La Lutte Des Sanofi Pour Les Nuls

s e d e t t u l La I F O SAN

SANOFI/SANOFRI C

Labi gphar maf r ançai s equis oi gne s ur t outs esact i onnai r es . . . . . . avecdel ’ ar gentpubl i c! -Hi s t oi r e -Dat esetchi f f r escl és -Agi t pr op:Af f i chesetvi déos Col l ect i fAnt i SANOFRI C

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Connaissez-vous Sanofi ?

S

anofi est avant tout une entreprise fondée sur la volonté de diversification d’un groupe pétrolier appartenant à l’Etat (ELF Aquitaine) ayant ensuite étendu son champ d’action à l’international grâce à une politique féconde de rachats d’autres groupes étrangers. L’entreprise fut construite sur l’idée de grand représentant national de la santé : une construction de l’État au service de la santé. La satisfaction de l’actionnariat et la recherche de pleine santé financière ne pouvaient constituer le seul objectif de cette entreprise nationalisée. Aujourd’hui, l’entreprise n’assume plus vraiment sa fondation sur des fonds publics, ni son statut de champion national.

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Un peu d’histoire Créé par René Sautier et Jean-François Dehecq le 10 Septembre 1973, Sanofi rachète en 1980 le groupe ClinMidy et double ainsi de taille. En 1999, les groupes Sanofi et Synthélabo fusionnent mais c'est surtout l'acquisition des activités des médicaments sur ordonnance de Sterling Winthrop Pharmaceuticals en 1994, qui transforment Sanofi en grand groupe pharmaceutique mondial. En 2004, deux grands groupes pharmaceutiques, Sanofi et Aventis, fusionnent avec l’intervention du gouvernement de l’époque. Progressivement et sous l'impulsion des principaux actionnaires, des financiers ont pris le pouvoir au sein de la direction de SanofiAventis. En décembre 2008 l’arrivé du comptable Christopher Viehbacher assisté de « l’éminent » Radiologue Elias Zéhrouni va nous entraîner définitivement dans la tourmente de la finance. La direction générale lance, à partir de 2009, un vaste plan de restructuration qui, dixit notre Directeur Général, doit impacter tous les salariés de Sanofi-Aventis, et qui est un processus permanent… c'est-à-dire qu’il n’y a pas de date de fin pour la restructuration… L’objectif, clairement défini et revendiqué, est d’augmenter les dividendes des actionnaires en passant la part des bénéfices reversés (aux actionnaires) de 35% à 50%. L’externalisation de la Recherche est le principal axe de cette stratégie, Sanofi considérant subitement ce risque comme trop coûteux, et ses ressources en France disproportionnées par rapport au chiffre d’affaire réalisé dans le pays (30% des ressources pour seulement 8% du chiffre d’affaire). Ce raisonnement purement comptable a enclenché le processus de démantèlement de la recherche de Sanofi.

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Le règne des requins Sanofi est à présent à la main d’hommes sans scrupule n’hésitant pas à empocher, pour l’un, plusieurs millions d’euros avant même de commencer à travailler et un salaire dépassant les 30 000 € par jour et pour d’autres 500 000 euros de dividendes en l’espace d’une journée tandis qu’ils mettent à sac la division recherche du groupe, l’expurgeant de la plupart de ses forces vives.

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ce stade rappelons que le groupe Sanofi-Aventis est en excellente santé économique et financière. De manière constante, de 2006 à 2014, Sanofi aura réalisé (avec des chercheurs majoritairement basés en France et en Europe) chaque année une 30aine de milliards de chiffre d’affaire et entre 5 à 9 milliards de bénéfices nets. Sanofi est devenu la première entreprise du CAC 40 et est une des premières entreprises mondiales au niveau de sa rentabilité financière. Actuellement le rapport entre le bénéfice et le chiffre d’affaire (C.A) est de 27% autant dire énorme ! Les dividendes ont augmenté de +137 % entre 2004 et 2014 pour passer de 1,20 € à 2,85 € alors que le % de C.A. consacré à la recherche n’a cessé de diminuer. Il est passé de plus de 17% en 2008 à moins de 15% en 2011, et tombera à 11,9 % en 2015! Pour arriver à leur objectif (dicté uniquement par la cupidité), la direction utilise tous les moyens :  suppression de milliers d’emplois (5000 depuis 2008) car la masse salariale est "utilisée" comme PRINCIPALE variable d’ajustement,  fermeture de 8 sites, vente de 4 sites  diminution des coûts de fonctionnement et de maintenance,  diminution en interne du nombre de programme de recherche et des projets en développement pour limiter le risque financier,  rachat de projets externes montrant une volonté affirmée de sous-traiter à l’externe le risque de recherche et développement  s’orienter vers le marché des "alicaments", des compléments alimentaires, de la cosmétique, des boissons énergisantes … la seule motivation étant la mise rapide sur le marché de produits vendus en

