Les Broderies de Rabat - Christiane Brunot-David
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LES BRODERIES DE RABAT PAR
CHRISTIANE BRUNOT-DAVID TOME
1
PRÉFACE DE HENRI TERRASSE
COLLECTION
HESPÉRIS
INSTITUT DES HAUTES-ÉTUDES MAROCAINES
N° IX
1943 ÉCOLE
DU
LIVRE
-
RABAT
LES BRODERIES DE RABAT
LES BRODERIES DE RABAT PAR
CHRISTIANE BRUNOT-DAVID TOME
1
PRÉFACE DE HENRI TERRASSE
COLLECTION
HESPÉRIS
INSTITUT DES HAUTES-ETLJDES MAROCAINES
N°IX
1943 ÉCOLE
DU
LIVRE
~
RABAT
A Monsieur Pierre Villiers Témoignage de mon affection et de ma reconnaissance filiales.
PR ÉF AC E
illir dans ses collect ions le L'Insti tut des Hautes -Étude s Maroca ines a la satisfac tion d'accue qui, alors qu'elle faisait, -David travail d'une de ses ancien nes élèves, Madam e Christi ane Brunot la broder ie de Rabat comme sujet comme institut rice, son stage d'initia tion au pays, avait choisi pour la partie ethnog raphiq ue et de mémoi re. Sous la directi on de Monsie ur Louis Brunot avait fourni un excelle nt mémoi re. linguis tique, sur mes conseil s pour la partie artistiq ue, elle étude aux fins de publica tion. C'est Nous lui avons deman dé de repren dre et de complé ter son Madam e Brunot -David nous apport e donc le résulta t d'un travail assidu de plusieu rs années que dans ce livre. aussi complè te que celle que Aucun des arts familia ux du Maroc n'a fait l'objet J:une étude souven t, - même sous le nom de corpus -_ J aL le grand plaisir de présen ter aujour d'hui. Trop des études fragme ntaires et de,~ on s'est conten té de donner sur les arts industr iels du Maroc constit uer une docum entatio n de loin antholo gies qui, malgré leur mérite et leur utilité, sont n'a pas sa source dans des études suffisan te. Or, toute tentati ve de rénova tion artistiq ue qui complè tes que possibl e est vouée à nombre uses et qui ne s'appu ie pas sur des publica tions aussi artistiq ue qu'elle entend arrach er l'échec et risque même de fausser l'orien tation de la produc tion choses, l'à-peu -près et l'incom plet ne à la décade nce. En matièr e d'arts indigèn es comme en toutes guider vers de nouvea ux et meilleu rs sauraie nt condui re au succès. On ne peut espérer conserv er et et que l'on est en mesure d'ensei gner destins que les arts et les techniq ues que l'on connaî t à fond parfait ement.
ses aspects restera l'exem ple Le présen t ouvrag e qui étudie la broder ie de Rabat sous tous er sur tous les arts industr iels ou - et parfois le modèle - des études que nous devrion s posséd et pratiqu e. Les histori ens de l'art y familia ux du vieux Maroc. Son intérêt est à la fois scienti fique au Maroc et de quelle manièr e verron t comme nt une techniq ue et des formes import ées ont évolué oisie citadin e de Rabat : c'est un elles ont vécu dans ce petit monde assez fermé de la bourge re des arts que l'on considè re trop docum ent précis à verser au dossier encore bien mince de l'histoi de rénove r et de faire vivre la aiséme nt comme mineur s. Par ailleurs , tous ceux qui auront charge toute la docum entatio n graphi que broder ie de Rabat y trouver ont, avec le comme ntaire nécessaire, dont ils ont besoin. cadre social : nous connai ssons La broder ie de Rabat appara ît dans ce livre replacé e dans son suivan t les heures du jour, le travail la vie des ateliers où elle s'appre nd, quelles chanso ns rythme nt, t dans la vie sociale et familia le s'inscri e des jeunes brodeu ses, comme nt toute cette activité féminin
VIII
PRÉFACE
des citadins de Rabat. Qu'on ne prétende pas que pareille étude n'a d'autre utilité que son charme
~
