Les Metiers Telecom

May 27, 2016 | Author: Nova ten Mag | Category: Types, Instruction manuals
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Quels sont les metiers possible dans le monde Telecom avec les specifications....

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Les Référentiels des métiers cadres / Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs)

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Les Référentiels des métiers cadres Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs).

EDREFE0010

ISBN 2 7336 0482-1 Prix : 19,90 €

LES MÉTIERS DES TÉLÉCOMS (constructeurs et opérateurs)

Des métiers en développement Un domaine à découvrir

Association Pour l’Emploi des Cadres 51, boulevard Brune – 75689 Paris Cedex 14 Tél. : 0 810 805 805 (N°Azur, prix d’un appel local depuis un poste fixe) www.apec.fr

Les Référentiels des métiers cadres

Les Référentiels des métiers cadres sont une publication de l’Apec. Les Référentiels des métiers cadres sont des outils destinés aux étudiants, aux cadres et aux acteurs des ressources humaines. Ils permettent • de mieux connaître et faire connaître les métiers cadres d’une fonction, d’un secteur ou d’un domaine en évolution au moyen de fiches métiers, • d’identifier les entreprises où s’exercent ces métiers, • de fournir des informations pratiques permettant au lecteur d’aller plus loin dans la recherche d’un emploi ou pour pourvoir un poste. Ils sont réalisés à partir de l’analyse • des offres d’emplois confiées à l’Apec et parues dans la presse, • d’interviews de recruteurs, de DRH, de responsables opérationnels et de cadres, • de rencontres entre professionnels. Dans la même collection : • Les métiers de l’immobilier • Les métiers de la logistique et du transport • Les métiers du multimédia • Les métiers de l’environnement • Les métiers de la finance et de la comptabilité • Les métiers des fonctions commerciale et marketing • Les métiers de l’agroalimentaire • Les métiers de l’assurance • Les métiers des ressources humaines

Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs) Cet ouvrage est créé sur l’initiative de l’Apec, Association Pour l’Emploi des Cadres, régie par la loi du 1er juillet 1901. Il s’agit d’une œuvre collective, l’Apec en a la qualité d’auteur. Ont participé à son élaboration: Brigitte Bos, manager du pôle Études, département Études et Recherche de l’Apec Sylvie Delattre, responsable des Études Métiers; Emmanuelle Papiernik, coordination du projet; Didier Brou, assistant d’études; Aster, cabinet-conseil en organisation, RH et management. Décembre 2004

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Des métiers en développement Un domaine à découvrir

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Sommaire INTRODUCTION ENTREPRISES ET CADRES DES TÉLÉCOMS Les acteurs des télécoms Les évolutions des télécoms et de ses métiers cadres

p. 5 p. 12

LES FICHES MÉTIERS Les cartographies Métiers par famille Métiers par niveau d’expérience

p. 20 p. 21

Normalisation N°1 – Ingénieur en normalisation N°2 – Responsable des affaires extérieures et réglementaires

p. 25 p. 29

Innovation et développement N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8

– – – – – –

Architecte logiciels télécoms Architecte matériels Ingénieur de développement de composants Ingénieur de recherche télécoms Ingénieur intégration/validation Chef de projet nouveaux services

p. p. p. p. p. p.

35 39 43 47 51 55

p. p. p. p.

61 65 69 73

Commercial N°9 – Ingénieur commercial N°10 – Ingénieur avant-vente N°11 – Ingénieur d’affaires N°12 – Ingénieur support technique

Marketing N°13 – Responsable marketing stratégique N°14 – Responsable marketing opérationnel N°15 – Chef de produit

p. 79 p. 83 p. 87

Opérations/installation/maintenance

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N°16 N°17 N°18 N°19

– – – –

Architecte réseau Acheteur télécoms Ingénieur maintenance réseau Ingénieur de construction réseau

p. 93 p. 97 p. 101 p. 105

POUR ALLER PLUS LOIN Associations et fédérations professionnelles Établissements de formation Publications Sites Internet

p. p. p. p.

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ANNEXES Abréviations et sigles Lexique

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Introduction

E

n l’espace de dix ans, le secteur des télécoms a connu des mutations nombreuses et profondes : ouverture du marché à la concurrence, nouveaux modèles économiques, nouveaux acteurs, innovations technologiques, nouvelles habitudes des consommateurs et des entreprises… En parallèle, la plupart des marchés réglementés (secteurs pour lesquels une loi spécifique fixe les règles du jeu) sont devenus concurrentiels. Rares sont les secteurs d’activité qui ont évolué avec une telle ampleur en un laps de temps aussi réduit. Un rapide examen des principaux acteurs français du secteur en dit long sur les changements intervenus. Les stratégies ont été redéfinies, les organisations adaptées, les approches commerciales revisitées. Pour conduire ces changements, les entreprises ont dû recruter ou développer en interne de nouvelles compétences. De nouveaux métiers sont apparus, les écoles et les formations dédiées se sont multipliées, et les organisations professionnelles se sont structurées. Quatre ans après l’éclatement de la bulle Internet en 2000, la conjoncture semble à nouveau favorable. Certains acteurs ont disparu (rachat ou dépôt de bilan), mais ceux qui demeurent n’hésitent pas à se montrer optimistes, à moyen terme, malgré une concurrence accrue. Du côté de l’emploi, la tendance est à la stabilisation des effectifs, mais les besoins en compétences demeurent importants dans un secteur où les évolutions sont rapides et où la réactivité est une condition de survie.

Ce référentiel des métiers cadres des télécoms propose une série de dix-neuf fiches métiers qui permettront aux jeunes diplômés, aux cadres et aux acteurs des ressources humaines de se repérer dans un secteur en mutation.

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ENTREPRISES ET CADRES DES TÉLÉCOMS (constructeurs et opérateurs) • LES ACTEURS DES TÉLÉCOMS • LES ÉVOLUTIONS DES TÉLÉCOMS ET DE SES MÉTIERS CADRES

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Les acteurs des télécoms Le nombre des acteurs économiques présents sur le marché des télécoms a fortement progressé au cours des dernières années, et ce pour différentes raisons. - Tout d’abord, la dérégulation, intervenue en France au 1er janvier 1998, a occasionné l’ouverture à la concurrence et l’arrivée de plusieurs acteurs sur les mêmes segments de marché. - Ensuite, l’internationalisation des échanges a entraîné la globalisation des marchés sur lesquels les constructeurs vendent des matériels de plus en plus standard. Cette tendance permet à tous les constructeurs d’être présents sur un nombre croissant de marchés. - Enfin, le fort développement du mobile et d’Internet a produit une rupture technologique et de nouveaux besoins en services, ce qui favorise l’émergence de nouveaux acteurs spécialisés sur ces services.

mettent en œuvre les réseaux (fixes et mobiles) de télécommunications : France Télécom, Orange, SFR, Bouygues Telecom en France, BT (Grande-Bretagne), Deutsche Telekom (Allemagne), etc. Au service des opérateurs, des acteurs très importants fournissent des équipements (matériels et logiciels), depuis le pylône ou le répéteur de transmission jusqu’au portable que chacun emporte avec lui tous les jours. Ce sont les CONSTRUCTEURS. Ils ont pour noms Motorola, Ericsson, Nortel, Nokia, Alcatel, Sagem, etc. Sous-traitantes de premier ou de second rang, de très nombreuses entreprises interviennent dans la conception, la mise au point et la production des éléments matériels ou des modules logiciels qu’assemblent, mettent en œuvre et opèrent les équipementiers et les opérateurs.

Notons néanmoins que la crise qu’a connue le secteur au début des années 2000, avec l’éclatement de la « bulle technologique », a conduit à la rationalisation du nombre d’acteurs en présence, en particulier parmi les opérateurs et les fournisseurs de services. À l’issue de cette crise, dont le secteur semble commencer à sortir, on constate : - un retour à une vision plus réaliste du marché et son assainissement (consolidation du marché en une structure plus stable et plus équilibrée, donc plus mûre), - une meilleure satisfaction de la demande client à des coûts et des prix plus bas, - un développement de l’activité, du dynamisme et de l’innovation des entreprises.

La distinction opérateurs/fournisseurs de services est récente. En effet, avant la dérégulation des marchés et la multiplication consécutive des acteurs, cette démarcation était moins évidente. Avec la dérégulation, de nouveaux acteurs ont émergé (et continuent d’émerger) qui offrent des services de télécommunications à partir de leurs propres infrastructures mais aussi à partir des infrastructures de l’opérateur historique, France Télécom.

Pour le grand public, les acteurs les plus connus sont les OPÉRATEURS. Ils construisent, maintiennent et

C’est l’autorité de régulation des télécommunications (ART) qui fixe les conditions techniques et économiques d’accès aux infrastructures de l’opérateur historique, France Télécom. Le monopole garde donc un sens dans l’économie des télécommunications (par exemple, le raccordement des abonnés des différents opérateurs présents sur le marché à la boucle locale qui appartient à France Télécom).

L’autorité de régulation des télécommunications (ART) est un établissement public doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Cette instance indépendante, créée en 1997, est placée sous l’autorité du président de la République. Sa mission globale de régulation des télécommunications peut être synthétisée comme suit.

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Mission d’ordre général  Doter le secteur des télécommunications d’un cadre réglementaire efficace et transparent, favorisant une concurrence loyale au bénéfice des utilisateurs des réseaux et services des télécommunications.

Mission juridique et pouvoir réglementaire  Élaborer, à la demande du président de la République ou de sa propre initiative, des projets de textes législatifs et réglementaires en matière de télécoms et de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).  Prendre des décisions à caractère réglementaire.

Mission administrative  Surveiller la concurrence et réprimer les pratiques anticoncurrentielles, notamment les abus de position dominante.  Organiser les appels à la concurrence pour la sélection d’exploitants de réseaux de télécoms ouverts au public, autoriser les réseaux indépendants et les moyens de cryptologie, agréer les équipements radioélectriques, recevoir les déclarations des services à valeur ajoutée.

Mission technique  Assurer la planification, la gestion et le contrôle du spectre des fréquences.  Assurer la gestion du plan national de numérotation.

Mission économique  Approuver les tarifs des services de télécommunications sous le régime du monopole et les tarifs du service universel.

Mission d’investigation, de contrôle et de sanction  Veiller aux dispositions contenues dans les licences, les autorisations et les agréments délivrés en application du code des télécoms.  Adresser des mises en demeure aux exploitants qui ne respectent pas les obligations à leur charge et prononcer, le cas échéant, des sanctions pécuniaires.  Arbitrer les différends entre l’Administration et les exploitants ainsi qu’entre les exploitants euxmêmes.  Instruire les plaintes des organisations de consommateurs et suivre leur traitement par les exploitants.

La boucle locale est le nom donné au segment d’un réseau de télécommunications compris entre la prise placée chez l’abonné au réseau et le commutateur appartenant à un opérateur, commutateur auquel ce même abonné est raccordé. Le terminal de l’abonné peut être un poste téléphonique, un modem ou une installation complexe. Le support physique à ces raccordements d’abonnés est dans le cas général une paire de fils de cuivre torsadé. Ces dernières années, cependant, les technologies utilisables dans la boucle locale se sont multipliées, avec le développement de la fibre optique, des réseaux mobiles, de la boucle locale radioélectrique… Par ailleurs, sont apparues des technologies qui permettent d’augmenter les capacités des boucles locales en cuivre existantes : les technologies xDSL. En France, le réseau local est la propriété de France Télécom. Compte tenu du coût d’une boucle locale, il n’est pas possible économiquement, pour un nouvel opérateur, de le recréer intégralement. Il s’agit donc pour les nouveaux entrants sur ce marché de bénéficier d’un accès direct à cette boucle locale. Le dégroupage de la boucle locale, décidé au niveau européen, désigne la possibilité pour un opérateur ou un fournisseur de services d’accéder directement à la boucle locale d’un abonné du réseau de France Télécom afin de fournir ses propres services.

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Deux formes de dégroupage sont possibles. • L’accès totalement dégroupé : l’opérateur entrant fournit à la fois le service téléphonique et l’accès à Internet. • Le partage de ligne : l’opérateur entrant fournit l’accès à Internet, France Télécom continuant à fournir le service téléphonique. Le dégroupage total constitue évidemment un enjeu primordial pour les opérateurs et les fournisseurs de services. Pour France Télécom, le dégroupage total comporte un risque financier important puisqu’il permet à un usager de ne plus payer l’abonnement à l’opérateur historique. Pour les autres opérateurs et fournisseurs de services, le dégroupage total permet de gérer en toute indépendance le réseau qui les relie à leurs clients et de construire des offres différenciées.

De très nombreux acteurs sont à la fois opérateurs et fournisseurs de services, comme France Télécom, mais la caractéristique de la dérégulation est d’avoir fait apparaître d’autres acteurs spécialisés sur l’une ou l’autre de ces activités. Au-delà des grands acteurs du secteur (constructeurs, opérateurs et fournisseurs de services), notons qu’il existe aussi de nombreux métiers des télécoms, généralement très proches de ceux qui existent chez les constructeurs et les opérateurs. Ils s’exercent au sein de différentes structures : - des entreprises dans lesquelles il y a des besoins en connaissances expertes dans le domaine des réseaux de transfert de données mais aussi de transport de voix et d’images. Il s’agit de toutes les grandes entreprises, en particulier celles qui disposent de sites multiples à l’international ; - des SSII dont les collaborateurs interviennent en tant que prestataires, soit chez les constructeurs, soit chez les opérateurs ; - des cabinets de conseil spécialisés dans les télécommunications.

Parmi l’ensemble des prestations de services du secteur des télécommunications, il est important de distinguer : • les prestations de personnel fournies par les SSII qui détachent, auprès des constructeurs ou des opérateurs, du personnel ayant le même profil que les salariés de ces entreprises, • les prestations de conseil: il s’agit soit de sociétés de conseil spécialisées dans les télécoms, soit de pôles spécialisés de cabinets de conseil plus généralistes, qui offrent aux directions générales des entreprises clientes du conseil en stratégie, en développement d’activités, etc.

Les métiers des agrégateurs de contenu et des fournisseurs de contenu se rapprochant davantage des métiers du multimédia ne sont pas présentés dans ce référentiel. Il en est de même pour les fournisseurs de composants qui ne sont pas spécialisés exclusivement sur les télécommunications, puisqu’ils fournissent aussi de nombreux autres secteurs industriels (électronique grand public, transports, etc.). Enfin, nous avons choisi de ne pas aborder les métiers du conseil qui recouvrent une grande diversité de situations.

LES CONSTRUCTEURS ET INTÉGRATEURS Les technologies Parmi les activités des constructeurs, on peut distinguer les gammes de fabrication suivantes : - les équipements terminaux, - les équipements de commutation, - les câbles et les équipements de transmission (y compris les satellites), - les accessoires de raccordement, - les stations radios, - etc. Depuis quelques années, les constructeurs font évoluer leur offre, s’orientant de plus en plus vers la vente de

solutions intégrées et complètes plutôt que celle de parties strictes d’équipement (vente de « boîtes »). Ainsi, au-delà de la conception et de la fabrication de matériel, les constructeurs se voient de plus en plus confier par les opérateurs des missions de service à plus forte valeur ajoutée que la construction de matériel, comme la maintenance du réseau, le contrôle du trafic et la gestion opérationnelle du réseau, ou l’ingénierie et la conception de l’évolution du réseau. Afin de coller au plus près du marché, les constructeurs ont structuré leur offre selon trois segments de marché : les communications fixes, les communications mobiles et les communications privées.

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- Les communications fixes comprennent les équipements de commutation de la voix, les routeurs et autres équipements pour les réseaux de données et Internet, les équipements pour les réseaux de transmission (optique et radio), les équipements d’accès (en particulier les équipements haut débit ADSL). - Les communications mobiles comprennent les terminaux, les équipements d’accès radio, les équipements de cœur de réseau. - Les communications privées concernent le marché des

entreprises ainsi que des secteurs spécifiques tels que le spatial, les transports, etc. Les branches communications fixes et mobiles traitent avec les opérateurs télécoms, tandis que la branche communications privées sert des entreprises aussi diverses que les opérateurs du câble ou du satellite, les compagnies pétrolières, de gaz, d’électricité ou de transport.

La concurrence

TABLEAU DES PRINCIPAUX CONSTRUCTEURS

Alors que, jusqu’au début des années 1990, un nombre limité de constructeurs (Alcatel, Matra…) se partageait le marché français, de nombreux concurrents étrangers ont émergé depuis.

Principaux Effectifs constructeurs (dans le monde) Siemens Nec Motorola Samsung Alcatel Nokia Ericsson Lucent Sagem

445 100 146 000 97 000 66 000 60 486 51 359 51 000 45 000 14 034

CA (2003) en milliards d’euros (dans le monde)

Nationalité

84 38 22,7 28 12,5 29 12,8 10,2 3,1

allemande japonaise américaine coréenne française finlandaise suédoise américaine française

Source :Apec, selon données entreprises

Tous ces acteurs se retrouvent évidemment sur le marché international. Avec 510 millions de téléphones mobiles vendus dans le monde en 2003 (source Gartner), on comprend aisément l’importance des enjeux économiques. En matière de téléphones portables, la concurrence entre constructeurs porte évidemment sur le prix des équipements, mais également sur les spécificités. En effet, la comparaison rapide d’un téléphone portable commercialisé en 1998 et d’un modèle datant de 2004 en dit long sur le chemin parcouru : miniaturisation, nouvelles fonctionnalités, résolution de l’écran… Comme dans d’autres secteurs économiques (informatique, électronique…), les évolutions sont fréquentes et progressives afin d’inciter le consommateur à changer régulièrement de matériel. À noter également que des acteurs venus d’autres horizons (informatique, électronique) font leur apparition sur le marché des terminaux et peuvent bouleverser la répartition actuelle des parts de marché. C’est le cas notamment de Microsoft (via le Smartphone) et d’Intel qui peuvent, de par leur puissance financière, effacer rapidement leurs « retards » en matière de notoriété télécoms ou de technologies. En parallèle, certains acteurs « identifiés télécoms » se lancent également dans la diversification de leur offre en misant sur leur notoriété. C’est le cas de Nokia via sa

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console de jeux (N-Gage) ou d’autres constructeurs via le développement de la photographie numérique de qualité sur mobiles. Enfin, même si la vision du grand public du marché est souvent circonscrite aux terminaux, la réalité économique est tout autre. La concurrence est également forte dans les secteurs des réseaux d’entreprises, des infrastructures et accès à Internet rapide, des câbles télécoms, des terminaux Internet… En effet, depuis l’éclatement de la bulle Internet, le secteur des télécoms et, en particulier, les constructeurs ont dû faire face à un problème de fond : la valeur ajoutée. Autrement dit, lorsqu’on vend des « tuyaux », de la capacité réseau et du débit, comment faire évoluer son offre vers de la réelle valeur ajoutée ? Les constructeurs sont confrontés à une telle maturation de leur marché que certains de leurs produits deviennent des « commodités » de moins en moins chères et dégageant de moins en moins de marge. À titre d’exemple, le marché des commutateurs connaît depuis quelques années des évolutions technologiques et tarifaires très importantes. De véritables « casseurs de prix » ont bouleversé le monde des spécialistes du réseau. Parmi ces entreprises, on note la présence de sociétés asiatiques en particulier, qui centrent leur stratégie sur les coûts serrés. Dans ce contexte, le principal différenciateur demeure la qualité du service.

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LES OPÉRATEURS DE RÉSEAUX ET LES FOURNISSEURS DE SERVICES Parmi les opérateurs, rares sont ceux qui ne cumulent pas leur activité initiale avec celles de fournisseurs de services. Cette tendance des acteurs du secteur à élargir leur cœur de métier nous incite à évoquer concomitamment les opérateurs et les fournisseurs de services. Certains de ces acteurs sont propriétaires et exploitants de leurs réseaux, donc à la fois opérateurs et fournisseurs de services, à l’instar de Noos pour ses réseaux câblés.

Les opérateurs de réseaux Les technologies Les réseaux, qui se composent de lignes terrestres ou aériennes, doivent être exploités afin de transporter, à destination des utilisateurs finaux, de l’information à distance. Ce qui correspond à la mission principale des opérateurs. Techniquement, l’opérateur intervient sur différentes formes d’infrastructures : réseaux câblés (cuivre, coaxial, fibres optiques), réseaux hertziens, satellites. Les missions d’origine des exploitants de réseaux consistent à concevoir le réseau, à l’installer, à le mettre en place, à le faire fonctionner et à l’entretenir.

Opérateurs de téléphonie fixe Neuf Telecom SFR Cegetel Completel France Télécom Groupe Iliad Bouygues Telecom Noos Tele2 Debitel

Neuf Telecom Cegetel Completel France Télécom Free

On observe cependant un glissement de ces missions « originelles » vers des missions plus orientées vers l’enrichissement des contenus des services proposés. En parallèle, des opérateurs virtuels apparaissent (Debitel, The Phone House). Il s’agit de nouveaux acteurs qui ne disposent pas d’un réseau propre mais utilisent celui d’un autre opérateur. Ils n’ont pas à assumer le coût d’une licence ni celui de la construction d’un réseau. La concurrence Comme Alcatel au niveau des constructeurs, France Télécom détenait le monopole de l’activité sur le marché français jusqu’en 1998. Mais, aujourd’hui, l’univers des opérateurs est de plus en plus large, tant en ce qui concerne leur nombre (une centaine d’opérateurs coexistent en France) que la nature des services qu’ils proposent. Cette forte évolution est à la fois liée à la globalisation des échanges qui oblige les opérateurs à développer sans cesse de nouveaux services et à la dérégulation du marché. En France, les opérateurs se répartissent en fonction de leurs activités principales (certains se positionnent sur différentes activités).

Opérateurs de téléphonie mobile

SFR Orange

Opérateurs de services ou fournisseurs de services Neuf Telecom Cegetel Completel Wanadoo Free

Bouygues Telecom Noos Tele2

Tele2 Debitel

Source :Apec, novembre 2004

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PRINCIPAUX OPÉRATEURS PRÉSENTS SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS Principaux opérateurs

Effectifs

CA (2003) en milliards d’euros

France Télécom SFR Cegetel Bouygues Telecom Neuf Telecom Noos Completel Groupe Iliad Tele2 France

218 523 9 756 6 900 1 900 633 470 261 40

46,1 7,6 2,9 0,99 0,29 0,12 0,16 0,06 Source :APEC selon données entreprises

Face à la concurrence nationale et internationale, le challenge que doivent relever les opérateurs consiste à innover de plus en plus dans les services et à optimiser le revenu par abonné afin d’assurer une rentabilité. À titre d’exemple, Orange proposera prochainement un service de navigation GPS sur mobile. Toutes ces initiatives ont vocation à augmenter le montant des revenus par abonné. À noter également que depuis la loi sur l’économie numérique de 2003, les collectivités locales peuvent être des opérateurs télécoms. Le conseil régional de l’Ariège va notamment développer l’accès à Internet haut débit partout sur son territoire. Plus précisément, le département va devenir un « opérateur d’opérateurs » de télécommunications, ces derniers venant investir sur les réseaux de télécommunications départementaux.

Afin notamment de renforcer la concurrence dans le secteur des mobiles, l’État a encouragé l’apparition d’opérateurs virtuels. Déjà opérateur virtuel dans quatre pays européens, Debitel est ainsi devenu le premier opérateur de téléphonie mobile sans réseau. Louant le réseau de SFR, Debitel peut proposer ses propres services en disposant d’une totale liberté commerciale et en ayant la propriété de sa base de clients. Pour se développer, ce nouvel opérateur vise un marché de niches, comme les personnes ne disposant pas encore d’un téléphone mobile. Cette initiative a été suivie par celle de The Phone House. Le distributeur, grâce à un accord avec Orange, s’apprête à lancer en Bretagne une offre régionale qu’il compte décliner ensuite dans d’autres régions. Comme Debitel, il s’appuiera sur son propre réseau de vente, ainsi que sur des réseaux partenaires. Par leur positionnement, on peut imaginer que ces nouveaux acteurs réussiront, à moyen terme, à occuper une place dans ce paysage concurrentiel. Ils seront peut-être rejoints par d’autres, acteurs de la distribution ou opérateurs de téléphonie fixe français ou internationaux.

De la multiplicité des acteurs… Les sociétés d’autoroutes, qui disposent d’importants réseaux de fibres optiques pour leurs besoins propres, louent ceux-ci à des opérateurs de télécommunications. Mais parmi ces concessions autoroutières, la Sanef, elle, dispose d’une licence d’opérateur télécoms. Elle peut ainsi fournir un accès Internet haut débit à des entreprises et des collectivités dans des régions actuellement mal desservies. Elle trouve, dans cette activité annexe qu’elle développe sur un marché de niches, un relais de croissance très rentable.

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Les nouveaux partenariats entre opérateurs et constructeurs De nouveaux types de relations semblent s’instaurer entre les constructeurs et les opérateurs de télécommunications. À titre d’exemple, citons l’annonce par France Télécom et Motorola de la signature d’un protocole d’accord pour le développement en commun de solutions de « mobilité sans interruption ». Les deux sociétés motivent leur partenariat en se disant convaincues de la nécessité de mettre au point de nouveaux types de relations entre les opérateurs de télécommunications et les fournisseurs d’équipements, afin de faire face à la concurrence croissante et à la convergence des industries des télécommunications, des technologies de l’information et du multimédia. Ce partenariat entre deux acteurs majeurs du secteur illustre bien le fait que les opérateurs et les constructeurs souhaitent développer leur solidarité face à de nouveaux entrants, leaders sur des métiers connexes aux télécoms, qui ambitionnent de prendre des parts de marché notamment sur les services auprès des clients finaux.

Les fournisseurs de services Leurs offres de services Ils ont pour vocation de fournir : • soit l’accès à Internet comme les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) tels que Wanadoo, groupe Iliad (Free), AOL, Alice ADSL, Neuf Telecom, Tiscali… qui offrent la connexion au réseau Internet, • soit l’accès à d’autres services comme le téléphone, la télévision, la radio et des services interactifs (jeux…) par le câble ou l’ADSL – Tele2, Noos, groupe Iliad (Free), Numéricâble…

La concurrence La concurrence est également forte sur le marché des fournisseurs de services. Elle est actuellement centrée sur le haut débit et sur la prise de parts de marché. Les prix de l’ADSL ont été divisés par deux, voire par trois, en l’espace de deux ans. Pour se différencier, les fournisseurs de services mettent en avant d’autres arguments que les tarifs tels que le très haut débit (jusqu’à 2 MB), la fourniture d’antivirus, l’accès à la télévision, le téléphone (voix sur Internet Protocol – IP), le développement du marché des communications sans fil (WiFi)…

En fournissant des services de communication à distance, ces acteurs ont pour objectif de proposer à leurs clients un ensemble de services permettant de favoriser l’interactivité dans les domaines personnels et/ou professionnels.

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Les évolutions des métiers des télécoms LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES Si certaines évolutions peuvent être propres à telle ou telle fonction, en revanche d’autres sont communes à l’ensemble des métiers des télécoms, voire à tous les postes cadres quel que soit le secteur d’activité. En effet, le travail en mode projet et les qualités relationnelles qu’il implique de la part du cadre concernent de nombreux métiers. De plus, en tant que secteur technologique en perpétuelle évolution et où la concurrence est très intense, les télécoms requièrent une veille elle aussi incessante pour se tenir au fait des derniers services ou offres proposés. L’importance du travail en équipe et des qualités relationnelles. Comme dans bon nombre d’autres secteurs d’activité, le travail en équipe est désormais une composante essentielle du fonctionnement des entreprises du secteur des télécoms. De nombreux métiers sont concernés par le mode de fonctionnement projet, que ce soit dans les métiers de l’innovation, du marketing, du commercial ou de la normalisation. L’image de l’ingénieur de recherche seul face à son sujet d’étude n’a plus lieu d’être : il travaille désormais de concert avec les services marketing, par exemple. Les chefs de projets, et notamment les chefs de projets nouveaux services qui interviennent comme de véritables chefs d’orchestre, ont à manager une multitude d’acteurs, qu’ils viennent des secteurs techniques ou commerciaux. Cette coopération va même au-delà du cadre de l’entreprise : la mise en place de partenariats entre constructeurs et opérateurs ainsi que la prise en

compte des technologies des autres intervenants du secteur pour assurer l’interopérabilité des services représentent une réelle ouverture du champ d’intervention des professionnels du secteur. C’est pourquoi l’accent est de plus en plus mis sur les qualités relationnelles et l’empathie, afin de parvenir à fonctionner efficacement avec des interlocuteurs divers, de valoriser son travail au sein de l’entreprise et auprès des autres acteurs du secteur, et de favoriser une relation client toujours plus importante. Une veille renouvelée. Assurer l’actualisation de ses connaissances est, de nos jours, devenu une nécessité pour un grand nombre de salariés appartenant ou non au secteur des télécoms. Cette obligation est d’autant plus forte pour les salariés de ce secteur que ses cycles d’évolution se sont considérablement raccourcis. Les titulaires des postes techniques, marketing ou commerciaux, doivent désormais accomplir sans relâche une veille technologique et/ou économique, afin de mettre à jour leurs compétences. Les cadres doivent être au fait des nouveaux produits et services qui apparaissent sans cesse sur le marché, comme des nouvelles normes et réglementations. C’est ainsi, par exemple, que l’ingénieur commercial parviendra à constituer une offre répondant aux besoins du client, que l’architecte réseau saura faire évoluer le réseau de son entreprise ou que l’ingénieur de recherche pourra développer une nouvelle fonctionnalité sur un équipement.

L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE DE LA NORMALISATION Émergence de nouveaux métiers en lien avec l’évolution du contexte réglementaire. L’ouverture du marché à la concurrence et la création de l’ART ont conduit les grands acteurs du secteur à se doter de compétences susceptibles de défendre leurs intérêts économiques et technologiques. Comme dans d’autres marchés réglementés, la fonction de lobbying se développe. Même si certains tabous demeurent en France, son utilité ne fait plus aucun doute pour les entreprises. Les titulaires de ces nouvelles fonctions ont des profils variés. Certains, les lobbyistes, mettent l’accent sur leur réseau, d’autres, les responsables des affaires extérieures et réglementaires, sur leur connais-

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sance technique du secteur des télécoms (ils ont d’ailleurs fréquemment une formation télécoms). Quelles que soient les compétences mises en avant, il est primordial que ces salariés connaissent en détail les règles en vigueur sur le marché des télécoms. Néanmoins, le développement de ces fonctions ne peut être que restreint. En effet, il s’agit de poste souvent unique dans les entreprises. L’importance des normes. Dans le cadre de l’interopérabilité des services et des produits, une nouvelle fonction se développe, celle d’ingénieur en normalisation. La finalité de ce métier consiste à participer

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aux travaux de standardisation chargés de faire évoluer les normes, tout en préservant les intérêts de son entreprise. Les compétences techniques et relationnelles sont

primordiales pour le bon exercice de cette fonction stratégique.

