Le Grand Livre Des Thérapies Esséniennes Et Égyptiennes - Meurois - Croteau

March 13, 2020 | Author: Anonymous | Category: Chakra, Akhenaton, Conscience, Pharaon, Physique et mathématiques
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Daniel Meurois Marie Johanne Croteau

Le grand livre des thérapies

esséniennes et égyptiennes

Éditions Le Passe-Monde Québec

© Éditions Le Passe-Monde - 3e trimestre 2013 Tous droits réservés pour tous pays ISBN : 978-2-923647-24-1 Imprimé au Canada

Table des matières Avant-propos Avertissement À l’origine... Le côté égyptien Le côté essénien Une continuité Aujourd'hui L’anatomie subtile du corps humain 1. Le corps physique 2. Le corps éthérique ou vital 3. Le corps astral ou émotionnel 4. Le corps mental 5. Le corps causal 6. Les chakras 7. Les nadis 8. Ida, Pingala et Sushumna 9. Les chakras secondaires ou sous-chakras Qu’est-ce que l’Énergie de guérison ? 1. Sa nature globale 2. L’Éther 3. Le Prâna 4. L'Akasha 5. Savoir concentrer l'Énergie de guérison a. Une première préparation technique b. Une deuxième préparation technique : la circulation solaire

La notion de Sacré 1. Derrière la technique, l'attitude... 2. La relation triangulaire

Les premiers tests 1. L'apprentissage de la palpation éthérique 2. Main émissive et main réceptive 3. Les zones de sensibilité 4. La nature des perceptions 5. Le positionnement et l'assise Le protocole d’initialisation 1. Le bon positionnement du patient 2. La prise de contact énergétique a. Le repérage et la palpation de la médiane b. Les premières déductions

Les techniques de base 1. Les gestes de base a. L’union des doigts b. La méthode du compte-gouttes c. Le champ opératoire d. L’incision éthérique e. L’extraction éthérique f. Le détachement du bras astral g. Le scanner de la conscience

2. Les premières pratiques a. La serpentine b. Ida et Pingala c. L’alignement des corps subtils d. Les diagonales e. La méthode du parapluie : équilibrer les chakras f. Les parallèles g. Le Ruisseau

3. Quelques pratiques et données supplémentaires a. La connexion : le geste de « la Récolte » b. L'étoile luni-solaire c. Le toucher et le langage de la peau

Les techniques globales 1. La resynchronisation de l'âme et du corps 2. La grande fatigue 3. Les fuites énergétiques des épaules 4. Les états de choc 5. L'émotivité profonde 6. Un auto-traitement pour le contrôle de l’émotivité profonde 7. La dépression et les états dépressifs 8. Les cristallisations mentales 9. Les formes-pensées 10. L'auto-parasitage 11. Le recalage mécanique des corps subtils 12. Le recalage « psychologique » des corps 13. Les mémoires coccygiennes Les techniques de soin spécifiques 1. Les colopathies et dysfonctionnements intestinaux (1) 2. Dysfonctionnements intestinaux (2) 3. Les problèmes de gorge récurrents 4. La thérapie du chakra laryngé 5. La régulation de la thyroïde 6. Le diabète 7. L'hypertension artérielle 8. L'insuffisance rénale chronique 9. L'apnée du sommeil 10. L'asthme 11. Les rhumatismes articulaires 12. Les foulures, entorses et élongations 13. La fibromyalgie 14. Les troubles du sommeil 15. La sclérose en plaques 16. Les prostatites

17. Les états de dépendance Les soins au féminin 1. Les cycles féminins irréguliers 2. Les problèmes circulatoires des jambes 3. Les troubles énergétiques de la femme enceinte 4. Les fausses couches et les avortements 5. La pré-ménopause et la ménopause 6. L'infertilité féminine 7. Le cancer du sein 8. Les nodules du sein Les pratiques avancées 1. Le langage des vertèbres 2. Le soin des Archétypes 3. La guérison des pétales 4. Le soin de l’Abandon Les huiles d’onction 1. Traditionnellement... 2. Sacraliser plus encore... 3. Le choix de l'huile Et pour un peu plus... 1. L'emploi du son 2. La prière La prière de la guérison du passé La prière de Shlomit

3. Soigner à distance Il était autrefois... Table des citations

« La vie nous a inventés pour aller vers le Soleil. C’est à montrer cette voie que je veux servir, à rien d’autre ! « Akhenaton, « La Demeure du Rayonnant »

Nous dédions ce livre à l’esprit du Krmel, à celui des bords du lac de Tibériade et de la cité d’Akhetaton afin que Cela n’ait pas été en vain...

Avec tous nos remerciements au Docteur Marc Medvesek pour son regard attentif

Avant-propos

Cet ouvrage est le fruit de longues années de travail, en recherche tout comme en pratique. Il est aussi le fruit d’un enseignement, à la fois reçu et donné. Après plusieurs décennies de contact avec la nature invisible de notre univers, sa dimension énergétique et sa mémoire akashique, il fallait qu’il voie enfin le jour... Il rassemble en fait la somme des connaissances acquises en leur temps par cette proche disciple du Christ nommée Salomé, par Simon issu de la Tradition essénienne du Krmel et enfin par Nagar Teth un proche du pharaon Akhenaton1. Il constitue donc une base de données ancestrale non négligeable quant à la façon d’aborder la structure vibratoire du corps humain et ses multiples niveaux de réalité. Il contient également un important corpus d'informations d’ordre thérapeutique ainsi que de techniques et de pratiques visant à une meilleure santé pour, enfin, un meilleur équilibre de l’être humain dans sa globalité. Nous ne l’avons cependant pas pensé à la façon d’un simple Voir respectivement, dans l’ordre, “Le Testament des Trois Marie”, “De mémoire d’Essénien” et “La Demeure du Rayonnant” aux Éditions Le Passe-Monde. 1

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manuel de travail avec ses données et ses exercices techniques. Il requiert en effet un état d'esprit reflétant la Conscience du Sacré, le sacré de l'Onde de Vie qui circule en chacun. La méthode thérapeutique qu’il propose sous-entend donc une véritable démarche intérieure en plus de la connaissance des gestes précis qui y sont enseignés. Le ciment de cette démarche est, bien sûr, la Compassion. Sans elle, chaque technique de soin décrite se verrait réduite à une simple recette, à une sorte de procédé mécanique vide de sens et de force. On serait alors très loin des sages et des prêtres thérapeutes, égyptiens et esséniens, qui l'ont autrefois structurée. À quoi cela mènerait-il ? Cet ouvrage s’imposait également aujourd’hui par sa nature profondément holistique. De plus en plus nombreux sont en effet ceux d'entre nous qui, dans notre société occidentale, redécouvrent la multidimensionnalité de leur être et, plus généralement, celle de la Force de Vie. Ceux-là réapprennent à découvrir leur âme - hors de tout dogme - dans ses multiples niveaux d'expression ainsi que les liens qui l'unissent à leur corps. Ceux-là réapprennent enfin le prodigieux mariage de ce qu'on appelle le Subtil et le Dense pour créer le miracle du Vivant. En ce sens, ce livre rejoindra tous ceux qui œuvrent aujourd'hui pour un changement de conscience devenu non seulement nécessaire mais indispensable. À qui s'adresse-t-il particulièrement ? Pas seulement à des thérapeutes ou à des personnes qui se sentent appelées par un cheminement en rapport avec la santé. Ses pages nourriront certainement toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement profond de l'être humain, à ses multiples niveaux d'expression, à ses 10

rouages les plus intimes ainsi qu’à ses rapports avec l’Essence de toute vie. À ce titre il espère donc être un outil de réflexion et de maturation. Ceux qui, en le découvrant, se sentiront appelés par l’apprentissage de ses pratiques thérapeutiques se poseront évidemment cette question : « Faut-il un don pour se tourner vers l’étude des soins d'origine essénienne et égyptienne ? « Il est difficile de répondre par un simple oui ou par un seul non à une telle question. Ce qu’on nomme un don est une disposition naturelle à la fois de l’âme et du corps dans un domaine précis. On peut en être pourvu sans le savoir... tout comme on peut s’imaginer l’avoir tout en en étant dépourvu. La réponse ne nous en est donnée que dans la pratique et dans l’honnêteté envers soi-même. Une chose est certaine : les soins égyptiens et esséniens prendront tout leur sens, toute leur dimension et leur efficacité chez celles et ceux qui s’y consacreront avec cœur, foi, conscience, respect, précision... et détermination. Les résultats obtenus seront donc à la mesure de l’alignement du thérapeute, de sa force d’amour et de sa transparence plutôt que de ce qu'on appelle vaguement un «don». Il est certain que tous ceux qui emprunteront la voie de ces thérapies s’apercevront rapidement que celle-ci n’est pas seulement une voie de service à autrui mais qu'elle représente un indéniable moyen de croissance personnelle. Nous voulons dire qu'elle exige de l’étudiant épuration constante, connaissances précises, humilité, patience et volonté. Elle est en quelque sorte une École de vie. Ce qui sera offert au patient sera sans nul doute proportionnel au travail que le thérapeute aura opéré sur lui-même. Ce n'est pas seulement son corps qui sera soigné dans ses 11

symptômes. Ce n'est pas seulement la racine de ses troubles qui sera touchée et traitée. Son âme se verra offrir un apaisement et une indéniable expansion. Bien souvent, ce sera pour elle l'amorce d'une possible métamorphose. Les antiques soins esséniens et égyptiens n’imposent rien ; ils proposent une Lumière de guérison qui va chercher la souffrance à sa racine. Ils n’interdisent rien et n'obligent à aucun dogme. Ils aident ceux qui les offrent comme ceux qui les reçoivent à se révéler davantage à eux-mêmes, à se pacifier puis à guérir ainsi en profondeur et en toute liberté. Daniel Meurois et Marie Johanne Croteau-Meurois

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Nota Chacun comprendra qu'en aucun cas cet ouvrage ne saurait se substituer à un cours. Seule la pratique sous la conduite d'un enseignant sera garante de la bonne assimilation de ses données et du savoir-faire qui en résulte. Pour en savoir plus : www.esseniens.com

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Avertissement

Les auteurs de ce livre sont conscients que leur travail fait déjà et fera l'objet, en tout ou partie, de plagiats et de nombreux «emprunts» ou imitations non autorisés de la part d'auteurs et de formateurs issus de divers horizons. Ils prient donc les lecteurs de ces pages et les étudiants en thérapies énergétiques d'en être eux-mêmes conscients, d'user de leur vigilance et de leur sens du respect. Les données et les documents originaux qui constituent la matière de cet ouvrage ont fait l'objet, bien avant sa parution, d'un dépôt légal auprès de la Société Française des Cens de Lettres.

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« Il y a sans doute cent mille chemins qui conduisent à l'Éternel mais, un jour ou l’autre, tous se croisent en un seul point, celui du Cœur. » (1)

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À l’origine...

Il est indéniable que l’origine des pratiques thérapeutiques qui sont décrites dans cet ouvrage se perd dans la Nuit des Temps... à moins qu'il ne soit plus juste de dire dans le Jour des Temps. En effet, leur aspect lumineux, leur dépouillement et leur universalité les associent nécessairement à une culture très élaborée témoignant d'une perception de la vie «en altitude». Notre intention n'est pas d’en dresser ici tout l'historique mais d’en évoquer, pour rappel, quelques lignes directrices afin de comprendre comment ils se sont structurés en des temps encore mesurables par nous. Certains ne manqueront pas à ce propos de s’interroger sur l’association des termes «égyptien» et «essénien» qui est pour le moins inusitée. A priori, il n’est pas un historien qui puisse établir de connexion officielle entre les connaissances de l'ancienne Égypte et celles des Esséniens, cette faction quelque peu marginale du Judaïsme au sein de laquelle Celui qui allait devenir le Christ a été éduqué durant son enfance. Pour s’aventurer dans cette direction, il faut oser chercher ailleurs, là où la conscience humaine peut s'expanser, se projeter de façon non conventionnelle. Nous voulons dire du côté des Annales - ou Registres - akashiques, cette fameuse 16

Mémoire du Temps qui retient aujourd'hui l’attention de quelques chercheurs en sciences quantiques. C'est ce que nous avons fait, aidés et conseillés en cela par certaines Présences en pleine possession de leur supra-conscience2. Voici donc, dans leurs principaux aspects, le pourquoi et le comment de l’intrigante association entre Égyptiens et Esséniens.

Le côté égyptien La pensée classique ne veut généralement retenir de l'ancienne Égypte que l'image d'une civilisation superstitieuse, polythéiste et donc tournée vers le culte d'une multitude de divinités ou Neters. En faisant cela, non seulement on schématise, on caricature, mais on oublie trop facilement l'une des périodes les plus fascinantes de ce grand peuple des bords du Nil, celle qui a marqué la XVIIIe dynastie avec les pharaons Amenophis III et son fils Amenophis IV, beaucoup plus connu sous le nom d’Akhenaton. En ce qui nous concerne, c’est vers cette période que nous avons porté plus précisément nos regards, au moment où la construction du temple de Louxor fut ordonnée par Amenophis III sur la rive orientale du Nil. Ce que l’histoire officielle ne révèle pas, c’est la véritable fonction de ce temple, une fonction qui témoigne du détachement secret de son concepteur vis-à-vis de l’ancien culte d’Amon. Derrière les apparences, Amenophis III a en effet posé les bases de la réforme religieuse mystique - et pour tout dire initiatique - que son fils, Akhenaton, s'est empressé de 2

Voir “Ce qu'ils m’ont dit” par Daniel Meurois. Éd. Le Passe-Monde. 17

promouvoir dès son accession au trône. Outre une architecture hautement symbolique qui traduit le fonctionnement énergétique du corps humain, le temple de Louxor renfermait, en plus de ses dépendances, un complexe de couloirs et des salles souterraines aujourd’hui disparus, effondrés ou volontairement bloqués. Cet ensemble architectural était destiné aux rencontres et aux travaux des prêtres et des thérapeutes les plus initiés de l'époque. La tâche de ceux-ci, sur ordre du pharaon, était de rassembler puis de structurer de la façon la plus concise et la plus précise possible l'essentiel de la sagesse plusieurs fois millénaire de leur peuple afin de créer une solide base de données à léguer à l’humanité. Beaucoup de chercheurs savent aujourd’hui que c’est ainsi que le Tarot est né dans toute sa profondeur initiatique. Pratiquement personne, cependant, ne sait que c’est de cette façon qu’ont été rassemblés les principales données et les modes opératoires des thérapies alors connues et utilisées. Nous parlons bien sûr ici essentiellement des thérapies définies aujourd'hui comme d’ordre énergétique. Il fallait collecter et synthétiser en un tout cohérent ce qui était alors encore éparpillé et parfois flou. À la mort d’Amenophis III, la tâche restait inachevée. Celle-ci fut menée à bien dans le mouvement de la gigantesque réforme religieuse et philosophique entreprise par son fils, Akhenaton. C'est donc au cœur même de sa ville naissante - Akhetaton que le jeune pharaon, faisant éclater au grand jour l’idéal solaire pressenti par son père, a permis l’achèvement puis l’enseignement d’une importante base de données thérapeutiques. Le travail en fut confié à quelques prêtres thérapeutes issus 18

de tout le pourtour méditerranéen, lequel se trouvait alors sous domination égyptienne3. On sait ce qui arriva au pharaon Akhenaton... La floraison de sa réforme ne dura que peu d’années et sa cité fut rasée...

Fragment du papyrus Ebers, le plus important traité de médecine traditionnelle égyptienne. On y mentionnait déjà ce qui semble être le cancer. Ce traité est un peu antérieur à Akhenaton. Mentionnant l’usage des plantes, il témoigne de la partie officielle de la Tradition, sa partie «subtile «, celle qui constitue la matière de cet ouvrage a été détruite.

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Voir “La Demeure du Rayonnant” de Daniel Meurois. Éd. Le Passe-Monde. 19

Instruments traditionnels de chirurgie. Temple de Kom Ombo. La contrepartie éthérique de ces instruments existait dans la pensée des prêtres thérapeutes initiés.

La base de données thérapeutiques structurée par certains de ses prêtres ne fut plus, dès lors, enseignée que dans la discrétion ou la clandestinité puisqu'elle faisait constamment référence à l'Unité d'un Principe difficilement compatible avec le culte réhabilité d'Amon-Rê. Les quelques traités de «médecine subtile» existant sur des 20

rouleaux de papyrus furent donc détruits et la diffusion de la connaissance de nature solaire des thérapeutes de la cité d'Akhetaton devint purement orale, dispensée de maître à disciple. Par quels méandres est-elle parvenue à rester vivante puis à être communiquée à certains prêtres de l'entourage de ce jeune égyptien de la cour de Ramsès II qui allait devenir Moïse ? Les Annales akashiques n'ont pas encore livré leur secret à ce propos.

Le côté essénien Toujours est-il qu'elles révèlent que, lorsque Moïse reçut clairement la mission - avec l'accord du pharaon- d'emmener les Hébreux hors d'Égypte, certains de ses prêtres initiés aux antiques thérapies vibratoires étaient du voyage. Les Annales disent également que Moïse lui-même était imprégné de leur Principe solaire unique et unifiant, celui-là même qui avait nourri Akhenaton. C’est de cette façon que la Tradition thérapeutique structurée à la demande d'Akhenaton et de son père fut transmise souterrainement au peuple hébreu ou, plus précisément, à certains de ses mystiques. Ce sont ces derniers qui, au fil des siècles, allaient se regrouper et constituer petit à petit une sorte de société distincte qui allait finalement donner naissance à la Fraternité essénienne. Cette Fraternité se scinda elle-même en deux groupes, certains de ses membres optant pour une existence monastique très ascétique - ceux de Qumrân - les autres pour une vie plus libre dans de petites communautés villageoises. Quant au célèbre monastère du Krmel - un ancien temple égyptien construit sous Amenophis III - on peut affirmer qu’il se situait entre ces deux tendances. C'est à l'abri de ses 21

puissantes murailles que les connaissances médicales initiatiques égyptiennes véhiculées par Moïse et ses proches furent enseignées à de jeunes Esséniens soigneusement sélectionnés4. Jeshua, encore enfant, y fit notamment un séjour qui constitua en quelque sorte une première préparation au rôle de thaumaturge qu’il allait jouer par la suite, une fois adombré par la conscience du Christ. Ceci, toutefois, est une autre histoire5...

Une continuité Depuis la résurgence, au cours des dernières décennies, de cette longue Tradition thérapeutique, il s'est parfois trouvé quelques personnes pour vouloir établir une différence entre ce qui leur paraissait être, d'un côté, des connaissances d'origine essénienne et, de l'autre, celles qui seraient de nature égyptienne. C'est mal connaître la situation car cette volonté de distinction génère un problème qui n'existe pas à la base et entretient une certaine confusion. Il s'agit bel et bien d'une seule et unique grande Tradition, d'un même corpus de connaissances qui s'est seulement déplacé d'une culture à l'autre en passant par des initiés parlant la même langue fondamentale, celle de l'Esprit. Cela signifie que, d’appartenance essénienne ou égyptienne, ces initiés étaient avant tout des missionnés de ce qu'il est convenu d'appeler la «Fraternité blanche de Shambhalla». 4

Voir “De mémoire d’Essénien”. Éd. Le Passe-Monde.

Voir “Les Enseignements premiers du Christ” de D. Meurois chez le même éditeur. 5

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Notons au passage que le terme « blanche « ne fait nullement référence à une couleur de peau mais à la Lumière christique qui synthétise toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Qu’il y ait bien sûr quelques légères différences de sensibilité entre prêtres égyptiens et moines esséniens est tout naturel. Plus d'un millénaire les sépare. Quoi que l'on puisse en dire, il s’agit, dans les deux cultures, de la même compréhension de la vie qui anime le corps humain dans ses rapports avec le Divin, avec le subtil, et aussi dans son savoir-faire relativement aux liens entre la Matière, l’Âme et l'Esprit. En quoi leur approche a-t-elle un peu différé ? Dans leur plus ou moins grande proximité avec le corps physique. Pour parler plus concrètement, les Égyptiens ne craignaient pas le contact avec celui-ci. Son toucher et sa vie étaient pour eux naturels, simples et importants dans l'acte thérapeutique. Pris dans le contexte de la religion judaïque, les Esséniens se montraient quant à eux un peu plus distants vis-à-vis du corps, le dissimulant parfois sous des draps de lin tandis qu'ils le soignaient. Le seul «écart» entre les deux façons de faire se situe là, et ne justifie donc pas la moindre ligne de démarcation. Venant s'ajouter aux mêmes protocoles de soins, l'utilisation des huiles - la plupart du temps consacrées - leur était également commune. Les uns et les autres attribuaient à ces huiles la même double fonction : celle, bien sûr, de faciliter le déplacement des mains sur le corps lors de certaines pratiques et celle, surtout, d'amplifier ou polariser l'action de l'Onde énergétique proposée au malade. Les mêmes modalités de préparation des huiles étaient d'ailleurs enseignées de l'Égypte à la terre de Palestine et vice-versa. Le principe de l’onction leur était commun. On 23

peut ainsi affirmer sans hésiter qu'il n'existait qu’un seul langage thérapeutique utilisé par les prêtres guérisseurs d'Alexandrie et ceux du Krmel, il y a deux millénaires et plus. La même vision les habitait... À vrai dire, cette perception et cette connaissance du Sacré qui sont à l'origine de toutes les expressions de la Vie ne peuvent être que reliées à l’Universel et à l'intemporel. Comment, dès lors, s’étonner si elles ressurgissent avec force aujourd’hui et aient pleinement leur raison d’être dans nos sociétés ?

Aujourd'hui Asphyxiée par un hyper matérialisme, une bonne partie de notre monde aspire en effet de plus en plus consciemment à une redécouverte des lois profondes qui unissent l’être humain à sa nature subtile, pour ne pas dire divine. Il ne s'agit aucunement là d’un retour en arrière mais, au contraire, d'un besoin d’élargir les champs de la conscience et d'aller de l’avant. Les Esséniens et les anciens Égyptiens, de par la fascinante redécouverte de leurs connaissances thérapeutiques, deviennent ainsi tout naturellement, quelques millénaires plus tard, les porte-parole privilégiés de ce quelque chose qui, en nous, connaît ou pressent toujours l’existence d'une anatomie sacrée de l’Être et qui tient le discours de la réconciliation. Ce terme de réconciliation ne pourra qu'être cher à toutes celles et tous ceux qui sont sensibles à l’essence et au contenu pratique, philosophique et spirituel du présent ouvrage. Toute réconciliation sous-entend la création de ponts, d’espaces de communication et d'échanges... 24

Ainsi, il doit être clair que les pratiques en thérapies esséniennes et égyptiennes ne sont pas là pour se substituer à la médecine de notre temps. Le thérapeute, sauf exception, n'est pas médecin et ne doit donc pas se prendre pour tel ou en donner l'impression. Il s'attachera plutôt à ce qu'il y ait idéalement, en parallèle à ce qu'il offre, un suivi de son patient par le corps médical, tout au moins en cas de pathologie manifestement sévère ou préoccupante. Même s’ils sont discrets, il faut par ailleurs être conscient que de plus en plus de médecins sont réceptifs à une approche de la santé incluant celle qui fait l'objet de ce livre. Travailler avec le concours de ceux-ci s’avérera par conséquent extrêmement utile, enrichissant et passionnant pour chacun : le médecin, le thérapeute et... évidemment le patient puisque celui-ci est le premier concerné et que son bien-être constitue la raison de toute cette démarche.

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« La Vie veut accoucher des mondes mais aussi d’Elle-même à travers chacun de vous (...) Où va la lumière d’une lampe à huile lorsqu’on dit avoir éteint celle-ci ? Qu’est-ce qui est derrière ce qui existe ? Notre projet, c’est votre projet, c'est la guérison du fil réunissant tout ce qui vit, se nourrit, grandit et même souvent se dévore. C'est un projet de thérapeute qui fait de vous des artisans de la santé du monde. » (2)

« Le labyrinthe existant entre le corps et l’esprit est un pur fruit de l’imagination. Pour le comprendre, pour en abattre les cloisons trompeuses, il faut oser s’y enfoncer. » (3)

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L’anatomie subtile du corps humain

Bien que de nombreuses notions relatives à l’anatomie subtile du corps humain constituent déjà la matière de multiples ouvrages, il nous paraît utile de les rappeler ici en y introduisant toutefois compléments et précisions. Il existe en effet, selon les Traditions, plusieurs systèmes de référence, à tel point qu’il est parfois difficile de s’y repérer lorsqu'on entreprend de faire un travail sérieux et cohérent dans ce domaine. La culture thérapeutique essénienne et égyptienne a ceci d'intéressant qu’elle est relativement simple à assimiler tout en demeurant très précise. Bien qu’elle reconnaisse leur existence, elle ne fait pas état de corps subtils au-delà de la réalité causale de l’être humain. La raison en est très simple : le thérapeute n'y est pas confronté directement dans le cadre de sa pratique. Les corps auxquels la Tradition «esséno-égyptienne» fait référence sont dès lors au nombre de cinq : - Le corps - Le corps - Le corps - Le corps - Le corps

physique éthérique ou vital astral ou émotionnel mental causal ou karmique 27

Afin d’unifier notre vocabulaire, voici un rappel de leurs caractéristiques.

1. Le corps physique Malgré la complexité de son fonctionnement et la merveilleuse intelligence du Vivant qu'il exprime, le corps physique n'est en fait que le maillon le moins affiné de ce qui constitue l'être humain. Cette vision des choses ne sous-entend cependant pas qu’il soit pour autant négligeable dans notre approche, très loin de là, puisqu'il est la traduction permanente ainsi que le témoin fidèle d'une forme de vie et de conscience issue du Divin. Le thérapeute l’abordera donc comme une construction sacrée, un véritable temple. L’image est certes classique au point d'en être usée mais il n'est sans doute jamais inutile de la rappeler car toutes les pesanteurs, les imperfections et les maux liés au physique ont souvent pour effet de nous la faire oublier ou négliger. De là l'importance que les Anciens accordaient autant que possible à la beauté du lieu où ils accueillaient les malades. Beauté ne signifiait pas richesse mais pureté. Quant à cette pureté, elle devait se traduire par la simplicité et la propreté tant d’ordre physique que psychique. L'espace thérapeutique était donc régulièrement nettoyé et consacré au moyen d’un rituel approprié6. Un thérapeute conscient de «Ce» avec quoi il va travailler ne considérera donc pas ces notions comme superflues. L’accueil de la personne physique, son confort également Voir «Ainsi soignaient-ils» de Daniel Meurois, p. 14 et suivantes. Éd. Le Passe-Monde. 6

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seront ainsi fondamentaux pour tous ceux qui veulent emprunter la voie essénienne et égyptienne. Le patient sera en conséquence considéré tel un sanctuaire au cœur même du sanctuaire thérapeutique.

2. Le corps éthérique ou vital Il est le premier des corps subtils qui caractérise tout être vivant. C'est aussi le plus dense en termes de vibrations. Il est tellement dense et proche du physique que beaucoup d'anciens thérapeutes le considéraient souvent comme la dernière expression du corps physique et, donc, de nature quasiment matérielle. Par commodité, cependant - et parce qu’il n'est pas spontanément perceptible par tout un chacun - il est abordé à part de l'organisme physique, d'autant plus qu'il est luimême composé de plusieurs éléments de nature énergétique, même si la connaissance de ceux-ci n'est pas indispensable dans notre cadre thérapeutique. Bien que d'expression essentiellement subtile, le corps éthérique n'est pas doté de conscience au sens classique du terme. Nous dirions qu’il sert de relais entre les véhicules supérieurs de l’être et son corps physique. Il est le témoin exact de l'énergie vitale d'un organisme et en même temps son «moule». Cela signifie que c’est à partir de lui que la densité d'un corps se tisse et prend forme. Ainsi, il n’existe pas la moindre cellule sans que celle-ci n'ait été auparavant préformée par une autre de nature éthérique, sa contrepartie. Par voie de conséquence, tout organe de chair possède, en amont de lui, son double éthérique qui lui transmet ses caractéristiques et sa vitalité. 29

Dans la logique du cheminement qui est nôtre et qui résulte d'une infinité d'expérimentations depuis les Temps les plus reculés, il faut ainsi comprendre que tout corps éthérique préexiste à tout corps physique. Il en est la matrice la plus immédiate. C'est la raison pour laquelle le thérapeute entrera, au minimum, en contact avec l'organisme éthérique de son patient pour pouvoir commencer à intervenir positivement sur son état de santé. Le contact avec l’éthérique et la connaissance de ce dernier sont pour cette raison à la toute première base du travail qui est proposé ici. Il serait vain de vouloir se tourner vers les réalités plus subtiles encore de l'organisme humain si, dans un contexte thérapeutique, le contact avec l’éthérique n’était pas effectif... à moins d'être un thaumaturge né ! Mais poursuivons un peu plus notre approche de ce corps. Le fait de savoir qu’il est le double exact du physique, «sur une autre longueur d’ondes», n'est certes pas suffisant. Il est en effet primordial de comprendre que le corps éthérique - un organisme à part entière - est parcouru par un réseau extrêmement complexe de canaux énergétiques qui en constitue en quelque sorte à la fois le circuit sanguin et le réseau nerveux. Ces canaux sont traditionnellement appelés les nadis. À un certain niveau de profondeur, on peut les rapprocher des méridiens de l'acupuncture chinoise. Les nadis ont pour fonction de distribuer l’énergie vitale subtile - dont le prâna - à travers tout l'organisme. Leurs croisements en des zones précises du corps créent des points de force. Comme on le verra, leur connaissance est indispensable dans la mise en pratique des thérapies esséniennes et égyptiennes. Ce réseau de nadis met enfin en relation ces centrales de 30

force - ou plexus majeurs - que sont les chakras, répartis tout au long de l'axe dorsal. La bonne compréhension de la nature et du rôle des chakras ainsi que des nadis est si capitale dans l’application des thérapies étudiées ici que nous y reviendrons ultérieurement beaucoup plus en détails7. Précisons enfin- et c'est une donnée qui mérite d’être retenue - que le corps éthérique est le seul de nos corps subtils qui soit extérieur à notre organisme physique. Il enveloppe ce dernier très exactement à la façon d'un gant dont l’épaisseur est, dans la moyenne des cas, de deux à trois centimètres. Au-delà de cette zone s’exprime son prolongement lumineux, l'aura éthérique. Cette aura est également perceptible sur quelques centimètres. Elle se manifeste par une radiance d’un gris bleuté, légèrement argenté parfois. Il est important de prendre conscience que ce n'est pas sur l'aura éthérique que le thérapeute est amené à intervenir mais bien sur le corps du même nom. L'aura n'en est que le rayonnement, un rayonnement significatif néanmoins puisqu'il est l'un des indicateurs analysés lors d'une lecture globale de l'organisme énergétique

3. Le corps astral ou émotionnel Inversement au corps éthérique, le corps astral est intérieur au physique. Il en épouse exactement la forme, lui aussi. On peut dire qu’il est le premier de nos corps subtils à faire partie de cette réalité vibratoire «multicouches», qu'on appelle «âme». Il est le siège de nos émotions, de notre monde

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Voir p. 42, Par. 6 et pages suivantes. 31

affectif et de certains aspects de notre conscience de nous-même de par l'affirmation de notre caractère. Dès lors, on peut convenir qu'il soit le théâtre, à longueur de vie chez l'immense majorité d'entre nous, d'un grand nombre de mouvements et de «tempêtes énergétiques». Il est en permanence en chantier puisqu'il sert d’espace d’affinement à nos sensibilités, à nos talents... en bien comme en moins bien. Le thérapeute devra savoir que, comme les corps physique et éthérique, il est également doté d’organes distincts qui sont palpables à leur propre niveau. Chacun de ces organes joue le rôle d’une «pré-matrice» par rapport à l'organe éthérique auquel il correspond. Il en va de même pour les nadis et les chakras. C’est toujours le subtil qui tisse la trame du dense... Lorsqu'on comprend bien cela, on réalise mieux pourquoi un état émotionnel souffrant peut influer sur le fonctionnement de tel ou tel organe ou système astral, lequel transmettra l'information à sa contrepartie éthérique qui, à son tour, la communiquera à son prolongement physique. Les Égyptiens et les Esséniens, qui avaient parfaitement saisi le principe de ce déplacement d'informations selon un modèle proche de celui du ricochet, ont structuré leurs thérapies en conséquence, c’est-à-dire en cherchant toujours à faire remonter leurs traitements le plus près possible de la source du dysfonctionnement. Certains types d'états émotionnels, de traits de caractère et d’attitudes comportementales affecteront bien sûr de façon privilégiée certains systèmes régulés par les chakras. Les liens en ont été analysés ; ils font notamment l’objet d’un

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tableau récapitulatif en tant que base de travail en rapport avec les Archétypes. On le trouvera dans cet ouvrage8. Quant à l'aura émotionnelle, celle du corps astral, elle se projette tout naturellement de l'intérieur vers l'extérieur du corps physique sur une périphérie allant parfois jusqu'à un mètre cinquante mais se limitant plus généralement à environ un mètre. Il s'agit de l'aura la plus spectaculaire, comparable chez certaines personnes à une véritable palette de peintre. La moindre fluctuation d'humeur, le moindre état d’âme de l'être ainsi que les caractéristiques de son tempérament s'y expriment spontanément. On y lit enfin prédispositions, qualités et faiblesses.

4. Le corps mental Comme son nom l'indique, il est le siège de l'activité cérébrale de l'être incarné. Lui aussi est intérieur au corps, il vient même se loger énergétiquement au sein du corps astral. C'est par leur action conjuguée de plus en plus affinée que l’être humain parvient à exprimer son «moi-je», à s’individualiser, à pouvoir donc développer une conscience de lui-même digne de ce nom et à s'extraire ainsi progressivement d'une âme-groupe lui imposant des comportements grégaires. Contrairement aux deux corps subtils précédents, le corps mental n’épouse pas fidèlement la forme de l’organisme physique qu’il participe à animer. Ses contours sont moins définis, plus vaporeux, plus sujets à des déformations, lesquelles se manifesteront au rythme des caractéristiques de la «cérébralité» de l'individu. 8

Voir p. 282, Par. « Le soin des archétypes » du chap. « Les pratiques avancées ». 33

Son plus ou moins bon fonctionnement, son niveau de perfectionnement aussi ont une influence, on le conçoit, sur les capacités intellectuelles, sur certains aspects du potentiel d'apprentissage et de mémorisation consciente de chacun. À ce niveau de l’organisme énergétique, on ne parle plus de l'existence d'organes à proprement parler ni même d'un réseau de nadis ou de chakras. Il sera seulement question de «zones de sensibilité» pouvant affecter en priorité telle ou telle partie des corps émotionnel, éthérique et physique. Ces zones de sensibilité ont la particularité de générer ce qu’on peut appeler des «vagues énergétiques» - parfois sous forme de décharges - en continu et au rythme de l’activité cérébrale plus ou moins importante de l'être. Lorsqu'il s'agit de décharges et que celles-ci se répètent et perdurent dans le temps, elles génèrent finalement ce qu’on appelle des «formes-pensées». Il s’agit d'amas énergétiques habités par une pensée spécifique, une présence ou encore un événement. Une forme-pensée peut bien sûr être de nature constructive mais le thérapeute, on le comprend, s'attardera plutôt à détecter et désamorcer celles qui sont manifestement toxiques. La toxicité de certaines est telle que leur masse énergétique peut en effet affaiblir, à la manière d'une infection, les corps mental puis astral et enfin le corps éthérique en tel ou tel point précis, organe ou système. C’est lorsque l’éthérique est atteint qu’apparait un trouble de fonctionnement ou une maladie. Dans bien des cas, une forme-pensée nocive représente donc un véritable foyer infectieux à partir duquel les différentes strates de l’organisme subtil se désynchronisent jusqu'à ensemencer un dysfonctionnement ou un trouble sérieux. Vous trouverez ci-contre deux exemples quant à la façon 34

dont des formes-pensées sont perceptibles dans l’espace mental de l’aura. Il est extrêmement important de comprendre que si l’être humain est capable de «penser dans sa tête», il peut tout aussi bien «penser dans son cœur» et «penser dans son ventre». Certaines cultures et langues le précisent d’ailleurs dans leur vocabulaire et leurs expressions. Des recherches récentes révèlent que la paroi intestinale humaine renfermerait environ cent millions de neurones ! Lors de l’activité cérébrale, ce seront donc telles ou telles zones de sensibilité du corps mental qui enverront leurs «trains d'ondes» - souvent issus de leurs formes-pensées - en direction de l’émotionnel puis de l’éthérique. Quant à l’aura mentale, elle est bien sûr l'expression directe de l’activité du corps du même nom. Elle se manifeste jusqu'à l’extérieur de l’aura émotionnelle sur une distance d’environ un mètre quatre-vingts et même deux mètres au-delà du physique. Elle est assez facilement perceptible sous la forme d'une brume globalement jaune. Les nuances de ce jaune pourront aller de l'acidulé jusqu'au jaunâtre empreint de gris. Outre des formes-pensées, les thérapeutes suffisamment sensitifs y percevront par instant des sortes de petits éclairs ou des tracés lumineux. Ceux-ci sont la marque des «trains d'ondes» dont l’existence vient d'être évoquée.

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Forme-pensée de type classique, semblable à une cellule avec son noyau, son cytoplasme et sa membrane. La membrane est plus ou moins épaisse et poreuse en fonction de la nature et de l’ancienneté de la forme-pensée.

Exemple de forme-pensée bien installée dont le noyau reflète une présence qui, telle une idée fixe, pollue l’espace mental. La porosité évidente de cette masse énergétique traduit son activité.

À la lumière de tout ceci, il est déjà aisé de s'apercevoir que la santé de l'être est le résultat de l'équilibre de sa réalité multidimensionnelle. Il est question ici de réactions en chaîne transmettant des informations plus ou moins structurantes ou déstructurantes d'un corps à l'autre. 36

5. Le corps causal Descendons maintenant encore un peu plus au sein de l'être humain... À l'intérieur de la réalité vibratoire de son corps mental s'en trouve une autre, celle de son corps causal. Dans sa manifestation chez un individu incarné, la forme d'énergie de ce corps ne s'apparente en rien à la forme humaine. Elle ressemble à une enveloppe de lumière ovoïde dont le germe se situe très exactement dans le cœur. Comme son nom l’indique clairement, ce corps est celui des causes, c'est-à-dire des mémoires profondes. C’est sa dimension énergétique qui enclenche tous les mécanismes issus du bagage karmique de chaque être humain. Il contient donc toutes les informations-sources qui sont à l'origine du fait que nous sommes et de pourquoi nous sommes soumis à telle ou telle circonstance, telle ou telle épreuve. La mémoire causale affecte ainsi, en agréable comme en difficile, toutes les couches de l’être. Elle est analogue à un subtil jeu de cartes avec lequel il faudra jouer au mieux durant toute une vie. Il va de soi que la reconnaissance de l'existence de ce corps présuppose que le thérapeute en soins esséniens et égyptiens accepte la réalité de la loi de réincarnation ou, tout au moins, la considère comme une possibilité sérieuse. Les soins les plus avancés de la présente méthode se basent en effet sur l’action de la dimension causale dans la santé globale de l'être humain. Ils viseront parfois à détecter la nature d'un trouble d’origine karmique - lorsqu’il s’en trouve manifestement un - afin de fournir au patient des forces et des outils pour, soit le désamorcer, soit mieux composer avec. 37

Le germe de ce corps se situe, nous l'avons dit, précisément dans le cœur, toutes dimensions de celui-ci confondues. La Tradition lui a tout naturellement donné le nom d’atomegerme. Sur le plan anatomique il est relié au ventricule gauche du cœur. Cet atome est constitué d'akasha pur9. Il faut le voir comme la mémoire absolue de toute forme de vie pensante et consciente d'elle-même. C'est, en d’autres termes, sa banque de données centrale depuis la floraison de son individualité. C’est aussi la cellule-souche qui le rattache directement à son origine divine10. Les Égyptiens le nommaient à juste titre «point-vie». Ils avaient pour lui la plus grande vénération car ils le considéraient comme le Saint des saints du corps humain, toutes dimensions confondues. Libéré de ses fardeaux, il correspond dans la Tradition chrétienne au «Sacré Cœur du Christ», le portail d'accès à la dimension divine de l'être humain. Les thérapeutes esséniens refusaient, quant à eux, de le nommer au moyen d'un mot précis susceptible, selon eux, de «flétrir sa vibration». Ils le pensaient en termes de «matrice sacrée» Pour en venir maintenant à l’aura causale, sachons que celle-ci s’étend assez largement au-delà de l’aura mentale. Sa forme globale est celle d'un trapèze, petit côté vers le bas, surmonté d'une sphère ou demi-sphère. Elle apparaît généralement d'un blanc lunaire. Dans certains cas, elle peut se projeter jusqu’à trois mètres du corps physique. Il n'est pas rare qu’on en perçoive très spontanément cer9

Voir p. 67, Par. 4, « L’akasha » du Chap. « Qu’est-ce que l’énergie de guérison ? ».