aucun art, si humble et si utilitaire soit-il, ne doit s'étudier comme une simple production matérielle; il est l'émanation de la vie des individus et des collectivités : en dehors de cette vie on ne saurait le comprendre et le connaître vraiment. Cette étude ethnographique n'a pas fait tort aux études techniques qui constituent la plus grande partie du livre. Le texte a toute la sobriété, la clarté et la précision désirables. La documentation graphique, presque toujours à grandeur d'exécution, est pratiquement complète puisqu'elle comprend les thèmes élémentaires. les motifs complexes et des exemples de tous les types classiques de composition. L'étude sur le coloris compense par sa précision, dans toute la mesure du possible, l'absence de planches en couleurs à laquelle nous condamne la dureté des temps. Quelques exemples d'adaptations modernes, très bien choisis, montrent comment il est possible d'employer la broderie de Rabat pour de nouveaux usages sans fausser son caractère, et parfois même en créant en elle des ressources et une beauté jusqu'alors inconnues. Peu de techniques musulmanes ont fait l'objet d'une étude de vocabulaire aussi complète. Il n'est pas un élément de décor, pas un procédé de technique, pas une nuance de couleur qui n'apparaisse sous son nom arabe. Du tableau de ce vocabulaire à la fois technique et féminin les linguistes tireront plus d'une conclwion. Et toutes celles qui s'occuperont de la broderie de Rabat trouveront, rassemblés et parfaitement notés, tous les termes de leur métier. Madame Brunot-David a eu le mérite de retrouver et de dégager les grandes lignes de rhistoire de la broderie de Rabat. Elle a bien vu que, comme presque toutes les broderies citadines du Maroc. elle est de souche espagnole. Elle appartient à la dernière couche hispanique des arts marocains: celle qui fut apportée au début du XVIIe siècle par les Morisques expulsés d'Espagne. N,Ille part ces apports de la Renaissance espagnole ne furent plus abondants et ne restent plus reconnaissables qu'à Rabat. La broderie est l'aspect féminin du dernier grand fait de civilisation qui a compté avant notre arrivée dans la vie de la petite cité atlantique. Mais l'histoire de cette broderie est bien plus difficile à faire que celle des autres productions de rart des Morisques. Tout d'abord ses antécédents espagnols nous sont mal connus; jusqu'à maintenant l'Espagne s'est peu occupée dit trésor de ses arts populaires. Les broderies anciennes et même récentes sont rares dans les musées de la Péninsule et les ouvrages qui traitent des broderie.~ hispaniques n'apportent encore qu'une documentation très clairsemée. Puisse cette étude cfun dérivé d'une broderie espagnole, susciter un beau livre sur les broderies de Castille et d'Extramadoure ! Enfin la broderie de Rabat a évolué à la fois dans ses modèles, dans sa technique et dans sa couleur. Ce n'est pas la moindre de ses originalités. Toutes les broderies marocaines à points comptés, au contraire, sont restées assez proche,~ de leurs origines : leurs motifs étaient liés à une technique impérieuse. Elles apparaissent plus archaïqltes en toUs points que les broderies espagnoles modernes; grâce aux loisirs indéfinis du harem, les femmes marocaines ont conservé les points de traits complexes. à double face, que les femmes espagnoles ont trop souvent remplacés par le point de croix. La broderie de Rabat n'a pas connu la limitation et la sauvegarde d'une technique rigide. Elle y a sans doute plus perdu que gagné. Au moins son évolution est-elle significative entre toutes et vraiment marocaine.