L’INNOVATION, FACTEUR CLEF DU DÉVELOPPEMENT C’est l’importance des bandes passantes et la meilleure sécurité des transactions qui rendent aujourd’hui possible la généralisation progressive des transmissions à haut débit. C’est aussi la sécurisation progressive des transactions, la performance accrue des technologies de compression (MPEG, par exemple) ou l’interopérabilité des réseaux (avec la généralisation des protocoles IP) qui permettent d’ores et déjà d’imaginer les applications du futur (avec l’évolution considérable des capacités de mémoire, on pourra probablement dans l’avenir disposer sur son portable d’applications qui ne tournent aujourd’hui que sur de grosses machines). Les volumes de transmission, les contraintes croissantes de la protection des informations, tout converge pour que les métiers de la conception (architecture, conception matérielle et logicielle) continuent d’être demandeurs de compétences pointues. L’accroissement de la bande passante ouvre la possibilité d’une intensification des échanges et d’un « enrichissement » des contenus. France Télécom travaille aujourd’hui sur la télétransmission d’odeurs ou de parfums, et des professionnels déclarent déjà leur intérêt sur cette base de recherche a priori surprenante. L’invention de nouveaux services par les spécialistes de la R&D. Le développement des usages précède souvent les besoins exprimés et, en réalité, les suscite. L’innovation est cruciale dans un marché aussi concurrentiel que les télécoms où la pression sur les prix est importante. Elle seule permet d’offrir aux clients encore plus de valeur ajoutée et de faire la différence face aux concurrents. En termes de compétences, les chercheurs ne sont pas épargnés par les évolutions. La forte concurrence qui règne dans le secteur des télécoms les conduit à axer leurs travaux sur des applications brevetables pouvant déboucher à court ou moyen terme sur des produits ou des services commercialisables. Les compétences relatives à la recherche pure semblent passer au second plan pour les chercheurs exerçant leurs activités chez des constructeurs ou des opérateurs. La convergence informatique/télécoms. Pour une majorité de responsables informatiques et télécoms, il s’agit d’une notion familière qui désigne l’association de

ces technologies. Jour après jour, le rapprochement se confirme, au point sans doute que les technologies propres aux télécommunications se concentreront dans les problématiques de transmission et de cryptage. À noter que la téléphonie sur IP est considérée, par certains acteurs de l’informatique et des télécoms, comme une étape ultime du rapprochement. Par ailleurs, à propos du modèle économique sur lequel les entreprises pourront se développer, certains experts font état du passage d’une économie classique des télécoms (tarification à la durée) à une économie de l’Internet dans laquelle les opérateurs tireraient leurs recettes essentiellement des volumes d’information échangés (tarification au volume). En ce qui concerne les métiers, on constate de nombreuses appellations communes aux deux secteurs. Les points communs dépassent la seule sémantique, l’examen des activités d’un architecte logiciel télécoms et d’un architecte logiciel informatique démontrant l’ampleur du rapprochement. Cette convergence a déjà eu des conséquences en matière d’apprentissage. Les formations initiales des techniciens des télécoms et de l’informatique sont souvent identiques, et ce sont les spécialisations qui permettent de « typer » les cursus. Mises à part les compétences liées aux systèmes embarqués, les spécificités télécommunications seront de moins en moins visibles. La convergence multimédia/télécoms. Il est intéressant de noter qu’il existe de plus en plus de passerelles entre le secteur des télécoms et celui du multimédia. Le développement de nouvelles technologies comme l’UMTS ou le haut débit favorisent cette tendance, car elles nécessitent l’élaboration de contenus spécifiques (jeux, portail, musique, vidéo…). Le rapprochement des métiers du multimédia et des télécommunications est ainsi en marche : les télécommunications permettent désormais la mise en ligne de jeux vidéo, soit sur un seul téléphone portable, soit en réseau sur plusieurs mobiles. Ces services devraient conduire les éditeurs de jeux à rechercher des développeurs ayant des compétences en télécommunications. Ces professionnels doivent en effet bien connaître les supports sur lesquels ils développent leurs jeux.

COMMERCIAL : DES MÉTIERS EN TRANSFORMATION La poursuite du développement des métiers commerciaux. Les activités de front office, organisées en call centers, ont été développées chez l’ensemble des opéra-

teurs pour permettre un suivi optimisé des clients. Le développement de postes chez les constructeurs – en particulier celui d’ingénieur support technique – répond

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à cette logique de suivi de proximité des clients, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises. La différenciation des offres ne se fera sans doute plus par les innovations technologiques mais bien par la capacité de l’entreprise à satisfaire vite et bien les demandes de ses clients. L’enjeu pour le commercial n’étant plus de vendre tel ou tel produit, mais d’apporter à l’entreprise cliente la solution télécoms, produits et services, qui répond le mieux à ses besoins. On peut d’ores et déjà noter une demande forte de profils type école supérieure de commerce pour des postes qui étaient jusque-là plutôt occupés par des ingénieurs télécommunications. Si, aujourd’hui encore, le poste d’ingénieur commercial constitue une opportunité de carrière pour des profils techniques, les recruteurs font la part belle aux doubles diplômés, école d’ingénieurs et école de commerce. Le caractère de plus en plus stratégique des services de télécommunications au sein des entreprises, en partie grâce aux gains de productivité et de qualité qu’ils génèrent, nécessite de la part des équipes commerciales une vraie capacité à comprendre le métier et la stratégie de leurs clients, afin de parvenir à proposer des solutions intégrant ces stratégies. Si les qualités de vente sont toujours primordiales, elles ne suffisent plus désormais : une vraie hauteur de vue et une capacité à comprendre l’ensemble des problématiques clients sont devenues indispensables.

L’évolution des modes de vente. Des opérations de délocalisation des centres d’appel ont déjà eu lieu chez les opérateurs, et d’autres pourraient suivre. Ce sont principalement les activités de relation clientèle qui sont susceptibles de connaître des changements importants. En effet, l’un des enjeux des opérateurs est « d’industrialiser » la relation clients tout en renforçant l’efficacité commerciale. Les demandes ne nécessitant pas une forte valeur ajoutée de la part du vendeur sont réorientées vers des centres d’appel parfois basés dans des pays aux coûts salariaux moins élevés. À noter également que l’informatisation permet de plus en plus de confier au client (particulier ou entreprise) un rôle dans l’acte de vente : des applications lui permettent de définir seul le produit adapté à ses besoins et de le commander en ligne. La plupart des clients des opérateurs de téléphonie mobile ont déjà eu l’occasion d’opter pour un service (double appel ou présentation du numéro) par le biais des touches de leur portable ou du site de l’opérateur. On peut donc penser qu’à l’avenir seules les ventes complexes et les produits à forte valeur relationnelle nécessiteront l’intervention d’un « vendeur humain » aux compétences pointues et actualisées.

MARKETING La mise au point de nouveaux usages par les spécialistes du marketing. C’est le foisonnement technologique qui permet de proposer des solutions de télécommunications aujourd’hui sans demande explicite, mais qui pourraient susciter demain de très importants courants d’affaires (par exemple, qui, dans le grand public, demandait à pouvoir graver chez soi des CD à partir d’une liaison téléphonique ?). C’est parallèlement la mise en place d’une connaissance structurée et performante des consommateurs qui autorise les entreprises à faire preuve d’imagination dans les services qu’elles proposent. C’est enfin le hasard : ainsi, le SMS était prévu dans les protocoles de télécommunications depuis des années, or son succès est récent et foudroyant. Le comportement des consommateurs. Comme les médias le soulignent à l’envi, le client (particulier ou entreprise) est aujourd’hui de plus en plus nomade. Mais une part importante des consommateurs est de plus en plus à même de comprendre ce que les télécommunications peuvent lui apporter. Les entreprises doivent donc s’attendre à ce que la clientèle soit toujours plus exigeante en termes d’usages et de services nouveaux. La poursuite du développement des fonctions marketing. Les fonctions marketing sont devenues particulièrement stratégiques depuis l’ouverture à la concurrence du marché des télécoms et en particulier de la télépho-

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nie mobile. Cette « prise de pouvoir » des fonctions marketing peut s’observer à la fois chez les opérateurs et les constructeurs. Les métiers marketing sont de plus en plus segmentés : responsable marketing stratégique, responsable marketing opérationnel, chef de produit, dont les rôles sont clairement établis. Le caractère de plus en plus stratégique de ces fonctions se vérifie à la fois dans des activités de Business to Consumers (B to C) ou de Business to Business (B to B). L’analyse des besoins et des attentes des clients, réelles ou estimées, apparaît cruciale dans un marché arrivé à maturité en termes d’équipements. Le niveau de services associés également. Le CRM (Customer Relationship Management)

Le CRM vise à donner « le bon message, au bon client, au bon moment, à travers le bon canal et au bon niveau de coût ». La mise en place d’un CRM ne se limite pas à l’installation d’une base de données client optimisée. C’est une véritable révolution au sein des entreprises qui voient leur organisation s’articuler véritablement autour du client.

C’est pourquoi, la volonté de conquête de nouveaux clients et de fidélisation des clients existants a permis

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la mise en place de méthodes marketing et de travail novatrices à travers : • une connaissance du client organisée, immédiatement actualisée et disponible par l’ensemble des acteurs de l’entreprise, • une offre de services innovante, • une approche clients différenciée en fonction des âges, des CSP pour les particuliers, de la taille des marchés pour les entreprises, • un suivi des ventes et des retombées du marketing, • un partage des informations quasiment en temps réel entre le marketing et la vente (remontée de l’information récoltée sur le terrain…). Cette segmentation de la clientèle déjà en vigueur pour le téléphone, qu’il soit fixe ou mobile, se met progressivement en place à l’occasion du développement rapide de l’Internet haut débit. L’offre se fait de plus en plus différenciée afin de capter et de retenir tel ou tel profil de clients. Demain, l’innovation marketing pourrait conduire les entreprises à rechercher des professionnels pour renforcer des partenariats proposant au client un accès facilité à un certain nombre de services : services bancaires, réservation, etc. Déjà le secteur offre des exemples intéressants de partenariats d’entreprises évoluant précédemment dans des environnements concurrentiels distincts : Havas, American Express et SFR pour informer les voyageurs d’affaires de l’état du trafic aérien, ou Bouygues Telecom et Taxis G7 pour commander une voiture. C’est pourquoi les entreprises demanderont à leurs professionnels du marketing d’identifier les entreprises sélectionnables, les complémentarités éventuelles, les opportunités de développement conjoint de nouveaux

services. Cette mission requiert une vision à la fois à long terme et globale pour bien saisir toutes les implications de ces alliances stratégiques et leur importance pour le développement de l’entreprise. La révolution marketing en marche n’est pas sans conséquence sur le système des formations initiales, encore moins sur les profils recherchés. De même que pour les métiers commerciaux, la demande est forte pour des profils type école supérieure de commerce à des postes qui étaient auparavant occupés par des ingénieurs télécommunications. Si certains postes de chef de produit constituent encore des opportunités de carrière pour des profils techniques, les entreprises recherchent de plus en plus des doubles diplômés école d’ingénieurs/école de commerce. La frontière entre ces deux types d’écoles d’ingénieurs ou de commerce se réduit également : les formations d’ingénieurs développent des spécialisations ou 3es cycles en marketing ou management, tandis que les écoles supérieures de commerce mettent en place des filières nouvelles technologies. Si le marketing a pris une place essentielle dans le développement du secteur des télécoms, cette activité reste fortement conditionnée par les avancées technologiques : ainsi, l’une des missions majeures des professionnels de cette fonction sera d’assurer la migration des clients de la deuxième génération de mobiles vers la troisième génération, et d’expliciter les nouveaux usages, futurs relais de croissance. Aussi une véritable connaissance des techniques de télécommunications, ou pour le moins une vraie curiosité à l’égard de ces produits, sera-t-elle nécessaire pour exercer un métier marketing dans un tel environnement.

OPÉRATIONS/INSTALLATION/MAINTENANCE : LE SERVICE AU CLIENT De l’importance des télécoms pour les entreprises. La disponibilité du service et la qualité des données transportées sont vitales pour les entreprises. Le rôle de l’architecte réseau au moment de la conception est primordial, car c’est de la qualité de l’architecture des réseaux qu’il aura dessinée que dépendra la qualité optimale du service rendu au client, que celui-ci soit interne ou externe. Entre autres, sa capacité à savoir anticiper les besoins et, en conséquence, à concevoir une solution évolutive est essentielle. Ce service au client, il revient aussi à l’ingénieur maintenance de l’assurer au quotidien, c’est-à-dire faire en sorte que les réseaux restent opérationnels quelle que soit la charge.

La transmission de données représente un coût et des investissements importants pour les entreprises. L’acheteur télécoms se doit de maîtriser ces coûts et de réaliser des économies. Il lui faut savoir évaluer les besoins de son entreprise et s’y retrouver au milieu de la complexité et du foisonnement de l’offre, sans jamais perdre de vue les enjeux financiers. Il ne s’agit pas de résoudre au mieux cette équation une fois pour toutes, mais d’être sans cesse à la recherche de l’optimisation du service au meilleur coût. À l’instar des commerciaux, ces cadres, véritables prestataires de services, doivent savoir évaluer les besoins de leur « client » et lui fournir la meilleure solution globale en termes de coûts et de services rendus.

LES ÉVOLUTIONS FUTURES Rares étaient en France les scénarios prospectifs qui prévoyaient un développement du nomadisme d’une telle

ampleur et un tel essor d’Internet. La plupart des experts estiment qu’avec la généralisation

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progressive du haut débit, c’est la convergence voixdonnées-images et la révolution des usages qui s’annoncent. Il semble se dessiner un monde où l’utilisateur serait connecté (ou susceptible de l’être) en permanence, c’est-à-dire où il pourrait recevoir toutes sortes de données, en tous lieux et par divers moyens. Le téléphone portable sert déjà à bien d’autres choses qu’à la transmission de la voix (envoyer un SMS, acheter un billet d’avion ou de train, payer sa place de stationnement et accéder à la plupart des services disponibles sur Internet). De même, grâce au WiFi, Internet est désormais accessible via un ordinateur portable. L’enjeu pour les constructeurs comme pour les opérateurs sera d’assurer l’interopérabilité, c’est-à-dire la permanence

des connexions au travers des différents moyens et ce quel que soit l’endroit où se trouvera la personne. Il convient tout d’abord de souligner que tous les métiers, au-delà de ceux qui sont directement liés aux technologies des télécommunications, changent ou vont changer. Mais tous ne connaissent ou ne connaîtront pas des transformations de nature ou d’ampleur identiques : dans le domaine technique, on pourra peut-être assister à l’émergence de nouveaux métiers alors que, dans le domaine commercial, ce sont davantage des évolutions de périmètre qui sont à prévoir pour faire en sorte que certaines fonctions intègrent les spécificités d’un marché planétaire.

L’INTERNATIONALISATION DU MARCHÉ DES TÉLÉCOMS Les télécoms, acteur de la mondialisation. La société qui s’ouvre est celle du village mondial, où chacun fait ses courses à l’échelle de la planète, où l’entreprise est confrontée à une concurrence géographiquement souvent de plus en plus large. Les effets de cette contraction de l’espace se font déjà sentir de multiples manières : modes de consommation, utilisation des langues, nomadisme des comportements, etc. La diffusion des technologies Internet touche des publics de plus en plus nombreux, dans le monde entier. C’est dire que la communication à distance va continuer de croître, en raison notamment du nombre des « abonnés » au réseau des réseaux, les internautes. Si de nombreux problèmes techniques existent encore concernant l’interconnexion des réseaux, ils sont de moins en moins apparents pour les utilisateurs et plus personne ne s’émeut de consulter, depuis l’Europe, les archives d’une université australienne ou de réserver des vacances directement auprès d’un tour operator installé au Népal. La mondialisation, par l’accroissement des échanges qu’elle suscite (et qui en fait la définit), favorise la transmission des données. La croissance des échanges par la voie des télécommunications est plus rapide que celle des échanges physiques, en raison des gains de temps et de coût.

Le défi des acteurs des télécoms sera donc de garantir les connexions malgré les différences de normes utilisées à travers le monde. La recherche s’orientera davantage vers l’étude des nouveaux usages et de la mise en adéquation des technologies. Les compétences en matière de R&D ne seront plus seulement techniques : les opérateurs ou les constructeurs auront demain peutêtre tout intérêt à travailler de concert avec des sociologues ou des psychologues. Dans un marché des télécoms à l’échelle planétaire, la fonction achats gagnera encore en importance. Dès lors que tous les éléments, équipements et services peuvent être acquis auprès de fournisseurs du monde entier, l’acheteur sera à même d’obtenir l’offre technologiquement la plus avancée au meilleur coût. Mais l’activité de veille et de recherche des fournisseurs de par le monde deviendra du même coup plus complexe et accaparera une part plus grande du temps de l’acheteur. Enfin, pour le cadre des télécoms, qu’il travaille au marketing, à l’innovation comme à l’installation de centraux, l’aptitude à fonctionner en équipe multiculturelle ou avec des équipes multiculturelles deviendra une nécessité. Si c’est déjà une réalité chez les constructeurs, il en sera de même chez les opérateurs qui sont aujourd’hui axés sur des marchés nationaux.

LES EFFETS DES DÉLOCALISATIONS Les délocalisations et leurs conséquences sur les compétences : une nouvelle organisation internationale du travail. Les acteurs des télécoms, constructeurs comme opérateurs, sont aujourd’hui bien représentés en France en termes d’effectifs. Mais des questions se posent sur la pérennité des implantations françaises, voire européennes. La délocalisation des centres de production touche particulièrement les fabrications de très grandes séries. Les ressources financières des entreprises conduisant ces

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dernières, dans toutes les branches d’activité, à se recentrer sur leur cœur de métier, il est raisonnable de penser que les constructeurs établis en France chercheront à se concentrer sur de petites séries à forte valeur ajoutée, en lien étroit avec un bureau d’études. Du côté des opérateurs, si le service après-vente pourra être délocalisé, le marketing et les commerciaux resteront basés en France, de même que les équipes de R&D qui continueront à développer des services pour le marché national.

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LES ÉVOLUTIONS LIÉES AU MARKETING Dans un marché de plus en plus mature, l’offre de services fera la différence pour fidéliser ses clients et en acquérir de nouveaux. Pour que le service soit adapté au besoin des clients, il sera nécessaire d’étudier en détail chaque profil, chaque type de clientèle. Il faut s’attendre à une prolifération prolongée des offres sur le marché, l’offre standardisée ayant tendance à céder la place à une offre multiforme à destination des clients. Les télécoms deviendront un marché de niches. L’hypersegmentation marketing se poursuivra dans le secteur des télécoms, aussi bien du côté des constructeurs que de celui des opérateurs, avec une stratégie de plus en plus individualisée, jusqu’au client final qui peut être mis à contribution dans l’élaboration du produit, par exemple pour le design de son portable grâce à une interface graphique sur le Web. C’est grâce à la multiplicité des données clients recueillies que les spécialistes du marketing ont à leur disposition les moyens d’analyser finement les types de

consommations selon la durée ou la nature des services consommés… Afin de modéliser ces comportements et de pouvoir adapter leurs offres au plus près des besoins des clients, les opérateurs télécoms pourront faire appel demain à de véritables dataminers. Les compétences en informatique et en statistiques seront donc de plus en plus recherchées chez les cadres marketing, et l’on verra les entreprises recruter des diplômés de mathématiques doués d’une bonne sensibilité au marketing. Cette connaissance fine des clients sera utilisée par des « yield managers » à qui il reviendra d’optimiser les ventes et la rentabilité en modulant les tarifs ou en variant les offres proposées. Ces spécialistes de la vente individualisée devront savoir travailler en étroite relation avec les chefs de produit et les commerciaux, pour concevoir des offres adaptées aux différents types de clientèle. Leurs qualités relationnelles et leur capacité à convaincre seront essentielles dans l’accomplissement de leur mission.

LES STRATÉGIES D’ALLIANCE DES ACTEURS DES TÉLÉCOMS Pour les constructeurs, la concurrence des grands de l’informatique est un réel danger alors que convergent le téléphone et l’informatique et que se développe le Voice over Internet Protocol (VoIP). L’enjeu pour les opérateurs sera de ne pas devenir de simples transporteurs d’informations, d’une part face à la concurrence de réseaux tels que les réseaux d’électricité, mais aussi d’autre part face à des sociétés productrices de contenus ou des acteurs du multimédia, comme les portails Internet, à qui reviendrait la valeur ajoutée. Pour ce faire, les acteurs des télécommunications devront nouer des partenariats entre eux pour faire converger les technologies et les réseaux, mais aussi

avec des entreprises d’autres secteurs d’activité aussi variés que l’informatique, les médias, la distribution… Ce développement des partenariats aura pour but aussi bien de concevoir conjointement des produits que de les distribuer, voire de les coupler avec une offre de services à contenu. Ce rôle déjà dévolu au marketing ne fera qu’en renforcer la position stratégique au sein des entreprises du secteur. Il incombera au responsable du marketing stratégique ou à un responsable des partenariats d’assurer la cohérence de l’ensemble de ces accords technologiques et commerciaux entre eux mais aussi, et surtout, avec la stratégie et l’image de l’entreprise.

POUR NE PAS CONCLURE… S’il est difficile d’affirmer avec certitude quels seront les impacts des facteurs d’évolution sur les métiers des télécoms eux-mêmes, on peut néanmoins prévoir le renforcement de toutes les compétences en lien avec la relation client. Cette montée en puissance touche bien évidemment en premier lieu les métiers commerciaux

et marketing, mais également – une fois n’est pas coutume – les métiers techniques. Les titulaires de ces fonctions devront en effet de plus en plus prendre en compte les besoins, les métiers et les stratégies de leurs clients, pour démontrer une véritable valeur ajoutée sur un marché très concurrentiel.

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LES FICHES MÉTIERS • LES CARTOGRAPHIES • NORMALISATION • INNOVATION ET DÉVELOPPEMENT

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• COMMERCIAL • MARKETING • OPÉRATIONS/INSTALLATION/MAINTENANCE

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Cartographie des métiers par famille

Normalisation N°1 – Ingénieur en normalisation N°2 – Responsable des affaires extérieures et réglementaires

Innovation et Développement N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8

– – – – – –

Architecte logiciels télécoms Architecte matériels Ingénieur de développement de composants Ingénieur de recherche télécoms Ingénieur intégration/validation Chef de projet nouveaux services

Commercial N°9 – Ingénieur commercial N°10 – Ingénieur avant-vente N°11 – Ingénieur d’affaires N°12 – Ingénieur support technique Marketing N°13 – Responsable marketing stratégique N°14 – Responsable marketing opérationnel N°15 – Chef de produit

Opérations / Installation / Maintenance N°16 N°17 N°18 N°19

– – – –

Architecte réseau Acheteur télécoms Ingénieur maintenance réseau Ingénieur de construction réseau

Source : Apec

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Cartographie des métiers par durée d’expérience Ouvert aux jeunes diplômés moins d’un an d’expérience

Jeunes cadres d’un à cinq ans d’expérience

Cadres confirmés plus de cinq ans d’expérience

N°5 – Ingénieur de développement de composants N°7 – Ingénieur intégration/validation N°8 – Chef de projet nouveaux services N°10 – Ingénieur avant-vente N°12 – Ingénieur support technique N°17 – Acheteur télécoms N°6 – Ingénieur de recherche télécoms N°18 – Ingénieur maintenance réseau N°1 – Ingénieur en normalisation N°2 – Responsable des affaires extérieures et réglementaires N°3 – Architecte logiciels télécoms N°4 – Architecte matériels N°9 – Ingénieur commercial N°11 – Ingénieur d’affaires N°13 – Responsable marketing stratégique N°14 – Responsable marketing opérationnel N°15 – Chef de produit N°16 – Architecte réseau N°19 – Ingénieur de construction réseau

Source : Apec

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NORMALISATION © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• N°1 – INGÉNIEUR EN NORMALISATION • N°2 – RESPONSABLE DES AFFAIRES EXTÉRIEURES ET RÉGLEMENTAIRES

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N°1 - Ingénieur en normalisation

L’ingénieur en normalisation participe, au nom de son entreprise dont il préserve les intérêts, aux travaux des comités de standardisation chargés de faire évoluer les normes et, ainsi, de faciliter la compatibilité des différents réseaux et équipements télécoms.

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur général

■ Responsable de la normalisation

En interne

En externe

■ Autres ingénieurs en normalisation

■ Organismes de normalisation

Relations fonctionnelles

■ Département marketing ■ Département innovation et développement

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Ingénieur en normalisation

Jeune cadre : entre 30 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€

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INGÉNIEUR

EN

LE POSTE Activités principales

Variabilité des activités

Assurer la représentation de l’entreprise et la défense de ses intérêts lors des comités de standardisation

Apporter un éclairage et une expertise complémentaire dans le cadre des réflexions prospectives de l’entreprise

• Préparer sa contribution aux réunions des comités. - Collecter l’expertise technique des solutions développées par l’entreprise auprès des équipes recherche et développement et marketing. - Mettre en forme la présentation de ces solutions. - Identifier parmi ces solutions celles qui correspondent aux priorités stratégiques de l’entreprise. - Définir un argumentaire propre à chaque solution à présenter. • Assister aux réunions des comités de standardisation et représenter activement l’entreprise. - Présenter les produits ou services. - Convaincre les autres participants du bien-fondé des solutions proposées par son entreprise.

• Analyser et communiquer les informations recueillies à l’occasion des échanges avec les ingénieurs en normalisation appartenant à d’autres entreprises. • Participer à des groupes de travail en charge de la prospective produits ou services de l’entreprise. L’exercice de cette activité dépend principalement du positionnement stratégique de l’ingénieur en normalisation dans l’organisation de l’entreprise. Son niveau d’autonomie et d’expérience sera également déterminant.

Exemple d’offre

■ Chef de projet normalisation H/F

Région parisienne

Relayer les travaux et les décisions des comités de standardisation aux équipes internes • Rédiger des notes et des rapports pour informer les équipes de développement des choix opérés en matière de normalisation. • Participer à la diffusion et à la présentation de ces rapports.

Assurer la cohérence avec les autres comités de standardisation • Informer les autres ingénieurs en normalisation, représentant l’entreprise dans d’autres comités, de l’avancée des discussions et des choix opérés en matière de normalisation. • Collecter auprès d’eux les informations susceptibles d’avoir un impact sur ses propres domaines de normalisation.

45 à 65 k€/an

Groupe de haute technologie aux assises internationales, fortement implanté sur les marchés des télécommunications, recherche, dans le cadre du développement de nouveaux produits, un chef de projet suivi de normalisation UMTS/GSM. Vous suivez la normalisation des protocoles 3GPP et des « changes requests » associés ainsi que la normalisation liée à la conformité CE et GCF. Vous effectuez également le suivi des tests définis pour démontrer la conformité aux exigences de la normalisation. Vous fixez le niveau des exigences à respecter pour les mobiles ou modules Dual mode UMTS/GSM. Chef de projet expérimenté, diplômé d’une école d’ingénieurs, vous avez des connaissances en protocoles de radiocommunications 2G/2,5G/3G ainsi que des protocoles réseaux. Anglais courant. Source : Apec

Assurer une veille technologique • Mettre à jour ses connaissances techniques en lisant les supports spécialisés. • Participer à des colloques.

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NORMALISATION LE PROFIL Diplômes

LA MOBILITÉ Postes précédents (P-1)

• École d’ingénieurs spécialisée en télécoms (ENST, Supelec…).

• Ingénieur développement • Architecte logiciels télécoms • Architecte matériels télécoms

Expérience Évolution professionnelle (P+1) Quatre à cinq ans minimum d’expérience sont nécessaires dans les métiers du développement ou de l’architecture télécoms.

• Chef de produit • Responsable marketing stratégique • Expert technique

Compétences • Excellentes connaissances des normes techniques télécoms. • Maîtrise de l’architecture télécoms. • Connaissances en protocoles de radiocommunication et protocoles réseaux. • Anglais technique courant indispensable : toutes les réunions des comités se tiennent en anglais et les documents à produire sont également dans cette langue.

Personnalité • Goût pour les déplacements, car les comités de standardisation se tiennent en Europe, aux États-Unis ou en Asie. • Esprit de synthèse, pour pouvoir identifier les sujets stratégiques parmi les solutions proposées par les services de son entreprise et les interlocuteurs externes, et pouvoir procéder à une hiérarchisation des informations communiquées. • Rigueur, car les flux importants d’information requièrent une capacité à identifier ce qui est pertinent pour son domaine. • Aisance relationnelle pour représenter l’entreprise auprès des clients et des concurrents. • Goût pour les jeux de pouvoir, afin d’être capable de s’impliquer fortement dans une négociation et de savoir rebondir en cas d’échec. • Force de conviction pour défendre les intérêts de son entreprise.

Exemple d’offre

■ Ingénieur normalisation H/F

Hauts-de-Seine

35 à 42 k€/an

Nous sommes une SSII spécialisée sur des créneaux porteurs: systèmes et réseaux, CRM, informatique industrielle, gestion de systèmes d’informations. Vous participerez aux groupes de normalisation 3G. Vous serez en charge du groupe de travail qui spécifie les couches protocoles UMTS 2 et 3 (RAN2). Dans le cadre de ces réunions qui se déroulent à l’étranger, vous suivez les avancées techniques des différentes sociétés intervenantes et récoltez les informations nécessaires aux équipes R&D. De façon ponctuelle, vous assurez le même rôle pour le projet OFDM. De formation bac + 5 en télécoms avec une expérience de quatre à cinq ans en développement logiciel des couches protocoles 2 et 3 (RRC, MAC, RLC) ; bonne connaissance du domaine R&D de la téléphonie mobile ; une expérience en normalisation et/ou de l’OFDM serait un plus indéniable; sens aigu du relationnel ; anglais courant indispensable. Source : Apec

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INGÉNIEUR

E N N O R M A L I S AT I O N

TÉMOIGNAGE ■ Yann Séhédic

Ingénieur en normalisation chez Nortel « Être ingénieur en normalisation, c’est combiner une vision aérienne en matière d’architecture télécoms et une vision microscopique sur les normes les plus pointues. » L’activité principale de Yann Séhédic consiste à participer à des comités de normalisation. « L’une des difficultés est de trouver le juste équilibre entre la défense des intérêts technologiques de son entreprise et le souci de parvenir à la solution commune la plus efficace. » Cependant, la richesse du poste d’ingénieur en normalisation n’est pas circonscrite aux participations aux différents comités. « Les échanges avec les équipes R&D et marketing permettent non seulement d’actualiser ses connaissances mais aussi de donner sa vision de l’existant chez les concurrents. De plus, un ingénieur en normalisation doit limiter sa participation à un ou deux comités. Cela implique la nécessité d’assurer la cohérence avec les participants aux autres comités. » Cette fonction est une source importante d’émulation intellectuelle, mais, pour conserver intacte l’envie de remplir sa mission, il est primordial de savoir relativiser ses échecs. « C’est le cas, » précise notamment Yann Séhédic, « lorsqu’une de mes propositions n’est pas retenue par le comité de standardisation. Mais cela fait partie du jeu. Il convient cependant de garder à l’esprit les conséquences financières des choix des comités. »

Enfin, pour ceux qui voudraient exercer ce métier, Yann Séhédic attire l’attention sur le peu de titulaires en France et dans le monde. En effet, «seuls les grands opérateurs et constructeurs ont dans leurs effectifs ce type de fonction. Mis à part le coût financier non négligeable afférent aux équipes dédiées à la normalisation, l’entreprise doit avoir fait le choix stratégique d’être présente dans les comités de standardisation.»

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-5 – Brevets Consultable aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Le rôle de l’ingénieur en normalisation est à dimension variable en fonction de l’organisation des processus de décisions des entreprises : « Les ingénieurs en normalisation ont plus ou moins de marges de manœuvre : certains doivent faire valider par la direction générale toutes leurs propositions alors que d’autres bénéficient d’une confiance importante de leur direction. » Par ailleurs, Yann Séhédic insiste sur le fait que c’est un métier où il peut parfois être frustrant de voir ses compétences davantage reconnues par ses concurrents que dans sa propre entreprise. « La visibilité du travail accompli par l’ingénieur en normalisation est souvent réduite en interne. C’est donc principalement le retour des autres participants aux comités qui permettra à la hiérarchie de l’ingénieur en normalisation de prendre conscience du travail effectué. »

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N°2 - Responsable des affaires extérieures et réglementaires Ingénieur réglementaire, lobbyiste

Le responsable des affaires extérieures et réglementaires a pour mission de veiller aux intérêts de son entreprise et d’agir afin d’optimiser les conditions d’exercice de la concurrence dans le secteur des télécoms.

