La Pratica Della Traduzione Riassunto

September 21, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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LA PRATICA DELLA TRADUZIONE – J.PODEUR. Introduction. Pendant le XXème siècle, les théoriciens de la traduction ne donnaient pas une définition de traduction à travers des études détaillés, des textes, hypothèses, et règles générales. Le XXème siècle a été le siècle des traductions: la quantité des traductions a augmenté beaucoup. Dans les années Cinquante une nouvelle science se diffusa : la traductologie ; à travers le matériel de plusieurs siècles de traduction, on pouvait observer les logiques de la traduction. Il fallait de rendre conscients les traducteurs traducteurs et les lecteurs de tous les choix qu’on peut faire pour traduire un texte. On a commencé en étudiant les passages de traduction en confrontant deux ou plusieurs textes : l’original et les versions traduites de l’original.  l’original.  Il y avait des chercheurs qui adopteraient le modèle normatif-descriptif, autres qui adoptaient adoptaient le modèle analytique-descriptif. C’est avec Catford et Mounin que la traduction devient science linguistique.  linguistique.  Selon Mounin, la traduction est nécessaire, mai la seule chose certaine à propos d’elle est qu’elle n’est pas l’original (pour mieux dire : dire  : il est impossible de traduire). Les traducteurs utilisent des procédés différents : par exemple, le transcodage (traduction littérale, mot à mot), ou la transmission libre, indépendante de la structure morpho-syntactique du texte orignal. En citant Seleskovitch et Lederer : « la traduction, la plus mécanique aussi, comporte toujours une partie de traduction mot à mot ». selon Vinay et Darbelnet, il y a 7 procédés principaux de traduction :

-3 types de traduction directe (il ne s’agit pas d’une vraie traduction)  traduction)  

Emprunt Calque Traduction littérale

-4 types de traduction « oblique » (où le point de vue change) Transposition Modulation

EMPRUNT CALQUE TRADUCTION LITTERALE TRANSPOSITION MODULATION EQUIVALENCE ADAPTATION

Equivalence

Adaptation

FRANÇAIS Mafia Mafieux Les roses sont rouges Ils prêchaient tour à tour Tu as du feu ? Revenir à ses moutons Le P.M.U.

ITALIEN Chauffeur I Gendarmi Le rose sono rosse Si alternavano nelle prediche Mi fai accendere ? Tornare a bomba Totocalcio

Emprunt : procédé consistant à ne pas traduire et à laisser tel quel un mot ou une expression de la langue de départ dans la langue d’arrivée. d’arrivée.   Calque : traduire littéralement le mot ou l’expression de la langue de départ. Traduction littérale : traduire la langue source mot à mot, sans changer l’ordre des mots ou au niveau des structures grammaticales. Transposition : procédé qui consiste en un changement de catégorie grammaticale d’un mot en passant d’une langue à une autre. Modulation : procédé impliquant un changement de point de vue pour éviter l’emploi des mots ou expression qui passent mal dans la langue d’arrivée. d’arrivée. Equivalence : traduire un message dans sa globalité, utilisé pour les exclamations, les expressions idiomatiques. Le traducteur doit trouver l’équivalente d’une expression dans la langue d’arrivée.  d’arrivée.  Adaptation : processus d’expression d’un sens visant à rétablir un équilibre communicationnel rompu par la traduction (souvent une expression complétement différente). Remplacer une réalité culturelle du texte de départ par une réalité correspondante de la langue d’arrivée.  d’arrivée.   CHAPITRE 1- LA TRANSPOSITION. C’est C’est un procédé en consistant en une substitution d’une partie du discours, ou d’une catégorie grammaticale, par une autre. La transposition est récurrente dans une même langue, par exemple, dans l’Italien : l’Italien  : « Io credo che sia sbagliato » ; « Io non credo che si faccia così » ; « Secondo me è un errore ».