Voir « Les maladies karmiques », p. 54 et « Les Annales akashiques », p. 55. de D. Meurois. Éd. Le Passe-Monde. 10

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taines manifestations car sa mobilité capte l’attention ainsi que certains visages qui s’y manifestent parfois, traces mémorielles des incarnations passées de son possesseur.

« L’image du Parfait nous habite de toute éternité et notre seul tort est de l'avoir oubliée... Invitez cette vérité : Le Divin seul est totalement chez Lui en chacun vous. « (4)

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6. Les chakras Tout comme les mystiques orientaux, les anciens Égyptiens et les initiés esséniens connaissaient parfaitement l'existence des chakras, ces centres d'énergie majeurs, ou plexus, qui se répartissent le long de la colonne vertébrale. Ils leur donnaient les noms de «roues de feu», de «lampes» ou encore d' «autels». De la même façon que leurs homologues Hindouistes et Himalayens, ils en dénombraient sept. Les Annales akashiques indiquent toutefois que le Christ révéla à ses plus proches disciples l’existence d'un huitième chakra, Tekla, dont la particularité est de se manifester à l'extérieur du corps, environ à cinquante centimètres au-dessus du crâne11. Pour les thérapeutes, une bonne connaissance du système des chakras est fondamentale. Chaque chakra représente en effet non seulement une centrale d'énergie extrêmement puissante reliant tous les corps de l'être humain mais aussi la réalité vibratoire de ceux-ci à l'ensemble des énergies circulant dans le cosmos. Chacun d’eux est ainsi constamment alimenté en prâna et en akasha12. Deux éléments indispensables au maintien de la Vie et de son Intelligence. Selon la perception des Esséniens et des Égyptiens, chaque chakra joue un rôle réceptif sur le côté dorsal du corps - il ressemble alors à un entonnoir s’y enfonçant - et un rôle émissif sur sa face avant, où il évoque alors une fontaine.

Voir « La méthode du Maître » par Daniel Meurois, p 10 et suivantes, Éd. Le Passe-Monde. 11

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Voir p. 63, « Le prâna » du Chap. « Qu’est-ce que l’énergie de guérison ? ». 42

Toutefois, qu’il soit émissif ou réceptif, c'est-à-dire qu'il ait pour fonction de laisser l'Énergie de Vie pénétrer l'organisme ou de propulser celle-ci en avant de lui, tout chakra manifeste en son centre une sorte de «pistil» plus ou moins rayonnant et dynamique qui fait que l'on peut aisément détecter sa présence de dos aussi bien que de face.

La présence de ce pistil - qui est en fait la marque d'un canal - a contribué depuis toujours à ce qu'un chakra soit inévitablement comparé à une fleur. Toutes les Traditions auxquelles nous nous référons ici voient d’ailleurs dans chacune de ces fleurs un nombre différent de pétales d'un chakra à l'autre, chaque pétale ayant sa propre fonction sur le pan vital, émotionnel, mental ou même causal. À l'image des fleurs qui parviennent plus ou moins à s’ouvrir - donc à recevoir la lumière puis à offrir leur beauté et leur parfum - les chakras sont plus ou moins épanouis chez un être humain. Ils sont à ce titre des témoins majeurs quant à l'état de santé d’une personne, tant sur le plan physique que psychologique ou spirituel. Apprendre à repérer le niveau de fonctionnement d’un chakra

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- par la lecture de l’aura ou, plus aisément, par la «palpation éthérique» - fait donc partie des tâches de base 13 de la méthode thérapeutique abordée dans ces pages. Ajoutons pour les plus sensitifs d'entre nous qu’en lecture d’aura, un chakra observé de face, donc en «à plat», fait inévitablement penser au diaphragme plus ou moins ouvert d'un appareil photographique à iris. Chaque élément mobile de ce diaphragme est alors comparable à un pétale de fleur.

Le principe d'un chakra est celui d'un diaphragme à iris. Au fur et à mesure de l'ouverture de celui-ci, ses pétales extérieurs se gonflent. Ici, un chakra bien déployé.

La Tradition communément admise aujourd'hui associe une couleur à un chakra. Les connaissances esséniennes et égyptiennes sont en accord avec cette perception désormais classique. Elles allaient cependant plus loin dans la mesure où elles enseignaient qu’en fait chaque chakra peut être perçu doté de n'importe laquelle des sept couleurs de l'arc-en-ciel, en fonction du niveau sur lequel on le «lit».

Voir p. 84 « L’apprentissage de la palpation éthérique » du chap. « Les premiers tests ». 13

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Selon eux, chaque plexus s'exprime et occupe une fonction au niveau de chacun des corps de l’être humain moyen incarné. Dans les faits, il est important de comprendre que le tableau associatif chakras-couleurs que l’on connaît aujourd'hui décrit ce qui est perçu classiquement sur le niveau éthérique. On pourrait ainsi dresser un tableau analogue illustrant le rayonnement des chakras à partir du plan astral, mental, etc... Les anciens thérapeutes de Louxor, d'Akhetaton, d'Alexandrie et du Krmel affirmaient que l'on peut psychiquement pénétrer au cœur de chaque chakra et découvrir ainsi que, selon le niveau investigué, la succession des couleurs découvertes correspond à celle associée aux chakras, du bas vers le haut, dans leur expression éthérique. Pour prendre un exemple et parler concrètement, cela signifie que si le chakra de base se définit comme rouge selon la Tradition classique, on peut le percevoir - en quittant le niveau éthérique - de couleur orange, puis rouge, puis verte et ainsi de suite. Si le thérapeute ne voit pas directement l’utilité de ces données dans sa pratique, leur connaissance lui permettra néanmoins d'avoir une compréhension beaucoup plus large et donc plus juste de l’univers à part entière que représente un chakra. Son sens du Sacré et son approche de la multidimensionnalité de l'être en seront fortifiés. Pour en terminer avec ce coup d’œil rapide sur les chakras, il est maintenant capital de savoir que chacun d'eux est relié à une glande endocrine précise. Partant de là, on comprendra que le dysfonctionnement - avéré ou soupçonné - de l'une de ces glandes dans l'organisme d'un patient invitera automatiquement le thérapeute à se tourner vers son chakra directeur. La réciproque est également vraie. 46

Ainsi, il est fondamental de s’imprégner du fait qu’un chakra, quel qu’il soit, est l'élément directeur de tout un système régulé par le plus ou moins bon fonctionnement d’une glande endocrine. Il est le lien incontournable entre les plus hauts niveaux vibratoires de l'être, son corps physique et le Principe de Vie.

7. Les nadis - Quelques généralités Passons maintenant à l’étude des nadis. Les nadis, nous le rappelons, sont ces canaux par lesquels l'Énergie de Vie circule dans l'organisme subtil. Les Esséniens et les Égyptiens en dénombraient environ cent vingt-cinq mille. Ce chiffre varie toutefois d’une tradition à l’autre. Il va de soi que ces canaux, un peu comparables aux voies de circulation sanguine, ne sont pas tous d’égale importance. Leur «calibre» varie donc en fonction de leur emplacement et du rôle qu'ils sont amenés à jouer. Ainsi, il en est qui, sur le plan énergétique, sont analogues à de véritables artères, d’autres à des veines, à de simples vaisseaux ou encore à des capillaires. Toujours est-il qu’ils constituent un immense réseau d'alimentation réparti de façon complexe mais très précise et logique sur la totalité de l’organisme subtil. Le thérapeute l'abordera sur le plan éthérique. À l’origine des nadis, on trouve les chakras. Ils en sont comme les «prolongements nerveux», aux multiples ramifications. En fait, c’est l’ensemble chakras-nadis qui permet à un corps éthérique de se structurer afin que celui-ci puisse devenir le «moule» cohérent à partir duquel l’organisme physique va émerger puis se développer. 47

On peut facilement comprendre que le plus ou moins bon état des nadis majeurs d’un être ou d'un pourcentage important de ceux-ci aura pour conséquence son plus ou moins bon état de santé. Des accidents, des opérations mal pratiquées ou mal acceptées, une mauvaise respiration, une alimentation déséquilibrée et, en général, une mauvaise hygiène de vie affecteront souvent les nadis. À l’image d’un canal sanguin ou même d'un nerf, un nadis peut en effet être sectionné, devenir poreux ou s'encrasser, entraînant ainsi des conséquences parfois aussi nombreuses que variées. Une connaissance aussi vaste que possible du réseau des nadis sera par conséquent indispensable. Le thérapeute devra en mémoriser les éléments majeurs. Nous venons d'évoquer les notions de rupture, de porosité et d’encrassement. Il faut cependant savoir que nous l’avons fait par commodité, faute de pouvoir utiliser d’autres termes aussi imagés. En réalité, si on veut analyser les nadis en profondeur, on doit comprendre que ceux-ci ne sont pas à proprement parler des «conduits» à travers lesquels l'énergie vitale se faufile. Les nadis sont la marque laissée par le Courant de Vie qui se fraie une multitude de chemins à travers l'organisme éthérique. Ils sont donc le prâna en action directe en non pas un «fluide» circulant dans une sorte de gaine. C’est la plus ou moins bonne «qualité» de cette forme de Lumière qui fait que son flux peut générer à sa surface une sorte de «croûte».

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Lorsque cette croûte se polarise vers l'intérieur du flux prânique, elle participe à un effet d'encrassement de l’organisme éthérique. Avec le temps donc, lorsque cette croûte perdure et abonde, elle en vient à se polariser vers l'extérieur du flux prânique. Elle perd alors de sa «matière» usée et crée ainsi des déchets. Ce sont ces déchets que l’on nomme scories éthériques. Ces dernières sont expulsées par l’organisme subtil et vont stagner plus ou moins longtemps dans l’aura éthérique, y laissant des empreintes grisâtres.

Il faut savoir enfin que le stress et l’anxiété agissent sur la qualité du prâna en circulation dans un organisme et qu’à ce titre ils participent également à la création, voire à la prolifération de scories éthériques. Voilà pourquoi un nettoyage et un bon centrage du corps vital s’avère souvent souhaitable avant d'entreprendre un soin. 50

Plusieurs méthodes d’action vous seront indiquées dans les pages à venir. Il sera important de les mettre en pratique avant d’entamer des soins en profondeur.

8. Ida, Pingala et Sushumna Attardons-nous maintenant sur trois nadis majeurs, bien à part de tous les autres. Les plus importants, en fait. Nous parlons ici de ceux qui constituent notre axe dorsal. Peu importe les noms que leur donnaient les anciens thérapeutes du pourtour méditerranéen, il est plus simple d’opter pour ceux que l’Orient nous lègue et que nous avons adoptés depuis déjà quelques décennies. Il s'agit d’Ida, de Pingala et de Sushumna. Ils forment en quelque sorte une trinité. Ida est de polarité lunaire ou négative, Pingala solaire ou positive et Sushumna synthétise les deux, les transcende. Notons ici au passage que les termes «négatif» et «positif» n'induisent dans ce contexte aucun jugement de valeur, pas plus que le pôle «moins» ou le pôle «plus» d'une batterie. Voici comment l'Énergie de Vie sous tous ses aspects est assimilée par l'organisme humain :

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Vous remarquerez que cette Énergie, cosmique ou divine celle qui unit le solaire et le lunaire - pénètre par le sommet du crâne et descend dans le corps par Sushumna. L'intensité de cette pénétration dépend du plus ou moins grand éveil de conscience de l'être ainsi que de son bagage karmique. La descente de ce Courant majeur d’Énergie ou de Lumière est plus ou moins fluide en fonction de l'état de la dilatation de Sushumna mais aussi de celui des chakras rencontrés. 52

Parvenu à la base de la colonne vertébrale, le Courant divin va nourrir ou stimuler le premier chakra de l'être et son fameux réservoir de Force appelé kundalini. C'est à ce niveau-là que le Courant se scinde en deux, autrement dit se repolarise, afin de remonter simultanément l'axe dorsal par son canal gauche, Ida, et par son canal droit, Pingala. Dans leur ascension, la force lunaire d'Ida et celle, solaire, de Pingala vont inévitablement rencontrer à leur tour chacun des chakras qui en recevront les stimuli. Parvenus au sommet du crâne, les flots d'énergie ascendants d'Ida et de Pingala rejaillissent alors en créant cette sorte de fontaine lumineuse qui est aisément perceptible en lecture d'aura. La puissance et le «calibre» de cette fontaine seront représentatifs de la façon dont la Force de Vie parvient à circuler dans l'ensemble de l’être. Comme l’indique le schéma, il faut prendre conscience que les chakras ne sont pas seulement touchés et «travaillés» par les deux courants verticaux qui circulent en permanence dans les trois nadis majeurs de l’organisme subtil. Ils sont en effet traversés, également en continu, de l'arrière vers l’avant et de façon horizontale par une Force de nature plus terrestre. Cette Force, également d’origine divine et globalement prânique, n’est pas simplement d'ordre tellurique au sens large du terme. Elle se charge aussi d'une multitude de «trains d’ondes» résultant de toutes les sources de pollution énergétique créées par l'activité humaine ainsi que des «matériaux vibratoires» liés aux rencontres et aux événements d’une vie. On voit ici comment les chakras et les nadis interagissent en fonction de la circulation de Courants complémentaires, lunaires - solaires et verticaux - horizontaux. La santé de 53

l’être s’établit donc relativement à la façon dont celui-ci se montre capable de «gérer» Ce qui cherche à le faire grandir tant verticalement qu’horizontalement. C’est là qu’interviennent le libre-arbitre et la volonté de chacun, conjugués aux nécessités d'ordre causal. En fonction de l'évolution de conscience de chacun, il est évident que l’axe central qu'est Sushumna est appelé à s’élargir. Simultanément, Ida et Pingala se mettront à «onduler» de façon croissante jusqu'à s’entrecroiser puis générer un circuit de fonctionnement idéal tel que représenté sur les cartes classiques d’anatomie subtile, tel aussi que le Caducée des médecins l’évoque schématiquement. Contrairement à ce que certaines personnes croient relativement au travail d'éveil effectué par l’Énergie de Vie le long du triple axe dorsal, les chakras ne se déploient pas les uns après les autres dans l'ordre où ils sont répartis, c'est-à-dire du bas vers le haut. Ainsi donc, pour prendre un exemple, un être humain peut manifester un chakra cardiaque très ouvert et harmonieux et, pendant ce temps, présenter un second chakra déficient. Le déploiement et l’équilibre des chakras n’ont rien à voir avec le type de logique qui pourrait être a priori le nôtre. Ils s'opèrent en fonction de notre croissance intérieure, autrement dit de notre compréhension intime de la Vie, de notre rapport aux autres, de notre attitude face aux événements et de la puissance de notre Cœur, au sens spirituel du terme. Lorsque les troubles ou la maladie s'installent dans un corps, il faut les voir comme des signaux rouges qui clignotent sur un tableau de bord. Ceux-ci nous invitent à chercher ; d'une part à quel niveau de notre être ils nous renvoient, mais aussi quelle est la nature des carburants que nous offrons à notre être sur les plans respiratoire, alimentaire, émotionnel, mental... et spirituel. D'une manière générale, les thérapeutes 54

égyptiens et esséniens estimaient que l'immense majorité des désordres de santé partent d'un affaiblissement ou d'un auto-empoisonnement de l'âme - toutes strates confondues un empoisonnement se répercutant par de multiples désynchronisations qui s'engendrent les unes les autres. Ils parlaient d'une déficience de l'être en Amour.

9. Les chakras secondaires ou sous-chakras Pour conclure notre approche de l'anatomie subtile du corps humain, il nous reste à aborder la question de ces points énergétiques que les Anciens nommaient chakras secondaires ou sous-chakras. Nous reconnaissons que cette appellation peut être discutable dans la mesure où ces points n'ont ni la fonction ni la puissance des chakras en tant que tels. Nous avons néanmoins choisi de la garder car les zones en question se présentent dans l’aura éthérique sous la forme de petits tourbillons plus ou moins lumineux. Ceux-ci attestent de leur importance. En se reportant à la carte simplifiée des voies de circulation subtiles qui sillonnent le corps humain14, on constate immédiatement que ce que nous appelons sous-chakras sont des points qui résultent de la rencontre des grands nadis. Sur un plan subtil, ils agissent comme des «portes» ou des «vannes» plus ou moins ouvertes qui régulent le flux de l’Énergie de Vie dans l’organisme. Est-il utile de préciser que, chez une personne en santé, ces portes sont grandes ouvertes ? Inversement, il est facile de comprendre que toute blessure, dysharmonie ou maladie génère des «rétentions énergétiques» et contribue à ce que certains sous-chakras se con14

Voir p. 47, « Les nadis ». 55

tractent plus ou moins jusqu'à parfois s'obstruer. Voilà pourquoi dans les protocoles thérapeutiques décrits dans cet ouvrage il sera souvent question d'agir sur de tels points. Bien connaître la carte des grands nadis du corps humain conduira automatiquement à une approche aisée de ses chakras secondaires. Ainsi qu'on le verra, ce sont la plupart du temps des actions physiques qui seront effectuées sur eux par simple pression ou massages du doigt, de façon précise et donc locale. Les massages se feront dans deux sens possibles : ▪ Sens horaire, lorsqu'il s'agira de dynamiser une zone, d'y appeler du prâna. ▪ Sens antihoraire, dès qu'il faudra «ouvrir une porte» en dispersant des déchets énergétiques accumulés. Évidemment, Esséniens et Égyptiens n’utilisaient pas les termes «horaire» ou «antihoraire»... Ils parlaient de sens «tourbillonnant» ou «détourbillonnant», faisant ainsi référence au mouvement de l'évacuation rapide de l'eau par un orifice circulaire, dans l'hémisphère nord. Certains pourraient être surpris par le fait d'intervenir sur l'organisme subtil au moyen de pressions sur le corps physique. Il faut cependant se souvenir - nous l'avons mentionné précédemment - que l'éthérique est extrêmement proche du physique. Il le pénètre littéralement au moyen du sang. Ce dernier est ainsi le véhicule tangible de l'Énergie subtile et sacrée qui circule dans l'être15. Solliciter un afflux de sang en un point donné, c'est inévitablement y appeler un «renfort de prâna» au niveau éthérique.

Ceci est la raison pour laquelle les croyants de certaines confessions religieuses y voient - à tort - le siège de l'âme. 15

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Remarque importante : La connaissance intellectuelle de l’emplacement des principaux sous-chakras est une chose indispensable, toutefois elle ne suffira pas au thérapeute. Celui-ci devra s'appliquer à repérer tactilement chacun d'eux, un peu à la façon dont procèdent les acupuncteurs. Au niveau d'un sous-chakra, la peau présente en effet une légère dépression et crée une sensation «différente» sous la pression du doigt. Cette pression peut d’ailleurs être un peu douloureuse pour le patient. Percevoir un renfoncement de la peau, générer une petite douleur en une zone sensée accueillir la présence d'un sous-chakra est un indicateur de la bonne localisation du point. Il va de soi que toute pression du doigt devra tenir compte de la sensibilité du patient et être mesurée afin de ne pas créer de crispation et donc d'inconfort. Esséniens et Égyptiens étaient réputés pour la douceur et l'harmonie de leurs pratiques thérapeutiques. Soyons donc fidèles à leur esprit...

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« Ce qui palpite au plus profond de notre poitrine est étranger à la normalité. Le miracle de ce qui vit en vous, de Ce qui aime et de Ce qui espère, même à l’ombre des silences, c’est tout sauf la normalité. » (5)

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Qu’est-ce que l’Énergie

de guérison ? 1. Sa nature globale Tous ceux qui s’intéressent aux thérapies énergétiques ou qui les pratiquent sont nécessairement confrontés à cette question : Qu’elle est l'identité de cette Force que nous appelons à investir notre cœur puis à passer par nos mains afin d’aider autrui ? D'où vient-elle exactement et, éventuellement, de quoi est-elle faite ? Afin de simplifier la réponse, certains se contenteront de dire qu’il s’agit d’une Énergie universelle. C’est là une façon d’extraire le Principe de guérison de tout système de croyance potentiellement dogmatique... ce qui n’est pas une mauvaise décision en soi puisque cela ramène tout au fonctionnement intime de la Nature, au sens large de celle-ci. Certains autres, cependant, choisiront plutôt de parler d’Énergie divine, optant alors pour la croyance en une Volonté supérieure par une démarche nettement plus mystique. Pour ceux-là, c’est la connexion avec le Divin qui opère ; elle se cultive en invitant la pureté en soi. Égyptiens et Esséniens appartenaient bien évidemment à cette catégorie de thérapeutes-mystiques, puisque leurs 59

pratiques faisaient clairement référence à l’existence d’un Univers Principiel Lumineux dispensateur d’Amour absolu, donc d’harmonie totale. Toutefois, ils n’auraient sans doute pas rejeté pour autant l'idée d'une Énergie universelle traduisant les rouages secrets de la Nature. En effet, pour ceux d’entre eux qui étaient les plus introduits dans les arcanes de leur art, le Divin et la Nature, au sens cosmique du terme, ne faisaient qu'un. Ils considéraient la Nature tangible - captable par nos cinq sens - comme le Corps du Divin, un corps dont la fonction était de nous accueillir à la façon d'une matrice dans laquelle il nous fallait grandir. Toutefois, ils concevaient ce Corps Naturel comme l’expression la plus dense, la plus «grossière» de la Réalité divine. Derrière la Nature tangible, ils en voyaient deux autres, celle de l'Âme du Divin puis celle de Son Esprit. À leurs yeux, toute forme de vie évoluait par conséquent au sein d'une sorte d'Océan sacré d’essence trinitaire. Partant de là, il ne s'agissait pas pour eux de croire ou de ne pas croire ; nous ne pouvions pas échapper au «contexte divin» par le seul fait que nous étions immergés en Lui et que Lui-même se confondait avec la Nature cosmique et ses lois les plus mystérieuses. Puisque nous vivions dans le Divin, cela signifiait que Celui-ci s'offrait en permanence et qu'il nous invitait, afin de croître et de se rapprocher de Lui, à le décoder, à le lire à tous ses niveaux de manifestation, visibles comme invisibles. Les Anciens en déduisirent un système de pensée et d'approche de l'art thérapeutique basé sur une compréhension trinitaire de l'Énergie de guérison ou, plus simplement, de 60

l'Énergie de Vie. Selon ce système - celui qui est proposé dans ces pages cette Énergie de guérison résulte de l'union, dans des proportions variables, des trois Éléments ou Principes suivants ; - L'Éther - Le Prâna - L'Akasha

2. L’Éther Commençons donc par nous pencher sur l'Éther puisque celui-ci constitue le moule et le moteur énergétique le plus basique de tout ce que nous pouvons appréhender. Il offre l'énergie vitale au sens le plus concret qui soit. Les anciennes Traditions le disent constitué de quatre niveaux ou quatre états bien distincts ayant chacun une fonction spécifique. Il est toujours intéressant de les connaître. a. L'Éther chimique C'est lui qui permet l’assimilation de la nourriture. Il est donc particulièrement présent au niveau des sucs sécrétés par l'organisme lors du processus de la digestion. C’est l’Éther le plus dense. Les Anciens le disaient en étroite liaison avec les Intelligences directrices de l'Élément Terre. b. L'Éther reproducteur Sa fonction est de provoquer l’impulsion de vie en se basant sur le «carburant» que représente le précédent. Par définition, c'est lui qui procure au corps sa force physique et son potentiel de reproduction. On l’associe aux Intelligences de l’Élément Eau. On le trouvera donc particulièrement actif au 61

niveau des systèmes sanguin et urinaire - notamment des reins - et de tout ce qui concerne le fonctionnement de l’appareil génital. c. L'Éther lumineux Il gouverne l’ensemble de nos fonctions sensorielles. C’est par lui que nous vient le souffle de la sensitivité. Ce souffle se manifeste sous la forme d’une chaleur. C’est le détachement de sa strate énergétique qui est perçu très clairement au moment précis de la mort. Voilà pourquoi on a souvent la sensation très nette d’une ’lumière» indéterminable qui abandonne le corps à cet instant. Son rôle est donc d'entretenir la Flamme de vie à partir du moteur né de la conjugaison des deux premiers Éthers. Les Anciens l’associaient aux Intelligences de l’Élément Feu. d. L’Éther miroir Ainsi nommé en raison de sa capacité à stocker les informations générées par le monde physique, son rôle est de mémoriser tout ce qui est issu de la densité et d’entretenir une certaine cohésion de la forme. Il est le support de ce qu'on appelle aujourd’hui les mémoires cellulaires. On l’associe traditionnellement à l’Élément Air. L'ensemble de ces quatre expressions de l’Éther représente par conséquent ce qu'Égyptiens et Esséniens appelaient le Corps du Divin dans son aspect subtil. Tous les êtres sensitifs le perçoivent globalement d’une couleur bleutée, légèrement irisée. Partant de là, les anciens thérapeutes estimaient que la couleur bleue exprime le processus d’incarnation et traduit la présence basique d'une vie organisée. Une fois ces principes énumérés, il faut maintenant bien 62

comprendre que l’Éther est partout présent dans notre monde tangible. Il imprègne tout ; nous le respirons, nous le mangeons, nous le sentons et nous baignons en lui à chaque instant. L’Éther est ainsi analogue à un véritable liquide amniotique, un liquide qui, cependant, admet en lui-dans des proportions variées - un des autres composants de la Force de vie. Cet autre composant, c'est le Prâna.

3. Le Prâna Un peu comme l'Éther, le Principe appelé Prâna s’exprime sur quatre strates vibratoires. Bien que l’on pense généralement l’assimiler surtout par la respiration, notre organisme l’absorbe de multiples façons. Par la nourriture, bien sûr, par l'hygiène corporelle et un travail physique équilibré, mais aussi par la nature de nos émotions, de notre monde affectif, de nos pensées et enfin de nos préoccupations spirituelles. Il y a de ce fait quatre façons de recevoir et de polariser le Prâna dans l'organisme, c'est-à-dire quatre façons de le «colorer» puis de l’assimiler plus ou moins bien. Avant de mieux avancer dans cette compréhension, il nous paraît toutefois important de souligner le fait que la grande Tradition à laquelle nous nous référons parlait du Prâna en tant qu'Énergie de l'Âme du Divin, parallèlement à l'Éther qui, rappelons-le, était vu comme une expression du Corps du Divin. Qui dit Âme dit personnalité et, par voie de conséquence, égo chez l'être humain. Lorsqu'on admet ce principe, il est simple de comprendre que ce sont donc les traits distinctifs d’un égo, autrement dit d'une âme-personnalité, qui vont recevoir le Prâna selon quatre modes d'assimilation en fonction des 63

mondes intérieurs qu'ils définissent. a. Le monde émotionnel : C'est la nature et la qualité des émotions vécues par un être humain qui polariseront tout naturellement en premier lieu le souffle prânique à ce niveau. Le manque de contrôle de soi - en émotions et en pulsions qui se traduit souvent par une mauvaise respiration et une contraction de toute la sphère régie par le troisième chakra affaiblira non seulement une certaine «longueur d'onde» prânique mais sera génératrice de déchets énergétiques. b. Le monde affectif : C'est bien sûr celui des sentiments. Il allait de soi, pour les anciens thérapeutes, que la plus ou moins grande élévation de ceux-ci touchait l’onde prânique au même titre que les émotions, avec des incidences similaires mais orientées essentiellement vers la contrepartie subtile du système cardio-vasculaire. Il existe ainsi un «prâna cardiaque» au sens affectif du terme, c'est-à-dire une strate prânique qui régit plus particulièrement la sphère de l’équilibre des sentiments avec, potentiellement, des répercussions sur le muscle cardiaque. c. Le monde mental : Analogiquement aux deux précédents, notre monde cérébral, notre «cosmos intellectuel» personnel sera plus ou moins alimenté par une qualité de Prâna spécifique. Celle-ci touche l’ensemble du cortex cérébral et agit sur l’état ainsi que sur la quantité des neurones. Cette «couche prânique» influence donc directement la qualité de la réception des informations que l'ensemble de ce que nous appelons notre «cerveau» reçoit en provenance de notre conscience. Elle affecte également le débit de notre capacité de réception. Il est à noter que, contrairement à l’idée inculquée par la science actuelle, les peuples anciens sur lesquels nous nous basons ici ne plaçaient pas ce que nous nommons intelligence ou facultés cérébrales dans l’encéphale. Ce que nous appe64

lons aujourd'hui globalement le cerveau était simplement pour eux un relais entre la conscience - située dans les sphères supérieures de l'être - et son véhicule physique. Son siège était ainsi celui de l'âme et non pas celui des organes contenus dans la boîte crânienne. À leurs yeux, l'une des fonctions du Prâna était de maintenir en bon état l’ensemble de ceux-ci notamment par l’intermédiaire d’une hygiène mentale, respiratoire et spirituelle. Faut-il préciser que la nature des pensées d’un être humain rend celui-ci plus ou moins réceptif à cette troisième strate de l’onde prânique ? d. Le monde supra-mental : Nous abordons finalement ici la fonction la plus méconnue du Prâna, la quatrième, celle qui touche l’univers supra-mental. Rien d’étonnant à cela puisque ce dernier est aujourd’hui encore embryonnaire chez la plupart d'entre nous. Son éclosion, qui commence cependant à se faire sentir de façon exponentielle, nous pousse naturellement à l'aborder. Tout thérapeute se doit évidemment d’en être informé. La sphère du supra-mental se définit comme celle d'un état de conscience supérieur permettant l’union harmonieuse - et efficace dans l'incarnation - de l’intelligence cardiaque et de l'intelligence cérébrale supérieure. Il s’agit d'un état de perception qui se situe bien au-delà de la compréhension analytique et de l’approche aimante «classique» de tout ce qui est. Cet état exprime en fait un stade de réalisation de l’être qui offre à celui-ci une prise d’altitude importante par rapport au monde des phénomènes. Il ouvre la porte permettant progressivement de percevoir ce qui se cache derrière l'Illusion. Le monde du supra-mental - ou encore du nous, si on préfère le terme gnostique - a été défini par le Christ comme le 65

monde de Tekla, en référence au nom qu'il donnait au huitième chakra en germination chez certains de ses disciples. Lorsque l'on comprend tout cela aujourd’hui, il paraît évident que la quatrième strate de l’onde prânique ne remplit sa fonction lumineuse et nutritive que chez celles et ceux d’entre nous qui sentent monter en eux les effets de Tekla. Comment accéder à la réception d'une telle qualité de Prâna ? La réponse est dans la sagesse cultivée, dans l'amour et la pureté, autrement dit au-delà de toute recette. Au niveau de l’aura, la floraison de Tekla se manifeste par l'apparition d'une sphère lumineuse d'un blanc argenté très vif à environ cinquante centimètres au-dessus du corps. Cette sphère, qui se présente d'abord à la façon d'une petite bulle de savon, s'expanse en fonction de la maturité spirituelle de celui qui l'exprime. Elle se situe dans la zone de jaillissement lumineux du septième chakra, où elle fait alors penser à une petite boule qui «danserait» dans l'espace du déploiement d'un jet d'eau. Il va de soi que le Prâna de «qualité supra-mentale» n'est actuellement assimilable que par une petite proportion de notre humanité. Le type de thérapie présenté dans cet ouvrage a pour conséquence - au-delà de sa fonction curative - de «travailler» l'être dans la direction d'une telle assimilation. Son étude et sa pratique demandent en effet un mariage constant et exigeant entre la compréhension des lois de la biologie subtile régissant la vie et la compréhension «cardiaque» du Principe divin actif en tout être. La bonne assimilation du potentiel véhiculé par cette quatrième expression du Prâna procure une forme de connaissance de l'autre qui dépasse l'analyse rationnelle traduisible par des mots. Elle est spontanéité sacrée. 66

Cette dimension particulière du Prâna nous amène maintenant à nous tourner vers l’Akasha puisqu'elle en procède directement. De la même façon que nous avons vu que le Prâna circule dans l’Éther en des proportions variables, il faut en effet comprendre ici que de l’Akasha pénètre également le Prâna. Il n'y a pas plus de barrière étanche entre l'Éther, le Prâna et l'Akasha qu'il n'en existe entre le Corps physique, l'Âme et l'Esprit. Ces dimensions sont les prolongements les unes des autres. On peut dire que leurs proportions actives varient selon les personnes et aussi selon les lieux puisque les Esséniens autant que les Égyptiens considéraient notre Terre comme un être vivant, au sens plein du terme, avec ses organes, ses systèmes et ses chakras aux multiples fonctions.

4. L'Akasha Son Énergie est générée par l’Esprit du Divin. C’est en quelque sorte l’émanation ou la «sécrétion» divine la plus directe dont nous puissions bénéficier. En d'autres termes, on pourrait dire que l’Akasha est l’Essence même de la Lumière dans son état le plus limpide. Il est la matrice spirituelle absolue de tout ce qui est, la Présence de l’Un qui circule dans l’Univers des univers. L’Unité que l’Akasha exprime peut néanmoins se décomposer en quatre formes d’expression lorsque, à l’issue d'une expansion de conscience, la chance d’y pénétrer nous est donnée. L’immersion au cœur de l'intimité de l’Akasha permet en effet de réaliser que celui-ci est «tissé» de fils nacrés qui s'entrecroisent de façon apparemment aléatoire bien qu’en réalité 67

très organisée. Ces fils créent des sortes de «toiles d’araignée» en trois dimensions qui génèrent de véritables et superbes rosaces. Ces dernières ne sont pas fixes mais en modification constante, exactement comme si elles traduisaient la plus sacrée des danses mathématiques. À chaque croisement de ces fils ou filaments naît une sorte d’étincelle ou plutôt un jaillissement lumineux doré à tendance rosée. Si les yeux de l'âme parviennent à s’approcher de l’un d'eux, ils comprennent qu’il s’agit en fait d'une véritable cellule comportant un noyau au cœur duquel est imprimé un sceau évoquant une «lettre archétypale». Les Égyptiens semblent avoir été les premiers à découvrir dans notre présent cycle historique - ce «secret» qui illustre de quelle façon tout ce qui est conscient ou non se trouve intimement relié au Divin. Si nous partageons ces données ici ce n'est certes pas pour que le mental du thérapeute s’en nourrisse à l'excès mais plutôt pour que la dimension supra-mentale qui est censée s’installer en lui en perçoive la signification et la portée profondes. Il faut s’imprégner du fait que l’Akasha est le Divin à l’état pur et que, partant de là, l’objectif de la Tradition thérapeutique esséno-égyptienne consiste à mener ceux qui l'adoptent à appeler de plus en plus en eux l’Énergie Absolue qu’est l’Akasha. « Tout communique et nous sommes tous liés (...) Personne ne souffre sans que la Terre entière n’en éprouve elle-même de la douleur. » (6) Dans les faits, cette Tradition invite à travailler avec une Force que l’on pourrait qualifier de Luni-solaire ou So68

li-lunaire dans la mesure où elle en appelle au mariage du Prâna et de l’Akasha. Elle demande ainsi à dépasser l’utilisation classique de l'Énergie Terre-Lune (bleue et jaune) qui associe essentiellement l’Éther et le Prâna en des proportions variables. Quant aux thaumaturges, ces êtres d’exception qui se situent au-delà des Écoles et des pratiques en soignant radicalement par le simple rayonnement de leurs présences aimantes, les Anciens estimaient qu'ils œuvraient spontanément avec l’Énergie Soleil-Terre. Ils concevaient que l’Onde de Vie pouvait alors circuler sans barrière, du monde causal jusqu'à la racine première du monde physique ; nous dirions aujourd’hui jusqu'à la cellule. C'est de cette façon que l’on peut comprendre le principe de la guérison des mémoires cellulaires. Le courant de guérison des thaumaturges s’exprime par le violet, association du bleu et du rouge, cette dernière couleur étant représentative de l’Akasha. « Si vous recevez un invité à votre table, vous faites pour le mieux afin de l’honorer. Cela sous-entend que vous accomplissiez un certain travail au sein de votre demeure pour que l'invitation, soit une réussite. Eh bien, mes amis, comprenez que lorsque vous émettez le souhait de recevoir en vous les Forces célestes quel que soit le nom que vous leur donniez - cela présuppose que vous ayez nettoyé votre logis et que vous y ayez dressé la table. » (7)

5. Savoir concentrer l'Énergie de guérison Au-delà de ces connaissances dont les données peuvent 69

nous paraître quelque peu techniques ou du moins théoriques, l’apprenti thérapeute se trouve néanmoins toujours devant un autre type de questionnement : Comment appeler puis concentrer l’Énergie de Guérison ? En effet, on a beau comprendre autant que cela se peut de quoi se compose la Force qui est à canaliser en direction d'une personne souffrante, découvrir la manière de l’inviter puis de condenser celle-ci constitue souvent un défi personnel à relever. Voici donc deux pratiques qui peuvent être d'une aide précieuse. Il est toujours bon de les répéter régulièrement : a. Une première préparation technique Les prêtres et les moines de la Tradition à laquelle nous nous référons avaient mis au point deux pratiques très simples dont le but essentiel était de dilater les nadis et les plexus qui, chez le thérapeute, sont les voies et articulations principales par lesquelles l’Onde de guérison est appelée à circuler. 1. Le premier de ceux-ci consiste, une fois que l’on est assis confortablement - une main placée sur chaque genou, paume vers le haut - à fermer tout d'abord les yeux et à s’accorder, comme dans tout préliminaire, un moment de silence, de centrage. 2. Une fois cela fait, nous rassemblons très lentement nos deux mains en faisant en sorte qu'elles forment chacune, en leur creux, une sorte de demi-sphère. Lorsque nos deux mains en viennent à se rapprocher réellement, nous prenons bien conscience que chacune, dans son mouvement, aura «ramassé» un certain potentiel d'Énergie de Vie. Une fois que nos deux mains en forme de coupe ne sont plus qu'à quelques centimètres l’une de l'autre, nous 70

nous centrons alors sur l’espace sphérique qui est ainsi créé entre elles. On s’aperçoit vite que celui-ci est constitué d'une «matière» subtile, un peu souple. La présence de celle-ci est palpable dans nos paumes, nous procurant la sensation très nette de tenir une véritable «borde de Lumière» entre les mains. Arrêtons-nous un instant à ce stade afin de «densifier» notre perception. Nous pouvons alors teinter cette boule de vert, de violet ou de blanc. 3. La phase suivante de l'exercice consiste maintenant à choisir une main, peu importe laquelle, et à y placer pleinement notre sphère énergétique. Nos deux mains, toujours disposées en forme de coupe vont alors s'éloigner l’une de l'autre pour aller lentement se poser, paumes vers le haut, sur nos genoux. L'une d'elles emporte donc, bien sûr, avec elle la sphère d'énergie. 4. L’avant dernier stade de la pratique demande maintenant un petit travail de visualisation. Le principe est de faire «sauter» la borde d'énergie d'une main à l’autre, dans les deux sens, avec harmonie et joie, exactement comme s'il s'agissait d'un jeu. Chaque main s'efforce évidemment de ressentir la présence effective de la boule de Lumière à chaque fois qu'elle arrive en son creux. Dans son mouvement de va et vient, sa masse énergétique se trouve renforcée. Elle grossit un peu et a tendance à se densifier. 5. Enfin lorsqu'on en sent le moment venu, nous rapprochons nos deux mains et leur sphère lumineuse au creux de notre poitrine comme pour lui offrir l'Énergie de guérison qui vient d'être condensée. Nous laissons 71

alors sa force nous pénétrer très simplement puis nous remercions le Divin de Son action en nous et à travers nous. b. Une deuxième préparation technique : la circulation solaire Celle-ci est parfaitement complémentaire de la précédente. Elle demande, elle aussi, une petite visualisation ou du moins une capacité à «ressentir». 1. La position de départ est identique à celle du premier exercice : assis, une main paume vers le haut sur chaque genou, les yeux fermés, tout cela dans une attitude intérieure de détente et de réceptivité. 2. Nous appelions une Présence de Lumière à descendre sur nous par le sommet de notre crâne. Celle-ci se manifeste sur la forme d'un Rayon lumineux que nous invitons à descendre lentement jusqu’à notre chakra cardiaque. Nous faisons alors une pause sur son ressenti au creux de notre poitrine. Appel à la paix, à la joie... 3. Nous dirigeons maintenant le Rayon de Lumière vers notre bras gauche. Nous laissons son Énergie de Vie le parcourir du haut vers le bas jusqu'à jaillir par l'extrémité de nos doigts... en direction de notre main droite. 4. L’extrémité de notre main droite reçoit donc instantanément ce Courant d’Énergie et le fait monter du bas vers le haut de notre bras jusqu'à ce qu'il rejoigne enfin notre chakra cardiaque. Une boucle a été bouclée... 5. Nous répétons ce mouvement de circulation de la Lumière autant de fois que l’on en ressent le besoin, sans effort. Nous créons ainsi un mouvement de circulation énergétique dans le sens horaire qui aura pour 72

effet de dilater les nadis de nos bras, de nos mains et aussi de notre cage thoracique. Avec un peu d’habitude, on remarquera que ce mouvement s'opérera de plus en plus rapidement de lui-même. Ce n’est cependant pas cette rapidité qui primera mais la fluidité et donc l'harmonie avec laquelle la boucle de Lumière accomplira son travail de dynamisation, de nettoyage et de pacification des circuits appelés à œuvrer en priorité dans le geste thérapeutique. On appellera cette pratique la circulation solaire. Elle constituera un des éléments importants de la pratique des soins.

