La sécurité.
Short Description
C'est module à propos de la sécurité au sein de l'entreprise.....
Description
Résumé de théorie et guide de travaux pratiques
Module 4 : Sécurité et Qualité
LA SECURITE CHAPITRE
1 - LE CONCEPT DE LA SECURITE EN ENTREPRISE
I. LES RÈGLES DE SÉCURITÉ DE BASE À RESPECTER PAR TOUTE ENTREPRISE : 1. Ouvrir un registre de sécurité : Ce registre peut être comparé au livret médical d’une personne. On y trouve l’identité de l’entreprise et les différentes informations relatives à la sécurité de l’établissement. Ce document obligatoire dans chaque établissement doit être tenu à la disposition de L’administration. 2. Installer des équipements de sécurité : - Les extincteurs Un extincteur est généralement suffisant pour 200 à 300 m² de surface et par niveau, Leur capacité varie de 6 à 9 litres, et doivent être entretenus par une société agréée. Types d’extincteurs : Eau pulvérisée Poudre polyvalente Dioxyde de carbone - Un équipement d'alarme : C'est un dispositif qui permet d'avertir le public et le personnel qu'un événement vient de se produire afin qu'ils évacuent les lieux. - Un dispositif d'éclairage de sécurité : Il s'agit d'un éclairage autonome et indépendant de l'éclairage normal permettant, de maintenir un niveau d'éclairage suffisant . -
Un système de sécurité incendie :
Il est constitué de l'ensemble des Matériels servant à collecter toutes les informations, les traiter et à effectuer les actions nécessaires. - Un équipement antivol : La réglementation des assureurs peut imposer certains équipements pour sécuriser L’établissement contre tout risque d’effraction. 3. Prévoir des dégagements en nombre suffisant avant de signer un bail : Il doit exister une cohérence entre l'effectif admissible et les exigences pour évacuer l'établissement. Utiliser, des matériaux ayant l’objet d’essais de réaction au feu. OFPPT/DRIF
1
4. Afficher : - le numéro d'appel de secours - les dispositions immédiates à prendre en cas d'incendie, - le plan des locaux en indiquant notamment l'emplacement des locaux techniques, - les stockages dangereux, les dispositifs de coupure du gaz et de l'eau… III. LES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES : - L'employeur doit veiller à ce que les locaux de travail soient tenus dans un bon état De propreté et présenter les conditions d'hygiène nécessaires. -Les locaux de travail doivent être aménagés de manière à garantir la sécurité des Salariés et faciliter la tâche des salariés handicapés y travaillant. - Il est interdit à l'employeur de permettre à ses salariés l'utilisation de produits ou substances, d'appareils ou de machines qui portent atteinte à leur santé ou de compromettre leur sécurité. -L'employeur doit s'assurer que les produits utilisés lorsqu'ils consistent en substances ou préparations dangereuses, comportent sur leur emballage un Avertissement . - L'employeur doit informer les salariés des dispositions légales concernant la protection des dangers que peuvent constituer les machines. -Il est interdit à tout salarié d'utiliser une machine sans dispositifs de Protection. -Il est interdit de demander à un salarié d'utiliser une machine sans dispositifs de Protection. Il est interdit de demander à un salarié d'effectuer le transport manuel des charges dont le poids est susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité. - l'employeur doit soumettre les salariés qu'il se propose de recruter à une visite médicale et leur imposer de renouveler ensuite périodiquement cette visite. 2. Dispositions relatives au transport des colis d'un poids supérieur à une tonne : doit porter sur le colis, l'indication de son poids, de la nature de son contenu et de la position du Chargement . A défaut de l'expéditeur, son mandataire se charge de porter sur le colis les indications visées cidessus. 3. Les comités de sécurité et d'hygiène : Doivent être créés dans les entreprises industrielles, commerciales et d'artisanat, et dans les exploitations agricoles et forestières. elle se compose : - de l'employeur ou son représentant, président ; - du chef du service de sécurité, ou à défaut, un ingénieur ou cadre technique - du médecin du travail dans l'entreprise ; - de deux délégués des salariés, élus par les délégués des salariés ; - d'un ou deux représentants des syndicats dans l'entreprise, le cas échéant. - Le comité peut convoquer toute personne appartenantà l'entreprise et possédant une compétence et une expérience en matière d'hygiène et de sécurité. Le comité de sécurité et d'hygiène est chargé notamment : - détecter les ris ques professionnels - d'assurer l'application des textes législatifs et réglementaires - de veiller au bon entretien et au bon usage des dispositifs de protection