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Ci-dessus il y a six énoncés qui présentent des structures différentes, mais ils communiquent le même message. Dans la transposition « interne » on a préféré une forme par rapport à une autre pour raisons de style ; quand on doit changer de registre. Mais, quand on parle de traduction, on pense de devoir respecter le style et le sens du texte source. Selon Mamot, la traduction est souvent un processus de transmission plus fidèle d’une simple répétition d’une d’une communication intra-linguale (dans une même langue).  La transposition maintient le sens. Elle ne concerne pas seulement les parties du discours, ou les catégories grammaticales, mais aussi les périodes, à travers des assemblages et divisions des énoncés. Voilà quelques exemples de transposition : NOM/VERBE : « Aucun rapport ! »= « Non c’entra c’entra !  ! » NOM/ADJECTIF : « Le maximum de confort »= « Il massimo comfort » NOM/ADVERBE : « Avec simplicité »= « Semplicemente » VERBE/ADVERBE : « Continue ! »= « Avanti ! » ADVERBE/PREPOSITION ADVERBE/PREPOS ITION : « Guardarsi intorno »= « Regarder autour de soi » ADVERBE/ADJECTIF : « Un atteggiamento apertamente ironico »= « Une franche ironie »

La transposition localisée est la transposition à l’intérieur l’intérieur d’un syntagme qui ne change pas de nature grammaticale : « Con semplicità » [NOM]

« Simplement » [ADVERBE]

La transposition enchaînée (en chaine) : on parle de transposition enchaînée quand une transposition transposition provoque une autre transposition : « Con la stessa semplicità gli disse che facesse pure il bagno da solo »

« Tout aussi simplement elle lui dit de prendre son bain »

La transposition nom/adverbe provoque une transposition adjectif/adverbe adjectif/adverbe ; le résultat est une transposition localisée enchaînée : « Con la stessa semplicità »

« Tout aussi simplement »

La transposition des parties du discours. Selon Cressot et James, la nominalisation (transformation d’une phrase ou une partie du discours en un groupe nominal) permet de s’exprimer en une façon plus directe et synthétique les informations dans la phrase : « Une biscotte, un café. Au boulot ». Cette type de proposition nominale, avec un verbe ve rbe passe-partout, ne donne pas de nouveaux informations : « Je prends une biscotte, b iscotte, un café. Je pars au boulot ». L’information est à l’intérieur du substantif. Aujourd’hui la langue italienne utilise beaucoup le verbe avec un adverbe déictique : « Défense de fumer »= « Vietato fumare » ; « Prière de fermer la porte »= « Si prega di chiudere la porta ». Le Français d’aujourd’hui utilise la nominalisation ; nominalisation ; on préfère utiliser des noms à la place des verbes. En traduisant les verbes italiens, en français, la nominalisation est très utilisée ; elle est un processus plus vite et simple, qui ne exige pas la création création d’une proposition subordonnée.  subordonnée.  « Féliciter »= « Faire ses félicitations » ;

« Arrêter »= « Procéder à l’arrestation » l’arrestation »

A travers la nominalisation, il y a la disparition des verbes substantivés comme le manger  ou  ou le boire. Donc le traducteur est obligé à la transposition verbe/nom quand il y a les verbes substantivés dans le texte source italien : « Già in età matura, sul finire del secolo, aveva sposato la prima cameriera”  cameriera”  

« Homme déjà mur, vers la fin du siècle il avait épousé la première femme de chambre »

La transposition nom/adjectif. En Français, on préfère l’utilisation des noms, mais en Italien on préfère l’utilisation des verbes. Donc les traducteurs doivent adopter un style de traduction pas très symétrique. En outre, les Italiens préfèrent utiliser les adjectifs : « Entreprise de construction »= « Impresa edile » ; « Esprit de compétition »= « Spirito competitivo ». En traduisant vers l’Italien, l’adjectif prend la place du substantif  :  : « Habiter toute l’année dans un grand hôtel,  hôtel,   c’est la fois pratique et d’un  d’un  raffinement exquis. »

« Vivere tutto l’anno in un grand hotel può  può  essere pratico e raffinato allo stesso tempo. »

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La transposition nom/adverbe. « Decisamente »= « Avec résolution »

Bien que les deux langues peuvent peu vent former des adverbes à partir des adjectifs féminins + les désinences « ment/e », la langue française n’utilise pas cette occasion, on a la te tendance ndance à la nominalisation. En effet, beaucoup d’adverbes italiens n’ont pas une correspondance en français français,, comme, par exemple, « improvvisamente ».

La transposition adverbe/verbe. Alors que en Italien on utilise beaucoup les adverbes déictiques, en Français on utilise les le s verbes pour exprimer l’idée de mouvement ; mouvement ; la solution, en ce cas, est la transposition adverbe/verbe : « Nous partons ! »= « Andiamo via ! » ; « Esci fuori ! »= “Sors!”;  “Sors!”;  “Portalo su!”= “Monte“Monte-le!” le!”   “Vada avanti!”= “Continuez!”  “Continuez!”  

