Le Fascia Extraits

 

David Lesondak  Titulaire d’un  Titulaire d’unee maîtri maîtrise se en scien science, ce, Davi David d Leson Lesondak dak pratique l’intégration structurelle, la manipulation viscérale ainsi que d’autres approches centrées sur le fascia à l’UPMC (Centre médical de l’université de Pittsburgh). Il pratique depuis plus de 25 ans. Il est certifié en Anatomy Trains Structural Integration (Intégration structurelle des trains d’anatomie) de  Thomas Myers, en Structura Structurall Int Integrati egration, on, en Fa Fascia sciall Fitness, en Manipulation Viscérale de Barral et en Fascial Stretch. Autrement dit, il est calé sur le sujet ! Depuis il a produit des vidéos plus de 100 présentations scientifiques donnant lieu à2010, 70 heures de contenu sur lessurrecherches les plus récentes des experts du fascia. Il a également conçu un triple DVD pour le livre mondialement connu de Thomas Myers, Anatomy Trains. David anime de nombreux séminaires et conférences dans le monde entier et a même fait des présentations au groupe de recherche sur le fascia à l’université d’Ulm en Allemagne. Il enseigne avec précision, beaucoup d’humour et de métaphores, ce qui se retrouve dans ses écrits. On ne peut trouver de personne plus à jour sur le fascia. David ne défend pas une école « fasciale » particulière mais jongle entre tout ce qui se fait de mieux, ayant rencontré les experts les plus réputés. Il est l’auteur d’un livre qui est devenu LA référence sur le sujet du fascia et que vous tenez entre vos mains !

 

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TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES PRÉSENTATION PAR L’ÉDITEUR P E CTION INRTÉRFOADCU REMERCIEMENTS

5 7 102 14

1 Le fascia : organisme et tissu vivant

17 17 18 33 36 38

2 Fascia, tenségrité et cellule

Introduction La tenségrité en action Sous le microscope

39 39 43 51

D Réefréerteonucreasu niveau macro Lectures complémentaires

5620 60

Le fascia, une définition pas si simple Le fascia, niveau débutant Le fascia, niveau avancé Références Lectures complémentaires

3 Fascia et anatomie

61 61 64 66 70 72 76 89 94

4 Fascia et le système nerveux

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Introduction Genèse Un homme provenant de Padoue L’homme provenant du Kansas Le système « fascio-musculo-squelettique » Oui, tout est relié ! D’autres connexions essentielles Lectures complémentaires

ILn’htroomdm ucetioqnui a perdu son corps Anatomie d’un nerf Mécanorécepteurs fasciaux L’intéroception — le septième sens Améliorer l’intéroception Références Lectures complémentaires

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TABLE DES MATIÈRES SUITE

9955 96 99 105 106 107 108

TABLE  DES MATIÈRES SUITE

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Le fascia et le cerveau Introduction Les neurosciences au tournant du siècle Les neurosciences à l’aube du  XXI e siècle Découvrir la glie Ils ont gardé le cerveau d’Einstein Cellules de Schwann Références Lectures complémentaires

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6

Fascia et organes Alimentaire, mon cher Watson ! Les bases Partons du sommet Le cœur en tant qu’organe fascial Retour au centre L’intestin pensant Références Lectures complémentaires

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Diagnostiquer les dysfonctionnements du fascia Introduction Le bilan postural Diagnostiquer les dysfonctionnements du fascia Étude de cas : Benjamin Palpation Technologies de palpation Technologies d’imagerie Références Lecture complémentaires

137 137 137 139 139 143 144 145 145 148 148

8

Thérapies axées sur le fascia Alors, qu’est-ce qui est en mouvement ? Type de traitements fasciaux Références Lectures complémentaires

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POSTFACE GLOSSAIRE

165 167

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PRÉSENTATION PAR L’ÉDITEUR

Photo de Ah Photo Ahmad mad Ode Odeh h sur Unsplash

En 2016, j’ai eu l’honneur d’être invité au congrès annuel de l’UFOF (union fédérale des ostéopathes de France) pour faire une présentation sur les réflexes archaïques. Juste avant ma présentation avait lieu une conférence du docteur Jean-Claude Guimberteau. J’étais donc « con contraint» traint» à la suivre ! Le doc docteur teur Guimbertea Guimberteau u pré présen sentait tait ses trava travaux ux et vid v idéos éos de promepromenades sous la peau. Il relatait ce qu’il voyait en tant que chirurgien de la main en allant sous la peau, grâce aux techniques de visualisation modernes. Ce fut pour moi un choc! Voir en direct et en couleur ce qui se passe en nous est déjà suffisamment fort, mais découvrir que rien dans le co corps rps n’ n’est est sé sépar paréé en est une au autre tre.. Au Autre treme ment nt dit dit,, le do docte cteur ur Guim Guimbe bertea rteau u dé démo montr ntree qu quee to tout ut dans le corps est connecté à tout. Aucune structure anatomique (nerfs, artères, peau, muscles, os,, ce os cell llul ules es… …) ne pe peut ut êtr êtree sé sépa paré réee d’ d’un unee au autr tree si ce n’es estt « via mo mon n bi bist stou ouri! ri! ». Qu Quan and d on to touc uche he la pe peau au,, on to touc uche he le less ne nerfs rfs,, le less os os,, le sys systè tème me ne nerve rveux, ux, la ce cell llul ule… e… Il exi exist stee un unee co cont ntin inui uité té en entr tree chaq ch aque ue stru structur cturee du co corps rps.. Pe Peut ut-o -on n mê même meen enco core re par parle lerr de de«« stru structur ctures» es» pui puisqu squee to tout ut est en englu gluéé 1 comme dans une barbe à papa ? Par… et c’est le sujet de ce livre, du tissu conjonctif, un réseau fibrillaire… du fascia? Cela faisait 25 ans que j’enseignais ces principes de continuité du corps, de cette dynamique corpore corp orelle lle primo primordial rdiale, e, via le mo mouvem uvement ent et pl plus us réce récemmen mmentt via les aut automa omassag ssages es à l’ l’aide aide d’ d’ou ou-tils.. J’ tils J’ai ai re renc ncon ontré tré le tra travail vail sur le less au auto tomas massag sages es en 20 20110 à cau cause se de do doule uleurs urs de do doss ca causé usées es par 1 L’expression L’expression est de Pierre Goett, ostéopathe