PRÉFACE
IX
L'impression de ce livre a commencé au lendemain de l'armistice alors que nous étions pratiquement coupés de nos éditeurs français. En dehors des clichés photographiques qui furent exécutés dans la métropole, l'illustration, la composition et l'impression du livre ont été faites à Rabat. Cette édition a demandé à tous beaucoup de bonne volonté et de patience. Au moins CClV; qui ont travaillé à ce livre - et que je suis heureux de remercier ici - auront la satisfaction de voir que la publication réalisée par leurs soim est digne du beau sujet dont elle traite. Il me reste en félicitant Madame Brunot-David d'avoir conduit son travail avec autant de talent que de probité, à proposer son livre en exemple. Tous les stagiaires à qui l'administration a la sagesse d'imposer la rédaction d'un mémoire sur un sujet marocain devraient, au lieu de laisser leur travail d'un an s'enfouir dans des dossiers administratifs ou dans des souvenirs personnels, reprendre avec ardeur l'étude qui leur fut proposée et, en lui accordant l'aumône de quelques années de travail, en faire un vrai livre. Ils seraient déjà récompensés de leur peine par toutes les joies de la découverte. Et qu'ils se persuadent que toute étude, si restreinte et si humble qu'elle paraisse, à condition qu'elle soit poussée à fond, accroît notre connaissance du Maroc et importe à notre action sur le pays. Je voudrais surtout que tous ceux qui par goût ou par métier ont charge des productions d'art du Maroc sachent bien qu'il ne suffit pas d'aimer les arts marocains - ou d'en vivre - pour les sauver et leur donner une vie nouvelle ; là comme ailleurs r action est, dans son étendue et dans ses résultats, à la mesure de la connaissance. HENRI
TERRASSE.
AVANT.PROPOS
Les broderies de Rabat n'ont fait jusqu'à présent l'objet d'aucune étude particulière. Prosper RICARD, dans son beau travail sur les broderies marocaines, et Jeanne J OVIN, dans une synthèse rapide concernant les thèmes décoratifs et les origines des mêmes broderies, n'ont abordé celles de Rabat, au même titre que les autres, que pour leur consacrer un petit nombre de pages et quelques reproductions, très bien choisies d'ailleurs. Ces auteurs n'ont eu en vue que l'ensemble des broderies marocaines. Or il semble bien, d'après ce qu'ils rapportent et d'après ce que nous voyons encore aujourd'hui, que les broderies marocaines n'offrent guère de caractères communs et que, par conséquent, chaque genre mérite une étude particulière et indépendante, en ml mot, une monographie. La broderie de Rabat se présente en outre, à l'examen, non pas comme une production artistique homogène et permanente, mais, tout au contraire, et à l'inverse de ce qui se passe pour les autres broderies du pays, comme un art profondément transformé au cours des siècles. Il est sans doute permis de parler de la « broderie de Rabat », mais il vaut mieux, pour être exact, employer l'expression « les broderies de Rabat» tant la différence est grande, pour ne pas dire plus, entre les productions anciennes et les objets modernes. Ces deux raisons, originalité et histoire des broderies de Rabat, légitiment à la fois le titre de cette étude et le but qu'elle se propose. Le but d'ailleurs est double. D'une part, on a essayé de faire une analyse aussi précise que possible des techniques et de l'art des brodeuses, de montrer comment elles composent le décor et le coloris, de marquer, en l'expliquant, l'évolution historique de leur art et d'indiquer la place que tient la broderie dans la société musulmane de Rabat. D'autre part, on a pensé faire œuvre utile en donnant assez de détails techniques pour que tout atelier, scolaire ou privé, puisse reconstituer à volonté les plus belles broderies de Rabat ou s'en inspirer dans de nouvelles compositions. Notre travail est donc à la fois une étude et un corpus qui se complètent réciproquement et forment un tout indivisible. Le caractère historique et pratique donné à ce travail s'explique encore par la nécessité de faire sans tarder une sorte d'inventaire des productions diverses des broderies de Rabat en choisissant les plus belles, les plus significatives et les plus instructives. La prospection des pièces est encore possible quoique difficile ; elle ne le sera plus d'ici peu de temps lorsque les belles broderies se seront dispersées entre trop de mains ou auront été détruites.