- de veiller à la protection de l'environnement à l'intérieur et aux alentours de L’entreprise - de susciter toutes initiatives portant notamment sur les méthodes et procédés de travail. - de présenter des propositions concernant la réadaptation des salariés Handicapés dans l'entreprise ; - de donner son avis sur le fonctionnement du service médical du travail ; - de développer le sens de prévention des risques professionnels et de Sécurité au sein de l'entreprise. - Le comité de sécurité et d'hygiène se réunit sur convocation de son président une fois chaque trimestre et chaque fois qu'il est nécessaire. -Il doit également se réunir à la suite de tout accident. - Le comité doit procéder à une enquête à l'occasion de tout accident du travail. L'enquête précédent est menée par deux membres du comité, l'un représentant l'employeur, l'autre représentant les salariés, qui doivent établir un rapport sur les circonstances de l'accident du travail, de la maladie professionnelle ou à caractère professionnel, conformément au modèle fixé par I'autorité. L'employeur doit adresser ce rapport à l'agent chargé de l'inspection du travail et au médecin chargé de l'inspection du travail, dans les 15 jours qui suivent l'accident du travail . IV. CONDITIONS A REMPLIR PAR LES LOCAUX DE TRAVAIL 1. Les locaux de travail et l’hygiène : 1.1. L’atmosphère : Il faut veiller à ce que les locaux de travail soient convenablement ventilés. La température : Les locaux doivent donc être maintenus à une température telle que les efforts physiques puissent être accomplis sans gêne. 1.3. Le bruit : Quand il est intense, occasionne des surdités professionnelles, c’est un facteur de fatigue supplémentaire. L’éclairage : Au cas où l’éclairage naturel est insuffisant, il faut prévoir un éclairage bien étudié (ni trop faible, ni éblouissant). 1.5. Les sols : Une chute est toujours dangereuse, Le risque est plus grand si la personne est chargée. - Risque de trébuchement Les parties de planchers doivent être suffisamment unies, Ces parties doivent être exemptes de toutes choses susceptibles de faire trébucher les personnes. - Risque de glissement : les planchers, marches d’escaliers et paliers ne doivent jamais être glissants ni être fait de matériaux susceptibles de devenir glissants par usure, et doivent être pourvus d’une surface antidérapante. 2. Les moyens de prévention 2.1. Les chutes Les moyens de prévention pour éviter les chutes sont :
1. bon entretien des sols ; 2. dégagement des surfaces de circulation ; 3. vérification de l’état des échelles, escabeaux, escaliers, échafaudages, passerelles, etc. ; 4. pose de garde-corps, rampes, ceintures et longes de sécurité ; 5. utilisation de chaussures antidérapantes ; 6. éducation gestuelle. 2.2. Les outils à main Il faut : 1. veiller au bon entretien des outils individuels ; 2. se servir de l’outil qui correspond au travail à effectuer ; 3. appliquer à l’utilisation des outils à main les principes de base d’un comportement physique rationnel. 2.3. Le transport manuel et manipulation Il faut : 1. 2. 3. 4. 5. 6.
un bon aménagement des locaux et des postes de travail ; une bonne organisation et une simplification des manutentions ; une utilisation d’engins auxiliaires légers de manutention ; une mécanisation des manutentions ; une protection individuelle ; une formation des travailleurs aux gestes et postures de travail en sécurité.
2.4. Les qualités d’un sol industriel -Une résistance à l’usure mécanique : le sol de tout local doit être choisi de manière qu’il soit suffisamment résistant. -Un pouvoir antidérapant : Ce pouvoir dépend non seulement de la nature du sol, mais aussi des produits qui peuvent s’y trouver répandus (eau, graisses, acides, etc.). -Facilités d’entretien et de nettoyage : -Pente maximale du sol doit être de 10%
CHAPITRE 2 - LE RISQUE DANS L’ENTREPRISE Une situation dangereuse est une situation de travail dans laquelle un (ou plusieurs) salarié(s) est (ou sont) exposé(s) à des phénomènes dangereux (d’origine mécanique, chimique électrique, physique, etc.). Un risque résulte de la combinaison de la gravité et de la probabilité de survenance d’un danger. Évaluer un risque : c’est évaluer cette gravité et cette probabilité. L’évaluation des risques professionnels est une approche structurée qui consiste à identifier, classer, hiérarchiser les risques en vue de prendre des actions de prévention pertinentes. I. LES CAUSES DU RISQUE : Les différentes causes du risque dans l’entreprise sont : le comportement de l'homme, une défaillance ou une déviation affectant les procédures de travail, les interférences avec des personnes autres que celle qui est exposée au phénomène dangereux, la défaillance de la machine ou de ses composants et notamment des dispositifs conditionnant la sécurité. II.LES EFFETS DES ACCIDENTS : Accidents du travail : Sont considérés comme accidents de travail les accidents survenus par le fait, ou à l'occasion du travail et les accidents qui se produisent en cours du trajet d'aller et retour au travail. 1. Les enjeux humains : En cas d'accident grave, les victimes sont atteintes. Elles peuvent, outre le décès, subir des souffrances physiques ou psychiques, des préjudices esthétiques ou professionnels, une perte d'emploi, avec toutes les retombées familiales et sociales induites. Est également atteint l'encadrement : accusé d'être responsable, mis en cause par l'inspection du travail, mis en examen par le juge d'instruction, condamné par la justice...
2. Les enjeux économiques : D'une part, il s'agit des amendes payées suite aux infractions au Code du Travail ou au Code Pénal, des augmentations des cotisations relatives aux accidents de travail et des indemnités versées aux victimes. D'autre part, il ne faut pas ignorer la perte de crédibilité de l'entreprise et la Responsabilité Civile qui l’oblige à réparer tout dommage causé à autrui, volontairement ou non.
