L'Initiation Suprême
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Phosphenisme...
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Qu'est-ce qu'un livre numérique ? Les livres numériques (“ e-books ”) sont des livres qui peuvent être lus sur différents supports électroniques : ordinateurs, assistants personnels, lecteurs électroniques. Quels sont les avantages des livres numériques ? Ils présentent l’avantage d’être moins chers qu’en livre classique, alors qu'ils contiennent la même œuvre avec la même qualité de mise en page.
Imprimé par votre imprimante personnelle et relié ou mis dans un classeur, il retrouve sa forme de livre “ classique ” tout en restant moins cher. Comment lit-on un livre numérique ? L'ouverture d'un livre numérique requiert un logiciel spécifique de lecture ou “ Reader ”, qu'il faut avoir préalablement installé sur son ordinateur, sur son agenda électronique (PDA) ou sur son “ lecteur électronique ” (appareil dédié à la lecture, comme le Rocket eBook). Les livres numériques des Éditions PHOSPHÉNISME sont au format Adobe PDF qui est un standard. Le programme de lecture Adobe Acrobat Reader est gratuit. *Adobe Acrobat Reader est le logiciel de lecture actuellement le plus diffusé dans le monde (plus de 200 millions d'exemplaires). Il permet de lire et d'imprimer tous les documents au format PDF sur tout type d'ordinateurs (PC, MAC, Unix). Vous pouvez le télécharger sur : http://www.adobe.com * Adobe Acrobat eBook Reader est le nouveau logiciel de lecture proposé par Adobe pour lire spécifiquement des “ ebooks ” (livres numériques) sur ordinateur. Il permet de créer une bibliothèque personnelle dans laquelle les livres sont repérés par leur couverture. Il permet également de choisir l'orientation de lecture des livres (paysage ou portrait), selon qu'on les lit sur un ordinateur de bureau ou sur un ordinateur portable. Peut-on copier, reproduire ou donner un livre numérique ? La législation sur les Droits d'auteur s'applique aux livres numériques de la même manière qu'aux livres papier. En particulier, le Code de la propriété intellectuelle n'autorise, aux termes de l'Article L.122-5, que “ les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à l'utilisation collective ”. L'impression sur papier des livres numériques vendus par Les Éditions PHOSPHÉNISME ou toute autre reproduction, par quelque procédé que ce soit (copie du fichier), doit être strictement réservée à l'usage personnel de l'acquéreur. Le non-respect de cette interdiction constituerait une contrefaçon sanctionnée par les Articles L.335-2 et suivants dudit Code. Cette protection juridique s'applique à tous les livres vendus ou distribués gratuitement par Les Éditions PHOSPHÉNISME.
École du Docteur Francis LEFEBURE
PHOSPHÉNISME L’INITIATION SUPRÊME
ÉPANOUISSEMENT CÉRÉBRAL PAR LE PHOSPHÉNISME Collection CHROMOS, L'UNIVERS INTERIEUR. Éditions PHOSPHÉNISME
CHROMOS est une collection éditée par les Éditions PHOSPHÉNISME du Centre International de Diffusion et de Recherche Phosphénique, École du Dr LEFEBURE. Son but est de présenter différents aspects du Phosphénisme, qui ne se trouvent pas forcément dans les livres du Dr LEFEBURE. Ce premier numéro rend hommage au Dr LEFEBURE et présente une rétrospective de la vie du fondateur, mais également des textes inédits, des documents et des exercices pratiques. Dans les numéros suivants, des articles de fond, des dossiers techniques, des programmes d'entraînement et des conseils pratiques, permettront au lecteur de suivre les découvertes qu'entraîne la pratique du Phosphénisme. Chaque numéro abordera des thèmes spécifiques sur un ton et un langage directs. Chromos, les couleurs (celles des phosphènes bien sûr), lumière ni physique ni imaginaire, appartenant à notre monde et le reliant à notre univers intérieur. Elles nous conduisent aux pouvoirs de la lumière dont on dit qu'elle est source de connaissance. Est-ce le hasard, intuition millénaire ou simple constatation des peuples les plus anciens ? D'aucuns parlent encore de sciences occultes, c'est-àdire de connaissances cachées qui ne seraient révélées qu'à ceux qui sont “prêts”, et qui permettraient d'avoir accès à des pouvoirs spéciaux. Il nous a paru nécessaire de remettre un peu d'ordre dans les domaines de la psyché (âme), de l'initiation (commencement, début), et des connaissances ésotériques, non pas sciences cachées mais connaissance intérieure. C'est la vocation de CHROMOS de mettre votre univers intérieur à portée de votre main.
I.S.B.N. : 2-906904-04-X Dépôt légal : 3ème trimestre 1988
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École du Dr Francis LEFEBURE
PHOSPHÉNISME L’INITIATION SUPRÊME N° 1
ÉPANOUISSEMENT CÉRÉBRAL PAR LE PHOSPHÉNISME
Éditions PHOSPHÉNISME I.S.B.N. : 2-906904-04-X Dépôt légal : 3e Trimestre 1988
© Tous droits de traduction et de reproduction totale ou partielle réservés pour tous pays.
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Docteur Francis LEFEBURE Ancien Externe des Hôpitaux de Paris. Ancien médecin du Service de Santé scolaire. Ancien professeur de Sciences et de Mathématiques.
Médaille d'Argent du Concours Lépine, en 1964, pour le Cervoscope. Médaille d'Or et Prix du Concours Lépine, 1963. Médaille d'Or du Salon International des Inventeurs, Bruxelles, 1964. Médaille de Vermeil du 1er Salon-Concours d'Inventions à participation internationale de Fontainebleau, 1967 pour l'action sur le cerveau de l'appareil à audition alternative (Alternophone). Médaille d'Argent du Salon Mondial des Inventeurs, en 1975, à Bruxelles, pour la méthode du “Mixage Phosphénique en Pédagogie”.
Pour tout renseignement : Éditions PHOSPHÉNISME, École du Docteur Francis LEFEBURE. (Centre Principal) Directeur : Daniel STIENNON http://www.phosphenes.net www.phosphenisme.com
® Marque déposée pour les livres, les appareils, les cassettes et la méthode pédagogique.
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DISPARITION D'UN GÉNIE par Daniel STIENNON
MA DECOUVERTE DE L'ŒUVRE DU DOCTEUR LEFEBURE Lorsque je dus reprendre mes études après les avoir délaissées quelque temps, je me mis à la recherche, comme le font bon nombre d’étudiants, d’une méthode véritablement efficace qui m’aiderait à apprendre mes cours. Je crois bien avoir acheté toutes les méthodes proposées dans le commerce. Mais très vite, je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas de développement de la mémoire, malgré ce que leur titre prometteur laissait entendre, mais plutôt de méthodes mnémotechniques basées sur des associations d’idées. Bref, des méthodes qui sollicitent la mémoire mais qui ne la développent pas, même si l’on peut considérer que la faire travailler c'est déjà d'une certaine manière la développer. Mais quand on est étudiant, on a déjà fort à faire avec ce que l'on doit retenir sans être de surcroît obligé d'apprendre à retenir. Je n’en continuais pas moins mes recherches et je finis par découvrir, dans un magasin “La vie Claire”, “Le Mixage Phosphénique en Pédagogie”. Je parcourus le livre rapidement sur place, comprenant l'explication du Docteur LEFEBURE sur le processus de transformation de l'énergie lumineuse en énergie mentale. Sans appréhender la réelle portée de ses travaux, j’en saisissais toute l’originalité et le bénéfice que je pouvais en retirer. Je concevais aisément que la fixation d'une source lumineuse puisse provoquer des excitations dans le cerveau, engendrant un dégagement d'énergie ; et que, penser à quelque chose de précis pendant la présence d'un phosphène, puisse aider à créer des lignes de contacts neurologiques et rendre la pensée plus nette. Dès lors, appliquant minutieusement sa méthode à raison de plusieurs heures par jour, comme d'autres étudiants l’avaient fait avant moi, je pus constater d'énormes progrès sur l'assimilation et la compréhension de mes cours ; mais je pus constater également que
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des capacités auxquelles je ne m'attendais certes pas s’étaient développées. En effet j'eus l'agréable surprise, alors qu'en temps normal je ne me souvenais que rarement de mes rêves et rêvais en noir et blanc, de faire de beaux rêves, très colorés et lumineux, avec parfois des impressions d'envols et de déplacements très agréables dans un univers subtil. Enthousiasmé par cette science des phosphènes, j'entrepris peu après d'acheter et d'étudier tous les livres de l'auteur en les commandant d'un bloc à mon libraire. Je dévorai tous les ouvrages dans ma soif de connaître et ce n’est qu’après avoir tout lu que je compris qu’il me fallait une approche plus méthodique si je voulais en tirer un meilleur parti. Je relus donc l’ensemble de l’œuvre du Docteur LEFEBURE en prenant soin d’en suivre la progression chronologique tout en extrayant un à un les exercices pratiques pour les reporter sur mon carnet de notes. En relevant les aspects techniques j’avais fini peu à peu par constituer une méthode pratique que je m’employais à mettre en application le soir avec des amis. MA RENCONTRE AVEC LE DOCTEUR LEFEBURE Ce n'est qu'au bout de deux ans que je me décidai à rencontrer le Docteur LEFEBURE pour lui dire tout le bien que je pensais de ses travaux, mais surtout pour lui proposer mes services, peut-être en tant que secrétaire bénévole, pensais-je. Il avait déjà entendu parler de moi, car je faisais passer des publicités dans certains journaux afin d'attirer plus de monde à mes cours de Phosphénisme. Il commençait d'ailleurs à se demander qui était cette personne qui enseignait ses travaux sans jamais l'avoir rencontré ni avoir demandé son autorisation. Le Dr LEFEBURE me reçut chez lui dans son petit appartement près du Forum des Halles. Appartement est un bien grand mot, car ce n'était en réalité qu’une chambre de bonne perchée sous les toits du 104, rue Réaumur dans le 2ème arrondissement. C'était ici qu’il recevait ses lecteurs. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de le rencontrer, je pense qu'il serait intéressant que je décrive un peu l’endroit où il vivait :
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Imaginez une petite pièce d'environ 4 mètres de large sur 6 mètres de long, rapetissée du fait qu'elle était mansardée. Au mur étaient accrochées de vieilles photographies jaunies par le temps ; des cartes postales qu'il ramenait de ses voyages à l'étranger ; les photos et portraits de ses différents Maîtres comme Arthème, Stanislas Stückold … etc.) Le plus frappant était le désordre qui régnait dans cette pièce. Imaginez un endroit où le rangement n'aurait pas été fait depuis environ 18 ans ! Le même capharnaüm avait dû gagner progressivement sa chambre au fil des années car dossiers et manuscrits y gisaient pêle-mêle ! Au pied de son lit étaient entassés des courriers de témoignages qui lui parvenaient régulièrement de correspondants du monde entier. Je vous laisse imaginer le résultat au bout de quelques années ! L'épaisseur de courrier avait fini par atteindre la hauteur de son lit ! Le premier moment de surprise passé, je lui expliquais d'emblée que je savais que de nombreuses personnes se présentaient à lui avec l'intention de diffuser ses travaux. “Mais moi, lui dis-je, je fais tout le contraire : Je ne vous dis pas que je vais créer un centre pour diffuser vos travaux, comme vous le souhaitez en l'exprimant dans vos livres. J'en ai effectivement déjà créé trois où se réunissent des personnes qui pratiquent à l’heure actuelle votre méthode”. Il m'accueillit, comment dirais-je, à cœur ouvert, et me dit que puisque je lui paraissais doué pour l'organisation, il me laissait le soin de continuer à prendre en charge la diffusion de ses travaux : Il me donnait carte blanche. Il n'en fallut pas plus pour décupler mon enthousiasme. Je décidai alors d’abandonner mon travail et mes études de médecine, et je fondai une association loi de 1901 afin de développer le Phosphénisme. Nous étions en 1981. Puis, au sein de l'entreprise MIND-POWER FORMATION, j'ai créé un cours de Phosphénisme, et ai ensuite fondé en 1986 la Sarl Éditions PHOSPHÉNISME Centre de Diffusion et de Recherche Phosphénique, qui établit son siège à Paris, dans le dix-neuvième arrondissement. Le nombre de personnes souhaitant se former à cette technique devenant important, le local s'avéra vite trop petit et nous avons ouvert l'École du Docteur LEFEBURE au 3 rue de la Chapelle, dans le dix-huitième arrondissement à Paris.
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Le Docteur LEFEBURE à différentes périodes de sa vie.
Août 1987
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MON ENTRAÎNEMENT Deux heures trente d'exercices le matin et une heure trente le soir, sept jours sur sept, me permirent au bout de deux mois de faire de nombreux rêves initiatiques (rêves durant lesquels on reçoit les meilleurs conseils sur les exercices qui conviennent le mieux sur le moment pour son propre développement et qui permettent d'aller plus loin). Ceci m'amena à réaliser pratiquement toutes les expériences que le Dr LEFEBURE d'écrit dans ses livres. Après avoir pratiqué minutieusement tous les exercices : Balancements ; tensions statiques ; respiration ; convergence oculaire etc. en 1985 je me suis fabriqué un Gyrascope avec une roue de vélo comme il l’indiquait dans le tome I de son livre sur koundalini (Kundalini en anglais) Au bout d'un mois de travail, les phénomènes se déclenchèrent avec force. Une nuit, je perçus une lumière si forte que je crus qu'un projecteur avait été allumé dans ma chambre. Il n'en était rien, et je compris que je vivais là un phénomène que les mystiques appellent “illumination”, provoqué par des décharges de synchronisation neurologique, consécutives aux exercices de pensée rythmée. Une sensation étrange accompagnait ce phénomène , sensation difficilement explicable à ceux qui ne l'ont pas vécue, que quelque chose traverse le corps par l'axe de la colonne vertébrale et atteint le sommet de la tête. Je perçus alors pour la première fois ce que le yoga nomme “chacra” : il s'agissait du centre situé au-dessus de la tête. Le mot merveilleux n'est plus à la hauteur pour exprimer ce que l'on ressent dans ces moments-là. Quelques jours plus tard, je m'aperçus que ce phénomène en avait engendré un autre. J'avais la possibilité de me retrouver en esprit quelque part dans le “cosmos” pendant mon sommeil. Je me réveillais au milieu de la nuit dans un autre monde, aspiré vers les espaces infinis du cosmos bien qu'en m'endormant je n'eusse pas dirigé ma pensée vers cette élévation. Il m'est arrivé d'avoir l'impression de marcher tout éveillé sur la lune ou de fusionner avec une Galaxie ou encore après avoir traverser une étoile de fusionner avec la densité gazeuse ou solide. De pénétrer au cœur d'une étoile et de fusionner avec l'atome et de renter en “contact” avec son champs de force gravitationnel.
