Le Pieux Starets
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Le pieux starets Gheorghe dirigea le monastère de 1781 à 1806. Et quand il était malade à Căldăruşani, il disposa de sonner la grande cloche et les pères se sont rassemblés dans l’église. Et les enseignant beaucoup dans la main de Saint Grand Martyre Dimitrios, il leur a lis absoute et pardon et à la fin il leur a dit : Mes petits, ayez d’amour entre vous, car Dieu seul sait si on se reverra. Et leur désignant désignant comme starets le père Dorothée, Dorothée, il s’est préparé pour le départ départ et ils ont beaucoup beaucoup pleuré pour lui, qui était un bon prêtre et père. Et après avoir quitté Căldăruşani, le pieux starets est venu à Cernica un peu malade, en les enseignant beaucoup en leurs prophétisant beaucoup de prophéties. Voilà l’essentiel du discours qu’il a prononcé lui-même avant qu’on lui lise le canon pour la sortie de l’âme, quand nous étions tous rassemblés pour recevoir le pardon. Donc, en connaissant sa fin, en regardant vers nous il s’est humilié le cœur ; et premièrement il a disposé qu’on garde le silence au lieu de la lamentation ; après, en regardant vers l’icône du patron il a dit cela, en soupirant fortement : « Oh, celui égal aux apôtres du Christ très aimé Grand Hiérarche Nicolas, celui qui fait de miracles au dessus de la nature et le très miséricordieux nourrisseur de ma vie! Oh, colonne immuable du fondement de mon humble âme, dont la sainte force a été mon appui depuis mon plus jeune age! Oh, soleil rationnel non éteint de mon esprit, par les rayons rationnels duquel j’étais toujours toujours réchauffé, et dans le resplendissement resplendissement de ta grâce, et les sens étaient étaient gardés de toutes sortes d’endommagement. Ne me laisse donc pas être terrifié par le dragon rationnel, sans avoir auprès de moi aucu aucune ne bonn bonnee œuvr œuvre. e. Ne me laisse laisse pas pas être être arrêt arrêtéé aux aux doua douane ness du ciel ciel par par ses ses diab diable less douaniers, quand je passerai sur la voie non fréquentée. Ne me laisse pas être éloigné de la face du Juge Juste, et être condamné à l’enfer parce que je n’ai pas multiplié le talent. Aide mes manques, là où je n’ai pas été digne de servir Ta Maison comme il se doit. Aide moi dans l’intolérable chagrin que je ressens à cause de la désolation des frères. Aide aussi tes serviteurs qui se sont rassemblés ici et qui sont attristés au-delà de leur force. Et comme jadis tu as visité le juste vieillard et ses filles par tes miracles, en lui apportant triple miséricorde, et tu as mis fin à sa mauvaise intention, qui l’avait envahit à cause de la grande pauvreté, de la même manière fait miséricorde envers mes fils spirituels, et apaise leur lamentation, pour qu’ils ne restent pas totalement pauvres. pauvres. Ceux-ci, dès le commencement commencement je les ai confiés à ta direction sans tache, et donc je te les confie aussi après ma mort pour que tu sois leur prompte soigneur, soigneur, afin qu’ils qu’ils puissent garder garder jusqu'à leur dernier dernier souffle le rang
monacal et la pureté de la virginité qu’ils ont promis envers le Très Haut Dieu, et que tu sois pour eux apaisement pacifique, pour leur consolation. Mais en ce qui concerne concerne l’économie l’économie de ces choses corporelles corporelles extérieures, extérieures, visant visant une bonne situation après ma mort, ils parviendront à progresser seuls par leur peine juste, §§§§ Mais sachant que tu es à jamais serviteur devant la Très Sainte Trinité, tu enverras d’en haut aussi le zèle ardent dans les cœurs de tes amis les plus distingués : du Très Haut Prince, et du Très Saint Maître, qui avec beaucoup de piété recevront ton impulsion pleine de Saint Esprit, étant leur conseiller vigilant pour tout bénéfice. Alors la grande miséricorde de ces oints de Dieu ne manquera pas aux moines très endurants de l’humble communauté, mais, par leur amour habituel, ils seront souvent visités. Que tu interviennes pour les autres grands bienfaiteurs qui aideront, avec le moindre don, à la rénovation de ta maison, afin que leurs noms soient écrits, avec toute leur lignée, dans le livre qui n’est pas fait par la main humaine, pour qu’ils aient l’audace devant Dieu dont la miséricorde est infinie, et avec les nobles fondateurs, que tu introduis pour gagner les éternelles bontés, en devenant tous dignes d’une fin bonne par une pénitence limpide. Et comme tes serviteurs seront mentionnés à l’autel pour leur effort, qu’ils soient aussi comptés avec ceux qui ont été agréables au Christ le Marié, dans le Royaume des Cieux dans Sa gloire et pour l’honneur de Ton Nom. Amen.
Ensuite, en se retournant vers nous, ses disciples, il a dit cela, la larme à l’œil
Venez maintenant, oh, les agneaux rationnels de mon Créateur, le Christ, afin que je vous voie aujourd’hui tous devant moi, et que je vous fasse mes adieux par le pardon. Venez vous aussi recevoir la bénédiction paternelle avec une embrassade douce, et, par l’absoute, recevoir l’ultime absolution. Venez pour que je vous donne à chacun d’entre vous une réponse préparée, afin que personne ne reste sans connaître sa tâche, mais que vous tous soyez présents en écoutant dans la vigilance. Parce que dorénavant je ne vous chargerai plus avec beaucoup de choses. Dès maintenant mon intelligence s’affaiblie, pour que je ne vous querelle plus pour vos erreurs. Dorénavant vous n’entendrez plus des des vociférations inconvenantes ou d’autres d’autres inanités §§§§§§§§§§§§§ §§§§§§§§§§§§§ ni ne tremblerez pas en hésitant à passer près de ma tombe, vu que moi aussi, le misérable, je vous sentirai se ntirai peut-être uniquement spirituellement, quand vous vous lamenterez à moi, devant la tombe. Mon procès avec le délateur de ma conscience, pour les injustices que je vous ai fait, durera encore peu de temps. Après, je révélerai à tous le reste même de la pensée de l’esclavage, l’esclavage, et c’est pour cela que je serai obligé de me taire même si je ne veux pas, selon
monacal et la pureté de la virginité qu’ils ont promis envers le Très Haut Dieu, et que tu sois pour eux apaisement pacifique, pour leur consolation. Mais en ce qui concerne concerne l’économie l’économie de ces choses corporelles corporelles extérieures, extérieures, visant visant une bonne situation après ma mort, ils parviendront à progresser seuls par leur peine juste, §§§§ Mais sachant que tu es à jamais serviteur devant la Très Sainte Trinité, tu enverras d’en haut aussi le zèle ardent dans les cœurs de tes amis les plus distingués : du Très Haut Prince, et du Très Saint Maître, qui avec beaucoup de piété recevront ton impulsion pleine de Saint Esprit, étant leur conseiller vigilant pour tout bénéfice. Alors la grande miséricorde de ces oints de Dieu ne manquera pas aux moines très endurants de l’humble communauté, mais, par leur amour habituel, ils seront souvent visités. Que tu interviennes pour les autres grands bienfaiteurs qui aideront, avec le moindre don, à la rénovation de ta maison, afin que leurs noms soient écrits, avec toute leur lignée, dans le livre qui n’est pas fait par la main humaine, pour qu’ils aient l’audace devant Dieu dont la miséricorde est infinie, et avec les nobles fondateurs, que tu introduis pour gagner les éternelles bontés, en devenant tous dignes d’une fin bonne par une pénitence limpide. Et comme tes serviteurs seront mentionnés à l’autel pour leur effort, qu’ils soient aussi comptés avec ceux qui ont été agréables au Christ le Marié, dans le Royaume des Cieux dans Sa gloire et pour l’honneur de Ton Nom. Amen.
Ensuite, en se retournant vers nous, ses disciples, il a dit cela, la larme à l’œil
Venez maintenant, oh, les agneaux rationnels de mon Créateur, le Christ, afin que je vous voie aujourd’hui tous devant moi, et que je vous fasse mes adieux par le pardon. Venez vous aussi recevoir la bénédiction paternelle avec une embrassade douce, et, par l’absoute, recevoir l’ultime absolution. Venez pour que je vous donne à chacun d’entre vous une réponse préparée, afin que personne ne reste sans connaître sa tâche, mais que vous tous soyez présents en écoutant dans la vigilance. Parce que dorénavant je ne vous chargerai plus avec beaucoup de choses. Dès maintenant mon intelligence s’affaiblie, pour que je ne vous querelle plus pour vos erreurs. Dorénavant vous n’entendrez plus des des vociférations inconvenantes ou d’autres d’autres inanités §§§§§§§§§§§§§ §§§§§§§§§§§§§ ni ne tremblerez pas en hésitant à passer près de ma tombe, vu que moi aussi, le misérable, je vous sentirai se ntirai peut-être uniquement spirituellement, quand vous vous lamenterez à moi, devant la tombe. Mon procès avec le délateur de ma conscience, pour les injustices que je vous ai fait, durera encore peu de temps. Après, je révélerai à tous le reste même de la pensée de l’esclavage, l’esclavage, et c’est pour cela que je serai obligé de me taire même si je ne veux pas, selon
la parole parole du psalmiste psalmiste qui dit « en ce jour-l jour-làà – périront périront toutes toutes ses pensées pensées - périsse périssent nt ses pensées » Ps 145, 4. Voilà que je vous annonce, mes fils aimé, que chaque jour des douleurs s’y sont ajoutées, jusqu'à la moelle de mes os, et le pincement du cœur ne me laisse point respirer. Voilà que je dois remplir sans délai l’ancestral devoir selon la nature. Voilà que l’heure de quitter le souci du monde et ce corps corruptible. Mais que ferai-je, hélas, pour répondre au divan infranchi ; malheur à moi, que ferai-je, parce qu’étant aveugle à me guider moi-même, moi-même, je vous ai égaré vous aussi, ceux qui avez été illuminé d’en haut! Et au lieu d’ être parmi vous l’image qui suit les saints, moi, le misérable, j’ai causé votre trouble, et par l’intempérance de langue, d’irascibilité et de vanité j’ai provoqué votre chute dans la stérilité l’improductivité – de l’âme et dans toute inconstance. Mais je vous prie mes fils de me pardonner mes péchés devant le ciel et devant vous, frères, en parole, par action, en esprit, en pensée et par tous mes sens. Et que vous soyez s oyez aussi pardonnés et e t bénis, en progressant dans les commandements du Seigneur et en priant sans cesse pour moi, le pécheur.