III. LES OUTILS D’ANALYSE
1.1. Diagramme causes - effets C’est une arborescence visualisant le problème d’un côté, et ses causes potentielles, de l’autre. Les causes sont les facteurs susceptibles d’influer sur le problème. Ces causes sont regroupées classiquement par familles, autour des 5 M : Main d’œuvre : les professionnels de toute catégorie, en y incluant la hiérarchie ; Matériel : l’équipement, les machines, le petit matériel, les locaux… Matière : tout ce qui est consommable ou l’élément qui est à transformer par le processus ; Méthode : correspond à la façon de faire, orale ou écrite (procédures, instructions…) ; Milieu : environnement physique et humain, conditions de travail, aspect relationnel 1.2. Objectifs Classer les causes d’un dysfonctionnement ou d’un problème, en grandes familles. Représenter les causes d’un dysfonctionnement ou d’un problème de façon claire et structurée. 1.4. Réalisation
1ère étape - Préciser le problème Définir le problème en terme d’effet constaté. Vérifier qu’il est bien compris par tous. L’afficher durant toute la réunion.
2ème étape - Identifier les causes Réaliser un brainstorming pour rechercher toutes les causes possibles de ce problème. Effectuer un regroupement, par catégorie, des idées émises. Traduire toutes les idées émises en mots clés.
3ème étape - Construire le diagramme 4ème étape - Exploiter le diagramme Identifier les 5 à 8 causes majeures qui semblent au groupe être les plus influentes par un vote. Vérifier avec le groupe que ces causes sont bien significatives.
5ème étape - Vérifier ultérieurement sur le terrain la validité des causes essentielles retenues
CHAPITRE 3 – LES MESURES POUR AMELIORER LA SECURITE EN ENTREPRISE I. LES PRINCIPAUX RISQUES PROFESSIONNELS 1. Les risques incendie 1.1. Evaluer les risques La combustion La combustion est un processus d’oxydation qui se produit par réaction chimique entre deux corps : un combustible et un comburant.
Le tétraèdre du feu Combustible
Le tétraèdre du feu symbolise la combustion. L’éclosion du feu se produit lorsque sont réunies les 4 composantes du tétraèdre. Température carburant Les combustibles Il s’agit de corps qui ont la particularité de brûler. Ce sont généralement des composés du carbone et de l’hydrogène. Ils peuvent être classés selon leur aspect physique (à la température et à la pression ordinaire). On parle alors de combustibles solides, liquides ou gazeux. Ils peuvent également être différenciés selon la quantité de chaleur qu’ils dégagent, par unité de poids ou de volume (pouvoir calorifique). Le comburant Il s’agit d’un corps simple qui, mis en présence d’un combustible, permet puis entretient la combustion. Le comburant le plus répandu est l’oxygène (21% en volume dans l’air). Le chlore, l’acide nitrique...peuvent dans certains cas être des comburants. L’énergie d’activation (Ea) Il s’agit de la quantité de chaleur nécessaire pour démarrer la combustion. Les sources d’énergie peuvent être d’origine chimique, mécanique, électrique, solaire, rayonnante.
La température L’élévation de la température accélère la réaction de combustion. Les différents types de combustion On distingue différents types de combustion : - La combustion très lente Il s’agit d’une oxydation sans émission de lumière ni élévation de température (par exemple : formation de la rouille). - La combustion lente Il s’agit d’une oxydation sans émission de lumière dont la température reste inférieure à 500°C (par exemple : combustion dans les décharges d’ordures ménagères). - La combustion vive Il s’agit du feu. La vitesse de propagation est de quelques mètres par seconde et la pression augmente peu. - La combustion très vive Il s’agit d’une déflagration avec une vitesse de propagation inférieure à la vitesse du son et une pression de 30 tonnes par m². - La combustion instantanée Il s’agit d’une explosion avec une vitesse de propagation supérieure à la vitesse du son et une pression de 300 tonnes par m². La combustion peut être complète (dégagement de gaz carbonique et d’eau) ou incomplète (dégagement de monoxyde de carbone (CO), de fumées...). En cas d’incendie - Agir vite mais tout en gardant son calme, - Donner l’alerte et appeler ou faire appeler les sapeurs-pompiers, - Utiliser les moyens de secours appropriés dont dispose l’établissement, - Attaquer le feu à la base des flammes mais en restant dans le sens du courant d’air, - Couper l’électricité et le gaz et fermer portes et fenêtres, - Arrêter les ventilations, sauf interdiction expresse, - Evacuer, si possible, les bouteilles de gaz sous pression et autres produits inflammables, - Assurer l’évacuation dans le calme et en utilisant les itinéraires prévus et utilisables, - En cas d’impossibilité d’évacuer, se mettre près des fenêtres et manifester sa présence, - En cas de fumée et de chaleur importantes, se baisser car l’air est plus frais près du sol, - Accueillir et guider les pompiers à leur arrivée, - Donner au directeur des secours les indications sur d’éventuelles personnes disparues,
- Assister les personnes handicapées ou choquées.