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L'intensité de ces expériences étaient si énorme dans ces moments-là qu’une évidence première et indiscutable s’imposait à moi : j'étais bien en train vivre quelque chose d'exceptionnel qui n’était réservé qu'à un petit nombre. Mais surtout très souvent, au lieu de me sentir sous une forme humaine, je me percevais comme un être immense et diffus dans l'univers, avec la sensation de faire partie d'un tout “cosmique” sans pouvoir en définir un schéma structurel. “J'étais un regard, une conscience, dans l'univers ”. Par la suite, mes expériences se multiplièrent et je suis pratiquement certain d'avoir vécu toutes les principales qui sont décrites dans les livres du Dr LEFEBURE ; mais aussi celles décrites par d'autres Initiés, Maîtres, Yogis ou Swamis. SON DERNIER DÉDOUBLEMENT Le Docteur LEFEBURE est décédé le samedi 19 mars 1988. Il m'avait appelé ce jour-là vers 18h, pour me faire part de son état et me préciser qu'il pensait avoir un abcès amibien au foie ; qu'il n'avait pas mangé depuis trois jours, et que je devrais le conduire à l'hôpital le lundi matin. Je savais au fond de moi ce que cela signifiait, car il ne faisait aucune confiance aux médecins ; sachant qu'ils ne prendraient pas en considération son avis sur son propre cas et sur les antibiotiques qu'il savait contre indiqués pour son état. Bien souvent, il m'avait confié que s'il était amené à entrer à l'hôpital, ce serait pour en ressortir “les pieds devant”. Il a démontré dans ses livres médicaux que l'auto-observation, surtout quand on est médecin, vaut bien mieux que tous les diagnostics, souvent fragiles, des confrères. J'aurais pu prévoir sa mort, car deux mois auparavant, je l’avais rencontré en dédoublement et j'avais eu la sensation qu'il n'allait pas tarder à nous quitter. Pourtant, je n'aurais jamais pensé que ce dût être si tôt. Deux jours avant son décès, le jeudi 17 et le vendredi 18, je fus pris de curieux vertiges provoquant une sensation étrange, à tel point que, le samedi, j'en fis part à mon entourage. Cette sensation qui rappelle un “vertige” sans toutefois en être un, aurait pu être pour moi un signe ; mais le tumulte de la vie moderne fait que l'on passe à côté de bien des choses subtiles.
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Après m'avoir prévenu et jugeant son état critique, il appela S.O.S. Médecins. Arrivé sur place le médecin demanda une ambulance. Il dut la rappeler pour hâter son arrivée ; mais c'était trop tard. À 21h30, le Docteur LEFEBURE s'éteignait dans les bras de son confrère. Jusqu'au dernier moment, il resta très lucide et en pleine possession de ses moyens intellectuels. Le médecin ayant trouvé mon numéro de téléphone, m'appela. Je découvris le Docteur LEFEBURE allongé par terre dans sa toute petite pièce où il recevait habituellement ses lecteurs. Le lundi 14, il nous avait confié ses derniers écrits. Depuis 1980, où il contracta le tétanos, dont il réussit à se guérir (ce qui fut à l'origine de son livre “Spasmophilie…”), il passa, jusqu'à son dernier jour, par des périodes de grandes souffrances physiques mais aussi morales. Il aurait aimé vivre cinquante ans de plus, compte tenu de tous les projets qu'il souhaitait mener à bien. Il est mort dans la souffrance et dans le plus grand détachement des biens de ce monde, son appartement pouvait en témoigner… Bien souvent je lui avais proposé de s'installer à l'hôtel, dans un meublé, mais il préférait investir ses économies dans l'édition de ses livres. N'ayant aucun sens du commerce, il avait souvent été escroqué par des éditeurs sans scrupules, ainsi que par des correspondants indélicats car il expédiait sur demande et avant même d'être réglé, les livres qu'on lui commandait. Certains, après avoir reçu leur commande, négligeaient de la lui régler. Il ne leur réclamait jamais son dû, estimant qu'il était plus important de diffuser le Phosphénisme à n'importe quel prix, même s'il en était de sa poche. J'ai tenté de lui faire comprendre que les sacrifices qu'il faisait et qui l'amenaient à vivre dans des conditions que toutes les personnes qui l'ont fréquenté ont connu, ne servait pas réellement sa cause, ce qu'il concevait parfaitement. Il ne m'a jamais reproché mon esprit commercial, car il avait parfaitement conscience que c'était grâce à cela que le Phosphénisme serait connu de tous, et non plus restreint à quelques groupes. Avec des amis, nous passions des dimanches à faire un peu de ménage dans la pièce où il recevait, mais sous sa surveillance, il fallait retirer la poussière sans déplacer ses papiers, ce qui n'allait pas sans une certaine difficulté, compte tenu du fait qu'il y en avait vraiment PARTOUT. Il régnait chez lui le plus grand des désordres que l'imagination la plus fertile puisse à peine concevoir. Lorsque nous revenions, quelques jours plus tard, nous avions l'impression que tout était à recommencer.
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L'UNIVERS D'UN MAÎTRE AUTHENTIQUE
son bureau
la vue depuis son bureau
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sa salle de bain / cuisine
sa chambre
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son coin archives
le coin expérimentation
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le coin envoi des commandes
la pièce ou il recevait ses lecteurs
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TRANSMISSION - PASSATION Je passais le début de la nuit au téléphone avec des membres de sa famille. Puis, alors que je m'apprêtais à le veiller seul, je vis son double venir vers moi pour m'imposer les mains, pour me transmettre l'Initiation. Il m'apparut lumineux, très dense, et entouré d'un brouillard qui paraissait emplir la pièce. Je lui fis comprendre que je le remerciais, mais que je souhaitais surtout être sur le terrain pour continuer la diffusion de ses travaux, malgré toutes les complications que cela suppose. Je lui expliquais en effet que pour conduire à bien cette tâche, je pensais que pour le moment je ne pouvais m'investir plus avant dans les expériences : on ne peut être en même temps “ au four et au moulin ”. Je laisse donc à d'autres le soin de profiter des expériences spirituelles, ce qui n'est réalisable que si la diffusion est la meilleure possible. Certains seront peut-être surpris de cette attitude, mais chacun doit assumer sa destinée en fonction de ce qu'il ressent au plus profond de lui-même. Pour ma part j'ai toujours eu le sentiment que ma “mission” vis-à-vis des travaux du Dr LEFEBURE était contenue dans cette phrase que j'ai inscrite en épigraphe dans chaque catalogue des Éditions. «Les Éditions PHOSPHÉNISME ont été créées pour diffuser l'œuvre magistrale et les découvertes du savoir d'un des plus grands maîtres initié de notre siècle. Daniel STIENNON, Un seul but, une seule mission : protéger et préserver l'œuvre du Dr LEFEBURE pour les générations futures.» Néanmoins j'acceptai l'honneur qu'il voulait me faire de me transmettre l'Initiation. Son imposition, me sembla durer quelques secondes. Puis son double se transforma en un immense tourbillon d'un diamètre de plus de deux mètres, se dégageant de son corps physique et tournant lentement au-dessus de lui, avec une majesté et une puissance pleines de beauté. Cela dura environ trois secondes, puis il ne se passa plus rien durant le reste de la nuit ni la nuit suivante où je continuais à le veiller. A l'enterrement étaient réunis quelques membres de la famille, ses proches élèves du Centre que je dirigeais, ainsi que Monsieur et
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Madame Walosik du Havre. J'avais averti ces derniers, sachant qu'ils étaient très proches du Docteur LEFEBURE. Le Docteur LEFEBURE nous a laissé là un très lourd héritage. Les implications en sont si importantes que nous nous devons de préserver ses travaux, afin que d'autres chercheurs découvrent des aboutissants que peut-être certains, déjà, commencent à entrevoir. En découvrant l'origine du christianisme et de toutes les religions, ainsi qu'en mettant en évidence le fondement de toutes les initiations, le Docteur LEFEBURE a ouvert une brèche qui ne devrait plus tarder, compte tenu du nombre de plus en plus important de pratiquants dans le monde entier, à nous précipiter dans une nouvelle épopée de l'histoire humaine. Mais cette fois-ci sur des bases scientifiques solides, conduisant à bien des expériences spirituelles. NAISSANCE D'UN GUIDE Après le décès du Docteur LEFEBURE, je cherchais à entrer en contact avec lui, mais rien ne se passa, pas la plus petite ni même la plus insignifiante perception. Puis, un mois et demi après sa disparition, il m'apparut en pleine nuit. Mais là où je fus complètement stupéfait, c'est qu'il avait rajeuni d'au moins quinze ans! Il me parut être dans une forme superbe. Cette surprise fut telle, que ma réaction le fit sourire et moi aussi… À présent je sais que bon nombre de mes actes seront guidés et que tout ne fait que commencer… APRES MOI LE DELUGE, ME DISAIT-IL... L'originalité de l'œuvre du Docteur LEFEBURE repose sur la découverte de la fonction rythmo-phosphénique et rotationnelle du cerveau, son importance pour le développement cérébral ; et sur la mise en évidence du fait que les phosphènes étaient - et sont encore utilisés dans toutes les religions et dans les initiations. Il ressort donc de cette étude que, depuis des millénaires, les phosphènes ont servi dans les coulisses de l'histoire, à asseoir des dynasties.
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Les procédés initiatiques paraissent encore utopiques à beaucoup, et pourtant il suffit de regarder autour de soi pour saisir tout l'intérêt des fonctions rythmiques du cerveau : vous avez certainement pu voir des enfants se balancer, de même que, spontanément, la mère berce son nourrisson. Pour quelle autre raison, sinon cette nécessité physiologique soulignant la fonction rythmique du cerveau ? Trop souvent les parents ont tendance à empêcher l'enfant de se balancer parce qu'ils ne savent pas que les balancements, par la stimulation qu'ils produisent à l'ensemble de l'encéphale, sont une aide puissante à la formation du système nerveux, à l'éveil de l'intelligence, ainsi qu'à l'équilibre psychologique. Les enfants sentent cela d'instinct et savent être à l'écoute de leurs rythmes profonds, ce qui n'est pas le cas des adultes. Par là même, nous pouvons à présent entrevoir une démarche pédagogique bien plus profonde, car reposant sur des lois physiologiques universelles. La tradition des balancements se retrouve dans tous les cultes et toutes les religions. On la constate aussi bien dans la religion juive, dans la religion musulmane, dans la tradition soufie, dans la pratique quotidienne des “sanyasin” (renonçants) de l'Inde, qu'en Asie, par exemple dans la religion shinto (Japon) ; en Chine, dans les pratiques taoïstes, ainsi que dans les traditions populaires chinoises. En Égypte, les archéologues ont trouvé, dans des tombaux datant de l'époque d'Akhenaton (Aménophis IV, XIV siècles avant notre ère), des peintures murales représentant des danseuses faisant des balancements probablement rituels. Parallèlement à cette pratique universelle des balancements, il existe un autre point commun aux rites religieux, aux initiations et à toute recherche mystique : la fixation de sources lumineuses. On découvre au travers des travaux du Docteur LEFEBURE que, lorsque l'école a été rendue obligatoire, le fonctionnement cérébral s'est trouvé négligé au profit du contenu des programmes. Les enseignements religieux, en revanche, ont conservé ces principes rythmiques. Les travaux du Docteur LEFEBURE reposent sur la physiologie cérébrale, avec l'analyse et la démarche scientifiques qui s'imposent ; ou, plutôt que scientifiques, disons, aussi expérimentales que possible. (Le mot “scientifique” étant repris à toutes les sauces, il ne veut actuellement plus rien dire). Ainsi, toute l'œuvre du Docteur LEFEBURE, par ses nombreuses découvertes sur la physiologie cérébrale, donne, d'une part,
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l'explication de l'origine des religions et des enseignements qu'elles véhiculent ; et d'autre part, permet d'envisager une nouvelle forme de pédagogie. Cet homme laisse derrière lui une œuvre considérable qui sera à la base d'une profonde révolution sociale, morale et culturelle, constituant l'édification d'une nouvelle ère. L'INITIATION SUPRÊME Lui qui a réalisé des milliers d'extériorisations “hors du corps” ; lui qui a eu de nombreuses visions, des rêves prémonitoires et initiatiques ; lui, enfin, qui percevait consciemment, aussi bien à l'état de veille que dans le sommeil, l'univers invisible qu'il a toujours cherché à nous faire partager et que ses recherches permettent d'approcher, de toucher, de sentir, de pénétrer et de mieux comprendre ; voilà qu'il a reçu l'initiation suprême ; en passant de l'autre côté du miroir. Gageons qu'il a vécu consciemment cette ultime initiation ; et, le connaissant comme nous le connaissions, qu'il a attentivement observé sa propre métamorphose. Plus que la naissance, la mort nous importe, car elle est pour chacun source d'espoir ou d'inquiétude, d'annihilation ou de voyage dans l'inconnu ; en tout cas, d'incertitude pour la plupart. Au cours de ses recherches, et des étranges phénomènes rencontrés, il avait acquis la certitude d'être la réincarnation de Vasco de Gama, le navigateur Portugais qui découvrit la Route des Indes. Celui-ci avait commencé une quête mystique, et sa rencontre avec la philosophie hindoue l'avait entraîné dans une recherche plus profonde et vers la conceptualisation de certains principes universels, que le Dr LEFEBURE percevait comme l'amorce de ses propres recherches, notamment en ce qui concerne la notion de symétrie entre le microcosme et le macrocosme, mais aussi entre le monde matériel et l'univers spirituel. Mais Vasco de Gama était aussi un homme politique qui devint gênant lorsqu'il commit le massacre de pèlerins indiens parce qu'il avait subi un cuisant échec dans une transaction, en tant qu'ambassadeur du Portugal. On l'invita donc à se retirer et il finit sa vie dans la recherche mystique et philosophique.