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Chacun a la capacité, non seulement de percevoir la Lumière sans intermédiaire, mais il peut L’inviter à sa demeure et dans son cœur sans l’autorisation de quiconque ! Être prêtre, c’est s’ouvrir au Divin, Le recevoir à sa table et le refléter autour de soi de mille façons. » (8)

« Chacun de nous est un temple qui se meurt d'avoir oublié qu'il en est un. Invite donc le Divin à reprendre toute Sa place en toi. Pas juste un peu... Complètement, totalement, absolument ! » (9)

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La notion de Sacré L'attitude du thérapeute

Nous l'avons dit précédemment, les pratiques de soins esséno-égyptiennes ne seraient pas ce qu'elles sont s’il n'y avait à leur origine et avant toute autre chose un état d'esprit impliquant un état d’être. Cet état d'esprit, c’est tout simplement le sens du Sacré ; celui-ci signifie la perception intime que tout ce qui est procède de l'Unité absolue du Divin, en est l'expression et réclame de ce fait du respect et de l’amour. À partir de là, tout peut s'organiser. Sans cela, on passe à côté de la Vie...

1. Derrière la technique, l'attitude... A priori, en franchissant le seuil d'une approche thérapeutique telle que la nôtre, chacun est d'accord sur ce principe de base : La qualité et le savoir-faire d'un thérapeute reposent sur l’attitude de celui-ci. Attitude face au malade, bien sûr, mais avant tout attitude face à la nature de l’Énergie qu'il va appeler et condenser dans un but d’offrande. En effet, l’étudiant dans cette voie doit s’imprégner du fait 75

que s’il n’invite pas le Divin en lui, il ne sera guère plus qu’une batterie à moitié chargée, il aura peu à proposer à son patient. Son savoir ne sera pas synonyme de connaissance. Il se limitera à la mémorisation puis à l’application d’un ensemble de techniques, intéressantes et efficaces jusqu’à un certain point, mais privées de leur réelle puissance. Les techniques que vous trouverez dans cet ouvrage, répétons-le, ne sont par conséquent en aucun cas des recettes. Elles n'agiront pas à la façon d'un comprimé d'aspirine destiné, dans les minutes qui suivent son ingestion, à calmer un mal de tête. Ce qui les alimente est en permanence issu des profondeurs de la Vie et est destiné, de ce fait, à agir dans nos profondeurs. Bien évidemment, tout un chacun n’est pas nécessairement un mystique. Il ne s'agit d'ailleurs pas dans notre contexte de «passer son temps» à prier ou à méditer entre deux patients afin d’entretenir la proximité du Divin en soi. Quiconque se sent appelé à soigner autrui est d’abord destiné à être homme ou femme «de terrain», autrement dit à répondre à de multiples demandes dans de multiples circonstances et à voir ses journées bien remplies. Quelle est alors l’attitude juste à développer pour que le cœur du thérapeute soit à la hauteur de la tâche qu'il s'est fixé ? Elle est dans la recherche constante de l'Onde divine perpétuellement présente en tout et non pas dans cette dualité subtile qui s'entretient lorsque l'on court de cinq minutes de silence à cinq minutes de méditation avec l'espoir de se recentrer. Elle est donc dans l'installation progressive d'un état d'esprit qui fait que tout, absolument tout, devient méditation, c'est-à-dire rapport paisible et aimant avec la Présence de la Lumière dans chaque forme de vie rencontrée. Il s'agit là d'un 76

idéal, bien sûr, mais un idéal qu'il ne faut pas craindre de placer juste devant soi et qui peut s’avérer plus facile à approcher qu'on ne le pense dès lors que la compassion nous anime... et non pas la quête d'un pouvoir. « Le Sacré parle toujours de Lui-même ; Il n'a pas besoin qu'on Le montre du doigt, qu'on Le commente ni qu'on Le prouve. Le Sacré est et s'exprime par Sa seule présence, sans qu'il soit besoin de la broderie des mots et des phrases ; Il murmure simplement à l’âme : Ne dis plus rien, ouvre-toi et écoute... » (10) Au cœur même de l’attitude et de la communion avec le Sacré que celle-ci implique, il y a inévitablement l'humilité, une vertu parfois difficile à entretenir en regard des premiers résultats encourageants obtenus. S’il comprend cela, le thérapeute esséno-égyptien réalise le fait qu’il sera toujours élève, c’est-à-dire «en chantier» et ainsi en émerveillement face au prisme de la Vie qui se déploie sans cesse. Qu’ajouter encore à cela ? Le lâcher-prise, bien évidemment, cette sorte de détente de la volonté qui fait que, au-delà de l'intention de celui qui soigne, il n’y a pas de place pour la crispation, pour l’appropriation personnelle d'un résultat prometteur ou encore pour l’impatience. Si on marie compassion, humilité et lâcher-prise, on parvient à une sorte d'équanimité et de transparence aimante, un état d'être qui permet d'agir à la fois horizontalement et verticalement. En réalité, le défi personnel du thérapeute - ou plutôt sa mission - est de se trouver au point de rencontre de ces deux «directions énergétiques». 77

La Conscience d'Aton, en Égypte, n'était autre qu’une préfiguration de la Conscience du Christ. C'est l’espace intérieur parfait auquel invitent les thérapies esséniennes et égyptiennes. Nous l’avons dit, il existe dans notre univers trois grands types d’Ondes de Vie : l’Onde éthérique, l'Onde prânique et enfin l'Onde akashique. Celles-ci s’interpénètrent et se rencontrent afin de générer puis de soutenir la vie de l'être incarné. Partant de là, il faut comprendre que plus l’état d'esprit et d'être du thérapeute tend à se rapprocher de la Conscience christique - ne serait-ce que pendant des «moments de grâce» - plus ces trois trains d'Ondes se resserrent et se concentrent jusqu'à parfois se superposer.

Lorsqu’il y a superposition totale de ces trois Ondes et que se dessine donc symboliquement une sorte de croix, survient alors ce qu’on appelle la «guérison miraculeuse», conséquence d'un alignement parfait de toutes les déclinaisons de la Force de Vie. Dans la démarche qui est nôtre, il y a de ce fait la nécessité d’un appel à la Verticalité - par l’Union avec le Divin - simultanément à l’émission - à l’Horizontalité - d’une Énergie compassionnelle. L'une des clefs d'approche de cet état n'a pas encore été 78

évoquée : Il s'agit de la Confiance. Celle-ci mène à ce que les Esséniens nommaient l'Abandon, cette sorte de lâcher-prise ultime et sacré qui signifie quelque chose comme « Seigneur, je me rends à toi... » « Jamais on ne retient la Lumière au dedans de soi. On l'invite, on la laisse agir, elle visite tous nos replis, sème parfois le trouble, surtout le trouble, puis on lui dit : « Dispose de moi, tu es chez toi »... mais jamais on ne la retient ! L'océan n'appartient pas à ses vagues. » (11)

2. La relation triangulaire Une telle communion d’esprit avec l’omniprésence du Sacré conduit inévitablement et tout naturellement le thérapeute à étendre encore sa prise de conscience de ce qui se passe - ou devrait se passer - dans l’acte de soigner. En effet, la relation qu’il se doit d’entretenir avec le Divin serait incomplète si elle n'était pas retransmise au patient. Tout travail qui vise à la guérison d'un être - non seulement au niveau physique mais à ceux de ses véhicules supérieurs - s’opère sur un mode triangulaire. Il n'y a pas le thérapeute et le Principe divin, il n’y a pas non plus le thérapeute et le malade mais bel et bien le Principe divin, le thérapeute et le malade. Une telle vérité paraît évidente lorsqu’on l’énonce, cependant nous avons remarqué qu’il était nécessaire de la rappeler constamment tant notre société nous a habitués à fonctionner de façon binaire. Les enseignements esséniens du Krmel soulignaient déjà régulièrement cette sorte de maladie chronique engendrée par la dualité qui nous fait penser le monde en termes de «les autres et moi». Il s’agit bel et bien d'une «maladie héréditaire» 79

au niveau de l'âme mais dont on aurait tort de croire qu'il faille inexorablement la subir. Toute relation intelligente à la Vie est nécessairement trinitaire. Un mouvement binaire incite à faire mentalement du «sur-place» alors qu'une dynamique trinitaire produit une circulation d'énergie qui appelle à l'expansion. Ce n'est pas pour rien si la plupart des grandes Traditions spirituelles se réclament du Principe trinitaire, quels que soient les noms ou les symboles qu'elles utilisent.

Le dessin d'une pyramide vue de haut peut assez bien illustrer, quoique de manière schématique et donc imparfaite, la façon dont l'Unité se traduit par le Trois. Il permet d'exprimer, par un Archétype, un Élément, une Couleur et une Fonction de quelle manière le Trois qui est Un appelle tout naturellement le Quatre pour manifester son existence. Le sommet ultime de la pyramide représente, quant à lui, 80

l'inconnaissable. Dans le nombre Quatre nous pouvons aisément deviner la salle de soin du thérapeute... Un lieu bien enraciné, un lieu de stabilité et d'équilibre qui invite à regarder vers le haut puis à s'élever. C’est le temple que nous avons déjà évoqué, un espace simple mais consacré qui, par son atmosphère et l'athanor qu'il suggère, doit solliciter le patient afin que celui-ci se laisse «aspirer» vers le Haut et restitue ainsi au Divin ce qu'il en reçoit16. Cette approche de la dynamique divine de la Vie faisait partie des données de base dites «secrètes» communiquées aux prêtres thérapeutes de l'ancienne Égypte. Il nous a donc paru utile de la signaler ici, même si nous la pensons déjà connue par certains.

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Voir «Ainsi soignaient-ils», p 14. de Daniel Meurois (Éd. Le Passe-Monde). 81

« Réfugiez-vous dans la compassion. C'est dans sa force que vous surmonterez la crainte et que vous aurez la perception de ce qui est juste aux yeux du Divin. » (12)

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Les premiers tests Apprendre à se connaître

Avant de se lancer dans les pratiques proprement dites, il est évident que l’étudiant débutant en thérapie énergétique doit apprendre à se connaître. Nous ne parlons pas ici d'une connaissance quant à ses motivations ni relativement à son équilibre intérieur mais de la maîtrise de ses capacités de perception. Les pages qui suivent ont donc pour but de mieux cerner les «domaines de ressenti» qu'il convient d'explorer dès que l’on souhaite emprunter concrètement la voie qui est nôtre. Avant d’écrire son premier mot puis sa première phrase, chacun a dû apprendre son alphabet et comment en tracer les lettres. C'est de cela dont il s'agit ici... À un niveau purement pratique, il est évident que les mains du thérapeute sont son premier outil. Vous devrez donc vous appliquer à bien connaître les vôtres et à affiner leur potentiel de perception puis d’action. Savoir palper l'énergie émise par un corps représente la base de tout apprentissage en soins esséniens et égyptiens. Comment s'y prendre ? Plaçons-nous en situation...

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1. L'apprentissage de la palpation éthérique a. La première des choses est de travailler avec un «patient-volontaire»... qui se prête patiemment à l'exercice ; un patient aussi qui soit en sous-vêtements en raison de l’inévitable champ d'énergie que dégage tout tissu. L'accès direct à la peau et au corps physique dans son ensemble est la condition sine qua non à un travail sérieux et précis. L’utilisation d'huiles justifiera aussi, par la suite, cette tenue. b. Votre patient est allongé sur le dos ou sur le ventre tandis que vous vous tenez à son côté - peu importe lequel - très centré dans votre corps comme dans votre âme. Les Anciens avaient ici pour habitude de poser une main sur l'un des poignets ou l’une des épaules de la personne qu’ils soignaient, une façon de prendre contact avec celle-ci et d’installer une forme de synergie. Nous ne saurions trop conseiller d'agir de même aujourd'hui encore. c. Une fois l'harmonie établie, vous cessez tout contact physique avec votre patient et vous allez positionner l'une de vos mains à environ un mètre au-dessus de son corps, par exemple dans la région de son troisième chakra, généralement facile à détecter17. Vous y placez toute votre «conscience réceptive» puis vous laissez votre main descendre lentement, à la verticale, vers votre patient, tout en exécutant avec elle de petits mouvements ascendants et descendants, comme pour «palper» le rayonnement invisible de son organisme. d. À un moment donné, vous devriez ressentir au niveau de votre main une sorte de petite résistance indiquant le

Il faudra toutefois répéter cet exercice de haut en bas du corps, passant ainsi en revue tous les chakras. 17

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changement de «densité» de l’énergie que vous cherchez à palper. Cette perception peut faire penser à celle que procure une mousse de savon flottant à la surface d’un bain... Votre main ressentira peut-être à plusieurs reprises un tel changement de densité à mesure qu’elle descendra vers le corps de votre patient. Ce sera alors le signe que vous serez passé de la sphère privilégiée d’une aura à celle d'une autre aura18.

Arrivée à quelques centimètres du corps de votre patient, la Voir p. 41, l’illustration « Les différentes auras et les sphères d'activités des chakras » du chap. « L'anatomie subtile du corps humain ». 18

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sensation de densité devrait être à son point maximum, signe que votre main se trouvera «en prise» avec la réalité éthérique de celui-ci. Il est capital de répéter cet exercice d'approche de très nombreuses fois de façon confiante mais neutre, c'est-à-dire sans vouloir se persuader coûte que coûte d'un ressenti. Avec l'habitude, votre palpation pourra commencer au-dessus de n'importe quel chakra. Bien que certaines personnes soient plus sensitives que d'autres, seule la pratique procurera une approche juste et significative de l'entrée en relation avec un organisme subtil. Le lâcher-prise du thérapeute, son absence d»4intention mentale» seront toujours les clefs d'une bonne perception.

2. Main émissive et main réceptive Lors de cette toute première phase d'apprentissage, il est bien sûr possible que vous ne ressentiez rien dans votre tentative de palpation subtile. La raison peut en être toute simple : il est probable que vous vous soyez servi spontanément de celle de vos mains qui est la moins appropriée pour cet exercice. En effet, ce n’est pas parce qu’on est droitier, par exemple, que notre main la plus sensitive est nécessairement la droite. Il faut savoir que nous avons tous en nous deux pôles, l’un réceptif et l'autre émissif. Cela se traduit tout naturellement au niveau de nos mains sans que l'on puisse toutefois systématiser ce schéma de fonctionnement global. Certains d’entre nous ont clairement, dans la pratique, une main réceptive et l’autre émissive tandis que d'autres, assez nombreux, manifestent des capacités de réception et d'émission au niveau de la même main. 86

C’est pour cette raison qu'on parlera alors plus justement de main active pour une main qui a les deux capacités et de main de soutien pour l'autre... ce qui ne signifiera pas que celle-ci soit incapable d’émettre un minimum en cas de nécessité. Lors de la pratique de la «palpation» décrite précédemment, il appartiendra donc à chacun de se tester en faisant l'exercice tantôt avec la main droite, tantôt avec la gauche, jusqu'à pouvoir déterminer comment sa propre sensibilité va l’amener à travailler. Encore une fois, cette phase de l’apprentissage est capitale car elle conditionne et oriente tout ce que va mettre en œuvre le thérapeute pour offrir un réel soin de qualité. Être à l'écoute attentive de nous-même, de nos ressentis les plus subtils est une règle d'or absolue. Savoir se faire confiance sans se «raconter d'histoire» en est une autre...

3. Les zones de sensibilité Une fois que vous aurez pu déterminer laquelle de vos mains est votre «main active», il vous appartiendra de placer alors un peu plus votre conscience en elle. Le but recherché est de comprendre de quelle façon elle travaille, c’est-à-dire par où, exactement, elle perçoit et aussi par où vous avez la sensation qu’elle «veut» donner, émettre l'Onde du soin. Pour certaines personnes, c’est l’ensemble de la main sans distinction de zone qui s’impose. Chez la majorité d’entre nous, cependant, des points précis plus que d’autres retiennent l’attention. On peut dire que ces points sont globalement au nombre de trois. Les voici : 87

- L’extrémité des doigts. - Le creux de la paume. - Le «chakra secondaire» du poignet. À moins que la perception de l’une de ces zones ne se soit spontanément imposée à vous dès les premiers tests de palpation, vous vous appliquerez donc, en pratiquant patiemment, à déterminer laquelle d’entre elles «répond» le mieux, autrement dit vous envoie un signal, quel que soit ce signal. La question qui se pose est maintenant celle-ci : une fois que l'on a déterminé quelle est notre main active et quelle est sa zone de sensibilité majeure, cela signifie-t-il que c'est par cette zone de notre main que nous allons à la fois ressentir et émettre ? La réponse est non. Pas obligatoirement en tout cas. Il est vraisemblable que votre zone privilégiée de perception ou de palpation ne soit pas celle avec laquelle vous serez porté à émettre, c'est-à-dire à transmettre l'Onde de soin. Par exemple, si vous ressentez mieux les émanations subtiles d'un organisme au niveau du chakra secondaire de votre poignet, vous pouvez très bien sentir que l'Onde de la Lumière choisit par contre de passer par la totalité de votre main ou encore par l’extrémité de vos doigts lorsque vous soignez... Cela est d'autant plus vrai, comme nous le verrons, que certaines pratiques esséniennes et égyptiennes amènent les thérapeutes à utiliser conjointement trois doigts - le pouce, l'index et le majeur - en tant qu'«outils de propulsion» de la Lumière. Là encore, vous devrez donc vous tester pour mieux connaître votre main active et entrer dans l'affinement de ses capacités réceptives et émissives. De tels tests ne sont pas réservés aux seuls débutants car il 88

n'est pas rare que les zones de sensibilité d'une main viennent à se déplacer au fil des années.

4. La nature des perceptions Nous avons jusqu’à présent parlé de «perceptions» ou de «ressentis» mais il faut convenir que ces mots, bien qu’on puisse les comprendre globalement, sont malgré tout chargés d’un certain flou. Un peu de pratique dans l'apprentissage fondamental de la palpation subtile suffira en effet à ce que vous vous posiez les questions suivantes : « Comment interpréter ce que je ressens ? Pourquoi tel autre étudiant thérapeute ne ressent-il pas forcément la même chose que moi ? « La réponse à ces deux interrogations est encore une fois simple : Parce que tout être humain est unique et que son histoire personnelle et les spécificités de son propre niveau vibratoire lui font capter la «vie» d’une façon qui n’est pas nécessairement celle des autres. Ainsi, là où certaines mains percevront un picotement, d’autres ressentiront par exemple une chaleur. Lesquelles auront tort et lesquelles auront raison ? Ni les unes ni les autres ! Le message envoyé par le corps du patient est toujours le même, c’est la nature du décodeur que représente le thérapeute qui peut varier. Dans l’apprentissage des soins esséniens et égyptiens, chacun devra donc apprendre à s'étalonner, autrement dit à décoder le langage des perceptions que lui transmet sa main. Certaines Écoles ont parfois eu tendance à vouloir codifier de façon systématique les signaux qu'envoie un organisme subtil en affirmant, par exemple : une sensation de chaleur excessive signifie un excès ou un engorgement d’énergie, des 89

picotements traduisent une inflammation tandis qu'un froid suggère un vide énergétique. Même si ces points de repère globaux comportent leur part de vérité, ils demeurent néanmoins schématiques et certainement pas applicables en tant que grille de référence absolue par tous les thérapeutes. Le célèbre « Connais-toi toi-même... « est la première des vérités à laquelle se référaient les Égyptiens et les Esséniens, chacun avec leurs propres termes. La notion d'étalonnage citée précédemment est donc une règle de base à observer impérativement. La meilleure façon de savoir comment votre corps ou, plus précisément, votre main traduira un rayonnement énergétique sera par conséquent d'avoir recours, lors de votre apprentissage, à une personne dont vous connaissez le ou les troubles de santé... ou même l'excellente santé. Pas besoin de la présence d'une maladie sérieuse pour étalonner vos perceptions : une indigestion, une foulure, une insuffisance hépatique passagère ou encore un trouble intestinal suffiront. Vous pourrez ainsi vous bâtir votre propre grille référentielle en relativement peu de temps. Une sensation de picotement, par exemple, pourra alors signifier pour vous tel type de dysfonctionnement et une chaleur ou un froid tel autre... Une chose est cependant certaine : la perception d'une sorte de brise légèrement fraîche et fluide à l'approche d'un corps, d'un axe dorsal ou même d'un organe indique à coup sûr son bon fonctionnement... C'est exactement comme si la présence de l'Harmonie de la Vie qui circule avec justesse pouvait être universellement reconnue par les mêmes signes ! N'hésitez pas à répéter vos premières gammes. Leur maîtrise sera le gage de la juste interprétation des «partitions» que 90

vous aurez à interpréter par la suite. « L'essentiel est d’être rivière, d'accepter que l’eau coule à travers soi. » (13)

5. Le positionnement et l'assise Nous abordons ici un point qui est beaucoup plus important qu'on ne le croit généralement. C'est celui qui concerne le juste positionnement du thérapeute par rapport au corps allongé de son patient. En effet, autant le confort du patient est primordial avec une chaleur, une lumière et une atmosphère adéquates, autant celui du praticien doit l'être. L'acte de soigner ne doit aucunement entraîner une position difficile, douloureuse ou globalement pénible à tenir. Si tel était le cas, on peut facilement concevoir que la qualité du soin en pâtirait puisqu'une fatigue posturale ou un inconfort musculaire mange inévitablement de l'énergie et empêche toute détente. Dans la recherche du bon positionnement, deux cas de figure se présentent : soit le thérapeute travaille avec un patient allongé sur une table, soit il soigne à même le sol sur un matelas placé à cet effet. Disons sans attendre que les Anciens préféraient de beaucoup ce dernier choix. Assis sur une natte et sur un coussin près de la personne malade, ils privilégiaient le fait d’être en prise directe avec le sol, c'est-à-dire avec la force tellurique. Les énergies de la Terre-Mère étaient perçues par eux telle la trame d’un cocon pouvant faire sa part dans la restauration d’un organisme et d’une âme en dysharmonie. Eux-mêmes avaient conscience de s'y connecter par la base de leur propre corps. Le premier chakra n’est pas appelé «racine» par hasard. 91

Cette décision sous-entendait cependant qu’après les premières approches de leur patient, ils aient déjà globalement «en tête» le protocole total du soin envisagé. Ce protocole leur permettait de décider de leur emplacement idéal par rapport à la personne à soigner : À sa gauche ou à sa droite ? Vers sa tête ou près de ses jambes ? Cela ne signifiait évidemment pas qu'ils s'imposaient de rester en quelque sorte «cloués» à un même endroit durant tout leur traitement mais que la règle était d'éviter d'avoir à trop bouger. La raison en est facilement compréhensible : moins on a à changer de place, plus on parvient à conserver la même concentration dans le travail et moins le patient se trouve distrait par des mouvements autour de lui. Le choix du bon emplacement évitera au thérapeute d’avoir éventuellement à se contorsionner lors des mouvements de ses bras et de ses mains et de désorganiser son assise. Un soin «intelligent» se caractérise donc par un minimum de déplacements autour du corps du malade. Cette ancienne règle de travail reste bien évidemment tout aussi valable et importante aujourd’hui qu’autrefois. La qualité de l’intériorisation et le confort du patient comme de son thérapeute sont des conditions de base à respecter impérativement. Le problème se pose de façon moins aiguë dans l’autre cas de figure, celui où le thérapeute travaille avec une table. Il pourra en effet circuler discrètement autour de celle- ci sans distraire son patient tout en évitant d’avoir lui-même à se contorsionner ou à perturber son assise. Est-ce à dire que cette dernière méthode est préférable à la précédente ? Pas nécessairement car son côté inévitablement plus froid et plus technique peuvent influencer, de part et d’autre, la perception du Sacré véhiculé par les soins d'origine essénienne et égyptienne. 92

Il appartient donc à chaque thérapeute de décider de quelle façon il préfère travailler, sachant que tout choix entraîne des avantages et des inconvénients.

« Une âme cueille toujours de ses propres mains, à force de patience, d'amour et de volonté, les unes après les autres, toutes les fleurs qui formeront, un jour, le bouquet de son rayonnement. Un être se construit, en vérité, bien davantage qu’il n’est construit. Affaire de décision personnelle... Car le germe du Divin ne s’expanse que là où on Lui fait la place. Toute la place ! » (14)

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Le protocole d’initialisation 1. Le bon positionnement du patient Entrons maintenant dans votre salle de soins, votre espace sacré, celui dont vous avez fait un petit temple dédié à la Lumière et à l’aide à autrui. Tout y est... Sobriété, chaleur, éclairage doux, serviettes de coton, couverture, coussins, bougie, encens, huiles 19 et éventuellement une musique apaisante. Même dans le cadre d'un apprentissage, il est souhaitable que tous ces éléments soient en place car la création d'une atmosphère invitant à l’intériorisation favorise la bonne intégration de l'enseignement. Le juste apprentissage de notre discipline ne peut pas, en effet, se satisfaire d'une simulation de contact avec le Sacré. Il s'agit de respecter ; dès le départ, les bonnes attitudes intérieures tout comme les bonnes conditions extérieures. Venons-en maintenant à votre patient. Quelle position allez-vous lui demander de prendre ? Allongée, bien sûr, mais... de quel côté ? Sur le ventre ou sur le dos ? La première des choses est de savoir s'il risque ou non de 19

Voir p. 304, chap. « Les huiles d’onction ». 94

souffrir d'un inconfort. Certaines personnes peuvent en effet mal supporter, par exemple, le fait d’être sur le ventre. Ce sera le cas, de toute évidence, pour les femmes enceintes. Idéalement, dans le respect de la Tradition esséno-égyptienne, le patient est d’abord prié de s'allonger le ventre contre le sol, tête de côté, afin de présenter son dos au thérapeute. Un certain nombre d’éléments du protocole d’approche de l’organisme justifient, comme on le verra, ce choix de départ. En cas d’impossibilité cependant, la position allongée sur le dos et même de «trois quarts» pourront convenir. Il importe surtout de ne pas être rigide et de respecter avant tout le confort de la personne que l’on soigne. Imaginons maintenant que votre patient soit allongé devant vous. Allez-vous immédiatement rechercher l’intériorisation afin d’initialiser son approche énergétique ? Non. Ce serait oublier un point qui a son importance : la rectitude, de la tête aux pieds, de son corps. Avec un peu d'attention vous remarquerez effectivement que peu de personnes s'allongent de façon «rectiligne» et harmonieuse. Nombreuses sont celles qui, par exemple, n'auront pas les jambes dans le prolongement du bassin et du buste. Il vous appartiendra, par conséquent et dès le départ, de corriger leur mauvaise position. Pour ce faire, vous vous placerez aux pieds de votre patient, vous prendrez simultanément ses deux talons dans vos mains, vous les soulèverez et vous tirerez ainsi doucement mais fermement ses deux jambes vers vous afin qu’elles se mettent correctement dans l’axe de son corps... Un geste simple donc mais qui aura son importance pour la bonne circulation des énergies dans l’ensemble de l'organisme à 95

soigner.

Cette phase préparatoire est appelée l'étirement. Elle était considérée comme si indispensable par les Anciens thérapeutes que l'étudiant qui l'omettait au cours d'un examen de probation face à ses enseignants se voyait automatiquement recalé...

2. La prise de contact énergétique a. Le repérage et la palpation de la médiane Vous voici enfin aux côtés de votre patient. Vous l'avez aidé dans son positionnement, vous avez choisi de quel côté - à sa droite ou à sa gauche - vous allez, a priori, préférer travailler et vous vous êtes aligné intérieurement afin de recevoir l'aide du Divin... Votre premier geste est maintenant d’entrer en relation 96

énergétique non seulement avec son corps allongé devant vous mais avec ses différentes strates... et son âme. Pour cela, vous allez mettre en pratique ce que nous avons précédemment appelé «la palpation éthérique». Vous accomplirez cet exercice méthodiquement et fluidement, de haut en bas, de bas en haut, à tous ses niveaux et en vous attardant particulièrement dans la région de chacun des chakras. Vous serez bien évidemment très attentif à toutes vos perceptions, même à celles qui vous semblent fugaces. Le but recherché est de vous faire une première idée, la plus précise possible, de l'état général de l'organisme que vous avez à traiter. Quelles sont les zones qui retiennent votre attention ? De quelle façon et, à première vue, pourquoi ? Lors de cet exercice «d’entrée en matière», vous allez vous appliquer notamment à palper l'axe médian du corps, sa médiane. Cela peut se faire simultanément à l'aide de vos deux mains si vous en sentez le besoin et que cela vous facilite la tâche. La médiane est, en fait, la colonne vertébrale énergétique d’un organisme. Elle est l'axe généré par les trois nadis majeurs dont nous avons déjà évoqué l'existence : Ida, Pingala et Sushumna. Un tel axe peut se percevoir assez aisément tel un «tuyau» assez dense s’étirant de la tête au coccyx. Sa palpation - qui se fait la plupart du temps au niveau de l’aura émotionnelle et de l’aura éthérique - permet en général d’affiner ce qu’une palpation globale a déjà permis de ressentir. Le rayonnement des chakras y est plus parlant. Lors de cette pratique, vous aurez très certainement la sensation nette et croissante de tenir entre votre main ou vos mains le «tuyau» de la médiane comme s’il s'agissait de 97

«quelque chose» d’arrondi et de dense. Vos mains se placeront alors tout naturellement à demi-recourbées au-dessus de lui, sans tension.

Au cours de cette phase de l'exercice, vous sentirez peut-être aussi que l'une de vos mains se soulève d’elle-même en entrant dans l’espace vibratoire de tel ou tel chakra ou, au 98

contraire, qu’elle y perçoit une sorte de vide énergétique qui l’appelle à descendre vers le corps. Notez bien cela intérieurement car les vides et les pleins sont toujours des «baromètres» facilement interprétables qui pourront orienter votre réflexion et, par voie de conséquence, la nature de ce que sera votre soin. En résumé : ▪ Accordez-vous tout le temps nécessaire afin de bien accomplir ces premières phases d’approche. ▪ Notez intérieurement vos différentes perceptions au contact des multiples couches du corps. Impressions de creux, d’excroissances, de souffles, etc... ▪ Notez précisément aussi les points qui attirent votre attention par leur chaleur, leur froid, les picotements qui s’en dégagent, etc... ▪ Faites la synthèse de tout ceci et faites-vous une idée globale du «schéma énergétique» de votre patient, un schéma qui ne sera pas nécessairement toujours en accord avec ce dont il dit souffrir. b. Les premières déductions Autant ce ressenti énergétique global est important avec le schéma qu’il suggère, autant il ne doit pas se fixer en vous comme quelque chose d’immuable et de définitif. Il n'est qu’un premier décryptage qui demandera, par la suite, à être affiné. Viendra alors le moment de vous intérioriser différemment quelques instants afin d'établir le protocole complet du traitement que vous allez proposer. Ce protocole tiendra compte, bien entendu, des troubles énoncés par votre patient mais aussi de ce que vous venez de 99

percevoir de lui et dont il n’a pas nécessairement conscience. Cela vous amènera peut-être à traiter une zone, un organe, un réseau de nadis ou un chakra qui - a priori - n’a rien ou peu à voir avec les symptômes pour lesquels on demande votre aide. Tout est interconnecté dans un organisme... Il s’agit d’une vérité à ne jamais perdre de vue. Un rappel : Les soins esséno-égyptiens sont, par nature, holistiques. Ils ne cherchent pas à traiter les symptômes pour eux-mêmes mais s’attachent à remonter à la source de ceux-ci, à comprendre le pourquoi du dysfonctionnement d’un système jusque dans les rouages les plus secrets et subtils de l’être. Au-delà des zones et des circuits en souffrance, il s’attache à repérer l’impact de possibles mémoires cellulaires, celui des schémas de fonctionnement mentaux ou émotionnels erronés, celui aussi des cicatrices affectives et même des traces d’ordre karmique. Une mise en garde : Il est bien rare qu’une maladie, une fragilité spécifique permanente ou un trouble récurant trouvent leur seule origine au niveau physique-éthérique... Dans l’élaboration de votre protocole de traitement ; vous devrez cependant veiller à ne pas vous laisser piéger par la possible complexité des niveaux de l’être à soigner. Les anciens thérapeutes enseignants exigeaient à ce propos de leurs élèves l’esprit de synthèse... En effet, de la même façon qu'un excès de médications, de potions, de plantes est manifestement nuisible à un organisme, un excès de pratiques énergétiques le devient tout autant. Le présent ouvrage vous propose un certain nombre de techniques applicables à telle ou telle maladie ou trouble... Vous 100

devrez néanmoins comprendre lors de votre apprentissage que celles-ci ne sont pas à «empiler» les unes sur les autres sans discernement. Les Esséniens, à l'image des Égyptiens, ne concevaient pas chez un même patient l'application consécutive de plus de trois ou quatre techniques curatives. Par «techniques curatives» nous entendons «soins spécifiques». Cette appellation n'inclut pas ce qui est décrit dans ces pages comme étant les «techniques de base ou d’approche» et qui constituent des sortes d’»entrées en matière» énergétiques applicables d’emblée à tous les patients ou presque. Une fois cela bien assimilé et votre protocole décidé, il vous appartiendra alors, selon le principe déjà énoncé, de vous positionner de façon idéale par rapport à votre patient et de lui offrir, non seulement le meilleur de vous-même, mais aussi et surtout... le plus pur de Ce que vous allez appeler à descendre sur lui et sur vous.

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« On finit toujours par recevoir l’Amour que l’on distribue. Je parle de l’Amour vrai, simple et sans calcul, pas de ce simulacre dont on récompense celui ou celle qui a alimenté nos prétextes ou servi nos desseins, même inconscients. » (15)

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Les techniques de base

Avant de vous plonger dans l'étude et la pratique des soins esséno-égyptiens proprement dits, il vous reste cependant encore un certain nombre de points à assimiler. Ceux-ci sont des gestes simples ou de brefs éléments techniques qui reviendront systématiquement dans la plupart des pratiques décrites au fil des pages qui suivent. Chacun peut comprendre que, sans la maîtrise de ces éléments, il serait vain de vouloir aller plus avant dans la direction empruntée jusqu'ici. Les gestes que vous allez maintenant découvrir constituent donc une sorte de B.A.BA. Quant aux premières pratiques qui leur succéderont et qu'il vous faudra aussi absolument assimiler jusqu'à la fluidité, elles seront un peu semblables à des mots à savoir articuler entre eux. De tels mots et les phrases naissantes qu’ils vous feront former seront votre assise tout au long de votre apprentissage des thérapies esséniennes et égyptiennes. Ils constitueront une base de données fondamentale dans ce qui deviendra vite - vous le constaterez - une sorte de chirurgie énergétique que vous pratiquerez avec d'autant plus de naturel et de précision que vous aurez consacré du temps à en saisir l’essence et la logique. Pour mieux comprendre la signification de nos gestes et leur portée, il nous faut pourtant répondre encore à deux questions 103

: Sur quel corps opère-t-on et comment le soin voyage- t-il à partir de ce corps ? À moins que cela ne soit spécifiquement indiqué pour certaines pratiques, la plupart des gestes techniques, mouvements et «applications de Lumière» que vous serez amené à faire s'appuieront sur l'organisme éthérique de votre patient. Est-ce à dire que vous n'allez pas travailler au-delà de cette première couche vibratoire de l'être ? Pas du tout ! Nous avons déjà signalé à quel point les anciennes connaissances auxquelles nous nous référons considéraient la multidimensionnalité de l'être humain et cherchaient toujours à remonter à la source d'une dysharmonie. Les Égyptiens et les Esséniens s'appuyaient néanmoins dans un premier temps sur la zone éthérique d'un corps parce qu’ils considéraient celle-ci comme le portail privilégié facilitant la pénétration des autres strates de l'organisme. Ils avaient constaté que le corps éthérique, en tant que relais vital entre le dense et le subtil, transmet simultanément l'Onde de soin aussi bien vers le «haut» que vers le «bas». Ils se servaient donc de l’organisme éthérique comme d’un pont jeté au-dessus des multiples couches de la réalité de l’être... Ils étaient bien sûr conscients qu’un pont peut avoir besoin de plusieurs «jambages» ou «arcs» en fonction de ce qu’il doit réunir et unifier. Dans le cas des soins, le nombre des «jambages» dépend inévitablement de l’intensité du Souffle lumineux émis par le thérapeute durant sa pratique. Il faut savoir que l’Onde de guérison voyage donc par «ricochets» d’une strate de l’être à l’autre, en fonction de la puissance de l’élan qui lui est donné initialement à partir du «bas».

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1. Les gestes de base a. L’union des doigts Chaque doigt de la main émet naturellement son propre rayon mais il faut retenir ceci : l’union du pouce, de l’index et du majeur de votre main active va spécifiquement donner naissance à l’un de vos outils les plus précieux. Plus vous y placerez votre conscience, plus vous en ferez jaillir un véritable faisceau d'énergie qui, telle une sorte de petit «rayon laser», va pouvoir agir avec précision sur une zone à traiter.