Les moyens de secours
Les principaux moyens de secours présents dans les établissements sont les extincteurs. Ce sont des appareils homologués qui permettent de projeter un agent extincteur sous l’effet d’une pression. Selon leur contenu (eau pulvérisée avec additif, poudre polyvalente et CO2...), ils sont destinés à combattre des feux de natures différentes. Il existe 4 classes de feux : Classes de feu A - Feux secs (matériaux solides) B - Feux gras (liquides et solides liquéfiables) C - Feux de gaz D - Feux de métaux -
Exemples bois carton tissus paille… essence alcools fioul goudron graisse… méthane butane propane… sodium aluminium magnésium…
1.3. Les différents extincteurs et leur fonctionnement Il existe différents types d’appareils :
Eau pulvérisée Poudre
-
Extincteurs utilisables eau eau pulvérisée avec additif poudre polyvalente mousses
-
eau pulvérisée avec additif poudre polyvalente CO2 (dioxyde de carbone) mousses
- poudre polyvalente - CO2 - extincteurs spéciaux
CO2 EAU : Distance : 1,5 m Durée : 30 à 40 secondes (9 litres) 20 à 30 secondes (6 litres) Action : refroidissement Emploi : feux classe «A» Mode d’emploi : Tirer l’anneau Percuter en enfonçant la poignée Contrôler l’émission à l’aide de la poignée de la lance
POUDRE : Distance : 4 à 5 m Durée : 15 secondes (10 kg) 10 secondes (6 kg) Action : étouffement Emploi : feux classe «A, B, C» (polyvalent) Mode d’emploi : Tirer l’anneau Percuter en enfonçant la poignée Contrôler l’émission à l’aide de la poignée de la lance
CO2 : Distance : 1 à 1,5 m Durée : 15 secondes (2 kg) 30 secondes (5 kg) Action : étouffement Emploi : feux classe «A, B» Mode d’emploi : Tirer la goupille Orienter le diffuseur dans la position désirée Contrôler l’émission à l’aide du bouton poussoir
Ne pas tenir le petit modèle par le tromblon (Risque de brûlure par le froid) 2. Les risques électriques L’électrisation peut être provoquée par : contact direct, c’est-à-dire en touchant un des conducteurs normalement sous tension ; contact indirect, c’est-à-dire au contact d’une masse métallique quelconque accidentellement mise sous tension ; amorçage d’arc ou étincelle ; foudroiement. L’accident d’origine électrique a des effets directs ou indirects très variables pour le corps humain. Ses conséquences dépendent des caractéristiques du courant électrique : intensité (ampère), tension (volt), fréquence (hertz), de la résistance du corps humain (ohm), du trajet parcouru et du temps de contact (seconde ou fraction de seconde). 2.1 Evaluer les effets Les effets physiologiques directs ou immédiats Les effets sont : l’électrisation désigne les différentes manifestations physiologiques et physiopathologiques dues au passage du courant électrique à travers le corps humain ; l’électrocution est une électrisation mortelle ; les brûlures par arc sont provoquées par la chaleur intense dégagée lors de la production d’un arc électrique ; le foudroiement est un électrotraumatisme mortel dû à la foudre (effet d’arc). Les effets physiologiques indirects ou différés Ce sont les troubles, les complications et les séquelles qui peuvent apparaître avec un temps de latence plus ou moins long, pouvant atteindre des années : complications cardio-vasculaires, neurologiques, rénales…. Les risques pour les installations L'échauffement non contrôlé d'un matériel sous tension peut provoquer des incendies ou des explosions.
En cas d’accident Se méfier du sur accident ! Toute intervention imprudente du sauveteur peut le conduire à un accident identique. Soustraire la victime le plus rapidement possible à l’action du courant électrique en utilisant le dispositif de coupure le plus proche (interrupteur, arrêt d’urgence, disjoncteur, prise de courant). Si le courant ne peut être coupé, s’isoler pour dégager la victime (gants isolants, bâtons de bois, étoffes). 3. Les risques liés à la manutention 3.1. La manutention manuelle La manutention manuelle est à l'origine de fréquents accidents du dos, ou lombaires, souvent dus à des postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la manutention mécanique, des contusions, des écrasements, des chutes. Le code du travail interdit de demander à un salarié d'effectuer le transport manuel des charges dont le poids est susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité. La norme NF X 35-109 recommande des charges limites de 30 kg pour les hommes et de 15 kg pour les femmes. Pour lever une charge, l’utilisation judicieuse du poids du corps permet une importante économie des forces :
l’équilibre est obtenu par une position appropriée des pieds ; les prises de mains doivent être effectuées en tenant compte de la structure de la charge et du mouvement qu’on veut lui donner ; la force des jambes doit être utilisée en priorité par flexion et extension, le dos étant maintenu plat.
3.2. La manutention mécanique
La manutention mécanique fait appel à l’utilisation d’engins de levage (chariot élévateur, palan, poulie, pont roulant...). Dans ce cas, il faut toujours veiller à ce que les équipements utilisés soient conformes aux normes en vigueur, contrôlés périodiquement, et adaptés à la charge qu’ils doivent soulever. Les personnels chargés de cette manipulation devront avoir été formés au maniement des matériels de levage. Le port d’équipements de protection individuelle (casques, gants, chaussures de sécurité, lunettes,...) est obligatoire et un repérage préalable des lieux est nécessaire afin d’éviter tout déplacement inutile ou tout obstacle à l’opération.
