Les Lettres Finales
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Comprehension des lettres finale " Kabbale"...
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Les lettres finales Annik De Souzenelle
Compte rendu de la rencontre du 16.6.1980 C’est aujourd’hui notre dernière étude des lettres hébraïques. Le temps qui nous est imparti ne nous permet pas d’approfondir les lettres finales, ce qui, n’importe comment, exigerait plusieurs mois, sinon des années, cette étude ne se terminant jamais. Nous allons essayer de dire l’essentiel. Les lettres finales ne sont autres que certaines lettres déjà étudiées et qui ont une valeur et un graphisme différent lorsqu’elles se trouvent à la fin d’un mot. Nous avons vu le TAV la dernière fois, il vaut 400. Or entre le TAV et l’achèvement de toute évolution connue qui se termine par le ALEPH final de valeur 1000, il nous reste à voir les 500, 600, 700, 800 et 900. Le CAPH en est la première, elle vaut 20 au début du mot et 500 en finale où elle va prendre la forme d’un DALETH prolongé. Elle est en général accompagnée de deux petits points qui indiquent qu’elle se prononce « che », prononcé à l’allemande, et « cha », lorsqu’il y a une barre. Exemple : le LAMED plus le CAPH final se disent LECH ou LECHA. C’est l’ordre donné par Dieu à Abram de quitter Our, sa ville natale : « Va ! quitte ton pays ! » Pourquoi le CAPH a-t-il pour valeur tantôt 20, tantôt 500 ? Je me suis souvent posée la question. Mon avis personnel qui serait à vérifier par des Qabbalistes, c’est que, lorsqu’on arrive aux centaines, on entre dans un plan cosmique, dans un plan de conscience qui n’est pas commun à tous, mais qui est celui de l’homme arrivant à sa réalisation cosmique, c’est-à-dire, à sa réalité. Qu’est-ce donc que ce CAPH final qui rejoint le 5 par le 500, qui, au début ou à l’intérieur d’un mot a pour valeur 20, et qui signifie « le contenant »? C’est que avec le 5 qui est le souffle et le 50 qui est le poisson, le germe, nous avons le contenu, l’extérieur devient l’intérieur. Dans une certaine mesure cela confirme ce que j’ai dit, car lorsque l’homme est totalement réalisé, l’extérieur devient l’intérieur, l’intérieur devient l’extérieur, la droite devient la gauche, la gauche devient la droite et la droite devient la gauche, etc. Ceci est exprimé dans un très beau logium de l’Evangile de Thomas. Par ce CAPH essentiellement lié au nombre 2 nous touchons le BEITH, la maison, l’altérité par rapport au 1. Dieu pose un autre que Lui-même. C’est toute la Création, c’est vraiment l’amour de l’autre qui apparaît avec le BEITH. Et, avec le CAPH lié au 20, nous sommes aussi devant ce « Toi », germe de tous les possibles, puisque ce « Toi » est à nouveau là comme une espèce de départ, c’est un germe cosmique. L’homme totalement réalisé n’est encore qu’un germe cosmique qui va réintégrer l’Unité. LAK(ch)A est l’impératif du mot « aller » et LEK(ch) « Va » dont on a fait un pléonasme en disant « Va, quitte ton pays, va vers celui que Je te montrerai… » et qu’on devrait au contraire traduire par « Va vers toi-même, va vers les profondeurs de ton être… » Dieu ordonne à Abram d’aller vers sa totalité. Le mot HEK est ce palais de la bouche qui donne toute la théorie des Hekaloth, les demeures mystiques de la Divinité, toute cette série de Palais qui est une grande contemplation mystique chez les Hébreux, puisque cela représente la traversée de toutes les terres intérieures, de toutes les dernières terres, là où l’épouse va se parer de robes toujours plus somptueuses, jusqu’à revêtir la robe de noce. Faisant suite au HEK, HOSHEK est la ténèbre des grandes profondeurs, c’est ce Palais dans lequel est serti le SHIN, cette pierre précieuse enfouie dans les plus grandes profondeurs de nous-mêmes, que nous ne pouvons atteindre qu’en traversant cette ténèbre. Lorsque le Christ est monté sur le Thabor pour se montrer dans Sa lumière cosmique, Il enjoignit aux Apôtres de n’en rien dire « … jusqu’à ce que le Fils de l’Homme soit descendu aux Enfers est ressuscité. » Le SHIN n’est pas dans la lumière d’en-haut, mais dans les profondeurs dans lesquelles nous avons à descendre pour le trouver.