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Le Dr LEFEBURE pensait, en faisant le point, que c'était à cause de cela qu'il avait souffert toute sa vie, pour expier ce crime. Il développe dans différents ouvrages, les éléments allant dans le sens de la notion de réincarnation, mais dans l'optique de l'analyse biologique et mathématique. A-t-il eu du regret ou bien le soulagement et la satisfaction d'avoir acquitté “sa” dette ? Les deux sans doute. Le temps a dû perdre là, sa valeur humaine et une mémoire plus vaste a dû s'ouvrir, peut-être déferlante d'éternité. Estce une mort ou une renaissance ? En tout cas, fait étrange : le cimetière où il repose, se trouve dans une rue attenante à la rue Vasco de Gama ! Le cercle a-t-il été ainsi bouclé ? LES QUATRE PRINCIPALES FORMES DE L'INITIATION. 1ère forme d'initiation : Autrefois, lors des initiations, on plongeait le candidat à l'initiation dans l'eau, afin de créer un manque d'air durant un très bref instant. Tout de suite après, le prêtre pratiquait l'imposition des mains, pour donner l'élan qui déclenche les phénomènes psychiques ; à charge pour le candidat, d'entretenir les rythmes ainsi éveillés en lui. C'est la définition du terme initiation, qui vient du latin initium, qui veut dire commencement, début. L'initiation la plus connue est celle de Jésus par Jean-Baptiste, sur les bords du Jourdain. C'est l'origine du baptême, issu du grec “baptisma”; de “baptizein”, immerger. L'immersion totale dans la cuve baptismale était en effet le rite fondamental du baptême primitif. BAPTISTÈRE vient de “baptistêrion”, qui signifiait d'abord “salle de bains”. À l'origine, le baptême était une technique initiatique, qui avait pour objectif de faire vivre un état comparable à ce que l'on nomme un “état de mort apparente”. On sait, par les très nombreux témoignages de personnes ayant vécu un état de mort apparente, qu'elles se sont perçues à l'extérieur de leur corps ; et elles décrivent de multiples phénomènes, tels que le balancement de leur “Double”, ou des
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rotations ; mais aussi la perception d'une lumière supranormale qui les a amenés à faire leur examen de conscience. Par la suite, ces personnes ont gardé un certain détachement des biens de ce monde, et même les plus matérialistes d'entre elles ce sont orientées, après cette expérience, vers une forme de spiritualité. Est-il nécessaire de dire que se retrouver “hors de son corps” incite à se poser bien des questions sur la survivance de l'esprit et sur l'évolution humaine. Dans l'initiation par immersion, le léger manque d'air que l'on provoquait, permettait d'accroître les réactions chimiques et électriques du cerveau et donc, de déclencher des états d'hyperconscience, dans lesquels la conscience possède une acuité plus grande que d'habitude. Des phénomènes lumineux surviennent alors dans la conscience. Dans le champ visuel d'abord (des taches colorées, souvent violettes) ; dans la pensée ensuite, ce qui explique qu'on les appelle “phénomènes d'illumination”, du fait de la perception d'une lumière intérieure : une lumière supranormale. Cette lumière n'est ni physique ni imaginaire. Elle n'est pas créée par une source lumineuse, et ce n'est pas non plus une lumière que l'on imagine, comme on peut par exemple se représenter un soleil. Cette forme d'initiation est encore pratiquée, à notre époque sous une forme symbolique, dans certains rituels de l'église orthodoxe. Les candidats au baptême ne font que se tremper dans l'eau. Le rituel de l'église catholique a conservé les impositions des mains, mais sans immersion, puisque celle-ci est devenue encore plus symbolique, le prêtre ne faisant plus que verser un peu d'eau sur la tête du baptisé. On retrouve ces impositions au moment de l'entrée des curés dans leur ministère, lors de l'ordination des évèques et cardinaux, et lors de l'intronisation du Pape qui reçoit l'imposition des mains de plusieurs évèques, ce qui a pour effet de multiplier la puissance de la transmission. C'est cette forme d'initiation que le Dr LEFEBURE a reçu à 18 ans, lorsqu'Arthème Galip lui a imposé les mains (voir le livre l'initiation de Pietro), ce qui déclencha chez lui des phénomènes de voyance ésotérique, des phénomènes de dédoublement et des visions. Ce zoroastrien lui indiqua également certains exercices, notamment des balancements, afin d'entretenir et de développer les capacités ainsi éveillées. C'est par ce puissant élan que le Docteur LEFEBURE découvrit des phénomènes psychiques qui allaient transformer sa vie et le projeter dans une recherche dont il ignorait qu'elle allait durer toute sa vie et aurait un succès et un retentissement considérables.
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Pour le Dr LEFEBURE, Arthème Galip possédait des pouvoirs extraordinaires indiscutables. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les expériences que cela a produit sur le Dr LEFEBURE, dans ses trois tomes des “Expériences Initiatiques”. Un autre exemple : un jour Arthème Galip était en visite chez des amis. Il dit à une personne assise sur un divan « Ne bougez pas, nous allons faire une expérience ! ». Il lui pose pendant deux ou trois secondes une main sur le sommet de la tête, et l'instant suivant notre homme s'exclame « je suis au plafond ! Je vois mon corps en bas, allongé sur le divan. » Ce pouvoir, il le détenait de la longue lignée de Zoroastriens dont il descendait, par l'héridité des caractères acquis, mais son niveau pédagogique n'était pas très élevé. On peut développer une qualité et en atrophier une autre, c’est ce que l'on appelle en psychologie, le phénomène de surcompensation. Par exemple un élève fort en maths aura tendance à délaisser la littérature. Mais plus encore, les exercices que lui a transmis Galip, n'étaient pas corrects. Par exemple, concernant l'exercice de convergence oculaire, Galip avait simplement dit : « converge sur l'extrémité du nez » , et le Dr LEFEBURE a passé des années à converger sur la pointe du nez. Il est, d'ailleurs, à remarquer que cette erreur se retrouve aussi en yoga. On trouve en effet quelques écoles qui enseignent la convergence sur la pointe du nez au lieu de la pratiquer entre les deux yeux. Dans le tome I des “Expériences Initiatiques”, le Dr LEFEBURE a consacré un chapitre à l'étude de la convergence oculaire. Il explique pourquoi, par l'étude des phosphènes, le point de convergence doit se situer entre les deux yeux. Autre exemple, pour expliquer les exercices de balancements, Galip mit ses mains autour de la tête de Francis Lefebure, et lui montra une forte inclinaison dans un mouvement sec et rapide, alors que l'étude des phosphènes montre le contraire, c'est-à-dire que le balancement doit être léger et doux. D'ailleurs, ce n'est que bien plus tard, vers 44 ans, lors de sa rencontre avec l'indonésien Pak Subuh, que le Dr LEFEBURE découvrit la manière exacte de pratiquer ces exercices. Comme tous
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les mystiques, Pak Subuh pratiquait les balancements, mais à l'inverse de ceux que Galip avait montrés, il les faisait plus lents et plus doux. C'est à partir de l'observation de cette différence de pratique que le Dr LEFEBURE se posa cette question primordiale : Les balancements sont universellement pratiqués dans les religions, les ordres mystiques et les différentes formes de yoga. Mais quelle est la bonne façon de les faire et comment les contrôler ? Le physiologue rencontrait, là, une difficulté, car pour observer les effets des balancements sur le cerveau, il ne pouvait utiliser l'électroencéphalographe, qui nécessite l'immobilité complète du corps. Pour contourner ce problème, le Dr LEFEBURE eut alors l'idée d'utiliser les phosphènes. Les phosphènes sont provoqués par des réactions chimiques et électriques dans le cerveau. Si les balancements avaient une influence sur le fonctionnement cérébral, le Dr LEFEBURE se dit que cela devait pouvoir se constater dans le comportement des phosphènes. Il eut alors la surprise d'observer que, lorsque l'on balance la tête, un certain rythme entraîne le phosphène dans le mouvement, alors que pour un rythme lent, le phosphène paraît rester fixe dans le champ visuel, par rapport à l'axe de la tête ; et pour un rythme rapide, le phosphène est sujet à des temps d'éclipse anormaux. Il y a donc un rythme, et un seul, qui a une action favorable sur le phosphène. Cette expérience mit en évidence le rythme physiologique de 2 secondes, qui accroît et régularise les échanges entre les deux hémisphères. Les exercices de balancement, pratiqués sur ce rythme, améliorent donc les capacités cérébrales dans leur ensemble. Le balancement s'effectue à raison d'une seconde pour l'aller et une seconde pour le retour. La découverte de ce rythme physiologique donne ainsi une base scientifique à ces exercices initiatiques. Le Dr LEFEBURE estimait que la première forme d'initiation, c'està-dire par imposition des mains, pouvait présenter des inconvénients que l'on peut comprendre de la manière suivante : Les impositions constituent une forme d'initiation particulièrement puissante ; trop peut-être, ce qui fait que l'amplification des rythmes est telle que si ceux-ci ne sont pas correctement canalisés, une partie des énergies ainsi éveillées ira se perdre dans les couches les plus basses de la conscience, et permettra à des pensées de mauvaises qualités, de se développer. Il est donc plus qu'important que les exercices et l'orientation philosophique soient justes.
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Dans le monde physique, une énergie rythmée est à double tranchant, compte tenu des symétries entre l'esprit et la matière voir le livre du Dr LEFEBURE " Les Homologies ", il incombe à chacun d'apprendre à diriger ces énergies vers le meilleur de soi-même ou vers de nobles buts. 2ème forme d'initiation : Dans la deuxième forme d'initiation, l'officiant projette sur le candidat à l'initiation une pensée rythmée, sans passer par l'imposition des mains (donc sans contact physique). Pour le Dr LEFEBURE la différence entre les deux méthodes est très importante. Cette deuxième forme d'initiation étant pour lui plus douce, plus progressive. 3ème forme d'initiation : La troisième forme d'initiation est celle que j'ai reçue après le décès du Dr LEFEBURE mais qui aurait très bien pu être effectuée du vivant de l'officiant (donc par dédoublement). Quand on recherche l'initiation, on recherche en réalité quelqu'un qui a passé sa vie à pratiquer des exercices de pensée rythmée. La pensée rythmée introduit une force particulière dans la pensée du pratiquant, ce qui lui donne le pouvoir d'agir sur les rythmes cérébraux du postulant à l'initiation, et de les amplifier pour provoquer des états de conscience particuliers : les états d'hyperconscience. 4ème forme d'initiation : La quatrième forme d'initiation est, par contre, accessible à tous. Pour la comprendre, il suffit de bien pratiquer les exercices de pensée rythmée et de bien saisir la notion de sels phosphéniques (voir le livre “La clé des manifestation surnaturel”)
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SELS PHOSPHÉNIQUES et LUEUR DIFFUSE à l'origine des FORMES-PENSÉES et des ÉGRÉGORES Le mélange de la pensée et du phosphène donne à la pensée une grande netteté, ce qui démontre l'action favorable des phosphènes sur l'activité cérébrale. Le Docteur LEFEBURE a nommé SELS PHOSPHÉNIQUES, l'énergie produite par le mélange d'une pensée au phosphène. Cette notion de “sels phosphéniques” doit être prise au sens philosophique du terme, en tant que résultat de la combinaison de la pensée et du phosphène, au même titre qu'en physique, il faut un acide et une base pour former un “sel”, c'est-àdire une réaction provoquant un dégagement d'énergie. Lorsqu'une personne fait régulièrement des phosphènes, cette énergie augmente sa production de lueur diffuse ou, si l'on préfère, de substance subtile. Substance qui appartient et qui reste dans “l'aura” de la personne, mais ainsi que dans la pièce ou le lieu où elle pratique. C'est cette accumulation de substance phosphénique dans un lieu que les anciens appelaient les “égrégores” ou les formes-pensées. Il existe des endroits où ces “sels phosphéniques” se sont accumulés, notamment partout où des groupes ont pratiqué des fixations de sources lumineuses, et cela, parfois depuis des siècles, comme les Zoroastriens, les Bouddhistes, les Shintoïstes et les Chrétiens orthodoxes, entre autres. Certaines pratiques de l'Église catholique ne font pas exception à la règle, car le christianisme originel comprenait ces pratiques de fixation. C'est pourquoi on trouve encore, dans certaines églises, un panneau indiquant : “ Pour prier, fixez la flamme des cierges ”. Il peut arriver que certaines personnes les captent sans même s'en rendre compte. Cette énergie vient alors amplifier les rythmes cérébraux de la personne. Si celle-ci baigne dans une certaine ambiance intellectuelle ou qu'elle a de fortes aspirations, c'est-à-dire que ses pensées sont en permanence dirigées dans une direction bien précise, ces “sels phosphéniques” amplifient le contenu de ces propres pensées. Ces “sels phosphéniques” peuvent s'accumuler pour créer une substance (lueur diffuse) qui peut être perçue par d'autres personnes.
