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LA PUBLICITE
Problématique : Quels sont les effets de la Publicité sur notre société?
Introduction :
Partout où nous allons, nos yeux sont constamment sollicités par la publicité, que ce soit à la Télévision, en attendant le Tram ou encore en voiture à la radio et par les affiches... Les spots publicitaires vont jusqu'à « envahirent » nos esprits (qui ne connaît pas « Carglass répare Carglass... »)! Tout commence portant durant l'Antiquité et cette affiche datant de 1000 ans avant Jésus Christ retrouvé à St Hyacinthe en Grèce. Celle ci, produite en série, proposait à quiconque qui retrouverait un esclave en fuite de gagner une pièce d'or. La première pub est né. L'apparition de l'imprimerie aura aussi son rôle primordial dans l'évolution et la diffusion de la publicité; vient ensuite la radio, la Télé... Dans les années 30, les styles de pubs différent. Aux Etats Unis on l'applique avec un coté plus technique que la France, ou elle reste avant tout artistique. Mais cette période ne va pas durer longtemps et l'Exposition Universelle de 1937 (à Paris) montrera toute l'application marketing que requiert la publicité. 1970, la pub devient un véritable phénomène culturel avec notamment la création d'une émission de Télé dédié à celleci (« Culture pub »). Plus tard, les premiers mouvements antipub naîtront jugeant la publicité comme trop envahissante. Désormais, la pub peut être utilisé comme moyen de prévention avec la diffusion d'image choquante. Aucun moyen de communication n'y a échappé et nous sommes en train d'assister à la « révolution » de la publicité sur le Net. Nous verrons ici la place quelle à prise dans notre société en rappelant les outils dont elle dispose, et enfin montrer son impact et sa régulation.
I°) La place de la publicité dans notre société et les instruments dont elle dispose:
1°) Les différents outils de communication : Les différents outils de communication de la publicité ont pour support les médias. En réalité, média (ou médium au singulier) est l’abréviation usuelle du mot américain mass média qui signifie « intermédiaire de masse ». On désigne par ce terme tout moyen de communication qui permet de transmettre des messages entre un émetteur (la source du message) et un ou une multitude de récepteurs (les destinataires du message). Deux types de publicités peuvent être sollicités : La publicité avec l’intervention des médias et celle hors média De nos jours, il existe plusieurs types de médias : les médias écrits (Presse, affiche, livres), les médias audiovisuels (radio, cinéma, télévision) et les nouveaux médias (Internet, satellite, câble etc.…).
LA PUBLICITÉ MÉDIA
•A) Les médias écrits :
L’affiche : Elle fût la première forme de pub commerciale. Ses débuts de firent dans le London Gazette pour la promotion d’un dentifrice).
Ce médium s’utilise avant tout dans la phase de lancement d’un produit. Facile à produire et à diffuser, il reste encore l’un des moyen de communication favoris pour bon nombre d’activité diverses (promotion concert, cinéma, promotion d’industrie en tout genre …). De plus, l’utilisation de ce moyen de communication reste très attractive pour les entreprises, le coût unitaire étant faible. Son utilisation reste malgré tout assez restreinte géographiquement ce qui limite la portée de l’information.
Affiche publicitaire Volkswagen Coccinnelle datant de 1966, imprimée en Allemagne. Dimensions 119X86 cm.
La presse : Elle s’utilise lors de la phase de lancement du produit et de la phase d’entretien
des ventes. Sa diffusion est orienté vers les professionnels mais peut cependant atteindre une large audience. Le coût de ce medium reste assez élevé et la périodicité de l’information réduit les chances de « toucher » un maximum de personne.