XII
LBS BRODERIES DE RABAT
Le recueil de planches que l'on a joint à cette étude donne, en grandeur naturelle, les motifs et les compositions décoratives des meilleurs échantillons des hroderies de Rahat. Il représente non pas les pièces telles qu'elles seront une fois exécutées, mais les dessins qu'il faut tracer sur les tissus pour ohtenir leur reproduction exacte en tenant compte de différents facteurs techniques. L'aspect de la pièce à reproduire, source du dessin en question, se trouve dans les planches photographiques qui sont jointes à la fin du volume. En rapprochant des photos les dessins correspondants, on comprendra aisément la nature du travail qui consiste à relever une hroderie et la différence qui sépare le schéma de la réalisation effective. Cependant les planches photographiques ne correspondent pas toutes à des planches de dessin et réciproquement. Les photos servent à illustrer à la fois le recueil de dessins et les explications d'ordre général concernant la nature, le hut, l'histoire des hroderies. On a pensé qu'il était inutile de donner pour chaque photographie le dessin technique qui lui correspond et, pour chaque dessin, une reproduction photographique de la pièce qui en est la source. D'ailleurs, on remarquera que le recueil de planches est analytique. Il étahlit des senes progressives 'ae motifs, voire d'éléments de motifs, comme s'il s'agissait d'une démonstration respectueuse de la règle d'exposition bien connue: aller toujours du simple au composé. Ce n'est que dans les dernières planches qu'on trouve des compositions d'ensemble reproduisant les plus beaux morceaux du répertoire de Rahat : ces planches, seules, peuvent cocrespondre à des photos. Pour que l'étude fût complète, il aurait fallu colorer les planches de dessins et même les planches photographiques. Mais les circonstanees actuelles n'ont pas permis ce qu'on aurait tort d'appeler un luxe. Afin de combler cette lacune, nous avons décrit en détail, à propos de la composition des coloris, la palette d'un certain nomhre de pièces, les plus suggestives. Un travail de ce genre n'a pu être mené à hout sans l'aide de personnes compétentes ou bienveillantes que nous voulons remercier ici très sincèrement. Monsieur Henri Terrasse, directeur de l'Institut des Hautes-Études Marocaines, nous a donné des encouragements et des conseils aussi précieux que nomhreux. Si l'ouvrage a quelque mérite, et s'il est publié, c'est à ce parfait directeur d'études qu'il le doit. Madame Amor, fondatrice de l'école musulmane de filles de Salé, et sa sœur, Mademoiselle Bouillot, nous ont prodigué généreusement documents rares et explications délicates sur une technique et un art où elles sont devenues incomparahles. A Messieurs Louis Brunot et Georges Colin, directeurs d'études à l'Institut des Hautes-Études Marocaines, nous devons des directives et des renseignements qui ont rendu possible l'étahlissement du lexique. Monsieur Abd-el-Kader hen Farès nous a servi de truchement auprès de ses parentes, maîtresses-hrodeuses expertes, qui nous ont fourni obligeamment toutes les explications désirahles. Il nous faut signaler tout particulièrement la compréhension aimahle avec laquelle Si Mohammed Dias, syndic du commerce des tapis et des hroderies, a mis à notre disposition les richesses sans cesse renouvelées de son magasin. Nous lui devons heaucoup.