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Les phosphènes ont un comportement qui leur est propre et sont sans cesse en mouvement. En effet, ils s'éclipsent puis réapparaissent ; ils glissent dans le champ visuel ou se balancent. Ils pulsent, leur taille semblant augmenter puis diminuer sensiblement, donnant parfois la sensation de se rapprocher et de s'éloigner de soi. Ils peuvent donner la sensation de s'élever ou de tomber. Leur bord peut se mettre à trembler, et ils peuvent se mettre à tourner sur eux-mêmes. En général, on ne perçoit pas tous les rythmes des phosphènes, mais on en perçoit toujours quelques uns. Il est toutefois des cas où l'ensemble de ces rythmes se manifeste, notamment lorsque des groupes travaillent régulièrement avec les phosphènes. Avant les travaux du Docteur LEFEBURE, l'Église considérait les prodiges solaires comme “le Joyau de l'Église romaine”. Après, les révélations de ce scientifique qui a démontré que les prodiges solaires sont une manifestation et une amplification des mouvements du co-phosphène, l'Église ne fait plus état de ces prodiges. Cette substance phosphénique est la clé qui permet de comprendre pourquoi certaines personnes, comme un de nos Académiciens (André Frossard), autrefois athée, qui après être entré dans une église et avoir fixé un cierge quelques instants, a vécu une très forte expérience, ce qui lui a fait déclarer : “Dieu existe, je l'ai rencontré”. A l'heure actuelle, du fait d'une mauvaise information sur les pratiques anciennes, de moins en moins de personnes prient en fixant la flamme des cierges. Pour André Frossard, le fait d'avoir regarder la flamme d'une bougie sur un présentoir a déclenché dans son cerveau la fonction rythmophosphénique. Ainsi déclenché son cerveau capta les sels phosphéniques présent dans cette église depuis un temps que l'on ne saurait déterminer. Pourquoi lui ? communiste de surcroît a-t-il eu la chance de capter ainsi ces énergies subtiles qui transforma radicalement la fin de sa vie, je ne saurais le dire.
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PHOSPHÉNES et L'AURA Il n'est pas nécessaire de fixer une source lumineuse pour percevoir, au bout de quelques instants d'observation dans l'obscurité, de superbes nuages colorés dans le champ visuel. Avec un peu d'entraînement on peut même parvenir à les discerner les yeux ouverts. C'est ce phénomène que l'on appelle l'aura, bien que sa définition telle qu'elle est donnée par les mouvements spiritualistes soit complètement fausse. Car on comprendra facilement que les couleurs que l'on perçoit ainsi spontanément, sont une variété de phosphènes produits par l'activité cérébrale. Ces luminosités qui apparaissent dans notre champ de vision, aussi bien dans l'obscurité qu'en pleine lumière, s'appellent le chaos visuel, du fait de l'incessante organisation des rythmes cérébraux. Les phosphènes sont l'expression directes des rythmes cérébraux. L'aura n'est, en définitive, que la perception de notre rayonnement cérébral qui varie suivant différents contextes, comme par exemple l'objet observé est l'interprétation que s'en est fait notre cerveau. Il en est de même pour les personnes qui disent voir des soucoupes volantes. En fait, elles ont plus de chance de percevoir des accumulations de “sels phosphéniques”, que des vaisseaux intersidéraux. Ces “sels” ou “lueurs diffuses” peuvent en effet prendre la forme que l'on veut ; et comme ils amplifient les pensées, si la personne a l'idée d'une soucoupe volante au début de l'apparition des “ lueurs diffuses ”, cette pensée va immédiatement prendre cette forme dans la substance subtile. Les phosphènes étant très transmissibles par télépathie cela explique que plusieurs personnes peuvent percevoir le même phénomène, de plus ils sont photographiables, cela pourrait expliquer certaines photos d'OVNI. Sans entrer dans un débat sur l'existence d'OVNI d’origine extra-terrestre, nous voulons simplement souligner qu'un très grand nombre de ces phénomènes peuvent s'expliquer par l'étude des phosphènes. Avec un peu d'insistance, il est facile de faire passer la forme que l'on veut dans le chaos visuel, donnant l'impression de voir quelque chose qui en fait n'est que la densification d'une image mentale par les phosphènes. Certaines personnes ont tellement bien domestiqué ces “lueurs diffuses”, qu'elles peuvent faire de multiples démonstrations, telle que faire apparaître une boule luminescente dans leurs mains.
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J'ai moi même, après trois jours de pratique avec le soleil, montrer en salle de conférences que je pouvais restituer l'énergie que j'avais accumulée et plusieurs personnes qui d’ailleurs n’avaient pas été prévenues ont perçu des boules phosphéniques autour de moi . Dès que le grand public connaîtra l'explication scientifique de ces phénomènes, on comprendra tout de suite que tous ceux, sans aucune exception, de Moïse au Christ, en passant par les enfants de Lourdes, de Fatima etc, qui ont eu à un degré ou un autre, des phénomènes mystiques ou spirituels, ont simplement su utiliser cette substance phosphénique pour communiquer avec des forces intangibles, notre vision de la religion et de la spiritualité changera du tout au tout. Il faut noter que l'explication scientifique de ces phénomènes ne retire rien de leur valeur spirituelle. Elle permet au contraire d'en comprendre la nature physiologique et les rend accessibles à tous, en élaguant le superflu, l'inutile et la superstition. De telles révélations ne vont pas se faire sans créer un remous extraordinaire, mais maintenant plus rien ne peut arrêter leur expansion. Il faut donc s’attendre à ce que cela dérange beaucoup de monde. Beaucoup avancent sans l’étayer que nous serions à l’aube d’une ère nouvelle. A vrai dire, beaucoup sont incapables de présenter quelque chose de sérieux pour expliquer cette affirmation. Pourtant bien qu' ignorante, leur affirmation n'en est pas moins juste car il suffira qu'un nombre suffisant de personnes pratiquent le Phosphénisme pour que nous arrivions au stade de bombe Phosphénique et pour que des phénomènes de plus en plus étranges surviennent, tels que des apparitions, des contacts avec des plans subtils, par exemple. Expérience immédiate à l'appui, c'est l'occasion de s'ouvrir à une nouvelle forme de compréhension, à travers un domaine, certes subtil et délicat, mais qui se révèle d'une prodigieuse efficacité. Le Docteur LEFEBURE a développé sa méthode dans le sens de l'épanouissement de la personnalité et du développement des capacités intellectuelles et créatrices de l'individu en toute indépendance. Méthode pédagogique par excellence, dont chacun, enfant comme adulte, peut bénéficier avantageusement ; mais aussi démarche à vocation spirituelle, au-delà de tout dogme religieux, venant, par les connaissances sures de milliers d'expérimentations, attester la
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véracité de certains rites très anciens, pratiqués jusque là de manière empirique. Pour le Docteur LEFEBURE, il n'existe pas de science occulte, cachée à la plupart et qui ne serait divulguée qu'à certains. Il existe seulement des individus qui, surtout enfants, ont joué intuitivement avec les phosphènes sans en comprendre le sens profond. Mais ayant découvert par hasard la fonction rythmo-phosphénique du cerveau, ils ont développé de hautes capacités, ce qui a donné naissance aux soi-disant “connaissances ésotériques”. Ce qui paraissait autrefois “magique”, inaccessible, initiatique, s'intègre à présent dans le domaine de la physiologie cérébrale, faisant ainsi se rejoindre science et recherche spirituelle. Autrement dit, le monde de l'esprit est universel et appartient à tous. C'est en effet un vécu de l'esprit que propose le Docteur LEFEBURE, et pour cela seule compte l'expérience individuelle.
PHOSPHENISME ® Le Docteur LEFEBURE a créé le mot “Phosphénisme” en faisant ce qu'on appelle en grammaire, un néologisme par restriction à partir du mot phosphène, dont la racine principale veut dire lumière et rappelle Phœbus, le Soleil. Ce terme est également plus euphonique pour désigner l'ensemble des techniques phosphéniques. De plus, nous utilisons le terme “images mentales”. Pour éviter une trop grande confusion entre les notions “d'images mentales” et “d'images de persistance rétinienne”, nous désignons ces dernières par le mot “phosphène”. Cette terminologie est importante, car dans des textes anciens, on trouve la description des phosphènes, mais les auteurs ne possédant pas de termes qui auraient pu décrire et désigner ces perceptions subjectives, ont fréquemment utilisé les termes “couleurs” ou “lumière”, ce qui rend leurs textes incompréhensibles.
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NAISSANCE D'UNE NOUVELLE ÈRE PAR LA TÉLÉPATHIE PHOSPHÉNIQUE par le Docteur Francis LEFEBURE À ce que l'on a assez justement nommé la société de consommation, caractérisée, sur le plan psychologique, par le fait que la sensibilité s'y émousse et que l'attachement entre les êtres diminue ; nous opposons une société de sensations dans laquelle nous tirons davantage de joie de l'existence, parce que nous savons extraire de la contemplation de chaque objet, des jouissances sans cesse nouvelles : Représentons-nous l'image d'une pauvre violette dans un phosphène durant quelques instants chaque jour, mais avec un peu d'assiduité. Le sentiment qu'elle nous inspire ne cessera de croître : des pensées, des images sans cesse nouvelles, en relation avec elle, en jailliront. Dans le domaine des relations humaines, l'équivalent est que nos possibilités d'attachement à un autre être, à partir d'un ou de plusieurs petits détails avec lesquels nous nous sentons en résonance, ne cesseront de croître si nous faisons les visualisations méthodiques dans un phosphène. La conduite qui en résulte paraîtra surprenante au début, mais le sel phosphénique et toutes les forces subtiles de cet “univers intermédiaire” couleront de notre âme à celle vers qui notre attachement se porte, pourvu, bien entendu, que cet attachement se traduise par le mixage de la pensée de cette personne dans un phosphène, et l'accomplissement des actes qui nous sont inspirés par ce mixage. Il en résultera qu'après un temps de latence, l'âme avec laquelle nous avons choisi de nous lier par mixage sera ostensiblement fertilisée, d'une façon brusque ou progressive. Ce résultat mettra en évidence que nous apportons au monde, par ce qui peut paraître un excès d'attachement puéril, un remède à la décadence affective actuelle. Alors l'entourage se tournera vers nous pour recevoir aussi la bénédiction de cette force. Et chacun de ceux qui auront reçu l'initiation rythmo-phosphénique par le contact d'âme à âme en initiera à son tour plusieurs autres.