B) Les médias audiovisuels :
•
La radio : L’utilisation de ce média revête diverse
qualité. Tout d’abord, on peut l’utiliser selon le type d’auditeur c'estàdire que l’on va diffuser notre information sur la fréquence radio qui se rapproche le plus de notre cible (promotion concert rock sur RTL2, culture sur France inter, etc.….).De plus, l’horaire de diffusion peut aussi être choisit ainsi, durant l’après midi, l’information sera axé pour les retraités, le soir, pour les actifs, l’information générale. Cependant, le coût de diffusion est élever, le message plutôt éphémère et il n’y a pas de support visuel.
La télévision : La télévision est avant tout utilisée pour la Promotion de produits de masse et la promotion de l’image. Les avantages sont avant tout une très large audience et surtout un gage de crédibilité car incombant des coût très élevé, seul les entreprises les plus importante, et donc par conséquent les plus « sûre », peuvent se permettre la diffusion d’information par ce biais. Par contre, les limitations légales sont aussi très importantes sur ce media ce qui limite une certaine liberté dans le choix de la diffusion de la publicité.
Le cinéma : On l’utilise avant tout pour la publicité de bien de consommation courante
ainsi que pour les commerces locaux. La diffusion est sélective ce qui implique une certaine qualité de l’information. Son point faible est que seul les personnes qui vont au cinéma pourront être « touchés » par l’information.
Internet : La publicité a su suivre le mouvement des NTIC (Nouvelles Techniques d’Informations et de Communication). Ainsi Internet s’est très rapidement vu « envahir » par la publicité en tout genre (Pop up, Spam, Email …). Ce nouveau moyen de communication
possède de nombreux avantages tel que le faible coût de diffusion d’une pub, les limites géographiques inexistantes mais aussi le fait de pouvoir envoyer de la publicité a beaucoup de monde en un « clic » (Mailing). Cependant, ce mode de communication n’est que très peu apprécié des consommateurs car Internet regorge de fausse pub et peu de site sérieux sont connus d’où une certaine crainte de la part des consommateurs.
LA PUBLICITÉ HORS MÉDIA On appel hors média (below the line en anglais), tous les autres modes de communication autres que la publicité véhiculée par les grands médias. Il permet de cibler précisément une clientèle, et de créer des liens privilégiés. Durant ces vingt dernières années, les dépenses hors média se sont imposées face aux dépenses de publicité. Elles représentent actuellement 65% des dépenses de communication des entreprises. Les dépenses de marketing direct sont les plus importantes. Les différents moyens/support de communication hors média sont : •Le publipostage (mailing) par courrier postal •Le marketing direct •Le parrainage / mécénat / sponsoring •La communication sur le lieu de vente (les foires, expositions, salons…)
Le publipostage (mailing en anglais) : C’est une forme de Hors Média qui est facilement personnalisable et qui permet de donner l’illusion d’un certain intéressement de l’entreprise envers le consommateur Ce mode de diffusion consiste a envoyé un nombre important de courrier via une base de donnée. Il permet d’atteindre un nombre important de personnes en peu de temps, par contre il ne cible pas la clientèle. Cela nécessite d’avoir une base de donnée qui plus ait actualisée. Le publipostage est appelé emailing lorsque l’on envoi l’information via internet
Le marketing direct : Le marketing direct représente toutes les formes de communications qui établissent un contact personnel et direct entre le vendeur et le client pour lui présenter un produit, un service, un magasin ou une action commerciale. Les différentes techniques sont : Le publipostage, les documents ISA (prospectus ou tract), la newsletter, le emailing, les SMS / MMS mailing, le fax mailing.