Les Anciens associaient le pouce à la force de l’Incréé, de l'inconnaissable, l'index à la Justesse et le majeur au grand dissolvant qu'est le Temps. En règle générale, le rayon lumineux qui jaillit à l’extrémité de leur union se projette à une distance de dix à quinze centimètres. Afin de vous tester, approchez donc lentement vos trois doigts ainsi réunis d’un corps, quel qu'il soit, et prenez conscience du fait qu'ils émettent bel et bien dans sa direction un faisceau lumineux guérissant. À un moment donné lorsque vous serez arrivé à une certaine distance de la peau, vous aurez la sensation de «toucher» celle-ci de l’extrémité de votre rayon. Vous saurez alors que vous êtes entré dans votre «zone d’action».

Soit vous ressentirez la nécessité d'immobiliser votre rayon sur le point qu'il touche - et que vous aurez au préalable, bien sûr, déterminé comme un point précis à traiter - par exemple une vésicule biliaire, soit vous déciderez de «balayer» toute une zone avec celui-ci comme s'il s'agissait d'un pinceau.

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Si vous optez pour le pinceau de lumière, vous opérerez avec lui par de petits déplacements souples, lents et précis de haut en bas et de bas en haut... exactement comme si vous peigniez la peau de votre patient-. Avec un peu de pratique, vous éprouverez le besoin, les yeux fermés, de teinter votre rayon lumineux tout en l'appliquant. Ne vous y forcez pas et ne vous imposez pas non plus une couleur. Celles qui surgiront le plus spontanément et qui ont une réelle puissance guérissante sont le vert, le violet, le blanc et enfin le doré. Il ne sera pas rare que vous constatiez le pouvoir décongestionnant de l’émission d’un tel rayon - par exemple sur un sinus ou encore une vésicule - ou son action nettoyante. Vous remarquerez aussi que votre patient aura souvent l’impression d’être touché physiquement très exactement là où vous aurez «déposé» votre rayon, b. La méthode du compte-gouttes Il s’agit là d’une variante importante de la technique précédente. Vous l’utiliserez au-dessus d'un point précis lorsque vous éprouverez la nécessité d’agir de façon plus soutenue sur celui-ci. Le geste est simple : lorsque vous avez émis votre rayon lumineux ainsi qu’indiqué vous comprimerez par petites saccades vos trois doigts réunis, exactement comme si vous pressiez sur un compte-gouttes (voir l’illustration précédente). Le résultat sera de faire jaillir de l’extrémité de vos doigts une succession d’ondes thérapeutiques plus concentrées que celles émises par un simple rayon. Cette méthode peut s'avérer très efficace en cas de douleurs dans une zone précise, particulièrement au niveau de la vessie, des reins et de la vésicule biliaire. 107

c. Le champ opératoire Nous avons utilisé précédemment l’expression «chirurgie énergétique». C’est dans le cadre d’un tel travail qu’il conviendra idéalement de créer justement un «champ opératoire» vibratoirement propre, c’est-à-dire débarrassé de «scories éthériques» - autrement dit de déchets provenant du corps vital. La mise en place d’un tel champ opératoire est extrêmement simple. Elle se fait à partir de l'exercice de l'union des trois doigts et de leur rayon, celui-ci étant utilisé tel un pinceau. Elle consiste à créer un quadrillage au sein de la zone éthérique dans laquelle on projette d’intervenir. Ce quadrillage - effectué bien sûr en conscience et non mécaniquement - va être «désinfectant» dans la mesure où il va hausser le taux vibratoire de la zone qui en bénéficie et la rendre donc plus perméable à une Onde de soin.

On créera un champ opératoire essentiellement lorsque 108

l’intervention par «incision» - telle que décrite ci-après - est pratiquée sur un organe majeur. d. L’incision éthérique Cette technique est capitale dans la pratique des soins esséno-égyptiens. Elle fait tout naturellement suite à la mise en place d'un champ opératoire tel que nous venons de le décrire. Vous vous appliquerez à la maîtriser avec harmonie et souplesse car vous y aurez fréquemment recours dans la pratique de nombreux protocoles de soins. Son but est de permettre à l'Onde thérapeutique que vous allez émettre d'être beaucoup plus «incisive», c'est-à-dire plus puissante, au contact d'une zone ou d'un organe subtil. Son principe repose sur l'interaction qui existe entre le sang irriguant la chair et la contrepartie éthérique de celle-ci. Il consiste à irriter légèrement la peau jusqu'à y créer éventuellement une petite trace rosée - afin que, à la surface de sa contrepartie éthérique se crée immédiatement un petit renflement. C'est ce petit renflement dont il vous faudra apprendre à sentir la présence à l'aide de vos doigts afin que vous puissiez, sans attendre, le saisir et former, à partir de sa surface, les lèvres d'une «plaie subtile». Voici en détails comment procéder une fois que vous avez déterminé la zone sur laquelle vous allez intervenir : ▪ Approchez l'une de l'autre votre main droite et votre main gauche de façon à ce que les ongles de vos pouces se retrouvent l'un contre l'autre. ▪ À l’aide de l'extrémité de vos deux ongles ainsi joints, tracez un «sillon» à même la peau de votre patient. Votre geste sera à répéter du haut vers le bas, toujours dans le 109

même sens - quatre ou cinq fois de suite, de façon ferme et assez rapidement afin de générer le «renflement» éthérique évoqué précédemment. Pour énergique qu'elle doive être, la pression de l’extrémité de vos pouces ne devra évidemment pas être agressante pour votre patient. Tout est dans la mesure... (figure 1) ▪ Une fois cela fait, vous devez vous efforcer de ressentir à l’aide de l’extrémité de vos doigts le renflement éthérique que vous avez provoqué. Vous allez «saisir» celui-ci à l’aide des doigts de vos deux mains et le «séparer par le milieu» afin de créer une ouverture dans l’éthérique, une sorte de plaie avec ses deux lèvres, (figure 2) ▪ Ce sera alors le moment d'utiliser les trois doigts unis de votre main active et de faire pénétrer leur rayon à la façon d’un pinceau de Lumière au cœur même de l’ouverture ainsi pratiquée, (figure 3) ▪ Une fois que vous estimez avoir fait le dépôt d’énergie nécessaire, vous refermez toujours avec conscience et précision la plaie éthérique dans laquelle vous venez de travailler. Vous faites cela avec votre main active ou vos deux mains, au choix, (figure 4) - Vous lissez enfin l'éthérique de la zone que vous avez opérée par des mouvements amples et souples, d’une seule ou des deux mains, du haut vers le bas. Est-il utile de préciser qu'il faut procéder très correctement à la fermeture d'une «plaie éthérique» ? Si un tel travail n'était pas effectué consciencieusement, il s'ensuivrait inévitablement une fuite énergétique au niveau où l'organisme subtil a été opéré, une fuite qui serait un peu semblable à celle qui survient parfois suite à une chirurgie tout à fait concrète qui se serait mal passée.

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Important : Il va de soi qu'on ne pratiquera jamais d'incision éthérique au niveau du cœur et de l'encéphale. e. L’extraction éthérique Le principe de cette intervention consiste à extraire momentanément du corps éthérique la contrepartie subtile d’un organe afin de l’inonder de Lumière. ▪ Cette pratique nous renvoie au troisième stade effectif de la technique de l’incision éthérique, c’est-à-dire au moment où une ouverture sur le corps vital vient d’être pratiquée, (figure 3 de la page précédente) ▪ Au lieu d’unir classiquement vos trois doigts pour en faire jaillir un rayon, vous allez plutôt ouvrir votre main active et la placer au-dessus de l’ouverture pratiquée parallèlement à elle et, évidemment, dans sa «zone de sensibilité’’ éthérique. ▪ Une fois que vous avez bien établi le contact subtil avec la zone ouverte, vous allez, à l’aide de la paume de votre main- qui va exécuter de tout petits mouvements de haut en bas et de bas en haut - «aimanter» l’organe que vous voulez traiter et qui se trouve nécessairement au creux de la zone incisée. Aussi étrange cela puisse paraître, ce phénomène d'aimantation est généré aisément par l'intention, à cet effet très ciblée, émise par le thérapeute. Vous vous appliquerez donc à faire le vide en vous et à visualiser, à sentir, l'organe éthérique se détacher doucement et progressivement du corps de votre patient pour venir se «coller» sous la paume de votre main. (figure 1, page suivante) ▪ Lorsque vous en êtes à ce stade, vous rapprochez votre deuxième main de votre main active afin de tenir «dans leur creux» l’organe extrait. 113

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▪ Vient alors le moment le plus beau et le plus doux de votre soin car c'est celui où vous allez émettre envers l’organe souffrant tout l’amour et toute la Lumière dont vous êtes capable. Un instant sacré... auquel il vous faut, bien sûr, accorder le temps nécessaire, (figure 2) ▪ Vous laissez enfin l'organe extrait réintégrer doucement sa place dans le corps éthérique de votre patient. Cela se fait très naturellement en écartant délicatement vos mains et en l'accompagnant dans sa descente, jusqu'à entrer en contact avec la surface de la peau. ▪ Vous procédez ensuite méticuleusement à la fermeture puis au lissage de la plaie éthérique tels que décrits dans l'exercice précédent. Important : Comme précédemment, ne jamais pratiquer d'extraction éthérique au niveau du cœur et de l’encéphale. f. Le détachement du bras astral Cette pratique nécessite un respect tout particulier envers le patient et une capacité d'intériorisation importante de la part du thérapeute. On l'utilise dans des cas de troubles chroniques, de problèmes qui récidivent ou qui sont implantés de façon importante depuis longtemps. Pour le thérapeute, le principe consiste à extraire son bras astral de son bras physique et à le laisser se glisser en une zone précise du corps de son patient. La maîtrise de cet exercice ne résulte donc pas d'une «technique» au sens premier du terme mais plutôt d'une attitude intérieure qui est le fruit d'un lâcher prise mental à cultiver. ▪ Dans un premier temps vous placerez simplement votre main active sur le corps de votre patient, un peu en dessous de la zone à soigner. ▪ Vous placerez simultanément toute votre conscience 115

dans cette main et dans votre bras jusqu'à les sentir particulièrement vivants. Il est possible, à ce stade, que vous y perceviez une chaleur ou une fraîcheur inhabituelles. À un moment donné, selon votre capacité de lâcher prise, vous ne serez pas surpris de ne plus du tout ressentir «physiquement» votre bras et votre main.

▪ Ce sera alors le temps de laisser «quelque chose» s'en dégager par l'extrémité, comme un gant qui en sortirait de lui-même. Ce «quelque chose» ce sera la contrepartie astrale de votre main et de votre bras. Vous la laisserez agir, elle va tout naturellement s'enfoncer dans l'organisme subtil de votre patient dont elle aura «apprivoisé» le taux 116

vibratoire. Vous la suivrez intérieurement, très harmonieusement, jusqu'à ce que vous la sentiez en contact avec la zone souffrante... Cette sensation pourra être très précise et être elle-même perçue par votre patient. Laissez alors plus que jamais votre main de lumière agir. Il se peut qu’elle éprouve spontanément le besoin de «lisser» un organe rencontré ou d’en ôter des sortes d'écailles. N’intervenez pas avec votre volonté... Une impression de «plein» finira par vous envahir ; ce sera le signe qu'il vous faut rappeler «en vous» votre main et votre bras astraux. Faites ceci sans le moindre mouvement physique. Tous deux réintégreront leur support de chair facilement et en douceur. ▪ Après un semblable moment de «communion», accordez-vous un peu de silence et n’omettez pas de remercier le Divin. Important : Encore une fois, on ne pratiquera jamais cet exercice au niveau du cœur et de la tête du patient. g. Le scanner de la conscience Cette technique de travail n’a pas été conçue à des fins curatives mais dans un but informatif. Elle permet en effet au thérapeute de visualiser avec une certaine précision les zones de dysfonctionnement que présente un organisme dans son entièreté. Elle sera donc une alliée particulièrement utile pour celles et ceux qui éprouvent de la difficulté à lire une aura20. Elle offrira également un complément d’informations fort intéressant à la palpation éthérique d'un corps. Les Égyptiens et les Esséniens ne connaissaient évidemment

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Pour cette pratique, voir « Les robes de Lumière ». Éditions le Passe-Monde. 117

pas le concept de scanner. Si nous avons choisi ce terme c'est pour son côté «parlant» de nos jours. Ils nommaient cette technique «la méthode du tapis». Vous en comprendrez aisément la raison... ▪ Vous allez vous placer très exactement à la tête de votre patient allongé. Vous poserez votre front légèrement contre le sien, c'est-à-dire avec délicatesse, sans qu'il y ait de pression indisposante. ▪ Dans la continuité de ce mouvement, vous appliquerez doucement les paumes de vos mains en haut de ses épaules, afin que vos doigts se trouvent en contact avec le chakra secondaire de chacune d’elles, donc vers le point d'ancrage des deux clavicules. Le mot clavicule - qui signifie en latin «petite clef» - prend ici tout son sens puisque les chakras secondaires de chaque épaule jouent un rôle de régulation important pour les grands nadis verticaux et transversaux qui en partent afin d’irriguer l’organisme subtil21. ▪ Vous fermerez ensuite les yeux afin de vous intérioriser au mieux. Au cœur de cette intériorisation, vous vous appliquerez à passer très précisément «en revue» le corps de votre patient, de la tête aux pieds, exactement comme le ferait le rayon balayant d’un scanner. Vous serez attentif à chaque point, à chaque zone auxquels votre scanner psychique se heurtera ou aura simplement plus de difficulté à poursuivre son balayage. Ces points ou ces zones vous indiqueront de toute évidence des blocages énergétiques, des dysharmonies ou des souffrances. Ils seront de précieux indicateurs.

Voir la carte des nadis, p. 49 du Par. 7 du chap. « L’anatomie subtile du corps humain » vu précédemment. 21

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Si vous éprouvez de la difficulté à mettre en place cette sorte de scanner psychique, optez alors, tel que sur notre illustration, pour l’ancienne méthode du tapis à dérouler intérieurement sur ou dans votre patient. Il pourra vous fournir les mêmes types d’indications.

« Chacun va pleurer sur ce qui se calcine en lui, tandis que si peu s’aperçoivent de ce qui germe de leurs cendres. « (16)

2. Les premières pratiques Par «premières pratiques», nous entendons ici les premiers 119

véritables exercices curatifs par lesquels les thérapeutes esséniens et égyptiens entamaient un soin, soit dans leur continuité soit partiellement en fonction de leurs déductions lors de l'approche initiale de leur patient. Ce sont, dans leur globalité, des pratiques de détente, de fluidification et d’harmonisation de l’organisme subtil permettant à celui-ci d’être pleinement réceptif quant à l’ensemble du protocole de soin dont il va bénéficier. a. La serpentine Votre patient est sur le ventre. Ce soin s’applique donc sur son dos, à même la peau. C’est celui par lequel on peut débuter tout traitement, sans la moindre réserve. Il vise à nettoyer énergétiquement l’organisme en travaillant certains des grands nadis qui s’y entrecroisent. Il a également une fonction apaisante. Si votre patient se montre très tendu, ce traitement peut s'appliquer également de face afin que les deux côtés du corps en bénéficient. La mise en pratique de cet exercice est simple ; il faut toutefois être attentif à son bon apprentissage afin de ne pas en inverser les gestes précis, et de rendre ceux-ci fluides par des mouvements naturels et confortables. Les deux mains doivent glisser souplement... b. Ida et Pingala Cet exercice, dont la fonction est de fluidifier le flux énergétique circulant le long de l'axe dorsal, se pratique également sur la totalité du dos du patient. Tout en complétant le travail de détente de la serpentine, il consolide la bonne distribution de la Force luni-solaire à travers la médiane. Il facilite le colmatage d’éventuelles fuites 120

énergétiques le long des deux nadis majeurs que sont Ida et Pingala.

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La pratique de cet exercice pourra sembler difficile à certains car elle demande l’autonomie de chacune des mains puisque toutes deux interviennent simultanément par de petits mouvements précis et différents. Votre patient est donc toujours allongé sur le ventre... La phase 1 vous demande de vous placer à sa gauche et de vous tourner vers le haut de son corps tout en vous tenant globalement au niveau de son bassin. Vous placerez l’extrémité de vos deux pouces directement sur sa peau et à droite de sa colonne vertébrale. Votre pouce gauche devra alors commencer à exécuter de petits mouvements de haut en bas et de bas en haut tandis que votre main gauche descendra lentement vers le bas du corps le long de l’axe de la colonne. Simultanément, votre pouce droit va tracer une succession de petites lemniscates sur la peau de votre patient tandis que votre main droite va, elle aussi, descendre lentement vers la base de son corps, au même rythme et donc parallèlement à 122

la gauche. Vous vous arrêterez en bas des vertèbres sacrées. La phase 2 de cet exercice demande que vous vous placiez idéalement sur la droite de votre patient et que vous vous tourniez vers son bassin. Votre corps devra donc se positionner à la hauteur de son buste. Vous poserez ensuite vos deux pouces dans la même position que précédemment mais cette fois sur le côté gauche de la colonne vertébrale, en partant du sacrum. Les mouvements de vos pouces et de vos mains seront alors exactement les mêmes que ceux que vous avez exécutés lors de la phase 1, la seule différence étant que, cette fois-ci, ils vous feront remonter de la base du corps jusqu’en haut des vertèbres dorsales. Pratiquez et re-pratiquez ces mouvements jusqu'à obtenir une parfaite fluidité et une totale autonomie de chacune de vos mains. Pour vous exercer, vous pouvez fort bien travailler, dans un premier temps, les mouvements simples du pouce gauche et, dans un second temps, ceux un peu plus élaborés du pouce droit. Lorsque les uns et les autres seront maîtrisés, vous vous attacherez alors à synchroniser vos deux pouces et vos deux mains jusqu'à obtenir une pratique harmonieuse. c. L’alignement des corps subtils Cette pratique effectuée également sur le dos du patient permet, comme son nom l'indique, un bon centrage des corps éthérique, astral et mental. Il arrive en effet que ces corps ne soient pas correctement «emboîtés» les uns dans les autres. Le patient parle alors d'incapacités à se concentrer, de difficultés de sommeil et de petits symptômes souvent atypiques qui traduisent une sorte de désynchronisation de ses véhicules subtils.

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Il s’agit d'une technique simple et efficace qui peut également faciliter une lecture de l'aura lorsqu'on souhaite que celle-ci soit accomplie particulièrement en profondeur. ▪ Vous poserez votre main de soutien entre le premier et le deuxième chakra de votre patient, autrement dit entre son coccyx et son sacrum. Elle y restera pendant la quasi-totalité du soin. Simultanément, votre main active ira se placer au sommet de sa tête, en contact avec son septième chakra. (Figure 1) ▪ Dans un deuxième temps, tandis que votre main de soutien demeurera au même endroit, vous déposerez votre main active sur le sixième chakra de votre patient qui, allongé sur le ventre, aura la tête placée sur le côté. (Figure 2) ▪ Votre main de soutien toujours immobile, vous poserez votre main active sur la face arrière de son chakra laryngé, le cinquième donc. (Figure 3) ▪ Celle-ci ira ensuite se poser sur ses vertèbres dorsales, 124

au niveau du chakra cardiaque, tandis que l’autre demeurera toujours en place. (Figure 4) ▪ Votre main active ira enfin se placer sur le troisième chakra, c’est-à-dire à peu près à la même hauteur que les reins de votre patient. Votre main de soutien sera encore immobile entre son coccyx et son sacrum. (Figure 5) ▪ Enfin, en pivotant un peu sur vous-même, vous irez placer de façon enveloppante vos deux mains à plat à mi-hauteur du dos de votre patient, tel qu’indiqué sur l’illustration. (Figure 6)

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d. Les diagonales Votre patient sera cette fois sur le dos puisque le traitement sera à appliquer sur son buste. Le travail est en effet centré sur les deux grands nadis qui s’entrecroisent sur la cage thoracique à la façon d’une paire de bretelles qui se rencontreraient au niveau du chakra cardiaque. Il s’agit d’une méthode extrêmement intéressante dans la mesure où elle facilite la libération des mémoires cellulaires douloureuses, essentiellement celles qui sont consécutives à un rapport difficile avec l’ensemble de la société ou du contexte de vie. On pourra l’utiliser pour apaiser, par exemple, les personnes atteintes d'agoraphobie. Toutefois, comme la serpentine et Ida et Pingala, nous la conseillons lors du protocole d'initialisation car elle joue toujours un rôle libérateur en facilitant l'expression, le relâchement des souffrances, souvent morales ou spirituelles, du patient. Il n’est pas rare, d'ailleurs, qu’elle provoque quelques larmes discrètes. Lors de la pratique de ce soin, vous remarquerez que vous êtes amené, avec vos mains placées directement à même la peau, à dessiner un grand X. Faites en sorte que les sommets 126

de ce X correspondent aux deux chakras secondaires des épaules et que ses deux bases coïncident avec les chakras secondaires des deux dernières côtes flottantes de votre patient. À titre indicatif, chaque position sera tenue au minimum une trentaine de secondes et, cela va de soi, en pleine conscience afin qu'un important dépôt de Lumière puisse être opéré. Vous remarquerez qu’ici tout comme lors des deux pratiques précédentes, «la Serpentine» et «Ida et Pingala», il n’y a pas à tenir compte des notions de «main active» et de «main de soutien». Lorsqu’il y aura lieu de les respecter ; cela sera précisé.

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e. La méthode du parapluie : équilibrer les chakras Voilà encore une pratique fondamentale qu’il vous conviendra de maîtriser parfaitement. En apparence très simple, elle demande cependant à être appliquée avec précision, rigueur, lenteur et souplesse. Les Anciens l’utilisaient essentiellement sur le côté avant du corps ; elle peut cependant aussi être mise en œuvre sur le dos du patient. Sa fonction est de rééquilibrer un chakra, quel qu'il soit, à l'exception du septième, le coronal et, bien évidemment du huitième, encore embryonnaire, situé, quant à lui, «hors corps». La notion de rééquilibrage sous-entend que vous n'avez pas à vous soucier de savoir si le chakra que vous avez résolu de soigner en raison du dysfonctionnement de tel ou tel organe ou de tel ou tel ensemble de troubles, est - selon l'expression - trop fermé ou trop dilaté. Cela signifie que la méthode du parapluie est avant tout harmonisante. Elle se base sur l’intelligence propre du chakra dans sa capacité d’autorégulation. Elle intervient donc en tant que soutien ou amplificateur de cette capacité. Nullement contraignante, pour le «mécanisme» extrêmement délicat d’un chakra, elle peut ainsi être largement et régulièrement pratiquée sur un organisme subtil. Voici comment pratiquer : ▪ Appliquez-vous tout d’abord à localiser très précisément le chakra à soigner puis posez votre main active à plat au cœur de sa zone de rayonnement. (Figure 1) ▪ Sur une lente inspiration, refermez vos doigts tout en soulevant doucement votre main, exactement comme si celle-ci était un parapluie ou une ombrelle que vous re128

fermez. (Figure 2) ▪ Les doigts ainsi tous réunis, tandis que votre inspiration se poursuit encore, laissez votre main monter environ une quinzaine de centimètres, juste au-dessus du centre du chakra. Votre geste pourra éventuellement se terminer par un petit mouvement de vrille, dans le sens horaire, exécuté par l'extrémité de vos cinq doigts réunis. (Figure 3) ▪ Observez une courte apnée poumons pleins puis laissez votre main redescendre tranquillement à la verticale, sur une expiration lente tandis que vos doigts se redéployent pour permettre à votre main de se poser à nouveau, paume à plat à l’emplacement exact qu’elle avait quitté, celui du cœur du chakra. (Figure 4) ▪ Cette position une fois retrouvée, vous observez alors une courte apnée - cette fois-ci poumons vides - avant de recommencer l'exercice. En résumé, cette pratique fondamentale peut s'énoncer ainsi : ▪ Main à plat sur le chakra ; ▪ Fermeture en «parapluie» de la main sur un mouvement ascendant et sur une inspiration ; ▪ Courte apnée à plein ; ▪ Descente de la main vers le corps et redéploiement simultané de son «parapluie «sur une expiration ; ▪ Courte apnée à vide. L'enchaînement de ces mouvements pourra être répété au moins cinq ou six fois de suite, paisiblement et, évidemment, non mécaniquement. Le thérapeute doit apprendre à ressentir, là comme partout, le moment où le «travail» s'avère correctement accompli.

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Remarque générale : À chaque fois que vous avez à ouvrir votre main dans un mouvement de déploiement ou de rétraction, en contact avec le corps physique ou dans son espace subtil, veillez à ce que vos doigts soient collés entre eux, sans tension bien sûr. Cela 130

évitera toute déperdition d'énergie. Cette remarque s'applique à tous les exercices. Il faut savoir que, lorsque la main est à plat sur un corps, on évite toujours d'éparpiller son courant de guérison. Les anciens thérapeutes avaient remarqué que le traitement bénéfique d'une zone s'initialise par la plantation dans la main active d'un certain nombre de «graines lumineuses». Ces graines naissent à partir de quelques points d'impact sur une zone corporelle. Elles grossissent et finissent par lancer entre elles des sortes de filaments lumineux dont l'intensité participe à la restauration de la santé. Autrement dit, une main posée à plat et doigts réunis travaille par «noyautage» en ce sens qu'elle constitue un tout vibratoire ne laissant pas de place à la dispersion. f. Les parallèles Cette méthode s’associe fréquemment à celle de l'alignement des corps subtils. Elle en complète les effets lorsque le patient exprime un évident épuisement. Contrairement à la pratique d’alignement des corps subtils, son action se limitera essentiellement à un nettoyage de l'éthérique par le «récurage» de deux de ses principaux axes de circulation prânique22. Les Esséniens et les Égyptiens nommaient parallèles les deux nadis majeurs qui parcourent le corps de haut en bas, sur sa droite et sur sa gauche. Chacun de ces parallèles débute sa course au niveau du chakra secondaire de l’épaule, descend le long du corps et prend fin à l’arrière du talon, bien qu’ayant quelques ramifications dans le pied. En chemin, il aura déterminé - par sa rencontre avec d’autres nadis - un certain nombre de points énergétiques d'importance, comme essentiellement ceux de la dernière 22

Voir l’illustration p. 49.. 131

côte flottante, de la crête iliaque, du pli de l’aine, de l'intérieur de la cuisse, à sa mi-hauteur, du creux poplité et de la face interne du mollet, à mi-hauteur également. Le travail des parallèles est techniquement aisé d'application. ▪ Il consiste à placer tout d’abord - sans se soucier de leur polarité - une main au niveau du chakra secondaire de l'épaule et l'autre à l'arrière du genou, au creux poplité, donc. (Repères 1) Une fois que vous aurez appliqué vos mains de cette façon, vous ferez circuler un flot de Lumière s’infiltrant d’abord par le sommet de votre crâne, allant vers votre cœur, se dirigeant vers votre main gauche, continuant ensuite vers votre main droite en passant par le corps de votre patient, puis rejoignant enfin votre cœur... et ainsi de suite afin de générer un mouvement d’énergie compassionnelle se déplaçant dans le sens horaire. Ce mouvement, nous le rappelons, a été décrit précédemment. Il a été appelé par convention «circulation solaire’’23. (Repère 2) ▪ La seconde phase de cette technique vous demande de faire descendre celle de vos mains qui était posée sur l'épaule de votre patient jusqu'au bas de sa cage thoracique et, en même temps, de faire remonter votre main soutenant le creux poplité de son genou pour aller placer celle-ci sur sa crête iliaque. Cette seconde phase s’achève, elle aussi par la pratique de la circulation solaire. (Repères 3 et 4) Il vous faudra évidemment appliquer les deux phases de ce soin sur chacun des deux grands parallèles... Pour information, signalons qu'il existait, essentiellement 23

Voir p. 72, "La circulation solaire". 132

chez les Égyptiens, une seconde méthode permettant d'intervenir sur les parallèles, dans la même intention. Celle-ci consistait à pratiquer une importante incision éthérique tout au long de chacun des parallèles et d'y appliquer la méthode des trois doigts en se servant de leur faisceau comme d'un pinceau24. À l'usage, cette méthode s'avère toutefois moins aisée dans sa mise en place, même si son efficacité est tout aussi notable que la précédente. g. Le Ruisseau Cette méthode de soin s’exécute sur la face avant du patient. Tout comme celle dite des diagonales, il n'est pas rare qu'elle fasse monter chez lui des vagues d'émotion... Vous serez donc attentif au repérage très précis de la zone du corps ou du chakra qui servira éventuellement de déclencheur à l'émotion... ou peut-être à un inconfort physique. Les expressions du visage de votre patient pourront être ici très révélatrices. Ainsi que les praticiens en thérapies énergétiques le constatent souvent, un nombre assez important de personnes qui se tournent vers eux sont manifestement émotives et tendues, ne serait-ce que par le seul fait de se prêter à un travail d'ordre subtil dont le but n'est pas simplement de traiter un problème d'ordre physique mais de toucher aussi la dimension de leur âme.

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Voir p. 105, « Les gestes de base ». 133

Sauf exceptions rares, émotions et tensions ne constituent 134

généralement pas des conditions favorables à un travail en profondeur et en justesse. Il est donc préférable de les dépasser. Le soin du ruisseau a ainsi été conçu pour remédier à cela en favorisant le nettoyage émotionnel du patient, autrement dit en œuvrant dans le sens de la décrispation de celui-ci. Son impact est par conséquent d'ordre émotionnel et mental bien qu'il s'appuie sur la réalité dense et éthérique du corps en permettant l'évacuation de certaines de leurs «scories» récalcitrantes. Voici comment procéder : ▪ Vous commencerez par placer votre main active au niveau du pubis de votre patient, doigts orientés vers le haut de son corps. ▪ La technique consiste à faire remonter très lentement votre main du bas vers le haut de ce corps jusqu'à atteindre la région de son chakra laryngé. Le principe en est simple. Tout tient cependant dans les légers mouvements «ondulatoires» que vous imprimerez à votre main tandis qu'elle remontera le long du corps, c'est-à-dire sur le parcours de sa médiane. Vous constaterez que ces petits mouvements ondulatoires s'effectuent plus aisément si seule la paume de votre main est en contact direct avec la peau de votre patient. Elle y glissera mieux. (Figure 1) ▪ Au cours de votre «remontée», faites une petite halte au niveau de chaque chakra rencontré, de façon à y exécuter un léger mouvement circulaire - horaire - très lentement avec le plat de votre paume. ▪ Arrivé à proximité du chakra de la gorge ; ne pratiquez pas ce mouvement circulaire. Appliquez simplement la totalité de votre main juste sous cette zone et allez placer 135

votre main de soutien perpendiculairement à l'extrémité des doigts de votre main traitante, de façon à dessiner une sorte de T, tel qu’indiqué sur l'illustration. (Figure 2)

Cette application de vos deux mains sous et sur le chakra laryngé devra être la plus douce possible car bien des nœuds 136

énergétiques se concentrent dans cette partie du corps qui est en connexion avec une «partie d'âme» très sensible. Votre toucher s'y fera donc léger et attentif car il peut mettre en évidence puis déloger des souffrances inattendues, surtout si la personne soignée éprouve des difficultés à verbaliser ses ressentis. Le geste ainsi accompli sera idéalement accompagné d'une onde compassionnelle particulièrement soutenue. « Quand une porte se dessine puis s’ouvre, il faut la passer, et la passer vite car elle ne se représentera pas toujours. Apprendre à s’aimer cela demande un peu d’audace, au début. » (17)

3. Quelques pratiques et données supplémentaires En complément à ces techniques de base, il nous a paru intéressant de vous fournir quelques éléments de plus susceptibles de faciliter et d'enrichir votre pratique, a. La connexion : le geste de « la Récolte » Il s’agit là d'un geste très simple que l'on peut accomplir en tout début de séance de soin ou même au cours de celle-ci si on a la sensation de s'être «décentré». Ce geste technique est élémentaire mais il n'en est pas moins efficace. Il consiste à lever, durant trois ou quatre secondes, la main active à la verticale au-dessus de soi et d'imprimer à cette main un mouvement rotatif dans le sens horaire. En exécutant celui-ci avec conscience et en utilisant particulièrement le pouce, l’index et le majeur à la façon d’une 137

antenne, on générera ainsi un tourbillon lumineux riche en Prâna et en Akasha. Est-il nécessaire de préciser qu'un tel tourbillon peut considérablement aider le thérapeute dans sa fonction de «canal» lors de la relation triangulaire que nous avons déjà évoquée ? Il est évident que ce geste doit être soutenu par un état d'esprit adéquat, c'est-à-dire un véritable appel au Divin. On s’attachera à ce qu'il soit assez bref et aussi discret que possible afin de le dépouiller de tout éventuel effet théâtral. Accompli avec naturel, aisance, respect et amour, il n’attire pas l’attention mais touche simplement au Vrai.

b. L'étoile luni-solaire Au cours d'un soin, il arrivait que les thérapeutes esséniens soient interpellés par la fragilité énergétique d'une zone corporelle ou d'un organe, sans toutefois parvenir à en 138

comprendre la possible raison. Lorsqu'un tel cas se présentait, ils utilisaient alors la méthode dite de l'étoile luni-solaire. Celle-ci consistait à dessiner - non pas dans l'air mais dans l'Éther au-dessus de la zone souffrante - une étoile à huit branches d'un seul trait, sans hésitation, huit fois de suite. Ce dessin subtil avait pour but de connecter le thérapeute à l’un des Archétypes du Principe de Régénération et d'en offrir la force à la région fragile de l'organisme de son malade. Cet Archétype est toujours actif. Aujourd’hui encore vous pourrez donc faire appel à lui de cette façon lorsque le besoin s'en fera sentir ou en complément à une autre pratique curative afin de renforcer son action. L'étoile luni-solaire correspond en fait à la planète Ishtar autrement dit à Vénus - en référence à un ancien apport en Connaissances que la Sphère de conscience issue de ce monde aurait légué à notre humanité dans des temps très reculés25. Une autre méthode, typiquement égyptienne quant à elle, consiste à dessiner de la même façon et dans les mêmes circonstances la croix de vie, autrement dit le signe «Ankh»26 des Égyptiens. c. Le toucher et le langage de la peau Nous avons presque exclusivement parlé jusqu'à présent des différentes couches d'énergie inhérentes au corps humain puisque celles-ci se situent en amont de sa réalité physique.

25

Se référer { «Ce qu’ils m’ont dit» de Daniel Meurois, Éd. Le Passe-Monde.

Voir «Ainsi soignaient-ils» de Daniel Meurois, pages 114 et 115. Éd. Le Passe-Monde. 26

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Il ne faudrait cependant pas en déduire que Égyptiens et Esséniens se détournaient de celle-ci, sous prétexte qu'elle est le «dernier maillon» de la manifestation de l'être. Bien que les Esséniens - nous l'avons vu - se soient montrés un peu plus distants par rapport au corps physique que les Égyptiens, leurs thérapeutes ne le négligeaient pas. Quel qu'il soit, un temple s'entretient car il est le lieu de rencontre, de partage et d'expression du «Bas» et du «Haut», de la Terre comme des Cieux... Pour les Anciens, le toucher de la peau d'un malade était parlant en lui-même. Il leur fallait donc savoir ne pas y rester sourd. Des millénaires plus tard, cette vérité n'a évidemment pas changé. Voilà pourquoi, au-delà de l'immatériel au sens 140

classique du terme, vous vous appliquerez à être attentif à ce que traduit immanquablement le corps physique de votre patient. Sa température globale, sa transpiration, ses zones sèches, moites, tendues, éventuellement très chaudes ou «glacées», ses tremblements signifient quelque chose... Tout cela parlera à votre intelligence cardiaque dès lors que vous passerez du stade de la simple empathie à celui de la compassion. Nul besoin, dès lors, de grille référentielle... D’où l’importance du toucher respectueux et aimant de l’épaule de votre patient ou de son poignet tel que déjà conseillé dans la «prise de contact». D'où aussi l'attention que vous porterez au langage instantané de sa peau essentiellement lors des «premières pratiques». Il faut être conscient également du fait que ce toucher en lui-même, au-delà des techniques utilisées, peut parfois jouer un rôle compassionnel capital dans la mesure où de nombreuses personnes vivant seules ou repliées sur elles-mêmes, ignorent tout ou presque de la force libératrice d’une main venant se poser sur elles. Tout est dans la délicatesse du geste, de l’intelligence de celui-ci et dans la considération dont il est empreint 27.

Voir « Ainsi soignaient-ils » de Daniel Meurois, pages 67 et suivantes. Éd. Le Passe-Monde. 27

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« Comme toutes les âmes qu’une plaie fait souffrir, la tienne ne guérira qu’en cessant de regarder là où elle a mal ; en toute vérité, je te l’assure, aucune guérison ne s'opère par le refus d’un monde, d’un temps, ni même par l’oubli d’une offense. La guérison s’obtient par le don. Le don fait sortir la victime du bourbier des rejets et des châtiments qui s’engendrent éternellement les uns les autres. Le don restitue l’être tel qu’en lui-même, face à l’Éternel. Il est la Santé, il est la Paix. » (18)

« L’Esprit est si vaste qu'il se cherche à travers l'Âme et l’Âme ne sait que faire si elle ne peut s’appuyer sur le Corps. C’est par lui qu’elle retrouve son chemin vers l’Esprit. Pourtant, ce n’est pas l’Esprit qui est la destination mais le Chemin lui-même... car, en vérité, il ne s’étire pas indéfiniment mais est un point, un point seul au centre du Cœur. » (19)

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Les techniques globales « Les grands soins »

Nous voici donc dès à présent pleinement à pied d'œuvre. Les techniques que nous nous proposons de vous faire découvrir ici constituent un ensemble fréquemment appelé «les grands soins». Il s'agit en fait de techniques globales dont un ou plusieurs éléments constitueront en quelque sorte la trame de la plupart des protocoles de soin. Ainsi que vous le comprendrez, ces «ensembles techniques» pourront être la toile de fond d'autres ensembles plus spécialisés que nous appellerons par la suite «techniques spécifiques». Il est évident qu’en les étudiant vous chercherez à comprendre leur logique interne. « Pourquoi tel mouvement et pas tel autre ? Pourquoi dans cet ordre ? « Si notre mental comprend aisément certains gestes ou enchaînements, d'autres échappent à son analyse. À cela les Anciens répondaient que les «corps de l'âme» ont une logique qui échappera toujours pour une bonne part à la nôtre. Il serait donc vain de chercher à tout décortiquer dans le but de pénétrer quelque mécanisme rassurant pour nos méninges...

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1. La resynchronisation de l'âme et du corps Ce soin a été conçu afin de venir en aide aux personnes dont les énergies sont manifestement éparpillées et dont les symptômes sont la difficulté de concentration, les «coups de fatigue» et aussi les petits étourdissements. Ces symptômes traduisent en général des oscillations entre le corps mental, le corps astral et le corps physique. Sans qu’on puisse réellement parler de «décalage» des corps subtils, ces derniers s’avèrent flottants. Il s’agit d’un soin de recentrage rapide qui sera particulièrement utile aux personnes actives. a. Mettez tout d’abord en résonance les deuxième et septième chakras. (Figure suivante - Repère 1) La mise en résonance consiste simplement à placer simultanément deux mains à plat sur deux endroits du corps et à mettre alors en œuvre la pratique de la «circulation solaire» b. Utilisez la méthode d'harmonisation du parapluie au niveau du chakra cardiaque. (Repère 2) c. Massez dans le sens horaire - par exemple à l'aide du pouce - les deux chakras secondaires des épaules. (Repère 3) d. Faites de même au niveau des deux chakras secondaires des dernières côtes flottantes. (Repère 4) e. Répétez enfin cette opération aux chakras secondaires des deux crêtes iliaques. (Repère 5) Nota : Pour ce type d'action «mécanique» vous pouvez agir en même temps sur le côté gauche et sur le côté droit du corps c'est-à-dire simultanément avec les pouces de vos deux mains - ou traiter un côté et ensuite l'autre. f. Terminez par une dynamisation très douce et aimante 144

des deux voûtes l’illustration.

plantaires,

tel

qu’indiqué

sur

Huiles suggérées : «Chakra 1 « et «Chakra 7», «Fusion», «Recentrage», H.E. de rose de Damas.