Le mot MELEK est aussi à retenir. C’est à cause de lui que le MEM et le LAMED ne devaient pas quitter leurs places de choix, MELEK signifiant le « Roi ». « Malkouth » c’est le Royaume, la dernière Séphira. Les deux dernières lettres, MEM et LAMED sont celles qui déterminent la circoncision et le Roi n’est encore, après toutes ces circoncisions, que celui qui est capable de passer par le trou d’une aiguille comme le chameau. C’est la dernière réalisation de l’homme qui donc, se fait germe. Le Roi est celui qui se refait germe cosmique, qui se fait tout petit. Nous avons étudié le genou, BEREK, avec le symbolisme du corps. BAR que nous retrouvons là, est le grain de blé et aussi le fils. C’est le grain de blé qui doit mourir en terre pour ressusciter. C’est le même mot qui est prononcé BROUK et qui est « la bénédiction ». Pourquoi ? Parce que les deux genoux sont les deux petites couronnes, les rotules qui déjà au départ, promettent la couronne unique en-haut. Le 2 qui est lié au 1, est aussi lié à la terre, car il n’y a pas de bénédiction, de puissance passée à quelqu’un, sans que celui-ci mette genoux à terre. C’est l’homme qui est essentiellement relié par le genou au Ciel et à la Terre. Le genou est aussi lié à une notion de naissance, car lorsqu’au cours de notre vie, nous avons à faire des naissances, elles entraînent souvent des répercussions dans les genoux. Retenons encore le mot DEREV, « le chemin ». Nous y trouvons la racine DOR qui signifie « le cycle », donc la notion du temps. Ce daredare que nous avons traduit par « vitesse ». C’est aussi le mot qui signifie « épine » le temps qui va devenir pour nous une épine en agissant sur le vieillissement, l’usure, alors qu’il nous est donné pour traverser tous les champs de conscience. Et lorsque le chemin est accompli, c’est la fin des temps, des « cycles ». Passons à présent au MEM final qui s’écrit en carré et qu’il ne faut pas confondre avec le SAMEK, et qui a pour valeur 60. Le MEM vaut 40 et le MEM final 600. Nous retrouvons dans le 40 la notion de « matrice », alors que le 6 est au contraire l’homme droit, le crochet, le VAV, celui qui relie le Ciel et la Terre en même temps que tous les éléments de la Création, et que le 60 représente l’Arbre, ce sur quoi le monde s’appuie. Nous sommes donc loin de la matrice, nous sommes dans quelque chose qui est déjà formé, déjà réalisé. Ce qui était matrice, devient Arbre complet qui, ayant donné toute sa sève, arrive à son épanouissement et a pour valeur 600. C’est pourquoi toute cette connaissance de 666 qui est le MEM final, nous met devant un nombre d’Homme totalement accompli qui est passé par toutes les phases, qui a fini de naître à lui-même, ayant passé par toutes les maternités, toutes les parties et qui entre à ce moment-là dans le Royaume. Le mot EM, c’est « la mère ». Il peut se prononcer de deux manières : IM qui veut dire « avec » et AM qui veut dire « le peuple ». Le peuple non dans sa signification sociale, mais dans celle de masse indifférenciée. L’un assume la maternité, l’autre le peuple. Nous savons tous que la foule, étant inconsciente, est considérée comme dangereuse. Il suffit qu’il y ait un meneur pour qu’elle le suive. Et quand la peur la prend, elle ne se connaît plus, elle devient folle. La foule est liée a l’inconscient, elle n’a pas encore commencé à faire sa descente dans les profondeurs pour pouvoir se contrôler, pour devenir véritablement mûre. Lorsque l’humanité toute entière sera consciente, elle sera en marche. C’est le conscient lié à l’inconscient, puisque c’est un accouchement successif. L’inconscient par rapport à OLAM « le monde » est encore dans une matrice, est encore dans la ténèbre. En ajoutant un LAMED au milieu de EM nous avons ELEM qui veut dire « la vierge » ou « l’homme vierge » au masculin, c’est-à-dire la jeune fille ou