné la possibilité d’utiliser XP Mode sur des plates-formes ne bénéficiant pas des technologies Intel VT et AMD-V. Ce patch sera par ailleurs intégré dans le service pack 1 de Windows 7. Malgré la rétrocompatibilité supposée de Windows 7 avec Windows XP, on a dénombré des centaines de logiciels conçus pour Windows XP qui présentent des problèmes de fonctionnement importants voire une incompatibilité totale avec Windows 7. Cette liste, alimentée par les éditeurs de logiciels et utilisateurs, grandit de jour en jour[56].

Ressources requises Minimum requis pour Windows 7[57] Architecture

32-bit

Processeur Mémoire vive (RAM)

64-bit 1 GHz

1 Go de RAM

2 Go de RAM

Carte graphique

Compatible DirectX 9

Disque dur

16 Go d’espace libre 20 Go d’espace libre

Lecteur de disque optique ou clef USB Selon le support utilisé pour l'installation.

Notes et références [1] http:/ / www. microsoft. com/ downloads/ fr-fr/ details. aspx?FamilyID=c3202ce6-4056-4059-8a1b-3a9b77cdfdda [2] http:/ / www. microsoft. com/ france/ windows/ windows-7 [3] Se prononce « Windows Sept » en français et « Windows Seven » en anglais. Annonce de la création du blog français de Windows 7 (http:/ / blogs. microsoft. fr/ franckha/ archive/ 2009/ 03/ 31/ 65675. aspx). [4] Windows 7 grappille des parts de marché (http:/ / www. journaldugeek. com/ 2010/ 04/ 08/ windows-7-grapille-des-parts-de-marche/ ), le 8 avril 2010 sur journaldugeek.com (http:/ / www. journaldugeek. com/ ) (synthèse de cet article (http:/ / www. computerworld. com/ s/ article/ 9174823/ Windows_7_s_share_breaks_10_mark?source=rss_news), par Computerworld, publié le 5 avril 2010.). [5] Les systèmes d’exploitation : Vista n’a pas convaincu comme son aîné XP (http:/ / www. xitimonitor. com/ fr-fr/ equipement-internaute/ systemes-d-exploitation-aout-2008/ index-1-1-7-143. html), Étude de XitiMonitor, 22 septembre 2008. [6] Windows sous les 90 % de parts de marché au profit de Mac OS X (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 47655-windows-sous-90-pdm-mac. htm), PC INpact, publié le 2 décembre 2008. [7] Annonce de Peter Klein, le chef des opérations financières de Microsoft lors de la conférence Morgan Stanley Tech article sur Clubic (http:/ / www. clubic. com/ actualite-328098-windows-90-licences-commercialisees. html). [8] Windows 7 détrône XP et devient le système d'exploitation le plus populaire du monde (http:/ / www. developpez. com/ actu/ 37911/ Windows-7-detrone-XP-et-devient-le-systeme-d-exploitation-le-plus-populaire-du-monde/ ) sur www.Developpez.com. Consulté le 18 octobre 2011

Windows 7 (en) Gates confirms Windows Longhorn (http://www.theregister.co.uk/2001/10/24/gates_confirms_windows_longhorn/), The Register, 24 octobre 2001. [10] Vista, Fiji, vNext, Blackcomb : et ensuite ? (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 33712-vista-vnext-fiji. htm), PC INpact, publié le 29 décembre 2006. [9]

[11] (en) Introducing Windows 7 (http:/ / windowsvistablog. com/ blogs/ windowsvista/ archive/ 2008/ 10/ 13/ introducing-windows-7. aspx), Mike Nash, 13 octobre 2008. [12] Windows 7 : le test (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-9-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Julien Jay, Clubic, publié le 22 octobre 2009. [13] (en)Technical Adoption Program (http:/ / msdn. microsoft. com/ en-us/ isv/ bb190413. aspx), MSDN. [14] Test de Windows 7 RC : la version quasi-finale tient ses promesses (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 501972/ test-de-windows-7-rc-la-version-quasi-finale-tient-ses-promesses/ ), David Maume, 01net, publié le 5 mai 2009. [15] Windows 7 : Microsoft France ne veut pas rater le coche “éditeurs ready” (http:/ / www. itespresso. fr/ windows-7-microsoft-france-ne-veut-pas-rater-le-coche-editeurs-ready-30621. html), ITespresso France, publié le 24 juillet 2009. [16] Vienna, le successeur de Windows Vista déjà dans les cartons (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39367038,00. htm), ZDNet, 13 février 2007. [17] Windows 7, plus qu’un remplaçant de Vista (http:/ / telecom. sia-conseil. com/ index. php/ services-et-produits/ windows-7-plus-qu’un-remplacant-de-vista), étude de Sia Conseil, publiée en avril 2009. [18] Article consacré à Windows 7 (http:/ / www. microsoft. com/ france/ windows/ windows-7/ les-nouveautes-windows-7. aspx), Microsoft. [19] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : présentation de la nouvelle interface (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-3-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [20] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : nouveautés réseau, personnalisation et périphériques (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-5-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [21] (en)Windows 7 goes beyond keyboard and mouse (http:/ / www. zdnet. com. au/ news/ software/ soa/ Windows-7-goes-beyond-keyboard-and-mouse/ 0,130061733,339286137,00. htm), ZDNet, 20 février 2008. [22] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : virtualisation, prise en charge tactile (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-7-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [23] (en) Dell Latitude XT Tablet on the website! (http:/ / blogs. msdn. com/ hiltonl/ archive/ 2007/ 12/ 11/ dell-latitude-xt-tablet-on-the-website. aspx), 11 décembre 2007. [24] Les nouveautés de Windows Seven (http:/ / lgmorand. developpez. com/ tutoriels/ windows/ seven/ ?page=explorateur), Louis-Guillaume Morand, publié le 8 novembre 2008. [25] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : le point sur la sécurité (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-8-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [26] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : les nouveautés multimédia (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-6-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [27] Regarder gratuitement Canal+ ? C’est possible, avec Windows 7 (http:/ / www. journalismes. info/ Regarder-gratuitement-Canal-C-est-possible-avec-Windows-7_a2416. html), Journalismes.info, publié le 27 novembre 2009. [28] CANAL+ et Microsoft transforment tous les PC en TV avec Windows 7 (http:/ / www. microsoft. com/ France/ InformationsPresse/ Fiche-Communique. aspx?EID=afcbcc1b-2a0c-4f68-947a-a85007f3f2f9), communiqué de presse sur le site de Microsoft France, publié le 18 novembre 2009. Consulté le 21 avril 2010. [29] Windows 7 RC : le test - Windows 7 : nouvel explorateur, nouvelles applications (http:/ / www. clubic. com/ article-274266-4-windows-7-microsoft-test-dossier. html), Clubic, publié le 5 mai 2009. [30] Fonctionnalités de Windows 7 - DirectX 11 (http:/ / windows. microsoft. com/ fr-FR/ windows7/ products/ features/ directx-11), sur le site de Microsoft. [31] Configuration requise de Windows 7 (http:/ / windows. microsoft. com/ fr-FR/ windows7/ products/ system-requirements), sur le site de Microsoft. [32] (en)Windows Sensor and Location Platform (http:/ / msdn. microsoft. com/ en-us/ windows/ dd262126. aspx), sur le site MSDN de Microsoft. [33] (fr) « Windows 7 : examen réussi » (http:/ / www. maxisciences. com/ windows-7/ windows-7-examen-reussi_art4747. html), 6 décembre 2009. [34] Déjà 100 millions de licences pour Windows 7 (http:/ / www. journaldugeek. com/ 2010/ 04/ 28/ deja-100-millions-de-licences-pour-windows-7/ ), le 28 avril 2010 sur journaldugeek.com (http:/ / www. journaldugeek. com/ ). [35] (http:/ / www. engadget. com/ 2012/ 01/ 19/ microsoft-announces-q2-earnings-record-20-9-billion-in-revenue/ ). [36] Microsoft dénigre Linux pour mieux vendre Windows 7 (http:/ / www. numerama. com/ magazine/ 13848-microsoft-denigre-linux-pour-mieux-vendre-windows-7. html), Numerama.com, 8 septembre 2009. [37] Systèmes d’exploitation : une poussée Mac OS X (http:/ / www. generation-nt. com/ os-parts-marche-europe-at-internet-windows-mac-linux-actualite-870891. html), Génération-NT.com, 16 septembre 2009. [38] Après Linux, Windows Seven se frotte à Mac (http:/ / www. numerama. com/ magazine/ 13865-apres-linux-windows-seven-se-frotte-a-mac. html), Numerama.com, 9 septembre 2009. [39]

(en)Windows Vista FAQs[PDF] (http://www.nsa.gov/ia/_files/os/winvista/Windows Vista FAQs.pdf), sur le site de la NSA.

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Windows 7 [40] La NSA a participé au développement de Windows 7 (http:/ / www. voltairenet. org/ article163044. html), article du Réseau Voltaire, publié le 24 novembre 2009. [41] Windows 7 plus rapide, mais pas mieux sécurisé, Ralf Benzmüller, le directeur du G Data Security Labs (http:/ / www. itrmanager. com/ articles/ 96604/ windows-7-plus-rapide-mais-pas-mieux-securise-br-ralf-benzmuller-directeur-data-security-labs. html), ITRmManager.com, 24 octobre 2009. [42] Une faille « incolmatable » pour Windows 7 ? (http:/ / www. clubic. com/ actualite-272622-windows-7-kumar-faille-impossible-a-corriger. html), Clubic.com, 24 avril 2009. [43] Windows 7 va être vendu avec une faille de sécurité importante et ignorée (http:/ / linuxfr. org/ ~hugoroy/ 28917. html), LinuxFR.org, 19 octobre 2009. [44] Windows 7 Starter Edition : une limitation saute, mais d'autres demeurent (http:/ / www. macgeneration. com/ news/ voir/ 135104/ windows-7-starter-edition-une-limitation-saute-mais-d-autres-demeurent), MacGeneration, publié le 1er juin 2009. [45] Windows 7 : 30 packs de langues disponibles en mises à jour (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 51099-windows-7-packs-mui-langues. htm), PC INpact, publié le 28 mai 2009. [46] Windows 7 : quelles sont les fonctionnalités de chaque édition ? (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 51806-windows-7-comparatif-fonctionnalites-editions. htm), PC INpact, publié le 6 juillet 2009. [47] Windows Anytime Upgrade (http:/ / emea. microsoftstore. com/ fr/ fr-FR/ Microsoft/ Windows/ Windows-7/ Windows-Anytime-Upgrade). [48] Windows 7 : nouveaux éclaircissements sur la commercialisation (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 51713-windows-7-precommandes-64bits-integrale. htm), PC INpact, publié le 30 juin 2009. [49] Le premier grand rendez-vous avec Windows 7 aura lieu cet été ! (http:/ / www. microsoft. com/ France/ InformationsPresse/ Fiche-Communique. aspx?EID=78b5f2aa-9b81-4fb2-9207-82ea1ab056ea), communiqué de presse de Microsoft, publié le 25 juin 2009. [50] Encadré en bas de page destinée aux public canadien (http:/ / www. microsoft. com/ student/ office/ fr-ca/ default. aspx) ou français (http:/ / www. microsoft. com/ student/ office/ fr-fr/ default. aspx). [51] (en)Windows Seven: Think 2010 (http:/ / blogs. zdnet. com/ microsoft/ ?p=592), ZDNet, 20 juillet 2007. [52] « : Le 16 bits fonctionne sous Windows 7 64 bits » (http:/ / www. presence-pc. com/ actualite/ 16-bits-64-bits-36442/ ), Tom’s Hardware, publié le 16 septembre 2009. [53] « Windows 7 : pourquoi passer au 64 bits ? » (http:/ / www. pcworld. fr/ article/ logiciels/ windows-7-wddm-64-bits-32-bits-directx-11-bda-directcompute-direct2d/ 453861/ ), sur pcworld.fr, publié le 20 octobre 2009. [54] (en)Windows 7 to have an ‘XP mode’ (http:/ / news. cnet. com/ windows-7-to-have-an-xp-mode/ ), CNET News, publié le 24 avril 2009. [55] (en)How to confirm your PC can run Windows XP Mode (http:/ / www. microsoft. com/ windows/ virtual-pc/ support/ configure-bios. aspx), Microsoft. [56] Windows 7 Applications et Compatibilité (http:/ / www. microsoft. com/ france/ windows/ windows7/ compatibilite/ Resultats. aspx?page=4& ctn=Software& prn=all& cpn=all& can=all& cmn=Non+ compatible& syt=all& scn=all). [57] (en)Windows 7 system requirements (http:/ / windows. microsoft. com/ en-us/ windows7/ products/ system-requirements), sur le site de Microsoft.

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Windows 8

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Windows 8 Windows 8

Type de noyau

Noyau hybride

État du projet

En développement Windows 8 Release Preview (RC)

Plates-formes

x86,32bits, x64,64bits, ARM

Entreprise / Développeur

Microsoft

Licence États des sources

EULA Source fermée

Interface utilisateur par défaut Metro UI(en) Site web

Section du site Windows consacrée à Windows 8

[1]

Windows 8 est l’actuel nom donné par Microsoft à la nouvelle version du système d’exploitation Windows, et devrait sortir en octobre 2012[2],[3]. La version pré-bêta (Developer Preview)[4] publique a vu le jour en septembre 2011[5], une version bêta (Consumer Preview)[6] a aussi vu le jour le 29 février 2012 à l’occasion du Mobile World Congress à Barcelone[7],[8]. La version Release Preview (équivalent des Release Candidate, RC, des versions antérieures à Windows 8) est sortie le 31 mai 2012[2]. Pour Microsoft, Windows 8 est devenu une priorité en juillet 2010[9]. Windows 8 a été dévoilé, avec l’utilisation de l’interface tactile, le 1er juin 2011[10].

Développement Windows 8 (Nom de code Chidori[réf. souhaitée]) inclura quelques éléments du projet de recherche Midori mais il reprendra également certaines fonctions du projet interne de Microsoft Singularity. Il sera également très différent de Windows 7[réf. souhaitée] . Windows 8 sera disponible en version 32 bits, 64 bits[11] et sur architecture mobile ARM[12].

Nouveautés prévues D’après Steven Sinofksy[13] et selon la version Developer Preview, les changements seront : • • • •

un meilleur accès au matériel, à sa configuration, son partage et son utilisation ; la possibilité, pour les entreprises tierces, de personnaliser l’expérience de leurs produits ; la prise en charge native de l’USB 3.0 et du Bluetooth 3.0 ; une utilisation beaucoup plus poussée des webcams, avec la possibilité pour le système de l’utiliser pour authentifier l’utilisateur qui est face à la machine ; • une optimisation pour le démarrage rapide, Microsoft souhaitant visiblement un allumage presque instantané. Le démarrage de Windows ne durerait que 8 secondes[14][réf. incomplète]. Windows 8 serait optimisé pour chaque état Off et se concentrerait sur certains points comme les performances POST ou encore la reprise lors d’une sortie de veille S3. Dans ce second cas, le but est de parvenir à réactiver le BIOS et les pilotes en moins d’une seconde[15] ;

Windows 8 • l’utilisation des détecteurs. Ainsi, la lumière ambiante pourra être captée et les paramètres, comme la luminosité, adaptés en conséquence ; • la prise en charge de certains équipements multimédia comme les écrans 3D ou les téléviseurs sans fil ; • le chiffrement des données à l’échelle du disque dur entier. • la possibilité de rétablir les réglages d’usine sans réinstaller Windows ni toucher aux fichiers personnels de l’utilisateur [16] ; • le support des tablettes grâce à l’architecture mobile ARM (confirmé par Microsoft[réf. souhaitée]) ; • un magasin d’applications similaire à la Logithèque Ubuntu ou au Mac App Store[17] (confirmé par Microsoft[18]) ; • une interface type ruban dans l’explorateur Windows comme celle de Microsoft Office depuis la version 2007[19] ; • un nouvel écran d’accueil tout droit inspiré de celui de Windows Phone 7[19] (confirmé par Microsoft) ; • l’intégration des Tuiles (tiles) dynamiques (façon Windows Phone 7) (confirmé par Microsoft[réf. souhaitée]) ; • le montage des images ISO et des disques VHD nativement intégré[20] ; • un nouveau Gestionnaire de tâches qui permettrait de mettre fin à une tâche plus facilement et offrirait une interface remaniée[21] ; • un système de pattern pour les écrans tactiles (mot de passe avec combinaison visuelle) ; • une possibilité d’envoyer et de recevoir des SMS (et probablement des MMS) ; • une optimisation pour l’affichage en mode paysage et portrait ; • une colorisation automatique du thème Aero, option qui permet d’adapter automatiquement la teinte des zones transparentes en fonction du papier peint utilisé (disponible depuis la Developper Preview) ; • une interface « Aero Lite » (qui remplacerait le thème Basic actuel) pour les petites configurations et/ou disposant d’un processeurs 32 bits ; Mais, sur certains blogs[réf. nécessaire], d’autres nouveautés ont fait parler d’elles : • une interface 3D et dynamique (nom de code « Wind ») pour les processeurs 64 bits et/ou configurations élevés ; • une nouvelle fonctionnalité appelée « History Vault » qui permettrait l’automatisation de la sauvegarde des fichiers importants de l’utilisateur localement, sur le réseau ou encore sur un disque dur externe. Cette fonctionnalité serait l’équivalent de Time Machine sur Mac OS X ; • une plate-forme de notifications Push pour Windows[réf. nécessaire] ; • un nouvel outil intégré de prise de captures d’écrans (sans plus de détail pour le moment) ; • une application dédiée aux captures via la webcam (sans plus de détail pour le moment) ; • sur la version Professionnelle, la fonctionnalité nommée « Portable Workspace », qui permettrait, si l’on branche une clé USB (de plus de 16 Go), que le système crée une version spécifique de lui-même afin de pouvoir être exécutée a priori partout[22] ; • la fonction « Hybrid boot » qui permettrait de réduire le temps de redémarrage de Windows 8 après sa fermeture. Une fonctionnalité qui remplacerait la procédure de fermeture usuelle pour la remplacer et utiliser l’hibernation avancée ; • la fonction « Streaming Manager » qui serait similaire à Click-to-run (démarrer en un clic) d’Office 2010. Pour utiliser un programme Click-to-run, les éléments nécessaires sont téléchargés en priorité afin de pouvoir commencer l’exécution alors que le reste continue à être téléchargé en tâche de fond ; • la prise en charge des fichiers PDF intégrée en natif[20] ; • un thème Aero pour le mode sans échec (qui n’était dans ses versions antérieures que Windows Classic) ; • quelques petites modifications, au niveau de la création d’un compte qui affiche désormais « Administrateur local »; • le changement « d’avatar » serait devenu le changement de « look » ; • le centre de maintenance accueillerait une nouveauté, le Genuine Activation (centre d’activation de Windows) ; • l’UAC (User Account Control) aurait légèrement changé (support de la transparence et autre) ;

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• une icône apparaît en bas à droite de l’heure qui signifie un raccourci pour verrouiller l’ordinateur, se déconnecter, changer d’utilisateur, etc., dans la build 7955 ; • le Xbox Live sera présent (confirmé par Microsoft[23][réf. incomplète]) ; • un deuxième bureau (Metro)[24] ; • un nouveau système de gestion de fichiers appelé « Protogon », basé sur le principe des bases de données relationnelles et considéré par certains comme l’évolution de WinFS[réf. souhaitée]. (disparu sur les dernières builds, donc annulé ?)

Polémiques Cette nouvelle version de Windows pourrait imposer l’utilisation d’un BIOS de confiance, appelé EFI, qui est plus sécurisé, mais rend quasi impossible l’installation d’autres systèmes d’exploitation à côté de Windows 8. Microsoft a signalé que cette option sera facilement désactivable, mais cela dépend des OEM[25]. En outre, Microsoft impose aux OEM que les machines ARM soient bloquées sur les systèmes d’exploitation de Microsoft pour pouvoir faire fonctionner Windows 8.

Ressources requises Les ressources requises pour installer Windows Developer Preview sont pratiquement les mêmes que pour Windows 7[26].

Configuration matérielle minimale requise pour Windows Developer Preview Architecture

32 bits

64 bits

Processeur

1 GHz x86

1 GHz x86-64

Mémoire (RAM)

1 Go

2 Go

Carte graphique Espace disque requis

DirectX 9 processeur graphique avec WDDM 1.0 16 Go

20 Go

Pour pouvoir exécuter les applications Metro UI, il faut avoir une résolution de 1024×768 pixels ou plus[27].

Interface Une nouvelle interface sera mise en avant par les développeurs de Microsoft. Il s’agit de l’interface Metro annoncée lors de la conférence BUILD de septembre 2011. Elle assurera la continuité de Windows Explorer en incorporant le style ruban inauguré à partir d’Office 2007[28]. Le Menu Démarrer a été changé complètement en Start Screen, ou écran de démarrage, similaire à celui de Windows Phone 7.

Compatibilité logicielle Applications existantes Les versions x86 et x64 de Windows 8 pourront faire fonctionner la plupart des logiciels compatibles avec les versions précédentes de Windows. Les restrictions resteront les mêmes que pour Windows 7: La version 64-bit fera fonctionner les logiciels 64-bit et 32-bit, la version 32-bit les logiciels 32-bit et 16-bit (sachant que certains logiciels 16-bit pourraient simplement ne pas démarrer). La version ARM, ne permettra pas de lancer ou d’émuler les applications x86 et x64 existantes[29].

Windows 8

Applications Metro-Style Les applications Metro pourront fonctionner aussi bien sur des systèmes ayant une architecture x86/x64 que ceux ayant une architecture de type ARM[29].

Notes et références [1] http:/ / windows. microsoft. com/ fr-FR/ windows-8/ consumer-preview [2] Windows 8 sortira en octobre 2012 (http:/ / www. infos-du-net. com/ actualite/ 17654-Windows-8. html), infos-du-net.com, publié le 25 octobre 2010. [3] Sortie de Windows 8 : c’est bien pour l’automne 2012 (http:/ / www. cnetfrance. fr/ news/ sortie-de-windows-8-c-est-bien-pour-l-automne-2012-39761703. htm), Cnetfrance, publié le le 21 juin 2011.

(en) Page de téléchargement de Windows 8 Developer Preview (http://msdn.microsoft.com/en-us/windows/apps/br229516), seulement pour développeurs, téléchargeable sur le site Windows. [5] Windows 8 disponible dès l’automne 2012 ? (http:/ / www. silicon. fr/ windows-8-disponible-des-lautomne-2012-54118. html), Silicon.fr, publié le 17 juin 2011. [4]

[6] [7]

(en) Page de téléchargement de Windows 8 Consumer Preview (http://windows.microsoft.com/en-US/windows-8/iso). (fr) Windows 8 : téléchargez la Consumer Preview maintenant ! (http://www.pcworld.fr/2012/02/29/logiciels/

windows-telechargez-consumer-preview-maintenant/ 525365/ ). [8] Microsoft dévoile les dessous de Windows 8 (http:/ / www. lefigaro. fr/ hightech/ 2012/ 02/ 29/ 01007-20120229ARTFIG00600-microsoft-devoile-les-dessous-de-windows-8. php), Le Figaro, 29 février 2012. [9] Windows 8 une priorité en juillet 2010 (http:/ / www. presence-pc. com/ actualite/ Windows-8-37385/ ), presence-pc.com, publié le 3 décembre 2009. [10] Microsoft dévoile Windows 8 et son interface tactile pour tablettes (http:/ / www. clubic. com/ windows-os/ actualite-425908-microsoft-windows-8-interface-tactile-tablettes. html), Clubic, publié le 2 juin 2011. [11] Quoi de neuf dans Windows 8 ? (http:/ / www. cachem. fr/ quoi-de-neuf-dans-windows-8), Cachem.fr, publié le 23 mai 2011. [12] Windows 8 porté sur ARM (http:/ / www. clubic. com/ salon-informatique-tic/ ces/ actualite-388906-microsoft-windows-8-arm. html), Clubic.com, publié le 6 janvier 2011. [13] Windows 8 : les premières vraies informations ? (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 57933-windows-8-informations-oem-partenaires-performances. htm?vc=1), PCINpact.com, publié le 28 juin 2010. [14] http:/ / fr. news. yahoo. com/ windows-8-8-secondes-démarrer-133000132. html [15] Ceci ne peut pas être géré par le système d’exploitation car, lors d’un démarrage, appuyer sur le bouton démarre le BIOS, qui démarre tous les chipsets, processeurs et autres périphériques connectés à la machine, puis le disque principal prend le relai (avec le système d’exploitation). Cette opération a une durée variable et est unique à chaque ordinateur. Le système d’exploitation ne peut donc pas gérer ces actions (mais rien ne l’empêche, lui, d’être plus rapide par la suite). C’est aux constructeurs (DELL, ASUS, HP…) d’accélérer cette première étape du démarrage d’un ordinateur. [16] (en) How To Refresh Or Reset Your Windows 8 PC [Complete Guide] (http:/ / www. addictivetips. com/ windows-tips/ how-to-refresh-or-reset-your-windows-8-pc-complete-guide/ ), publié 15 septembre 2011. [17] Windows 8 pourrait avoir son Windows App Store (http:/ / www. numerama. com/ magazine/ 18537-windows-8-pourrait-avoir-son-windows-app-store. html), Numerama.com, publié le 12 avril 2011. [18] Windows 8 : Microsoft cède aux sirènes de l’App Store (http:/ / pro. clubic. com/ it-business/ actualite-441460-windows-8-microsoft-sirenes-app-store. html), clubic.com, publié le 19 août 2011, consulté le 30 août 2011. [19] Windows 8 : Une touche d’Office et de Windows Phone (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ windows-8-une-touche-d-office-et-de-windows-phone-39759623. htm), ZDnet.fr.com, publié le 4 avril 2011. [20] Windows 8 ouvrira les PDF et gérera les .ISO (http:/ / windows8. free. fr/ index. php/ fonctionnalites/ 28-windows-8-ouvrira-les-pdf-et-les-images-cd-iso), Windows 8 France. [21] (en) The Windows 8 Task Manager - Building Windows 8 (http:/ / blogs. msdn. com/ b/ b8/ archive/ 2011/ 10/ 13/ the-windows-8-task-manager. aspx), MSDN Blogs. [22] Portable Workspace : Windows 8 sur clé USB (http:/ / www. presence-pc. com/ actualite/ Portable-Workspace-43370/ ), Présence-PC, publié le 19 avril 2011. [23] Windows 8 : Microsoft présente Xbox Live sur Windows 8 (vidéo) (http:/ / windows8news. fr/ microsoft-presente-xbox-live-sur-windows-8-video), Windows8News.fr, publié le 16 septembre 2011. [24] Windows 8 : ce qu’en pensent les spécialistes (http:/ / www. lefigaro. fr/ hightech/ 2011/ 09/ 14/ 01007-20110914ARTFIG00469-windows-8-ce-qu-en-pensent-les-specialistes. php), LeFigaro, publié le 14 septembre 2011. [25] Sécurité renforcée pour Windows 8 (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/ lire-securite-renforcee-pour-windows-8-41959. html), Le Monde Informatique, publié le 19 septembre 2011. [26] (en) ewindows Metro Style Apps Developer Downloads (http:/ / msdn. microsoft. com/ en-us/ windows/ apps/ br229516), Msdn.microsoft.com. Consulté le 16 septembre 2011. [27] (en) Windows Metro Style Apps Developer Downloads (http:/ / msdn. microsoft. com/ en-us/ windows/ apps/ br229516).

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Windows 8 [28] (en) Metro style web browsing one engine two experiences no compromises (http:/ / blogs. msdn. com/ b/ b8/ archive/ 2011/ 09/ 14/ metro-style-web-browsing-one-engine-two-experiences-no-compromises. aspx), MSDN.com. Mis en ligne le 14 septembre 2011. [29] (en) Building Windows for the ARM processor architecture (http:/ / blogs. msdn. com/ b/ b8/ archive/ 2012/ 02/ 09/ building-windows-for-the-arm-processor-architecture. aspx), MSDN.com. Mis en ligne le 9 février 2012.

Références externes • Blog commercial Windows8 Infos (http://windows8-infos.blogspot.com/) • Blog Windows 8 France Infos (http://microsoftmag.eu/)

Notes et références

Mac OS Mac OS (pour Macintosh Operating System) est le nom du système d'exploitation d'Apple pour ses ordinateurs Macintosh. Il est surtout connu pour être un des premiers systèmes grand public ayant une interface graphique, inspiré de Xerox Alto, et basée sur les fenêtres, icônes, menus et souris (modèle WIMP).

Évolution L'interface graphique basée sur les fenêtres, icônes, menus et souris (modèle WIMP) a été développée au Xerox PARC. Après une visite, Steve Jobs, ancien co-fondateur d'Apple (avec Steve Wozniak), décide de créer un ordinateur personnel basé sur cette interface. Apple sort d'abord le Lisa, qui est un échec, puis le Macintosh. Les premiers Macintosh, équipés d'un microprocesseur Motorola 68000, ont utilisé des versions successives du système, nommé « Système » et numérotées de 1 à 6 (de janvier 1984 à novembre 1987). Viennent ensuite les versions 7 à 9, qui équipent les derniers Macintosh utilisant un microprocesseur de la famille 680x0 (la dernière version pour les 680x0 étant la 8.1), puis les Power Macintosh (à microprocesseur PowerPC développé par IBM et Motorola). C'est à partir de la version 7.6 du système que celui-ci prend le nom de « Mac OS » et adopte son logo spécifique qui combine un visage de face et un autre de profil. En 1993, sous le nom de Projet Star Trek, un portage assez avancé du Système 7 sous architecture x86 d'Intel est effectué, mais le manque de leadership de la firme à l'époque fait avorter ce projet. Les responsables de la division hardware craignaient la concurrence de clones et Apple était dans le même temps engagée dans un profond renouvellement de son architecture matérielle et logicielle avec la migration vers le PowerPC. L'adoption du PowerPC, incompatible avec les 680x0, impliquait de porter Mac OS et de lui ajouter des capacités d'émulation pour permettre aux anciens logiciels de fonctionner sans rencontrer de problèmes de compatibilité. Cette migration s'est déroulée sans véritables soucis et les Power Mac ont dès leur sortie affiché des gains sensibles en performances. Les éditeurs ont progressivement mis à jour leurs logiciels pour leur permettre de tirer profit des avancées techniques du PowerPC. Apple se lance alors à l'époque dans le développement d'un nouveau système d'exploitation basé sur une nouvelle architecture ambitieuse, nom de code Copland, mais à nouveau les problèmes internes à la société mêlés aux difficultés de conception empêchent ce projet d'aboutir. La sortie de Mac OS 8 s'est accompagnée d'un changement radical de l'interface (nouvelle interface Platinium). La version 8.1 a vu apparaître le support du système de fichier HFS+ ou HFS étendu ; la version 8.5, la création de l'outil de recherche Sherlock et la version 9, un semblant de multiutilisateur. En 1997, Apple choisit d'acheter l'entreprise NeXT (fondée par Steve Jobs, fondateur et patron historique d'Apple) qui développait NeXTSTEP, plutôt que Be (BeOS), et d'embaucher ses développeurs. L'adaptation en Mac OS X est

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Mac OS présentée le 24 mars 2001. Les retards pris dans le développement de cette nouvelle mouture ont induit en cours de route des changements assez importants, dont notamment l'adoption d'une partie du code issu des systèmes BSD[réf. nécessaire]. Les couches basses de Mac OS X sont dérivées de FreeBSD, un système UNIX libre et du micro-noyau Mach ; elles sont appelées Darwin. Mac OS X est donc un UNIX avec une interface graphique avancée, largement inspirée des versions précédentes et de l'interface NeXT, tout en apportant de nombreuses nouveautés. Il fonctionne aussi bien sur des macs équipés d'un processeur de la famille PowerPC que sur les macs plus récents adoptant l'architecture x86. Sur les Mac équipés d'un processeur PowerPC, l'ancien système (Mac OS 9) peut être lancé dans Mac OS X pour garder une compatibilité avec les anciennes applications : c'est le mode Classic. Contrairement à ses prédécesseurs, Mac OS X offre le multitâche préemptif, la gestion multiprocesseur et multiutilisateur, la mémoire protégée…

Chronologie des premiers systèmes Entre 1984 et 1988, le Système a peu évolué, mais sont apparues de multiples versions aux numéros anarchiques et prêtant à confusion. En effet, à chaque « Système » correspondait la combinaison d'une version du Système proprement dit et d'une version du Finder. • janvier 1984 : Système 0.0 : System 0.97, Finder 1.0 • mai 1984 : Système 0.1 : System 1.1, Finder 1.1 • • • • • • • • • •

avril 1985 : Système 0.3 : System 2.0, Finder 1.1 avril 1985 : Système 0.5 : System 2.0, Finder 4.1 janvier 1986 : Système 0.7 : System 3.0, Finder 5.1 février 1986 : Système 1.0 : System 3.1, Finder 5.2 (première commercialisation) juin 1986 : Système 1.1 : System 3.2, Finder 5.3 janvier 1987 : Système 2.0 : System 3.3, Finder 5.4 mars 1987 : Système 2.0.1 : System 4.0/4.1, Finder 5.4/5.5 octobre 1987 : Système 5.0 : System 4.2, Finder 6.0, MultiFinder 1.0 novembre 1987 : Système 5.1 : System 4.3, Finder 6.0, MultiFinder 1.0 septembre 1988 : Système 6.0 : System 4.4, Finder 6.0, MultiFinder 1.1

Mises à jour majeures et mineures Mac OS • • • • •

13 mai 1991 : Système 7 mars 1995 : Système 7.5 26 juillet 1997 : Mac OS 8 17 octobre 1998 : Mac OS 8.5 23 octobre 1999 : Mac OS 9 est la toute dernière et unique mise à jour majeure avant Mac OS X ; la toute dernière et unique mise à jour mineure est Mac OS 9.2.2 [1] (aussi appelé « Classic » sous Mac OS X). Une dernière version 9.3 sera vendue avec les iMac DV

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Mac OS

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Mac OS X • • • • • • •

24 mars 2001 : Mac OS X 10.0, dite « Cheetah » (Guépard) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.0.4 24 septembre 2001 : Mac OS X 10.1, dite « Puma » (Puma) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.1.5 24 août 2002 : Mac OS X 10.2, dite « Jaguar » (Jaguar) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.2.8 24 octobre 2003 : Mac OS X 10.3, dite « Panther » (Panthère) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.3.9 29 avril 2005 : Mac OS X 10.4, dite « Tiger » (Tigre) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.4.11 26 octobre 2007 : Mac OS X 10.5, dite « Leopard » (Léopard) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.5.8 28 août 2009 : Mac OS X 10.6, dite « Snow Leopard » (Léopard des neiges) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.6.8 • 20 juillet 2011 : Mac OS X 10.7, dite « Lion » (Lion) ; dernière mise à jour mineure : Mac OS X 10.7.4 • Eté 2012 : Mac OS X 10.8, dite « Mountain Lion » (Lion des montagnes)

Références [1] http:/ / docs. info. apple. com/ article. html?artnum=75288-fr

Mac OS X Mac OS X

Logo de Mac OS X Lion Famille

Unix

Type de noyau

Noyau hybride

État du projet

En constante évolution (stable)

Entreprise / Développeur Licence États des sources Dernière version stable

Apple

Propriétaire ; certaines parties sont disponibles sous Apple Public Source License Source fermée (Darwin, un composant, est open source) 10.7.4 (9 mai 2012) []

Interface utilisateur par défaut Aqua Site web

www.apple.com/fr/macosx/

[1]

Mac OS X[2] est une ligne de systèmes d’exploitation propriétaires développés et commercialisés par Apple, dont la version la plus récente (Mac OS X 10.7, dit Lion[3]) est installée sur tous les Macintosh vendus actuellement. Mac OS X est le successeur du système Mac OS, qui avait été le principal système d'exploitation d'Apple depuis 1984. Contrairement à ses prédécesseurs, Mac OS X fait partie de la famille des systèmes d'exploitation UNIX, basé

Mac OS X sur les technologies développées par NeXT depuis le milieu des années 1980 jusqu'au rachat de la société par Apple en 1997. La première version du système fut Mac OS X Server 1.0, commercialisée en 1999, suivie par une version orientée pour le grand public en mai 2001. La version serveur de Mac OS X est architecturalement identique à la version grand public, mais incorpore des logiciels facilitant la mise en place et l'administration de réseau informatique, de serveur de messagerie électronique et de serveur Samba, entre autres. La dernière version de Mac OS X apporte 250 nouveautés, dont certaines inspirées de l'iPad et son logiciel iOS (Apple) telles que Launchpad[réf. souhaitée]. Il s'agit du nouveau lanceur d'application et il est clair que le design reprend fortement celui de l'iOS (Apple) comme l'a précisé Steve Jobs lors des traditionnelles Keynotes.

Historique Malgré son nom suggérant qu’il est la « version 10 » de Mac OS, Mac OS X a un historique presque totalement indépendant des précédentes versions de Mac OS. Mac OS X est fondé sur le noyau Mach et sur l’implémentation BSD d’Unix, qui ont été incorporés à NeXTSTEP, le système d’exploitation orienté objet développé par la société fondée par Steve Jobs après son départ d’Apple en 1985, NeXT[4]. Pendant l’absence de Jobs, Apple a également tenté de constituer le système d’exploitation « nouvelle génération » avec le projet Copland, sans grand succès. Finalement, le système d’exploitation de NeXT, jusque-là dénommé OPENSTEP, fut choisi par Apple pour former la base de son prochain système, d’où son achat de NeXT, espérant convaincre les développeurs d’applications par sa richesse de fonctions de passer à cette nouvelle plate-forme[5]. Jobs fut ré-engagé, et plus tard retrouva la tête de la société, dirigeant la transformation du système facile d’accès aux développeurs qu’était OPENSTEP vers ce qui allait être accueilli plus tard par les utilisateurs d’Apple, un projet arborant à ce moment le nom de Rhapsody. Rhapsody évolua plus tard en Mac OS X. Mac OS X a évolué au cours de ses différentes versions, mettant l’accent vers un « mode de vie numérique », tel que présenté avec la suite iLife, l'ensemble bureautique iWork et l’intégration d’un module multimédia (Front Row). Dans les premières versions de Mac OS X, la compatibilité avec les versions précédentes des systèmes d’exploitation Apple a été conservée.

Évolution par rapport à Mac OS 9 Mac OS 9, multitâche coopératif et héritier de tout l'historique des versions précédentes, était de fait considéré par beaucoup comme étant un système très limité. La « base » a été remplacée par un UNIX, plus précisément un micro-noyau enrichi XNU (Darwin et BSD). L’interface graphique (désormais appelée Aqua) a été enrichie et revue ; elle garde certains principes-clés comme la barre de menus unique, et en ajoute d'autres comme Exposé, tout en conservant le principe-clé d'ergonomie qui a fait le succès des Macintosh. De plus, l'apparition d'un Dock, la réaction de l'interface aux actions de l'utilisateur par des animations, l'utilisation de la transparence, de couleurs plus vives voire de métal brossé marquèrent considérablement le passage entre Mac OS 9 et Mac OS X. C'est également avec cette transition que trois nouveaux types d'interfaces pour créer des applications sont apparus : Classic, un environnement recréant celui de Mac OS 9 afin d'y faire fonctionner les applications qui y sont liées; Carbon, une interface C permettant un portage simple de Mac OS 9 à OS X et finalement Cocoa, une interface Objective C permettant le développement de nouvelles applications entièrement intégrées à l'aspect de Mac OS X (Cocoa peut également être utilisé en Java (obsolète depuis 2005 et Mac OS 10.4), en Python et Ruby).

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Mac OS X

Popularité Le système d'exploitation compte 75 millions d'utilisateurs à travers le monde, selon Phil Schiller, un dirigeant du fabricant californien[6] (ce chiffre incluant les versions d'OS X présentes sur les iPhone, iPad et iPod Touch). Cette annonce a été réalisée lors de la présentation du 8 juin 2009 de la version Snow Leopard. Avant la sortie de la version Leopard, donc à l'époque de Tiger, ce nombre était seulement 25 millions. En ce qui concerne la part d'utilisateurs de Macintosh (Mac OS 9 et Mac OS X confondus), elle s'élèverait à environ 6.0 % selon la plupart des statistiques[7]. Il convient néanmoins de prendre ces chiffres avec précaution, car ils sont généralement issus de rapports de fréquentation de sites web, et ne prennent donc en compte que les utilisateurs internautes. Malgré son faible nombre d'utilisateurs, Mac OS X n'en demeure pas moins très médiatisé, et ce grâce à une communication organisée de la part d'Apple. Le principe du teasing et une politique de secret alimentent considérablement toutes les discussions qui se rapportent à Mac OS X ou aux Macintosh. Ces discussions gravitent généralement autour d'une opposition Mac OS X / Microsoft Windows, où « s'affrontent » (la plupart du temps très vigoureusement) les partisans de chaque « camp » (souvent des trolls, mais pas toujours). Depuis l'adoption par Apple de processeurs Intel pour ses Macintosh, il est possible d'y installer n'importe quel système d’exploitation x86 (par exemple Windows XP grâce à Bootcamp, Windows Vista, Windows 7 ainsi que la plupart des systèmes Linux qui étaient toutefois déjà installables auparavant), ce qui n'a pas manqué d'accroître ces mêmes discussions, favorisant ainsi la popularité du système.

Interface L’interface reprend l’essentiel de l’environnement des systèmes d’exploitation de Macintosh : le glisser-déposer y est profondément intégré, les dossiers à ouverture automatique sont conservés, la barre de menus unique et dans celle-ci le « menu Pomme » également. Aqua intègre certains éléments repris de NeXT, comme le Dock et la navigation dans les dossiers par colonnes (même si le mode Cover Flow est maintenant beaucoup utilisé/plébiscité[réf. nécessaire]). À la sortie de Mac OS X, différents groupes d’utilisateurs ainsi que certaines figures historiques du Macintosh ont émis des critiques sur la nouvelle interface, qui selon eux avait de trop importantes différences avec celle des précédentes versions du système d’exploitation.

Quelques applications fournies avec le système • Dashboard, tableau de bord virtuel permettant d'emménager des mini-applications appelées des widgets. On peut créer ces applications à l'aide de trois langages : XHTML pour le balisage général, CSS pour l'agencement des éléments, et ECMAScript (JavaScript) pour l'interactivité. Dashboard peut être comparé à Konfabulator, gDesklets ou SuperKaramba. Il reprend en effet les mêmes fonctionnalités que ces derniers, mais étant fourni avec le système, il est vite devenu plus populaire parmi les utilisateurs de Mac OS X. Il n'est disponible qu'à partir d'OS X 10.4 Tiger. • Automator, permet de combiner un certain nombre d'actions prédéfinies pour effectuer des tâches répétitives. Le paramétrage de ces automatisations s'effectue par une interface graphique, ce qui le rend accessible au plus grand nombre, mais au prix selon certains d'une perte de fonctions[réf. nécessaire]. Les tâches sont effectuées par AppleScript ou Perl, de façon transparente. La plupart des possibilités offertes par Automator peuvent être obtenues par d’autres moyens, notamment des scripts shell, technique peu accessible au grand public. • Safari, navigateur web basé sur le moteur de rendu WebKit. Il n'est disponible qu'à partir d'OS X 10.2 Jaguar. • Mail, client de messagerie. • QuickTime X (nom donné à partir de Snow Leopard à l’ancien QuickTime Player), lecteur multimédia. • Lecteur DVD, lecteur de DVD. • Aperçu, visionneuse d'images et de documents PDF.

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Mac OS X • iChat, client de messagerie instantanée multiprotocole. • "App Store", permettant de télécharger des applications depuis le marché commun d'Apple. • Photo Booth, logiciel permettant d’utiliser la webcam intégrée comme appareil-photo et d’appliquer des effets sur les clichés obtenus. • iMovie, logiciel de montage de films. • iTunes, lecteur et gestionnaire de musique, de vidéo-clips et de podcasts. • Transfert d'images, permet d’importer des images depuis un appareil photo numérique, un scanner ou tout autre matériel d'acquisition. • iCal, agenda et calendrier. • Livre des polices permet de gérer des polices de caractères. • Front Row, interface « media center » qui peut être contrôlée par la télécommande infrarouge Apple Remote, permettant d'accéder à la discothèque d'iTunes, à la photothèque d'iPhoto, aux séquences vidéos de l'utilisateur, aux bandes-annonce de cinéma en ligne et au lecteur DVD (absent depuis Mac OS X 10.7 Lion). • Xcode (et sa suite), environnement de développement intégré, destiné à fournir une intégration et un support plus complets avec le système que les autres solutions disponibles. (Installé en option depuis le DVD ou l'App Store.) • Spaces, apportant la fonction de bureaux virtuels à Mac OS X 10.5. • Time Machine, gère des sauvegardes incrémentales et leur restauration. • Calculette, Carnet d'adresses, Dictionnaire, iSync (synchronisation d'appareils), Chess (jeu d'échecs), « TextEdit » (éditeur de texte), « Capture » (capture d'écran ou d'une sélection). Mac OS X étant un système UNIX, les fonctions et commandes de base d'UNIX sont présentes et permettent un accès souple à différentes fonctionnalités sans passer par des menus graphiques.

Principales technologies • Cocoa, bibliothèques de programmation orienté objet (langages Objective C et Java). • Carbon, bibliothèques de programmation orienté objet (langages C, C++). • QuickTime, un ensemble de bibliothèques permettant de manipuler en lecture et en écriture des contenus vidéos. Il existe un lecteur multimédia du même nom qui s'appuie sur ces bibliothèques. • Spotlight (depuis Mac OS X v10.4) est un moteur de recherche de métadonnées intégré nativement au système. Cette technologie permet de retrouver le contenu des fichiers de façon quasiment instantanée, à la manière de Beagle, Kat ou Google Desktop Search. Cette technologie a permis l'apparition de fonctionnalités telles que les « dossiers intelligents » (« dossiers » dont le contenu est constamment actualisé par Spotlight sur la base de critères évolutifs de recherche). L'un des avantages de cette nouvelle technologie est sa modularité (les critères de recherches spécifiques à une application ou un type de fichier peuvent être ajoutés par plug-in). En résumé, Spotlight apporte à l'utilisateur une recherche instantanée sur le contenu des fichiers, sur les fichiers eux-mêmes et la construction sous forme de listes ou de groupes dits « intelligents » de requêtes de recherche pointues. Une technologie concurrente a été intégrée par Microsoft dans Windows Vista en 2007.

Sécurité Il n'existe que peu de virus connus à ce jour sous Mac OS X[8],[9],[10]. Seuls des programmes malveillants tel Opener (également nommé Renepo), qui ne se propage pas par lui-même et doit être installé par l’utilisateur pour fonctionner ont pu défrayer la chronique. Il ne s’agit donc ni d’un virus, ni d’un cheval de Troie[11]. L'un des rares virus signalés, Hacktool Underhand, était en fait une erreur dans la mise à jour d'un anti-virus commercial. En février 2006, on découvrit le cheval de Troie Leap-A (ou Oompa-A) ; il se propage via la messagerie instantanée iChat. La principale menace concernant ce système d'exploitation est l'installation de codes malveillants Windows par des outils Java, donc inefficaces.

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Mac OS X La sécurité du système provient notamment de la faible proportion de machines Apple dans le parc informatique mondial (2% en 2006), un virus exploitant une faille Mac ayant automatiquement moins de cibles potentielles que s'il est conçu pour s'attaquer à Microsoft Windows Ceci étant dit, les ordinateurs Mac gagnant depuis 2007 des parts de marché sur les PC, les pirates informatiques s’intéressent désormais de plus en plus à Apple. Ainsi en mai 2011, avec le logiciel malveillant MacDefender, puis quelques mois plus tard avec le cheval de Troie FlashBack, la sécurité de Mac OS X est apparue comme étant très relative. Ce dernier logiciel malveillant aurait d'ailleurs infecté 650 000 Mac, selon un rapport publié par l'éditeur de solutions antivirales DrWeb [12] . Le site PCInpact donne des conseils pour endiguer l'infection[13],[14],[15],[16],[17], [18] . Apple fournit une mise à jour supprimant ce Cheval de Troie, mais uniquement pour les versions 10.6 et 10.7 de Mac OSX, les personnes utilisant de plus anciennes versions restant exposées [19].

Système de fichiers local, réseau et protocole supporté Mac OS X permet de gérer les disques durs dans plusieurs systèmes de fichiers différents : • HFS : la version originale de système de fichiers de Mac OS (parfois utilisé encore dans certains CD-ROM) • HFS+ : une version modifiée du HFS (introduit avec Mac OS 8.1) qui permet la gestion de plus gros disques (le plus répandu actuellement). • HFSX : une nouvelle déclinaison du HFS (introduit avec Mac OS X v10.3), la différence étant le support de la sensibilité à la casse (différence majuscule/minuscule) dans un nom de fichier. L'utilitaire de disque de Max OS X ne propose plus comme options de formatage de formater de manière sensible à la casse et Mac OS X 10.7 devrait introduire la possibilité de crypter le disque (option proposée dans les versions beta[20]). • • • • •

UFS, n'est plus proposé comme option de formatage par l'utilitaire de disque depuis Mac OS X 10.5 FAT16, en lecture/écriture et est proposé comme option de formatage par l'utilitaire de disque (option MS-DOS) FAT32, en lecture/écriture mais n'est pas proposé comme option de formatage par l'utilitaire de disque exFAT depuis la version 10.6.5 de Mac OS X (Snow Léopard) NTFS en lecture uniquement, et en lecture/écriture depuis Snow Leopard (fonction cachée, à débloquer via le terminal, ou via l'application NTFS Mounter), et avec le pilote libre NTFS-3G pour les versions antérieures.

