Les Gais Lurons de Bergerac
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LES GAIS LURONS DE BERGERAC LA BALLADE DE BERTRAND
Ils le recherchent ici, ils le recherchent par là bas, tous les Bretonniens le recherchent partout ! Ainsi parle-t-on de Bertrand le Brigand. Il existe tant de nombreuses rumeurs concernant les origines de ce célèbre vaurien qu’il est difficile de discerner la fiction de la réalité. La version narrée ici est celle raconté par les paysans de Bergerac qui sont mieux placés pour le savoir que n’importe qui. Bertrand, aujourd’hui connu sous le surnom ‘le Brigand’, était à l’origine un pauvre paysan dans le domaine féodal de Bergerac, situé dans une région profondément boisée au cœur de la Bretonnie. Tout allait bien, jusqu’au jour où le vieux baron De Bergerac partit en Quête du Graal, et ne revint jamais. Longtemps après que le vieux baron fut parti, les Orques sortirent de la forêt et ravagèrent le domaine entier. La situation pour les paysans était de plus en plus désespérée. Selon les traditions de la chevalerie Bretonnienne, un Chevalier Errant aurait dû être appelé pour débarrasser le domaine des Orques et prouver de ce fait qu’il était digne de succéder au vieux baron. C’était le devoir de
la baronne d’envoyer son fils gagner ses éperons ou, s’il échouait, d’offrir la main de sa fille à quiconque s’avérerait digne du domaine par ce fait d’armes. Le fils du baron était craint et détesté de tous pour sa cruauté et son dédain des paysans. Autant que parce qu’il faisait preuve de couardise face aux Orques et ne montrait aucune inclinaison à entreprendre sa Quête de Chevalier Errant pour défendre les terres de son père. Chacun dans le village pensait qu’un courageux et séduisant laboureur, Bertrand, devrait se voir offrir une chance de prouver sa valeur en tant que Chevalier Errant. La rumeur prétendait que Bertrand aurait même les faveurs de la fille du baron, mais que son frère maléfique l’avait emprisonné dans une tour. Chaque jour on pouvait apercevoir son visage contemplant depuis les créneaux de la tour le champ boueux que Bertrand labourait avec ses bœufs. Pendant ce temps, les Orques pillaient les terres.
BERTRAND L’ARCHER
Bertrand prit bientôt la tête des paysans. Alors que les nobles se barricadaient dans le château, il organisa les villageois. Ils s’entraînèrent au tir à l’arc tous les jours jusqu’à ce qu’ils fussent tous des tireurs d’élite. Bertrand s’assura que chaque accès au village était surveillé, et bientôt les pillards Orques furent repoussés les mains vides. Parfois ils furent même poursuivis jusque dans la forêt, les villageois les abattant pendant leur fuite. Cependant, au lieu de reconnaître le courage de Bertrand, le fils du baron, encouragé par la baronne, exigea des paysans une dîme et des droits féodaux plus élevés. Bientôt tout ce qui avait été sauvé des ravages des Orques fut gaspillé par l’extravagance des héritiers indignes du vieux baron. La rumeur commença à se répandre parmi les villageois que le vieux baron n’avait pas vraiment disparu au cours de sa Quête, mais qu’il en était revenu, uniquement pour être empoisonné par la baronne qu’on pensait être une sorcière. N’était elle pas une descendante des seigneurs maudits de Mousillon ? Ne s’adonnait-elle pas à un étrange culte barbare ? En effet, on ne la voyait jamais à la chapelle du Graal, qu’elle avait laissé tomber en décrépitude. Le fils tenait de sa mère, totalement soumis à son influence, et se faisait l’outil de ses ambitions, quelles qu’elles fussent, tandis que la fille tenait du vieux baron et conservait toujours sa dignité et son honneur.