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officine, qui rapportent beaucoup et pendant longtemps, au détriment des médicaments dits "éthiques",  rachat de génériqueurs: Zentiva, GenFar  récupérer tous les subsides publics possibles (Crédit impôt recherche CIR, Crédit Impôt Compétitivité Emploi - CICE, Crédit Impôt Production, aides diverses et variées)! Pour illustrer ce dernier propos le montant total du CIR pour Sanofi s’est élevé à 130 M€ en 2011, 150 M€ en 2013 et 2014 (en intégrant toutes les activités (pharma, vaccins, production, ..) soit une augmentation de 70 à 150 M€ entre 2008 et 2013. Serge Weinberg a lui-même déclaré : « Le CIR a réduit de 18% le coût d'un chercheur pour Sanofi, avec pour effet de rendre le chercheur français "compétitif" sur la scène internationale: moins coûteux que l'américain et "légèrement moins" que l'allemand, qui est "près de 10%" moins cher que le français avant CIR ». Autant dire que les restructurations ne coutent pas grandchose à Sanofi. En 2011, sur la seule partie recherche pharmaceutique Sanofi a reçu 54,3 millions pour une masse salariale en R&D pharma en France d’environ 540 millions €. Pourquoi 10% des salariés en R&D sont payés par de l’argent public alors que Sanofi-Aventis réalise des bénéfices en 2011 d’un peu plus de 8 milliards d’euros (idem pour l’année 2012- 6,7 milliards pour 2013 et 6,8 milliards pour 2014).

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PSE un jour, PSE toujours

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ous l’appellation trompeuse de Plan de « Sécurisation » de l’Emploi, ces plans de restructuration qui ne disent pas leur nom comportent plusieurs séquences pour les salariés Français : - le premier volet appelé "Transforming 1" s’est déroulé de 2009 à 2011 et a eu pour conséquence la suppression de 1200 postes de chercheurs en France dont 250 sur Montpellier, - le deuxième volet "Transforming 2.0" a vu le jour le 05 juillet 2012, et concerne donc la période de 2012 à 2015. Il est particulièrement drastique avec une volonté de désengagement de pans entiers d’activité. Son objectif est de recentrer les ressources sur trois secteurs : Paris, Lyon et Strasbourg, avec pour conséquences des suppressions de sites et d’emplois : - Désengagement total du site de recherche de Toulouse le 1er Avril 2015 (plus de 600 salariés vendus à Evotec) ; - Départ de nombreux salariés (prés de 800), dont 300 sur Montpellier suite à l’arrêt de toute activité de recherche. La perte scientifique et technique est inestimable ; - Arrêt de nombreuses productions de vaccins (rougeole, coqueluche par ex.) plus particulièrement sur le site de Marcy l’Etoile avec 567 postes supprimés ; - Délocalisation sur Lyon et Paris de service support présents sur tous les sites (plus de 200 salariés impactés). Au total, ce sont 1767 postes supprimés toutes activités confondues et 700 postes transférés hors région d’origine. Le 25 Juillet 2014, s’appuyant sur le PSE en cours (phase de volontariat) et le nombre de projet de départs non traités, la direction met en place un accord pour augmenter encore l’hémorragie des départs dits « volontaires ». Cet accord prévoit 150 départs supplémentaires qui s’ajoutent aux 709 suppressions de postes prévues dans le plan de réorganisation. Sans surprise, cet accord est à nouveau signé par trois organisations syndicales (CFDT ; CFTC, CFE-CGC). Organisations complices inconscientes du chèque en blanc signé envers la direction qui prétend que ces 150 départs supplémentaires seront remplacées par des embauches. Cet accord mentionne sans aucune ambigüité qu’il conduira à la mise en place d’une nouveau PSE à l’issue du premier déjà en cours. 5 sur 38

