L'Internet Des Objets (the Internet of Things)

L'internet des objets (The internet of things)

Par Benoit Leblanc

Introduction L'internet est un système global reliant présentement quelque billions d’entités et contenant une quantité d'information astronomique. Le contenu de cette information a une étendue presque illimitée. De plus, celle-ci peut provenir d'une multitude de sources telle que l'intelligence d'affaire d'une entreprise, un site individuel ou un blogue publique, un fournisseur d'information, etc. C'est donc une infrastructure contenant à peu près n'importe quel type d'information, qui elle à son tour peut provenir de n'importe quel source. L'internet des objets consiste en quelque sorte à l’ajout d'une nouvelle source : notre monde physique. Nous avons déjà commencé à recueillir de l'information sur les différents appareils qui nous entourent avec l'utilisation de capteurs par exemple. L'internet nous offre un aspect extrêmement intéressant dans la mesure où il pourra éventuellement permettre à nos appareils, qui captent déjà de l'information, de fonctionner et s'ajuster de façon autonome. Le terme « Internet of things » a été utilisé pour la première en 1999 par le journaliste Kevin Ashton, qui l’utilisa alors pour désigner le fonctionnement de nos appareils avec peu ou pas d’interaction humaine [2]. Cette définition s’applique toujours aujourd'hui.

Dans ce rapport, nous allons voir en quoi consiste la collecte d’information dans nos appareils ainsi que la façon dont elle sera traitée et partagé. Nous allons ensuite mentionner quelques exemples de contexte avantageux en entreprise. Enfin, nous allons terminer en soulevant certains aspects négatifs que l’internet des objets peut présenter. Le recueil d’informations

Nous somme continuellement exposé à de nouveaux objets qui, à l'aide des avancements technologiques nous offrent plus de fonctionnalités au fil du temps. Parmi ces

nouvelles fonctionnalités, certaines d’entre elles peuvent nous permettre d'extraire de l'information d'une façon qui n’était pas possible auparavant. Un exemple de base de ce phénomène est une machine à café capable de nous alerter lorsque son niveau d'eau, de lait ou de café est bas. Un autre exemple intéressant est la gamme de soulier de course Nike+, qui à l'aide d'un capteur peuvent compter le nombre de pas effectués ainsi que le nombre de calories brûlées lors d'un entraînement. Ce capteur peut aussi être acheté séparément et s'installe facilement sur plusieurs types de souliers. Pour fonctionner, celui-ci doit être jumelé à un téléphone intelligent, qui capte ces informations en temps réel à l’aide d’une technologie sans fil. Il peut ensuite les sauvegarder sur un site internet du manufacturier, ce qui nous permet de visionner et comparer nos résultats plus tard. Les compagnies qui offrent ce genre de produit ont souvent un avantage concurrentiel, car les acheteurs intéressés sont constamment à l’affût des nouvelles technologies. Un dernier exemple un peu plus intense, est l'utilisation par un fermier hollandais, d’un système permettant d’observer la santé de son bétail à distance[2]. En effet, un appareil muni d’un capteur de signes vitaux sans fil est inséré dans l'oreille d’un animal, il peut aussi détecter le mouvement et les habitudes de ce dernier. Cet appareil transmet l’information à un ordinateur qui peut ensuite donner une alerte en temps réel lorsqu’une vache est sur le point d’accoucher par exemple. Nous nous retrouvons donc avec un véritable amalgame de possibilités, quant aux objets ou appareils que nous pourrons brancher sur un réseau interne ou sur internet. La popularité pour ce type de produit est en pleine émergence et ne fait que débuter. Selon la firme Morgan Stanley, nous auront un total de 75 billions d'appareils branchés sur internet en 2020[3]. Voici un graphique illustrant les différents avancements de l’internet des objets en fonction du temps.

Le protocole MQTT

Nous allons donc nous retrouver avec plusieurs appareils ayant captés de l’information grâce à une multitude de capteurs, microcontrôleurs, etc. Comment allonsnous manipuler cette information pour en tirer profit? Cela dépend de la nature de l’objet même. Une voiture branchée sur internet par exemple, pourrait transmettre de l’information sur ses émissions de gaz carbonique ainsi que sur sa localisation. Cela permettrai ainsi aux autorités de mieux cibler le problème afin d’envisager de nouvelles solutions possibles. Le milieu médical pourra également bénéficier énormément de l’internet des objets. Non seulement de nouveaux appareils seront disponibles grâce aux avancements, mais des améliorations seront disponibles pour l’équipement présentement utilisé. Le protocole de communication utilisé par une voiture, risque d’avoir de différentes spécifications que dans un milieu médical en autre. Les stimulateurs cardiaques par exemple, peuvent être réglé ou consulter à distance, en utilisant un protocole de communication conçu par les compagnies IBM et Eurotech, nommé MQTT (Message Queuing Telemetry Transport). Ce protocole offre une faible