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PRÉSENTATION PAR L’ÉDITEUR

herniee discal discale. e. L’aut automa omassage ssageet et deve devenu nu pour pourmo moii une pass passio ion n que quej’ j’ense enseigne igne via des fo formarmaune herni

tions et des vidéos disponibles sur notre site. Alors vous pensez bien que le sujet m’intéressait! Quelques jours après cette conférence, passe sur Arte une émission fascinante intitulée   Les 2 

alliés cachés de en notre organisme - nt Lesà fascias .der Cer en reportage este fascinant, bouleversant, magnifique fiq ue et je vo vous us enco coura urage ge vive viveme ment le re regar garde préam pr éambul bule de la le lectur cture e de ce livr livre. e. En effet, eff et,

cette vid cette vidéo éo re repr pren end d qu quasi asi po point int po pour ur po point int le less ch chap apitr itres es du livr livree qu quee vo vous us te tene nezz en entre tre le less main mains. s. On y retrouve d’ailleurs le docteur Guimberteau ainsi que tous les protagonistes de ce livre.  Après la conférence à l’UFOF et le visionnage vis ionnage de cette cet te émission émi ssion j’ai j’ai voulu en savoir plus et suis sui s tombé sur le livre  The Fascia, What it is and why it matters  de David Lesondak qui venait de sortirenanglais.Celivrevaenprofondeurdansledomaineenfaisantlepointsurlesrecherches actuelles et en ouvrant la porte aux méthod méthodes es de traitement du fascia. Comme les deux autres événements précédents qui m’avaient marqué, il me passionna. Ce livre n’était pas traduit… J’ai pris contact avec David Lesondak, créé une maison d’édition, traduit l’ouvrage, trouvé des personnes pour faire la mise en page… et me voilà lancé dans une nouvelle aventure. Chers sœurs et frères Homo sapiens, j’espère que comme moi vous trouverez passionnant ce continent encore largement inexploré du fascia, que vous souhaiterez en savoir plus sur ce qui nous constitue et remplit chaque espace de notre corps et que cela vous conduira à mieux prendre soin de vous, de vos proches et de vos clients! 

Paul Pa ul Land Landon on

Juin 2019 Fondateur des éditions Ressources Primordiales 3 Directeur du Centre de Formation le Plaisir d’Apprendre  4 Créateur de l’approche Intégration Motrice Primordiale5

2 Vidéo que vous pourrez faci lement retrouver sur internet en faisa nt une recherche ou sur le site d’Arte 3 https://www.ressources-primordiales.fr 4 https:/ https://ww /ww w.appren w.apprendre.org dre.org 5 https://ww https://ww w.reflexes.org

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PRÉFACE

Eric McLuhan, fils du grand spécialiste des médias Marshall McL McLuhan, uhan, m’a m’a appris à lire rapidement en 1970, une compétence pour laquelle je lui ai toujours été reconnaissant. Sa phrase d’int d’ intro rodu ducti ction on lo lors rs de ses co cours urs étai étaitt : pr préf éfér érezez-vo vous us pas passe serr qu quaran arante te-ci -cinq nq min minut utes es à lir liree le ré résum suméé d’un d’ un livr livree ou à dis discu cute terr av avec ec l’ l’au auteu teurr ? Tou outt le mo mond ndee lu luii ré répo pond ndait ait : « Éc Échan hange gerr av avec ec l’ l’au aute teur ur ».

Je peux personnellement vous assurer que David Lesondak est un interlocuteur intelligent et captivant. Ce livre équivaut littéralement littéralement à une u ne conversation conversation avec lui. Son style fantaisiste et son humour ressortent à chaque ligne et la grande variété de ses intérêts se manifeste à chaque page. David Da vid a la facul faculté té d’ d’expli explique querr des desid idées ées com compl plexes exesen en des desterm termes es com compr préhe éhensi nsible bless sans sanspourautant pourautant en dén dénature aturerr l’ l’expe expertise rtise sci scientifi entifique queou ou la pro profon fondeur deur..  Vous pouvez savourer ce livre d’  Vous d’un un seul coup comme un succule succulent nt repas, ou le grignoter par morc mo rcea eaux ux ; dan danss le less de deux ux cas cas,, vo vous us aur aurez ez la gar garanti antiee d’ d’une une no nourri urriture turesav savou oure reuse use et nu nutri tritive tivepo pour ur  votre esprit. De plus, plus, il a l’avantage l’avantage d’être d’être d’actualité, d’actualité, car l’information l’information scientifique scientifique sur le fascia y  estàlapage. J’ai eu le plaisir de côtoyer David pendant plus d’une décennie en tant qu’étudiant, collègue et prof pr ofesse esseur, ur, et ce livre est une expr expressi ession on abs absol olumen umentt parfai parfaite te de son sondévo dévouem uement ent à l’ l’exacti exactitude tude,, de sa visi vision on pan panor orami amiqu quee et de so son n en entho thousi usiasm asmee co cont ntagi agieux eux po pour ur le tiss tissu u vivan vivantt du co corps rps..

Tom Myers

Créateur de l’approche l’approche Anatomy Trains Clarks Cove, Maine Juin 2017

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PRÉFACE  SUITE

Lorsquej’aiinvitéDavidànousfairebénéficierdesescompétencesenvidéopourdocumenter la première université un iversité d’été sur le fascia fasci a en 2010, je n’ n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. m’attendait. Et lui non plus, je crois… Bien que nous nous soyons rencontrés plusieurs années auparavant, c’est au cours des sept années subséquentes que David se trouvait présent derrière ses caméras à chaque fois que je me retournais lors d’un d’un grand g rand congrès capturant tous les moments et, plus tard, éditant méticuleusement les conférences pour une clarté optimale. Je me su suis is re rend ndu u co comp mpte te qu qu’’il y av avai aitt un es esp pri ritt tr très ès vif de derri rrièr èree ce cette tte cam camér éra, a, ra rass ssem embl blan antt de dess

théories et des idées d’une manière très particulière au cours des nombreuses conversations et situations d’enseigneme d’enseignement nt que nous avons partagées. Cela se traduisait t raduisait de manière ma nière évidente, au travers de ses questions pertinentes lors des entrevues privées avec nos conférenciers principaux, ainsi que dans sa propre contribution active aux nombreuses discussions que suscitent une réunion scientifique efficace. En fait, j’ai été tellement impressionné par les connaissances personnellesdeDaviddansledomainedelarecherchesurlefasciaetparsesidéespersonnelles sur le sujet, que nous lui avons donné l’occasion d’animer une conférence lors de l’université d’été de recherche sur le fascia, à l’université d’Ulm. Cependant, je n’étais pas préparé à la maîtrise et la prestance avec lesquelles il a rempli cette mission. Il m’a impressionné! Jeso Je soup upço çonnequ’ nnequ’il il vo vous us surp surpre rendr ndraa au aussiquandvouslirez ssiquandvouslirez so son n livr livre. e. Quevous so soyeznéop yeznéophyt hytee dans le monde merveilleux du fascia ou initié comme je le suis, vous trouverez des idées, des images et des explicatio ex plications ns scientifiques impeccables, impeccables, écrites de manière ma nière éclairante et divertisdivert issante san te.. Ce livr livree vo vous us servir serviraa de ré réfé fére renc ncee pr préci écieus eusee po pour ur ap appr prof ofon ondir dir l’ l’étu étude de de ce thè thème me co comme mme bon vous semble. C’est un véritable chef-d’œuvre. Il emmène le lecteur dans un voyage divertissant au pays du fascia, tant du point de vue d’un profane que d’un clinicien. À l’avenir je vais certainement demander à David la permission d’utiliser certaines de ses impressionnantes illustrations, certains concepts et analogies créatives dans mon enseignement et mes écrits. Nous veillerons également à ce que David ne soit plus seulement « derrière la camera » lors de nos événements inte in tern rnat atio iona naux, ux, mai maiss au auss ssii surle de devan vantt de la sc scèn ène. e. Ce qu qu’’il a à pa parta rtage gerr es estt vra vraim imen entt tro trop p be beau au pour s’en priver ! Sans doute du fait de mon propre parcours professionnel, je me réjouis de voir un clinicien fair faire e le voyag yagee de depui puis l’univ universde ersde la thé théra rapi pie e ver verss cel celui ui de dela la de scien sci ence . Quan Quand d j’ j’ai ai re renc ncon ontré trémais David Da vid pour lavo première fois,s l’ j’ai bien pensé qu’il pourrait être l’un cesce. voyageurs-cliniciens, je ne m’attendais pas à pouvoir lire dix ans plus tard un livre d’une telle qualité. Robert Rob ert Schl Schleip eip