Après cela, la larme a l’œil, les frères ont répondu au staretz en disant : Oh, Oh,
notr notree véné vénéra rabl blee père père ! Mais Mais quel quelss trist tristes es fant fantas asme mess voyo voyons ns nous nous chez chez toi toi
aujourd’hui, de sorte que tu dis que tu nous abandonnerais ? Quel état lamentable t’a envahi de sorte que que tu te brises le cœur cœur en soupirant soupirant profond profondément, ément, pour pour nous, nous, tes humbles humbles fils ? Parce que nous n’avons accompli aucune obéissance agréable à Dieu afin que tu puisses te réjouir au moin moinss en passa passant nt au-d au-del elàà de cett cettee vie vie et nous nous n’av n’avon onss pas pas pens penséé que que tu puis puisses ses nous nous abandonner maintenant. Mais véritablement véritablement s’accomplirait s’accomplirait peut-être, à notre égard, la parole parole qui dit : Frappe Frappe le pasteur que soient dispersées les brebis – Zacharie 13, 7. Véritablement, ne pouvant plus tolérer nos mauvaises oppositions, tu demanderas aide d’en haut, pour que Dieu t’enlève d’entre nous ; c’est l’Ecriture qui dit dit à nouveau : Il bat tout fils qu’il reçoit - Proverbes Proverbes 3, 12. Véritablement c’est uniquement à cause des nos maudits murmures que ces jours de lamentation sont arrivés, selon une autre parole qui dit : Aux ingrats on reprendra le don. A cause du fait que nous sommes acharnés et tout à fait paresseux paresseux en ce qui concerne l’obéissance, l’obéissance, nous entrevoyons à peine le fait que nous n’avons pas été dignes d’apprivoiser Dieu à te laisser vivre. Oh, père très doux ! Au moins par haute voix fait nous tous entendre la réponse décidé, afin que nous sachions qui serait notre guide et quelle règle devrions nous suivre après ta mort ! Et où devrions nous te préparer lieu d’enterrement ? Et voilà que nous aussi nous sommes envahis par la peur, en te voyant très affaibli ; nous sommes à ta charge, que l’absence de ta bonne
habitude ne soit pas suivie par le gaspillage de la vie ; qu’un autre guide, étranger, n’entre pas ici, dans tes fatigues, et que nous ne soyons pas en danger en quittant notre monastère et la promesse que nous avons fait. Donc, comme nous nous sommes engagés à servir la maison du Saint Hiérarche Nicolas, qui a reçu de ta main le signe de nos cheveux de moines, en nous illuminant à croire que c’est lui-même celui qui t’a emmené ici pour que nous sauvions nos âmes par toi, de la même manière prie sa miséricordieuse bonté, afin que tu reçoives la grâce pour qu’on ne hâte pas ta mort, mais que ta vie soit prolongée en recevant une bonne santé, pur nous qui n’avons pas l’esprit assez mûr et qui sommes facilement orientés vers les chutes, selon la parole des Saints Pères : «Ceux qui n’ont pas de dirigeant, tombent comme les feuilles ». Et jusqu’aujourd’hui, étant tombés , quand nous nous sommes redressés, tu as été le seul à prendre soin de nous, après Dieu, sans hypocrisie, d’esprit candide, sincère et sans rancune envers ceux qui ont beaucoup péché. Mais que ferons-nous ? A qui dirons-nous nos détresses ? Envers qui courrons-nous lors des tentations pour trouver consolation spirituelle dans un embrassement ? Ou qui d’entre nous est tellement enflammé par le feu de l’amour qu’il mette son âme pour notre vie, et qu’il discerne à l’égard des natures de nous tous ? Mais nous disons cela comme les nourrissons qui ne comprennent pas grande chose, sans comprendre ce que Dieu œuvre avec ses élus ; et à Votre Sainteté, notre père, si la maladie te surcharge trop et si nous t’attristons beaucoup, que l’ange gardien te prépare lieu de repos éternel ! Et en nous bénissant, accorde à nous tous ton pardon pour tout ce que nous avons péché devant Dieu, devant Votre Sainteté et l’un à l’autre. Afin que tu te réjouisses le jour du jugement dernier, quand on sera ressemblé à nouveau, en disant : « Voici moi et les enfants que Dieu m’a donnés ! ».
La réponse du staretz à la demande générale de ses fils spirituels :
« Renoncez, oh
mes
enfants, à
scruter
les jugements
de
Dieu qui
sont
incompréhensibles. Quittez les discussions à l’égard de celui qui sera votre chef ! Les plus jeunes, quittez vous aussi la pensée qui trouble beaucoup votre âme et qui dit que mon absence causera la dispersion de la communauté ou votre infécondité ! Mais tous dites avec moi : « Que nous ne nous glorifions pas nous-mêmes, mais que nous glorifions ton nom, car nous ne connaissons pas un autre que Toi, et nous ne pourrions pas faire du bien ». Donc, écoutez-Le en remplissant tous ses commandements, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. Et si vous vous soumettez à vos dirigeants, selon l’Apôtre, et étant donné que vous ne voulez pas être
autonomes même après ma mort, alors penchez l’oreille sur la réponse que vous est donnée aujourd’hui par mon humble bouche. Et que vous receviez mon conseil très attentivement, bien qu’il soit pourri et infécond, parce que ce que vous cherchez, mes illuminateurs, est caché très secrètement dans la non-dite Providence même et il n’est pas palpé par moi, comme il n’est pas compris par vous. Même si mon esprit est affaibli en ce temps-la, je parlerai devant tout le monde, et je ne crains pas que vous marchiez dans la désobéissance ou que vous cherchiez des choses qui dépassent votre mesure, mais vous resterez fidèlement
soumis à la décision
parentale qui suit.
Disposition stable pour la direction de la communauté, que je vous prie de garder inchangé et après ma mort
Voila que nous avons découvert une secrète providence, que nous voyons présente et lumineuse avec nos yeux spirituels, parce que par les miracles du Saint Hiérarche Nicolas dans ce divin autel on a fait dès nos jours trois ordinations de prêtres, frères pieux, et trois diacres, humbles et obéissants. Ces trois prêtres, comme ils sont perfectionnés, comme ils sont pieux, qu’ils soient aussi honorés par vous, mes fils. Car je leur ai ordonné aussi, en tant que dernier mot, de présenter ce testament à nous premièrement à la métropole, que l’Arche-pasteur le lise discrètement pour voir si c’est selon la volonté de Dieu ou pas la décision que nous avons prise, parce que nous avons tiré au sort pour eux. Et comme le jugera le Supérieur, dans sa sagesse illuminée, qu’il reste ainsi. Je témoigne aussi que ces hommes dignes ont aussi, chacun d’entre eux, d’un don particulier d’en haut, que vous connaîtrez plus tard, uniquement par la vie sans tache, et vous recevrez d’eux l’image qu’annonce le salut. Les trois ans d’épreuve qui suivent suffiront pour eux, et alors on saura clairement qui d’entre eux sera un conseilleur agréable aux yeux de tous et mon successeur ferme. Donc, je nomme Ghenadie la force de ma tête, parce qu’il est entièrement habité par l’ardeur de la sainte foi, en disant : « L’ardeur pour ta Maison, Seigneur, m’a dévoré ». Je nomme Irinarh la paix qui ouvre toute ma tranquillité, parce qu’il aime beaucoup la bienséance ecclésiale, en disant : « J’ai aimé, Seigneur, la bienséance de ta maison ». Je nomme Dorotei don divin envoyé d’en haut pour la consolation de mon âme, parce qu’il est éternellement humble dans ses pensées, en disant : « Je me suis humilié est Le Seigneur m’a sauvé ». Que les marches inférieures soient aussi bien reçues, ///////////// mais je décide maintenant à haute voix, comment vous apprendrez mon but.
Donc, je mets notre frère Ghenadie le hiéromoine guide de la humble communauté et administrateur de toute l’économie de la maison, pour un an. Après, le temps venu, le deuxième an le sera Irinarh, et le troisième an le sera Dorotei. Mais chacun, quand son année commencera, qu’il reçoive grâce par la puissante bénédiction du métropolite lui-même. Et les diacres nommés, c'est-à-dire Ioasaf, Teofilact et Chesarie, jusqu’à ce qu’ils soient arrivés, en progressant, à la hauteur des marches, qu’ils aident les prêtres dirigeants, et comme ils ont reçu ensemble le don de l’Ordination, qu’ils partagent aussi le fruit du bénéfice du service, parce qu’ils sont aussi les lieutenants des desservants aussi dans les affaires extérieures, en étant dignes du conseil de la communauté, et les exécutants des choses les plus honorables. Vous me demandez aussi une réponse à la question du lieu à préparer pour ma sépulture et de la règle à suivre après ma mort ! Quant au bon ordre, à ce sujet vous trouverez plus bas l’échelle aux petites marches qui ne sont pas glissantes, pour tout bien nécessaire à l’économie de la sainte demeure. Mais, pour ce qui est de l’autre question, sachiez, oh mes fils très aimés, que c’est une chose étrangère aux hiéromoines, et d’autant plus aux pères spirituels, qu’ils décident d’un lieu vénérable pour leur enterrement, mais seulement des offices habituels, qui sauvent de l’enfer l’âme vicieux. Ceux-là doivent être observés aussi par tout chrétien. Mon corps véreux ne veut rien chercher qui puisse le priver de l’humilité, mais soyez miséricordieux et sortez le même hors de l’îlot, pour que les bêtes le dévorent, afin que soient amoindries la multitude de mes péchés et la lamentation qui m’attend dans le feu non-éteint de la géhenne. Mais si vous ne voulez pas obéir à la disposition que moi, le misérable, vous a donné, au moins déposé le derrière la porte du /////////// pridvor//////, où on fait l’office des défunts, afin que les frères qui entrent et qui sortent, en me voyant, s’humilient en disant : «Seigneur, fait reposer avec les justes ton serviteur qui s’est endormi ! en faisant 12 prosternations durant 40 jours ».
Ici, selon le devoir filial, en se prosternant devant le Très Saint Métropolite et en lui remerciant pour tous les bienfaits, le staretz lui demande son pardon en disant :
« Pardonne-moi mon très miséricordieux Arche-Pasteur ! Pardonne-moi mon très doux Maître ! Pardonne-moi mon très bon Meneur ! Dès maintenant ma vie est écourté, je ne sais pas si je verrai encore ta face très sainte ! Mais prie Dieu pour mon soulagement ! Car étant proche de ma mort, selon le devoir filial, je me prosterne devant le Siège du Maître, en remerciant a l’heure de la sortie. A tes honorables traces je donne mon dernier baiser, en montrant aussi le
fruit de l’obéissance. Donc je te remercie, oh l’illuminateur de ma vie, celui pleinement tendre après Dieu, parce que tu as perpétuellement consolé mon âme attristé et tu m’as cherché par l’amour habituel, moi, qui était totalement dépourvu du bien, ainsi que j’ai pu défendre devant les loups rationnels ces brebis rationnelles qui sont maintenant dans ce petit troupeau. Et toutes celles qui m’ont été confiées par la grâce de la bénédiction, ont été gardées saines et sauves jusqu’aujourd’hui. Je te remercie pour tes ardentes prières par lesquelles tu m’as rendu digne d’oser devant le Grand Hiérarche Nicolas, et je passe ayant un bon espoir en me réjouissant, parce qu’il lui reste, même après ma mort, la maison embellie par l’assemblée des fils spirituels, qui mentionneront en premier Votre Sainteté avec tout la lignée, à jamais. Je te remercie d’avoir ériger, pour Dieu d’en haut, des prêtres qui, célébrant sans cesse à l’autel, garderont inaltérée la mémoire des bienheureux fondateurs et ils n’oublieront pas de me compter moi aussi, l’indigne, parmi eux. Je te prie avec larmes, mon conseilleur très doux, de ne me laisser pas sans réponse en ce qui concerne ces trois choses, dont dépend la quiétude de l’humble communauté. Mais que je vois, lorsque je suis toujours vivant, l’accomplissement de mon désir ; et cela fait, tu aurais pleinement réjouit mon âme. La première chose est de bien vouloir, mon Maître, confirmer le testament par le cachet même de la Sainte Métropole. La deuxième chose est de donner la bénédiction d’y introduire les noms des grands et nobles fondateurs. La troisième est de faire miséricorde aux pieux prêtres et de leur donner la paternité spirituelle. Même s’ils sont assez jeunes et ils n’ont pas atteint le saint Nicolas comblera bientôt leur manque. Puis, par l’enseignement de la bouche de Votre Sainteté, inspirée par Dieu, seront consolés tous Ses serviteurs restés ici, très attristés. Parce que tu ne toléra pas que la vigne, plantée par la main droite du Seigneur, soit quittée, mais ses travailleurs recevront la mis miséricorde à la mesure de leurs soumission devant le Siège du Maître ».