« Croire en toute confiance est très beau, savoir après avoir goûté est très intéressant, mais connaître pour avoir finalement invité le silence en soi est plus grand encore. » (20)

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2. La grande fatigue Comme son nom l'indique, ce soin vise à enrayer les épuisements ou les fatigues persistantes. a. Pratiquez une grande incision éthérique sur toute la hauteur du corps, c'est-à-dire du pubis à la gorge. Selon la méthode décrite, vous créerez donc de grandes lèvres éthériques sur la totalité de l’abdomen et du thorax. (Figure 1 et Figure 3 - Repère 1) b. À l’aide de la méthode dite du compte-gouttes vous offrirez toutes les perles de Lumière dont vous serez capable au second chakra de votre patient. (Figure 2 et Figure 3Repère 2) c. Faites la même chose au niveau de son troisième chakra. (Figure 3 - Repère 3) d. Répétez cela à nouveau au quatrième chakra. (Figure 3 - Repère 4) e. Faites une dernière fois cette opération au niveau du chakra laryngé. (Figure 3 - Repère 5) f. Appliquez la méthode des trois doigts en pinceau de haut en bas et de bas en haut de toute l'incision. (Figure 4) g. Refermez avec précision et conscience toute la grande ouverture éthérique que vous avez créée sur le corps puis terminez en lissant. (Figure 5) Huiles suggérées : «Vitalité», «Cœur» H.E. de lavande officinale, de pruche.

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« Seul l’amour qui fait planter la graine mérite le titre de grand car en lui il y a déjà la terre, Veau, le vent et le soleil, l’arbre tout entier avec ses fruits et l'huile... tout cela en promesse et en abondance, parce que c'est dans la lumière du regard, dans la douceur de la main et dans Ce qui se dissimule derrière tout cela qu'il y a le levain de l'Univers. En vérité, cela seulement est grand.» (21)

3. Les fuites énergétiques des épaules Ce soin peut être pratiqué en complément de celui intitulé «grande fatigue». Il n'est pas rare, en effet, qu'une personne très fatiguée présente des fuites énergétiques assez importantes au niveau des chakras secondaires des épaules ainsi qu'une porosité des nadis qui relient ceux-ci. Cette fragilité a souvent pour effet de dévitaliser l'ensemble de la cage thoracique. Elle affecte aussi parfois le système cardiaque. a. À l'aide de votre main active, réunissez par un massage lent, précis et harmonieux, les chakras secondaires des épaules au moyen d’une lemniscate. Le point central de ce mouvement se situera dans la zone du chakra laryngé. Répétez ce geste en conscience sept ou huit fois d'affilée, ou plus, selon votre ressenti. (Figure 1) b. Poursuivez votre soin par une imposition soutenue des mains en T. Ce geste ira «fixer» le dépôt lumineux que vous avez offert à votre patient. (Figure 2) c. Pratiquez idéalement une lecture de la médiane et des corps subtils par palpation afin de vous assurer de la bonne stabilité énergétique de la zone traitée. Huiles suggérées : «Vitalité», «Cœur» «Baume réparateur», H.E. de 148

pruche, de lavande officinale.

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« Il y a des instants magiques ou sacrés dans notre vie où une Puissance inébranlable et supérieure se sert de nous comme d'un chemin. Elle nous fait alors toucher à une vérité dont nous ne sommes pas toujours dignes mais qui éloigne de nous l’Oubli et nous fait grandir, en dépit de tout. » (22)

4. Les états de choc Ce soin occupe une place à part dans la mesure où il est destiné à être pratiqué dans des situations d'urgence, comme des chocs physiques ou psychologiques. Cela signifie qu'il n'a pas à être précédé par tout le protocole d'approche décrit dans ces pages. Il est conçu pour être appliqué rapidement. On pourra également le mettre en œuvre dans des cas d'évanouissement. Il faut toutefois savoir que ce soin, contrairement à la plupart, n'est pas nécessairement «agréable» à recevoir pour la personne souffrante en raison de certains points de pression un peu douloureux à exercer sur le corps. Le thérapeute sera donc particulièrement attentif aux réactions de son patient et à être «modéré» dans l'application de ces points de pression. a. À l'aide du pouce de votre main active, vous commencez par masser dans le sens horaire le point sensible qui se situe sous la clavicule gauche (vers le milieu de celle-ci) à environ dix centimètres à droite du thymus. Apprenez à bien localiser ce point. Ce petit massage - énergique mais sans excès - sollicite les forces vitales et empêche d'éventuels évanouissements. (Figure 1 - Repère 1) b. Toujours à l’aide de votre pouce, massez légèrement, dans le sens horaire, le chakra secondaire de la dernière 150

côte flottante gauche. (Repère 2) c. Avec ce même pouce, toujours en exerçant une pression sur la peau, remontez de ce point vers un autre situé à quelques centimètres au-dessus du sein gauche. Vous décrirez ainsi une courbe passant par le centre de la poitrine. Arrivé au point en question - sensible à la pression massez-le également dans le sens horaire. Répétez ce mouvement trois ou quatre fois. (Repère 3) d. Mettez en résonnance - avec la circulation solaire - le sous-chakra de l’épaule gauche et celui de la dernière côte flottante droite. Faites ensuite la même chose avec le sous-chakra de l'épaule droite et celui de la dernière côte flottante gauche. Vous avez ainsi dessiné un X énergétique sur le thorax de votre patient. (Figure 2 - Repères 4 et 5) e. Harmonisez le troisième chakra (plexus solaire) avec la «méthode du parapluie» (Repère 6) f. Harmonisez le quatrième chakra de la même façon (Repère 7) g. Prenez longuement les voûtes plantaires dans vos deux mains afin de les stimuler et de faciliter l’ancrage de votre patient.

Huiles suggérées : «Équilibre émotionnel», «Chakra 1 «, H.E. de rose de Damas, de myrrhe.

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5. L'émotivité profonde Ce soin est destiné à dégager l’être des séquelles énergétiques d'une émotivité exacerbée. Il aide le patient à mieux maîtriser sa nature émotive et son cortège de perturbations. Il est donc tout indiqué par tenter d’enrayer des désordres émotionnels profonds et persistants. On peut toutefois l'utiliser aussi lors de chocs émotionnels ponctuels, en complément du soin appelé état de choc. Le thérapeute veillera à avoir une bougie allumée à portée de sa main active. a. Commencez par décrisper votre patient en massant dans le sens antihoraire les deux points qui se situent à la racine supérieure de chaque oreille. (Figure 1 – Repères 1) b. Faites la même chose avec les deux autres points situés au centre de chacune des joues, en contact direct avec la mâchoire supérieure. Ces points sont toujours très douloureux dans les cas de forte émotivité. (Repères 2) c. Massez de la même façon et toujours dans le sens antihoraire les deux points situés entre la troisième et la quatrième côte et à quelques centimètres de chaque côté du sternum. Ces points sont également très sensibles. (Repères 3) d. Massez l’épigastre de la même manière mais avec des mouvements circulaires un peu plus larges et plus doux quoique toujours fermes. L'utilisation d'une huile est conseillée pour cette zone. (Figure 2 - Repère 4) e. Exercez durant quelques instants une forte pression au niveau du sommet du pubis mais cette fois sans masser. (Repère 5) f. Faites une longue incision éthérique entre l'épigastre et le sommet du pubis. Une fois l'ouverture pratiquée, utilisez la méthode du pinceau à l'aide de vos trois doigts. Re153

fermez précautionneusement la plaie éthérique et lissez. (Repère 6) g. Pratiquez à même la peau de grandes lemniscates horizontales allant du foie à la rate et dont le centre se situera dans la zone du troisième chakra. (Figure 3 - Repère 7) h. Pratiquez les mêmes lemniscates mais cette fois verticalement, c’est-à-dire entre l'épigastre et le sommet du pubis, pour y englober le second chakra. (Repère 8) La croix que vous venez donc de tracer sur l’abdomen de votre patient va avoir pour effet défaire dégager de l’éthérique de cette zone une multitude de «scories prâniques» stagnantes. i. À l'aide de votre main active, balayez énergiquement mais fluidement l’espace couvert par cette croix. Ce faisant, essayez de bien saisir entre vos doigts la masse éthérique polluée. Dans ces mouvements, passez régulièrement et rapidement votre main au-dessus de la flamme de la bougie afin de la purifier des scories ainsi ramassées. (Repère 9) j. Harmonisez enfin le troisième chakra au moyen de la méthode du parapluie. (Repère 10)

Huiles suggérées : «Équilibre émotionnel» H.E. de petit grain bigarade, de camomille.

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6. Un auto-traitement pour le contrôle de l’émotivité profonde Ce soin a ceci de particulier que vous pouvez le conseiller à votre patient afin qu’il le pratique sur lui-même à volonté entre deux rencontres avec vous. Il permet en effet à une personne qui souffre de vagues émotionnelles exacerbées d’endiguer le plus possible celles-ci. Il s’agit d'un exercice efficace à pratiquer sur soi et non sur autrui. Le processus de l’autoguérison est en effet quelque peu différent de celui d'une thérapie que l’on applique à autrui. 156

Voici donc les indications à fournir à votre patient : a. Commencez par placer votre main gauche sur votre plexus solaire, un peu au-dessus du nombril. En même temps, vous positionnerez votre main droite au centre de votre poitrine. Demeurez ainsi un bon moment, les yeux clos et la respiration totalement libre. b. Tentez de visualiser sur l’écran intérieur de vos paupières fermées l’image d'une coupe translucide qu'un léger filet d'eau emplit lentement. Lorsque cette coupe sera pleine, votre cœur sera, lui aussi, empli d'une onde fraîche. c. Inspirez puis expirez complètement tout ce qui emplit vos poumons ; soyez conscient d'expulser en même temps tout ce qui pollue vos pensées et vos actes. Répétez ces inspirs-expirs lentement, autant de fois que vous en sentez le besoin. Un travail de désamorçage en douceur s'opérera sur vos cristallisations mentales. d. Montez d'un degré chacune de vos mains : la droite ira se placer sur votre chakra laryngé, la gauche sur votre chakra cardiaque. e. Laissez le silence se développer en vous puis émettez le son « M » de façon douce mais sonore. Répétez ce son plusieurs fois d'affilée puis goûtez pleinement la nouvelle forme de silence qui va s'installer en vous. f. Joignez les mains et souriez-vous enfin à vous-même. Remerciez en même temps la Force de Vie de vous offrir ces instants... Pourquoi ne pas lui dédier aussi une petite prière du cœur que vous ferez vôtre, tel un leitmotiv, lorsque cet instant se renouvellera ?

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7. La dépression et les états dépressifs On comprendra bien que ce n'est pas une méthode de soin énergétique qui guérira, au sens plein du terme, une dépression. Le traitement qui suit a donc été conçu pour soutenir une démarche intérieure menée par un patient, lui-même idéalement soutenu par un psychothérapeute compétent. Le travail proposé vise à nettoyer les corps subtils des divers types de pollution qui s’y sont accumulés et qui font que l’organisme s'affaiblit dans sa globalité tandis que l’être s'enlise dans ses difficultés. Il s'agit ici d'accomplir un nettoyage simultané sur les plans vital, émotionnel et mental afin que le patient soit plus réceptif à la métamorphose que lui réclame son âme. Phase 1 : Le patient est allongé sur le ventre. a. Pratiquez sur son dos le soin de la Serpentine. b. À l'aide d'une huile, massez avec de petites lemniscates les deux grands axes que représentent les nadis majeurs qui partent des chakras secondaires des épaules pour aller jusqu'aux talons. (Figure 1 - Repères 1 et 2) Phase 2 : Le patient est allongé sur le dos. a. De la même façon que vous venez de le faire sur le dos, massez en lemniscates les deux nadis majeurs qui parcourent le corps des épaules aux talons. Ce sont les mêmes nadis que sur la face postérieure mais ils sont abordés différemment. (Figure 2 - Repères 3 et 4) b. Massez avec davantage de pression toujours en lemniscates, et en vous y attardant, les nadis de la plante des pieds. (Repères 5 et 6) 158

Phase 3 a. Harmonisez le second chakra par la méthode du parapluie. (Figure 3 Repère 7) b. Faites la même chose au troisième chakra puis, seulement si vous en maîtrisez bien la technique, détachez votre bras astral et allez caresser très délicatement avec votre main subtile le point d'ancrage de la corde d'argent28. Celui-ci se situe dans la région du foie. Dans les cas de dépression, cette corde est extrêmement tendue au point où le corps astral, pour «respirer», est capable de sortir momentanément du physique, créant ainsi un malaise. (Repères 8) c. Équilibrez le chakra frontal par la méthode du parapluie puis descendez au chakra laryngé et harmonisez-le de la même façon. (Repères 9 et 10) d. Imposez légèrement vos deux mains au sommet du crâne de votre patient et laissez votre cœur prier. (Repère 11)

Huiles suggérées : «Chakra 7» «Vitalité» «Joie», H.E. de jasmin, d’oliban.

Véritable cordon ombilical subtil reliant le corps éthérique aux différents corps vibratoires de l'âme, astral, mental... 28

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Figure 1 (Rq : la personne est en position horizontale) 160

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8. Les cristallisations mentales Les cristallisations mentales sont des déchets énergétiques en provenance du corps mental consécutivement à des pensées à bas taux vibratoire émises de façon répétée. Ce sont de petites masses énergétiques indéfinies qui, en s’enkystant et en se structurant, génèrent avec le temps ce qu’on appelle les «formes-pensées». Elles polluent le corps mental et peuvent perturber le niveau de conscience global d'une personne et affecter très subtilement son équilibre. Elles proviennent généralement de petites habitudes fâcheuses quotidiennes. Ce soin vise à les dissoudre avant qu’elles ne parviennent à s’organiser en formes-pensées toxiques. Il faut savoir qu’il peut parfois déclencher des émotions ou une sensation de colère chez le patient qui devra donc en être prévenu dès le départ. Ce soin se pratique sur le dos du patient. Tout Taxe dorsal de celui-ci aura été au préalable enduit d'une huile appropriée. Les mouvements à effectuer par le thérapeute doivent être particulièrement fluides et maîtrisés. a. Vous vous placez impérativement sur le côté gauche de votre patient allongé. Posez la paume de votre main droite sur l’ensemble constitué par son coccyx et son sacrum en levant un peu les doigts. Exercez ensuite une certaine pression sur cette zone tout en y faisant un léger et doux massage dans le sens horaire. Ce faisant, vous susciterez peut-être quelques larmes... (Figure 1 - Repère 1) b. Toujours avec la paume de cette même main, vous remontez très lentement le long de la colonne vertébrale en exécutant de légers mouvements ondoyants. Si, au contact de la peau des zones de tension, des modifications de 162

chaleur ou d'humidité ou encore de sécheresse attirent votre attention, veillez à vous y arrêter un instant et à les masser dans le sens horaire. (Repère 2) c. Arrivé au niveau du cinquième chakra - Vishuddha dans sa face postérieure - pratiquez de la paume de la main le même massage, dans le sens horaire, qu’au coccyx. (Repère 3) d. À l'aide de votre index et de votre majeur réunis massez maintenant, toujours en sens horaire, les deux chakras secondaires des épaules. (Repères 4) e. Placez votre pouce gauche sur le chakra secondaire situé dans le léger creux que l’on sent sous la protubérance de l’occiput gauche, à la base du crâne. Ce sous-chakra, ainsi que son homologue droit, sont des «portes de sortie énergétique». Vous le massez dans le sens antihoraire afin de disperser des accumulations de déchets. Simultanément l’index - ou le pouce - de votre main droite va se placer sur le côté gauche de la base du coccyx afin de le masser doucement et très respectueusement dans le sens horaire, ce qui y créera un potentiel énergétique. (Figure 2 - Repères 5) f. Lorsque vous vous serez correctement intériorisé durant la pratique - pas trop longue - de ces deux mouvements inverses mais simultanés, envoyez par visualisation une onde de Lumière du côté gauche de l'occiput de votre patient vers le côté gauche de la base de son coccyx. (Repère 6) g. Placez-vous maintenant du côté droit de votre patient et répétez les mêmes mouvements : ▪ Votre pouce droit masse de façon antihoraire la base de l’occiput droit. 163

▪ En même temps votre index ou votre pouce gauche masse le côté droit de la base du coccyx dans le sens horaire. (Repères 7) h. Envoyez une onde de Lumière de la base droite du coccyx jusqu’à la base droite de l’occiput. Intériorisez-vous bien. (Repère 8) i. Sans pression et tout en compassion, imposez votre main gauche sur toute la région de l’occiput et placez simultanément votre main droite, plus légèrement encore, au sommet de son crâne. (Repères 9) Certaines personnes supportent assez mal que l’on touche le sommet de leur tête ; dans ce cas, il convient de rester à distance, par respect. Huiles suggérées : «Révélateur», «Chakra 6», eau lunaire, H.E. de pruche.

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« Les débuts n'ont de puissance que parce qu'ils sont justement les débuts. Après... il faut le Souffle, celui qui opère la métamorphose des profondeurs. » (23)

9. Les formes-pensées Les formes-pensées sont d'importantes masses énergétiques qui stationnent, parfois fort longtemps, dans l’aura mentale et qui peuvent de ce fait jouer un rôle important à tous les niveaux de la santé de l’être. Il en est qui sont évidemment chargées d’un potentiel constructif. Le thérapeute de la Tradition essénienne et égyptienne s’appliquera quant à lui à détecter puis à désamorcer celles qui minent l’équilibre de la personne. Le soin formes-pensées est très indiqué pour les personnes qui étouffent manifestement derrière un problème qu’elles ne peuvent formuler en paroles et qui ; enkysté en elles, les bloque - consciemment ou non - tout en affaiblissant certaines fonctions de leur organisme, parfois jusqu’à la maladie. a. Votre patient est allongé sur le dos. La première phase du soin demande à intervenir sur lui de manière assez mécanique afin de libérer son corps mental de ce qui, émanant de lui, se trouve accumulé de façon toxique en un certain nombre de points majeurs situés le long de ses parallèles. Cela favorisera un premier «désenclavement» des formes-pensées. Il vous faut donc masser de façon assez dynamique, dans le sens horaire, à l’aide du pouce - ou de l'index et du majeur de votre main active - les chakras secondaires qui suivent : ▪ À l’arrière de chaque talon. (Figure 1 - Repères 1) ▪ À l’arrière de chaque mollet, vers la mi-hauteur de ce166

lui-ci. (Repères 2) ▪ Au creux poplité de chaque genou. (Repères 3) ▪ Sur la face interne de chaque cuisse, vers sa mi-hauteur. (Repères 4) ▪ Aux plis de l’aine. (Repères 5) ▪ Aux crêtes iliaques. (Repères 6) ▪ Sous les dernières côtes flottantes. (Repères 7) ▪ À la mi-hauteur du thorax, de chaque côté du sternum. (Repères 8) ▪ Aux chakras secondaires des épaules. (Repères 9) Il est important de bien connaître chacun de ces points qui, au demeurant, sont sensibles au toucher et présentent une petite dépression au contact de la peau. Nota : Sur la figure 1 de ce soin ainsi que sur toutes les figures de cet ouvrage, les points mentionnés par un simple cercle blanc indiquent des zones situées sur la face opposée du membre ou du corps. b. Déposez un petit filet d’huile du chakra laryngé (Vishuddha) jusqu’au second (Swadhistana). Une fois cela fait, pratiquez à l'aide de deux doigts de votre main active un massage en petites lemniscates de ce cinquième chakra vers le second. Attention : Ce n'est pas un simple massage. Ayez en conscience le fait que vous faites descendre une force du haut vers le bas du corps. (Figure 2 - Repère 10) c. Toujours avec une extrême conscience, pratiquez en sens inverse les mêmes lemniscates afin de rejoindre le chakra laryngé. (Repère 11) d. Posez simultanément votre main active sur le deuxième chakra et votre main de soutien sur le troisième. Met167

tez-les en résonance quelques instants par la circulation solaire. (Figure 3 - Repères IA et 1S) e. Posez votre main de soutien sur le chakra cardiaque et, simultanément aussi, votre main active sur le troisième, Manipura. Pratiquez à nouveau la circulation solaire. (Repères 2A et 2S) f. Faites monter votre main de soutien jusqu’au chakra laryngé et votre main active jusqu'au chakra cardiaque. Pratiquez une nouvelle fois la circulation solaire entre eux. (Repères 3 A et 3 S) g. Laissez votre main de soutien posée sur le chakra laryngé et faites redescendre votre main active au niveau du deuxième. Pratiquez une dernière fois la circulation solaire. (Repères 4S et 4A) h. L’avant-dernière phase de ce soin est tout aussi importante bien qu'elle puisse paraître anodine... Vous placez le corps de votre patient «en sandwich» entre vos deux mains. Celles-ci vont se positionner sur les faces antérieure et postérieure de son troisième chakra, main active au-dessus. Pendant ce temps, respirez ostensiblement pour que votre patient entende votre respiration, lente et profonde. Demandez-lui alors de conformer quelques instants sa respiration à la vôtre. Faites tout cela avec beaucoup de délicatesse. C’est sans doute la seule fois où vous faites intervenir la volonté d'un patient durant un soin. (Figure 4) i. Placez-vous à la tête de votre patient et prenez doucement ses vertèbres cervicales dans le creux de vos mains. Insufflez ainsi Lumière et Amour... (Figure 5) Huiles suggérées : «Formes-pensées» ou H.E. de nard, de lavande officinale.

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10. L'auto-parasitage Les Égyptiens et les Esséniens connaissaient cette attitude mentale de l’être humain qui le pousse parfois à s’auto-intoxiquer à force d’entretenir des attitudes - pensées et comportements - de nature parasitaire. On parle ici de formes-pensées déstructurantes qui engendrent généralement des sortes d’idées fixes, lesquelles le font «tourner en rond» dans les mêmes problèmes d’ordre psychologique et qui attaquent finalement un organe, une zone ou une fonction. Les sentiments de culpabilité et de persécution, les attitudes répétitives de dépréciation personnelle, par exemple, sont souvent issus d’un phénomène d'auto-parasitage qui finit par nuire au fonctionnement de l’organisme. Le soin auto-parasitage peut s'appliquer en complément du soin formes-pensées lorsque le patient présente à l'évidence une caractéristique obsessionnelle dans ses pensées et ses comportements qui les rend nocifs à son propre égard. Ce soin, qu’il faudra inévitablement répéter sur plusieurs semaines touche les corps émotionnel et mental II devra idéalement être soutenu par une recherche permettant au patient de prendre conscience de l’élément déclencheur de son problème. a. Une bougie doit être impérativement allumée près de vous. Après avoir répandu un filet d'huile sur l'axe médian du corps de votre patient, vous vous placez à sa tête puis vous prenez délicatement sa nuque dans le creux de vos deux paumes qui forment ainsi une coupe. (Figure 1) b. Intériorisez-vous particulièrement et pratiquez la tech-

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nique du scanner29 afin de déterminer une ou des zones de blocage énergétique. Mémorisez bien ce que vous percevez et établissez des priorités dans les zones souffrantes. c. Placez-vous sur l’un des côtés de votre patient, glissez votre main de soutien sous sa nuque et posez l'autre sur la zone de blocage détectée. Procédez par ordre d’importance s’il y en a plusieurs mais n’allez pas au-delà de trois. (Figure 2 - Repères 1) d. Inspirez lentement par le nez et, en même temps, «aspirez» par votre main active la charge énergétique toxique de la zone sur laquelle elle est posée. Il est possible que vous ressentiez cette charge par une sensation de démangeaison dans votre paume. Lorsque vos poumons sont pleins, expirez par le nez tout en passant rapidement votre main ouverte au-dessus de la flamme de votre bougie. Recommencez aussitôt l’exercice de «l’aspiration» autant de fois que vous le penserez nécessaire. (Figure 2 - Repères 2 et 3) e. Placez votre main de soutien sous le corps de votre patient, au niveau de la ou des zones ainsi traitées. Simultanément votre main active se pose en avant du corps sur cette ou ces zones. Appelez intensément la Lumière... (Figure 3 - Repères 4) f. Réharmonisez le troisième chakra, Manipura, puis le quatrième, Anahata, par la méthode du parapluie. Mettez enfin en résonance, par la circulation solaire les chakras quatre et cinq. (Figure 4 - Repères 5, 6, 7)

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P. 118, « Le scanner de la conscience » du chap. « Les techniques de base ». 172

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11. Le recalage mécanique des corps subtils Il est assez fréquent que les corps subtils en viennent à se «décaler» par rapport à l'organisme physique. Un petit choc émotionnel, un mauvais réveil peuvent en être les causes. Le phénomène est alors anodin et tout à fait temporel. Il peut cependant persister si la cause en est plus profonde, par exemple un choc physique violent, un accouchement difficile ou une opération mal vécue. Les symptômes ressentis fréquemment sont ceux-ci : vertiges, nausées, sensation de «marcher à côté de son corps», réelle difficulté à être «présent» à l'état de veille et, éventuellement, des maux de tête. Les Esséniens et les anciens Égyptiens avaient mis au point une procédure simple et efficace pour remédier à ce décalage propre aux véhicules subtils qui s'écartent de leur support physique de quelques centimètres ou encore se mettent légèrement «de biais» par rapport à lui. a. Vous vous placez sur le côté du corps allongé de votre patient et vous entrez en contact, par palpation, avec son organisme éthérique. Ce contact s’établit au niveau des deuxième et cinquième chakras. Appliquez-vous à le ressentir très nettement. b. Aimantez ensuite son corps éthérique en le «soulevant» par ces deux points. Dégagez-le du corps physique sur une hauteur de dix à quinze centimètres. Le corps astral suivra dans le même mouvement mais ne vous en souciez pas. Ressentez bien l'être subtil qui monte sous vos mains... (Figure 1 - Repères 1) c. Une fois que l’organisme subtil est dégagé, faites-le un peu osciller deux ou trois fois d'avant en arrière, c'est-à-dire vers la gauche puis vers la droite du corps 174

physique. (Repères 2) d. Cessez progressivement votre mouvement d'oscillation et recentrez le corps éthérique le plus précisément possible au-dessus du physique. Faites-le ensuite redescendre très très lentement vers celui-ci en l'accompagnant de vos mains, toujours placées au niveau des deuxième et cinquième chakras. (Repères 3) e. À l'aide de votre main active, dessinez une série d'ellipses à l'horizontale, des pieds vers la tête. Ces mouvements se pratiquent assez rapidement dans l'espace de l'aura astrale. Il est conseillé de les répéter plusieurs fois. Ils vont agir comme un «lissage» stabilisant. (Figure 2 Repère 4) f. Terminez finalement ce soin par une harmonisation du troisième chakra au moyen de la méthode du parapluie. (Repère 5) Nota : Ce soin se pratique indifféremment sur le dos ou sur l’avant du corps.

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12. Le recalage « psychologique » des corps Il arrive que des personnes vivent pendant d’assez longues périodes avec leurs corps subtils décalés par rapport à leur corps physique. Ce sont souvent des chocs émotionnels et affectifs importants ou vécus comme tels qui créent cette pathologie. On peut parler aussi du refus d'une situation donnée et d'une fuite face à certains aspects de la réalité quotidienne. a. Ce soin se pratiquera de préférence sur l’avant du corps. Mettez en résonance les deuxième et troisième chakras avec la méthode de la circulation solaire. Faites la même chose avec les cinquième et sixième, puis avec le chakra de base - que l'on captera à distance pour des raisons évidentes - et le coronal. Ne vous souciez pas, pour cela, de la polarité de vos mains. (Repères 1, 2 et 3) b. Avec la méthode du parapluie, réharmonisez le chakra cardiaque. En fin de réharmonisation, maintenez votre main à plat sur ce chakra. Les paupières fermées, visualisez longuement des cercles concentriques se déployant lentement à partir d'un point sur une surface liquide. (Repères 4 et 5) c. Reprendre ensuite, phase par phase, tout le soin du recalage mécanique.

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13. Les mémoires coccygiennes Le coccyx est très certainement l’un des endroits du corps les plus difficiles à traiter, non seulement en raison de son emplacement anatomique mais aussi en raison de ce qu’il «contient» sur le plan vibratoire. Il s’agit en effet d’une région où se concentrent de nombreuses mémoires cellulaires dont les incidences peuvent être d'ordre pulsionnel, émotionnel, affectif et spirituel. Derrière et sous lui, le thérapeute est en prise directe avec la force de la kundalini, un redoutable réservoir d’énergie lovée sur elle-même. 178

Toucher au coccyx est donc très loin d'être anodin. Le thérapeute n'interviendra donc sur cette zone qu’avec d’infinies précautions et en accord avec son patient. L'intervention se justifie lorsque celui-ci se sent bloqué dans son avance intérieure, face à des peurs, à des symptômes mobiles, difficilement analysables ainsi que, souvent, face à des réflexes comportementaux pénibles à vivre pour lui. Les thérapeutes esséniens et égyptiens soignaient par ailleurs la région coccygienne pour susciter des visions éclairantes ou des rêves à caractère libérateur lorsque la personne à soigner avait la sensation de stagner dans sa vie. Ce soin est absolument à éviter chez des personnes qui se refusent à une remise en cause de leur façon de vivre. a. Avec tout le respect voulu, vous placez le pouce de votre main active à la base du coccyx de votre patient. Une fois que vous sentez bien cette base, vous déplacez légèrement votre pouce vers sa gauche, là où vous percevez un léger renfoncement. Massez très doucement ce point par de petits mouvements effectués dans le sens horaire. Pendant ce temps, les autres doigts de votre main active prennent appui sur la région sacrée. Quant à votre main de soutien, vous la placez à l'horizontale, sur la région lombaire. (Figure 1) Faites la même chose à la base droite du coccyx et enfin à son extrémité centrale. La pression de votre pouce sur ces trois points devra être modérée et tenir compte de l’éventuelle douleur ressentie par votre patient. b. À partir de la base stricte du coccyx, le pouce de votre main active va alors très lentement remonter en direction 179

du sacrum, en maintenant sa pression, tandis que votre main de soutien va se positionner à la verticale afin de remonter, au même rythme, le long de l’axe dorsal. (Figure 2) c. Arrivée au sacrum, votre main active se posera à plat sur celui-ci. Faites-la ensuite remonter très doucement Taxe dorsal, juste en dessous de votre main de soutien qui, elle, l’entraînera lentement dans son mouvement jusqu’au chakra cardiaque. (Figure 3) d. Vous achevez ce soin en mettant en résonance, selon la méthode habituelle de la circulation solaire, les second et quatrième chakras. Huiles suggérées : «Chakra 7» «Chakra 1 « «Révélateur» H.E. de pruche, de nard, de myrrhe. « Osez rêver l’univers qui vous habite secrètement, osez le projeter en dehors de vous pour en faire un monde car, en vérité, c'est la qualité de votre regard qui crée. Votre regard a des mains dans la conscience de l’Éternel ». (24)

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Les techniques de soin spécifiques

Comme leur nom l'indique, les techniques de soin spécifiques ont été conçues par les anciens thérapeutes afin de traiter des troubles bien déterminés qui affectent des organes ou des systèmes. Bien évidemment, un certain nombre de pathologies identifiées et analysées par la médecine moderne n’étaient pas connues comme telles il y a quelques millénaires. Ainsi, par exemple, on ne pouvait pas parler de diabète, d’hypertension artérielle ou de problèmes thyroïdiens. Ce n’est pas pour autant que les symptômes se rapportant à ces dysfonctionnements n'étaient pas connus et ne faisaient pas l’objet de recherches sur le plan du fonctionnement subtil de l’être. Les pages qui suivent vous présentent donc un certain nombre de protocoles qui étaient mis en œuvre par les thérapeutes en fonction de l'origine énergétique de certains des troubles les plus courants qu’ils constataient et auxquels notre époque a donné des noms scientifiques. La liste de ces soins n'est nullement exhaustive ; elle est susceptible de se développer encore à la mesure des découvertes que nous serons amenés à faire dans la Mémoire akashique au fil des années. 182

1. Les colopathies et dysfonctionnements intestinaux (1) Cette pratique qui traite plus particulièrement les problèmes chroniques est destinée à soigner globalement les troubles intestinaux sans distinction de «nature». Il s’agit donc d'une technique de régulation de l’ensemble de la fonction intestinale. Que l’on ne s’imagine cependant pas qu'elle «masque» simplement un trouble. Elle touche ce que les Anciens appelaient «l’intelligence intestinale de l’être» en tentant de rétablir l’équilibre des échanges énergétiques qui jouent un rôle dans le mécanisme d’excrétion. La notion d’intelligence de l’organisme» était constamment présente chez les Esséniens et les Égyptiens. Par ce concept, ceux-ci faisaient allusion à un fonctionnement du corps pouvant complètement échapper à notre analyse mentale, quel que soit le niveau d’affinement de celle-ci. C'est l'aspect divin de l'être et son principe d'autorégulation, voire d'auto-restauration, qui était interpellé par l'entremise amplificatrice du thérapeute. a. Votre patient est sur le dos. Après avoir créé un champ opératoire sur son abdomen, pratiquez-y deux grandes incisions éthériques. Ces incisions doivent suivre les trajets des grands nadis qui se croisent sur celui-ci, telles des bretelles, en dessinant un X dont le centre coïncide à peu près avec l’ombilic et les extrémités avec les dernières côtes flottantes et les crêtes iliaques30 (Repère 1) b. Une fois ces deux grandes ouvertures éthériques créées selon la méthode décrite précédemment31, «ouvrez» déli-

30

Voir la carte des nadis p 49.

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P. 109, « L’incision éthérique » au chap. « Les techniques de base ». 183

catement avec votre main active l’abdomen éthérique de votre patient en relevant les quatre parties que vous venez ainsi de délimiter au moyen de petits mouvements semblables à ceux que Ton fait en pelant une orange. Il vous faut évidemment bien sentir et saisir la matière éthérique entre vos doigts. (Repères 2) c. L'abdomen éthérique de votre patient est donc pleinement «ouvert». À l'aide de la méthode des trois doigts réunis et en exécutant le mouvement du pinceau vous allez, très en conscience, badigeonner de Lumière toute son ouverture. Pour cela, vous allez y tracer avec l'extrémité de vos doigts, des arcs de cercle de droite à gauche et de gauche à droite. Appesantissez-vous essentiellement sur la moitié supérieure de l'ouverture. (Repère 3) d. Intériorisez-vous davantage encore et dégagez votre main astrale de votre main physique afin de la laisser pénétrer très doucement dans la masse globale des intestins32. Insufflez-y la Lumière et l’Amour. (Repère 4) e. Replacez très soigneusement les quatre parties de la grande ouverture éthérique que vous avez créée et lissez bien les lèvres de la plaie une fois celle-ci refermée. (Repère 5) f. Ré-harmonisez les troisième et cinquième chakras puis mettez-les en résonnance par la circulation solaire. (Repères 6, 7 et 8) g) Prenez dans vos mains la plante des pieds de votre patient et transmettez-lui ainsi toute la force d'ancrage possible. (Repère 9) Huiles suggérées : «Équilibre émotionner, «Lâcher-prise», «Chakra 1 «, H.E. de pruche, lavande officinale. « On s’imagine que l’âme se situe sur les hauteurs de 32

Voir p. 116, « Le détachement du bras astral ». 184

l’être, mais (...) c'est toujours au plus profond de ses vallées, voire dans ses grottes qu'il faut la chercher. » (25)

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2. Dysfonctionnements intestinaux (2) Ce soin est plus particulièrement destiné à traiter les problèmes intestinaux passagers comme les irritations, les diarrhées, les colites, etc... a. Commencez par créer un champ opératoire de façon classique sur l’ensemble de l’abdomen (Figure 1, Repère 1) b. Incisez éthériquement l’abdomen en suivant les diagonales qui se croisent en forme de bretelles puis, en saisissant la matière éthérique, relevez vers l'extérieur chaque triangle ainsi créé afin de générer une grande ouverture subtile sur toute la masse intestinale comme pour le soin colopathies. (Repères 2) c. Après vous être intériorisé en conséquence, glissez votre main astrale active décorporée au sein de l’ouverture ainsi pratiquée. Si vous le pouvez, agissez de la même façon en y joignant votre autre main. (Repère 3) Viennent ensuite deux phases : ▪ Visualisez intérieurement un soleil au centre de votre chakra cardiaque et sentez-le rayonner jusqu’à ce qu’il vous enveloppe, vous et votre patient. Demandez la guérison... puis laissez doucement se rétrécir le rayonnement solaire de votre chakra cardiaque. ▪ Centrez-vous sur votre chakra laryngé. Percevez-le en train d'émettre un rayonnement d’un bleu intense qui se transmet à votre - ou vos - bras et main(s). Sentez cette onde bleue se répandre à travers l'abdomen de votre patient et renouvelez votre demande de guérison. (Repère 3) d. Dégagez votre main ou vos mains subtiles de l’abdomen de votre patient et refermez et lissez la plaie éthérique qui 186

a été créée. (Repère 4) e. Réharmonisez de façon classique le troisième chakra. (Figure 2 - Repère 5) f. Rendez-vous aux pieds de votre patient, saisissez ses plantes de pied dans vos mains et insufflez-leur l’Énergie de guérison. (Repère 6) g. Mettez en résonance par la circulation solaire les quatrième et cinquième chakras. (Repère 7) Huiles suggérées : «Équilibre émotionnel» *Lâcher-prise», «Chakra 1 «, H.E. de basilic exotique, pruche, lavande officinale.

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3. Les problèmes de gorge récurrents Ce soin, dont l’appellation parle d’elle-même, vise à travailler localement - dans un but de désinfection - et à renforcer les défenses immunitaires. a. Après avoir pratiqué une incision éthérique de chaque côté de la gorge - d’un point situé à environ trois centimètres de la base de l’oreille jusqu’au cartilage de la glotte (Pomme d’Adam) - vous créez deux ouvertures éthériques similaires. (Repères 1) b. À l’aide de la méthode traditionnelle des trois doigts 189

vous y insufflez l’Énergie de guérison par de petits mouvements de haut en bas et de bas en haut. Refermez ensuite les deux plaies éthériques et lissez. (Repère 2) Vous pratiquez cette intervention des deux côtés de la gorge même si un seul côté est affecté. c. Créez un champ opératoire 33 sur la zone englobant la rate et le pancréas. Vous y faites ensuite une grande incision éthérique et, après une profonde intériorisation, vous pratiquez la méthode du détachement de la main astrale (active) par l’ouverture que vous venez de créer. Diffusez amplement l’Énergie de guérison... (Repères 3 et 4) d. Tandis que votre bras astral demeure en contact avec la rate et le pancréas subtils de votre patient, posez votre main de soutien dans l’éthérique de son chakra laryngé puis laissez-la doucement entrer en contact avec la peau. (Repère 5) e. Faites circuler l’Énergie du soin de votre cœur vers votre main active puis de cette zone vers la gorge de votre patient - là où est votre main de soutien - puis renvoyez cette Énergie vers votre cœur. L'Onde du soin doit aussi circuler librement en boucle, aussi longtemps que vous en ressentirez la nécessité. Vous remarquerez que cette circulation peut s’avérer «antihoraire» et n’est donc pas forcément celle de la circulation solaire en fonction de laquelle de vos mains est active ou de soutien. Notre exemple tient compte ici de la main droite comme étant active. (Repères 6) f. Dégagez lentement vos mains des zones traitées et refermez soigneusement la grande plaie éthérique de la rate 33

Voir p. 108, « Le champ opératoire » du Chap. « Les techniques de base ». 190

et du pancréas. Lissez-la. (Repère 7) g. Harmonisez le chakra de la gorge par la méthode du parapluie puis mettez en résonnance ce chakra avec le sixième, selon la circulation solaire. (Repères 8 et 9) Idéalement, une recherche des causes mentales ou émotionnelles de cette fragilité de la gorge devra être entreprise. (Formes-pensées, cristallisations mentales, peurs, colères...). Un travail avec les archétypes sera souhaitable34. Nota : Ce soin qui peut être utilisé par exemple pour des angines à répétition peut également s'avérer efficace pour de simples enrouements chroniques. Huiles suggérées : «Expression», «Joie», H.E. de pruche, rose de Damas, lavande officinale.