Directeur du groupe d’étude sur le fascia de l’université d’Ulm en Allemagne Munich, Allemagne Juin 2017 11

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INTRODUCTION

« Un jour, je devrais écrire un livre ! » Je parie que la plupart d’entre nous y ont déjà pensé… De no nomb mbre reuse usess per perso sonn nnes es me dise disent nt qu quee ce qu quee je suisparven suisparvenu u à fair fairee est un ac acco comp mpliss lissem emen ent. t. Honnêtement, ce n’est n’est pas ce que j’ai j’ai ressenti ress enti de l’intérieur. l’intérieu r. Ce fut un grand plaisir, bien sûr, mais il y a eu des moments… des moments où j’avais l’impression que ce que je voulais dire était plus grand que ce que mon cerveau pouvait contenir. Ensuite, ces pensées ont dû être canalisés par mes méninges et transformées en mots avec mes doigts. L’écriture est un processus mécanique, crânien et de raisonnement cérébral. Tout comme le fascia.  Alors, quand qua nd je pense à la façon dont ce liv livre re a vu v u le jour, je rev iens toujours à une u ne chose en particulier et à trois personnes que j’aimerais blâmer.

Quelle était la chose spécifique ? J’étais simplement présent. Ma quête pour obtenir des résultats plus fiables pour mes patients, ceux qui m’ont confié la mission de rechercher un moyen de sortir de leur douleur chronique, m’a menée au monde du fascia. Ce monde s’est avéré être tout un univers intérieur. J’ai eu la chance d’être là quand la science, avec ses résultats pratiques et cliniques, était en train de se cristalliser cristal liser et de naître. naît re. Nous faisions faisions tous nos premiers premiers pas en tant ta nt que chercheurs chercheurs et cliniciens et nous gardions la tête hors de l’eau. Mais avec bonheur. Parfois, la science offrait des réponses alléchantes, ce qui aboutissait souvent à des connexions et des questions tout aussi alléchantes. Mais, dans l’ensemble, nous avons tous été portés par l’ l’id idée ée qu quee no nous us ten tenio ions ns qu quel elqu quee ch chose ose,, et qu quee ce qu quel elqu quee ch chose ose étai étaitt sp spéci écial. al. Qu Quel elqu quee ch chose ose de si spécial et omniprés omniprésent ent au point d’être sous-estimé, sous-estimé, parce qu’ qu’il il semblait aussi banal que l’eau pour les poissons et que l’air pour les mammifères. Le fascia, le tissu conjonctif. Et j’étais là, pour documenter les congrès depuis 2007, éditer les vidéos, explorer les techniques et extrapoler à partir des applications cliniques potentielles de la science pour créer de nouvelles approches, pour améliorer et accélérer les résultats de mes patients. C’est une C’est unejo joie ie ab abso solu luee de vo vous us ap appo porte rterr dan danss ce livr livree le less co consé nséqu quen ences ces de ma pr prése ésenc nce. e. Main Main-tenant, les reproches. Je blâme mon professeur de sciences de cinquième année, qui m’a enseigné que nous n’utili n’ utiliso sons ns qu quee 10 % de no notre tre cerv cervea eau. u. Ce Cela la n’ava avait it au aucun cun sen senss po pour ur mo moii à l’ l’ép époq oque ue,, et j’ j’ai ai dé déci cidé dé à ce moment-là que j’en utiliserais plus de 10 %, que j’utiliserais autant de mon cerveau que possible.

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INTRODUCTION

 SUITE

Ensuite, je blâme mon tailleur en CE1. C’était ma première communion et j’étais en train de faire ourler mon pantalon pour l’occasion. Pendant que le tailleur prenait des mesures et épingl ép inglait ait le less our ourle lets, ts, il m’a ditque l’ l’unede unede me mess jam jambesétait besétait pl plus us lo longu nguee qu quee l’ l’au autre tre.. Ce co comme mmenntaire tai re m’a m’a profondément profondément troublé. Je pensais pensa is que quelque chose ne tournait tour nait pas rond chez moi et  je le lui ai dit. d it. Il m’ m’aa répondu : « Ne vous inquiétez i nquiétez pas, c’ c’est est normal. norma l. Tout le monde monde est comme ça ! ». Cela n’avait aucun sens moi non Et ça meréparties hantait. Comment cela pourrait-il normal ? Les réponses à mapour perplexité surplus. ce sujet sont entre les chapitres 1, 2, 3 etêtre 7. Et enfin, je dois blâmer mes parents. Parce que c’est ce que nous faisons tous. Mon père travaillait dans les aciéries de Pittsburgh. C’était un ouvrier qui travaillait dur, très dur, souvent souvent avec un pistolet à rivets dans chaqu chaquee main pour terminer le travail travai l dans le temps imparti. Il était fier des segments de ponts qu’il construisait et me les montrait souvent lors des promenades du dimanche. Il était aussi bookmaker (mais ce serait le sujet d’un autre livre).