Richesse spirituelle relevée à ses fils par le staretz lui-même avant sa mort
« Je m’adresse à vous, oh mes fils pauvres d’esprit, qui nécessitez des richesses éternelles même sur la terre, afin que vous vous procuriez à ce prix des armes invincibles, pour lutter comme des bons soldats avec les guerriers invisibles du tartare et pour Jésus Christ le Crucifié qui a souffert jusqu'au sang. Recevez donc, une petite partie de l’héritage paternel, qui est justement gagnée par la sueur de mon visage. Mais en la partageant ne vous querellez pas et ne pensez pas que c’est chose injuste, parce qu’elle ne suffira pas pour tous, en sachant que tout don parfait on le reçoit d’en haut uniquement, et que dans la mesure où le Père des Lumières
descend à chacun tel est le devoir de le partager. Mais si l’homme n’est pas content avec cela, mais l’un le partage arbitrairement et l’autre le reçoit sans piété, alors leurs efforts seront en vain. Donc vous, mes fils, ne souhaitez pas changer la grâce de votre piété contre des choses matérielles et corruptibles, selon la parole du Psalmiste : « Aux richesses, quand elles s’accroissent n’attachez pas votre cœur !» Et si vous pensez qu’il vous reste après ma mort de l’or ou de l’argent, alors je vous prie premièrement de ne pas entacher votre ouï par la raillerie, et de ne pas vous interroger trop sur le mystère de ce que me donne la force de vous les confiés par la vérité (mais méfiez vous de voir la face du Gardien non-endormi), en écrivant tout ce que mon cœur éprouve, mais que le sage lecteur ne doute pas de ce que lui est présenté. Donc, par une réflexion non-séduisante chercher du coté droit de mon sein, ce qui signifie la libération de l’esprit de l’esclavage des pensées (et oh ! étonnement) peut-être vous trouverez à l’intérieur une petite châsse précieuse, qui représente la pureté du cœur §§§§§§§. Et en l’ouvrant se montrera une autre, en terre cuite, à savoir la victoire sur le désespoir, celle aux êtravaux dans ce corps en terre. En la brisant, elle donnera trois petites pierres très précieuses, qui représentent le bénéfice des trois parties de l’âme repentie, par lesquelles je glorifie la Très Sainte Trinité, à laquelle je sers dès ma naissance. Et voila qu’au nom du Père je me suis fait exemple pour vous par le fruit de l’amour, en vous aimant tous de la même manière ; au nom du Fils je me suis soumet devant les pieds de tous, afin que je puisse chasser par la patience vos âmes ; au nom du Saint Esprit je n’ai pas laissé les sens voler au-delà des limites de la nature, parce que j’ai ressenti de la pitié pour vous en vous réchauffant auprès de la joie du cœur et en vous dirigeant vers le port du salut. Bien qu’en voulant le révéler à vous et à moi-même, le paresseux, il me reste pas beaucoup de bénéfice, je vous fais don aujourd’hui tout mon dot, sans rien interdire d’être connu par vous, mes amis bien aimés ».
« A nouveau, avec douceur j’ajoute des dispositions pour mes fils spirituels, porteurs de la croix, sur la manière d’être comme des anges dans le corps, sans se pencher vers des vanités trompeuse, ni vers des délectations fébriles ou vers des périples inappropriés pour votre don. Selon la parole dite par le vase élu : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas profitable ! » que la bonne habitude et la parure de l’image soient constituées selon le bon modèle, en ressemblant aux jeunes très pieux saints, qui ont eu le même âge que vous, dans la nature humaine. Prenez l’exemple de la bienheureuse patience d’Acachie, celui égal aux martyres. Prenez l’exemple de la pure obéissance de Zaharia celui qui a beaucoup souffert. Mais qu’on pense aussi à la mauvaise volonté qui nous est contraire, qui apporte la perdition et la
condamnation, pour échapper à la chute qu’ont eu Esaü et Géhazi et Juda, parce au’il est écrit : « Servez le Seigneur avec crainte et réjouissez-vous pour Lui avec tremblement ! ». Parce que si vous passer vos jours dans la vigilance envers soi et non pas dans la négligence, alors, véritablement, la ruse diabolique ne vous touchera pas. Que vous sachiez, mes fils, que l’envie, la jalousie, l’avidité, la perfidie, la colère, la médisance, et l’orgueil ne savent pas honorer, dès la constitution du monde même, le progrès agréable à Dieu, surtout pour ceux qui sont sous le joug, mais elles restent plantées comme des flèches dans la même malédiction de l’ancestrale désobéissance. Et dans vos efforts, frères, sera glorifié Dieu Celui qui aime les hommes et vous hériterez la paix qui dirige à nouveau vers la louange selon la nature ceux qui ont l’esprit sain, en devenant pour beaucoup de gens un miroir de la vie pour leur amélioration et en vous réjouissant dans la lumière de ceux qui sont vivants. Et par-dessus tout, je vous prie, mes compagnon pour le Christ, de recevoir maintenant avec de l’amour le nouveau économe, dont on a dit qu’il est premièrement choisi par le Grand Maître, mon fils ails très aimé et votre doux petit frère. Et que vous tous, avec lui, soyez pleinement un seul cœur, une âme et une volonté, sans franchir la limite certifiée plus haut. »
Avant propos pour faire croître l’économie
J’annonce maintenant plus minutieusement à tous ceux d’un même esprit qui prient Dieu et je veux achever la promesse que je vous ai faite au début du testament. Mais sans reprendre ce que a été dit peut-être même des milliers de fois, mais uniquement ce qu’est absolument nécessaire. Parce que lorsque j’ai vit avec vous, il me semble que je n’ai fait rien d’autre que de vous protéger devant toutes sortes de maux , vous qui êtes comme des petits enfants ensevelis par l’anxiété, et de vous éveiller afin que vous soyez instruits. Donc, comme j’ai semé dans vos très pures cœurs, avec la bénédiction du Très Saint Métropolite, la semence de la parole évangélique et j’ai §§§§§§§§, quand on a commencé la vie cénobitique, ici à l’ermitage de Cernica, de la même manière je ne dois rien caché à la miséricorde de mon Maître, mais lui apporter aussi le fruit des efforts, avec le devoir de la pensée de la mort. Afin que, en voyant réussi le début du renouveau de la maison du Saint Hiérarche, tant dans les choses intérieures spirituelles, que dans les choses extérieures de l’économie, il glorifie Dieu, Celui dont la Gloire est incompréhensible. A l’Archi-Pasteur, après un certain temps, un signe de la Très Haute Providence d’en Haut lui sera révélé. Car regardant la bienheureuse observance de ceux qui sont sous le joug de l’obéissance, étant un de ceux qui voient les choses futures, il connaîtra aussitôt les mystères non-dits. Parce que, même sans témoignages
étrangers, il fera confiance à votre promesse, en sachant sur quoi repose l’état de la communauté, après ma mort. Pour cela, dans une finalité orthodoxe, je me suis appliqué à vous laisser par écrit comment observer la règle de l’Eglise et gérer les difficultés de la vie, et comment donner à chacun selon sa mesure, afin que vos pieds soient dirigés sur la voie de la paix. Mais quand vous accompliriez tout ce qui est disposé par la loi, ne§§§§§§§§§§ , mais d’autant plus considérez vous comme des serviteurs misérables « Car envers qui irais-je, dit le Seigneur, sinon envers celui doux et humble de cœur ». Et la somme du bénéfice obtenu par une modeste économie des matières ecclésiastiques, du travail des mains et des animaux, des aumônes qui ont été marqués par ma plume, est celle-ci :
Le progrès de la maison, les choses obtenues dans les trois années, quand le starets était encore en vie
Chandelles en argent – 6 Encensoir en argent – 1 Croix enrobées d’argent – 2 Icônes enrobées d’argent – 2 D’autres petites choses en argent Un fragment de la Croix du Seigneur Une partie des reliques de Saint Georges Vêtements sacerdotaux – 5 Vêtements diaconaux – 2 Voiles liturgiques – 6 Livres de la règle – 1 Livres paternels – 25 Candélabre en cuivre – 1 Petits chandeliers en cuivre jaune – 2 Icônes qui ne sont pas enrobées – 14 Bases d’icônes – 10 Rideaux, voiles, touailles Grands chandeliers en bois – 4 Et toutes les vases utilisés dans l’office de l’Eglise, mais faites des matières modestes Et le décret princier – nombre de thalers par an – 300
Les produits du travail manuel Petites cellules en bois – 35 Un verger avec divers arbres fruitiers Ruches d’abeille reine – 37 Arpents de vigne – 7
Nombre d’animaux Brebis – 300 Bœufs pour la charrue – 10 Vaches à lait – 14 Chevaux de trait – 6 D’autres animaux – 14 Petites cloches pour l’église – 2.
Echelle raisonnable spirituelle fondée sur le don naturel de la connaissance et justement mesurée selon les temps présents. Par les ascensions bien établies de laquelle, même le plus petit des frères puisse s’élever de la terre par l’esprit, vers l’héritage filial désiré.
La première marche
Considérez cette première marche de l’échelle comme englobant le plus fort commandement sur lequel s’appuie tout commencement du salut des moines. A savoir, d’honorer, à chaque souffle, la soumission de l’un envers l’autre ; et sans aucun intérêt qui ne soit pas bénis par Dieu,
mais uniquement pour le bénéfice du prochain, pour que vous
accomplissiez aussi l’amour décrété de la loi. Et moi, le misérable, je suis votre témoin, mes fils, que vous ne serez pas interrogés au Jour du Jugement, ni laissés sans visite d’en haut. Mais si vous rejetez ce qui suit, en grondant contre celui qui est installé à ma place et en l’attristant par votre insoumission, alors préparez vous pour la réponse lancée, avec une colère justifiée, contre les fils de la désobéissance (que cela n’arrive pas). Pour cela, n’osez pas quitter le joug du Seigneur, ni n’essayez pas d’autres vies, mais contentez vous de cette ascèse qui vous est
confiée, dans laquelle vous êtes bien exercés par le Saint Esprit même. Prenez aussi l’exemple respectable des 24 ans de mon obéissance, quand j’ai été sous le gouvernement du juste vieillard, chir Paisie, mon staretz le obstejitel. Et recevez ma parole sans aucun doute, oh, mes fils, car c’est seulement par cette humble escalade des marches que vous progresserez en rejoignant les grands ouvriers de sainteté de longue date, qui portent dans les cieux les couronnes non-flétries et vous attend avec la célébration sans fin dans l’éternelle joie.