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Celui qui relit les évangiles, après avoir ainsi cultivé ses sentiments par le Mixage Phosphénique, est frappé par la parfaite façon dont les descriptions de l'amour christique s'appliquent aux sentiments “phosphénisés”. C'est une confirmation par le cœur de ce qui est maintenant évident à notre raison : la vraie racine du christianisme est une science des phosphènes qui s'est perdue. Les premiers chrétiens priaient en fixant le soleil levant parce que, disaient-ils, le Christ l'avait enseigné. Cette coutume se retrouve encore chez certains moines du Mont Athos. Ces moines se projettent le phosphène solaire sur le nombril en récitant des prières. Le Mont Athos existait avant le christianisme et n'a été christianisé que par la suite. C'est une indication supplémentaire qu'il existait une science des phosphènes avant le christianisme. C'est seulement par l'extension à toute l'humanité de la pratique du mixage en commun que les hommes entreront dans une ère de bonne entente perpétuelle, fondée non sur l'équilibre de la terreur, mais sur l'intuition des états d'âmes des humains avec lesquels nous vivons, intuition qui se développe par la transmissibilité télépathique des pensées mixées dans un phosphène. Seule la transmission télépathique des phosphènes dans des expériences de groupes pourra élever rapidement le niveau des relations entre les individus, au point de créer le climat et les conditions nécessaires pour que chacun en tire le meilleur. AFFINEMENT DES SENTIMENTS À partir du moment où cette sensation “d'univers intermédiaire” est obtenue, univers fluidique très rythmique, intermédiaire entre la pensée et la matière, il arrive que l'on ait l'impression que les morts se manifestent à travers le phosphène, par exemple en annonçant des événements dont la probabilité de réalisation paraît infime sur le moment, et qui pourtant surviennent peu après. Cette communication avec les morts, revêt souvent la forme d'une transmission de pensée, projection en nous d'une idée, avec l'intuition catégorique qu'elle ne vient pas de nous mais d'un décédé. Elle peut aussi revêtir la forme de visions précises. Or, les théories du yoga et de nombreuses initiations anciennes considèrent que la pensée est une substance subtile extérieure au cerveau. À l'appui de cette conception, nous avons fait remarquer par ailleurs, dans “Homologies” (p.42), que la disposition des cellules du
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cortex cérébral (surface du cerveau) est très semblable à celle de la rétine, et qu'il apparaît ainsi comme une gigantesque rétine dont le rôle pourrait bien être de détecter la pensée, comme la rétine de l'œil détecte la lumière. Ainsi la pensée et le phosphène représentent réellement deux substances subtiles de densité différente. Ceci explique d'ailleurs que les lois des pensées et des phosphènes soient les mêmes, comme nous l'avons montré dans “L'Exploration du cerveau par les phosphènes doubles”. Enfin, le mélange de la pensée au phosphène, produit ce que nous avons appelé le “sel phosphénique”, tout comme il faut un acide et une base pour produire un sel, c'est-à-dire une plus grande quantité d'énergie qui, semble-t-il, d'après nos expériences, imprègne le double de l'homme, habituellement invisible, lui conférant le pouvoir de se détacher plus facilement du corps physique. C'est ce sel phosphénique qui peut prendre l'aspect de ce que nous avons appelé la lueur diffuse, phase du phosphène qui est photographiable et qui permet de discerner les objets physiques en pleine obscurité, comme une ombre, même avec plusieurs bandeaux devant les yeux. La lueur diffuse est également très transmissible par télépathie. Ce sel phosphénique, étant plus dense que la pensée mais également plus dense que le phosphène, rend le double plus facilement manifestable à distance. Celui qui a, sa vie durant, beaucoup pratiqué le mixage phosphénique, aura ce “corps éthérique” plus dense les premiers jours qui suivront sa mort. Ce corps éthérique survit quelque temps au corps physique, avant que l'âme ne soit complètement libérée de la matière. Ainsi ce double, rendu exceptionnellement dense par sa charge en sel phosphénique, donne par certains aspects, l'impression d'une résurrection physique tout en gardant des caractères spirituels. Donc, la pensée et le phosphène réagissent l'un sur l'autre, créant un “sel phosphénique” qui est une substance plus dense. Ce sel phosphénique peut se manifester de bien des façons : visions, matérialisations momentanées, ou d'autres phénomènes si curieux par leur double nature, en même temps matérielle et spirituelle, que l'on a invoqué, lors de leurs manifestations accidentelles, par exemple la “suspension des lois naturelles”. Cette création de sel phosphénique accompagne en effet l'habitude qu'ont certains enfants bergers de prier en fixant le soleil. Mais la contrepartie de la formation d'un sel est la libération d'énergie. C'est pourquoi la pratique du Mixage Phosphénique provoque une plus grande activité mentale et un esprit d'initiative sans cesse renouvelé. Comme la vie moderne tend à rendre très
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routinier, la plupart des tâches de l'homme lui étant fixées par avance, l'esprit d'initiative s'atrophie. Les personnes qui pratiquent nos entraînements ont une vie moins moutonnière. C'est une des autres raisons pour lesquelles il est certain que le Phosphénisme se répandra rapidement. Il n'y qu'à suivre la progression du Phosphénisme dans le monde, depuis sa découverte en octobre 1959, et les bienfaits du Mixage Phosphénique sur une seule personne, pour s'apercevoir que cette progression est géométrique et son coefficient très élevé ; qu'au seul rythme actuel, toute l'humanité serait rapidement touchée. Considérer que ce coefficient, pour de multiples raisons, ne pourra que croître au fur et à mesure que différents barrages seront débordés , c'est peu dire. CHRISTIANISME ET CONSTANTINISME Rappelons que c'est en 325 que l'empereur Constantin imposa aux évêques réunis au Concile de Nicée, de reconnaître que le Christ était divin, tandis que les hommes ne l'étaient pas. C'est donc une idée qui n'est pas sortie d'un cerveau de théologien, mais de militaire. L'empereur Constantin obtint cette reconnaissance après six mois de conflits avec les évêques, et en déportant ceux qui la refusaient. Il imposa ce point de vue parce que certains empereurs romains, tel Auguste, avaient été divinisés après leur mort : c'était un moyen de renforcer l'autorité de Rome. Mais jusqu'en 325, même le haut clergé, et jusqu'en 600 environ, le peuple encore, considéraient le Christ comme un homme qui possédait des pouvoirs magiques. C'est la doctrine de l'Arianisme (d'Arius - à ne pas confondre avec arya, aryen), après 325. Nous avons montré que le christianisme était l'expression d'une science des phosphènes qui existait dans l'antiquité, puis qui s'est perdue, comme le calcul binaire qui était connu et utilisé par les anciens Chinois et s'est perdu pendant des millénaires. Les premiers chrétiens, esclaves à Rome, étaient plus intelligents et plus entreprenants que leurs maîtres parce qu'ils pratiquaient le Mixage Phosphénique sans l'avoir analysé. C'est lui qui était à l'origine de leur “foi”, c'est-à-dire de leur force morale exceptionnelle. Cette supériorité provoqua la réaction sanglante qui conduisit à cet amalgame entre la religion chrétienne et la religion romaine qu'est l'Église romaine actuelle. L'importance essentielle des
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exercices provoquant le Mixage Phosphénique, exercices donnés par le Christ, a échappé à l'époque, d'où une extinction progressive de l'élan primordial. De cette différence de nature supposée, découla l'idée délirante de possibilité de “suspension des lois naturelles” pour expliquer les miracles et l'infaillibilité du Pape, en tant que représentant d'un Dieu si puissant qu'il peut suspendre les lois naturelles. Plus le temps passera, plus l'interprétation phosphénique du christianisme apparaîtra comme la reconstitution du christianisme originel. LA PHASE EXPLOSIVE DE L'ÉVOLUTION DU PHOSPHÉNISME Si l'on monte une pierre le long d'une pente, la fatigue est d'autant plus grande que l'on se rapproche de la crête. Mais celle-ci franchie, la pierre dévale d'elle même ; on ne pourrait plus l'arrêter même si on le voulait. De même nous devons tous fournir un ultime effort sans cesse croissant, jusqu'à l'entrée du mixage phosphénique dans l'actualité mondiale. Son coefficient de propagation, supérieur à n'importe qu'elle autre idéologie, montre que cette entrée dans l'actualité mondiale sera largement suffisante pour qu'ensuite le mixage phosphénique germe partout dans le monde, et le transforme. Ainsi, l'univers phosphénique explosera d'un coup sur toute la planète, il suffira pour cela d'un seul événement, mais suffisamment important, pour faire entrer dans l'actualité mondiale le Mixage Phosphénique. Alors des centaines de millions de gens se précipiteront sur sa pratique, et tous les gouvernements du monde seront “phosphénisés”. Le christianisme, à ses débuts, n'a pas fait plus de bruit que n'importe qu'elle autre quelconque petite opération de police dans un coin perdu de l'empire romain. D'une façon comparable, il a fallu bien des années pour que la réputation des faits de Fatima déborde le Portugal. De même, le Phosphénisme se répand partout dans le monde, s'infiltrant dans chaque faille comme un explosif liquide. Il suffira maintenant d'une seule étincelle en un point, pour provoquer une explosion phosphénique de la planète : nous voulons dire la transformation de toutes les institutions humaines sur des bases nouvelles découlant de nos connaissances sur les phosphènes. Ce
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sera un phénomène comparable, en psychologie collective et en sociologie, à ce que sont les novaes en astronomie, étoiles dont toute l'atmosphère flambe subitement pendant quelques jours et qui, ensuite, se retrouvent à un autre stade de leur évolution. Les actes qui découlent de la concentration de la pensée dans le phosphène, manifestent en effet cette lumière intérieure, et germent dans le monde comme une graine. LE MIXAGE EN GROUPE Le phosphène étant très transmissible par télépathie, et avec lui la pensée rythmée, la pratique en groupe en multiplie les effets. C'est ainsi qu'il arrive fréquemment que plusieurs personnes aient la même vision au même moment, reproduisant ainsi l'expérience des premiers mois de Fatima, au cours de laquelle les trois enfants voyaient simultanément un être lumineux. Or, la plus jeune des trois, Jacinthe, avait depuis longtemps entraîné les deux autres à prier en fixant le soleil, qu'ils avaient identifié à Jésus (chanoine Barthas : “Il était trois petits enfants”). C'est l'habitude du mixage en commun, prolongée pendant plusieurs années, qui avait créé entre ces enfants un lien phosphénique leur donnant une grande facilité pour avoir une vision commune. L'étude du prodige solaire de Fatima, danse du soleil visible jusqu'à 50 km à la ronde, même par des personnes non prévenues, met bien en évidence la matérialité des phénomènes phosphéniques, car ces mouvements du soleil furent perçus d'autant plus faiblement que les observateurs étaient plus éloignés. Tout se passa donc comme pour un tremblement de terre dont l'épicentre aurait été à Fatima. Ce rassemblement de 70 000 personnes qui priaient en fixant le soleil a suffit pour déclencher une réaction en chaîne d'événements qui continuent encore. Or, trois enfants qui pratiquaient le mixage sans l'avoir analysé sont à l'origine de ce courant d'idées colossal. Cet exemple nous montre qu'un groupe qui pratique le mixage en commun, influence l'ambiance par télépathie. Les cerveaux les plus sensibles à cet influx sont attirés et viennent augmenter l'importance du mouvement. D'où une croissance suivant une courbe de plus en plus rapidement ascendante, ainsi que l'amplification de l'intensité des phénomènes ; à tel point que même des personnes n'ayant jamais eu d'expériences psychiques sont portées par le groupe et perçoivent les phénomènes.
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La séance de mixage en commun est donc notre principale arme pour transformer le monde. Pour être efficace, chaque séance doit durer une heure au moins, pendant laquelle seront pratiqués différents exercices : mixage dans le post-phosphène pour débuter, mixage dans le co-phosphène ensuite. Nous avons remarqué que les résultats sont meilleurs si chacun choisit une pensée qui lui est personnelle. Ainsi, par cette voie est réalisé l'équilibre entre l'individuel et le collectif. Néanmoins, une fois par séance, une pensée commune est choisie, non par l'animateur, mais par le groupe, afin de dégager sa personnalité propre. L'animateur a seulement un rôle d'organisateur, mais n'influence en rien les opinions et le libre arbitre des assistants. La très grande transmissibilité télépathique des phosphènes a été découverte par Mr Raoul Delay, de Montevideo. Nous devons lui rendre hommage, car cette découverte aura des conséquences immenses, principalement sur les équilibres entre les peuples. Car il est hors de doute que c'est le peuple qui saura le mieux utiliser cette propriété des phosphènes qui rayonnera sur les autres. La bombe atomique n'a de poids que par les mains de celui qui la possède, et ceux qui pourront agir par la transmissibilité télépathique de la pensée mixée dans le phosphène, sur le cerveau du propriétaire de la bombe atomique, sera maître du monde, sans avoir à se battre, ni à dépenser pour les armements. Ceci peut devenir la grande arme des pays en voie de développement. Mr Raoul Delay a montré, entre autres, que cette transmission se fait d'autant mieux que les sujets sont plus proches et que l'émetteur est derrière le sujet récepteur. Il y a donc avantage à être en file en direction du soleil, pendant la fixation ; puis, au signal, tous tournent le dos au soleil. D'après Jean-Paul Mépiayé, qui dirigeait le centre phosphénique de Yaoundé, si un sujet entraîné qui voit la danse du soleil se place derrière un novice qui fixe aussi le soleil, et le touche à la nuque, le novice voit très souvent aussi la danse du soleil à ce moment. Ainsi, le contact de la main sur la nuque favorise la transmission des phénomènes phosphéniques. Après ces mixages simples, un tiers de la séance est consacré au yoga phosphénique dont les exercices varient à chaque séance ; puis on termine par une méditation, afin de provoquer des révélations ou des phénomènes dans le sommeil ; ou des intuitions à l'état de veille.