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e 16 juillet 2015, comme annoncé un an auparavant (cf. 25 juillet 2014), un nouveau plan de « réorganisation » entérinant 120 suppressions de postes supplémentaires en recherche est présenté. Les départs supplémentaires qui sont intervenus dans l’accord du 25 juillet ne seront finalement pas remplacés. Le fameux chèque en blanc signé par les 3 organisations syndicales « partenaires » est à présent devenu réalité. Aucune information n’est envoyée aux salariés qui, dans leur grande majorité, ignorent la remise en route d’un nouveau PSE. La période estivale toujours utilisée par la direction permet aux organisations signataires de masquer le camouflé de leur complicité dans le saccage organisé des emplois en recherche. La fin des « négociations » (si tant est qu’elles existent !) est prévue en Octobre 2015. Rappelons que le groupe Sanofi est une holding avec différente filiale, R&D, Chimie, Industriel, Visite Médicale, … - Le troisième volet concerne la branche production qui subit des pertes d’emplois encore plus marquées et des sites de productions passés du nombre de 28 à bientôt 16 si l’on ne compte que l’Europe. Des milliers de visiteurs médicaux sont également licenciés et les fonctions support se font laminer et externaliser en partie. Le projet « phoenix » découvert le 30 Juillet 2014, annonçant la cession des produits matures et la suppression de plus de 2600 emplois et 4 sites de distribution en France ne fait qu’affirmer l’ensemble de ce que nous dénonçons depuis de nombreuses années. La direction se donne toute possibilité de vendre, fermer, céder un site, une activité sans se soucier de la cohérence scientifique et industrielle, sans se soucier des salariés, sans se soucier de la sécurité sanitaire, sans se soucier de l’indépendance thérapeutique du pays et du maintien du potentiel scientifique et industriel. La fuite du projet « phoenix », entre autre, entrainera l’éviction de Christopher Viehbacher le 29 Octobre 2014. Malgré la communication de Sanofi et en particulier celle de Mr Weinberg, PDG par intérim, sur le fait que le projet « phoenix » n’existe pas. Le 1er avril 2015, le site de production de Quetigny est vendu au façonnier Delpharm et le site historique de Toulouse est lui aussi vendu à l’allemand Evotec. Pour information, le site de Toulouse, qui employait en 2013, 614 salariés sera cédé avec simplement 250 personnes, résultats des plans de restructuration consécutifs.

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epuis 2008, Christopher Viehbacher aura mérité son surnom de "Smilling Killer" car la branche Recherche et Développement est exsangue. Les sites sont tombés sous les coups de boutoir, un à un: abandon de Bagneux, Rueil-Malmaison, Evry, Milan, Alconbendas, Budapest, Porcheville, Alnwick, Quai de la Rapée, Toulouse-Labège, Franckfort, Cambridge, Antony, Avenue de France, Colomiers, Kawagoe, Massy, Le Pleissis Robinson, Gentilly A, Quetigny ...

5000 postes de chercheurs et de techniciens ont été supprimés en 4 années pour le seul continent européen… représentant une manque à gagner de 80 millions € annuels de cotisation pour la sécurité sociale.

Le 2 Avril 2015, Olivier Brandicourt est annoncé comme nouveau Directeur Général de Sanofi. Arrivé tout droit de chez l’allemand Bayer, il reçoit pour son arrivé un « Golden Hello » de 4 millions d’euros pendant que Christopher Viebacher négocie son éviction avec un « golden good bye » de 3 millions d’euros (qui sera réévalué à 4,4 millions en septembre 2015.) Olivier Brandicourt, dans la droite ligne de son prédécesseur annonce le 15 Juillet 2015 : "Je me suis personnellement engagé à présenter notre stratégie à cinq ans d’ici à la fin de cette année. Après mes 100 premiers jours en tant que Directeur Général, je voudrais vous faire part de certaines décisions que j’ai prises avec le Comité Exécutif. J’annonce aujourd’hui un changement de notre organisation pour accroître la compétitivité et stimuler la croissance .../... Assurer une croissance rentable de manière systématique est l’objectif fondamental du nouveau Sanofi que nous annonçons aujourd’hui .../... Les changements que nous annonçons aujourd’hui nous aideront à mieux allouer nos ressources, amèneront plus de cohérence dans notre stratégie de croissance et tireront parti, de manière optimale, du potentiel de nos salariés et de nos actifs. Ces changements prendront effet au 1er janvier 2016. ».

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La bataille juridique

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e 11 mars 2013, la Cour d’Appel de Paris a rendu un jugement ordonnant à Sanofi une remise à zéro de son plan de restructuration pour la R&D! Une belle victoire, mais de courte durée !