le jeune homme encore nubiles. Pour l’Hébreu il ne s’agit pas dé virginité physique, mais essentiellement de cette descente, de ce mariage avec nous-mêmes, ce LAMED encore prisonnier de AM, c’est-à-dire de son inconscient, n’a pas encore commencé à vibrer. Et quand ce mot est prononcé OLAM, c’est « le monde » extérieur qui est encore vierge parce que encore lié au peuple, il n’a pas encore commencé à faire sa naissance dans les profondeurs. Il indique aussi une notion du temps, d’un temps indéfini, qui n’en finit pas et qu’on traduit d’une façon erronée par « éternellement ». L’éternité est transcendante au temps. Il peut y avoir un temps qui n’en finit pas sans être pour cela éternel. L’éternité est une qualité de non-temps. Lorsqu’après la chute Dieu dit « Voici l’Homme est devenu comme l’un d’entre nous pour la connaissance du bien et de son contraire. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre l’Arbre de Vie, d’en manger et de vivre éternellement », il serait mieux de dire : « … L’Homme est devenu « comme s’il était
Un », empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre l’Arbre de Vie, d’en manger, de peur qu’il ne vive éternellement ». C’est-à-dire de vivre OLAM. Dieu va le protéger et le remettre à zéro pour qu’il recommence le chemin qu’il a pris de travers, croyant qu’il était déjà arrivé. Or s’il mange de l’Arbre de Vie il va se figer dans cette position là et ne pourra jamais prendre conscience de son erreur. Il vivra indéfiniment dans le temps sans passer à l’éternité. Il restera toujours vierge. Ce n’est pas une punition de Dieu, mais une protection. L’homme reste AM au lieu de rentrer dans la fonction de EM. Et lorsque nous avons pris conscience d’être AM, le AYIN se transforme en ALEPH et nous commençons tout le travail de EM. Le monde aussi entre alors en vibration et c’est pourquoi il peut devenir, se transformer. Le monde tout entier peut devenir l’épouse. Je vous rappelle que le nom de la lettre MEM est MAÏN, les Eaux… Les Eaux sont la réunion du monde du MI avec le monde du MA. Qu’est-ce qu’entrer dans le MEM final ? Le mot qui s’impose là, c’est SHEM. On ne peut parler du SHIN sans parler du SHEM, « le nom ». Cette pierre précieuse, le SHIN, n’est autre que le Nom, ce que j’appelle le « son-germe » au profond de chacun de nous, au rythme duquel nous sommes modulés et celui qui retrouve ce son devient Dieu, parce qu’il participe au Verbe. Nous sommes là devant le MEM final qui a pour valeur 600 et le SHIN qui a pour valeur 300, ce qui donne 900, la perfection de la Création, l’entrée dans l’Unité, le mariage. Celui qui retrouve son Nom, entre en épousailles. Au deuxième jour de la Genèse, lorsque les Eaux ont été séparées, Dieu les réunit immédiatement par l’étendue qu’Il appelle SHAMAÏN, que nous traduisons par « Cieux », ce qui ne veut pas dire grand chose. SHAMAÏN est au-dedans de nous, ce sont toutes nos terres intérieures, nos champs de conscience. Si les Eaux sont séparées, elles sont aussi réunies grâce au SHIN qui construit le monde du MA, la charnière entre lui et le monde du MA. Qu’est-ce que le mot SHAMAÏN sinon celui qui contient le MI et le Nom, SHEM, toutes nos terres intérieures qui ont le secret du Nom, de ce nom qui diffère à chaque niveau, c’està-dire qui a une autre vibration. C’est ce nom qui a le secret de la participation au monde du MI, grâce à laquelle nous allons monter un échelon de l’échelle. Le mot SHEMA, « écoute » découle aussi bien de SHEM que du MEM. En ajoutant un YOD devant SHEM nous avons VAYASEM et là le SHEM devient SOM qui veut dire « place ». Dieu dit en parlant d’Adam : « VAYASEM SHAM » (Sham = là-bas), « Il a sa place là-bas ». Nous n’avons notre place que quand nous trouvons notre Nom. Or nous cherchons notre place au soleil extérieur pour nous sécuriser. Laissons-nous conduire à notre