HFS+ et HFSX peuvent être journalisés, ce qui évite les erreurs d'écriture lors d’un éventuel plantage. Cette fonction peut être activée à la volée par l'utilitaire de disque.

Partition Depuis l'arrivée des ordinateurs Apple équipés de processeurs Intel, les schémas de partition du disque dur utilisés par défaut ont changé (notamment afin de s'adapter au programme de démarrage EFI fourni par Intel en remplacement de l'Open Firmware utilisé sur les Mac PowerPC). • GPT est le nom donné au schéma de partition d'un disque dur destiné à démarrer un Mac Intel. Un tel disque ne permet pas de démarrer un Macintosh à processeur PowerPC. • APM est le nom donné au schéma de partition classique, lisible sur tous les types de Macintosh[21], il est possible de démarrer sur un disque partitionné ainsi avec un Mac PowerPC ainsi qu'avec un Mac Intel. L'installation de Mac OS X à partir d'un Mac Intel sur un tel disque est impossible. • MBR supporté par les Macintosh en modifiant certains fichiers d’installation.

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Mac OS X

Protocoles • • • • •

AFP. FTP (en lecture seulement). NFS. SMB/CIFS. WebDAV via la commande mount_webdav. C'est également le protocole utilisé pour accéder à un compte .Mac.

Architecture Son noyau Open Source XNU est un noyau hybride basé sur le micro-noyau Mach et une version d'UNIX issue de BSD 4.4 lui assurant la compatibilité POSIX. Au-dessus de cet ensemble, Apple a greffé d'autres technologies stratégiques dont certaines sont héritées du défunt système NeXTSTEP. Apple a joint à Mac OS X sa technologie multimédia QuickTime.

Environnements de programmation L’affichage 2D (CoreGraphics) rassemble QuickDraw et Quartz. Ce dernier est le moteur d'affichage ultra-moderne qui gère nativement le format PDF, la transparence et la transition par-point vers le vectoriel. Mac OS X possède une interface appelée Aqua, différente de celles des anciens systèmes Macintosh (Platinum (en), dont une chimère est disponible sur certaines distributions Linux), dont les programmes tournent sur le nouveau système grâce à une version améliorée de Mac OS 9, la version 9.2.2, intégrée au système dans l'environnement baptisé Classic. Toutefois Classic ne fonctionne pas avec des versions de Mac OS X supérieures ou égales à la version 10.5 (Leopard) ni sur des Macintosh à processeur Intel. Le portage des applications est simplifié grâce à l’environnement de programmation Carbon qui est une réécriture pour Mac OS X des API de Mac OS. Carbon est utilisé pour les applications multi-plates-formes en raison de sa ressemblance avec l'API Win32 de Windows. Enfin, l’environnement Cocoa, évolution de l’API d’OpenStep, est l’environnement natif du système. Cocoa est conçu et programmable en Objective C ou en Java (le support Cocoa pour Java a récemment été abandonné mais est toujours présent) et est orienté objet. Les applications programmées en Cocoa peuvent profiter de certains apports du système X (10, et non X Window), tels que les services, unifiés, disponibles pour toutes les applications les supportant (dictionnaire unifié, recherche Internet, etc.). De plus, Cocoa utilise des ressources de la CoreFoundation, système unifié permettant aux développeurs de n'avoir à s'occuper que de l'interface (et encore, sa gestion est simplifiée par Interface Builder) et des fonctions essentielles du logiciel, sans avoir à s'occuper du reste. La CoreFoundation contient tout particulièrement CoreImage et CoreData depuis Mac OS X v10.4 Tiger. D'ailleurs, à partir de sa version 4.5.0, le Toolkit Qt s'appuie sur Cocoa pour fournir des bibliothèques 64 bits, Carbon étant une interface uniquement 32 bits. Fondé sur un environnement NetBSD, OpenBSD et FreeBSD, il permet avec Apple X11, basé sur XFree86, le portage simple des applications développées pour d’autres systèmes Unix comme GNU/Linux ou BSD. X11 utilise par défaut l'interface graphique Quartz Window Manager, à moins d'installer des environnements X11 portés sur Mac OS X, tels que GNOME, KDE, Oroborus ou Xfce. Plusieurs projets sont dédiés au portage simple des applications Linux ou UNIX, tels que Fink (orienté Debian GNU/Linux) ou MacPorts (ex Darwinports, orienté *BSD). De plus, le projet Darwine (portage du projet Wine, pour UNIX avec architecture x86) a pour objectif de permettre l'utilisation sans portage d'applications Windows sous Mac OS X. Les bibliothèques sont en cours d'élaboration. L'intégration et la fluidité des applications utilisant X11 dans Mac OS X laissent cependant à désirer comparées à ce qu'a accompli Apple pour l'environnement Classic et par rapport à l'expérience qu'on peut avoir nativement sous Linux. De même, les logiciels « X11 » possèdent une interface éloignée de celle des logiciels traditionnels pour Mac OS X. Pour ces raisons, de nombreux utilisateurs de

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Mac OS X Mac OS X rejettent les applications utilisant X11. • Le projet Fink. [22] • Le projet Macports. [23] • Le projet Darwine. [24]

Versions principales • • • • • • • • • • •

Mac OS X Server 1.0. Sortie : 16 mars 1999. Mac OS X bêta publique. Sortie : 13 septembre 2000. Mac OS X v10.0 « Cheetah » (guépard en français), commercialisé le 24 mars 2001. Mac OS X v10.1 « Puma », commercialisé le 25 septembre 2001. Mac OS X v10.2 « Jaguar », commercialisé le 24 août 2002. Mac OS X v10.3 « Panther », commercialisé le 24 octobre 2003. Mac OS X v10.4 « Tiger », commercialisé le 29 avril 2005. Mac OS X v10.5 « Leopard », commercialisé le 26 octobre 2007. Mac OS X v10.6 « Snow Leopard », commercialisé le 28 août 2009. Mac OS X v10.7 « Lion », commercialisé le 20 juillet 2011[25]. Mac OS X v10.8 « Mountain Lion », prévu pour le 19 juillet 2012[26].

La version 10.6 « Snow Leopard » intègre le 64 bits, Time Machine, un utilitaire de sauvegarde, DashCode, un environnement de création de widgets pour Dashboard et Spaces, un gestionnaire de bureau virtuel. D'autres améliorations concernent le Mail, iChat, AddressBook et iCal. Elle inclut Grand Central Dispatch[3], une technologie dont l'enjeu est de mieux gérer les processeurs multiples et ayant un nombre de cœurs de plus en plus élevé, OpenCL permettant d'exploiter plus largement la puissance du processeur graphique à des fins de calculs habituellement dévolus au processeur central, une ré-écriture de QuickTime, appelée QuickTime X, une optimisation de la gestion de JavaScript et l'intégration dans plusieurs éléments du système de Microsoft Exchange 2007. Les processeurs PowerPC ne sont plus supportés dans cette version du système d'Apple[27]. À chaque version de Mac OS X correspond une version de Mac OS X Server, le numéro de la version ayant été synchronisé à partir de Mac OS X 10.0. En effet, Mac OS X Server 1.0 n'était qu'un portage rapide d'OpenStep, tandis que les versions 10 sont, elles, basées sur Mac OS X. De plus, Mac OS X a été programmé de façon à pouvoir être facilement adapté à une autre architecture processeur. C'est l'ordre que Steve Jobs avoue[réf. souhaitée] (le 6 juin 2005 lors de la WWDC 2005) avoir donné à ses équipes dès le début de la conception de Mac OS X, tout en rajoutant[réf. souhaitée] « Just in case … » (« Au cas où … ») avec un air amusé. La première version de Mac OS X pour Intel est diffusée au grand public depuis le 10 janvier 2006 en même temps que la sortie des nouvelles gammes MacBook Pro et iMac ; c'est une 10.4.4 en version Universal binaries (compatible à la fois avec Intel et PowerPC).

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Mac OS X

Articles connexes • • • • • •

Système d'exploitation Comparaison des systèmes d'exploitation Mac OS NeXTSTEP .DS_Store OSx86

Notes et références [1] [2] [3] [4]

http:/ / www. apple. com/ fr/ macosx/ Le X se lit « dix », voir par exemple What is an operating system (OS)? (http:/ / support. apple. com/ kb/ TA22541) sur le site web d’Apple. http:/ / www. generation-nt. com/ apple-mac-os-x-snow-leopard-systeme-exploitation-operating-system-apple-store-actualite-858531. html A Brief History of Mac OS X (http:/ / www. kernelthread. com/ mac/ osx/ history. html)

(en) Why Apple Sees Next as a Match Made in Heaven (http://select.nytimes.com/gst/abstract. html?res=F00C10F638550C708EDDAB0994DE494D81) - The New York Times, 23 décembre 1996 [6] Mac OS X : 75 millions d'utilisateurs dans le monde (http:/ / www. commentcamarche. net/ actualites/ breve-mac-os-x-75-millions-d-utilisateurs-dans-le-monde-5849071-actualite. php3), Comment Ça Marche, 9 juin 2009 [5]

[7] (en) OS Platform Statistics (http:/ / www. w3schools. com/ browsers/ browsers_os. asp) - W3Schools [8] Cuk.ch (http:/ / www. cuk. ch/ articles/ 3800) [9] Section du site d'Apple (http:/ / www. apple. com/ fr/ getamac/ viruses. html) [10] Blog de Wil Shipley (http:/ / wilshipley. com/ blog/ 2005/ 09/ mac-os-x-viruses-put-up-or-shut-up. html) [11] (http:/ / news. zdnet. co. uk/ internet/ security/ 0,39020375,39172277,00. htm) [12] 600 000 Mac infesté par le Cheval de Troie Flashback (http:/ / www. atlantico. fr/ pepites/ mac-infestes-cheval-troie-flashback-325656. html) [13] communiqué de la société d'antivirus (http:/ / news. drweb. com/ show/ ?i=2341) (en anglais) [14] Un demi-million de Mac infectés : la fin d'un mythe (http:/ / www. lepoint. fr/ chroniqueurs-du-point/ guerric-poncet/ un-demi-million-de-mac-infectes-la-fin-d-un-mythe-05-04-2012-1448833_506. php), Guérric Poncet, Le Point.fr, 5 avril 2012. [15] Mac OS X : le troyen Flashback infecte plus de 550 000 machines (http:/ / www. pcinpact. com/ news/ 70035-osx-trojan-flashback. htm), Vincent Hermann, PcInpact, 5 avril 2012. [16] 600 000 Mac infectés par un cheval de Troie (http:/ / www. lexpansion. lexpress. fr/ high-tech/ 600-000-mac-infectes-par-un-cheval-de-troie_290304. html), l'Expansion, 05/04/2012. [17] Piratage informatique : les Mac d'Apple maintenant visés ? (http:/ / lci. tf1. fr/ high-tech/ piratage-informatique-les-mac-d-apple-maintenant-vises-7118205. html), TF1 news, 6 avril 2012. [18] Premier virus sérieux sur en 30 ans de Mac OS (http:/ / www. alouit-multimedia. com/ 02-assistance-informatique/ apple-assistance-informatique/ premier-virus-serieux-sur-apple/ ) [19] (http:/ / www. bbc. com/ news/ technology-17675314) [20] http:/ / macosrumors. com/ 2011/ 02/ 27/ full-system-encryption-macosx-lion/ [21] http:/ / db. tidbits. com/ article/ 8405 [22] http:/ / fink. sourceforge. net [23] http:/ / www. macports. org/ [24] http:/ / darwine. opendarwin. org [25] http:/ / www. apple. com/ macosx/ [26] http:/ / www. apple. com/ macosx/ mountain-lion/ [27] http:/ / www. apple. com/ macosx/ specs. html

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100

Les Systèmes libres Logiciel libre Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement[1], afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur[2], et la possibilité de partage entre [3] individus . Ces droits peuvent être simplement disponibles (cas du domaine public[4]) ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les « licences copyleft » garantissent le Schéma conceptuel autour du logiciel libre. maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs »[5]. La notion de logiciel libre est décrite pour la première fois dans la première moitié des années 1980 par Richard Stallman[6] qui l'a ensuite – avec d'autres[7] – formalisée et popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF). Depuis la fin des années 1990, le succès des logiciels libres, notamment de GNU/Linux, suscite un vif intérêt dans l'industrie informatique et les médias[8]. Le logiciel libre est souvent confondu avec : • les freewares (gratuiciels) : si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s'oppose pas pour autant à sa rentabilité principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise à disposition et de soutien technique. • l’open source. Le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social[9] qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité[10] ; l’open source, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source.

Logiciel libre

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Définition Qu'est-ce que le logiciel libre ?

Il y a quatre libertés essentielles... 0/l'exécution du code, 1/l'étude et l'édition du code...

.. 2/le partage du code source, 3/le partage des modifications.

Logiciel libre

102

Si ces quatre libertés sont réunies alors on a un logiciel libre.

Sinon, le développeur a le pouvoir sur l'utilisateur, ce qui est une injustice.

Logiciel libre

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Si vous voulez la liberté quand vous utilisez des ordinateurs, vous devez rejeter le logiciel propriétaire.

Un logiciel est libre selon la Free Software Foundation s'il confère à son utilisateur quatre libertés (numérotées de 0 à 3) [11]: 1. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages, 2. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins, 3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies), 4. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté. L'accès au code source est une condition d'exercice des libertés 1 et 3. La FSF précise quelques points : ces libertés doivent être irrévocables ; possibilité d'en jouir sans devoir prévenir un tiers ; possibilité de redistribuer le programme sous toute forme, notamment compilée, éventuellement à la condition de rendre disponible le code source correspondant ; possibilité de fusionner des logiciels libres dont on n'est pas soi-même l'auteur. La FSF accepte des restrictions mineures quant à la façon dont un logiciel modifié doit être présenté lorsqu'il est redistribué.

Histoire (voir infra) La première ébauche de définition du logiciel libre est proposée en février 1986 par la FSF ; un logiciel est alors dit libre s'il confère à son utilisateur les libertés suivantes : « Premièrement, la liberté de copier un programme et de le redistribuer à vos voisins, qu'ils puissent ainsi l'utiliser aussi bien que vous. Deuxièmement, la liberté de modifier un programme, que vous puissiez le contrôler plutôt qu'il vous contrôle; pour cela, le code doit vous être accessible[12]. »

Logiciel libre

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Définitions ultérieures Le projet Debian, commencé en 1993 avec le soutien de la Free Software Foundation, a développé Les principes du logiciel libre selon Debian[13] également connus sous l'acronyme DFSG (pour Debian Free Software Guidelines). Proposé en 1997 par Bruce Perens[14], le côté pratique y est mis en évidence en 10 points, en précisant par exemple : la non-discrimination des utilisateurs et des usages ; les restrictions acceptables en matière de préservation du code source de l'auteur original ; ou encore l'acceptation explicite de la modification du nom d'un logiciel dont on redistribue une modification (On peut noter à ce propos que les noms de plusieurs logiciels libres sont des marques déposées : par exemple Linux[15], Mozilla[16] ou Apache[17]). Cette définition établie pour Debian a été reprise en 1998 dans le cadre de l'Open Source Initiative (OSI) pour établir l'Open Source Definition. La terminologie FLOSS est ensuite apparue pour tenter de réunir les notions de logiciel libre et logiciel open source.

« Logiciel libre » et « open source » Littéralement, open source signifie « code source ouvert ». Toutefois, on utilise généralement open source en référence à l’Open Source Definition introduite par l’Open Source Initiative (OSI) en 1998, qui souhaitait une autre terminologie pour les logiciels libres, qui se voulait en anglais moins ambiguë et plus adaptée au monde des affaires que Free Software.

Logo de la Free Software Foundation

Le mouvement pour le logiciel libre a défini des règles sur des principes éthiques ; celui pour l'open source (qui en découle) a proposé une traduction fonctionnelle ; cela a déclenché un temps quelques différends relatifs au respect de ces principes. Les défenseurs du logiciel libre considèrent que le logiciel libre est une affaire de philosophie, tandis que les partisans de l'open source rejettent toute philosophie[18]. Cette initiative a causé une controverse avec Richard Stallman et la Logo de l’Open Source Initiative Free Software Foundation[19] qui regrettaient la mise en avant des principes techniques aux dépens de l'éthique. Richard Stallman explique aussi pourquoi le logiciel libre est meilleur que l'open source[20] et pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre[21]. S'il persiste des désaccords entre ces mouvements, ils restent très proches et un travail conjoint d'harmonisation fait que les définitions officielles du logiciel libre par la Free Software Foundation et de l'open source par l’Open Source Initiative renvoient dans la pratique aux mêmes licences, à quelques rares exceptions près (versions 1.x de l’Apple Public Source License[22] par exemple).

Origines et évolution des logiciels libres Les opérateurs des premiers ordinateurs produits en série prirent l'habitude de former des groupes d'utilisateurs pour partager leurs expériences: SHARE et COMMON pour IBM, DECUS pour Digital Equipment Corporation, etc. En effet, il n'y avait alors pas de ressource pour se former, en dehors des formations dispensées par les fabricants. Ces groupes étaient soutenus par les fabricants eux-mêmes et des modifications de logiciels étaient échangées. À cette époque, c'était le matériel informatique qui était censé constituer la source de revenus, le logiciel n'étant qu'un moyen d'en faciliter la vente. L'accès au code source était normal, car nul n'achetait un ordinateur sans disposer d'une équipe de programmeurs. Bien avant même la création d'Unix, les milieux professionnels et universitaires s'échangeaient volontiers logiciels et codes sources, et les constructeurs cédaient le leur pour rien jusqu'à ce que les lois antitrust le

Logiciel libre leur interdisent afin de permettre l'exercice d'une concurrence dans ce domaine[23],[24]. En outre, jusqu'aux années 1970, il n'était pas encore tout à fait clair que le droit d'auteur s'applique aux logiciels.[contexte nécessaire] Par décisions de justice[contexte nécessaire], les constructeurs sont contraints de facturer séparément leurs logiciels au début des années 1970 ; en quinze ans, l'avènement de la micro-informatique va généraliser ce modèle et donner un essor aux éditeurs de logiciels qui s'orientent vers la vente de licences d'utilisation. Un exemple souvent cité pour illustrer ce tournant est une lettre ouverte de Bill Gates aux hobbyistes, leur enjoignant de cesser de copier illicitement les logiciels. Ce même Bill Gates, en obtenant qu'IBM lui laisse les droits du DOS – puis de Windows – et ne commercialise qu'une licence d'usage, deviendra deux décennies plus tard l'homme le plus riche du monde, où il se vend un ordinateur personnel toutes les dix secondes, plus de neuf sur dix[réf. nécessaire] étant pré-équipés d'un système d'exploitation de Microsoft. Les constructeurs ont parallèlement restreint l'accès au code source des programmes, car les modifications souvent effectuées par les équipes des clients, rendent problématique le soutien technique à distance (stratégie OCO, object-code only, d'IBM à partir du début des années 1980). Il devient impossible, et dans certains cas interdit, d'étudier, de corriger ou d'améliorer les logiciels acquis. Non seulement l'utilisateur ne peut plus adapter le logiciel à ses souhaits, mais en cas de bug, il se retrouve dépendant du bon vouloir de l'éditeur du logiciel. Enfin, la copie, une opération naturelle pour un ordinateur, devient en règle générale interdite (par défaut, le droit d'auteur interdit la copie non explicitement autorisée). Les logiciels disponibles uniquement sous ces conditions restrictives deviennent alors la règle, et les logiciels jusqu'alors librement échangés se retrouvent souvent intégrés dans des produits commerciaux figés et non partageables. Richard Stallman, alors chercheur au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology, ressent profondément ce changement lorsque les collègues, avec qui il travaillait et échangeait des logiciels jusqu'ici, sont engagés à leur tour pour produire des logiciels qu'ils ne pourront plus partager. En 1984 il crée donc le projet GNU, qui a pour objectif de construire un système d'exploitation compatible avec Unix, et dont la totalité des logiciels est libre. Parallèlement aux travaux de développement engagés, Richard Stallman fonde la Free Software Foundation. Afin de donner une assise solide à son projet, Richard Stallman définit précisément la notion de logiciel libre. Et il rédige la licence publique générale GNU (GPL) qui utilise le droit d'auteur pour garantir la pérennité du droit au partage (et donc interdire la possibilité qu'une évolution ne soit plus Richard Stallman partageable). La version 3 de cette licence a été réalisée avec l'aide d'Eben Moglen. C'est ainsi qu'il fixe un cadre juridique et encourage le développement du logiciel libre. Un des buts des logiciels libres est de permettre le partage complet de l'information, ce qui justifie en partie la référence à la liberté[25]. L'invention du copyleft (que l'on peut traduire par « gauche d'auteur », par opposition au « droit d'auteur », jeu de mots, en fait, car il est surtout question d'abandonner, de renoncer à une partie des droits, alors que le copyright voulait, après l'avènement de l'imprimerie, réserver à l'auteur original d'une œuvre tout droit de recopie), mis en œuvre par la licence publique générale GNU, permet de résoudre deux exigences apparemment paradoxales: permettre le libre partage d'un logiciel, tout en empêchant son intégration dans des produits non-libres. Les logiciels libres sous copyleft sont donc disponibles sous une licence qui inclut un nombre important de clauses visant à empêcher toute possibilité de rendre le logiciel moins libre en le redistribuant. Ainsi, la GPL exige entre autres que toute redistribution se fasse exactement sous les conditions de la GPL, tant pour le logiciel original que pour les modifications qui auraient été faites, en garantissant l'accès au code source complet pendant plusieurs années.

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Les développeurs et utilisateurs de logiciels libres sont indépendants, sans tendance politique particulière, et leurs motivations sont diverses. Ils réalisent ou utilisent des outils fondés sur un mode de production reposant sur la collaboration, l'entraide, le partage, la mutualisation. À ce titre, Bill Gates a comparé les communautés du libre à des "communistes d'un nouveau genre", bien que Richard Stallman démente être ou avoir été communiste. Richard Stallman considère que le droit d'auteur, en interdisant d'aider ses amis par une simple copie, en privilégiant l'auteur aux dépens du monde entier, est nuisible pour la société[25]. Pour illustrer le principe du logiciel libre face aux autres logiciels, il compare volontiers cela à la recette de cuisine d'un gâteau : • selon le principe du libre : vous avez obtenu légalement cette recette par différentes sources (des revues, le bouche à oreille...). Vous avez le droit de redistribuer cette recette à qui vous voulez et vous pouvez la modifier puis la redistribuer comme il vous plaît. • selon le principe du logiciel non libre : vous n'avez pas accès à la recette, mais uniquement au gâteau déjà fait. Vous ne pouvez manger le gâteau que dans une seule cuisine et personne d'autre que vous ne peut en manger. Quand bien même la recette serait fournie avec le gâteau, toute copie ou modification serait interdite. À l'inverse, le créateur du noyau Linux, Linus Torvalds, ne s'exprime pas sur la portée politique du principe des logiciels libres et met plutôt en avant l'efficacité de la coopération technique que le libre rend possible. Il compare volontiers la coopération entre développeurs de logiciels libres avec la coopération scientifique : chacun publie ouvertement ses résultats qui permettent aux autres de bâtir de nouvelles solutions[26].

Licences Base légale

Licences d'exploitation des œuvres de l'esprit Lois et principes sous-tendant les licences • • • • •

Copyleft Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information Open source Open Source Definition Section invariante

Classification des Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF)

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Licences de libre diffusion • • • • •

CC-BY-NC CC-BY-NC-ND CC-BY-NC-SA CC-BY-ND Licences libres •

Licences libres copyleft Licence Art Libre Licence CeCILL CC-BY-SA GFDL GPL LGPL ODbL Licences libres non-copyleft • • • • • • •



Licence BSD CC-BY Licence X11 Licences multiples Licences propriétaires • • •

• •

Terminologies par type d'œuvre de l'esprit en fonction des licences •

Culture Art Libre (libre) Culture Libre (libre) Musique Libre (libre diffusion) Logiciel • • •



• • • • •

Gratuiciel (libre diffusion) Logiciel libre (libre) Logiciel propriétaire (propriétaire) Partagiciel (propriétaire) Shared Source (propriétaire)

Licence d'entrepreneur de spectacles • • •

Licence 1 Licence 2 Licence 3

Les logiciels libres sont soumis, comme tout logiciel publié hors du domaine public, au droit d'auteur. Dans ce cadre, le droit d'auteur est exercé par le biais d'une licence libre qui énumère les droits que l'auteur choisit d'octroyer à l'utilisateur. Eben Moglen, contributeur à la conception de la licence GNU GPL (notamment la version 3), insiste sur la distinction entre licence et contrat qui existe en droit américain : une licence est une autorisation unilatérale, tandis qu'un contrat suppose des obligations réciproques[27]. Les logiciels libres sont distribués avec de simples licences. Généralement, ils sont également distribués sans la moindre garantie. Certaines licences, dont la plus connue et utilisée pour les logiciels libres, la licence publique générale GNU, sont relativement complexes. Ainsi, la GPL ne donne le droit de redistribuer un logiciel que si l'ensemble du logiciel, y compris toutes les éventuelles modifications, sont redistribuées selon les termes exacts de la GPL. Cette licence est dite « virale » ou « contaminante » par ses opposants, car si elle autorise la fusion d'un logiciel sous GPL avec un logiciel sous une autre licence, elle n'autorise en revanche la redistribution du logiciel fusionné que sous GPL.

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Licences libres Les licences des logiciels libres sont souvent réparties en trois catégories, selon le degré de liberté qu'elles accordent en matière de redistribution. La Fondation pour le logiciel libre ou Free Software Foundation, catégorise les licences d'après quelques questions clés [28] : • permet-elle de qualifier, ou non, un logiciel libre [29] ? • s'agit-il, ou non, d'un « Copyleft » ou « gauche d'auteur » ? • est-elle compatible avec la GPL de GNU ? À moins que le contraire ne soit spécifié, les licences compatibles le sont à la fois avec la GPLv2 et la GPLv3 ; • pose-t-elle certains problèmes pratiques ? Domaine public En langage courant : « Le logiciel appartient à tout le monde ». C'est une caractéristique juridique qui n'a pas besoin de licence du fait que le logiciel n'a aucun ayant droit. Les droits patrimoniaux concernant ce logiciel disparaissant, il peut alors être utilisé encore plus librement, sous réserve que soient respectés les droits extra-patrimoniaux de ses auteurs. Théoriquement, tout logiciel tombe dans le domaine public une fois les droits d'auteur échus. Toutefois, la durée de protection des droits d'auteur est bien plus longue que le plus ancien des logiciels, par exemple soixante-dix ans après la mort de l'auteur dans tous les pays de l'Union européenne. On ne trouve donc dans le domaine public que des logiciels qui y ont été placés suite à renonciation aux droits. Licences de type BSD Il s'agit d'un type de licence imposant peu de contraintes. En général, seule la citation des auteurs originaux est demandée. En particulier, ces licences permettent de redistribuer un logiciel libre sous une forme non libre. Ces licences permettent donc à tout acteur de changer la licence sous laquelle le logiciel est distribué. Un cas de changement de licence courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans un logiciel sous copyleft (licence GPL). Un autre cas courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans les logiciels propriétaires. Ces licences sont notamment utilisées par la Berkeley software distribution (licence BSD), X Window (licence MIT) et Apache Software Foundation (licence Apache).

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Copyleft, licences de type GPL « GPL » est l'acronyme de « General Public License » (Licence Publique Générale). La plus répandue des licences de ce type est la Licence Publique Générale GNU (GNU General Public License), ou GNU GPL pour faire court. On peut réduire encore plus en « GPL », s'il est entendu qu'il s'agit de la GNU GPL[30].

Logo copyleft (« gauche d'auteur » ou « laisser copier », les deux traductions sont possibles) Le C « inversé » est le symbole du copyleft. En 2009, il n'est pas reconnu comme symbole légal. L'« opposé » est le symbole copyright.

Un aspect crucial du logiciel libre est que les utilisateurs sont libres de coopérer. Il est absolument essentiel de permettre aux utilisateurs qui désirent s'entraider de partager leurs patches et améliorations avec d'autres. D'importants programmes libres sous licence comme le compilateur GNU C++ ou la suite de bureautique LibreOffice n'existeraient pas sans cela[31]. Il s'agit d'une licence qui protège inconditionnellement les développements logiciels appartenant au domaine public. Cela favorise donc l'éducation. Autrement dit, cette licence interdit la redistribution hors des principes du copyleft, car « Si un programme est un logiciel libre au moment où il quitte les mains de son auteur, cela ne signifie pas nécessairement qu'il sera un logiciel libre pour quiconque en possèdera une copie[32]. » Les licences du projet GNU sont les plus célèbres. Une telle licence permet d'intégrer du logiciel sous licence BSD et de le redistribuer sous licence GPL. L'inverse est impossible. La licence GPL est critiquée puisqu'elle empêche les fournisseurs de logiciels propriétaires de censurer le code. En somme, la licence GPL permet de mieux protéger les libertés des utilisateurs, et elle facilite aussi la coopération avec la communauté du logiciel libre[33].

Logo du projet GNU, un gnou

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Licences non libres Un logiciel non libre est appelé logiciel propriétaire ou logiciel privateur. Cette première appellation peut apparaître trompeuse, car à l'exception de logiciels du domaine public, les logiciels libres n'ont pas moins de propriétaires que les autres, encore que le terme auteurs soit plus approprié. Les auteurs de logiciels libres conservent certains droits dépendants du type de licence libre employée. Quelques exemples de logiciels non Schéma de classification des CLUF libres : - freeware, logiciels gratuits, graticiels On utilise ce terme pour les logiciels propriétaires qui sont distribués gratuitement. Les freewares ne sont pas libres car leur code source n'est pas disponible et donc seul l'auteur original peut l'améliorer et publier des versions modifiées. En outre, la revente d'un freeware est souvent restreinte. - shareware, logiciels à partager, partagiciels Le shareware est un logiciel qu'on peut légitimement se procurer gratuitement, mais qu'on doit payer si l'on désire l'utiliser. Aucun logiciel libre n'est un shareware. À la limite, un logiciel libre pourrait encourager la rétribution de l'auteur, sans que cela n'ait force de licence (sans quoi il ne serait plus libre). Mais toute personne serait libre de supprimer l'encouragement et de redistribuer cette version allégée. - Shared source Le terme Shared source (code source partagé) vient de la Shared Source Initiative de Microsoft[34]. Il s'agit d'un type de licence qui donne le droit de regarder le code source et parfois d'en distribuer des versions modifiées. Toutefois, le droit de vendre n'est pas attribué et les licences shared source ne sont pas considérées comme des licences de logiciel libre.

Caractéristiques des logiciels libres Accès aux sources Les libertés d'étudier et améliorer un logiciel supposent un accès au code source du logiciel. L'accès au code source est important car les logiciels sont généralement distribués sous une forme compilée en langage machine, prêts à être exécutés par un ordinateur. Mais le langage machine est très peu lisible et rend l'étude du logiciel excessivement pénible. L'accès au code source a donné lieu à la notion d'open source (code source ouvert).

Contrôle par l'utilisateur Un des objectifs principaux du logiciel libre est de permettre à l’utilisateur d'avoir le contrôle sur son ordinateur et sur les logiciels qu'il utilise[35],[36]. Ce contrôle est donné individuellement : chacun peut étudier en détail ce que fait le logiciel, et le modifier s'il le souhaite. Mais les utilisateurs ont aussi le contrôle de manière collective sur leur ordinateur[37] : on ne peut étudier l'ensemble des logiciels que l'on utilise, mais on peut être certain que si un logiciel contient une fonctionnalité cachée ou qui va à l'encontre de ses intérêts, elle sera découverte un jour et un correctif sera proposé.

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Logiciel libre Richard Stallman pense qu'en utilisant des logiciels propriétaires, les utilisateurs perdent la possibilité de contrôler une partie de leur propre vie[38]. Les propriétaires de logiciels propriétaires (les développeurs, ou l'entreprise pour laquelle ils travaillent) ont le pouvoir d'espionner ou de restreindre les utilisateurs[39]. La définition du logiciel libre par la fsf précise[40]: « Quand les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, c'est le programme qui contrôle les utilisateurs. Le développeur contrôle le programme, et par ce biais, contrôle les utilisateurs. Ce programme non libre, ou « privateur », devient donc l'instrument d'un pouvoir injuste. »

Formats ouverts Les logiciels libres ont, dans leur grande majorité, tendance à respecter les formats standards ouverts, ce qui favorise l'interopérabilité. Par exemple, le développement du navigateur web Mozilla Firefox s'applique à respecter autant que possible les recommandations émises par le World Wide Web Consortium. De même, LibreOffice et OpenOffice.org utilisent le format OpenDocument, aux spécifications publiques définies à l'origine par le comité technique d'OASIS et certifié comme norme ISO[41], incarnant ainsi une valeur pérenne pour les applications bureautiques. L'utilisation de formats ouverts dont l'ensemble des spécifications techniques sont connues, garantit l'accès aux documents numériques archivés. Toutefois, la préférence pour les formats ouverts, si elle est effectivement constatée, n'est pas un élément de la définition du logiciel libre. L'adhésion à une politique de formats ouverts touche à présent largement le monde de l'industrie informatique. À titre d'exemple, les spécifications du langage C#, une création de Microsoft fortement inspirée par le langage Java de Sun Microsystems, ont été publiées et rendues exploitables par d'autres acteurs de l'informatique avant même celles de Java.

Communautés La qualité du logiciel est souvent proportionnelle au nombre de développeurs. Plus la communauté de développement s'étend, plus elle devient un gage de qualité et de réactivité. De la même manière, la communauté des utilisateurs, ayant comme rôle principal de faire remonter des dysfonctionnements et des suggestions, a une influence proportionnelle à sa taille.

Sécurité La sécurité relative des logiciels libres et propriétaires est sujette à débat. • le libre accès au code source permet l'examen du logiciel par des experts indépendants ; • le libre accès au code source rend impossible le recours à la sécurité par l'obscurité, ce qui est considéré comme un avantage ou un défaut, selon le point de vue ; • la découverte de failles de sécurité est facilitée par la publication du code source. En effet, l'ouverture du code permet statistiquement à un plus grand nombre de personnes d'avoir la possibilité de repérer et de corriger des vulnérabilités.

Commercialisation La commercialisation des logiciels libres est possible mais la liberté n°2 en interdit l'exclusivité. Cette caractéristique rend délicat le retour sur investissement financier pour les développeurs du logiciel par la vente du logiciel. Autrement dit: les logiciels libres ne permettent pas de rétribution directe des auteurs. C'est pour cette raison que ces derniers se tournent souvent vers la vente de services associés à l'utilisation du logiciel (voir l'article consacré aux sociétés de services en logiciels libres).

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Les licences libres les plus «contraignantes» imposent que tout projet qui réutilise le code source du logiciel libre devienne lui-même un logiciel libre. Les éditeurs traditionnels s'y refusant catégoriquement, cette disposition les enferme dans le monde du «non-libre» (l'univers des logiciels propriétaires). Il se crée alors un fossé entre les deux mondes, qui est dommageable du point de vue de l'interopérabilité et de l'harmonie entre des systèmes libres et propriétaires qui sont amenés à «cohabiter». Il existe aussi une forme de distribution mixte: il s'agit d'un système de double licence selon lequel l'éditeur propose d'une part une distribution libre (et généralement gratuite) et, en parallèle, une distribution fermée et payante, assortie des conditions commerciales classiques des logiciels non-libres (et parfois de fonctionnalités supplémentaires). La politique controversée des grands comptes Certains partisans du logiciel libre voient une incohérence dans la politique de certaines entreprises ayant affiché une adhésion aux principes de l’open source mais étant favorables à l'extension du logiciel au champ du brevetable. Pour eux, le logiciel libre (via la Free Software Foundation) lutte ouvertement contre la brevetabilité des logiciels et, conséquemment, contre l’exclusivité d’exploitation d’une idée par une seule personne ou entreprise. Ils craignent qu'à terme, certains membres de l’open source détiennent des portefeuilles de brevets sur des idées, leur permettant de réclamer des redevances sur chaque portion de code source. IBM, par exemple, déposa en Europe et aux États-Unis certains algorithmes cruciaux dans le fonctionnement général du noyau ou du système d’exploitation GNU/Linux et porta devant des tribunaux des affaires afin que les brevets logiciels soient institués et reconnus en Europe. Pourtant, cette même entreprise autorise l'usage de 500 de ces brevets[42] aux développeurs de logiciels libres et open source. Dans la pratique, cependant, tout procès en propriété intellectuelle coûte cher en temps et en argent. Il est souvent difficile pour la communauté open source de faire valoir ses droits face aux multinationales. Certains de ses détracteurs l'accusent de recevoir parfois d'une multinationale des coups de pouce l'aidant à lutter contre l'influence d'une autre (ce fut un moment le cas entre Sun et Microsoft dans l'affaire OpenOffice)[réf. nécessaire]. IBM finance également la communauté des logiciels libres contre les actions de Microsoft, etc.[réf. nécessaire]

Innovation Le logiciel libre permet également de garantir une activité innovante. Parce qu'un logiciel libre dévoile et permet la modification et la copie selon les termes de sa licence qui lui est jointe, un cercle vertueux est possible. Des contributeurs, individus libres de tout engagement ou sociétés commerciales, s'impliquent sur ce logiciel pour l'améliorer. Ils y apportent de nouvelles fonctionnalités sachant qu'une large audience est en droit et en mesure de valider ou non celles-ci. Cette audience, « la communauté » de ce logiciel, peut ainsi mesurer effectivement la qualité du code du logiciel. Elle peut donc s'impliquer au processus de développement, chacun selon son implication, sa compétence. Ce dynamisme accélère les échanges et favorise l'innovation alors que le principe de "verrouillage" du code source du logiciel, physique, technique ou juridique nuit à ce dynamisme. Enfin l'accès à l'intégralité du code source ne permet pas de garder longtemps un avantage concurrentiel qui serait basé principalement sur ce type de principe. Certains innovateurs comme Pranav Mistry du Media lab (MIT, USA) proposent innovations matérielles et les innovations logicielles en licence libre pour tous.

[43]

de mettre à la fois les

Logiciel libre

Financement Il existe une grande disparité à l'intérieur des logiciels sous "licence libre" en ce qui concerne leur financement. D'une part une grande majorité de petits logiciels non financés (bénévolat), et d'autre part des logiciels majeurs du marché, financés principalement par les grands acteurs de l'industrie informatique, ainsi Linux est financé entre autres par Red Hat,IBM et Intel, Firefox par Google. En France les entreprises consacrent « 16 % de part de budget informatique alloués aux logiciels libres[44] »

Offre en logiciels libres Typologies de services rendus Des logiciels libres sont aujourd'hui disponibles pour des besoins aussi variés que la gestion de projets, de temps, gestion d'établissements scolaires ou universitaires, incluant des modules de comptabilité, finances, ressources humaines, cursus et scolarité, documentation, communication, formation, pédagogie, travail collaboratif, gestion de données et de contenu, gestion de contenu web, gestion de l'apprentissage, gestion des droits numériques, créativité (arbres heuristiques, etc.). Portails et plates-formes numériques de travail ou d'enseignement (TICE dont e-learning), services numériques divers, etc. Leur maintenance et développement peuvent être externalisés ou coopératifs,

Quelques exemples Parmi les logiciels libres les plus connus du grand public figurent : • • • • • • • • • • • •

Linux, le noyau du système d'exploitation GNU/Linux ; les logiciels et bibliothèques composant GNU ; les environnements graphiques de bureau GNOME et KDE ; les navigateur web Mozilla Firefox et Chromium; la suite bureautique LibreOffice ; le lecteur multimédia VLC media player ; le logiciel de retouche d'image GIMP ; le serveur HTTP Apache ; les gestionnaires de base de données Ingres, MySQL et PostgreSQL ; la messagerie électronique Mozilla Thunderbird ; le logiciel de modélisation 3D Blender ; L'éditeur de son Audacity.

Les logiciels libres ont aussi un rôle important dans le fonctionnement d'Internet : • le serveur BIND pour la gestion des noms de domaine ; • les serveurs de messagerie sendmail et postfix sont très utilisés. Le site Framasoft référence dans son annuaire plus de mille logiciels libres.

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Le logiciel libre dans le marché du logiciel Le logiciel libre s'impose de plus en plus comme une solution de remplacement moins coûteuse de logiciels propriétaires. Il devient également un produit de plus en plus mis en avant par des revendeurs, soit pour sa fiabilité (cas de fournisseurs de serveurs), soit pour son coût de licence nul, permettant au client d’investir la différence dans des services associés. Le tableau suivant reprend les données disponibles pour la France : Part de marché du logiciel libre dans le marché du logiciel au fil des années

2002

2003

2004 2005

2006

2007

Chiffre d’affaires du logiciel libre (millions d’€)

60

100

140

250

440 [45]

733

Part de marché du logiciel libre (dans l’industrie du logiciel)

0,2 %

0,4 % 0,5 %

0,9 %

1,4 %

2,1 %

Croissance du marché du logiciel libre

67 %

40 % 79 % 72 %

66 % [49]

Croissance du reste du marché

-4,2 %

3,8 %

7,1 %

6,3 %

6,6 %

2008

1 [46] 100

2009

[47] 1 500 (Europe : 5 100)

47 %

[50]

2010 2011 2012 (prévision) (prévision) (prévision) 2 200

30 %

2 501

[51]

3 000

20 %

[48]

[52]

Rapports Pierre Audoin Consultants[53] Du côté des administrations, on peut citer les gouvernements brésilien, sud-africain, d'Andalousie et d'Estrémadura en Espagne, qui ont officiellement affiché leur orientation vers le logiciel libre. En France, on peut noter, après la gendarmerie nationale, le passage de l'ensemble de l'administration centrale à OpenOffice.org. Ce serait la plus grande migration de ce type (selon Le Figaro en 2006)[54]. En France, le chiffre d'affaires du logiciel libre en 2007 est de 730 millions d'euros. Rapportés aux 30 milliards du marché du logiciel, cela représente 2,4 % de part de marché (contre 1,5 % en 2006)[55]. En outre, l'AFUL a édité un dossier [57] .

[56]

et l'April un livre blanc sur les modèles économiques liés au logiciel libre

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Notes et références Références [1] [2] [3] [4]

"En gros, les utilisateurs ont la liberté d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel." "Avec ces libertés, les utilisateurs (à la fois individuellement et collectivement) contrôlent le programme et ce qu'il fait pour eux." Page 20: "Computer users should be [...] free to share software because helping other people is the basis of society" http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ categories. fr. html#http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ categories. fr. html logiciel du domaine public dans les Catégories de logiciels libres et non libres] sur gnu.org [5] Le qualificatif de « privateur », rarement employé dans la langue française bien qu'il existe, est régulièrement utilisé par Richard Stallman qui le préfère à celui de « propriétaire » pour désigner les logiciels non libres (exemple dans cette retranscription de l'une de ses conférences (http:/ / www. toulibre. org/ RetranscriptionRms2007)). Une rapide explication de cette préférence terminologique et sémantique est donnée sur le site de l'April (voir ici (http:/ / www. april. org/ articles/ intro/ privateur. html)). Ainsi, l'emploi du terme « privateur » met plutôt l'accent sur le fait que les logiciels non libres privent leurs utilisateurs des libertés garanties par les logiciels libres au sens de la FSF. [6] Par exemple dans l'annonce de la création du projet gnu sur apra-net en 1983 source (https:/ / groups. google. com/ group/ net. unix-wizards/ msg/ 4dadd63a976019d7?dmode=source& hl=en& pli=1) :

« Why I Must Write GNU I consider that the golden rule requires that if I like a program I must share it with other people who like it. I cannot in good conscience sign a nondisclosure agreement or a software license agreement. So that I can continue to use computers without violating my principles, I have decided to put together a sufficient body of free software so that I will be able to get along without any software that is not free. » [7] Plusieurs contributeurs apparaissent dans le premier premier "bulletin GNU" de février 1986 ce trouve une définie le logiciel libre et le rôle de la free software fondation. source (http:/ / www. gnu. org/ bulletins/ bull1. txt) [8] Un point culminant du succès économico-médiatique des logiciels libres est l'introduction en bourse de VA Linux, qui a connu une hausse record de 698 %. [9] « Pratiquement tous les logiciels « open source » sont des logiciels libres ; les deux termes décrivent pratiquement la même catégorie de logiciel. Mais ils représentent des vues basées sur des valeurs fondamentalement différentes. L'« open source » est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement social. » — Richard Stallman dans Pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ open-source-misses-the-point. fr. html) [10] Interview de Richard Stallman par PROgrammez! (http:/ / www. programmez. com/ magazine_articles. php?id_article=777& & titre=) [11] Qu'est-ce qu'un « Logiciel Libre » ? (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ free-sw. fr. html), projet GNU, Free Software Foundation [12] dans le texte : « First, the freedom to copy a program and redistribute it to your neighbors, so that they can use it as well as you. Second, the freedom to change a program, so that you can control it instead of it controlling you; for this, the source code must be made available to you. » ( source (http:/ / www. gnu. org/ bulletins/ bull1. txt)) [13] Le contrat social Debian (http:/ / www. debian. org/ social_contract), avec Les principes du logiciel libre selon Debian [14] dans la mailing list debian : Debian's "Social Contract" with the Free Software Community (http:/ / lists. debian. org/ debian-announce/ 1997/ msg00017. html) [15] LINUX MARK INSTITUTE (http:/ / www. linuxmark. org/ ) [16] Mozilla Trademark Policy (http:/ / www. mozilla. org/ foundation/ trademarks/ policy. html) [17] http:/ / www. apache. org/ foundation/ licence-FAQ. html#Marks Apache FAQ, Is 'Apache' a trademark?] [18] D'après les propos de Loïc Dachary, vice-président et fondateur de la FSF Europe cité dans Benkeltoum, N. 2009. Les Régimes de l’open source : solidarité, innovation et modèles d'affaires, thèse de doctorat en sciences de gestion. Paris : Centre de gestion scientifique, Mines ParisTech. page 20. http:/ / pastel. paristech. org/ 5900/ 01/ Benkeltoum-2009. TheseOpenSource. pdf [19] Pourquoi nous parlons de Logiciel Libre (http:/ / www. fsfeurope. org/ documents/ whyfs. fr. html), FSF Europe [20] Article "Pourquoi le logiciel libre est il meilleur que l'open source" http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ free-software-for-freedom. fr. html [21] Article "Pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre" http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ open-source-misses-the-point. fr. html [22] Les problèmes avec les anciennes versions de la Apple Public Source License (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ historical-apsl. fr. html), http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ historical-apsl. fr. html, 2000 [23] (en) The Daemon, the GNU and the Penguin — by Peter H. Salus — Part 1 (http:/ / www. groklaw. net/ article. php?story=20050407114834583) [24] (en) The Daemon, the GNU and the Penguin — by Peter H. Salus — Ch. 2 & 3 (http:/ / www. groklaw. net/ article. php?story=20050414215646742) [25] Pourquoi les logiciels ne doivent pas avoir de propriétaire (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ why-free. fr. html), Richard Stallman [26] «In fact I often compare open source to science. To where science took this whole notion of developing ideas in the open and improving on other people's ideas and making it into what science is today» Reclusive Linux founder opens up (http:/ / edition. cnn. com/ 2006/ BUSINESS/ 05/ 18/ global. office. linustorvalds/ ), CNN.com, entretien avec Linus Torvalds

115

Logiciel libre [27] The GPL Is a License, not a Contract (http:/ / lwn. net/ Articles/ 61292/ ) [28] La liste de la fsf.org des licences libres commentées (http:/ / www. gnu. org/ licenses/ license-list. fr. html) [29] Définition selon la version de la Fondation pour le logiciel libre ou Free Software Fondation (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ free-sw. fr. html) [30] Signification de l’acronyme GPL (http:/ / www. freebsd. org/ doc/ en_US. ISO8859-1/ articles/ bsdl-gpl/ gpl-advantages. html) [31] Les avantages de la licence GPL selon le manuel de FreeBSD (http:/ / www. freebsd. org/ doc/ en_US. ISO8859-1/ articles/ bsdl-gpl/ gpl-advantages. html) [32] (Traduction de) Richard Stallman dans Le projet GNU (http:/ / www. gnu. org/ gnu/ thegnuproject. fr. html) [33] Guide rapide de la GPL (http:/ / www. gnu. org/ licenses/ quick-guide-gplv3. fr. html) [34] Microsoft Shared Source Initiative Home Page (http:/ / www. microsoft. com/ resources/ sharedsource/ ) [35] « Free software is about having control over the technology we use in our homes » (en) http:/ / www. fsf. org/ working-together/ control/ [36] « In order for computer users to have freedom in their own computing activities, they must have control over the software they use » (en) http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ digital-inclusion-in-freedom. html [37] « ... and collectively to have control over what our software does and thus to have control over our computing. » (en) http:/ / fsfe. org/ projects/ gplv3/ bangalore-rms-transcript [38] Page 52, 3e paragraphe [39] Page 239, 4éme paragraphe [40] "Quand les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, c'est le programme qui contrôle les utilisateurs. [...]" [41] OASIS OpenDocument (ODF) (http:/ / wiki. services. openoffice. org/ wiki/ OpenDocument) [42] IBM Nouvelles - Canada (http:/ / www. ibm. com/ news/ ca/ fr/ 2005/ 01/ 011005_contribution. html) [43] Vidéo + texte (plusieurs langues disponibles) (http:/ / www. pranavmistry. com/ projects/ sixthsense/ )consulté 2010/O2/03 [44] http:/ / www. developpez. com/ actu/ 21513/ 94-des-entreprises-francaises-sont-favorables-aux-logiciels-open-source-qu-apporte-le-libre-aux-professionnels (Communiqué de Markess International, septembre 2010) [45] http:/ / www. lemagit. fr/ article/ bureautique-mysql-oracle-developpement-sgbd-etude-support-openoffice-open-source-ingres/ 3802/ 1/ open-source-marche-francais-depasse-les-milliard-euros/ [46] http:/ / www. projet-plume. org/ ressource/ Logiciel_Libre_dans_ESR_et_ailleurs [47] http:/ / fr. onsoftware. com/ p/ logiciel-libre-nebuleuse-communautaire-et-commerciale/ [48] http:/ / www. progilibre. com/ Open-Source-la-revolution-silencieuse_a1139. html [49] http:/ / www. candidats. fr/ documents/ Logiciel_Libre_Les_Enjeux. pdf [50] http:/ / fr. onsoftware. com/ p/ logiciel-libre-nebuleuse-communautaire-et-commerciale/ [51] http:/ / www. toolinux. com/ lininfo/ toolinux-information/ developpement/ article/ 33-pour-2009-le-logiciel-libre-ne [52] http:/ / www. lemagit. fr/ article/ bureautique-mysql-oracle-developpement-sgbd-etude-support-openoffice-open-source-ingres/ 3802/ 1/ open-source-marche-francais-depasse-les-milliard-euros/ [53] cité par Computer Reseller News, n° 192, 18 janvier 2007, p 18 et Le nouvel Economiste n°1617 du 14 au 20 juin 2012, page 32. [54] article figaro.fr sur le passage a open office de l'administration centrale (http:/ / www. lefigaro. fr/ eco/ 20060905. WWW000000348_ladministration_francaise_se_met_au_logiciel_libre. html) [55] article : La France est devenu « un pays phare pour le logiciel libre » (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39377576,00. htm?xtor=RSS-1) sur ZDnet [56] http:/ / www. aful. org/ professionnels/ modeles-economiques-ll [57] http:/ / www. april. org/ articles/ livres-blancs/ modeles-economiques-logiciel-libre/

Notes

Annexes Bibliographie • Benkeltoum, N. 2011. "Gérer et comprendre l'open source", Paris : Presses des Mines. ISBN 978-2-911256-49-3 web (http://www.mines-paristech.fr/presses/consultation.php?livreplus=172) • Benkeltoum, N. 2009. "Les Régimes de l'open source : solidarité, innovation et modèles d'affaires", thèse de doctorat en sciences de gestion. Paris: Centre de gestion scientifique, Mines ParisTech • Tribune Libre - Ténors de l'Informatique Libre. Sous la direction de Chris DiBona. 1999, Éditions O'Reilly. ISBN 2-84177-084-2 web (http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre2208.html) • Logiciels libres : liberté, égalité, business. Jean-Paul Smets-Solanes, Benoît Faucon. 1999, éditions Edispher. ISBN 2-911968-10-7 web (http://www.nexedi.org/sections/publication/logiciels_libres_li/view)

116

Logiciel libre • Il était une fois Linux. L'extraordinaire histoire d'une révolution accidentelle. Linus Torvalds, David Diamond. 2001, éditions Osman Eyrolles Multimédia. ISBN 2-7464-0321-8 • (en) Free as a freedom de Sam Williams, 2002, Éditions O'Reilly. ISBN 0-596-00287-4 web ; (fr) version traduite en français.