Le 02 juillet 2013, 12 mois plus tard, retour à la case départ, un nouveau plan de restructuration identique au premier est publié par la direction de la Recherche & Développement de Sanofi, entre temps la loi de sécurisation de l’emploi a été voté, ce qui n’arrange rien à notre situation. La loi de la flexi-sécurité permet à Sanofi de représenter le même plan pourtant jugé illégal par la justice. Le 14 janvier 2014, Deux syndicats (la CFDT et la CFTC) signent le plan de restructuration autorisant les suppressions de postes. Ils signent dans la foulée un avenant à ce même plan le 17 février 2014. Leur avenant fait passer de 719 à 709 le nombre de postes supprimés. (Comme quoi la négociation et le dialogue social ne sont que miroir aux alouettes). Le 4 Mars 2014, la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) valide l’accord majoritaire. Le plan peut commencer à se dérouler et détruire peu à peu la recherche interne de Sanofi. Des salariés en leurs noms propres ainsi que deux organisations syndicales (la CGT et SUD Chimie) attaquent au tribunal administratif. Leurs arguments principaux étant du côté des salariés et SUD chimie (arguments sur le fond): - la discrimination entre salariés en termes de reclassements - l’explosion du nombre de catégories professionnelles répartissant et ciblant les salariés en vue de leurs licenciements. - La confusion de la part de la DIRECCTE entre le « contrôle restreint » qu’elle doit effectuer normalement et le « contrôle superficiel » qu’elle a réellement fait, se retranchant derrière la signature des syndicats traitres et complices. Coté CGT (arguments sur la forme): - Non validité des mandats des organisations syndicales signataires (CFDT, CFTC) Le 4 juillet 2014, le tribunal administratif de Versailles confirme la signature de la DIRECCTE et considère le plan comme valide. L’accord majoritaire est

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encore une fois, l’excuse au déroulement dans l’indifférence générale des centaines de suppressions de postes. Le 1er Aout 2014, 6 salariés décident de continuer leur lutte en allant en appel. Seul 1 syndicat fera de même de son propre coté (La CGT). Suite au dépôt de leur mémoire en appel, le 7 Aout 2014, le ministère du travail, de l’emploi et du dialogue social ainsi que la CFDT déposent à leur tour, un mémoire en DEFENSE cautionnant les suppressions d’emploi (c'est-à-dire aux côtés de la direction de Sanofi !!!)

Victoire !! Le 30 Septembre 2014, la cour d’appel administrative de Versailles, annule le premier jugement et donne raison aux salariés et à la CGT. Les arguments de la CGT sont reconnus fondés, les mandats des délégués syndicaux de la CFTC sont alors considérés comme non valides. Les arguments sur le fond présentés par les salariés ne sont pas observés. Cependant le jugement donne une victoire conjointe à la CGT et aux salariés. L’état (le ministère du travail en l’occurrence) est condamné à versé 1500 € aux deux parties. Le 14 Novembre 2014, les salariés en lutte reçoivent la première notification du conseil d’état de la part de la direction de Sanofi, suivie de celle de la CFTC et du ministère du travail, qui lance une procédure devant le conseil d’état afin de faire annuler la victoire du 30 Septembre. Cinq salariés, la CGT et SUD chimie décident de nouveau de continuer cette bataille juridique. Le jugement au conseil d’état devrait être prononcé à l’automne 2015. L’ensemble des documents (mémoires, répliques, communiqués, …) sont à votre disposition en suivant le lien : http://fr.scribd.com/antisanofric

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Et la Science dans tout ça ?

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u’en est-il de la science, cœur de notre métier ? Sanofi mise sur les marchés émergents (Inde, Chine,..) pour vendre ses "anciennes" molécules pendant une bonne décennie et, durant ce laps de temps, veut se désengager de la Recherche afin d’augmenter à court terme sa rentabilité financière ! Cependant le groupe reste à l’affut des molécules rentables qui pourraient être… découvertes par les labos publics ou des start-ups ! C’est la stratégie d’externalisation des risques de recherche, ça marche et le groupe récupère les profits, ça ne marche pas et le groupe n’a aucune contrainte et supprime la collaboration. Il profite de son statut d’entreprise pharmaceutique de renommé mondiale pour lancer des produits type boisson santé vendu en officine à forte valeur ajouté et à moindre coût de développement. Accompagné des grands laboratoires pharmaceutique, Sanofi organise la pénurie de médicaments et de vaccins (comme par exemple le BCG) pour leur permettre d’augmenter les tarifs et faciliter l’écoulement de leurs produits plus rentables, toujours pour gaver les actionnaires. L’objectif est de mettre en adéquation des cycles financiers de 5 ans avec des risques de développement interne du même ordre de temps et non pas de 12 à 15 ans (temps nécessaire pour développer un médicament). La direction de sanofi utilise dans sa communication, envers les salariés et les pouvoirs publics, des arguments fallacieux comme l’inefficacité de la Recherche ou le manque de compétence des chercheurs Français. Ainsi, Sanofi fait croire aux patients que l'essentiel c'est la santé, alors qu'en interne on explique clairement aux employés que« l'essentiel c'est le cash flow ». (https://www.youtube.com/watch?v=Ls9_fRluxlM)