La deuxième marche La deuxième marche est celle qui, à l’envers, descend d’en haut en bas et à nouveau, par la pénitence pure, s’élève à l’état selon la nature, à savoir celui de ceux qui sont seulement levés par la chaleur du détachement du monde et qui sont toujours réprimandés par le délateur du savoir. Comme j’ai dit, s’il arrive que certains de vos frères récemment entrés dans le monachisme fassent des querelles avec des cris sauvages, en vous troublant par toutes sortes d’habitudes barbares, en ébranlant l’ensemble de la communauté, et qu’ils soient si irascibles et habitués à blâmer, jusqu’à oublier totalement la crainte de Dieu en disant qu’on commet une iniquité envers eux, celle d’être soumis à tous, tandis qu’eux sont nobles et non pas simples, tout en voulant vous poursuivre devant les tribunaux, les uns sans supporter au moins notre voix confirmée par le testament, les autres se vantant qu’ils s’approprieront des biens destinés à l’ermitage, et d’autres cherchant des raisons impies pour briser le conseil §§§§§§§ de la vie cénobitique, et je dis, plus fort encore, cherchant comment tomber dans la tombe creusée par eux-mêmes, et certains d’entre eux s’attirant une malédiction encore plus effrayante, en s’aimant soi-même et à cause des camaraderies, en mangeant seul en secret, en devenant voleurs des choses saintes, rusés dans l’observance, hypocrites dans la confession, esclaves des passions dans la convoitise, trompeurs de ceux qui n’ont pas l’esprit mûr et, bref, railleurs de l’image angélique, à ceux-ci préparez-les des vivres pour un bon voyage et, sans aucune réprimande ou peine, laissez-les aller où ils voudront ; selon la parole du Seigneur qui dit : « Beaucoup d’appelés, peu d’élus ». Mais s’ils reviennent avec une vraie pénitence, ne vous dégoûtez pas en les ignorant, mais qu’ils soient acceptés à nouveau dans leur rang, sans les reprocher les choses passées.
La troisième marche
La troisième marche est particulièrement institué par un triple canon ; si d’entre les moines ou bien d’entre les clercs, les uns seront comme ceux décrits à la deuxième marche –
des agitateurs versatiles et perpétuellement rouspéteurs, comme ils sont plus haut dans le rang de la piété, de la même manière il convient qu’ils soient aussi très sévèrement sanctionnés et punis sans pitié. Selon la parole de l’Ecriture qui dit : « Ceux qui garde ce qui est vain et apparent, ont quitté sa miséricorde ». Mais moi, comme je sais que je suis plus que tous misérable et grand pécheur, je n’ose pas décider du jugement de ceux qui croient fortement en leur esprit, et je ne permets pas aux autres de les condamner, mais je tiendrai la part de ma nature pécheresse et mortelle, et, en me tournant vers la miséricorde, je leurs dirai cela : Oh, mes amis très aimés! Mais qu’est-ce que vous êtes arrivé que vous transgressiez la promesse ? Et vous ne tremblez pas en abandonnant votre vœux et en attristant beaucoup le Saint Hiérarche Nicolas ! Mais sachez que comme vous avez fait scandale par la désobéissance, de la même manière choisissez une de ces trois choses : soit vous montrez aussitôt de la piété au bon commencement, en connaissant vos impuissances, pour que vous ne soyez pas effacés de l’obituaire de la prière non-endormie ; soit, avec la bénédiction du conseilleur de l’humble communauté, vous cherchez une autre demeure selon le zèle de votre cœur, où, même avec moins d’effort, vous puissiez œuvrer votre salut dans le Seigneur, en paix ; soit, si vous voulez porter plainte devant le Siège du Maître, cela ser ait encore mieux parce que la justice n’y meurt pas, ni ne regarde la face des hommes, mais elle donne rapidement la récompense.
La quatrième marche
Après la troisième marche de l’échelle, nous commençons à mettre les montées plus fréquentes, voulant porter la tâche de ceux qui sont faibles, derrière nous. Afin que les jeunes puissent, avec ceux qui sont vieux, se tenir de la chaîne des bonnes œuvres qui est constitué par le milieu de la montée. Et qu’ils n’aient peur de rien, en voyant comment montent et descendent ceux qui sont sagaces dans l’obéissance. Et voila qu’avec beaucoup de vigilance nous divisons la marche selon l’image de la croix, par laquelle on vous confie ces quatre commandements à la place des armes. Et, étant armés, vous tuerez toutes les passions constituées par la langue, par le cœur et par les sens, en vous rendant à jamais dignes de la Communion des Saints Sacrements. Donc par la grâce du haut bras de la croix on vous donne cette disposition, que d’aucune manière n’osiez faire la moindre chose sans la bénédiction du conseilleur de la communauté, comme les Saint Pères le légifèrent, mais que tous vos efforts passent par sa connaissance et alors ils seront véritablement reçus par Dieu ; parce qu’il est écrit « Vous sèmerez avec bénédiction le blé naturel de la connaissance, et avec la bénédiction vous
goûterez le pain de la vie, rempli du don». Et faisant comme je vous ai dit, vous serez à la fois aimés par Saint Hiérarche Nicolas, et votre demeure vous semblera être l’Eden &&&&& même, en y vivant comme des anges dans des corps. Mais si vous changerez la disposition, sachez que l’utilité du repos ne restera pas en vous. Parce que autrement, « tout conseil à vous sera dispersé par Dieu ». De la même manière, par le bras d’en bas de la croix, on vous renouvelle cette forte disposition, que vous alliez tous trois fois par semaine vers les pieux spirituels élus par l’assemblée et que chacun confesse toutes ses pensées et ses erreurs cachées où lui dira le supérieur, en soupirant profondément et en demandant pardon, mais sans apporter des faits étrangers, mais qu’on révèle uniquement ses impuretés, en considérant être présent Dieu LuiMême, le connaisseur des cœurs. Et alors vous pouvez croire que vous vivez dans l’îlot du salut et que vous vous lavez fréquemment avec l’eau du pardon des péchés ; mais si vous ne faites pas comme cela, alors vous vous causez vous-mêmes des chutes terribles et n’attendiez aucun progrès dans l’âme. Car il est écrit : « Je te jugerai comme je te trouverai ! ». Parce qu’il est dit que le salut reste lointain de ceux qui ne sont pas curés par la confession. Et par le bras droit de la croix on vous confirme cette très réfléchie disposition : si vous sentez que le diable qui est venu du midi vous fait de la peine en quoi que ce soit, en voulant vous empêcher de tomber du coté droit, comme on dirait, en vous chuchotant par la confiance de l’esprit que vous soyez meilleurs que d’autres devant Dieu, ou plus saints et pieux, alors courez comme une flèche vers le supérieur en le priant qu’il vous donne au lieu des fonctions honorées les obéissances les plus misérables et tout à fait humbles, jusqu’à ce que vous échapperez à l’esclavage de la pensée de l’orgueil et vous gagnerez le jugement juste qui est marqué sur la croix. Mais si vous ne ferez pas comme tel, alors vous perdrez sans doute le fruit de la justice, selon la parole qui ne ment pas : « Le Seigneur résiste aux orgueilleux, mais il rend dignes les humbles de son grand don ». Et par la grâce du bras gauche de la croix on vous donne cette plus ardente disposition, que vous gardiez au quadruple la tête de la foi par l’humble sagesse afin qu’il ne soit pas écrasé par l’esprit le plus impur du maudit blasphème, qui ont brisé les os à beaucoup de moines qui se prétendaient très intelligents et être parmi
les
philosophes
qui
pénètrent
les
contes§§§§§§§§§. Si cela arriverait à quelqu’un, de tomber du coté gauche dans le désespoir maudit par Dieu, de sorte qu’il le jette dans des erreurs impies, qu’il lui asperge l’esprit avec toutes sortes de profanations, qu’on ne peut même pas écrire, ou bien si un autre en révélant ses péchés devant le dirigeant ne montre pas de la confiance envers la réponse qu’on lui donne, mais il ajoute encore des soupirs pleins de blasphème en disant que d’entre tous les hommes lui
seul périra et qu’il n’a plus besoin de tant de repentance ou bien de beaucoup de justifications parce que son âme ira tout de même dans l’enfer, celui-la, s’il veut humilier tout de suite ce terrible diable, ainsi qu’il ne le touche plus, qu’il crache sur lui à l’instant même et qu’il entraîne son cœur avec d’effort pour qu’il soit digne comme les frères à l’anaphore, au baiser d’icônes, et à toute autre chose qu’on lui confiera. Mais s’il n’agit pas ainsi, alors ce mauvais esprit le poursuivra jusqu'à la tombe, voulant le gagner par l’insupportable détresse, selon l’Ecriture qui dit : « Tout désespéré est un suicidé est il sera effacé du livre de la vie ». Et par la grâce du milieu de la croix, on vous donne cette accoutumance spirituelle qu’il serait bien de l’honorer avec beaucoup de piété et vers laquelle je vous dirige paternellement : qu’un seul mois ne passe sans que vous communiez aux divins Sacrements, mais que vous tous communiez 12 fois par an, sauf pour des raisons incontournables. Parce que, même si dans les Ecritures il y a des grandes libertés par-ci et des fortes interdictions par-la, les uns communiant plus fréquemment et les autres même très rarement, après des années, moi, je vous conseille mes fils aimés, de ne vous écarter pas en choisissant ce qui dépasse votre mesure, ni de placer votre destinée avec ceux qui sont à jamais dignes de la Communion ou avec ceux qui tardent trop, mais, comme je vous ai dit maintes fois, gardez la voie du milieu en accomplissant selon votre puissance les préparations appropriées, et, en jeûnant au moins trois jours, que vous veniez prendre par la piété les purificateurs Sacrements, du saint prêtre qui clame sans cesse en disant : « Avec crainte de Dieu, foi et amour approchez-vous ! ».