Jeune cadre : entre 40 et 60 k€ Cadre confirmé : entre 60 et 80 k€

Qui recrute ?

■ Opérateurs

■ Associations professionnelles

■ Constructeurs

■ Associations de consommateurs

■ Organismes de réglementation

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Direction générale

■ Direction des achats

■ Direction juridique

En interne

En externe

■ Service juridique

■ Autorité de régulation des télécommunications (ART)

■ Département commercial ■ Département marketing

■ Commission de la concurrence

■ Département innovation et développement © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

Responsable des affaires extérieures et réglementaires

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RESPONSABLE

DES

AFFAIRES

LE POSTE Activités principales

Développer et entretenir un réseau parmi les acteurs économiques et institutionnels des télécoms, pour la mise en place de relais d’informations et d’actions collectives (regroupant notamment plusieurs opérateurs et/ou constructeurs) • Constituer un réseau d’interlocuteurs nationaux, européens voire mondiaux occupant des fonctions stratégiques dans le monde des télécoms. • Instaurer une relation de confiance avec ses interlocuteurs. • Communiquer auprès de son réseau sur son entreprise (produits, services, obstacles rencontrés, spécificités…).

Rechercher les sujets sur lesquels il est nécessaire de communiquer et/ou de mener une offensive concurrentielle • Rencontrer fréquemment les membres de son réseau pour collecter auprès d’eux les sujets télécoms sensibles et/ou majeurs. • Échanger en interne avec les équipes marketing et commerciales pour identifier les thèmes sur lesquels l’entreprise rencontre des obstacles, doit faire valoir ses droits ou doit se positionner en tant qu’acteur. • Vérifier que les obstacles rencontrés ne sont pas dus à des dysfonctionnements internes. • Assurer une veille économique, technologique et juridique sur le secteur des télécoms afin de maintenir à jour ses connaissances et de pouvoir appréhender les problématiques et les enjeux. Cette activité de veille doit également prendre en compte le respect de la réglementation par les concurrents de son entreprise.

Élaborer des dossiers de fond sur les sujets identifiés précédemment • • • •

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Effectuer une analyse économique, juridique et technique. Prendre contact avec les interlocuteurs référents. Rassembler la documentation récente. Construire un argumentaire.

• Réaliser une présentation claire et convaincante en direction: - de sa hiérarchie pour attirer son attention sur le sujet identifié comme stratégique, - ou d’autres services de l’entreprise (marketing, commercial…) pour les mobiliser ou leur proposer des pistes d’amélioration, - ou de partenaires afin de définir les modalités d’une action collective, - ou d’interlocuteurs institutionnels (ministères, autorités de régulation ou de la concurrence…).

Variabilité des activités

Prendre en charge des obligations afférentes aux règles en vigueur sur le marché des télécoms En fonction de la taille de l’entreprise, le responsable des affaires extérieures et réglementaires peut être amené à réaliser des tâches connexes à son cœur de métier. • Effectuer les déclarations trimestrielles de trafic. • Assurer les obligations relatives au service universel (service qui garantit à tous les Français le même droit à l’accès au téléphone et à quelques services de base). Dans ce cadre, il est notamment en relation avec les autorités de régulation des télécoms pour la mise en conformité de son entreprise avec les règles en vigueur.

Exemple d’offre

■ Responsable des relations extérieures H/F

Toulouse (31)

60 à 80 k€/an

Parmi les leaders en France et en Europe sur les marchés de la téléphonie fixe et mobile, ce grand groupe recherche un responsable des relations extérieures pour sa direction régionale. En synergie avec les directions de l’agence, vous êtes en charge de la communication et des actions de lobbying vis-à-vis principalement des collectivités locales, des bailleurs institutionnels et du monde associatif local. Vous justifiez d’une expérience significative en tant que conseiller NTIC ou attaché parlementaire, idéalement acquise au sein d’une instance de type conseil général ou régional, ou encore vous avez fait vos preuves par des actions similaires au sein d’un groupe privé intervenant sur des sujets sensibles. De tempérament proactif, vous êtes à l’aise dans les milieux politiques. Source : Apec

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EXTÉRIEURES

ET

RÉGLEMENTAIRES

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• École d’ingénieurs en télécoms. • Troisième cycle spécialisé en droit de la concurrence ou des télécoms. • Troisième cycle en économie. • Diplômes généralistes : IEP ou écoles supérieures de commerce.

Expérience Ce poste est ouvert à des personnes ayant une bonne expérience (cinq à dix ans) dans le secteur des télécoms ou chez des institutionnels en charge des NTIC.

• Acheteur télécoms spécialisé dans les réseaux • Juriste en droit de la concurrence • Conseillé NTIC au sein d’une institution publique

Évolution professionnelle (P+1) • • • •

Ingénieur commercial Ingénieur d’affaires Ingénieur avant-vente Consultant télécoms

Exemple d’offre

Compétences

■ Responsable domaine affaires européennes

• Notions approfondies en techniques télécoms (produits et services). • Bonnes connaissances en droit de la concurrence et des télécoms. • Connaissances des institutions en charge des questions de télécommunications (conseils régionaux, conseils généraux, etc.). • La maîtrise de l’anglais est nécessaire tant pour la rédaction de documents que pour les échanges avec les acteurs des télécoms.

Personnalité • Goût pour la multidisciplinarité, car les questions rencontrées peuvent toucher aux domaines techniques, commerciaux ou marketing. • Curiosité naturelle pour compléter ses connaissances et compétences sur les multiples facettes de son métier. • Capacité de synthèse pour identifier, parmi les nombreuses mutations en cours dans le secteur des télécoms, les sujets susceptibles de constituer des freins à la concurrence pour son entreprise. • Bon relationnel, car les contacts sont fréquents et la qualité des liens tissés est déterminante. • Qualités rédactionnelles nécessaires pour la constitution des dossiers de fond. • Discrétion, car les enjeux peuvent être très importants. • Force de conviction pour défendre les intérêts de son entreprise.

H/F Hauts-de-Seine

50 à 65 k€/an

Groupe de téléphonie fixe et mobile recherche un responsable domaine affaires européennes. Au sein de la direction de la stratégie et de la réglementation des relations extérieures, vous prenez en charge le suivi des activités européennes. Vous préparez les positions du groupe (ex-ante et ex-post) concernant les travaux communautaires : veille et lobbying auprès des instances européennes ; relais de nos positions auprès de ces instances et dans les divers groupes de réflexion ; suivi de nos relations avec nos partenaires étrangers. Titulaire d’un bac + 5 en droit, vous connaissez les procédures communautaires et l’environnement télécoms. Vous avez une expérience au sein des institutions communautaires ou en relation étroite avec elles. Bonne expérience en lobbying. Sens de la négociation. Anglais courant. Source : Apec

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RESPONSABLE

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D E S A F FA I R E S E X T É R I E U R E S E T R É G L E M E N TA I R E S

TÉMOIGNAGE ■ Laurent Papiernik

Responsable des affaires extérieures et réglementaires chez MCI « Un poste qui mêle à la fois des compétences juridiques, économiques et techniques. Quelle que soit la formation initiale du responsable des affaires extérieures et réglementaires, la maîtrise de toutes les facettes du métier est primordiale. » Laurent Papiernik est diplômé de l’École polytechnique et de Télécom Paris. « Les responsables des affaires extérieures et réglementaires sont les principaux canaux d’information entre les opérateurs et les autorités de régulation ou de concurrence. » Leur rôle peut s’apparenter à celui de lobbyiste. Néanmoins les « lobbyistes » mettent en avant leur réseau et leur aisance relationnelle, mais n’ont pas toujours une connaissance approfondie des aspects techniques des dossiers. Les responsables des affaires extérieures et réglementaires, en revanche, ont une vision claire des éléments présentés notamment grâce à leur participation active à l’élaboration des dossiers. « Le travail réalisé par le responsable des affaires extérieures et réglementaires doit être visible et audible en externe. »

Dans chaque pays d’Europe, le profil type peut être différent. En France, cette activité est exercée par des ingénieurs (spécificité française), des juristes ou des économistes ; dans le reste de l’Europe, cela se passe différemment : l’Allemagne favorise les profils de juristes, la GrandeBretagne ceux d’économistes. Néanmoins, « les profils restent variés : ingénieurs, juristes, économistes. Il n’existe pas de formation permettant d’acquérir l’ensemble de ces compétences; la prise de fonction nécessite donc, de la part du titulaire, un apprentissage sur le tas des domaines dans lesquels il doit approfondir ses compétences. »

« Dans mon entreprise, je bénéficie d’une réelle indépendance, nécessaire pour remplir ma mission. De plus, je suis amené à avoir en interne des échanges fréquents avec les différentes équipes de MCI (marketing, commerciale, technique…). C’est à partir de ces échanges et des informations que me fournissent ces différents interlocuteurs que je peux me faire une idée précise de l’existant, identifier les sujets susceptibles d’avoir un impact sur la stratégie de l’entreprise, et élaborer des argumentaires efficaces vis-à-vis des interlocuteurs externes. » C’est pourquoi ces échanges sont placés naturellement sous le signe de la transparence même si, en externe, ces informations sont strictement confidentielles : « Le responsable des affaires extérieures et réglementaires doit savoir faire preuve de discrétion, car il a accès à des informations stratégiques. » La façon d’exercer ce métier en France est sensiblement différente de celle en vigueur aux États-Unis : « Nous devons être attentifs aux avancées de la concurrence. Nous sommes réellement dans une logique de conquête vis-à-vis de l’opérateur historique, compte tenu de l’ouverture récente du marché à la concurrence. Cette démarche ne sera pas la même aux États-Unis où le marché est plus mature. »

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INNOVATION ET DÉVELOPPEMENT © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• N°3 – ARCHITECTE LOGICIELS TÉLÉCOMS • N°4 – ARCHITECTE MATÉRIELS • N°5 – INGÉNIEUR DE DÉVELOPPEMENT DE COMPOSANTS • N°6 – INGÉNIEUR DE RECHERCHE TÉLÉCOMS • N°7 – INGÉNIEUR INTÉGRATION/VALIDATION • N°8 – CHEF DE PROJET NOUVEAUX SERVICES

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N°3 - Architecte logiciels télécoms Chef de groupe d'études, architecte système(s)

L'architecte logiciels télécoms conçoit les caractéristiques majeures de logiciels de différents niveaux : logiciels de supervision de réseau, logiciels de communication et de commutation, logiciels de conduite d'un terminal. Il suit ensuite la phase de développement du logiciel afin d'assurer sa cohérence avec les autres composants.

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Opérateurs

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Constructeurs

■ Directeur des études

■ Directeur technique

■ Chef de projet

■ Département marketing

■ Département innovation et développement

■ Département commercial

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Architecte logiciels télécoms

Jeune cadre : entre 33 et 45 k€ Cadre confirmé : entre 45 et 60 k€

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ARCHITECTE LE POSTE Activités principales

Activités secondaires

Élaborer et rédiger le dossier de conception du logiciel à partir du cahier des charges fonctionnel

Participer à l'élaboration du dossier de spécification logiciel

• Élaborer l'architecture du logiciel. • Rechercher la solution la plus efficiente en matière de coût, délais, performance et qualité. • Assurer la conformité de l'architecture développée au besoin exprimé. • Garantir la fiabilité et la pérennité de l'architecture élaborée, et faire en sorte que cette architecture puisse être reprise par un autre architecte. • Réaliser des points d'étape avec le client interne ou externe.

• Recueillir les besoins du marketing ou du commercial. • Participer à la rédaction du cahier des charges. • Faire valider le dossier de spécification par le client interne ou externe.

Suivre et conseiller l'équipe technique en charge de la réalisation du logiciel • Participer à la conduite de projet. • Répartir les blocs fonctionnels aux membres de l'équipe de développement. • Mettre en place et suivre le planning des développements. • Veiller à la concordance entre l'architecture décrite et les développements réalisés. • Assurer un appui technique à l'équipe de développement. • Réaliser des points d'étape avec l'équipe de développement.

Variabilité des activités • Chez les opérateurs, les architectes logiciels ont parfois en charge la configuration des grands logiciels de supervision, alors que, chez les constructeurs, ils ont en charge des systèmes liés aux matériels commercialisés. • Dans les SSII prestataires, il est fréquent que les dossiers de conception confiés aux prestataires soient davantage ciblés que ceux qui sont transmis aux architectes internes des opérateurs ou des constructeurs. Cette différence peut s'expliquer par le souci de ces derniers de conserver une vision globale de l'architecture logicielle et de moins contrôler les développements de modules spécifiques.

Accompagner le transfert des développements vers l'équipe en charge de l'intégration du logiciel • Coordonner l'intégration progressive des divers constituants du produit. • Superviser les essais d'ensemble réalisés par l'équipe d'intégration. • Vérifier et assurer la cohérence et le fonctionnement d'ensemble des différents développements. • Définir et mettre en place les éventuelles actions correctrices.

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LOGICIELS

TÉLÉCOMS

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• DESS en électronique ou en informatique. • Diplôme d'ingénieur en électronique ou en informatique. Les titulaires de cette fonction ont parfois suivi une formation spécifique à l'informatique embarquée.

• Ingénieur développement logiciels • Ingénieur de recherche

Évolution professionnelle (P+1) Expérience Trois à cinq années d'expérience dans les métiers des études et développement en logiciels télécoms sont nécessaires.

• • • •

Chef d'équipe projet développement logiciels Directeur de projet développement logiciels Ingénieur en normalisation Architecte réseau

Compétences Exemple d’offre

• Maîtrise du langage de programmation (Java, C, Unix, etc.). • Maîtrise des architectures logicielles. • Maîtrise des protocoles Ethernet, IP, etc. • Connaissance des techniques de conduite de projet. • Connaissance des contraintes de l'informatique embarquée (pour certains architectes). • Une bonne maîtrise de l'anglais technique est nécessaire, car la plupart des dossiers de conception sont à rédiger dans cette langue, et ce même chez les constructeurs ou les opérateurs basés en France.

Personnalité • Capacités rédactionnelles, car de la qualité des documents qu'il élabore dépendra celle du travail des développeurs. • Compétences relationnelles pour convaincre ses interlocuteurs commerciaux et marketing de l'adéquation entre les besoins énoncés et le dossier de conception. Il doit également pouvoir persuader ses interlocuteurs techniques de la pertinence et de l'efficacité de la structure qu'il a élaborée. • Empathie, car la réussite d'une architecture logicielle télécoms n'est possible que si l'architecte a su retranscrire les besoins réels exprimés par ses interlocuteurs, tant en amont qu'en aval.

■ Architecte logiciels temps réel H/F

Hauts-de-Seine

35 à 44 k€/an

Nous sommes une société de conseil et d'ingénierie en informatique industrielle présente depuis vingt-cinq ans dans les télécoms. Dans le cadre de la réalisation d'un nouveau produit de boucles locales radio, nous recherchons un architecte logiciel temps réel embarqué : spécifications des exigences (performances, charges), définition de l'architecture logicielle (niveau sous-système), étude des risques, choix des technologies, participation au chiffrage du développement. De formation bac + 5 en informatique, vous avez cinq à sept ans d'expérience, notamment dans la définition d'architectures logicielles complexes dans les télécoms. Vous maîtrisez les compétences suivantes : conception et réalisation de logiciels temps réel embarqués (VxWorks si possible), méthodologie UML, et si possible la norme 802.16 et le protocole SNMP. Bon niveau d'anglais indispensable, de nombreux déplacements en Europe sont à prévoir. Source : Apec

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ARCHITECTE

LOGICIELS TÉLÉCOMS

TÉMOIGNAGE ■ Philippe Bonneau

Architecte logiciels télécoms chez Mycom « L'architecte logiciels télécoms, un poste intéressant et bien valorisé en France. » Philippe Bonneau est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en informatique. Il a exercé des fonctions d'ingénieur système puis d'ingénieur en développement dans une entreprise appartenant au secteur des médias. Il a ensuite intégré Mycom comme architecte logiciel. Pour Philippe Bonneau, « il est essentiel que l'architecte soit associé à l'élaboration du dossier de spécification logiciel. » Selon lui, la réussite du développement d'un logiciel télécoms, et plus précisément de son architecture, dépend notamment du bon équilibre entre la contribution des équipes de développement et celle de l'architecte. « Si l'architecte est omniprésent, le résultat risque d'être très designé mais peu opérationnel. En revanche, si l'architecte est en retrait, le logiciel peut se révéler difficile à faire évoluer. », précise-t-il. Philippe Bonneau insiste sur l'importance du caractère évolutif de l'architecture. Le monde des télécoms est toujours en mouvement et il est primordial qu'un logiciel puisse évoluer pour intégrer de nouvelles spécificités. « L'architecte logiciels télécoms doit sans cesse avoir à l'esprit que les solutions qu'il développe doivent être évolutives, fiables et durables. » À noter que, pour Philippe Bonneau, l'un des intérêts de ce métier est de prendre part à l'évolution des produits en fonction des besoins des clients.

Exemple d’offre

■ Responsable architecture logicielle H/F

Val d'Oise

33 à 55 k€/an

Groupe de haute technologie aux assises internationales, fortement implanté sur le marché des télécommunications, de l'électronique de défense et de sécurité, recherche dans le cadre du développement de nouveaux produits, un responsable architecture logicielle. Responsable de l'équipe architecture logicielle des mobiles GSM, vous maîtrisez l'architecture logicielle des produits GSM/GPRS. Vous participez à tous les choix d'implémentation logicielle des nouvelles fonctionnalités. Avec l'aide des équipes métiers et produits, vous ferez évoluer cette architecture pour qu'elle soit capable de supporter les futures évolutions des produits GSM/GPRS/UMTS. Diplômé d'une école d'ingénieurs, vous avez une expérience de cinq ans minimum dans le domaine du temps réel embarqué et de l'encadrement. Vous maîtrisez l'architecture des systèmes informatiques et les langages C et Unix. Source : Apec

À voir aussi

■ Les fiches Fonctions. Collection Métiers

• •

N° 9-3 - Informatique industrielle N° 9-5 - Systèmes, réseaux, data Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Par ailleurs, l'architecte logiciels doit veiller à la forme de sa communication. Vulgariser son langage est indispensable pour expliquer ses choix architecturaux et convaincre ses interlocuteurs de leur bien-fondé. Cet effort de communication est également important lors de la phase de définition des spécifications, car l'architecte doit expliquer les raisons techniques pour lesquelles telle ou telle demande du marketing ou des études n'est pas réalisable techniquement. Les principaux interlocuteurs de l'architecte demeurent les ingénieurs développement qui se trouvent en aval du processus d'élaboration. Le fait d'avoir exercé la fonction d'ingénieur développement est un atout important pour l'architecte qui peut ainsi davantage cerner les contraintes existantes et mieux adapter son langage.

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N°4 - Architecte matériels Architecte équipement

L'architecte matériels est responsable de la conception, suivant sa spécialité, d'un matériel ou d'une gamme de matériels destinés à l'équipement d'une infrastructure de réseau ou d'une gamme de terminaux de télécommunications.

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Constructeurs

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Directeur des études

■ Directeur technique

■ Département innovation et développement

■ Département achats

■ Département marketing

■ Département commercial

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Architecte matériels

Jeune cadre : entre 35 et 45 k€ Cadre confirmé : de 45 à 60 k€

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ARCHITECTE LE POSTE Activités principales

Exemple d’offre

Élaborer le dossier de conception du produit ou de l'évolution du produit

■ Ingénieur système hardware H/F

• Élaborer l'architecture du produit ou de l'évolution du produit. • Veiller à trouver la solution optimale en termes de performance, maintenance, encombrement, design, coût et évolution du produit. • Garantir la conformité de l'architecture développée aux besoins exprimés. • Opérer les choix d'architecture, de composants et de logiciels pour le produit, et assumer la responsabilité de ces choix. • Garantir la compatibilité des évolutions proposées en prenant en compte les contraintes de réutilisation.

Groupe français de haute technologie aux assises internationales, fortement implanté sur le marché des télécommunications, de la défense et de la sécurité, recherche un ingénieur système hardware dans le cadre du développement de nouveaux produits. Diplômé d'une grande école d'ingénieurs, vous êtes responsable du développement matériel de systèmes centraux (multiplexeurs-brasseurs). Vous définissez et coordonnez les actions techniques (architecture spécifique), assurez l'interface avec les fournisseurs, maîtrisez les coûts de développement et rendez compte de l'avancement des projets. Vous êtes motivé par les challenges techniques et humains, rejoignez-nous ! Fort d'une solide expérience dans le domaine de l'architecture de systèmes complexes de réseaux, vous maîtrisez les normes de communication et les protocoles de transfert de données et de diffusion vidéo. Vous aimez les déplacements à l'étranger et pratiquez un bon anglais. Source : Apec

Suivre le travail des équipes techniques en charge de la réalisation, du test et de l'industrialisation du produit ou de son évolution • • • •

Yvelines

38 à 50 k€/an

Veiller au respect de l'architecture élaborée. Conseiller les équipes en charge de la définition des tests. Suivre les tests et les résultats collectés. Apporter des modifications à l'architecture si des difficultés apparaissent lors de la phase de réalisation du produit ou de celle de test.

Assurer une veille technologique et concurrentielle • Développer et entretenir un réseau de fournisseurs de composants. • Prendre connaissances (sites Web, revues spécialisées) des évolutions technologiques qui peuvent apparaître dans le domaine de l'architecture matérielle.

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MATÉRIELS LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• École d'ingénieurs en électronique (ENSEEIHT, ECE…).

• Ingénieur développement • Ingénieur système • Ingénieur de recherche

Expérience • Une expérience de cinq à dix ans en développement puis en spécification système (réalisation de fonctionnalités) peut permettre d'accéder à cette fonction. • Une expérience dans l'industrialisation pourra éventuellement constituer un atout.

Évolution professionnelle (P+1) • • • •

Chef de projet matériel Expert matériel Ingénieur normalisation Architecte réseau

Compétences • Très bonnes connaissances techniques notamment en électronique. • Bonne connaissance des interactions entre le logiciel et le matériel. • Notions de calcul économique nécessaires pour définir sommairement le coût de l'architecture proposée. • Un bon niveau d'anglais technique est indispensable car la plupart des échanges se font dans cette langue (cahier des charges, spécifications…).

Personnalité • Aptitude et goût pour le travail en équipe, car l'architecte est en relations transversales fréquentes avec les personnes qui se situent en amont et en aval de son travail. Des relations hiérarchiques peuvent également exister, certains architectes matériel encadrant une équipe. • Capacité d'écoute, afin de bien appréhender les demandes exprimées par les intervenants sur le projet (marketing, commercial…). • Pouvoir de conviction, car il faut argumenter sur le bienfondé des solutions architecturales choisies. • Empathie, afin de se mettre à la place des ingénieurs de développement.

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ARCHITECTE

M AT É R I E L S

TÉMOIGNAGE ■ Pierre Dupuy

Architecte matériels chez Alcatel « Le métier d'architecte matériels constitue une sorte d'aboutissement dans une carrière de technicien. » Pierre Dupuy est ingénieur en électronique. Il a débuté sa carrière dans le monde du logiciel au sein duquel il a passé dix ans avant de prendre un poste relatif aux systèmes et à la standardisation. Depuis quelques années, il occupe le poste d'architecte matériels. « Comme le chef de projet, l'architecte matériels doit faire en sorte que le produit développé soit livré à temps et respecte les coûts fixés dans le cahier des charges ; mais la responsabilité de l'architecte matériels ne s'arrête pas à la date de livraison, elle se poursuit dans le temps, notamment lorsqu'une évolution du produit est envisagée. » Dans son activité, l'architecte doit disposer d'une certaine liberté de parole pour faire entendre ses remarques. En parallèle, il doit veiller à ne pas être trop dirigiste. En effet, il pourrait être improductif d'être trop attaché à ses solutions et de ne pas prendre en compte les amendements proposés par les autres acteurs du projet. Il est toujours préférable d'accepter des modifications si elles permettent d'optimiser les développements. Une bonne architecture doit être pérenne et « reprenable ». L'architecte matériels doit toujours avoir à l'esprit que le produit sur lequel il travaille peut évoluer à court ou moyen terme. Un architecte matériels est d'ailleurs fréquemment amené à travailler sur des évolutions de produits, notamment en cas de performances insuffisantes, de composants obsolètes, d'ajout de fonctionnalités ou de coût trop élevé. L'un des rôles de l'architecte matériels est d'assurer la compatibilité des composants. Cette mission est d'autant plus délicate qu'il est soumis à des contraintes de réutilisation, et qu'à ce titre il ne dispose pas d'une totale liberté de choix en matière de composants.

À noter que le nombre d'architectes matériels est peu élevé. Ce poste s'adresse aux personnes qui souhaitent effectuer une partie importante de leur carrière dans un métier technique. Selon Pierre Dupuy, la vocation pour ce type de poste vient progressivement, car il n'est pas possible de l'intégrer juste après l'obtention de son diplôme ou en début de carrière.

Exemple d’offre

■ Ingénieur projet de recherche H/F

Hauts-de-Seine

40 à 48 k€/an

Société spécialisée dans le domaine de la téléphonie, modems DSL et décodeurs IP, recherche pour son équipe R&D un(e) ingénieur projet de recherche. Vous participez à un projet de recherche européen sur les architectures des réseaux multiservices (triple play), sur l'infrastructure résidentielle (homegateway, homenetwork et terminaux), vous élaborez des spécifications d'architecture et développez un prototype de terminal téléphonie multimédia sur IP. Ingénieur ou 3e cycle électronique/informatique, trois à cinq ans d'expérience. en développement soft ou architecture système. Connaissances langages C, C++, JAVA, OS, réseaux et maîtrise des méthodes de développement projet. Culture télécoms, Wireless Lan, access network sont un plus. Créativité, esprit de recherche et anglais impératifs. Source : Apec

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-2 - Recherche, études techniques Consultable aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

En amont et au cours de la phase d'élaboration d'une architecture, l'architecte matériels doit actualiser ses connaissances sur les fonctionnalités des composants proposés par ses fournisseurs. « Il contacte donc ces derniers pour leur faire part de ses besoins et s'informer de leurs propositions. Les aspects relatifs à la négociation des prix ne sont qu'effleurés, car ils seront repris par le service achats. »

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N°5 - Ingénieur de développement de composants

L'ingénieur de développement de composants conçoit et met au point des circuits intégrés non standard à partir de cahiers des charges. Il intervient de la conception à la mise en production des composants dont il s'occupe.

Débutant : entre 25 et 35 k€ Jeune cadre : entre 35 et 55 k€

■ Constructeurs

Qui recrute ?

■ Opérateurs

■ SSII spécialisées dans les télécoms ■ Fabricants de semi-conducteurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur des opérations

■ Directeur recherche et développement

Relations fonctionnelles

■ Département innovation et développement

■ Département marketing

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Ingénieur de développement de composants

Ingénieur composants, ingénieur d'équipements électroniques, concepteur ASICs (application specific integrated circuit)

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INGÉNIEUR

DE

DÉVELOPPEMENT

LE POSTE Activités principales

Concevoir les circuits et composants électroniques • Prendre connaissance des spécifications du cahier des charges. • Définir l'architecture du circuit intégré répondant aux spécifications. • Mettre au point le circuit intégré.

Faire réaliser les prototypes • Suivre la réalisation de l'empreinte du circuit. • Suivre la réalisation d'une présérie.

Assurer les simulations et les tests nécessaires, et procéder à la validation du circuit intégré

Exemple d’offre

■ Ingénieur composants électroniques H/F

Région parisienne

30 à 50 k€/an

Nous sommes un groupe de haute technologie aux assises internationales. Nous recherchons un ingénieur spécialiste en composants électroniques pour qualifier les composants qui seront utilisés dans les nouvelles applications. Vous travaillerez au sein d'une petite équipe ; prévoir des déplacements à l'étranger (chez les fournisseurs). Vous conseillerez les utilisateurs sur les technologies de composants et participerez aux audits process des fabricants. Vous aurez en charge la qualification de nouveaux composants électroniques, de nouvelles technologies. De formation ingénieur en électronique, vous avez impérativement au moins trois ans d'expérience en électronique. Vous possédez un bon relationnel et maîtrisez parfaitement l'anglais technique. Source : Apec

• Définir avec le responsable des tests les méthodologies de test en vue d'optimiser les mesures. • Prendre connaissance des résultats des simulations, identifier les dysfonctionnements. • Définir les actions correctives adaptées et les transmettre aux équipes en charge du développement. • Valider le produit final.

Assurer une veille technologique • Compulser les ouvrages, sites et publications relatifs aux circuits intégrés. • Assister à des conférences portant sur les composants.

Activités éventuelles • Participer à l'élaboration du cahier des charges et des spécifications produit. • Conduire des réflexions prospectives. • Publier des articles dans des revues spécialisées.

Variabilité des activités • Certains ingénieurs en développement de composants poursuivent leur mission au-delà des phases de tests en assistant les équipes qui interviennent aux étapes ultérieures. • Chez les opérateurs, l'activité de l'ingénieur de développement de composants sera davantage tournée vers l'évaluation des composants achetés auprès des constructeurs.

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COMPOSANTS

LE PROFIL Diplômes • • • •

LA MOBILITÉ Postes précédents (P-1)

Diplôme d'ingénieur en électronique (ENSEEIHT, ECE…). DEA/ DESS en électronique. DESS en informatique. Doctorat en électronique.

• Ingénieur d'application • Développeur d'application

Évolution professionnelle (P+1) Expérience • Les jeunes diplômés sont acceptés sur ce type de poste. • Pour les composants les plus complexes, quatre ans d'expérience dans les métiers du développement peuvent être demandés.

• Chef de projet • Expert technique • Chef de produit en charge d'une ligne de produits ou d'un marché.

Exemple d’offre

Compétences

■ Ingénieurs design ASIC H/F

Hauts-de-Seine/Yvelines • Très bonnes connaissances techniques des ASICs. • Maîtrise des langages de programmation (C, C++…). • La maîtrise de l'anglais semble incontournable car l'ingénieur développement de composants est positionné sur un marché mondial.

Personnalité • Bonne faculté d'abstraction, notamment dans le cadre des phases de développement. • Curiosité et goût pour les aspects techniques, afin de se tenir au courant des évolutions dans le domaine des composants. • Importantes facultés de concentration, car le développement de composants nécessite une précision importante.

38 à 43 k€/an

Notre société de services et de conseil en technologies (télécommunications, informatique, électronique) est dédiée aux domaines de l'Internet mobile (GPRS et UMTS), de la vidéo sur Internet (MPEG) et des technologies embarquées (automobile et aéronautique). Dans le cadre de l'étude et de la réalisation de terminaux mobiles et de stations de base, vous aurez en charge les parties design d'ASIC numérique et VHDL. De formation ingénieur en électronique, vous avez de trois à cinq ans d'expérience dans le design d'ASIC ainsi que dans le développement en langage VHDL. Vous travaillerez en pleine autonomie dans une équipe ASIC. Source : Apec

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INGÉNIEUR

DE DÉVELOPPEMENT DE COMPOSANTS

TÉMOIGNAGE ■ Pierre Rouyer

À voir aussi

Ingénieur développement de composants chez Freescale Semiconductors « Un métier atypique dans le secteur des télécommunications promis à un bel avenir. » Pierre Rouyer a obtenu un mastère en science, spécialisé en électronique, dans une université américaine. Il a ainsi pu trouver, dès la fin de ses études, un emploi dans une entreprise américaine aux États-Unis comme ingénieur développement.