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On compte par millions d’euros la communication pour travestir le requin de la finance qu'il est devenu en entreprise responsable (sic) voire éthique en utilisant l'image d'enfants africains pour attendrir les clients occidentaux, alors qu'à l'instar des autres big pharma, Sanofi ne fait rien de concret pour ouvrir ses brevets aux pays en voie de développement. Concernant la soi-disant perte d’efficacité de la recherche, la direction oublie de mentionner les plans de restructuration avec 1300 postes supprimés en France depuis 2009, la perte d’expertise qui accompagne les départs, les arrêts de projet de recherche et d’axes thérapeutiques pour des raisons de rentabilité financière. Et malgré tout dans les 8 à 10 molécules qui sont sorties en 2014, la moitié vient de l’interne. C’est la raison pour laquelle la direction refuse tout examen du bilan de restructurations passées pour éviter de démontrer les conséquences gravissimes de ces choix stratégiques d’il y a à peine trois ans. L’exemple de l’axe anti-infectieux depuis 10 ans illustre bien la stratégie financière à court terme:  2003 arrêt de toute activité de recherche dans le groupe aventis en région parisienne (RMV et Vitry) dans les médicaments anti-infectieux – externalisation de cette activité, des expertises et des brevets qui sera rachetée et fermera 5 ans plus tard.  Face à la pression des O.S. toute petite reprise de cet axe thérapeutique en 2008 sur Toulouse, renforcé en 2010 par le fait du reclassement des salariés dans cet axe des chercheurs du cardio (axe supprimé en 2010).  Fin 2012 annonce du transfert de cet axe des anti-infectieux sur Lyon alors que cela ne fait que 3 ans que les chercheurs travaillent réellement cet axe sur Toulouse et sachant qu’il n’y a pas de locaux pour les accueillir.  Où sont l’efficacité et la logique industrielle? Surtout que les biologistes iraient sur Lyon et seulement un chimiste sur Paris; les autres restant sans poste sur Toulouse. Au final il n’y a qu’une quarantaine de personnes en Recherche anti-infectieux sur Lyon, malgré le rapatriement des salariés toulousains.

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l suffit de regarder le chiffres d’affaire et les bénéfices en constante augmentation pour s’apercevoir que Sanofi va bien et n’utilise le savoir faire des ses salariés que pour rassasier l’appétit voraces de ses actionnaires. En 2014, ce n’est pas moins que 63 % de bénéfices qui ont été redistribués sous forme de dividendes (plus de 4 milliards d’euros). C’est dans ce contexte que de nombreux salariés de Sanofi refusent tous ces plans de restructuration délétères, dont les enjeux se situent à de multiples niveaux:  au niveau de l’emploi local et national, direct, indirect et induit,  au niveau du tissu industriel du pays,  au niveau de la Recherche Publique qui perdrait un partenaire industriel majeur en France,  au niveau de l’avenir des jeunes diplômés scientifiques,  au niveau du maintien de l’indépendance thérapeutique de la France.

Des revendications plus que légitimes :  Arrêt des plans de restructuration  Maintien et développement de tous les emplois, toutes les activités et de tous les sites !  préserver le potentiel scientifique et industriel national au service de la santé - d’autant que le groupe a été financé en grande partie par de l’argent public et que l’industrie pharmaceutique vit en France grâce aux organismes payeurs dont la sécurité sociale.  L’industrie pharmaceutique doit tenir pleinement son rôle d’activité industrielle dans le domaine de la santé en continuant à rechercher et développer des médicaments qui répondent aux réels besoins des patients!  Le contrôle sans exceptions de l’utilisation des aides publiques généreusement offertes sur le dos du contribuable, dont les entreprises du CAC40 se délectent et qui en en captent la majorité.  Abrogation de la loi dite de sécurisation de l’emploi qui ne sécurise que l’employeur.  Vote d’une loi interdisant les suppressions de postes pour les entreprises bénéficiaires et/ou reversant des dividendes aux actionnaires.  Vote d’une loi visant à supprimer les privilèges exorbitants dont bénéficient certains dirigeants d’entreprise comme ceux de Sanofi (retraites chapeaux, actions de performance, parachutés dorés, exonération fiscale des cadres dirigeants impatriés...)  Réfléchissons à la création d’un pôle public de santé en France sous la tutelle de l’état.