place en nous désécurisant par rapport à un tas de petites volontés. On veut ceci, on veut cela. Non, laissons-nous conduire et là, tout à coup, tout se met en œuvre et on est en sécurité. La lettre PHE veut dire « bouche », donc aussi « la parole » et « la tradition » et le mot PHO veut dire « ici » et SHAM, « là-bas » : Si vous entrez dans la tradition, vous entrez dans votre Nom : SHAM SHEM. SHEMESH, le soleil, est aussi issu de SHEM. Et n’oublions pas de considérer le mot SHALOM, « la paix ». C’est le LAMED qui se met en mouvement jusqu’à ce qu’il ait trouvé son Nom. Nous sommes dans des guerres intérieures, dans le monde de la dualité où nous avons à intégrer tous ces conflits intérieurs pour aller jusqu’à notre Nom. C’est la paix qui nous est donnée par le Christ qui a intégré tous ces conflits. Cette paix n’a rien de commun avec celle que conçoit notre monde actuel. Rappelons encore le verbe QOM en rapport avec la lettre QOV, « le cordon divin », qui est cette sagesse qui est folie à nos yeux. QOM veut dire « se redresser ». C’est le mot que nous trouvons dramatiquement traduit par « se venger » à la fin du Livre de Caïn. Il ne s’agit pas de vengeance, mais de redressement, c’est le pardon, la résurrection, la possibilité de repartir dans la juste direction. Avec QOM nous avons MAQOM, « le lieu ». Je vous avais dit avec le GUIMEL qui a pour valeur 3 et que j’avais rapproché du troisième jour de la Création, que, lorsque Dieu donne l’ordre aux Eaux d’en-bas de se réunir en un lieu Un, cet ordre divin était représenté par trois mots différents : EL, le nom de Dieu, EHAD l’Unité et MAQOM le lieu qui, à la limite est aussi un nom divin, parce que le dernier lieu, c’est Dieu Luimême. Le dernier espace ou temps intérieur, c’est YOD-HE-VOV-HE. On pourrait aussi dire que c’est le lieu de la résurrection, de la renaissance.
LEHEM, c’est « le pain » qui nous donne le nom de la ville de BETHLEEM. HAM, c’est « la chaleur », c’est aussi CHAM, un des trois fils, le plus mystérieux, de Noé, celui qui fait l’expérience du mystère de l’intimité du Père. Le père, c’est le mythe de l’inconnaissable. Nous pourrions presque traduire LEHEM dont le LAMED du milieu est toujours la direction en avant, vers le but, par l’énergie que nous donne le pain, en le prenant dans un sens immédiat. Mais on peut aussi le traduire au niveau symbolique par le pain de l’Eucharistie, en particulier pour les Chrétiens, quoique le pain ait été un symbole dès avant le Christ. En inversant un peu le mot, ce n’est plus le MEM final, c’est MELEK et c’est le « sel », le « manioc ». Nous voici maintenant au NOUN final qui a pour valeur 700. Nous retrouvons le 7 qui est une plénitude, mais aussi un changement. Et là s’impose le AYIN qui est « le Rien », avec un point en-haut par rapport à la source, à l’œil qui ont le point en-bas. Les deux se rejoignent. YAYIN avec deux YOD, c’est « le vin ». Tout le symbolisme du Vin, dans toutes les traditions, est « porteur de l’Esprit ». On peut donc dire que le NOUN final, c’est le YOD qui s’incarne. Le nom de QAÏN, frère d’Abel, porte en lui le YOD. Tous ces mots sont liés au AYIN et au ALEPH qui vaut 1, au YOD qui vaut 10 et au QOF qui vaut 100. QAÏN, comme QANO, « acquérir », est construit sur la racine QEN qui veut dire « le Nid ». C’est le Nid qui est appelé à mettre au monde le YOD, c’est la partie la plus noble du groupe Caïn-Abel. Et quand Caïn tue Abel, il ne peut plus accomplir son YOD qui va être investi au niveau de l’intellect, au niveau de toutes les constructions du monde extérieur, au lieu de construire le monde intérieur. C’est l’origine de toutes les civilisations qui ne peuvent pas tenir, parce qu’elles sont l’œuvre d’un YOD investi tout à l’extérieur. EBEN, c’est « la Pierre » qui s’incarne dans le monde, c’est donc le Fils. L’Homme, en tant que Pierre, c’est