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-2 - Recherche, études techniques

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° B1 - Ingénieur d'études

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers Le rôle de l'ingénieur développement de composants est crucial dans les entreprises. « Le fort développement des matériels nomades et la diversification des éléments transmis (voix, images…) renforcent l'importance des composants dans les systèmes de télécommunications. L'ingénieur en développement de composants prend ainsi de la valeur sur le marché du travail. »

• •

N° 13 - Électronique, équipements électriques N° 18 - Ingénierie, R&D Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Cela étant, le métier d'ingénieur en développement de composants compte encore peu de représentants: « Les ingénieurs en développement de composants représentent une population peu nombreuse dans le monde des télécoms. C'est un métier relativement rare dans ce secteur d'activité, dans la mesure où il fait appel à des connaissances très spécialisées en électronique, et plus particulièrement dans la conception des circuits et des transistors, pour des applications numériques, analogiques ou radiofréquences. » L'activité est également différente selon qu'on l'exerce chez un équipementier ou chez un fabricant de semiconducteurs. « Chez un équipementier, la mission principale de l'ingénieur consiste à évaluer les composants achetés auprès des constructeurs en vue d'une utilisation dans un système de télécommunications particulier. Chez un fabricant de semiconducteurs, il est en charge de nombreux choix technologiques au niveau du “device”. » La richesse de ce métier tient aussi au travail en équipe : « La mise sur le marché de nouveaux composants nécessite un travail d'équipe au sein du groupe fonctionnel de design, mais aussi avec les autres groupes fonctionnels, notamment la production, l'application et le marketing. » Enfin, l'ingénieur de développement de composants consacre une partie de son temps à la communication et à la publication de ses études. « Comme dans beaucoup de métiers techniquement pointus, il est primordial de faire connaître les nouvelles technologies mises au point, notamment à travers des articles dans des publications spécialisées. »

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N°6 - Ingénieur de recherche télécoms Ingénieur télécoms, ingénieur R&D télécoms, chargé de recherche

Jeune diplômé : entre 27 et 40 k€ Jeune cadre : entre 40 et 50 k€ Cadre confirmé : entre 50 et 55 k€

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Établissements publics

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur des études

Relations fonctionnelles

■ Département innovation et développement (en particulier les architectes matériels et logiciels)

■ Direction scientifique ■ Département commercial

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Ingénieur de recherche télécoms

L'ingénieur de recherche télécoms conçoit ou évalue, dans le cadre d'un projet de recherche, des solutions techniques permettant aux industriels de développer de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes.

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INGÉNIEUR

DE

LE POSTE Activités principales

Participer à la définition des axes de recherche et des actions à conduire pour les mener à bien • Faire émerger de nouvelles connaissances et esquisser les directions d'application qui peuvent en résulter. • Identifier les technologies de rupture dans le domaine de recherche concerné ; il s'agit des évolutions technologiques importantes susceptibles d'avoir des conséquences sur les produits existants ou futurs. • Définir le planning et la nature des expériences à conduire. • Rédiger des rapports périodiques sur les expériences conduites et sur les résultats atteints.

Participer à des réunions sur l'avancement du projet avec des ingénieurs de recherche et des experts techniques

Variabilité des activités • Après quelques années d'expérience et en fonction de la taille de l'entreprise ou de l'établissement public, les ingénieurs de recherche peuvent assurer des fonctions : - d'encadrement, notamment de personnels techniques, - de management de projet. • Dans les entreprises dans lesquelles il n'existe pas une fonction d'ingénieur normalisation dédiée, il peut être demandé à l'ingénieur de recherche de défendre les intérêts de son entreprise dans des comités de normalisation. • Assurer quelques heures d'enseignement au sein d'écoles ou à l'université parallèlement à l'activité.

Exemple d’offre

■ Ingénieur R&D software embarqué H/F

Vendée • Assurer l'interface entre le centre de recherches et les services opérationnels. • Mettre en forme les résultats des recherches pour les présenter aux acteurs concernés par les éventuelles applications. • Suivre l'avancement des travaux et apporter si nécessaire un éclairage complémentaire sur les travaux.

Assurer une veille scientifique et technologique sur les thèmes relatifs à son projet de recherche • Lister et prendre connaissance des parutions. • Organiser ou participer à des projets de recherche internationaux. • Assister aux conférences organisées sur le thème. • Développer des contacts avec d'autres centres de recherche travaillant sur les mêmes domaines. • Faire remonter, au moyen de notes de synthèse, le fruit de sa veille technologique à sa hiérarchie ou à ses interlocuteurs fonctionnels.

40 à 50 k€/an

Notre entreprise, concepteur et fabricant de matériel de communication et télécommunication, recherche dans le cadre de son expansion deux ingénieurs R&D software embarqué confirmés pour renforcer son bureau d'études. Vous serez amené à intégrer une équipe de développeurs travaillant sur des cartes à base de microprocesseurs et contrôleurs de la famille Microchip et Fujitsu. De formation ingénieur en électronique embarquée et informatique industrielle, vous maîtrisez le langage C, l'assembleur et l'architecture des systèmes à microprocesseurs. Autonome et rigoureux, vous possédez cinq à dix ans d'expérience. Des connaissances en radiofréquence et en modem seraient un plus. Salaire + intéressement. Source : Apec

Valoriser l'information scientifique et technique de son laboratoire • Participer à l'élaboration d'un plan de communication autour du projet de recherche (contenu du message, cible, média…). • Organiser des conférences regroupant les acteurs du secteur. • Cultiver les contacts journalistiques, notamment par le biais de la direction de la communication de l'entreprise ou de l'établissement public. • Rédiger et faire publier des articles dans des revues scientifiques spécialisées.

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RECHERCHE

TÉLÉCOMS

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Diplôme d'ingénieur télécoms : ENST, INT, Supelec… • Doctorat en électronique, physique ou informatique.

• Doctorant

Évolution professionnelle (P+1) Expérience Un jeune ingénieur ou universitaire peut intégrer ce poste. Il n'existe donc pas de durée d'expérience minimale requise. Le recrutement des candidats jeunes diplômés tient compte des travaux de recherche et des stages effectués pendant la formation.

Compétences

• • • •

Responsable d'un département de recherche Responsable d'un projet de recherche Architecte matériels ou logiciels Chef de projet nouveaux services

Exemple d’offre

• Très bonne connaissance technique de sa spécialité (matériels, logiciels…). • La plupart des recherches en matière de télécoms se font en anglais ainsi que les présentations aux différents acteurs. Un anglais technique courant est donc nécessaire dans cette fonction, tant pour prendre connaissance des travaux menés que pour rédiger ses propres conclusions.

Personnalité • Savoir passer de l'abstrait au concret : en effet, la finalité des recherches demeure l'élaboration de produits ou d'évolutions. • Apprécier le travail en équipe : le travail de l'ingénieur s'inscrit la plupart du temps dans le cadre d'un projet de recherche. Il est donc conduit à échanger fréquemment, non seulement avec d'autres ingénieurs de recherche mais aussi avec des experts. • Être autonome et force de proposition car, en contrepartie de ses marges de manœuvre, les acteurs hiérarchiques et fonctionnels de l'ingénieur de recherche attendent de lui qu'il fasse les bons choix (en matière de technologie…). • Disposer d'un esprit de synthèse, afin de pouvoir discerner les solutions techniques intéressantes parmi toutes les pistes envisageables.

■ Ingénieur télécoms H/F

Ille-et-Vilaine

29 k€/an

Laboratoire de recherche français d'un groupe international recherche un ingénieur télécoms, dans le cadre de son activité dans le domaine des réseaux mobiles de 3e génération et ses évolutions. Au sein de l'équipe UMTS, vous mènerez des travaux de recherche en communication numérique sur les évolutions de la couche physique du système de 3e génération UMTS. Ces travaux vous permettront de participer et de contribuer aux travaux des groupes de normalisation. De formation ingénieur grandes écoles ou équivalent (thèse), vous disposez de bonnes connaissances (stage significatif ou quelques années d'expérience) dans les domaines suivants : communication numérique appliquée aux télécommunications, conception des systèmes mobiles, UMTS ou CDMA plus généralement. Source : Apec

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INGÉNIEUR

DE RECHERCHE TÉLÉCOMS

TÉMOIGNAGE ■ Franck Mamalet

Ingénieur de recherche chez France Télécom R&D « L'ingénieur de recherche doit conduire ses travaux en réalisant une veille technologique efficace : cela lui permet non seulement de maintenir à jour ses connaissances mais aussi d'optimiser ses propres projets de recherche. » Franck Mamalet a un diplôme d'ingénieur (École polytechnique), il a effectué une spécialisation dans les télécoms et est également titulaire d'un DEA de microélectronique. Après ses études, il a intégré France Télécom R&D en tant qu'ingénieur de recherche.

Il convient de souligner que le travail de l'ingénieur n'est pas circonscrit à la recherche : il doit également donner son avis sur des solutions proposées par des collègues ou d'autres départements. En outre, l'activité de valorisation de ses propres travaux est primordiale pour exposer ses résultats et convaincre les équipes en aval des opportunités en matière de développement de nouveaux produits ou services.

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-2 - Recherche, études techniques

« Il est indispensable d'avoir l'occasion de présenter ses idées et le fruit de ses recherches à la communauté scientifique. En effet, ce sont ces échanges qui permettent à l'ingénieur d'ajuster l'orientation de ses travaux et de bénéficier d'éclairages complémentaires. »

■ Les fiches JD - 1er emploi. Collection Métiers

Publier un article dans des revues spécialisées est un bon moyen d'obtenir des réactions. L'article est soumis à un comité de lecture composé de scientifiques qui se prononcent sur son intérêt et décident ou pas de le publier.

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers

Il est intéressant de noter que les ingénieurs de recherche qui effectuent leur activité en entreprise doivent prioritairement consacrer leurs recherches à des thèmes pouvant donner lieu à un dépôt de brevet. À l'inverse, pour les ingénieurs travaillant dans des établissements publics, l'accent est mis davantage sur les publications.

• •



N° B1 - Ingénieur d'études N° B2 - Ingénieur de recherche

N° 13 - Électronique, équipements électriques Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Au début de son activité professionnelle, Franck Mamalet se souvient d'avoir été agréablement surpris par la marge de manœuvre dont il disposait. Cette caractéristique implique que le titulaire du poste soit réellement autonome, notamment afin de savoir choisir la direction à donner à ses travaux et avoir le courage de les réorienter si une piste suivie se révèle décevante. La direction technique a également un rôle important à jouer en la matière, en veillant à la cohérence des travaux menés. Contrairement à d'autres fonctions de recherche, Franck Mamalet estime que son métier requiert de nombreux contacts, tant en interne, avec les autres ingénieurs de recherche et les experts, qu'en externe, avec des acteurs exerçant leur activité dans des établissements publics ou chez d'autres acteurs des télécoms.

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N°7 - Ingénieur intégration/validation Intégrateur, ingénieur test composants

Jeune diplômé : entre 25 et 35 k€ Jeune cadre : entre 35 et 50 k€

■ Constructeurs

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Opérateurs

■ Responsable de service intégration ■ Responsable de service validation

■ Département innovation et développement (documentation)

■ Directeur technique ■ Directeur des études ■ Responsable du service qualité

■ Département commercial (en particulier l'ingénieur support technique)

■ Architectes réseau

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Ingénieur intégration/validation

L'ingénieur intégration/validation a pour mission principale l'assemblage des différents éléments matériels ou logiciels composant un logiciel, un équipement, un système ainsi que la vérification de la conformité du produit, système ou équipement aux spécifications techniques du cahier des charges.

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités principales

Définir une stratégie de tests • Définir le système ou l'application à tester. • Déterminer les critères de qualité du système. • Fixer les objectifs des tests. • Identifier les moyens à mettre à la disposition des équipes de tests (plates-formes, outils, etc.). • Établir les modes d'archivage de tests (traces). • Préciser les modes de relation avec les autres équipes (développement, spécification).

Variabilité des activités Selon la taille des développements, l'intégration et la validation peuvent être assurées par deux personnes différentes. Par ailleurs, si chez la plupart des opérateurs ces deux missions (intégration et validation) sont remplies par la même personne, chez les constructeurs, cette distinction est encore opérante. L'ingénieur intégration/validation peut également participer à l'évolution des systèmes, produits ou équipements de tests.

Définir un plan de tests pour vérifier la conformité du système • Mettre au point un planning de tests éventuellement en relation avec le client. • Développer les outils de tests et rédiger les procédures de tests associées. • Vérifier l'exhaustivité du programme de tests.

Réaliser les tests ou en coordonner la réalisation • Élaborer des rapports de validation. • Identifier les erreurs et/ou les éléments de non-conformité avec les spécifications techniques ou normes de performance, soit aux interfaces entre les sous-systèmes soit dans les sous-systèmes eux-mêmes. • Faire remonter les problèmes constatés aux équipes de développement ou spécification pour une analyse approfondie.

Assurer le transfert des compétences aux équipes de production

Exemple d’offre

■ Ingénieur test manager H/F

Paris (75)

33 à 44 k€/an

Notre société internationale de services et produits en réseaux de téléphonie mobile recherche un ingénieur test manager. Au sein d'une équipe de très haut niveau, vous aurez pour fonctions de superviser et de coordonner la création et l'exécution de tous les types de tests. Vous aurez en charge la création et la maintenance de tous les matériaux de test (plans, scénarios, rapports, données) et devrez assurer l'interface avec les autres départements : développement, documentation. De formation bac + 4/5 en ingénierie, vous avez au moins quatre ans d'expérience dans un environnement test. Vous maîtrisez parfaitement Unix et connaissez Perl, Java et XML. Maîtrise de l'anglais souhaitable. CDI à pourvoir dès que possible. Source : Apec

• Participer à l'élaboration de la documentation technique et des procédures d'exploitation. • Élaborer des recommandations concernant l'utilisation des matériels ou logiciels pour les équipes de production.

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INTÉGRATION

/VALIDATION

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• DESS ou DEA informatique. • Diplôme d'ingénieur télécoms (Télécom Paris, INT, etc.).

• Ingénieur production en électronique • Ingénieur développement • Ingénieur système

Expérience Évolution professionnelle (P+1) • Quelques postes peuvent être ouverts à des débutants sur des développements peu complexes. • Plus souvent, en moyenne, deux années d'expérience sont demandées en développement. • Dans certaines entreprises, trois à cinq ans d'expérience sont exigés.

• • • • • •

Ingénieur Ingénieur Ingénieur Ingénieur Ingénieur Ingénieur

système développement validation chez les clients avant-vente support technique qualité/méthodes

Compétences • Maîtrise des outils et méthodes d'intégration et de validation. • Connaissances techniques approfondies sur les produits et domaines d'intervention (radio, Unix, UMTS, GSM, etc.). • La maîtrise de l'anglais technique est recommandée sur des projets transnationaux.

Personnalité • Rigueur, car la phase de tests nécessite de l'organisation dans le suivi des procédures de tests. • Bonne résistance au stress, car la phase de validation étant en fin de projet, les délais de tests peuvent être tendus selon les retards pris au cours du développement. • Esprit d'analyse et de synthèse, car les activités de l'ingénieur intégration/validation intègrent également un premier niveau d'analyse des dysfonctionnements constatés.

Exemple d’offre

■ Ingénieur traitement du signal UMTS H/F

Ille-et-Vilaine

30 à 50 k€/an

Notre société de conseil spécialisée dans les métiers de l'informatique industrielle temps réel, électronique, microélectronique et télécoms, recherche un(e) ingénieur traitement du signal UMTS. Dans le cadre de projets systèmes embarqués télécoms orientés UMTS : étude globale et analyse de la problématique ; rédaction de documentations de test et intégration logiciel ; rédaction des procédures de test et du développement ; implémentation et validation. Ingénieur confirmé. Expérience exigée : UMTS. Connaissances requises en développement des couches basses et traitement du signal. Des notions en RF sont un plus. Source : Apec

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INGÉNIEUR

I N T É G R AT I O N / VA L I D AT I O N

TÉMOIGNAGE ■ Pascal Agin

Responsable des tests système chez Alcatel « Le métier d'ingénieur intégration/validation : un métier sous haute tension, valorisant, et permettant d'évoluer vers un grand nombre de métiers. » Pascal Agin a suivi ses études à l'École polytechnique puis à Télécom Paris. Il y a six ans, il entre chez Alcatel comme ingénieur spécifications système, métier qu'il exerce pendant cinq ans. Il rejoint ensuite l'équipe intégration/validation comme responsable des tests système. « Je me suis dirigé vers le secteur des tests car il m'offrait des opportunités de management opérationnel : en tant que responsable, je coordonne les tests sur une version des équipements de réseau mobile Alcatel, ce qui me permet de développer des compétences de gestion de projet.» Par ailleurs, la complexité et l'intérêt du métier des tests tiennent une place importante dans son choix de carrière : « Les méthodes de tests, les outils, les équipements à tester sont très variés : tests d'intégration et de validation pour vérifier le fonctionnement conjoint des différents équipements, tests de charge pour valider le fonctionnement des équipements avec un grand nombre d'abonnés, tests d'interopérabilité pour vérifier le comportement des équipements Alcatel avec les mobiles ou les équipements d'autres constructeurs, etc. » Le métier d'ingénieur intégration/validation peut parfois donner l'image d'un métier répétitif, cela ne reflète pas la réalité. En effet, les ingénieurs intégration/validation sont amenés à travailler sur des activités variées en fonction des besoins de l'entreprise et se trouvent en contact avec de nombreuses autres équipes (spécifications système, développement, support client, etc.). Ils ne sont pas seulement responsables de la préparation et de l'exécution des tests, mais aussi de l'analyse des résultats et de la validation des corrections éventuelles pouvant être apportées aux équipements. Ce métier offre ainsi des possibilités de développement de compétences intéressantes.

La qualité des produits ou des services commercialisés par l'entreprise dépend des tests réalisés par les équipes intégration/validation. L'intégration/validation est aussi la dernière étape avant de pouvoir livrer les produits aux clients, et chaque jour de retard compte. Par conséquent, c'est un enjeu stratégique pour l'entreprise. Cela nécessite une gestion des délais et des priorités. Cette « pression » en fait aussi l'un des intérêts majeurs : « Ce qui à mes yeux rend ce métier passionnant, c'est l'importance des tests pour l'entreprise. Il est vrai que cela peut rendre ce métier parfois stressant tant la responsabilité que portent les équipes d'intégration/validation est grande. J'apprécie particulièrement l'autonomie que permet ce métier. », conclut Pascal Agin.

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-2 - Recherche, études techniques

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° B3 - Ingénieur d'essais

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers



N° 27 - Télécoms Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Les tests permettent également d'acquérir une très bonne connaissance des produits que l'entreprise développe et vend : « L'ingénieur intégration/validation est l'un de ceux qui les connaît le mieux dans l'entreprise. » Cette connaissance des produits offre des possibilités d'évolution variées, par exemple les métiers en relation avec les clients.

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N°8 - Chef de projet nouveaux services

Jeune cadre : entre 35 et 50 k€ Cadre confirmé : entre 50 et 65 k€

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Opérateurs

■ Constructeurs

■ Directeur recherche et développement

■ Chef de laboratoire

■ Directeur marketing

■ Ingénieur de recherche

■ DSI

■ Département marketing

■ Département communication

■ Département normalisation

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Chef de projet nouveaux services

Le chef de projet nouveaux services, à partir d'une préconisation issue de la recherche ou du marketing, prend en charge et mène à bien un projet de développement d'un nouveau produit ou service.

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CHEF

DE

PROJET

LE POSTE Activités principales

Définir le nouveau service • Mettre au point, avec le service demandeur (recherche et/ou marketing), et à partir d'une idée non élaborée, les caractéristiques fonctionnelles et économiques d'un nouveau service. • Mettre en évidence les éléments de nouveauté par rapport à l'existant. • Confirmer les caractéristiques d'ergonomie et de prix. • Élaborer le cahier des charges fonctionnel du nouveau service. • Commander des études auprès d'utilisateurs potentiels sur la perception du service, son utilité…

Coordonner la mise au point des caractéristiques techniques • Solliciter les différents experts (marketing, réseau, normalisation…) pour la définition précise des différents éléments du service (architecte réseaux, ingénieurs systèmes, ingénieurs signalisation…), et constituer l'équipe projet. • Superviser le travail des experts (marketing, réseau, normalisation…) et veiller à la bonne orientation des travaux. Opérer des réajustements si nécessaire. • Réunir les experts et assurer la coordination technique des différentes productions. • Demander des devis aux entreprises sous-traitantes et, en fonction des réponses, définir le prix.

Définir une solution répondant aux caractéristiques du service • Réunir les éléments de solution et identifier, avec les experts, les compromis les plus performants (prix, qualité, délais). • Présenter la solution proposée et les alternatives envisageables, argumenter les choix retenus.

Piloter les fournisseurs (internes ou externes) et assembler les éléments du service • • • •

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Élaborer le cahier des charges définitif du nouveau service. Sélectionner et coordonner les prestataires. Mettre au point avec eux une maquette du service. Assurer les opérations de recette avant commercialisation.

Activités éventuelles

Définir le plan marketing de lancement et promotion du nouveau service • Mettre au point, avec le marketing et la communication, l'argumentaire du nouveau service. • Élaborer le guide d'utilisation. • Former des démonstrateurs à ce nouveau service.

Former les équipes techniques au déploiement et à l'exploitation du nouveau service • Mettre au point la documentation technique • Former des instructeurs pour la diffusion du savoir-faire dans l'entreprise

Variabilité des activités • L'importance du projet, la taille et l'organisation de l'entreprise peuvent avoir un impact sur l'activité du chef de projet nouveaux services. • Les problématiques clients peuvent différer selon que le métier est exercé chez un constructeur ou un opérateur.

Exemple d’offre

■ Chef de projet études messageries mobiles H/F

Île-de-France

37 à 48 k€/an

Société de conseil spécialisée dans les télécommunications recrute dans le cadre de sa croissance. Au sein du département R&D de notre partenaire, opérateur de téléphonie mobile, vous serez chargé de mener des études techniques et fonctionnelles portant sur des applicatifs de type « messagerie » sur les réseaux GPRS et UMTS : implémentation de nouveaux services, impacts sur les terminaux et la facturation... Vous dépouillerez également les appels d'offres et serez l'interlocuteur privilégié des constructeurs. Vous suivrez enfin la phase de validation. Ingénieur télécoms, vous occupez un poste similaire (deux ans minimum) sur la définition de nouveaux services (mise en service et aspect « terminal »). Vous avez de bonnes connaissances des protocoles GSM, GPRS, UMTS, WAP et normalisation. Qualités rédactionnelles demandées. Source : Apec

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NOUVEAUX

SERVICES

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Maîtrise/DESS scientifique (physique, électronique ou informatique). • École d'ingénieurs (avec spécialisation télécommunications).

• • • •

Ingénieur Ingénieur Ingénieur Ingénieur

de recherche système réseaux normalisation

Expérience Évolution professionnelle (P+1) • Première expérience de deux à cinq ans indispensable comme ingénieur réseau ou ingénieur intégration/validation. • La durée de l'expérience requise varie en fonction du service ou du produit à développer.

• • • •

Responsable R&D Ingénieur d'affaires Ingénieur avant-vente Chef de produit

Compétences Exemple d’offre

• Bonne connaissance des réseaux de télécommunications et de leurs caractéristiques de service (fonctionnalités, normes, capacités). • Maîtrise des techniques de gestion de projet. • Compétences managériales. • L'anglais courant et technique est indispensable, car les échanges avec les sous-traitants se font fréquemment dans cette langue.

Personnalité • Sens pédagogique pour pouvoir former les équipes. • Autorité pour coordonner efficacement des intervenants divers. • Initiative et autonomie pour pouvoir mener à bien le projet.

■ Responsable de projet télécoms H/F

Caen (14)

30 à 40 k€/an

Nous vous proposons de rejoindre notre entité de recherche de Caen au sein d'un laboratoire. Vous participez à la définition de projets en commerce électronique et paiement. Vous planifiez, coordonnez et menez à terme les projets qui vous sont confiés : organisation et gestion du projet, réalisation des objectifs fixés, suivi, pilotage et reporting. Enfin, vous participez à la définition de nouveaux projets ; analyse du besoin, définition des solutions technico-économiques, spécifications. Bac + 5 télécoms/informatique, vous avez une expérience professionnelle de quatre à cinq ans dans ce domaine, dont deux ans au moins en conduite de projets. Vous avez une bonne connaissance du commerce électronique, de l'architecture des systèmes informatiques et des technologies associés. Aptitude au travail en équipe, initiative, créativité sont requises. Source : Apec

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CHEF

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DE PROJET NOUVEAUX SERVICES

TÉMOIGNAGE ■ Patrick Jousset

Chef de projet nouveaux services à la division R&D de France Télécom « Le chef de projet nouveaux services ne peut pas fonctionner en solitaire. L'une des clés de la réussite dans ce poste est de savoir s'entourer des bonnes personnes au bon moment. » Patrick Jousset a un DEA en informatique industrielle et un mastère en télécoms (ENST Bretagne). Après ses études, il a directement intégré la division R&D de France Télécom dans un poste d'ingénieur d'études. Patrick Jousset s'occupe actuellement d'un projet de nouveaux services intitulé « Mes contacts ». « Ce service permettra aux clients du groupe France Télécom d'enregistrer leurs contacts non plus sur leur terminal mais directement sur le réseau de l'opérateur. Ils pourront ainsi appeler vocalement depuis n'importe quel téléphone fixe ou mobile. De plus, les clients auront la possibilité de conserver leur répertoire même en changeant de téléphone. » Le début de l'intervention du chef de projet nouveaux services ne se situe pas toujours au même stade dans le processus de développement. Cela varie en fonction du service qui initie le projet, recherche et développement ou marketing. Néanmoins, « le développement d'un nouveau service suit en général le même processus : affinage des besoins exprimés par le marketing, spécification du service et des IHM, définition des architectures fonctionnelles et techniques, développement, intégration, validation, expérimentation technique, mise en place pilote et, enfin, généralisation du service. » Pour un chef de projet nouveaux services, « les premiers retours d'utilisateurs (ou clients novices) sont capitaux car ils permettent de prendre conscience des carences et des dysfonctionnements du service. Il est parfois difficile, en effet, de parvenir à prendre du recul lorsqu'on travaille tous les jours sur le même projet, ces avis d'utilisateurs sont alors essentiels pour effectuer les ajustements nécessaires dans les plus brefs délais. »

Enfin, les enjeux financiers importants de certains services donnent un caractère stratégique au rôle de chef de projet. C'est pourquoi une conduite de projet approximative serait préjudiciable à l'entreprise. « Le rôle du chef de projet nouveaux services est de savoir anticiper les risques et/ou gérer les situations de crise. »

Exemple d’offre

■ Chef de projet H/F

Indre-et-Loire

45 à 50 k€/an

Notre groupe est un acteur mondial de la connectique, il conçoit, développe et fabrique des composants électroniques pour les domaines des télécommunications, des équipements aéronautiques, militaires et automobiles. Intégré dans une équipe R&D en charge des « produits nouveaux », vous prenez la responsabilité de projets de développement sur des produits et technologies nouvelles, en liaison étroite avec le client. Vous animez une équipe pluridisciplinaire de techniciens et d'ingénieurs pour mener les études amont, planifier et développer les différentes étapes d'un projet jusqu'à la phase d'industrialisation. Ingénieur de formation (mécanique, micromécanique) vous avez acquis une expérience d'au moins sept ans dans un domaine de gestion de projets industriels. Source : Apec

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 4-2 - Recherche, études techniques

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers



N° 13 - Électronique, équipements électriques Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

« Le chef de projet nouveaux services n'a pas nécessairement la qualité d'expert technique, en particulier sur des projets importants, souligne Patrick Jousset. Sur des projets de moindre envergure, on peut nous demander d'apporter notre expertise sur quelques étapes en particulier. Mais notre vraie valeur ajoutée se trouve dans notre capacité à faire appel aux bons experts aux étapes successives du projet. » Le chef de projet doit alors mettre en avant ses compétences en matière de conduite de projet et de management d'équipe.

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COMMERCIAL © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• N°9 – INGÉNIEUR COMMERCIAL • N°10 – INGÉNIEUR AVANT-VENTE • N°11 – INGÉNIEUR D'AFFAIRES • N°12 – INGÉNIEUR SUPPORT TECHNIQUE

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N°9 - Ingénieur commercial Ingénieur commercial grands comptes, ingénieur commercial grandes entreprises

L’ingénieur commercial est responsable du développement du chiffre d’affaires de son entreprise sur une zone géographique ou un marché donné. Il commercialise des produits grand public, des services télécoms ou des équipements aux professionnels.

Jeune cadre : entre 40 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€ Une partie variable significative compose cette rémunération. Elle est calculée en fonction des objectifs fixés (CA total, ouverture de nouveaux comptes, marge dégagée…).

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Constructeurs

■ Responsable d’un département commercial

■ Directeur commercial

■ Département commercial : - ingénieurs d’affaires - ingénieurs avant-vente

■ Département innovation et développement

■ Département marketing ■ Service administration des ventes

■ Service financier ■ Service juridique

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Ingénieur commercial

■ Opérateurs

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités principales

Élaborer le plan d’action commercial • Décliner le plan stratégique de l’entreprise en objectifs commerciaux : objectif global de vente, objectifs de CA par segment de marché, et soumettre à la validation du manager. • Élaborer le plan d’action commercial : nombre de visites de prospection, actions promotionnelles, etc. • Identifier les entreprises à prospecter.

Assurer la prospection commerciale • Organiser et préparer les rendez-vous de prospection • Analyser toutes les informations susceptibles d’aider à connaître la stratégie des clients, leurs concurrents sur le marché, leurs forces et leurs faiblesses, les possibilités de collaboration éventuelle. • Réaliser les rendez-vous commerciaux avec les décideurs des entreprises prospectées et présenter l’offre de produits ou de services de l’entreprise. • Aider les clients à identifier et qualifier leurs besoins. • Proposer les solutions adéquates.

Négocier les offres et assurer le suivi de la relation client • Piloter l’élaboration des offres commerciales et des réponses à appel d’offres : - préparer et animer les réunions de réponse à appel d’offres avec les ingénieurs d’affaires, les ingénieurs avant-vente, les fonctions marketing, juridique et financière ; - conduire le montage de l’offre et constituer l’équipe la mieux adaptée aux besoins du client ; - valider l’offre avant envoi au prospect. • Négocier les offres commerciales dans le cadre de règles préétablies. • Suivre l’exécution du contrat par les parties. • S’assurer de la satisfaction des clients pour permettre leur fidélisation. • Analyser les échecs ou les offres concurrentes pour mettre en place des actions correctives.

Mettre en œuvre des actions de développement d’image • Participer à des salons professionnels. • Organiser des réunions d’information auprès de prospects. • Monter des opérations de présentation pour des clients en partenariat avec d’autres sociétés.

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Assurer une activité de veille et de remontée d’informations sur son secteur • Assurer une veille sur son marché : concurrence, attentes des clients, retours clients sur les prestations. • Recueillir toutes les informations susceptibles d’orienter la politique de l’entreprise, commerciale et marketing.