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Entre le 5 juillet 2012 et le 13 Septembre 2015, soit 1164 jours de luttes, près de 130 manifestations ont eu lieu : - 32 jeudi de la colère, - 88 actions ont eu lieu sur Montpellier et ses environs, - 38 actions ont fait l’objet d’un déplacement, - de nombreuses interventions auprès des acteurs politiques, Chef de l’Etat, Ministère, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Régional, Conseil Général, Agglomération, Conseil Municipal, réunions publiques, meetings politiques.

EN MOYENNE CELA FAIT PLUS D’UNE ACTION PAR SEMAINE

ON NE LACHERA RIEN !

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LISTE DES ACTIONS 12-juil-12 17-juil-12 26-juil-12 02-août-12 23-août-12 06-sept-12 13-sept-12 20-sept-12 27-sept-12 28-sept-12 01-oct-12 03-oct-12 04-oct-12 11-oct-12 18-oct-12 25-oct-12 08-nov-12 15-nov-12 22-nov-12 24-nov-12 27-nov-12 29-nov-12 06-déc-12 13-déc-12 19-déc-12 20-déc-12 10-janv-13 15-janv-13 17-janv-13 24-janv-13 25-janv-13 29-janv-13 01-févr-13 04-févr-13 21-févr-13 01-mars-13 05-mars-13 07-mars-13 09-mars-13 14-mars-13 16-mars-13 22-mars-13 25-mars-13 09-avr-13 11-avr-13 01-mai-13

Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Toulouse Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Paris Montpellier Montpellier Montpellier Lyon Montpellier Montpellier Montpellier Frontignan Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Gentilly Montpellier Montpellier Montpellier Paris Montpellier Montpellier Paris Montpellier Montpellier Montpellier Montarnaud Montpellier Montpellier Fabrégues Montpellier Montpellier Montpellier Lyon Montpellier Montpellier Montpellier

Tour du site + Blayac + Conseil Général Agglo + Conseil Régional Jeudi de la colère Blayac Jeudi de la colère Blayac Jeudi de la colère Blayac Jeudi de la colère Place de la comédie Convergence des sites Sanofi Conseil Général Jeudi de la colère Blayac Rencontre Benoît Hamon Conseil Municipal de Montpellier Convergence des sites Sanofi Jeudi de la colère Blayac Convergence des sites Sanofi Jeudi de la colère Convergence des sites Sanofi Jeudi de la Colère Blayac Opération déco restaurant d'entreprise et avant salle de conférence Jeudi de la colère Place de la comédie Réunion front de gauche Visite de Philippe Monteyne Jeudi de la colère Polygone Jeudi de la colère conseil Général Opération déco hall bâtiment central Convergence des sites Sanofi à Gentilly comité groupe Jeudi de la colère repas de noêl tiré du sac Jeudi de la colère accueil Malika Haimeur Atelier déco blouse pour manifestation du 17 Convergence des sites Sanofi La Bourse Jeudi de la colère Blayac Accueil Mr Philippe CHARREAU Convergence des luttes Licenci’elles Conseil Régional Conseil Municipal de Montpellier Jeudi de la colère Place de la comédie Meeting débat des entreprises en luttes Manifestation contre ANI Jeudi de la colère déco de l'entrée Blayac Fête du Front de Gauche avec Gérard Filoche Jeudi de la victoire Assise inter-régionale de la santé publique et privé Visite de Monteyne Convergence des sites Sanofi Biovision Manifestation contre ANI FDG + Mélenchon Place de la comedie Fête du travail

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03-mai-13 17-mai-13 24-mai-13 30-mai-13 13-juin-13 15-juin-13 27-juin-13 28-juin-13 30-juin-13 01-juil-13 02-juil-13 03-juil-13 09-juil-13 11-juil-13 20-juil-13 22-juil-13 26-juil-13 02-août-13 09-août-13 12-août-13 16-août-13 23-août-13 30-août-13 04-sept-13 05-sept-13 10-sept-13

Paris Toulouse Montpellier Castres Montpellier Montpellier Martigues Géménos Lezan Montpellier Montpellier Montpellier Chilly-Mazarin Montpellier Aramon Montpellier Carnon Palavas les Flots La Grande Motte Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Gémenos Sisteron Montpellier

13-sept-13 14-sept-13 La Courneuve 15-sept-13 26-sept-13 Montpellier 15-oct-13 Montpellier 17-oct-13 19-nov-13 22-nov-13 28-nov-13 03-déc-13 12-déc-13 14-janv-14 23-janv-14 25-janv-14