La cinquième marche La cinquième marche est confirmée aussi par le dernier mot, Que vous vous gardiez du feu brûlant et caché comme un piège dans la mésintelligence
Méfiez vous donc, oh, mes fils, d’être trompés quand vous vous dépêchez de recevoir des loups parlants dans l’humble troupeau, à savoir ces cinq natures d’hommes qui sont aussi dans d’autre embarras : le moine venu d’ailleurs au rang de novice (rasophor) et celui qui est au dessus de votre rang par la schème, mais aussi celui trop noble ou bien celui très savant et insoumis, ainsi que celui qui n’a pas toute sa raison, dont les venues ne vous sont profitables. C’est pour cela que je disjoint les deux vies, en voulant déraciner l’amitié destructrice de la paix §§§§. Et voila, comme j’ai dit, entre le moine rassophore et le moine du schème il y a cette disjonction étrangère : car le rassophore de la voie moyenne de la stavrophorie recule tout le temps et il n’a pas de la piété ni au moins pour pleurer un mort d’entre les siens, mais si
quelqu’un lui dirait une parole sévère, pourquoi il n’accompagne pas les frères dans les obéissances, ou bien dans les offices de l’église ou dans toute tache difficile, il n’a pas honte et il répond : « Pères ! Pourquoi m’en voulez vous et vous me chargez des vos taches et vous ne me permettez pas de me reposer un peu, parce que moi je ne suis pas un moine si honoré à cause du manteau, comme vous, mais j’ai revêtu accidentellement cet haillon noir, pour échapper aux percepteurs et à d’autres ennuis et non pas, comme vous considérez, pour être votre esclave et serviteur ; mais je vois bien que j’aurais une vie meilleure dans le monde que de pâtir d’une telle manière ». Revenons donc au moine du schème, car celui-là dépasse même le rassophore dans son impatience, parce que dans la mesure où il est embelli avec la réalisation de l’image angélique il attend que les autres le glorifie, et que je dise encore plus juste, au lieu qu’il reste un exemple d’heureuse humilité, d’autant plus il se vante du schème, en disant : « Vous m’étonnez beaucoup, modestes spirituels, comment ne comprenez-vous que vous n’avez même pas atteint la trace des moines du schème et vous permettez à des jeunes grenouille leur ordonner ! Alors nous deviendrons la risée des novices (que cela n’arrive). Car nous n’avons pas le rang approprié selon le mérite du don que nous portons et nous ne sommes pas exemptés des taches, mais où que nous allions nous pouvions obtenir une bonne réputation, en nous sauvant sans tant de tyrannie ». Maintenant tournons vers celui qui est de lignée trop noble, qui que ce soit, car celui-ci peut vous soumettre trois fois à la tentation et il peut vous faire sentir la terreur d’être tous soumis à lui. Car si vous ne l’auriez pas tenu 40 jours dans l’îlot sous l’autorité de celui qui reçoit les étrangers, afin qu’il ait le temps suffisant pour lui montrer les privations et les difficultés de la vie, sans se gêner point à cause de son rang et sans le tenter par des illusions , dès qu’il entrera dans votre étable, comme un renard, il vous paraîtra un homme de la paix et aussi très serein et très digne pour la consolation de la communauté, mais peu après vous sentirez chez lui l’habitude du loup. Et parce que c’est vous ceux qui lui ont permis d’établir ici ses habitudes mondaines, il vous faudra beaucoup de peine et de dépense pour l’expulser, parce qu’il se révèle être un homme infécond qui aime écrire des souhaits de santé pour des femmes et qui désire être connu par des grands personnages, qui aime délecter beaucoup de gens, chercher des bains et des remèdes, manger de la viande, mâcher et priser du tabac et faire d’autres choses, sur lesquelles porte la parole évangélique qui dit : « Malheur à celui qui cause le scandale ! » Je n’oublie pas de vous dire, mes fils, au sujet de l’homme très savant et insoumis, face auquel cachez bien la non méchanceté de votre cœur, car celui-là n’as aucunement un esprit
humble pour qu’il aie besoin d’en bénéficier, mais il cherche, par l’interpellation, vous mordre comme un serpent et vous bafouer, parce qu’il ne vient pas dans la communauté pour rester soumis ou bien rester plus bas que le conseilleur, mais uniquement pour se frayer la voie afin que son savoir soit honoré par beaucoup de monde, et qu’il chasse par les paroles les ignorants des Ecritures. Celui-là, pour avoir honte, qu’il prenne le bel exemple des illuminateurs de l’Eglise ; Athanase d’Athos, Jean Damascène et Arsène le Grand, qui étant plus sages que lui se nourrissaient du pain des larmes et buvaient des tentations de la source du salut. Maintenant voyons ce qu’on pourrait obtenir de l’étranger qui n’a pas toute sa raison, car celui-là a besoin vite d’un coup de main ; qu’une autre détresse ne vous gagne, en voulant lui faire miséricorde et en le tenant auprès du troupeau des brebis raisonnables, car étant dépourvu du fondement de la raison, qui, selon la nature, est identique avec son souffle, comment oseriez vous le faire espérer que le navire de son salut ne serait pas en danger ? Je vous prie, mes fils, de ne plus franchir la disposition et de ne plus croire qui que ce soit, jusqu’à ce que vous trouverez un dirigeant selon votre volonté, comme j’ai dit, habile en quoi que ce soit, et non pas un aveugle qui conduit un aveugle et qui tombent ensemble dans la tombe. Car vous avez vu les réponses que ceux qui sont très gâchés et qui ne veulent pas tenir le bon ordre avec vous (mais cela n’est pas étonnant). Que quelqu’un désire la pauvreté de Jésus et qu’il se donne volontairement soi-même comme holocauste, sans reculer, en suivant la femme de Lot, surtout de nos jours, c’est un chose rare ; mais, au moins par le réveil du sommeil du péché que nous n’oublions pas la forte parole de l’Ecriture qui dit : « Maudit celui qui fait avec négligence le travail du Seigneur ! » Et mon affliction n’est pas petite en laissant dans la tristesse ceux qui souffrent à cause de leur faute. Et à nouveau, dans un esprit doux, je vous ordonne de les compter parmi les premiers pour être bien accueillis, si vous les voyez disposés à recommencer avec une véritable humilité, selon l’écriture qui dit : « Celui qui vient vers Moi, je ne le jetterai pas dehors ! » Donc, comme je les ai blessés, en les querellant sévèrement, je les ai aussi préparé d’avance des remèdes, qu’en suivant les ordonnances avec beaucoup de foi, ils trouvent de la grâce pour entrer sans douter, joyeux et guéris, sans qu’aucun signe de douleur ne soit plus dans leurs âmes. A savoir, le père qui est seulement rassophore, abandonnant maintenant toute la tristesse du cœur, qu’il prenne de la main du dirigeant de la communauté la pieuse parure du milieu, qui est le manteau, ayant la même vie et étant compté avec ceux qui sont dignes de l’honneur du manteau. Et le très pieux moine du schème, en choisissant la meilleure chose, qu’il sort des alentours de l’ermitage pour la solitude où il y a une place réservée à ceux qui
sont plus avancés et s’en y apaisant à la façon des anachorètes selon son désir, l’économe de la communauté prendra soin pour lui de la nourriture de la vie, dans toute tranquillité. De la même façon notre frère de lignée noble et honorable, devenant suiveur d’Isidore celui qui a la très glorieuse richesse de l’humble sagesse, qu’il aie apporté avec lui beaucoup ou peu, qu’il le mette au milieu et pour la consolation de tous, en empruntant ainsi le Saint Grand Hiérarche Nicolas ; on le sait véritablement qu’avec l’abandon de toutes les choses, Dieu a reçu sa pénitence. Et notre doux et savant conseiller, qui multiplie les talents de l’Evangile, qu’il reste ayant un bon cœur, parce qu’on lui demande uniquement ce petit service : qu’il ne croit davantage à son esprit qu’à celui qui le conseille, mais de la même manière qu’il a abandonné le monde qu’il coupe sa volonté, en accomplissant ainsi toute la justice. Ensuite, notre frère qui a un esprit tout a fait faible, qu’on lui fasse miséricorde selon son impuissance, en étant sous l’autorité de l’infirmier. Et bref, que personne ne soit omis par vous, car il est écrit : « J’étais malade et vous m’avez visité, j’étais étranger et vous m’avez accueilli » et tout le reste.
La sixième marche La sixième marche est aussi divisée dans des petits chapitres, Pour six choses très nécessaires à l’économie de la maison
Viens maintenant, oh mon très aimé frère, l’économe, car à toi j’ai laissé une disposition paternelle, pour savoir comment organiser toutes les affaires de l’intérieur et de l’extérieur. Car si cette fonction t’est confiée cette année, il faut que tu agisses avec beaucoup de vigilance, tant dans la progression de la demeure, en devenant modèle, que pour ton bien, en gardant ton âme. Donc, dans les économies naturelles les plus faciles tu agiras comme le Saint Nicolas conseillera ton esprit ; mais dans ce qui est douteux, caché, que tu ne franchisses pas la frontière, en interrogeant aussi les spirituels, car alors tu feras moins d’erreurs ; mais que les pères auxquels tu donneras des taches soient présents, afin qu’ils n’aient pas d’excuse qu’ils n’avaient pas connu ta pensée, selon la parole du Seigneur qui dit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieux d’eux ». Et le commencement est que le conseil soit dans l’entente, c'est-à-dire : si tu veux établir les travaux des champs, des étables pour les bêtes, des directives pour les domaines, des vignerons, des gardiens et tout ce qui existe dans cette demeure, prenne soin que dans tout cela aucun préjudice ne se produise et aucun gaspillage dans le désordre, ou dommage à ceux qui ont reçu de toi leurs obéissances ; mais que tu désigne trois hommes pour chaque service, qui s’entraideront ; et si ce metochion métropolitain aura aussi des esclaves tziganes ou bien des
serviteurs payés, et peut-être aussi des laboureurs exempts d’impôts, que tu mises desux d’entre eux sous l’autorité d’un pieux moine plein de la peur de Dieu, §§§§§§ Que tu saches aussi cela, oh mon fils ! Que tu n’écoutes pas ceux qui ne savent pas s’y prendre, ni que tu noies la perle de la parole dans la bouche de ceux qui ont la fondation de la soumission bâtie sur le sable parce que ton effort sera inutile, mais, comme j’ai dit, d’abord convoque ceux qui sont importants et regarde leur état, si tu vois qu’ils sont pour l’humble communauté et ils sont soumis volontairement à ton conseil, désignes les pour tous les rangs et ils seront vraiment enrichis ; mais à ceux qui sont tristes et peureux dans la lutte ne confies aucunement des services difficiles, parce qu’ils te feront honte, jusqu’à ce qu’ils puissent supporter toutes les guerres secouées par les sens, et alors ils seront même ombragé par la grâce du Très Doux Jésus. De la même manière, que tu pèses avec beaucoup de prudence les erreurs des frères, sans le juger uniquement avec de la sévérité, selon la chair, mais surtout par la miséricorde, selon l’esprit, car il est écrit : « C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice ! » Même s’ils t’apporteront beaucoup de chutes, comme des hommes impuissants, et diverses troubles et mécontentements, ne les réprimande pas passionnément ni ne les brusques pas en les condamnant, pour que tu ne perdes pas les bontés et que ton salut ne soit pas devancé par celui de ceux qui perpétuellement tombent et se relèvent, car il est écrit aussi : « De la mesure dont tu mesures au prochain, on mesurera pour toi ! » Donc montre-toi gai envers eux et tu seras beaucoup aimé par tous, et même s’ils t’accueillent comme le juste Job, que tu ne tombes pas en inculpant les frères ou bien en murmurant contre le Créateur de toutes choses, car il te suffit le bénéfice de te garder honnête et de consoler leurs âmes. Saches donc mon fils bien aimé, que l’ordre de l’économie intérieure, spirituelle, est un don très cher et pas facile à trouver, dont le prix dépasse tout gain charnel. Selon cette parole, que tu sois comme un diamant très endurant, supportant tous les coups des marteaux, afin que ni les frères ne soient pas préjudiciés en cherchant ton aide, ni que tu ressentes de la douleur quand ils t’affligeront ; uniquement par cette grâce, qui est cachée aux voleurs des pensées, tu rempliras rapidement les greniers des bonnes œuvres, en rassasiant l’assemblée de la communauté, comme jadis Joseph a rassasié ses frères, et tu sortira heureux parmi ceux qui sont ici semblables dans la demeure, en maîtrisant la longue famine causée par la sécheresse, comme le sage jeune a régner sur tout l’Egypte des passions, et des années seront ajoutées d’en haut à ta vie. Pour cela sois comme un père qui aime ses fils et réjouis-toi de leur progrès, et eux aussi porteront tes impuissances.
