Le Cour de La Criminologie
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Le cours de la criminologie
Le phénomène criminel : criminel : Le phén phénom omèn ènee crimi criminel nel est est souv souven entt perçu perçu comm commee de le syno synonym nymee de criminalité or la nuance voir la différence existe en effet la criminalité regroupe deux acceptation. Au sens large ; il s’agit du phénomène criminel qui est un ensemble de réal réalit itéé obje object ctiv ivee (ext (extéri érieu eurr à la perso personn nne) e) et subj subjec ecti tive ve (lié (lié à la perso personn nne) e) anormale (à coté du normal) regroupant des comportements criminels et les actes infractionnels envisagés aussi bien du coté de l’infraction que du point de vue de la victime. Au sens étroit : il s’agit seulement d’infraction commise à un moment donné, dans un délai donné. La criminalité et déviance semblent également faire objet de confusion. Pourtant le crime est réservé à l’infraction c.à.d un gréf de nature pénale alors que selon JEAN PENATEL : « la déviance déviance est considérée considérée comme comme étant étant un comport comportem ement ent problém problémati atique que,, comme comme posant posant au groupe groupe son problème ou un conflit à résoudre non prohibé légalement pour eux même même ». En fin de compte, on peut admettre que les concepts de criminalité, de dévian déviance, ce, d’inad d’inadapt aptabi abilit litéé et d’exclu d’exclusio sion, n, recouv recouvre re des réalité réalitéss social sociales es très très proches mais au contour finalement flou. Seule l’accession au rang d’infraction détermine la frontière tangible entre ses diverses situations qui présentent des problèmes aux groupes sociales. Au vue de ce qui précède, le phénomène criminel criminel doit être étudie comme réalité objective et subjective c.a.d dans un sens large. Aussi deux grands courants théologiques se sont consacrés, dès la naissance de la criminologie, criminologie, à l’étude du phénomène criminel, l’un d’origine sociologique et l’autre biopsychologique, une troisième tendance centrée sur l’acte sur l’acte est plus récente. Pour sortir de la contreverse entre ses mouvements théoriques, des approches intégratives du phénomène criminel ont vu le jour. Paragraphe 1 : les grands courants criminologiques : On distingue essentiellement la criminologie de la réaction sociale et la criminologie du passage çà l’acte en autre la criminologie de l’acte tend à gagner du terrain. A-
la criminologie de la réaction sociale : 1- la criminologie à orientation sociologique :
La sociologie est liée à la base de la criminologie, la sociologie criminelle est dominée par deux principaux courants regroupés au tour des concepts de normalité et d’anormalité sociale du crime. concep t de normalité normal ité : a- concept
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Le premier courant représenté par EMILE DURKHEIN constatant l’existence du crime dans toutes les sociétés en déduit qu’il s’agit d’un phénomène de sociologie normale. Mais il a surtout forgé le concept d’anomie pour rendre compte des traumatismes engendrés par un changement social trop accéléré. L’anomie signifie que aussi bien l’absence, que la faiblesse des normes (les lois) ; ainsi dans les sociétés traditionnelles il y avait une solidarité mécanique c.à.d des rapports simples ; alors que au sein de la société industrielle,à l’instinct de la solidarité qui existe entre les organes du corps humain il existe un solidarité organique qui doit être articulée selon des règles à la hauteur de la complexité de tous les organes et des rapports complexes qui existent entre eux. Mais en cas de changement social trop accéléré (crise, trouble, guerre) celui-ci retenti sur la structure sociale et les normes qui régissent la solidarité au sein de la société ; il est par conséquent générateur d’anomie c.à.d par exemple : en cas de crise le changement brusque le met dans un état anomique ou les règles qui prévalaient pour lui deviennent caduques. Reprenant le concept d’anomie fournie par DURKHEIN, MERTON constate que chaque société à des buts importants qu’elle valorise et incite ses membres à les poursuivre. La société ne manque pas de préciser les moyens qui mènent à la réalisation de ses buts valorisés ; en d’autres termes il ne doit pas y avoir de décalage ou disjonction entre buts et moyens institutionnalisés ; la théorie des opportunités élaborée par CLOWARD et OHLIN approfondi la thèse de MERTON ; en effet tout en étant d’accord avec MERTON sur le fait que la déviance est engendrée par le décalage entre les buts proposés par la société aux individus et la répartition des moyens légitimes dont il dispose pour les réaliser. Cette théorie estime que tout autant les activités conformistes que les activités déviantes sont subordonnées à la loi des opportunités légitimes offertes à l’individu par la structure sociale et des moyens dont il dispose pour en profiter. De même que devenir gangster (criminel) est en fonction des opportunités