La transposition adverbe/préposition. adverbe/préposition. La tendance italienne d’indiquer d’indiquer un  un mouvement à travers les adjectifs déictiques est généralement résolue par la transposition adverbe/préposition : « Guardarsi avanti » [déictique]= « Regardez devant soi » [préposition d’ d’état état des lieux]

Transposition et organisation phrastique. Le Français modern a la tendance vers un ordre logique, en e n suivant la règle appelée de la séquence  progressive. Qui va traduire vers le Français ne peut pas se passer de cette règle. Donc l’ordre des éléments est : 1) déterminé ; 2) déterminant ; ou 1) complet ; 2) complément. La transposition ordre régressif/ ordre progressif est une opération très utilisé par le traducteur ItalienFrançais : « Riprese l’abbaiare »= l’abbaiare »= « Les aboiements reprirent ».

La transposition des fonctions syntactiques, partager et unir uni r les périodes. Le traducteur effectue souvent la transposition des fonctions syntactiques. On peut changer les parties du discours et les fonctions syntactiques syntactiques aussi. On peut changer la fonction fonction syntactique de chaque élément sans changer le sens. Quand le traducteur doit effectuer le bouleversement de l’énoncé l’énoncé :  : on parle de transposition enchaînée quand une transposition provoque des autres. Tous les types de propositions peuvent être changé en autres types ; une phrase simple peut devenir deven ir complexe et vice-versa. Une période composée de trois prépositions peut être réduite et vice-versa : « Il y avait quelque chose que j’ai  j’ai  vu et qui m’a dégouté » dégouté  »

« Debbo aver visto qualcosa che mi ha disgustato »

Aujourd’hui, l’utilisation du subjonctif au passé est de plus en plus rare, mais il a été remplacé par l’utilisation de la proposition subordonné infinitive : infinitive  : « Dois-je dire ce que je crois être la vérité »

« Devo dirle ciò che io credo sia la verità »

La transposition des formes actives/passives. actives/passives. Ce type de transposition est très fréquent en général, mais en particulier dans la traduction ItalienFrançais. La forme passive est très utilisé en Italien, mais ces transpositions impliquent asymétrie, lorsque le texte Français favorise la forme active. La forme passive est souvent traduite par le pronom p ronom on, si le complément d’agent n’est pas spécifique. Ce pronom, très utilisé dans les contextes, informels, mais aussi en littérature. Quelques exemples : « Depuis quelques jours, Monsieur Menou-Segrais Gardait la chambre » « L’abbate dovrà essere avvisato » avvisato »

« Da qualche giorno Monsignor Menou-Segrais era stato costretto a non uscire dalla camera » « Il faudra en aviser l’abbé » l’abbé »

« La maschera dell’amico veniva posta da parte »

« On déposait la masque de l’ami l’am i »

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La transposition affirmation/interrogation/nég affirmation/interrogation/négation/exclamation. ation/exclamation. Les différents types de phrases- affirmative, interrogative, négative, exclamative- semblent interchangeables dans le passage d’une langue à l’autre. La transposition de ces ces types  types de phrases nécessite souvent de la procédure de modulation. La modulation permit de passer d’une forme à une autre, implique un changement de point de vue : « Son vicaire resta debout » « Quante volte ve l’ho da dì, Sor Commissario?”  Commissario?”   « Quelle surprise ! »

« Il suo vicario non si mise a sedere » « Je l’ai dit cent fois, m’sieur le commissaire » commissaire » « Che buon vento ? »

CHAPITRE 2- LA MODULATION.

Si la transposition concerne le niveau morpho-syntactique, la modulation concerne les catégories de la pensée: il y a des variations dans la forme, mais aussi dans le discours. Chaque langue a sa manière d’organiser notre vision de l’univers et donc il y a aussi des changement de cette vision dans la traduction. Les modulations, obligatoires ou libres, sont données par les différentes situations, en donnant une solution spontanée au traducteur, qui souvent pense : « On dit ça en Français/Italien dans une situation de ce genre ». « -Che me fai accenne ?- chiese a Tommaso » « Non mi sarei mai permesso, Salina »

« -T’as du feu ?feu ?- demanda-t-il à Tommaso » « Loin de moi cette idée, Salina »