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Tous les effets du mixage sont renforcés par la pratique en groupe, mais en plus, il y a un sentiment de fraternité profonde entre les participants, sentiment qui se renforce à chaque séance. Comme les ombres sont beaucoup plus fortes lorsque la lumière est vive, il peut arriver qu'au début, des causes de discorde, qui seraient apparues sans cela, mais plus tard, surgissent avec vigueur ; mais c'est une sorte de purge. Le groupe évolue vers une cohésion sans cesse croissante et rapidement bien meilleure que celle existant, toutes choses égales d'ailleurs, dans un groupe qui ne pratique pas le mixage en commun. Ces séances doivent être répétées chaque semaine. Après cinq à dix séances, on observe une sensibilisation, grâce à laquelle les effets sont bien plus nets. Alors, même longtemps après la séance, persiste la perception de nuages dans cet “univers intermédiaire” que la pratique du mixage nous dévoile, nuages d'où émanent une chaleur, une puissance, des éclairs et des roulements comparables à ceux du tonnerre. L'on sent alors intuitivement que ces nuages possèdent une puissance organisatrice sur la destinée, et qu'une force fantastique, qui ne cessera de croître, a été lancée sur le monde. Les résultats sont d'autant plus importants que l'on est plus nombreux : chaque participant se comporte dans le groupe comme s'il était une pile montée en série, c'est-à-dire que, si faible que soit le courant produit par un des éléments, chaque pile est parcourue par la totalité du courant fournit par toutes les piles. Lorsque l'on est une cinquantaine à chaque séance, après deux ou trois mois d'entraînement hebdomadaire, il arrive très fréquemment que plusieurs personnes aient la même vision au même moment. Nous avons vu que le mixage en groupe produit une émission télépathique puissante qui nous attire les personnes sensibles, ce qui renforce encore les émissions suivantes. Ainsi s'explique que le mixage phosphénique touche l'instinct grégaire : il semble bien que certains animaux qui vivent en société l'utilisent pour faciliter leur vie sociale, tel les éléphants qui se balancent après avoir bu, en fixant le coucher du soleil. Or les éléphants ne se battent pas entre eux. Ainsi, par l'extension à toute l'humanité de la pratique du mixage en commun, la paix perpétuelle viendra sur notre planète. Docteur Francis LEFEBURE
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RÉTROSPECTIVE COMPLÈTE LA VIE ET L'ŒUVRE DU DOCTEUR Francis LEFEBURE Le Docteur Francis LEFEBURE est né le 17 septembre 1916 à Paris, dans le 14è arrondissement. Sa mère, Claire de Saint-Rémy, artiste peintre et poétesse, eut son heure de célébrité. Son père, avocat, dirigeait une revue de droit thermal et touristique. Il fit ses études secondaires dans le lycée de France qui a donné le plus d'hommes célèbres, le lycée Louis le Grand, et a toujours gardé une grande admiration pour les professeurs de Sciences qu'il eut. A 17 ans, il fit le P.C.N. (Physique, Chimie, Sciences Naturelles), qui était alors l'année préparatoire à la médecine. Il sortit dans les premiers, sur plusieurs centaines d'étudiants, bien qu'il fut le plus jeune. Simultanément à ses études classiques, il étudia, dès l'âge de 13 ans, les méthodes de développement personnel, ainsi que les traités de yoga et de sciences spirituelles de l'époque. Ce fut possible parce qu'il avait alors la très grande chance d'habiter au cœur du quartier latin où se trouvaient alors les seules librairies spécialisées, à l'époque, dans ce domaine. Cette recherche précoce lui fut grandement facilitée par sa mère qui, connaissant son intérêt pour ces sujets, glanait pour lui tous les meilleurs livres y ayant trait. C'est ainsi que, dès l'âge de 15 ans, il avait passionnément étudié toute l'œuvre du philosophe Rudolf Steiner, fondateur de l'anthroposophie. Il s'en écarta, bien plus tard, complètement, à la suite de ses découvertes sur les phosphènes. Il commença ses études de médecine à 18 ans, s'intéressant surtout à l'anatomie, l'histologie, la physiologie, la physique médicale, dans laquelle il obtint la note maximale, mais, comme Darwin, n'eut jamais aucun goût pour la pathologie et la clinique, supportant, pour des raisons familiales, ce qu'il considérait le détourner de sa route. C'est ainsi qu'il fut externe des Hôpitaux de Paris, y choisissant des services de neurologie et de psychiatrie infantile. En juin 1934, il rencontra celui qui fut son maître en un certain sens du terme : Arthème Galip, diplomate ukrainien, fils du dernier
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gouverneur de Bucovine, avant son annexion par l'U.R.S.S. À la suite de cela, Galip avait dû se réfugier en France. Il avait auparavant séjourné dans un temple zoroastrien. Ce maître avait le pouvoir de communiquer des visions par l'imposition des mains, mais il n'avait aucun enseignement oral digne de ce nom. Il y avait une contradiction entre ce don et les exercices qu'il enseignait, les uns très malfaisants, les autres pure perte de temps. Galip disparut en Amérique du Sud, de telle sorte que, tout en continuant ses études de médecine, le Docteur LEFEBURE se retrouva seul pour essayer de démêler les effets opposés de l'imposition des mains de son maître, des exercices qu'il lui avait enseignés. Pour ce faire, il passa d'abord sa thèse de médecine, en 1942, à Alger, sur les exercices respiratoires du Yoga : “Respiration rythmique et concentration mentale”. Il avait, en effet, été mobilisé en 1939 comme médecin auxiliaire, puis médecin lieutenant. Il utilisa les longues années de sa mobilisation pour réfléchir à tout ce qu'il avait appris antérieurement. De ces méditations sous les drapeaux, sortit plus tard son livre “Les Homologies, analogies du microcosme et du macrocosme”, qu'il considérait comme sa meilleure œuvre au point de vue intellectuel. C'est fondamentalement un développement de la théorie de la symétrie. Relevons que, très récemment, la science officielle, avec l'étude des “Fractales” et “L'Homothétie interne”, a pris le même chemin… plus de quarante ans après. Démobilisé, il voulut suivre sa vocation de toujours et commença une licence de Sciences Naturelles, puis fit de l'enseignement des Sciences. Mais, s'étant marié, il dut prendre une situation médicale : médecin de l'hygiène scolaire. Il n'en continuait pas moins ses recherches et créa l'association “Homosophie” (sagesse des similitudes), formant les premiers groupes d'étude des techniques initiatiques, en 1945. Tout en élevant ses trois enfants, il utilisa ses loisirs à écrire “Puissance du Christianisme” pour montrer que le Christianisme a été bâti sur des exercices qui en furent, par la suite, retranchés, et aussi que la non-violence est la meilleure des méthodes de combat. Ce fut l'époque où dans “Expériences initiatiques” il fit connaître les effets qu'avaient produits sur lui l'imposition des mains de Galip et
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les expériences de dédoublement auxquelles sa méthode (publiée dans “Homologies”) avait conduit. En 1959, sa rencontre avec le mage indonésien Pak Subuh fut décisive car il voulut comparer les exercices de ce dernier avec ceux de son premier maître. Comme on ne pouvait utiliser l'électroencéphalogramme qui exige le repos musculaire, il eut l'idée de chercher l'action de ces variantes d'un même exercice sur un phosphène. C'est ainsi qu'il découvrit le premier phénomène phosphénique qui n'avait jamais été signalé avant lui : l'entraînement du phosphène par le mouvement de tête de deux secondes, mais sa fixité pour le mouvement de tête rapide ou, à moindre degré, lent. Cela l'amena à étudier ce qui se passe avec deux phosphènes. La méthode d'exploration du cerveau par les rythmes des phosphènes doubles s'avéra d'une richesse et d'une utilité pratique extraordinaires. D'où le livre qui porte ce titre, tout d'abord rédigé sous forme de rapport et transmis, au printemps 1960, au Service de Santé scolaire auquel le Docteur LEFEBURE appartenait alors. Cet ouvrage décrit différents rythmes et phénomènes cérébraux inconnus jusqu'alors, qu'il devenait possible d'observer grâce au Cervoscope, appareil pour lequel le Docteur reçut la Médaille d'Argent du Concours Lépine, en 1964. Il reporta sur l'oreille ce qu'il avait ainsi découvert. Sa découverte lui permit de mettre au point tout d'abord le Synchrophone qui devint par la suite l'Alternophone, appareil d'activation cérébrale, et écrivit alors : “Activation du cerveau par l'audition alternative”. Il fut Médaille d'Or et prix du Concours Lépine en 1963, et Médaille d'Or du Salon International des Inventeurs de Bruxelles en 1964, pour l'action sur le cerveau de l'appareil à audition alternative (Alternophone). En 1963, il eut l'idée d'étudier ce qui se produit si l'on s'efforçait de penser à un sujet précis pendant la présence du phosphène. Ce fut à l'origine du principe du “mixage phosphénique”, méthode permettant d'obtenir efficacement le développement de la mémoire, de l'intelligence, du sens de l'initiative, de l'intuition artistique, de la créativité, par le mélange des pensées avec les phosphènes. En novembre 1975, le Salon Mondial des Inventeurs de Bruxelles décerna la Médaille d'Argent au Docteur LEFEBURE, pour la méthode du “Mixage phosphénique en pédagogie” qui, en 1988, en est à sa douzième édition et à son 51ème mille. Très vite, la méthode s'avéra d'une fécondité inouïe, tout en étant d'une facilité d'application remarquable. Dès lors, il consacra toutes
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ses forces au perfectionnement de cette technique, à sa divulgation puis à son extension aux autres organes des sens. Chacun de ses lecteurs qui lui faisait connaître les résultats de son application, devenait ainsi un collaborateur (dont le nom est toujours cité, sauf refus de sa part), à côté du fait découvert. C'est ainsi qu'en vingt-neuf ans de travail, il réussit à accumuler une documentation considérable et absolument unique au monde. L'accumulation de cette documentation permit de mettre en évidence le rôle que le Phosphénisme avait toujours joué dans la genèse de toutes les religions, d'où le livre “Phosphénisme et origine des religions” (“Développement de la voyance par le Phosphénisme”). C'est dans cette période qu'il résolut la grande énigme de sa jeunesse: d'où provenait l'étrange pouvoir que son maître Galip avait dans l'imposition des mains ? En effet, les phosphènes se montrèrent posséder une grande facilité de transmission télépathique. Or, les régions zoroastriennes étaient les seules au monde où le pétrole coulait à fleur de terre, comme des sources, jusqu'à l'ère industrielle. Ainsi, depuis l'aube de la préhistoire, une souche humaine a eu de bien plus grandes facilités matérielles pour avoir des feux très vifs, permanents, et donc, sans avoir analysé le détail du mécanisme : penser en fixant une forte flamme ; c'est-à-dire, pratiquer le Phosphénisme sans le savoir. C'est pourquoi on s'imagine qu'il y a dans ces régions des individus possédant une science secrète, alors qu'ils ont simplement les dons particuliers provoqués par le mixage phosphénique pratiqué instinctivement, dont la force s'est accumulée dans certaines lignées depuis des centaines de milliers d'années. Plus tard, l'extension du principe du mixage phosphénique à la respiration lui fit écrire “Le Pneumophène, ou la respiration qui ouvre les portes de l'au-delà”. La même extension au sens de la perception du mouvement le conduisit à concevoir “Du Moulin à prière à la dynamo spirituelle, ou la machine à faire monter Koundalini”. Ce livre éclaire d'un jour nouveau, sur des bases expérimentales les traditions ésotériques orientales. Il a été suivi, en 1988, du tome II qui décrit de nouvelles applications du Gyrascope. Le Docteur LEFEBURE considérait luimême que «Par le phosphène et les diverses modalités de Gyrascopes, une brèche est ouverte dans “l'ésotérisme”. Les phénomènes dits initiatiques sont définitivement mis à la portée de
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tous. La force libérée est comme une lave brûlante qui va aller de plus en plus en déferlant sur l'humanité.» Sa rencontre avec Daniel Stiennon fut déterminante pour la diffusion du Phosphénisme. Celui-ci créa une association puis, très vite, une société dont le rayonnement s'étend à présent dans le monde entier. C'est à cette période seulement que le Docteur LEFEBURE s'est décidé à s'intéresser à un problème médical : “Spasmophilie et dépression par tétanos chronique”. Il y affirme en effet avoir guéri, par le traitement anti-tétanique, plusieurs sujets traités depuis longtemps en psychiatrie. Dans le même élan, il écrit “Condensé du minimum à savoir sur la dysenterie amibienne chronique, son traitement et ses rapports avec le SIDA”, y dénonçant le laxisme officiel concernant l'information sur les modes de contagion du SIDA, et proposant des voies de recherche d'un traitement du SIDA qui, jusqu'à présent, n'ont pas été envisagées par les chercheurs, ceux-ci ne cessant de s'enfoncer dans les méandres de la biologie moléculaire. Le Docteur LEFEBURE a également fait quelques tentatives de soins par les phosphènes, qui ont révélé des possibilités intéressantes. Mais la démarche du Docteur était tracée depuis longtemps et, s'éloignant de la médecine et des thérapies, il ouvrait la voie à d'autres chercheurs : «Personnellement, comme ce qui m'intéresse c'est l'action pédagogique du Phosphénisme et son rôle dans l'histoire des religions, je n'ai pas poussé les recherches dans ce sens. Je compte pour cela sur tous les praticiens des “médecines douces” de la génération montante.» L'œuvre du Docteur LEFEBURE est comparable à celle des plus grands chercheurs. Depuis plus de 30 ans que le Docteur LEFEBURE s'est dépensé dans des conférences et des séminaires, dans le monde entier, certains livres ayant été, de plus, traduits en plusieurs langues, on peut affirmer que depuis 1945, il a influencé tous les chercheurs de l'époque, jusqu'à maintenant. Madame Alexandra David-Neel avait, par exemple, étudié le livre de voûte du Phosphénisme, “Les Homologies”, et connaissait le Docteur LEFEBURE. Bien entendu, beaucoup ont puisé dans ses travaux sans jamais faire référence au Docteur LEFEBURE, contrairement à celui-ci qui citait toujours ses sources. Il ne fait aucun doute que, dans peu de temps, nous verrons déferler sur le “marché du développement personnel”, des méthodes et des appareils basés sur des éclairages ou des stimulations alternatives.
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Un si court résumé ne permet évidemment pas d'entrevoir les événements de toute une vie de recherche, les rencontres, les déceptions, les joies, les bonheurs et les malheurs. Le Docteur LEFEBURE était avant tout un chercheur, un vrai ; un homme hors du commun, un novateur dont l'œuvre, totalement originale, servira de base à de nombreuses autres découvertes dans le domaine de l'esprit, car il a posé un pont solide entre la physiologie cérébrale et les techniques initiatiques. Ainsi est-il l'auteur de 30 ouvrages dont une vingtaine sur le Phosphénisme et ses applications, et inventeur de 5 appareils d'activation cérébrale. De cet ensemble de travaux, il faut surtout retenir la méthode du Mixage Phosphénique qui, dans un proche avenir, influencera grandement la marche de l'humanité ; et ce qui a été l'objet et l'aboutissement de toute une vie de recherches : l'explication scientifique de l'origine des religions.
Le Docteur LEFEBURE recevant la Médaille de Vermeil du Concours d'Inventions International de Fontainebleau, en 1967.
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Le Docteur LEFEBURE (1985) dans la chapelle de Notre Dame du Rosaire à Tilly-sur-Seulles (Calvados), où des prodiges solaires et des apparitions se sont produits du 7 au 16 juillet 1901. Dans son livre “L'Initiation de Piétro”, il explique comment reproduire les différents phénomènes des prodiges solaires et des apparitions.
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DOCUMENT Le texte ci-dessous est celui d'une affiche que diffusait le Docteur LEFEBURE, lorsqu'il organisait et animait régulièrement des groupes pour reproduire les danses du soleil et les prodiges solaires. Il explique la manière de s'y prendre pour les réaliser. Bien souvent, ces séances s'adressaient à des personnes ayant suivi les séances de base constituant l'entraînement préliminaire à ces expériences. Elles avaient donc suivi une préparation avec des éclairages de plus en plus fort. Nous rappelons que l'entraînement se fait tout d'abord avec une lampe de 75 watts, située à 2 mètres de distance, que l'on fixe durant environ 30 secondes. La fixation du soleil se fait, au début de l'entraînement, pendant une à deux secondes à peine, après avoir retiré lunettes ou verres de contact. Pour plus de détails, voir “Le Mixage phosphénique en pédagogie”.