Quand papa rentrait d une dure journée d usine, je voyais ma mère imbiber de l alcool alcool sur dess bo de boul ules es de co coto ton n et lu luii tam tampo ponn nner er le do doss po pour ur re retir tirer er lesab lesableet leet la sal salet eté. é. Ell Ellee lemass lemassai aitt au auss ssi, i, ce qui donnait un stimulus différent à son système nerveux. Je ne savais rien de tout cela à l’époque. Ma mère me disait juste qu’elle « alcoolisait son dos ». Néanmoins, il se sentait mieux  et c’est là que j’ai j’ai commencé à associer le toucher au bien-être. Mamèreemployaitdestechniquessimilairesavecmoilorsquej’étaisagitéetquejenepouvais pas dormir (ce qui était fréquent), mais sans alcool. Elle me chantait souvent ceci en le faisant : «Oh, l’os du pied est relié à l’os de la cheville, L’os de la cheville chev ille est relié à l’ l’os os de la jambe, L’os de la jambe est e st relié à l’ l’os os de la cuisse, cu isse, l’os de la cuisse est relié à l’os de la hanche…»1 et ain ainsi si desuit desuite, e, ju jusq squ u’enhau enhautt de mo mon n co corp rps. s. Je neme su suis is ja jamai maiss la lass sséé denot denotreritu rerituel el et jeme demande si parfois je ne faisais pas semblant d’être agité tellement j’aimais ça !  Ain si, dès mon plus jeune âge, j’ai  Ainsi, j’ai compris que tout était lié. l ié. Aujourd’hui, à un âge beaucoup plus avancé, laissez-moi vous montrer comment. Notre voyage commence à la page suivante… David Davi d Leso Lesondak ndak

Pittsburgh, PA, USA Mars 2017 1 Comptine populaire aux États-Unis 13

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Le fascia : organisme et tissu vivant

Chapitre 1

«L’expérience a démontré qu’il faut des années ou des décennies pour que les nouvelles découvertes fondamentales deviennent populaires auprès des médecins. De plus, tout corps de connaissance mettant évidence des relations linéaires ou de cause à effet est plus facilement compris et  catégorisé que en ceux qui mettent en évidence une relation multidimensionnelle.»

— Gisela Draczynski

Le fa fasc scia ia,, un unee dé défi fini niti tion on pa pass si si simp mple le Le 17 septembre 2015, le comité de nomenclatur cl aturee ducongr ducongrès ès derech derecher erch chee sur le less fas fascia ciass (No Nome mencl nclatu ature re Co Comm mmitt ittee ee of The Fas Fascia cia Research Congress)  est parvenu à un consen-

s’est adressée aux experts mondiaux de ce domaine.  Ai nsi, le 18 septe  Ainsi, septembre mbre 2015, lors du quatrième congrès international de recherche sur les fascias, la docteure Carla Stecco a présenté présen té la nouvell nouvellee définition défi nition médicale du

sus sur la définition anatomique du fascia. Cette définition fait suite à une demande de la fédération internationale des associations d’anatomistes ou IFAA (International Federation of Asso Associati ciations ons of Ana Anatom tomists ists)). Il s’ s’agis agissai saitt d’une affaire de la plus haute importance ! L’IF ’IFAA AA est resp responsa onsabl blee du maintie maintien n de la   Terminologia Anatomica  qui constitue la norme internationale en matière de terminologie de l’anatomie l’anatomie humaine. huma ine. Bien que cela puisse sembler trop évident, il fut un temps où les 5 000 structures du corps étaient désignées par environ 50 000 termes différents (Adstrum 2014). À ce titre, l’IFAA remplit une fonc fo nctio tion n vital vitale. e. Éta Étant nt do donné nné qu quee le te terme rme « fascia fascia » peut et a été utilisé dans une large mesure, l’IFAA a reconnu la nécessité d’une nouve no uvelle lle dé définit finitio ion n stan standar dard d du fas fascia cia et

fascia aux 700 participants présents. Elle a déclaré que « le fascia est u ne gaine, une feuille ou tout autre agrégat dissociable de tissu conjonctif se formant sous la peau pour relier, enfermer et séparer les muscles et autres organes internes » (Stecco 2015). Pour cer Pour certains tains,, cet cette te dé définiti finition on fut une décepti déc eption on,, po pour ur que quelq lquesues-uns, uns, un mo momen mentt de gloire, et pour d’autres, une source de contro verse. Dans un monde où il est si dif diffici ficile le de parvenir à un consensus, pourquoi cette percée n’a-t-elle pas été célébrée de manière unanime ? PeutPeu t-être être parc parcee qu qu’’en 2007 2007,, au pre premier mier con congrès grèsRobert internati inte rnational onaletde recherch rech e suront le fascia, Schleip T homas Thom aserche Findley défini le fascia ainsi :

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Chapitre 1

« Le fascia est un tissu mou, composant du système systè me apo aponévr névrotiq otique ue qui pénè pénètre tre le corp corpss humain, hum ain, for forman mantt une matri matrice ce struc structur turelle  elle  en trois dimensions dans l’organisme entier. Il interpénètre et entoure tous les organes, les muscles, les os et les fibres nerveuses, créant  un con contexte texte glo global bal au fo fonctio nctionne nnemen mentt des L’étendue ue de diffé di ffére rents nts sys systèm tèmes es du co corps rps..   L’étend notre définition  [je souligne] et de notre intérêt  concernant le fascia est qu’il comprend tous les tissus conjonctifs fibreux dont les aponévroses, les ligaments, les tendons, les membranes, les capsul cap sules es art articu iculai laire res, s, les tun tuniqu iques es de va vaisisseaux…»» (F seaux… (Findl indley ey & Schl Schleip eip 2007 2007))

Désormai Déso rmais, s, vo vous us po pouve uvezz co comp mpre rendr ndree pourquoi pourqu oi certains participants ont été déçus. Comment un tissu si important pourrait être limité limi té par une dé définiti finition on aus aussi si res restre treint intee alo alors rs que certains vont même jusqu’à désigner le fascia comme « l’organe de la forme » (Varela & Frenk 1987, Garfin et al. 1981) ? Si l’intérêt d’une personne pour le fascia

définition se distinguera de celle du «fascia» et je pr présu ésume me qu quee ce ser seraa bea beauc ucou oup p pl plus us sat satisisfaisant et excitant pour ceux qui n’ont pas été convaincus par l’annonce de 2015. 2015. En att atten endan dant, t, il fa faut ut bi bien en co comme mmenc ncer er quel qu elqu quee part part.. Co Comme mmenç nçon onss do donc nc no notre tre présentation du fascia, le tissu le plus universell et po se possi ssibl blem emen entt le pl plus us mé méco connu nnu du co corps rps..

Le fascia, fascia, niveau débutant  Andr y Vleem  Andry Vleeming, ing, professeur d’ d’anatomie, anatomie, a dit un jour : « Le fascia est votre squelette mou » (Vleeming 2011). Il s’agit d’une excellente façon de concevoir le fascia par rapport au squelette dur de vos os. La chose la plus importante à garder à l’esprit, à tout moment, est que la maille fasciale est une structure continue parcourant l’ensemble du corps. J’utiliserai J’utiliser ai certain certaineme ement nt des termin terminol oloogies spécifiques et des structures clairement

déc éco oul ulee d un unee pe pers rspe pect ctiv ivee pur urem emen entt histologique ou morphologique du tissu et de la structure, il est logique de se limiter à une définition très restreinte. Cependant, si l’intérêt est plus fonctionnel ou sensoriel et si l’on est curieux quant au comportement du fascia, une définition beaucoup plus large est de mise. Le fascia est à la fois un tissu et un système, et par conséquent, il comporte certaines propriétés et fonctions qui n’étaient même mê me pas me menti ntion onné nées es dans la no nouve uvelle lledé défifinition de l’IFAA.

identifiées (mésentère, deltoïde, etc.) mais je le ferai de manière topographique, de sorte que nous sachions où nous sommes sur la carte. En ce qui concerne le corps, le fascia est un tout, un organe complexe, holistique et autorégulateur. Il est évidemment possible de le disséquer en plusieurs parties à étudier, maisiln’enestpasmoinsuneunitésingulière de même nature que l’organe connu sous le nom de peau. Combien de fragments ou de parties la peau possède-t-elle ? Il en va de même pour le fascia.