CHAPITRE 4 : LA SECURITE DE MATERIEL DE MANUTENTION I. DEFINITION DES MATERIELS DE MANUTENTION : Matériel : tout engin permettant de déplacer sur des distances relativement courtes des charges légères ou lourdes. Manutention : est une opération de transfert physique de matière ou d’accessoires. De plus en plus des moyens mécaniques remplacent les interventions humaines. La sécurité doit être le souci premier de chaque opérateur, car l’utilisation de ces matériels peut causer des risques graves, alors pour ne pas tomber dans ce problème, il faut identifier ces risques, et essayer de les éviter, en formant et en sensibilisation leurs utilisateurs, et bien sur maintenir ces matériels périodiquement. II. RISQUES ET MESURES DE PREVENTION 1. En général Risques
Renversement de la charge et/ou du chariot
Prévention et protection Collective Individuelle
Conséquences pour la santé Fracture Contusion Ecrasement
Chute d’objet Fracture Chute de la charge Contusion Ecrasement/
Sol plan et non
glissant Chariot muni d’une cabine rigide ou d’un protégeconducteur
Chariot muni d’un toit métallique
Conseils de sécurité
Casque de sécurité Pas de surcharge Chaussures de Chariot stable et en sécurité
équilibre Mât incliné vers l’arrière Fourches abaissés à 25 cm du sol Roulez prudemment
Casque de sécurité Chariot stable et en Gants de protection équilibre Evitez tout Chaussures de
coinçage : Mains - doigts Jambes - pieds
Glissade Chute de personnes
Risque de la recharge de batterie pour les chariots électriques (brûlures chimiques, explosion, électrocution)
Fracture Contusion Ecrasement
Brûlures Spasmes Paralysie musculaire
sécurité avec bout en acier
Sol antidérapant
Chaussures de
mouvement brusque
N’élevez et ne
sécurité avec semelles antidérapantes
transportez jamais de personnes si le chariot n’est pas aménagé à cet effet
Gants de protection Ne fumez pas Lunettes de Pas de flamme nue à protection
Tablier de protection
proximité d’une batterie en charge Ne posez pas d’objets métalliques sur la batterie ou à proximité
Risques
Prévention et protection Collective Individuelle
Conséquences pour la santé
Risque lors du
Gants de protection Ne fumez pas Ne vous approchez
remplissage en carburant des chariots thermiques
Accrochage, collision avec des chariots ou des collègues
Conseils de sécurité
pas d’un chariot avec une flamme nue
Fracture Contusion Ecrasement
Eclairage adéquat Largeur suffisante
Bonne visibilité Respectez les
des allées de circulation Allées de circulations distinctes pour les piétons
consignes internes de conduite et de circulation Espace suffisant pour manœuvrer Absence dans les environs immédiats Ne roulez jamais avec les fourches hautes, à vide comme en charge
2. En particulier Risques particuliers
Manipulation des charges
Manutention
Prévention et protection Collective Individuelle
Conséquences pour la santé Coupure Ecrasement
Sol plan et non
glissant Chariot muni d’une cabine rigide ou d’un protégeconducteur
Casque de protection
Utilisation d’une
Lésions dorsales
technique de levage appropriée
Bruit nuisible audessus de 85 dB
Conseils de sécurité
Ne transportez pas des charges excédant le poids conseillé
Protections
Perte auditive Source de stress
auditives
Exposition aux
Vêtements de
intempéries si travail extérieur
protection contre les intempéries
Exposition au froid
Port de vêtements chauds
Exposition à des vapeurs, à des poussières
Troubles respiratoires Intoxication
Asthme Irritation des
Ventilation par aspiration à la source des vapeurs et des poussières
Masque respiratoire
muqueuses,…
Manutention de
Douche de rinçage Gants de
produits dangereux (inflammables, corrosifs, ..)
Vibrations (fonction du terrain et du véhicule)
protection
Respectez les consignes de travail
Lisez et suivez les indications mises sur les étiquettes
Choix correct du chariot
Travail sur sol plan
CHAPITRE 5 - LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)
I. ROLE DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Les équipements de protection individuelle sont des équipements que portent les travailleurs pour réduire au minimum leur exposition à certains risques professionnels. La méthode qui consiste à s'attaquer au danger à sa source devrait constituer le premier choix puisqu'elle permet d'éliminer le danger du lieu de travail ou du moins de l'isoler des travailleurs. Mais, lorsqu'un danger ne peut être éliminé ou convenablement maîtrisé, l'utilisation d'EPI s'impose. On compte parmi ces équipements les appareils respiratoires, les gants, les tabliers, les amortisseurs de chute, les combinaisons complètes, ainsi que les dispositifs de protection pour la tête, les yeux et les pieds.
II. MOMENT D’UTILISATION DES EPI : Les équipements de protection individuelle sont utilisés pour réduire le plus possible l'exposition à des agents physiques, chimiques ou biologiques nocifs. S'ils ne peuvent éliminer un danger, ils peuvent du moins éliminer ou réduire considérablement les risques de blessure.
III. LES DIFFERENTS TYPES DES EPI : Partie du corps exposée aux risques d’accidents La tête
Les yeux et le visage
Tout le corps
Les pieds
Les mains
Protection auditive
Équipements de protection individuelle adéquats
Casques pour l'industrie et le bâtiment Casques pour travaux en hauteur Casques pour travaux forestiers et espaces verts Casquettes anti-heurt pour l'industrie Lunettes de travail Masques de protection de visage Manches longues Veste iso thermique Vêtements contre la pluie Vêtements contre le froid Vêtements contre la pluie et le froid Vêtements imperméables pour l'industrie agroalimentaire Vêtements contre le froid négatif (pour frigoristes) Equipements contre les chutes de hauteur Vêtements contre la chaleur et la flamme Vêtements contre les risques chimiques Imperméable Anti dérapage Sabots Chaussures basses Chaussures hautes Bottes autres matières Cuissardes et waters Protections pour le soudage Protections anti-chaleur Gants contre les risques électriques Gants de manutention de précision Gants de manutention courante Gants de manutention lourde Gants anti-coupure Gants anti-coupure haute performance Gants anti-perforation Gants contre la chaleur et le feu Gant anti-froid Gants pour utilisateurs de couteaux à main Gants pour utilisateurs de tronçonneuse Gants contre les risques chimiques et microbiologiques moufles Arceaux anti-bruit Casques serre-tête anti-bruit Coquilles anti-bruit pour casque Anti-bruits non passifs
Voies respiratoires
Demi-masques filtrants Demi-masques à filtre intégré Masques d'hygiène
CHAPITRE 6 - LES MATIERES DANGEREUSES I. DEFINITION Une matière dangereuse est une matière ou un objet qui, par ses caractéristiques physico-chimiques (toxicité, réactivité...) peut présenter des risques pour l’homme, les biens et/ou l’environnement. Tous les jours, une grande variété de marchandises dangereuses est transportée dans le monde, dont la majeure partie est destinée à des usages industriels. Ces marchandises peuvent être transportées sous forme liquide (ex : chlore, propane, soude...) ou solide (ex : explosifs, nitrate d’ammonium...). Ces substances sont souvent d’une concentration et d’une agressivité supérieures à celles des usages domestiques.