celui qui a conscience d’être le Fils du Père. C’est pourquoi la pierre est un symbole si fondamental dans toutes les sociétés traditionnelles où, symboliquement, on travaille la pierre, on la polit, on la taille. C’est-à-dire tailler tout ce petit Moi que nous sommes, pour arriver au vrai Moi essentiel qui sera la pierre qu’il va falloir employer à la place des briques (Labenah) dans la construction du Temple. Toute l’histoire de la Tour de Babel est là : « Ils ont pris des briques à la place de pierres ». Il y a un petit mot qui revient trois fois dans l’histoire de la Tour de Babel, c’est AWAH que l’on traduit par « allons », construisons une Tour, faisons-nous un Nom… mais à l’extérieur ! Le ALEPH a disparu, car si c’était encore AWAHA, ce serait l’amour dans lequel communieraient les hommes. Le mot AMEN est inséparable du mot EVEN. Dans AMEN il y a « Mère ». Certains Evangiles le traduisent par « En vérité, en vérité, je vous le dis… », ce n’est pas une traduction adéquate. AMEN n’est pas un mot, mais une idée, celle d’être en parfaite adéquation avec le plan du mystère. C’est entrer dans le mystère. C’est un mot intraduisible. On le rapproche du OM des Hindous, du Son Primordial qui en est beaucoup plus proche. Nous ne savons plus prononcer le mot AMEN. Il y a des textes qui disent que dans la Synagogue d’Alexandrie qui contenait des milliers de personnes, quand tous prononçaient AMEN (ou OMIN), on avait l’impression que la Synagogue allait s’effondrer, qu’elle entrait elle-même en vibration. Le mot MINE, c’est « la Provenance » et, quand il y a un YOD au milieu, il signifie « l’Espèce ». C’est le moule du MI qui se fait NOUN final, c’est le monde du MI qui se plante en terre, qui s’incarne. Passons au PHE final qui vaut 800. Graphiquement c’est un PHE qui, au lieu de revenir sur lui-même, se prolonge par en-bas. Le PHE, c’est « l’ouverture », c’est la bouche et avec le PHE final, c’est l’ouverture en tant que libération, l’ouverture totale. Le premier mot qui s’impose, c’est ALEPH, la première lettre de l’alphabet. Dieu se fait « bouche cosmique », Dieu entre dans la Création par la tradition. ALEPH est la lettre la plus étonnante, puisqu’elle est l’animal cornu qui est toute l’information que nous recevons d’en-haut et cette corne par laquelle arrive toute l’information, c’est la future couronne. Dans ALEPH la corne devient couronne.
RAPH, c’est « le médecin » et RAPHO, c’est « je guéris ». RAPHAEL, c’est le « Médecin divin ». C’est aussi la permutation du mot PHAR qui est « le Taureau », qui est cette racine qui exprime la fécondité. Dans nos ports le phare apporte la lumière. RAPH : REICH et PHE final, 200 + 800 = 1000. Le médecin, c’est celui qui amène l’homme à réaliser le 1000 dans lequel il est guéri. Il n’y a qu’un grand problème dans le monde, c’est de résider dans le 1000. Tous les autres sont de faux problèmes. Dans le même sens, le « Séraphin », SARAPH, c’est celui qui « brûle ». Lorsque, dans le désert, les Hébreux sont piqués au palais par ces petits serpents venimeux, sur la demande de Dieu, Moïse construit le Serpent d’Airain qui est le SARAPH. C’est aussi celui qui guérit, c’est contenu dans son nom. C’est déjà l’ombre de la Croix qui est là tout en profil, puisque le Christ va s’identifier à ce SARAPH. SARAPH contient les deux lettres de SOPH qui est « la limite ». Si nous voulions guérir il faut entrer dans une limite, changer de têtes successivement pour finalement poser la dernière tête sur nos épaules. Et c’est pour cela aussi que le verbe YOSOPH signifie « augmenter ». Si tu veux augmenter, grandir, il faut savoir entrer dans des limites. La Loi dit que si nous voulons évoluer, il faut nous engager, faire des choix, YOSOPH donne aussi le nom de Joseph. C’est celui qui préside à l’augmentation et qui, en même temps, observe une limite. C’est