XIII
AVANT-PROPOS
Le Service des Arts indigènes, à la direction duquel Monsieur Baldoui a succédé à Monsieur Prosper Ricard, a montré à notre égard une égale bienveillance en ouvrant toutes grandes les armoires où sont conservées des pièces inestimables. Nous ne saurions oublier Mohammed ben Daoud, répétiteur à l'Institut des Hautes-Études Marocaines, ethnographe sans le savoir et délicieux folkloriste, qui nous a renseigné sur le rôle social de la broderie à Rabat et nous a aussi procuré des pièces brodées de toute valeur. Madame Henri Terrasse nous a prêté sa collection personnelle de dessins de broderies et quelques pièces remarquables ; elle nous a fait profiter, en outre, de son expérience consommée dans un art qui en exige beaucoup. Mesdames Max Chabert et Louis Brunot ont mis à notre disposition, fort obligeamment, des broderies anciennes et rares. Nous ferons une mention spéciale pour l'école musulmane de filles de Rabat où nous avons toujours trouvé l'accueil le plus aimable au cours de nos enquêtes. L'administration, représentée en l'occurrence par Monsieur Lucien Paye, Chef du Service de l'Enseignement musulman, ne nous a ménagé ni les encouragements ni les moyens de travail ni les facilités d'impression. L'École du Livre, sous la direction de Monsieur Houlet pour ce qui concerne le tome 1, sou:'! celle de Monsieur Lambinet pour ce qui concerne le tome II, a mené à bien le long et minutieax travail qu'exige l'impression de notre étude et de son recueil de planches. (Ces dernières ont été redessinées et héliogravées par le maître-ouvrier lithographe Barreau et le jeune Verdin apprenti de 4" année). Signalons enfin que l'Imprimerie Officielle a assuré, sous la direction technique de Monsieur Lagrange, l'impression délicate des planches photographiques. On appréciera la finesse et le rendu de ce travail. A tous, j'exprime ici ma reconnaissance la plus vive.
Fès, le 31 mars 1943. CHRISTIANE
BRUNOT-DAVID.
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XVI
LES BRODERIES DE RABAT
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Mots et choses berbères, par E. LAOUST, Paris, 1920.
Essai de folklore marocain, par la Doctoresse LEGEY, Paris, 1926.
MARÇAIS, Takroûna. - Textes arabes de Takroûna (Bibliothèque de l'École des Langues orientales vivantes), par W. MARÇAIS et ABDERRAHMAN GUIGA, Paris, 1925. MARÇAIS, Tanger. -
Textes arabes de Tanger (Bibliothèque de l'École des Langues orientales vivantes), par W. MARÇAIS, Paris, 1911.
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Arts marocains : Broderies, par P. RICARD, Alger, 1918.
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Procéd'és marocains des teintures des laines (dans le Bulletin de l'Enseignement public au Maroc, n° 70, année 1925), par PROSPER RICARD, Paris, 1925.
GABRIEL-RoUSSEAU. - L"harmonie, les contrastes et la chimie des couleurs, texte des conférences faites au personnel enseignant des écoles professionnelles musulmanes, avec planches en couleur
(Publications de la Direction générale de l'Instruction publique au Maroc), par GABRIEL-RoUSSEAU, Rabat, 1939. SIMONET. -
Glosario de voces ibericas y latinas usadas entre los mozarabes, par D. FRANCISCO JAVIER
SIMONET, Madrid, 1888. TERRASSE et HAINAUT. -
Les arts décoratifs au Ma 'oc, par HENRI TERRASSE et JEAN HAINAUT, Paris, 1925.
WESTERMARCK, Mariage. -
Les cérémonies du mariage au M'aroc (Publications de l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat, Tome VII), traduction J. ARIN, par EDWARD WESTERMARCK, Paris, 1921.
WESTERMARCK, Survivances. - Survivances païennes dans la civilisation mahométane, traduction française de ROBERT GODET, par EDWARD WESTERMARCK, Paris, 1935.
SYSTÈME
DE
TRANSCRIPTION
On reproduit ici, pour cet ouvrage, exactement le système de transcription que Monsieur Georges S. Colin a employé dans son Recueil de textes en arabe marocain (Paris 1937) et dans sa Chrestomathie marocaine (Paris 1939). 1. -
CONSONNES
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VOYELLES
entre a et è ouvert. entre i et é fermé.
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entre u et 0 fermé. ou français.
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voyelle de timbre neutre ; selon les conson nes qui l'entourent, elle a la valeur de e muet français ou tend vers è ouvert ou 0 ouvert.
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a très bref ; c'est la valeur que prend souvent ~
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