II. TYPES DES MATIERES DANGEREUSES Il y a 9 types de matières dangereuses à savoir : 1 2 3 4a 4b 4c 5a 5b 6a 6b 7 8 9
: Les matières explosives : Les gaz : comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression : Les liquides inflammables : Les liquides inflammables solides : Les solides inflammables ou les substances susceptibles de combustion spontanée : Les solides inflammables ou les substances qui émettent des gaz lorsqu’elles sont en contact avec l’eau : Les produits oxydant : Les péroxydes organiques : Les matières toxiques : Les matières infectieuses : Les matières radioactives : Les matières corrosives : Les matières dangereuses diverses, c’est-à-dire tout produit autre que les produits déjà rencontrés ou qu’on peut rencontrer et qui auraient un caractère dangereux
III. PREVENTION DES RISQUES ET DES DANGERS : 1. Prévention :
Pour éviter les incidents, il existe des mesures de prévention pour protéger la population et l’environnement (voir tableaux ci-après).
Résumé de théorie et guide de travaux pratiques
Classes
Matières
1
Matières et objets explosibles
2
Gaz comprimés liquéfiés ou dissous sous pression
3
Liquides inflammables
OFPPT/DRIF
Module 4 : Sécurité et Qualité
Plaques symboles de danger
Risques et dangers Explosion
Eclatement du récipient, intoxication, asphyxie, incendie, explosion, brûlure Incendie, explosion
Dangers pour l’homme et l’environnement - Destruction partielle ou totale en fonction de la distance ; - Bruit ; - Souffle. - Projection ; - Toxicité. - Asphyxie - Intoxication. - Brûlures - Incendie. - Risques d’incendie - Risques de brûlures thermiques - Risques d’asphyxie par dégagement de CO2 - Risques d’intoxication (CO, NO, NO2…)
Exemples
Mesures de prévention
Dynamite, TNT, - Porter un masque poudres, cartouches, approprié ; feux d’artifices. - Porter des gants appropriés ; - Ne pas fumer. - Azote, butane, propane, oxygène, aérosols….
- Porter un masque approprié ; - Porter des gants appropriés. - Ne pas fumer.
Essence, alcool, à brûler, White spirite, acétone….
- Ne pas fumer ; - Porter un masque approprié ; - Porter des gants appropriés.
20
Classes 4
Matières
Plaques symboles de danger
Risques et dangers
1- Matières solides inflammables
2- Matières sujettes à l’inflammation spontanée
Incendie, explosion
Dangers pour l’homme et l’environnement - Incendie
- Risques d’incendie - Risques de brûlures thermiques ; - Risques d’asphyxie par dégagement de CO2, et souvent des risques d’intoxication (CO, NO, NO2….)
3- Solides inflammable (sont contact avec l’eau) 5
1- Matières comburantes
Exemples
Mesures de prévention
1- Soufre, alcool solidifié.
2- Métaux alkyles, phosphore blanc…
- Ne pas fumer - Pas de flamme - Pas de point chaud
3- Magnésium, carbure, acétylène, zinc en poudre…
1- Incendie, explosion
- Risques d’incendie, combustions vives, proches de l’explosion ; - Risque d’atmosphère suroxygénée provoquant une euphorie et pouvant aller à une attaque du système nerveux
1- Chlorates, oxygène, eau oxygénée, nitrate d’argent…
- Ne pas fumer ; - Pas de flamme ; - Pas de contact avec des matières organiques (paille, tissu, bois)
Classes
Matières
Plaques symboles de danger
Risques et dangers
Dangers pour l’homme et l’environnement - Brûler rapidement - Réagir dangereuses avec d’autres matières ; - Danger pour les yeux.
Exemples
2-Peroxydes organiques
2- Réaction violente
1- Matières toxiques
1- Toxicité, empoisonnement
- Causer la mort ou de provoquer des blessures
1- Pesticides, désherbants, insecticides, trichloréthylène.
2- Matières infectieuses
2- Infection, maladie
-Maladie ; - Mort immédiate ou à long terme ; - Pollution : air, végétation, nappe phréatique.
2-Déchets d’hôpital, cadavres d’animaux, asticots vivants, abeilles, caillettes de veau.
7
Matières radioactives
Radioactivité, maladie, brûlure
8
Matières corrosives
Corrosivité, brûlure
9
Matières et objets dangereux divers non répertoriés
Divers, pollution
6
2-Peroxyde de zinc, peroxyde de benzol, acide péracétique…
Uranium, plutonium, nitrate de thorium solide.
