La PME Petite Et Moyenne Entreprise
April 20, 2017 | Author: Moulay Said Erroudani | Category: N/A
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la PME petite et moyenne entreprise: problème d’identification et de définition Introduction : Considérée comme un moteur de développement local (comme nous avons déjà montré), la PME petite et moyenne entreprise est une unité de production et/ ou de présentation de services indépendante qui respect un nombre des normes et des mesures. Elle emploie un effectif ne dépasse pas un niveau déterminé. Elle réalise un chiffre d’affaire plafonné, ces facteurs d’unanimité partout dans le monde. Ils changent d’une économie à une autre. Ainsi les PME n’ont pas les mêmes définitions dans les pays développés que celle en voie de développement. La PME pose un problème au niveau de sa définition et de son identification. Ce chapitre sera réparti en trois section : une première section sera consacrée au problème d’identification et définition de PME une seconde section à la définition de PME au Maroc, et une troisième section au abouts et difficultés que pourrait rencontrer une PME au Maroc (les aspects spécifiques de PME). SECTION I : La PME problème d’ identification et de définition La PME pose un problème au niveau de sa définition, elle n’a pas la même identité partout dans le monde. Elle change de critère d’un pôle à un autre et d’une économie à une autre. Ainsi, sa définition au Japon diffère de celle en France, et celles des pays développés n’est pas la même dans les pays en développement la PME n’a pas donc une définition universelle. I- La PME dans les pays en développés Force est de constater que, dans les pays développés il existe deux image de PME radicalement opposées coexistent: La première image de la PME est celle d’une entreprise archaïque, cantonnée dans des activités en déclin (la petite exploitation familiale agricole, l’artisanat ou le petit commerce) et dont le niveau technologique est relativement faible. La PME apparaît ici comme une forme d’organisation héritée du passé et l’esprit qui anime. L’un de ces PME et conservateur et traditionaliste. On retrouve cette conception de la PME surtout dans les pays d’Europe de Sud, en Espagne, ou Portugal… « à cette conception traditionaliste ou la PME est perçus comme une survivance du passé, on peut opposer une conception plus moderne. Ainsi en Allemagne, le concept de la PME est plus connu sous le terme ‘’Mihelsland’’ qui signifie littéralement classe moyenne, ces entreprises de traille moyenne constituer le pilier de l’économie sociale de marché et symbolisent le principe de ‘’responsabilité collective’’ cher au entreprises germaniques »(1). Dans les pays Anglo-Saxon, la PME est souvent associée à l’innovation, au dynamique, à l’initiative privée, au goût de risque…c’est l’image de la PME high-Tech, stéréotype de l’entreprise moderne par excellence, créative d’emplois et capable de plus grandes prouesses technologiques. A/ Critères de définition de la PME les pays développés : Pour la définition de la PME dans les pays développés, les critères retenus sont différents. Ce qui reflète la pluralité des objectifs à réaliser, compte tenu des spécificités nationales particulièrement sur le plan démographique, financière et économique. Néanmoins le critère retenu communément reste celui de l’effectif des employés dans l’unité de production. B/ La PME selon le critère de l’emploi dans quelques pays développés : Au Etat-Unis, l’effectif des employés dans une PME peut atteindre 1500 personnes. En France une distinction plus importante est donnée au Types d’entreprises selon l’effectif des employés. Ainsi, une entreprise qui emploie de 1 à 5 salariés, et qui est enregistrée en que telle, est considérée entreprise artisanale. Celui qui emploie de 51 à 500 personnes est considéré comme moyenne industrie. Ce qui emploi de 1 à 9 personne. Au Japon, les critères de base pour définir la PME sont : le capital ou le portefeuille de l’investissement est/ ou les effectifs. De même que ce la dépond du secteur d’activité. Ainsi en industrie minière, transport et autre branche d’activité, est une entreprise dont l’effectif des employés est inférieur ou égale à 300 personnes, et le montant d’investissement est de moins de 300 millions de Yens. Alors que dans le commerce de détail, l’effectif est de moins de 50 personnes et l’investissement est de moins de 10 millions.(2)
On remarque que l’effectif des salariés présente un critère de définition de PME, mais il change d’un pays à un autre, et d’un secteur à un autre dans le même pays. Le critère de l’emploi est complété par un autre d’ordre financière, particulièrement le montant d’investissement et /ou le chiffre d’affaire. Il n’existe donc pas de définition stricte et définitive de la PME dans la plupart des pays industrialisés. C’est pour cette raison que la communauté européennes a décidée d’harmoniser la définition de la PME à l’échelle des pays membres grâce à un recommandation qui précise que « la PME est définit comme une entreprise indépendante financièrement, en employant moins de 250 salariés, avec un chiffre d’affaire plafonné à 40 millions d’euros »(3). Dans les pays en développement la définition de la PME n’est pas plus facile que dans les pays industrialisés. Là encore elle change d’un pays à l’autre et prend principalement en considération de critère de l’emploi pour faire face au problème de chômage. C/ La PME dans les pays en développement : Dans les pays en développement, les conditions d’une économie de marché ne pourront être satisfaites. La primauté est la satisfaction des besoins primaires d’une économie de survie. C’est dans les années 70 que l’on a pris conscience de l’existence dans le trière monde d’un secteur informel où moins légale qui coexiste avec le secteur informel.