Variabilité des activités Chez les opérateurs, on distinguera les postes d’ingénieur commercial auprès des entreprises et ceux qui sont en charge des relations avec les distributeurs. Dans ce dernier cas, l’ingénieur commercial aura en charge le suivi des relations avec les distributeurs pour développer le chiffre d’affaires auprès du grand public. • Identifier les distributeurs susceptibles de distribuer les produits et services de l’entreprise. • Organiser le processus d’agrément des distributeurs retenus. • Veiller à la mise en œuvre des engagements contractuels conclus avec les distributeurs : application de l’offre commerciale, respect des offres commerciales, etc. • Développer la visibilité de la marque auprès des distributeurs. • Animer le réseau des distributeurs.

Exemple d’offre

■ Ingénieur commercial grandes entreprises H/F

Lille (59)

46 à 55 k€/an

Nous sommes le n° 2 européen de la convergence informatique et télécoms, et filiale d’un grand groupe. Rattaché au responsable de notre agence, vous gérez et commercialisez des offres télécoms à forte valeur ajoutée (voix, data, Internet) auprès des grandes entreprises locales. Chasseur et négociateur dans l’âme, vous détectez les opportunités commerciales, entretenez un relationnel de haut niveau auprès des clients existants, et travaillez étroitement avec les services support avantvente, après-vente et marketing. De formation supérieure (école de commerce/école d’ingénieurs), vous disposez d’une expérience (cinq ans minimum) réussie de la vente de services et solutions complexes à valeur ajoutée en environnement high tech (idéalement télécoms) sur la région Nord. Anglais souhaité. Source : Apec

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COMMERCIAL LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• BTS/DUT commercial. • École supérieure de commerce. • Une double formation école d’ingénieurs et spécialisation commerciale peut être un atout.

Expérience

• • • • • • •

• Une première expérience de deux à cinq ans est requise dans la vente de services à contenu technique.

Compétences • Connaissance des aspects techniques de l’offre. • Connaissance globale des produits et des services de l’entreprise. • Connaissance des techniques de négociation, de vente. • Très bonne connaissance du monde des télécommunications. • Maîtrise des pratiques commerciales et culturelles propres à chaque pays. • L’anglais, s’il n’est pas encore indispensable dans toutes les organisations, est très fortement recommandé pour bénéficier d’évolutions professionnelles.

Personnalité

Attaché commercial Assistant marketing Chef de projet Ingénieur avant-vente Ingénieur d’affaires Responsable merchandising Responsable des affaires extérieures et réglementaires

Évolution professionnelle (P+1) • • • • •

Responsable d’équipe commerciale Chef de produit Responsable marketing opérationnel Responsable d’agence Ingénieur avant-vente

Exemple d’offre

• Détermination, pugnacité, ténacité, pour garder, face au niveau élevé de concurrence, la volonté de gagner des marchés. • Force de conviction, pour mener à bien des négociations. • Aisance relationnelle, pour permettre de tisser des liens fructueux sur le plan commercial avec les clients potentiels. • Capacité d’automotivation, pour compenser l’isolement relatif dû à une très grande autonomie. • Goût pour les déplacements, pour effectuer les visites chez les clients.

■ Ingénieur commercial entreprise

Paris (75)

40 à 50 k€/an

Opérateur de télécommunications européen, acteur de premier plan sur le marché des entreprises. Vous êtes responsable de la commercialisation de notre gamme des services « IP VPN/Accès Internet » sur votre secteur géographique. Excellent négociateur, doté d’un bon sens relationnel, d’une réelle force de conviction et d’un esprit de conquête, vous saurez développer votre secteur géographique en gagnant des parts de marché et en fidélisant vos clients. De formation commerciale bac + 3/4, vous justifiez d’une expérience réussie de la vente en B to B où vous avez développé une forte aptitude pour la prospection. Vous maîtrisez parfaitement l’approche commerciale : prise de rendez-vous, négociation, réponse aux appels d’offres. La maîtrise de l’anglais est un plus. Source : Apec

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INGÉNIEUR

COMMERCIAL

TÉMOIGNAGE ■ Guillaume Monnin

Responsable de la division centre d’appels chez Tenovis « La compréhension des enjeux et du métier des clients est devenue essentielle pour permettre à l’ingénieur commercial de vendre des solutions de télécommunications adaptées à leur stratégie. » Guillaume Monnin connaît bien le secteur des télécoms. Diplômé de l’IUT de techniques de commercialisation de Paris V puis d’une maîtrise d’économie et de gestion du Cnam, il commence sa carrière comme ingénieur commercial dans un groupe commercialisant des autocoms. Il intègre ensuite la branche SSII d’Alcatel qui le conduit à travailler progressivement sur les réseaux d’entreprise dans une fonction de marketing opérationnel. En 1996, il intègre le groupe Ericsson, pour la dimension internationale du groupe, comme responsable grands comptes afin de commercialiser des réseaux téléphoniques. Après un passage chez Siemens et Avaya (IBM), il rejoint le groupe Tenovis pour lancer le produit MCC (Media Communication Center). L’enjeu pour l’ingénieur commercial est de bien appréhender le métier du client : « Il faut être en mesure de démontrer au client que son système de communication est stratégique et participe à l’optimisation de sa production. Cela implique également que les interlocuteurs que nous rencontrons ne soient plus seulement les directeurs des systèmes d’information mais aussi des directeurs de la communication, des directeurs financiers ou marketing. »

Intégrer le métier d’ingénieur commercial nécessite toujours des connaissances approfondies en technologies télécoms, « une ouverture d’esprit aux progrès techniques est indispensable pour évoluer dans ce secteur. Il faut être prêt à saisir les opportunités qu’offrent les avancées technologiques. » Si des évolutions sont logiques vers l’informatique, elles seront également possibles vers d’autres secteurs d’activité.

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5-7 – Ventes

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° E2 – Commercial

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers

• •

N° 13 – Électronique, équipements électriques N° 27 – Télécoms

■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

La convergence de l’informatique et des télécoms de même que les avancées technologiques ont fait évoluer le métier de l’ingénieur commercial. Selon Guillaume Monnin, « une connaissance générale des produits télécoms ne suffit plus. L’enjeu pour l’ingénieur commercial est de parvenir à valoriser l’ensemble des services qui complètent l’installation technique d’un centre d’appels, comme notamment la formation aux équipements et l’intégration. » Ces connaissances du métier du client permettent à l’ingénieur commercial de déployer des compétences grâce au développement de l’aspect stratégique des télécommunications dans l’entreprise. « L’ingénieur commercial doit développer une capacité d’écoute et de compréhension importante pour intégrer le besoin du client et le traduire en applications. À l’ingénieur commercial de construire son Lego. Cette approche globale peut conduire l’ingénieur commercial vers une activité à forte valeur ajoutée pour le client. »

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N°10 - Ingénieur avant-vente Ingénieur technico-commercial, ingénieur projet

L’ingénieur avant-vente assure, auprès des équipes commerciales ou des clients, un appui technique à l’élaboration et la négociation d’une offre commerciale de produits ou de services télécoms.

Jeune diplômé : entre 25 et 35 k€ Jeune cadre : entre 35 et 60 k€

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Opérateurs

■ Directeur technique

■ Responsable commercial

■ Département commercial : - ingénieurs commerciaux - ingénieurs d’affaires

■ Département marketing ■ Département opération/ installation/maintenance

■ Département innovation et développement

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Ingénieur avant-vente

Qui recrute ?

■ Constructeurs

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités principales

Analyser les besoins des clients sur le plan technique • Participer aux rendez-vous en binôme avec l’ingénieur d’affaires ou l’ingénieur commercial pour détecter les besoins des clients. • Analyser l’existant chez le client. • Définir ses besoins avec le client.

Évaluer la faisabilité de l’affaire sur le plan technique • Identifier les matériels, les techniques, les protocoles à utiliser. • Étudier la capacité de l’entreprise à prendre en charge ce projet. • Communiquer les problématiques clients aux équipes techniques concernées. • Étudier l’implémentation des solutions chez les clients et expliquer les modalités d’implémentation.

Assurer une veille technologique et concurrentielle • Participer à des groupes de travail sur l’évolution des technologies et des produits. • Détecter les besoins récurrents auprès des clients. • Informer le marketing des offres concurrentes et des demandes des clients. • Assurer un suivi des technologies.

Variabilité des activités La technicité du poste est plus importante dans le domaine data (réseau). En revanche, le niveau technique des offres est moins élevé dans les métiers de la voix. Selon l’organisation de l’entreprise, l’ingénieur avant-vente peut être amené à suivre le déploiement du projet.

Exemple d’offre

Participer à l’élaboration de l’offre commerciale • Définir, seul ou en collaboration avec d’autres acteurs concernés (architecte, ingénieur support technique…), la solution technique la plus adaptée à la demande du client. • Piloter les experts techniques sollicités dans l’élaboration de la solution technique.

Participer à la négociation de l’offre commerciale en appui de l’ingénieur commercial ou de l’ingénieur d’affaires, en fonction de l’organisation de l’entreprise • Rédiger sur le plan technique la présentation de l’offre commerciale. • Présenter l’offre commerciale, en partenariat avec l’ingénieur commercial ou l’ingénieur d’affaires. • Négocier l’offre commerciale et l’adapter en fonction des remarques du client.

■ Ingénieur support aux offres H/F

Hauts-de-Seine

30 à 45 k€/an

Nous sommes l’un des tout premiers intégrateurs dans les télécommunications (voix/données). Vous assistez les ingénieurs commerciaux dans la définition des architectures techniques, assurez le chiffrage des solutions, la réponse au cahier des charges, le support en clientèle et la soutenance des offres chez le client. Ingénieur de formation, vous disposez d’une bonne connaissance des solutions entreprises dans le domaine de la voix (PABX, serveurs associés - taxation, messagerie, centre de gestion, etc.) et de la téléphonie sur IP. Vous avez acquis une première expérience de l’avantvente dans le domaine des télécommunications ou de l’informatique. Vous avez des capacités rédactionnelles, vous êtes doté d’autonomie et de résistance face à une forte charge de travail. Source : Apec

Participer au lancement du projet Lors d’une réunion de « passation » du dossier entre l’équipe commerciale et l’équipe projet : • organiser, en collaboration avec l’ingénieur commercial ou l’ingénieur d’affaires, la réunion de lancement du projet, • exposer la proposition commerciale : demande du client, objectifs du projet, présentation de la solution retenue, planning à respecter.

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AVANT

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-VENTE

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Maîtrise, DEA/DESS en sciences. • Ingénieur en télécommunications et système d’information pour les « métiers data ». Cette spécialisation n’est pas nécessaire pour les métiers de la voix.

• • • • •

Chef de projet télécoms Attaché technico-commercial Ingénieur d’études Ingénieur support technique Responsable des affaires extérieures et réglementaires

Expérience Évolution professionnelle (P+1) • Les jeunes diplômés sont acceptés sur ce type de poste. • Sur des produits ou services plus techniques, une expérience de deux à trois années dans le secteur des télécoms est nécessaire, dans une activité de développement de produits ou de services par exemple.

Compétences • Maîtrise des technologies télécommunications et informatiques pour les ingénieurs avant-vente réseaux. • Bonne connaissance des « technologies voix » pour les ingénieurs avant-vente spécialisés sur les métiers de la voix. • Compétences rédactionnelles. • Techniques de négociation. • L’anglais technique est recommandé, mais il n’est pas obligatoire chez les opérateurs dans la mesure où les clients sont essentiellement français.

Personnalité • Adaptabilité et curiosité à la technique, pour avoir la capacité de comprendre et d’anticiper les évolutions des technologies. • Empathie, pour bien comprendre les attentes des clients. • Goût de se déplacer, pour se rendre chez les clients

• Mobilité dans le métier avec élargissement du champ de responsabilité • Ingénieur support technique • Chef de projet télécoms • Ingénieur commercial • Ingénieur d’affaires • Chef de produit • Chargé d’études marketing

Exemple d’offre

■ Ingénieur technico-commercial H/F

Boulogne (92)

35 à 55 k€/an

Opérateur alternatif majeur dans les télécoms fixes (plus de 2 000 collaborateurs sur la France et près d’un milliard d’euros de CA) recrute un ingénieur technico-commercial au sein de l’équipe support avant-vente dédiée grands comptes. Vous travaillez en binôme avec un ingénieur commercial par affaire, dans la réalisation des réponses techniques aux projets de nos clients. Vous proposez des architectures télécoms et réseaux adaptées aux besoins clients et participez activement aux négociations clients. Vous êtes garant de la qualité et des possibilités d’évolution de celles-ci. Ingénieur de formation, vous avez déjà une expérience dans le secteur des télécommunications, de préférence dans une fonction avant-vente de solutions complexes à forte valeur ajoutée. Source : Apec

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INGÉNIEUR

AVA N T - V E N T E

TÉMOIGNAGE ■ Cyrille Lafage

À voir aussi

Ingénieur technico-commercial voix chez France Télécom « Un métier centré sur la demande des clients, ouvert à des profils atypiques sur certaines technologies. » Le parcours de Cyrille Lafage est atypique. Il n’a pas de formation initiale classique en télécommunications mais un BTS fonderie de moules métalliques (injection). Il a complété cette formation par un diplôme de 3e cycle en alternance avec un stage dans un laboratoire du CNRS. Cette expérience lui permet d’intégrer une société de prestations de services où il devient ingénieur technicocommercial. Entre deux postes, il suit une formation à la vente industrielle pour développer et enrichir ses compétences commerciales et linguistiques. Dans un premier temps, il saisit une opportunité chez France Télécom en 1998 comme ingénieur d’affaires sur les métiers de la voix, puis devient ingénieur technico-commercial sur ces métiers.

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5.6 – Technico-commercial

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° E3 – Ingénieur technico-commercial

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers

• •

N° 13 – Électronique, équipements électriques N° 27 – Télécoms

■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Le service dont il dépend travaille avec les 260 plus grandes entreprises françaises. Son métier est de « vendre des solutions d’appels sortants et d’appels entrants ». « Je vends à mes clients des solutions d’accueil téléphonique ou de relation client incluant des numéros “spéciaux” (numéros verts, numéros azur…), des solutions de communication du type conférence téléphonique ou des parcs de téléphonie mobile, des réseaux de téléphonie d’entreprises. » Cyrille Lafage, malgré son peu d’expérience dans les métiers des télécommunications, n’a pas eu de difficulté particulière pour maîtriser les technologies qu’il vend : « Ce qui est primordial sur ce type de produits, c’est la capacité de l’ingénieur technico-commercial à suivre et comprendre les innovations technologiques. Évidemment, il faut savoir comment fonctionne un réseau de téléphonie fixe ou mobile pour pouvoir proposer des solutions techniques. Mais la technologie n’est pas tout. » C’est pourquoi, pour Cyrille Lafage, la richesse de la fonction tient aux « techniques de négociation et à la négociation elle-même, aux contacts techniques que l’on peut avoir avec les différents interlocuteurs de l’entreprise et des clients, ainsi qu’à la diversité du métier. Les contacts sont variés que ce soit en interne ou en externe. Le métier d’ingénieur technico-commercial permet de toucher à de nombreux domaines et facilite les mobilités vers d’autres postes. »

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N°11 - Ingénieur d’affaires Chargé d’affaires, responsable d’affaires, ingénieur d’affaires grands comptes

L’ingénieur d’affaires a pour mission d’assurer le bon déroulement d’un ou plusieurs projets conduits chez un client. Il en porte la responsabilité technique, financière et commerciale. Il est l’interlocuteur privilégié du client tout au long du projet de développement de solutions télécoms.

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Responsable commercial

■ Directeur technique

■ Département commercial : - ingénieurs commerciaux - ingénieurs avant-vente

■ Service juridique

Relations fonctionnelles

■ Département marketing

■ Département innovation et développement

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Ingénieur d’affaires

Jeune cadre : entre 35 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€ Une partie variable significative compose cette rémunération. Elle est calculée en fonction des objectifs fixés (CA total, ouverture de nouveaux comptes, marge dégagée…).

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités principales

Organiser et construire les réponses aux appels d’offres • Détecter les besoins des clients ou recevoir les appels d’offres. • Organiser l’analyse de la demande sur les différents points techniques. • Élaborer le cahier des charges en relation avec l’ingénieur avant-vente. • Élaborer une proposition commerciale. • Négocier la proposition commerciale.

Mettre en œuvre des projets • Mettre en place des outils de suivi des projets (notamment outil de démarche qualité). • Élaborer des plannings, constituer des équipes projets et déployer des moyens humains sur les différents projets, en fonction des besoins en compétences du client. • Mettre en place des structures de pilotage des projets : comité de pilotage, comité de coordination, etc.

Suivre le déroulement des projets • Préparer et participer aux comités de pilotage. • Suivre, en coordination avec les chefs de projet, la qualité des prestations, le respect des normes de production, la tenue des délais, le respect des cahiers des charges. • Définir et mettre en place des actions correctrices. • Négocier avec le client d’éventuels ajustements du contrat. • Suivre les encaissements.

Manager des équipes • Recruter des équipes projet en collaboration avec les ingénieurs commerciaux. • Gérer les éventuels conflits entre les équipes. • Évaluer le développement des compétences techniques des collaborateurs sur les projets.

Exemple d’offre

■ Ingénieur d’affaires grands comptes H/F

Paris/IDF

50 à 75 k€/an

Acteur important de la convergence informatique et télécoms. Au sein de la « Business Line Finance », vous qualifiez et développez des opportunités de projets télécoms voix, data, Internet, auprès d’un portefeuille de clients et de prospects grands comptes. Chasseur et fin négociateur, vous élaborez votre stratégie commerciale de pénétration ou de développement de compte, anticipez les besoins du client, mettez en place un plan d’action et coordonnez les ressources nécessaires à la réalisation des projets. De formation ESC/ingénieur, vous justifiez d’une expérience significative de six à huit ans de la vente de services complexes en environnement high tech (idéalement chez un opérateur télécoms) dans le secteur finance. Anglais indispensable. Source : Apec

Exemple d’offre

■ Ingénieur d’affaires H/F

Paris (75)

35 à 40 k€/an

Premier diffuseur européen de radio et de télévision, acteur majeur sur le marché des radiocommunications, recherche pour sa division télécommunications et services, un ingénieur d’affaires. Rattaché au responsable du service suivi d’affaires, vous participez à la fidélisation des clients de votre portefeuille, à la mise en production des contrats et à leur suivi en coordonnant les équipes opérationnelles, pour l’établissement des consignes de production et la filière commerciale. Vous assurez l’interface principale sur toutes les tâches relatives à l’exécution du contrat (planning, budget, qualité des prestations…). De formation bac + 4/5 avec expérience dans les télécoms, capacités de négociation, gestion de projet, compréhension du business plan, bon relationnel et bon niveau d’anglais. Source : Apec

Activités éventuelles • Superviser la facturation et valider les réajustements de budget en fonction de l’avancement des projets. • Assurer une veille concurrentielle.

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D’AFFAIRES LE PROFIL Diplômes

LA MOBILITÉ Postes précédents (P-1)

• École d’ingénieurs en télécommunications (ENST, INT). • Double diplôme école d’ingénieurs/école supérieure de commerce. • École supérieure de commerce avec un intérêt fort pour le secteur des télécoms.

Expérience • Expérience d’au moins cinq ans dans une activité commerciale ou dans le développement de produits ou services télécoms.

• Chef de projet (l’évolution vers le poste d’ingénieur d’affaires permet aux chefs de projets d’étendre le périmètre de leur mission, en supervision de plusieurs projets) • Ingénieur commercial qui se rapproche ainsi de la dimension technique des projets • Consultant • Ingénieur intégration/validation • Chef de produit • Responsable des affaires extérieures et réglementaires • Ingénieur maintenance réseau

Évolution professionnelle (P+1) Compétences • Très bonne connaissance du secteur et des projets de télécommunications. • Expertise dans les méthodes de conduite de projet : connaissance des différentes phases d’un projet, outils de gestion des comptes, etc. • Maîtrise des techniques de négociation. • Capacité à travailler en transversal et à animer des équipes très diverses. • L’anglais est essentiel car l’ingénieur d’affaires est amené à superviser des projets qui peuvent se dérouler en plusieurs langues ou à développer des systèmes destinés à plusieurs pays.

• Responsable commercial • Responsable d’une agence ou d’une entité commerciale • Responsable de travaux dans les entreprises utilisatrices (work package leader) • Responsable d’une direction technique • Responsable marketing

Personnalité • Très bon relationnel, car il est le contact privilégié du client. À ce titre, il est amené à rencontrer des interlocuteurs variés appartenant à des cultures diverses. • Maturité, car la crédibilité de l’ingénieur d’affaires est une condition sine qua non de réussite. En outre, il est amené à négocier des contrats à risques ou à enjeux stratégiques importants. • Écoute et empathie, pour détecter les besoins des clients. • Charisme, pour conduire efficacement les projets chez son client.

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INGÉNIEUR

D ’A F FA I R E S

TÉMOIGNAGE ■ Carlos Mateus

Ingénieur d’affaires data chez France Télécom, au sein de l’agence « informatique/technologies/services » « L’élaboration d’une offre commerciale : un travail d’équipe où l’ingénieur d’affaires intervient tel un chef d’orchestre. » Carlos Mateus a un diplôme d’ingénieur systèmes d’information, option réseaux et télécoms, de l’Université de technologie de Troyes. Dans le cadre de sa formation, il effectue son stage de fin d’étude chez France Télécom comme ingénieur technico-commercial. À l’issue de six mois de stage, il est embauché en tant qu’ingénieur technicocommercial, fonction qu’il occupe pendant deux ans et demi. Il saisit alors une opportunité d’évolution vers un poste d’ingénieur d’affaires data. Aujourd’hui, Carlos Mateus gère un portefeuille clients qui représente un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros. « Le processus commercial est bien défini chez FT : l’ingénieur grands comptes détecte les besoins du client et, en fonction de la demande, le dossier est dispatché soit vers un ingénieur d’affaires data soit vers un ingénieur d’affaires voix. L’ingénieur grands comptes est responsable de la stratégie client, de la détection des besoins et du lobbying. L’ingénieur d’affaires pilote l’élaboration de l’offre commerciale. Selon l’enjeu du projet, la négociation se fait soit seul, soit en binôme avec l’ingénieur grands comptes. » Le montage d’une affaire est un véritable travail d’équipe. L’ingénieur d’affaires sollicite de nombreuses ressources : juristes, ingénieurs technico-commerciaux, financiers, marketing. « C’est un métier transverse qui nécessite une capacité à animer des équipes très diverses. » Cette étape peut conduire l’ingénieur d’affaires à valoriser auprès du client les ressources humaines pressenties pour développer le projet. « En fonction de la complexité du projet, nous devons déterminer les ressources et les qualifications humaines nécessaires au bon déroulement du projet, en collaboration avec les ingénieurs technico-commerciaux et les architectes. » C’est tout ce travail d’équipe qui motive Carlos Mateus : « La complexité de la demande et l’intervention de nombreux acteurs de l’entreprise nécessitent un véritable esprit d’équipe et permettent à l’ingénieur d’affaires, qui assure l’interface entre toutes ces personnes, de développer ses compétences sur tous les aspects de l’offre (financier, juridique, ingénieur d’affaires voix, marketing). »

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Les débuts peuvent être délicats : « La première année est très difficile, la deuxième un peu moins ; au cours de la troisième, on monte en puissance. C’est pourquoi, quatre à cinq années comme ingénieur d’affaires sont nécessaires pour prendre la pleine mesure du poste. Un accompagnement par l’entreprise sur tous les aspects de l’offre est nécessaire, notamment pour les personnes de formation technique qui ont peu ou pas de bases juridiques, financières ou commerciales. En revanche, la formation technique est un véritable atout. » Son avenir, Carlos Mateus l’envisage dans le domaine commercial avec des responsabilités de management élargies. « Je ne souhaite pas retourner vers les métiers techniques, d’autant que le métier d’ingénieur d’affaires va devenir de plus en plus intéressant : à terme, les responsabilités porteront sur les trois problématiques voix/data/images. » Au final, les relations avec les clients, la richesse des échanges, le jeu de la négociation restent également un des intérêts principaux de ce métier. « Chaque changement de client est une nouvelle aventure. »

À voir aussi

■ Les fiches Fonctions. Collection Métiers

• •

N° 4.3 – Projets, affaires N° 5.6 – Technico-commercial

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers

• •

N° 13 – Électronique, équipements électriques N° 27 – Télécoms

■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

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N°12 - Ingénieur support technique Expert technique

L’ingénieur support technique a pour mission principale l’appui technique aux clients dans la résolution de problèmes survenant après la mise en place d’un produit ou d’un service de télécoms.

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Responsable support technique

■ Responsable service après-vente

Relations fonctionnelles

■ Responsable maintenance

■ Département commercial : - ingénieur commercial - ingénieur d’affaires - ingénieur avant-vente

■ Département opérations/ installation/maintenance ■ Département marketing

■ Département innovation et développement

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Ingénieur support technique

Jeune cadre : entre 35 et 45 k€

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités principales

Former et appuyer les équipes techniques • Rédiger la documentation technique nécessaire à l’utilisation des produits ou des solutions techniques. • Former les équipes techniques du client et en interne sur le produit ou la solution. • Sensibiliser le client ou les équipes internes aux enjeux des produits ou de la solution retenue.

Résoudre les dysfonctionnements • Analyser les dysfonctionnements signalés par le client. • Rechercher l’origine des erreurs et élaborer des recommandations de solutions techniques adaptées.

Conduire et mettre en œuvre la solution retenue ou assister le client dans cette opération • Assurer le suivi des opérations, intégrations ou interventions sensibles. • Coordonner l’action des différents intervenants (équipes de développement, architecte, ingénieurs intégration et validation). • Assurer la validation des nouveaux équipements et services.

Exemple d’offre

■ Ingénieur support technique data H/F

Hauts-de-Seine

35 à 45 k€/an

Cet opérateur d’entreprises (100 M€ de CA, 450 personnes) offre, grâce à ses réseaux métropolitains en fibre optique, une gamme de services télécoms et Internet haut débit fiables et compétitifs. Il renforce son support technique. Au sein d’une structure réactive et orientée « satisfaction clients », vous assistez les équipes d’exploitation dans la résolution des incidents, en sollicitant, au besoin, les constructeurs télécoms. Vous implémentez les configurations logicielles adaptées aux services data offerts, sur les équipements de notre réseau et de nos clients. Vous participez aux projets d’évolution du réseau (faisabilité, recette des nouveaux éléments). Ingénieur, vous avez deux ou trois ans d’expérience technique en communications de données sous IP et, impérativement, une compétence opérationnelle en technologie VPN-MPLS. Source : Apec

Mettre à disposition de l’entreprise les informations nécessaires à l’évolution des produits ou des services • Garantir une veille technologique sur son domaine de compétences. • Assurer une veille de la satisfaction client. • Préconiser les évolutions sur les équipements et les produits proposés par l’entreprise. • Collecter et informer tous les services concernés (commercial, technique, marketing, etc.) sur les évolutions technologiques ayant un impact sur la gamme de produits ou de services proposés, la qualité et les performances des prestations de l’entreprise.

Contribuer à l’amélioration des méthodes de travail • Préconiser et élaborer les méthodes de travail pour fiabiliser les équipements, réduire les dysfonctionnements, améliorer les performances des équipements. • Mettre en œuvre et suivre les méthodes de travail et leur compréhension par les équipes. • Recueillir les pistes d’améliorations et proposer des actions correctrices.

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SUPPORT

TECHNIQUE

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Diplôme d’ingénieur en télécoms ou en électronique.

Expérience • Au moins deux années d’expérience professionnelle dans une fonction de développement ou d’architecture sont requises.

• • • •

Ingénieur développement Consultant télécoms Ingénieur de maintenance Ingénieur intégration/validation

Évolution professionnelle (P+1) • Acheteur télécoms • Ingénieur avant-vente

Compétences • Expertise dans son domaine technique (produits ou services télécoms dont il a la charge en interne ou auprès des clients de l’entreprise). • Anglais courant indispensable, en particulier pour les ingénieurs exerçant leur fonction chez un constructeur, car les déplacements chez des clients utilisateurs basés à l’étranger sont fréquents.

Personnalité

Exemple d’offre

• Capacités d’analyse et de synthèse pour collecter, trier les dysfonctionnements techniques les plus fréquents et mettre en place les actions correctives adaptées. • Sens du contact pour établir une relation de confiance avec le client. • Résistance au stress car, en cas de dysfonctionnement généralisé, l’ingénieur support technique peut être submergé par les demandes. • Pédagogie, car les interlocuteurs de l’ingénieur support technique n’ont pas tous une connaissance technique des produits ou des services télécoms. Un effort de vulgarisation du langage technique est donc nécessaire. • Goût pour les déplacements, pour se rendre chez les clients.

■ Ingénieur support client télécoms H/F

Sud-Ouest

38 à 40 k€/an

Nous sommes un groupe de haute technologie aux assises internationales. Établissement basé dans le SudOuest, nous assurons le service clients des téléphones mobiles. Dans le cadre d’une gamme de produits à base de cartes électroniques radio, vous aurez la responsabilité de la maintenance et du support technique client. Votre challenge : mettre en place un support technique efficace et proactif en collaboration avec le responsable commercial du département service clients. Ingénieur électronicien, maturité industrielle, anglais courant. Source : Apec

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INGÉNIEUR

SUPPORT TECHNIQUE

TÉMOIGNAGE ■ Nadim Boukhaled

Ingénieur support technique chez Tenovis « Un métier technique généraliste en contact direct avec le client. » Nadim Boukhaled a obtenu son diplôme d’ingénieur télécoms au Liban où il a connu une première expérience avant de rejoindre l’entreprise Tenovis, il y a dix ans, au poste d’ingénieur développement. Après sept ans dans cette fonction, il évolue vers celle d’ingénieur support technique, davantage tournée vers le client grâce au développement de l’activité IP. Le métier d’ingénieur support technique est une véritable opportunité pour un collaborateur qui souhaite évoluer vers un poste en contact avec les clients. La dimension technologique reste néanmoins prédominante : « C’est un métier fait pour les personnes qui aiment la technologie et le travail sur les protocoles. » En particulier pour les ingénieurs développement qui, dans certaines entreprises, ne sont jamais en contact avec les clients, le poste d’ingénieur support technique permet petit à petit de développer cette dimension client.

La veille technologique est un élément important de l’activité de l’ingénieur support technique : « Il faut être à l’écoute, savoir comprendre les innovations technologiques. Cette veille est nécessaire pour pouvoir apporter des solutions techniques pointues aux problèmes rencontrés. En outre, l’ingénieur support technique doit avoir une vue générale de l’ensemble des technologies développées, même sur ce qui ne relève pas directement de son champ d’expertise. »

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5.6 – Technico-commercial

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers



N° 27 – Télécoms Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Les contacts fréquents avec les clients internes ou externes nécessitent de la part de l’ingénieur support technique un bon sens relationnel : « Il doit être à l’écoute des besoins des clients, savoir analyser les dysfonctionnements, être force de proposition pour résoudre le problème constaté. Il doit faire preuve d’un sens pédagogique suffisamment développé pour expliquer aux clients les solutions retenues. Ce sens pédagogique est nécessaire également lors des formations des techniciens au moment de la mise en œuvre des installations. » La richesse de ce métier tient à la connaissance approfondie des clients : « En tant qu’ingénieur support technique, j’ai besoin d’avoir une vision globale de la problématique du client. » La fonction d’interface entre les différents acteurs est également source d’intérêt : « Notre rôle est d’appuyer à la fois les clients finaux mais aussi les techniciens qui maintiennent les installations. Nous pouvons intervenir également comme experts auprès des ingénieurs avantvente. »

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MARKETING © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• N°13 – RESPONSABLE MARKETING STRATÉGIQUE • N°14 – RESPONSABLE MARKETING OPÉRATIONNEL • N°15 – CHEF DE PRODUIT

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N°13 - Responsable marketing stratégique Responsable des études marketing, responsable marketing

Jeune cadre : entre 30 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur marketing

■ Directeur de la stratégie

■ Département marketing : - responsable marketing opérationnel - chef de produit

■ Département commercial

Relations fonctionnelles

■ Département juridique

■ Département communication ■ Département innovation et développement

■ Département normalisation © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

Responsable marketing stratégique

Le responsable marketing stratégique a pour mission de proposer des orientations de l’offre (produits ou services) en fonction des informations qu’il recueille sur l’évolution du marché (attentes des clients), sur la concurrence et compte tenu de la disponibilité des nouvelles technologies.