Il est prévu qu’une deuxième définition, une définition du système fascial, soit bientôt disponibl dispo niblee (Stec Stecco co & Schl Schleip eip 20 2016 16). ). Cette

L’omniprésence du fascia, il est littéralement omniprésent omniprésent dans le corps, le rend très t rès difficile à se le représenter visuellement. Les

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Le fascia : organisme et tissu vivant

Figure 2.1 Détails du fascia entourant un muscle dans un cadavre non embaumé. Photo de l’auteur reproduite avec l’aimable autorisation de Thomas Myers.

innovatio innova tions ns réc récen entes tes dans le do domain mainee de l’éch l’ échograp ographie hie et de l’ l’image imagerie rie assist assistée ée par ordinateur, jusqu’à et y compris l’impression 3D, indiquent toutefois un avenir proche où nous pourrons avoir une image pleinement matérialisée du réseau fascial dans toute sa splendeur et complexité. « L’omn omnip ipré résen sence ce » du fas fascia cia imp impliq lique ue égalementt qu’ égalemen qu’en en effet, to tout ut est li lié  é , et qu qu’’il s’ s’agi agitt donc de « tissu conjonctif », terme souvent util utilisé iséde de manièr mani inter ercha chang eable le av avec ec celui « fascia ».ère Il ey aint aussi le ngeab mot allemand quelqu que lquee peu évoc évocateur ateur,,   bindgewebe , po pour ur désigner le tissu conjonctif. Ce mot évoque

fascia isole chaque partie du corps tout en les interconnectant. C’est un tissu qui, jusqu’à récemment, était considéré comme inerte et sans vie (Schleip 2005, Schleip et coll. 2006). Bienvenue au fascia et au réseau fascial ! Maintenant que nou Maintenant nouss perc percevons evons clairem clairement ent l’unité du fascia, faisons ce que les humains aiment faire : démontons-le pour en voir son fonctionne fon ctionnemen mentt ! Pas d’inquiétude, d’inquiétude, nous le reconstituero reco nstituerons ns et, espér espérons ons que nous nousn’ n’allons allons pass éga pa égare rerr de mo morc rcea eaux ux ce fai faisan sant. t. De no nomb mbreu reuses ses ten tentativ tatives es on ontt été étéentr entrepri eprisses po pour ur ca catég tégor orise iserr le fas fasci ciaa au se sens ns lar large ge.. Un Unee catégorisation courante consiste à distinguer

« un rése réseau au inte interco rconnect nnectéé », et de là no nous us obten ob tenons ons « résea réseau u fasci fascial al ». ». Veuillez no noter ter que nous utiliserons les termes « maille fasciale », « rés résea eau u fas fascial cial » et « syst systèm èmee fas fascia ciall » de manière interchangeable interchangeable pour éviter é viter la lassitude du jargon.

le fascia des membres (fascia appendiculaire) de ce celu luii du do doss et du to tors rse. e. Uneautretentativelouable(Kumka&Bonar 2012 20 12)) est de re regro group uper er le fas fasci ciaa en qu quatr atree ca caté té-gories go ries de fo foncti nctions ons : liaiso liaison, n, fasc fascicul icularité arité,, compression compressio n et séparation. Aussi intéressante i ntéressante que soit cette idée, elle devient rapidement si compliquée qu’elle risque de nous donner envie de faire demi-tour et de nous enfuir.

Imaginez donc un matériau blanc argenté (Figure (F igure 1. 1.11), sou souple ple et rob robuste uste uniform uniforméément, une substance qui entoure et pénètre chaque muscle, enrobe chaque os, couvre chaque organe et enveloppe chaque nerf. Le

Ce serait dommage, nous venons à peine de comme co mmence ncerr no notre tre voy voyage! age!

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Chapitre 1

Figure 2.2 Figure Couche fasciale superficielle. Reproduit avec l’aimable autorisation de Carla Stecco.

Retinacula cutis profundus Fascia superficiel Tissu adipeux profond Tissu adipeux profond

Retinacula cutis superficialis

 Alors, pour que les choses soient faciles à compren com prendre, dre, nous établirons quatre distincd istinctions du fascia en fonction de son emplacement me nt (su supe perfi rfici ciel el,, pr prof ofon ond, d, mé ménin ningé gé et  viscéral)  viscéra l)..

Le fascia superficiel La co couc uch he su supe perfi rfici ciel elle le es estt so souv uven entt décrite comme une couche fibreuse de tissu conjonctif lâche. Lâche parce qu’il n’y a pas de patron fort et régulier dans son organisation. Cette couche est aussi communément décri dé crite te co comme mme « aré aréol olair airee », ce qui pe peut ut prêter à confusion jusqu’à ce que l’on se rende compte compte que « aréolaire » vient du latin « area », c’ c’estest-à-dire à-dire « un espace ouve ouvert rt ». Le fascia superficiel est également nommé

fascia adipeux. Le fascia superficiel est la couche fasciale située directement sous une cou couche che légèrement me nt pl plus us su supe perfic rficie iell llee de tiss tissu u ad adip ipeux  eux   juste sous la peau (Figu (Figure re 1.2). Il I l est fibr fibreux  eux  mais très élastique et présente une teneur

Figure 2.3 Figure Représentation globale de la combinaison fasciale corporelle.

en matières grasses sépare la peau des muscles pourvariable. pour permett reIl une permettre action

Illustration avec l’aimable autorisation de fascialnet.com.

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Fascia, tenségrité et cellule

Chapitre   2

« Il n’y a pa pass de di diffé ffére renc ncee rée éell llee en entr tree la st stru ruct ctur uree et la fo fonc nctio tion n ; ce so sont nt le less de deux ux fa face cess d’ d’un unee mê même  me  pièce. Si la structure ne nous dit rien sur la fonction, cela signifie que nous ne l’ l’avons avons pas regardée  regardée  correctement. »

— Andrew Taylor Still, 1899

Introduction

Bien sou Bien souvent vent,, les doc documen umentaires taires qui traiten traitentt du corps humain commen commencent cent en général par affirme affir merr qu quee le co corp rpss hu humai main n es estt la machine la plus complexe jamais créée. Le corps humain est ind indénia éniabl blem emen entt un or organis ganisme me do doté té de nombreux systèmes, de capacités de développem op pement ent et de régulatio régulations ns com complex plexes, es, du pluss préc plu précoce oce stad stadee emb embryonnaire ryonnaire jusq jusqu’ u’àà l’ l’état état adulte. Mais clairemen clai rement, t, le corps humain n’est n’est pas une ma machin chine. e.  À Ulm U lm en Allemagne, vous pouvez voir des e exemples étonnamment membres membr es artificiels datant du   élégants siècle de (Figure 2.1). Il se semb mble le qu quee no nous us,, le less huma umains ins,, av avon onss toujours eu besoin, peut-être par instinct, de remplacer ce que nous avons perdu. Au fur et à mesure mesure que la technol technologie ogie évolue évolue,, il en va de de même pour la sophistication de nos pièces de rechange. rech ange. C’est C’est formidable formidable ! Mais y aa-tt-il il un dange dan gerr à pe pens nser er qu quee le co corps rps es estt un unee co coll llec ectio tion n de pièces pouvant être remplacées ou amélio-