-Brûlures
Acides, soude…
Amiante, aluminium en fusion…
Mesures de prévention - Ne pas fumer ; - Pas de flamme ; - Pas de contact avec des matières organiques (paille, tissu, bois) - Porter des gants appropriés et des lunettes ; - Porter une combinaison - Porter des gants appropriés et des lunettes ; - Porter une combinaison adaptée.
Les personnes chargées du transport des matières dangereuses (TMD) doivent recevoir une formation spéciale. De plus pour leur protection, elles doivent être munies d’équipements spéciaux comme par exemple un baudrier fluorescent et une protection respiratoire. IV. LES ACCIDENTS DE T.M.D : 1. Types d’accidents : On distingue deux types d’accidents impliquant un véhicule transportant des marchandises dangereuses : • les accidents de circulation au cours desquels la matière dangereuse n’a pas été libérée, • les accidents caractérisés soit par : - des blessures imputables à la matière dangereuse (intoxications, brûlures, malaises,…) - un épandage de la matière supérieur à 100 litres (citernes, mais aussi colis, bouteilles, fût, bidons) - une fuite de gaz, quel qu’en soit le volume. - une explosion ou un incendie du chargement de marchandises dangereuses, ou une partie de ce chargement. VI. LE CHARGEMENT ET LE DECHARGEMENT DES MD : 1. L’emballage et le marquage : L’aspect le plus important de la manutention est peut-être l’assujettissement d’une marchandise dangereuse dans un contenant. Les marchandises dangereuses doivent être emballées de manière à prévenir tout reflet, émission ou fuite de produit susceptible de représenter un danger pour la vie et la santé ou de causer des dommages à des dommages ou à l’environnement. L’emballage sert à protéger le produit, notamment lors des manipulations liées au transport et au stockage. Mais le mauvais emballage peut occasionner : - Un préjudice commercial, - Un préjudice financier direct, - Un préjudice au niveau de la couverture des risques. Pour ces raisons, l’emballage et le marquage doivent être adaptés au produit, mais aussi au mode de transport et à l’environnement. Il existe plusieurs types d’emballage : • Les fûts : Emballages cylindriques à fond plat ou bombé, en carton, en bois, en plastique ; • Les jerricanes : Emballages en métal, en plastique de forme rectangulaire ou polygonale. • Les bombonnes : Récipients en verre, peuvent être entourés (paille osier).
• Les caisses : Emballages flexibles en papier, en plastique, en textile ou en matériaux tissés. • Les containers : Grands récipients pour vrac. Emballage mobiles, rigides, semi. rigides ou souple conçus pour manutention mécanique. • Emballages composites : composés d’un récipient intérieur en plastique .En porcelaine, en verre ou en grés et d’un extérieur en acier, en aluminium, en bord, en carton ou en plastique, le plus courant est le cubitainer. • Emballages combinés : Emballages intérieurs contenus dans un emballage extérieur. • Carrosseries métalliques : Destinée au transport de matières dangereuses en vrac à l’état de pulvérulent ou granulaire. Il s’agit le plus souvent de bennes ou conteneurs. • Les bouteilles de gaz. Dans tous les cas, l’emballage doit être approprié à la nature de la marchandise et aux moyens de transport utilisés. Après l’opération de l’emballage, il faut que l’expéditeur appose des étiquettes sur l’emballage : • • • •
un étiquetage de manutention ; un étiquetage de précautions d’emploi ; un étiquetage de danger ; et des mentions particulières.
Pour permettre aux autres : • • • •
d’identifier les risques du produit à transporter ; d’être sensibles aux précautions de manutention, stockage, chargement ; de connaître les incompatibilités de chargement ; de savoir si le véhicule doit porter une signalisation.
2. La manutention et l’arrimage : La manutention est toute opération de chargement, de déchargement et d’emballage de marchandises dangereuses effectuée en vue de leur transport. La mauvaise disposition du chargement, l’absence ou l’insuffisance de l’arrimage sont les principales causes d’avaries aux marchandises transportées sur route. C’est pour cela qu’il faut obligatoirement tenir compte de ces éléments : -
de la sécurité des exigences techniques découlant du type de véhicule des types de colis des secousses du sens du chargement de la résistance des colis du déplacement ou basculement des objets lourds capables d’écraser ou endommager d’autres colis.
Sans oublier d’éviter de superposer ou de juxtaposer des colis de matières dangereuses de classes différentes.
2.1
Gaz inflammables
Distance minimale de sécurité recommandée 4 m des classes 4.1 et 4.3
2.2
Gaz non inflammables et non toxiques
Néant
2.3
Gaz toxique
Néant
3.2
Matières liquides inflammables dont le point d’éclair est compris entre -18° et + 23°C
Néant
3.3
Matières liquides inflammables dont le point d’éclair est supérieur à +23°C
Néant
4.1
Matières solides inflammables autoréagissantes
4m des classes 2.1 et 4.3
4.3
Matières solides qui dégagent un gaz inflammable par contact avec l’humidité (eau)
4m des classes 2.1 et 4.1
Classe
Désignation
Il existe des prescriptions particulières de calage et d’arrimage pour certaines marchandises. L’étiquetage doit, dans la mesure du possible, être toujours apparent.