de déviances offertes par la structure sociale et des moyens dont l’individu dispose pour en profiter (la responsabilité du pouvoir public). Il faut ajouter que pour ses thèses qui dans ces deux cas la sélection est impitoyable. Par exemple : pour être accepté dans une structure de déviance non seulement il doit exister dans le milieu social où on vit mais en outre il faut être adopté par les membres qui appartiennent à cette structure comme un des leurs (l’idée d’acceptation). Une fois accepté dans une structure de déviance on commerce l’apprentissage de ses techniques, initiation qui peut conduire soit à l’adoption du sujet, soit à son rejet s’il n’a pas les qualités récuses pour répondre aux besoins du groupe déviant. b- concept de l’anomalie sociale :
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Les analyses proposées par les défonceurs de l’anomalie sociale du phénomène criminel ont insisté sur les influences exercées sur la criminalité par l’économie et les rapports individuels, le milieu social. Dans le cadre la voie du multifactorisme sans la quelle s’engageait FERRI est éloquentes puis qu’elle se propose d’analysé la criminalité à partir des facteurs anthropologiques du crime. Toutes ses idées, particulièrement l’approche synthétique de FERRI, ont permis à diverses théories américaines réputées à se développer. En effet si avec MAC DOUGALL on parti de l’individuel vers le social désormais avec SUTHERLAND en effectuait la démarche inverse c.à.d c’est la société et la culture qui forge l’homme et pèse sur son destin sans pour autant qu’il y a rupture avec les courants psychologiques. La théorie de SUTHERLAND s’article autour de neuf propositions c.à.d que le comportement criminel est appris ( ≠ à la théorie de LOMBROZO du criminel né) au contact d’autres personnes surtout au sein d’un groupe restreint de relations personnelles, par un processus de communication ; cette formation criminelle comprend deux volés celui de l’enseignement des techniques et celui de la communication du crime et l’orientation du mobile ; cette orientation des mobiles st fonction de l’interprétation favorable ou défavorable de la loi et aussi un individu deviendra criminel lors que les interprétations défavorables des dispositions légales l’emporteront sur les interprétations favorables. Il résultera pour cet individu que les associations différentielles peuvent varies quand à la fréquence, la durée, l’antériorité et l’intensité. La formation criminelle ne réalise donc pas association avec des modèles criminels et mis en jeu les mêmes mécanismes que ceux qui sont impliqués dans toutes autres formations. En fin tandis que le comportement criminel est l’expression d’un ensemble de valeur et besoin, il ne s’explique pas par ses besoins et valeurs puisque le comportement non criminel est l’expression de même besoins et valeurs. Globalement la théorie de l’association différentielle signifie que le comportement criminel est acquis à l’intérieur de petit groupe d’individu et se transmis culturellement par un processus de communication. 2- l’évolution critique :
La criminologie à orientation sociologique a constitué le socle de développement de la criminologie de la réaction sociale dans son évolution critique. La criminologie de la réaction sociale regroupe trois grandes écoles criminologiques : interactionniste, organisationnelle et idéologique. S’agissant du courant interactionniste, celui-ci ne s’intéresse ni à l’acte criminel lui-même, ni à sa genèse, il centre son analyse plutôt sur la réaction de la société face à la commission de l’acte mise en cause et à la conséquence de cette réaction. En d’autre terme le problème de la déviance, n’est pas engendrée par l’acte mais par la réaction de la société face à cet acte, l’interaction qui constitué l’élément central s’effectuer entre la commission de l’acte, l’attitude de différentes instance 5
sociales à son égard et vis à vie de l’auteur, la réponse de l’auteur à cette réaction et comment cette réponse elle-même influencée par l’attitude des autres. Il résulte ce qui précède que dans la mesure où la création de la norme est un acte étatique : divers auteurs ont conclus que la création de la norme engendre la déviance et aussi il n’y a pas de délinquant en soie. Mais des individus étiquetés comme tel dont le comportement est renforcé la stigmatisation découlante de leur prise en charge par les institutions de contrôle social. Pour autres criminologues relevant du courant de la criminologie organisationnelle analysant leur rôle vital que joue les contrôleurs sociaux (système étatique) ils ont aussi mis l’axone sur les mécanismes de processus social qui reste un processus discriminant et reproducteurs de l’idiologie dominante à ses différents stades de sélection. En fin sur le plan idéologique quelques auteurs s’appuyant sur l’analyse du produit finis de la justice y voient une autre expression et conséquence de la lutte des classes, la domination de la bourgeoisie sur la plorétariat (thèse marxiste).