Si vous tardez trop, le remplacement d’une simple pièce devient un travail de réparation complexe et coûteux, car d’autres pièces de la voiture seront endommagées par une usure irrégulière. i rrégulière. Une fois, j’ j’ai ai rempl remplacé acé une mauvaise transmission, un organe vital de mon automobile. C’est à cause de ma propre négligence que ma voiture a dû être réparée. Mon Mo n chir chirurgi urgien en,, je veux dir diree mé mécani canici cien en,, m’aa averti qu’ m’ qu’il il s’ s’agissait agissait d’ d’une une transmission d’occasion et qu’elle risquait ne pas tenir plus de six mois. C’est à peu près le temps que ça a duré. J’ai fini par remplacer toute la voiture. Comm mmee bea eau uco cou up de th thééra rap peu eute tess manuels, j’ai traité des patients ayant subi ou étant sur le point de subir, une chirurgie indispensable. J’ai également travaillé avec d’autres pour retarder ou se préparer à une chirurgie future. Même s’il s’agit d’un travail digne d’être accompli, il n’en demeure pas moins que nous vivons à une époque où nous pouvons remplacer les genoux et les hanches, les foies et les cœurs (par transplantation),

rées ré es à to tout ut mo mome ment nt ?

et le faire avec une certaine efficacité et des résultats raisonnablement prévisibles.

Quiconquee a déj Quiconqu déjàà rep reporté orté la rép réparati aration on de sa voiture, que ce soit par ignorance ou par manque d’argent, sait de quoi je parle.

J’ai également traité des patients résignés au fait qu’ils devront se faire remplacer les

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Chapitre   2

chirurgies reconstructrices ont eu des effets secondaires douloureux. J’ai vu aussi beaucoup de patients dont les multiples chirurgies ortho orthopédi pédique quess n’ n’on ontt pas réus réussi si à soul soulager ager leurs le urs do doule uleurs urs.. Qu Qu’’est est-c -cee qui s’ s’est est pas passé sé pour ces personnes ? Pourquoi les pièces de rechange rech ange n’ n’on ontt-elle elless pas fon fonctio ctionné nné ? Que devrions-nous faire de ces cas ? Que penser d’une étude récente (Försh et coll. 2016) qui indique une absence de bénéfices cliniques pour les patients ayant subi une chirurgie de décompression vertébrale (retrai retraitt d’ d’un un petitmorc petitmorceaud’ eaud’os os au au-de -dessusde ssusde la racine nerveuse ou retrait de matière discale pour po ur cré créer er pl plus us d’ d’esp espac acee po pour ur la gué guéris rison on – le less formes communes étant la micro-discectomie et la lamine laminecto ctomie mie)) com compara parativem tivement ent aux pa patie tients nts ayant su subi bi une chiru chirurgi rgiee de décom déc ompre pressio ssion n spin spinale ale avec l’ l’aj ajou outt d’ d’une une fusion rachidienne ? Figure 2.1 Exemples de membres artificiels ar tificiels datant des années 1700. Photo de l’auteur.

genoux, geno ux, le less han hanch ches es ou au autre tre « parce parce qu quee c’ c’est est ce qui arriv arrivee qua quand nd on vie vieilli illitt ». Étr Étrang angem emen ent, t, cela n’est pas arrivé à ma grand-mère qui a vécu jusqu’à 88 ans et est morte de causes naturelles. Certes, vers quatre-vingt quatre-vingtss ans, les choses ch oses n’ n’étaie étaient nt pas ce qu’ qu’elle elless étaie étaient nt dans sa  jeunesse vigoureuse v igoureuse et travail tr availleuse, leuse, mais ma is elle n’a pas souffert de détériorations dues à des pathologies musculo-squelettiques. J’ai égal J’ai égalem emen entt trai traité té de dess pa patie tients nts po pour ur lesquels la pose d’une prothèse a échoué, n’a

Bien qu’il soit mécaniquement important de faire plier le genou de remplacement à 110 degrés de flexion dans un délai raisonnable après la chirurgie, la façon d’y arriver est tout aussi importante pour le processus de fo fonc nctio tionne nneme ment nt du co corps rps dan danss so son n ens ensem em-ble. Ce n’est pas parce que le genou peut être forcé de se plier à 110 degrés que cela indique une réelle souplesse des tissus de la jambe. Ma pro propre pre expéri expérienc encee me perm permet et sou souven ventt d’ob d’ obtenir tenir des résul résultats tats pl plus us rap rapid ides es en travail travail-lant avec les patients en amont ou en aval de la prothèse. Là où no nous us éch échou ouon onss so souve uvent nt,, c’ c’est est de ne pas intégrer complètement les pièces au processusplusglobalducorpsetdes’attendre à ce qu’il se comporte de manière trop simple

pass do pa donn nnéé le less rés résult ultats ats esc escom ompt ptés, és, ou do dont nt le less

et trop linéaire. Quand ce n’est pas le cas, et 40

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Chapitre  3

Fascia et anatomie

« Aucune partie du corps animal n’a autant été vilipendé, sous les mains de l’anatomiste, que  ces petits tissus qui ont été regroupés sous le terme de fascias. Malgré les avancées offertes par  l’introduction du formol comme agent de durcissement et de conservation des matières anatomiques, on ne peut prétendre que nos conceptions ou nos descriptions relatives à la disposition des  fasciass aient été correctement définies  fascia déf inies par les méthodes méthode s modernes d’anatomie pratique. Pour l’étudiant en médecine, l’étude des fascias du corps constitue l’un des problèmes les plus déroutants qu’il rencontre. D’une part parce que ces tissus n’ont pas été décrits chez les espèces animales inférieures qu’il a disséquées, et d’autre part parce qu’en anatomie humaine, les fascias peuvent être décrits sans tenir compte de leurs rôles et fonctions réels. Pourtant, le fascia est d’un  grand intérêt en soi. Peu de tissus, tis sus, au regard du temps d’étude d’étude qu’il leur est consacré c onsacré en anatomie  offrent autant à la médecine pratique et à la chirurgie. »

— Frederic Wood Jones, 1920 recherches pendant les trois jours dévolus à notre atelier, plutôt que d’y assister. C’est donc avec un savant mélange de confiance, de courage et de panique que j’ai amorcé le début du cours.