• • • •

• Richard Stallman et la révolution du logiciel libre, sous titré une biographie autorisée, évolution 2010 revue et corrigé notamment par Richard Stallman après traduction en français, Éditions O'Reilly. ISBN 978-2-212-12609-9. Web (http://framabook.org/stallman.html). La Bataille du logiciel libre : dix clés pour comprendre. Perline, Thierry Noisette. 2004, réédition augmentée 2006, éditions La Découverte. ISBN 2-7071-4880-6 web (http://www.labatailledulogiciellibre.info) Du bon usage de la piraterie : culture libre, sciences ouvertes de Florent Latrive. 2004, éditions Exils. ISBN 2-912969-59-X web (http://www.freescape.eu.org/piraterie/) Cause commune : l'information entre bien commun et propriété de Philippe Aigrain, 2005, éditions Fayard. ISBN 2-213-62305-8 web (http://www.causecommune.org/download/) Enjeux des logiciels libres face à la privatisation de la connaissance de Frédéric Couchet et Benoît Sibaud, chapitre du livre Les Télécommunications, entre bien public et marchandise. 2005, éditions Charles Léopold Mayer, ISBN 2843771110 web (http://www.april.org/articles/divers/ enjeux-des-logiciels-libres-face-a-la-privatisation-de-la-connaissance.html)

• (en) The success of open source Steven Weber, 2006 Harvard University Press. ISBN 0-674-01292-5 • Richard M Stallman Free software, free society (http://www.gnu.org/doc/fsfs-ii-2.pdf) ISBN 978-0-9831592-0-9 • (en) International Free and Open Source Software Law Review, Open Source Press, 2011

Articles connexes • • • • • • • • • • • • • • • • •

Culture libre Matériel libre : le matériel libre est en pleine expansion Économie de l'abondance Inauguration par Richard Stallman de la première rue du logiciel libre au monde, à Berga, le 3 juillet 2010. Liste de logiciels libres et Alternatives libres aux logiciels propriétaires Framasoft Personnalités en informatique dans le domaine du libre Société de services en logiciels libres Free/Libre Open Source Software (FLOSS) Format ouvert, Interopérabilité, Enfermement propriétaire Google Summer of Code Journée du logiciel libre Œuvre libre Copyleft Licence ouverte Musique libre Logiciel privateur

117

Logiciel libre

118

Liens externes • (fr) Philosophie du projet GNU (http://www.gnu.org/philosophy/philosophy.fr.html) par le projet GNU • (fr) Catégorie logiciel libre (http://www.dmoz.org/World/Français/Informatique/Logiciel_libre/) de l’annuaire dmoz • (fr) 5 réussites du libre (http://www.clubic.com/linux-os/ article-359004-1-logiciel-libre-zoom-reussites-evolutions.html) Textes de référence • (fr) gnu.org (http://www.gnu.org/) ; • Définition du logiciel libre (http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html) ; • Catégories de logiciels libres et non libres (http://www.gnu.org/philosophy/categories.fr.html) ; Liste de licences avec commentaires (http://www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html) • (fr) Par Richard M. Stallman : Pourquoi les logiciels ne devraient pas avoir de propriétaires (http://www.gnu. org/philosophy/why-free.fr.html) et La licence GNU GPL et l'« American Way » (http://www.gnu.org/ philosophy/gpl-american-way.fr.html) • La Cathédrale et le Bazar de Eric Raymond. 1998. web (http://www.linux-france.org/article/these/ cathedrale-bazar/)

Noyau Linux Linux

Développeurs

Linus Torvalds et des milliers de contributeurs

Dernière version 3.4.4 [1] (22 juin 2012) [] Version avancée 3.5-rc5 [2] (30 juin 2012) [] Écrit en

C, Assembleur

Environnement Type UNIX Type

Noyau monolithique modulaire

Licence

GNU GPL 2

Site web

www.kernel.org

[3]

Le noyau Linux est un noyau de système d'exploitation de type Unix. Le noyau Linux est un logiciel libre développé essentiellement en langage C par des centaines de bénévoles et salariés communiquant par Internet. Le noyau est le cœur du système, c'est lui qui s'occupe de fournir aux logiciels une interface pour utiliser le matériel. Le noyau Linux a été créé en 1991 par Linus Torvalds pour les compatibles PC construits sur l'architecture processeur x86. Depuis, il a été porté sur nombre d'architectures dont m68k, PowerPC, StrongARM, Alpha, SPARC, MIPS, etc. Il s'utilise dans une très large gamme de matériel, des systèmes embarqués aux superordinateurs, en passant par les ordinateurs personnels. Ses caractéristiques principales sont d'être multitâche et multi-utilisateur. Il respecte les normes POSIX ce qui en fait un digne héritier des systèmes UNIX. Au départ, le noyau a été conçu pour être monolithique. Ce choix technique fut l'occasion de débats enflammés avec Andrew S. Tanenbaum, professeur à l'université libre d'Amsterdam, qui avait

Noyau Linux développé Minix, Andrew Tanenbaum arguant que les noyaux modernes se devaient d'être des micro-noyaux et Linus répondant que les performances des micronoyaux n'étaient pas bonnes. Depuis sa version 2.0, le noyau, bien que n'étant pas un micro-noyau, est modulaire, c'est-à-dire que certaines fonctionnalités peuvent être ajoutées ou enlevées du noyau à la volée (en cours d'utilisation).

Histoire Le noyau Linux a vu le jour le 5 octobre 1991, date à laquelle Linus Torvalds annonça sur le forum Usenet [news://comp.os.minix comp.os.minix] la disponibilité d'une ébauche de son système d'exploitation[4]. C'était la version 0.02, la 0.01 ayant eu une diffusion plus que confidentielle[5]. Avant d'être un noyau, Linux était un émulateur de terminal que Linus utilisait pour se connecter via un modem au serveur de son université. Il fut écrit à l'origine de façon ludique et initié pour comprendre le fonctionnement de son ordinateur, un 80386, machine très avancée pour son époque, car gérant à la fois une commutation maître/esclave efficace (à la différence du 80286) et une mémoire virtuelle. Après ajout de diverses fonctionnalités dont un système de fichiers hérité de Minix, Linus orienta son projet vers quelque chose de plus ambitieux : un système d'exploitation aux normes POSIX. La mise à disposition du code de Linux (qui s'était appelé Freax dans la chambre de Linus) suscita beaucoup d'intérêt de la communauté des utilisateurs de Minix. Dès lors, des milliers de programmeurs bénévoles à travers le monde ont participé à ce projet.

Rythme de développement Début 2009, la version 2.6.30 du noyau linux est composé de plus de 11.5 millions de lignes de code[6] dans 28000 fichiers[7], alors que 2,8 millions de lignes ont été ajoutées entre noël 2008 et janvier 2010[8]. Entre 2005 et mi-2009, 5000 développeurs et 500 entreprises ont participé à l'écriture du noyau. Le nombre de patchs proposé est en augmentation, notamment depuis la version 2.6.25[7].

Développement du noyau Linux Si au début de son histoire le développement du noyau Linux était assuré par des développeurs bénévoles, les principaux contributeurs sont aujourd'hui un ensemble d'entreprises, souvent concurrentes, comme Red Hat, Novell, IBM ou Intel[7]. La licence du noyau Linux est la licence publique générale GNU dans sa version 2. Cette licence est libre, ce qui permet d'utiliser, copier et modifier le code source selon ses envies ou ses besoins. Ainsi, quiconque a les connaissances nécessaires peut participer aux tests et à l'évolution du noyau.

Rôle de Linus Torvalds Linus Torvalds, créateur du noyau Linux, est le mainteneur officiel depuis le début en 1991. Il est une sorte de « dictateur bienveillant », l'autorité en termes de choix techniques et organisationnels. Les différentes versions du noyau publiées par Linus Torvalds s'appellent « mainline » ou « vanilla » en anglais. Ce sont les noyaux vanilla qui sont intégrés par les distributeurs, avec parfois l'addition de quelques patchs de sécurité, de corrections de bogue ou d'optimisations.

119

Noyau Linux

Processus de développement Linus Torvalds a apporté un changement radical dans la façon dont les systèmes d'exploitation sont développés, en utilisant pleinement la puissance du réseau Internet. Le processus de développement de Linux est public sur Internet : les sources du noyau y sont visibles par tous, les modifications de ces sources sont publiées et revues sur Internet et sont également visibles de tous. Un cycle de développement incrémental et rapide a été adopté depuis le début (aujourd'hui une nouvelle version est publiée toutes les 9 semaines environ), qui a permis de construire autour de Linux et d'Internet par couches successives une communauté dynamique composées de développeur, de sociétés et d'utilisateurs.

Mode de numérotation Les numéros de version du noyau sont composés de trois nombres : le premier est le numéro majeur, le second le numéro mineur. Avant l'apparition des versions 2.6.x, les numéros mineurs pairs indiquaient une version stable et les numéros mineurs impairs une version de développement. Ainsi, les versions 2.2, 2.4 sont stables, les versions 2.3 et 2.5 sont des versions de développement. Cependant, depuis la version 2.6 du noyau, ce modèle de numérotation stable/développement a été abandonné et il n'y a donc plus de signification particulière aux numéros mineurs pairs ou impairs. Le troisième nombre indique une révision, ce qui correspond à des corrections de bogues, de sécurité ou un ajout de fonctionnalité, par exemple 2.2.26, 2.4.30 ou 2.6.11. Le passage à la version 3.0 fut décidée par Linus Torval à l'occasion des 20 ans du noyau linux, même si la véritable raison fut plutôt arbitraire[9]. Depuis mars 2005 (date de publication du noyau 2.6.11), Greg Kroah-Hartman et Chris Wright tentent de maintenir une branche stabilisée du noyau vanilla de Linus Torvalds. Leur but est de stabiliser davantage le noyau, en intégrant des patchs de correction de bogues, de sécurité ou d'optimisation simples et concis répondant à des critères stricts. Cette branche n'intègre pas de nouvelles fonctionnalités. Leurs publications sont indiquées par un quatrième nombre de version, par exemple 2.6.11.1 ou 2.6.11.6. Le fonctionnement technique et organisationnel de cette branche sera éprouvé avec le temps, sur le moyen et long terme.

Les patches Il existe une multitude de patches disponibles sur Internet au sein de la communauté de développement du noyau Linux. Les plus connus sont ceux d'Andrew Morton suffixés -mm qui intègrent des patchs de fonctionnalités et optimisations très demandées et les WOLK (Working Over Loaded Kernel, noyau surchargé fonctionnel). Linux en temps réel Les patches d'Ingo Molnár suffixés -rt sont utilisés par les distributions linux multimédia comme DeMuDi ; ils permettent d'obtenir les performances temps réel nécessaires au bon fonctionnement d'une station de travail multimédia professionnelle. Ingo Molnar est aussi à l'origine du débogueur du noyau kgdb.

Chronologie

120

Noyau Linux

Version

121

Date

Caractéristiques

0.01

17 septembre 1991 Diffusion confidentielle (10000 lignes de codes).

0.02

5 octobre 1991

Annonces sur usenet, système quasi inutilisable.

0.03

octobre 1991

bash et gcc disponibles en binaire.

0.10

décembre 1991

Premières contributions externes, internationalisation du clavier.

0.11

mi-décembre 1991 Pilote pour disquette, SCSI en développement.

0.12

5 janvier 1992

Mémoire virtuelle, système utilisable, plus de matériel supporté, diffusé en GNU GPL, consoles virtuelles.

0.95

7 mars 1992

Init/login, X Window est porté, un groupe de discussion existe : alt.os.linux

0.95a

17 mars 1992

Nouveau mainteneur pour les linux root diskette : Jim Winstead.

0.96 - 0.99 patch level 15Z

2 ans de développement, pour l'ajout de fonctionnalités et de corrections, les forums comp.os.linux.* sont les plus fréquentés de usenet et sont réorganisés 3 fois, signe que la communauté grandit et est très active.

1.0

mars 1994

Le noyau Linux est stable, pour la production et fournit les services d'un UNIX classique (176000 lignes de codes).

1.2

mars 1995

Beaucoup plus d'architectures processeur, modules chargeables, … (311000 lignes de codes)

2.0

juillet 1996

PowerPC, Multiprocesseur, plus de matériels supportés, gestion du réseau plus complète, apparition de la mascote Tux.

2.2

janvier 1999

Framebuffer, NTFS, Joliet, IPv6, … (1.8 million de lignes de codes)

2.4

janvier 2001

USB, PCMCIA, I2O, NFS 3, X86-64 … (3.378 millions de lignes de codes)

2.6

décembre 2003

ALSA, noyau préemptible, ACL, NFS 4, … (5.93 millions de lignes de codes)

2.6.18

19 septembre 2006 Outil Lockdep, Priority inheritance, gestion des priorités avec SMPnice, ordonnanceur CFQ, …[10].

2.6.19

29 novembre 2006 Système de fichiers GFS2, chiffrage eCryptfs, sous-système libata, …[11].

2.6.20

4 février 2007

Virtualisation KVM, Support UDP-Lite, scan asynchrone SCSI, …

2.6.21

25 avril 2007

Interface de paravirtualisation VMI, Dynticks et Clockevents, …

2.6.22

8 juillet 2007

Toute nouvelle couche wifi, allocateur de mémoire SLUB, ordonnanceur d'E/S CFQ, nouveaux pilotes … (8.499 millions de lignes de codes).

2.6.23

9 octobre 2007

Nouvel ordonnanceur de tâches CFS, environnement de support des pilotes en espace utilisateur UIO intégré au [15] noyau, SLUB allocateur de mémoire par défaut, … .

2.6.24

24 janvier 2008

Unification des architectures i386 et x86-64, E/S vectorielles, authentification des périphériques USB, [16] ordonnancement de groupe avec CFS, … .

2.6.25

16 avril 2008

SMACK (alternative à SELinux), gestion du bus CAN, refonte de timerfd, amélioration de la gestion du temps [17] réel… .

2.6.26

13 juillet 2008

Intégration du débogueur du noyau kgdb, début de support des réseaux à topologie maillée unifiée, support des écrans Braille, support du PAT pour architecture x86, montage "--bind" en lecture seule, gestion de droits de [18] sécurité par processus (securebits), amélioration de la virtualisation avec KVM… .

2.6.27

9 octobre 2008

Jeu de drivers webcam GSPCA, couche réseau multi-files, UBIFS, système de debug ftrace…

2.6.28

24 décembre 2008 Gestionnaire de mémoire pour cartes graphiques GEM (Graphics Execution Manager), système de fichiers ext4, [20] meilleure montée en charge de la gestion mémoire, gestion des réseaux UWB… .

2.6.29

23 mars 2009

[12]

.

[13]

. [14]

[19]

.

[21]

Intégration de Btrfs, SquashFS, pile WiMAX, amélioration d'eCryptfs, intégration de KMS, etc.

.

Noyau Linux

122

2.6.30

9 juin 2009

Intégration de NILFS, d'un cache local pour les systèmes de fichiers distants, du module de sécurité TOMOYO, du [22] support des équipements de stockage objet (11.561 millions de lignes de codes).

2.6.31

9 septembre 2009

Prise en charge d'USB 3.0, apparition de l'API fsnotify pour la notification des évènements relatifs au système de [23] fichiers, défragmentation à chaud d'ext4, moniteur de performances perfcounters .

2.6.32

3 décembre 2009

Écriture des données par BDI, Changements dans l'ordonnanceur CFS, Gestion dynamique de l'énergie, Gestion d'intégrité TXT, devtmpfs pour le listage des périphériques, technique KSM pour la réduction de l'empreinte [24] mémoire de systèmes virtualisés avec KVM , prise en charge de la fonction TRIM par Btrfs.

2.6.33

24 février 2010

Système de fichier DRBD, pilote Nouveau, transaction TCP par cookie, contrôleur IO-Block de la fonction TRIM par ext4.

2.6.34

16 mai 2010

Systèmes de fichier Ceph et LogFS, mise en veille asynchrone des périphériques, mécanisme de sécurité GTSM, [26] Lockdep-RCU, VGA-Switcheroo .

2.6.35

2 août 2010

Fonction cpu_stop, gestion de l'énergie, Compactage mémoire, performances réseau avec RPS et RFS, Qualité de [27] service avec pm_qos, Gestion des interruptions .

2.6.36

20 octobre 2010

AppArmor, réécriture de la fonction OOM Killer, outil fanotify, optimisations VFS

2.6.37

5 janvier 2011

Amélioration des performances d'ext4 et des mécanismes de traçage (jump label), prise en charge de FITRIM (un TRIM différé) pour ext4, introduction de l'allocateur mémoire memblock en remplacement de early_res, pile PPTP, premier pilote wifi Broadcom (tous les principaux constructeurs wifi ont maintenant un pilote [29] libre) .

2.6.38

15 mars 2011

Nouvelle gestion macroscopique de la pagination, optimisation de la résolution de chemin d'accès

2.6.39

18 mai 2011

Approche par thread pour le branchement des périphériques, intégration officielle de ipsets FITRIM (un TRIM différé) par Btrfs, fin du verrou global (Big Kernel Lock).

3.0

22 juillet 2011

Nouvelle mise en cache des pages mémoire, améliorations de Btrfs, nouvelle interface d'accès à l'alarme du BIOS, [32] suppression de prefetch, compilateur à la volée pour les instructions de comparaison de la pile réseau .

3.1

24 octobre 2011

Architecture OpenRISC, gestion de la consommation par cpupower, ajouts de fonctionnalités pour KVM, amélioration de la gestion mémoire de Xen, de la gestion des débits des disques, du Virtual File System, du [33] protocole B.A.T.M.A.N., ajout de pilotes NFC

3.2

4 janvier 2012

Amélioration de CFS, ext4, Btrfs, MPI et des pilotes graphiques, algorithmes Extended Verification Module pour la vérification cryptographique et Proportional rate reduction pour la pile TCP, gestion des générateurs de nombres aléatoires numériques et des architecture Hexagon et AMD Bulldozer, gestion dynamique du writeback, implémentation en assembleur de SHA-1, Blowfish et Twofish, RAID-5 pour EXOFS (en), API Dynamic [34] Voltage and Frequency Scaling, lecture asynchrone pour SMB . La version 3.2.5 règle un bogue existant depuis la version la version 2.6.38 dans gestion de l’ASPM (Active State Power Management) qui provoquait une surconsommation d’énergie.

3.3

19 mars 2012

Intégration des pilotes Android, de libgcrypt, d'Open vSwitch, d'un pilote réseau « team », de l'architecture C6X, ajout d'un cgroup (en) pour les ressources réseau, « naturalisation » de memcg, nouvelle infrastructure de « byte queue limits », buffer DMA, PAE pour les processeurs ARM, support de LLCP et NVM Express (en), nouveau gestionnaire de batterie, amélioration de ext4 et Btrfs, reconstruction « à chaud » pour le RAID, sortie audio via [35] HDMI

3.4

20 mai 2012

Architecture x32, dm-verity dans la carte des périphériques, unification de la gestion des horloges pour l'architecture ARM, module de sécurité YAMA, amélioration de ext4, de Btrfs, des pilotes graphiques et de perf, [36] support de Universal Flash Storage (en) et HSI, algorithme Camellia en assembleur, domaines IRQ

[25]

, prise en charge

[28]

.

[30]

.

[31]

, prise en charge de

Noyau Linux

123

Frise chronologique [37]

Source : www.kernel.org

Compilation du noyau Comme tous les programmes informatiques, le noyau Linux est écrit sous forme de code source, et doit être transformé en binaire exécutable pour être compris par le microprocesseur. Dans la mesure où le code source du noyau Linux contient une très grande quantité de fonctionnalités, l'utilisateur peut choisir de n'intégrer que celles qui lui sont utiles ou les mieux adaptées (de nombreuses fonctionnalités sont concurrentes) : c'est l'étape de configuration du noyau. La grande majorité des distributions GNU/Linux installent un noyau précompilé qui répond aux besoins des postes de travail et serveurs. Il est donc rare qu'un utilisateur de Linux ait à compiler un noyau. La compilation permet d'adapter le noyau à des besoins spécifiques comme le support de matériels peu répandus, l'activation de fonctionnalités expérimentales ou l'adaptation à des plates-formes particulières comme des systèmes embarqués. Le code source du noyau Linux est disponible sur le site kernel.org fournissent également des sources empaquetées sur leurs dépôts.

[38]

, mais les distributions GNU/Linux

L'étape la plus importante de la compilation d'un noyau personnalisée est la configuration du noyau. Les options de configuration sont déclarées dans le fichier .config, chacun correspond à une fonctionnalité du noyau, qu'on décide d'utiliser ou non. Trois choix sont généralement possibles : • Y: la fonctionnalité est compilée et implantée dans l'image du noyau • M: la fonctionnalité est compilée comme module • N: la fonctionnalité est ignorée Certaines options consistent en un choix binaire: la fonctionnalité est incluse dans l'image noyau ou n'est pas compilée Il existe plusieurs outils pour régler la configuration : • make config: programme en mode texte qui énumère toutes les options et demande d'entrer son choix • make menuconfig: utilitaire en mode texte écrit avec ncurses, il permet une navigation plus aisée dans la configuration • make gconfig: outil graphique basé sur GTK+

Noyau Linux • make xconfig: outil graphique basé sur Qt • make oldconfig: outil permettant de récupérer les paramètres de configuration d'une ancienne version du noyau afin de ne pas recommencer la configuration à zéro. La compilation du noyau et des modules se fait par la commande make. Cette opération peut être assez longue. L'installation est automatisée, les commandes make install et make modules_install permettent respectivement d'installer l'image du noyau et ses modules. Pour permettre l'amorçage du système avec la nouvelle image de noyau, il est nécessaire de configurer le chargeur de démarrage (LILO, GRUB) pour qu'il exécute l'image du noyau au démarrage. La distribution Debian fournit un utilitaire, make-kpkg qui automatise les étapes ci-dessus et crée des paquets Debian. Ceci permet ensuite un déploiement facile sur un grand nombre de machines. Sinon, toujours pour debian, on peut entrer les commandes sudo su ; make menuconfig ; make deb-pkg ; cd ../ ; dpkg -i *deb

Gestion de versions Le noyau a longtemps été maintenu sans système de gestion de versions, avant tout parce que Linus Torvalds n'aimait pas les systèmes de gestion de version centralisés[39]. En 2002, le noyau est passé à Bitkeeper, un système qui correspondait aux exigences techniques de Torvalds. Bitkeeper a été offert à Torvalds et à quelques autres[Qui ?], mais il ne s'agissait pas d'un logiciel libre, ce qui a suscité des controverses dans la communauté[40]. Le système n'était pas interopérable avec des systèmes de gestions de version libres tels que CVS et SVN. En avril 2005, les efforts d'Andrew Tridgell pour faire de l'ingénierie inverse sur Bitkeeper ont conduit BitMover, l'éditeur de ce logiciel, à arrêter son soutien au développement de Linux. En réaction, Linus Torvalds et quelques autres ont développé un nouveau système de gestion de versions : Git. Git a été écrit en quelques semaines, et deux mois plus tard, sortait une nouvelle version du noyau développée avec Git[41]. Le projet Git a ensuite volé de ses propres ailes, puis il a été largement adopté dans la communauté du logiciel libre.

Caractéristiques techniques Portabilité Bien que le but initial du projet était seulement de fournir un noyau de type UNIX sur les architectures x86, la disponibilité des sources a permis à des contributeurs de l'adapter à un très grand nombre d'architectures. Linux peut fonctionner sur des ordinateurs grand public aussi bien sur les super-calculateurs classés premiers au Top 500 de novembre 2011 : dans ce classement, Linux était présent sur 91,4 % des machines[42]. Le noyau est également utilisé sur des systèmes embarqués, pourvus d'un matériel plus modeste ; parmi les exemples les plus connus, on peut citer les systèmes de navigation GPS TomTom ou les téléphones équipés de la distribution Linux Android.

124

Noyau Linux

Litiges Simple défi d'étudiant au départ, le noyau Linux est devenu, en tant que concurrence gratuite commerciale ou non, une menace pour les autres systèmes d'exploitation commerciaux. Ces dernières années, il a été la cible de campagnes publicitaires et d'actions en justice. La nature même du développement décentralisé du noyau Linux, les milliers de participations à son évolution de la part d'entreprises ou de particuliers, et la protection du code source par la licence GPL juridiquement contestée en font une structure peu apte à se défendre de manière autonome. Face à un concurrent coriace sur le plan du rapport qualité/prix, il est donc tentant de porter la concurrence sur le terrain juridique. 1. Sur la marque : en 1995, Linux avait acquis une certaine notoriété ; un particulier eut l'idée de déposer la marque Linux, ce que personne n'avait fait (la même chose était arrivée avec MLF quelques années avant en France). La réaction fut vive dans toute la communauté, le litige se régla à l'amiable et Linus devint propriétaire du nom Linux (et donc libre de le refuser ou non à une distribution qu'il estimerait s'écarter trop du projet initial). 2. Sur les droits d'auteur : un procès opposa SCO à IBM au sujet du noyau Linux : voir à ce sujet SCO contre Linux. 3. Sur les brevets logiciels : incompatibles avec l'idée de logiciel libre et celle d'interopérabilité indispensable à leurs succès, les brevets logiciels sont une épée de Damoclès pesant sur les logiciels libres en général et Linux en particulier. De tels brevets sont délivrés aux États-Unis, mais les brevets logiciels en Europe ont été rejetés par le Parlement européen[réf. nécessaire].

Notes et références [1] [2] [3] [4] [5] [6]

https:/ / lkml. org/ lkml/ 2012/ 6/ 22/ 359 https:/ / lkml. org/ lkml/ 2012/ 6/ 30/ 116 https:/ / www. kernel. org/ Le message sur wikisource Linus Torvalds a annoncé publiquement qu'il travaillait sur un nouveau système d'exploitation le 25 août 1991 2010… l’odyssée de l’informatique ? (http:/ / www. itrmanager. com/ tribune/ 265/ 2010-odyssee-informatique-br-sabine-bohnke-fondatrice-cabinet-sapientis. html), Sabine Bohnké, 25 janvier 2010]

[PDF] The Linux Foundation, «  Linux Kernel Development (http://www.linuxfoundation.org/publications/whowriteslinux.pdf) », 2009. Consulté le 4 février 2010 [8] Open Source : 75% des contributeurs de Linux sont rémunérés (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39712463,00. htm) sur zdnet.fr [9] Le message de Linus sur LKML (https:/ / lkml. org/ lkml/ 2011/ 5/ 23/ 358) [10] Sortie du noyau 2.6.18 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2006/ 09/ 20/ 21352. html) [11] Sortie du noyau 2.6.19 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2006/ 11/ 30/ 21677. html) [12] Sortie du noyau 2.6.20 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2007/ 02/ 04/ 21986. html) [13] Sortie du noyau 2.6.21 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2007/ 04/ 26/ 22398. html) [14] Sortie du noyau 2.6.22 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2007/ 07/ 09/ 22676. html) [15] Sortie du noyau 2.6.23 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2007/ 10/ 10/ 23088. html) [16] Sortie du noyau 2.6.24 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2008/ 01/ 25/ 23529. html) [17] Sortie du noyau 2.6.25 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2008/ 04/ 17/ 23919. html) [18] Sortie du noyau 2.6.26 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2008/ 07/ 14/ 24297. html) [19] Sortie du noyau 2.6.27 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2008/ 10/ 10/ 24559. html) [20] Sortie du noyau 2.6.28 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2008/ 12/ 25/ 24808. html) [21] Sortie du noyau 2.6.29 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2009/ 03/ 24/ 25162. html) [22] Sortie du noyau 2.6.30 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2009/ 06/ 10/ 25555. html) [23] Sortie du noyau 2.6.31 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2009/ 09/ 10/ 25848. html) [24] Sortie du noyau 2.6.32 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2009/ 12/ 03/ 26207. html) [25] Sortie du noyau 2.6.33 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2010/ 02/ 25/ 26478. html) [26] Sortie du noyau 2.6.34 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2010/ 05/ 17/ 26852. html) [7]

[27] Sortie du noyau 2.6.35 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2010/ 08/ 02/ 27164. html) [28] Sortie du noyau 2.6.36 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2010/ 10/ 21/ 27463. html) [29] Sortie du noyau 2.6.37 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ 2011/ 01/ 05/ 27723. html)

125

Noyau Linux

126

[30] Sortie du noyau 2.6.38 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ le-noyau-linux-est-disponible-en-version-2638) [31] Sortie du noyau 2.6.39 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ sortie-du-noyau-linux 2639) [32] Sortie du noyau 3.0 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ le-noyau-linux-est-disponible-en-version 30) [33] Sortie du noyau 3.1 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ sortie-du-noyau-linux 31) [34] Sortie du noyau 3.2 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ le-noyau-linux-3-2-est-disponible) [35] Sortie du noyau 3.3 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ sortie-du-noyau-linux-3-3) [36] Sortie du noyau 3.4 sur LinuxFr.org (http:/ / linuxfr. org/ news/ sortie-officielle-du-noyau-linux-3-4) [37] Distribution du noyau Linux (http:/ / www. kernel. org/ pub/ linux/ kernel/ ) [38] http:/ / www. kernel. org [39] "NOTE! I detest the centralized SCM model" Message de Torvalds sur la Kernel Mailing List (http:/ / lwn. net/ Articles/ 131669/ ) [40] Linux Torvalds, «  Kernel SCM saga.. (http:/ / lkml. indiana. edu/ hypermail/ linux/ kernel/ 0504. 0/ 1540. html) », 2005. Consulté le 5 nov. 2009 [41] Linux Kernel Mailing List, «  Linux 2.6.12 (http:/ / marc. info/ ?l=git-commits-head& m=111904216911731) », 2005-06-17 [42] Graphique sur Top500.org (http:/ / www. top500. org/ charts/ list/ 38/ osfam)

GNU GNU

Famille

Type Unix

Langue

Multilingue

Type de noyau

Micronoyau

État du projet

Actif

Plates-formes

i386, x86-64

Entreprise / Développeur

Projet GNU

Licence

GNU GPL

États des sources

Logiciel libre

Méthode de mise à jour En continu Site web

www.gnu.org

[1]

GNU est un système d'exploitation libre lancé en 1984 par Richard Stallman et maintenu par le projet GNU. Son nom est un acronyme récursif qui signifie en anglais « GNU's Not UNIX » (littéralement, « GNU n'est pas UNIX »). Il reprend les concepts et le fonctionnement d'UNIX[2]. Le système GNU permet l'utilisation de tous les logiciels libres, pas seulement ceux réalisés dans le cadre du projet GNU. Il existe à ce jour deux distributions GNU. Le symbole de GNU est un gnou ; le logo a été dessiné par Étienne Suvasa.

GNU

127

Historique L'esprit Hacker et le Projet GNU Le projet GNU est lancé par Richard Stallman en 1984, alors qu'il travaillait au laboratoire d'intelligence artificielle du MIT, afin de créer un système d'exploitation libre et complet et, d'après ses mots, « ramener l'esprit de coopération qui prévalait dans la communauté hacker dans les jours anciens ». Il n'était pas question alors de propriété intellectuelle, et tous les codes sources, distincts, s'échangeaient librement. Cette pratique était la règle dans les premiers temps des mainframes, dont les sources étaient fournis sur simple demande et librement modifiables par les clients jusqu'au début des années 80[3]. Baby GNU

On ne peut pas réellement comprendre ce qu'est le projet GNU si on en néglige les motivations, relevant de l'éthique et de la philosophie politique. Il vise en effet à ne laisser l'homme devenir ni l'esclave de la machine et de ceux qui auraient l'exclusivité de sa programmation, ni de cartels monopolisant des connaissances en fonction de leurs seuls intérêts. Le projet GNU œuvre pour une libre diffusion des connaissances, ce qui n'est pas sans implications politiques, éthiques, philosophiques et sociales, ou sociétales. Il s'agit d'ailleurs du modèle de coopération qui a toujours été celui des universités.

Richard Stallman, créateur du projet GNU et père du logiciel libre.

La Philosophie du Logiciel Libre et la FSF En 1985, Stallman crée donc la Free Software Foundation, structure logistique, légale et financière du projet GNU. La FSF finance également des développeurs pour contribuer au projet, une proportion substantielle des logiciels et documents ayant été (et étant encore) réalisée par des bénévoles. À ce titre, des communautés universitaires ou scientifiques, américaines et internationales, contribuent énormément à la viabilité de ces projets. En janvier 2004, l'UNESCO élève le logiciel libre au rang de patrimoine mondial de l'humanité et confère à GNU la valeur symbolique de « Trésor du monde »[4].

Une influence grandissante Alors que la réputation de GNU grandissait, des entreprises intéressées ont commencé soit à contribuer au développement, soit à revendre les logiciels du projet GNU et à offrir du support technique. La principale de ces sociétés est Cygnus Solutions, qui fait maintenant partie de Red Hat. À partir de 1990, le système GNU dispose de son propre éditeur de texte (Emacs), d'un compilateur très performant (GCC), d'un Débogeur (GDB) d'un langage de script (Bash), et de la plupart des bibliothèques système (comme glibc) d'une distribution Unix standard. Le principal composant encore manquant étant le noyau, qui sera finalement amené de l'extérieur par le projet linux. GNU est toujours en cours de développement, car son noyau officiel, GNU Hurd reste incomplet et l'ensemble des composants GNU ne sont pas compatibles avec ce dernier. Pour cette raison, la plupart des utilisateurs de GNU utilisent le noyau tiers Linux.

GNU

128

Le système GNU Caractéristiques techniques Au début de la création de GNU, le système d'exploitation UNIX était déjà largement répandu et son architecture considérée comme suffisamment robuste par les universitaires et les ingénieurs. GNU fut donc conçu pour être compatible avec ce système, par l'implémentation du code source UNIX en logiciel libre et l'écriture de nouveaux composants, afin d'obtenir un équivalent libre. GNU se définit dès l'origine comme une plate-forme universelle dédiée à tous les logiciels libres, pas seulement ceux maintenus par le projet GNU. GNU en lévitation par Nevrax Design Team « Le système GNU comprend des programmes qui ne sont pas des logiciels GNU, ce sont des programmes qui ont été développés par d'autres, dans le cadre d'autres projets, pour leurs buts propres, mais qu'on peut réutiliser, car ce sont des logiciels libres[5]. »

Le système GNU avec le noyau Hurd reste cependant à l'état de projet (bien que la plupart du système soit fonctionnel pour les développeurs et utilisateurs). On peut pourtant le découvrir en symbiose avec des projets connexes (comme Debian), ou concurrents d'une partie (comme Linux).

Les composants du système GNU Le système GNU est composé exclusivement de logiciels libres. Ces composants se présentent sous la forme de paquets logiciels maintenus et distribués par le projet GNU. Parmi la liste des paquets GNU, on retrouve la collection de compilateurs GNU, le débogueur GDB, les outils binaires GNU, le shell Bash, la bibliothèque C GNU, les outils de base GNU, l'assembleur GNU ou le noyau Hurd.

Les distributions GNU Il existe à ce jour deux distributions GNU : • Arch Hurd • Debian GNU/Hurd GNU est par ailleurs utilisé par des millions de personnes avec GNU/Linux, composé du noyau Linux accompagné du cortège de programmes GNU (d'où le nom plus exact de GNU/Linux); la plupart des composants GNU sont par ailleurs utilisés dans les systèmes FreeBSD, NetBSD et OpenBSD.

Les variantes du système GNU/Linux (souvent appelé Linux) est une variante du système d'exploitation GNU fonctionnant avec le noyau Linux. Le projet GNU avait originellement prévu le développement du noyau Hurd pour compléter le système, mais au début des années 1990, Hurd ne fonctionnait pas encore et son développement rencontrait encore des difficultés. L'arrivée du noyau Linux permit l'utilisation du système GNU sur les ordinateurs animés par des microprocesseurs de la famille Intel x86, en favorisant sa large diffusion par la complémentarité des projets.

GNU

129

Support de la FSF Les distributions GNU/Linux entièrement libres sont peu nombreuses. Le fait de n'offrir aucun logiciel propriétaire dans la distribution standard n'est pas suffisant, la FSF demande également de ne pas faciliter leur installation : les dépôts liés à la distribution ne doivent pas en contenir et la documentation diffusée par la distribution ne doit pas faciliter l'installation de tels logiciels. Ces distributions sont soutenues par la FSF lorsque ces critères sont respectés[6], parmi elles on retrouve gNewSense, Trisquel, Ututo, Venenux, BLAG, Musix GNU+Linux, Kongoni, Dragora et Dynebolic. Toutes les variantes du système GNU/Linux approuvées par la FSF utilisent aujourd'hui le noyau Linux-libre.

Juridique Les licences GNU GPL, GNU LGPL et GNU FDL ont été écrites pour GNU mais sont également utilisés par des projets dissociés. Ces licences sont employées par une majorité de logiciels libres, notamment la licence GPL, qui ne font pas nécessairement partie du projet GNU.

Notes et références [1] http:/ / www. gnu. org/ [2] certains composants restent cependant inspirés des environnments Lisp avec GNU Guile, le langage d'extension officiel du projet, ou GNU Emacs, le 1er projet du système GNU. [3] Linux Handbook : A Guide to IBM Linux Solutions and Resources, SG24-7000-01, IBM Redbooks, 2005

(en) GNU et le logiciel libre: deux trésors de l'humanité selon l'UNESCO (http://www.fwtunesco.org/ ?FWT_ATM_Treasure_List:News:Free_Software_as_a_World_Treasure). [5] Citation de Richard Stallman dans Le projet GNU (http:/ / www. gnu. org/ gnu/ thegnuproject. fr. html) [6] Liste des distributions GNU/Linux entièrement libres (http:/ / www. gnu. org/ distros/ free-distros. fr. html) [4]

Linux GNU/Linux

Famille

UNIX

Langue

Multilingue

Type de noyau

Linux

État du projet

en développement constant

Plates-formes

x86, x86-64, Itanium, DEC Alpha, ARM, AVR32, Blackfin, C6x, ETRAX CRIS, FR-V, Hexagon, H8, M32R, m68k, Microblaze, MIPS, MN103, OpenRISC, PA-RISC, PowerPC, s390, S+core, SuperH, SPARC, TILE64, Unicore32, Xtensa

Entreprise / Développeur

Projet GNU, Linus Torvalds, communauté de programmeurs.

Linux

130

États des sources

Logiciel libre

Dernière version stable

3.4.4

Dernière version avancée

3.5-rc5

Environnement graphique

X11 (GNOME, KDE, Xfce, E16/E17, LXDE, Openbox, Awesome, etc) + Interface en ligne de commande.

Site web

GNU

[1]

(22 juin 2012) []

[2]

[1]

(30 juin 2012) []

et Linux

[1]

Linux ou GNU/Linux, est un système d'exploitation libre fonctionnant avec le noyau Linux. C'est une implémentation libre du système UNIX respectant les spécifications POSIX. Ce système est né dans le milieu hacker de la rencontre entre le mouvement émancipateur du logiciel libre et le modèle de développement collaboratif et décentralisé via Internet. Son nom vient du créateur du noyau Linux, Linus Torvalds. Linux est le système le plus utilisé sur les super-ordinateurs et les smartphones. Sur les serveurs informatiques, le marché est partagé avec les autres Unix et Windows. Il est largement utilisé comme système embarqué dans les appareils électroniques : télévision, modem, GPS, etc. Il est en revanche moins utilisé sur sa plate-forme d'origine, les ordinateurs personnels. Le système avec toutes ses applications est distribué sous la forme de distributions Linux comme Ubuntu, Red Hat Enterprise Linux, Debian et Slackware.

Histoire Le projet GNU Le 27 septembre 1983, Richard Stallman dévoile dans la pure tradition hacker son projet de développer un système d'exploitation compatible Unix appelé GNU[2], en invitant la communauté hacker à le rejoindre et participer à son développement. Cette annonce succède à la « guerre » déclarée par Symbolics au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à la disparition de la communauté hacker Lisp[3]. Il annonce que le système pourra être utilisé et partagé librement par tous comme c'est le cas avec l'éditeur de texte Emacs[4]. Concrètement il relate l'effort à accomplir, dont on Richard Stallman, initiateur du projet GNU visant distingue déjà en 1985 certaines pièces maîtresses : le compilateur à écrire un système d'exploitation entièrement GCC finalisé dès juin 1984[4], une version GNU Emacs compatible libre UNIX, etc. L'effort sera opiniâtrement poursuivi, et au début des années 1990, le projet GNU possède une version utilisable de presque tous les éléments d'un système d'exploitation avec une interface en mode texte : outre ceux cités précédemment, un shell, des bibliothèques logicielles, les commandes Unix, les outils de développement. Mais il manque l'élément central, le noyau de système d'exploitation. Le projet GNU initie alors en 1990 le projet de production d'un noyau nommé Hurd. Selon Thomas Bushnell, l'architecte initial du projet Hurd, l'idée initiale était d'adapter le noyau BSD 4.4-lite[5], et avec le recul « il est parfaitement clair pour moi que celui-ci aurait magnifiquement réussi et la face de l'informatique en aurait été changée » [6],[5]. Stallman confirmera plus tard que l’université de Californie travaillait à combler les parties manquantes pour transformer BSD en un système d’exploitation complet et librement redistribuable[7]. Malgré une collaboration étroite avec les hackers de Berkeley et leur leader Keith Bostic[7], le code propriétaire d'AT&T mélangé au code BSD n'est pas supprimé[7], si bien que Stallman décide, à la place, d'utiliser le

Linux micro-noyau Mach, qui s'avérera extrêmement pénible à faire progresser. Le travail du projet GNU forme aujourd'hui une part importante d'un système d'exploitation actuel basé sur le noyau Linux. Une querelle sémantique a, pour cette raison, éclaté ces dernières années concernant l'appellation GNU/Linux[8],[9] afin de faire référence au système dans son intégralité.

Naissance du noyau Linux En 1991, les compatibles PC dominent le marché des ordinateurs personnels et fonctionnent généralement avec les systèmes d'exploitation MS-DOS, Windows ou OS/2. Les PC basés sur le microprocesseur Intel 80386, vendus depuis 1986, commencent à être abordables. Mais les systèmes grand public restent attachés à la compatibilité avec les anciens processeurs 16 bits d'Intel et exploitent mal les capacités 32 bits et l'unité de gestion mémoire du 80386. C'est cette année que l’étudiant finlandais Linus Torvalds, indisposé par la faible disponibilité du serveur informatique UNIX de l’université d'Helsinki, entreprend le développement d’un noyau de système d'exploitation, qu’on appellera plus tard le « noyau Linux ». Linus désire alors surtout comprendre le fonctionnement de son ordinateur basé sur un Intel 80386. Linus Torvalds fait son apprentissage avec le système d’exploitation Minix. Comme le concepteur de Minix — Andrew Tanenbaum — refuse d’intégrer les Linus Torvalds, initiateur, et contributions visant à améliorer Minix, Linus décide de programmer un aujourd’hui coordinateur du noyau Linux remplaçant de Minix. Il commence par développer un simple émulateur de terminal, qu’il utilise pour se connecter via un modem au serveur informatique de son université. Après l’ajout de diverses fonctionnalités dont un système de fichiers compatible avec celui de Minix, Linus oriente son projet vers quelque chose de plus ambitieux : un noyau aux normes POSIX. À ce noyau, il adapte de nombreux composants disponibles du système d’exploitation GNU pour obtenir un système d’exploitation plus complet. Le 26 août 1991, il annonce[10] sur le forum Usenet news:comp.os.minix qu'il écrit un système d'exploitation, mais en tant que « hobby, qui ne sera pas grand et professionnel comme gnu ». Le 5 octobre 1991, il annonce la disponibilité d’une ébauche de la version 0.02 de son noyau, la version 0.01 ayant eu une diffusion plus que confidentielle. Les messages en question et leurs traductions sont disponibles sur Wikisource. Enfin en février 1992, la version 0.12 est diffusée sous la Licence publique générale GNU (GNU GPL) à la place de la licence ad hoc qui interdisait jusque-là la redistribution commerciale[11]. Depuis, des centaines de passionnés et des entreprises de toutes tailles participent au projet, dont Linus Torvalds est toujours le coordinateur. Eric Raymond décrit dans l'essai La Cathédrale et le Bazar (2001) le modèle de développement du noyau Linux et d’une partie des logiciels libres[12]. Initialement appelé Freax par son créateur, le projet trouve son nom définitif grâce à Ari Lemmke[13], administrateur du serveur FTP ftp.funet.fi, qui héberge le travail de Linus Torvalds dans un répertoire nommé Linux. C’est la première apparition d’un terme composé à partir de « Linus » et « UNIX », qui deviendra par la suite une marque déposée au nom de Linus Torvalds. Le manchot Tux, dessiné par Larry Ewing en 1996, devient la mascotte du projet.

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Diffusion du système À l'origine, « Linux » était uniquement le nom du noyau du système d'exploitation. Pour installer un système opérationnel basé sur le noyau Linux, il fallait être un expert capable de trouver les logiciels nécessaires, et de les installer un à un de manière à former un système cohérent. Rapidement, des ensembles de logiciels formant un système complet prêt à l'usage ont été disponibles : ce sont les premières distributions Linux. On peut citer par ordre chronologique[14] : • deux disquettes 5,25 pouces boot et root créées par HJ Lu, et contenant un minimum de logiciels • MCC Interim Linux, une collection de disquettes sortie en février 1992 • TAMU 1.0A faite par la Texas A&M University pour ses besoins internes, mais distribuée, et première distribution incluant X Window • Softlanding Linux System sortie en mai 1992, qui sera reprise pour faire Slackware • Yggdrasil Linux/GNU/X sortie en décembre 1992, première distribution avec possibilité de live CD • Slackware, sortie en juillet 1993 et plus ancienne distribution encore maintenue • Debian, sortie en août 1993, et une des principales distributions actuelles Dans la prise en compte progressive de l’intérêt commercial de Linux, dont on peut citer quelques manifestations : le lancement en février 1998 de l’Open Source Initiative ; l’annonce en juillet 1998 du support d’Oracle Corporation, qui porte et supporte sa célèbre base de données sous Linux ; l’entrée en bourse de Red Hat le 11 novembre 1999 ; celle de Geeknet — alors appelé « VA Linux » — le mois suivant qui marque le sommet d’une bulle spéculative ; le support massif apporté par le géant IBM, qui y dépense son premier milliard de dollars en 2001[15], emploie en 2005 près de trois-cents développeurs du noyau Linux, et organise à partir de 2003 la riposte légale lors de l’attaque du SCO Group qui affirmait posséder des droits d’auteurs sur le noyau Linux (voir l’article SCO contre Linux) ; l’acquisition en octobre et novembre 2003 de Ximian puis de SUSE par l’entreprise américaine Novell[16]. C’est dans le monde des serveurs informatiques que Linux a eu le plus d’impact, notamment avec le très populaire LAMP. Sur les serveurs, Linux a souvent été utilisé pour remplacer d’autres systèmes de Type Unix et se retrouve être un des acteurs majeurs. Dans les systèmes embarqués, Linux est fréquemment utilisé avec les outils uClibc et BusyBox qui ont été développés pour le matériel particulièrement limité en capacité mémoire. En outre, le fait de pouvoir compiler le noyau Linux avec des options spécialement adaptées au matériel cible donne aux développeurs de nombreuses possibilités d’optimisation.