B- la criminologie du passage à l’acte : 1- l’hypothèse du criminel né :
Bien avant LOMBROZO, les premières études consacrées aux criminels lui même remontent à la fin du 18 èm siècle ; elles sont fondues sur la craniologie et prétendes montrer les ressemblances entre caractères et morphologie crânienne, la monstruosité de certains actes criminels renvoyant à l’animalité de leur auteurs. Dans le même mouvement l’essor de la psychiatrie a conduit à étudier la folie morale consistant en une affection de la seule volonté sans affaiblissement de l’intilégeance. Dans le cadre de l’hypothèse du criminel né LOMBROZO mis l’axone sur l’anomalie biologique du criminel lequel correspond à un type criminel caractérisé par des stigmates (traces, empreintes) de nature ataviques (animales). Malgré les excès de cette théorie, elle a le mérite de suceté un intérêt sur la personnalité du délinquant tant sur la plan morphologique que sur le plan psychanalytique. Dans ce dernier cas la psychanalyse (JANET, FREUD) s’intéresse au criminel et explique ses actes reposés sur les mobiles inconscients où seraient rendu possible par des défauts de socialisations provocant des carences affectives, susceptible de cristalliser en une empreinte à tolérer la frustration voir un complexe d’infériorité. Enrichie par un certain nombre de sciences, l’orientation biopsychologique du phénomène criminel s’exprime aujourd’hui au travers des travaux de la criminologie du passage à l’acte qui repose sur le principe que le crime et la réponse d’une personnalité à une situation. 2- la personnalité criminelle : 6
Dans ce cadre les théories sont nombreuses mais ce sont les travaux de JEAN PENATEL sur la personnalité criminelle qui synthèse les recherches du courant biopsychologique ; pour PENATEL les criminels, êtres comme les autres, sont différencies par une aptitude particulière au passage à l’acte, attestant d’un seuil délinquantiel mois élevé. Sur un plan qualitatif, elle exprime la consolidation d’une situation de personnalité décrite à l’aide de trait psychologique spécifique. Ces traits sont regroupés en un noyau central (englobant l’égocentrisme, l’habilité, l’agressivité, l’indifférence affective) et des variables se rapportant à l’activité aux besoins nutritifs ou sexuels. Le noyau central qui gouverne le passage à l’acte dans la formule de ténébilité (mot italien : la capacité criminelle, la dangerosité) soutant les conditions générales du passage à l’acte. Ainsi les traits regroupés dans le noyau central interviennent d’une manière précise dans le processus d’acte grave d’une manière plus complexe dans le processus de maturation criminelle et de manière condensée dans le processus d’acte subit et irréfléchi. Les variable de la personnalité criminelle commentent les modalités d’exécution de l’acte mais elles sont neutres par rapport à l’acte lui-même en d’autre terme elles sont simplement succetible d’éclairer la direction générale du degré de réussite et la motivation de la conduite criminelle. Par conséquent c’est la réunion des traits constitutifs qui donne un caractère particulier à la personnalité considérée dans aa totalité, il l’on résulte donc que la personnalité criminelle est une structure dynamique
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