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RESPONSABLE LE POSTE Activités principales

Assurer une veille stratégique sur son marché ou ses produits • Mettre en place des outils et des modes de veille sur son marché ou son périmètre. • Réaliser une veille active sur les pratiques des concurrents. • Réaliser un « benchmark » sur les entreprises n’appartenant pas au secteur des télécoms mais rencontrant des problématiques similaires. • Assurer une veille sur les pratiques des entreprises du secteur sur le plan international.

Concevoir, mettre en place et réaliser des études spécifiques sur le marché des télécoms • Définir les besoins en études : études sur la concurrence (prix, produits, pratiques commerciales, etc.) et sur les attentes des consommateurs, études prospectives sur l’évolution du marché des télécoms. • Commander des études portant sur le périmètre sous sa responsabilité auprès de services internes ou de prestataires externes. • Définir la cible de l’étude. • Participer à l’élaboration du questionnaire. • Participer à la synthèse et à la conclusion de l’étude.

Analyser les données marché et mettre au point des recommandations • Analyser les données recueillies par la veille marché ainsi que les études menées. • Participer à la définition d’une prospective concernant le marché des télécoms (acteurs, attentes des clients, évolutions technologiques). • Élaborer des recommandations sur son périmètre en termes de développement produit (fonctionnalités, présentation, services associés, etc.) et développement de partenariat ; en vérifier la cohérence auprès des entités opérationnelles. • Présenter et vendre ces recommandations auprès de toutes les instances de décision (direction de la stratégie, comité de direction, etc.).

Participer à l’élaboration du marketing mix (packaging, prix, produit, promotion)

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Représenter l’entreprise lors de manifestations professionnelles • Participer à des groupements réunissant les professionnels des télécoms (observatoire des télécoms, réunions d’anciens des télécoms, etc.). • Participer à des forums et à des salons. • Établir des relations dans le cadre de partenariats sur des produits conjoints ou des opérations communes.

Activités éventuelles

Participer à l’initialisation du projet de développement du produit télécoms • • • •

Participer à l’élaboration du cahier des charges. Rédiger les objectifs. Définir les livrables et les services attendus. Définir les étapes du projet de développement.

Variabilité des activités Le rapport à l’innovation technologique est plus ou moins fort selon le secteur dont on est responsable marketing stratégique. La dimension technique est en effet plus forte dans les produits ou services des constructeurs. Si la dimension technique n’est pas absente dans le marketing stratégique des opérateurs, les conditions d’exercice du métier se rapprochent de celles de la grande distribution.

Exemple d’offre

■ Responsable coordination géomarketing H/F

Région parisienne

30 à 35 k€/an

Au sein de l’entité régionale support de la DED, service MOA du SIR, vous assurez la coordination géomarketing. Vous gérez l’ensemble des sujets liés au géomarketing : préconisations, sites lists et tenue d’un référentiel, reporting, plannings... Vous êtes en relation très étroite avec le SMI pour valider la stratégie marketing à trois ans, avec la DTE pour les études d’impact et les sujets d’ingénierie globale, et avec les six régions pour comprendre leur problématique. Des déplacements en région sont donc à prévoir. De formation ingénieur télécoms avec spécialisation en management de projets, vous avez une expérience opérationnelle ou terrain de plus de deux ans dans la gestion de projet. Source : Apec

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MARKETING

STRATÉGIQUE

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Recrutement chez les constructeurs : diplôme d’école supérieure de commerce ou double diplôme école d’ingénieurs/école supérieure de commerce. • Recrutement chez les opérateurs : écoles supérieures de commerce (HEC, Essec, Escp-EAP, EM Lyon, Edhec, ESC Rouen, Audencia, etc.).

• • • •

Chef de produit Chef de projet télécoms Responsable des partenariats Ingénieur en normalisation

Évolution professionnelle (P+1) Expérience

• Responsable marketing avec élargissement du périmètre • Directeur marketing

• Expérience requise de trois ans comme chef de produit, consultant en stratégie ou analyste stratégique.

Compétences

Exemple d’offre

• • • •

Très bonne connaissance du marché des télécoms. Connaissances générales sur les technologies télécoms. Maîtrise des techniques marketing et des outils d’étude. Maîtrise des pratiques commerciales et culturelles propres à chaque pays (cf. la dimension internationale des acteurs du marché). • Anglais courant nécessaire, en particulier chez les constructeurs compte tenu de la dimension internationale des acteurs du marché.

Personnalité • Esprit de synthèse et rigueur, car les flux importants d’information requièrent une capacité à identifier ce qui est pertinent pour son domaine. • Autonomie, car le responsable marketing stratégique doit être sans cesse force de proposition. • Curiosité et ouverture d’esprit pour permettre une veille efficace. • Excellent relationnel et goût pour les présentations afin d’assurer la mise en œuvre des recommandations au sein de l’entreprise.

■ Chargé de marché H/F

Hauts-de-Seine

46 k€/an

Opérateur de radiocommunications professionnelles en croissance très rapide, filiale d’un groupe international, renforce son équipe marketing stratégique. Dans le cadre du lancement de son offre numérique, vous identifiez et analysez les segments de marché et les cibles correspondantes dans un but de valorisation et de qualification. Puis vous construisez la stratégie et les argumentaires de vente afin de préparer les équipes commerciales à des techniques de vente ciblées. Enfin, vous analysez le rendement de ce plan de segmentation et remontez les besoins exprimés en produits et services. Idéalement, votre double formation école de commerce et d’ingénieurs est complétée par quatre à sept ans d’expérience dans les télécoms et plus particulièrement dans le monde du mobile. Vous maîtrisez l’analyse concurrentielle et les techniques de segmentation, géomarketing et positionnement. Anglais nécessaire (participation aux groupes de travail européens). Source : Apec

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RESPONSABLE

M A R K E T I N G S T R AT É G I Q U E

TÉMOIGNAGE ■ Mireille Poggi

Responsable marketing moyens de paiement et mobile commerce chez SFR « Le responsable marketing stratégique, un rôle de lobbyiste en interne, plus qu’un simple métier d’études. » Après un DESS relations internationales et un DEA de géopolitique, Mireille Poggi suit un mastère à HEC. Elle entre en 2000 chez SFR en tant que chef de produit. Le domaine des télécoms est alors en plein boom et représente à ses yeux le secteur dynamique par excellence. Au-delà de l’attraction et de l’intérêt, la moyenne d’âge très jeune des entreprises du secteur finit par la convaincre. Son poste de chef de produit marketing offres prépayées et rechargement la conduit trois ans plus tard à postuler à un poste de responsable marketing stratégique. L’aspect pluridisciplinaire l’attire particulièrement dans cette fonction à responsabilités : « La diversité des interlocuteurs, la grande variété des disciplines et problématiques à traiter rend ce poste particulièrement intéressant. » C’est un métier tourné vers l’innovation, la nouveauté. « La composante défrichage est également source de motivation ; les télécoms sont un secteur en perpétuelle évolution, les nouveautés et les innovations sont constantes avec toujours en point de mire la satisfaction client par les services offerts. » L’élaboration et la présentation de recommandations en matière d’orientations stratégiques prennent une part importante du temps d’un responsable marketing stratégique. Ses attributions lui permettent de participer à l’élaboration de la stratégie sur son domaine d’application propre et concourent à la cohérence de la stratégie globale de l’entreprise. Néanmoins, même si les études restent une partie essentielle du travail du responsable du marketing stratégique, ce dernier ne peut rester « enfermé dans son bureau à faire des études ou des projections à cinq ans. On a l’habitude de sousestimer la dimension relationnelle du poste. Néanmoins, si on ne parvient pas à convaincre les décideurs en interne des orientations proposées, à quoi auront servi ses études ? » Mais son activité de lobbying ne s’arrête pas là. La qualité des informations recueillies auprès des autres directions ainsi que les orientations du secteur dans son domaine sont autant de données structurantes qui ont des conséquences sur les résultats et la qualité de son travail : « Pour obtenir la bonne information, au bon niveau et au bon moment, il faut faire preuve d’à-propos dans ses interventions, par exemple en sachant se rendre visible en interne, faire savoir que

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l’on est là et vendre l’idée de mettre systématiquement le responsable marketing stratégique dans les circuits d’information. Ainsi, il peut exercer une veille efficace. » C’est donc un poste tourné avant tout vers les autres. Le niveau des interlocuteurs et le caractère stratégique des informations que l’on manipule rendent ce métier particulièrement intéressant. « C’est pourquoi il faut avoir le goût du contact, parler en public, aimer ses produits pour les défendre efficacement. »

Exemple d’offre

■ Responsable marketing H/F

Métropole lilloise

50 k€/an

Notre agence du Nord-Pas-de-Calais compte plus de 1,1 million de clients sur les marchés « grand public et professionnels ». Le département marketing est majeur dans le développement du business sur ces deux marchés, dans l’efficacité des actions commerciales et de la communication commerciale. Vous développerez le marketing stratégique : connaissance marchés, segmentations, veille concurrentielle, stratégies de vente par canaux de distribution. Vous développerez le plan marketing de l’agence. De formation supérieure avec une expérience confirmée dans ce domaine dans une entreprise de services, vous êtes force de proposition. Source : Apec

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5-3 – Marketing

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers

• N° E1 – Chargé d’études marketing ■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

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N°14 - Responsable marketing opérationnel Responsable marketing

Jeune cadre : entre 30 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€

Qui recrute ?

■ Constructeurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur marketing

■ Département commercial

Relations fonctionnelles

■ Opérateurs

■ Département innovation et développement

■ Département marketing : - responsable marketing stratégique - chefs de produit

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Responsable marketing opérationnel

Le responsable marketing opérationnel a pour rôle de décliner et de mettre en œuvre les recommandations du marketing stratégique pour maintenir et développer le chiffre d’affaires de l’entreprise.

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RESPONSABLE LE POSTE Activités principales

Participer à l’analyse des tendances du marché en collaboration avec le marketing stratégique • Analyser les différents produits concurrents sur le marché. • Étudier l’offre de services disponibles : SMS, produits par téléphone… • Identifier les recommandations du marketing stratégique à mettre en place.

Participer à l’élaboration du marketing mix • • • •

Définir le prix et le positionnement du produit. Établir les fonctionnalités du produit. Élaborer le packaging du produit. Identifier et établir les partenariats par pays et initier d’autres modes de promotion.

Élaborer le contenu et les supports de communication relatifs à ses produits ou ses marchés • Décliner les recommandations en termes d’image définies par l’entreprise sur les produits ou les marchés. • Élaborer les outils d’aide à la vente et des supports de présentation des produits : packaging, présentations interne et externe, présentation Internet.

Définir et suivre des plans d’actions marketing • Définir des objectifs de pénétration des offres par marché et par cible. • Définir les moyens à mettre en œuvre dans le cadre d’un budget. • Suivre le déroulement du plan d’action. • Définir des actions correctives.

Représenter l’entreprise auprès de clients, partenaires, professionnels du secteur • Organiser la représentation de l’entreprise lors de manifestations professionnelles (congrès, forums, salons). • Préparer ou coordonner la préparation des supports de communication en lien avec la politique de communication globale de l’entreprise. • Élaborer et suivre les plannings des intervenants au sein de manifestations professionnelles.

Conseiller les opérationnels (notamment les équipes de vente ou les entreprises clientes) • Apporter un conseil pour l’animation des forces de vente sur les produits ou les marchés. • Organiser des opérations commerciales en collaboration avec les équipes de vente.

Variabilité des activités Variabilité des activités • La dimension internationale est plus ou moins importante selon l’organisation de l’entreprise, notamment entre un constructeur et un opérateur, ce dernier étant centré sur le marché national. • La dimension technique peut être plus ou moins importante également selon la complexité des produits. La technicité des produits est plus importante chez un constructeur que chez un opérateur. • Selon la taille et l’organisation de l’entreprise, le responsable marketing opérationnel peut avoir des responsabilités de management d’équipe.

Suivre les ventes et coordonner le reporting des équipes commerciales • Recueillir et centraliser les informations transmises par les forces de vente ou toute entité de l’entreprise. • Vérifier l’efficacité des opérations mises en place (taux de transformation…). • Analyser et assurer le suivi des résultats par rapport aux objectifs. • Élaborer des recommandations et mettre en place celles qui concernent le marketing.

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MARKETING

OPÉRATIONNEL

LE PROFIL Diplômes

LA MOBILITÉ Postes précédents (P-1)

• Pour les constructeurs : ingénieur télécoms suivi d’un MBA ou d’une spécialisation marketing. • Pour les opérateurs : école supérieure de commerce, option marketing.

Expérience

• Chef de produit • Ingénieur commercial • Ingénieur développement ayant suivi une formation marketing

Évolution professionnelle (P+1)

• Une expérience de trois à cinq ans est requise dans le marketing, dans un poste technique ou de vente.

• Directeur marketing • Responsable du développement d’un marché

Compétences • Très bonnes connaissances du secteur des télécommunications. • Connaissances des technologies télécoms. • Maîtrise des outils et des techniques de communication et de présentation. • Connaissance des outils marketing. • Anglais indispensable notamment chez des constructeurs internationaux.

Personnalité • Esprit d’équipe et bon relationnel, car le poste de responsable marketing nécessite un travail en équipe et de nombreuses relations au sein de l’entreprise. • Esprit critique pour être en mesure de prendre de la distance par rapport aux informations reçues et d’évaluer les scénarios retenus.

Exemple d’offre

■ Directeurs marketing opérationnel H/F

Normandie

45 à 60 k€/an

Opérateur télécoms recherche pour chacune de ses deux agences grand public en Haute et Basse-Normandie (550 personnes/agence) un directeur marketing opérationnel pour développer la présence de l’entreprise sur son marché. Rattaché au directeur d’agence, vous contribuez au développement du CA en définissant les actions marketing de fidélisation et de prospection auprès de nos trois réseaux de distribution. Vous dirigez une équipe de 30 personnes et vous avez la responsabilité de la conception, de la mise en œuvre et de l’évaluation du plan marketing, en relation étroite avec les clients et les forces de vente. Vous accompagnez les activités opérationnelles de ventes par la mise en place d’actions commerciales terrain. Formation commerciale supérieure (type ESC), vous possédez cinq à dix ans d’expérience professionnelle en marketing (chef de produit) et/ou commercial (responsable de vente) dans le secteur de la vente grand public. Manager, vous avez des capacités d’anticipation et un sens de l’analyse et communication. Source : Apec

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RESPONSABLE

M A R K E T I N G O P É R AT I O N N E L

TÉMOIGNAGE ■ Elie Bensaci

Exemple d’offre

Responsable produit marketing, localisation des mobiles dans les réseaux GSM et UMTS sur la zone Europe chez Nortel Networks « Le responsable marketing opérationnel, un appui aux hommes de terrain. » Elie Bensaci, d’origine canadienne et ingénieur de formation, a commencé sa carrière chez Nortel au Canada comme ingénieur développement. Très vite, il est attiré par des postes tournés davantage vers le client. C’est pourquoi, après cinq ans à des postes techniques, il entreprend un MBA orienté high tech au Canada à temps partiel, financé par son employeur Nortel Networks. Il achève ce MBA en France à l’École des ponts et chaussées, et rejoint la direction marketing pour prendre en charge la responsabilité de produits.

■ Chef de projets marketing opérationnel H/F

Seine-et-Marne

32 à 40 k€/an

Premier câblo-opérateur privé en Europe - 700 collaborateurs en France. Au sein de la direction marketing opérationnel, vous êtes en charge de la définition, de la mise en œuvre et du suivi d’actions et projets marketing. En lien avec les différents services de la société, vous réalisez des actions de communication en vue de la fidélisation des abonnés et du recrutement de prospects. Formation supérieure en communication ou type ESC avec une expérience professionnelle similaire de cinq à sept ans, idéalement en marketing direct. Vous parlez anglais couramment et maîtrisez les outils informatiques. Dynamique et organisé, vous êtes autonome et force de proposition. Déplacements ponctuels en France ou en Europe. Source : Apec

Le rôle du responsable marketing opérationnel dans ce type d’organisation internationale est d’assurer un relais entre les opérationnels sur les terrains et le marketing stratégique : « En effet, le marketing opérationnel de Nortel est réparti entre les “products managers” et les “accounts managers”. » «Les accounts managers, spécialisés par zone géographique, sont des sortes de facilitateurs ou de relais des opérations notamment dans les relations avec les acteurs locaux : leur rôle est à la fois commercial et marketing. La mission du responsable marketing produit est alors d’agir comme référent produit pour tous les accounts managers à travers le monde. » « L’autonomie dont je dispose ainsi que les contacts directs avec les clients sont les aspects les plus intéressants de mon poste. » C’est un métier qui permet aux responsables marketing opérationnel d’accompagner les accounts managers ou les commerciaux directement chez les clients. « C’est également un poste très ouvert en interne et qui nécessite de constantes relations avec le reste du groupe : accounts managers, commerciaux, clients, marketing stratégique, etc. » « Un très bon relationnel et une force de persuasion sont par conséquent nécessaires pour s’assurer l’information nécessaire et le bon niveau d’interlocuteurs en dehors de relations hiérarchiques. L’aspect relationnel tient également une part importante pour savoir saisir les opportunités de développement professionnel. »

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À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5.3 – Marketing

■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

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N°15 - Chef de produit (produit/service) Ingénieur produit, chef de groupe produit, chef de produit marketing industriel

Jeune diplômé : entre 30 et 45 k€ Jeune cadre : entre 45 et 55 k€

Qui recrute ?

■ Constructeurs

■ Opérateurs

Rattachement hiérarchique

■ Directeur produit marketing industriel

■ Chef de groupe produit

Relations fonctionnelles

■ Responsable marketing

■ Département marketing : - autres chefs de produit - responsable marketing stratégique - responsable marketing opérationnel

■ Département innovation et développement ■ Département commercial ■ Département communication

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Chef de produit (produit/service)

Le chef de produit veille, pour le ou les produits dont il a la charge, à ce que l'entreprise élabore et propose à ses clients une offre adaptée en termes de contenu, de prix et de disponibilité, tout en conciliant les exigences de l'entreprise et celles de son marché. En outre, il a pour mission d'assurer la croissance de son ou ses produits en termes de revenus ou de parts de marché.

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CHEF

DE

PRODUIT

LE POSTE Activités principales

Analyser le marché • Analyser, en collaboration avec le marketing stratégique et la direction commerciale, les attentes des prospects/ clients (opérateurs), le volume et la segmentation du marché (opérateurs historiques/ nouveaux opérateurs, normes technologiques applicables selon la région du monde, vivacité de la concurrence sur le marché du client). • Analyser la concurrence, avec le marketing stratégique et la direction commerciale : forces et faiblesses en termes de performance technique, de fonctionnalité et de prix.

Assurer une veille technologique • Surveiller, notamment grâce à des études qualitatives et quantitatives et en relation avec les directions R&D et technique, les évolutions technologiques ainsi que les évolutions de standardisation. • Détecter les ruptures technologiques majeures. • Analyser et évaluer les différentes technologies en termes de performance technique, de maturité, de pérennité, de compatibilité. • Prévoir l'introduction des évolutions technologiques sur le marché et anticiper leur impact.

Coordonner la promotion et suivre la vente du produit ou du service • Définir et mettre en œuvre, avec la direction de la communication, tout type d'actions visant à promouvoir le produit ou le service : actions publicitaires, supports promotionnels, partenariats… • Élaborer un budget de promotion du produit ou du service. • Assurer la promotion interne du produit ou du service ainsi que la formation des forces de vente (offres, commercial). • Suivre l'évolution des ventes et prendre en compte les remarques des commerciaux.

Activités éventuelles

Assurer la gestion de projet • Assurer l'interface entre les différents intervenants pour définir et développer l'offre: équipes techniques, ingénieurs d'affaires, prestataires. • Organiser et gérer les moyens humains nécessaires au développement et à la promotion du produit ou du service.

Manager une équipe Définir et concevoir une offre • Définir une offre de produits (par exemple, réseaux mobiles, routeurs, commutateurs…) ou de services qui soit adaptée à la demande du marché et compétitive en termes de prix, performance, fonctionnalité et pérennité. • Packager l'offre produit en élément vendable (configuration, options : matériel ou logiciel…). • Faire réaliser par la direction technique des études de faisabilité concernant les produits ou les services. • Bâtir et suivre un business plan du produit et des services associés, à partir des éléments d'analyse du marché (parts de marché, volumes, prix) et des coûts de développement. • Analyser et optimiser les produits ou services au regard des contraintes propres à l'entreprise (ressources, coût, rentabilité : organisation de la production, sous-traitance, image de l'entreprise), et en fonction de la demande du marché. • Adapter en permanence les produits et services à l'évolution et aux opportunités du marché. • Élaborer une stratégie de développement des produits ou services : prix, promotion, etc. • Définir, avec les directions opérationnelles, des services associés à l'offre principale : installation, optimisation et maintenance des réseaux, formation des opérateurs, etc.

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• Organiser le travail de son équipe et répartir la charge de travail entre les collaborateurs. • Former les collaborateurs. • Animer l'équipe. • Assurer la gestion du budget de l'équipe.

Variabilité des activités En fonction du niveau de technicité des produits ou des services vendus par l'entreprise, l'accent peut être mis soit sur les activités techniques, soit sur les activités marketing/ commerciales. Ainsi, plus le produit sera technique, plus cette fonction se centrera sur la « définition et la conception de l'offre » (les parties « analyses de marché » et « veille technologique » seront alors sous-traitées au marketing stratégique, tandis que la « promotion du produit » sera réalisée par le marketing opérationnel). Moins le produit sera technique, plus la fonction de chef de produit prendra en charge l'intégralité des activités décrites.

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(PRODUIT/SERVICE) LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• Double formation : diplôme d'ingénieur télécoms et troisième cycle d'économie, de marketing, de gestion ou école supérieure de commerce. • Diplôme d'école supérieure de commerce

Expérience En moyenne, trois à cinq ans d'expérience dans la vente ou en recherche/veille technologique sont nécessaires pour accéder à ce métier. Le type d'expérience requis varie en fonction du produit ou du service, mais aussi selon que le poste comporte ou non une mission managériale (chef de groupe).

Compétences • Très bonne connaissance du métier des télécoms et du marché. • Maîtrise des techniques de marketing. • Maîtrise des techniques de gestion de projet. • Anglais courant, afin de ne pas limiter le développement du produit à un marché francophone.

• • • • • • • • •

Ingénieur spécifications techniques Ingénieur d'affaires Chef de projet technique Chef de projet R&D Chargé d'études marketing Ingénieur commercial Ingénieur normalisation Ingénieur développement composants Ingénieur avant-vente

Évolution professionnelle (P+1) • • • • • • •

Chef de groupe produit industriel Directeur produit marketing industriel Responsable des offres Ingénieur d'affaires Responsable marketing stratégique Responsable marketing opérationnel Directeur de recherche et développement

Exemple d’offre

■ Chef de produit junior H/F

Région parisienne

Personnalité • Force de persuasion, pour convaincre ses interlocuteurs de la qualité de l'offre proposée. • Qualités relationnelles, afin de jouer un rôle d'interface efficace avec les différents intervenants sur le projet. • Analyse, écoute et observation, pour comprendre et anticiper les besoins du marché.

35 à 45 k€/an

Société high tech en pleine expansion spécialisée en haut débit. Vos missions : gérer et développer une gamme de produits au niveau international, recueillir et analyser les informations des marchés concernés (concurrence, technologie émergente), proposer et planifier les actions de marketing dans le respect des législations en vigueur dans chaque pays et des attentes spécifiques de chaque client, coordonner l'action de l'ensemble des fournisseurs extérieurs (presse spécialisée, etc.). Issu(e) d'une formation supérieure de type école d'ingénieurs ou ESC avec une spécialisation en marketing, vous avez acquis une expérience de deux à trois années de la fonction dans le secteur des NTIC sur des produits techniques. La connaissance du secteur des télécommunications ou de l'électronique est souhaitée. Source : Apec

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CHEF

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DE PRODUIT

(PRODUIT/SERVICE)

TÉMOIGNAGE ■ Jérôme Andres

Chef de produit marketing industriel chez Alcatel « La fonction de chef de produit marketing chez un constructeur télécoms implique d'accepter de travailler quotidiennement dans un environnement à forte dimension internationale et très incertain. » Après des études d'ingénieur appliquées aux télécommunications, Jérôme Andres commence sa carrière au sein d'une société de prestation de services. Grâce à ce premier emploi, il a l'occasion de conduire une mission d'assez longue durée au sein d'Alcatel, comme développeur logiciel puis comme chef de projet technique dans la branche stations terriennes pour réseaux satellite. Après plusieurs mois dans cette fonction, Alcatel l'embauche sur ce même poste de chef de projet, il quitte alors son statut de prestataire pour intégrer Alcatel en tant que salarié. « Profitant des opportunités de mobilité interne proposées par le groupe, j'ai ensuite intégré la branche réseaux radio mobiles comme ingénieur système chargé de standardisation et de veille technologique. Après une année et demie passée dans cette fonction, j'ai pu à nouveau évoluer et j'occupe actuellement un poste de chef de produit marketing industriel. » La réussite du produit dépend de nombreux paramètres externes que le chef de produit ne peut pas directement maîtriser. « Sans s'inscrire dans une logique pessimiste, il convient de garder à l'esprit que le produit sur lequel on a travaillé pendant plusieurs mois peut ne pas rencontrer précisément le succès escompté, soit parce qu'une autre technologie est apparue entre-temps, soit parce que la compétition s'avère plus forte que prévue. »

En l'espèce, la capacité du chef de produit à adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs est primordiale, notamment lorsqu'il s'adresse à des non-initiés et qu'il doit tenter de vulgariser les aspects techniques du produit. En termes de profil enfin, les « amoureux » de la technique pure risquent de ne pas trouver une totale satisfaction dans ce poste qui nécessite de « s'interroger en permanence sur l'intérêt du produit et la satisfaction de ses futurs clients plutôt que sur ses dimensions techniques. »

Exemple d’offre

■ Chef de produit marketing télécoms H/F

Région parisienne

30 à 45 k€/an

Société high tech en pleine expansion spécialisée en haut débit. Vos missions : gérer et développer une gamme de produits au niveau international, recueillir et analyser les informations des marchés concernés (concurrence, technologie émergente), proposer et planifier les actions de marketing dans le respect des législations en vigueur dans chaque pays et des attentes spécifiques de chaque client, coordonner l'action de l'ensemble des fournisseurs extérieurs (presse spécialisée, etc.). Issu(e) d'une formation supérieure de type école d'ingénieurs ou ESC avec une spécialisation en marketing, vous avez acquis une expérience de deux à trois années de la fonction dans le secteur des NTIC sur des produits techniques. La connaissance du secteur des télécommunications ou de l'électronique est souhaitée. Source : Apec

À voir aussi

Le chef de produit doit donc savoir accepter les échecs et rebondir en adoptant des stratégies de contournement pour pouvoir s'adapter aux évolutions permanentes d'un marché très concurrentiel. Par ailleurs, il doit développer des compétences en communication car la reconnaissance du produit passe notamment par les qualités relationnelles et le capital d'image du chef de produit. Ce dernier doit donc avoir conscience de l'importance de la communication tout au long de la vie commerciale du produit : dès son développement (en interne afin de justifier auprès des équipes de développement l'orientation donnée au produit) ; puis à l'égard des équipes commerciales afin de leur donner « l'envie » de le vendre ; et enfin, à destination des prospects et clients, à travers des opérations de marketing suffisamment pertinentes.

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■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 5-3 - Marketing

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers

• •

N° 13 - Électronique, équipements électriques N° 27 - Télécoms

■ Le référentiel des métiers cadres



Les métiers des fonctions commerciale et marketing Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

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OPÉRATIONS/INSTALLATION/ MAINTENANCE © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• N°16 – ARCHITECTE RÉSEAU • N°17 – ACHETEUR TÉLÉCOMS • N°18 – INGÉNIEUR MAINTENANCE RÉSEAU • N°19 – INGÉNIEUR DE CONSTRUCTION RÉSEAU

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N°16 - Architecte réseau Concepteur réseau, urbaniste de réseau télécoms

L'architecte réseau conçoit, adapte et dimensionne les éléments du réseau de télécommunications d'une entreprise ou d'un opérateur, en fonction des exigences de service (débit et sécurité notamment) fixées par ses clients (internes ou externes) et suivant les contraintes de compatibilité des éléments de réseau (matériels et logiciels) dont il peut disposer et des éléments terminaux à desservir (en voix, données, images). Il doit également veiller au respect des coûts fixés par son entreprise ou son client.

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Opérateurs

■ Administrations publiques

■ SSII spécialisées dans les télécoms

■ Grandes entreprises utilisatrices

■ Direction des systèmes d'information dans les groupes et les grandes entreprises

■ Directeur technique chez les opérateurs

■ Direction des systèmes d'information

■ Directions opérationnelles utilisatrices des réseaux

■ Direction des études informatiques

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Architecte réseau

Jeune cadre : entre 35 et 55 k€ Cadre confirmé : entre 55 et 80 k€

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ARCHITECTE LE POSTE Activités principales

Diagnostiquer la nature et les volumes de communication à assurer. Pronostiquer les besoins futurs • Analyser avec les clients les besoins actuels de télécommunications (natures, volumes, fonctionnalités). • Consolider et synthétiser les besoins exprimés. • Définir des hypothèses de progression du trafic.

Variabilité des activités L'architecte réseau peut encadrer une équipe d'ingénieurs réseau.

Exemple d’offre

■ Responsable service ingénierie radio H/F

Ouest parisien

Élaborer un projet d'architecture • Construire une maquette technique, incluant les options et les évolutions en fonction des volumes à servir. • Réaliser une évaluation économique. • Présenter le projet accompagné des adaptations (technique, économique) aux décideurs (maîtres d'ouvrage).

Réaliser un appel d'offres et constituer une équipe projet • Superviser la rédaction d'un appel d'offres, préciser les caractéristiques fonctionnelles et de service du réseau à construire et/ou adapter. • Recevoir, analyser et sélectionner des offres. • Constituer l'équipe projet (incluant des ingénieurs systèmes et réseaux ainsi que, le cas échéant, des ingénieurs sécurité).

60 à 70 k€/an

Cet opérateur télécoms apporte une offre complète de services pour les particuliers, entreprises et collectivités locales. Vous managez l'équipe ingénierie radio composée de douze personnes. Vous définissez la planification du réseau d'accès radio, déterminez le plan de déploiement du réseau, le paramétrage, les modes opératoires et les règles d'ingénierie et de dimensionnement, et coordonnez l'intégration des nouvelles fonctionnalités des équipements. Diplômé d'une école d'ingénieurs en télécommunications, vous avez une expérience acquise en ingénierie radio chez un opérateur, un constructeur d'équipements ou une société de conseil. Une expérience opérationnelle en déploiement ou en optimisation de réseau serait appréciée. Connaissance des protocoles et normes GSM, GPRS, UMTS ou CDMA. Solide expérience du management. Source : Apec

Piloter la construction du réseau • Répartir les tâches entre les intervenants au projet (équipe système et réseau, opérateurs et sous-traitants). • Organiser et contrôler l'avancement des travaux. • Prendre en compte progressivement les aléas techniques et ajuster des solutions. • Préparer et superviser (avec les clients) des opérations de réception (recette) fonctionnelle et technique du réseau.