Joseph, l’époux de la Vierge qui surveille la matrice et c’est aussi Joseph d’Armathie qui veille sur le tombeau qui est aussi une matrice et aussi une résurrection. Joseph, fils de Jacob, fait entrer les Hébreux en Egypte où ils sont dans une limite, étant esclave des Égyptiens. Et YAM SOPH, la Mer Rouge, qui est au bout de leur expérience en Egypte, se nomme en hébreu la Mer des Joncs, la Mer de la Fin, c’est aussi le mot que l’on retrouve avec AYIN SOPH, le « Rien » c’est-à-dire l’infini, l’Unique. OPH, « l’oiseau » est un très beau mot. Lorsque vous sortez des grandes profondeurs du AYIN, de la Ténèbre, c’est l’envol, c’est la libération, PHE. Le TSADE final qui, dans la dizaine a la valeur 90, vaut 900 lorsqu’il est final. C’est l’hameçon qui plonge dans les profondeurs pour aller chercher le dernier élément qui va faire l’Unité. C’est un peu comme le 9, la perfection à la veille du 10, l’Unité conquise qui implique la perfection. Avec le TSADE final nous retrouvons la même idée. Le mot qui me vient le plus à l’esprit c’est ERETZ, « la Terre ». Il figure dans le tout premier verset de la Genèse. C’est aussi lui qui, après le second jour de la Création, lorsqu’il y a séparation des Eaux d’en-bas des Eaux d’en-haut, et qu’il y a, le troisième jour, séparation du sec et de l’humide, représente le Sec. La Terre, c’est le sec, mais en même temps elle est inséparable de l’humide ; afin qu’il y ait fécondité. La fécondité naît du mariage de toutes nos Terres intérieures fécondées par nos énergies. Dans ERETZ nous trouvons les deux lettres de la lumière et, avec TSADE, l’opposé, les grandes profondeurs. Ce sont ces Terres encore cachées dans les profondeurs qu’il faut aller chercher à l’aide de l’hameçon, afin de les amener à la lumière. QETZ veut dire « la Fin » dans le sens d’accomplissement. Si d’ailleurs vous mettez un YOD au milieu de QETZ, cela donne GAYITZ, « l’été ». Un autre mot fondamental est ETZ, « l’Arbre ». C’est l’autre côté de la source AYIN, c’est ce qui va sortir des racines, qui va s’élever de la Terre et donner des feuilles, des bourgeons et des fleurs. Nous arrivons à présent à l’ALEPH final qui est vraiment « la Couronne ». Quand RATHO (guérir) qui signifie aussi le destin de l’humanité malade, se termine par un ALEPH, c’est « je guéris ». Le verbe MAHA, c’est « remplir », c’est la plénitude qui fait suite à toutes ces circoncisions. Car il n’y a pas de plénitude sans circoncisions, sans tailles.
MELAK, avec ALEPH, ce n’est plus le Roi, c’est « l’Ange ». C’est celui qui va apporter toutes les énergies pour en fin de compte, « remplir ». BARAN, les trois premières lettres de BERESHIT, c’est « créer ». Ainsi la Création comporte son achèvement. Tout est dit dans le mot « créer ». C’est le grain de blé qui va mûrir en terre, et son achèvement. BA, « pénétrer », est le retour de la Création toute entière à son ALEPH final, qui est aussi l’avenir, le devenir. AV, dans ce sens-là, c’est le Père, c’est-à-dire l’ALEPH qui pose l’altérité, l’autre et l’autre qui retourne vers l’UN, la pénétration, la couronne finale, la Création couronnée.
Les Lettres finales Six lettres changent de forme, dee valuer numérique et de rayonnement lorsqu'Elles se trouvent à la fin d'un mot. Pour comprendre leur signification, on se référera utilement aux explications données plus haut pour la Lettre qui leur a donné naissance. Mais sous sa forme finale, la Lettre acquiert une dimension particulière. Ce sont des énergies totalement nouvelles, qui apportent toujours une notion d'accomplissement. Leur rayonnement est indescriptible et dépasse toute tentative de représentation. La plus proche serait un or argenté chatoyant, irrisé de mille couleurs subtiles. Les Lettres finales révèlent leur Splendeur à l'âme qui revient à la Maison, riche de l'expérience du périple accompli.