Le parrainage / sponsoring / mécénat : C’est une pratique qui vise à valoriser une marque ou une entreprise (parrain ou sponsor) qui apporte son aide à une manifestation, une personne ou une émission (en argent ou matériel). Cela permet à l’entreprise d’accroître sa notoriété, de prospecter de nouveau marché et même de créer ou renforcer son image de marque. Cela
est très présent lors de grands évènements comme les grands matchs de foot ou autres sports, les concerts…
La communication sur le lieu de vente : On peut distinguer deux catégories : les publicités sur le lieu de vente (PLV) et les informations sur le lieu de vente (ILV). Les PLV poussent le client à acheter. Ils se situent a l’intérieur du lieu de vente et peuvent prendre la forme de simples affiches ou au contraire présentoirs très élaborés (colorés, lumineux, musique…). Les supports sont divers et variés, comme les cartons publicitaires, les présentoirs, le matériel lumineux ou l’animation sonore. Les ILV permettent de renseigner le client (Produits ou Service) par l’intermédiaire de moyens mis a disposition du client. Cette communication peut s’opérer dans le magasin même mais aussi lors de salon, d’exposition ou d’évènement ou l’entreprise fait sa promotion.
2° La place de la pub dans la société A.ECONOMIQUE •les plus gros annonceurs de la planète:
Un annonceur se définit par « une institution, entreprise ou marque investissant dans la communication publicitaire pour faire connaître son existence, son activité, ses produits. Les plus gros annonceurs de la planète n'hésite pas à dépenser des sommes colossales pour la publicité. Ainsi en 2007, selon une enquête réalisé par l'Adage (magazine américain indépendant qui s'occupe de l'observation des activités de la publicité aux EtatsUnis), la société Procter et Gamble Co. (multinationale qui commercialise Pantène, Ariel ou Pampers entre autre) à dépensé 2,3 milliards de $ sur le marché publicitaire mondiale. Sur ce même marché, L'Oréal aura dépensé 0,6 milliards de $ ne se plaçant que 15ème de ce classement. Fait remarquable pour Procter et Gamble Co. (qui on le rappel est le premier annonceur mondial), c’est que cette entreprise rémunère les agences de publicité auquel elle a fait appelle au mérite. Les rémunérations
sont indexées sur le volume de vente réalisé et non plus par des commissions, constituant une première.
En France, Ferrero se place deuxième avec 127 millions d'investis dans le petit écran (derrière là encore Procter et Gamble Co: 169 millions). Pour 2009, les constructeurs automobiles n’ont reculé devant rien pour assurer leur promotion malgré le contexte de crise. En effet, le constructeur français Peugeot aura dépensé pour la seule période de Janvier à Avril 2009 101,3 millions d’€ tout média confondus. Son concurrent Renault aura dépensé quant à lui sur cette même période 136,1 millions d’€. La crise pour la pub, les constructeurs ne connaissent pas! (Source TNS média intelligence) •La presse en chiffre :
Répartition des investissements publicitaires selon les supports : → Presse gratuite : 24,3% → Presse spécialisé : 11,3% → Magazine : 30,9% → Presse Hebdo Régionale : 3% → Presse quotidienne Nationale : 6,9% → Presse quotidienne Régionale : 23,6% Les magazines sont les premiers à bénéficier des investissements publicitaires (pas étonnant vu le nombre de pub dans les magazines). Viennent ensuite les quotidiens gratuits (comme le Montpellier plus) qui bénéficient de 24,3% des investissements presse.
•La télévision en chiffre : Investissements publicitaires par média en France (en milliards d'euros) en 2006: (Les hors médias n'ont pas été compté ici)
Medias
Recettes
Évolution par rapport Part de marché à 2005
Presse
7.032
+9,5%
33,15 %
Télé (sur les 6 chaînes 6.327 nationales).
+9,1 %
29,83 %
Radio
3.345
+6,6 %
15,77 %
Internet
1.688
+48,2 %
7,96 %
Cinéma
0.202
+13,6 %
0,96 %
Total
18.56
Source: TNS Media intelligence
La Télévision est donc le deuxième moyen de diffusion de la publicité en France. Top 5 des secteurs annonceurs à la Télévision au premier trimestre de 2009: 1.L'alimentation : 349,7 M€ 2.Automobile/Transport : 176,2M€ 3.Hygiène/Beauté : 174.5M€ 4.Télécommunications : 130,2M€ 5.Etablissements Financiers Assurance : 115,9M€
10.000 € c'est le prix de diffusion d'un spot pendant une coupure de film. (Coût moyen de diffusion d'un spot d'environ 20 secondes sur les 6 chaînes nationales) / Source TNS Media intelligence.
