Les Grands Ecrivains Mondains
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LES GRADNS ECRIVAINS MONDAINS: LA ROCHEFOUCAULD, RETZ, SEVIGNE
Francois de la Rochefoucauld, le cardinal de Retz, la marquise de Sévigné et bien d'autres ont pratique une littérature d'idées dont le but et la réflexion sur la nature et sur le comportement de l'homme. Cette floraison est le résultat de conditions particulièrement favorable. Une telle exposition est d'abord liée au développement des salons. La nécessite de tenir compte des autres s'impose a l'intérieur de ces cercles mondains et conduit a une interrogation sur la façon de se comporter sur la manière de concilier les impulsions individuelles et les exigences de la vie collective. Le classicisme qui privilégie l'analyse psychologique et qui se développe dans les genres littéraires traditionnels, en particulier dans le roman et dans le théâtre, mais torve dans la littérature d'idée un support beaucoup plis adéquat. Il préconise un certaine effacement du "je" : l'écrivain se pliera a cet impératif, en pratiquant une analyse des autres, menée de l'extérieur, tout en ayant la satisfaction de s'exprimer personnellement par le regard porté, par le jugement prononcé. Il ne faut pas considérer cette littérature d'idée comme une littérature pesante, ennuyeuse. Les écrivains renoncent au longs traités ou au dissertation rédigées selon des règles immuables. Le période précédente avec Descartes et Pascal avait déja préparé cette évolution. Les auteur ne sont pas des êtres solitaires, repliés sur eux-mêmes, isolés dans leur méditations. Ce sont des mondains, des familiers de la cour, des habitués des salons, souvent des nobles. Ils écrivent pour ce public qu'ils côtoient et non pour les spécialistes. Sachant qu'ils doivent avant tout plaire, ils évitent le pédantisme et la technicité, s'efforcent de trouver des formes attrayantes pour exposer leurs idées. Leur préférence va a la brièveté, et a la concision, aux livres dont la lecture n'exige pas la continuité, mais peut être interrompue et reprise sans inconvénient. Les Maximes de la Rochefoucauld montrent l'évolution d'une pensée progressivement enrichie par l'expérience. Dans ces remarque sur le comportement humain qui se succèdent sans ordre établi, s'affirme, en fait, une pensée cohérente. La Rochefoucauld y démonte cruellement la véritable motivation de l'homme. Il montre comment toute l'action s'explique par le jeu de l'amour-propre, pulsion instinctive qui pousse chaque individus a tout ramener a soi, a raisonner en fonction de son propre intérêt. Il développe ainsi une philosophie pessimiste reposant sur l'idée que l'être est incapable de rechercher l'absolu et d'aspirer a l'idéal du bien. La Rochefoucauld place
au centre de son système de pensée une force toute-puissante : l'amour-propre, qui explique tous les comportements, toute la conduite de l'homme, ce n'est pas seulement l'amour de soi-même, la vanité, l'orgueil, la suffisance. C'est en fait, quelque chose de plus profond, de plus élémentaire. L'homme est un être de chair. Il doit s'adapter a son environnement, il doit se tailler une place dans la nature et, pour cela, lutter contre elle, au besoin ruser, a la concilier ou l'amener, par la force, a le servir. Vivre, c'est ne jamais cesser de combattre tout ce qui est un danger, un obstacle a la vie. Avec la civilisation, les besoins de l'être humain se sont transformes. L'homme est aussi un être moral, un être social qui vit avec les autre. Cet aspect devient essentiel. Pour La Rochefoucauld, l'amour-propre est le terme qui rend compte de la nécessité de cette lutte continuelle. L'amour-propre est une sorte de réflexe, d'instinct vital qui pousse l'homme social a se défendre contre les autres, a tout ramener a lui, a faire triompher, en toutes occasions, son intérêt, a assure sa survie, son identité, son intégrité, a marquer sa supériorité par la force ou par la ruse. A partir du moment ou l'homme ne pense qu'a satisfaire son amour-propre, a contenter les passions qui le dominent, il est bien difficile de porter un jugement sur son comportement. Les moyens qu'il utilise pour parvenir a ses fins, on pourra les appeler qualités ou défauts. Il a écrit innombrable maximes qui soulignent cette sorte de balancement continuelle entre vices et vertus. Il préconise une attitude faite de lucidité et de pessimisme. Lucidité, parce qu'il convient de regarder la vie et ses réalités en face, d'accepter avec tolérance l'existence de vérités multiples. Pessimisme parce qu'il faut bien constater les insuffisances, les faiblesses et l'égoïsme de l'homme. Volontairement, La Rochefoucauld n'a pas construit ses Maximes selon une composition rigoureuse. Elle semblent écrites au fil de la plume, au gré de l'inspiration. Elle peuvent ainsi être lues de façon discontinue. La forme alerte, brillante, concise a pour but de rendre agréable des remarques morales ou philosophiques en elles-mêmes austères. Il a le gout pour des formules choc. Il possède le don de vulgarisateur. Il sait charmer, intriguer, provoquer, en donnant a sa pensée un tour inattendu, paradoxal. ( da li dodati poslednjih par recenica? ) Le cardinal de Retz, comme La Rochefoucauld, fait partie de ces nobles qui, décus par l'action, se réfugient dans la littérature. Il sait également observer et analyser. Dans ses Mémoires il retrace avec beaucoup de vie et d'humour, cette existence romanesque qui fut la sienne. Ses mémoires se lisent comme un roman: dans la première partie, il retrace sa jeunesse agitée. Il consacre la seconde partie a son activité politique et religieuse durant les années 1643-1654 et aborde notamment les événements de la Fronde. Dans la troisième partie, il se penche sur l'action diplomatique qu'il conduisit a Rome. Ces Mémoires se distinguent par la spontanéité de l'expression et pat la subtilité du style. Il excelle dans le récit des événements
historiques dont il a été, a la fois, le témoin et l'un des acteurs. Il pratique avec bonheur, en observateur de la société, cet art du portrait si prise des salons. Il sait a merveille manière l'ironie dégager les contradictions qui divisent l'être humain et se montre alors un moraliste lucide et amusé. Les lettres de Madame de Sevigne sont nourries d'une observation minutieuse de son temps. C'est un vaste tableau de son époque qu'elle nous présente. elle brille dans la peinture des moeurs de ses contemporains. C'est en véritable journaliste qu'elle traite souvent les événement marquants de son époque. Elle adopte deja le ton du reportage, en accumulant les détails, en donnant l'impression que l'action est en train de se dérouler sous les yeux memes du lecteur. Au coeur meme des lettres de la marquise de Sevigne, éclate la passion. C'est sa raison de vivre, la cause de toutes ses action. Cette passion, elle s'adresse en premier lieu a sa fille. Elle lui écrit plusieurs fois oar semaine. Elle réserve pour elle ses reflection les plus profondes.
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