CENTRE D'ETUDE des PHÉNOMÉNES PHOSPHÉNIQUES COLLECTIFS Acceptez-vous de prêter votre concours pour l'étude des ORAGES TELEPATHIQUES ? Un tel orage est un phénomène fantastique, au cours duquel beaucoup de participants ont de splendides visions, et dont le caractère grandiose donne un élan vers le bien pour l'existence. L'orage télépathique peut se produire lorsqu'une foule compacte, et alignée en rang en direction du soleil, le fixe, parce que l'éblouissement, dû à la superposition de “phosphènes” à l'éclairage, est accompagné de l'émission par le cerveau d'une substance subtile qui est parfois photographiable. De plus, diverses catégories d'expériences montrent que ce phosphène est très transmissible par télépathie. Cet orage aura davantage de chance de se produire si l'on s'est entraîné durant les mois précédents à la pensée d'un point tournant une seconde dans un sens, une seconde dans l'autre, à la périphérie
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d'un phosphène (tache lumineuse) consécutif à l'extinction d'une lampe. Il est nécessaire d'être à jeun depuis au moins quatre heures, et il est très favorable que le repas précédent soit composé principalement de bananes. Pendant la première minute de fixation du soleil, balancer le haut du corps de droite à gauche, sur le rythme de deux secondes (une seconde dans un sens, une seconde dans l'autre), la tête restant en permanence renversée en arrière. Lorsque l'on arrête le mouvement, l'amorçage pourra être facilité en fixant non le soleil lui-même, mais un point un peu à côté, le regard restant détendu, et parfaitement immobile, la respiration très lente, et par les sommets des poumons. A ce stade, un clignement des paupières peut le déclencher, mais s'il débute l'interrompre. Alors, chez certains sujets, le soleil paraît s'obscurcir, sauter, pulser, tourner, surtout parmi ceux qui s'y sont entraînés avant la séance collective, et qui deviennent alors des inducteurs. En cas d'échec, sans bouger les globes oculaires, fermer les paupières, jusqu'à l'apparition du phosphène vert. Alors, penser au point tournant en périphérie, puis rouvrir les yeux. Répéter patiemment ces manœuvres, en insistant sur celles qui favorisent le tremblement apparent du soleil, et les changements de couleur du ciel autour de lui, qui sont les prémices de la “danse du soleil”. En groupe, les chances de réussite sont plus grandes, et s'il se produit, le phénomène devient splendide parce que tous les rythmes des phosphènes s'emballent par résonance télépathique. C'est la transformation de la “Danse du soleil” en “Prodige solaire”. Les personnes qui ne verront pas cette danse se contenteront de pratiquer le “Mixage”, c'est-à-dire le mélange entre une pensée précise et l'éblouissement ; elles auront quand même souvent des visions, ou des intuitions utiles. L'étude de ces faits est de la plus grande importance pour plusieurs sciences, mais ne peut se continuer qu'avec des foules. Nous prions les personnes qui accepteraient de nous aider à organiser ces séances de bien vouloir prendre contact avec le Docteur LEFEBURE.
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Le Docteur LEFEBURE avec le groupe du Havre animé par Monsieur et Madame Walosik, reproduisant la “danse du soleil”.
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CONCENTRATION DE L'ESPRIT SUR LE MOUVEMENT DE LA VIE, BALANCEMENT ET TORSION COMBINES. Docteur Francis LEFEBURE Dans “Expériences Initiatiques”, tome II, j'ai raconté comment, à 18 ans, sous l'influence de l'imposition des mains de mon maître spirituel Arthème galip, j'ai eu une vision du Christ de taille colossale, identifiable par la couronne d'épines, qui balançait la tête de droite à gauche. De cette vision se dégageait un sentiment de puissance fantastique. Cette vision n'eut pas lieu pendant l'imposition des mains, mais quelque temps après, conformément à ce que ce maître nous avait dit : « Dans un mois vous serez transformé » ; et alors que j'étais séparé de lui déjà, depuis une quinzaine de jours. C'est cet étrange phénomène qui m'a amené à étudier toute ma vie le rapport entre certains balancements de tête et les phénomènes mystiques. Dans mes divers ouvrages, en particulier dans “Initiation de Piètro” et dans “Développement des pouvoirs supra-normaux de l'esprit par la pensée au sixième de seconde”, j'ai développé la thèse selon laquelle ces mouvements de tête ont pour but de créer des rythmes dans la pensée, par une action directe sur le cerveau qui est soumis à des variations de pressions rythmiques sous l'influence de ces mouvements. Ces variations rythmées dans le fonctionnement du cerveau engendrent automatiquement des rythmes dans la pensée, sans effort de volonté. Or, comme tout l'univers est constitué de rythmes et principalement de rythmes sinusoïdaux entremêlés, avoir des rythmes dans sa pensée, c'est avoir Dieu en soi. Autrement dit, ce qu'il y a de plus important dans la prière mentale, c'est la régularité d'un rythme, tant au sein d'une même prière que par sa répétition, toujours à peu près à la même heure de la journée. Car c'est cela Dieu en nous ; les mots de la prière n'ont qu'une importance secondaire. Leur fonction essentielle est d'être le support du rythme. Dans “L'Exploration du cerveau par l'alternance des phosphènes doubles” et dans la deuxième partie de “Mixage phosphénique en pédagogie”, j'ai étudié le rapport entre les phosphènes et les rythmes de la pensée.
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Il résulte de toutes ces recherches qu'il y a toujours avantage à accompagner ses prières de légères oscillations de la tête, en synchronisme avec les mots de la prière, qu'ils soient seulement marmonnés ou répétés purement mentalement. Bien entendu, il faut éliminer systématiquement tout mouvement de tête qui ressemblerait à un exercice de gymnastique pour le cou, ce qui détournerait l'attention de la pensée vers les muscles et le système ostéoarticulaire et qui , en exerçant une trop forte traction sur la base du cerveau par la moelle épinière, exciterait un des centres nerveux en rapport avec de bas instincts. Les lecteurs qui connaissent déjà mes livres voudront bien excuser ce rappel, mais il était indispensable aux autres lecteurs, pour la bonne compréhension de ce qui va suivre. En effet, cherchant toujours à mieux comprendre et à perfectionner les méthodes de développement spirituel, j'ajoute maintenant ces considérations nouvelles. Elles me sont venues à l'esprit en lisant le “Manuel d'embryologie” de G. Baixe, professeur d'histologie à l'École de Médecine Navale de Toulon, Editions A.Chanine, 1927, p.6 : « C'est grâce aux mouvements de leur queue que les spermatozoïdes progressent (environ 60mm à la seconde, c'est-à-dire d'environ leur longueur). Ils progressent en rejetant alternativement la tête à droite et à gauche, en même temps qu'ils subissent un mouvement alternatif de rotation d'environ 90 degrés. La tête des spermatozoïdes se montre ainsi alternativement de face et de profil ». Or, le mouvement du spermatozoïde est le mouvement même qui est à l'origine de la vie, d'autant plus que l'ovule, lui, est immobile. Il ne progresse que passivement dans les trompes pour atteindre l'utérus. Il est donc intéressant de chercher à analyser ce mouvement. Nous voyons donc qu'il est fait de deux composantes : d'une part un mouvement sinusoïdal d'une extrémité à l'autre, mouvement comparable à celui du serpent qui avance, mais aussi à la courbe de la vague ; et d'autre part une OSCILLATION DE TORSION, qui lui fait montrer tantôt la face droite, tantôt la face gauche à l'observateur au microscope placé au-dessus de lui. C'est-à-dire que le spermatozoïde ne tourne pas autour de son axe antéro-postérieur, mais penche d'un côté puis de l'autre.
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Or, nous remarquons que LA COMBINAISON D'OSCILLATION DE TORSION ET D'ONDULATION SINUSOÏDALE SE RENCONTRE FRÉQUEMMENT CHEZ DES ÊTRES VIVANTS. POURTANT ELLE NE SE TROUVE PAS, OU GUÈRE, DANS LA PROPAGATION DES MOUVEMENTS ONDULATOIRES. Restant dans la physiologie humaine, observons le mouvement de la marche au niveau de la hanche. Nous nous référons à la revue de bio-mathématique numéro 69 : “Approximation pendulaire du mécanisme humain de la locomotion”, par A.V. Martin, p.20. Dans le plan vertical du sens de la marche, la hanche décrit une trajectoire quasi-sinusoïdale. Mais en même temps, elle décrit une fraction de rotation alternée dans le plan horizontal, c'est-à-dire une oscillation de torsion : quand le pied du même côté est en avant, elle est également en avant, mais un peu en dedans de sa ligne de repos, c'est-à-dire quand l'axe des deux hanches est parfaitement transversal ; et de même quand le pied du même côté est en arrière, elle est également en arrière. Mais de plus légèrement en dedans de sa position au passage à la transversale. Donc, la hanche reproduit lors de la marche le mouvement du spermatozoïde : combinaison d'une oscillation sinusoïdale et d'une oscillation de torsion. Considérons maintenant le mouvement du cœur : il se contracte et se dilate, mais pas comme une baudruche que l'on gonfle et dégonfle, plutôt comme un torchon mouillé que l'on veut essorer à la main en le tenant par chacune de ses extrémités d'une main et en le tordant en sens inverse puis en le détordant légèrement afin de laisser les interstices du tissu se remplir à nouveau d'eau. L'onde sinusoïdale est indiquée dans le système circulatoire par l'onde sanguine qui déforme l'artère comme une vague qui passe. Donc, la circulation du sang contient également une combinaison d'oscillation de torsion et d'onde sinusoïdale. La musculature de l'intestin est composée de trois sortes de fibres : circulaires, longitudinales et obliques. Les longitudinales ne peuvent qu'ajouter une oscillation de torsion à l'onde de traction qui progresse comme une vague dans un canal. Regardons maintenant les champs autour de nous. La combinaison de ces deux variétés d'oscillations est partout : prenons un coquelicot au vent. D'une part il se balance sur sa tige ; c'est-à-dire qu'il décrit un mouvement pendulaire (comme le balancier d'une pendule qui
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serait à l'envers, tourné vers le haut). Or, si l'on munit un pendule d'une plume pour qu'il trace son déplacement sur un papier qui se déroule dessous, perpendiculairement à son mouvement, la ligne obtenue est semblable à la courbe de la vague, c'est-à-dire que c'est une sinusoïde. Mais observons la position de la fleur pendant le balancement de la tige : comme elle prend plus le vent que la tige, le vent arrivant pratiquement toujours plus ou moins obliquement, elle se tourne, la cavité étant opposée au vent pendant le coup de vent ; puis par réaction à la torsion horizontale de la tige, lorsque le vent cesse, elle se tourne de l'autre côté. Comme le spermatozoïde, comme la hanche, comme le cœur, la fleur au vent combine l'oscillation sinusoïdale et l'oscillation de torsion. L'homme peut créer des objets qui présentent ce double mouvement. C'est même très simple. Il suffit de prendre une tige et de la pendre par son milieu par une ficelle. Pour que ses deux extrémités restent sur la même horizontale facilement, il suffit qu'elle soit incurvée, ou en deux branches attachées par le sommet, formant un “ V ” renversé. Saisir la tige par son milieu, la faire tourner autour de l'axe vertical quelque peu, puis la lâcher. La torsion de la ficelle va lui donner un élan qui fait qu'après être revenue à la torsion nulle, la ficelle va être tordue dans l'autre sens par l'inertie de la tige et ainsi de suite. Une oscillation de torsion est créée. Elle durera longtemps. Puis, donner un choc pour que la tige et la ficelle se balancent ensemble. On retrouve la même combinaison d'oscillation de torsion et d'oscillation sinusoïdale que chez les êtres vivants. C'est d'ailleurs le mouvement de la godille qui fait avancer la barque, celui des nageoires médianes des poissons dans les espèces où ces nageoires sont très étendues. Chez les poissons dont la nageoire de la queue est en même temps large et longue, on peut observer ce double mouvement semblable à celui de la godille. Or, il n'y a rien dans les vibrations acoustiques, dans les courbes des vagues, ni dans les oscillations électromagnétiques (dont la lumière fait partie), qui rappelle cette combinaison d'oscillation de torsion et d'oscillation sinusoïdale. Cette combinaison apparaissant assez caractéristique de la vie, chercher à la produire dans son esprit doit mettre en contact avec une force fondamentale de la création. Pour provoquer la conscience de ce mouvement, commençons par le traduire dans le mouvement de la tête.