La somme investie au niveau mondial tout média confondus pour la publicité se chiffre à 400 milliards de $ soit l’équivalent de 1,3 fois le budget national français !!
B.SOCIALE
La critique sociale de la publicité est un débat sans fin. Tout d’abord, il est intéressant de voir l’image de la publicité. En effet, il y a deux niveaux distincts de perception de la publicité : soit la publicité est perçue au niveau des messages et
elle est alors vécue comme une réalité quotidienne, concrète et vivante ; soit la publicité est perçue au niveau de l’institution publicitaire et elle devient un être abstrait, puissant et mystérieux qui implique des opinions générales, le plus souvent stéréotypées (la pub est utile ou dangereuse, elle informe ou manipule). La critique de la publicité est liée aux médias. La publicité est généralement plus mal perçue dans les médias dits captifs (télé, radio) que dans ceux où le consommateur a une plus grande liberté de comportement (presse, affichage).
Il est également important de voir le problème de l’enfant et de la publicité. Il est l’objet d’une grande sensibilité. On accuse la publicité de beaucoup de maux : elle abuserait de la crédulité de l’enfant, elle serait pour lui, une source de frustration et de conditionnement, elle le pousserait à prescrire des produits et des marques à ses parents (ce qui n’est pas faux, on a tous au moins une fois convaincu nos parents de nous acheter quelque chose que l’on a vu dans une publicité). Cependant le problème est bien souvent d’abord celui des parents qui ne savent pas refuser et qui transfèrent en agressivité visàvis de la publicité le sentiment de faiblesse, voire de culpabilité qu’ils éprouvent en ne sachant pas refuser à leurs enfants. L’efficacité de la publicité et de la prescription des enfants dépend, en effet, beaucoup de la perméabilité des parents.
C’est donc le média utilisé plus que la publicité en ellemême qui est critiqué dans notre société moderne. Son impact est critiqué, surtout au niveau des enfants (on peut se poser la question de la normalité d’un enfant qui tombe sur une publicité charme à 22h le soir). Aujourd’hui, les jeunes sont exposés plus rapidement aux dérives de la publicité. En cause, les moyens de communication plus rapide que jamais et désormais nombreux. Ceci est une pub pour la Playstation 2
de
La publicité a donc une place non négligeable dans la société d’un point de vue économique comme d’un point de vue sociale. Elle influence nos comportements (comme les publicités préventives par exemple) ainsi que les décisions des grandes entreprises.
II°) LES CONSÉQUENCES ET LIMITES DE CETTE POSITION
1) L’influence stratégique de la publicité : La publicité est un moyen de communication impersonnelle visant à transmettre des messages au public de l’entreprise dans le but de modifier son niveau d’information et donc de consommation. Cette influence qu’exerce la publicité sur le consommateur peut se présentée sous différentes formes. Quatre théories majeures de communication publicitaire existent, chacune reposant sur une conception particulière du consommateur que l'on veut influencer.
● Les différentes théories de la publicité :
► La publicité persuasive et informative : Dans cette théorie le consommateur est avant tout un être rationnel dont l'acte d'achat dépend d'un jugement mûrement réfléchi. Il agit avec raison et calcul pour satisfaire au mieux ses besoins. L'objectif de ce type de publicité sera alors de convaincre le consommateur avec des arguments rationnels, autrement dit en l’informant et en lui expliquant l’information exposée au cours de la publicité. L'objet essentiel de l'annonce sera la mise en évidence du besoin à satisfaire. Cette stratégie est maintenant critiquée car la décision d'achat n'est pas toujours issue d'un raisonnement rationnel, de plus, la standardisation des produits et la concurrence rend difficile la différenciation sur un produit. Enfin, l'individu a tendance à rejeter ce type d'annonce parce qu'il refuse l'influence de la publicité.