Montpellier Montpellier Montpellier Paris Montpellier Gentilly/Chilly Toulouse Aramon Montpellier

31-janv-14 Montpellier 08-févr-14 17-févr-14 19-févr-14 27-févr-14 18-mars-14 29/03/2014 12/04/2014 22/04/2014 05/05/2014 13/05/2014

Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Paris Montpellier Paris Montpellier

AG des Actionnaires Rapport Saintouil Réunion débat Comité d'action Hollande Pierre Fabre Jeudi de la colère Blayac La marche des chomeurs FDG Carrefour des luttes Fralib FDG Montebourg Blayac Déco tour de France 1er Réunion de Négociation Rencontre des Elus PS de l'Hérault 50 ans du site Conseil Municipal de Montpellier Estivale Flyage voiture Estivale Flyage voiture Estivale Flyage voiture Pose de 15 banderoles Estivale Esplanade Charles de Gaule Estivale Flyage voiture Odysseum Estivale Esplanade Charles de Gaule Déplacement carrefour des luttes à Sisteron Manifestation contre la réforme des retraites Fête de l'humanité à Paris Rencontre des Elus PCF de l'Hérault Manifestation contre la réforme des retraites + 1er CCE lancement procédure nouveau plan Mobilisation contre le plan de restructuration 1er CE de présentation du plan 1er symposium du pôle biosanté Rabelais Fac de médecine (Monteyne) Manifestation devant le ministère du redressement productif Jean Marc Ayrault 1er Ministre en visite au Corum Assise de la mer Comité de groupe/Dernière réunion de négo Mobilisation contre le plan de restructuration + signature de l'accord Rencontre syndicat CFDT - CGT - FO Pose de 20 banderoles Rencontre des élus PS lors de la réunion des militants PS candidature JP. MOURE Inauguration local NPA avec P. POUTOU Dernier CE avis sur le plan Meeting front de gauche Municipale au Zénith Référendum oui à la validation - non à la validation Manifestation contre le pacte de responsabilité Journée de travail sur le dossier juridique Marche contre l'austérité Journée de travail sur le dossier juridique Dépôt recours tribunal administratif + AG des actionnaires AG du personnel en présence du cabinet d'avocat Dufresne-Castets

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16/05/2014 21/05/2014 14/06/2014 14/06/2014 16/06/2014

Montpellier Montpellier Grabels Montpellier Montpellier

Paris Frontignan Palavas les Flots Port Leucate

Meeting NPA Européenne Meeting front de gauche Européenne au Zénith Fête départementale Parti de Gauche Rencontre des intermittents du spectacle au Château d'O Manifestation Intermittents-Cheminot Sanofi à 16h00 Banquet devant la Direction départementale de Pôle emploi convergence des luttes intermittent du spectacle + Cheminot + Pôle emploi Audience Tribunal administratif de Versailles Fête du PCF Visite de Montebourg – information sur projet « phœnix » Université d'été du NPA

La Courneuve

Fête de l'humanité à Paris

Versailles Montpellier Montpellier Montpellier Saint Just

Audience Tribunal d'appel administratif de Versailles Science en Marche Meeting Clémentine Autin Manifestation anti-austérité Rencontre Carole Delga CICE

Paris

Convention Industrie PCF

Montpellier Paris Sisteron Carcassonne Paris Montpellier Ambarès Montpellier Paris Montpellier Carcassonne Manosque Montpellier Port Leucate

Rassemblement contre la loi Macron Réponse question orale PCF au Sénat Solidarité grévistes Rencontre débat Quentin Ravelli « la stratégie de la bactérie » Manifestation à la Boétie (siège Sanofi) à l'initiative de la CGT Manifestation contre l'austérité et contre la loi Macron Solidarité grévistes Manifestation du 1er mai Assemblée des actionnaires Rencontre Max Lévita, conseiller mairie de Montpellier Meeting « ensemble » Clémentine Autin – prise de parole Soirée débat Coût du Capital coût du travail suite à Cash investigation Débat comité Sanofi - recherche publique Université d'été du NPA- Débat sur l’industrie pharmaceutique

La Courneuve

Fête de l'humanité à Paris

19/06/2014 Montpellier 26/06/2014 29/06/2014 11/07/2014 24/08/2014 12/09/2014 13/09/2014 14/09/2014 23/09/2014 27/09/2014 14/10/2014 16/10/2014 16/10/2014 22/11/2014 23/11/2014 26/01/2015 03/02/2015 20/02/2015 04/03/2015 17/03/2015 09/04/2015 16/04/2015 01/05/2015 04/05/2015 07/05/2015 12/05/2015 05/06/2015 25/06/2015 23/08/2015 11/09/2015 12/09/2015 13/09/2015