34

Voir p. 282, « Le soin des archétypes » au chap. « Les pratiques avancées ». 191

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4. La thérapie du chakra laryngé Nous nous trouvons régulièrement face à des personnes qui souffrent de blocages énergétiques au niveau de la gorge. La principale source de leur souffrance vient souvent de ne pas réussir à exprimer ce qu'elles vivent au-dedans d'ellesmêmes. La thérapie qui suit est d’origine exclusivement essénienne. Les Esséniens se sont attachés à la mettre au point car l’art de l’expression orale, celui de la «voix de lait» leur tenait particulièrement à cœur par son côté libérateur et équilibrant pour l’être. Cette méthode de soin est particulièrement puissante. Elle est également assez complexe et demande en conséquence une bonne fluidité dans sa maîtrise. Elle est, par ailleurs, remarquable par la douceur qu’elle implique. Il n’est pas rare qu’elle provoque les larmes du patient. Votre patient est allongé sur le dos et vous vous tenez sur son côté droit. Pour ce soin, vous ne tiendrez pas compte de votre main active ni de votre main de soutien. Seules les notions de droite et gauche importent. Avant de débuter le protocole du soin proprement dit, vous aurez déposé un peu d'huile essentielle de conifère - idéalement de pruche - sur le chakra secondaire de son poignet droit, sur celui de son épaule droite et enfin sur celui de sa gorge. a. À l'aide de votre main gauche, soutenez le bras droit de votre patient ; pendant ce temps, massez délicatement le chakra secondaire de son poignet avec le plat de vos doigts. Cet effleurement de la région du pouls, dans le sens horaire, peut déclencher une émotion à lui seul. (Figure 1) b. Tandis que votre main gauche demeure en place, vous allez positionner les doigts de votre main droite à 193

l’extrémité de ceux de votre patient et, ce faisant, y insuffler toute l'Onde de Lumière dont vous êtes capable. Cette Onde va remonter le long du bras. Vous la laissez agir puis vous l’accompagnez en faisant glisser très doucement votre main à plat le long du bras de votre patient jusqu’à ce que l’extrémité de vos doigts atteigne le chakra secondaire de son coude. Vous y faites une pause, la main toujours à plat. Il s’agit d’inverser le flot habituel du bras qui tend à se décharger. (Figure 2) c. Glissez votre main gauche sous l'épaule droite de votre patient. À l’aide d’un ou deux doigts de votre main droite, massez par de petits mouvements dans le sens horaire le chakra secondaire de son épaule droite. (Figure 3) d. Glissez maintenant votre main gauche sous la nuque de votre patient. Placez simultanément votre main droite presque horizontalement afin qu’elle suive le circuit énergétique qui unit le chakra secondaire de l’épaule au chakra laryngé. Insufflez bien sûr l’Onde de soin quelques instants. Pratiquez éventuellement la méthode de la circulation solaire. (Figure 4) e. Votre main gauche toujours en place sous la nuque, placez les trois doigts réunis de votre main droite, dans leur zone de contact énergétique, au-dessus du chakra laryngé. Pratiquez ensuite très exactement les gestes suivants : Effectuez un mouvement de «dévissage» sur le «pistil» du chakra à l'aide de l'extrémité de vos doigts, autrement dit dans le sens antihoraire. Tout en accomplissant ces gestes, faites faire à votre main de lents mouvements dans le sens horaire tout autour de la zone globale du chakra. Vous accomplissez donc deux mouvements inverses en même temps. Apprenez à bien maîtriser cela car cette technique est capitale. On la nommera «la méthode du tournevis». (Figures 5 et 5 bis) 194

f. Harmonisez enfin ce chakra laryngé par la méthode du parapluie. (Figure 6 - Repère 1) g. Sur les côtés droit et gauche du corps, massez doucement en sens horaire les trois points signalés sur le schéma35. (Figure 6 - Repères 2. 3 et 4) h. Harmonisez le troisième chakra au moyen de la méthode du parapluie. (Figure 6 - Repère 5) i. Vous terminez ensuite ce soin en plaçant traditionnellement vos mains de façon à ce qu'elles forment un T sur la région du chakra laryngé36. Huiles suggérées : «Expression «, «Équilibre émotionnel», H.E. de pruche, de petit grain bigarade.

« Si le Divin est notre origine... Il est également notre résultante commune. Nous le nourrissons. » (26)

35

Voir la carte des nadis p. 49.

36

Voir p. 134, « Le ruisseau » du Chap. « Les techniques de base ». 195

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5. La régulation de la thyroïde Ce soin a été conçu pour traiter à la fois l’hypo et l'hyperthyroïdie. Comme tous les soins d’origine esséno-égyptienne, il n’est pas destiné à «combattre» quelque chose mais à rétablir un équilibre par des voies que notre entendement ne peut cerner à lui seul. ▪ L’hypothyroïdie se traduit souvent par : un ralentissement du métabolisme général, de la fatigue, de la frilosité, des troubles de la mémoire, une prise de poids, des difficultés de concentration et une tendance à la constipation. ▪ L'hyperthyroïdie se manifeste essentiellement par : un amaigrissement fréquent, des diarrhées, des troubles du sommeil, de l'humeur et de la thermophobie. Pour bien pratiquer ce soin il va de soi que le thérapeute doit savoir situer correctement la thyroïde, ne pas ignorer à quoi elle ressemble avec ses deux lobes, ni son rapport subtil avec le chakra laryngé, Vishuddha, et le corps mental 37. a. Vous commencez par harmoniser le chakra cardiaque par la méthode du parapluie. (Figure 1 - Repère 1) b. Placez ensuite les trois doigts émissifs de votre main active dans leur espace de rayonnement au-dessus du chakra frontal et utilisez la méthode du compte-gouttes pour l’offrir à celui-ci. (Repère 2) c. Agissez de la même façon, avec la même méthode, au niveau du lobe droit de la thyroïde de votre patient puis de son lobe gauche. (Repère 3) d. Posez votre main à plat sur son chakra laryngé et apVoir le « Tableau des correspondances des chakras et des glandes endocrines » en p. 45 . 37

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pelez une lumière verte à se déposer au cœur de celui-ci dans vos expirations. (Repère 4) e. Avec vos trois doigts réunis et l’ensemble de votre main, pratiquez la méthode du tournevis 38 sur chaque lobe de la thyroïde. (Figure 2 - Repère 5) f. Harmonisez enfin classiquement le chakra laryngé puis mettez-le en résonnance avec le septième chakra, selon la technique de la circulation solaire. (Repères 6 et 7) Huiles suggérées : «Expression», H.E. de rose de Damas, de pruche.

38

P. 193, « La thérapie du chakra laryngé ». 200

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6. Le diabète Le diabète est causé par deux raisons essentielles : ▪ L'incapacité partielle ou totale du pancréas à synthétiser l’insuline. ▪ L’inaptitude des cellules à se servir de l'insuline pour absorber le glucose. Mal absorbé par les cellules, le glucose se concentre dans le sang et peut provoquer l'hyperglycémie, autrement dit une augmentation de la concentration du glucose dans le sang. Il existe deux sortes de diabète : ▪ Le diabète de type 1. Il représente environ 10% des cas. On le nomme aussi diabète juvénile. Le pancréas ne produit plus ou pas suffisamment d'insuline, sous l'action possible d’un virus mais plus souvent en raison d'un schéma émotionnel. 202

▪ Le diabète de type 2. Environ 90% des cas. Ce diabète apparaît lorsque l'organisme devient résistant à l'insuline, c'est-à-dire ne répond plus à la fonction de l'insuline qui est d'absorber le glucose. Il faut comprendre que c'est l’insuline qui régule le taux de glycémie dans le sang. Si on ne connaissait pas le diabète en tant que tel il y a plusieurs millénaires, on en subissait toutefois les désagréments et les dangers. Le soin qui suit a pour effet d'aider principalement en cas de diabète de type 1. On peut toutefois l’utiliser aussi pour le diabète de type 2, surtout si celui-ci a manifestement des racines d'origine émotionnelle. 1. Commencez par harmoniser le troisième chakra de votre patient par la méthode classique du parapluie. (Figure 1 - Repère 1) 2. Pratiquez au moins trois fois de suite le mouvement «antistress»39 qui consiste à exécuter avec le pouce de la main active un arc de cercle entre le sous-chakra de la dernière côte flottante gauche et le point situé au-dessus du sein gauche. (Repère 2) 3. Régulez à nouveau le troisième chakra de la même façon que précédemment. (Repère 3) 4. Pratiquez maintenant, au choix, soit l'extraction éthérique du pancréas40, soit sa pénétration par le prolongement de la main astrale 41. Dans ces deux cas, il est très important de bien ressentir dans la main la masse éner-

39

Voir l’illustration du Par. « États de choc », p. 153.

40

Voir p. 114, « L’extraction éthérique ».

41

Voir p. 116, « Le détachement du bras astral ». 203

gétique de l'organe. (Figure 2 - Repère 4) 5. Vient ensuite une phase cruciale décomposable en deux temps : a. Une fois que le contact est bien établi avec le pancréas, pratiquez sur lui la méthode de la circulation solaire mais en inversant son sens. Insufflez à ce mouvement un élan dynamique. b. Dès que cette première boucle est accomplie, pratiquez à nouveau le même mouvement circulatoire mais avec un souffle intérieur apaisant. (Repère 5) Reprenez ensuite la phase a) puis la phase b) décrites ci-dessus en les répétant autant de fois que vous les sentirez nécessaires. Le pancréas recevra donc, en alternance, un influx tonifiant et un souffle adoucissant. Bien comprendre et exécuter la double intention dont on charge ici la «circulation solaire inversée» est capital. C’est le cœur de cette pratique. 6. Terminez enfin votre soin par la méthode du parapluie appliquée au chakra du cœur. (Repère 6) Laissez un temps de pause à votre patient et couvrez-le bien car ce soin peut le «secouer» un peu. Huiles suggérées : «Équilibre émotionnel», «Sérénité», H.E. de rose de Damas, lavande officinale, camomille, petit grain bigarade.

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7. L'hypertension artérielle L'hypertension artérielle se définit comme étant la conséquence d'une trop forte pression du sang sur la paroi des artères. Ce n'est pas une maladie au sens strict du terme mais un important facteur de risques d'altération de la santé. Elle peut en effet générer une insuffisance cardiaque (fatigue du muscle), des infarctus, des ACV, de l'artériosclérose (fragilisation des artères), de l'insuffisance rénale et des lésions de la rétine en raison de la fragilité des vaisseaux sanguins. Ses principales causes sont : le vieillissement, le stress, l'hérédité, le sédentarisme, le tabagisme, l'alcoolisme, l'obésité et l'abus de sel. Voici comment les Esséniens et les Égyptiens, qui en connaissaient les symptômes bien que dans des proportions moindres que les nôtres, abordaient le problème : a. Vous commencez par poser votre main active sur le chakra secondaire de l'épaule droite de votre patient et votre main de soutien sur celui de sa dernière côte flottante droite. Mettez en résonnance ces deux points au moyen de la circulation solaire. (Figure 1 - Repère 1) b. Faites la même chose sur le côté gauche de son corps. (Repère 2) c. Posez maintenant votre main de soutien sur le point de la crête iliaque droite et votre main active sur le point de la dernière côté flottante gauche. Vous créez ainsi une diagonale. Là également la technique de la circulation solaire s'impose. (Repère 3) d. Répétez la même façon de faire en posant cette fois votre main de soutien sur la crête iliaque gauche et l'active sur le point de la dernière côte flottante droite. Une deuxième 206

diagonale est ainsi créée énergétiquement sur l'abdomen. (Repère 4) e. Mettez maintenant en résonance - toujours par la même méthode - le point de la crête iliaque droite (main de soutien) avec celui de l'épaule droite (main active). Analogiquement, mettez en résonance les mêmes points sur le côté gauche du corps de votre patient. (Repères 5 et 6) f. Faites la même mise en résonance en plaçant votre main de soutien à la plante du pied droit et votre main active sur le second chakra. Répétez cela du côté gauche. (Repères 7 et 8) g. Faites une dernière mise en résonance entre les troisième et quatrième chakras, votre main active étant alors sur le quatrième, celui du cœur. (Repère 9) h. Placez enfin votre main de soutien sous la nuque de votre patient et, simultanément, à l'aide de la méthode du parapluie, harmonisez de votre main active son chakra cardiaque. (Figure 2 - Repères 10) Remarque : Afin de ne pas vous déplacer trop souvent autour de votre patient, les phases décrites dans e et f, peuvent être pratiquées à la suite l’une de l’autre sur un côté avant de passer à l’autre côté. Il sera ainsi plus aisé de tenir compte de la «polarité» de chaque main car il ne faut jamais croiser celles-ci dans ce soin ou dans tout autre. Huiles suggérées : «Quiétude» «Cœur», H.E. de rose de Damas, de lavande officinale. « L'effort et l'obstacle sont souvent si étroitement liés qu'il arrive qu'on puisse parfois les croire nés l'un pour l'autre, l'un et l'autre père et mère de ce qui fait avancer. » (27)

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8. L'insuffisance rénale chronique Elle consiste en une diminution progressive importante et définitive de la filtration du sang par le rein. Le corps garde alors des déchets telle, par exemple, l'urée. Cette insuffisance est induite par des pathologies comme le diabète et l'hypertension qui détruisent progressivement les différentes structures rénales. Son dernier stade nécessite de nos jours la dialyse ou la transplantation. a. Vous allez commencer par mettre en résonance énergétique les deuxième et cinquième chakras de votre patient. Peu importe sur lequel des deux se posera votre main active. (Figure 1 - Repère 1) b. Placez-vous ensuite à mi-hauteur de ses mollets et massez-lui lentement mais fermement avec vos pouces, simultanément et dans le sens horaire, les chakras secondaires et les deux crêtes iliaques. Sans relâcher la pression, faites descendre vos deux pouces de ces points vers les plantes des pieds en suivant le trajet du nadis majeur des jambes. (Repères 2 et 3) Nota : Si vous éprouvez de la difficulté à travailler simultanément sur les côtés droit et gauche, pratiquez les phases décrites dans b) sur un côté puis sur Vautre. c. Prenez le pied droit de votre patient dans votre main active et posez votre main de soutien sur son deuxième chakra. Insufflez intérieurement l'Onde du soin du pied vers le chakra. Faites la même chose à partir du pied gauche. (Repères 4 et 5) d. Sur la face antérieure mais légèrement sur le côté droit de l'abdomen de votre patient vous allez créer une incision éthérique puis ouvrir une «plaie» dans les tissus subtils, selon la méthode décrite dans ces pages. 209

Intériorisez-vous ensuite tout particulièrement afin de détacher votre main astrale et de la faire se glisser par l'ouverture pratiquée et à travers la masse intestinale, jusqu'au rein droit afin qu'elle l'enveloppe. Diffusez alors la plus belle onde d'Amour durant tout le temps qui vous semblera nécessaire. Retirez doucement votre main subtile puis refermez avec précaution la plaie éthérique. Traitez de la même façon le rein gauche. (Figure 2 - Repères 6) e. Vos mains posées sur la face latérale et antérieure de chaque rein, mettez ceux-ci, l'un après l'autre, en résonnance avec le second chakra par la circulation solaire. (Repères 7) f. Terminez idéalement par un soin archétypal selon la méthode décrite en fin d'ouvrage. Ce soin aura été déterminé en début de séance lors d'une discussion avec votre patient. Nota : Les patients soufflant de cette pathologie font souvent preuve de naïveté, sont émotifs et ont des difficultés à utiliser le discernement. On pourra donc souvent se rapporter à la ligne 13 du tableau mais exceptionnellement on tracera le M hébraïque sur le corps physique au sixième chakra et les lignes parallèles quatre fois dans l'aura émotionnelle du même chakra. Huiles suggérées : «Révélation» «Reins» «Chakra 6» H.E. de lavande officinale, nard, oliban.

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9. L'apnée du sommeil a. Vous commencerez par inciser éthériquement, sur toute sa longueur, le diaphragme de votre patient afin d'y créer, selon la méthode apprise, une ouverture subtile. (Figure 1 - Repère 1) b. Détachez ensuite votre main active astrale et introduisez-la doucement dans la partie droite du diaphragme. Faites la même chose du côté gauche. Avec compassion, insufflez Lumière et détente. (Repères 2 et 3) c. Après avoir refermé l'incision éthérique du diaphragme, vous en créez maintenant une autre, verticalement, de l'épigastre au nombril. Glissez-y donc, verticalement, et avec la même attitude aimante, votre main active astrale en tenant compte de la forme en coupole du diaphragme. Refermez ensuite la plaie éthérique et lissez-la. (Figure 2 Repères 4 et 5) d. Harmonisez les troisième puis cinquième chakras par la méthode du parapluie et mettez-les ensuite en résonance au moyen de la circulation solaire. (Repères 6, 7 et 8) e. À l'aide des doigts classiquement réunis de votre main active insuffler l'Onde du soin sur les points situés de chaque côté des narines, légèrement vers le bas de celles-ci. (Figure 3 - Repères 9 et 10) f. Faites la même chose au niveau du point qui se situe au centre de la base du nez. (Repère 11) g. Mettez en résonance par la circulation solaire les nadis qui se croisent à la façon de deux bretelles sur la cage thoracique. (Repères 12 et 13) h. Terminez votre soin par une harmonisation classique du chakra cardiaque de votre patient. (Repère 14) 212

Huiles suggérées : «Lâcher-prise», H.E. de lavande officinale, de rose de Damas, pruche, myrrhe.

« Lorsque les yeux sont le prolongement de l'âme... ils recueillent le miel de ce sur quoi ils se posent. » (28) « Chaque âme renferme un mystère que l'on ne peut percer au-delà d'un certain point. Il faut accepter qu'il y ait des portes qui ne s'entrouvrent d'ellesmêmes qu'en un temps voulu, en se riant de nos désirs et de nos impatiences. Il y a ce dont nous avons envie et ce dont nous avons besoin et seul un abandon de nos résistances de combattant nous permet d'en voir la nuance et de l'accepter. » (29)

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10. L'asthme Il existe trois types d'asthme, l'asthme chronique, l'asthme à l'effort et l'asthme d'allergie. Ce soin sera plus adapté à traiter l'asthme chronique et l'asthme à l'effort. Dans ces deux cas, on pourra bien sûr le mettre en application de façon ponctuelle mais il sera toutefois souhaitable de le mettre en pratique sur une base régulière durant plusieurs mois afin de faire un travail de fond sur l'organisme. Quant à l'asthme d'allergie, les Esséniens et les Égyptiens l'ignoraient pratiquement. Cela peut s'expliquer par leur mode de vie radicalement différent du nôtre qui faisait qu'en dehors du contact avec des pollens, leurs organismes étaient peu exposés à des substances ou à des aliments allergisants. Si elle n'est pas conçue pour soigner le fond, très complexe, de l'asthme d'allergie cette méthode pourra néanmoins être d'une aide non négligeable. a. À l'aide de la méthode des trois doigts unis, vous commencez par insuffler l'Onde lumineuse du soin au centre du chakra frontal puis, très précisément, à chacun des points situés à la base des deux narines. (Figure 1 - Repères 1,2 et 3) b. Placez votre main de soutien sous la nuque de votre patient et, simultanément, pratiquez la réharmonisation de son troisième chakra par la méthode classique du parapluie. (Figure 2 - Repères 4 et 5) c. Massez dans le sens antihoraire les chakras secondaires des deux épaules. (Repères 6 et 7) d. Pratiquez ensuite une incision éthérique, allant du chakra laryngé à l'épigastre. Une fois l'ouverture réalisée, utilisez à nouveau vos trois doigts unis afin d'insuffler un rayon lumineux dans la plaie subtile. À l'aide de cette 216

Onde de soin vous dessinez une série de petites lemniscates, très lentement du haut vers le bas. Répétez ces mouvements en lemniscates autant de fois que vous en sentez le besoin. (Figure 3 - Repère 8) e. Avec beaucoup de douceur et au maximum de votre intériorisation, vous glissez votre main active dans son prolongement astral à l'intérieur de l'ouverture précédemment faite. Elle ira insuffler l'Onde du soin au sommet des bronches droites, puis gauches. N'oubliez surtout pas de refermer ensuite la plaie éthérique. N'omettez pas de la lisser enfin. (Figure 4 - Repères 9 et 10) f. Massez dans le sens horaire, le sous-chakra de chaque côte flottante. (Repères 11 et 12) g. Réharmonisez enfin le chakra cardiaque. (Repère 13) h. Idéalement, il vous faudrait envisager un travail avec les archétypes tel qu'indiqué en fin d'ouvrage. Nous suggérons ici, pour la plupart des cas, de vous rapporter à la ligne 5 du tableau. Tracez sur le corps au chakra 5, trois fois le correspondant hébraïque de la lettre E, puis dans l'éthérique, au même niveau cinq fois le triangle. Ensuite, à la ligne 6 : Tracez trois fois sur le corps le Vau hébraïque au chakra 6 puis, dans l'éthérique du chakra 6, six fois les lignes parallèles. Huiles suggérées : «Lucidité», «Chakra 6» «Expression» H.E. de pruche, rose de Damas.

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11. Les rhumatismes articulaires Ce soin peut bien sûr être appliqué sur toute articulation souffrant de rhumatismes mais nous avons choisi de l'illustrer par un exemple au niveau du genou. a. Commencez le traitement par un équilibrage du second chakra selon la méthode du parapluie. (Figure 1 - Repère 1) b. Mettez ensuite en place un champ opératoire sur la zone affectée par le rhumatisme. (Repère 2) 220

c. Une fois cela fait, intériorisez-vous profondément et laissez votre main active astrale pénétrer l'articulation douloureuse (sans toutefois l'avoir incisée éthériquement au préalable). Dès que votre main a pénétré subtilement cette articulation, diffusez-y une onde lumineuse que vous colorerez intérieurement de blanc, puis de vert, puis de mauve, puis encore de blanc, de vert, de mauve, etc... Respectez bien l'ordre de ces couleurs, ressentez bien chacune de leurs phases. Leurs cycles doivent être lents et nettement perçus «du dedans». Dégagez ensuite avec précaution votre main astrale. (Repère 3) d. Simultanément, placez maintenant votre main de soutien (S) à plat sur la zone traitée et votre main active (A) sur le second chakra. Aspirez alors intérieurement les scories éthériques accumulées dans la zone souffrante par votre main de soutien, faites-les monter par votre bras, transiter par votre chakra cardiaque, redescendre sous la forme d'une lumière blanche par votre bras actif jusqu'au deuxième chakra. Celui-ci achèvera le «recyclage énergétique» des scories déjà entrepris par votre chakra cardiaque puis renverra, pour fermer la boucle, l'Onde du soin par le nadis de la jambe à la zone traitée, toujours en contact avec votre main de soutien. Répétez cette boucle très fluidement, aussi longtemps que vous le pensez nécessaire. Dans le cas de notre exemple, son mouvement est, en fait, inverse à celui de la circulation solaire. (Figure 2 - Repères 4 et 5) Nota : Dans cette phase d la main de soutien peut aussi, si elle en est capable, pénétrer la zone souffrante plutôt que d’y être simplement posée. Huiles suggérées : «Révélateur», «Lâcher-prise», H.E. de pruche.

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12. Les foulures, entorses et élongations a. Avant tout, il convient de masser doucement dans le sens antihoraire tous les points énergétiques qui se situent en amont et en aval de la zone blessée. Pour notre exemple nous avons choisi l'articulation du coude. (Figure 1 - Repères 1) 223

b. Selon l'importance de la zone souffrante, pratiquez ensuite trois ou quatre incisions éthériques au-dessus de la zone blessée afin d'avoir accès à un grand nombre de micro-nadis. Dès qu'une ouverture éthérique est créée, insufflez-y l'Onde de soin puis refermez-la soigneusement avant de passer à l'ouverture suivante. (Repères 2 et 3) c. Placez maintenant votre main active à plat sur la zone globale qui a été incisée, les doigts dirigés vers l'articulation souffrante. Simultanément, glissez votre main de soutien sous cette dernière, de façon perpendiculaire à votre main active. (Dans le cas de notre exemple, le thérapeute se positionne vers la tête de son patient). (Figure 2 Repères 4) d. Tout en maintenant cette position, agissez de cette façon : Intériorisez-vous particulièrement, appelez la Lumière en vous et commencez à mettre en mouvement la méthode de la circulation solaire en partant de votre cœur. L'Onde sera retransmise à votre main de soutien qui la transmettra à votre main active à travers la zone blessée et ainsi de suite. À chacune de vos inspirations lentes, vous tentez de visualiser une lumière vert clair, tandis qu'à chaque expiration vous cultivez la sensation d'expulser fermement des déchets vert sombre. Inspirez et expirez toujours par le nez. (Repère 5) e. Placez enfin quelques instants vos mains unies comme pour former un cône un peu au-dessus de l'articulation blessée, puis lissez éthériquement toute la zone sur laquelle l'intervention a eu lieu. Répétez ce traitement aussi souvent que possible car il vise à accélérer la réparation des tissus lésés. Huiles suggérées : 224

«Révélateur», «Baume réparateur», H.E. de pruche, de lavande officinale.

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« L'âme pure ne calcule pas mais offre sans compter ; l'âme pure ne connaît pas la sinuosité mais offre la transparence ; l'âme qui est pure n'attend jamais l'heure de réciter les prières, elle est toujours la prière qui offre les mains ; elle est toujours les mains qui servent et celles qui reçoivent la Lumière. » (30)

13. La fibromyalgie La fibromyalgie se caractérise par un état musculaire douloureux chronique accompagné d'une fatigue également chronique. Elle atteint essentiellement les femmes mais de plus en plus d'hommes en souffrent actuellement. Ce soin, tel que conçu par les Esséniens et les Égyptiens qui en avaient analysé les symptômes peut également être employé pour renforcer un organisme affaibli. a. Placez-vous tout d'abord à la tête de votre patient et prenez doucement sa nuque dans le creux de vos mains. Servez-vous alors de la circulation solaire afin de faire intervenir une Onde lumineuse dont bénéficiera principalement la contrepartie subtile de son cervelet. (Figure 1 Repère 1) b. À l'aide d'une huile tonifiante, tracez de petites lemniscates sur la face avant des canaux Ida et Pingala entre le chakra laryngé et le chakra cardiaque. Répétez ce tracé plusieurs fois. (Figure 2 - Repères 2 et 3) c. Placez votre main de soutien sur le chakra laryngé et, simultanément, sur le chakra cardiaque. Mettez ces deux centres en résonance au moyen de la circulation solaire tout en visualisant une lumière verte. (Repères 4) d. Pratiquez maintenant une incision éthérique au niveau de la rate puis, par l'ouverture ainsi créée utilisez la mé227

thode du détachement de la main astrale. Votre main subtile doit entrer en contact énergétique avec la masse éthérique de la rate. Idéalement, elle lui insuffle alors une lumière orangée. Dégagez ensuite votre main astrale et refermez bien la plaie éthérique. (Repère 5) e. Réharmonisez les chakras deux et cinq à l'aide de la méthode du parapluie. (Repères 6 et 7) Uniquement lorsque c'est envisageable - et il est facile de comprendre pourquoi - vous placerez votre main de soutien à plat sur le chakra laryngé tandis que vous insufflerez une Onde Lumineuse à l'aide des trois doigts unis de votre main active au niveau du périnée. Huiles suggérées : “Vitalité” “Joie”, H.E. de pruche, néroli, rose de Damas.

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14. Les troubles du sommeil a. Commencez par vous placer à la tête de votre patient et posez votre front sur le sien pour scanner son corps de haut en bas selon la méthode décrite dans cet ouvrage 42. Ne pratiquez pas cette méthode de façon «neutre» ainsi qu'on doit le faire classiquement mais en orientant votre conscience sur la notion d'insomnie. Notez le point majeur où vous avez la sensation de «bloquer». (Figure 1) b. En restant à la tête de votre patient mais en vous redressant, placez chacune de vos mains au niveau de ses tempes afin de créer un léger contact physique. Éloignez-les ensuite lentement afin d'entrer dans la zone éthérique temporale. En faisant cela, créez de petits mouvements latéraux de va et vient ainsi que d'avant en arrière comme pour «palper» l'éthérique. Votre intention doit être de ramasser, de décoller ou «d'aimanter» les scories éthériques qui stagnent obligatoirement dans cette zone du corps en cas d'insomnies répétées. Faites cela jusqu'à l'obtention d'une sensation de fluidité. Nettoyez ensuite impérativement vos mains en les passant au-dessus d'une flamme. (Figure 2) c. Glissez votre main de soutien sous la nuque de votre patient et posez en même temps votre main active sur son front, les doigts orientés vers l'arête de son nez. Demandez Lumière et aide... (Figure 3) d. Quittez la tête de votre patient et placez-vous sur l'un de ses côtés. Glissez à nouveau votre main de soutien sous sa nuque et posez progressivement l'autre sur la zone repérée 42

Voir p. 118, « Le scanner de la conscience ». 230

avec la méthode du scanner. Si vous n'avez pu repérer la moindre zone, votre main active ira se poser sur la région du foie. Dans un cas comme dans l'autre, laissez votre main active pénétrer astralement (sans incision éthérique) la zone en question afin de la «lisser» intérieurement une fois le contact subtil établi. Retirer enfin doucement votre main astrale de l'organisme de votre patient. (Figure 4 - Repère 1) e. Nettoyez alors en profondeur le chakra de la gorge avec la technique du tournevis étudiée précédemment, puis réharmonisez-le avec la méthode du parapluie. (Figure 4 Repères 2 et 3) f. Lisser enfin, d'abord énergiquement puis en douceur et plusieurs fois de suite, l'ensemble des corps subtils du haut vers le bas puis terminez par une harmonisation classique du chakra cardiaque. (Figure 5 - Repères 4 et 5) Huiles suggérées : Jasmin, H.E. d’oliban, de myrrhe, de lavande officinale.

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15. La sclérose en plaques Bien qu’évidemment inconnue comme telle par les anciens thérapeutes, cette maladie, de par ses symptômes, avaient déjà attiré leur attention au point qu'ils avaient établi un protocole de soin afin d'en ralentir tout au moins la progression. En termes modernes, la sclérose en plaques - dont l'origine reste mystérieuse - est définissable comme une maladie neurologique auto-immune chronique qui attaque le système nerveux central. À l'étude, elle indique une perte de myéline des fibres nerveuses du cerveau, de la moelle épinière et du nerf optique. Les Esséniens et les anciens Égyptiens estimaient que cette maladie était essentiellement d'origine causale et renvoyait 234

dans la plupart des cas à un problème profond d'estime de soi. Le terme «causal» ne signifiait cependant pas pour autant et ne signifie toujours pas «inguérissable»... Phase 1 : Votre patient est allongé sur le ventre ou sur le côté si la position ventrale lui est inconfortable. a. Mettez longuement en résonance le sommet de son crâne et la base de son coccyx. Peu importe la polarité de vos mains. Massez ensuite légèrement la base du coccyx à l'aide d'un doigt, dans le sens horaire. Appelez la Lumière à travers vous et demandez son aide... (Figure 1 - Repère 1) b. À l'aide d'un peu d'huile dynamisez simultanément les deux glandes surrénales par des massages en lemniscates. Pendant ce temps, appelez en vous l'image d'une lune qui devient progressivement un soleil. Vous ferez ainsi appel à leurs archétypes. (Repères 2) c. Placez une main à plat sur le sommet de chacun des reins de votre patient de façon à créer une sorte de ceinture énergétique dans son dos. Vous pouvez aussi accomplir ce geste dans la zone éthérique des reins, sans contact physique. (Repères 3) d. Déplacez-vous et prenez dans vos mains les plantes de pied de votre patient. Insufflez-y toute la force de Vie que vous pourrez canaliser. (Figure 2) e. À l'aide de la méthode des trois doigts unis ou du compte-gouttes, offrez longuement l'Onde de soin à toute la région du bulbe rachidien. Durant tout ce temps visualisez la flamme d'une bougie. (Figure 3 - Repère 4) f. Placez enfin vos deux mains à plat côte à côte sur l'espace de rayonnement du chakra cardiaque. Vous pouvez également faire cela dans l'éthérique de cette zone. (Repères 5) 235

Phase 2 : Votre patient est allongé sur le dos. g. Harmonisez par la méthode du parapluie son chakra laryngé. Durant ce temps, visualisez si possible un filet d'eau courante. (Figure 4 - Repère 6) h. À l'aide d'un ou deux doigts, massez assez énergiquement dans le sens horaire les deux chakras secondaires des épaules. (Repères 7) i. Après avoir fait un dépôt d'huile, exécutez une série de petites lemniscates du cinquième chakra vers le deuxième. Faites ainsi deux ou trois aller-retour de haut en bas et de bas en haut. (Repère 8) j. Utilisez la méthode des trois doigts unis ou du comptegouttes au niveau du chakra frontal. (Repère 9) k. Harmonisez enfin de façon classique le chakra cardiaque de votre patient tout en visualisant intérieurement une flamme assez ardente. (Repère 10)

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« La Vie est toujours au bout de la vie... Elle replante d'elle-même en se nourrissant de ses propres métamorphoses. » (31) « Je ne veux plus honorer le vent mais la Puissance qui le fait se lever. Je ne veux plus me prosterner devant le feu mais bénir le Souffle de vie qui le fait être ce qu'il est. Je ne veux plus servir la pierre mais aimer la Flamme qui la fait devenir matrice. Je ne veux plus vénérer l'eau mais boire la Terre céleste qui lui a fait don de sa transparence. » (32)

16. Les prostatites a. Commencez par mettre en résonance le chakra frontal de votre patient en y posant votre main de soutien et son chakra de base au moyen des trois doigts de votre main active. Étant donné la zone intime que ces trois doigts vont traiter (le périnée), vous aurez au préalable informé votre patient afin d'avoir son accord et d'éviter tout malentendu. Cette mise en résonance sera accompagnée par la méthode de la circulation solaire. (Repères 1) b. Tandis que les trois doigts unis de votre main active demeurent dirigés vers le périnée, vous déplacez votre main de soutien et vous la placez, les trois doigts également réunis à la base du pubis de votre patient. Vous émettez alors l'Onde de soin simultanément par l'extrémité des doigts de vos deux mains. Le but est de faire 240

converger les deux rayons vers la prostate. (Repères 2) c. Placez à plat vos mains, droite et gauche, sur chacun des uretères, du bas vers le haut. (Repères 3) d. Intériorisez-vous davantage, puis détachez la contrepartie astrale de votre main active et faites la pénétrer doucement dans l'ensemble éthérique vessie- prostate de votre patient. Insufflez-y toute la Lumière possible. (Repère 4) e. Rééquilibrez enfin le deuxième chakra par la méthode du parapluie. (Repère 5) Huiles suggérées : «Présence masculine» «Chakra 6» H.E. de rose de Damas, de sandalo blanc ou jaune, de néroli.

« Ne maudissez jamais l'étroitesse des portes par lesquelles il vous est demandé de passer. Une épreuve est toujours le signe que le Divin s'occupe de vous. S'il laboure le champ de votre âme, c’est qu'il a l'intention d'y semer quelque chose. Lorsqu'une terre est retournée, les mauvaises herbes se retrouvent les racines en l’air... C'est cela qui fait mal. Ainsi, ne voyez pas vos souffrances comme une malédiction ou un châtiment mais comme une préparation. » (33)

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17. Les états de dépendance Ce soin a pour objectif d’aider toute personne assujettie à une substance toxique - drogue, tabac ou alcool - à y voir plus clair dans sa vie et à générer en elle un sursaut de réaction afin d'inverser sa dynamique autodestructrice. En période d'urgence et pour amorcer un traitement d'ensemble sur une plus longue durée, il est souhaitable d’appliquer ce traitement environ trois fois par semaine. Dans le cas de toute dépendance, il faut savoir que le chakra frontal se montre particulièrement désorganisé. a. Commencez par appliquer longuement la méthode du parapluie au niveau du sixième chakra de votre patient. (Figure 1-Repère 1) b. Mettez ensuite en résonance par la circulation solaire ce chakra avec le chakra cardiaque. (Repère 2) c. Massez maintenant énergiquement dans le sens horaire à l'aide d'un ou deux doigts les chakras secondaires des deux épaules. (Repères 3) d. Faites la même chose au niveau des deux sous-chakras qui se situent à mi-hauteur de la poitrine, de chaque côté du sternum. (Repères 4) e. Demandez à votre patient de se retourner et mettez en résonance par la circulation solaire la région de son coccyx et la face postérieure de son sixième chakra. C'est votre main active qui se placera sur ce chakra. (Figure 2 - Repère 5) Il est certain que ce traitement, assez dynamique par le nombre de pressions qu'il demande et qui est conçu en partie pour réveiller ou soutenir la volonté du patient devra être associé à un travail en profondeur au moyen d'une psy243

chothérapie. Huiles suggérées : «Lucidité» «Dépendance» H.E. de rose de Damas, d’oliban, de jasmin, de menthe poivrée (très diluée).

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« Ce n’est pas le corps qui est à dépasser, c'est l'âme dans les couches successives de ses aveuglements et de ses habitudes figées... car les racines d'un arbre sont en tous points analogues à ses branches. Le tronc, l'âme, est semblable à un axe d'ascension ; ne voyez pas en lui l'expression majeure de l'arbre ; il n'est ni un commencement ni un aboutissement, juste un intermédiaire par lequel le Ciel et la Terre s'épousent... Celui dont on finit par faire un feu. » (34)

« N'économisez rien en vous. Appelez la Force de vie et redistribuez-la ! Appelez l'Amour et multipliez-Le ! Faites descendre la Paix et répandez-La telle une eau qui s’infiltre partout. » (36)

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Les soins au féminin

Pour des raisons d'ordre pratique, il nous a paru utile de dissocier les soins destinés plus particulièrement aux femmes des soins dits «spécifiques». Ainsi que vous pourrez le constater, certains d'entre eux sont curatifs alors que d'autres sont d'ordre préventif ou ont simplement pour but l'aide à la grossesse. « S'il vous paraît sage, logique et bon qu'un enfant vienne au monde après son temps exact dans le ventre d'une mère, pourquoi n'acceptez-vous pas que l'âme ait besoin de son heure juste pour se reconnaître à elle-même ? » (36)

1. Les cycles féminins irréguliers Comme il est dit clairement, ce traitement a été conçu pour venir en aide aux femmes qui souffrent d'irrégularités dans leurs cycles menstruels. Ils visent à réguler à la fois l'abondance de leur flux et leur durée par un travail précis au niveau des chakras. a. À l'aide de la circulation solaire, mettez tout d'abord en résonance les deuxième et sixième chakras. (Figure 1 Repère 1) b. Pratiquez ensuite une incision éthérique de l'ovaire droit 247

à l'ovaire gauche. Cette incision doit idéalement être légèrement en arc de cercle. Lorsque le corps éthérique est ouvert insufflez-y à l'aide des trois doigts unis en pinceau toute la Lumière possible. Refermez ensuite l'incision et colmatez-la avec précaution. (Repère 2) c. Posez simultanément les trois doigts unis de votre main de soutien sur l'ovaire droit de votre patiente et les trois doigts unis de votre main active sur son chakra frontal. Laissez la Lumière agir à travers vous. (Repères 3S et 3A) d. Dans le même état d'esprit, posez maintenant votre main de soutien à plat sur l'ovaire droit et, simultanément, dirigez le rayon des trois doigts de votre main active sur le chakra solaire, le troisième. Prenez tout le temps nécessaire pour insuffler la Lumière... (Repères 4S et 4A) e. Agissez de la même manière pour l'autre ovaire. Posez sur lui l'extrémité des trois doigts unis de votre main de soutien et en même temps offrez l'onde des trois doigts de votre main active au sixième chakra. (Figure 2 - Repères 5S et 5A) f. Tout en posant à plat votre main de soutien sur l'ovaire gauche, dirigez le rayon de votre main active vers le troisième chakra. (Repères 6S et 6A) g. Pratiquez maintenant, toujours très en conscience, une grande incision éthérique sur toute la face avant du corps, du cinquième chakra jusqu'au deuxième. Ouvrez les tissus éthériques et insufflez-y l'Onde de guérison avec le pinceau de Lumière. (Repères 7 et 8) h. Équilibrez enfin par la méthode du parapluie les cinquième, quatrième et deuxième chakras. (Repères 9,10 et 11) N'oubliez pas de refermer avec précaution la plaie éthérique qui a été créée puis lissez-la. 248

Huiles suggérées : «Présence féminine» «Lucidité - Chakra 6» H.E. de rose de Damas, pruche, myrrhe.