► La publicité projective ou intégrative : Cette théorie prend en compte le fait que le consommateur appartient à plusieurs groupes sociaux ayant chacun leurs normes. La stratégie du publicitaire sera de conférer au produit, ou à la marque, les signes d'un groupe valorisant. Ce type de publicité pourra avoir une influence sur le consommateur en agissant sur le renforcement d'une norme ou bien sur le changement de normes. De surcroît cette forme de publicité illustrera les motivations et les freins liés à la modification des normes. Exemples : → Le Crédit Lyonnais offre un service de consultation sur le Web. Les motivations seront de ne pas avoir à se déplacer, d’accéder à ses comptes de chez soi ou encore de ne pas voir son banquier. A l’encontre le frein de cette publicité sera de promouvoir un comportement antisocial.
→ Alcatel vend un téléphone mobil qui vibre (signal silencieux). Ici les motivations sont la discrétion et le fait que cela ne nuit pas à l’entourage et le frein est l’obligation du contact physique avec le téléphone pour pouvoir le sentir.
► La publicité mécaniste : Cette théorie affirme que le comportement économique du consommateur n'est ni rationnel, ni conscient. Ce comportement est passif, soumis au conditionnement et aux réflexes issus de l’habitude. L'objectif de ce type de publicité étant de créer un automatisme chez le consommateur. Le processus implique l'omniprésence de l'identité du produit ou de la marque en utilisant la technique du matraquage publicitaire.
► La publicité suggestive : La publicité suggestive se fonde sur une approche psychologique de l'individu. On parlera d'une publicité de connotation, qui suggère en faisant appel au sens du consommateur. Ce type de publicité donne un grand pouvoir à l'image.
On peut résumer ces théories complexes en trois types de publicités : ○ Publicité de répétition : basée sur le principe du « clou qu’on enfonce » autrement dit « bourrage de crâne ». Elle cherche à agir par la masse plutôt que par la qualité. ○ Publicité d’argumentation : son but est de convaincre le consommateur en retenant son attention, c’est la publicité la plus classique. ○ Publicité de sympathie : a pour but comme son nom l’indique d’attirer la faveur du public sur une marque ou un service, son objectif est donc de plaire et séduire et non de démontrer et convaincre.
● L’impact de la publicité média sur la consommation
Une relation d’interdépendance entre publicité (média) et consommation peut être dégagée. En effet la publicité suscite le besoin et donc la consommation au travers des différentes méthodes d’influence du comportement du consommateur.
Graphique de corrélation entre la propension des ménages à consommer et le taux d’investissement publicitaire médias :
Comme nous pouvons le constater plus le taux d’investissement publicitaire médias augmente plus la part que les ménages consacrent à la consommation augmente. Les EtatsUnis sont dans ce cas les plus influençables face à la publicité car leur taux d’investissement publicitaire est le plus élevé au monde. A l’encontre la Suède n’a pas une forte propension à consommer car cette dernière n’est pas submergée de publicité.
De surcroît la publicité favorise la concurrence. Celleci amène à la connaissance d’un produit dont la vente permettra la rémunération des facteurs de la production. L’information issue de la publicité amènera à l’amélioration sans cesse du produit et favorisera ainsi la concurrence qui aura ellemême un impact sur la consommation. La concurrence maintient une demande qui crée l’emploi et par la même occasion fait progresser la croissance économique.
2° Les effets pervers La publicité peut à la fois être perçue comme positive et négative, cela dépend de l’état d’esprit et du point de vue de la personne qui la voit. De façon générale, elle est perçue comme un outil visant à faire connaître un nouveau produit ou un nouveau service, cependant, elle est souvent considérée comme mensongère ou trompeuse par le public. Quoi qu’il en soit, le consommateur, si il s’est fait avoir une fois par un produit ne s’y reprendra plus.