23. Kaph finale Valeur numérique : 500 La Lettre Kaph finale se déploie dans sa partie inférieure pour plonger dans les profondeurs, sous la ligne d'écriture. Cela signifie que le corps s'enracine, se relie à la Teerre. Lorsque Kaph finale apparaît dans le tirage, Elle nous invite à vivre cette conscience. Elle nous annonce que nous sommes prêts à réaliser cela, la splendeur du corps ressuscité. Elle peut annoncer également que le projetest en train de rpendre corps, ou encore qu'une voix qui appelait dans les profondeurs de notre être aété entendue.
24. Mem finale Valeur numérique : 600 La Lettre Mem finale referme totalement son ouverture inférieure, présentant ainsi un espace clos. La Mère divine accueille en sonseintous ses Enfantsrevenus àElle. Rien n'a été oublié, le cycle est accompli. L'espace clos de Mem finale n'est pas uneséparationavec ce qui serait "à l'extérieur". Il signifie au contraireque tout est à l'intérieur. Il nous rappelle que nous avons en nous-mêmes toute la puissance nécessaire, toute la connaissance et la richesse de l'Univers. Mem finale évoque l'Ouroboros, le Serpent qui se mord la queue. Elle est l'accomplissement de cette roue de la Vie que le mental ne peut comprendre, le repliement de l'espace et du temps dans l'éternel Présent. Elle est la Manifestation ultime de la grande Mère qui soutient les mondes, et dont nous sommes tous les Enfants.
25. Noun finale Valeur numérique : 700 La partie horizontale de Noun se déploie dans la certicale et plonge dans les profondeurs. Elle devient l'image même de la verticalité qui pénètre jusqu'au coeur de la matière et l'unitau Soleil. L'alchimie divine est accompli.Lapierrela plus densese découvre pure lumière, elle n'enferme plus l'épée du Roi. Excalibur se dresse de la Terre même jusqu'aux nouveaux cieux. L'Ombrea tant été aimée qu'elle en est devenue Clarté ! Noun finale nous aide à réaliser cet accomplissement dont Elle proclame que le moment est venu.
26. Pé finale Valeur numérique : 800 Ici encore la partie inférieure horizontale se verticalise et descend sous la ligne d'écriture. Pé finale signifie que la puissance du Verbe peut être entendue dans la matière la plus opaque, c'est-à-dire par les oreilles qui semblaient les plus fermées. Dans la conscience de l'amour et de l'unité de notre être divin, à l'aide de Pé finale, nous pouvons partout exprimer la parole juste qui sera créatrice de vie et saura toucher les coeurs. Pé finale nous aide également à entendre dans la compassion ce qui peut sembler le plus difficile à entrendre ou à accueillir. Elle vient dans el tirage nous révéler que nous en sommes capables, grâce à tout ce que nous avons appris dans les eçons de vie précédemment traversées.
27. Tsaddé finale Valeur numérique : 900 Labase horizontale de Tsaddé se déploie verticalement et plonge dans les profondeurs de la matièreet du corps. L'extraordinire énergie androgyne de la Lettre rayonne sur tous les plans dans un équilibre parfait. Tsaddé finale dans le tirage annonce la fusion merveilleuse du fémininet du masculin dans les Noces du Nouveau, dans la remontée des deux serpents entrelacés du caducée qui ne font plus qu'un. Elle annonce également que la Justice divine est en marche et que nous pouvons accueillir son Amour dans la coupe offerte de notre être.
28. Aleph finale Valeur numérique: 1000 Aleph finale ne change pas de forme car son essence est immuable. Elle représente l'accomplissement absolu, le couronnement suprême. En elle, l'homme se découvreroi. C'est le plan vibratoire du Messie, de l'Homme-Christ. C'est la fin d'un long voyage, et le commencement d'une splendeur qui est au-delà des mots, car elle ne se compare à rien que l'on puisse trouver dans les anciens repères. Les vieux manteaux sont tombés, la Grâce divine est en action. Plus rien ne sera comme avant. Aleph finale est notre réalité la plus haute, car elle se situe au-delà de toute notion de haut et de bas. Elle est la conscience souveraine de l'Unité de tout ce qui est.
Source : http://www.revue3emillenaire.com/blog/les-lettres-hebraiques-des-energies-vivantes-10-parannik-de-souzenelle/ - " La Danse de Vie des Lettres hébraiques " de Marie Elia
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