Remarque : De par sa nature physiologique subtile, la femme capte en abondance les multiples formes de la circulation éthérique de la planète... beaucoup plus que l'homme. Son corps éthérique en retransmet les diverses informations au sang. Il existe donc en elle une sorte de «soupape de sécurité» qui donne lieu au phénomène des cycles menstruels. Les centres majeurs concernés par ces cycles sont les sixième et deuxième chakras. Le deuxième se dilate, entraînant ses nadis périphériques et les ovaires à se dilater eux-mêmes et à s'emplir d'une énergie éthérique qui aboutit à l'ovulation. Les anomalies résultent d'un dérèglement de ce système en un point ou en un autre.

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2. Les problèmes circulatoires des jambes Chacun sait qu'il est fréquent que les femmes enceintes connaissent des problèmes de circulation aux jambes. Ce soin pourra être appliqué à la suite de celui que nous venons de décrire mais il conviendra néanmoins également en dehors 251

du contexte d'une grossesse. Il sera particulièrement indiqué si les lourdeurs, voire de petites douleurs, sont ressenties au bassin, dans les plis de l'aine ou le long des jambes. Notons qu'il sera impératif d'utiliser une huile pour pratiquer ce soin. Par souci de clarté, notre illustration ne mentionne que la partie gauche du corps. Le traitement devra toutefois également s'appliquer à sa partie droite. Ces deux parties peuvent être soignées simultanément si la fluidité habite les gestes et la conscience du thérapeute. a. Commencez par harmoniser de façon classique le deuxième puis le troisième chakra. Après cette réharmonisation vous pouvez éventuellement les mettre en résonance par la circulation solaire. (Repères 1 et 2) b. À l'aide d'un ou deux doigts, massez par de petites lemniscates le chakra secondaire de la dernière côte flottante. (Repère 3) c. Faites la même chose au niveau du point de la crête iliaque puis prolongez vos lemniscates le long du nadis qui conduit au point énergétique de l'aine. (Repères 4 et 5) d. À partir du point de l'aine, descendez le long du nadis majeur de la jambe, toujours en pratiquant de petits massages en lemniscates jusqu'au point situé à mi- hauteur et en arrière du mollet. Au passage, massez avec plus d'insistance le point de la mi-hauteur de la cuisse et du creux poplité. (Repères 5, 6, 7 et 8) Notons que ces petits massages en lemniscates doivent être assez soutenus. Chacun des parcours entre deux points sera exécuté de haut en bas puis de bas en haut afin d'être plus actif dans le nettoyage des déchets éthériques. e. Terminez en rééquilibrant classiquement le chakra 252

cardiaque. (Repère 9)

Remarque : Il faut bien comprendre que les mouvements en lemniscates préconisés ici ne doivent pas être donnés comme de simples massages physiques mais être imbibés d'amour. Ils nécessitent un état de «canalisation» de la Lumière de la part du thérapeute puisqu'ils font partie d'un processus sacré. Un tel soin doit être répété régulièrement afin d'éviter l'encrassement des nadis des jambes et du bassin qui est fréquent durant les grossesses.

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3. Les troubles énergétiques de la femme enceinte Comme son nom l'indique ce soin, fort simple d'application, est destiné à traiter les divers désordres énergétiques engendrés par une grossesse. Il peut aussi les prévenir. Idéalement il sera pratiqué une fois par semaine, surtout en ce qui concerne la phase d'incision éthérique appliquée aux plis de l'aine et aux aisselles. Ces quatre zones sont en effet des lieux de stagnation de scories éthériques dont la masse est souvent assez importante. a. Commencez par mettre en résonance par la circulation solaire les deuxième et troisième chakras. (Repère 1) b. Répétez la même opération au niveau des cinquième et sixième chakras. (Repère 2) c. Pratiquez une incision éthérique au niveau de chaque aisselle et de chaque pli de l'aine. Une fois les ouvertures subtiles réalisées, utilisez soit la méthode des trois doigts unis en pinceau soit celle du compte-gouttes. (Repères 3,4, 5 et 6) d. N'omettez pas de bien refermer chaque ouverture et, à chaque fois, terminez votre geste par l'application de petites lemniscates sur la zone qui a fait l'objet d'une incision. Vous pouvez réaliser ces lemniscates de deux manières : directement sur la peau après application d'une huile ou dans l'éthérique. (Repère 7) Huiles suggérées : «Accueil» «Révélateur « H.E. de rose de Damas, de lavande officinale. Toutes ces huiles seront utilisées en très petites quantités durant la grossesse.

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4. Les fausses couches et les avortements Bien que les fausses couches et les avortements aient évidemment une origine très différente, les désorganisations énergétiques laissées sur les corps subtils, dans un cas comme dans l'autre, présentent des similitudes. Les thérapeutes esséniens et égyptiens les abordaient donc de façon identique afin d'aider l'organisme féminin à restaurer son équilibre. 255

L'objectif global est d'appliquer un pansement énergétique favorisant la cicatrisation des plaies éthériques, émotionnelles et mentales qui ne manquent pas d’être créées dans de telles circonstances douloureuses. La délicatesse, l'écoute, le savoir-faire et l’amour du thérapeute seront bien sûr sollicités ici à leur maximum. Cela va de soi... a. Commencez par appliquer la méthode de la circulation solaire aux deuxième et sixième chakra. Votre main active sera placée sur le sixième et l'autre sur le deuxième. (Figure 1 - Repère 1) b. À l'aide des trois doigts réunis en pinceau de votre main active descendez très lentement, à partir du chakra frontal, le long de la médiane pour atteindre finalement le second chakra, là où votre main de soutien sera demeurée. Pendant la descente de la médiane, il est important que vous visualisiez ou que vous perceviez intérieurement que vous tracez ou en «tirez» un filet de Lumière. (Repères 2) c. Une fois arrivés au second chakra, les trois doigts unis de votre main active s'écartent afin que vous puissiez y poser cette main à plat, juste à côté de l'autre qui y est déjà depuis le début du soin. Vous pouvez aussi choisir de laisser vos deux mains à plat à cet endroit dans l'éthérique de votre patiente. Insufflez-y toute la Lumière possible. (Repères 3) d. Unissez à nouveau les trois doigts de votre main active et tracez à l'aide de leur rayon un champ opératoire (vu précédemment) sur le bas ventre. Votre main de soutien peut bien sûr quitter le second chakra pendant ce temps. (Repère 4) 256

e. Pratiquez maintenant une grande incision éthérique à l'horizontale sur cette zone vibratoirement désinfectée, ouvrez la plaie subtile à l'aide de vos deux mains et insufflez aussitôt dans celle-ci l'Onde du soin de façon classique par la méthode des trois doigts de votre main active. Le rayon émis sera idéalement vert émeraude ou blanc doré. (Figure 2 - Repères 5 et 6) f. Rapprochez lentement vos trois doigts de l'ouverture éthérique, ouvrez votre main et posez-la sur la peau de votre patiente. Intériorisez-vous alors davantage et commencez à extraire votre main astrale de votre main physique, selon la méthode décrite dans ces pages, puis laissez la main astrale entrer en contact énergétique avec l'utérus. Si vous sentez ou savez que le contact physique de votre main sur la peau peut indisposer ou provoquer trop d'émotion, faites la même chose mais en demeurant dans l'espace éthérique de votre patiente. (Repère 7) g. Ramenez délicatement à vous votre main astrale puis refermez avec grand soin la plaie éthérique qui a été pratiquée. Lissez-la. h. Terminez enfin votre soin en mettant en résonance - par la circulation solaire - les deuxième et troisième chakras puis les deuxième et quatrième. (Repères 8 et 9) Une prière de remerciement au Divin, au Sacré de la Vie sera ici particulièrement bienvenue. Huiles suggérées : «Baume réparateur», «Jasmin» «Présence féminine», H.E. de rose de Damas, de myrrhe, d’oliban.

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5. La pré-ménopause et la ménopause a. Avant toute chose, physiquement ou éthériquement, tracez six fois sur le chakra frontal de votre patiente l’archétype de l’étoile luni-solaire ou de la croix de vie égyptienne43. Une huile essentielle de rose ou de jasmin aura idéalement au préalable été appliquée sur ce centre. (Figure 1 - Repère 1) b. Positionnez-vous à la tête de votre patiente et approchez très lentement vos deux mains de chacune de ses tempes. Entrez en contact physique ou non avec elles selon votre ressenti puis visualisez une onde verte qui part de chacune de vos mains pour se rejoindre au cœur de son chakra frontal. (Repères 2) c. Ressentez cette onde verte qui descend maintenant lentement tout le long du corps à partir du chakra frontal jusqu'au deuxième. (Repère 3) d. Placez une main au niveau de chaque ovaire et, à partir de celle-ci, envoyez un courant lumineux orangé vers le deuxième chakra. (Repères 4) e. Placez votre main active dans la zone de rayonnement du deuxième chakra et efforcez-vous de bien sentir ce rayonnement. Celui-ci doit avoir été intensifié puisque vous venez de diriger une onde curative orangée vers lui. Percevez bien le rayon émis par ce chakra jusqu'à ressentir une véritable présence lumineuse sphérique dans la paume de votre main. Appliquez cette présence lumineuse dans l'espace vibra-

Voir p. 141, « L’étoile luni-solaire » et page 115 de « Ainsi soignaient-ils ». Éd. Le Passe-Monde. 43

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toire de l'utérus de votre patiente. (Figure 2 - Repères 5.6 et 7) f. Intériorisez-vous davantage encore puis détachez votre main astrale active, celle qui a la sphère de Lumière et glissez-la très doucement et respectueusement dans la contrepartie subtile de l'utérus. Il n'aura pas été nécessaire de pratiquer au préalable une incision éthérique. (Repère 8) g. Dégagez votre main astrale de l'utérus et réharmonisez le second chakra par la méthode traditionnelle du parapluie. (Repère 9) h. Mettez enfin en résonance les deuxième et cinquième chakras. (Repère 10) Huiles suggérées : «Présence féminine», H.E. de rose de Damas, de myrrhe.

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6. L'infertilité féminine Ce soin nécessite un travail de fond. Il demande, d'une part, à être pratiqué au moins une fois par semaine pendant un minimum d'un mois et, d'autre part, à être précédé par le traitement intitulé formes-pensées. En effet, la plupart des femmes qui éprouvent de grosses difficultés à être enceintes ou dont l'infertilité semble un fait acquis développent inévitablement une ou plusieurs formes-pensées d'autodépréciation ou de culpabilité en rapport avec ce problème. En même temps que de considérer la situation sur le plan physiologique, les anciens thérapeutes l'abordaient donc aussi sur le niveau mental, voire même causal. Soulignons, une fois encore, qu'à leurs yeux «causal» ne signifiait en aucune façon «inéluctable». Parallèlement au traitement préconisé ici, un travail au niveau des archétypes - tel qu'indiqué dans les Pratiques avancées - pourra s'avérer fort utile. a. Débuter le traitement par la pratique du soin formespensées44. b. Placez-vous ensuite aux pieds de votre patiente et massez légèrement mais longuement dans le sens horaire la zone centrale de la plante de son pied gauche. Vous utiliserez pour cela une huile d'enracinement. (Figure 1) c. Placez-vous sur le côté du corps de votre patiente - en fonction de la polarité de vos mains - au niveau de ses jambes. Prenez son talon gauche dans votre main active et glissez votre main de soutien sous son genou gauche. Intériorisez-vous et percevez toute la zone comprise entre le 44

Voir p. 167, « Les formes-pensées ». 263

talon et le genou totalement imbibée de Lumière. Il s'agit de la mettre de façon aimante en «surtension» énergétique, sans imposer de direction à la circulation des courants. (Figure 2) d. Placez maintenant votre main de soutien sur le pli de l'aine de votre patiente et mettez votre main active sous son genou. Vous montez ainsi d'un «étage» au niveau de sa jambe. Observez ensuite la même disposition d'esprit que celle décrite précédemment. (Figure 3) e. Faites exactement les mêmes choses qu'en b) c) et d) sur la jambe droite. À noter que vous pouvez évidemment commencer cette pratique par la jambe droite et la continuer par la gauche. f. Pratiquez une incision éthérique façon classique sur chacun des deux ovaires, l'un après l'autre, indifféremment. (Figure 4 - Repères 1) g. Placez simultanément les trois doigts réunis de chaque main au-dessus des deux plaies éthériques ainsi ouvertes, centrez-vous particulièrement et pratiquez la méthode de la circulation solaire. Une fois parvenue à votre cœur, l'Onde du soin ira vers l'ovaire droit en passant par votre bras gauche. De cet ovaire, elle transitera vers le gauche puis remontera jusqu'à votre cœur en passant par votre bras droit. Maintenez cette boucle d'énergie assez longtemps. (Repères 2) h. Après avoir bien refermé les deux ouvertures éthériques des ovaires, placez votre main active à plat sur la zone correspondant à l'utérus de votre patiente et laissez glisser progressivement dans celle-ci votre main astrale. Beaucoup de délicatesse vous sera nécessairement demandée. (Repère 3) i. Réharmonisez le second chakra de façon classique. 264

(Repère 4) j. Mettez ensuite ce chakra en résonance par la circulation solaire avec les chakras laryngé puis frontal. (Repères 5 et 6) Huiles suggérées : «Cœur» «Présence féminine», H.E. de rose de Damas, myrrhe.

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7. Le cancer du sein Disons-le sans attendre, ce soin n’a certainement pas la prétention de guérir le cancer du sein. Il serait donc vain et dangereux qu'une femme se repose uniquement sur lui si elle est atteinte de cette maladie. Les gestes que vous trouverez décrits ici peuvent par contre être d’une aide non négligeable dans le traitement d’un tel cancer. Ils visent essentiellement à nettoyer et à fluidifier les rapports énergétiques ayant lieu le long des nadis qui sont particulièrement sollicités dans le cas présent. On remarquera que cette pratique met en relation le sein atteint et l’ovaire qui lui est opposé. Il y a en effet toujours un rapport énergétique «croisé» entre un sein et un ovaire, même dans le cas d'un organisme en pleine santé. Il s'agit donc ici d’un soin de nettoyage et de soutien et qui peut, en ce sens, favoriser la restauration de l'organisme. Notre exemple présuppose un cancer du sein droit. a. À l’aide d’une huile, sur la face interne du bras, vous commencez par tracer du doigt une série de petites lemniscates le long du grand nadis qui réunit le chakra secondaire du poignet du bras concerné et le point situé au creux de l'aisselle. Vous pouvez reproduire ce mouvement de nettoyage et de renforcement deux ou trois fois de suite, très en conscience. À chaque point de force énergétique, effectuez un petit massage dans le sens antihoraire. Celui-ci permettra la dispersion des scories éthériques. (Repère 1) b. Appliquez-vous à localiser par palpation éthérique le nadis qui unit le point du creux de l'aisselle à l’extrémité du sein. Dynamisez ensuite ce nadis comme vous l’avez fait au niveau du bras, avec de petites lemniscates. (Re267

père 2) c. Faites la même chose en suivant le trajet du nadis qui unit le sous-chakra de l'épaule et l’extrémité du sein. (Repère 3) d. Au moyen de la méthode de la circulation solaire, mettez en résonance le point du chakra secondaire de l'aisselle et l'ovaire opposé au sein soigné. Servez-vous pour cela de vos trois doigts unis au niveau de chaque main, peu importe la polarité de celle qui est en contact avec l'ovaire, c'est la circulation solaire qui prédomine. (Repère 4) e. Harmonisez enfin, au moyen de la méthode du parapluie, les second et sixième chakras, en appelant si possible une Lumière blanche dans les deux cas. Huiles suggérées : “Révélateur”, “Présence féminine”, H.E. de rose de Damas, de pruche, de nard.

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8. Les nodules du sein Ce soin est tout spécialement indiqué pour les nodules bénins du sein. Il peut toutefois être également utilisé pour réduire les mastoses. a. Commencez à l'aide d'un ou deux doigts par masser doucement dans le sens antihoraire le point situé au creux du coude de la patiente, du côté où son sein est 269

souffrant. À l'aide des deux mêmes doigts remontez ensuite par de petites lemniscates le long du nadis qui mène au point énergétique du creux de l'aisselle. Massez également celui-ci dans le sens antihoraire. (Repère 1) b. Il existe cinq points énergétiques importants qui se répartissent sur le pourtour du sein. Massez-les très doucement toujours dans le sens antihoraire dans un ordre qui va de l'extérieur du corps vers la face interne du sein. (Repères 2) c. Pratiquez cinq petites incisions éthériques, très délicatement, allant du mamelon vers chacun de ces points. N'ouvrez pas ces incisions mais insufflez l'Onde du soin sur chacun de leurs trajets à partir de la méthode des trois doigts unis en pinceau ou en compte-gouttes. Lissez enfin, dans l'éthérique, chacune de ces petites incisions afin de les colmater. (Repère 3) d. L'extrémité d'un sein émet naturellement sur une distance de quelques centimètres un petit jaillissement lumineux. Dans le cas de nodules, ce jaillissement est encombré de scories éthériques. Du bout des trois doigts unis de votre main active, essayez d'entrer en rapport énergétique avec ce jaillissement. Dès que vous le «saisissez», «aimantez-le» à l'aide de vos trois doigts qui, en s'éloignant de l’extrémité du sein opéreront un petit mouvement antihoraire aussi énergique que possible. Répétez ce geste plusieurs fois puis passez votre main traitante au-dessus de la flamme d’une bougie. (Repères 4 et 5) 270

e. Massez doucement dans le sens horaire le souschakra de l’épaule en rapport avec le sein soigné. (Repère 6) f. Réharmonisez successivement avec la méthode du parapluie les sixième et quatrième chakras. (Repères 7 et 8) Insistez particulièrement sur la réharmonisation du chakra cardiaque car la plupart des nodules du sein sont d'origine affective et renvoient fréquemment à une mésestime de soi. Huiles suggérées : H.E. de rose de Damas, de nard.

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« Le Divin est Tout... Vous ne pouvez ni Le retrancher de votre vie, ni en faire un simple élément de votre monde intérieur, un élément dont on se souvient seulement quand tout va mal. Il est Tout parce qu'il est la Vie et vous êtes immergés en Lui tout comme Il l'est en vous. Ainsi, vous pouvez tout abandonner... sauf Son empreinte et Son chemin en vous. » (37)

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Les pratiques avancées

Les soins que nous vous présentons ici sont dits «avancés» parce qu'ils présupposent, pour être mis correctement en application, que l'étudiant en thérapies esséniennes et égyptiennes soit déjà bien familiarisé avec les données et les pratiques qui ont été exposées jusqu’à présent. Cela ne signifie pas seulement qu’il soit à l'aise avec leur aspect technique au point de pouvoir travailler avec fluidité, cela signifie aussi qu'il soit imprégné de leur état d'esprit et ait accordé une grande place, dans sa pratique, au «ressenti énergétique» des organismes et des âmes qu’il a été amené à soigner. En d'autres termes, ces soins exigent du thérapeute qu’il ait autant affiné sa capacité réceptive que son potentiel de transmission et d’émission. C’est donc sa façon aimante d'être à l’écoute de l'autre qui sera primordiale dans l’application des techniques qui suivent. De la même manière, sa connexion avec la Présence du Divin sera tout particulièrement sollicitée... Une telle connexion est bien sûr une invitation à se rapprocher de l’état d’Advaïta, celui d’Unité avec le Tout... la promesse joyeuse d'un grand écartèlement de la conscience.

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1. Le langage des vertèbres Cette méthode de travail dont les principes de base ont été révélés en Égypte au temple de Kom Ombo a été, dans un second temps, restructurée dans la cité d'Akhetaton avant d'être, en dernier lieu, affinée entre les murailles du monastère essénien du Krmel. Il ne s'agit pas, à proprement parler, d'une technique de soin mais plutôt d'une méthode d'évaluation de la nature des troubles internes qui affectent un patient. Elle se fonde sur une très longue observation de l'être humain alliée à un sens aigu de la synthèse. Son principe repose sur le fait que chacune des vertèbres du corps humain est en rapport étroit avec une expression de l'être, à la fois physique, émotionnelle, mentale et spirituelle. Il postule que toute vertèbre peut traduire, selon son emplacement et sa fonction, un besoin, un appel, une peur, un manque ou un excès. Pour être utilisée de façon intelligente, précise et donc efficace, cette méthode exigera spécialement du thérapeute une bonne maîtrise de la palpation éthérique, notamment sur l'axe dorsal. Quant au patient, il sera capital que le thérapeute ait obtenu son accord avant d'entreprendre sur lui la «lecture» de son être suggérée ici. En effet, cette pratique ne se justifie et ne peut porter ses fruits que si la personne concernée ressent le réel besoin d'avancer dans sa vie et de «travailler sur ses bases intérieures» afin d'améliorer sa santé globale par un meilleur rapport à elle-même, aux autres et à la Vie en général. Les informations que le thérapeute sera amené à lui donner après avoir interprété le langage de ses vertèbres pourront 275

être de précieux matériaux pour son avancement personnel tout en enrayant, de surcroit, le développement d'éventuelles pathologies. Voici donc comment vous procéderez. Il est impératif que votre patient soit allongé sur le ventre - ou tout au moins de trois-quarts - afin que vous puissiez bénéficier d'un accès facile au rayonnement de tout son axe dorsal. 1. Palpez très lentement l'éthérique de sa colonne vertébrale à l'aide de la zone la plus sensible de votre main active. La Tradition suggérait de pratiquer cette palpation du bas vers le haut mais rien ne permet de penser que ce sens soit impératif. Ce qui l'est, c'est l'attention que vous portez à la moindre des perceptions que vous relevez le long de l'épine dorsale. Vous vous appliquerez à bien noter intérieurement les zones qui vous semblent parler de fragilité, de blocage, de dysharmonie... 2. Maintenant que vous avez mémorisé ces zones après avoir fait un tel «repérage global», vous allez entrer dans davantage de précision... Posez votre main de soutien sur la première zone qui a retenu votre attention s'il se trouve qu'il y en ait eu plusieurs. Simultanément, passez lentement votre main active - ou les doigts ou le poignet de celle-ci - sur une carte détaillée des vertèbres en rapport avec la zone initialement repérée. Placez toute votre conscience dans cette main. Lorsqu'elle sera en contact, sur la carte, avec la vertèbre disharmonieuse, elle vous enverra un signal, une sensation peut-être difficilement exprimable mais qui sera révélatrice. Identifiez cette vertèbre et reportez-vous à la carte d'interprétation qui vous est fournie dans ces pages. En résumé : Si vous avez, par exemple, noté une dissonance ou un possible «blocage» au niveau des lombaires lors d'une 276

première palpation éthérique, l'approche affinée va vous permettre en utilisant vos deux mains - une sur les lombaires et l'autre, active, sur la carte - de déterminer précisément laquelle des vertèbres lombaires doit être prise en considération. S'il s'agit, toujours par exemple, de la L4, vous pourrez en déduire en consultant le tableau, qu'il y a vraisemblablement - si vous avez bien fait votre travail - une problématique tournant autour de la «peur du futur» chez votre patient. Il vous appartiendra, bien sûr, de pratiquer de la même façon au niveau de toutes les zones vertébrales qui auront retenu votre attention. Il est aisé de concevoir que la base de réflexion que vous pourrez offrir à votre patient après avoir ainsi «écouté» ses vertèbres sera précieuse autant pour lui que pour vous. Dans votre rôle de thérapeute, elle pourra vous apporter une meilleure compréhension de l'origine des troubles ou des fragilités qui l'ont conduit à solliciter votre aide.

« Le bonheur est un état d'offrande dans lequel baigne déjà constamment la partie la plus pure de votre être, un état qui jamais n'engendre le manque ou l’épuisement. Il s'agit d'un état d'abondance du cœur... et cet état d'abondance est infini car (...) celui qui le laisse se révéler en lui n'a rien à défendre puisqu'il ne s'approprie rien... et il ne s'approprie rien par le seul fait qu'il se sent et se sait présent en tout, partageant tout avec tout. » (38)

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Tableau d'interprétation du langage des vertèbres

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2. Le soin des Archétypes Pour la plupart d'entre nous, il faut reconnaître que la notion d'archétype est assez vague. On ne voit en effet dans l'archétype qu'une sorte de synonyme du mot «symbole». Un Archétype et un symbole sont cependant bien différents, tout comme le sont l'un de l'autre, un nombre et un chiffre ou encore, dans notre domaine, l’Akasha et l'Éther. Dans le monde du Divin, l'Archétype est en quelque sorte un Principe premier, autrement dit l'un des matériaux de base directement issus de l'Esprit créateur lors de l'émission d'une Vague de Vie. En ce sens, il est une Force, une Présence vivante et consciente qui porte en elle-même certaines fonctions du Divin et leurs développements internes. Ce sont ces développements que l'on nomme les symboles. Un même Archétype peut ainsi générer plusieurs symboles, chacun avec ses spécificités, en fonction des époques, des races et des peuples. Puisqu'un symbole va puiser son souffle dans l'Archétype dont il est issu, on peut donc dire analogiquement qu'il correspond au monde de l'Âme alors que l'Archétype répond à celui de l'Esprit. Lorsqu'on lance un appel à un Archétype il faut ainsi être très conscient du fait que l'on ne s'adresse pas à une force anodine mais bel et bien à une Présence intelligente qui est de l'ordre du Divin. On invoque ce qu'il est convenu d'appeler une «Puissance» au sens noble du terme45. Tout ceci nous amène à dire que le «soin Archétype» est à utiliser par le thérapeute avec beaucoup de respect et une conscience accrue de la «relation triangulaire» dont nous avons déjà évoqué l'importance.

Voir « Il y a de nombreuses demeures » de Daniel Meurois, page 125. Éd. Le Passe-Monde. 45

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Lors d'un travail en profondeur entrepris avec un patient, il pourra souvent être d'un impact étonnant. Étant donné la «descente d'Énergie» qu'il suscite, tant chez le thérapeute que chez la personne soignée, ce soin était considéré par les Égyptiens comme faisant partie de leurs connaissances secrètes. Ainsi que vous le constaterez, ce ne sont cependant pas leurs dessins archétypaux que nous utiliserons ici par souci de simplicité mais leurs correspondants hébraïques établis par les initiés esséniens afin de pouvoir les inclure aisément dans leur Tradition thérapeutique. Il va de soi que, comme pour la méthode de lecture des vertèbres, le processus que l'on engage avec le soin des Archétypes présuppose chez le patient une volonté de guérison globale, un souhait de progresser à tous les niveaux de son chemin de vie et non pas d'effleurer la surface de son être. Sa raison d'être est clairement de traiter les imperfections de la personnalité mais aussi les faiblesses profondes de l'organisme physique. Ces difficultés auront donc fait, au préalable, l’objet d'un échange intense et sincère entre le thérapeute et son patient. Ce soin pourra aussi, bien sûr, être consécutif à une lecture des vertèbres afin de pousser plus loin le travail entrepris par un «récurage» soutenu de l'être, corps, âme et esprit... Le principe de ce traitement repose sur le fait qu'un problème est toujours connecté à un chakra, que ce chakra correspond à un symbole et ce symbole à un Archétype. Notre grille de référence utilise sept figures géométriques en guise de symboles et vingt-deux lettres archétypales. 1. Dans un premier temps, vous allez demander à votre patient de choisir les points par lesquels il se sent concerné sur la liste des vingt et une «descriptions» 281

plus une - figurant sur les deux tableaux ci-joints. Son choix ne doit pas excéder le nombre de trois. Prenez soin de bien noter ces points et faites allonger votre patient sur le dos ou le ventre, selon sa préférence. 2. Partez du premier problème évoqué par votre patient et voyez, sur le tableau, à quel chakra il correspond. Tracez ensuite au-dessus de ce chakra, dans son aura éthérique, émotionnelle ou mentale selon le cas, la figure géométrique qui lui est associée. Cette figure doit être tracée le nombre de fois indiqué (entre 1 et 9). Cette pratique permettra d'ouvrir dans l'invisible une porte vibratoire favorisant l'accès à un Archétype. 3. Une fois cela accompli, vous tracez, à même la peau de votre patient, l'Archétype correspondant au chakra qui a commencé à être traité. Le signe de l'Archétype ne devra pas être dessiné plus de trois fois. Il sera fait en conscience absolue d'une connexion avec le Divin et sera suivi d'un intense recueillement. (Consultez notre tableau pour le tracé de l’Archétype). 4. Vous pouvez ensuite passer au traitement d'un second problème en vous reportant encore à la même grille de référence. Exemple : Si votre patient reconnaît un problème de possessivité, de besoin de contrôler, vous comprenez qu’il doit être traité au niveau du sixième chakra (Ajna). Vous tracez donc six fois deux lignes verticales parallèles dans l’aura éthérique de ce chakra puis trois fois l’Archétype correspondant à la lettre hébraïque «Vau», sur sa peau, à l’emplacement de ce même chakra.

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5. Idéalement, vous terminerez toujours ce type de soin par un traitement du huitième chakra de votre patient, situé en principe «en germe» à environ cinquante centimètres au-dessus de son corps. Cela servira de «sceau» de clôture à l'acte sacré qui a été accompli. Procédez donc ainsi : Tracez huit fois dans l'espace vibratoire du huitième chakra - Tekla - le symbole géométrique de la lune et du soleil, tel que dessiné sur notre tableau. Une fois cela accompli, tracez trois fois au sommet du crâne de votre patient la lettre archétypale correspondant au «Tau». Voyez également notre tableau pour son signe exact. « Tous ceux qui ont conscience de la Conscience sont unis par des fils d'or au-delà des Âges. C'est la logique de cette trame qui les fait vivre, les soutient et leur importe. Chacun récolte l'amour et la sagesse de ses prédécesseurs et offre ses propres présents à ceux qui vont le suivre le long de la grande échelle du Plan... » (39)

3. La guérison des pétales Cette méthode de travail était, comme les précédentes, réservée aux thérapeutes les plus avancés de la Fraternité essénienne. Tout comme les précédentes également, elle s'appliquait sur des personnes qui n'étaient pas nécessairement malades physiquement mais qui souhaitaient avant tout aller vers davantage de réalisation intérieure. À ce titre nous ne saurions donc trop recommander que les étudiants en thérapies énergétiques la mettent en pratique entre eux. Il s'agit, cette fois encore, d'une méthode qui, tout en ayant une influence sur des schémas comportementaux ou des 285

capacités latentes, agit par répercussion sur des organes ou des fonctions. Elle se met en place en deux phases. La première d'entre elles est la phase dite d'évaluation proprement dite. Il est à noter qu'il peut être profitable de faire une pause entre la phase d'évaluation et la phase de traitement. Cette pause pourra en effet être utilisée pour discuter de ce qui a été mis en évidence dans l'analyse des chakras et de leurs pétales puisque cette pratique repose sur le principe que chaque pétale de chaque chakra est porteur d'une information précise. Chaque pétale a donc été numéroté pour une raison technique évidente. Comme vous le verrez, dans ce système de référence, chaque chakra est également associé à un Archétype dans son expression araméenne et non pas hébraïque. Il est, de plus, relié à une couleur et à un son. Phase 1 : l'évaluation a. Placez-vous à la tête de votre patient et appliquez délicatement votre front au sommet du sien et vos mains sur ses épaules. Mettez alors en œuvre la méthode du scanner. Lors de cette pratique votre attention intérieure devra se porter uniquement sur «l'échelle des chakras». Mémorisez bien le ou les chakras qui vous semblent en «déficit de Lumière» ou manifester un blocage, une absence de fluidité durant leur «survol» par votre conscience. Excluez le coronal de votre analyse. b. Placez-vous sur le côté de votre patient tout en ayant à portée de votre main active et de votre regard la ou les cartes détaillées du ou des chakras qui présentent un problème. Ces cartes, chakra par chakra, vous sont fournies ici. 286

Commencez par placer votre main de soutien à plat sur le chakra que vous avez repéré en premier lieu chez votre patient. Avec l'index de votre main active pointez maintenant en conscience et en toute intériorité, les uns après les autres, chacun des pétales de la représentation du chakra en question sur la carte. Le but recherché est de percevoir un signal émanent de un ou plusieurs pétales à mesure que votre doigt les pointe. Ce signal est évidemment variable d'un thérapeute à l'autre. Il peut être perceptible en un point ou un autre de la main active ou sous la forme d'un «ressenti cardiaque». Pratiquez toujours ce repérage des pétales dans le sens horaire. À chaque fois qu'un pétale vous envoie un signal, notez son numéro et reportez-vous à l'indication qui lui correspond. Celle-ci vous fournira une information importante relativement à votre patient. Selon les cas, passez ensuite à l'analyse d'un autre pétale du même chakra ou d'un autre chakra qui a retenu votre attention. Phase 2 : le traitement a. Commencez par réharmoniser globalement au moyen de la méthode du parapluie le chakra que vous avez repéré. b. Déverrouillez ensuite le cœur de ce chakra de cette façon : Tracez en son centre, à l'aide des trois doigts unis de votre main active, l'Archétype araméen qui lui correspond, selon le dessin à votre disposition. Tracez autant de fois cet archétype que celui-ci le demande dans son principe. (Ce chiffre est indiqué à côté de lui dans l'encadré qui lui est consacré). Cette opération de 287

«déverrouillage» est une opération qui requiert beaucoup d'amour et de conscience, cela va de soi. c. Une fois le cœur du chakra ouvert, toujours avec vos trois doigts unis, projetez intérieurement vers lui la couleur de base correspondant à l'ensemble du chakra tout en ayant à l'esprit le numéro du pétale repéré auparavant. d. Refermez le cœur du chakra en y traçant une nouvelle fois l'Archétype araméen qui a servi à l'ouvrir. Répétez ce tracé le même nombre de fois qu'à l'ouverture. e. Terminez cette intervention par une nouvelle harmonisation du chakra au moyen de la méthode du parapluie.

Nota : Lorsque l’on maîtrise cette pratique, il est souhaitable lors de l’émission de la couleur et de la conscientisation du numéro du pétale, de prononcer intérieurement le son de base correspondant à la vibration du chakra. On s’en abstiendra toutefois si on n’est pas certain de maîtriser l’ensemble de la technique. L’étudiant pourra trouver complexe de projeter une couleur tout en ayant un numéro de pétale présent dans sa conscience. Il peut surmonter cette difficulté en projetant vers le cœur du chakra l’image du nombre teinté de la couleur requise.

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1. Régulation de l’activité des ovaires ou testicules. 2. Capacités olfactives. Pulsions sexuelles. 3. Force sexuelle. Niveau d'affirmation de la personnalité égotique. 4. Niveau de rapport à la terre ou d'enracinement.

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1. Surrénales. Taux de mémorisation (stockage) cellulaire. 2. Acuité gustative. 3. Degré de capacité à concrétiser. 4. Circulation de l'élément Eau en soi. 5. Niveau d'habileté à se positionner, à entrer en relation avec autrui. 6. Équilibre physique (vertige ou stabilité).

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1. Pancréas. Potentiel de défenses naturelles. 2. Sens de la vue. 3. Contrôle de l'évacuation des excréments. 4. Feu (force physique et endurance). 5. Habileté à trouver des ressources. 6. Sens de la combativité. 7. Sens de la propriété ou de l'appartenance (famille, clan, etc...) 8. Besoin d'habitudes et niveau de compulsivité. 9. Rancune. 10. ? 292

1. Thymus. Potentiel de charisme. 2. Sens du toucher. 3. Air. Capacités respiratoires. 4. Habileté manuelle. 5. Empathie. Compassion. 6. Sens du partage. Niveau d'égoïsme. 7. Capacités artistiques. 8. Degré d'égocentrisme. 9. Capacité d'engagement personnel. 10. Potentiel affectif. Sensibilité. 11. Potentiel d'abnégation. 12. Sensualité. 293

1. Régulation de la tyroïde. 2. Capacités auditives. 3. Rapports avec l'Éther. Alimentation subtile. 4. Potentiel d'expression (maîtrise du son). 5. Sens de l'autorité personnelle. 6. Capacité de soumission ou de rébellion. 7. Taux de générosité intérieure. 8. Niveau d'autocensure. 9. Maîtrise de l'activité mentale et capacité de stockage mémoriel. 10. Niveau du besoin de contrôler. 11. Créativité globale. Ingéniosité. 12. Besoin d'attirer. 13. Contrôle des désirs. 14. Sens de l'équité. Intransigeance. 15. Capacité de discernement. 16. Potentiel de décision. 294

1. Régulation de l’hypophyse. 2. Potentiel de maîtrise des perceptions supra-sensorielles et des «vérités muettes». Chacun de ces deux pétales se décline en quarante-huit micro-pétales faisant de ce chakra le chef d'orchestre des fonctions glandulaires et des capacités subtiles de l'être.