En demandant à 100 personnes de dire à quel mot ils pensaient si le mot ‘’Publicité’’ leur était énoncé, les résultats sont les suivants : 21 personnes ont répondu « Achat », 16 « Consommation », 9 « Informations » et 5 « Affiches ». Sur ces 100 mots, 31 sont des mots négatifs envers la publicité. Parmi ces arguments négatifs, on distingue :
Susciter le besoin : Souvent, on reproche à la publicité de créer le besoin alors qu’il n’est pas nécessaire.
en 2008.
Pour ne citer que l’Iphone créé par Apple par exemple, il existait déjà une grande variété de smart phones sur le marché. Cependant, grâce à une énorme communication du produit, Apple a réussi à prendre énormément de parts de marché sur les smart phones en étant nouveau venu : 20 millions d’Iphone avaient été vendus dans le monde à la fin de l’exercice en septembre dont 5,2 millions d’Iphone vendus dans le monde entre fin mars et fin juin, c'estàdire 23,3% des parts contre 7%
Maintenant, tout le monde a entendu parler de l’Iphone et a au moins vu une publicité autour. Apple, avec sa communication a su créer un phénomène de mode et a su créer le besoin du consommateur autour de ce produit. Beaucoup de gens trouvent cet objet indispensable. En créant le besoin, certaines personnes sont prêtes à acheter n’importe quoi, juste parce qu’elles l’ont vu à la télévision par exemple. C’est à cause de ça que certaines personnes se retrouvent dans des situations financières difficiles, surtout si elles ont facilement tendance à acheter. C’est la publicité qui, bien souvent, même si l’on ne s’en aperçoit pas, guide nos choix dans nos achats, aussi bien alimentaires que vestimentaires ou encore d’objets courants. Elle crée des besoins virtuels nous poussant à la consommation et une fois installés dans les esprits, ces besoins sont difficilement maîtrisés. En plus de cela, les enfants étant les premiers concernés car ils sont les plus influençables, la publicité peut avoir un effet négatif sur leur santé car, à la vue des publicités pour les produits alimentaires, les enfants ont tendance à vouloir consommer ces produits et cela entraîne un problème d’obésité et de surpoids chez eux. En effet, les enfants influencent énormément les achats de leurs parents et ces derniers achètent ce que leur demande leurs enfants.
Le mauvais goût, le sexe et les images choquantes : Certains publicitaires n’hésitent pas à employer des formules à la limite du raisonnable pour faire connaître leurs produits en marquant les esprits, et les exemples ne manquent pas :
Babette et ses crèmes fouettées par exemple : Ici, on peut lire : « Babette, je la lie, je la fouette et parfois, elle passe à la casserole ». On peut facilement associer le jeu de mot entre la femme et la crème fouettée, cependant, nous sommes aux frontières du machisme. Cependant, cette publicité n’a pas connu beaucoup de réclamations contrairement à la seconde campagne où il était écrit : « Babette, j’en fais ce que je veux ». Pour celleci, les critiques ont été vives, preuve que la limite entre l’humour et le mauvais goût est mince. Autre exemple : Opel, avec sa publicité mettant en scène un transsexuel dans le cabinet de son chirurgien après une opération de changement de sexe. Ce dernier dit : "Ça fait trois jours depuis l'opération. Comment ça va?" et la réponse donnée est la suivante : "Ecoutez, je crois que j'ai fait une grosse erreur. Estce qu'il serait possible de remettre, enfin, tout ce que vous savez?" Puis arrive la publicité : "Opel vous offre jusqu'à trois jours d'essai…". Cette dernière publicité a créé une polémique et a été retirée des écrans à la suite de nombreuses réclamations. Ces exemples montrent que la publicité peut ou non choquer le public en fonction de son éducation, de son origine… Mais cela montre aussi à quel point elle peut être critiquée, certains publicitaires n’arrivant pas à s’imposer des limites. De plus, même si dans ce genre de publicités, c’est l’humour qui est censé être pris en compte, ce dernier n’est pas forcément bien perçu étant donné la vulgarité de certains propos. On peut également voir une grande quantité de messages à caractère sexuel dans les publicités ou des allusions. On peut encore une fois citer la publicité pour Babette. Il y a une banalisation du sexe dans la société. Il faut également ajouter que cet aspect sexuel est très généralement machiste, dans toutes les publicités, la femme est considérée comme l’objet de désir sexuel ou elle fait référence à la maternité. Dans toutes ces publicités, la femme est inférieure à l’homme et elle n’est que son objet. A force de faire passer ce genre de messages, l’image de la femme risque de se dégrader et les générations futures auront ces publicités pour référence, car plus on est petit, plus on assimile les choses que l’on voit. Cette publicité peut tromper l’individu ou lui inculquer de mauvaises valeurs, elle véhicule un message qui, si il est mal interprété par la personne qui le regarde va altérer ses jugements.