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

CHIFFRES CLES Malgré une excellente santé financière, sanofi enchaine les plans de

licenciements pour motif économique ! Les actionnaires quant à eux n’ont pas à se plaindre, tous les indicateurs financiers du groupe sont tournés vers leur bien-être ! 1er semestre

En millions d’Euros

2011

2012

2013

2014

2015

Chiffre d'affaires (M€)

33 389

34 947

32 951

33 770

18 188

Résultat net des activités (M€)

8 748

8 101

6 686

6 847

3 566

Cash-flow libre* (M€)

8 358

7 375

6 457

7 248

3 084

Dividendes Sanofi (M€)

1 372

3 487

3 638

3 676

3 694

2006 1,75

2007 2,07

2008 2,2

2009 2,4

2010 2,5

2011 2,65

2012 2,77

2013 2,8

Augmentation dividende par action Dividendes en € par action

dividendes

2005 1,52

2,9 2,8 2,7 2,6 2,5 2,4 2,3 2,2 2,1 2 1,9 1,8 1,7 1,6 1,5 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

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2014 2,85

La Lutte des Sanofi pour les nuls

Pour nourrir l’appétit vorace des actionnaires et assurer une progression des dividendes coûte que coûte, c’est sur l’emploi que les financiers ont décidé de jeter leur dévolu.

EFFECTIFS SANOFI GROUPE (Hors Genzyme) 30 000 29 000 28 000 27 000 26 000 25 000 24 000 23 000 22 000

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2015

2014

2013

2012

2011

2010

2009

2008

2007

21 000 20 000 2006

26 526  27 131  27 524  27 188  26 399  25 579  24 339  23 726  23 357  22 863  22 160 

2005

2005  2006  2007  2008  2009  2010  2011  2012  2013  2014  2015 

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NOS VIDEOS Retrouvez toutes les vidéos de nos actions sur nos chaines Youtube :

La chaine « On lâche rien ! » https://www.youtube.com/user/ericp030

La chaine « On lâche rien ! » https://www.youtube.com/user/antisanofric

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

NOS AFFICHES Depuis le 5 juillet 2012 (annonce du plan social appelé "Transforming 2") les salariés de sanofi ont fait preuve de beaucoup d'imagination et de talent pour sensibiliser le public à leur lutte. Voici quelques exemples de leurs créations :

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Un bon vecteur de communication : Les médicaments vedettes du groupe :

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Les détournements de publicités, un grand classique :

Chris ? Le diminutif de notre ancien directeur général Christopher Viehbacher qui n'était ni chercheur, ni pharmacien… mais comptable de formation !

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Sanofi sur grand écran:

Christophe Daubié, responsable du site de Montpellier

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Stupeur, pendant que sanofi extermine sa recherche en France, le groupe s'associe avec coca-cola pour mettre sur le marché une "boisson beauté" ! Un peu plus tard, nous découvrons un nouveau produit conçu pour "la beauté intime" des femmes (savon intime Lactacyd White Intimate ou revitalize), pour blanchir (!) ou "lifter" la zone intime de ses clientes asiatiques. Désormais c'est clair, l'essentiel ce n'est plus la santé mais les profits !

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Avec l'arrivée de Christopher Viehbacher, rien ne va plus dans le groupe. Le nouveau directeur général de l’époque, comptable de formation et son compère Elias Zerhouni (radiologue) on fait perdre tout le crédit que les salariés accordaient à leur direction.... et ça se voit !

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

C.Daubié, directeur du site R&D de Montpellier

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

Toutes ces affiches ont été largement placardées dans nos labos et nos bureaux... La riposte de la direction ne s'est pas faite attendre et nous avons été accusés de stresser les salariés avec des affiches violentes !

Nous avons donc produit une série beaucoup plus

"légère" :

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Le SanoFRIC

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

Olivier BRANDICOURT Après

l’éviction

Chris

de

Viehbacher

qu’on ne regrettera pas,

l’arrivée

nouveau

du

directeur

général et son golden hello de 4 millions d’euros ont également réveillés nos créateurs d’affiches !

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La Lutte des Sanofi pour les nuls

MACRON et WEINBERG Le saviez-vous ? Emmanuel Macron, ministre de l’économie et Serge Weinberg sont amis. Le président de sanofi est le mentor du ministre de l’économie. On peut toujours attendre que le gouvernement aide les salariés à résister face à un géant du CAC40 qui mène une politique sociale désastreuse !

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