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L'esprit Hacker et la Philosophie du Logiciel Libre Dans son ouvrage intitulé « The Daemon, the Gnu, and the Penguin », Peter Salus explique que ce système est né de la rencontre du mode opératoire hacker avec les principes du mouvement du logiciel libre, les philosophies hacker et du logiciel libre apparaissant bien comme deux facettes du même objet.

Logiciel libre La différence essentielle de GNU/Linux par rapport à d’autres systèmes d’exploitation concurrents — comme Mac OS, Microsoft Windows et Solaris — est d’être un système d’exploitation libre, apportant quatre libertés aux utilisateurs, définies par la licence Licence publique générale GNU (GPL), les rendant indépendants de tout éditeur et encourageant l’entraide et le partage. Un logiciel libre n’est pas nécessairement gratuit, et inversement un logiciel gratuit n’est pas forcément libre. Ce ne sont pas non plus des logiciels libres de droits : c’est en vertu de leurs droits d’auteurs que les contributeurs d’un logiciel libre accordent les quatre libertés, qui sont d’« utiliser le logiciel sans restriction », d’« étudier le logiciel », de le « modifier pour l’adapter à ses besoins » et de le « redistribuer sous certaines conditions précises ».

Le C « inversé » est le symbole du copyleft, l’« opposé » du symbole copyright

Certaines licences sont fondées sur le principe du copyleft, c’est-à-dire sur le principe de réciprocité : une œuvre dérivée d’un logiciel sous copyleft doit à son tour être libre. C’est le cas de la licence libre la plus utilisée, notamment par le noyau Linux lui-même : la licence GNU GPL écrite par Richard Stallman. L’ouverture du code source, l’un des quatre critères correspondant à la notion de logiciel libre, a des avantages théorisés entre autres par Eric Raymond, comme la correction rapide des bogues, et notamment la correction des failles de sécurité. C’est le refus du principe de sécurité par l’obscurité.

Interopérabilité GNU/Linux n’aurait pu se développer sans la présence de protocoles standardisés utilisés sur Internet. Un bon nombre de logiciels libres sont d’ailleurs des implémentations de référence, comme Apache. Les partisans des logiciels libres sont donc des partisans constants de l’interopérabilité. Ils mettent en avant les formats ouverts, des formats de données dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d’accès ni de mise en œuvre, afin de ne pas dépendre d’un seul logiciel. Citons dans cette optique Mozilla Firefox, qui tente de respecter scrupuleusement les recommandations émises par le World Wide Web Consortium, Jabber, qui a donné naissance au standard XMPP reconnu par l’Internet Engineering Task Force dans le domaine de la messagerie instantanée ou encore les suites LibreOffice et Calligra, qui ont lancé le standard OpenDocument dans le domaine de la bureautique. Dans d’autres domaines, il n’existe pas d’organisme ou d’accord de standardisation reconnus. Le marché est alors morcelé entre divers vendeurs qui ont chacun leur technologie ou sous la domination d’un acteur économique prédominant qui ferme ses formats ou protocoles. Le premier cas de figure prévaut dans la guerre des messageries instantanées et est en partie résolu par des logiciels multiprotocoles comme Pidgin ou Kopete. Les formats des suites Microsoft Office successives et le protocole Server Message Block qui permet de partager des fichiers et des imprimantes entre différents ordinateurs d’un réseau Microsoft Windows tombent dans la deuxième catégorie. Ces formats et protocoles sont souvent pas ou mal documentés. L’interopérabilité passe alors nécessairement par la rétro-ingénierie.

Linux Cela peut nécessiter un travail important, travail par ailleurs illégal aux États-Unis mais légal en Europe (tant qu’on reste dans le cadre de l’interopérabilité) ; aujourd’hui, OpenOffice.org permet de lire la très grande majorité des fichiers aux différents formats DOC, et le logiciel Samba permet de participer aux réseaux Windows. Plus problématique du point de vue des logiciels libres sont les formats et protocoles nécessaires à l’interopérabilité, mais verrouillés techniquement ou légalement : gestion des droits numériques, brevets logiciels, Directive EUCD, Digital Millennium Copyright Act, etc. Unifix Linux 2.0 de la société allemande Unifix (et Linux-FT de Lasermoon) sont également certifiés POSIX.1 FIPS 151-2[17],[18] (Federal Information Processing Standard[19]). Noyau 1.2.13[20].[Quoi ?] Sur le site Debian, il est expliqué que « les normes de POSIX ne sont pas gratuites et la certification POSIX.1 (et FIPS 151-2) est très chère »[21].

Communautés De nombreuses associations, connues sous le nom de Groupe d’utilisateurs GNU/Linux (Linux Users Group en anglais), cherchent à promouvoir GNU/Linux et, par extension, les logiciels libres, par le biais de rencontres où des démonstrations de Linux sont faites, des formations, et pour ceux qui le souhaitent des installations sur leur ordinateur. De nombreuses communautés existent sur Internet afin d’aider les débutants comme les professionnels. Citons le site Léa-Linux, le site d’informations collaboratif Linuxfr.org, qui aide les utilisateurs dans leur apprentissage des bases de GNU/Linux grâce à un réseau IRC très actif. Et les projets Proselux [22], Groupe de parrains Linux [23] ou encore Parrain-Linux [24] permettent aux « linuxiens » de se rencontrer pour s’entraider. De même, il existe de nombreux sites regroupant des tutoriels ainsi que des howto.

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Distributions Les logiciels libres sont développés de manière collaborative, souvent indépendamment les uns des autres, et peuvent être librement redistribués. Il s’ensuit une particularité du monde Linux : la séparation fréquente entre ceux qui développent les logiciels et ceux qui les distribuent. On appelle distribution Linux une solution prête à être installée par l’utilisateur final comprenant le système d’exploitation (GNU, BSD…), le noyau Linux, des programmes d’installation et d’administration de l’ordinateur, un mécanisme facilitant l’installation et la mise à jour des logiciels comme RPM ou APT ainsi qu’une sélection de logiciels produits par d’autres développeurs. Une distribution peut par exemple choisir de se spécialiser sur l'environnement de bureau GNOME ou KDE. Elle est également responsable de la configuration par défaut du système (graphisme, simplicité…), du suivi de sécurité (installations de mise à jour) et plus généralement de l’intégration de l’ensemble. La diversité des distributions permet de répondre à des besoins divers, qu’elles soient à but commercial ou non ; orientée serveur, bureautique ou embarqué ; orientée grand public ou public averti ; généraliste ou spécialisée pour un usage spécifique (pare-feu, routeur réseau, grappe de calcul, etc.) ; certifiées sur un matériel donné ; ou tout simplement entièrement libres, c’est-à-dire dépourvues de tout code propriétaire. La plupart des distributions sont dérivées d'une autre distribution. Ainsi, comme illustré dans la ligne temporelle des distributions Linux, on constate que trois distributions sont à l'origine de la plupart des autres : • Slackware, apparue en 1993, qui est aujourd’hui la plus ancienne distribution encore en activité, toujours maintenue par Patrick Volkerding ;

Ligne temporelle des distributions Linux

• Debian, éditée par une communauté de développeurs ; • Red Hat, éditée par l’entreprise américaine du même nom qui participe également au développement de Fedora De nombreuses autres distributions plus ou moins spécialisées existent, étant pour la plupart dérivées des projets sus-cités. Par exemple voici quelques distributions spécialisées « environnement de bureau » : Ubuntu, éditée par Canonical Ltd. qui est dérivée de Debian ; MEPIS, également fondée sur Debian ; Zenwalk, dérivée de Slackware ; Mandriva Linux, dérivée de Red Hat, aujourd’hui éditée par la société française de même nom. Il existe également des distributions dites Live CD, dont l’une des plus célèbres est Knoppix[25], qui offrent la possibilité de démarrer un système d’exploitation Linux complet et d’accéder à de nombreux logiciels à partir du support (CD, DVD ou clé USB) sans installation préalable sur le disque dur, et sans altérer son contenu. Cette souplesse d’utilisation les rend très populaires pour les démonstrations d’utilisation de Linux, et sont même utilisées comme outils de maintenance système. Parmi les distributions Linux entièrement libres recommandées par la Free Software Foundation, on peut citer Trisquel et gNewSense. Enfin, Linux From Scratch est un livre qui, à partir de rien, ou presque, les source des logiciels, propose au lecteur de construire sa propre distribution GNU/Linux.

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Principales distributions GNU/Linux • • • • • • • • • • • •

Archlinux BackTrack (basée sur Ubuntu) Debian Fedora Gentoo Mageia Linux Mint (basée sur Ubuntu) openSUSE (version grand public de SUSE) Red Hat Enterprise Linux Slackware SUSE Ubuntu (basée sur Debian)

Contrats OEM et détaxe Windows Article connexe : Vente liée. Un des enjeux qui se posent pour les distributions GNU/Linux est de nouer des partenariats avec des fabricants d’ordinateurs afin qu’il devienne plus facile de trouver un ordinateur préinstallé sous GNU/Linux. Car même si certaines distributions affirment avoir rendu l’installation d’un système GNU/Linux aussi simple que celle des systèmes d’exploitation concurrents, le simple fait d’avoir à être au courant que d’autres systèmes existent, d’être prêt à accepter des changements dans ses habitudes et d’avoir à installer soi-même le système constitue un désavantage indéniable par rapport à la situation privilégiée dont jouissent les distributeurs de Microsoft Windows et de Mac OS X. Le système de Microsoft est en effet omniprésent et Apple est en même temps le fabricant des Macintosh. À défaut, les utilisateurs de GNU/Linux peuvent réclamer le remboursement de la part correspondante au prix du système d’exploitation et des logiciels qu’ils n’ont pas l’intention d’utiliser, lors de l’achat d’un ordinateur neuf, comme la loi de certains pays le permet[26]. Si la société Apple s’est montrée plusieurs fois coopérative face à de telles demandes, le remboursement de Microsoft Windows est en général long et difficile bien qu’actuellement une série de décisions de justice ait permis à certains consommateurs de se faire rembourser par les fabricants. Devant la difficulté d’obtenir ce remboursement fondé sur le CLUF, dès 1998, les associations Linuxfrench et AFUL ainsi que Roberto Di Cosmo ont lancé en réaction une action pour la détaxe Windows[27]. Cette situation existe en Europe et en Amérique du Nord, mais pas dans certains pays d’Amérique du Sud, où les distributions de GNU/Linux ont plus de part de marché que Windows[28]. Cette situation de quasi-monopole explique en partie la faible diffusion en Europe et en Amérique du Nord de Linux chez les particuliers. Un autre frein à l’adoption de GNU/Linux est l’incompatibilité avec les programmes binaires Windows (le développement de Wine permet de remédier partiellement à cette incompatibilité). La faible ressemblance entre GNU/Linux et Windows rend de plus nécessaire une certaine adaptation. La distribution Ubuntu est une des premières à s’orienter vers une utilisation bureautique[29].

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Depuis juillet 2009, Microsoft contribue au noyau Linux. En effet, Microsoft a publié plusieurs pilotes pour GNU/Linux, sous licence GPLv2, destinés à améliorer le support de son système de virtualisation propriétaire Hyper-V [30],[31].

Parts de marché Le concept de part de marché est un peu spécial dans le cas du noyau Linux. En effet comme les systèmes d'exploitation qui l'utilisent sont rarement "vendus", la mesure financière n'a aucun sens.

Déclaration de Microsoft au salon Solutions Linux 2010

Seul le nombre de machines l'utilisant régulièrement peut être compté. Si cela est aisé pour les superordinateurs (peu nombreux), cela devient plus difficile pour les postes clients (statistiques basées sur le user-agent HTTP), et encore plus incertain pour les systèmes embarqués, à l'exception des baladeurs, téléphones, et tablettes numériques.

Part de marché sur les systèmes embarqués Le noyau Linux équipe la plupart des systèmes embarqués, civils ou militaires (box, robots, aérospatial, drones...) Android/Linux a réalisé une croissance vertigineuse dans les téléphones portables[32].

Part de marché sur les super calculateurs Les GNU/Linux y sont très largement majoritaires[33]. • novembre 2011 : 89,20 % des TOP500

Part de marché sur les serveurs En 2010, Linux totalise 16,8 % des parts de marché pour les serveurs, toute utilisation confondue[34], selon une étude de l'International Data Corporation (IDC), en se basant sur les revenus générés. Part de marché sur les serveurs web Les systèmes d'exploitation de type Unix (donc en comptant aussi les *BSD) sont largement majoritaires, à 63,7 % le 27 avril 2012[35]: • 27 avril 2012 : 32,6 % Linux[36] En effet, les serveurs de type UNIX (et en l’occurrence, GNU/Linux) sont très facilement sécurisables, et gratuits en ce qui concerne les libres, comme GNU/Linux.

Part de marché sur les postes clients En avril 2010, une étude de XiTi réalisée régulièrement sur les systèmes utilisés par les visiteurs de 17 000 sites web professionnels européens donne 91,9 % de part de marché à Windows (55,6 % à Windows XP, 22,4 % à Windows Vista et 12,3 % à Windows 7), 5,3 % à Mac OS X et 0,9 % à Linux[37]. Une autre étude, du site Statcounter, établit la part de GNU/Linux dans le monde à : • juillet 2008 : 0,84 %[38] • janvier 2009 : 0,64 %[38] • juillet 2009 : 0,76 %[38] • janvier 2010 : 0,70 %[38] • juillet 2010 : 0,77 %[38] • janvier 2011 : 0,74 %[38]

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• juillet 2011 : 0,76 %[38] • janvier 2012 : 0,70 %[38] Le site netmarketshare établit la part de marché à : • • • • •

2007 : 0,67 %[39] 2008 : 0,83 %[40] 2009 : 1,01 %[41] 2010 : 1,00 %[42] 2011 : 1,06 %[43]

La vente liée au grand public de nombreux ordinateurs fonctionnant déjà sous Windows explique en partie la faible part de GNU/Linux sur les postes clients[réf. nécessaire].

Interfaces La ligne de commande Articles connexes : Shell Unix et Bourne-Again shell. De par la filiation avec UNIX, la ligne de commande (ou shell Unix) est toujours disponible dans GNU/Linux, quelle que soit la distribution Certaines distributions, notamment celles spécialisées dans les serveurs ou certaines tâches d’administration, utilisent uniquement la ligne de commande, en particulier pour sa faible consommation de ressources, due à l’absence d’interface graphique, mais surtout pour sa puissance d’action, liée à l’interopérabilité des commandes et la possibilité de générer des scripts.

Le terminal en ligne de commande,

très prisée par les experts Longtemps, de nombreuses opérations de configuration nécessitaient son utilisation, ce qui n’est plus vrai avec les distributions récentes dédiées à l’utilisation familiale. Néanmoins, les aides en ligne mentionnent souvent la démarche à suivre en ligne de commande, même lorsqu’une configuration graphique est possible : cette méthode est plus universelle dans le monde GNU/Linux, et souvent plus facile à expliquer pour la personne qui aide, et son interlocuteur n’a qu’à copier-coller l’indication.

Une interface graphique bien conçue permet de nos jours d’accomplir la grande majorité des tâches bien plus agréablement, mais ce n’est pas toujours le cas, particulièrement lorsque la tâche a un aspect répétitif ou non prévu. La ligne de commande, qui tire sa puissance de sa possibilité de combiner à l’infini des sous-tâches automatiques, et qui permet presque naturellement d’automatiser la tâche ainsi accomplie, peut alors se révéler plus efficace que l’interface graphique. Scientifiques, ingénieurs et développeurs comptent parmi ses plus fréquents utilisateurs. Interface graphique et ligne de commande peuvent aussi se compléter l’une et l’autre : KDE et GNOME sont livrés avec un terminal pour piloter, et donc, automatiser toutes les applications graphiques depuis la ligne de commande. Apple, très réputé pour ses interfaces graphiques — MacOS étant le premier système commercialisé avec la gestion des fenêtres et de la souris —, a également intégré un terminal en ligne de commandes compatible UNIX sur MacOS X.

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Applications Les programmes les plus connus en mode texte accessibles depuis la ligne de commande comprennent Vim, Emacs, sed et apt.[réf. souhaitée] Une partie de ces programmes peut aussi s’utiliser par l’intermédiaire d’une interface graphique. Par ailleurs, les programmes fonctionnant en mode console sont nombreux. Les raisons sont multiples : • raison historique : à l’origine, GNU/Linux était dépourvu d’environnement graphique ; • souci d’efficacité : les programmes qui n’utilisent pas l’environnement graphique demandent moins de ressources ; • souci de rapidité : ouvrir une console pour y taper une commande est souvent bien moins long que de passer par les divers menus d’un gestionnaire de fenêtres ou d’un environnement graphique ; • souci d’un meilleur contrôle. L’utilisation de ces programmes peut s’avérer difficile pour une personne n’étant pas habituée à travailler en mode texte[44]. Ils sont cependant très prisés par les administrateurs et développeurs expérimentés, et deviennent incontournables lors de hautes exigences dans ces domaines.

Gestionnaires X Window L’emploi du terme générique GNU/Linux est trompeur s’agissant de l’utilisation d’un ordinateur personnel. En effet, il existe plusieurs interfaces (ou gestionnaire de fenêtres) aux caractéristiques différentes, comme KDE, GNOME ou Xfce. Cependant, comme toutes ces interfaces sont fondées sur X Window, leurs applications peuvent cohabiter et elles offrent des points communs dont l’affichage de fenêtres à distance (y compris via des protocoles compressés et chiffrés comme ssh et nox) et le copier-coller simplifié : un texte sélectionné par la souris est automatiquement copié, un clic milieu (ou un clic molette, ou sur les deux boutons en même temps) suffit alors pour coller le texte à l’endroit désiré. Il n’y a donc jamais besoin du clavier pour effectuer un copier-coller sous X. Traditionnellement, l’interface d’un système d’exploitation fondé sur le noyau Linux était une interface sobre voire spartiate, centrée autour d’un gestionnaire de fenêtres (il en existe beaucoup, comme Window Maker ou IceWM) et d’une suite assez hétéroclite d’applications. L’inconvénient de ce système traditionnel est le temps nécessaire à personnaliser un tel environnement, et surtout la non standardisation des applications ainsi utilisées. Les applications que l’on peut voir sur la copie d’écran de droite (XMMS, RealPlayer, Mozilla Firefox, xterm, Gaim, Konqueror) suivent chacune leurs propres conventions : aspect, comportements, raccourcis clavier différents ; les copier-coller et glisser-déposer sont disparates…

Environnement graphique traditionnel (Window Maker) sous GNU/Linux avec un simple gestionnaire de fenêtres et une suite hétéroclite d’applications

Si individuellement des applications comme Vim ou Emacs peuvent effectivement avoir des aspects brillants, l’ensemble disparate de toutes ces applications en fait un système difficile à appréhender pour des utilisateurs débutants. Le temps consacré à apprendre une application et les réflexes ainsi acquis ne peuvent être appliqués aux autres applications, un avantage qu’apporte la standardisation de comportement des interfaces comme l’avait montré le Macintosh, avec par exemple le raccourci clavier utilisé pour quitter une application : Ctrl + Q ou Ctrl + X - Ctrl + C ou Ctrl + C ou juste q ou Esc ou encore :qa!, bye, quit ou exit, etc. L'utilisation de ce type d'environnement peut paraître déroutante aux utilisateurs habitués à d'autres solutions (telles KDE ou Gnome). Il présente en revanche l'avantage de la simplicité et de la souplesse de configuration et de personnalisation en fonction des besoins de chacun.

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Environnements de bureau L’état des lieux du précédent chapitre est décrit dans un manifeste[45] datant de 1996 ayant poussé Matthias Ettrich à fonder en réaction le projet KDE, puis Miguel de Icaza à fonder le projet GNOME l’année suivante, qui s’inspirent de Mac OS et de Windows sur le plan de l’ergonomie logicielle et de la standardisation des comportements. Ces deux projets sont devenus les fédérateurs de GNU/Linux sur le poste de travail. Chacun offre en effet : • aux programmeurs, un environnement de programmation très productif ainsi que des recommandations d’interfaces (en anglais : guidelines) permettant de produire plus vite des applications plus simples à utiliser ;

L’environnement KDE 4 avec le nouveau navigateur Dolphin et de nombreux nouveaux widgets

• aux traducteurs, une infrastructure. Ces deux environnements et leur myriade de logiciels sont traduits en plusieurs dizaines de langues[46] ; • aux artistes, des espaces de travail[47] pour exercer leurs talents ; • aux spécialistes de l’ergonomie, la possibilité de le rendre plus simple et plus cohérent[48] ; • aux applications externes, un environnement de référence dans lequel s’intégrer[49] ;

GNOME 3 avec la visionneuse Eye of Gnome et le navigateur de fichiers Nautilus

• et par conséquent, à l’utilisateur, un environnement complet, intégré et homogène ainsi qu’une suite d’applications essentielles : explorateur de fichiers, navigateur web, lecteur multimédia, client de messagerie, carnet d’adresses, lecteur PDF, gestionnaire d’images. Ces deux environnements de bureau ont atteint récemment une maturité certaine, citons l’année 2003 pour KDE[50], un peu plus tard pour GNOME. Très actifs, ces deux projets ont néanmoins l’intention de s’améliorer nettement pour leurs prochaines versions majeures ; les efforts dans ce sens sont concentrés au sein des projets Appeal pour KDE, et ToPaZ[51] pour GNOME.

L’environnement Xfce avec le gestionnaire de fichiers Thunar et divers autres logiciels

Techniquement, ils reposent tous deux sur de nombreuses technologies communes, au premier rang desquelles le système de fenêtrage X11. Pour éviter de dupliquer certains efforts, une zone informelle de collaboration entre ces projets du nom de Freedesktop.org a été mise en place. C’est dans l’approche de l’ergonomie (celle-ci étant relative au type d’utilisateur) et dans la conception du rôle d’un environnement de bureau qu’ils diffèrent : l’environnement KDE pousse loin la volonté d’intégration entre les applications, possède de très nombreuses fonctionnalités avancées et joue la carte de la configuration tout en veillant à avoir des bons choix par défaut ; GNOME se veut plus épuré et se consacre sur les tâches essentielles (reprenant la philosophie making things just work). Chacun plaît, par conséquent, à un public différent. On peut noter également la montée en puissance [réf. souhaitée]d’un troisième environnement de bureau appelé Xfce, qui vise à fournir un environnement complet fondé sur GTK+ comme GNOME, tout en restant plus léger que ce dernier ou KDE.

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Offre en logiciels Article connexe : Liste de logiciels populaires sur GNU/Linux. La communauté du logiciel libre a produit un grand nombre de logiciels utilisables dans de nombreux domaines. Voici des exemples de logiciels donnés à titre indicatif : • • • • •

la bureautique avec LibreOffice ou Calligra; Internet avec Mozilla Firefox, Konqueror, Epiphany, Mozilla Thunderbird, Pidgin, ou Transmission ; le multimédia avec Xine, MPlayer, VLC media player, XMMS, Totem ou Amarok ; le graphisme, avec GIMP, Inkscape ou Scribus ; la 3D avec Blender.

La plupart des distributions GNU/Linux proposent un programme (comme Synaptic) permettant de naviguer dans une liste de logiciels testés et préconfigurés spécialement pour une distribution. Ces programmes sont alors téléchargés et installés en quelques clics, avec un système de signature électronique permettant de vérifier l'authenticité et l'intégrité des logiciels proposés. Ces programmes sont ensuite mis à jour automatiquement. Certains logiciels propriétaires importants ont également une version GNU/Linux. C’est le cas de Opera, Adobe Flash Player, Adobe Acrobat Reader, NeroLinux ou Skype par exemple. La notion de portabilité désigne la capacité d’un programme à être utilisé sous différents systèmes d’exploitation ou architectures. Enfin, il est possible d’utiliser des logiciels faits pour Microsoft Windows sur un poste GNU/Linux grâce à une implémentation de l’API Windows sous GNU/Linux comme Wine. Des offres commerciales fondées sur Wine comme CrossOver permettent d’utiliser presque sans problèmes des logiciels tels Microsoft Office et Photoshop issus du monde Windows.

Jeux vidéo Il existe de nombreux[52] jeux disponibles sous GNU/Linux, gratuits ou payants, libres ou propriétaires. L’offre comporte aussi bien des petits jeux de bureautique (cartes, démineur, échecs, golf) que des jeux commerciaux récents (Enemy Territory: Quake Wars). Certains jeux sont conçus pour tourner nativement sous GNU/Linux (Quake III Arena ou 0AD par exemple), et d’autres peuvent être lancés à l’aide de programmes implémentant l’API Windows sous GNU/Linux. Il en existe plusieurs implémentations, dont certaines spécialement pour les jeux, permettant ainsi de faire fonctionner de Tux Racer nombreux jeux conçus pour Windows, dans des environnements comme Cedega et Wine (par exemple World of Warcraft) mais les grands éditeurs de jeux vidéo ne distribuent aucun de leurs jeux vidéo en version 100% compatible et supportant GNU/Linux. Le dernier recours des joueurs utilisant GNU/Linux consiste tout simplement à utiliser parallèlement Windows sur le même ordinateur grâce au multiboot ou à la virtualisation. Le fabricant de cartes graphiques ATI a pendant un temps développé ses propres pilotes pour GNU/Linux. Suite à son rachat par AMD, ATI a ouvert les spécifications de ses cartes début 2008 afin que les développeurs de Mesa 3D puissent mieux intégrer la gestion de ses cartes.

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Bibliothèques libres Les logiciels qui utilisent une bibliothèque libre peuvent fonctionner sur GNU/Linux et sur toutes les plates-formes où la bibliothèque est implantée. Ces bibliothèques peuvent ajouter une surcouche graphique sur des applications textuelles déjà existantes comme c’est le cas de Vim, mais elles servent surtout à développer des logiciels accessibles aux novices et disposant des fonctionnalités autorisées par les interfaces graphiques, comme le glisser-déposer, les manipulations à la souris, etc. D’autres applications comme Blender ou Google Earth sont un cas à part car ils utilisent la bibliothèque OpenGL destinée à la base à l’implémentation ainsi qu’à la gestion de programmes utilisant la 3D comme la 2D.

Émulation Plusieurs logiciels d’émulation existent permettant de simuler le fonctionnement de systèmes d’exploitation concurrents ou des environnements de jeu. Émulation d’ordinateurs Les programmes Steem et ARAnyM émulent une bonne partie des applications écrites pour les machines Atari, notamment les Atari ST et Atari TT. UAE (Unix Amiga Emulator) permet d’émuler le Commodore Amiga, Basilik les anciens Mac 68000 d’Apple. Tous ces émulateurs émulent les microprocesseurs de la famille 68000 de Motorola qui équipaient ces ordinateurs, ainsi que les coprocesseurs spécialisés de l’Amiga. MESS (souvent associé a MAME) permet d’émuler de la même façon un grand nombre d’ordinateurs personnels 8 bits. Il existe également des émulateurs spécialisés pour chacun de ces ordinateurs. Euphoric pour les Oric, FMSX pour les MSX, mais aussi des émulateurs Spectrum, Commodore, etc. Utilisation d’application pour Microsoft Windows Des applications développées pour Windows peuvent tourner sur un système GNU/Linux via les applications Wine et son dérivé commercial Cedega qui réimplémente[53] le fonctionnement des principales API de Microsoft Windows. Le microprocesseur n’est pas émulé, seules les fonctions des APS sont remappées à la volée sur les API utilisées nativement dans GNU/Linux. Par exemple : DirectX utilise OpenGL, la gestion de l’impression est relayée à CUPS ou LPR, des périphériques USB à libusb, les tablettes graphiques à XInput, etc. Cela permet dans de nombreux cas des performances proches de l’exécution native, tout en évitant les problèmes de certains pilotes de périphériques inhérents à Windows. Dans certains cas spécifiques, les performances de certaines applications peuvent se trouver dégradées. De nombreux utilitaires, applications de tous domaines et jeux s’exécutent parfaitement, mais pas tous. Le site de Wine référence les applications fonctionnant et celles posant problème. Virtualisation En outre, GNU/Linux ouvre également la possibilité d’obtenir une parfaite séparation entre plusieurs environnements virtuels tournant sur un seul ordinateur physique, en prenant en compte les modules de virtualisation présents dans les processeurs récents comme AMD-V sur AMD et Intel-VT (ou IVT) sur Intel. Ces environnements de virtualisation permettent d’exécuter des environnements différents ou plusieurs environnements similaires sur une même machine, tout en assurant une certaine sécurité dans la séparation des accès. Ce système est utilisé depuis longtemps par les mainframes d’IBM. IBM a d’ailleurs porté GNU/Linux sur celles-ci afin de permettre à ses clients de continuer à les utiliser avec un système plus moderne. KVM est, depuis la version 2.6.20 du noyau Linux, le système officiel de virtualisation de ce dernier. Couplé aux outils de QEMU, il permet de créer des ordinateurs virtuels tournant directement sur un noyau Linux non modifié et est capable d’accueillir un grand nombre de systèmes d’exploitation tels que Windows, Solaris, BSD, etc. KVM est au cœur de la stratégie de virtualisation de Red Hat.

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Linux Grace à son ouverture, le noyau Linux permet aussi, moyennant des modifications plus ou moins importantes, l’utilisation d’autres produits de virtualisation tels que : • Oracle VM VirtualBox, développé par Sun sous le nom de Virtualbox, avant que l’entreprise ne soit rachetée par Oracle Corporation, qui se distingue avant tout par une interface très conviviale permettant de gérer des machines virtuelles en environnement graphique. Virtualbox existe en version gratuite et en version payante, cette dernière offrant des fonctionnalités supplémentaires ; • Qemu, machine virtuelle libre • Xen, système de paravirtualisation orienté serveur, pouvant offrir des performances très élevées en ne recourant à aucune émulation matérielle, mais nécessitant que les systèmes d’exploitation « invités » soient modifiés afin d’atteindre ce niveau de performances. Xen est libre mais nécessite d’importantes modifications du noyau Linux ; • VMware, système de virtualisation professionnel, non libre, décliné en versions serveur et poste de travail ; • OpenVZ. • Bochs.

Prise en charge du matériel La prise en charge de l’équipement matériel est l’une des critiques principales faites à GNU/Linux. En effet, les matériels pour ordinateurs personnels ne sont pas forcément pris en charge directement par GNU/Linux et il n'existe pas toujours de pilote développé par le constructeur et compatible avec GNU/Linux. Certains fabricants fournissent systématiquement des pilotes pour Microsoft Windows et Mac OS X, alors que pour GNU/Linux, la communauté est souvent obligée de les développer elle-même, souvent par rétro-ingénierie. Parfois, la communauté préfère développer des pilotes libres stables bien que des pilotes propriétaires développés par les constructeurs existent (c’est le cas pour les cartes graphiques ATI ou Nvidia). Dans cette optique, les pilotes nécessaires pour faire fonctionner pleinement un ordinateur sont intégrés à la plupart des distributions GNU/Linux. Certains périphériques risquent de ne pas avoir de pilotes disponibles, notamment certaines imprimantes, modems, webcams, carte réseau/dongle Wi-Fi etc. Cependant, les utilisateurs de Windows ou Mac OS sont parfois également confrontés à des problèmes de pilotes lorsqu’ils installent une nouvelle version de leur système et l’absence de code source empêche une recompilation des pilotes propriétaires. Enfin, il arrive qu’il n’y ait des pilotes que pour GNU/Linux, et pas pour Windows ou Mac (supercalculateurs, serveurs Internet haut de gamme, consoles de jeu PlayStation, anciens périphériques dont le support a été arrêté par les constructeurs, etc.). Le matériel ancien peut être généralement recyclé sous GNU/Linux, car la pérennité des pilotes libres est également l’un des points forts de GNU/Linux. La première raison de cette situation est le faible impact de GNU/Linux chez les particuliers, ce qui n’incite pas les fabricants à investir dans le développement de pilotes pour cet environnement. La seconde raison est le refus de certaines distributions (Fedora ou Debian[réf. nécessaire][54], par exemple) d’embarquer des pilotes sous licences propriétaires, même quand ceux-ci existent, ce qui oblige l’utilisateur à les trouver et à les installer manuellement. Enfin, l’absence d’une API fixe dans le noyau GNU/Linux oblige les fabricants à délivrer des binaires des pilotes adaptés à chaque version du noyau[réf. nécessaire]. Les utilisateurs qui travaillent sur plusieurs plates-formes et qui ont besoin de ces pilotes peuvent trouver des versions développées par de tierces parties, mais de tels pilotes ne supportent généralement qu’un ensemble rudimentaire de fonctions, et n’apparaissent qu’après la sortie du matériel, avec un certain temps de latence. Il existe cependant des mécanismes pour faire fonctionner certains pilotes développés pour d’autres systèmes d’exploitation (comme NdisWrapper). Les webcams sont, par exemple, particulièrement concernées par cette absence de pilotes, mais le protocole USB video device class ou UVC permet de répondre à ce problème avec de nombreuses webcams supportant ce protocole[55].

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Linux Avec la démocratisation de GNU/Linux, certains grands constructeurs font des efforts pour développer ou fournir les informations nécessaires au développement de pilotes libres pour GNU/Linux, comme Creative Labs pour ses webcams ou cartes sons[56], Intel (processeurs, chipsets 3D, cartes réseau, etc.). Mais de nombreux autres composants nécessitent de vérifier la disponibilité de pilotes avant l’achat, s’ils sont destinés à une utilisation sous GNU/Linux. D'autre part, des assembleurs, tels que Dell[57], Asus — poussé par Intel[58] —, Linéo ou Everex, vendent des ordinateurs avec GNU/Linux préinstallé. Intel a une véritable stratégie pour s’imposer sur le marché des Ultra-Mobile PC en proposant aux constructeurs une plateforme construite autour de GNU/Linux (projet Moblin), c’est le cas récent de la machine Eee PC d’Asus et de plusieurs machines du même créneau.

Utilisation Serveur En raison de la relation de GNU/Linux avec UNIX, GNU/Linux s’est très rapidement imposé sur le marché des serveurs informatiques. Un point crucial a été la possibilité d’utiliser un système d’exploitation de type UNIX sur du matériel compatible PC, beaucoup moins cher que les solutions à base d’UNIX propriétaire et de matériel spécifique. De nombreux logiciels serveurs très demandés et très utilisés (serveur HTTP, base de données, groupware, serveur de messagerie électronique, etc.) sont disponibles gratuitement, en général sans aucune limitation, et fiables, la part de marché de GNU/Linux dans ce domaine a en conséquence crû rapidement. GNU/Linux ayant une réputation de stabilité et d’efficacité dans la maintenance, il remplit les exigences posées à tout système d’exploitation pour serveurs. De De nombreux serveurs de la plus, la modularité d’un système fondé sur le noyau Linux permet l’exploitation Wikimedia Foundation fonctionnent de serveurs dédiés à une tâche particulière. Le portage du noyau Linux sur de sous LAMP nombreux composants matériels fait que GNU/Linux est aujourd’hui utilisable (Linux-Apache-MySQL-PHP) sur toutes les architectures utilisées dans ce domaine. Le matériel utilisable est en conséquence considérable. Les derniers IBM eServer p5 et IBM eServer i5 sont par exemple supportés par IBM avec un système d’exploitation GNU/Linux et permettent d’y exécuter plusieurs systèmes GNU/Linux en parallèle. Les serveurs GNU/Linux sont exploités dans à peu près tous les domaines. Un des exemples les plus connus est résumé par l’acronyme LAMP, où GNU/Linux propulse un serveur web Apache associé à la base de données MySQL et au langage de programmation PHP (alternativement : Perl ou Python). GNU/Linux est également souvent utilisé comme serveur de fichiers, le plus souvent dans les réseaux Windows grâce au serveur Samba, moins souvent sous NFS ou AppleShare.

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Sécurité réseau GNU/Linux, qui jouit d’une bonne réputation en matière de sécurité et de performance (passage à l’échelle) est très utilisé dans le domaine des réseaux informatiques, par exemple comme passerelle, comme routeur, proxy ou comme pare-feu.

Ordinateur central La disponibilité du code source, et la possibilité qui en découle d’adapter le système à une tâche précise, a permis à GNU/Linux de faire son entrée dans les centres de calculs. Sur ce marché des ordinateurs centraux, gros ordinateurs très fiables optimisés pour le traitement massif de données, omniprésents dans les banques, les sociétés d’assurances et les grandes entreprises, GNU/Linux fait de plus en plus concurrence aux systèmes UNIX propriétaires qui étaient autrefois la norme.

Grappes de serveurs GNU/Linux a été très tôt utilisé dans le domaine des grappes de serveurs (en anglais : clusters), par exemple par le moteur de recherche Google à la fin des années 1990[59]. Dans cette configuration, associée à la notion de grille informatique, de simples ordinateurs tournant sous une distribution spécialisée de GNU/Linux travaillent indépendamment au sein d’un grand réseau d’ordinateurs.

Superordinateurs Les superordinateurs sont conçus pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les technologies connues, en particulier en termes de vitesse de calcul. En novembre 2006, selon TOP500, GNU/Linux fait tourner 74 % des cinq cents plus puissants ordinateurs du monde[60] (contre 20 % pour UNIX) dont les plus puissants, les deux serveurs Blue Gene d’IBM (40 960 et 131 072 processeurs). En novembre 2007, dans ce même TOP500, plus de 85 % des superordinateurs utilisent GNU/Linux, contre 6 % pour UNIX et 1,20 % pour Windows. En novembre 2008, 87,8 % des superordinateurs tournent sous GNU/Linux contre 4,60 % sous UNIX[61]. En novembre 2009, 446 superordinateurs (89,20 %) utilisent GNU/Linux et 5 seulement sont sous Windows (1 %)[62]. Le Jaguar, fabriqué par Cray Inc., était le plus puissant supercalculateur jusqu'en 2009 ; il fonctionne avec une version de GNU/Linux appelée Cray Linux Environment[63]. Le Roadrunner d’IBM, moins puissant que le Jaguar, mais qui fut le premier à avoir officiellement dépassé la puissance symbolique de 1 pétaFLOPS, fonctionne sous la distribution GNU/Linux Fedora[64].

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Embarqué GNU/Linux se trouve aussi au cœur de nombreux appareils informatiques ou électroniques grand public, et parfois sans que l’usager le sache. Il s’agit notamment d’équipement réseau et de petits appareils numériques destinés à la consommation de masse, équipés en général d’un processeur spécialisé économe en énergie et d’une mémoire flash. Le succès de GNU/Linux dans ce domaine tient, ici comme ailleurs, à ce que les fabricants apprécient de pouvoir d’une part adapter le logiciel à leurs besoins (consommation, interface, fonctions annexes, etc.) et d’autre part de bénéficier de l’expérience et du travail d’une communauté active.GNU/Linux est aussi apprécié dans ce domaine pour sa fiabilité, sa résistance aux attaques des pirates informatiques sur les réseaux et bien sûr sa gratuité. Des forums de coopération spécialisés aident les fabricants de ces produits en mettant à disposition instructions, programmes et exemples de codes, et en s’efforçant de standardiser les interfaces de programmations de GNU/Linux dans l’embarqué. L’OSDL a lancé le 17 octobre 2005 la Mobile Linux Initiative pour accélérer la progression de GNU/Linux dans ce domaine.

PDA Sharp Zaurus SL-5500 avec l’interface graphique Qt Extended et le logiciel OpenZaurus fondé sur Linux

Réseaux et communication GNU/Linux fait tourner plusieurs routeurs dont certains modèles de Linksys, ainsi que divers terminaux fournis par des fournisseurs d’accès à Internet (comme la Freebox, la Neufbox de SFR ou la Livebox en France). Téléphones et assistants personnels GNU/Linux se retrouve également sur une gamme de téléphones portables (Linux phones : Motorola), sur l’assistant personnel Sharp Zaurus et les tablettes Internet Nokia 770, Nokia N800 et Nokia N810. Dans le domaine des assistants de navigation personnels, les systèmes GPS autonomes de TomTom sont conçus à partir d’une plate-forme Linux. Le système d’exploitation pour mobile Android, webOS (éditée par Palm avant son rachat par HP), MeeGo mais aussi Maemo, utilisé sur le Nokia N900, possèdent tous un noyau Linux. Multimédia Linux est utilisé dans des lecteurs de salon DivX, des téléviseurs et des décodeurs TNT, sur les démos "3e génération" comme la Dreambox et Vu+, sur des baladeurs audios comme ceux de SanDisk et sur les baladeurs multimédias d’Archos. Console de jeu La GP2X de GamePark, console de jeux vidéo portable La Pandora (console), console de jeu open source qui a un système d’exploitation Linux compilé pour processeurs ARM La PlayStation 3 de Sony pouvait utiliser Linux mais une mise à jour dite de sécurité a enlevé cette possibilité Robotique Le marché décollant des systèmes de robots ludiques utilise un OS Linux.

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Linux et la sécurité Article connexe : Liste des malwares Linux. GNU/Linux permet une stricte séparation des privilèges. Une des conséquences est que, sauf faille de sécurité permettant une élévation des privilèges[65], un ver ou un virus informatique ne peut accéder qu’à une partie des ressources et fonctionnalités d’un système GNU/Linux, mais ni aux données importantes du système, ni aux données d’éventuels autres utilisateurs[66]. Dans le domaine des serveurs, le degré de sécurité dépend, par comparaison, avant tout du degré d’expérience qu’a l’administrateur systèmes. Là, GNU/Linux marque des points grâce à sa liberté d’utilisation, qui permet sans risque et sans surcoût de tester abondamment divers scénarios sur d’autres ordinateurs, et d’y acquérir ainsi une expérience utile. Il existe une série de distributions spécifiquement axées sur la sécurité, et des initiatives telles que SELinux de la National Security Agency. Mais il existe également une série de distribution axée sur l’anti-sécurité, comme Damn Vulnerable Linux ou BackTrack, pour sensibiliser les experts aux problématiques de sécurité sur ce système d’exploitation. GNU/Linux supporte une grande variété de plates-formes matérielles, ainsi que de solutions logicielles. Une faille de sécurité touchant le plus populaire client de messagerie ne touchera qu’une fraction des utilisateurs de logiciels libres ; en revanche, une faille touchant Outlook Express pouvait toucher d’un coup une proportion énorme des utilisateurs de Windows. Cette thèse est développée dans un rapport écrit par des sommités du domaine comme Bruce Schneier pour le compte de la CIA et reprise par la société Gartner dans un document[67]. Ce rapport énonce que puisque la plupart des ordinateurs tournent sous un système d'exploitation de Microsoft, la plupart des ordinateurs du monde sont vulnérables aux mêmes virus et aux mêmes vers au même moment. Il propose pour éviter cela d’éviter la monoculture logicielle dans le domaine des systèmes d’exploitation. Enfin, le fait que GNU/Linux et nombre de logiciels tournant sous GNU/Linux soient des logiciels libres permet que son code source soit étudié d’un œil critique par quiconque désirant le faire, que ce soit pour effectuer des adaptations, dans un cadre éducatif, pour répondre aux intérêts privés d’une entreprise ou une institution ou par simple intérêt personnel (pour en rechercher les vulnérabilités par exemple, la plupart du temps dévoilée et corrigée extrêmement vite). En relation avec cela, on entend souvent l’argument que les failles de sécurité sont corrigées plus rapidement, affirmation approuvée et réfutée par diverses études, en fonction généralement de leur source de financement. Enfin, la liberté des logiciels rend inutile le recours au piratage des logiciels, aux cracks ou autres sites de warez très populaires parmi les adeptes des autres systèmes d’exploitation, et qui constituent un vecteur d’infection des ordinateurs. Reste que GNU/Linux n’est pas totalement insensible aux problèmes de sécurité, comme l’a montré le ver Slapper en septembre 2002, premier du genre à toucher un nombre notable d’ordinateurs sous GNU/Linux, avant tout des serveurs web tournant sous Apache (6 000 à l’apogée du ver[68]). De plus, GNU/Linux reste un système d’exploitation vulnérable[69], ainsi, près de 4 900 vulnérabilités ont été recensées entre 2003 et 2008, celles-ci sont réparties sur les différentes distributions disponibles[70]. Celles-ci ont été, pour la plupart, corrigées assez rapidement. En revanche, le nombre de failles découvertes durant une période précise n’est pas une mesure fiable pour déterminer la sécurité d’un système d’exploitation, il faut déterminer : • leur impact sur le système ; • et le temps de vulnérabilité du système[71].

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Gestion numérique des droits La gestion des droits numériques (Digital Rights Management - DRM en anglais)[72] concerne le domaine du multimédia, et notamment la musique et les vidéos qui peuvent être achetées sur Internet. Certaines œuvres sont protégées par des verrous numériques, visant à contrôler l’utilisation de l’œuvre, par exemple en limitant le nombre d’écoutes ou de copies possibles. Ces DRM nécessitent l’emploi d’une technologie particulière, qui est la propriété exclusive du fabricant et vendeur desdits DRM, ce qui explique que la lecture d’une œuvre protégée se trouve liée à l’utilisation d’un programme spécifique. Les deux plus grands fabricants de systèmes de gestion des droits numériques, Microsoft et Apple, conditionnent l’usage des œuvres protégées par leurs systèmes à l’utilisation respective du lecteur Windows Media, et de iTunes. Ces sociétés vendant leur propre système d’exploitation, elles ne souhaitent pas proposer de version de leurs programmes pour Linux. Ainsi, il n’est souvent pas possible pour les utilisateurs de Linux d’acheter en ligne de la musique sur un site de téléchargement payant, ou d’écouter de la musique déjà achetée et téléchargée. Il existe aussi des DRM sur les CD audio, mais ceux-ci sont beaucoup moins standardisés et moins courants. La plupart sont conçus pour fonctionner avec les systèmes d’exploitation de Microsoft et sont donc susceptibles d’être inopérants pour un utilisateur de Linux. Il ne s’agit pas de limitations techniques, puisque des systèmes de gestion libres existent[73]. Voir aussi Linus Torvalds, selon lequel Linux et la gestion des droits ne sont pas incompatibles[74].

Critiques Brad Spengler, développeur chez grsecurity, accuse le noyau Linux de centrer parfois ses efforts sur les fonctionnalités au détriment de la sécurité. Il prétend que Linus Torvalds lui aurait dit ne pas être intéressé par l’ajout d’options de sécurité utiles pour éviter des dépassements de tampon, car cela ralentirait le chargement des applications[75]. Il reproche l’absence d’une personne chargée officiellement de la sécurité, avec qui il serait possible de communiquer en privé en toute sécurité. À la place, la seule solution est d’envoyer un courriel sur une liste de diffusion relative aux questions de sécurité où les failles découvertes sont parfois utilisées à des fins malveillantes avant qu’une mise à jour de sécurité ne soit diffusée, alors que les usagers de Linux ne sont pas au courant de l’existence de cette faille[75]. Enfin, il remet en cause l’implantation du système LSM depuis la version 2.6 du noyau qui aurait été implanté par laxisme et qui faciliterait l’insertion de rootkits invisibles au sein du système en les faisant passer pour des modules de sécurité[76], mais cette critique n’est plus d’actualité, grâce aux modifications apportées depuis la version 2.6.24[77].

Notes et références Références [1] http:/ / www. kernel. org/

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(en) groklaw.net (http://www.groklaw.net/article.php?story=20050727225542530) met en ligne une déclaration de Thomas Bushnell sur le noyau GNU. [7] « Richard Stallman et la révolution du logiciel libre » (http:/ / forge. framabook. org/ stallman/ chapitre-128-fr. poule), forge.framabook.org, 21 janvier 2010. [6]

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[22] http:/ / www. linux-france. org/ article/ proselux/ proselux. html [23] http:/ / parrains. linux. free. fr [24] http:/ / www. parrain-linux. com [25] Sur livecdlist.com (http:/ / www. livecdlist. com/ ?pick=All& sort=Votes& sm=1), Knoppix est classé 5e sur 315 (au 1 février 2008) [26] Pour la France, voir les articles L113-3 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ WAspad/ RechercheSimpleArticleCode?code=CCONSOML. rcv& art=L113-3& indice=1), L111-1 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ WAspad/ RechercheSimpleArticleCode?code=CCONSOML. rcv& art=L111-1& indice=1) et L122-1 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ WAspad/ RechercheSimpleArticleCode?code=CCONSOML. rcv& art=L122-1& indice=1) du code de la consommation sur Légifrance [27] Detaxe.org (http:/ / www. detaxe. org/ ) - Non à la vente liée des logiciels - Oui à l’information des consommateurs [28] « Balade au pays ou Linux est préinstallé sur (presque) tous les ordinateurs », Roberto Di Cosmo, 2005, http:/ / www. dicosmo. org/ LPT/ [29] http:/ / www. ubuntu. com/ project/ about-ubuntu [30] Microsoft annonce contribuer au noyau Linux avec 20000 lignes de code en GPL V2. 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(de) Julius Stiebert: DRM-Spezifikationen von Sun (http://www.golem.de/0603/44158.html) auf golem.de, 21. März 2006 (de) Linus Torvalds: Flame Linus to a crisp! (http://lkml.org/lkml/2003/4/23/365) auf der LinuxKernel-Mailing-Liste, 23. April 2003 (en) Developer Raps Linux Security (http://www.linuxinsider.com/story/56337301722084057.html) (en) politique envers le système LSM sur grsecurity.net (http://www.grsecurity.net/lsm.php) (en) Article sur lwn.net sur le passage en API statique de LSM (http://lwn.net/Articles/239962/)

Notes

Distribution Linux

Distribution Linux Une distribution Linux, appelée aussi distribution GNU/Linux pour faire référence aux logiciels du projet GNU, est un ensemble cohérent de logiciels, la plupart étant logiciels libres, assemblés autour du noyau Linux. Il existe une très grande variété de distributions, ayant chacune des objectifs et une philosophie particulière. Les éléments différenciant principalement les distributions sont : la convivialité (facilité de mise en œuvre), l'intégration (taille du parc de logiciels validés distribués), la notoriété (communauté informative pour résoudre les problèmes), l'environnement de bureau (GNOME, KDE, ...), le type de paquet utilisé pour distribuer un logiciel (principalement deb et RPM) et le mainteneur de la distribution (généralement une entreprise ou une communauté). Le point commun est le noyau (kernel) et un certain nombre de commandes.