Et que l’économie de la vie la plus louée par tous les Saints sois liée à cette direction spirituelle ; ne laisse aucun frères dans son obéissance sans avoir une preuve entre leurs mains, faite même par l’élection dans l’assemblée et avec une forte bénédiction ; et comme je l’ai dis maintes fois, regarde directement la volonté de ceux qui sont envoyés et tu connaîtras d’une manière plus lumineuse que le soleil leurs mobiles ; à savoir si certains sont assez orgueilleux en te demandant par des médiateurs de renouveler leurs tâches, en se considérant, par euxmêmes, dignes de plus hautes missions, ne te dépêches pas à changer leurs devoirs, en écoutant leurs prétentions, et ne sois pas touché par leur tristesse causée par l’impossibilité de suivre leur désir selon leur passion, mais pour ce qui est de tels mis-les à l’épreuve jusqu’à trois fois dans toute chose, et s’ils se montrent alors à la communauté avec des fruits reçus, tu pourra les consoler facilement en leurs confiant des choses plus importantes. Mais je te dirai aussi mon fils comment connaître le dernier égarement des uns qui veulent que tu restes devant eux comme quelqu’un qui n’a pas du corps, et quoi que tu fasse il n’en agréent rien. Que tu comprennes ceux-ci comme deux natures d’oiseaux qui se trouvent dans un champ plein des roseaux ; les uns voyant l’incendie ne volent pas pour échapper au feu, mais juste quand la mort les a entourés, veulent sauter d’entre les flammes, mais leurs ailes s’allument et ils meurt ; les autres, étant comblés de terreur face au feu, essayent s’échapper vers les grandes eaux, mais sans nager selon la nature, ils battent des ailes jusqu’à ce qu’ils se gonflent d’eau et ils meurent. De la même manière tu considéras certains frères, qui de leur avis se trouvent trop intelligents en toutes choses. Et quand ils reçoivent l’ordre d’une cause bénie pour éviter le danger de la mort, ils résistent et ils sont dépourvus de tout bien ; d’autres aussi, à cause de leur grande ignorance, voulant quitter la communauté, pour échapper à toi et pour vivre avec moins de peine, ils s’enfoncent dans toutes sortes d’égarements, parce qu’ils ne peuvent pas se sauver seuls du péché mortel, sans avoir un meneur plus habile qu’eux-mêmes.
La septième marche La septième marche est aussi convenablement divisée selon le nombre des sept Laudes, Pour que reste l’habitude stable de garder la règle de l’Eglise et le canon décidé pour les cellules
Donc le contenu de la règle ecclésiastique et l’accomplissement du canon personnel ---mystérieux ---- ne sont pas modifiés, mais étant donné que vous êtes tous dans un seul esprit, on vous demande de ne pas changer après ma mort ce que a été fixé par le testament. Accoutumez-vous à la disposition de mon père, kir Paissij, qui peut aussi dans nos jours nous
être très utile, car la règle de cet homme juste est fondée avec sept colonnes inébranlables et fortifiée sur les sept Laudes de notre mère l’Eglise, car elle est aussi collectée des Saintes Ecritures avec de très bons témoignages, selon les dogmes de la foi et des Pères théophores. C'est-à-dire partageant les Typika des trois Patriarches qui illuminent le monde entier : l’ancien de la Sainte Montagne, celui de l’Orthodoxe Russie et celui de ces deux pays dont la foi est juste. Parce que de tous ceux-la le juste vieillard a emprunté et il a restauré la vie cénobitique avec une règle agréable à tous, comme vous, mes fils, vous êtes arrivé à la voir et à goutter sa douceur. Mais encore faut-il que je ne vous cache pas cela : il me semble que surtout trois progénitures de la bonté de mon starets vous ne les verrez pas donner des fruits bientôt ici, car ni moi-même, l’infâme, je n’ai pas été préparé à les mettre en pratique, ou digne de vous ordonner de les faire, afin que quelque chose utile reste après moi. Comprenez la première progéniture comme étant le travail de l’esprit : à savoir la torche inextinguible de la justification de l’âme qui conduit l’homme humble vers le Paradis rationnel et le rend selon la mesure de l’âge du Christ, chose qui est lointaine des pécheurs comme nous. Donc je ne vous laisse pas prendre le couteau pour éclaircir ce mystère, jusqu’à ce que vous écarteriez les manques et vous acquérriez des livres qui vous aident dans son art. Afin que, sans être bien avisés, il ne vous arrive pire encore, et que vous ne soyez pas risibles devant les adversaires diables ; car ceux qui ne se sont pas dépouillés totalement des matières du corps ils trouvent très péniblement cette voie. Selon la parole qui dit : Car l’Esprit de Dieu ne habitera ces hommes, puisqu’ils sont encore chair et ils cherchent seulement les choses terrestre. La deuxième progéniture c’est de ne pas recevoir d’aucune manière plus de cent trois frères. Et même si n’importe quel frère venait en vous apportant tous les biens du monde, ne transgressez pas la fondation qu’on vous laisse, parce qu’alors il y aura des persécutions pénibles et vous aurez des batailles difficiles, et personne ne vous consolera. Mais uniquement si certains d’entre vous passerons à Dieu et d’autres pieux vous en prieront beaucoup, si vous osez, complétez le nombre. Car voila, par une parabole, je vous annonce le but, selon la parole évangélique : Le Sage Semeur est sorti dans son champ pour cueillir le fruit de son effort (à savoir le douce Jésus, quand il est descendu du sein du Père et par sa bouche il a semé au milieu de la terre la parole du salut) et les grain ont donné du fruit, l’un trente, l’autre soixante et l’autre cent. Et aux trois qui dépassent la centaine, comme aux chefs des nombreux soldats, on leur ordonne de bien veiller à ce que le semeur de l’ivraie n’y trouve pas sa place, sans attendre le temps de la moisson, mais connaissant limpidement la parabole, qu’ils s’efforcent à la recueillir dans la grange de l’humilité, conformément à la suite des saints.
La troisième progéniture c’est que les moines ou les frères d’autre nation acceptés dans la communauté ne cherchent pas des rangs, après avoir appris que, sous la direction du sage vieillard, mon starets, tant de langues oeuvrent pour leur salut et il les arrange toutes par une bonne règle, de sorte qu’elles sont dans un même esprit. Car, comme je l’ai dit, la grâce de ces trois biens n’a pas été donnée à beaucoup de monde (à savoir celle du travail de l’esprit, de la direction des foules et de la conciliation des langues). Et qu’il n’y ait pas des doutes à cause du fait que les uns subiraient des injustices ou bien qu’ils seraient ignorés en leurs interdisant la primauté. Car mieux vaut-il que chacun s’interroge comment s’est-il donné à Saint Nicolas, et pourquoi y est-il venu, se contentant du fait d’être honoré avec les heureux obédienciers moyens et comptés avec ceux qui ne sont pas dépourvus de la miséricorde de Dieu. Donc, devant vous tous, en premier lieu vous les pères spirituels, les diacres, les clercs et tous ceux qui recevez mon dernier conseil, je vous prie paternellement pour le nom de la Sainte Trinité : de ne pas soumettre l’humble communauté à d’autres nations plus émancipées, tant qu’il y aura une simple âme de Roumain. Que les Grecs ou ceux de toute autre langue, n’osent pas marcher sur le sort des Roumains, et qu’ils ne détiennent pas la direction à l’intérieur de l’Eglise ou bien dans l’économie extérieure, mais qu’ils soient la main droite des autochtones Roumains seulement avec l’accord de la communauté, comme une aide dans les difficultés de la vie. Mais même entre vous les Roumains, qu’il n’y ait pas des différends, en vous considérant les uns meilleurs que les autres et en cherchant des raisons pour des querelles en disant : moi, je suis Roumain natif, l’autre est moldave, celui-la est transylvain, puisqu’on ne juge pas le caractère de la langue roumaine, mais on examine les œuvres de la foi. Et si vous ignorez les mots de ma prière, sachez, mes fils, que vous hériterez une grande désolation au lieu de la paix. Donc ne transgressez pas la limite, car nous mourrons tous et nous posséderons seulement le tombeau. Mais si vous cherchez le don de la paix, sacrifiez aussi votre soumission pour une louange pieuse, tenez la règle selon le typikon des slaves et le chant de l’Eglise selon la nature des tons grecs, mais ne faites aucunement d’autres mélanges. Mais quand on aura des offices pour les défunts, ou bien des veilles et des lities avec l’accueil des évêques, des princes, des fondateurs, et d’autres grands événements, qu’on honore les Grecs et les Slaves de la même manière qu’on honore les Roumains, pour l’honneur et la gloire de Dieu, glorifié en la Trinité. On décide paternellement que, après avoir construit suffisamment d’habitations pour la communauté de sorte que les trois langues soient capables de se gérer séparément, avec la bénédiction du grand Archi pasteur, les Grecs et les Slaves soient libres de sortir dans les environs vers le rafraîchissement, qu’ils trouvent leur repos dans le voisinage de l’église Saint
Nicolas, tandis que les Roumains restent ici, dans leur première demeure, mais que votre amour reste inchangé, mais accomplissez tout fraternellement et constituez pleinement une seule maison, ainsi que les rangs soient au même niveau qu l’honneur. Car comme celui qui se marie pure selon la loi est à peine différent pour les siens, mais en fait il leur est totalement étranger, de la même manière entre vous, mes fils aimés, l’entente ne sera peut-être lors de la séparation, mais surtout Dieu sera avec vous et personne contre vous. Après cela je veux vous révéler, mes fils, pour ce qui concerne les veilles, qu’il est écrit aussi : Veillez et priez pour ne pas tomber en tentation. Car si Dieu vous a multiplié, de manière qu’aujourd’hui nous sommes 55, il est digne de rendre grâce ensemble à Celui Qui nous a crée de ce que nous n’avons pas été, et de Lui rendre louanges pour tous les bienfaits en célébrant ses fêtes spirituellement avec dans des prières incessantes et les fêtes de Sa Très Pure Mère Patronne des Puissances d’en haut, et en servant aussi les Saints de la terre avec beaucoup de piété. Donc, mes aimés, appliquez vous à l’observance et avec amour dédié à Dieu une veille par homme, selon votre nombre actuel et que le gain communautaire reste inchangé ; car en toute chose il est convenable qu’on garde la mesure tant pour l’adoucissement de la gloire vaine que pour fuir le péché criminel qui naît dans le moine de l’indolence, et faites les veilles selon l’ordre reproduite plus bas. J’ai classé aussi les jours de l’année pour savoir quels sont les jours destinés aux veilles afin que vous gardiez l’ordre bien fondé, sans susciter des troubles parmi vous, en vous éveillant avec la parole du Seigneur qui dit aux Apôtres : Si vous n’avez pas eu la force de veiller une heure pour Moi, désormais vous pouvez dormir et vous reposer. Donc, n’alourdissez pas votre cœur avec l’incompréhension, car le psalmiste dit : Ils sont endormis et ils n’ont rien appris, mais nourrissez votre âme par la prière perpétuellement jaillissante de la veille nocturne pour acquérir la grâce avec une grande miséricorde d’en haut. Pendant les fêtes des saints pour lesquelles sont prévues des veilles faites l’office selon l’accord fraternel durant cinq heures, pendant les Fêtes de la Mère de Dieu durant sept heures et pendant les Fêtes du Créateur de toute la création neuf heures, selon le nombre des neufs chœurs d’anges qui Le servent en le glorifiant sans cesse. Voila les veilles de neuf heures : La première à la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ, afin que nous soyons nous aussi des enfants innocents, nourris à la mangeoire de l’humilité, prenant de la sagesse des rois et de la connaissance des pasteurs, en lui apportant, au lieu des dons, au moins cette veille. La deuxième à la Circoncision du Seigneur, afin que nous suivions le modèle de Celui Qui a accompli la Loi âgé de huit jours d’après Sa Mère et sans commencement d’après son
Père, pour supprimer la vilaine cupidité de la pensée qui entre dans l’âme par le corps remuant, en suivant le Grand Basile dans la pureté de l’esprit et dans la bonne habitude. La troisième à l’Epiphanie du Sauveur, afin que nous ayons les âmes humbles en voyant Celui Qui n’a pas de péché baptisé par le serviteur et renouvelé par l’eau et par l’esprit, en Lui rendant grâce puisqu’il nous a rachetés de la malédiction de la loi (Galates 3, 13) et il nous a arrachés des mains des diables impurs. La quatrième à la Rencontre du Seigneur (Présentation du Seigneur au Temple), afin que nous aussi le rencontrions avec la simplicité au lieux des colombes et avec la continence au lieu des tourterelles, en Le bénissant avec le juste vieillard Siméon et avec la très sage fille de Phanuil, Anne, la très noble prophétesse. La cinquième au Dimanche des Rameaux, afin que nous étendrions devant Celui Qui est doux la brisure du cœur au lieu des palmes et avec ceux remplis de l’Esprit Saint que nous crions sans cesse Hosanna, car Il vient sur l’ânon pour chercher ceux qui attendent sa miséricorde. La sixième au Jeudi de la Passion, afin que nous nous ceignions aussi du linge de l’amour (Jean 13) en servant les uns aux autres et qu’avec le Seigneur nous soyons crucifiés par la suppression de la volonté en endurant la difficulté de la vie jusqu’au sang, car en portant sur notre corps ses plaies la mort nous semblera très douce. La septième à la Résurrection du Christ afin que nous nous reposions après la lamentation du carême et que nous nous réjouissions dansant avec les anges et disant : Le Christ est ressuscité en donnant la vie éternelle à tous, qu’on s’incline devant sa Résurrection du troisième jour. La huitième à l’Ascension du Seigneur, afin que nous élevions totalement notre esprit de la terre pour ne pas rester l’esclave des choses présentes et que la mort nous trouve dans une fin paisible, que ne soyons pas condamnés devant Son Trône quand Il récompensera justement chacun selon ses œuvres. La neuvième à la Sainte Trinité afin que nous honorions un Dieu en Trois Hypostases et jusqu’au dernier souffle nous glorifions son Nom en évitant les mal faits et que nous soyons illuminés par la couverture du Très Saint Esprit, en devenant digne de le recevoir avec un cœur pur et une foi inébranlable. La dixième à la Toussaint, afin que nous ayons ceux-ci comme médiateurs vers la miséricorde infinie de Dieu et qu’ils nous aident rapidement au temps des tentations, car ils se penchent aisément vers les impuissances de la nature humaine et nous aurons un grand bénéfice par leurs prières.