Introduction Je me souviendrais toujours du premier atelier pratique que j’ai enseigné à Columbus dans l’Ohio. Mon collègue et moi avions passé toute la nuit à veiller à l’exactitude des moindres détails. C’était l’un de nos premiers boul bo ulot otss en so sollo, san sanss le fil filet et de sé sécur curit itéé offert par le professeur âgé et sage, capable de répondre aux questions difficiles. L’effet positif de cette situation est que nous n’étions pas trop nerveux à l’idée de nous humilier devant ce professeur âgé et sage.

 Versle  Vers lemil milieu ieu du cours, j’ j’ai ai montré quelques clichés d’un exercice de dissection fasciale (relativement grossière) qu’un autre collègue et moi-même avions réalisé sur une continuité connue sous le nom de Ligne postérieuree sup rieur superfici erficielle elle (Figure 3. 3.11). À ce mo momen menttlà,, le pr là prof ofes esse seur ur s’ s’es estt fig figé, é, s’ s’ex excl clama amant nt doulo do uloureus ureuseme ement nt : « Et dire que duran durantt to toutes utes ces années j’ai rejeté le meilleur ! »

Nous avions cependant, parmi nos participants, pant s, un pro professe fesseur ur d’ d’anato anatomie mie d’ d’une une fac  voisine. Il occupait ce poste depuis près de deux décennies. Il donnait l’impression de préférer rester assis à la maison à lire des

C’est la norme dans la plupart des cours d’anatomiemédicaledepremièreannée.Tout ce qui est retiré ret iré du cadavre lors d’une dissection est scrupuleusement emballé et étiqueté

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Chapitre   3

parties » et so parties sont nt fo formé rméss en co consé nséqu quen ence. ce. D’au D’ autre tre par part, t, le less liv livre ress d’ d’ana anato tomi miee on ontt largement omis le fascia, sauf lorsque c’est absolume abso lument nt néce nécessaire ssaire (c’ c’est est-à -à-dire -dire pour l’aponévrose plantaire ou le fascia thoracolombaire). Même des études très détaillées révélant des connexions fasciales évidentes entr tree la cr crêête il ilia iaq que et les ve vert rtèèbres lombaires, distinct du fascia lombo-dorsal (Bogduk 1980, Bogduk et coll. 1982), ne sont guère influentes. Dans une étude récente de 2008 portant sur le tractus ilio-tibial (TIT), plus communément appelé bandelette iliotibiale (Benjamin et coll. 2008), le fascia a été fois exclu. thèse par encore ailleurs une excellente sur leDans TIT, une Benjamin a choisi de suivre la proposition du  Federative Co tive Comm mmitt ittee ee on Ana Anato tomic mical al Term ermin inol ol-ogy    (Comi (Comité té féd fédéra ératif tif sur la ter termino minolo logie gie

Figure 3.1 Au début, les dissections ne sont pas attrayantes. Ici, nous voyons Tom Myers lors de la première exploration du concept Anatomy Trains soulevant les ischio-jambiers et montrant les connexions fasciales des ischio-jambiers au ligament sacro-tubéral et qui remontent jusqu’aux

anatomique) pour différencier anatomique) di fférencier le fascia et les aponévroses. Ce faisant, il a alors décidé de décrire le tissu du TIT comme une aponévrose((essen rose essentielle tiellemen ment, t, un ten tendon donlarge large et pla platt) et d’enlever tout ce qui n’était pas conforme à

 TFL

 TIT

muscles spinaux du autorisation dos (érecteurs du rachis). Reproduit avec l’aimable de Thomas Myers..

afin qu’ qu’il il puisse être remis à la famille pour l’inh l’ inhuma umatio tion. n. Dan Danss la pl plup upart art de dess cas cas,, le fascia est jeté à la poubelle. D’ailleurs, techniqueme niqu ement, nt, on parl parlee de « déch déchets ets médic médicaux aux ».

Figure 3.2 Cette dissection montre le fascia composé de la bandelette ilio-tibiale (ou tractus ilio-tibial, TIT) qui se termine principalement au muscle tenseur du fascia lata (TFL).

 À première vue, il i l est facile de comprendre pourquoilefasciaestencoreméconnu.D’une part,, les étu part étudian diants ts pr préfè éfèren rentt les « no nobl bles es

Reproduit avec la permission de Benjamin et coll. 2008.

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Fascia et le système nerveux

Chapitre  4

« Le premier premier pas de l’esprit l’esprit vers la conscience de soi doit doit passer par le corps. »

— Dr George A. Sheehan

Introduction

L’homme qui a perdu son corps

Ce matin, vous vous êtes réveillé et vous  vous êtes légèrement étiré. éti ré. Vous avez ressenti un tiraillem tiraillement ent ici ici ou là et avez mob mobilisé ilisé votr votree

En 1971, Ian était âgé de 19 ans et travaillait dans une boucherie en Angleterre. Un  jour, au travail, travai l, il s’est coupé et, peu de temps

co corps juste ju ste ava avant ntavez de so sortir rtir du lit lit.. Vou ous s n’y av avez ez pasrps pensé, vous simplement ressenti et agi en conséquence. Vous avez senti la solidité du sol sous la plante de vos pieds pendant que vous vous rendiez lentement à la cuisine.  Vous avez tenu votre verre avec juste assez de pression pour ne pas le faire tomber dans l’évier ni le serrer au point de le broyer dans  votre main. Vous avez util utilisé isé la bonne quantité de torsion pour ouvrir le robinet d’eau. Et puis vous avez bu le verre d’eau. Et ce sans une seule pensée consciente.

après, il a commencé à perdre son corps et s’est évanoui. Enlasesensation réveillantdeà l’hôpital, il ne pouvait même pas sentir le lit sous lui. Pour Ian, c’était comme s’il flottait au-dessus du lit. Pour le citer : « [Il y avait] des sensations étranges au niveau du cou, du poignet et de la cheville et des sensations de tiraillement dans mon ventre ».  Au début, personne, pas même les médecins, n’ont compris ce qui arrivait à Ian. On croit maintenant que c’est c’est une fièvre non diagnostiquée qui a déclenché une réponse auto au to-i -immu mmune ne pr prov ovoq oquan uantt la de destru structi ction on de tous les nerfs sensoriels sous son cou. Le problème n’était pas qu’il ne pouvait bouger son corps car ses nerfs moteurs moteurs n’étaient étaient pas endommagés, mais qu’il ne pouvait pas contr co ntrôl ôler er ses mo mouve uveme ments nts.. Le sen sentime timent nt innéé de sen inn sensa satio tion n de so son n co corps rps ph physi ysiqu quee ava avait it disparu, sa proprioception avait disparu.

 Vous n’avez pas besoin de réf réfléchir léchir à tout cela parce que vous pouvez sentir ces actions s’exécuter s’ exécuter de soi-m s oi-même. ême. Ian Waterman, Waterma n, lui ne peut faire aucune de ces choses sans devoir  y penser car il ne peut pas les ressenti ressentir. r. Ian n’est pas paralysé, Ian Waterman a perdu sa proprioception.