Définition Les distributions rassemblent les composants d'un système dans un ensemble cohérent et stable dont l'installation, l'utilisation et la maintenance sont facilitées. Elles comprennent donc le plus souvent un logiciel d'installation et des outils de configuration. Il existe de nombreuses distributions, chacune ayant ses particularités. Certaines sont dédiées à un usage spécifique (pare-feu, routeur, grappe de calcul, édition multimédia…), d'autres à un matériel spécifique. Les distributions généralistes destinées au grand public pour un usage en poste de travail (bureautique) sont les plus connues (Debian, Gentoo, Mandriva Linux, Red Hat/Fedora, Slackware, SUSE Linux Enterprise/openSUSE, Ubuntu). Le mainteneur de la distribution peut être une entreprise (comme dans le cas de Mandriva, RedHat et Ubuntu, Canonical) ou une communauté (comme Debian, Gentoo ou Slackware). Leurs orientations particulières permettent des choix selon les besoins et les préférences de l'utilisateur. Certaines sont plus orientées vers les utilisateurs débutants (Mandriva Linux, Ubuntu, etc.), car plus simples à mettre en œuvre. Debian, en revanche, reste prisée pour les serveurs ou plutôt considérée comme une méta-distribution, c'est-à-dire pour servir de base à une nouvelle distribution. Diverses distributions en dérivent, comme Ubuntu, Knoppix, MEPIS… L'installation de Debian est devenue plus facile depuis la version 3.1 (Sarge), néanmoins des compétences en shell et une culture des projets libres restent nécessaires pour obtenir le GNU/Linux de ses rêves ; en revanche la mise à jour et la maintenance du système sont très aisées grâce aux outils Debian. La distribution Gentoo, destinée à des utilisateurs plus connaisseurs, à la recherche de mises à jour fréquentes, a pour particularité d'être compilée depuis le code source sur le poste même de l'usager, en tenant compte des nombreux paramètres locaux. Ceci en fait le système d'exploitation le plus optimisé pour chaque configuration individuelle. Certaines distributions sont commerciales, comme celles de Red Hat, Mandriva (ex-MandrakeSoft) ou de Novell/SUSE, alors que d'autres sont l'ouvrage d'une fondation à but non lucratif comme Gentoo et Debian. GNU/Linux et l'immense majorité des logiciels contenus dans une distribution sont libres, mais libre ne veut pas dire gratuit, même si les logiciels libres sont généralement distribués gratuitement. Ainsi, lorsque l'on achète une distribution GNU/Linux, le prix payé est celui du média, de la documentation incluse et du travail effectué pour assembler les logiciels en un tout cohérent. Toutefois, pour se conformer aux exigences des licences utilisées par ces logiciels, les entreprises qui éditent ces distributions acceptent de mettre à disposition les sources des logiciels sans frais supplémentaires. La multiplication des distributions Linux a pu dans le passé être vue comme un inconvénient, mais Linus Torvalds défend au contraire avec vigueur la multiplicité de distributions spécialisées chacune sur un créneau particulier[1], à côté des distributions orientées « grand public » comme openSUSE, Fedora ou Ubuntu.

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Historique La première distribution apparue en 1992 était assemblée sur quelques dizaines de disquettes. En raison de la très forte croissance de GNU/Linux, une distribution actuelle peut occuper de quelques méga-octets (pour être installée sur une clé USB par exemple) à plusieurs giga-octets. Avant l'existence des distributions, les utilisateurs de GNU/Linux devaient composer eux-mêmes leur système en réunissant tous les éléments nécessaires. En 1992, Linux (version 0.96) est pleinement fonctionnel. C'est la naissance des premières distributions GNU/Linux : Yggdrasil Linux, MCC Interim Linux, TAMU. Au milieu de l'année, Softlanding Linux System (SLS) est créée : Slackware, la plus ancienne distribution encore en activité aujourd'hui, est dérivée de cette distribution. Elle est aussi la première, longtemps avant les autres, à permettre un usage direct depuis le CD-ROM, sans installation préalable.

Arbre des distributions GNU/Linux

Architecture logicielle d'une distribution Ce qui fait l'intérêt d'une distribution est l'exploitation du concept de couche d'abstraction. Comme on peut le voir sur le schéma les parties qui composent la distribution sont distinctes. On peut donc, par exemple, changer le noyau sans changer les logiciels et donc porter plus facilement la distribution sur une autre architecture matérielle.

Composants d'une distribution Linux.

Différences entre distributions commerciales et non

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commerciales Une distribution commerciale est une distribution constituée par une société commerciale. Par « constituer une distribution » on entend « choisir et assembler les logiciels qui composent la distribution » (le noyau du système d'exploitation, un lecteur vidéo, un programme et les pilotes de connexion wifi, le programme d'installation de la distribution, etc.). Les distributions commerciales proposent généralement des versions gratuites, ce qui n'en fait pas des distributions non commerciales puisque l'objectif est de réaliser du profit par la vente de services liés à l'utilisation de la distribution (support, développement...) ou par la vente d'un code permettant d'activer une partie bridée de celle-ci. Ainsi, Ubuntu est une distribution commerciale car elle est constituée par la société commerciale Canonical. Debian est en revanche une distribution non commerciale car elle est constituée par l'organisation à but non lucratif SPI. La distinction entre distributions non commerciales et commerciales est importante car les choix en matière de technologie ou de marketing ne sont pas fondés sur les mêmes critères selon qu'ils sont faits par des bénévoles organisés en démocratie directe, ou par le (ou les) propriétaire(s) d'une société commerciale.

Principales distributions Distribution grand public Fedora est une distribution communautaire supervisée par Red Hat. Elle est basée sur le système de gestion de paquetages logiciels RPM.

Mandriva est la plus grande distribution européenne. C'est une distribution internationale d'origine française éditée par la société Mandriva. Très orientée vers le grand public, elle est conçue pour être facile d'installation et d'usage pour les débutants et les professionnels. Elle est disponible en plusieurs versions, certaines commerciales et d'autres gratuites et également en Live CD. SUSE a été créée en 1993 à Nuremberg en Allemagne, elle a été rachetée par la société Novell à la fin de l'année 2003. Elle propose deux distributions principales : SUSE Linux Enterprise orientée vers les entreprises (certifications matérielles et logicielles nombreuses) et openSUSE orientée vers le grand public.

Ubuntu, basée sur Debian. Distribution commerciale orientée vers le grand public et constituée par Canonical, édite des versions stables tous les 6 mois. Elle est disponible en live CD. Cette distribution dispose d'une communauté d'utilisateurs dans le monde entier très dynamique.

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Distribution large ArchLinux est une distribution communautaire sans versions : elle est en mise à jour permanente. Elle dispose toujours des dernières versions des logiciels disponibles, grâce à une communauté de développeurs très active. Cette distribution ultra-légère a été inspirée par Crux Linux, suivant le principe KISS de simplicité technique. Son absence d'outils spécifiques (excepté son gestionnaire de paquets, pacman), en font une distribution adaptée à la découverte de l'administration des systèmes GNU/linux.

Debian est une distribution non commerciale régie par le contrat social Debian. Elle se distingue par le très grand nombre d'architectures supportées, son importante logithèque et par son cycle de développement relativement long, gage d'une certaine stabilité. Sa qualité et son sérieux sont unanimement reconnus, mais elle garde l'image d'une distribution réservée aux experts, alors que son ergonomie a bien évolué. C'est la distribution qui a été retenue pour le déploiement de GNU/Linux dans la ville de Munich (14 000 PC). Elle est très utilisée sur les serveurs.

Gentoo est une distribution caractérisée par sa gestion des paquetages à la manière des ports BSD, effectuant généralement la compilation des logiciels (X, OpenOffice, etc.) sur l'appareil de l'utilisateur. Elle est dédiée aux utilisateurs avancés, aux développeurs et aux passionnés. La compilation des logiciels in situ donne une liberté de choix de fonctionnalités et de dépendances très poussée, apportant davantage de souplesse dans la gestion des paquets que dans une distribution utilisant des paquets binaires. Enfin, Gentoo se fait forte d'une communauté d'utilisateurs particulièrement active et d'une documentation complète et centralisée.

Red Hat (officiellement Red Hat Enterprise Linux ou RHEL) est une distribution commerciale largement répandue dans les entreprises (surtout aux États-Unis). La société Red Hat qui la supervise a développé RPM, un gestionnaire de paquets sous licence GPL que d'autres distributions utilisent. Slackware est l'une des plus anciennes distributions existantes. Slackware a été historiquement une des premières permettant de faire tourner GNU/Linux in situ depuis un CD-ROM, dès 1995. Slackware est toujours activement maintenue par son créateur Patrick Volkerding. Slackware Linux est particulièrement adaptée aux utilisations serveur, on peut la considérer comme la distribution la plus pure de GNU/Linux.

Pour avoir toutes les distributions faisant l'objet d'un article : voir Catégorie:Distribution Linux.

Standardisation En raison de la variété des options du noyau à compiler, des logiciels nécessaires ou souhaitables pour le fonctionnement du système, et de caractéristiques propres à des besoins géographiques locaux, de nombreuses distributions différentes ont vu le jour. Par exemple Conectiva, était l'une des plus populaires en Amérique du Sud, et très peu connue en Europe ; Mandrake et Conectiva ont fusionné en 2005 créant ainsi la distribution Mandriva. La multiplicité des distributions et l'existence des différents formats de paquet est parfois perçue comme source de possibles incompatibilités. Un standard a été créé, nommé Linux Standard Base ou LSB, réunissant les distributeurs respectant ses normes. C'est déjà le cas de plusieurs distributions, comme Mandriva Linux, Red Hat et SuSE. De nouvelles versions sont régulièrement publiées afin d'incorporer les nouveaux développements. La plupart intègre également des logiciels annexes, tels des suites bureautiques et des jeux vidéo. La complexité de l'offre ou des questions d'incompatibilité provisoire (par exemple Kuickshow a pendant quelque temps manifesté une incompatibilité avec KDE 3.2) font que certains choix du menu pointent parfois dans le vide, même à l'intérieur

Distribution Linux d'une distribution, argument qui est mis en avant par ceux qui préfèrent les systèmes de Microsoft. Les partisans de GNU/Linux font remarquer que cela est dû au développement plus rapide de GNU/Linux[2] et que celui-ci ne fait que manifester ici le défaut de ses qualités. Certaines distributions se caractérisent par des options prédéfinies qui leur sont propres. Ainsi Slackware utilise-t-elle le système de fichiers ReiserFS là où la plupart des autres considèrent comme implicite l'usage d'ext3fs. Pour le codage des caractères, les distributions récentes sont généralement pré-configurées pour utiliser UTF-8 en tant que locale.

Critères de distinction des distributions Depuis l'instauration du concept de distribution, plusieurs questionnent la nécessité de centaines de distributions différentes, alors que le système de Microsoft, Windows et celui d'Apple ne se déclinent qu'en une voire deux versions. La réponse réside dans l'éventail de possibilités offertes par le grand choix logiciel permettent de créer de nombreuses distributions adaptées aux objectifs que se fixe l'utilisateur. Voici une liste (non exhaustive) des critères permettant de distinguer deux distributions. Des exemples s'appuient sur les distributions les plus célèbres. Attention : il ne s'agit pas ici de classer les distributions les plus célèbres selon le critère en question (ce qui risquerait d'amener le troll) mais d'illustrer chaque critère pour faciliter la compréhension du lecteur.

Architecture matérielle supportée Une distribution peut ne supporter qu'une seule et unique architecture matérielle comme elle peut en supporter plusieurs. A priori on peut penser qu'une distribution spécialisée sur une architecture fonctionnera mieux qu'une distribution plus générique mais ce n'est pas toujours vrai. Exemple : Yellow Dog ne fonctionne que sur les machines à base de processeurs PowerPC (Macintosh avec processeur G3, G4 ou G5, PlayStation 3) alors que Debian fonctionne sur pas moins de onze architectures matérielles différentes.

Stabilité C'est ici un choix des utilisateurs, certains préfèrent avoir un système très stable, qui ne plantera jamais et dont la cohérence est assurée, quitte à avoir des logiciels d'une version un peu ancienne. A contrario, d'autres utilisateurs veulent avoir tous leurs logiciels dans la toute dernière version, quitte à ce que le système soit un peu instable. Un modèle courant : plus une distribution se veut stable, plus elle met de temps à éditer des versions. Debian, dont la stabilité est réputée, a mis jusqu'à trois ans pour éditer une version. Exemples • Debian se décline en plusieurs versions : stable, testing, instable-expérimentale. • La version « stable » est mise à jour en essayant de rester le plus stable possible, les mises à jour étant essentiellement des modifications liées à la sécurité. C'est la plus stable des distributions Linux. • La version « instable et expérimentale » est destinée aux utilisateurs plus expérimentés et souhaitant un maximum de programmes ; cela peut se faire parfois au détriment de la stabilité. • Il existe un compromis, « testing », qui permet l'accès à de très nombreux paquets provenant de la branche instable et expérimentale, mais ayant fait preuve d'une certaine stabilité. Cette version est la future version stable et elle est aussi stable que la plupart des autres distributions GNU/Linux. • Ubuntu, basée sur Debian, stable (bien que basée sur Debian « testing »), robuste et très « user friendly » est la plus à jour, une nouvelle version paraissant tous les six mois.

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Distribution Linux • Mandriva Linux est revenu à une version tous les six mois. C'est stable après des mises à jour qui peuvent durer quelques mois. On peut aussi installer la version vieille de six mois, quitte à avoir certains logiciels avec un an de retard par rapport au CVS. • Slackware est un système doté d'une grande stabilité, mais à réserver aux utilisateurs expérimentés, ainsi qu'aux personnes désireuses d'apprendre à gérer leur système en profondeur. C'est la distribution qui offre le plus de possibilités de configuration. Les documentations sont à la hauteur de ces dernières et leurs conseils doivent être suivis pour obtenir un système stable.

Serveur ou station de travail Les distributions peuvent être destinées à faire fonctionner une machine serveur ou une machine de type bureau et cela influence le choix logiciel. Une distribution orientée bureau se doit d'inclure un environnement graphique (GNOME ou KDE) et un serveur graphique (XFree86 ou Xorg), tout le contraire d'une distribution serveur qui se passera très bien de ces logiciels. • Debian fut originellement orientée serveur, mais depuis la version 5 sortie en février 2009, cette distribution a atteint un niveau de convivialité qui la rend de plus en plus attractive auprès du grand public, et particulièrement auprès de celles et ceux qui partagent et soutiennent la philosophie non commerciale de Debian. • Ubuntu est à l'origine une distribution bureau mais il existe une version serveur avec des logiciels performants pour une distribution orientée serveur, sans bureau. • Mandriva est à l'origine orientée bureau. Toutefois, rien n'oblige l'installation de l'interface graphique : les outils de configuration Drakconf sont disponibles sous trois modes : graphique, graphique déporté sur un autre poste (donc sans serveur X utilisant des ressources sur le serveur) et mode texte via Ncurses.

Tolérance aux contraintes imposées par les licences logicielles Chaque logiciel, étant doté d'une licence qu'il faut respecter, donne ou non une certaine liberté à l'utilisateur. Des distributions n'intègrent strictement que des logiciels libres. D'autres, au contraire, incluent des logiciels, des pilotes, ou des codecs propriétaires. • Debian, de par son contrat social, s'est engagé à n'inclure que du logiciel strictement libre[3], mais permet explicitement l’utilisation de logiciels non libres[4]. • La société Mandriva, dans certaines de ses versions gratuites ou commerciales (One, Powerpack, Flash), inclut les pilotes propriétaires de cartes graphiques ATI/NVIDIA ainsi que des logiciels propriétaires tels que Adobe Acrobat Reader, Real Player, Skype, etc. Cette même société distribue également Mandriva Linux Free qui est totalement libre (et gratuite).

Distribution autonome ou amorçable Certaines distributions fonctionnent sans qu'on ait besoin de les installer. Elles sont appelées distributions autonomes ou amorçables. Le principe est de pouvoir démarrer l'ordinateur depuis un support de stockage (CD-rom, DVD-rom, clé USB...) qui contient la distribution en lecture seule (à l'exception des clés USB), donc sans installation sur le disque dur. • Knoppix est la distribution autonome la plus utilisée (avec Kaella). • Mandriva Linux, Fedora, Ubuntu, openSUSE et Debian, ainsi que d'autres distributions, proposent leurs versions autonome. Voir les articles détaillés : Live CD, Live USB.

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Grand public ou expert Les distributions peuvent se distinguer par le niveau requis de l'utilisateur en matière d'administration système : Mandriva Linux, Ubuntu ou Debian (depuis la version 5) s'adressent au grand public qui n'a besoin d'aucune compétence particulière pour utiliser ces systèmes. Linux From Scratch s'adresse à un public plutôt expert en administration système. Il est nécessaire d'avoir installé et administré bien des systèmes en ligne de commande avant de se lancer dans une installation de LFS.

Sélection et installation des logiciels Une des tâches centrales d'une distribution GNU/Linux, sans équivalent sur Microsoft Windows, consiste à centraliser dans un ou plusieurs dépôt(s) central(aux) un (plus ou moins) grand nombre de logiciels tiers et à les empaqueter de manière à ce que les utilisateurs de la distribution puissent les installer en 1 clic, sans CD mais par Internet, dans la plus grande légalité. Un système de gestion de paquets installé et souvent spécifique à la distribution permet la recherche, l'installation, la désinstallation et la mise à jour de ces logiciels. Sélection des logiciels installés par défaut Les distributions se distinguent également en fonction des logiciels disponibles par défaut, qui répondent aux attentes de publics différents. Cette sélection peut être généraliste ou spécialisée. Ainsi : • Ubuntu et Mandriva Linux proposent un système généraliste. Mandriva est basée sur les environnements GNOME ou KDE. En ce qui concerne Ubuntu, il existe trois distributions principales: Ubuntu qui fonctionne sous GNOME, Kubuntu sous KDE et Xubuntu sous Xfce. • AGNULA/Demudi est une distribution dédiée à la création multimédia. Ne sont donc inclus que des logiciels de mixage, sampling, encodage audio, etc. • GeeXboX permet de transformer (presque) n'importe quel ordinateur en véritable Media Center. • IPCop est destinée à transformer un ordinateur en pare-feu. Ne sont intégrés que les logiciels servant à effectuer cette tâche. Dépôts de paquets Au-delà du choix des logiciels installés par défaut, les distributions gèrent un ensemble plus ou moins grand de paquets pouvant être installés par la suite par l'utilisateur. Debian (par extension Ubuntu) ou Mandriva ont des dépôts particulièrement vastes, permettant ainsi à leurs utilisateurs d'installer les logiciels qu'ils préfèrent, du traitement de texte au montage vidéo et du jeu vidéo aux outils réseaux ou de programmation D'autres ont préféré optimiser l'espace disque (sur le CD comme sur le disque dur) en se restreignant à un logiciel par tâche. Zenwalk propose un choix restreint de paquets en sélectionnant les logiciels. Formats des paquetages Plusieurs formats de paquets existent : • tgz : archive tar compressée incluant des fichiers de contrôle, utilisé notamment par Slackware ou Archlinux (cf. infra). Un paquet tgz comporte juste chaque fichier et le nom du répertoire où il doit être placé : pas de gestion de l'existant (versions) ni des dépendances. • deb : système de gestion de paquets créé par la communauté Debian pour Debian GNU/Linux (cf. infra) et utilisé par de très nombreuses distributions telles que Ubuntu ainsi que d'autres dérivées. • rpm : système de gestion de paquets inventé par Red Hat et utilisé par Fedora, SuSE, Mandriva (voir infra) et quelques autres. • ebuild : système de Gentoo (voir infra).

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Distribution Linux • fpm : paquets de Frugalware • pisi : paquets de Pardus

Binaire ou source Il est possible d'utiliser des distributions dites sources (par exemple, Gentoo ou Funtoo) dans lesquelles le système de paquets télécharge les sources du logiciel puis produit le logiciel désiré sur l'ordinateur de l'utilisateur en le compilant. L'un des intérêts avancés pour les utilisateurs d'une distribution source est que théoriquement, les programmes compilés sur la même machine que celle sur laquelle ils seront exécutés seront plus rapides - cette théorie n'est cependant pas appuyée de façon significative par le benchmarking. Le principal avantage de compiler toute une distribution depuis les sources est qu'il est possible de mélanger les branches stables et test. Ceci est possible car les programmes installés dépendent uniquement des programmes qui existaient déjà lors de la compilation. Il est ainsi possible d'avoir un système de base stable et d'installer la dernière version de son logiciel préféré sans avoir à passer tout le système en version de test. Un autre avantage de la distribution source est de permettre l'installation de GNU/Linux sur des plateformes matérielles pour lesquelles aucune distribution n'est disponible (en particulier pour des microprocesseurs autres que x86 ou PPC). D'un autre côté, les distributions dites binaires (par exemple, Mandriva Linux ou Ubuntu) permettent, comme Microsoft Windows ou Mac OS, d'installer directement des logiciels déjà compilés pour son ordinateur, ce qui a pour principal avantage un gain de temps lors de l'installation.

Puissance de la machine Des distributions sont dédiées à l'utilisation sur des appareils plus anciens, que l'on pourrait considérer comme obsolètes : c'est le cas de Damn Small Linux. Ces distributions s'efforcent de proposer une interface graphique la plus réactive possible, par exemple en proposant une sélection de logiciels légers tournant dans l'environnement graphique Xfce. Zenwalk, bien que n'étant pas destinée à cette catégorie d'ordinateurs mais plutôt à des ordinateurs «récents», utilise d'office Xfce afin d'augmenter les performances. De même pour Ubuntu dont il existe une version officielle dans laquelle GNOME est remplacé par Xfce baptisée Xubuntu ou encore Mandriva qui a adapté son système d'exploitation avec Xfce sur un LiveCD de la même manière que pour GNOME et KDE.

Localisation et internationalisation La plupart des distributions sont issues de l'Europe et des États-Unis d'Amérique. Des distributions sont nées pour des besoins locaux, par exemple pour qu'une distribution existante puisse être utilisée avec un encodage de texte ou un clavier différent. Ces distributions se sont notamment répandues de façon importante dans les pays asiatiques.

Quelques captures d'écran Quelques captures d'écran sous Linux suite à l'installation et la configuration d'un gestionnaire de fenêtres ou d'un gestionnaire de bureaux:

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Fedora 15 « Lovelock »

Mandriva Linux 2010

openSUSE 11.2

Ubuntu 11.04 « Natty Narwhal »

Arch Linux

Debian 6.0 « Squeeze »

Gentoo 10.0

Frugalware 1.4 « Nexon »

Notes et références [1] [2] [3] [4]

http:/ / distrowatch. com/ weekly. php?issue=20090202#feature conformément à l'un des principes du libre : release early, release often (http:/ / www. debian. org/ social_contract),2. Nous donnerons nos travaux à la communauté des logiciels libres. (http:/ / www. debian. org/ social_contract),5. Travaux non conformes à nos standards sur les logiciels libres.

Liste des distributions Linux Cet article recense par ordre alphabétique un certain nombre de distributions GNU/Linux.

Principales distributions Les distributions majeures Il n'existe pas à proprement parler de distributions « majeures », mais certaines distributions sortent plus particulièrement du lot par leur ancienneté ou leur rôle fondamental. Ainsi, certains éléments (notamment les systèmes de paquetages) développés pour ces distributions sont repris dans d'autres. Debian distribution non commerciale régie par le contrat social Debian. Elle se distingue par le très grand nombre d'architectures soutenues et, de ce fait, par son cycle de développement relativement long, gage d'une certaine stabilité. Red Hat Enterprise Linux distribution commerciale qui a créé RPM, un gestionnaire de paquets sous licence GPL utilisé également par d'autres distributions. Slackware une des plus anciennes distributions encore en développement. SuSE Linux développée aujourd'hui en deux versions dont SuSE Linux Enterprise pour les besoins d'entreprise (avec de nombreuses certifications matérielles et logicielles). Basé à l'origine sur Slackware, SuSE Linux puis SuSE

Liste des distributions Linux linux Entreprise est la plus ancienne distribution commerciale encore existante.

Des distributions communautaires et grand-public Certaines des distributions précédentes sont développées par une communauté (comme Debian ou Slackware) mais les distributions suivantes sont • soit des distributions dérivées de distributions commerciales (destinées principalement aux entreprises), intégrant une forte dimension communautaire et désormais toutes orientées vers le grand public ; • soit des distributions visant un public plus néophyte, pour ces dernières le volet communautaire est important, sans forcément participer au développement. Face aux communautés de développeurs-utilisateurs émergent des communautés de simples utilisateurs, très actifs et prompts à s'entraider. openSUSE version libre et communautaire SuSE. Fedora version communautaire de Red Hat. Elle se veut particulièrement à la pointe de la technologie d'où la prise en charge courte (13 mois) et un cycle de développement rapide. Mandriva Linux distribution française, dérivée de celle de RedHat, conçue pour être facile d'installation et d'usage. Elle est très appréciée par les débutants. Elle propose aussi un service d'assistance commercial important. En 2010, un fork de Mandriva est apparu sous le nom de Mageia, dont la première version stable est sortie en juin 2011. Elle était appelée Mandrake Linux Gentoo distribution qui se différencie par sa gestion des paquetages à la manière des ports BSD. Ce mode de gestion des paquetages compile le code-source directement sur la machine de l'utilisateur. De ce fait, Gentoo est à réserver aux utilisateurs plus avertis. Ubuntu basée sur Debian. Orientée grand-public à l'origine, elle existe maintenant en version entreprise. Ses versions stables sont éditées suivant un calendrier strict (tous les six mois) et disponibles en live CD. Ubuntu est devenue en peu de temps une distribution très populaire. PCLinuxOS dérivée de Mandrake (devenue Mandriva_Linux). Destinée à un public d'utilisateurs novices, elle offre une très grande stabilité tout en fournissant régulièrement les paquets stables les plus récents. Construite sur un modèle «rolling release» (distribution tournante), des versions mises à jour sont publiées plusieurs fois par an pour les nouveaux utilisateurs. Depuis 2009, des contributeurs ont créé des versions spécifiques [1] pour les différents bureaux les plus employés : Full Monty (une version KDE maxi avec des bureaux différenciés), Xfce, Lxde, Gnome, et Openbox ainsi que des variantes dites «mini», comportant peu d'applications.

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Autres distributions et dérivées Synoptique des distributions GNU/Linux Les distributions GNU/Linux sont très nombreuses, d'autant plus qu'il est facile à partir d'une distribution d'en créer une nouvelle. Certaines distributions proposent ainsi des variantes pour des usages différents : commerciale (spécial entreprise, ...), grand-public, pour l'éducation, adaptée à un travail spécifique (pour la musique par exemple), d'environnement différent (de la simple différence finale graphique à l'interface utilisateur différente), adaptée pour des raisons éthiques et ainsi de suite. Des variantes ou adaptations sont aussi créées indépendamment de la distribution d'origine sur laquelle elles sont basées : certaines devenant des distributions à part entière évoluant séparément, d'autres continuant à maintenir un lien plus ou moins étroit avec la distribution dont elles sont issues. L'ensemble des distributions constitue une sorte d'arbre généalogique qui a été représenté graphiquement sous forme d'une image distribuée gratuitement et mise à jour régulièrement[2].

Distributions et dérivées A/DeMuDi dérivée de Debian, elle est conçue pour la production musicale ; elle est disponible en live CD ou en version installable. Cette distribution est un des fruits du projet Agnula maintenu par plusieurs organismes dont l'IRCAM. Amber Linux distribution lettone. Android distribution Linux de la multinationale Google qui s'attelle surtout au marché des smartphones tactiles. Elle n'est pas réellement considérable comme une distribution GNU/Linux, car bien que contenant le Noyau Linux elle n'est pas basée sur le système GNU.

GNU/Linux Distro Timeline

APODIO live CD dérivée d’Ubuntu et se destine à créer et diffuser du multimédia en incluant des logiciels de création musicale et d'édition audio vidéo mais également des serveurs de streaming. Aptosid anciennement appelée sidux, est une distribution basée sur Sid, la version instable de Debian. Pouvant fonctionner en LiveCD, elle dispose d'outils conviviaux permettant à l'utilisateur moyen de bénéficier des dernières avancées des logiciels libres en minimisant les risques liés à l'utilisation de code instable. ArchBang distribution dérivée de celle ci-dessous qui intègre le gestionnaire de fenêtre Openbox. Arch Linux une distribution optimisée pour les machines i686 et x86-64. ArtistX un Live-DVD orienté multimédia et dérivé de Debian[3]. Asianux

Liste des distributions Linux dérivée de Red Hat destinée au public asiatique[4],[5]. ASPLinux distribution Linux dérivée de Red Hat compatible avec la langue Russe et d'autres langues Cyrillique. Augustux distribution développée par des linuxiens de Saragosse. Elle est dérivée de Debian et utilise le système de gestion de paquetages Debian. Le nom provient d'Augustus (hommage à l'ancien nom de Saragosse) et Tux. Aurox Live distribution dérivée de Aurox. Elle comporte une détection matérielle de type Knoppix. Aurox distribution d'origine polonaise dérivée de Fedora Core, à laquelle sont ajoutés des paquetages multimédia, de nombreux utilitaires, une abondante documentation, et une rapidité accrue. BackTrack spécialisée dans la sécurité réseau. BasicLinux peut fonctionner sur une partition DOS. BlackBuntu spécialisée dans la sécurité réseau. Calculate Linux basée sur Gentoo mais proposant des paquets binaires et une solution client-serveur prête à l'emploi. Elle inclut les utilitaires Calculate spécialement conçues pour configurer, assembler et installer le système. Castle Linux ou ALT Linux distributions sécurisées d'origine russe. CentOS distribution gratuite dérivée de Red Hat Corel Linux disparue et reprise par Xandros. Coyote Linux micro distribution de routage et pare-feu. CrunchBang distribution basée sur Debian, qui intègre le gestionnaire de fenêtre Openbox. Damn Small Linux distribution dérivée de Debian. Elle n'est pas prévue pour être installable, et sa taille mince de cinquante méga-octets lui permet de s'exécuter intégralement en mémoire. Elle existe en version Embedded qui la rend émulable sous windows et linux. Damn Vulnerable Linux distribution dérivée de Damn Small Linux, et qui est volontairement vulnérable, dans un but éducatif. DemoLinux distribution de démonstration dérivée de Debian. Elle a l'avantage d'être bien francisée. Elle n'est plus maintenue. Dreamlinux

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Liste des distributions Linux distribution brésilienne. DoudouLinux distribution conçue spécialement pour les enfants afin de rendre l'ordinateur le plus facile et le plus agréable possible pour eux. DoudouLinux fournit des dizaines d'applications qui conviennent à des enfants de 2 à 12 ans et présente un environnement simple à utiliser comme une console de jeu. Edubuntu distribution accompagné d'un ensemble de logiciels libres destinés à l'éducation. C'est une variante officielle de Ubuntu. EduLinux distribution québécoise dérivée de la distribution Mandriva-Linux destinée plus spécifiquement au monde de l'éducation, développée par l'Université de Sherbrooke. EOLE méta distribution dérivée d'Ubuntu. Orientée serveur, elle est destinée plus spécifiquement au monde de l'éducation et offre entre autres services, un système de configuration simplifié. Elle présente aussi la spécificité d'être développée par l'Éducation Nationale. Elive distribution basé sur Debian avec l'interface E17. Epidemic distribution brésilienne dont le logo est le logo biohazard. Flonix USB Edition distribution fonctionnant à partir d'une clef USB spécialement équipée. Cette distribution est abandonnée, et n'est plus disponible par téléchargement. Foresight Linux distribution qui intègre le système de gestion de paquetages Conary. Free-EOS micro-distribution basée sur SME Server (actuellement Free-EOS 1.3.3 est dérivée de sur SME 5.5), principalement destinée à installer une passerelle et un pare-feu et intégrant un éventail assez large d'applications Linux : Apache MySQL Php (LAMP). Freesco micro-distribution permettant de remplacer de petits routeurs par des ordinateurs équipés de processeurs de type 386. Freespire version gratuite de Linspire. Frugalware distribution Linux à vocation généraliste, conçue pour des utilisateurs de niveau intermédiaire/moyen (qui ne sont pas effrayée par le mode texte [NDT: encore que.., loin d'être inaccessible pour un débutant un rien motivé]). Funtoo distribution dérivée de Gentoo. GeeXboX distribution française qui transforme l'ordinateur en Centre Multimedia. De petite taille (6.5 Mégaoctets), elle permet l'écoute de musique, le visionnage de films et photos, et est compatible avec de nombreuses

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Liste des distributions Linux télécommandes. Gibraltar distribution dérivée de Debian. Elle permet de lancer un pare-feu et un routeur. gNewSense distribution GNU/Linux soutenue par la Free Software Foundation et dérivée des distributions Ubuntu et Debian. Gnoppix distribution de démonstration dérivée d'Ubuntu (elle-même dérivée de Debian). L'installation sur disque dur est possible. Gnoppix fournit le bureau GNOME. Goblinx dérivée de Slackware, en améliore l'esthétique. Très jolie, elle est néanmoins incomplète et est inutilisable en tant que système à part entière. GoboLinux réorganise les fichiers par ajout de liens, chaque programme est accessible dans son propre dossier. Hybryde distribution basé sur Ubuntu qui a la particularité de rassembler plusieurs environnements de bureau (KDE, GNOME3, UNITY2D, GNOME-PANEL, XFCE, LXDE, E17, OPENBOX) tout en conservant les programmes ouverts à chaque changement d'environnement de bureau. IPCop micro-distribution permettant de faire office de routeur et pare-feu que ce soit à la maison ou en entreprise. Elle peut être installée sur un appareil de type i386, voire supérieur si nécessaire. Kaella acronyme de KLA, pour Knoppix Linux Azur, dérivée de Knoppix francisée. Kanotix distribution allemande dérivée de Debian qui vise le remplacement d'une station de travail. Knoppix distribution live CD dérivée de Debian. L'installation sur disque dur est possible. Kororaa distribution basée sur Fedora et destinée à tous types d'utilisateur. Distribution se voulant facile d'utilisation grâce à de nombreuses pré-configurations (ajout des dépôts flash et non libre de Fedora par exemple). Kubuntu version d'Ubuntu qui utilise l'interface graphique KDE. Linspire distribution commercialisée qui se veut une passerelle entre le monde de Microsoft Windows et celui de GNU/Linux, en reprenant une interface d'utilisation proche de celle de Windows et en intégrant le logiciel Wine pour assurer le fonctionnement de nombreuses applications développées pour Windows. Cette distribution s'appelait initialement Lindows, en référence à Windows, mais elle a dû changer de nom après décision de justice suite à des attaques de Microsoft. La société éditrice a poussé la provocation jusqu'à installer son siège à Redmond, comme Microsoft. Par ailleurs, Linspire a été acquis par Xandros[6]. Linux Caixa Magica distribution faite pour un ultra-portable appelé l'ordinateur "Magellan".

164

Liste des distributions Linux Linux XP distribution Linux dérivée de Red Hat qui vise à ne pas dépayser les ex-utilisateurs de Windows en leur donnant une interface graphique très similaire. C'est une distribution payante et non-libre, indisponible en français. Linux From Scratch distribution très particulière destinée à être compilée intégralement à la main du début à la fin, elle permet de comprendre en profondeur le fonctionnement d'une distribution GNU/Linux mais est à réserver aux utilisateurs très avancés. Linux Mint distribution dont le but est de fournir une interface conviviale et pratique d'utilisation. Lunar Linux distribuée à partir du code-source, dans l'esprit de Sourcemage mais plus aboutie. La communauté est plus active et la documentation est plus complète. Lycoris Desktop/LX anciennement Redmond Linux, une distribution prévue pour les gens qui voudraient passer de Windows à Linux. Mageia distribution dérivée de Mandriva Linux née le 18 septembre 2010. Elle s'incrit dans la continuité de cette dernière. La première version stable est sortie en juin 2011. La seconde version est apparue quant à elle le 22 mai 2012. En peu de temps, Mageia est devenue une distribution extrémement populaire. MEPIS distribution dérivée de Debian. Elle se décline en deux versions : SimplyMEPIS, destinée à l'usage des particuliers, et ProMEPIS qui, comme son nom l'indique, est davantage tournée vers un usage professionnel. Mépis est une distribution un peu à part puisqu'elle intègre par défaut les logiciels dits propriétaires pour GNU/Linux (Flash, Pilotes Nvidia, Java, etc.). Maemo dérivée de Debian et est utilisée sur les tablettes internet de Nokia. Monomaxos distribution grecque fondée sur Ubuntu, orientée bureau. Musix GNU+Linux distribution en live CD basée sur Knoppix, Kanotix et Debian, orientée vers la création multimédia. Elle est reconnue par la Free Software Foundation comme étant entièrement constituée de logiciels libres. NUbuntu distribution orientée vers la sécurité informatique. NuTyX distribution francophone qui suit scrupuleusement Linux From Scratch[7]. Pardus distribution GNU turque, gérant diverses architectures, comme i386, i586, i686 et x86-64. Elle possède un système efficace de gestion de paquetages qui lui est propre. Plop Linux distribution pouvant démarrer à partir d'un CD, DVD, lecteur flash USB (UFD), disque dur USB ou depuis le réseau avec PXE. Elle est conçue pour récupérer des données à partir d'un système endommagé, sauvegarder

165

Liste des distributions Linux et restaurer des systèmes d'exploitation, automatiser des tâches et plus encore[8]. Porteus distribution GNU/Linux basée sur Slax et Slackware qui a pour but d'être légère, stable et performante. Elle s'appuie sur le noyau Zen. Protech distribution live CD GNU, ayant comme objectif la sécurité et le développement[9]. Puppy Linux distribution de moins de 100 Mo dérivée de Slackware, activement développée depuis son origine. Elle intègre des spécificités innovantes telles que la sauvegarde de session sur Live-CD réinscriptible et est particulièrement légère, ce qui la rend très adaptée aux ordinateurs d'anciennes générations. La version francisée se nomme Toutou Linux. Red Flag distribution chinoise se déclinant en une version serveur et une version client. Rxart Desktop OS environnement graphique intuitif qui offre une compatibilité avec certains logiciels fonctionnant sous Windows. SabayonLinux distribution basée sur Gentoo. Slax dérivée de Slackware. La Kill Bill edition cible plus précisément une utilisation en station de travail. Elle permet de sauvegarder la configuration sur une clé USB ou bien dans un espace privé sur le site Internet de SLAX (apportant une mobilité supplémentaire). SliTaz GNU/Linux distribution ultra-légère (environ 25 Mo) qui possède une interface graphique. Slitaz est conçue pour ne fonctionner qu'avec la mémoire vive. SME Server anciennement E-Smith, micro-distribution dérivée de RedHat, principalement destinée à installer une passerelle et un pare-feu. Source Mage distribution compilable (Gentoo-like). SuSE distribution allemande, très utilisée en Europe. C'est celle qui est utilisée souvent pour installer GNU/Linux sur les mainframes IBM. Elle a été achetée en 2004 par la société américaine Novell. Tango Studio distribution basée sur Ubuntu mais complètement optimisée pour la création musicale. Elle intègre un nombre conséquent d'applications poussées et professionnelles (Ardour avec 200 greffons, Jack, Rosegarden, Hydrogen, Mixxx et des dizaines d'autres), ainsi qu'un moteur audio à très faible latence. Topologi-Linux distribution virtualisée dérivée de Slackware[10]. Trinux micro-distribution qui comprend un grand nombre de paquetages orientés sécurité/hacking.

166

Liste des distributions Linux Trisquel basée sur Ubuntu mais épurée des paquets non-libres. Trustix distribution destinée aux serveurs et centrée sur la sécurité et la stabilité. TurboLinux distribution japonaise se déclinant en une version serveur, une version client et une version cluster. Ulteo distribution française basée sur Kubuntu, elle se veut facile d'utilisation. Useit distribution française éditée par la société Prologue[11]. Ututo basée sur Gentoo. Elle est reconnue comme entièrement libre par les standards de la Free Software Foundation. Vacarm Linux distribution orientée sécurité informatique construite à partir d'Ubuntu[12]. Xange distribution dérivée de Fedora et qui offre l'esthétique de Windows Vista. WinLinux distribution qui s´installe sur Microsoft Windows. Xandros Desktop OS est un environnement graphique intuitif qui offre une compatibilité avec certains logiciels fonctionnant sous Windows. Cette distribution fut conçue pour les ultra-portables. Xubuntu version dérivée d'Ubuntu, basée sur l'interface graphique XFCE. Yellow Dog distribution destinée aux appareils basés sur des processeurs PowerPC (Macintosh et console Sony PS3). ZenLive distribution "live" dérivée de Zenwalk dont le but premier est l'internationalisation, dans le but de faire découvrir Zenwalk. Zenwalk dérivée de Slackware, optimisée par sa performance et sa taille. Elle propose un choix restreint de logiciels sélectionnés dans des versions très à jour (une application pour une tâche[13]) Zeromus Linux [14]

une distribution, "live" installable, dérivée de openSUSE.

Zeroshell est spécialisée dans la fourniture de services réseaux sécurisés pour un réseau local. VLOS dérivée de Gentoo Linux, a pour but d'être optimisée par sa performance et sa facilité d'utilisation, elle intègre les bureaux GNOME ou KDE. U-Ludix

167

Liste des distributions Linux

168

version dérivée de Xubuntu destinée à être distribuée dans l'Oise sur une clé USB bootable embarquant des logiciels pour différents types d'usages et compatible avec les ordinateurs peu puissants. elementary OS basée sur Ubuntu. Voyager [15]

une distribution, "live" installable, Basé sur Ubuntu/Xubuntu.

Notes et références de l'article [1] http:/ / wiki. pclinuxos-fr. org/ doku. php?id=telecharger_pclinuxos [2] Présentation sur le site du projet futurist.se/gldt (http:/ / futurist. se/ gldt/ ). [3] Jérôme G., «  ArtistX 0.3 : Live-DVD Linux orienté multimédia (http:/ / www. generation-nt. com/ artistx-linux-debian-multimedia-actualite-23546. html) » sur http:/ / www. generation-nt. com'', 3 avril 2007. Consulté le 9 novembre 2007 [4] Dimitri T., «  Distribution Linux Asianux : ça bouge ! (http:/ / www. generation-nt. com/ asianux-distribution-linux-actualite-10604. html) » sur http:/ / www. generation-nt. com''. & #32;Mis en ligne le 24 janvier 2006, consulté le 9 novembre 2007 [5] About Asianux (http:/ / www. asianux. com/ aboutAX. do). Consulté le 9 novembre 2007 [6] lien web (http:/ / www. linspire. com/ lindows_news_pressreleases_archives. php?id=242) [7] Site officiel de la distribution : www.nutyx.org (http:/ / www. nutyx. org) [8] Site officiel de la distribution : (http:/ / www. plop. at/ en/ ploplinux. html) [9] (en) DistroWatch.com: Protech (http:/ / distrowatch. com/ table. php?distribution=protech) [10] (en) (http:/ / www. topologilinux. com/ ) [11] Notre offre Distribution linux (http:/ / www. prologue. fr/ use-it-linux-server). Consulté le 17 avril 2008 [12] Site officiel de Vacarm Linux (http:/ / vacarmlinux. free. fr/ ). Consulté le 11 juin 2009 [13] Zenwalk (http:/ / www. zenwalk-fr. org/ ) [14] http:/ / www. sites. google. com/ site/ zeromusparadoxe01 [15] http:/ / http:/ / voyager. legtux. org/

Debian Debian

Debian GNU/Linux 6.0 (Squeeze) avec GNOME Famille

GNU/Linux

Type de noyau

Monolithique modulaire

État du projet

En développement

Plates-formes

i386, AMD64, x86-64, PowerPC, 68k, SPARC, Alpha, ARM, MIPS, HPPA, OS/390, IA-64

Licence

Diverses licences, libres selon Debian

Debian

169 Dernière version stable Dernière version avancée Méthode de mise à jour

6.0.5 (Squeeze) Wheezy

[2]

[1]

(12 mai 2012) []

[]

apt

Environnement graphique Au choix GNOME, KDE, Xfce, Enlightenment, ... Gestionnaire de paquets Site web

dpkg www.debian.org

[3]

Debian (/de.bjan/) est une organisation communautaire et démocratique, dont le but est le développement de systèmes d'exploitation basés exclusivement sur des logiciels libres. Chaque système, lui-même nommé Debian, réunit autour d'un noyau de système d'exploitation de nombreux éléments pouvant être développés indépendamment les uns des autres, pour plusieurs architectures matérielles. Ces éléments, programmes de base complétant le noyau et logiciels applicatifs, se présentent sous forme de « paquets » qui peuvent être installés en fonction des besoins (paragraphe Distribution des logiciels). L'ensemble système d'exploitation plus logiciels s'appelle une distribution.

Debian en français.

On assimile généralement ces systèmes d'exploitation au système Debian GNU/Linux, la distribution GNU/Linux de Debian, car jusqu'en 2009 c'était la seule branche parfaitement fonctionnelle. Mais d'autres distributions Debian sont en cours de développement : Debian GNU/Hurd[4],[5] et Debian GNU/kFreeBSD[6]. La version Debian « Squeeze » est la première à être distribuée avec le noyau kFreeBSD en plus du noyau Linux[7]. Debian est utilisée comme base de nombreuses autres distributions comme Knoppix ou Ubuntu qui rencontrent un grand succès. Fin 2005, la distribution Debian a été retenue par la ville de Munich pour équiper les quelques 14000 ordinateurs de type PC qui formaient alors son parc informatique[8].

Caractéristiques de la philosophie Debian Debian se distingue de la plupart des distributions fondées sur elle par son caractère non commercial et par le mode de gouvernance coopératif de l'association qui gère la distribution. Une distribution commerciale est une distribution éditée par une société commerciale. Par « constituer une distribution » on entend « choisir et assembler les logiciels qui composent la distribution » : le noyau du système d'exploitation, le programme d'installation de la distribution, un programme et des pilotes pour les connexions comme le wifi ou pour une imprimante, des logiciels comme un lecteur vidéo, un navigateur internet, etc. Les distributions commerciales proposent généralement des versions gratuites, mais cela n'en fait pas des distributions non commerciales puisque l'objectif est de réaliser du profit par la vente de services liés à l'utilisation de la distribution, support, développement..., ou par la vente d'un code permettant d'activer une partie bridée de celle-ci. Ainsi, Ubuntu est une distribution commerciale car elle est fabriquée par la société commerciale Canonical. Debian est en revanche une distribution non commerciale car elle est développée par l'organisation à but non lucratif SPI. La distinction entre distributions non commerciales et commerciales est importante car les choix en matière de technologie ou de marketing ne sont pas fondés sur les mêmes critères selon qu'ils sont faits par des bénévoles organisés en démocratie directe, ou par le (ou les) propriétaire(s) d'une société commerciale.

Debian

170

Organisation du projet Debian est une distribution GNU/Linux non commerciale, lancée en 1993 par Ian Murdock avec le soutien de la Free Software Foundation ; elle a pour principal but de fournir un système d'exploitation composé uniquement de logiciels libres. Debian se prononce « Débiane ». Ce nom trouve son origine dans la contraction de deux prénoms : Debra, la femme du créateur du projet, et Ian, le créateur lui-même[9]. Le projet Debian s'organise autour de trois piliers : 1. un contrat social passé avec la communauté du logiciel libre définit de grands principes auxquels les développeurs adhèrent[10] ;

Schéma d'organisation de la fondation Debian.

2. les principes du logiciel libre selon Debian (ou DFSG) définissent précisément le sens du mot « libre » pour les développeurs de Debian[11] ; 3. une constitution décrit le fonctionnement interne du projet, les méthodes de prise de décisions et les rôles des différents acteurs : le chef du projet, le secrétaire, les développeurs, etc. La démocratie Internet utilise une méthode de vote par pondération par classement : la méthode Schulze (une méthode Condorcet)[12]. Juridiquement, Debian est le projet d'une association à but non lucratif nommée SPI (Software in the Public Interest)[13]. Debian est en fait le nom de l'organisation, mais est souvent utilisé pour désigner la distribution, fruit de l'organisation. La fondation regroupe plusieurs centaines de programmeurs, mais tous ne sont pas actifs. Les programmeurs actifs sont normalement chargés de la gestion d'un ou plusieurs modules. La coordination est assurée par des échanges sur liste de diffusion ou par chat IRC, ainsi que par les organes de la fondation. Le projet est dirigé par un Debian Project Leader (« chef de projet Debian ») élu (ou réélu) par les membres chaque année, dans le respect de la constitution de la fondation. Ses pouvoirs sont limités, et les décisions d'une certaine importance sont prises par la communauté. Il est assisté depuis 2006 par un Debian Second in Charge (2IC). Un autre poste important est celui de Release manager, lui-même assisté de release assistants. Son rôle est de définir (avec la communauté des développeurs) les objectifs de la prochaine version, de superviser le processus et de définir les dates de sorties[14],[15]. Le projet est composé de bénévoles, essentiellement des développeurs. De ce fait, la fondation a des besoins financiers réduits, satisfaits par des dons en nature (des ordinateurs, par exemple[16]) ou en argent.