Selon Vinay, la modulation pénètre au cœur du message, à travers un changement de point de vue. La modulation est utilisés lorsque la traduction directe et la transposition produisent une phrase grammaticalement correct, mais pas très idiomatique. Les modulations témoignent des perceptions différentes de la réalité : en considérant les mots synonymes comme « bande dessinée », « Bilderstreifen », « fumetto » et « comics », il y a plusieurs signifiant qui représentent des différents aspects du même signifié. « Fumetto » se réfère aux nuages qui viennent de la bouche des personnages, « bandes dessinée » et « Bilderstreifen » se réfèrent aux bandes qui présentent les dessins ; « comics » se réfère à l’effet sur le lecteur de ce type de lecture. Modulation figée : celle qu’enregistrent qu’enregistrent les dictionnaires bilingues. Modulation libre : celle que les dictionnaires n’enregistrent pas encore, mais à laquelle les traducteurs ont recours lorsque la langue d’arrivée d’arrivée rejette la traduction littérale. La modulation peut poser des problèmes quand il s’agit de cliches, dictons dictons ou métaphores habituelles dont l’auteur fait une utilisation libre. Par exemple, la modulation « ingoiare «  ingoiare il rospo/ avaler la couleuvre » oblige le traducteur à considérer les caractéristiques anatomiques différentes entre la grenouille et le serpent. Il arrive souvent que l’équivalence ne concerne pas la signification et non le registre ou la fréquence. Modulation des métaphores : métaphore/autre métaphore= « Un freddo cane »- « Un froid de canard » ; Métaphore/Absence de métaphore= « Mangiare da cani »- « Manger très mal » Modulation des métonymies : relation de contiguïté (ex : cause/effet)= « Chien méchant »- « Attenti al cane » ; synecdoque= « Chien d’appartement »d’appartement »- « Cane da salotto »

Modulation et métaphore. La modulation est largement utilisée dans la traduction des métaphores et similitudes. Donc, on peut dire que la métaphore est « le changement de sens par ressemblance, comme une similitude abrégé ». La modulation concerne le second terme, le « comparant », et non le premier, le « comparé ». Similitude explicitée : « L’ignoranza di questa ragazza è pari all’ignoranza di un asino » asino » ; Similitude non explicitée: « Questa ragazza è ignorante come un asino » ; Métaphore in praesentia : « Questa ragazza è un asino » ; Métaphore in absentia: « Quest’asino Quest’asino »  » Les similitudes varient selon la culture : il y a des de s stéréotypes d’origine obscure et installes dans l’esprit depuis l’enfance. Pendant les années ’70, Dagut a refusé de proposer une solution trop générale dans les plus importantes incohérences entre les langues.

La modulation métaphore/autre métaphore. Les modulations figées sont la solution idéale si on veut maintenir le niveau métaphorique du texte, en le traduisant par une expression de la langue d’arrivée équivalente. Pour les noms propres qui ont valeur métaphorique, la similitude ou la métaphore sont deux bonnes solutions. « Je m’apprête à grimper les étages de mon pote  pote   quatre à quatre mais ce sera un quart par un quart »

« Mi accingo a salire le scale dell’amico a passo di carica, in realtà a passo di lumaca »

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La modulation métaphore/similitude. métaphore/similitude. La similitude est très utilisée pour traduire la métaphore. Elle est obtenue en introduisant la proposition « comme » ou des synonymes : « Si, da te imparerò che dici Itaglia con la g. Buzzurro”  Buzzurro” 

“Mais oui, tu vas me  me l’apprendre, toi qui dis Itaglia comme un paysan”  paysan” 

La modulation qui fait d’une similitude une métaphore est plus rare : « La fenditura della bocca, quale un salvadanaio di coccio, s’inarcava”  s’inarcava”  

« Fente de tirelire, sa bouche s’ouvrait s’ ouvrait »

Modulation similitude/autre similitude explicitée : « Mi misi al lavoro come un turbine »

« Je me suis mis au travail avec la violence d’un ouragan ouragan »  »

La Modulation métaphore/absence de métaphore (concret/abstract). selon Vinay et Darbelnet, la l a métaphore exprime une réalité avec le nom d’une autre, qui lui ressemble et est généralement plus concret, plus immédiate. Le sens métaphorique le plus concret s’exprime à travers les mots-images et les mots-signes. Les derniers font du abstract le concret : « Non mi viene nulla in mente »

« Je n’ai aucun intérêt à cela » cela »