La onzième à la Transfiguration, afin que nous, les indignes, recevions la grâce d’entrevoir un peu la splendeur de la Face du Seigneur mystérieusement révélée à ses disciples aimés, qui quitte toute habitude humaine, et que nous gagnions la beauté souhaitée de la nature originaire. La deuxième à l’Exaltation de l’honorée Croix, afin que nous mettions tout notre espoir dans la force de ses armes, car nous resterons intouchés par nos ennemis et par ces armes nous garderons notre âme pour qu’elle ne soit pas chassée par eux, car il est écrit : Avec l’arme de Ta Croix, Seigneur, le royaume de la mort a été brisé et le pouvoir des ennemis est anéanti.
Petit discours louangeur pour la très Sainte Mère de Dieu Avant les veilles Il est digne véritablement de louer celle qui a été choisie par le Saint Esprit de toutes les nations et qui est Eglise vivante de Celui d’avant les siècles, la seule Impératrice du monde et notre Dame, la Mère de Dieu et la toujours Vierge Marie, celle qui est au dessus des armées célestes et plus glorifié que les Chérubins et les Séraphins, qui en tout heure fait des miracles surnaturels et amène aisément son Fils l’Unique Né vers la miséricorde. Que nous dédions à Celle-ci, selon la vérité, sept veilles en son honneur et sa gloire.
Les veilles qui durent sept heures 1. A la Conception de Sainte Anne – le 9 décembre 2. A la Nativité de la Mère de Dieu – le 8 septembre 3. A l’Entrée au Temple – le 21 novembre 4. A l’Annonciation – le 25 mars 5. Au Samedi de l’Acathiste 6. A la Dormition de la Vierge – le 15 août 7.
A la fête de l’Habit de la Mère de Dieu – le premier octobre.
Petit prologue pour les veilles des Saints On a le devoir d’honorer aussi les grands illuminateurs, les trompettes du Seigneur, les chefs des rhéteurs, les théologiens élus, les prêcheurs de la Parole, ceux qui ont beaucoup souffert pour le Christ, les défenseurs des chrétiens, les justes couronnés d’en haut, les meneurs des moines, les hésychastes du désert qui sont très avancés et ceux qui prient pour le monde
entier ; nous devons leurs rendre des louanges, leur apporter des colyves dans l’éternelle mémoire et une veille durant cinq heures.
1. A la fête de Saint Visarion – septembre 15 2.
A la fête de Saint Dorothée le cénobite – septembre 16
3. A la fête de Saint Jean l’Evangéliste – septembre 26 4. A la fête de la Très Pieuse Notre Mère Parascève – octobre 14 5. A la fête du Saint Apôtre et Evangéliste Luc – octobre 18 6. A la fête de Saint Grand Martyre Déméter – octobre 26 7. A la fête des Saints Martyres Serge et Bacchus – novembre 7 8. A la fête de l’Assemblée des Grands Voïvodes Michel et Gabriel – novembre 8 9. A la fête de Saint Théodore le Stoudite – novembre 11 10. A la fête de Saint Jean Chrysostome – novembre 13 11. A la fête du Saint Apôtre et Evangéliste Mathieu – novembre 16 12. A la fête de Saint Grégoire le Décapolite – novembre 20 13. A la fête de du Saint Apôtre André – novembre 30 14. A la fête de notre Très Pieux Père Sabas – décembre 5 15. A la fête de Saint Spiridon – décembre 12 16. A la fête de Sainte Théodose le cénobite – janvier 11 17. A la fête de Saint Antoine le Grand – janvier 17 18. A la fête des Saints Hiérarches Athanase et Cyril – janvier 18 19. A la fête de Saint Eftimios le Grand – janvier 20 20. A la fête de Saint Grégoire le Théologien – janvier 25 21. A la fête de l’Apport des reliques du Saint Hiérarche Jean Chrysostome – janvier 27 22. A la fête des Trois Saints Hiérarches – 30 janvier 23. A la fête des Saints 40 Martyres – mars 9 24. A la fête du Saint Grand Martyre Georges – avril 23 25. A la fête du Saint Apôtre et Evangéliste Marc – avril 25 26. A la fête de Saint Théodose de Petchersk, le cénobite – mai 3 27. A la fête de du Saint Apôtre et Evangéliste Jean – mai 8 28. A la fête de l’apport des reliques de Saint Nicolas – mai 9 29. A la fête de Saint Pacôme le Grand – mai 15 30. A la fête des Saint Empereurs Constantin et Hélène – mai 21 31. A la fête de la Nativité de Saint Jean Baptiste – juin 24
32. A la fête des Saints chefs des Apôtres Pierre et Paul – juin 29 33. A la fête de l’Assemblée des Saints 12 Apôtres – juin 30 34. A la fête de Saint Antoine le Patriarche de Constantinople – juillet 3 35. A la fête de Saint Athanase du mont Athos – juillet 5 36. A la fête de Saint Antoine de Petchersk – juillet 10 37. A la fête Saint Prophète Elie – juillet 20 38. A la fête de Saint Pantélimon – juillet 27 39. A la fête de la décapitation de Saint Jean Baptiste – août 29
Les grâces de l’obéissance Préparez votre ouie pour l’écoute, oh, mes fils ! Puis que je veux à nouveau vous cueillir quelques derniers épis des Saints Pères qui nourrissent l’âme sans la rassasier et fleurissent la chair. Et voila, je vous le dis, comme on tenait dans les monastères cénobitiques la règle ancienne des assemblées spirituelles aux temps clefs de l’année qui priaient ardemment le Très Haut Dieu pour la protection de l’Empire, du Patriarcat et de leur lieu d’origine, de la même manière moi, l’arbre improductif, je vous prie tous, mes aimés petits frères, de vous donner la peine de faire encore trois veilles, avec leur office de 12 heures, et vous gagnerez rapidement tout ce que vous désirez, arrivant au sommet des bontés, et votre récompense sera grande dans les cieux. Qu’une première veille soit faite au premier jour du septembre, en commençant par le nouvel indiction, car en ce temps-là descend abondamment la grâce avec bénédiction d’en haut sur la tête des oints de Dieu ; faites cela pour la victoire et le renforcement de notre très Haut Prince, et abaissez vous selon le devoir devant le Trône lumineux en vous inclinant devant lui, comme devant celui qui est juste, orthodoxe et couronné par le Christ Même. Qu’il reçoive la grâce d’être inscrit avec toute sa lignée dans le livre de la vie et d’être protégé devant tous ses ennemis visibles ou invisibles, gouvernant le pays chrétien des longues années en bonne santé. Après la veille unie avec la divine Liturgie, qu’on lui adresse un encomion, discours laudatif, et un repas avec l’assemblée, pour la consolation des frères, en honneur de Sa Majesté et pour prendre une bonne habitude. Que la deuxième veille soit faite au premier jour de mars, en commençant par le doux printemps, car en ce temps-là la terre par sa nature renouvelle ce qui a été flétri en automne ; la marque d’un fruit spirituel germe car le jeûne signifie la préparation spirituelle des verdures
agréables aux élus de Dieu. Et faites cela pour la bonne santé et la prospérité de notre grand Archipasteur, le Très Saint Métropolite, afin qu’il trouve perpétuellement protection au Trône XXXX, par la grâce du Très Saint Esprit qui protège l’Eglise, dirigeant son Eparchie dans tout bien et prêchant la parole de la Vérité dans une longue vie. Servez-le avec beaucoup de piété et inclinez-vous devant le pouvoir qu’il a reçu d’en haut, en l’honorant par l’obéissance qu’on vous a décidée. Qu’on ait à la table, comme consolation, des aliments qui ne nuisent pas à la connaissance, que tous prennent la coupe et que les frères sachent qu’en goûtant descendra invisiblement la très sainte bénédiction. Que la troisième veille soit faite au jour annonciateur de la joie, au jour du Patron, en l’honneur et la mémoire du Saint Hiérarche Nicolas, et que l’assemblée reste dans la prière durant douze heures. Donc faites tout dans l’ordre juste, oh, mes fils, prenez soin que personne ne soit dépourvu de la grâce des veilles, ni qu’il reste frappant à la porte de la miséricorde de Dieu, mais encore plus, vous, les clercs, marchez prudemment, sans considérer que l’altération d’un trait de lettre de la loi soit un dégât insignifiant, car il est écrit : Celui qui ne travaille pas selon la loi ne reçoit pas la couronne. Mais à la fête du Patron je ne vous demande pas de suivre l’habitude en fêtant trois jours de suite, avec des repas, selon le typikon – le premier jour pour ceux qui participent à la fête, le deuxième jour pour la mémoire des fondateurs, le troisième jour pour tous ceux qui ont travaillé – mais dédiez la coupe aux vivants pour l’heureux embrassement et aux morts pour le repos éternel et gloire à Dieu, en rendant grâce pour l’accomplissement de toute chose. Et s’il en manque encore au nombre de cent trois veilles, complétez le par les dimanches de l’année.
Le canon pour les cellules
J’ai disposé aussi que vous fassiez un canon dans les cellules, pour un jour et une nuit, durant vingt quatre heures. Ce canon il est justement mesuré et réalisable pour chacun d’entre vous.