Superviser les performances de service du réseau • Élaborer et mettre en place des instruments de surveillance du fonctionnement du réseau. • Mettre à jour les spécifications fonctionnelles et techniques. • Superviser la maintenance.

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RÉSEAU LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• École d'ingénieurs spécialisée en télécoms.

Expérience Une expérience de cinq années est nécessaire dans des activités de système et de réseau.

Compétences

• • • •

Ingénieur spécialisé dans les réseaux ou le système Chef de projet sur la mise en place d'un réseau Architecte logiciel ou matériel Ingénieur spécialisé dans les questions de sécurité ayant une expérience dans la conduite de projet • Ingénieur maintenance réseau • Ingénieur de construction de réseau

Évolution professionnelle (P+1)

• Connaissances approfondies en ingénierie et dimensionnement des systèmes et des réseaux. • Connaissance étendue d'environnements diversifiés de télécommunications (protocoles, normes…). • Maîtrise des outils de suivi économique d'un projet. • Maîtrise des techniques de conduite de projet. • La maîtrise de l'anglais est nécessaire chez des employeurs de dimension internationale. L'architecte réseau est en effet amené à superviser des projets sollicitant des réseaux hétérogènes dont les exploitants travaillent dans une autre langue que le français.

• Fonction de direction au sein d'une entité informatique (DSI)

Personnalité • Grande maturité alliée à un bon discernement des enjeux liés à la construction d'un réseau de télécommunications. • Pédagogie et autorité, pour à la fois convaincre les décideurs et conduire des projets souvent complexes. • Vision et ténacité, l'horizon de l'architecte de réseau étant souvent à moyen ou long terme. • Goût prononcé pour la veille technologique, car l'architecte de réseau doit en permanence maintenir sa connaissance de l'état de l'art.

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ARCHITECTE

RÉSEAU

TÉMOIGNAGE ■ Pierre Duballet

Architecte réseau à l'Unedic, basé à Lyon « L'architecte réseau travaille au quotidien en relation avec les principaux acteurs de la DSI, auprès de laquelle il est chargé d'exprimer les attentes de services tels que les perçoivent ou les anticipent les clients internes. Si son rôle est technique, il doit donc être au fait des réalités de l'entreprise ou de l'organisation dont il doit anticiper les développements informatiques. » Pierre Duballet est ingénieur chimiste de formation et a poursuivi une thèse de docteur ingénieur. Les faibles débouchés offerts aux chimistes et, à l'inverse, la demande importante sur des profils d'informaticiens l'ont conduit en 1976 à se réorienter. Après une rapide formation à la programmation, il a évolué de l'assurance (comme analysteprogrammeur dans une compagnie américaine) à la construction de matériels agricoles (chef de projet chez International Harvester), et de l'industrie chimique (encore aux études chez Hoechst) à la grande distribution (entre systèmes et applicatifs pour Intermarché). Il entre enfin à l'Unedic en 1982 pour prendre en charge une fonction d'ingénieur système sur matériels IBM, puis la responsabilité de l'exploitation. Aujourd'hui, Pierre Duballet assure la fonction d'architecte réseau et sécurité au sein de la maîtrise d'ouvrage architecture à la DSI, c'est-à-dire la représentation des attentes et des intérêts des clients dans le domaine des réseaux, déployés aujourd'hui sur l'ensemble du territoire national, DOM compris. Le métier d'architecte réseau requiert une bonne connaissance de l'entreprise : « Il est certain que la diversité de mes expériences antérieures m'est un atout tous les jours pour comprendre les préoccupations et les attentes de mes interlocuteurs, qu'il s'agisse de problèmes financiers, humains ou logistiques. Cette large vision de l'entreprise est aussi un attrait réel de la fonction que j'occupe. Les sollicitations des clients internes peuvent être nombreuses. Le rôle de l'architecte réseau est alors d'expliquer, de rassurer, d'écouter et de comprendre. » Il est souvent amené à travailler de concert avec le département des études pour trouver des solutions aux problèmes techniques soulevés par le client ou par l'évolution des caractéristiques techniques du réseau.

L'activité de veille et d'études est un aspect fondamental du métier d'architecte réseau : « La veille ne doit pas se relâcher. En effet, les évolutions sont très rapides et il est important de bien choisir ses sources et de les étudier sérieusement. Je prends mes sources d'études auprès des meilleurs praticiens pour trouver chez eux les bonnes idées pour mon entreprise. Je peux éventuellement faire appel à des experts. » «Le rythme rapide des évolutions rend ce métier parfois difficile, épuisant à certains égards, mais c'est ce qui fait que cette fonction est passionnante et également très stimulante.»

Exemple d’offre

■ Ingénieur réseaux mobiles H/F

Paris (75)

38 à 53 k€/an

Filiale d'un groupe international de services et produits en réseaux de téléphonie mobile, nous recherchons un ingénieur réseaux mobiles. Vous aurez en charge le RF design et planning, l'étude des bilans de liaison, le dimensionnement, la sélection de sites, la planification de la fréquence et des voisinages, la planification des scrambling codes, l'analyse des mesures de drive tests et l'optimisation des paramètres RF. De formation bac + 4/5 en ingénierie télécoms, vous avez une expérience significative du RF design, RF planning et RF optimisation des réseaux GSM, GPRS et UMTS. Bonne connaissance des outils tels que Planet, NPS/X, Asset, TEMS et Actix requise. Anglais courant indispensable. Source : Apec

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 9-5 - Systèmes, réseaux, data

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers



N° 27 - Télécoms Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

L'architecte réseau a en outre un rôle de conseil auprès du directeur des systèmes d'information. Ses recommandations sont à la fois d'ordre « technique, économique, stratégique (l'évolution de nos services aux usagers par exemple), fonctionnels (les préoccupations de sécurité étant grandissantes). »

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N°17 - Acheteur télécoms Responsable des achats en télécoms

L'acheteur télécoms assure la responsabilité des achats en télécommunications (matériels et services). À ce titre, il garantit l'obtention des meilleures conditions en matière de qualité, coûts, délais et participe activement à la maîtrise des coûts.

Jeune cadre : entre 30 et 45 k€ Cadre confirmé : entre 45 et 75 k€

■ Constructeurs

Rattachement hiérarchique

Relations fonctionnelles

■ Opérateurs

■ Directeur des achats

■ Responsable télécoms

■ Département marketing

■ Département financier

■ Département innovation et développement

■ Département commercial

■ Département juridique

■ Équipes opérations/ installation/maintenance

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Acheteur télécoms

Qui recrute ?

■ Grandes entreprises utilisatrices

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ACHETEUR LE POSTE Activités principales

Participer à l'élaboration de cahiers des charges • Collecter et identifier les besoins de l'entreprise sur un produit ou un service télécoms à la demande de la direction générale, de la direction des achats ou du marketing : - avec les équipes techniques, - à partir d'études de marché réalisées notamment par les équipes marketing. • Traduire avec les équipes techniques ces besoins en spécifications. • Définir les modalités de l'appel d'offres.

Sélectionner les destinataires de l'appel d'offres (opérateurs, constructeurs…) • Assurer une veille technologique (produits et services) et économique (nouveaux acteurs du marché, rapprochements…). • Constituer et développer un réseau de fournisseurs et de prestataires dans le domaine des télécoms. • Rencontrer et échanger régulièrement avec les différents acteurs du secteur.

Négocier les meilleures conditions avec les fournisseurs • Établir des critères de sélection du prestataire ou du fournisseur. • Examiner les réponses parvenues. • Sélectionner le meilleur fournisseur à la lumière des critères déterminés. • Déterminer les objectifs de la négociation et définir la stratégie appropriée pour les atteindre. • Entamer les négociations afin de garantir : - les meilleures conditions tarifaires, - la meilleure qualité des produits ou services achetés, - le respect des délais de livraison ou d'exécution des services.

Assurer le suivi des contrats • Contribuer au traitement des litiges pouvant intervenir au cours de la durée d'exécution du contrat. • Assurer un suivi des stocks (produits) ou des prestations (services). • Participer à la renégociation annuelle des clauses des contrats de sous-traitance.

Exemple d’offre

■ Acheteur réseaux H/F

Paris (75)

38 à 55 k€/an

Notre groupe de haute technologie aux assises internationales, fortement implanté sur le marché des télécommunications, de la défense et de la sécurité, recherche dans le cadre du développement de nouveaux produits un acheteur réseaux. Vous suivez en amont les projets comportant un potentiel d'achats externes auprès de fournisseurs majoritairement internationaux. Vous négociez l'achat de systèmes afin de constituer un catalogue commercial ou de répondre à des appels d'offres ponctuels. Vous veillez aux retombées industrielles des accords. Vous pilotez la gestion des produits dont l'achat est délocalisé en centre industriel. Doté d'une double formation ingénieur/achats, vous avez trois à cinq ans d'expérience de la négociation et la maîtrise des techniques actuelles d'achat. Vous avez des connaissances en télécoms et électronique. Déplacements à l'international. Anglais courant. Source : Apec

Participer à l'élaboration des contrats • Rédiger les contrats avec l'aide du service juridique et du service achats. • Transcrire fidèlement les conditions négociées en clauses du contrat.

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TÉLÉCOMS LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• DESS ou DEA de gestion, école supérieure de commerce ou d'ingénieurs complétée par une spécialisation achats (3e cycle ESSEC, IECS…). • ESAP. • Une spécialisation télécoms permet aux titulaires d'un diplôme d'école supérieure de commerce de mieux appréhender les aspects techniques des produits achetés.

• • • •

Acheteur industriel ou de services Ingénieur matériel (avec spécialisation achats) Ingénieur logiciel (avec spécialisation achats) Ingénieur support technique (avec spécialisation achats)

Évolution professionnelle (P+1) • Responsable achats télécoms • Responsable télécoms • Responsable des affaires extérieures et réglementaires

Expérience Ce poste est ouvert aux ingénieurs débutants (jeunes diplômés) pour des postes d'assistant acheteur et aux jeunes cadres (trois ans ou plus). L'expérience nécessaire varie en fonction du type de produits à acheter, de la taille de l'entreprise et des budgets en jeu.

Exemple d’offre

■ Acheteur télécom/telecom procurement

manager H/F Hauts-de-Seine

Compétences • Maîtrise des techniques de négociation et d'achat. • Bonne connaissance du monde des télécoms et bonne compréhension des produits et des services. • Connaissances juridiques nécessaires à l'élaboration du contrat. • Un bon niveau d'anglais est un atout, notamment dans le cadre des échanges avec les sous-traitants étrangers, toutefois un acheteur peut encore exercer son métier en ne possédant que des bases en anglais.

Personnalité • Capacité de résistance au stress compte tenu du montant des investissements. • Qualités relationnelles, car les échanges sont fréquents et l'acheteur doit cultiver des relations de confiance avec ses interlocuteurs. • Capacité d'analyse, car la réussite d'une négociation passe notamment par la compétence de l'acheteur à comprendre et à décoder les arguments de ses interlocuteurs. • Sens du business, car l'acheteur doit garder à l'esprit qu'il est au service d'un client final.

40 à 50 k€/an

La nouvelle entité de notre groupe vous propose la mission d'acheteur télécom/telecom procurement manager. Dans l'équipe en charge des études et appels d'offres télécoms, vous pilotez les relations avec les fournisseurs (opérateurs) tant dans les phases de négociation et contractualisation que dans la vie des contrats : contrôle du respect des engagements, application des pénalités. Vous basez vos actions sur les analyses comparatives chiffrées et fiables des fournisseurs potentiels selon les zones ou les pays, et développez avec eux un partenariat actif et vigilant. Bac + 4/5, école de commerce ou d'ingénieurs, junior avec fibre commerciale et expérience achats spécialement de prestations télécoms à haut niveau. Connaissance des technologies télécoms récentes + méthodologies modernes d'achat. Mobilité géographique requise. Bilingue anglais impératif. Source : Apec

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ACHETEUR

TÉLÉCOMS

TÉMOIGNAGE ■ Renaud Cazillac

Acheteur télécoms chez UNET MCI « La fonction d'acheteur télécoms est encore assez récente mais son développement devrait se poursuivre notamment dans les entreprises utilisatrices compte tenu du souci croissant de réduction de leurs coûts. » Le parcours professionnel de Renaud Cazillac est atypique dans le monde des acheteurs télécoms. En effet, après un diplôme universitaire en informatique, il a travaillé chez France Télécom pendant douze ans avant d'intégrer UNET pour y créer la fonction d'acheteur télécoms. L'acheteur télécoms a avant tout un rôle de conseil. À ce titre, « il doit pouvoir se positionner comme force de proposition notamment vis-à-vis des ingénieurs télécoms qu'il rencontre. C'est pourquoi il doit disposer d'une culture télécoms suffisante pour lui permettre notamment de comparer des produits ou services et de négocier des conditions. »

À voir aussi

■ La fiche Fonctions. Collection Métiers



N° 3-2 - Achats, logistique

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° A6 - Acheteur industriel

■ Les fiches Secteurs. Collection Métiers

• •

N° 13 - Électronique, équipements électriques N° 27 - Télécoms Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

L'acheteur télécoms, selon ses compétences et l'entreprise qui l'emploie, pourra être affecté soit en back office, soit en front office. « Cette organisation entre ceux qui veillent à la bonne exécution des contrats, suivent les divers indicateurs et traitent les factures d'une part, et ceux qui négocient les contrats d'autre part, permet de créer des binômes performants d'acheteurs alliant à la fois une certaine rigueur administrative et un vrai talent de négociateur. » Ces binômes permettent de pallier l'absence de profils détenant ces deux types de qualités. Le métier d'acheteur télécoms peut être un tremplin pour les jeunes diplômés. « On leur confie dans un premier temps des budgets relativement peu élevés afin qu'ils se familiarisent avec les techniques du métier et développent leur connaissance du secteur (produits et services). » L'apprentissage du métier comporte aussi la maîtrise des règles d'usage dans le secteur : « L'acheteur télécoms ne doit pas oublier qu'il exerce son activité sur un marché réglementé (licences…) et qu'à ce titre tout n'est pas négociable. » L'acquisition d'une culture juridique en droit des contrats est essentielle pour l'acheteur télécoms afin de mieux appréhender les subtilités que ses interlocuteurs pourraient insérer lors des négociations. « Cette culture est évidemment en grande partie le fruit de l'expérience. » Enfin, il convient de souligner que les acheteurs peuvent parfois rencontrer des difficultés avec les contrats rédigés en langue étrangère. Ils seront alors amenés à travailler de concert avec le service juridique de leur entreprise.

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N°18 - Ingénieur maintenance réseau Ingénieur d'exploitation et maintenance réseau, ingénieur supervision et analyse de réseau, responsable maintenance réseau

Jeune diplômé : entre 24 et 30 k€ Jeune cadre : entre 30 et 40 k€ Cadre confirmé : entre 40 et 50 k€

■ Opérateurs

Qui recrute ?

■ Grandes entreprises exploitant leur propre réseau

■ SSII spécialisées dans les télécoms

Rattachement hiérarchique

■ Direction du réseau

■ Responsable exploitation

Relations fonctionnelles

En externe ■ Partenaires et prestataires externes (équipementiers ou leurs sociétés de maintenance)

■ Autres opérateurs de télécommunications

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Ingénieur maintenance réseau

L'ingénieur maintenance réseau a pour missions de détecter les anomalies de fonctionnement du réseau, de les analyser et les diagnostiquer, de déclencher les travaux de remise en état ou de rétablissement des capacités prévues suivant les standards de fonctionnement de ce réseau (qualité de service très précisément définie).

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INGÉNIEUR LE POSTE Activités éventuelles

Activités principales

Relever, analyser et diagnostiquer les alarmes réseau • Relever et analyser les avis d'incident. • Analyser les circonstances et diagnostiquer la nature et l'origine de la panne ou du délestage. • Informer en retour la supervision de la nature du problème et des mesures à prendre. • Intervenir, le cas échéant, par les moyens de la télémaintenance (les consoles de pilotage des équipements et installations).

Définir les modalités d'une intervention de maintenance (matériel et/ou logiciel) • Définir l'urgence et les modalités d'intervention en liaison avec les prestataires (internes, externes) de la maintenance. • Planifier l'intervention et les moyens. • Fournir les consignes à l'équipe d'intervention.

Piloter l'équipe d'intervention et en contrôler les résultats • Intervenir sur site, si nécessaire, pour diriger les opérations. • Réunir les éléments d'information relatifs aux travaux effectués et aux constats opérés sur place. • Contrôler les résultats en liaison avec la supervision.

De plus en plus souvent, l'ingénieur maintenance réseau peut coupler cette fonction avec la supervision du réseau, voire plus rarement avec une fonction d'ingénieur construction de réseau.

Superviser le réseau • Piloter l'équipe de supervision chargée d'assurer en continu la surveillance des paramètres de fonctionnement du réseau et de relever les alarmes. • Adapter les outils de la supervision, en fonction des incidents. • Assurer une veille sur l'évolution des systèmes, en liaison avec l'équipe système.

Construire le réseau • • • •

Organiser un chantier de construction. Planifier le chantier. Superviser les travaux de déploiement du réseau. Organiser et suivre les opérations de recette.

Variabilité des activités En fonction de la complexité et de l'hétérogénéité des réseaux (fixes, mobiles, satellites, etc.), l'ingénieur maintenance sera plus ou moins dédié à cette activité, ou au contraire «polyvalent » construction et supervision.

Tenir à jour le livret d'incidents et documenter le problème identifié et l'intervention réalisée, concevoir le cas échéant une approche préventive du problème • Mettre en forme le procès-verbal d'intervention (date et détails de l'intervention) et archiver (« trouble picking »). • Mettre en perspective, une fois par semaine, les éléments du livret d'incident et repérer les problèmes récurrents. • Examiner l'opportunité d'une approche préventive des problèmes constatés. • Proposer, le cas échéant, une procédure systématique de prévention.

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MAINTENANCE

RÉSEAU

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Évolution professionnelle (P+1)

• DUT télécoms ou électronique. • École d'ingénieurs avec spécialisation télécommunications. • École d'ingénieurs télécommunications.

• • • •

Ingénieur construction de réseau Responsable télécoms Architecte réseau Ingénieur d'affaires

Expérience Le poste d'ingénieur maintenance réseau s'adresse à des cadres débutants comme à des cadres plus expérimentés.

Exemple d’offre

■ Responsable maintenance H/F

Haute-Savoie Compétences • Connaissances pointues en réseaux et télécommunications et, plus particulièrement, sur ce qui a trait à la transmission. • Connaissances en management des hommes (équipe de techniciens). • Des bases d'anglais technique sont nécessaires pour mieux appréhender les termes non traduits que l'ingénieur peut rencontrer sur les matériels.

Personnalité • Méthode et bonne capacité d'analyse, car l'ingénieur doit pouvoir interpréter rapidement les alarmes. • Résistance au stress, réactivité et sens du service, pour fournir une prestation de qualité à ses clients internes ou externes. • Disponibilité, car le travail de nuit ou durant le week-end est envisageable. • Facilités relationnelles pour résister à la pression des utilisateurs. • Autorité, afin de coordonner efficacement les interventions.

40 à 45 k€/an

Notre entreprise fabrique et commercialise des tubes électroniques de puissance pour l'émission radio-télévision, la HF industrielle et des tubes générateurs de rayons X pour le contrôle non destructif. Vous avez la responsabilité de la maintenance industrielle des équipements du site et des réseaux HT/BT et fluides. Vous assurez l'entretien préventif, curatif et correctif des équipements et réseaux en vous appuyant sur votre équipe (quinze personnes) et sur les sous-traitants. Force de proposition, vous êtes garant de la fiabilisation et de la pérennité des équipements et des réseaux dans un souci permanent d'optimisation des coûts. Ingénieur maintenance à dominante électromécanique, vous avez une expérience de cinq ans minimum et la connaissance d'un système de GMAO. Anglais nécessaire. Source : Apec

Exemple d’offre

■ Responsable domaine maintenance

télégestion H/F Yvelines

30 à 35 k€/an

Premier diffuseur européen de radio et de télévision. En charge du système d'exploitation de télégestion, vous serez amené à : planifier la maintenance en tenant compte des contraintes de ressources, de sécurité et de priorité ; commander les actions techniques ; intervenir dans les situations complexes ; apporter un soutien technique aux équipes ; proposer les actions de fiabilisation de systèmes de télégestion ; garantir la fiabilité du système d'information. De niveau bac + 3/4 en électronique ou BTS/DUT, avec une première expérience, vous avez des connaissances en télégestion, capacités d'animation d'équipe, aptitude au travail en hauteur, disponibilité pour des déplacements fréquents. Source : Apec

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INGÉNIEUR

MAINTENANCE RÉSEAU

TÉMOIGNAGE ■ Philippe Trocheris

Responsable maintien en condition opérationnelle (MCO) des réseaux fixes data chez Cegetel « Le maintien de tout réseau de télécommunications en condition opérationnelle est une fonction primordiale qui garantit aux utilisateurs la qualité de service qu'ils attendent. Cette exigence de qualité suppose une disponibilité de tous les instants et une organisation en équipe pour un fonctionnement 24 heures sur 24. » « Les réseaux data sont d'une complexité réelle », c'est ce qui justifie que l'activité de supervision des réseaux soit, dans ce cas particulier, prise en charge par des ingénieurs diplômés. Ceux qui composent l'équipe de Philippe Trocheris sont tous issus d'écoles d'ingénieurs télécommunications (INT, Brest, etc.) et ont accepté cette discipline particulière du fonctionnement par équipes successives, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C'est dire combien, suivant Philippe Trocheris, l'esprit de service doit se manifester en permanence, ainsi que « l'esprit d'équipe sans lequel le service dans son ensemble peut rapidement se dégrader. » Au début de chaque prise de service, c'est le rituel indispensable de la transmission des consignes qui permet la relève entre les deux ingénieurs, celui qui commence sa vacation et celui qui termine la sienne : le « status » actuel du réseau, les incidents signalés réglés ou en cours de solution. Chaque vacation est ensuite organisée au gré des incidents signalés par des alarmes, qui interrompent le déroulement des autres activités. « Il y a des jours, souligne Philippe Trocheris, où toute une série d'incidents va introduire un niveau élevé de perturbation dans le réseau. Le premier devoir de l'ingénieur, dans ces moments-là, c'est de garder son sang-froid. »

Il faut ensuite superviser les interventions, en relation avec les équipes chargées de les conduire. Tout cela pouvant être opéré en parallèle sur plusieurs chantiers en même temps. Il y a des jours où les incidents sont rares ou même inexistants. « Dans ce cas, on s'attelle au travail qu'on a dû reporter et qui ne manque pas : les rapports sur les incidents graves, la documentation à lire… On a rarement le temps de s'ennuyer. » Un travail passionnant pour ceux que l'opérationnel intéresse, « pour des ingénieurs ayant à la fois le sens du service, aimant le travail en équipe et résistant bien au stress. Un excellent début de carrière, souligne Philippe Trocheris, car on y apprend vite dans beaucoup de domaines techniques, sans oublier le management et les relations humaines. »

À voir aussi

■ Les fiches Fonctions. Collection Métiers

• •

N° 3-4 - Maintenance, sécurité N° 9-5 - Systèmes, réseaux, data

■ Les fiches JD - 1er emploi. Collection Métiers

• •

N° A5 - Ingénieur maintenance N° D2 - Ingénieur réseau

■ La fiche Secteurs. Collection Métiers



N° 27 - Télécoms Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

Il faut à la fois comprendre et diagnostiquer l'origine du signalement, commencer par définir les priorités (toute alarme n'appelle pas nécessairement une intervention en urgence), établir les procédures d'escalade (le reporting doit toucher des niveaux différents de la hiérarchie suivant la gravité des incidents et/ou l'importance des travaux de remise en ordre), solliciter les équipes d'intervention, lancer les instructions de réparation (matérielle ou logicielle) aux équipes (internes ou externes, suivant que le problème concerne des équipements propres au réseau Cegetel ou des équipements loués à des tiers).

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N°19 - Ingénieur de construction réseau Ingénieur recherche de site, responsable installation, ingénieur travaux (stations GSM)

Jeune cadre : entre 30 et 40 k€ Cadre confirmé : entre 40 et 60 k€

■ Opérateurs

Qui recrute ?

Rattachement hiérarchique

■ Responsable de projet ou de programme

Relations fonctionnelles

■ Équipes opérations/ installation/maintenance : - architecte réseau - ingénieurs systèmes

■ Constructeurs (intervenant comme sous-traitants des opérateurs)

■ Direction des achats ■ Direction juridique

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Ingénieur de construction réseau

L'ingénieur de construction réseau organise, planifie et supervise l'implantation ou l'extension d'un réseau physique de télécommunications sur la base d'un cahier des charges établi sous la responsabilité d'un architecte réseau.

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INGÉNIEUR

DE

LE POSTE Activités principales

Activités éventuelles

Organiser le chantier de construction

Dimensionner le réseau

• Prendre connaissance du cahier des charges. • Repérer les contraintes techniques, économiques, voire juridiques. • Repérer et sélectionner les sites potentiels en fonction des différentes contraintes (techniques, économiques, juridiques). • Ajuster l'estimation initiale et négocier les moyens définis par le maître d'ouvrage. • Constituer les équipes d'intervention. • Lancer les programmes d'achat des équipements.

• Effectuer, pour le compte de l'architecte réseau, les calculs de dimensionnement en fonction des charges de trafic à assurer. • Déterminer la liste des équipements et estimer les budgets d'investissement (hommes et matériels).

Planifier le chantier • Mettre au point la séquence des travaux, en relation avec le maître d'ouvrage, la collectivité concernée, les entreprises intervenantes, les fournisseurs d'équipements. • Établir le calendrier d'intervention des différentes équipes (y compris celles chargées de la recette des diverses tranches du chantier). • Réunir les équipes et organiser les modes de reporting transverses et hiérarchiques. • Mettre à jour les plans initiaux et en informer les parties prenantes.

Superviser les travaux de déploiement du réseau • Diriger les réunions de chantier. • Susciter une mise en commun des problèmes et des solutions, proposer ou décider des arbitrages en fonction des priorités du maître d'ouvrage. • Informer le maître d'ouvrage de l'état d'avancement du chantier, des écarts par rapport au programme de travail, des arbitrages décidés ou à faire. • Assurer les relations avec les responsables des équipes d'intervention.

Rédiger le cahier des charges • Définir les caractéristiques techniques des composants du réseau à partir des caractéristiques de service. • Identifier et souligner les contraintes techniques (données géophysiques), économiques (prix et short list des prestataires à consulter), juridiques (droit d'émission, zones non autorisées, etc.).

Variabilité des activités La dimension des responsabilités de l'ingénieur construction de réseau varie suivant la taille du chantier : pour les grands chantiers, une équipe d'ingénieurs sera sollicitée, chacun intervenant avec une responsabilité technique et/ou économique plus ciblée. L'ingénieur de construction réseau peut exercer une activité managériale dès lors qu'il assure la direction du chantier. Autre aspect : suivant qu'il est salarié d'un constructeur ou d'un opérateur, son travail se limitera plus ou moins aux aspects strictement liés à la construction.

Organiser et suivre les opérations de recette • Ajuster les calendriers de recette pour chacun des lots à livrer en relation avec le maître d'ouvrage et les responsables des équipes d'intervention. • Accompagner les techniciens en charge de la vérification des installations et de la conformité technique des résultats au cahier des charges.

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CONSTRUCTION

RÉSEAU

LE PROFIL

LA MOBILITÉ

Diplômes

Postes précédents (P-1)

• École spéciale de travaux publics (ESTP). • École d'ingénieurs télécommunications.

• • • •

Chargé d'études en bureau d'études Ingénieur réseau (dans le cas d'une mobilité interne) Ingénieur système (dans le cas d'une mobilité interne) Ingénieur maintenance réseau

Expérience • Sans expérience initiale, l'ingénieur de construction de réseaux interviendra de préférence, s'il a une formation télécommunications, sur les aspects amont : cahier des charges, dimensionnement. • Plus expérimenté ou issu d'une école de TP, il prendra en charge progressivement la conduite des chantiers.

Évolution professionnelle (P+1) • Ingénieur de travaux • Architecte réseau (dans le cas d'une mobilité interne) Exemple d’offre

■ Chef de projet déploiement/VDR H/F

Compétences

Basé Hauts-de-Seine

• Culture générale en transmissions (voire traitement du signal). • Ingénierie de la construction métallique. • Expérience du calcul économique (méthodes de calcul d'un critère de rentabilité fondé sur la recherche du profit maximum). • Des compétences linguistiques différentes sont nécessaires en fonction du lieu de travail (déploiement actuel des réseaux surtout hors d'Europe).

Personnalité • Méthode, car l'ingénieur de construction de réseaux est notamment un organisateur. Il est aussi souvent un manager. • Ouverture aux autres pour coordonner des intervenants parfois nombreux travaillant suivant des logiques spécifiques. • Ténacité, car les métiers de la construction sont physiquement et mentalement durs. De la résistance est nécessaire. • Curiosité, car le quotidien est riche de surprises, les solutions exigeant souvent de la réflexion et de la sagacité. Il faut aimer participer à la résolution de problèmes.

35 à 41 k€/an

Groupe spécialisé dans l'installation de réseaux télécoms et de mise en sécurité de sites recherche dans le cadre de son développement un chef de projet déploiement/vie du réseau. Missions : pilotage des études techniques dans le cadre de réalisation de sites, suivi des phases de recherche, de négociation et des processus de qualification de sites, collaboration avec l'équipe de dessinateurs pour constitution des APS/APD, contrôle de réalisation travaux, management des équipes, coordination des sous-traitants. De formation ingénieur bâtiment, généraliste ou télécoms, vous avez une expérience de deux ans minimum dans les domaines du déploiement réseaux mobiles et/ou fibre optique. Expérience dans le domaine ingénierie bâtiment/électricité. Mobilité internationale et maîtrise de l'anglais souhaitées. Source : Apec

Exemple d’offre

■ Responsable de projets data/IP H/F

Île-de-France

46 à 53 k€/an

Cet opérateur, présent sur toutes les activités de télécommunications, apporte une offre complète de services dédiés aux particuliers, entreprises et collectivités locales. Vous êtes responsable du déploiement des plates-formes de services data. Vous conduisez les projets et coordonnez les équipes internes, les partenaires constructeurs et les sous-traitants impliqués dans la mise en œuvre des nouvelles fonctionnalités, équipements et paliers. Vous participez également à la mise en œuvre de l'administration du GPRS/UMTS au plan du Core Network et du Core Packet. Diplômé d'une école d'ingénieurs, vous avez six à huit ans d'expérience dont trois ans minimum en conduite de projets dans le domaine des réseaux IP Expert dans le domaine de la Data/IP. Vous avez une bonne maîtrise des équipements télécoms et connaissez si possible les réseaux mobiles. Source : Apec

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INGÉNIEUR

DE CONSTRUCTION RÉSEAU

TÉMOIGNAGE ■ Daniel Charrieau

Responsable déploiement réseaux chez Neuf Telecom « Une responsabilité opérationnelle forte, des relations variées et fréquentes (un réel travail d'équipe), mais une autonomie financière sous contrôle qui suppose d'effectuer de fréquents rapports sur le volet financier des projets. » De formation initiale en électronique (BTS), Daniel Charrieau a travaillé de nombreuses années chez Motorola, dans la conception et la mise au point de composants et d'ensembles électroniques. À l'âge de 36 ans, les circonstances l'ont conduit à orienter sa carrière chez un opérateur, Unisource (devenu SIRIS), puis Cegetel et SFR avant de rejoindre LDCom, devenu Neuf Telecom. Dès son arrivée dans le monde des opérateurs, il s'est orienté vers la construction de réseaux, où ses compétences acquises chez Motorola ont naturellement trouvé à s'employer. Pour autant, le contexte humain du métier constituait un vrai « challenge », compte tenu du nombre et de la diversité des contacts professionnels que ce poste suppose. Le métier de responsable du déploiement des réseaux exige à la fois un haut niveau de compétence technique et une vraie aptitude à l'opérationnel, aux côtés des équipes chargées d'installer les éléments physiques d'un réseau. Car, pour Daniel Charrieau, sa responsabilité couvre, « suivant l'importance du chantier, l'ensemble ou une partie des activités diverses qui font un réseau, du génie civil à l'Internet, du montage de pylônes à la pose de câblage en fibre optique, du réseau hertzien aux équipements des couches supérieures de télécommunications. » L'ingénieur de construction réseaux est un chef de projet (cet intitulé existe d'ailleurs dans la profession) qui coordonne des métiers différents (les professionnels du bâtiment et des TP, mais aussi des ingénieurs radio, des spécialistes de la transmission, de la commutation ou de l'IP), intervenant souvent dans des sites divers (il est assez naturel qu'un réseau ait une extension géographique large).