LE GRAND MONSTRE VOLANT Quelque soit le mal caché dans le château de Bergerac, maintenant connu de très loin comme le «Château du Mal», il ne tarda pas à faire le malheur de ceux qui l’avaient invoqué. Une nuit, les villageois furent réveillés par des appels à l’aide désespérés provenant de la tour dans laquelle la fille du baron était emprisonnée. On pouvait voir la maçonnerie du château se fendre et s’écrouler tout autour d’elle. Puis soudainement, contre le ciel foncé, apparut une énorme et maléfique créature surgissant du donjon brisé, comme un monstre sortant d’un œuf. Il tenait dans sa gueule les cadavres trempés de sang de la baronne et de son fils. Nul ne sait quel rituel étrange ils avaient pratiqué, mais il avait scellé leur destin. Entendant les cris de la fille du baron, la créature qui faisait plus de 100 pieds de haut et possédait un unique œil rougeoyant et d’énormes ailes battantes, flaira davantage de nourriture ! Elle ouvrit à coup de griffes le toit en tuile de la tour et en arracha la damoiselle terrifiée ! Alors que la vile créature était sur le point d’avaler ce morceau délicieux, une flèche tirée par l’arc de Bertrand creva l’œil du monstre. Le monstre tournoya et laissa tomber la damoiselle, qui fut rattrapée par Hugo le Petit, le fidèle compagnon de Bertrand. Alors que le monstre désorienté se cognait aux pierres des remparts, mais s’avérait incapable de s’échapper de la carcasse du donjon, Bertrand tira des flèches enflammées dans le château. Bientôt la ruine s’embrasa et la redoutable créature se consuma dans les flammes. Plus tard les paysans amassèrent les ruines au-dessus de ses os et firent un tertre à l’endroit où le château s’était dressé par le passé. Il n’y avait maintenant plus de château à Bergerac, et plus de baron. La fille du baron déclara, comme c’était son droit, que l’exploit de Bertrand était digne d’une Quête, et ils se marièrent. Cependant il n’y avait aucun château que Bertrand puisse tenir, et le domaine entier était entouré par les Orques. Il n’y avait aucune chance que Bertrand soit normalement investi du titre de Chevalier du Royaume. Au lieu de cela, Bertrand mena les paysans loin du village maudit, emportant quelques reliques de la chapelle du Graal avec eux.
BERTRAND LE BRIGAND
Bertrand n’avait aucun désir de devenir chevalier et de rejoindre les rangs de la noblesse et ses compagnons en avaient plus qu’assez de payer des droits féodaux. Ils appréciaient l’idée de garder tout qu’ils gagnaient pour eux-mêmes. Si Bertrand prononçait des vœux de chevalerie il devrait également abandonner son arc bien-aimé en tant qu’arme déshonorante, et ceci il ne pourrait jamais le faire. Au lieu de cela, Bertrand et ses gens commencèrent à errer à travers les étendues sauvages de la Bretonnie, redressant les torts et venant en aide aux paysans partout où le besoin s’en faisait sentir. Le plus souvent cela consiste à combattre les voleurs et les Orques, mais parfois un il s’agit d’un mauvais baron ou chevalier, manquant à son honneur, qui doit être châtié ! Quant aux nobles de Bretonnie, grossièrement la moitié d’entre eux pense que Bertrand est un héros, le reste pense qu’il est une canaille. On sait que le roi désire le rencontrer, mais il n’a pas révélé s’il a l’intention de le récompenser ou de le punir ! Des chevaliers errants sont parfois envoyés pour trouver Bertrand, mais l’astucieux Bertrand se garde bien hors de leur chemin. Ceux des barons et ducs qui tiennent Bertrand en estime peuvent toujours compter sur son appui en cas de besoin. En un instant, surgissent hors de la forêt, Bertrand et les archers de Bergerac. Il ne demande jamais beaucoup de récompenses, excepté quelques barils de vin du meilleur cru du seigneur pour Guy le Gros, et exige de tout seigneur pour lequel il combat qu’il exonère ses paysans de droits féodaux pendant un an ! C’est pour ceci que Bertrand est un homme très populaire parmi le petit peuple de Bretonnie ! Les exploits de Bertrand, connu partout comme «le Brigand», sont légendaires. Jusqu’à ce jour, Bertrand allié aux véritables Archers de Bergerac, continue de réparer les crimes et de punir les méchants et les infâmes. Tandis que la grande force d’Hugo est admirée parmi les hommes de Bertrand, la boisson transportée à la bataille par son compagnon Guy le Gros est l’un de ces importants détails à ne pas négliger. A la bataille, une gorgée et les Archers deviennent joyeux et insouciants (mais ceci aux dépends de leur précision au tir !).
***
Le Renommé Bertrand le Brigand de Bergerac
Guy le Gros Hugo le Petit
Bertrand Le Brigand et les Archers De Bergerac Les Archers de Bergerac forment un Régiment de Renom qui ne peut être joué qu’avec l’accord préalable de votre adversaire de par sa nature nonofficielle et qu’avec les figurines officielles Games Workshop ne laissant pas de doute sur ce qui est représenté réellement. Ils peuvent être recrutés en choix d’Unité Rare par une armée Bretonnienne et par aucune autre et ce même si les Bretonniens ne recrutent ordinairement pas de Mercenaires. Points : Bertrand le Brigand, Hugo le Petit, Guy le Gros, un porte-étendard et un musicien coûtent 99 points. Ceci représente la taille minimum de l’unité, que vous pourrez agrandir jusqu’à un maximum de 20 figurines pour 8 points par Archer de Bergerac supplémentaire. M CC CT F E PV I A Cd Bertrand le Brigand Hugo le Petit Guy le Gros Archer de Bergerac
4 4 4 4
3 2 2 2
5 4 4 4
3 5 3 3
3 4 3 3
1 1 1 1
3 3 3 3
1 1 1 1
7 5 5 5
Armes & Armure : Arme de base et arc long. Bertrand le Brigand, Hugo le Petit et Guy le Gros comptent comme étant équipés comme le reste de l’unité.