Chefs de projet / "Project leaders" Le projet a eu les chefs de projet suivants[17] : 1. Ian Murdock (août 1993 – mars 1996), fondateur du projet Debian ; 2. Bruce Perens (avril 1996 – décembre 1997) ; 3. Ian Jackson (janvier 1998 – décembre 1998) ; 4. Wichert Akkerman (janvier 1999 – mars 2001) ; 5. Ben Collins (avril 2001 – avril 2002) ; 6. Bdale Garbee (avril 2002 – avril 2003) ; 7. Martin Michlmayr (mars 2003 – mars 2005) ; 8. Branden Robinson (avril 2005 – avril 2006) ; 9. Anthony Towns (avril 2006 – avril 2007) ; 10. Samuel « Sam » Hocevar (avril 2007 – avril 2008) ; 11. Steve McIntyre (avril 2008 – avril 2010)[18],[19] ;

Debian

171

12. Stefano Zacchiroli (avril 2010 – aujourd'hui)[20].

Responsables de la distribution / Release managers 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

Brian C. White (1997 – 1999). Richard Braakman (1999 – 2000). Anthony Towns (2000 – 2004). Steve Langasek, Andreas Barth et Colin Watson (2004 – 2007). Andreas Barth et Luk Claes (2007 – 2008). Luk Claes et Marc Brockschmidt (2008 – 2009). Luk Claes et Adeodato Simó (2009 – 2010). Adam D. Barratt et Neil McGovern (2010 – aujourd'hui)[21].

Distribution des logiciels La distribution GNU/Linux contient environ 25000 paquets logiciels (29000 avec la version Squeeze[22]) élaborés et entretenus par un millier de développeurs. Debian est réputé pour sa fiabilité et son gestionnaire de paquets original (APT), au format de fichier .deb, permettant les mises à jour et garantissant un système homogène. Debian est disponible pour une dizaine de plateformes de matériel informatique : x86, SPARC, PowerPC, MIPS (big et little-endian), IA-64, S/390, AMD64, ARM, Alpha et PA-RISC (ces deux dernières ne seront plus officiellement supportées à compter de la version « Squeeze »). D'autres architectures sont supportées, mais de manière non officielle[23].

Sections de paquets logiciels Pour chaque branche, trois sections sont disponibles : • la section main est la section principale de Debian. Elle contient la plupart des paquets ; • la section non-free regroupe tous les paquets qui ne respectent pas les DFSG. Ils ne font plus partie officiellement de la distribution et ne sont pas entretenus par les développeurs Debian. Le paquet vrms indique s'il y a des paquets non-free sur le système ; • la section contrib est destinée aux paquets qui respectent les DFSG, mais qui dépendent d'un paquet de la section non-free. D'autres dépôts logiciels existent dans Debian, comme les dépôts backports qui proposent un service de rétroportage à destination des utilisateurs de la version stable. En effet, une fois que la version stable est publiée, elle n’est plus mise à jour que pour des bugs sérieux trouvés dans ses paquets ou des mises à jour de sécurité. Les dépôts backports fournissent des versions plus récentes mais potentiellement moins stables de certains logiciels, qui proviennent de la prochaine version dite testing et sont adaptées pour s’intégrer à la version stable. Aujourd'hui les dépôts backports sont officiellement supportés par Debian[24].

Gestion des paquets

Debian

172

Dpkg est le programme principal pour manipuler les fichiers de paquets (APT y fait d'ailleurs appel pour l'installation desdits programmes). APT pour « Advanced Packaging Tool » (soit « Utilitaire de gestion de paquets avancé » en français) est une interface avancée pour le système de gestion des paquets Debian, qui consiste en plusieurs programmes dont les noms commencent par « apt- » (apt-get, apt-cache, Synaptic apt-cdrom...). Outre sa facilité d'emploi et sa polyvalence, son intérêt réside dans sa gestion automatique des dépendances entre les différents paquets. Il existe également une interface graphique pour ce programme : Synaptic. Dselect est l'interface utilisateur historique, permettant une gestion plus aisée des paquets. Cet utilitaire tend à céder la place à Aptitude.

Versions de Debian GNU/Linux Debian est toujours disponible en trois versions (trois branches) qui sont : • stable : version figée où les seules mises à jour sont des correctifs de sécurité ; • testing : future version stable où seuls les paquets suffisamment matures peuvent rentrer ; • unstable : surnommée Sid, il s'agit d'une version en constante évolution, alimentée sans fin par de nouveaux paquets ou de mises à jour de paquets déjà existants (on parle de Rolling release). De plus, il existe un dépôt de paquets nommé backports (voir ci-dessus) et un autre nommé experimental qui contient des paquets expérimentaux de logiciels dont l'utilisation pourrait dégrader le système. Cependant, le dépôt experimental ne contient pas tous les paquets disponibles dans les branches stable, testing et unstable. Voilà pourquoi il n'est pas considéré comme une branche à part entière. Enfin, une déclinaison Live CD (ou CD autonome) existe, permettant de tester la distribution depuis un support amovible, sans avoir à l'installer[25]. Historique des versions Les différentes versions de la distribution empruntent leur nom aux personnages du film d'animation Toy Story des studios Pixar : Version

Nom

Date de sortie

0.01 à 0.91

août 1993 à janvier 1994

0.93R5

mars 1995

0.93R6

novembre 1995

Définition du personnage

Commentaire

1.1

Buzz

17 juin 1996

Le ranger de l'espace

1.2

Rex

12 décembre 1996

Le tyrannosaure

1.3

Bo

2 juin 1997

La bergère

2.0

Hamm

24 juillet 1998

Le cochon-tirelire

Premier portage : m68k

2.1

Slink

9 mars 1999

Le chien à ressort

Apparition de APT ; 4 architectures

2.2

Potato

15 août 2000

Monsieur Patate

6 architectures (+ARM, +PowerPC) ; 2000 paquets

3.0

Woody

19 juillet 2002

Le cow-boy

11 architectures ; 8000 paquets

[26]

[27] [28]

[29]

ELF ; noyau Linux 2.0

Debian

173 [30]

3.1

Sarge

4.0

Etch

5.0

Lenny

6.0

Squeeze [33][34]

[31]

[32]

6 juin 2005

Le chef des soldats

11 architectures ; 15000 paquets

8 avril 2007

L'écran magique

11 architectures (+AMD64, −m68k) ; 18000 paquets

14 février 2009

La paire de jumelles

12 architectures (+armel) ; 25000 paquets

L'extraterrestre à 3 yeux (en)

Version stable initiale, 29000 paquets

[35]

6 février 2011

[36]

6.0.1

19 mars 2011

6.0.2

25 juin 2011

6.0.3

8 octobre 2011

6.0.4

28 janvier 2012

6.0.5

12 mai 2012

7.0

Version stable mise à jour

[37]

Version stable mise à jour

[38]

Version stable mise à jour

[39]

Version stable mise à jour

[40]

Wheezy Sid

[41]

Version stable mise à jour

-

Le manchot au nœud papillon rouge (en)

L'actuelle testing

En perpétuelle évolution

L'enfant qui casse les jouets ou « Still in development »

Correspondra toujours à la version unstable

Note : il n'y a pas eu de version 1.0 du système Debian. En décembre 1995, un revendeur de CD (Infomagic) a fait presser des CD de la version de développement en les intitulant Debian 1.0. Cette version étant imparfaite et notoirement boguée, la première version officielle de Debian a donc été la 1.1 afin d'éviter toute confusion. Si la version unstable s'appelle Sid en référence au garçon qui casse les jouets dans Toy Story[42], le nom est souvent utilisé en tant qu'acronyme de « Still in development »[43].

Versions 0.x Debian est née en août 1993 grâce à Debra Murdock et Ian Murdock, alors étudiants à l'université Purdue. Debian fut soutenu par le projet GNU de la Free Software Foundation de novembre 1994 à novembre 1995. Les versions 0.01 jusqu'à 0.90 de Debian furent produites entre août et décembre 1993. Ian Murdock écrivait alors : « La version 0.91 de Debian sortit en janvier 1994. Elle avait un système de gestion de paquets primitif qui permettait aux utilisateurs de manipuler les paquets mais n'autorisait pas grand chose d'autre (il ne possédait certainement pas de dépendances ou d'options analogues). À partir de ce moment-là, quelques douzaines de personnes travaillaient sur Debian, alors que je devais toujours assembler les versions moi-même. La version 0.91 fut la dernière version faite de cette manière. » « Une grande partie de l'année 1994 fut consacrée à organiser le projet Debian de façon à ce que les autres puissent plus directement contribuer, comme pour la réalisation de Dpkg (Ian Jackson fut très largement responsable de cette dernière). Si je me souviens bien, il n'y eut pas de version officielle en 1994, bien que nous en eûmes un certain nombre en interne, à chaque fois que nous progressions dans l'avancement de la distribution. »

Debian

174 « La Debian 0.93, en version 5, sortie en mars 1995, fut la première version “moderne” de Debian : il n'y avait jamais eu autant de développeurs (bien que je ne puisse me rappeler combien), chacun avait maintenant ses propres paquets et Dpkg fut utilisé pour installer et entretenir tous ces paquets après l'installation du système de base. » « La Debian 0.93, en version 6, sortie en novembre 1995, fut la dernière version au format a.out. Il y avait environ 60 développeurs pour entretenir les paquets de la version 0.93R6. Si je me souviens bien, dselect fit son apparition dans cette version qui fut ma version favorite de Debian. »

Il arrêta de travailler activement sur le projet en mars 1996 durant la préproduction de la Debian 1.0. Cette dernière fut renommée 1.1 pour éviter toute confusion avec un fabricant de disque compact qui nomma faussement 1.0 une version précédente. Cet incident mena au concept d'images ISO “officielles”, de façon à éviter aux vendeurs ce genre de bévue. Durant le mois d'août 1995 (entre la version 0.93R5 et 0.93R6 de Debian), Hartmnut Koptein débuta le premier portage de Debian pour la famille des Motorola m68k. Selon lui : « De très nombreux paquets étaient construits autour de l'architecture i386 ("petit bout", -m486, -O6 et autres options de ce genre de la bibliothèque libc4) et ce fut un travail énorme que d'avoir une base de paquets de départ sur ma machine (un Atari Medusa 68040, 32 MHz). Après trois mois (en novembre 1995), je mis à disposition 200 paquets, sur les 250 disponibles, tous pour la bibliothèque libc5 ! » Depuis lors, le projet Debian s'est développé en incluant de nombreux portages vers d'autres architectures, ainsi qu'un portage vers un nouveau noyau, Hurd, et donc vers le système à micro-noyau GNU/Hurd. Un des tout premiers membres du projet, Bill Mitchell, se rappelle au sujet du noyau Linux : « … on devait être entre la version 0.99r8 et 0.99r15 lorsque l'on a débuté. Pendant très longtemps, je fus capable de compiler un noyau en moins de 30 minutes sur une machine dotée d'un 386 à 20 MHz, et j'étais ainsi capable d'installer une Debian dans le même temps avec moins de 10 Mo d'espace disque. » « … Je me souviens que l'équipe initiale comprenait Ian Murdock, moi-même, Ian Jackson, un autre Ian dont je ne me souviens pas le nom de famille, Dan Quinlan, et quelques autres personnes dont je ne me souviens pas des noms. Matt Welsh faisait aussi partie du groupe initial, ou l'a rejoint à ses tout débuts (il a depuis quitté le projet, ...). Quelqu'un créa une liste de discussions et nous nous mîmes au travail. » « Si je me souviens bien, nous ne partîmes pas d'un plan défini, et nous ne partîmes pas sur le fait de créer ensemble un plan avec une approche très organisée. Dès le début, si je ne me trompe pas, nous rassemblâmes aléatoirement les sources d'un certain nombre de paquets. Avec le temps, nous finîmes par finaliser une collection d'articles qui seraient nécessaires au cœur de la distribution : le noyau, un shell, update, getty, de nombreux autres programmes et de fichiers de configuration requis pour initialiser le système ainsi que tout un jeu d'utilitaires. » Versions 2.x Ian Jackson devint le responsable du projet Debian au début de l'année 1998 et devint tout de suite après vice-président de la Software in the Public Interest. Après la démission du trésorier (Tim Sailer), du président (Bruce Perens) et du secrétaire (Ian Murdock), il devint président et trois nouveaux membres furent choisis : Martin Schulze (vice-président), Dale Scheetz (secrétaire) et Nils Lohner (trésorier). La version 2.0 de Debian (Hamm) sortit en juillet 1998 pour les architectures de processeurs Intel x86 et Motorola m68k. Cette version se caractérise par l'introduction d'une nouvelle version des bibliothèques C (libc6 reposant sur la glibc2). Au moment de sa sortie, il y avait plus de 1500 paquets entretenus par plus de 400 développeurs Debian. Wichert Akkerman succéda à Ian Jackson comme chef de projet Debian en janvier 1999. La version 2.1 de Debian sortit le 9 mars 1999, après avoir été retardée pendant une semaine par des demandes de corrections de dernière minute. La Debian 2.1 (Slink) supporte officiellement deux nouvelles architectures : l'Alpha et le Sparc. Les paquets contenant le système X-Window furent profondément réorganisés par rapport aux

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précédentes versions. Elle inclut aussi APT, l'interface de gestion de paquets de la génération suivante. Ainsi, cette version de Debian fut la première à requérir deux cédéroms pour le jeu de cédéroms officiels ; elle contient environ 2250 paquets. Le 21 avril 1999, Corel Corporation et le projet KDE formèrent effectivement une alliance avec Debian lorsque Corel affirma son intention de fabriquer une distribution GNU/Linux basée sur Debian et l'environnement de bureau du projet KDE. Durant le printemps et l'été suivants, une autre distribution basée sur Debian fit son apparition, Storm Linux. Le projet Debian choisit alors un nouveau logo, en créant à la fois une version officielle à utiliser sur le matériel utilisant Debian, comme les cédéroms ou les sites webs officiels du projet, et une version non-officielle pour une utilisation dérivée de Debian ou mentionnant son nom. Un nouveau portage, unique en son genre, débuta à ce moment avec le Hurd. C'est la première tentative d'utiliser un noyau non-linux, avec le GNU/Hurd, qui est lui-même basé sur le micro-noyau GNU Mach. La Debian 2.2 (Potato) est sortie le 15 août 2000, cette version ajoute le support des architectures PowerPC et ARM, avec Wichert Akkerman en tant que chef de projet, cette version de la distribution compte 3900 paquets entretenus par près de 450 développeurs. Versions 3.x Debian 3.0 (juillet 2002) fut nommée Woody et supportait toujours plus d'architectures, avec l'ajout des IA-64, HP PA-RISC, MIPS et S/390. Le projet compte alors 900 développeurs et 8000 paquets, dont pour la première fois KDE, après que le conflit de licence de la bibliothèque Qt eut été résolu. Debian Sarge, soit la version 3.1, fut finalisée le 6 juin 2005 et compte pas moins de 15000 paquets et 11 architectures. Versions 4.x La version 4.0, Etch est sortie le 8 avril 2007 et inclut les éléments suivants : • • • • •

noyau Linux 2.6.18 ; support officiel de l’architecture AMD64, soit un total de 11 architectures différentes ; remplacement de XFree86 par X.Org (version 7.1) ; nouvel installateur (incluant une version graphique) ; présence de Secure APT pour des téléchargements sécurisés avec cryptographie et signatures améliorées.

Le 27 juillet 2008, la quatrième révision de Etch est sortie. Outre les mises à jour de sécurités habituelles, cette version inclut aussi etch-and-a-half. Ce dernier propose un nouveau noyau (2.6.24), des drivers plus récents pour Xorg, ainsi que divers autres changements permettant de faire fonctionner Debian avec un matériel plus récent[44]. Le 15 août 2008, Debian peut s'installer sur le téléphone Neo FreeRunner[45]. Versions 5.x La version 5.0, Lenny est sortie le 14 février 2009 après 22 mois de développement et est aujourd'hui en version old-stable. Elle inclut les éléments suivants[46] : • • • • • •

noyau Linux 2.6.26 ; X.Org 7.3, incluant la configuration automatique du matériel ; OpenOffice.org 2.4.1 ; PostgreSQL ; MySQL 5.0.51a ; Apache 2.2.9 ;

• Samba 3.2.5 ; • PHP 5.2.6 ; • prise en charge complète du système de fichiers NTFS.

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Versions 6.x Versions 6.0 La version 6.0, Squeeze, sortie le 6 février 2011, est aujourd'hui en version stable et inclut les éléments suivants : • • • • • •

noyau Linux 2.6.32 ; X.Org 7.5 ; GNOME 2.30 ; KDE 4.4.5 ; GNU Compiler Collection (gcc) 4.4.5 ; prise en charge de l'ext4 de manière native.

Versions 6.0.1 La mise à jour de Debian 6.0.1[47] a été publiée le 19 mars 2011. Versions 6.0.2 La mise à jour de Debian (6.0.2)[48] a été publiée le 25 juin 2011. Versions 6.0.3 La mise à jour de Debian (6.0.3)[49] a été publiée le 8 octobre 2011. Versions 6.0.4 La mise à jour de Debian (6.0.4)[50] a été publiée le 28 janvier 2012. Versions 6.0.5 La mise à jour de Debian (6.0.5)[51] a été publiée le 12 mai 2012.

Caractéristiques et critiques Orientation et utilisations La distribution Debian s'étant à l'origine principalement développée autour de son utilisation sur des serveurs, elle est donc particulièrement adaptée à ce rôle ; par exemple elle distingue toujours l'administrateur système de l'« utilisateur ». Mais le but a toujours été d'obtenir un système universel, c'est-à-dire utilisable aussi bien sur un serveur que sur un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, voire un smartphone (ordiphone).

Sortie des versions Cette utilisation originellement orientée serveurs a également influencé son cycle de sortie de nouvelles versions. Une fiabilité irréprochable était nécessaire, ce qui a entraîné des délais très longs entre les versions stables (surtout à l'époque des versions 3). Cela avait pour conséquence de fournir des applicatifs stables mais parfois désuets ou dépassés au moment de la sortie d'une nouvelle version. En 2008, pour résoudre ce problème, la version Etch et demi (etch-and-a-half) propose une mise à jour des paquets au sein d'une version stable, ce qui est une première dans l'histoire de Debian. En 2009, il est décidé de commencer à geler les paquets à la fin de chaque année impaire[52] (c'est-à-dire de stopper les mises à jour des éléments constituants pour se concentrer sur leurs bonnes interactions). Cette nouvelle stratégie laisse apparaître un cycle de développement de deux ans, et avec une nouvelle version stable au début de chaque année paire (comme les versions LTS d'Ubuntu, mais sans fixer la date de sortie).

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Toutefois, la sortie de la version 6.0 (alias Squeeze) de Debian le 6 février 2011 devrait constituer une exception unique à cette règle afin de pouvoir adapter le rythme au nouveau calendrier[52].

Sécurité D'une manière générale la sécurité est réputée être un point fort de Debian. La politique de sécurité (commune aux systèmes libres) est de toujours afficher les failles de sécurité découvertes. En mai 2008, Luciano Bello, développeur Debian et chercheur en sécurité informatique découvre que des changements effectués dans la version d'OpenSSL distribuée par Debian avaient provoqué une faiblesse dans le générateur de nombres aléatoires[53]. Ainsi les clés de sécurité générées par une machine utilisant la version Etch étaient prévisibles[54]. Cette faille a concerné aussi les distributions dérivées de Debian telles que Ubuntu et Knoppix.

Communication On relève aussi des problèmes sur le plan de la communication (site web à l'aspect peu moderne et peu actualisé par exemple), du moins jusqu'à la sortie de Squeeze : le site officiel, le wiki et l'interface d'accès au paquets ont ainsi été mis à jour ; mais aussi des problèmes de communication entre les développeurs. Ces aspects avaient notamment été pointés du doigt par Sam Hocevar lors de la campagne pour le poste de chef de projet[55] en 2007.

Logos Le logo actuel (la volute) est l'œuvre de Raul M. Silva, c'est le résultat d'un concours organisé en 1999. Il existe en deux versions : une version dont l'usage est libre (volute seule, avec ou sans la mention « Debian ») et la version officielle (volute sur une bouteille avec ou sans mention « Debian ») qui ne peut être utilisée qu'avec l'autorisation explicite de Debian[56],[57]. La volute évoque le bon génie qui s'échappe de la lampe d'Aladin.[réf. nécessaire] Version libre du logo Debian

Bibliographie • Hertzog, Raphael, & Mas, Roland. (2011). Debian Squeeze - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-13248-9) 500 pages (avec DVD-Rom Debian GNU/Linux 6.0 (Squeeze) i386/AMD64). • Hertzog, Raphael, & Mas, Roland. (2009). Debian Lenny - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-12443-9) 462 pages (avec DVD-Rom Debian GNU/Linux 5.0 (Lenny) i386/AMD64). • Huet, Franck. (2008). Debian GNU/Linux : Sécurité du système, sécurité des données, pare-feu, chiffrement, authentification. Eyrolles. (ISBN 978-2-7460-4114-1) 278 pages. • Dutreix, Michel. (2008). Debian GNU/Linux : Services réseaux. Eyrolles. (ISBN 978-2-7460-4076-2) 296 pages. • Hertzog, Raphael, & Mas, Roland. (2007). Debian Etch - GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-12062-2) 428 pages. • Le Thieis, Yann, & Chamillard, Gilles. (2007). Debian GNU/Linux : Administration du système. ENI. (ISBN 978-2-7460-3991-9) 374 pages. • Aubepin, Frédéric; Barons, Eric; Hurbain, Isabelle; & Namèche, Sébastien. (2006). Debian à 200% : 50 trucs, secrets et techniques. O'Reilly. (ISBN 978-2-84177-367-1) 303 pages.

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• Le Thieis, Yann, & Pons, Nicholas. (2006). Debian GNU/Linux version 3.1 (Sarge) : Administration du système. ENI. (ISBN 978-2-7460-3010-7) 386 pages. • Krafft, Martin. (2006). Debian : Administration et configuration avancée. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-11904-6) 674 pages. • Ronneburg, Frank. (2005). Debian GNU/Linux : Installation, administration, exploitation. Campus Press. (ISBN 978-2-7440-1941-8) 624 pages. • Hertzog, Raphael; Le Bars, Christophe; & Mas, Roland. (2005). Debian GNU/Linux. Eyrolles. (ISBN 978-2-212-11639-7) 310 pages. • Pirio, Mikael. (2004). Linux Debian : TCP/IP - les services réseaux. ENI. (ISBN 978-2-7460-2459-5) 471 pages.

Notes et références [1] http:/ / www. debian. org/ News/ 2012/ 20120512 [2] http:/ / debian. org/ releases/ testing/ [3] http:/ / www. debian. org/ [4] (fr) Page du projet [[Debian GNU/Hurd (http:/ / www. debian. org/ ports/ hurd/ index. fr. html)]] sur debian.org [5] À propos de Debian (http:/ / www. debian. org/ intro/ about), consulté le 05/08/2009. [6] (fr) Page du projet [[Debian GNU/kFreeBSD (http:/ / www. debian. org/ ports/ kfreebsd-gnu/ index. fr. html)]] sur debian.org [7] Pour l'instant seulement sur AMD64 et i386 d'après l' annonce (http:/ / www. debian. org/ News/ 2009/ 20091007) sur debian.org

(fr) Le choix de Munich se porte sur Debian (http://linuxfr.org/2005/04/19/18767.html) sur Linuxfr et (de) communiqué sur le site de la ville de Munich (http:/ / www. muenchen. de/ Rathaus/ dir/ limux/ publikationen/ news_archiv/ 12z7730/ basis_client. html) [9] (fr) « À propos de Debian (http:/ / www. debian. org/ intro/ about. fr. html) » [10] (fr) Contrat social de Debian (http:/ / www. debian. org/ social_contract. fr. html) [11] (fr) Principes du logiciel libre selon Debian (http:/ / www. debian. org/ social_contract. fr. html#guidelines) [12] (fr) La constitution de Debian (http:/ / www. debian. org/ devel/ constitution. fr. html) [13] (en) Software in the Public Interest (http:/ / www. spi-inc. org) [14] The Debian organization web page (http:/ / www. debian. org/ intro/ organization), date de consultation : 01/11/2008. [15] The Emergence of Governance in an Open Source Community (http:/ / www. business. ualberta. ca/ tcc/ documents/ TII_3_OMahoney_Ferraro_final. pdf), date de consultation : 01/11/2008. [16] Dons de matériel et de services à Debian (http:/ / www. debian. org/ misc/ equipment_donations), site en français de la fondation Debian, consulté le 06/08/2009. [17] http:/ / www. debian. org/ doc/ manuals/ project-history/ ch-leaders A Brief History of Debian Chapter 2 – Leadership, date de consultation : 01/11/2008. [8]

[18] (en) Debian Project Leader Election 2008 Results (http:/ / lists. debian. org/ debian-vote/ 2008/ 04/ msg00060. html) [19] (en) Debian Project Leader Election 2009 Results (http:/ / lists. debian. org/ debian-vote/ 2009/ 04/ msg00011. html) [20] (en) Debian Project elects Stefano Zacchiroli as next Project Leader (http:/ / www. debian. org/ News/ 2010/ 20100416), communiqué de presse de Debian, 16 avril 2010 [21] (en) Bits from the (chilly) release team (http:/ / lists. debian. org/ debian-devel-announce/ 2010/ 08/ msg00000. html) [22] (fr) Notes de publication pour Debian GNU/Linux 6.0 (« Squeeze ») (http:/ / www. debian. org/ releases/ squeeze/ i386/ release-notes/ ch-whats-new. fr. html#newdistro) [23] (fr) Page « Portages » du site officiel (http:/ / www. debian. org/ ports/ ) [24] http:/ / www. debian. org/ News/ 2010/ 20100905 [25] [26] [27] [28] [29] [30] [31] [32] [33]

(en) Debian Live Project (http://live.debian.net/) http:/ / www. debian. org/ releases/ hamm/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ slink/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ potato/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ woody/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ sarge/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ etch/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ lenny/ index. fr. html http:/ / www. debian. org/ releases/ squeeze/ index. fr. html

[34] (en) Luk Claes, «  Release Update: freeze guidelines, testing, BSP, rc bug fixes (http:/ / lists. debian. org/ debian-devel-announce/ 2008/ 09/ msg00000. html) », 1er septembre 2008 [35] (en) Debian -- News -- Debian 6.0 "Squeeze" released (http:/ / www. debian. org/ News/ 2011/ 20110205a), 6 février 2011 [36] [37] [38]

(fr) Publication de la mise à jour de Debian 6.0.1 (http://www.debian.org/News/2011/20110319), 19 mars 2011 (fr) Publication de la mise à jour de Debian 6.0.2 (http://www.debian.org/News/2011/20110625), 25 juin 2011 (fr) Publication de la mise à jour de Debian 6.0.3 (http://www.debian.org/News/2011/20111008), 8 octobre 2011

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[39] (fr) Publication de la mise à jour de Debian 6.0.4 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2012/ 20120128), 28 janvier 2012 [40] (fr) Publication de la mise à jour de Debian 6.0.5 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2012/ 20120512), 12 mai 2012 [41] http:/ / www. debian. org/ releases/ sid/ index. fr. html [42] (fr) La FAQ Debian GNU/Linux (http:/ / www. debian. org/ doc/ FAQ/ ch-ftparchives. fr. html#s-sid) [43] (fr) Raphaël Berbain, «  Re: Sarge =? testing (http:/ / lists. debian. org/ debian-user-french/ 2002/ 09/ msg02251. html) » [44] (en) Debian GNU/Linux 4.0 updated and support for newer hardware added (http:/ / www. debian. org/ News/ 2008/ 20080726) [45] Debian on the FreeRunner (http:/ / lists. linuxtogo. org/ pipermail/ smartphones-standards/ 2008-August/ 000232. html), annonce sur une liste de discussion de Debian [46] Notes de publication pour Debian GNU/Linux 5.0 (« Lenny »), Intel x86 (http:/ / www. debian. org/ releases/ lenny/ i386/ release-notes/ ), 14 février 2009 [47] Publication de la mise à jour de Debian 6.0.1 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2011/ 20110319) [48] Publication de la mise à jour de Debian 6.0.2 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2011/ 20110625. fr. html) [49] Publication de la mise à jour de Debian 6.0.3 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2011/ 20111008) [50] Publication de la mise à jour de Debian 6.0.4 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2012/ 20120128) [51] Publication de la mise à jour de Debian 6.0.5 (http:/ / www. debian. org/ News/ 2012/ 20120512) [52] (en) Debian decides to adopt time-based release freezes (http:/ / www. debian. org/ News/ 2009/ 20090729), annonce sur le site www.debian.org [53] (en) DSA-1571-1 openssl -- predictable random number generator (http:/ / www. debian. org/ security/ 2008/ dsa-1571) [54] (en) Debian OpenSSL Predictable PRNG Toys (http:/ / metasploit. com/ users/ hdm/ tools/ debian-openssl/ ) par H.D. Moore, le créateur de Metasploit [55] (fr) Programme de Sam Hocevar (http:/ / www. debian. org/ vote/ 2007/ platforms/ sho. fr. html) [56] Debian actualité - 26 août 1999 - Debian choisit un nouveau logo (http:/ / www. debian. org/ News/ 1999/ 19990826), Debian.org, 26 août 1999 [57] Logos Debian (http:/ / www. debian. org/ logos/ ), Debian.org

Ubuntu Ubuntu

Ubuntu 12.04 LTS (Precise Pangolin) avec l'interface Unity et le navigateur Web Firefox Famille

Type Unix

Langues

Multi-langues (+ de 55)

Type de noyau

Monolithique modulaire (Linux)

État du projet

Actif

Ubuntu

180 Plates-formes

[1] i386 i686 AMD64 [2] PowerPC [3] UltraSPARC [4] ARM (Depuis Ubuntu Server 11.10)

Entreprise / Développeur

Canonical Ltd. Ubuntu Foundation

Licence

Multiples (Principalement GNU GPL)

États des sources

Logiciel libre Open Source

Première version

20 octobre 2004

Dernière version stable Dernière version avancée Méthode de mise à jour

12.04 (Precise Pangolin)

[5]

(26 avril 2012) []

12.10 The Quantal Quetzal (07 juin 2012) [] APT

Environnement graphique GNOME, puis Unity[6] (Dès Ubuntu 11.04 (le 28 avril 2011) Gestionnaire de paquets Site web

dpkg www.ubuntu.com

[7]

Ubuntu (prononciation [ubuntu], « ou-boun-tou » en français) est un système d’exploitation libre[8] commandité par la société Canonical et une marque déposée par cette même société. Fondé sur la distribution Linux Debian et utilisant le bureau Unity, Ubuntu se veut « convivial, intuitif et sûr ». Il est constitué de logiciels libres[9], est disponible gratuitement y compris pour les entreprises, et bénéficie d'une nouvelle version (appelée « mise à niveau ») tous les six mois. Avec une utilisation globale estimée à plus de 25 millions d'utilisateurs[10], il est principalement conçu pour une utilisation sur des ordinateurs personnels (portables et fixes), bien que d'autres versions consacrées aux netbooks et aux serveurs existent aussi. Depuis Ubuntu 11.04, la version Netbook a fusionné avec la version Desktop. Cette dernière étant passée à l'interface Unity, il n'y avait plus de raison de maintenir deux branches distinctes.

Concept À l'instar de la distribution GNU qui repose sur le projet GNU, Ubuntu, qui utilise cette base, est organisé autour de buts à atteindre qui ne qualifient pas nécessairement les distributions produites. Par exemple, alors que les principes étaient déjà établis, la première a été nommée « phacochère verruqueux » par ironie vis-à-vis du résultat possible, compte tenu des délais à tenir[11].

Philosophie Ubuntu affiche comme ambition de principe la volonté que le monde entier puisse équitablement profiter du logiciel, et pour ce faire, que tout utilisateur d'ordinateur puisse être libre de télécharger, d'utiliser, de copier, de distribuer, d'étudier, de partager, de modifier et d'améliorer le logiciel pour toutes utilisations sans payer de droit de licence. Il est stipulé aussi que l'utilisateur doit pouvoir choisir la langue dans laquelle il l'utilise et avoir l'opportunité d'utiliser le logiciel même s'il est handicapé[12].

Ubuntu

181

Le nom En rapport avec ces principes de base, son nom provient d’un ancien mot bantou (famille de langues africaines), quelqu'un d'ubuntu désignant une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres, donc il est parfois traduit en l'appliquant au « je » : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ». C'est un concept fondamental de la philosophie de la réconciliation développée par Desmond Mpilo Tutu avec l'abolition de l'apartheid. Ce mot signifie aussi en kinyarwanda, la langue rwandaise, et en kirundi, la langue burundaise, « humanité », « générosité » ou « gratuité » ; on dit d'une chose qu'elle est k'ubuntu si elle est obtenue gratuitement. L'utilisation en informatique est une récupération de ce sens philosophique et politique tel qu'il se trouve expliqué dans le travail de la Commission de la vérité et de la réconciliation. Les attendus philosophiques pratiques du sens fondamental permettent de mieux saisir par exemple la mission technologique socialement durable de la Fondation Shuttleworth (ci-dessous) et relayée en France dans les travaux de philosophes comme Barbara Cassin et Philippe-Joseph Salazar.

Identité visuelle

Ancien logo

Logo actuel

Ancienne icône

Icône actuelle

Depuis sa création, l'identité visuelle de la distribution s'est basée sur un thème baptisé « Human » (humain), utilisant principalement des teintes brunes et orangées ; ainsi on retrouvait, à chaque sortie de version, un écran de démarrage, un fond d'écran, un écran de connexion, ainsi que le logo de la distribution basés sur ces caractéristiques. À partir de la version 10.04 (Lucid Lynx), une nouvelle étape dans l'identité visuelle d'Ubuntu est franchie. Le thème principal s'appelle désormais « Light » (lumière), et bénéficie d'une teinte revue basée essentiellement sur un couple violet/orange. Le logo a également été refondu, avec une nouvelle police de caractère, tout en conservant la couleur orange qui a longtemps caractérisé ce système d'exploitation.

Distribution Installation

(Ubuntu 10.04 LTS Live Mode)

Ubuntu est proposé par défaut sous forme d'un LiveCD appelé desktop (bureau). Un redémarrage permet d'utiliser directement Ubuntu et de l'installer. Cette version permet, sans corrompre le système utilisé, sans le modifier, de tester la compatibilité d'une (nouvelle) version avec un ordinateur. Une version alternate (alternative) ne permet pas le démarrage live mais inclut des procédures d’installation avancées, plus proches de Debian. Avant Ubuntu 6.06, la version live ne permettait pas l'installation. La version DVD permet les deux modes.

L’environnement graphique est GNOME par défaut, KDE pour Kubuntu, Xfce pour Xubuntu, LXDE pour Lubuntu et aucun pour la version serveur. Il est possible d'en changer ou d'en ajouter. Lorsque plusieurs environnements graphiques sont installés, on peut choisir celui désiré au moment de la connexion, après la frappe (ou la sélection) de son identifiant et avant celle de son mot de passe.

Ubuntu

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Technique Les distributions Ubuntu sont basées sur la branche dite « instable » de Debian (surnommée Sid). L’architecture générale (dont le système de paquets APT) est donc celle de la distribution Debian. La différence principale est que la convivialité générale (procédure d’installation, choix de logiciels par défaut...) se fait parfois hors du cadre éthique très strict de Debian. Par contre, les versions stables de Debian suivantes intègrent ou adaptent certaines des avancées mises en place pour Ubuntu. Ubuntu mise sur l'utilisabilité ; le système tient sur un seul LiveCD compressé. Avec l'approche One Application Per Task (une application par tâche), le CD ne contient que les programmes nécessaires pour une utilisation courante. À partir de la version 7.04 (nom de code Feisty Fawn), le système d'installation inclut un assistant de migration depuis le système d'exploitation Windows et transfère les données personnelles (dossier Mes Documents) ainsi que les fonds d'écrans, les favoris internet, etc. Dans un souci d'homogénéité et de performance globale du système, seules les applications GTK+ (pour le bureau GNOME) sont proposées par défaut dans Ubuntu. Pour Kubuntu, ce sont des applications Qt, plus adaptées au bureau KDE, qui sont préférées. Ubuntu inclut aussi un système de mise à jour automatique pour corriger les bogues et les failles de sécurité. À la différence de la plupart des distributions Linux, le compte root ou administrateur est désactivé par défaut pour faciliter l'administration du système (choix donnant souvent lieu à des polémiques concernant la sécurité) ; c'est donc l'utilisateur qui effectue les tâches administratives temporairement et pour une tâche déterminée avec les droits d'administrateur (voir sudo). Ubuntu est disponible, officiellement pour les architectures x86 (Intel et compatibles), AMD64 et SPARC, mais non officiellement pour PowerPC (arrêt du support avec la version 6.10), IA-64 (Intel Itanium) et PlayStation 3 (processeur Cell dérivé du PowerPC d'IBM). Avec la version 9.04 Jaunty Jackalope est venu le support officiel de l'architecture ARM9, grâce au projet Ubuntu Mobile.

Historique Le projet est initié en 2004 par le sud-africain Mark Shuttleworth. Devenu multimillionnaire après la vente de sa précédente entreprise[13], cet ancien développeur Debian souhaite une version plus facile d'accès pour les novices et se consacre à la réalisation de ce projet. Pour le mener à bien, il crée parallèlement Canonical, société sponsor officiel du système d'exploitation, et Ubuntu Foundation, une association sans but lucratif chargée en cas d'échec de l'entreprise de pérenniser le projet communautaire selon ces critères idéologiques de disponibilité pour tous (et dotée de 10 millions de dollars bloqués à cette fin). Avant sa sortie pour le grand public, le projet très secret avait comme nom de code no-name-yet[14], « pas encore de nom ». Dès le début, les noms des nouvelles distributions s'organisent d'une manière précise : [adjectif] [animal]. Il annonce une nouvelle version tous les six mois et des cycles de développement de 2 ans (détails dans Versions). Sur le

Mark Shuttleworth.

Ubuntu portail (Launchpad) chargé entre autres de lister les bugs d'Ubuntu, le premier bug[15] constaté est resté célèbre : Mark Shuttleworth dénonce le fait que Microsoft ait une part de marché écrasante, et qu'il soit difficilement possible d'acquérir un ordinateur dans un magasin sans Windows pré-installé. Ce bug a été confirmé dans de nombreux pays, notamment en Belgique, au Canada, en France et en Suisse, et c'est un des buts d'Ubuntu de le réparer, selon les termes mêmes de Mark Shuttleworth. En 2005, un an après sa création, Ubuntu suscite l'intérêt de nombreux internautes[16]. En 2006, Ubuntu 6.06 LTS (de nom de code « Dapper Drake ») est la première version issue d'un cycle de développement de 2 ans. L'installeur Ubiquity apparaît sur le LiveCD et équipe depuis lors l’ensemble des LiveCD. Canonical passe des accords avec Sun Microsystems. En 2007, la version Ubuntu 7.04 inaugure les effets 3D avec Compiz (désactivés par défaut) et le rapatriement, via une interface graphique, du dossier « Mes Documents », des fonds d’écrans, des favoris Internet et des contacts (courrier électronique et messagerie instantanée) depuis un ancien système d’exploitation. En France, l'Assemblée nationale s'équipe d'ordinateurs Ubuntu[17]. Intel passe un contrat avec Canonical pour développer une plate forme mobile : Ubuntu Mobile. Dell vend des portables et des ordinateurs avec Ubuntu préinstallé depuis le 24 mai 2007 (le support Dell d'Ubuntu est effectué via Canonical). Ces ordinateurs sont également disponibles en France depuis le 8 août 2007[18]. En janvier 2008, en France, la gendarmerie nationale annonce son abandon de Windows et la migration de tous ses postes informatiques vers Ubuntu d'ici 2013 (soit environ 70000 ordinateurs). Ce qui représentait sur la période 2004 - mars 2009 une économie de 50 millions d'euros[19]. En avril sort la deuxième version issue d'un cycle de développement de 2 ans, la version Ubuntu 8.04 LTS, nom de code Hardy Heron (le héron robuste). En juin, l’intégration de Gobuntu — version libre d’Ubuntu — à Ubuntu en tant qu’option d’installation est annoncée. En septembre, en Suisse, les 9000 ordinateurs des écoles genevoises auront entièrement abandonné les logiciels Microsoft Office. Dans un deuxième temps, Windows sera également abandonné pour migrer vers Ubuntu[20],[21]. Un exemple plus proche est le choix d'Ubuntu en 2008 pour tous les serveurs de Wikipédia (au total 400, qui gèrent au moment de l'annonce 684 millions de visiteurs par an[22]). Le 9 avril 2010, Chris Kenyon, vice-président de Canonical, annonce que le nombre d'utilisateurs d'Ubuntu, qui était estimé à 8 millions en 2008, est désormais estimé à 12 millions[23]. Le 5 avril 2011, Canonical met fin à son programme de distribution gratuite d'Ubuntu sur CD via son programme ShipIt (Systeme de distribution de CD-Rom gratuits). Désormais il sera possible d'utiliser un service cloud offert aux utilisateurs pour pouvoir tester Ubuntu sur Internet sans l'installer[24]. Entre avril et mai 2011, la dernière version d'Ubuntu conduit certains utilisateurs à passer sous Linux Mint et Fedora[25] rebutés par le choix de l'équipe de développement d'imposer Unity comme gestionnaire de fenêtres.

Organisation du projet Le projet Ubuntu s’appuie sur une communauté internationale et souveraine de développeurs et d'utilisateurs, qui élabore la distribution en sélectionnant les paquets de logiciels, en réalisant des mises à jour de sécurité et en fournissant des outils de support technique. Le développement du projet s’organise autour d’un portail mis en place par Canonical : Launchpad. Ce portail inclut les outils suivants, permettant le développement d'Ubuntu : • le projet Bazaar, permettant aux développeurs d’organiser le développement de paquets (sorte de CVS) ; • le bug tracker Malone, permettant la gestion des rapports de bug provenant directement des utilisateurs ; • le projet Answers [26], qui permet aux utilisateurs de poser leurs questions et d’effectuer des demandes de support auprès de l’équipe de support d’Ubuntu et d’autres contributeurs ;

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Ubuntu

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• le bountie tracker, permettant d’ajouter ou de participer à la donation de primes (en USD) aux développeurs en contrepartie de fonctionnalités nouvelles dans Ubuntu ; • le projet Rosetta, qui permet aux utilisateurs de traduire l’ensemble des paquets que comporte Ubuntu directement depuis le site du Launchpad ; • le projet Blueprint [27], qui indique les divers objectifs à atteindre pour la prochaine version d'Ubuntu. Launchpad comporte également un grand nombre de wiki permettant aux différents groupes de contributeurs de s’organiser.

Composants Ubuntu divise tous les logiciels en quatre sections, appelées « composants » ou encore « dépôts », en les classant par licences et par niveau de support utilisateur disponible. Par défaut, une sélection de paquets de main (principal) sera installée pour couvrir les besoins élémentaires de la majorité des utilisateurs.

Utilisation de la Logithèque Ubuntu, l'utilitaire d’installation et de suppression d’applications.

Libre Pris en charge par Canonical

main

Non libre restricted

Non pris en charge par Canonical universe multiverse

• main (principal) : paquets sous licence considérée comme libre, et pour lesquels le support de Canonical est disponible. • restricted (restreint) : un ensemble de pilotes et de firmwares dont la licence n’est pas considérée comme libre. • universe (univers) : un grand choix de logiciels libres (développement communautaire sans l’intervention de Canonical). • multiverse (multivers) : un ensemble de logiciels non libres (non supportés par Canonical). Il existe cependant d'autres composants secondaires : • • • • •

security : mises à jour de sécurité ; updates : corrections de bogues importantes ; backport : dernières mises à jour issues de la version en développement ; commercial : applications réalisées par des entreprises partenaires à Canonical ; medibuntu : pour « Multimedia, Entertainment & Distractions In Ubuntu », anciennement PLF qui comprend des paquets légaux en France, mais litigieux dans d’autres pays.

Ubuntu

Versions Une version stable d’Ubuntu est mise à disposition tous les six mois (comme Fedora et Mandriva Linux). Il existe également un cycle de développement sous-jacent de deux ans avec un objectif de stabilité accrue pour des versions LTS qui peuvent être utilisées exclusivement. Chaque version a un nom de code et un numéro. La numérotation des versions d’Ubuntu est chronologique (contrairement à la numérotation ordinale de nombreuses autres distributions : 1.0, 1.1, 1.2 ; 2.0, 2.1 ; 3.0 ...) : le premier nombre correspond à l'unité des années (5 pour 2005, 6 pour 2006...) et le second correspond au mois de la publication de la version stable (04 pour avril et 10 pour octobre). Les versions stables d'Ubuntu sont synchronisées avec le développement de l’environnement de bureau GNOME. Ce dernier a un cycle de développement de 6 mois, et une version stable de GNOME est publiée chaque mois de mars et de septembre. Ubuntu est publié en version stable environ un mois après la sortie de la nouvelle branche de GNOME, soit aux mois d'avril et d'octobre. Exceptionnellement, un délai de 6 semaines a été ajouté au cycle de développement de Dapper Drake. Devant originalement sortir en avril 2006, cette version a été repoussée au 1er juin 2006 dans le but de la stabiliser au maximum (elle est la première à être officiellement proposée en entreprise) et d’y ajouter le support des langues à caractères complexes (en particulier les langues orientales). Bien qu’officiellement, les différentes versions de la distribution ne soient distinguées que par leur numéro de version, lors du développement, chaque version est identifiée par un nom de code en anglais formé d’un adjectif et d’un nom d’animal (les deux mots ayant la même lettre initiale). Ainsi, en pratique les utilisateurs avancés et les développeurs utilisent volontiers le nom de code, voire simplement l’adjectif pour désigner telle ou telle version. Par exemple, la version 5.10, ayant pour nom de code Breezy Badger, est couramment désignée par le surnom Breezy. À partir de la version 6.06 Dapper Drake, première version LTS, les lettres initiales des noms de versions respectent l'ordre alphabétique et leur position chronologique (D est la 4e lettre de l'alphabet comme Dapper est la 4e version d'Ubuntu et ainsi de suite). La version 11.04, nommée Natty Narwhal est sortie le 28 avril 2011. La version 11.10 ou Oneiric Ocelot disponible depuis le 13 octobre 2011[28]. La version suivante (12.04) s’appelle Precise Pangolin[29], elle a été publiée le 26 avril 2012[30]. Ci-dessous la ligne du temps des versions actuellement supportées et maintenues par Canonical et la communauté Ubuntu.

ShipIt, ou l'envoi de CD gratuit ShipIt était le service de Canonical qui permettait l'envoi gratuit de CD de la dernière version d'Ubuntu (Desktop ou Serveur, au choix). Ce service était principalement destiné aux personnes ne disposant pas de ligne à haut débit. Les frais de port étaient pris en charge par Canonical. Cependant, suite à sa popularité croissante, Canonical mit fin au service le 5 avril 2011. L'attente pour recevoir le CD était théoriquement de 2 à 3 semaines environ, mais pouvait prendre jusqu'à 10 semaines en fonction de l'adresse de livraison. En France, il fallait compter une semaine entre le moment du passage de la commande à la livraison. Pour les personnes qui souhaitaient une livraison personnalisée (c'est-à-dire, plus d'un CD-ROM par commande), l'attente pouvait atteindre plus de 20 semaines[31], dans les cas les plus rares.

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Ubuntu

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Livrets des CD d’Ubuntu 10.04 LTS Lucid Lynx

Livrets des CD d’Ubuntu 10.04 LTS Lucid Lynx

Livrets des CD d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex

CD d’Ubuntu 8.04 LTS Hardy Heron

Livrets des CD d’Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope

Développement, branche instable Une version en permanence instable est développée sous le nom de code Grumpy Groundhog (la marmotte d’Amérique grognonne). Ses sources viennent directement des dernières versions d'applications incluses dans Ubuntu[32],[33].

Ubuntu TV Canonical, l’éditeur de la distribution Linux Ubuntu, a officialisé à l'occasion du CES 2012 de Las Vegas son entrée sur le marché de la TV connectée[34].

Variantes et dérivées Plusieurs projets reconnus ou non par Canonical sont dérivés d'Ubuntu. Ubuntu incluant par défaut l'environnement GNOME, d'autres projets sont apparus afin de pouvoir bénéficier d’autres environnements graphiques. De même, d’autres versions ne sont que le résultat d'un ajout de logiciels et dont le but est de convenir pour une utilisation particulière. Ces projets sont des distributions dérivées d'Ubuntu, car ils partagent exactement la même base, les mêmes logiciels, les mêmes dépôts APT, le même nom de code et le même cycle de développement. Les variantes reconnues par Canonical, mais non officielles sont : • Edubuntu, variante spécialement conçue pour le monde de l'éducation ; • Kubuntu qui est la variante utilisant le bureau KDE ; • Xubuntu (prononcer « Zoubountou »), variante destinée à des ordinateurs de configuration modeste, utilisant le bureau Xfce ; • Mythbuntu, qui est une variante destinée à l'enregistrement vidéo et au multimédia ; • Ubuntu Studio, qui est une variante destinée à la création multimédia ;

Ubuntu • Lubuntu, une variante très légère utilisant le bureau LXDE, est intégrée dans les variantes reconnues à partir de sa version 11.10 [35]. • Cubuntu qui est la variante utilisant le bureau Cinnamon ; Ubuntu for Android sera proposé par Canonical et permettra d'utiliser le système d'exploitation sur les téléphones disposant d'Android[36].