Ces étiquettes devraient toujours être apposées sur les boîtes contenant les matières dangereuses. Elles devraient aussi être apposées sur les gros contenants (cargos) ou carrément véhicules (camions, wagons de trains) dans les cas suivants: - Il faut placer les étiquettes à un endroit où le contenant ne repose pas C’est la responsabilité de l’expéditeur de fournir les bonnes étiquettes au transport. 2) Conditionnement et Signalisation: 2 types de conditionnement : Citernes / Colis. 2 types de signalisations concernant : les véhicules / les colis
CHAPITRE 7 : LE PROTOCOLE DE SECURITE
I. DEFINITION DU PROTOCOLE DE SECURITE : Le protocole de sécurité est un document écrit, établi entre l´entreprise d´accueil (expéditeur de la marchandise ou destinataire) et le transporteur, et qui comprend toutes les indications et informations utiles à l´évaluation des risques de toute nature générés par les opérations de chargement/déchargement et les mesures de prévention et de sécurité qui doivent être observées à chacune des phases de sa réalisation. II. RAISONS D’EXISTENCE DU PROTOCOLE DE SECURITE : Le transport routier de marchandises connaît de nombreux accidents dont certains surviennent lorsque le véhicule est à l´arrêt au cours d´opérations de chargement et de déchargement au siège de l´entreprise d´accueil. IV. ELEMENTS CONSTITUTIFS DU PROTOCOLE DE SECURITE : 1. Raison sociale : Nom commercial pour l’entreprise d’accueil et l’entreprise de transport, et leurs adresses. 2. Responsable : Nom, prénom, qualité, numéros de téléphone, e-mail et télécopie directs du responsable expédition/réception pour l’entreprise d’accueil et du responsable des conducteurs pour l’entreprise de transport. 3. Horaires de travail : Horaires pendant lesquels le conducteur peut être accueilli par l’entreprise d’accueil. 4. Marchandises : Nature des marchandises : état, conditionnement, quantités, particularités et précautions éventuelles. 5. Véhicules et matériels de manutention embarqués : Choix du camion : Produits manufacturés, matériaux de construction, animaux vivants, liquides industriels ou alimentaires, etc… Conditions de manutention : - S’assurer que le véhicule est adapté au matériel de manutention de l’entreprise d’accueil. - Si le matériel de manutention doit être prévu par le transporteur, bien le définir. 6. Matériels de manutention mis à disposition par l’entreprise d’accueil :
Type de matériel mis à disposition. Si le conducteur utilise un matériel de manutention de l’entreprise d’accueil, indication des modalités de mise à disposition : contact avec le responsable expédition/réception, vérification par l’entreprise d’accueil. 7. Consignes de circulation : L’ensemble des consignes de circulation doit être rappelé de préférence à l’entrée de l’établissement : -
Limitation de vitesse Panneaux de signalisation Interdiction d’accès aux poids lourds sans accord préalable du réceptionnaire. Interdiction de fumer Aires d’attente et de stationnement Arrêt des moteurs si leur fonctionnement n’est pas nécessaire
8. Plan de circulation : Il sert de référence et de lecture pour l’accès aux lieux de chargements. 9. Déroulement de l’opération : Qui fait quoi et avec quoi ? Opération de chargement ou de déchargement ? Réalisée par qui ? Procédure répartissant les tâches entre les opérateurs en présence (transports de produits dangereux, transports exceptionnels, transports de fonds …) 10. Risques liés aux opérations de chargement et/ou de déchargement : Manœuvre et position du véhicule dans la zone de chargement/déchargement : - dimensions de la zone de manœuvre adaptées au véhicule - éclairage de la zone suffisant - guidage de la manœuvre de mise à quai. Préparation du véhicule : - risques de chute de hauteur lors des opérations de préparation du véhicule - contrôle avant de commencer l’opération de chargement/déchargement : vérification du calage, béquillage, liaison, état du plancher … Rôle du conducteur pendant l’opération de chargement/déchargement : - point d’accueil facilement identifiable - le conducteur prend-il des risques en participant à l’opération ou lors de l’arrimage des charges. - pour surveiller le bon déroulement de l’opération, le conducteur est-il placé hors des zones de circulation ? Mode de manutention :
- moyens de levage et de manutention utilisés adaptés aux charges - utilisateurs des moyens de levage et de manutention formés et le cas échéant en possession de leur autorisation de conduite. 11. Risques et mesures de prévention pour les produits spéciaux et les matières dangereuses : Produits soumis aux dispositions pour le transport des matières dangereuses par route et aux règles d’étiquetage issus du code du travail. Produits dont le mélange accidentel peut générer des risques. pour les connaître, une fiche de données de sécurité est à communiquer par le fournisseur. - Précautions particulières et mesures de sécurité nécessaires selon les risques 12. Procédure d’alerte : Numéros d’appel d’urgence - en interne : secouristes, responsables de secours - en externe : pompiers Numéro que doit appeler le conducteur en cas d’incidents matériels divers Localisation des postes sur le site et sur le plan de circulation 13. Signatures et nombre d’exemplaires nécessaires : Le protocole est à viser et dater avec cachet par le responsable expédition ou réception pour l’entreprise d’accueil et l’entreprise de transport. Protocole à établir en quatre exemplaires : - original destiné au conducteur et conservé dans le véhicule - 2ème exemplaire destiné au responsable expédition/réception de l’entreprise d’accueil. - 3ème exemplaire destiné à l’entreprise de transport (archivage dans le dossier de l’entreprise d’accueil) - 4ème exemplaire destiné à l’entreprise d’accueil (archivage dans le dossier de l’entreprise de transport).
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