Premièrement, oh, mes fils, n’ayez pas de méchanceté l’un envers l’autre, selon
l’Ecriture qui dit : Que le soleil ne se couche pas sur votre méchanceté. Ensuite, vous qui savez lire choisissez une de ces deux voies : Lisez soit les prières avant le sommeil, soit le canon de l’ange ; en vous réveillant lisez soit les prières à la Mère de Dieu, soit les prières du matin, et nous autorisons les prosternations –vous faites soit 300 petites prosternations, soit 100 métanies, jusqu’à terre. De la même manière abaissons aussi la limite de la miséricorde vers ceux très faibles, qui ne sont pas savants, qu’ils fassent soit 700 petites prosternations, soit 100
métanies, gardant jusqu’à la mort ce consigne à l’exception des samedis, des dimanches et des fêtes sans jeûne, car en ces jours-là on ne fait pas de grandes métanies, mais uniquement des inclinaisons. Et si quelqu’un est si désireux qu’il veule accomplir tout, sans laisser rien de ce qui est ordonné pour ce jour, il a notre autorisation et notre bénédiction. Mais que vous tous récitiez aussi le verset ordonné au moine, c'est-à-dire soit vous vous couchez, soit vous vous réveillez, dites comme cela : « Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, ait pitié de moi, le pécheur ! » Un grand philosophe a dit, lui aussi, que ceux qui sont sages ont besoin de peu de choses ; de la même manière vous aussi, mes fils, lisant beaucoup d’écritures soyez au moins pieux, tant sans jalouser ceux qui accomplissent les commandements, que sans rester inactifs à cause de la mauvaise volonté, mais tant qu’il y a encore temps, donnez vous de la peine, chacun selon ses possibilités. Que je vous montre aussi peu de choses sur la profondeur du sommeil, qui est appelée la mort de l’âme, afin que vous connaissiez sa mesure et son terme. Et voilà : comme le monde lui-même est composé des quatre éléments par Dieu Lui-même le Tout Puissant, par Lequel le pauvre homme vit et agit, car il est dit qu’Il a soufflé en lui l’esprit de vie et l’homme devint un être rationnel, de sorte que, d’après les éléments, l’homme est appelé lui aussi « petit monde », de la même manière il est convenable de diviser le temps du sommeil et, le jugeant justement, de lui réserver seulement le quart de la mesure, habituez-vous à dormir six heures par nuit durant l’hiver, quatre heures pendant la nuit et deux heures pendant le jour durant l’été, mais pas plus ; mais si la mesure de la nature n’est pas suffisante pour certains parmi les faibles, nous autorisons le premier de la communauté à leur faire une addition selon son jugement.
Prologue pour la règle des jours communs Par la grâce des miracles de Saint Nicolas mon amour pour vous, mes fils aimés, ne diminuera pas, jusqu’à ce que le but du cœur sera accompli, car il est écrit : « Ton oreille a écouter la préparation de leur cœur ». Donc, comme on vous a dit avant de garder l’ordre des veilles, de la même manière il est convenable pour tous les jours qu’aucun des frères ne s’absente pas de l’église, selon la disposition du grand psalmiste qui dit : « Sept fois par jour je T’ai loué ». Viens maintenant, oh, fils ecclésiarque, pose ton cou sou le joug le plus lourd, car la tâche de l’humilité tu l’as trouvée très facile, voulant suivre l’Ecriture qui dit : « Je me suis devenu stupide devant Toi, et je suis toujours avec Toi ». Et comme tu te contentes d’être
comme une loque abandonnée dans la maison du Seigneur, de la même manière sois dévoué, prenant soin des objets saints que s’y trouvent, avec les frères qui ont reçu cette observance. Fixes le réveil dès le soir pour te réveiller une demie heure avant minuit, et sonne premièrement la petite cloche, qui symbolise la trompette de Dieu. Et quand l’office comprendra la doxologie sonne celle qui est au milieu et durant les fêtes sonne la grande cloche, selon l’ordre de la Sainte Montagne, et sonne-la le temps que tu réciteras le psaume « Pitié pour moi Dieu », une fois, sans hâte. Après cela, voulant entrer dans l’église, n’entre jamais seul, mais avec le gardien, pour préparer ce qui est nécessaire, et envoie réveiller les pères le paraecclésiarque, portant une lampe. Donne-lui aussi le consigne de prendre soin qu’il marche discrètement sans fâcher qui que ce soit, apprends-lui la manière de dire les versets d’humilité et celle de baisser la voix pour la piété, raisonnablement. Car s’il prend l’habitude d’être pieux, ceux qui l’entendront faire la prière à la porte considéreront que le Seigneur les a appelés par Son ange lumineux, et il sera très aimé par tous, se rendant digne d’un grand bénéfice. Au temps du chant dis au gardien responsable des choses secrètes qu’il ne soit pas absent du porche, mais qu’il note à quelle heure sont arrivés tous les frères et, après l’office, qu’il donne son témoignage au chef de la communauté. Celui-ci, ayant le pouvoir d’en haut, donnera à ceux ont été en retard une épitimie spirituelle à la porte de l’église, selon leurs erreurs notées sur tablette: soit ils feront des métanies, soit ils ne mangeront pas ce jour-là. Et toi, fils, sans tarder, reçois la bénédiction du dirigeant, prends le petit simandre et tourne trois fois autour de l’église en trois temps, ce qui signifie l’annonce de la louange de la Sainte Trinité ; et que le prêtre ne commence pas l’office jusqu’à ce que tu finisses de frapper le simandre.
Enseignement pour le responsable des offices Viens toi aussi, mon fils aimé chargé du Typikon, et reçois la plus noble norme ecclésiastique, car à toi revient cette tâche de le rendre utile pour la communauté et très agréable à Saint Nicolas. On m’annonce que tu poseras même ton âme pour l’honneur de l’église et ta vie pour ses bonnes grâces, si seulement tu fais attention aux dispositions paternelles qu’on te confie par ces commandements. Saches, donc, que je laisse dans ta main toute la règle afin que tu prennes soin des deux stalles, tant en connaisseur du culte selon le Typikon, qu’en chef des chantres. En premier lieu diriges vers Dieu le but de ta volonté, ensuite partages le fruit de l’amour avec tes frères selon le zèle et le désir de chacun, en choisissant de toute la communauté ceux qui sont dignes d’embellir l’église et à ceux-ci donnes ces tâches : mets les uns aux canons durant une semaine et à lire le livre, les autres à lire le
Psautier une semaine, les autres à lire Le livre d’Heures, et mets l’ordre des tons sous l’humble sagesse, selon la règle ancienne de la Sainte Montagne ; accorde l’Octoèque avec chaque semaine, et que la petite stalle ait la même bonne habitude. Durant les Grandes Fêtes tu garderas inchangée la règle, de même à la fête du patron du skite, durant les offices en présence d’un Hiérarche et pendant les prières de l’assemblée pour des situations exceptionnelles. De la même manière efforce toi de déployer la parure des chants pour la consolation de tous, en partageant la grâce de l’obéissance sans négliger rien d’utile. Alors, le connaisseur des cœurs, Dieu, voyant une si heureuse peine, te posera, sans aucun doute, être comme un lumière entre les nombreux appelés et avancé entre les peux nombreux élus. C’est jusqu’ici que j’ai pu dire mon discours, selon le but.
Mon âme se réjouira, mes pères saints et frères, si vous avez pitié de moi, le misérable, et vous ne m’interrogez pas sur quelque sujet que ce soit, jusqu’à ce que passent quelques jours pour que mon cœur soit libéré de cette grande difficulté, car je suis faible et mon intelligence est assombrie. Mais si pour vos prières fraternelles Dieu veut bien me relever de cette maladie, alors joyeux d’avoir resté en vie, je vous réconforterai comme je me suis promis, accomplissant les choses qu’on a commencé et celles qu’on n’a pas commencé encore, car il est écrit : « que le Seigneur te donne selon ton cœur et qu’il accomplisse tous tes desseins ! » Je me dépêche à mettre fin à la parole adressée aux défenseurs de ma vie, qui cherchent ardemment des consolations spirituelles, car je suis arrêté aussi par l’Ecriture qui dit : « Ne vous vantez pas orgueilleusement, et que votre bouche ne parle pas des grandes choses ! » mais si l’amour est le fondement de la connaissance des sages, vous aussi, mes fils aimés, n’oubliez pas ce qui est écrit dans le testament. Mais que l’enseignement paternel reste seulement un commencement et non pas comme les immaculées Ecritures, car l’action la plus pieuse est sans doute l’observance des commandements de Dieu et la soumission devant XXXXXXX, selon la norme de notre mère l’Eglise. Voilà ! La fin des choses inutiles c’est de ne pas s’habituer à vagabonder, portés par des vents vains et appuyés sur les ombres des plaisirs impurs, mais fortifiez vous les uns les autres, selon l’image que vous portez. Et le Saint Hiérarche Nicolas, voyant votre humilité et votre inébranlable patience, par la grâce des miracles il vous donnera tout par surcroît. Mais si vous quittez ce lieu vous serez vertement réprimandés par notre grand Archipasteur, et vous serez lourdement condamnés, comme des compagnons indignes des élus. Mais surtout, j’ai voulu vous révéler, mes fils aimés, premièrement ce qui concerne les sept Laudes de l’Eglise, deuxièmement ce qui concerne l’office de la Divine Liturgie et
troisièmement ce qui concerne le bon ordre du repas etc. Mais toutes ces questions sont clairement prévues dans le grand Typikon et dans les livres des Saints Pères, dont les témoignages sont devant nous et en les lisant soigneusement vous apprendrez toute subtilité.
Couverture spirituelle sur le testament
Recevez maintenant, oh, mes fils, le denier conseil et écrivez le sur les tables de votre cœur, puisqu’il peut vous être utile en temps de grande nécessité, car vous êtes encore de jeune âge et vous avez besoin encore de beaucoup de choses. Bref, je vous prie tous avec des larmes brûlantes de ne pas vous fâcher contre moi pour vous avoir chargé de tant de veilles, tant de dispositions et tant de canons ; mais pardonnez-moi pour le Seigneur, sans considérer ma faute comme vous étant nuisible. Et la fin de la parole, le dernier but et sa raison, je les répéterai comme un mystère spirituel et, sans avoir peur de la mort, je les révélerai à ceux qui ont un esprit humble et je présenterai mon désir à ceux qui ont un juste jugement. Je vous dis fils, il me semble que tout ce qui a été dit dans le testament n’a pas été décidé avec une intention tyrannique, mais on vous a dit de faire les choses agréable à Dieu et à ses Saints, selon le soutien de votre nature et selon votre volonté. Car il est juste de ne pas insérer les veilles avec de la rancune dans les nécessités, ni de les exalter dans la gloire vaine à la hauteur du ciel en perdant leurs grâce, mais tout doucement, continuez vos efforts, seulement par l’espoir dans les miracles du Saint Hiérarche Nicolas. Alors, véritablement, quiconque des hauts personnages voudra voir si ce qu’on entend est vrai ou faux, il ne trouvera ni scandale ni désordre parmi vous, mais au temps de la prière il s’approchera avec beaucoup d’amour pour s’incliner à la fête et vous aurez à jamais leur miséricorde. Amen.
L’accomplissement de tout XXXX Je renouvelle à haute voix, mes fils aimé, ce commandement paternel que vous ne devez pas transgresser jusqu’à la fin de votre vie. Après notre grand Archipasteur, le Métropolite, et après le diadoque de Sa Sainteté l’Evêque de Sidis, honorez en troisième lieu le très pieux didascale, celui qui aime la sagesse (le philosophe), le nouveau fondateur, kir Macaire, le défenseur vigilent, celui qui prend soin de vous et qui est miséricordieux envers vous, les pieux, celui qui prie ardemment Dieu pour moi, votre prompte médiateur près de la cathèdre et très noble serviteur de toute la communauté, honorez-le avec beaucoup de piété, en le servant avec amour et en le mentionnant sans cesse, et même après ma mort, essayez d’accomplir tout ce qu’il voudra de vous, et lui-même sera réconforté par votre progrès, en
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