Les modulations métonymique métonymiques. s. La métonymie est un changement de sens par contiguïté, un remplacement comme : « boire un verre » pour « le contenu du verre v erre » ; le récipient pour le liquide. Selon Cressot et James, la métonymie est un changement sémantique : un signifiant abandonne son signifié, qui est généralement lié à lui par un rapport de contiguïté spatiale, temporelle ou logique. Il n’y a aucune ressemblance entre les deux éléments é léments de la métonymie, métonymie, mais  mais il y a une association en raison d’une présence des éléments dans la même expérience. Dans D ans le contexte de la traduction, les métonymies sont données par le lien entre les deux termes. Il y a donc la métonymie de la cause pour l’effet, du contenant pour pour le contenu, et ainsi de suite…  suite… 

La métonymie cause/effet. Si une route est cassée, les Français disent qu’elle est impraticable, en exprimant les conséquences du fait fait ;  ; mais on peut exprimer le fait lorsque en Italien on exprime l’ef fet. fet. La modulation métonymique de cause à effet est très populaire : « Salina non valeva niente »= « Salina lui était inutile » ; « J’ai été ridicule »= ridicule »= « Ho fatto una sciocchezza »

La métonymie contenu/contenant. Ce type de métonymie est très utilisée en Italien et Français, mais aussi dans la traduction. C’est un processus qui consiste en utiliser le contenant pour se référer au contenu : « Tu vas me payer l’eau d’Aff. »= d’Aff.  »= « Vieni a pagarmi un bicchiere »

La métonymie objet propre/personne. propre/personne. Quand une personne, quelque chose ou un concept sont symbolisés par un trait qui leur est particulier ; c’est la métonymie-symbole métonymie-symbole : « Deux perruques »= « Deux hommes portant des perruques »

La métonymie physique/moral. Pour exprimer un sentiment ou une sensation on utilise très souvent les parties du corps qui sont généralement lies : « Rodrigue, tu as du cœur « cœur  « = du courage. La synecdoque. Synecdoque : est une métonymie particulière pour laquelle la relation entre le terme donné et le terme évoqué constitue une inclusion ou une dépendance, matérielle ou conceptuelle. Antonomase : un nom propre ou un terme énonçant sa qualité essentielle est utilisé comme nom commun ou vice-versa. 5

 

Synecdoque : « I giornali diedero notizia del fatto »= « La presse répandit la nouvelle ». Il y a deux types de synecdoque : -  Synecdoque généralisant : va du particulier au général ; elle implique un accroissement de sens ; -  Synecdoque particularisante : va du général au particulier ; elle implique un rétrécissement de sens. La synecdoque généralisant est très fréquent : « Più leggeri che zampe di farfalla »

« Plus légers que pattes d’insectes » d’insectes  »

Synecdoque particularisante : « De ma loge ouverte je vois le petit Bouty »

« Dalla porta aperta del mio camerino vedo il piccolo Bouty »

La synecdoque particularisante du singulier au pluriel : « Je découvris le maquillage »

« Scoprivo i cosmetici »

Antonomase nom propre/nom commun : « Però vostro figlio può andare alle scuole professionali »

« Mais votre fils peut aller au C.E.T. »

Antonomase nom commun/nom propre : « Significò l’Angeloni » l’Angeloni »

« Il désigna l’intéressé » l’intéressé »

CHAPITRE 3-L’ADAPTATION. Ceux qui traduit de l’Italien vers le Français ou vice-versa, vice -versa, en dépit de la proximité géographique et culturelle des deux pays, souvent affronte la diversité de culture, sociale, institutionnelle. Parfois il y a l’adaptation qui résout ça, mais elle n’est pas comme une adaptation commune, mais c’est une traduction tout-court. De que le traducteur a achevé la traduction d’un texte, il doit définir d éfinir son travail d’adaptation avec des phrases comme « d’après d’après »,  », « texte Français de… », de… », « Testo italiano di… », di… », « Versione italiana di… ». di… ». L’adaptation n’est pas un nouveau texte  texte  : il s’agit plutôt d’un choix forcé, le dernier recours du traducteur. Le processus d’adaptation est utilisé pour la publicité, les bandes dessinées, les livres pour les enfants, jeux de mots mots et l’humour. Nida a classé les 5 milieux principaux (lieux du métalinguistique) : -  La vie matérielle quotidienne ; -  La vie sociale ; -  Culture religieuse ; -  Culture linguistique.