Les budgets de construction des réseaux sont souvent substantiels, mais la fourchette est large : couramment de 300 000 euros à 3 millions. Mais il n'est pas rare que les montants engagés dépassent ces chiffres pour atteindre, parfois dépasser les 15 à 20 millions d'euros. Or, « le travail est toujours le même : la différence provient du fait que le reporting est plus ou moins contraignant. » Un budget très important suppose ainsi un reporting très fréquent, qui constitue alors une part substantielle du travail de l'ingénieur déploiement. La journée de travail commence souvent par une tournée sur site avec les entreprises intervenantes : il peut s'agir de préparer un devis, de suivre simplement le chantier ou de constater une défaillance ou un imprévu. Chaque jour, la question budgétaire est au cœur de l'activité : « Il faut étudier et valider les devis présentés ou les refuser, proposer des engagements de dépense (le responsable déploiement des réseaux a une forte responsabilité financière mais peu de marge de manœuvre au niveau de l'engagement des dépenses), et bâtir des argumentaires économiques pour justifier de nouveaux investissements. » « Les évolutions possibles dans ce métier permettent d'y rester longtemps sans s'ennuyer : ce métier permet d'aller vers du management sur des projets de plus en plus importants ou techniquement plus évolués. » À voir aussi

■ Les fiches Fonctions. Collection Métiers

• •

N° 2-7 - Cadre de chantier N° 4-3 - Projets, affaires

■ La fiche JD - 1er emploi. Collection Métiers



N° A2 - Ingénieur de chantier Consultables aussi sur : www.apec.fr, rubrique « marché »

La taille du chantier à piloter est un élément essentiel de diversité, selon Daniel Charrieau : « Il arrive que l'ingénieur déploiement soit responsable de la construction de bout en bout. Le plus souvent, il sera en charge d'une partie du réseau, aux côtés d'autres intervenants en charge d'autres parties du réseau. » La coordination est alors le fait d'un super chef de projet.

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Pour Aller plus loin

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POUR ALLER PLUS LOIN © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

• ASSOCIATIONS ET FÉDÉRATIONS PROFESSIONNELLES • ÉTABLISSEMENTS DE FORMATION • PUBLICATIONS • SITES INTERNET

Pour Aller plus loin

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Pour Aller plus loin

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Associations et fédérations professionnelles AFA (Association des Fournisseurs d’Accès et de services Internet) chez Yahoo ! France 11, rue Torricelli 75017 Paris Tél. : 01 70 91 19 60 www.afa-france.com AFOM (Association Française des Opérateurs Mobiles) 23, rue d’Artois 75008 Paris Tél. : 01 56 88 60 00 www.afom.fr AFORM (Association Française des Opérateur de Réseaux Multiservices) 17, rue Hamelin 75783 Paris Cedex 16 Tél. : 01 56 28 93 95 www.aform.org AFORS Télécom (Association Française des Opérateurs de Réseaux et Services de Télécommunications) 165, boulevard Haussmann 75008 Paris Tél. : 01 56 88 14 00 www.aforstelecom.fr (en construction) AFUTT (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) Boîte Postale 1 92430 Marnes-la-Coquette Tél. : 01 47 41 09 11 www.afutt.org Alliance TICS (Union professionnelle des Technologies de l’Information, de la Communication et des Services associés) Tour Neptune 20, place de Seine 92086 Paris - La Défense 1 Tél. : 01 49 00 30 30 www.gitep.fr

Avicam (Association des Villes pour le Câble et le Multimédia) 11, rue La Fayette 75009 Paris Tél. : 01 42 81 59 99 www.avicam.org CEFTEC (Club des Exportateurs Français en Technologies de la Communication) 17, rue Pasteur 33110 Le Bouscat Tél. : 05 56 02 52 88 www.ceftec.com FIEEC (Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication) 11-17, rue Hamelin 75783 Paris Cedex 16 Tél. : 01.45.05.70.70 www.fieec.fr FICOME (Fédération Interprofessionnelle de la Communication d’Entreprise, ex-Syndicat national des installateurs en radiocommunications) 32, rue de Ponthieu 75008 Paris Tél. : 01 56 43 62 00 www.ficome.fr IDATE BP 4167 34092 Montpellier Cedex 5 Tél. : 04 67 14 44 44 www.idate.org IREST (Institut de Recherches Économiques et Sociales sur les Télécommunications) 11-17, rue Hamelin 75783 Paris Cedex 16 Tél. : 01 45 05 70 78 www.irest.org Observatoire des métiers des télécommunications 6, rue Crevaux 75116 Paris Tél. : 01 56 26 58 10 www.metiers-telecoms.org

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RNRT (Réseau National de Recherche en Télécommunications) 12, rue Villiot 75572 Paris Cedex 12 www.telecom.gouv.fr/rnrt SEE (Société de l’Électricité, de l’Électronique et des technologies de l’information et de la communication) 17, rue Hamelin 75783 Paris Cedex 16 www.see.asso.fr

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Unetel-RST (Union nationale des Entreprises de Télécommunications, de Réseaux et de Services en Télécommunications) 6, rue Crevaux 75116 Paris Tél. : 01 56 26 58 01 www.unetel.fr

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Établissements de formation Liste des formations ayant une spécialisation télécoms et/ou électronique. Il convient d’y ajouter toutes les formations généralistes avec options. CPE Lyon (École Supérieure Chimie Physique Électronique) Domaine scientifique de la Doua, bât. 308 43, boulevard du 11 novembre 1918 BP 2077 69616 Villeurbanne Cedex www.cpe.fr ECE Paris (École Centrale d’Électronique) 53, rue de Grenelle 75007 Paris www.ece.fr EFREI 30-32, avenue de la République 94815 Villejuif Cedex www.efrei.fr ENIB (École Nationale d’Ingénieurs de Brest) Technopole Brest-Iroise CS 73862 29238 Brest Cedex 3 www.enib.fr ENIC Télécom Lille1 Cité scientifique Rue Guglielmo-Marconi 59658 Villeneuve d’Ascq Cedex www.enic.fr EPMI (École d’Électricité, de Production et des Méthodes Industrielles) 13, boulevard de l’Hautil 95092 Cergy-Pontoise Cedex www.epmi.fr ESEO Angers 4, rue Merlet-de-la-Boulaye 49000 Angers www.eseo.fr ESIEE-Paris (École Supérieure d’Ingénieurs en Électronique et Électrotechnique) Cité Descartes 2, boulevard Blaise-Pascal 93162 Noisy-le-Grand www.esiee.fr

ESIGELEC Technopole du Madrillet Avenue Galilée BP 10024 76801 Saint-Étienne-du-Rouvray Cedex Tél. : 02 32 91 58 58 www.esigelec.fr ESIGETEL (École Supérieure d’Ingénieurs en Informatique et Génie des Télécommunications) 1, rue du Port-de-Valvins 77215 Avon-Fontainebleau Cedex www.esigetel.fr ESINSA (École Supérieure d’Ingénieurs de Nice Sophia Antipolis) 1645, route des Lucioles Parc de Sophia Antipolis 06410 Biot www.esinsa.unice.fr ESME Sudria 38, rue Molière 94200 Ivry-sur-Seine www.esme.fr INSA (Instituts Nationaux des Sciences Appliquées) 20, avenue Einstein 69628 Villeurbanne Cedex www.insa-france.fr www.insa-rennes.fr www.insa-lyon.fr www.insa-rouen.fr www.insa-tlse.fr www.insa-strasbourg.fr ISEN (Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique) 41, boulevard Vauban 59046 Lille www.isen.fr ISEN Brest (Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique) 20, rue Cuirassé-Bretagne CS 42807 29228 Brest Cedex 2 www.iseb.fr

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ISEN Toulon (Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique) Place Georges-Pompidou 83000 Toulon isem.tvt.fr

ENST-Télécom Paris (École Nationale Supérieure des Télécommunications) 46, rue Barrault 75013 Paris www.enst.fr

ISEP (Institut Supérieur d’Électronique de Paris) 28, rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris www.isep.fr

ENST de Bretagne (École Nationale Supérieure des Télécommunications) Technopole Brest-Iroise - CS 83818 29238 Brest Cedex 3 www.enst-bretagne.fr

ENSEA (École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications) 6, avenue du Ponceau 95014 Cergy Cedex www.ensea.fr ENSEEIHT (École Nationale Supérieure d’Électrotechnique, d’Électronique, d’Informatique, d’Hydraulique et des Télécommunications) 2, rue Charles-Camichel BP 122 31071 Toulouse Cedex 7 www.enseeiht.fr ENSEIRB (École Normale Supérieure d’Électronique, Informatique et Radiocommunications de Bordeaux) 1, avenue du Docteur-Albert-Schweitzer BP 99 33402 Talence Cedex www.enseirb.fr

École polytechnique universitaire de Marseille Polytech’Marseille Filière Microélectronique et Télécommunications IMT-Technopole Château Gombert 13451 Marseille Cedex 20 www.polytech-marseille.com IFSIC Rennes (Institut de Formation Supérieure en Informatique et Communication) Campus de Beaulieu 35042 Rennes Cedex www.ifsic.univ-rennes1.fr

ENSEM (École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique) 2, avenue de la Forêt-de-Haye 54506 Vandœuvre-lès-Nancy www.ensem.inpl-nancy.fr

ISIMA (Institut Supérieur d’Informatique de Modélisation et de leurs Applications) Campus de Clermont-Ferrand/Les Cézeaux BP 10125 63173 Aubière Cedex www.isima.fr

INPG (Institut National Polytechnique de Grenoble) Département télécommunications ENSERG-ENSIMAG 681, rue de la Passerelle BP 72 38402 Saint-Martin-D’Hères Cedex www-telecoms.inpg.fr

ISMEA (Ingénieurs Spécialisés en Microélectronique et Applications) Centre Microélectronique de Provence Georges Charpak Avenue des Anémones 13120 Gardanne ismea.emse.fr

ENSIETA Brest 2, rue François-Verny 29806 Brest Cedex 9 www.ensieta.fr

ENSAE Toulouse (École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace) 10, avenue Édouard-Belin BP 4032 31055 Toulouse Cedex www.supaero.fr

ENSIL (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges) 16, rue d’Atlantis Parc d’Ester Technopole BP 6804 87068 Limoges Cedex w3.ensil.unilim.fr

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ENSTA (École Nationale Supérieure de Techniques Avancées) 32, boulevard Victor 75015 Paris www.ensta.fr

Supélec - ESE (École Supérieure d’Électricité) Plateau du Moulon 3, rue Joliot-Curie 91192 Gif-sur-Yvette Cedex www.supelec.fr

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Télécom INT (Institut National des Télécommunications) 9, rue Charles-Fourier 91011 Évry Cedex www.int-evry.fr UTC (Université de Technologie de Compiègne) Rue Personne-de-Roberval 60200 Compiègne www.utc.fr UTT (Université de Technologie de Troyes) 12, rue Marie-Curie BP 2060 10010 Troyes Cedex www.utt.fr

ISTASE (Institut Supérieur des Techniques Avancées de Saint-Étienne) Université Jean Monnet 23, rue du Dr Paul-Michelon 42023 Saint-Étienne Cedex 2 www.univ-st-etienne.fr/istase Université de Marne-la-Vallée Diplôme d’Ingénieur Image, Multimédia, Audiovisuel et Communication (IMAC) Bâtiment Charles Cros 6, cours du Danube – 77000 Serris http://val-europe.univ-mlv.fr

IST Paris 6 (Institut de Sciences et Technologie) Université Pierre et Marie-Curie 4, place Jussieu 75005 Paris www.ist.jussieu.fr

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Publications OUVRAGES Les Métiers de l’électronique et des télécoms Collection Parcours - Construire son avenir.

Le paradoxe des télécoms Gérard Eymery, Ignacio Garcia Alves, Loïc Tribot La Spière, Éditions Publisud.

Les télécoms mobiles GSM DCS Bruno Salgues, Collection Hermes Science Publications.

REVUES Réseaux et Télécoms 5, rue Chantecoq 92808 Puteaux Cedex www.reseaux-telecoms.com Le Monde Informatique 5, rue Chantecoq 92808 Puteaux Cedex www.weblmi.com

01Informatique, 01Réseaux/Internet professionnel 26, rue d’Oradour-sur-Glane 75504 Paris Cedex 15 www.01net.com Le Journal des Télécoms 118, rue Legendre 75017 Paris

ANNUAIRES PROFESSIONNELS Annuaire des fournisseurs de matériels et services privés et des services de télécommunications Éditions Afutt, annuel.

Guide des télécoms, du multimédia, du câble et des satellites Éditions Novamédia, annuel.

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Sites Internet www.get-telecom.fr Le GET (Groupe des Écoles des Télécommunications) a pour missions l’enseignement supérieur, la recherche et la formation continue dans le domaine des sciences et technologies de l’information et de la communication. Il est composé de grandes écoles – Télécom Paris, ENST Bretagne, Télécom INT et INT Management, au sein de l’Institut National des Télécommunications – ainsi que de trois filiales créées en partenariat avec des universités et des entreprises – l’ENIC-Télécom Lille 1, l’institut EURECOM, l’IAAI (Institut des Applications Avancées de l’Internet). wwww.journaldunet.com Site d’information sur l’actualité de l’Internet et des nouvelles technologies.

http://telecomjob.free.fr Site emploi spécialisé dans les métiers de la high tech. www.erecrut.com Site d’offres d’emploi dans le secteur high tech, tant pour des profils techniques que commerciaux ou managériaux. www.lesjeudis.com Site d’offres d’emploi dans les domaines de l’informatique, des télécoms, des NTIC et du conseil. www.telecom-enligne.com Site emploi spécialisé dans le secteur des télécoms.

www.art-telecom.fr Site de l’Autorité de Régulation des Télécommunications.

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• ABRÉVIATIONS ET SIGLES

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Abréviations et sigles 3 GPP : 3rd Generation Partnership Project ADSL : Asynchronus Digital Subscriber Line ART : Agence de Régulation des Télécommunications ASIC : Application Specific Integrated Circuit ATM : Asynchronus Transfer Mode CMU : Communication Multiservices Unifiée CRM : Customer Relationship Management DSP : Digital Signal Processor DWDM : Dense Wavelength Division Multiplexing FTP : File Transfer Protocol GCF : Global Certification Forum GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur GPRS : General Packet Radio Services IP : Internet Protocol LMDS : Local Multipoint Distribution Services MVNO : Mobile Virtual Network Operator NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication PABX : Private Automatic Branch Exchange RTC : Réseau Téléphonique Commuté SDSL : Symmetric Digital Suscriber Line SET : Secure Electronic Transaction UMTS : Universal Mobile Telecommunications System VoIP : Voice over Internet Protocol WAP : Wireless Application Protocol WiFi : Wireless Fidelity WiMax : Worldwide Interoperability for Microwave Access Wismo : Wireless Standard Module xDSL : x-Digital Subscriber Line

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Lexique TÉLÉCOMS Autocommutateur : commutateur automatique (du réseau téléphonique, télégraphique ou de transmission des données) ; ensemble des équipements qui permettent d’établir une liaison temporaire entre deux lignes qui leur sont rattachées. ADSL (Asynchronus Digital Subscriber Line) : technologie qui augmente la capacité des fils de cuivre du réseau téléphonique classique permettant des transmissions d’informations à haut débit. La connexion est permanente et ne bloque pas la ligne normale car elle utilise des fréquences plus élevées. Analogique/numérique : ce sont les deux technologies existantes pour la transmission de la voix sur un réseau de télécommunications. Le terme « analogique » désigne un mode de transmission selon lequel l’onde acoustique, provoquée par la voix de l’abonné, est transformée en signal électrique. En mode « numérique », le signal analogique est reconstitué en données binaires (0 ou 1). Le numérique permet une meilleure qualité. Annuaire universel : papier ou électronique, il regroupe les numéros de téléphone fixe et les adresses postales, mais aussi les numéros de téléphone mobile et éventuellement les adresses électroniques des clients qui n’ont pas exprimé d’objection à être répertoriés. La mise en place de cet annuaire a été officialisée par un décret paru au Journal officiel de la République française le 6 août 2003. Ce texte liste les droits des abonnés, notamment celui de s’opposer à la parution de leur numéro. Antenne relais : pour qu’un téléphone mobile puisse émettre et recevoir des signaux, il doit être relié à un relais, appelé « station de base » ou antenne relais. Les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile sont constitués d’un maillage de relais qui permettent de couvrir un territoire donné et de téléphoner sans coupure. Architecture client/serveur : organisation informatique qui relie un ou plusieurs serveurs contenant des bases de données à des postes clients équipés d’applications nécessaires pour accéder aux données. ART (Agence de Régulation des Télécommunications) : agence française accordant les licences d’exploitation et chargée de régler les litiges entre opérateurs. ASIC (Application Specific Integrated Circuit) : circuit intégré spécifique, créé à la demande, pour accomplir une tâche bien précise dans un produit déterminé. ATM (Asynchronus Transfer Mode) : technologie haut débit qui permet, sans changer son réseau, l’acheminement simultané (à haut débit) de l’image, de la voix, du son et des données sur les réseaux. Backphone : épine dorsale d’un réseau de télécommunications. C’est l’équivalent, dans le corps humain, de la moelle épinière qui transmet les influx nerveux (l’information) entre le cerveau et les différents organes (le serveur et les clients). Il supporte d’importants trafics, en utilisant les technologies les plus rapides et une grande bande passante sur des distances importantes. Les réseaux internes à une entreprise peuvent se rattacher à ce réseau fédérateur. Bande passante : notion exprimant la capacité d’un réseau à transmettre un grand nombre de données et à servir simultanément de nombreux utilisateurs. La largeur de bande s’exprime généralement en kilohertz (kHz) ou en mégahertz (MHz). Bluetooth : ce terme provient du nom d’un monarque nordique qui fonda un royaume en unissant plusieurs provinces. Il s’agit d’une technologie sans fil à ondes radio courtes, qui permet d’établir une connexion entre appareils électroniques (ordinateur, téléphone portable, assistant numérique personnel, etc.). Très proche de celle des GSM, cette technologie est destinée aux communications à courte distance dans un rayon d’environ 10 mètres (100 mètres avec l’équipement adéquat). © Apec - Référentiel des métiers cadres des télécoms (constructeurs et opérateurs)

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Calcul économique : méthodes de calcul d’un critère de rentabilité fondé sur la recherche du profit maximum. Ce critère de rentabilité est utilisé essentiellement dans la détermination d’un niveau optimum de production et comme base de choix des investissements. Capteur : dispositif de perception utilisé pour détecter un phénomène physique (déplacement, vitesse, accélérateur, pression, vibration, magnétisme…). À partir du signal émis par le capteur, le système dont il fait partie met en œuvre une « réponse » à la situation. CMU (communication multiservices unifiée) : voix-données-images. Commutateur : équipement électronique mis en place par l’opérateur de télécommunications, assurant l’aiguillage d’un appel vers son destinataire. Composant : « brique élémentaire », élément de base d’un produit électronique qui contribue à la réalisation d’une fonction (amplification, transmission) en modifiant les caractéristiques d’un signal. Les tubes, transistors, circuits intégrés font partie des composants « actifs », tandis que les résistances et les condensateurs sont des composants passifs. CRM (Customer Relationship Management) : en français, gestion de la relation client. Ensemble de méthodes marketing mises en place par une entreprise pour acquérir de nouveaux clients, les fidéliser et/ou étendre la relation commerciale avec eux par une relation personnalisée. DSP (Digital Signal Processor) : circuit électronique permettant de faire la conversion analogique-numérique, et réciproquement, pour le traitement du multimédia. DWDM (Dense Wavelength Division Multiplexing) : technique permettant d’augmenter le nombre de longueurs d’onde dans une même fibre optique. Edge : évolution du GPRS qui permet d’augmenter par trois le débit offert à l’utilisateur (alternative à l’UMTS). Électronique : ensemble des techniques qui utilisent les courants électriques pour capter, transmettre, stocker ou traiter des informations (voix, image, texte, données…). Fibre optique : câble contenant quelques longs filaments de verre qui véhiculent l’information sous forme d’impulsions de lumière. Fréquence : nombre de vibrations par unité de temps dans un phénomène périodique. L’unité de fréquence est le hertz. La radiofréquence est la fréquence d’une onde hertzienne utilisée en radiocommunication. FTP (File Transfer Protocol) : protocole de transmission de données sur Internet permettant de charger directement des fichiers de tous formats. Géolocalisation : technique qui permet d’être localisé géographiquement par le biais de son téléphone mobile. Ce système permet d’offrir au client des services personnalisés selon l’endroit auquel il se trouve (météo, plan, adresses de commerces ou de restaurants…). GRPS (General Packet Radio Services) : technologie haut débit sur GSM (20 à 50 kb/s), quatre fois plus rapide que le GSM. Cette technologie permet ainsi Internet, photos, paiement. Haut débit : transmission de gros volumes de données en instantané. Java : langage de programmation particulièrement approprié pour le Web. LMDS : boucle locale radio haut débit. MVNO (Mobile Virtual Network Operator) : en français, opérateur mobile virtuel. Le MVNO peut proposer un service complet de téléphonie mobile sans disposer de spectre de fréquence et d’infrastructures de télécommunication. Il achète tout simplement des minutes de communication à des opérateurs, pour ensuite les revendre à ses clients sous sa propre marque.

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Multiplexage : cela permet aux différents organes électroniques d’une voiture ou d’un avion, par exemple, d’utiliser un seul et même câble pour transmettre et recevoir des informations. NTIC : nouvelles technologies de l’information et de la communication (informatique, télécommunications, Internet, commerce électronique, services en ligne). Numérisation : opération qui permet de passer du signal analogique au signal numérique correspondant. On parle aussi de conversion analogique-numérique (CAN). Ces signaux numériques peuvent ensuite être transformés en fichiers informatiques et intégrés à des composants électroniques. Les signaux de « sortie » sont ensuite reconvertis en analogique afin de fournir une information accessible à l’utilisateur (son, image, texte…). Objets Corba : ce sont des objets tout à fait traditionnels implémentés dans le langage choisi par le développeur (C++, Java ou encore Smalltalk). Leur seule particularité consiste à exporter leur interface sous une forme bien définie, ce qui permet à des applications extérieures d’accéder à leurs services. Optronique (ou optoélectronique) : ensemble des techniques utilisées pour produire un signal électrique à partir de la lumière (capteurs) ou encore pour produire des ondes lumineuses à partir de composants électroniques (diodes laser). Les très hautes fréquences des ondes ainsi obtenues et leur insensibilité aux perturbations électromagnétiques permettent de transporter de grandes quantités d’informations en toute sécurité. PABX (Private Automatic Branch Exchange) : autocommutateur privé, il assure l’interface entre le réseau téléphonique privé de l’entreprise et celui des opérateurs. La multiplicité des interfaces autorise des raccordements d’une grande diversité : avec des téléphones classiques analogiques ou numériques, avec des postes de travail multimédia, des terminaux informatiques... Protocole : ensemble de règles permettant l’échange d’informations entre différents éléments d’un réseau. Répartiteur : dispositif qui permet la répartition des fils de cuivre composant les lignes d’abonnés entre les câbles reliés au commutateur d’abonnés. Sa fonction est de regrouper plusieurs lignes sur un même câble. SDSL (Symmetric Digital Suscriber Line) : la technologie SDSL, comme l’ADSL, permet d’augmenter la capacité des lignes téléphoniques traditionnelles en offrant des vitesses de transmission jusqu’à trente fois plus élevées qu’une connexion classique. Mais, à la différence de l’ADSL, elle offre des performances identiques dans les deux sens de la liaison (en émission comme en réception). Service universel : ce service garantit par la loi à tous les Français le même droit à l’accès au téléphone et à quelques services de base (publiphonie, annuaire, renseignements). France Télécom a l’obligation de fournir ce service, cofinancé par les concurrents de l’opérateur historique. SET (Secure Electronic Transaction) : norme pour les paiements sécurisés. Signal : courant électrique porteur d’informations. De manière générale, un produit électronique (téléviseur, téléphone) transforme des signaux d’entrée (courants faibles venant de l’antenne) en signaux de sortie (sons ou images). Streaming videos : encodage numérique de l’image. Il permet de recevoir sur son ordinateur, via Internet, de la musique ou des images vidéo. Switching Ethernet : technologie de communication rapide. Télécommunications : ensemble de techniques de transmission d’informations à distance, quel qu’en soit le support (câbles, fibres optiques, ondes hertziennes). Téléphonie sur IP : service de communication vocale utilisant le protocole de télécommunications créé pour Internet (IP). La voix est numérisée et envoyée dans le réseau Internet comme n’importe quelle donnée. 3 G : troisième génération de réseau pour mobile (UMTS). 3 DSL : transmission de la télévision sur fil de cuivre.

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TMT : sur les marchés financiers, ce terme désigne les valeurs Technologies Médias Télécoms. Transistor : composant électronique élémentaire qui permet de commander l’amplification ou l’interruption d’un signal électrique à partir d’un autre signal. Un circuit intégré est composé de millions de transistors miniaturisés. UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) : technologie de haut débit qui sert pour le réseau mobile de troisième génération. Elle est quarante fois plus rapide que le GSM. VDI (voix/données/images) : connexion simultanée aux téléphone/terminaux informatiques/télévision. WAP (Wireless Application Protocole) : permet l’extension d’Internet vers le mobile et la télévision par satellite. Ce protocole accélère dix fois la vitesse des réseaux. WiFi : nom simplifié d’un protocole de communication radio permettant de créer des réseaux sans fil à haut débit d’une portée de quelques centaines de mètres. WiMax : technologie de transmission par voie hertzienne offrant un accès à Internet haut débit. Wismo (Wireless Standard Module) : composants de base nécessaires aux communications sans fil. WMP : accélère dix fois la vitesse des réseaux et autorise Internet sur les mobiles. xDSL : (x-Digital Subscriber Line) : famille de techniques pour l’accès rapide à Internet sur les réseaux de téléphonie classique.

RESSOURCES HUMAINES Activité : ensemble de tâches à accomplir par le salarié dans le cadre d’une situation de travail et mobilisant des compétences déterminées. Par exemple, l’une des activités du responsable de la communication interne consiste à définir les actions de communication ; une autre de ses activités est de conseiller les cadres dirigeants. Fiche métier : elle décrit un emploi type, c’est-à-dire un modèle d’emploi théorique reconstruit à partir d’un ensemble de postes réels présentant des proximités suffisantes (en termes de compétences mobilisées et de finalité) pour être étudiés et traités de façon globale. On peut distinguer plusieurs emplois types (ou « métiers ») au sein d’une même fonction. Par exemple, au sein de la fonction communication, on distingue les métiers de directeur de la communication, responsable de la communication interne, responsable de la communication externe, attaché de presse, chargé des relations publiques, journaliste d’entreprise. Finalité (du métier) : la finalité du métier est sa raison d’être. Elle permet d’en comprendre le rôle et l’utilité dans l’organisation. Par exemple, la finalité du métier de responsable de la communication interne est de développer la culture de l’entreprise ou du groupe. Fonction : ensemble de métiers qui concourent à un même objectif final nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. La plupart des entreprises présentent un même découpage interne entre grandes fonctions : direction générale, production, comptabilité, ressources humaines, communication, fonction commerciale, etc. Ainsi, l’objectif de la fonction communication est de construire et promouvoir une image positive et cohérente de l’entreprise. Poste de travail : regroupement d’activités exercées régulièrement par un salarié. Le poste de travail est défini par l’entreprise quant à son lieu d’exercice, son contenu et ses modalités d’exécution. Secteur (d’activité) : regroupement de l’ensemble des entreprises ou des établissements exerçant une activité principale similaire. À titre d’illustration, on peut citer les secteurs de l’hôtellerie, des transports, de l’industrie mécanique, de la construction, de l’assurance, etc. Le secteur définit l’activité de l’entreprise et non celle du salarié.

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Les Référentiels des métiers cadres sont une publication de l’Apec. Les Référentiels des métiers cadres sont des outils destinés aux étudiants, aux cadres et aux acteurs des ressources humaines. Ils permettent • de mieux connaître et faire connaître les métiers cadres d’une fonction, d’un secteur ou d’un domaine en évolution au moyen de fiches métiers, • d’identifier les entreprises où s’exercent ces métiers, • de fournir des informations pratiques permettant au lecteur d’aller plus loin dans la recherche d’un emploi ou pour pourvoir un poste. Ils sont réalisés à partir de l’analyse • des offres d’emplois confiées à l’Apec et parues dans la presse, • d’interviews de recruteurs, de DRH, de responsables opérationnels et de cadres, • de rencontres entre professionnels. Dans la même collection : • Les métiers de l’immobilier • Les métiers de la logistique et du transport • Les métiers du multimédia • Les métiers de l’environnement • Les métiers de la finance et de la comptabilité • Les métiers des fonctions commerciale et marketing • Les métiers de l’agroalimentaire • Les métiers de l’assurance • Les métiers des ressources humaines

Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs) Cet ouvrage est créé sur l’initiative de l’Apec, Association Pour l’Emploi des Cadres, régie par la loi du 1er juillet 1901. Il s’agit d’une œuvre collective, l’Apec en a la qualité d’auteur. Ont participé à son élaboration: Brigitte Bos, manager du pôle Études, département Études et Recherche de l’Apec Sylvie Delattre, responsable des Études Métiers; Emmanuelle Papiernik, coordination du projet; Didier Brou, assistant d’études; Aster, cabinet-conseil en organisation, RH et management. Décembre 2004

Les Référentiels des métiers cadres / Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs)

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Les Référentiels des métiers cadres Les métiers des télécoms (constructeurs et opérateurs).

EDREFE0010

ISBN 2 7336 0482-1 Prix : 19,90 €

LES MÉTIERS DES TÉLÉCOMS (constructeurs et opérateurs)

Des métiers en développement Un domaine à découvrir

Association Pour l’Emploi des Cadres 51, boulevard Brune – 75689 Paris Cedex 14 Tél. : 0 810 805 805 (N°Azur, prix d’un appel local depuis un poste fixe) www.apec.fr

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