En latin, proprioception signifie « se saisir de soi-même ». Le célèbre neurologue Oliver Sacks l’a défini comme « le sens inconscient

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Chapitre   4

qui vous permet de bouger normalement ».  Aussi appelée kines kinesthésie, thésie, la proprioception

est immédiatement retombé sur son lit. Ce bref moment de victoire a donné à Ian toute

est si intrinsèque l’expérience dans le monde physiqueàque la plupart d’être des gens ne savent même pas qu’ils l’ l’ont. ont. Derrière chaque mouvement et chaque geste, la proprioception est le véritable sixième sens.

la détermination dont avait besoinplanipour persévérer. Il savait queil s’il pouvait fier le mouvement mouvement et structurer clairemen clai rementt la séquence dans son esprit, il pourrait alors le reproduire avec son corps. cor ps. L’ L’autre facteur facteu r clé, en plus de sa pensée, était la vue. Ian devait être capable de voir ce qu’il faisait pour que son corps puisse le suivre.

 Voici un test rapide de proprioception : fermez les yeux et touchez votre nez. À moins que vous n’ayez bu des boissons alcoolisées réservées aux adultes, vous avez probablement réussi dès le premier essai. Ian Waterman lui ne pouvait plus en faire autant. Il n’y avait aucune information sensorielle en provenance des nerfs périphériques de Ian pour compléter la espoir boucled’un de rétroaction avec son cerveau. Sans rétablissement neurologique, ses médecins pensaient qu’il passerait le reste de sa vie dans un fauteuil roulant. Dans son désespoir, Ian était déterminé à trouver une solution et à faire tout ce qu’il fallait pour retrouver une vie v ie normale. Après avoir passé plusieurs plusieurs semaines infructueuses i nfructueuses et frustrantes à essayer de trouver comment faire quelque chose d’aussi simple que de s’ass s’ asseo eoir ir dan danss so son n lit lit,, il eu eutt so soud udain ain l’ l’intu intuiti ition on que s’il pouvait visualiser le mouvement avec son esprit, il pourrait, avec avec sa volonté et sa concentration, le reproduire son corps. Il s’entraîna donc à visualiser des séquences de mouvements mentalement. Une fois il visualisa la séquence suivante : fléchir la tête, avancer les épaules, fléchir le torse, et ainsi de suite et senti que parfois, le muscle approprié se contractait lors de sa visualisation. Il put s’asseoir à nouveau mais fut tellement excité par son accomplissement qu’il

Bien que sa démarche ait été qualifiée de pataude, Ian parle de son style de marche commee d’ comm d’une une«« chute chute con contrôl trôlée ée » ; il maîtrisai maîtrisaitt l’utilisation du haut de son corps. Sa maîtrise englobait l’utilisation des gestes de la main lorsqu’il conversait. Dans l’ensemble, il semble normal. Sur les dix cas connus de perte de proprioception, Ian est le seul à avo avoir ir réussi à attein atteindre dre une telle finesse. On suppose que c’était peut-être dû à son jeune âge (tous les autres cas ca s concernaient des personnes beaucoup plus âgées). Quelle qu’en soit la raison, Ian a repris une vie bi bien en re remp mplie lie.. Ce Cepe pend ndant ant,, il do doit it encore planifier chacun de ses mouvements et observer son corps afin de les accomplir. Encore à présent, Ian dort avec une lumière parce que s’il devait se réveiller dans l’obscurité, il ne pourrait pas sortir du lit. Les nerf nerfss resp respons onsabl ables es de la pro proprio priocep ceptio tion n sont des nerfs sensoriels et ils sont incorporés dans le fascia.

Anatomie d’un nerf  Le nerf est un ensemble groupé d’axones qui fournit une voie structurée pour la transt ransmissiondesimpulsionsnerveusesducerveau, 96

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Chapitre  5

Le fascia et le cerveau

« Lorsque vous vous occupez des fascias, vous faites affaire avec les succursales du cerveau… ».

— Andrew Taylor Taylor Still

Introduction L’un des grands centres d’intérêt dans le mond mo ndee de la méd médecine ecine«« intégrativ intégrativee » (reco recours urs à la fo fois is à la mé méde decin cinee cla classi ssiqu quee et alt altern ernati ative, ve, populaire aux États-Unis) est la composante esprit esp rit-c -corp orpss : co comme mment nt avo avoir ir un imp impac actt positif sur notre santé physique et notre bienêtre enutilisantnospenséesetnosémotions ? Bien que cette question soit pertinente, il me semble qu’il y ait un parti pris hiérarchique (top-down) qui suppose que l’intelligence de l’esp l’ esprit rit a pr préséan éséance ce sur l’ l’inte intellige lligence ncedu du corp corps. s. Si c’était vrai, nous n’aurions sans doute pas survécu suffisamment longtemps pour faire naître la médecine occidentale. J’avoue J’avo ue vol volon ontiers tiers pre prendre ndre l’ l’autr autree parti pris, celui de la médecine corps-esprit, pour ainsi dire. d ire. Il est impossible d’être d’être praticien et de ne pas voir à quel point les changements positifs dans le corps ont une incidence sur les niveaux de douleur ; que les changements de sch schème èmess mo moteurs teurs et le fon fonctio ctionnem nnement ent physique peuvent avoir une influence positive sur l’humeur et le comportement. Il existe une école de philosophie connue sous so us le nom de « co cogni gniti tio on in inca carn rnée ée » (embodiment ). ) . La co cogni gniti tio on in incar carné néee es estt

la cro croyance yance phil philoso osophi phique que sel selon on laq laquell uellee la pe pensé nséee hu humain mainee est fa faço çonné nnéee par de dess aspects du corps au-delà de la perception ou de l’indépendance du cerveau. Puisqu’on pense pe nse av avec ec no notre tre cerv cervea eau, u, cha chaqu quee pe pensé nséee qu quee nous avons est physique. Il ne peut en être autrement. Sans le corps, il n’y a rien à percevoir et sans l’esprit, il n’y a pas de percepteur. Commee l’ Comm l’aa dit Ste Steph phen en A. Wain Wainwright, wright, pro profesfesseur émérite de bio biologie logie à l’ l’université université Duke : « Une structure sans fonction est un cadavre ; une fonction sans structure est un fantôme. » Il est tout aussi important de réaliser que le cerveau travaille à la fois en parallèle et en série (Sigman & Dehaene 2008). À tout moment, il se passe tellement de choses dans le cerveau, que ce soit au niveau des entrées sensorielles, du système nerveux autonome, de la conscience intéroceptive, du contrôle moteur mote ur,, de la pe pensé nséee et de la rêv rêvass asseri erie, e, etc. qu’on ne pourrait pas être conscient de tout cela à la fois et encore moins de traiter l’ensemble de ces informations. Conscience et raison sont deux choses différentes. La raison rais on a te tend ndanc ancee à fo fonc nctio tionne nnerr de fa faço çon n lin linééaire, comme une séquence de pensées structurées ; par conséquent, nous pensons que le

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