Adaptation et vie matérielle. matérielle. Le milieu de la vie quotidienne est le lieu par excellence de l’adaptation, lorsque il faut de rendre familier l’environnement l’environnement pour le lecteur de langue d’arrivée aussi. Les habitudes alimentaires de chaque pays, en fonction de facteurs environnementaux, lies aux traditions, traditions, rendent difficiles à traduire, bien qu’il s’agit souvent de produits connus au niveau international. « Ingrédients pour une grasse matinée : un bon café français, un persan très câlin et du coton américain »

« Per un meraviglioso risveglio : un gatto persiano che fa le fusa. L’aroma intenso di un buon caffe del Brasile.  Brasile.   Cotone dall’America » dall’America »

« Ma andiamo sarà la réclame del panettone. Ma cosa c’entrano i cappelli col panettone? pa nettone? Allora sarà la réclame del torrone »

« Je suis sûr que c’est une publicité pour des biscuits biscuits !  ! Quel rapport entre les biscuits et les chapeaux ? Alors c’est une réclame pour du chocolat » chocolat »

Adaptation et vie sociale. Le fantastique, fantastique, donné par l’opposition entre l’improbable et le familier, il disparaitrait à cause de la transposition ou de la modulation. Ainsi, en traduisant, les prénoms, adresses, ville et pays changent ; ils deviennent tous français : « Il tassista Compagnoni, di Milano… » Milano… »

« Le chauffeur de taxi Pierre Lamy, de Paris… » Paris… »

Le déplacement des personnages à partir de son contexte à un autre contexte de la culture d’arrivée implique la traduction des noms de lieux. Les jeux de société ne sont pas toujours les mêmes d’un pays à l’autre, et n’ont pas la même cote de popularité : popularité  : « Je n’avais pas vraiment joué à cache-cache, cache -cache, au chat perché, aux osselets, à la marelle ou à tu l’as  l’as  »

« Non avevo mai giocato a nascondino, a mosca cieca o a guardie e ladri »

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Les « carabinieri » sont parfois traduits par le calque « carabiniers », on peut ne le changer pas ou on peut les traduire par « gendarmes ». Les institutions nationales sont traduites par des institutions équivalentes du pays du texte d’arrivée : d’arrivée : « Previdenza Sociale »= « Sécurité Sociale ». Le système éducatif français est différent de celui italien. En France, il y a le compte à rebours pour numéroter les classes : la « prima media » italienne en France est la « sixième ».

Adaptation et culture religieuse. Nida, en traduisant la Bible, a dû traduire en plusieurs langues et cultures ; on parle aussi de cultures qui ne sont pas catholiques européennes. Pour ce qui concerne la France et l’Italie, il y a des différences religieuses, même s’ils sont deux pays catholiques. Par exemple, les mêmes sacrements sont administres à des différentes différentes âges. Les Français ne célèbrent pas l’italienne « Pasquetta «  Pasquetta », le lundi après le Pâques, que les Italiens célèbrent en faisant un pique-nique. Adaptation et culture linguistique. linguistique. Le jeu de mot est très souvent intraduisible. Il est donnée par l’ambiguïté, sur le doble sens. Il est souvent traduit par une note du traducteur. Parfois on peut traduire un jeu de mot en maintenant le même effet, ou le traducteur ne le traduit pas, si le texte en général ne change pas beaucoup. Des autres fois, le traducteur ne traduit pas ça dans le même point du texte, mais il met le jeu ailleurs, où il faut dans la langue d’arrivée : d’arrivée : « La copine opine » « Ca boume ! » (onomatopée de l’explosion) l’explosion) « Ca boume ! »

« L’amica ammicca » ammicca » « Va bene » « Bene da scoppiare »

L’adaptation et les dialectes. Aujourd’hui, en Italie Italie on parle de plus en plus Italien, mais les dialectes sont encore très répandus. En France, au contraire, les dialectes sont en train de disparaitre, on ne parle pas de dialectes, mais de patois (langue rurale) et d’argot (argot parisien, mais il est maintenant parlé dans toutes les villes françaises). Il

est très utilisé dans la littérature française, mais il rend les dialectes italiens aussi. L’argot a très souvent des erreurs phonétiques, la construction de la phrase incorrecte, c’est-à-dire c’est -à-dire une syntaxe orale et familier. Différemment des dialectes Italiens, l’argot n’est caractérisé géographiquement ou socialement, mais c’est un outil de communication secondaire, qui présuppose la connaissance connai ssance du Français. En Italien, le dialecte place géographiquement un personnage, mais l’argot, en Français, place le personnage socialement.