Tutoriels • Le tutoriel de la documentation de la communauté francophone [37] • Le tutoriel du Site du Zéro [38]

Livres • Didier Roche, Simple comme Ubuntu, InLibroVeritas, 2007-2010, 356 p. (ISBN 978-2-35922-032-2) sous licence Creative Commons By-Sa et librement téléchargeable sur Framabook [39] • Benoit Cacinollo, Lionel Dricot, Joyce Markoll, Ubuntu, la distribution Linux facile à installer. (ISBN 221211608X) • Michael Kofler, Ubuntu Linux, livre avec CD-ROM. (ISBN 274402029X) • Lionel Dricot, Ubuntu efficace, livre [40]. (ISBN 2-212-12003-6 et 978-2-212-12003-5)

Notes et références [1] https:/ / wiki. ubuntu. com/ MaverickMeerkat/ ReleaseNotes Ubuntu 10.10 nécessite la présence des instructions cmov sur IA-32, supprimant ainsi le support i386, i486 et i586 [2] Le support n'est plus officiel depuis Ubuntu 6.06 mais les nouvelles versions restent fonctionnelles sur PowerPC (Macintosh et PS3) [3] Ubuntu est seulement disponible pour les plates-formes UltraSPARC en édition Serveur. [4] http:/ / www. lemondeducloud. fr/ lire-ubuntu-1110-se-tourne-vers-le-cloud-et-arm-42262. html [5] http:/ / www. ubuntu. com/ download/ ubuntu/ download [6] site web officiel du gestionnaire de Bureau Unity : http:/ / unity. ubuntu. com/ [7] http:/ / www. ubuntu. com/ [8] Mais non libre au sens de la FSF : (http:/ / www. gnu. org/ distros/ free-distros. html). [9] Note : potentiellement utilisée avec des éléments non libres notamment pour une meilleure compatibilité, ce qui fait qu'Ubuntu ne fait pas partie des rares distributions considérées comme 100 % libres selon les critères les plus stricts ( source (http:/ / www. gnu. org/ distros/ free-distros. html))] [10] http:/ / www. 20minutes. fr/ article/ 725116/ ubuntu-projet-communautaire [11] D'après un échange rapporté par Mark Shuttleworth retranscrit par Framasoft en 2005 ( source (http:/ / www. framasoft. net/ article624. html)), et qui serait à l'origine de la forme de nom en général :

« — lifeless : Combien de temps avant que nous ne sortions la première version ? — sabdfl : Ça devra être dynamique. Six mois max. — lifeless : Six mois ! Ça n’est pas beaucoup pour la finition. — sabdfl : donc nous aurons à la surnommer la version phacochère verruqueux ». [12] source (http:/ / www. ubuntu. com/ community/ ubuntustory/ philosophy) [13] Thawte, fondée en 1995 est vendue en 1999 à Verisign pour 575 millions de dollars [14] Forum de développement (http:/ / www. kdedevelopers. org/ node/ 591) mentionnant en août 2004 l’arrivée d’une nouvelle distribution de nom de code no-name-yet. Le domaine correspondant (http:/ / www. no-name-yet. com) renvoie aujourd'hui sur le site officiel d’Ubuntu. [15] Microsoft has a majority market share sur bugs.launchpad.net (https:/ / bugs. launchpad. net/ ubuntu/ + bug/ 1) [16] Distribution la plus populaire selon le classement du site DistroWatch (à l'occasion de la sortie imminente d'Ubuntu 5.04), comme c'est annoncé sur ce blog (http:/ / www. prendreuncafe. com/ blog/ post/ 2005/ 04/ 03/ 47-ubuntu-premiere-sur-distrowatch) [17] détails sur ZDnet (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39371628,00. htm). (Le Parlement suisse aurait fait depuis un appel d'offre pour une demande identique source : Plein écran - Le logiciel libre (LCI), Voir sur le site de LCI (http:/ / tf1. lci. fr/ infos/ podcast/ pleinecran/ 0,,3471500,00-plein-ecran-juin-logiciels-libres-. html) [18] Dell propose deux PC sous Linux Ubuntu en France ! (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 38131-Dell-Linux-Ubuntu-704-Inspiron. htm) [19] Article de Clubic : "La gendarmerie nationale française adopte Ubuntu" (http:/ / www. clubic. com/ actualite-92900-gendarmerie-nationale-prepare-passage-ubuntu. html) Voir aussi : Article sur lemondeinformatique.fr (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/ lire-la-gendarmerie-migrera-70-000-postes-sous-linux-d-ici-2013-25221. html)

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[20] « Article de la Tribune de Genève » (http:/ / www. tdg. ch/ pages/ home/ tribune_de_geneve/ recherche/ recherche_3_2_1/ (contenu)/ 211880) ( Archive (http:/ / web. archive. org/ web/ */ http:/ / www. tdg. ch/ pages/ home/ tribune_de_geneve/ recherche/ recherche_3_2_1/ (contenu)/ 211880), Wikiwix (http:/ / archive. wikiwix. com/ cache/ ?url=http:/ / www. tdg. ch/ pages/ home/ tribune_de_geneve/ recherche/ recherche_3_2_1/ (contenu)/ 211880), que faire ?) [21] [Rectificatif paru dans la Tribune de Genève du lendemain] [22] l'article de cette annonce (http:/ / www. computerworld. com/ action/ article. do?command=viewArticleBasic& taxonomyName=Servers+ and+ Data+ Center& articleId=9116787& taxonomyId=154& pageNumber=1) faite sur computerworld.com (en anglais) [23] Canonical revendique 12 millions d'utilisateurs d'Ubuntu (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ informatique/ 0,39040745,39750745,00. htm), ZDNet, 9 avril 2010. Consulté le 9 avril 2010 [24] http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ canonical-met-fin-a-son-programme-de-distribution-gratuite-d-ubuntu-sur-cd-39759737. htm [25] Sur Distrowatch (http:/ / distrowatch. com/ stats. php?section=popularity), la baisse d'intérêt pour Ubuntu reflète cette fuite des utilisateurs. [26] https:/ / answers. launchpad. net/ distros/ ubuntu/ + tickets [27] https:/ / launchpad. net/ distros/ ubuntu/ + specs [28] Annonce sur distrowatch (http:/ / distrowatch. com/ ?newsid=06930). Consulté le 17 octobre 2011 [29] P is for… (http:/ / www. markshuttleworth. com/ archives/ 784), Mark Shuttleworth, 5 octobre 2011. Consulté le 6 octobre 2011 [30] Ubuntu 12.04 LTS (http:/ / doc. ubuntu-fr. org/ precise). Consulté le 28 Mars 2012 [31] https:/ / shipit. ubuntu. com/ [32] (en) Grumpy Groundhog sur le wiki d'Ubuntu (https:/ / wiki. ubuntu. com/ UbuntuDownUnder/ BOFs/ GrumpyGroundhog) [33] (en) présentation sur Launchpad (https:/ / blueprints. launchpad. net/ launchpad-foundations/ + spec/ grumpy-groundhog) [34] (en) ubuntu TV (http:/ / www. ubuntu. com/ tv) [35] (en) « Lubuntu to become official Ubuntu derivative » (http:/ / www. h-online. com/ open/ news/ item/ Lubuntu-to-become-official-Ubuntu-derivative-1241561. html), www.h-online.com, 11 mai 2011 (consulté le 11 mai 2011) [36] Du smartphone au PC : Canonical présente Ubuntu pour Android (http:/ / www. clubic. com/ linux-os/ debian/ ubuntu/ actualite-477204-ubuntu-android-canonical-multi-boot. html#ixzz1xE7Qs4dT), Clubic, Guillaume Belfiore, 22 février 2012 [37] http:/ / doc. ubuntu-fr. org/ installation [38] http:/ / www. siteduzero. com/ tutoriel-3-12827-reprenez-le-controle-avec-linux. html [39] http:/ / www. framabook. org/ ubuntu. html [40] http:/ / www. eyrolles. com/ Accueil/ Livre/ 9782212120035/ livre-ubuntu-efficace. php

SUSE Coordonnées géographiques: 49° 27′ 33″ N 11° 04′ 56″ E SUSE

openSUSE 12.1 with KDE SC 4.7 Famille

GNU/Linux

Type de noyau

Monolithique modulaire

État du projet

en développement

Plates-formes

x86, x86-64, PPC

Entreprise / Développeur

SUSE communauté openSUSE

Licence

GNU GPL

SUSE

189 États des sources

Logiciel libre, Open Source et Propriétaire [1]

Dernière version stable

12.1

Méthode de mise à jour

YaST, Zypper

(16 novembre 2011) []

Environnement graphique KDE GNOME XFCE LXDE Gestionnaire de paquets Site web

RPM www.opensuse.org [3] www.suse.com

[2]

SUSE (prononciation : /su:zə/, "souzeu" en français) est une distribution Linux majeure, d'origine allemande et principalement développée en Europe. La première version de cette distribution apparut au début de l'année 1994, faisant de SUSE la plus ancienne distribution commerciale encore existante. Elle acquiert sa renommée grâce à son outil de configuration YaST. En 2003, elle a été rachetée par la société américaine Novell, membre fondateur de l'Open Invention Network. Novell ouvrit largement le développement de la distribution aux contributeurs extérieurs en créant en 2005 le projet communautaire openSUSE. En 2011, Novell fut à son tour racheté par Attachmate, qui sépara SUSE de Novell. Ainsi, SUSE est à nouveau une entreprise indépendante[4].

Historique La société La compagnie S.u.S.E. a été fondée le 2 septembre 1992 à Nuremberg, en Allemagne, par quatre personnes : Roland Dyroff, Thomas Fehr, Burchard Steinbild et Hubert Mantel, tous dans leur vingtième année. Trois des fondateurs étaient toujours à l'université, étudiant les mathématiques; Thomas Fehr avait déjà obtenu un diplôme et travaillait en tant qu'ingénieur logiciel. L'idée originale était que la compagnie fasse le développement de logiciels et offre des services de consultation UNIX. Selon l'un de ses fondateurs, Hubert Mantel, cette idée ne s'est pas concrétisée de manière appréciable, le travail dans ce secteur d'activité étant difficile à obtenir, et, après un certain temps, le groupe s'orienta vers la distribution de Linux, offrant en parallèle le service et la vente de logiciels. Le nom « S.u.S.E » était originellement un acronyme allemand pour « Software und System-Entwicklung », signifiant « Développement de logiciels et de systèmes ». Le nom complet n’a jamais été employé et la compagnie a toujours été connue sous le nom de S.u.S.E., raccourci en SuSE en octobre 1998. Une rumeur officieuse suggère que le nom serait un hommage à l'informaticien allemand Konrad Zuse, un des pères de l'informatique, qui développa la première machine informatique électronique en 1938, « SuSE » et « Zuse » se prononçant d’une manière similaire en allemand, à l'exception de la consonne initiale. L'emblème de la distribution est un caméléon vert, prénommé officiellement Geeko (contraction de Gecko et geek) suite à un concours organisé par SUSE. Son dessin a passablement évolué au fil du temps[5].

SUSE

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Les origines La société a ainsi débuté comme compagnie de service, offrant des manuels UNIX et Linux, et des logiciels, parmi lesquels se trouvaient les distributions SLS et Slackware, et proposant son assistance technique. SLS (Softlanding Linux System), fondée par Peter McDonald et aujourd’hui disparue, était la première véritable distribution à intégrer des éléments piliers comme X Window System et TCP/IP. La distribution Slackware, maintenue encore à l’heure actuelle[6] par Patrick Volkerding, un ancien contributeur de SLS, fut largement basée sur cette dernière. Ainsi, la société envoyait un jeu de quarante disquettes Slackware aux personnes qui désiraient obtenir Linux. Par la suite, les scripts de Patrick Volkerding furent traduits, faisant de la distribution originelle S.U.S.E. Linux 1.0 une version allemande de Slackware, développée en étroite collaboration avec son auteur. Le jeu de disquettes fut converti en CD, lors de la généralisation de ce support. Selon les souvenirs de Bodo Bauer[7], un des premiers employés de la société, les dirigeants de S.u.S.E. décidèrent qu’il valait mieux développer leur propre distribution plutôt que de toujours corriger les mêmes bugs de Slackware, Patrick Volkerding ne prenant pas en compte les correctifs proposés par la société et ne les incluant pas dans ses nouvelles versions. Ils prirent également conscience qu’un meilleur outil d’installation et de configuration était nécessaire. S.u.S.E prit pour point de départ la distribution Jurix, qui n’existe plus aujourd’hui, son auteur Florian LaRoche se joignant à l’équipe S.u.S.E, et commença de développer YaST, l'outil d'installation et de configuration qui allait devenir le point fort de la distribution[8]. À noter que Jurix, plus ancien, n’est pas un dérivé de Slackware[9]. En 1996, la première véritable distribution de l'entreprise fut publiée sous la dénomination S.u.S.E Linux 4.2. Le choix du numéro de version a suscité beaucoup de discussions : il aurait pu être simplement version 1.1, mais c'était avant tout le départ d'une nouvelle distribution, et la version 1.1 fut finalement rejetée. On s’est alors tourné vers le nombre 42, une référence intentionnelle à la réponse de la « Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste » de la série de romans de science-fiction H2G2 de l'écrivain anglais Douglas Adams The Hitchhiker's Guide to the Galaxy. Le numéro de la première version de YaST, 0.42, s'inspire également des mêmes sources.

La première véritable SuSE Linux 4.2 et ses trois CD (1996).

L'expansion

Alors que S.u.S.E. Linux incorporait plusieurs fonctionnalités de Red Hat Linux, dont son gestionnaire de paquets RPM et sa structure de configuration /etc/sysconfig, le nombre de CD de la distribution commença à augmenter, passant de 1 à 2, puis 3, 4… S.u.S.E. était le distributeur numéro un en Allemagne, reconnu comme un partenaire privilégié pour tout ce qui a trait à Linux, quand en 1997, S.u.S.E., LLC fut créée à Oakland (Californie) pour se frayer un chemin sur le marché Linux américain, tandis que Red-Hat y était omniprésente ; la popularité de la distribution Linux de SuSE continuait également de grandir en Europe : SuSE était particulièrement populaire en Allemagne, son pays d'origine, ainsi que dans les pays nordiques tels que la Finlande et la Suède, Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, l'ayant lui-même utilisée. Cependant, le succès de cette distribution dans le monde francophone resta mitigé, une distribution concurrente, Mandrake, d'origine française, connaissait alors ses heures de gloire en France. Cela n'empêcha pas SuSE de bientôt devenir une société mondiale avec l'établissement de bureaux aux États-Unis (1997) et au Royaume-Uni (1999). Cependant, l'optimisme et une expansion trop rapide de la société l'ont conduit en 2001 à réduire sa voilure pour pouvoir survivre. Ainsi, SuSE conclut le rachat de la société alsacienne Arkane Media, une des premières sociétés françaises entièrement dédiée à Linux et au monde du logiciel libre et qui en assurait l'assistance technique

SUSE francophone. Elle en fit sa filiale française, puis la ferma quelques mois plus tard[10]. Une discipline financière plus stricte, l'édition des versions pour entreprises, l'amélioration croissante des affaires ont relancé la compagnie.

Le rachat par Novell Le 4 novembre 2003, la société Novell annonça qu'elle désirait acquérir SuSE[11] pour deux cent dix millions de dollars. L'acquisition fut conclue en janvier 2004[12] et le nom de l'entreprise fut alors changé en SUSE Linux. « SUSE » n'a dès lors plus de signification officielle. Selon J. Philips[13], stratège en technologie chez Novell pour la région Asie - Pacifique, Novell n'altérerait pas à moyen terme la voie de développement de SUSE. Au rassemblement annuel BrainShare de Novell en 2004, tous les ordinateurs tournèrent sous SUSE Linux, pour la première fois. Lors de ce rassemblement, il a également été annoncé que le programme d'administration propriétaire de SUSE, YaST2, serait publié sous licence GPL, rendant ainsi la distribution entièrement libre, selon la Free Software Foundation.

Le projet communautaire openSUSE Le 4 août 2005, le porte-parole et directeur des relations publiques de Les bureaux de SUSE/Novell à Nuremberg. Novell, Bruce Lowry, annonça que le développement de SUSE Linux deviendrait plus ouvert et, qu'avec le lancement du projet communautaire openSUSE, similaire au projet Fedora de son concurrent direct Red Hat, ils essaieraient d'atteindre une plus grande proportion d'utilisateurs et de développeurs. Le but du projet openSUSE est de procurer un environnement rendant la distribution SUSE la plus facile d'accès, et la plus adaptée aux goûts de l'utilisateur moyen et du développeur expérimenté, pour en faire la distribution et la plateforme de développement open-source la plus utilisée[14]. Le système d'exploitation avait déjà, par définition, un code open source, et le processus de développement serait plus ouvert qu'avant, permettant aux développeurs ainsi qu'aux utilisateurs de collaborer : auparavant, le travail de développement était fait in-situ par SUSE, et la version 10.0 fut la première à être offerte au public, pour essai. Pour la première fois, les bureaux GNOME et KDE sont mis sur un pied d'égalité, alors que la distribution était habituellement orientée vers le bureau KDE. Ce changement de philosophie mena, suivant en cela les traces de la plupart des projets open - source, à la sortie de la distribution en téléchargement gratuit direct avec accès à un serveur de mises à jour en ligne ; un délai de deux mois était auparavant obligatoire pour qui n'avait pas acheté la boîte. Une version téléchargeable gratuitement, en version entièrement open source ou non (OSS : Open Source Software), et une édition en boîte sont disponibles. En quelques mois, la distribution SUSE est passée d'un statut très fermé à un statut plus ouvert, accroissant sa popularité et son succès. Au vu de la confusion qu'il y avait entre les dénominations openSUSE, pour la communauté, et SUSE Linux, pour la distribution, il a été décidé, lors des premiers essais de la version 10.2, de renommer la distribution en openSUSE et de garder l'appellation SUSE Linux pour les produits du secteur entreprises de Novell[15]

191

SUSE

192

Une nouvelle dimension Le 3 novembre 2006, la maison mère Novell a signé un accord historique[16] avec la société Microsoft portant sur trois volets : l'amélioration de l'interopérabilité de SuSE avec Microsoft Windows, une licence réciproque sur l'utilisation des brevets et un accord sur la commercialisation et la promotion des deux solutions. Depuis le rachat par Novell en 2003, SuSE Linux est passée d'un statut de distribution incluant des fonctionnalités protégées, avec publications différées, restrictives, et dotée d'un développement fermé, à celui d'une distribution libre, avec la publication de YaST, l'outil central de la distribution, avec un modèle de développement communautaire et avec une disponibilité gratuite et immédiate pour tous. Sa popularité ne cesse de grandir, par son ouverture et l'importance des infrastructures mises à la disposition du public, mais avec certaines réticences concernant la collaboration entre Novell et Microsoft de la part d'une partie de la communauté des utilisateurs de Linux.

Historique des versions openSUSE a un cycle de développement théorique de huit mois et une durée de vie, avec disponibilité des mises à jour critiques, de deux ans. Couleur

Signification

Rouge

Ancienne version; non supportée

Jaune

Ancienne version; toujours supportée

Vert

Version courante

Bleu

Version future

Nom du projet

Version

Date de sortie

Version noyau

S.u.S.E. Linux (base Slackware) 3/94

1994-03-??

?.?.?

7/94

1994-07-??

?.?.?

11/94

1994-11-??

?.?.?

4/95

1995-04-??

1.2.9

8/95

1995-08-??

?.?.?

11/95

1995-11-??

?.?.?

4.2

1996-05-??

?.?.?

4.3

1996-09-??

?.?.?

4.4

1997-05-??

?.?.?

5.0

1997-07-??

2.0.30

5.1

1997-10-??

?.?.?

5.2

1998-03-23

2.0.33

5.3

1998-09-10

2.0.35

S.u.S.E. Linux

SUSE

193 SuSE Linux

SUSE Linux

openSUSE

6.0

1998-12-21

2.0.36

6.1

1999-04-07

2.2.6

6.2

1999-08-12

2.2.10

6.3

1999-11-25

2.2.13

6.4

2000-03-09

2.2.14

7.0

2000-09-27

2.2.16

7.1

2001-01-24

2.2.18

7.2

2001-06-15

2.4.4

7.3

2001-10-13

2.4.9

8.0

2002-04-22

2.4.18

8.1

2002-09-30

2.4.19

8.2

2003-04-07

2.4.20

9.0

2003-10-15

2.4.21

9.1

2004-04-23

2.6.4

9.2

2004-10-25

2.6.8

9.3

2005-04-16

2.6.11

10.0

2005-10-06

2.6.13

10.1

2006-05-11

2.6.16

10.1bis

2006-10-13

2.6.16

10.2

2006-12-07

2.6.18

10.3

2007-10-04

2.6.22

11.0

2008-06-19

2.6.25

11.1

2008-12-18

2.6.27

11.2

2009-11-12

2.6.31

11.3

2011-03-10

2.6.34

11.4

2010-07-15

2.6.37

12.1

2011-11-16

3.1

12.2

Prévue 2012-07-??

12.3

Prévue 2013-03-??

13.1

Prévue 2013-11-??

13.2

Prévue 2014-07-??

SUSE

Produits de la famille SUSE Il existe 2 branches de la distribution SUSE : • openSUSE • SUSE Linux Enterprise

openSUSE openSUSE, anciennement SUSE Linux, est l'équivalent de l'historique « SUSE Linux Professionnal ». Elle dispose d'un cycle de développement théorique d'environ huit mois et une durée de vie (durée des mises à jour critiques) de 2 versions plus 2 mois, soit 18 mois, à partir de la date de sortie. Elle est disponible en téléchargement gratuitement et sans délai en version complète, avec le choix d'obtenir ou non les logiciels propriétaires. Elle est également vendue en boîte auprès du grand public. Ainsi, s’il n’existe qu'une seule distribution openSUSE, elle se décline en plusieurs Editions pour les architectures x86 et x86_64 (état pour la version 11.2) : • openSUSE Download Edition : C’est la version ISO librement téléchargeable. Elle est disponible en version CD Live (en version KDE4 ou GNOME) installable sur le disque dur, ou démarrant à partir du cd et en version DVD-5 simple couche plus complet. Un CD additionnel contenant certains logiciels propriétaires est également disponible. Un CD supplémentaire contenant des fichiers d'internationalisation pour les langues moins courantes est aussi disponible. Elle ne comprend ni assistance technique, ni manuels imprimés. • openSUSE Retail Edition : C'est la version d'openSUSE vendue en boîte. Elle contient un DVD-9 (double-couche) comprenant les versions 32 et 64 bits, ainsi qu'une documentation sur support papier, une assistance utilisateur de 90 jours et 2 autocollants. Le support de la version Retail est ainsi un peu différent des ISO téléchargeables, mais tous les logiciels présents dans la boîte et non dans les versions Download sont inclus sur les serveurs FTP et librement accessibles. • openSUSE FTP : Il existe également un petit ISO permettant d'installer directement openSUSE depuis les FTP (installation par le réseau). Il y a sur les miroirs deux arbres FTP différents : l’un pour les paquets opensource (oss), un second FTP pour les paquets non-opensource ou dont la licence est restrictive (non-oss). Les FTP peuvent être utilisés pour compléter les versions CD/DVD. • openSUSE Factory : C'est la version de développement permanent, à partir de laquelle l’équipe de développement sort régulièrement des snapshots (alpha, bêta puis RC) pour aboutir à la version openSUSE stable.

SUSE Linux Enterprise SUSE conçoit des versions de la distribution pour son secteur d'activité entreprise et construites à partir d'openSUSE. Elles se différencient par le fait qu'elles sont beaucoup plus ciblées, ont une espérance de vie supérieure (5 ans, extensible à 7), un cycle de développement plus long (24 à 36 mois - gage de stabilité, au détriment des nouveautés) et sont disponibles uniquement à la vente (mises à jour payantes), la licence incluant un support plus long. • SUSE Linux Enterprise Server - SLES, une version orientée serveur d'entreprise. • SUSE Linux Enterprise Desktop - SLED, une version orientée bureautique d'entreprise. • SUSE Linux Enterprise Real Time - SLERT, une version spécialisée dans le support "low latency" pour des opérations où le facteur temps est critique. • SUSE Linux Enterprise Thin Client - SLETC, une version modifiée de SLED et ciblée pour l'utilisation de clients légers (netbook par exemple).

194

SUSE

195

Numérotation Le fonctionnement de la numérotation des versions d'openSUSE est calé sur le cycle de publication de la version entreprise de Novell (SUSE Enterprise Server), puisque les versions xx.1 d'openSUSE sont usuellement la base de la version entreprise. Ainsi, pendant les 18 à 24 mois de marché de SUSE Enterprise Server 10, les versions publiques d'openSUSE seront la version 10.1, 10.2, 10.3 et 11.0.

Caractéristiques Si openSUSE est livrée avec beaucoup de logiciels similaires à d'autres distributions, certaines caractéristiques lui sont bien spécifiques. Parmi celles-ci, on peut citer[17]: • • • •

Le centre de contrôle YaST Le gestionnaire de paquets ZYpp Le service de compilation public openSUSE Build Service Le menu Slab — maintenant inclus en amont dans KDE, mais toujours unique dans la version GNOME d'openSUSE et SLED • La participation directe dans le développement de GNOME et KDE • Le polissage incomparable du bureau[réf. souhaitée] • L'installation en un clic (One-click install) • La boîte en vente - une voie aisée pour les débutants qui commencent avec openSUSE

Centre de contrôle YaST Le centre de contrôle YaST (Yet Another Setup Tool) est un outil d'installation et de configuration constitué d'une multitude d'outils pour paramétrer l'ordinateur. Les différents modules sont classés par catégories. Cet outil fait la force d'openSUSE et des distributions commerciales dérivées de Novell car sa simplicité permet à tout un chacun d'installer des logiciels, de configurer de manière avancée son système ou de mettre en place des réseaux ou divers serveurs sans pour autant devoir être un professionnel de Linux. Autrefois propriétaire, il est désormais libre depuis le rachat de SuSE par Novell. Différentes interfaces de YaST Une caractéristique de cet outil est qu'il fournit une interface graphique bien intégrée à l'environnement choisi (Qt ou GTK+), ainsi qu'une interface ncurses. Cette dernière est particulièrement utile pour les installations non-graphiques, pour l'administration système à travers une connexion Internet lente, ou a des fins de dépannage. Il existe également une interface web pour YaST appelé WebYaST, le but est de proposer une interface de gestion web comme pour les box internet.[18]

YaST en interface GTK+.

YaST en interface Qt.

YaST en interface ncurses.

Portail Web pour YaST

SUSE

196

Installation automatisée AutoYaST AutoYaST est un système qui permet d'installer un ou plusieurs système openSUSE automatiquement sans intervention de l'utilisateur. Les installations AutoYaST sont effectuées en utilisant un fichier de contrôle XML qui contient les données d'installation et de configuration. Le profil de chaque système courant est stocké dans /root/autoyast.xml.

Système de paquets ZYpp La distribution SuSE repose sur le format de paquets RPM (RPM Package Manager) inventé par Red Hat, et utilise son propre système de gestion des paquets : ZYpp (ou libzypp). Le gestionnaire ZYpp fait suite aux rachats consécutifs en 2003 de Ximian et SuSE GmbH par Novell, qui décida de fusionner les systèmes RedCarpet et YaST package manager à son système Zen Management Network, destiné à la gestion de grand parc hétérogène. Alors que le gestionnaire résultant, ZYpp, fonctionnait bien sur les produits Entreprise avec le démon ZMD, il n'était pas très bien adapté à une distribution grand public, la version openSUSE 10.1 sortit en 2006 avec un système de paquets imparfait, mal adapté et souffrant de problème de performance. Des ISOs d'une version remasterisée (10.1 bis) furent publiées quelques mois après cette sortie pour pallier ce problème. En Décembre 2006 la version 10.2 d'openSUSE corrigera les plus gros problèmes de ZYpp sans toute fois proposer une version "parfaite". Par la suite, ZMD fut supprimé définitivement de la distribution et est désormais réservé uniquement à la version Entreprise, laissant à openSUSE une version de ZYpp revisitée. La version 11.0 introduit une nouvelle version de ZYpp et se différencie des outils similaires tels que APT ou YUM et sur la base des résultats prometteurs du solveur de démonstration OPIUM[19] destinés à combler leur faiblesses, le gestionnaire ZYpp utilise une nouvelle approche pour la résolution des dépendances par l'utilisation d'un solveur booléen SAT, conduisant à une fiabilité accrue. Depuis cette version cet outil se distingue par ses performances : il est très rapide et affiche une empreinte mémoire très faible en regard des autres solutions existantes[20].

Ligne de commande Zypper L'interface en ligne de commande de ZYpp est Zypper. Il permet d’accéder à des dépôts distants, d'installer des paquets, de résoudre les dépendances, de rechercher des mises à jour logiciel, etc. Quelques commandes Zypper [21]: • • • • • • •

zypper install nom_paquet : installe un paquet (et les dépendances, si nécessaire), zypper remove nom_paquet : désinstalle un paquet (et gère les dépendances liées), zypper search nom_paquet : recherche un paquet sans être sensible à la casse, zypper info nom_paquet : donne les informations sur le paquet concerné, zypper update : met à jour tous les programmes installés, zypper dist-upgrade : mise à jour vers une version de distribution plus récente, zypper refresh : rafraichissement des méta-données de tous les dépôts configurés.

Service de compilation Buildserver Un Buildserver, progressivement mis en place depuis la création du projet openSUSE, est opérationnel et complète la distribution par son infrastructure. L'openSUSE Build Service est la plateforme ouverte et complète de développement qui fournit l'infrastructure pour un développement de distributions futures basées sur openSUSE. Il fournit à des développeurs de logiciel un outil pour compiler, mettre à disposition et éditer leur logiciel pour une large audience d'utilisateurs, y compris la création de leur propre distribution basée sur openSUSE, pour différentes architectures matérielle. L'openSUSE Build Service rend la création de paquet plus facile. Il fournit des serveurs et l'infrastructure de création de paquets pour openSUSE mais aussi pour d'autres distributions. Le Build Service peut facilement être accédé via une interface Web, ou par

SUSE

197

l'intermédiaire d'une ligne de commande client. Une API utilisable via des logiciels clients spécifiques est également disponible.

Certification LSB La distribution est certifiée par la norme LSB.

Communauté openSUSE Objectifs Les principes directeurs[22] d'openSUSE décrivent les buts du projet et comment celui-ci est dirigé. Les buts du projet openSUSE sont de : • Faire d'openSUSE la distribution Linux la plus facile à obtenir pour n'importe qui et la plateforme libre la plus répandue au monde. • Fournir un environnement de collaboration open source qui fasse d'openSUSE la meilleure distribution Linux du monde pour les nouveaux utilisateurs, mais aussi les utilisateurs expérimentés. • Simplifier énormément et ouvrir les procédés de développement des paquets, pour faire d'openSUSE la plateforme de choix pour les développeurs Linux et les créateurs d'applications.

Structure De façon générale, la communauté est organisée en plusieurs équipes qui se concentrent sur différents domaines d'intérêt particulier de la distribution ou du projet en général. Aussi, on distingue transversalement la catégorisation suivante : Conseil openSUSE Le conseil openSUSE (ou Board openSUSE), mis en place pour diriger l'ensemble du projet. Il est composé de 5 membres démocratiquement élus, dont 2 employés de Novell et de 3 membres issus de la communauté, ainsi que d'un chairman désigné par Novell. Les principales tâches pour les membres du conseil sont les suivants : • • • • •

Agir comme un point de contact central Aider à résoudre les conflits Communiquer les intérêts de la communauté à Novell Faciliter la communication entre tous les secteurs de la communauté Faciliter le processus de prise de décision en cas de besoin.

Le conseil fournit des directives et soutient les structures de gouvernance existantes, mais ne dirige pas ni ne contrôle le développement, dans la mesure où des mécanismes communautaires existent pour réaliser les objectifs du projet. Le conseil documente les décisions et les règlements. Membres openSUSE Les Membres openSUSE sont des contributeurs qui se sont particulièrement distingués en apportant une contribution continue et substantielle au projet openSUSE. Ils sont approuvés par le conseil openSUSE et bénéficient de certains avantages : ils reçoivent une adresse email @opensuse.org, un cloack IRC @opensuse/member/nom et ont droit à un compte sur le blog Lizards.openSUSE.org. Plus important, ils ont droit à participer aux élections du conseil openSUSE et aux votes de la communauté openSUSE.

SUSE Utilisateurs openSUSE openSUSE, en étant un projet communautaire ouvert et global, est constitué de contributeurs et utilisateurs issus de la planète entière.

Popularité Bien que connaissant un succès grandissant sur le plan international, openSUSE reste néanmoins peu utilisée dans le monde francophone en regard des autres distributions. Elle semble en revanche très populaire en Allemagne, en Russie, en République tchèque et en Indonésie[23].

Notes et références [1] [2] [3] [4]

http:/ / en. opensuse. org/ Portal:12. 1 http:/ / www. opensuse. org http:/ / www. suse. com http:/ / www. lemagit. fr/ article/ suse-cloud-computing-opensource/ 11377/ 1/ suse-veut-place-dans-cloud-prive-open-source/ séparation de Novell en 2011 [5] Site Goodbye Dots (http:/ / www. goodbye-dots. de/ ) [6] Slackware est ainsi la plus ancienne distribution encore en activité. [7] Archives des mailing-lists (http:/ / lwn. net/ 1998/ 0205/ suse. html) [8] Sa licence permettait la modification et la redistribution du code, mais pas sa revente. [9] Fichier Lisez-moi de Jurix (http:/ / www. ibiblio. org/ pub/ historic-linux/ distributions/ jurix/ README. txt) [10] SuSE, début de la fin ? (http:/ / linuxfr. org/ 2001/ 08/ 13/ 4547. html) [11] Shankland, 2003 [12] Kennedy, 2003 [13] Ramesh (2004) [14] Aperçu du projet (http:/ / en. opensuse. org/ Project_overview) [15] Voir mailing-list openSUSE (http:/ / lists. opensuse. org/ opensuse-announce/ 2006-07/ msg00001. html) [16] Joint Letter to the Open Source Community from Novell and Microsoft (http:/ / www. novell. com/ linux/ microsoft/ openletter. html) [17] What's unique about openSUSE? (http:/ / zonker. opensuse. org/ 2008/ 11/ 11/ whats-unique-about-opensuse/ ) [18] http:/ / fr. opensuse. org/ Portal:WebYaST [19] OPIUM: Optimal Package Install/Uninstall Manager (http:/ / www. cs. ucsd. edu/ ~lerner/ papers/ opium. pdf) [20] yum-and-zypp-speed-memory-usage (http:/ / duncan. mac-vicar. com/ 2008/ 05/ 17/ yum-and-zypp-speed-memory-usage/ ) [21] http:/ / fr. opensuse. org/ SDB:Zypper_usage [22] Principes directeurs (http:/ / fr. opensuse. org/ Principes_directeurs) [23] openSUSE Lizards - Linux Distribution Popularity Across the Globe (http:/ / lizards. opensuse. org/ 2008/ 08/ 22/ linux-distribution-popularity-across-the-globe)

198

Linux Mint

199

Linux Mint Linux Mint

Linux Mint 11.0 Famille

GNU/Linux

Type de noyau

Linux 3.0 (monolithique)

État du projet

Stable

Plates-formes

i386, AMD64 [1]

Dernière version stable

13 (Maya)

Méthode de mise à jour

APT, mintUpdate

Environnement graphique Gestionnaire de paquets Site web

(23 mai 2012) []

freedesktop.org (GNOME, KDE, Xfce, Fluxbox) (LMDE n'est disponible qu'avec l'interface Gnome ou Xfce pour le moment) dpkg www.linuxmint.com

[2]

Linux Mint est un système d'exploitation, de type GNU/Linux, connu pour sa simplicité d'installation et d'utilisation. Initialement basé sur Ubuntu, donc indirectement sur la distribution Debian GNU/Linux, depuis le 9 septembre 2010, est sortie une nouvelle version de Linux Mint basée directement sur Debian GNU/Linux : la LMDE (Linux Mint Debian Edition). Linux Mint est donc principalement constitué de logiciels libres mais cette distribution inclut aussi par défaut de nombreux éléments propriétaires ou non libres.

Linux Mint

200

Philosophie Outre son appartenance au concept fondamental qui inspira Ubuntu, Linux Mint se démarque en ajoutant aux nombreux logiciels libres des codecs (MP3, DivX, win32), plugins (flash et Realplayer), et pilotes (drivers) propriétaires tels que ceux des cartes graphiques Nvidia ou ATI. Il en résulte une configuration simplifiée, et un accès multimédia instantané. Il existe cependant l'édition Universal (par opposition à l'édition Main), n'incluant pas tous ces logiciels propriétaires, et par conséquent totalement libre[3].

Distribution Linux Mint est proposé sous la forme d'un LiveCD ou DVD. Un redémarrage permet d'utiliser instantanément la distribution, et même de l'installer. Ce type de média n'altère en rien le(s) système(s) d'exploitation installé(s) à demeure (XP, Vista...), parce qu'il utilise la mémoire vive de l'ordinateur ; il constitue donc un bon moyen de découvrir Linux, ou tester la compatibilité d'un ordinateur avec la distribution sans le modifier (la reconnaissance du matériel, le bon fonctionnement des périphériques, des cartes graphique et son par exemple). Linux Mint décline les principaux environnements de bureau GNOME, KDE, Xfce, LXDE et Fluxbox qui font l'objet d'une publication séparée.

Équipe de développement Linux Mint est développé et maintenu par les personnes suivantes[4] : • Clément Lefèbvre - Français, vivant en Irlande. Né le 11 Octobre 1978- Fondateur, chef de projet, développeur et responsable de la Main, Universal et des éditions x64 • Don Cosner - Responsable du versionnage et testeur • Jamie Boo Birse - Responsable de l'édition KDE • merlwiz79 - Responsable de l'édition Xfce • Shane Joe Lazar - Responsable de l'édition Fluxbox (pour les versions 5 et 6 de Mint) • Kendall Weaver - Responsable de l'édition Fluxbox et de l'édition LXDE (version 8)

Configuration requise Linux Mint prend en charge les architectures Intel x86 et AMD64. Minimum Recommandé Processeur (x86)

600 MHz

1 GHz

Mémoire vive

256 Mo

512 Mo

Disque Dur (espace libre)

5 Go

10 Go

Resolution d'écran

800×600

1024×768

* Note : si des effets 3D sont souhaités, une carte graphique compatible avec Linux Mint, possédant un processeur graphique est nécessaire.

Linux Mint

Caractéristiques Les particularités de Linux Mint sont les suivantes[réf. nécessaire] : • • • • • • •

Un accès facilité pour le néophyte Un thème aux couleurs de la nature qui évolue constamment L'accès direct aux éléments propriétaires rencontrés sur le web (Flash, RealAudio ou Windows Media Audio...) Une communauté vivante à l'écoute des utilisateurs Une actualisation du noyau et des paquets dans leurs versions les plus récentes Logiciels utilitaires facilitant l'utilisation (Mint install, Mint Menu, Mint update, etc.) Possibilité d'installer des paquets pour Ubuntu (sauf pour la version LMDE)

Comparaison avec Ubuntu • Contrairement à Ubuntu, Linux Mint ne communique pas de dates de sortie. Les communiqués de presse sont annoncés lorsque « tout est prêt » (qui vient de l'anglais « When it's ready », souvent utilisé pour décrire ce genre de développement). Ils peuvent être publiés en avance sur le calendrier, lorsque la distribution est au point, ou retardés quand des bogues critiques sont découverts[réf. nécessaire]. • Contrairement à Ubuntu, la philosophie du projet Linux Mint est compatible avec l'utilisation de logiciels propriétaires (Ubuntu aussi mais d'origine moins de logiciels propriétaires y sont installés). En effet, sous Linux Mint la satisfaction de l'utilisateur est prioritaire sur la question de leurs droits, des licences, ou de l'éthique. C'est pourquoi la plupart des versions de Linux Mint sont livrées avec des codecs propriétaires, comme par exemple le plugin Adobe Flash Player[réf. nécessaire]. • Ubuntu et Linux Mint adoptent des stratégies radicalement différentes sur les mises à jour[réf. nécessaire] : • Ubuntu recommande à ses utilisateurs que tous les paquets soient mis à jour vers des versions plus récentes utilisant une méthode de mise à niveau basée sur APT. Les bogues non corrigés sont considérés comme des problèmes temporaires qui peuvent être réglés par les mises à jour futures et supplémentaires. • En comparaison, Linux Mint recommande de ne pas mettre à jour les paquets qui peuvent affecter la stabilité du système. En outre, Linux Mint recommande l'utilisation de son outil de sauvegarde avant de mettre à niveau les ordinateurs vers une nouvelle version. • D'après le site DistroWatch, Linux Mint serait actuellement plus populaire qu'Ubuntu, la cause en serait le nouvel environnement de bureau Unity de ce dernier[5].

Particularités de la version basée sur Debian (LMDE) • Contrairement à Ubuntu, l'évolution de LMDE n'est plus liée à une entreprise privée commerciale (Canonical en l’occurrence), Debian étant uniquement maintenue par la communauté et n'appartenant à personne[réf. nécessaire]. • Basée sur les dépôts Debian Testing, LMDE devient de ce fait une distribution Rolling release. Il n'y aura donc jamais de saut de version ; pas de mise à jour du système tous les 6 mois comme sur une Linux Mint classique[6]. • LMDE est disponible pour les plates-formes i386 ainsi que X64 avec l'interface Gnome ou Xfce[7].

Avenir de Linux Mint Le thème de Linux Mint sera sujet à évolution pour mieux coller aux attentes esthétiques des utilisateurs, comme pour Linux Mint Julia où le thème par défaut devient métallique avec des touches de vert. Clément Lefebvre : « La mode en vogue est au brillant et aux interfaces minimalistes/chic … et dire que Mac n'a eu aucune influence là-dedans serait ridicule. Cette mode est également suivie par Ubuntu (je pense que c'est clair pour tout le monde maintenant) et Microsoft Windows : cela reflète simplement la demande et la popularité de ce genre d'esthétique. L'ordinateur devient un équipement ménager et son esthétique doit suivre la tendance en vogue du moment. Mint 10 a un pas d'avance dans cette direction et, que cela soit du fait d'une influence de Mac ou non n'a pas vraiment

201

Linux Mint

202

d'importance. Nous pensons que c'est la chose à faire »[8]. L'équipe de développement donne de plus en plus d'importance aux éditions DVD. Clément Lefebvre : « Nous sommes ambitieux et les développeurs amont également. Pousser pour obtenir de meilleurs logiciels et de nouvelles fonctionnalités tous les six mois signifie que notre vision de l'environnement graphique ne tient tout simplement plus sur un CD. Nous ne comptons pas abandonner le liveCD, mais l'environnement graphique de référence pour nous est en train de devenir rapidement le liveDVD. Si vous voulez utiliser Linux Mint comme il a été prévu et destiné à l'être, vous devez vous procurer l'édition DVD. L'Édition DVD n'est pas Linux Mint + suppléments, c'est simplement Linux Mint »[8]. Le travail sur LMDE reprend et la communauté promet une version 32/64 bits avec les nouveautés de Linux Mint Julia avant la fin de l'année 2010. Clément Lefebvre déclare ainsi : « LMDE va avoir le support 64-bit, un installateur amélioré, des résolutions de bugs et toutes les nouveautés de Mint 10 pour décembre »[8].

Versions Couleur

Signification

Rouge

Version qui n'est plus supportée

Jaune

Ancienne version ; toujours soutenue

Or

Ancienne version ; toujours soutenue LTS

Vert

Version actuelle

Violet

Version de test

Bleu

Version à venir ou déjà en RC

LTS signifie Long Term Support. RC signifie Release Candidate (version admissible).

Fluxbox Version

GNOME

Nom de Code

Edition

Basé sur

Base APT

4.0

Daryna BETA 028 Fluxbox CE Daryna 4.0

Ubuntu 7.10

3 janvier 2008

5

Elyssa

Fluxbox CE Ubuntu 8.04

Ubuntu 8.04

21 octobre 2008

6

Felicia

Fluxbox CE Xubuntu 8.10 Ubuntu 8.10

7 avril 2009

8

Helena

Fluxbox CE Helena Main

12 février 2010

9

Isadora

Fluxbox CE Isadora Main Ubuntu 10.04 7 septembre 2010

Ubuntu 9.10

Date de sortie

Linux Mint

203

Version

Nom de Code

Edition

Basé sur

Base APT

Date de sortie

2.0

Barbara

Main

Ubuntu 6.10

Ubuntu 6.10

13 novembre 2006

2.1

Bea

Main

Ubuntu 6.10

Ubuntu 6.10

20 décembre 2006

2.2

Bianca

Main

Ubuntu 6.10

Ubuntu 6.10

20 février 2007

2.2

Bianca

Light

Ubuntu 6.10

Ubuntu 6.10

29 mars 2007

3.0

Cassandra

Main

Bianca 2.2

Ubuntu 7.04

30 mai 2007

3.0

Cassandra

Light

Bianca 2.2

Ubuntu 7.04

15 juin 2007

3.1

Celena

Main

Bianca 2.2

Ubuntu 7.04

24 septembre 2007

3.1

Celena

Light

Bianca 2.2

Ubuntu 7.04

1er octobre 2007

4.0

Daryna

Main

Celena 3.1

Ubuntu 7.10

15 octobre 2007

4.0

Daryna

Light

Celena 3.1

Ubuntu 7.10

15 octobre 2007

Test

Debian ALPHA 023 Debian

Debian

Testing

3 janvier 2008

5

Elyssa

Main

Daryna 4.0

Ubuntu 8.04

8 juin 2008

5

Elyssa

Light

Daryna 4.0

Ubuntu 8.04

8 juin 2008

5

Elyssa

x64

Ubuntu 8.04

Ubuntu 8.04

18 octobre 2008

6

Felicia

Main

Ubuntu 8.10

Ubuntu 8.10

15 décembre 2008

6

Felicia

Universal (Light)

Ubuntu 8.10

Ubuntu 8.10

15 décembre 2008

6

Felicia

x64

Ubuntu 8.10

Ubuntu 8.10

6 février 2009

7

Gloria

Main

Ubuntu 9.04

Ubuntu 9.04

26 mai 2009

7

Gloria

Universal (Light)

Ubuntu 9.04

Ubuntu 9.04

26 mai 2009

7

Gloria

x64

Ubuntu 9.04

Ubuntu 9.04

juin 2009

8

Helena

Main

Ubuntu 9.10

Ubuntu 9.10

28 novembre 2009

8

Helena

Universal (Light)

Ubuntu 9.10

Ubuntu 9.10

28 novembre 2009

8

Helena

x64

Ubuntu 9.10

Ubuntu 9.10

14 décembre 2009

9

Isadora

Main

Ubuntu 10.04 Ubuntu 10.04 18 mai 2010

9

Isadora

x64

Ubuntu 10.04 Ubuntu 10.04 18 mai 2010

Rolling

LMDE

MATE + Cinnamon

Debian 6.0

Testing

Rolling

LMDE

MATE + Cinnamon x64

Debian 6.0

Testing

10

Julia

Main

Ubuntu 10.10 Ubuntu 10.10 12 novembre 2010

10

Julia

x64

Ubuntu 10.10 Ubuntu 10.10 12 novembre 2010

11

Katya

Main

Ubuntu 11.04 Ubuntu 11.04 26 mai 2011

11

Katya

x64

Ubuntu 11.04 Ubuntu 11.04 26 mai 2011

12

Lisa

Main + MGSE

Ubuntu 11.10 Ubuntu 11.10 19 novembre 2011

12

Lisa

x64 + MGSE

Ubuntu 11.10 Ubuntu 11.10 19 novembre 2011

13 LTS

Maya

MATE ou Cinnamon

Ubuntu 12.04 Ubuntu 12.04 23 mai 2012

13 LTS

Maya

MATE ou Cinnamon x64 Ubuntu 12.04 Ubuntu 12.04 Mai 2012

9 septembre 2010

LMDE signifie Linux Mint Debian Edition. MGSE signifie Mint Gnome Shell Extensions (surcouche d'environnement graphique permettant d'utiliser Gnome 3 de façon traditionnelle). MATE et Cinnamon sont des environnements de bureaux proches de Gnome 2 en apparence.