Regles Speciales Tirailleurs, Devoir du Paysan, L’Habileté de Bertrand, La Force d’Hugo le Petit, Le Divin Nectar de Guy le Gros. Bertrand le Brigand et ses Compères Bertrand le Brigand est le Champion de l’unité, mais ses deux compères Guy le Gros et Hugo le Petit ne sont pas des personnages : ils ne peuvent donc pas lancer ou relever de défi et ne bénéficient pas de la règle Attention, Messire !,, bien qu’ils ne puissent être blessés au corps à corps que par des attaques spécifiquement dirigées contre eux, et ne peuvent se voir infliger de touches réparties comme des tirs tant que l’unité compte encore au moins 5 figurines (Bertrand et eux-mêmes compris). Lorsque l’unité est engagée au corps à corps, ces 3 figurines doivent être placées au centre du premier rang (Bertrand au milieu) accompagnées du reste de l’état-major. L’Habileté de Bertrand Bertrand est un archer incomparable qui est devenu célèbre en tuant d’une seule flèche le «Grand Monstre Volant de Mauchâteau». Bertrand peut relancer son jet pour toucher lorsqu’il tire avec son arc long.
La Force d’Hugo le Petit Hugo le Petit est renommé pour sa grande taille et sa force physique. Il est le bras droit de Bertrand, combat avec un immense bâton et tire avec son énorme arc long des flèches aussi grandes que des javelots. Les touches de l’arc long de Hugo ont une Force de 4 et suivent la règle arme perforante. Elles infligent donc un malus de -2 à la sauvegarde d’armure. Le Divin Nectar de Guy le Gros On remarque Guy le Gros par son embonpoint qui n’est pas sans rapport avec son considérable appétit de venaison, de pâté en croûte, de chapons et de bière, entre autres. Il porte toujours en bandoulière un petit tonneau de vin destiné à rafraîchir ses compagnons (et lui-même ...) au coeur de la bataille. Au début de n’importe quel tour, Guy peut décider de faire passer son tonneau parmi les membres de l’unité. Chacun ne peut en boire qu’un pichet, le tonneau ne peut donc être utilisé qu’une seule fois. Les effets du vin se prolongent jusqu’à la fin de la bataille. L’unité devient euphorique et est immunisée à la panique. Cependant leur habileté au tir en prend un coup, et un malus de -1 pour toucher leur est infligé jusqu’à la fin de la partie !
Objet Magique La Flèche Noire Objet Enchanté. Une seule Utilisation. La Flèche Noire se termine par une dent de dragon et son empennage est fait de plumes de charognard. Bertrand ne l’utilise qu’une seule fois par bataille, la réservant pour une cible qui en vaut la peine. La Flèche Noire blesse automatiquement si elle touche et aucune sauvegarde d’armure n’est autorisée contre elle. Notez cependant que Bertrand ne peut pas relancer son jet pour toucher lorsqu’il utilise la Flèche Noire. La Flèche Noire compte bien entendu comme une attaque magique. Auteurs : Astrabell et Dreadaxe avec l’aide des membres du Forum Le Royaume de Bretonnie. Mise en Page : Dreadaxe Sources : * WFB5 Livre d’Armée Bretonnie pour les règles originales de Bertrand le Brigand * WFB6 Livre d’Armée Bretonnie et WFB6 Livre de règles pour l’orthodoxie des règles de Bertrand le Brigand dans la nouvelle édition. * WD201 UK p73-75 The Merry Men of Bergerac traduit par Astrabell et corrigé par Dreadaxe pour l’histoire de Bertrand le Brigand. Figurines : Les Figurines de Bertrand, Guy et Hugo sont encore disponible à la VPC GW sous les références 9947020300701 ; 9947020300703/4 ; 9947020300702 Copyright : Bertrand le Brigand, Guy le Gros, Hugo le Petit et les Archers de Bergerac sont des marques GW utilisées sans son accord. Tous droits réservés.
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