CHAPITRE 4- LA TRANSCRIPTION. Dans le textes, on peut observer qu’il y a des mots ou des expressions qui ne sont sont pas traduites, mais rapportées en langue source : ce processus est appelé appe lé emprunt . C’est une négation du processus de traduction, mais il enrichit la langue d’arrivée. L’emprunt est utilisée quand il n’y a pas un terme ou expression parfaitement correspondant dans la langue cible. L’autre procédé, la transcription, rapporte les mots du texte de la langue source et la mot utilisée par le traducteur aussi. Il est utile quand on a des expressions transcrites parce-qu’ parce-qu’ ils sont intraduisibles. L’histoire L’histo ire de langue italienne et française présentent beaucoup d’emprunts de l’anglais et du allemand en particulier. Surtout l’Italien est très disponible vers les mots étrangères, malgré les oppositions des défenseurs du purisme linguistique. L’Italien est une langue une langue emprunteuse, qui a introduit beaucoup de mots (chauffeur, roulette, élite) et d’expressions (en passant, ça va sans dire, tombeur des femmes) françaises. françaises. Stendhal  Stendhal utilisait les emprunt italiens : « Un jour qu’elle avait la luna, comme on dit dans le l e pays, elle était allée à l’improviste, sur le soir, dans son château de Sacca ». D’Annunzio utilisait des emprunts des plusieurs langues la ngues : « Ieri ella era da Spillmann : chiedeva dei bonbons, forse per il five-o’clock five- o’clock--tea. Aveva (…) su’l volto un velo di moucheté (…), e la sua figura (…) tutta avvolta nella lontra odorante di Cypre e di Sachet de veloutine faceva contrasto contrasto…”. …”.   La Presse italienne comme cela française utilise très souvent ces « mots-témoins », mots-images de la culture étrangère. Ainsi « Le Monde » décrit l’Italie, avec des titres comme « Governo «  Governo et Malgoverno », « La nouvelle Camorra ». mais dans les différentes langues on utilise les emprunts différemment. En Français ils sont utilisé pour donner le gout du populaire aux textes qui parlent parl ent de l’Italie, ou pour remplir des lacunes de la langue française. En Italien, son usage est plus libre et soulève le registre du texte. Ainsi en 1991 la Presse sportive italienne décrivait Maradona : « L’enfant prodige » prodige » ou « Enfant terrible ». Ici l’emprunt l’emprunt est un procédé stylistique. Le traducteur utilise à contrecœur la transcription et l’emprunt. En effet, beaucoup de traducteurs n’utilisent pas les mots « Osteria « Osteria « , « Bistrot », « Pub », ou « Gaststäte » : « Però, mi disse (…) buone trattorie trattori e nei  nei  dintorni non ce n’erano  n’erano »

« Cependant, me dit-il dit-il (…) il n’y avait pas de bons restaurants aux environs »

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« Il y avait foule dans son bistrot »

« Il caffé era affollato »

Transcriptions et différences culturelles. Transcription et vie matérielle. Les détails de la vie quotidienne q uotidienne donnent beaucoup de problèmes aux traducteurs qui utilisent la transcription. Dans la traduction, l’emprunt est une témoignage des différentes habitudes alimentaires et des habitats écologiques des Italiens et des Français. « Si accorse che don Calogero parlava (…) del Possibile rialzo del prezzo del caciocavallo”  caciocavallo”  

« Il s’aperçut que don Calogero parlait (…) d’une  d’une   hausse probable sur le caciocavallo »

Transcription et vie sociale. Entre les langue, il passe très souvent qu’une culture a des personnages, des produits de la vie quotidienne qu’il n’y a pas dans l’autre culture. A ce propos, la transcription avec des notes sont une solution : solution : « I bravi però s’avvicinavano, guardandolo fisso  fisso  » « Ils résistent nos p’tits poilus  poilus  ! »

« Les bravi, toutefois toutefois,, s’approchaient toujours en le regardant fixement » « Resisteranno, i nostri p’tits poilus ! poilus ! »

« Saputo che io ero un confinato, si offerse di farmi liberare »

« Ayant appris que moi, j’étais un confinato, il s’offrit tout de suite suit e à me faire libérer »

« Il commendatore non si dava pace »

« Le commendatore était sur le gril »

« Ils ont pas de Chouans en bas quand même ? »