Dans de nombreux pays en développement les entreprises publiques ou privées connaissent de grandes difficultés. Celle relevant du secteur informel qui résiste mieux à la crise. Le secteur informel est souvent dans ces pays le principale source d’emplois notamment pour la production local « dans le continent africain, l’informalité des économie est très fort, et la petite entreprise est caractérise d’abord et avant tout par son aspect dans l’activité sociale c’est l’homme dans sa démentions sociale qu’il convient de prendre en considération. C’est dans ce sens que la plus part définitions de la PME dans les pays en développement prend en considération le facteur démographique, donc le nombre d’empli par E/Se(4). Ainsi en Egypte, un seul critère est retenu pour identifier la petite industrie, et c’est le nombre des employés qui varie entre 10 et 50. Au Soudan et ou Sénégal deux critères sont retenus qu’est respectivement dans les deux pays de 30 à 50 personnes et la montant d’investissement qu’est de 430000 (Dhs) dans le premier et de 2.000.000(Dhs) dans le second(5). Il n’existe pas donc de définition universelle dans la plupart des pays, elle change alors d’un continent à l’autre et d’un pays à l’autre. Le tableau suivant regroupe les critères de définition de PME dans quelques pays en voie de développement. Tableau N°…. : Définitions de la PME dans les pays en développement(6) Pays
Critère
Petite industrie
Moyenne industrie PMI
Egypte Soudan Sénégal Colombie Singapour Philippines Corée
Emploie Emploi investissement Emploi investissement Emploie Emploie Emploie Emploie
10 à 50 30430.000Dh
-
-
502.000.000
-
-
5 à 24 5 à 99 5 à 99 5 à 99
25 à 99 100 à 199 100 à 199 100 à 199
5à9 5 à 199 5 à 199 5 à 199
Le critère de base de définition de la PME dans les pays en développement est celui de l’emploi. Ils sont comme Cenci majors de faire face au problème de chômage qui devient avec le temps plus important. Toutefois le dénominateur commun et le nombre des employés qui reste compris entre 5 et 200 personnes. 1)
- olivier Torres « les PME, pominos Flammarion » P.23. - Bouzid El Azzouzi « PME et Stratégie de développement au Maroc » 2ème édition ;1997 ; P.38. (3) - « le journal officiel de la communauté européenne de 30 avril 1996 ». cité par olivier Tores (4) -Olivier Tores, op. Cit. P.31. (5) - Bouzid El Azzouzi « PME et Stratégie de développement au Maroc » 2ème édition ;1997 ; P.236 (6) - brochure éditée par la BNDE et l’OID en 1983, cité par Bouzid EL Azzouzi (2)
2 : Les PME/PMI base de l’économie marocaine : A-Présentation : Un tissu industriel peut être défini par l’ensemble des unités industrielles qui le composent ainsi que par les relations (horizontales ou verticales commerciales, financiers, techniques, de services…) existantes ou pouvant exister entre elles. Le dynamisme de ce tissu est fonction non seulement du nombre, de l’importance et de la qualité des unités qui le composent mais aussi et peut être surtout de l’intensité et de la qualité des relations qui l’animent ( ). Une analyse du tissu industriel du Maroc et de son développement historique permet de dégager plusieurs réclamations et constatations. En premier lieu, une remarque frappante réside dans le fait que celui-ci est constitué fondamentalement par des PME/PMI. Dans un but de simplification, le MCI ( ) considéré comme moyenne et petite industrie, toutes les entreprises dont les effectifs n’excédant pas 200 personnes. Pour être plus proche de la réalité, cette définition doit donc être complétée par la prise en considération d’autres éléments, tel que le chiffre d’affaires, et la place qu’elle occupe dans son secteur d’activité ( ). La PME/PMI joue, donc, un rôle primordial dans la construction et l’animation de ce tissu, industriel, elle en constitue la base. Cependant, le rappel des données chiffrées corroborent l’importance particulière des PME/PMI au sein de l’économie marocaine.
B- L’entreprise marocaine à l’épreuve des chiffres
Le recensement économique réalisé en 2001/2002 par le HCP, et dont l’exploitation des chiffres vient d’être achevée ; nous livre beaucoup de surprises. Ainsi le nombre d’établissement recensés s’élève à 750916 dont 83,8 % en milieu urbain et emploient 2239292 salariés de manière permanente (soit près de 3 par unité). Un petit calcul rapide nous donne le ratio d’une entreprise pour 39 habitants Les chiffres de ce recensement devient plus intéressants du fait que, 97.7% du tissu économique marocain est constitué de micro unités (employant moins de dix personnes), qui embauchent les deux tiers de la main – d’œuvre et qui laisse très peu de place pour les grandes structures. Par ailleurs, près de la moitié des effectifs du secteur privé est employée par des unités comptant au plus 3 personnes, selon le HCP ( ) Grosso modo, selon ces chiffres officiels, la PME- et encore moins les grandes entreprises n’est plus en réalité, la championne de l’économie marocaine comme les chiffres ci-dessus le prouver. Il ressort de ce qui précède que les PMI, précisément les micro-unités constituent la base fondamentale sur laquelle repose l’économie marocaine avec tout ce que cette situation comporte comme conséquences tant sur le plan des avantages que sur celui des faiblesses inhérentes à cette catégorie de note tissu industriel. Cependant, les PME/ PMI soufrent de beaucoup de problèmes soient celle qui viennent des structures internes de ces entreprises, soient celles attaché à l’environnement défavorable aux investissements productifs. De ce fait, les pouvoirs publics ont un devoir impérieux d’intervenir pour aider ces entreprises à sortir de leur apathie et préparer, ainsi, les douloureuses et fatidiques échéances.
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