Les images choquantes sont présentes dans le monde de la publicité, elles servent à marquer les esprits. Que le message à transmettre soit celui d’un nouveau produit ou d’une cause quelconque, la banalisation de ces images n’est pas forcément positive car elle familiarise le public avec la violence, le sexe et d’autres sujets tabous pour la société.
L’uniformisation des cultures : Les publicités sont aussi considérées par certains comme des éléments dont l’objet est d’uniformiser les valeurs dans le monde. Certaines marques font des publicités communes dans le monde entier et ne tiennent pas compte des différences de culture et des valeurs des pays qui la diffusent. Or, tous les pays n’ont pas la même approche psychologique et ne reçoivent pas la publicité de la même façon.
L’impact sur l’environnement : La publicité est également critiquée car elle pousse à la consommation sans se soucier de l’impact écologique de cette consommation, si une publicité fait l’éloge de produits très corrosifs pour nettoyer des canalisations par exemple, elle ne prend pas en compte l’impact que ce produit a, les coûts engendrés pour retraiter l’eau ou encore les problèmes liés au fait de jeter le produit n’importe où. De plus, la publicité se sert aussi de supports en papier, plastique ce qui entraîne, rien que pour la conception de la publicité en ellemême, de grandes dépenses et des utilisations massives de matières premières ou de produits polluants.
Conclusion A travers notre étude, nous avons vu que la publicité bénéficie d’un nombre important de support pour se diffuser. L’arrivée de nouvelle technologie (comme Internet) n’a pas bouleversé le monde de la réclame, qui a su s’adapter avec son temps. Les entreprises doivent choisir leurs supports/moyens de diffusion en fonction de leurs caractéristiques (taille, budget, clientèle ciblée…). La publicité a un impact non négligeable d’un point de vue économique (au vu des sommes engagées par certaines sociétés), mais aussi au niveau social. Influençant nos comportements,
les spots et affiches peuvent revêtir plusieurs finalités qui peuvent allé de « nous faire acheter » jusqu'à « nous prévenir des risques ». Nous avons aussi montré que la publicité pouvait être néfaste aux consommateurs parce qu’elle crée des besoins (parfois insensés). Mais l’un des problèmes phare auquel notre société est confrontée est celui de la vulgarisation du sexe et de la provocation dans la réclame. La publicité étant un moyen de communication, celleci peut véhiculer des messages (sans le vouloir) néfaste à la société. Son contrôle est donc essentiel afin de la garder saine et véridique. Mais la France peut se vanter d’avoir des organes de contrôles efficaces. Parfois un peu trop, quant on regarde les publicités du reste du monde qui sont souvent plus drôles et plus marquantes. Une question se pose alors : malgré les libertés d’entreprendre, jusqu’ou peuton continuer à restreindre la publicité française ?
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