« Non avranno mica degli Chouans giù di sotto ? »

Une note du traducteur, parfois, parfois, n’est pas nécessaire, lorsque le contexte nous donne le sens : sens  : « Le ciociare le offrivano nei canestri, le rose »

« Les ciociare lui offraient des roses dans des corbeilles »

Les expressions du dialecte sont souvent suivis par la traduction en Italien= (dialecte->Italien) ou (dialecte>Français) binôme de traduction : « La chiamavano u’ Re » Re » = « Dans le village on l’appelait u’ Re, le roi » roi  » Cette technique sauvegarde le sens et le registre populaire des expressions, mais elle est utilisée pour n’éliminer pas un terme caractéristique de la langue source : source : « En banlieue… »= banlieue… »= « Nella periferia, nella banlieue… » banlieue…  »

Transcription et jeux de mots. Un autre obstacle pour le traducteur est le jeu de mot ; la transcription est très utilisée, utilisée, mais n’est pas utile sans les notes. Le Calque. Le calque est une frome particulière p articulière de transcription, une traduction d’emprunt d’emprunt.. Il est d’emprunter un mot du texte source et de traduire littéralement ses éléments, en créant une nouvelle mot dans la langue d’arrivée. d’arrivée. L’orthographie s’inscrit des règle phonologiques et morphologiques de la langue cible. Ce procédé est utilisé dans la littérature, mais pas autant dans la traduction. Un traducteur qui utilise ce procédé risque d’être accusé d’inexactitude ou d’incompétence. Le calque est considéré come un erreur. Transcription et onomastique. on omastique. Le problème de la transcription concerne l’onomastique aussi. Il y a des langues où la transcription des noms propres et des lieux qu’il n’est pas possible de traduire parce qu’ il ne seraient pas faciles à lire dans la langue cible pour des raisons phonologiques. Ce problème n’affecte pas la traduction français-italien français-italien et italien-français, italienfrançais, mais il y a une règle qui conseille de ne traduire pas les noms noms parce qu’il changerait sa nationalité. Quelques exceptions : la traduction obligatoire des quelques noms. Tous les noms qui ont une traduction registré longtemps dans les dictionnaires. Noms très célèbres comme Tomasus Aquinos (San Tommaso d’Aquino/ Saint Thomas d’Aquin) ou d’Aquin)  ou Cristoforo Colombo (Christophe Colomb/ Christopher Colombus) ont formes qui s’adaptent s’adaptent à les autres langues. En Italien, il y a les personnages qui sont connus par ses prénoms : Dante Alighieri est e st Dante, Michelangelo Buonarroti est Michel-Ange. Voilà les noms qui ne sont jamais transcrits : -  Les prénoms des personnages de la Bible ; -  Les prénoms des papes et des souverains ; 8

 

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Les prénoms des personnages de la mythologie et des fables ; Les villes qui ont une traduction très connue ; Les noms des quelques routes, places, monuments connus dans le monde.

En Italien, les prénoms sont très souvent traduits et les noms transcrits, en Français, ils sont transcrits : « Louis Blanc » = « Luigi Blanc » ; « Renzo Tramaglino e Lucia Mondella »= « Renzo Tramaglino et Lucia Mondella ». Aujourd’hui en Italien on a la tendance la tendance à ne traduire pas les noms et les prénoms : « Juliette Rondeaux »= « Juliette Rondeaux ».

Transcription et marques. Pour ce qui concerne les marques, la transcription est obligatoire : « La marque Nescafé »= « La marca Nescafé ». Les acronymes. Acronymes internationaux : UNESCO ; Acronymes nationaux connus dans le monde : FIAT-> FIAT ; Acronymes qui ont les équivalents dans plusieurs langues : I.V.A. -> - > R.D.T./ R.D.A. /T.V.A. ; Acronymes nationaux connus par les lecteurs de la langue cible : U.S.L. Quelques acronymes qui ont la même forme en Italien et en Anglais : N.A.T.O, A.I.D.S.. Mais AIDS et NATO n’ont pas la même forme en français : français  : S.I.D.A. et N.A.T.O.. Les acronymes connus seulement dans leurs pays d’origine : d’origine  : P.M.U. (France) ; E.N.E.L. (Italie). Transcription et mots étrangères. Beaucoup de textes italiens et français ont des mots étrangères (une troisième langue) : « Ach so ! Esclamò il generale Rommel »

« Ach ! So ! S’écria Rommel » Rommel »

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