Linux Mint

204

KDE Version Nom de Code

Edition

Basé sur

Base APT

Date de sortie

1.0

Ada

Main

Kubuntu 6.06 Kubuntu 6.06

27 août 2006

2.2

Bianca

KDE CE

Kubuntu 6.10 Kubuntu 6.10

20 avril 2007

3.0

Cassandra

KDE CE

Bianca 2.2

Kubuntu 7.04

14 août 2007

3.0

Cassandra

MiniKDE CE Bianca 2.2

Kubuntu 7.04

14 août 2007

4.0

Daryna

KDE CE

Cassandra 3.0 Kubuntu 7.10

3 mars 2008

5

Elyssa

KDE CE

Daryna 4.0

Kubuntu 8.04

15 septembre 2008

6

Felicia

KDE CE

Elyssa 5

Kubuntu 8.10

8 avril 2009

7

Gloria

KDE CE

Kubuntu 9.04 (Jaunty)

3 août 2009

8

Helena

KDE CE

Kubuntu 9.10 (Karmic)

7 février 2010

8

Helena

KDE CE x64

Kubuntu 9.10 (Karmic)

12 février 2010

9

Isadora

KDE CE

Kubuntu 10.04 (Lucid Lynx)

27 juillet 2010

9

Isadora

KDE CE x64

Kubuntu 10.04 (Lucid Lynx)

27 juillet 2010

10

Julia

KDE CE

Kubuntu 10.10

10

Julia

KDE CE x64

Kubuntu 10.10

12

Lisa

KDE

Kubuntu 11.10 (Oneiric Ocelot) 3 février 2012

12

Lisa

KDE x64

Kubuntu 11.10 (Oneiric Ocelot) 3 février 2012

Xfce Version

Nom de Code

Edition

Basé sur

Base APT

Date de sortie

3.0

Cassandra

Xfce CE Cassandra 3.0

Ubuntu 7.04

7 août 2007

4.0

Daryna BETA 008 Xfce CE Cassandra 3.0

Ubuntu 7.10

2 novembre 2007

5

Elyssa

Xfce CE Daryna 4.0

Ubuntu 8.04

8 septembre 2008

6

Felicia

Xfce CE Xubuntu 8.10

Ubuntu 8.10

24 février 2009

7

Gloria

Xfce CE Xubuntu 9.04

Ubuntu 9.04

13 septembre 2009

8

Helena

Xfce CE Xubuntu 9.10

Ubuntu 9.10

31 mars 2010

9

Isadora

Xfce CE Xubuntu 10.04 Ubuntu 10.04

9

Isadora

Xfce x64 Xubuntu 10.04 Ubuntu 10.04

Rolling

LMDE

Xfce

Debian

Testing

Rolling

LMDE

Xfce x64 Debian

Testing

13 LTS

Maya

Xfce

13 LTS

Maya

Xfce x64 Xubuntu 12.04 Ubuntu 12.04

LMDE signifie Linux Mint Debian Edition.

Xubuntu 12.04 Ubuntu 12.04

Linux Mint

205

LXDE Version Nom de Code Edition

Basé sur

Base APT Ubuntu 9.10

Date de sortie

8

Helena

LXDE

Ubuntu 9.10

9

Isadora

LXDE

Ubuntu 10.04 Ubuntu 10.04

10

Julia

LXDE

Ubuntu 10.10 Ubuntu 10.10 16 mars 2011

11

Katia

LXDE

Ubuntu 11.04 Ubuntu 11.04

12

Lisa

LXDE

Ubuntu 11.10 Ubuntu 11.10 Mars 2012

Notes et références [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8]

http:/ / community. linuxmint. com/ iso http:/ / www. linuxmint. com/ http:/ / www. linuxmint. com/ download. php Linux Mint Teams (http:/ / www. linuxmint. com/ teams. php) http:/ / distrowatch. com/ dwres. php?resource=popularity http:/ / www. linuxpedia. fr/ doku. php/ lmde/ passer_de_ubuntu_a_lmde http:/ / www. linuxmint. com/ download_lmde. php Questions-réponses par Clem sur Mint 10 & LMDE (http:/ / www. linuxmint-fr. org/ accueil/ actualite/ 172-questions-reponses-par-clem-sur-mint-10-a-lmde. html), 21 octobre 2010, linuxmint-fr.org

Red Hat Enterprise Linux Red Hat Enterprise Linux

Red Hat Enterprise Linux 6 avec son bureau par défaut GNOME Famille

Linux

Type de noyau

Monolithique modulaire

État du projet

en développement

Plates-formes

i386, x86-64, AMD64, PowerPC, zSeries

Entreprise / Développeur

Red Hat

Licence

Variable

États des sources

Open source

Dernière version stable 6 (10 novembre 2010) [] Méthode de mise à jour Yum Gestionnaire de paquets RPM Package Manager

Red Hat Enterprise Linux

206 Site web

www.redhat.com/rhel/

[1]

Red Hat Enterprise Linux (souvent abrégé RHEL) est une distribution Linux produite par Red Hat et orientée vers le marché commercial et les serveurs d'entreprise. Red Hat prend en charge chaque version du logiciel pour une durée de 7 ans à 10 ans après sa sortie. Tout l'appui officiel, toutes les formations et certifications de Red Hat — RHCT, RHCE, RHCSS et RHCA — pour le déploiement de matériel et de logiciel portent sur la plateforme Red Hat Enterprise Linux. De nouvelles versions de RHEL sont livrées tous les 18 à 24 mois. Quand Red Hat fournit une nouvelle version de RHEL, les clients peuvent mettre à jour leur version gratuitement à condition d'avoir un abonnement en cours. Toutefois, les restrictions sur la marque déposée ne permettent pas la copie et la redistribution de la distribution complète[2].

Historique La première version « entreprise » de Red Hat (Red Hat Linux 6.2E) consistait essentiellement en une version classique de Red Hat 6.2 avec différents niveaux de support, sans technologie séparée. La première version spécifique a été présentée sous le nom de « Red Hat Linux Advanced Server » (serveur Red Hat Linux avancé). En 2003 Red Hat renomme cette dernière en « Red Hat Enterprise Linux AS » (Advanced Server) et ajoute deux variantes supplémentaires « RHEL ES » (Enterprise Server) et « RHEL WS » (Work Station).

Variantes En 2005, Red Hat a distribué quatre variantes de RHEL (les expansions d'AS/ES/WS sont officieuses): • RHEL AS (Advanced Server) – Serveurs centraux d'entreprise et systèmes informatiques critiques. • RHEL ES (Enterprise server, Edge Server, Economy server, ou entry-level server) – Serveurs réseaux de moyenne importance. • RHEL WS (WorkStation) – Station de travail technique et/ou aux performances importantes. • Red Hat Desktop – Station de travail simples. Il y a également des éditions « universitaires » basées sur les variantes « station de travail » et « serveur ». Elles sont proposées aux écoles et aux étudiants à des couts raisonnables et donnent accès à un support technique de Red Hat moyennant des frais supplémentaires. Fréquemment il y a confusion entre les versions ES (Economy server) et AS (Advanced Server) en supposant qu'ES signifie « Enterprise Serveur ». Cela est en partie dû à la présence sur le marché, d'une version de SuSE (de l'éditeur Novell) nommée « SLES » pour « Suse Linux Enterprise Server ». Cependant, nulle part, dans sa documentation ou son site, Red Hat n'a spécifié ce que représentent « ES » et « WS ». Dans RHEL 5 il y a de nouvelles éditions qui se substituent aux anciennes dénomination RHEL AS / ES / WS / Desktop : • RHEL Advanced Platform – (anciennement AS) • RHEL – (anciennement ES) • RHEL Desktop with Workstation and Multi-OS option – Station de travail technique avec une option Multi-OS • RHEL Desktop with Workstation option – (anciennement WS) • RHEL Desktop with Multi-OS option – Station de travail simple avec une option Multi-OS • RHEL Desktop – (anciennement Desktop)

Red Hat Enterprise Linux

Rapport avec les versions gratuites et communautaires À l'origine, Red Hat a basé RHEL sur la distribution Red Hat Linux (RHL), mais en utilisant un cycle de mise à jour plus stable. Au fur et à mesure de sa montée en puissance, la distribution Fedora (FC) a constitué une plus importante partie de la base de la version « entreprise ». Grossièrement, chaque troisième version de Red Hat Linux ou de noyau Fedora constitue la base de la nouvelle version de RHEL. De sorte que : • • • • • •

RHL 6.2 → RHL 6.2E RHL 7.2 → RHEL 2.1 RHL 9 → RHEL 3 FC 3 → RHEL 4 FC 6 → RHEL 5 fedora 12 → RHEL 6

Clones À l'origine, les produits d'entreprise Red Hat, maintenant connus sous le nom de Red Hat Linux, étaient gratuitement accessible à ceux qui souhaitaient les télécharger. Et Red Hat réalisait son chiffre grâce au support apporté. Ensuite, Red Hat a scindé sa gamme en deux groupes, dont la RHEL qui bénéficie d'un support à long terme et d'une recherche de stabilité. L'autre partie de la gamme étant la Fedora qui ne bénéficie pas du support de la part de la firme, mais d'une plus grande implication communautaire. Ceux qui ne pouvaient pas se permettre ou n'ont pas souhaité un support ont tout de même apprécié la stabilité et le cycle à long terme du produit « entreprise ». Puisque la distribution RHEL est complètement basée sur des logiciels open source et gratuits, Red Hat fournit via ses serveurs FTP l'ensemble des codes sources de cette distribution en libre service. De ce fait, plusieurs groupes de personnes ayant récupéré les codes sources ont compilé leurs propres versions de Red Hat Entreprise « Linux » en ne changeant, ou retirant, que les références à la marque Red Hat et en pointant les mises à jour vers des serveurs tiers. Les produits suivants sont conçus à partir du code source de Red Hat Enterprise Linux : • • • •

CentOS Fermi Linux Oracle Enterprise Linux Scientific Linux

Voir l'article « Red Hat Enterprise Linux derivatives » (en anglais) pour une liste plus complète.

Historique des versions • • • •

RHL 6.2E (Zoot), 27 mars 2000 RHEL 2.1 AS (Pensacola), 26 mars 2002 RHEL 2.1 ES (Panama), mai 2003 RHEL 3 (Taroon), 22 octobre 2003 • • • • • •

RHEL 3 Update 1, 16 janvier 2004 RHEL 3 Update 2, 18 mai 2004 RHEL 3 Update 3, 3 septembre 2004 RHEL 3 Update 4, 21 décembre 2004 RHEL 3 Update 5, 20 mai 2005 RHEL 3 Update 6, 28 septembre 2005

• RHEL 3 Update 7, 15 mars 2006 • RHEL 3 Update 8, 20 juillet 2006

207

Red Hat Enterprise Linux • RHEL 3 Update 9, 30 mai 2007 • RHEL 4 (Nahant), 15 février 2005 • • • • • • • •

RHEL 4 Update 1, 9 juin 2005 RHEL 4 Update 2, 5 octobre 2005 RHEL 4 Update 3, 7 mars 2006 RHEL 4 Update 4, 11 août 2006 RHEL 4 Update 5, 2 mai 2007 RHEL 4 Update 6, 15 novembre 2007 RHEL 4 Update 7, 24 juillet 2008 RHEL 4 Update 8, 19 mai 2009

• RHEL 5 (Tikanga), 14 mars 2007 • • • • • •

RHEL 5 Update 1, 7 novembre 2007 RHEL 5 Update 2, 21 mai 2008 RHEL 5 Update 3, 19 janvier 2009 RHEL 5 Update 4, 2 septembre 2009 RHEL 5 Update 5, 30 mars 2010 RHEL 5 Update 6, 13 janvier 2011

• RHEL 5 Update 7, 21 juillet 2011 • RHEL 5 Update 8, 21 février 2012 • RHEL 6 (Santiago), 10 novembre 2010 • RHEL 6 Update 1, 19 mai 2011 • RHEL 6 Update 2, 6 décembre 2011 • RHEL 6 Update 3, 20 juin 2012

Références [1] http:/ / www. redhat. com/ rhel/ [2] ONLamp.com -- ESR: "We Don't Need the GPL Anymore" (http:/ / www. onlamp. com/ pub/ a/ onlamp/ 2005/ 06/ 30/ esr_interview. html)

208

Fedora (Linux)

209

Fedora (Linux) Fedora

Fedora 16 (8 novembre 2011) : son bureau GNOME Famille

GNU/Linux

Type de noyau

Monolithique modulaire

État du projet

en développement

Plates-formes

[1] i386 i686 X86-64 PowerPC

Entreprise / Développeur

Fedora Project

Licence États des sources Dernière version stable Dernière version avancée Méthode de mise à jour

Diverses licences libres Open source 17 (Beefy Miracle)

[2]

17 RC (Beefy Miracle)

(29 mai 2012) [] [2]

(8 mai 2012) []

Yum

Environnement graphique GNOME KDE XFCE LXDE Gestionnaire de paquets Site web

RPM fedoraproject.org

[3]

Fedora, anciennement Fedora Core, est une distribution GNU/Linux basée sur le système RPM, développée par le Projet Fedora et soutenue par la société Red Hat. Cette distribution se veut être un système d'exploitation complet et généraliste, composé uniquement de logiciels libres. Fedora dérive donc de la distribution Red Hat Linux, et est destinée à la remplacer pour les utilisateurs finaux (utilisation non commerciale). Le maintien de Fedora provient en grande partie de sa communauté d'utilisateurs. Bien que Red Hat emploie de nombreux développeurs pour Fedora, l'entreprise ne fournit pas d'assistance officielle pour les utilisateurs du grand public. Le rythme de sortie des nouvelles versions est basé sur celui de GNOME, c'est-à-dire 6 mois.

Fedora (Linux)

Présentation Le Projet Fedora a débuté à la fin de 2003, lorsque Red Hat Linux a abandonné la commercialisation de ses produits pour le public. Red Hat a ainsi dirigé les utilisateurs faisant un usage professionnel de Red Hat Linux vers Red Hat Enterprise Linux (RHEL), tandis que les utilisateurs en faisant un usage domestique ont été redirigés vers Fedora. Depuis, RHEL est la seule distribution Linux pour laquelle Red Hat fournit une assistance officielle. Les différentes versions de RHEL étant inspirées de celles de Fedora, plusieurs critiques ont été émises dénonçant que les utilisateurs de Fedora se trouvaient en fait être des essayeurs de RHEL. (voir Correspondances RHL/RHEL). Avec la première sortie de Fedora, Red Hat a lancé une tendance qui a ensuite été suivie par plusieurs vendeurs de distributions Linux : celle de créer une distribution communautaire dont une distribution commerciale pourrait s'inspirer, cette distribution servant de processus de développement ouvert menant finalement à la distribution commerciale.

Le nom Le nom de la distribution vient du projet Fedora Linux : un projet mené par des bénévoles ayant pour objectif d'intégrer des logiciels tiers à la distribution Red Hat Linux, et du chapeau représenté sur l'emblème de Red Hat : un borsalino. Red Hat a eu quelques problèmes au sujet du nom Fedora avec les créateurs du logiciel de gestion du dépôt Fedora, car Fedora a essayé de le déposer comme nom de marque. Fedora est parfois appelée Fedora Linux bien que ce ne soit pas son nom officiel. Avant la septième version, le nom « Core » faisait la distinction entre les principaux paquets logiciels Fedora, et ceux du projet Fedora Extra, qui fournissent les paquets supplémentaires à Fedora Core : le dépôt Core était géré par Red Hat, et le dépôt Extra était géré par des bénévoles. Une décision a été prise pour que les deux dépôts soient regroupés en un seul après Fedora Core 6. Ainsi depuis la version 7, Core a disparu du nom de la distribution, qui a simplement été rebaptisée Fedora.

Le logo Le logo de Fedora est composé de plusieurs éléments, organisés comme suit : Le symbole de gauche signifie l'infini. L'infini dans Fedora fait référence à la liberté perpétuelle et immuable du système d'exploitation et des logiciels qui le composent. Le f est à la fois le f de « Fedora », ainsi que le f de « freedom », qui signifie « liberté » en anglais. Enfin, le dernier élément est une bulle, symbolisant « la voix de la communauté ». La communauté de Fedora met donc un point d'honneur au respect de la liberté perpétuelle du système d'exploitation et des logiciels qui l'accompagnent, ce qui est toutefois paradoxal puisque les termes d'utilisation[4] de Fedora violent les libertés[5] 0 et 2 de la définition du logiciel libre par la Free Software Foundation.

210

Fedora (Linux)

Fonctionnalités Fedora est intégralement gratuit et repose sur des logiciels libres.

Distribution Le Projet Fedora distribue Fedora sous diverses formes: • Fedora DVD - un DVD contenant tous les principaux paquetages ayant cours au moment de la publication de la distribution ; • Live Images - images disques pour CD ou DVD pouvant également être installées sur des périphériques mémoires USB ; • CD minimal ou image USB - utilisés pour une installation en réseau, à l'aide des protocoles HTTP, FTP ou NFS ; • Rescue CD ou image USB - utilisé pour intervenir sur un système inactif, s'il doit être réparé, ou pour une installation en réseau. Le Projet Fedora publie également des variantes de Fedora appelées « Fedora spins ». Ces versions sont assemblées à partir de logiciels spécifiques pour répondre aux attentes de certaines catégories d'utilisateurs. Elles sont disponibles depuis le site Fedora Spins [6]. La gestion des paquetages logiciels est principalement effectuée par l'utilitaire yum[7]. Des interfaces graphiques comme pirut, pup ou encore PackageKit sont également fournies, tout comme puplet, qui affiche des avertissements visuels lorsque des mises à jour sont disponibles[7]. apt-rpm est une alternative à yum appréciée des utilisateurs de Debian ou Ubuntu, familiers avec apt-get pour la gestion des paquetages logiciels[8] Des dépôts logiciels peuvent également être joints au système, de manière à fournir des paquetages supplémentaires[9].

Dépôts logiciels Avant Fedora 7, deux dépôts logiciels principaux existaient : Fedora Core et Fedora Extras. Fedora Core, qui était aussi le nom de la distribution, offrait les paquetages requis par le système d'exploitation, ainsi que des logiciels supplémentaires fournis avec les média d'installation. Fedora Extras, le dépôt secondaire, inclus depuis Fedora Core 3 était maintenu par la communauté, et n'était pas distribué sur les CD ou DVD d'installation. Depuis Fedora 7, les dépôts Core et Extras ont été fusionnés, d'où le retrait de la dénomination Core[10]. Également à partir de Fedora 7, un troisième dépôt de logiciels existait, du nom de « Fedora Legacy ». Ce dépôt était maintenu par la communauté, et avait pour fonction d'allonger le cycle de vie des anciennes versions de Fedora Core et de certaines versions de Red Hat Linux qui n'étaient plus officiellement maintenues[11]. Fedora Legacy a été arrêté en décembre 2006[12].

La sécurité L'une des fonctionnalités de Fedora ayant trait à la sécurité, est Security-Enhanced Linux, une fonctionnalité du noyau qui gère un ensemble de mesures de sécurité, dont les règles d'accès au Ministère de la Défense des États-Unis, par les Linux Security Modules (LSM) du noyau Linux. Fedora a ouvert la voie aux distributions incorporant SELinux[13], dès Fedora Core 2. La fonction était désactivée d'office, car elle modifiait fondamentalement le fonctionnement du système; elle a été par la suite activée d'emblée, avec une politique moins stricte, dite « ciblée », lors de la parution de Fedora Core 3[14],[15]. Fedora inclut également des mécanismes pour prévenir l'exploitation de failles liées aux dépassements de mémoire tampon, et empêcher les rootkits d'entrer en action. Des analyses du tampon, Exec Shield ainsi que des restrictions aux accès mémoire au niveau du noyau dans /dev/mem permettent de prévenir l'exploitation de ces failles[16].

211

Fedora (Linux)

212

Les versions Nom

Version

Date de sortie

État

Yarrow

Fedora Core 1 6 novembre 2003

Assistance technique terminée

Tettnang

Fedora Core 2 18 mai 2004

Assistance technique terminée

Heidelberg

Fedora Core 3 8 novembre 2004

Assistance technique terminée

Stentz

Fedora Core 4 13 juin 2005

Assistance technique terminée

Bordeaux

Fedora Core 5 20 mars 2006

Assistance technique terminée

Zod

Fedora Core 6 24 octobre 2006

Assistance technique terminée

Moonshine

Fedora 7

31 mai 2007

Assistance technique terminée

Werewolf

Fedora 8

8 novembre 2007

Assistance technique terminée

Sulphur

Fedora 9

13 mai 2008

Assistance technique terminée

Cambridge

Fedora 10

25 novembre 2008 Assistance technique terminée

Leonidas

Fedora 11

9 juin 2009

Constantine

Fedora 12

17 novembre 2009 Assistance technique terminée

Goddard

Fedora 13

25 mai 2010

Assistance technique terminée

Laughlin

Fedora 14

2 novembre 2010

Assistance technique terminée

Lovelock

Fedora 15

24 mai 2011

Assistance technique officielle disponible

Verne

Fedora 16

8 novembre 2011

Assistance technique officielle disponible

29 mai 2012

Version actuelle

Beefy Miracle Fedora 17 Rawhide

Assistance technique terminée

Version en perpétuel développement

Fedora (Linux)

Fedora Core 1 - Yarrow Parue le 6 novembre 2003, « Yarrow » était la première version de Fedora Core. Elle était basée sur un noyau 2.4.19 et était la dernière distribution de Red Hat à paraître avec un noyau 2.4. Trois CD devaient être téléchargés (six avec les fichiers sources SRPM) pour son installation. Elle incluait également les dernières versions de GNOME (2.4.0) et de KDE (3.1.4) disponibles à l'époque. Bien qu'il ait été clairement mentionné que Fedora ne pouvait pas lire les fichiers MP3 d'emblée, de nombreux utilisateurs ne furent pas déçus. Fedora Core 1 fut également la première version de Fedora Core à proposer un démarrage en mode Fedora Core 1 (novembre 2003) : son bureau GNOME avec le thème Bluecurve graphique grâce à RHGB (Red Hat Graphical Boot) et un noyau optimisé pour le déploiement de la distribution à grande échelle (nptl - Native Posix Thread Library).

Fedora Core 2 - Tettnang Parue le 18 mai 2004, « Tettnang » était dévoilée.: il s'agissait de la première distribution Linux à inclure un noyau de la branche 2.6. Fedora Core 2 fut sujette à de nombreux problèmes: tout d'abord, il était difficile d'installer les pilotes propriétaires, comme ceux de Nvidia car l'option 4KSTACK[17] était activée, et des pilotes semblables ne fonctionnaient qu'avec l'option 8KSTACK ; Fedora Core 2 incluait également pour la première fois SELinux, qui engendrait des problèmes de configuration supplémentaires. Pourtant, Tettnang confirma la volonté du Fedora Project d'aller de l'avant et de profiter des dernières innovations disponibles: elle fut donc la première Fedora Core 2 (mai 2004) : son bureau GNOME avec le thème Bluecurve distribution à inclure X.Org, en remplacement de XFree86, ainsi que SELinux, bien que désactivé. Elle poursuivit également son éloignement de Red Hat en renommant tous les utilitaires de configuration « redhat-config-xxx » par « system-config-xxx ».

213

Fedora (Linux)

214

Fedora Core 3 - Heidelberg Parue le 8 novembre 2004, « Heidelberg » confirma la popularité de la distribution auprès des utilisateurs. Elle opérait avec le noyau 2.6.9 et GNOME 2.8, et adoptait également Firefox, concrétisant la transition de nom depuis Mozilla. Fedora Core 3 comprenait dans son installation de base le dépôt « Extras », exclusivement maintenu par la communauté et proposant des paquetages supplémentaires. Cette version marqua le premier recul de l'environnement visuel Bluecurve, qui devait être une synthèse entre les deux bureaux principaux : GNOME et KDE. Fedora Core 3 a servi de base à RHEL 4.

Fedora Core 3 (novembre 2004) : son bureau GNOME

Fedora Core 4 - Stentz Sortie le 13 juin 2005, « Stentz » était la première distribution à être compilée avec la nouvelle version de gcc, ce qui améliorait sensiblement ses performances. L'inconvénient de cette mise à jour fut la nécessité de reconstruire tous les paquetages. La confiance dans le dépôt « Extras » fut clairement affichée car on lui confia de nombreux paquetages faisant double emploi avec ceux de l'installation de la distribution. Éclipse était également présent, et était disponible depuis le programme d'installation, Anaconda. À ce propos, Éclipse était entièrement fonctionnel sous la Fedora Core 4 (juin 2005) : son bureau GNOME première version de GCJ, compilateur Java du projet GNU, qui faisait son entrée avec cette version de Fedora. De même, l'environnement de virtualisation Xen était disponible depuis cette édition. Sur le plan visuel, Bluecurve fut abandonné. Le thème de GNOME 2.10 proposé fut le célèbre Clearlooks, par ailleurs l'aspect graphique général n'a pas été modifié, pour la première fois pendant un cycle. Fedora Core 4 est connue pour avoir été l'une des distributions les plus utilisées en entreprise.[réf. nécessaire]

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Fedora Core 5 - Bordeaux Sortie le 20 mars 2006, « Bordeaux » a été la première version à inclure Mono et des fonctionnalités basées sur Mono, comme Beagle, F-Spot et Tomboy. Cette inclusion fut motivée par la récente protection de la technologie Mono par l'OIN. En plus de ces nouveautés, on note la disponibilité d'une interface graphique pour le gestionnaire de paquetages Yum. Pup, pour Packages Updater, se présente sous la forme d'un daemon (Device And Executable MONitor), interpelant régulièrement les dépôts, en arrière plan, en Fedora Core 5 (mars 2006) : son bureau KDE quête de la présence de mises à jour. Quant à Yum, sa présence est renforcée, car le programme d'installation de la distribution se base sur lui pour assurer la cohérence des paquetages après installation. Un nouveau dépôt fait également son entrée : Fedora Legacy, garantissant un support prolongé pour les versions de Fedora Core. Enfin, Fedora Core 5 inaugure la naissance de l'équipe responsable de l'aspect graphique de la distribution, avec l'environnement « Bubble », thème qui sera renouvelé pour chaque version suivante.

Fedora Core 6 - Zod Parue le 24 octobre 2006, « Zod » est la première distribution à accommoder les nouveaux ordinateurs Apple basés sur les processeurs Intel. Les images ISO sont de plus petite taille, grâce à l'utilisation du système de fichier SquashFS, dont la gestion a été intégrée au programme d'installation. Ce dernier gère également mieux les dépôts de Yum, en permettant d'y accéder durant la phase d'installation. C'est la première version de Fedora Core à intégrer le bureau 3D Compiz, grâce à l'utilisation de la technologie AIGLX. Une nouvelle version de Yum est également proposée, améliorant significativement les performances. Fedora Core 6 a servi de base à RHEL 5.

Fedora Core 6 (octobre 2006) : son bureau GNOME

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Fedora 7 - Moonshine « Moonshine » est parue le 31 mai 2007. Des nouveautés ont fait leur apparition, en plus des traditionnelles mises à jour des composants. Le noyau par défaut était 2.6.21 et comportait, entre autres, une nouvelle pile FireWire, un nouveau système de gestion de l’énergie, une nouvelle gestion des disques P-Ata et une nouvelle pile Wifi. Fedora, et non plus Fedora Core, les dépôts « Core » et « Extras » ayant fusionné, voit l'ajout d'un outil permettant de renvoyer, avec l'accord explicite des utilisateurs, des informations relatives à la configuration de leur appareil. Smolt, c'est son nom, a pour objectif d'orienter les futurs développements de pilotes matériels, afin de mieux supporter les composants les plus répandus.

Fedora 7 (mai 2007) : son bureau GNOME

La virtualisation n'est pas non plus en reste avec l'intégration d'une nouvelle version de Xen et de son futur remplaçant, K.V.M. Enfin, Fedora 7 intègre le pilote du projet « Nouveau », pilote libre 3D pour cartes graphiques Nvidia.

Fedora 8 - Werewolf « Werewolf » est sortie le 8 novembre 2007. Dans le cycle de développement de la distribution, elle est considérée comme une version de mise à jour de Fedora 7. Néanmoins, les nouveautés proposées restent conséquentes: en effet, il s'agit de la première version de Fedora à proposer différentes images ISO. Les images ISO « Games », « Developer » et « Electronic Lab » ont donc vu le jour en même temps que la version officielle. Sous le capot, Fedora embarque le nouveau serveur de son PulseAudio, ainsi que CodecBuddy, un assistant capable de proposer des codecs appropriés lorsque la lecture des média n'est pas possible.

Fedora 8 (novembre 2007) : son bureau GNOME

Le design de Fedora 8 est également novateur, car les nuances des couleurs du fond d'écran changent au fil des heures de la journée. D'autres améliorations ont également été apportées aux outils de configuration du système, comme system-config-firewall et system-config-printer. Fedora 8 marquera les esprits en intégrant IcedTea (en), une version totalement libre de Java 1.7. Enfin, Fedora 8 intègre une nouvelle fonctionnalité de GNOME 2.22, OnlineDesktop[18], dont l'objectif est de lier le bureau de l'utilisateur à différents services web.

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Fedora Electronic Laboratory Apparu avec Fedora 8, le Fedora Electronic Laboratory (FEL) consiste en un Live CD Fedora contenant toute une suite de logiciels libres dédiés à la CAO électronique et à la conception de systèmes embarqués : • • • • • • • •

Simulation de circuits analogiques ou mixtes : gnucap, ngspice (SPICE), qucs. Simulation de circuits numériques : IRSIM Conception de circuits VLSI : Alliance VLSI CAD System, Magic, toped, netgen. PCB : gEDA, kicad. Saisie de schémas électroniques : Xcircuit, geda-gschem. Conception et simulation HDL : ghdl, freehdl, Icarus Verilog. IDE, programmation et simulation de microcontrôleurs PIC Microchip : gpsim, ktechlab, piklab. Programmation de microcontrôleurs AVR Atmel : sdcc.

Fedora 9 - Sulphur « Sulphur » est parue le 13 mai 2008. Elle propose un noyau linux 2.6.25 disposant notamment du support, expérimental, du système de fichier ext4. GNOME a été également mis à jour, intégrant par exemple la World Clock Applet, mais il faut surtout souligner la disponibilité de KDE 4.0.3. Upstart se voit installé conjointement avec SysVinit, ce qui assure un démarrage plus rapide. PackageKit fait son apparition et tendra à remplacer les gestionnaires graphiques de la plupart des distributions. Il remplace Pirut et Pup anciennement utilisés. Le programme d'installation permet également de chiffrer les partitions et de modifier leur taille. Enfin, on remarquera l'intégration de TeX Live, remplaçant teTeX, ainsi que de l'ajout de Swfdec (un plugin flash, libre, plus léger, mais cependant incomplet).

Fedora 9 (mai 2008) : son bureau GNOME

Fedora 10 - Cambridge Fedora 10 « Cambridge » est parue le 25 novembre 2008. Elle incorpore un noyau Linux 2.6.27 qui permet une meilleure gestion du WiFi et des webcams, KDE 4.1 et GNOME 2.24, OpenOffice.org 3.0 et Xfce 4.6. Le démarrage est maintenant plus rapide et entièrement graphique grâce au remplacement de RHGB par Plymouth. Deux nouveaux environnements de bureaux, légers, ont été ajoutés LXDE et Sugar. La gestion des logiciels est également accélérée et facilitée avec PackageKit et RPM 4.6.

Fedora 10 (novembre 2008) : son bureau GNOME

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Fedora 11 - Léonidas Fedora 11 « Léonidas » est parue le 9 juin 2009. Elle intègre un noyau Linux 2.6.29, KDE 4.2 et GNOME 2.26, Xfce 4.6.1, OpenOffice.org 3.1.0, Mozilla Firefox 3.5, Mozilla Thunderbird 3 (version beta 2), RPM 4.7 et GCC 4.4. ext4 est désormais le système de fichier par défaut, sauf pour la partition /boot. KMS est activé par défaut sur les pilotes de chipset graphique d'Intel, et est activable grâce au pilote Nouveau sur ceux de nVidia. Le démarrage est annoncé comme plus rapide, avec un objectif de moins de 20 secondes[19]. Fedora 11 (juin 2009) : son bureau GNOME

Fedora 12 - Constantine Fedora 12 est parue le 17 novembre 2009[20]. Elle intègre un noyau Linux 2.6.31.5, GNOME 2.28.0, KDE 4.3.2, Xfce 4.6.1, OpenOffice.org 3.1.1, Firefox 3.5.5 et PHP 5.3.0. Empathy est le logiciel de messagerie instantanée par défaut sous GNOME, en remplacement de Pidgin. Un ajout permettant d'utiliser ext4 y compris sur la partition /boot est intégré au chargeur d'amorçage GRUB[21]. KMS est désormais activé par défaut sur les pilotes de chipset graphique de nVidia grâce au pilote libre Nouveau[22]. Fedora 12 (novembre 2009) : son bureau GNOME

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Fedora 13 - Goddard Fedora 13 est parue le 25 mai 2010. Elle intègre un noyau Linux 2.6.33, GNOME 2.30, KDE 4.4, Python 3. Elle apporte quelques fonctionnalités nouvelles (voir la note de version[23]) : • Installation automatique des pilotes d'imprimantes, des packs de langues, • Refonte de l'outil de gestion des comptes utilisateurs, • Gestion de la colorimétrie pour calibrer les écrans et les scanners, • Prise en charge expérimentale de la 3D pour les cartes vidéos NVIDIA, Fedora 13 (mai 2010) : son bureau GNOME • Support de l'authentification des utilisateurs avec SSSD, • Intégration expérimentale du système de fichiers Btrfs (permettant notamment la gestion de clichés et de points de restauration), • Support complet des spécifications de Java EE 6 dans Netbeans 6.8.

Fedora 14 - Laughlin Fedora 14 est parue le 2 novembre 2010. Celle-ci intègre dans cette nouvelle version le noyau Linux 2.6.35, GNOME 2.32, KDE 4.5 mais aussi Perl 5.12, Python 2.7, Boost 1.44 ainsi que l'environnement Sugar dans sa version 0.90. D'autres nouveautés sont également présentes[24] : • • • •

Intégration de Spice, Intégration de l'environnement Meego, Sortie sur l'Amazon EC2, Support du langage de programmation D.

Fedora 14 (novembre 2010) : son bureau GNOME

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Fedora 15 - Lovelock Fedora 15 est parue le 24 mai 2011. Elle intègre un noyau Linux 2.6.38, GNOME 3.0, KDE 4.6, Python 2.7. Elle apporte un changement majeur dans la gestion des scripts d'initialisation avec l'abandon de SysVinit au profit de systemd. L'aspect visuel change également avec l'adoption de GNOME Shell, distribué avec GNOME 3.0. D'autres nouveautés sont également arrivées dans cette version : • Intégration d'un pare-feu dynamique, • Amélioration dans la gestion de l'énergie, • Remplacement, lorsque possible, des applications « setuid ».

Fedora 15 (mai 2011) : son bureau GNOME

Fedora 16 - Verne Fedora 16 est parue le 8 novembre 2011[25]. Cette version fait hommage à Dennis Ritchie[26] et à l'auteur français de science-fiction Jules Verne (dont elle porte le nom). Celle-ci intègre un noyau Linux 3.1.0, GNOME 3.2, KDE 4.7, Perl 5.14 et la nouvelle révision du langage de programmation D, D2. En dehors de ces mises à jours principales, cette nouvelle version apporte : • une amélioration de la prise en charge du cloud, comprenant Aeolus Conductor, Condor Cloud, HekaFS, OpenStack et pacemaker-cloud,

Fedora 16 (novembre 2011) : son bureau GNOME

• un certain nombre d'améliorations du système central, dont GRUB 2 et la suppression de HAL, • une meilleure prise en charge de la virtualisation.

Fedora 17 - Beefy Miracle Fedora 17 est sortie le 29 mai 2012[27]. Cette version se nomme Beefy Miracle[28], proposé à l'origine pour la version 16.

Les outils RPM - RPM Package Manager RPM est un système de gestion (installation, vérification, mise à jour, désinstallation, etc.) de paquets de logiciels, développé par Red Hat pour ses distributions Linux, et largement utilisé ou supporté par un grand nombre d'autres distributions.

Fedora (Linux)

YUM - Yellow dog Updater, Modified Yum est un système de gestion (téléchargement et résolution de dépendances) de paquets de logiciels, développé par Yellow Dog Linux, permettant d'automatiser la résolution des dépendances de certains paquets ainsi que l'installation de mises à jour. YUM s'utilise directement en ligne de commande ou par le biais d'une interface graphique : Yumex, PackageKit, Kyum ou Smart par exemple. Quelques commandes : • • • • • •

yum install nom_paquet : installe un paquet (et les dépendances, si nécessaire). yum remove nom_paquet : désinstalle un paquet (et gère les dépendances liées). yum check-update : recherche les mises à jour des programmes installés. yum update : met à jour tous les programmes installés. yum upgrade : met à jour l'ensemble de la distribution. yum search nom_paquet : recherche un paquet ; exemple yum search dvd cherche les paquets dont le nom ou la description contiennent le mot dvd. • yum provides dependance : indique les paquets fournissant la dépendance ou fichier demandé.

Distributions basées sur Fedora • • • • • • • • • • • • •

Aurox, distribution axée sur le multimédia. BLAG, distribution concentrée sur un CD. Ekaaty, distribution brésilienne. LinuxTLE, distribution thaïlandaise. Momonga Linux, distribution japonaise. Ojuba Linux, distribution arabe. Yellow Dog Linux, distribution pour les ordinateurs équipés de processeurs PowerPC et pour la PlayStation 3. Yoper, distribution de Nouvelle Zélande. Simplis, distribution dont l'interface est similaire à celle de Windows Vista. Viperr, distribution francophone inspirée par CrunchBang. Linpus Lite, distribution pour l'Aspire One d'Acer (basée sur Fedora 8). Bee Linux, Le premier Linux algérien (basé sur Fedora 8). VortexBox, distribution dont le but est de transformer un ordinateur non utilisé en un serveur de musique ou un jukebox facile à utiliser. • MythDora, conçue pour faciliter l'installation de MythTV sur un HTPC.

Notes et références [1] http:/ / docs. fedoraproject. org/ en-US/ Fedora/ 12/ html/ Release_Notes/ sect-Release_Notes-Architecture_Specific_Notes. html À partir de Fedora 12, un processeur i686 ou supérieur est requis [2] https:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Releases/ 17 [3] http:/ / fedoraproject. org [4] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Legal:Export [5] http:/ / fr. wikipedia. org/ wiki/ Logiciel_libre [6] http:/ / spins. fedoraproject. org [7] Stuart Ellis, «  Software Management Tools in Fedora Core (http:/ / docs. fedoraproject. org/ yum/ en/ sn-software-management-tools. html) ». Consulté le 2007-11-18 [8] Fedora Project, «  APT and Fedora (http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Tools/ Apt) ». Consulté le 2007-11-18 [9] Stuart Ellis, «  Using Repositories (http:/ / docs. fedoraproject. org/ yum/ en/ sn-using-repositories. html) ». Consulté le 2007-11-18 [10] Fedora 7 (http:/ / www. redhat. com/ archives/ fedora-devel-list/ 2007-January/ msg00091. html). Consulté le 2007-01-17 [11] Fedora Project, «  Fedora Legacy (http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Legacy) ». Consulté le 2007-11-18

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[12] David Eisenstein, «  Fedora Legacy shutting down (http:/ / www. redhat. com/ archives/ fedora-legacy-list/ 2006-December/ msg00049. html) », 2006-12-29. Consulté le 2007-11-18 [13] Mandatory Access Control with SELinux (http:/ / w3. linux-magazine. com/ issue/ 69/ Access_Control_with_SELinux. pdf). Consulté le 2007-10-07 [14] Fedora Core 2 Release Notes (http:/ / docs. fedoraproject. org/ release-notes/ fc2/ x86/ ). Consulté le 2007-10-19 [15] Fedora Core 3 Release Notes (http:/ / docs. fedoraproject. org/ release-notes/ fc3/ x86/ ). Consulté le 2007-10-19 [16] Fedora Core 1 Release Notes (http:/ / docs. fedoraproject. org/ release-notes/ fc1/ x86/ ). Consulté le 2007-10-19 [17] Summary of changes from Linux kernel v2.6.5 to v2.6.6 (http:/ / www. kernel. org/ pub/ linux/ kernel/ v2. 6/ ChangeLog-2. 6. 6) [18] OnlineDesktop (http:/ / live. gnome. org/ OnlineDesktop) [19] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Features/ 20SecondStartup [20] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Schedule [21] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Fedora_12_Alpha_release_notes#GRUB_with_Ext4_Support [22] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Fedora_12_Alpha_release_notes#Faster_and_Smoother_Graphical_Startup [23] http:/ / docs. fedoraproject. org/ fr-FR/ Fedora/ 13/ html/ Release_Notes/ index. html#sect-Release_Notes-Fedora_Overview [24] http:/ / docs. fedoraproject. org/ fr-FR/ Fedora/ 14/ html/ Release_Notes/ sect-Release_Notes-Welcome_to_Fedora_14. html [25] http:/ / lists. fedoraproject. org/ pipermail/ announce/ 2011-November/ 003011. html [26] http:/ / docs. fedoraproject. org/ en-US/ Fedora/ 16/ html/ Release_Notes/ sect-Dedication. html [27] http:/ / fedoraproject. org/ wiki/ Releases/ 17/ Schedule [28] http:/ / lists. fedoraproject. org/ pipermail/ announce/ 2011-October/ 003002. html

Liens externes • • • •

(fr) Site officiel (http://fedoraproject.org/fr/) (en) Site officiel (http://fedoraproject.org/en/) (fr) Communauté francophone Fedora (non officielle) (http://www.fedora-fr.org/) (en) Fedora Unity Project (http://fedoraunity.org/): Il a pour but d'apporter des solutions aux problèmes courant rencontrés dans la communauté Fedora • (fr) FAQ non officielle (http://faq.fedora-fr.org/) • (en) Fedora Electronic Laboratory (http://fedoraproject.org/wiki/Features/FedoraElectronicLab) • (fr) Micr-OS.com (http://www.micr-os.com/) site de vente d'ordinateur sous Fedora sur Marseille Origine : Basé sur Fedora Variantes : Dérivés : GNU, Linux... (ex Red Hat) : x86, x86-64, PPC Red Hat, Yellow Dog Linux Linux

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Iznogoud, Izwalito, J-L Cavey, JB, JJ, JLM, JackPotte, Jago, Jarillon, Jbar, Jblndl, Jborme, Jean.cayron, JeanLouisFrenkel, Jeanot, Jeffdelonge, Jerome misc, Jerome66, Jjgan, JmCor, Jmfayard, Jmtrivial, Joe le Kiffeur, Joël DESHAIES, Jpgravel, Jrcourtois, Julianedm, Julien Catalano, Julien Jorge, Julien1311, Juraastro, Jusjih, Kamaradclimber, KanZ, Kanabiz, Katyucha, Kelson, Kerwando, Kharec, Kilith, Kingmike, Kirikou, Klipper, Koko90, Koxinga, Koyuki, Kozaki, Kvaufleury, Kyro, La pinte, Lachaume, Laurent Nguyen, LeCardinal, Lea(fred), Leag, Lechat, Lejocelyn, Les3corbiers, Lexis, Lilyu, Linan, Linkoo, Liquid 2003, Litlok, Llebegue, Loberty, Localhost, Logophile F, Lolotux, Lomita, Looxix, Louiz', Ltrlg, LuisMenina, M@XflY, Ma'ame Michu, MaCRoEco, MaTT, Maggic, Magno, Malosse, Malta, Manchot, Manu1400, Marc Mongenet, MarcP, Marcel.c, Marius Faquinou, Mathias Poujol-Rost, Mathias.Belleville, Mathieu1986, Mathieugp, Max81,

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Sources et contributeurs de l’article MaxLanar, Maxlelubre, Mc78400, Med, Melkor73, Mercurea, Meszigues, Mic-phon, Michel BUZE, Mikayé, Misfu, MistraFormation, Morus, Moumousse13, Moutonjr, Moviuro, Mro, Murphy, Muy, Myst, Nakor, Nandhp, Nanoxyde, Natmaka, NeMeSiS, Necrid Master, Nef, Nemoi, Nicofrand, Nicolas Ray, NicolasB, Nikora nag, Nmrk.n, Nodulation, Nono64, Not-Pierre, Nyco, Obsidian, Olav2, Oliver Rowe, Oliwan, Oomu, Orlodrim, Orthogaffe, Ouss1991, Oxo, P-e, Pabix, Pamputt, Papillus, Papydenis, Passoa15, Pautard, Peco, Peyot, Pfff, Phe, Philippe.petrinko, Phillllippe, PieRRoMaN, Piglop, Piku, Pilmusic, Piti-pablo, Pixeltoo, Plxdesi, Pmx, Polarman, Popolon, Poppi Pocketo, Posicouac, Psaxl, Pulsar, R3v0lt, R4f, RamaR, Raph, Reelax, RenaultR83, Reuillois, Rhadamante, Rigolithe, Rinjin, Ripounet, Rkf, Roby, Rockolime, Rom 185, Romainhk, Romanc19s, Romanito, Romary, Roulio, Rouvix, Rune Obash, Ryo, Rémih, SGC.Alex, STyx, Salah triki, Sam Hocevar, Samyra008, Sanao, Sandrine, Sbrunner, Schiste, Scullder, Sebcaen, Sebleouf, Sedra112, Serein, Shakki, Sharayanan, Shawn, Sherbrooke, Shiajustrox, Sigma, Sigma 7, Silkut, SilverEleven, Skiidoo, Skipi, Skywalker13, Sletuffe, Smily, Snark, SofiaNadezda, Solensean, Speculos, Sphinx, Spooky, Spyhawk, Styxyn, SuBWaReZ, Suaudeau, SuperHeron, Swebian, Sxmon, SylvainS, Sysyphe, Séb, Sébastien, THA-Zp, Tarquin, Tatoute, Taufito, Tavernier, Tdoune, Techa, Tejgad, Telperion, Terry-Slipknot, Tfiws, Theocrite, Thesaurus, Thrystan, Tibboh, Tieno, Tieum512, Tigre8996, Tobovs old, Tognopop, TomoFR, Tonymainaki, Toto Azéro, Totopouet, Traroth, Tux-Man, Unomadh, Utopies, VHF, VIVELADR0GU3, Vanished2012, Vargenau, Vatekor, Verdy p, Vincent Aravantinos, Vincent Simar, Vincnet, Visite fortuitement prolongée, Vlaam, Volapuk, Vroum, Vyk, W7a, Wanderer999, Wart Dark, Wiz, Wku2m5rr, Xavier Combelle, Xulin, Yann, Yann Lugrin, Yannick56, Yf, Yggdras, Yoho, YolanC, Yvan Rivierre, Zelda, ZenMathieu, Zetud, Zoken4, ZorG27, Zoun, Zsurnz, Zubro, 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Pensif, Pparent, Progs, Rabatakeu, Rani777, Raph, Raphael Frey, Raskarkapak, Raude, Rbuj, RigOLuche, Rinaku, Romainhk, Romanc19s, Rouletabille, Roulio, Ryo, SGC.Alex, SLMitch, SRombauts, STyx, Saimoun, Sakharov, Salokine, Sam Hocevar, Sbrunner, Seepher, Shaihulud, Sisc, Skamp, Smily, Speculos, Staline, Stanlekub, Stormy Ordos, Suprememangaka, Tavernier, Terry-Slipknot, Theocrite, ThomasPetazzoni, Tiduran, Tieno, Titri, Tos42, Toutoune25, Traroth, Tulipe-qui-pagaie, Turb, Tux-Man, Valérian, Vanheu, Vince2010091, Vincent Aravantinos, Vincent Ramos, Volapuk, W'rkncacnter, Walpole, Webkid, Witoki, X-Javier, Xiawi, Xofc, Xulin, YSidlo, Yf, Youssefsan, Yukito, Z, Zouhair, Zubro, curie.noos.net, script de conversion, ~Pyb, 235 modifications anonymes Ubuntu  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=80200089  Contributeurs: 16@r, 1ace.tk, 5afd4770411ca76c, A Pirard, A3 nm, AFAccord, Abdoulfatahou.ibrahim, Abidole, Actarus Prince d'Euphor, Adalgise, Adrien lomb, Al Maghi, Alterte, 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M., Markadet, Marx0r, MasterBilbon, Maxlelubre, Mayayu, MeGAmeS1, Melkor73, Metallica POTTER, Micka13, Milena, Mirgolth, Mirmidon, Mitch1981, Mix4music, Mkc, Moa18e, Moyg, MrTout, Mro, Nairod.brain, NanoTech, Naturals, Nautilusseb, Nclm, Nderive, NeMeSiS, Neustradamus, NewBX, Nezdek, Nicolas Lardot, Nicolas Pawlak, Nicolog, Nodulation, Nono64, Nouvtech, Numbo3, Nutsy, Nyco, Od1n, Olive, Olivemrs, Orphée, Oveka, Overmac, P-e, PV250X, Pamputt, Patachonf, Pautard, Perditax, Peyot, PhLelédy, Phd0, Phetu, Phillllippe, Phoenamandre, Pierre Codou, Pierre-Yves Rofes, Pierre80, Pierrot Lunaire, Piglop, Plic, RVW, Raphink, Ratachwa, Raude, Record, RedGuff, RegieRemoise, Rhadamante, Ripounet, Rlittolff, Romain Thouvenin, Roulio, Ryo, S4nit4rium, SF007, SGC.Alex, SRombauts, Savant-fou, Sbrunner, Scaler, Scout123, Scout123.helper, SebastienRodriguez, Sebletoulousain, Sebyx, Sedra112, Shaffe, Sherbrooke, Sib, Sigismund, Sisqi, Skippy le Grand Gourou, Slasher-fun, Slm85, Smeet666, Smily, Solveig, 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HybridTheory2, Hégésippe Cormier, Isaac Sanolnacov, Jerome misc, Julroy67, Karl1263, Koko90, Kornemuz, Kyro, Le Hobbit, Lejocelyn, Like tears in rain, Litlok, Louiz', Love Sun and Dreams, LuisMenina, Madko, Maggic, MagnetiK, Magno, Manchot, ManuD, Manudwarf, Mathias Védrines, Melkor73, MrTom, NanoTech, NeMeSiS, Neo lmx,

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