bande passante et il utilise très peu d`énergie, ce qui est exactement ce que nous voulons dans le cas d’un stimulateur cardiaque par exemple. Le MQTT à été déclarer en tant que protocole officiel de communication pour l’internet des objets par L'Oasis (Organization for the Advancement of Structured Information Standards). Ce protocole offre donc plusieurs avantages pour une panoplie d’appareils qui auraient de la difficulté à fonctionner sur un réseau sans-fil commun, tel que nous possédons à la maison par exemple. Mike Riegel, vice-président du marketing chez Mobile Solutions Group d'IBM, a déclaré que « Aujourd'hui, l'un des grands défis, c'est qu'il n'existe pas de standard ouvert clair pour faire communiquer entre eux des systèmes embarqués » [4]. Le MQTT vient donc combler la demande pour l’obtention d’un certain standard dans l’industrie afin de standardiser la chose entre les différents manufacturiers. Comme nous en avons parlé, plusieurs aspects de nos vies seront éventuellement touchés par l’internet des objets. Voici d’ailleurs un graphique de la compagnie Intel, démontrant des exemples des différents milieux qui seront affecté par ce phénomène émergeant.

Inconvénients Comme nous l’avons vu, l’internet des objets emmènera une nouvelle gamme de produits sur le marché, ce qui risque d’être très profitable. Les appareils connectés pourront maintenant rapporter encore plus aux manufacturiers. Ils pourront charger à leurs clients, dépendamment du type d’appareil, un prix de service mensuel en plus du prix d’achat initial. D’un autre côté, certains inconvénients seront aussi à percevoir. Puisque nous avons de plus en plus d’appareils connectés ensemble, le risque de failles de sécurité augmente. Nous savons en ce moment qu’une très grande partie du trafic internet, est générer par des « « bot » ». Ce sont des ordinateurs préprogrammés pour un certain travail, pouvant par exemple tenter d’exploiter une faille spécifique, ou même simplement recueillir le plus d’information possible sur un site web ou un individu vulnérable. Ceci nous amène à notre prochain point, la protection de la vie privé. La question de protection de la vie privée est en ce moment un très grand aspect pour les consommateurs. Une toute nouvelle gamme d’informations sur nous et notre utilisation sera donc disponible lorsque nous seront entouré de nouveaux appareils intelligents. Nous serons donc tous assujetti a un nouveau type d’espionnage, qui se rajoutera à tout l’arsenal déjà mis en place pour enregistré le plus d’information possible sur presque n’importe qui. Cela soulève donc plusieurs questions méritantes notre attention, notamment en termes de gouvernance de l’internet.

Pour conclure, nous avons vu que l’avenir nous présentera un future avec encore bien plus d’appareils ou de système intelligents qui nous entourerons. Ceux-ci pourront recueillir de l’information à l’aide de techniques révolutionnaire, ce qui n’était pas envisageable auparavant. Il y aura une demande sur le marché pour une nouvelle gamme de produits sachant communiquer avec un réseau interne ou externe. Cela laissera donc place à l’avancement de certains protocoles tel que le MQTT qui verra son utilisation fluctuer au fil des prochaines années. Enfin, nous avons vu que tous ces avancements n’arriverons pas à terme sans leurs mauvais aspects. Notamment en termes de failles de sécurité perceptibles et en protections de la vie privée. Tout ce perfectionnement semble prôner une plus grande présence des appareils qui nous entoure, afin de réduire l’intervention humaine. Nous allons possiblement nous retrouvé bientôt dans un

monde ou les machines automatisées seront omniprésente dans notre vie de tous les jours. Si nous nous enlignons vers un tel monde, devrions nous nous préoccuper du fait que nos enfant apprendrons à utiliser et programmer des appareils, sans pour autant savoir-faire la tâche en question manuellement?

Références 1 http://www.rfidjournal.com/articles/view?4986 2 http://www.theguardian.com/local-government-network/2011/aug/18/internet-of-things-local-government 3 http://www.businessinsider.com/75-billion-devices-will-be-connected-to-the-internet-by-2020-2013-10 4. http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mqtt-futur-protocole-de-l-internet-des-objets53422.html

Graphique 1: http://www.internet-of-things.eu/resources/documents/appendix-f.pdf Graphique 2 : https://scoop.intel.com/celebrating-international-internet-of-things-day/