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4. Le soin de l’Abandon Ce soin, d’une importance extrême, fait notamment référence à l’enseignement de la «Géométrie de l’Éveil» que le Maître Jeshua a délivré à Shlomit (Salomé) l’une de ses toutes premières disciples 46. Bien que celle-ci ne l’ait pas reçu en tant que tel sur sa personne, Shlomit en a recueilli les principes de base afin de les transmettre à son tour. En voici l’origine, de mémoire humaine, ainsi que les éléments sur lesquels il s’est constitué... Comme tous les thérapeutes du monde, les Égyptiens et les Esséniens se heurtaient parfois à des cas qui résistaient à tous leurs efforts. C'est pour cette raison qu'ils avaient mis au point une méthode de travail dans laquelle leurs connaissances n'entraient plus en jeu et où ils demandaient à la Force divine d'agir indépendamment de leur canal et de la personne soignée. C'était en quelque sorte leur dernière tentative en tant que «praticiens détenteurs de connaissances précises» et c’est ce pourquoi ils appelaient cette méthode Le soin de l’Abandon, autrement dit du «lâcher prise». À force d'observations et de méditations, ils avaient donc conçu un système de référence dans lequel ils considéraient qu'il existait cinq sphères de vie révélées dans l'être humain incarné. ▪ La première se définissait comme un point symbolisant l'Infini. Ce point représentait le niveau de connexion de l'être avec le Divin ou tout au moins avec sa propre conscience supérieure. Il parlait donc de sa maturité spirituelle. Voir « Le Testament des Trois Marie », page 142 et suivantes, de Daniel Meurois, Éd. Le Passe-Monde. 46

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▪ La deuxième pouvait se symboliser par un cercle, une image de l’Unité qui prend conscience d'elle. Les anciens thérapeutes auxquels nous nous référons y voyaient la zone de perception de soi, de l'espace d'appréciation des événements et du jugement, de l'intelligence cérébrale et du bon sens. ▪ La troisième représentait le Deux se manifestant sous la forme d'une croix. C'était la sphère des choix et des capacités d'action. Elle parlait du libre-arbitre et du potentiel de l'être à se diriger dans la vie. ▪ La quatrième symbolisait le Trois sous la forme d'un triangle équilatéral. Elle traduisait la zone du rapport de l'être avec tout ce qui existe, son domaine globalement affectif et relationnel. Elle permettait aussi l'expression de l’intelligence cardiaque ainsi que la capacité de partage. ▪ Quant à la cinquième, elle était celle du Quatre. Un carré la représentait donc. Elle exprimait le degré d'incarnation, de densité, de stabilité et de solidité globale de l'être. Le soin de l’Abandon que nous vous présentons ici fait par conséquent appel à cinq Archétypes majeurs : le point, le cercle, la croix, le triangle et le carré. Puisque, comme nous l'avons vu, un Archétype est une expression directe de la Pensée divine en action permanente, y faire appel signifie susciter ou renforcer un pont entre la Lumière qui offre de toute éternité et la Matière en demande. La bonne application de ce soin, on s’en doute, requiert ainsi trois choses de la part du thérapeute : une réelle compassion, une bonne capacité à pratiquer la visualisation et l'absence totale de défi personnel. Dans ce traitement c’est plus que jamais l'expression de 297

«Père que Ta volonté soit faite» qui doit primer et s'exprimer. Cet ensemble d'Archétypes a été mis en vigueur dans les «Maisons de Vie» dès les premiers temps de l'Égypte. Il était alors considéré comme si sacré et si puissant dans son expression de la Présence divine incarnée qu'on ne devait le dessiner que sur du sable ou sur un corps humain. Voici comment procéder : a. Vous commencez par tracer sur vous-même avec précision et en conscience, l'Archétype global de l'Être Humain tel qu'indiqué ici :

b. Une fois cela accompli, tracez ce même Archétype sur le buste de votre patient allongé. Si possible utilisez pour cela une huile qui favorisera l'ouverture de conscience. c. Posez maintenant la paume de votre main active à plat sur le chakra cardiaque de votre patient puis, peu à peu, laissez pénétrer le double astral de cette main au centre de sa cage thoracique. Si la personne que vous soignez ressent un inconfort et éprouve, par exemple, la sensation d'étouffer, baissez légèrement et lentement 298

votre main décorporée vers son diaphragme, autrement dit vers son troisième chakra. Votre main astrale sera posée de façon longitudinale par rapport au corps et du bas vers le haut. d. Le moment est maintenant venu pour vous d'entrer dans une intériorisation plus grande encore. Votre main toujours décorporée dans l'organisme de votre patient, visualisez l'Archétype du carré. Il se peut que ce carré vous apparaisse spontanément rouge, jaune ou bleu ou de toute autre couleur. Le but est d'appeler sur lui la Lumière blanche. e. De la même façon, sans bouger votre main, vous allez visualiser successivement les Archétypes du triangle, de la croix puis du cercle et enfin du point. Quelle que soit la couleur sous laquelle chacun de ces Archétypes va vous apparaître, amenez-le également à la Lumière immaculée. Pour la pleine réussite du processus entrepris, il est capital de ne pas passer d'un Archétype à l'autre sans avoir perçu l'installation de cette Lumière. Ne cherchez surtout pas à interpréter les couleurs qui seraient spontanément apparues dans un premier temps. f. Extrayez doucement votre main astrale du corps de votre patient puis tracez à nouveau sur son buste l'Archétype global de l'être humain tel que vous l'avez déjà fait en début de traitement. g. Tracez également à nouveau cet Archétype sur vous. h. Accordez-vous un moment pour prier. Quel que soit le nom que vous lui donniez, demandez à l'Onde de Guérison de toucher votre patient à tous les degrés où son être le réclame et enfin... n'oubliez pas de remercier. 299

Il est alors très souhaitable que vous laissiez votre patient à lui-même un assez long moment...

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Les huiles d’onction 1. Traditionnellement... Dans la plupart des grandes Traditions thérapeutiques de notre monde ; les huiles ont toujours été considérées comme ayant un pouvoir soignant incontestable. Au sein de leurs pratiques, les Esséniens et les Égyptiens ne faisaient pas exception puisqu'ils les utilisaient avec une attention toute particulière et aussi avec respect. Le fait d’oindre un malade avec une huile - de lui appliquer une onction - était à leurs yeux un acte sacré. Celui-ci perdait donc toute sa valeur s'il venait à être pratiqué de façon mécanique, c’est-à-dire sans conscience. Le Pharaon Akhenaton en personne s'est exprimé à ce propos lors de la cérémonie d'ouverture de l'un des Temples de Guérison à laquelle il a présidé : « Laissez-moi vous conter les bienfaits d'un certain mariage (...) Celui du Soleil et de la Terre. C'est de cette union que jaillit en effet le grand principe de l'huile. Pourquoi parler de lui ? Parce qu'il est précisément le point de rencontre idéal entre le subtil et le dense (...) À la fois vertical et horizontal, il est le cobra qui se faufile partout (...) voilà pourquoi je vous demande d'y voir un des réceptacles privilégiés du Sacré47.»

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Voir « Ainsi soignaient-ils », p. 53 de Daniel Meurois, Éd. Le Passe-Monde. 301

De telles paroles sont éloquentes et nous renvoient inévitablement presque mille cinq cents ans plus tard auprès de Myriam de Magdala qui, au contact des Esséniens et du Maître Jeshua, a entrepris à son tour l'élaboration d'huiles et de baumes destinés aux soins. En cela, elle perpétuait avec sa propre sensibilité, un rite très ancien propre à son peuple48. Ne l'a-t-on pas vue, par ailleurs, enduire la tête et les pieds du Christ ? S’il est conscient de la raison et de la valeur de la longue tradition de l'onction, le thérapeute d'aujourd'hui devra donc à son tour considérer les huiles comme des entités vivantes à part entière, chacune exprimant sa propre identité et son caractère spécifique. Un peu de pratique et de ressenti suffira à l'en persuader...

2. Sacraliser plus encore... Voilà pourquoi nous ne pouvions passer sous silence le rôle que jouent les huiles de soin dans la pratique des thérapies esséno-égyptiennes. Voilà pourquoi également, quelles que soient les huiles que vous serez amenés à choisir en fonction de telle ou telle pathologie ou aide à apporter, nous vous conseillons de les consacrer au préalable. Est-il utile de préciser que tout thérapeute conscient de son rôle de canal et qui invite la pureté en son cœur est parfaitement habilité à pratiquer cette consécration ? Celle-ci aura lieu sur chaque huile, séparément, dès son obtention ou sa première utilisation. Le but de ce rituel tout Voir « L'Évangile selon Mar c» : « Ils enduisaient de beaucoup d'huile les malades et ils les guérissaient. » (6:13) 48

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simple est de créer un appel conscient à la Lumière divine afin que Celle-ci facilite et amplifie la transmission de l'Onde du soin. Le geste rituellique de la consécration - en réalité un mudra - est aisé à réaliser. Il consiste à placer les doigts de la manière décrite ci-après et à tracer plusieurs fois un signe, très en conscience, dans l'invisible au-dessus de l'huile à consacrer. Ce signe sera celui de la croix de vie égyptienne ou de l’étoile luni-solaire selon la préférence du thérapeute49.

Bien que cet acte ne soit pas indispensable, nous le conseillons fortement car il achève de sacraliser une Présence qui n'est pas anodine et qui l'est d'autant moins qu'on la nourrit intentionnellement du Soleil de l'Esprit. Remarque : Dans la méthode de travail qui vous est présentée dans ces pages, l’emploi des huiles n'est évidemment pas une

Voir p. 141, « L’étoile luni-solaire » et, pour plus de détails, « Ainsi soignaient-ils » pages 62 et 63. 49

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obligation de la part du thérapeute. Cette méthode vise en effet avant tout à rendre l’être humain autonome dans sa pratique et non pas dépendant d'une matière, quelle qu'elle soit, extérieure à lui-même. C'est toujours l'état de canal du thérapeute qui prime... Il est d'ailleurs parfois des circonstances imprévues où l'huile peut faire défaut. Si nous insistons cependant sur la nature et la fonction de l'huile c'est, en premier lieu, en raison du rôle sacré et amplificateur que nous venons d'évoquer mais également à cause de son côté pratique. Elle rend incontestablement le soin plus facile à donner, à appliquer et plus agréable à recevoir. Ainsi que vous l'aurez constaté tout au long de ces pages, un grand nombre des techniques qui y sont décrites parlent d'un contact direct avec la peau du patient, que ce soit lors d'incisions dans l'éthérique, à l'occasion de légers massages circulaires ou encore du tracé de lemniscates. Il va de soi que ces gestes seront beaucoup plus aisés à accomplir, c'est-à-dire beaucoup plus fluides s'ils sont précédés de l'application d'une huile. De son côté, le patient en sera d'autant plus détendu et réceptif à ce qui lui est offert. N'oublions pas non plus qu'au niveau olfactif, l'huile de soin pourra, elle aussi, jouer un rôle apaisant, voire consolateur. Elle générera à elle seule une ambiance 50. Souvenez-vous toutefois qu'il existe des intolérances à certains parfums... Avec un tout nouveau patient n'oubliez donc pas de vous en informer en début de séance de traitement.

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Voir « Ainsi soignaient-ils », p. 63 et suivantes. 304

3. Le choix de l'huile Comme vous l'avez constaté, chaque technique de soin décrite dans cet ouvrage est accompagnée d'une mention en rapport avec la ou les huiles suggérées. Le terme «suggéré» a ici toute sa valeur. L'utilisation des huiles sur lesquelles nous attirons votre attention relativement à tel ou tel soin n’a en effet rien d'impératif. Tout thérapeute a sa propre sensibilité et entretient un rapport avec les huiles qui est le sien. C'est en ce sens que nos mentions ne sont que de l'ordre du conseil et non pas de la nécessité absolue. Il appartiendra donc à chaque étudiant de se familiariser avec le monde des huiles et des essences. Il existe de nombreux ouvrages qui traitent de la question et notre rôle n'est évidemment pas d'en résumer le contenu. Un certain nombre des huiles que nous mentionnons ici ont toutefois fait l'objet d'une lente élaboration, au fil des années, dans le contexte des techniques thérapeutiques esséniennes et égyptiennes. Elles ont été pensées et réalisées dans leur état d'esprit. Il était de ce fait logique que nous les signalions en premier lieu et que vous en trouviez ici un tableau, à toutes fins utiles. En ce qui concerne les huiles qui n'ont pas été spécifiquement élaborées dans le cadre de ces soins et qui vous sont suggérées, ce sont des huiles essentielles (H.E.). Vous pourrez utiliser celles-ci soit pures, en très petite quantité, en raison de leur haute concentration, soit diluées dans une huile de type «massage», par exemple de jojoba ou d'amande douce. Il va de soi que dans le domaine du choix et de l'application 305

des huiles de toutes natures, la sobriété est de mise. Il ne s'agit certainement pas d'imbiber le corps d'un patient de sept ou huit variétés d'huiles différentes. Deux ou trois, bien choisies, bien ressenties, suffiront. Tout «cocktail» est donc à éviter impérativement. Il serait nocif parce qu'«inabsorbable» de façon cohérente et harmonieuse par l'organisme. Par analogie, on pourrait alors certainement parler «d'indigestion» ! Celles et ceux qui le souhaitent pourront se procurer les huiles suggérées dans cet ouvrage auprès de Pascale Lecoutre, «L’Essenza», Suisse. www.lessenza.eu Tél +41-79-478-64-67 ou +41-91-648-11-42

Les huiles proposées par «L’Essenza» (Pages suivantes)

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Et pour un peu plus... 1. L'emploi du son Le maniement du Verbe, c'est-à-dire globalement du Son Créateur, a toujours été un idéal à atteindre dans les Grandes Traditions d'Éveil à travers le monde. Les chants sacrés, le rythme de certaines prières ou psalmodies, leur répétition y ont invariablement joué un grand rôle. Us en sont encore les témoins plus ou moins bien connus et compris. Les Esséniens et les anciens Égyptiens partageaient cette sensibilité et avaient leur propre approche de ce qu'est le Son. Derrière l'aspect rassembleur, stimulant, apaisant et esthétique du chant ou de la maîtrise de la parole, ils étaient particulièrement conscients de leur impact vibratoire profond sur tout ce qui est. La fameuse voix de lait chère aux Esséniens, et qui était un «prolongement dans le temps» de la voix de Source des thérapeutes des Maisons de Vie d'Akhenaton, traduisait bien cette connaissance. C'est ainsi que les uns comme les autres ont accordé une attention particulière à l'utilisation des sons dans le cadre thérapeutique. 309

Pour eux, l'émission d'une sonorité ou d'une série de sons revêtait une triple fonction : Tout d'abord celle de rehausser le taux vibratoire d'une salle de soin, ensuite celle de procurer un apaisement au patient, enfin celle - conjointe aux huiles - de servir d'amplificateur à l'Onde soignante. À force d'être à l'écoute du chant de la Vie dans la Nature et à travers les corps, ils en étaient venus à isoler un son de tous les autres. Il s'agit du son «M». Celui-ci exprimait à leurs oreilles et à leur cœur la Présence du Divin dans son aspect féminin. Ils y voyaient une matrice, une Puissance restauratrice et réconfortante. On ne peut douter que ce soit en raison de ce ressenti intime qu'un très grand nombre de langues humaines associent spontanément le son M à la notion de maternité... On ne s'en étonnera peut-être pas à travers les langues indo-européennes puisqu'elles ont toutes un tronc commun... mais on pourra s'en émerveiller dans des langues comme le Thaï, le Coréen, le Maya, le Mayan ou encore le Kikongo, en Afrique... Le son M a fondamentalement une fonction apaisante, harmonisante. Évidemment, on ne pourra pas faire autrement que de le rapprocher du AUM ou OM des Hindouistes et des Bouddhistes tibétains. Par ailleurs, au-delà du côté maternel que les Esséniens et les anciens Égyptiens percevaient dans le son M, il n'est pas interdit de deviner la présence de ce que nous appelons traditionnellement l'Esprit Saint en raison de sa fonction régénératrice et initiatique qui «tire l'être» vers le haut. Quoi qu'il en soit, le «M» des anciens thérapeutes est un son qu'il faut apprendre à laisser «se dégager de soi» spontanément à partir d'un point source situé dans la région de l'ombilic. Il s'agit donc d'un son qui «sort du ventre» et qui se 310

présente comme un bourdonnement n'ayant rien de nasal. En fait, s'il est vécu comme un M par celui qui l’émet, il n'est pas nécessairement perçu comme tel par celui qui le reçoit mais plutôt comme un souffle qui vient des profondeurs du thérapeute. a. Comment l'utiliser ? Tout d'abord, il faut que vous sachiez sur quelle zone du corps de votre patient vous vous sentez appelé à le faire agir. Ce sera nécessairement celle qui vous paraîtra être au centre de la plupart de ses troubles. Vous commencerez donc par poser votre main au-dessus d'elle dans votre espace de sensibilité et vous ferez silence jusqu'à percevoir une vibration au-dedans de vous, une sorte de sonorité plus ou moins confuse qu'il faudra que vous appreniez à différencier du chant de la circulation prânique, tel qu'on l'entend, par exemple, lors d'une méditation. Si l'organe ou la zone qui projette en vous cette sonorité un peu confuse émet au-dedans de vous une note dissonante, il vous appartiendra alors d'ajuster celle-ci, vers le haut, en émettant un «M» dont le but sera «d'accorder» l'organe ou la zone en question à un niveau vibratoire harmonieux. Votre travail sera donc un peu analogue à celui d'un luthier qui ajuste une corde à un instrument donné. En fait, le son que vous chercherez à émettre à partir de votre centre aura pour fonction d'attirer vers sa fréquence la tonalité «faussée» de la zone ou de l'organe soigné. Il jouera en quelque sorte le rôle d'un diapason invitant tout ce qui n'est pas «juste» à s'accorder à lui. Techniquement parlant, vous commencerez par prendre une profonde respiration par le nez... et non pas par la bouche car la polarisation de l'air et surtout du prâna que vous 311

absorberez ainsi sera différente tout en éveillant davantage les régulateurs que sont les chakras. Suite à cela, vous contracterez légèrement des muscles de votre ventre et de votre diaphragme afin de pouvoir propulser vers le haut l'énergie de votre souffle. La troisième phase consistera bien sûr à libérer lentement ce souffle tout en émettant du fond de votre gorge le son «M». Ce son durera aussi longtemps que possible sans tension ni effort, comme s'il était votre prolongement naturel. Lors d'un soin, vous le répéterez plusieurs fois de suite, au besoin, selon votre ressenti. S'il advient que ce son déclenche en vous une crispation et une sorte de vigilance de votre mental et de votre volonté, il sera préférable que vous ne l'utilisiez pas. S'il n'est pas agréable et spontané à émettre, il est mieux de ne pas vouloir l'offrir. Toute contrainte serait une nuisance puisqu'elle affaiblirait l'harmonie de votre soin. b. Une proposition et non pas une obligation Il est évident que si vous prévoyez utiliser le son «M» lors d'un traitement, il est nettement préférable que vous en avertissiez votre patient au préalable lors de votre entretien avec lui. En effet, l'émission du «M» telle que décrite ici produit en général un effet de surprise chez un patient non averti, une surprise qui peut même générer éventuellement une sensation de malaise. Ce sera à vous, en tant que thérapeute, d'évaluer le niveau de réceptivité de votre patient en tenant compte de sa sensibilité et de son ouverture. En ce qui nous concerne et après de nombreuses années de pratique, nous n'encourageons pas nécessairement les thérapeutes à soigner par l'émission du son «M» car sa maîtrise 312

et sa juste utilisation demeurent délicates tandis que sa réception peut être souvent mal comprise. Il nous semble primordial de privilégier le rapport humain entre le thérapeute et son patient. Si, à un moment donné, le fait que celui qui soigne émette soudainement un son ou une mélopée génère une inquiétude chez celui qui reçoit le soin, le fil de confiance peut se casser, provoquant du même coup l'apparition d'un état d'incompréhension. Ceci n'est jamais souhaitable... Ainsi, il sera toujours préférable de travailler avec beaucoup de douceur, de discrétion et même de lenteur, s'il le faut, plutôt que de donner la sensation à un patient de lui imposer quelque chose que son niveau de conscience ou simplement sa personnalité n'est pas susceptible d'accepter. Soyez donc circonspect si vous souhaitez utiliser le son «M»... car, selon l'adage, le mieux est souvent l'ennemi du bien...

2. La prière En ce qui concerne la prière, notre position sera tout autre. Silencieuse parce qu'intériorisée lors d'un soin, elle ne risquera pas, par nature, d'envahir l'espace mental du patient. Son rôle, par contre, sera fondamental parce qu'il favorisera une sorte de dialogue sans cesse renouvelé entre le thérapeute, la conscience supérieure de celui-ci et la Sphère du Divin. Les Anciens considéraient la prière comme un véritable ciment les unissant en permanence aux lois des mondes de la Lumière. Il faut bien sûr s'entendre sur ce que signifie le terme «prière»... Les plus traditionalistes des thérapeutes égyptiens et esséniens aimaient réciter intérieurement, à certains moments, 313

des prières rituelliques précises. Ils se connectaient ainsi aux batteries d'énergie psychique que sont les égrégores engendrés par leurs Traditions respectives au fil du Temps. On parle ici de prière au sens le plus classique du terme. Toutefois, les plus mystiques d'entre eux se détachaient des «structures oratoires» propres à leur culture pour laisser place à ce que l'on appelait déjà la prière du cœur. La prière du cœur consiste à laisser jaillir du plus profond de soi les mots spontanés par lesquels nous nous unissons intimement au Divin, au-delà de tout schéma ou repère mental. Il faut comprendre qu'une telle façon de prier ne se limite pas à traduire une demande mais qu'elle devient aussi une offrande et un remerciement dans la mesure où elle place celui qui l’émet à totale disposition de la Lumière. En fait, la prière du cœur telle qu’ainsi vécue favorise l’état de canal chez tout être humain. Elle est ouverture complète, don, spontanéité et elle ignore les barrières de la forme. C'est celle que nous privilégions dans le cadre de ces soins. Nous sommes cependant bien conscients que ce n’est pas celle qui conviendra à tous car il est évident que les prières traditionnelles ont incontestablement leur propre force et qu’elles sont de véritables piliers de centrage pour un certain nombre d'entre nous. Là encore donc, il appartient à chacun d’être lui-même, c'est-à-dire à l'aise avec sa propre façon de faire afin de se relier à la Source de toute Vie. En respectant ce principe, un thérapeute deviendra plus que jamais une sorte d'espace privilégié appelant le Courant divin universel à le traverser afin de proposer la guérison. Dans toute séance de thérapie, il y aura toujours des moments spécifiques appelant la prière. La plupart du temps, ce sera lors des articulations des grandes phases du protocole gé314

néral ; cependant, là non plus, rien ne pourra être figé ni déterminé d'avance. Vous constaterez vous-même que votre cœur se dilate en des instants que vous n'aviez pas envisagés et que c'est là que vous devenez alors vous-même prière, au sens essentiel du terme... Malgré cette préférence toute particulière que nous avons pour les élans de spontanéité, il nous semble juste de vous communiquer ici les paroles d'une ancienne prière essénienne. Il s'agit d'une prière qui était notamment enseignée aux élèves thérapeutes de la Fraternité du Krmel. Elle est importante et puissante dans la mesure où celui qui la récite en toute conscience appelle à la pacification profonde de son être plutôt qu'à une guérison de ses blessures et imperfections de surface. Elle résume tout un programme de vie et illustre aussi l'idéal de douceur et d'exigence qui est celui de tout thérapeute de la Tradition essénienne et égyptienne. Nous la ferons suivre par la Prière de Shlomit tout aussi importante puisque confiée par le Christ à Salomé, l'une de ses premières disciples. Son texte constitue à nos yeux un point de centrage majeur puisqu'il invite à la verticalité indispensable à toutes celles et tous ceux qui, souhaitant entrer dans une voie de Service, veulent se retrouver tels qu'en eux-mêmes, dans leur vérité première, prêts à se mettre à la disposition du Divin.

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« Le miracle de guérison est semblable à de la musique. Il s'adresse aux oreilles de l'âme sans avoir besoin d'être traduit ou commenté. » (40)

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La prière de la guérison du passé Prière essénienne Seigneur Tout Puissant, Toi qui ne portes pas de nom et qui es Mémoire à travers l'éternité des Temps, Toi qui es Pardon total et qui connaît l'histoire de mon âme, guéris-moi du poids de mon passé. Toi qui, avant ma naissance, as lu dans le ventre de ma mère, Toi qui as entendu battre mon cœur avant qu’il ne batte et qui y as recueilli les larmes de mes anciennes souffrances, guéris-moi de mes souvenirs. Toi qui m'as fait poser la plante de mes pieds sur ce sol et qui m'a laissé toute liberté d'y marcher, d'y croître ainsi que d'y trébucher, libère-moi des racines de mes doutes. Toi qui m’as permis de goûter à tous les attachements, guéris-moi de mon appétit pour les servitudes. Toi qui m'as vu grandir, rapetisser et souvent refuser la main que Tu me tendais, Toi qui m'as vu m'enliser jusqu'à parfois nier Ta Présence au plus profond de ma vie, guéris-moi de mon manque d’amour et de mon égoïste aveuglement. Toi qui m'as porté quand je ne me portais plus et qui as su T'effacer afin que je mesure mieux mon arrogance, Toi qui m'as laissé me confondre avec mon ombre, user de la force et des mots qui tuent, guéris-moi de ma peau couverte d'écailles. Toi qui sais mes blessures et qui lit chaque ride gravée sur mon cœur, Toi qui me pardonnes chacune de mes faiblesses et qui me 317

gardes Ta confiance tandis que je sais si peu T’aimer en moi, guéris-moi de l'oubli de Toi. Seigneur Tout Puissant, Toi qui ne portes pas de nom et qui es Mémoire à travers l'éternité des Temps, toi qui es Pardon total, guéris-moi de mon passé par la Beauté et la Puissance de ton éternel Présent en moi ainsi qu'en tout être et toute chose. Prière transmise par Daniel Meurois

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La prière de Shlomit51 Prière de Guérison enseignée par le Christ à Salomé Seigneur, redresse-moi et chasse de moi l’ivraie par tous les vents de la vie. Extrais de moi la meilleure semence et aide-moi à planter, même dans le sol le plus rocailleux. Seigneur, redresse-moi et donne-moi la force de sourire à la pluie tout autant qu’au soleil. Conduis-moi là où les sillons de la terre me fortifieront et là où mes pas pourront dire Ta Présence en moi. Seigneur, redresse-moi et apprends-moi le sourire qui sait parler à ceux qui portent l'orage en eux tout comme à ceux qui pleurent. Pénètre au creux de mes mains afin qu'en Ton Nom soient guéries les plaies de ceux qui souffrent. Seigneur, redresse-moi et fais de moi l'oreille qui reçoit Ta Volonté, le regard qui offre Ton Amour et l'écho qui répercute Ta Parole.

51

Extrait du « Testament des trois Marie », de Daniel Meurois, Éd. Le Passe-Monde. 319

3. Soigner à distance Il y a parfois des circonstances dans la vie où une personne à aider est éloignée de nous ou, pour différentes raisons, ne peut se rendre jusqu'à nous... ni nous jusqu’à elle. Cela a toujours été et c’est ce pourquoi les Anciens du pourtour méditerranéen avaient conçu une méthode de travail à distance. Cette méthode repose sur le principe de la projection de conscience 52 c'est-à-dire sur la capacité qu'a tout être d'envoyer une partie de son énergie psychique en un lieu précis, auprès d'une personne précise sans que la moindre notion de distance physique constitue un obstacle. Une telle faculté se base sur le fait que tout ce qui est en un point est inévitablement en rapport énergétique avec tout ce qui est en tout autre point de l'univers, autrement dit sur la connaissance du fait que Tout est fondamentalement Un. On pourrait parler ici de la conscience de l'état d'Advaïta53 par laquelle, entre autres, toute sensation d'éloignement - donc de séparativité - s'évanouit puisqu'elle n'est qu'illusion. Cette théorie est aujourd'hui avancée en physique quantique. Autrefois, à moins d’être doté de capacités exceptionnelles, le thérapeute avait besoin - en tant que relais vibratoire- d'un objet appartenant à la personne à aider. De nos jours une photo résoudra le problème. Retranscrite avec les notions et conditions matérielles propres à notre époque, voici donc de quelle façon il est possible de procéder pour un travail thérapeutique à distance.

Il faut bien différencier la projection de conscience de l'extériorisation du corps astral ou encore du voyage astral à proprement parler. 52

53

Voir « Advaïta... libérer le Divin en soi », de Daniel Meurois, Éd. Le Passe-Monde. 320

a. Commencez par convenir avec votre patient de l’heure de votre intervention afin qu’il soit totalement présent et réceptif au soin que vous allez lui offrir. b. Un peu avant l’heure dite, prenez le temps de bien vous centrer et d’appeler éventuellement la ou les Présences de Lumière dont vous avez l’habitude de vous entourer. Vous aurez au préalable allumé une bougie et fait brûler un peu d'encens. c. À l'heure convenue, votre patient se placera idéalement dans les circonstances que vous lui aurez indiquées : il sera confortablement installé dans une baignoire où du sel marin et quelques gouttes d'essence de lavande auront été ajoutés à l'eau. Il aura également allumé une bougie non loin de lui. d. De votre côté, placez-vous en état de connexion intérieure avec votre patient en essayant de trouver en vous son regard. Lorsque vous aurez capté ce regard derrière vos paupières fermées, vous saurez que le lien est établi et que toute distance s'abolit. Aucune tension physique, aucune préoccupation mentale ne doivent bien sûr vous habiter et retenir ainsi un peu de votre présence et de votre énergie... e. C'est à ce moment-là, face au regard intérieur de votre patient, que vous allez débuter votre traitement... exactement comme s'il était à côté de vous, avec les mêmes gestes précis que vous allez vivre et exécuter «du dedans ». Vous vous en tiendrez cependant à l'essentiel d'un protocole de soin afin que celui-ci ne dure pas plus d'une vingtaine de minutes et ne perde donc pas en intensité. f. Une fois votre soin terminé, informez-en intérieurement votre patient et concluez le rendez-vous par une prière du cœur. 321

g. Revenez à votre état de veille «normal», remerciez le Divin puis gardez un moment de silence. Remarque : Le positionnement du patient dans un bain est idéal ; s'il s'avère toutefois que ce n'est pas envisageable en raison de son état de santé, de son âge ou d'autres contingences, le même travail peut évidemment se faire s'il se trouve confortablement installé avec le moins de tissus pesants sur lui. Un point important Une question vient inévitablement à se poser à toute personne qui est amenée à en soigner une autre sur les plans énergétiques : Doit-on avoir l'accord d'un malade avant d'entamer sur lui, même discrètement, un travail de cette nature ? Pour les Esséniens et les anciens Égyptiens, la réponse était sans ambiguïté : Il n'était pas concevable de priver une personne souffrante ou un simple patient de sa pleine liberté de recevoir ou non un soin ou une partie de soin. Il était donc impensable d'imposer l'Onde de la Lumière à qui n'en voulait pas, quelles que soient les raisons de ce refus, que la personne soit présente ou distante, qu'elle soit semi-consciente ou inconsciente. Respecter le chemin de l'autre ne pouvait pas se discuter, chacun était ultimement maître de lui-même et donc libre de ses choix.

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« Le Cœur est la porte des mémoires puis la clef de la Mémoire. C'est par lui que la Beauté d'Aimer se manifeste, c'est par lui aussi qu'elle demeure en éternel apprentissage puisqu'elle est à jamais perfectible. Quant à l'œil du centre de votre front, il sert à guider cette Beauté et la puissance qui en découle... Voir par cet œil, c'est un peu comme respirer par lui. » (41)

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Il était autrefois... des graines pour aujourd'hui Les Annales akashiques, cette mémoire du Temps par laquelle un certain nombre des pratiques thérapeutiques contenues dans cet ouvrage ont pu être mises à jour, constituent un inépuisable réservoir d'informations... Témoins, ce rituel solennel et cette méditation qui servirent de motifs centraux à la cérémonie de clôture par laquelle s'achevaient les longues années d'étude exigeantes que certains jeunes Esséniens furent amenés à vivre au monastère du Krmel... Nous vous en offrons les lignes dans toute leur profondeur et leur simplicité afin que puisse se perpétuer l'état d'esprit de celles et ceux qui, des sables d'Égypte à l'ancienne terre de Palestine, voulurent entretenir le lien si ténu mais si puissant unissant le cœur des hommes à celui de l'Infini. Dans une salle nue, les jeunes thérapeutes de blanc vêtus étaient invités à se placer en cercle, réunis par groupes de deux, c'est-à-dire face à face et dos à dos. Les échines se touchaient, communiaient entre elles et les mains se rencontraient durant toute la durée du rituel... jusqu'à l'instant de la demande d'ouverture. Quant aux Frères enseignants, ils se tenaient au centre de la roue ainsi formée comme pour en créer l'axe. L'un d'eux 324

récitait alors les paroles suivantes et chaque phrase en était reprise par l'assemblée...

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Rituel de clôture Monastère essénien du Krmel Rituel transmis par Daniel Meurois

« Parce que mon Père est le Soleil qui resplendit au-delà de l’Univers Parce que mon Père a créé ce Soleil qui illumine l’azur et éclaire chacun des jours de ma vie Parce que mon Père a planté cet autre soleil qui rayonne au plus secret de mon être et guide chacun de mes pas Parce que mon Père ne fait qu’Un avec tous les soleils qu’Il a engendrés et qu’il est ainsi présent en moi Je Lui rends grâce pour m’avoir conduit en ce lieu de souvenance ainsi que pour la force dont Il m’a pourvu Je Lui rends grâce pour la persévérance et le regard nouveau qu'Il a fait fleurir en moi Je Lui rends grâce pour le souffle vivifiant par lequel Il m’a secoué et me secouera toujours Je Lui rends grâce pour la conscience de ce cœur qui palpite en moi et ne cesse de se découvrir Parce que mon Père est mon chemin vers moi-même Parce que mon Père me parle d’autrui comme de moi-même Parce que Son Soleil me révèle le mien et le fait Sien Parce que Son Soleil trace sans détours le chemin qui me mène à 326

autrui Je Lui rends grâce pour m’avoir appelé à servir les âmes et les corps Je Lui rends grâce pour m’avoir permis d’approcher l’art de toucher à Sa Présence en tout être et en toute forme de vie Je Lui rends grâce pour l’Amour qu'Il exige de moi afin que je sois digne de panser les plaies Je Lui rends grâce pour les obstacles qui éclaireront mon service car ils seront mon rappel de l’humilité enseignée en ce lieu de vie. » S'ensuivait alors une méditation libre puis l'un des enseignants reprenait...

« À l’heure où les chemins se séparent, je demande à mon Père le Soleil de faire en sorte que tous demeurent unis dans mon cœur et nos cœurs. À l’heure où les horizons vont s’écarter et se multiplier, je demande à mon âme de demeurer fidèle à l’Horizon premier. À l’heure où nos mains vont s’ouvrir pour enfin présenter leur offrande à ceux qui appellent, je demande à mon corps de refléter mon âme jusqu’à l’extrémité de ses doigts. À l’heure où tout semble se conclure, je demande à mon Père le Soleil de nous faire don du Souffle de l’Unité car l’Unité est le vrai Début auquel nous aspirons de toute éternité. Rends-moi digne, Seigneur, de la Lumière rencontrée en ce lieu Rends-moi digne, Seigneur, des enseignements que j’y ai recueillis Rends-moi digne, Seigneur, de la mémoire que j’y ai retrouvée Rends-moi digne, enfin, Seigneur, de ce qu’en Ton Nom j’en ferai pour l’Amour de tout ce qui est. »

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Un enseignant se levait alors et allait répandre un peu d'eau de rose sur la tête de chaque nouveau thérapeute. Il était aussitôt suivi par un autre enseignant qui, à l'aide d'une flamme, traçait au-dessus de la tête de chacun le signe luni-solaire, celui de l'étoile à huit branches. Une longue mélopée venant de la profondeur de chaque poitrine montait enfin de l'assemblée. C’est sans doute elle qui, au-delà du Temps, nous a guidés afin de vous offrir ces pages...

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« Un jour viendra où l'on saura qu'un cristal invisible se loge en notre cœur et qu'il contient toutes les mémoires de nos mémoires. Tout simplifier, c'est avoir accès à ce cristal, c'est entamer le désarmement dont nous avons tellement soif et dont nous trouvons si difficilement la route. » (42)

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Table des citations (1) (2)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 46 La Demeure du Rayonnant p. 356

(3)

La Demeure du Rayonnant p. 273

(4) (5)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 85 Ce clou que j'ai enfoncé p. 151

(6)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 217

(7)

La méthode du Maître p. 95

(8)

La Demeure du Rayonnant p. 168

(9)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 110

(10)

La Demeure du Rayonnant p. 110

(11)

La Demeure du Rayonnant p. 22

(12)

La méthode du Maître p. 67

(13)

La Demeure du Rayonnant p. 292

(14) (15)

La Demeure du Rayonnant p. 314 La Demeure du Rayonnant p. 180

(16)

Visions esséniennes p. 141

(17) (18)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 186 Le Testament des trois Marie p. 160

(19)

François des Oiseaux

(20)

La méthode du Maître p. 25

(21)

Visions esséniennes p. 48

(22)

La Demeure du Rayonnant p. 399

(23)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 196

(24)

Les Enseignements premiers du Christ p. 145 333

(25)

La Demeure du Rayonnant p. 247

(26) (27)

Comment dieu devint Dieu p. 25 La Demeure du Rayonnant p. 97

(28)

François des Oiseaux p. 176

(29) (30)

La Demeure du Rayonnant Les Enseignements premiers du Christ p. 119

(31)

Ce clou que j'ai enfoncé p. 229

(32)

La Demeure du Rayonnant p. 120

(33) (34)

Les Enseignements premiers du Christ p. 170 Les Enseignements premiers du Christ p. 88

(35)

La Demeure du Rayonnant p. 386

(36)

Les Enseignements premiers du Christ p. 126

(37)

Les Enseignements premiers du Christ p. 94

(38)

Visions esséniennes p. 111

(39) (40)

La Demeure du Rayonnant p. 354 Les Enseignements premiers du Christ p. 96

(41)

La Méthode du Maître p. 85

(42)

La Demeure du Rayonnant p. 224

334

Pour toute information relative à l'enseignement et à la pratique des Thérapies Esséniennes et Égyptiennes en Sessions de Formation selon cette méthode complète, veuillez consulter le site www.esseniens.com

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Quatrième de couverture Les Esséniens, tout comme les anciens Égyptiens, étaient passés maîtres dans l'art des thérapies énergétiques. Après avoir été occultées pendant plusieurs millénaires, leurs connaissances refont aujourd'hui surface avec force comme pour répondre à un besoin profond de notre société, celui de retrouver certaines racines et dimensions Ce livre, qui représente la quintessence de très nombreuses années de recherches et de pratiques, met aujourd'hui à la disposition du public l'ensemble le plus complet qui soit de leurs techniques et de leurs perceptions de l'anatomie subtile de l'être humain. Ses auteurs, Daniel Meurois et son épouse Marie Johanne Croteau, l'ont voulu particulièrement bien illustré, clair, précis et enseignant. Tous ceux qui s'intéressent à la santé et à l'équilibre harmonieux de l'être en apprécieront le côté passionnant et formateur tant au niveau des horizons qu'il ouvre que par son côté concret et la philosophie réconciliatrice qui s'en dégage. Quant aux thérapeutes et aux étudiants en thérapies énergétiques, ils le découvriront comme un manuel agréable d'utilisation et très riche en techniques de travail et éléments novateurs susceptibles de nourrir leur pratique. Par son approche des archétypes et des symboles touchant aux dimensions corporelles, subtiles, psychologiques et spirituelles de l'être, par ses données mêlant développement intérieur et santé globale de l'organisme, ce livre propose ainsi à chacun de nouvelles portes de croissance et d'harmonie. Au-delà de son côté concret, il accorde bien sûr, dans l'esprit des Esséniens et des anciens Égyptiens, une large place à l'aspect sacré de «l'Onde du Soin». 336

Plus que jamais, le simple lecteur comme le praticien sera amené ici à mieux comprendre le merveilleux lien unissant l'être humain corps, âme et esprit - à la Force de Vie universelle, le Divin englobant toute chose. On connaît déjà Daniel Meurois pour ses nombreux ouvrages — plus d’une trentaine — abordant notamment les expansions de conscience, la pluralité des mondes, la conception hologrammique de l’univers et l’exploration des Annales akashiques. Il fait partie de ces incontournables pionniers de la Nouvelle Pensée dont les œuvres, pour la plupart des best-sellers, sont traduites dans le monde entier. Avec la rédaction de ce nouveau livre, il lui a paru important et fondamental de faire appel à Marie Johanne Croteau — son épouse dans la vie - en raison de la grande sensitivité et des connaissances de celle-ci dans la pratique des soins énergétiques ainsi que de son approche de l’âme humaine. Riches de leurs itinéraires respectifs, différents mais étonnamment convergents, l’un et l'autre ne pouvaient pas manquer de mettre en commun leurs expériences, leur savoir-faire et leur proximité d’âme en ce qui concerne tout spécialement la grande Tradition thérapeutique essénienne et égyptienne et, par-dessus tout, leur évidente sensibilité christique, au sens universel du terme. Tous deux vivent aujourd’hui dans la ville de Québec mais ne cessent de se déplacer sur plusieurs continents pour faire partager leurs découvertes et ouvrir les cœurs.

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