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Pour cela, nous combinerons un balancement latéral de la tête d'environ 45 degrés à droite et à gauche, par rapport à la verticale ; et une oscillation du menton autour de l'axe passant par le sommet du crâne, sur la bosse pariétale et le milieu de la base du cou. Pour apprendre à faire ce mouvement, nous exécuterons tout d'abord un balancement latéral de la tête d'environ 45 degrés par rapport à la verticale ; donc, dans cet essai préliminaire, les tempes iront dans la direction d'une épaule, puis de l'autre, en restant sur le plan transversal. Puis, laissant la tête verticale, nous ferons tourner le menton sur un plan horizontal (donc autour de l'axe vertical immobile), de 45 degrés, de nouveau, de part et d'autre du plan antéro-postérieur. Après quelques secondes d'essai des mouvements séparés, nous ferons les deux ensemble. On obtient alors un mouvement au cours duquel la tête s'incline vers la clavicule d'un côté ; et même plus, se couche un peu dessus, puis de l'autre. Pour qu'il y ait réellement combinaison des deux oscillations, il ne faut pas négliger de redresser complètement la tête lors du passage dans le plan médian. Le rythme est de deux secondes pour un cycle complet, c'est-à-dire une seconde pour aller, une seconde pour revenir, ou un peu plus lent. On est alors étonné de s'apercevoir que ce nouveau mouvement, légitimé par les considérations théoriques un peu complexes cidessus est, au contraire, le plus naturel, le plus aisé de tous les mouvements de tête imaginables. Il prend facilement un automatisme qui laisse la pensée libre de courir où elle veut sans contrainte corporelle et, bien au contraire, toute pensée associée à ce mouvement prend alors une vivacité plus grande, mais aussi une plus grande souplesse et comme une légèreté, une aisance, une fluidité inaccoutumée. Si l'on insiste, des images mentales rythmées se formeront d'ellesmêmes et nous allons en étudier quelques unes qui peuvent se présenter, parce que l'on peut tâtonner pour trouver celle qui vous convient le mieux au départ, quitte à l'adapter ensuite à sa nature, ce qui fait gagner du temps dans la recherche de la pensée rythmée. Mais avant, remarquons que dans les tableaux anciens représentant le Christ, ainsi que sur les crucifix des mêmes périodes, il est
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représenté la tête inclinée franchement sur l'épaule et tournée vers la clavicule. Dans des temps récents, les chirurgiens ont décrété qu'un crucifié avait la tête qui pendait en avant, d'où son allure de loque dans les représentations modernes. Mais au Moyen-Age, les artistes n'étaient pas si ignares qu'ils ne connaissaient pas cela. On nous a trop appris à nous considérer comme très supérieurs aux gens de cette époque. Pourtant, par exemple, ils connaissaient la prière perpétuelle, qui accompagne le travail sans le gêner, mais au contraire aide à y fixer l'attention et que l'on nous revend très cher maintenant sous différents noms, par exemple méditation transcendantale, parce qu'elle nous revient des États-Unis, ou que le vendeur a un turban. Ainsi, quand la charrue d'un laboureur ramenait à la surface un caillou, le paysan le jetait hors du champ en pensant que c'était un péché qu'il arrachait de son cœur. On peut donc supposer que du temps où les peintres représentaient le Christ mourant avec la tête inclinée et comme couchée sur une des deux clavicules, c'est parce que la tradition de l'importance de l'exercice mystique de ce balancement n'avait pas été perdue. D'instinct, les chercheurs de la vie intérieure de jadis s'étaient aperçus que ce mouvement très naturel de leur corps facilitait le jaillissement rythmique de la prière qui l'accompagnait et ceci parce que sans le savoir, ils imprimaient à leur corps la combinaison d'oscillations qui caractérise la vie. A l'appui de cette hypothèse, il faut noter que dans certaines cathédrales, le chœur est incliné sur la nef ; ceci se retrouve même dans certaines églises romanes de villages, comme l'église de Montenon. Classiquement, cette inclinaison du chœur doit rappeler l'inclinaison de la tête du Christ sur la croix. Mais si cette inclinaison avait une si grande importance qu'elle ait été marquée jusque dans l'architecture du lieu du culte, ce ne peut être que parce qu'elle est une allusion à cet exercice mystique qui accompagne la prière, en la rythmant et en l'intensifiant. D'ailleurs, les deux explications ne sont pas exclusives l'une de l'autre, car beaucoup de mourants balancent la tête de droite à gauche durant leur agonie. Ces anciennes représentations étaient donc celles du Christ agonisant, tandis que les nouvelles sont celles du Christ mort.
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Il est à remarquer que certains soufis font un balancement qui ressemble fort à ce mouvement, comme on a pu le voir lors d'une émission qui est passée à la télévision sur la deuxième chaîne, réalisée par Pierre-Marie Goulet, “Djerrahi, cérémonie soufie”. On peut y voir les danseurs exécuter des flexions en avant de tout le corps, mais en se tournant en même temps, une fois à droite, la fois suivante à gauche ; l'ensemble évidemment en chantant des litanies musulmanes très cadencées. Cherchons maintenant les pensées rythmées les mieux adaptées au balancement associé à la torsion. Tout d'abord pour la pensée auditive. Nous avons exposé dans notre ouvrage “OM, le nom naturel de Dieu et les mantras” que, le but étant de créer la pensée rythmée, on pourra associer à ces mouvements de tête, n'importe quel son qui vous plaît, pourvu que cette répétition aide à bien scander le mouvement. Ou bien, on répétera le son fondamental de la nature, son qui contient toutes les vibrations associées, (appelé en acoustique “son blanc” par analogie avec la lumière blanche, formée par l'addition de toutes les couleurs et modelée par une dominante dont la tonalité varie selon une courbe sinusoïdale). Pratiquement, c'est le bourdonnement bouche fermée, en le poussant progressivement tantôt vers l'aigu, tantôt vers le grave selon une courbe qui rappelle le passage de la houle. Ou encore, on répétera le son en résonance analogique avec le balancement envisagé. Nous avons vu dans l'ouvrage cité que la consonne qui est en résonance analogique avec tous les balancements est la lettre “L” double, car la pointe de la langue décrit un cercle par le haut et l'avant dans la prononciation de la syllabe “Le”, en sens inverse pour la prononciation de la syllabe “El”. Donc, la langue se balance au cours de la pronociation des syllabes “EL-LE”, tournant dans un sens puis dans l'autre, léchant longtemps le palais, environ une seconde dans un sens, si le mot est dit un peu lentement. Aucune autre lettre ne provoque un tel mouvement. Nous avons vu que pour la voyelle “I”, les lèvres sont écartées transversalement, l'ouverture latérale étant minimum. Par conséquent le son “ILLI” est le son de la résonance analogique avec le balancement latéral. Nous avons vu également que pour la voyelle “AI”, les angles des lèvres sont tirés en arrière, plus que pour aucune autre voyelle, ce en quoi elle s'oppose à la voyelle “U” pour laquelle les lèvres sont avancées au maximum.
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Si donc nous voulons traduire, en terme de résonance analogique, la combinaison de balancement latéral (ILLI) et d'oscillation de torsion autour de l'axe du cou, qui amène l'angle de la lèvre du côté de la torsion plus en arrière que normalement, l'autre angle restant dans le même plan (AILLAI), nous engendrons le mantra “AI-ILLI-AI”. Il faut naturellement lier un peu les deux syllabes de façon à ce que la répétition soit facile et agréable. Pour que la résonance analogique soit aussi parfaite que possible, il faut répéter un “AI-ILLI-AI” quand la tête va d'une épaule à l'autre et un deuxième pour le retour. En effet, la langue est en position verticale au milieu du “L” double ; il est donc normal que cette consonne coïncide avec le passage de la langue à la verticale. Mais ce rythme paraît trop rapide à certains, au moins au début. Ces derniers répéteront “AI-IL” pour aller d'une épaule à l'autre, “LI-AI” pour le retour. Bien entendu, dans tous ces exercices, il s'agit d'une répétition mentale, car si on veut la faire à haute voix, la respiration vient compliquer le problème. D'ailleurs, n'oublions pas que le but de l'exercice est d'intensifier la pensée rythmée. Par conséquent, la répétition à haute voix ne doit en tout cas intervenir que de temps à autre, une fois tous les trois ou quatre mouvements par exemple, et seulement dans la mesure où cette répétition à haute voix favorise les répétitions mentales consécutives. Nous remarquerons que nous écrivons bien “ai”, et non pas “é”, car les lèvres sont un peu plus en arrière dans la prononciation de “ai” que dans celle de la voyelle “é”. Enfin, la traduction sur le plan de l'imagination visuelle de l'exercice des deux oscillations combinées, pourra être par exemple, celle-ci : imaginer un ruban blanc qui monte à travers le corps, son extrémité supérieure se balançant de droite à gauche, le reste du ruban présentant une ondulation serpentine. En même temps, le bord supérieur de la section du ruban se tournera tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, de telle sorte que si un observateur était devant, il verrait tantôt une face du ruban, tantôt l'autre. La description de ce mouvement paraît difficile ; mais précisément, parce que c'est physiologique, nos expérimentateurs n'éprouvent pas de difficulté particulière à cette méditation, qu'ils trouvent au contraire agréable.
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RAPPORTS ENTRE BALANCEMENTS ET ILLUMINATION À Lourdes, la “Dame”, comme disait l'enfant, (que la foule a baptisée “Vierge”), avait à plusieurs reprises fait des salutations qui ne nous paraissent autres que les balancements toujours liés aux phénomènes phosphéniques. Nous avons dit aussi qu'à Fatima, quelque chose de très ressemblant s'était produit, puisque l'ange apparu aux enfants leur avait montré des prosternations. Voici maintenant un cas qui vient confirmer notre opinion, cas d'auto-initiation ayant amené une illumination, par balancements. Cet exemple est d'autant plus instructif qu'il a trait à un médecin qui a pu l'étudier avec l'objectivité scientifique. Pour bien le saisir, il nous faut tout d'abord rappeler ce que nous avons dit dans “Derviches tourneurs et Phosphénisme”, à propos du balancement antéro-postérieur. Pour le pratiquer correctement, il faut respecter ces quatre principes : a) L'axe antéro-postérieur de la tête doit rester toujours horizontal, comme si le menton glissait sur une planche savonnée ainsi orientée ; ce qui, au début, donne l'impression inexacte que l'on relève le menton en avançant, et qu'on le rentre en reculant. b) La durée de l'avance doit être égale à celle du recul. c) Par contre l'angle de l'avance, par rapport à la verticale passant par le centre de gravité du corps assis au repos, bien droit, doit être plus grand que l'angle du recul par rapport à la même ligne. d) Enfin, comme pour tous les balancements, le total doit être d'environ deux secondes. Nous avons fait remarquer que cet ensemble paraissait compliqué à réaliser, alors qu'au contraire, on retrouve ainsi un mouvement très naturel que fait souvent l'enfant au lit, surtout le matin au réveil, si on ne l'en empêche pas. Or, depuis la première publication de “Lourdes et le Phosphénisme”, nous avons fait la connaissance du Docteur Le Goff, de Tours, qui nous a dit qu'il s'était toujours balancé ainsi, depuis la petite enfance jusqu'à l'âge de trente ans environ ; chaque jour, principalement le soir, au lit, dans sa chambre. En face de lui, il y avait la fenêtre, apportant un certain éclairage, de telle sorte que ce mouvement a pu
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être associé à la formation d'un phosphène entretenu pendant toute la séance, comme nous le faisons parfois avec l'éclairage intermittent de deux secondes. Il est vrai que la plupart de ces mouvements de balancements se faisaient les yeux clos, mais la lumière qui traverse les paupières est suffisante pour créer des phosphènes si l'on insiste un peu, ce qui était le cas. Le fait le plus important est que ce balancement, loin de le gêner pour réfléchir, l'y aidait au contraire, et qu'il avait l'impression que c'était la période de la journée où sa conscience était la plus vive. Il avait aussi remarqué que, durant cet exercice, il était plutôt porté vers des méditations d'ordre philosophique. Par la suite, il présenta un état d'illumination (octobre 1967). Il perçut une vive lumière, aussi réelle que la lumière physique mais qu'il savait ne pas être physique, jaillissant de l'intérieur du crâne, derrière l'os frontal. À la suite de cette manifestation, il écrivit un texte intitulé “Contribution au problème de la foi”. Nous savons maintenant que ces états d'illumination résultent de la stimulation du système rythmo-phosphénique, par les manœuvres adéquates. Le docteur Le Goff s'est auto-initié. Il est un exemple vivant de ce que la plupart des enfants, laissés seuls dans les circonstances favorables, retrouvent d'instinct l'usage des phosphènes et des rythmes en rapport. Dans les sociétés où l'on n'empêche pas l'enfant de continuer, à l'adolescence ces gestes instinctifs sont transformés en cérémonies initiatiques. Celles-ci apportent au jeune homme une certaine connaissance expérimentale de l'autre monde. On sait, en effet, que les personnes étant passées par l'état de mort apparente, et qui en rapportent quelques souvenirs, racontent souvent avoir perçu une lumière qui paraît bien être de même nature que celle décrite par le Dr Le Goff. Ce dernier nous affirme que, dix ans après cette illumination, il a pu accéder à cette lumière de façon permanente. Dr Lefebure
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EXERCICES PHOSPHENIQUES Parmi l'infinie variété des exercices phosphéniques, nous en résumerons deux dont il est particulièrement facile de vérifier l'efficacité. Concentration sur un détail du phosphène : On observera dans le phosphène des détails très petits : globules, étincelles, ombres mouvantes. On en choisit un sur lequel on fixe exclusivement et intensément son attention. Lorsqu'il se dissout, on reprend de suite dans la région où il a disparu, un nouveau détail, le plus petit possible. En insistant, on remarque que ce détail se déforme d'une façon qui évoque une ressemblance. Celle-ci est en rapport avec les préoccupations les plus élevées du sujet, refoulées dans la vie courante. En continuant, des visions se présentent. Avec l'entraînement, elles deviennent souvent prémonitoires. Concentration sur un détail du chaos visuel : Si l'on se trouve dans une pièce parfaitement obscure, on perçoit encore, néanmoins, des étincelles et de petites taches qui ne sont pas provoquées par une source extérieure de lumière mais proviennent de nous-mêmes. C'est une catégorie de phosphène appelée “chaos visuel”. Avec quelque entraînement dans les exercices de mixage et si l'on pratique la principale séance quotidienne immédiatement avant de s'endormir, lorsque l'on se réveille au cours de la nuit, dans le demisommeil le chaos visuel est souvent plus intense. Qu'il en soit ainsi ou non, il suffit de pratiquer avec une certaine insistance l'exercice de concentration sur un détail de ce chaos, pour voir apparaître d'abord progressivement, puis s'amplifier par explosions, un phosphène blanc très vif, bien qu'il n'y ait pas eu d'éclairage antérieurement. En continuant cette concentration, ce phosphène prend du volume. C'est alors comme si nous pénétrions dans un autre espace, d'une luminosité mouvante entrecoupée d'éclairs. Dans cette phase, de temps à autre surgissent des visions, des sensations de projection hors du corps physique. Ces visions s'avéreront souvent avoir été prémonitoires ou avoir été la perception de fait réels se passant au loin.
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LES PHOTOGRAPHIES DE PHOSPHENES Le Docteur LEFEBURE a obtenu de très nombreuses photographies de phosphènes, mais il faut tout d'abord parler des antériorités. Le premier à avoir photographié un phosphène fut le colonel De Rochas, mais il s'est trompé sur l'interprétation du phénomène : il prétendait en effet photographier la pensée. Il faisait fixer le pommeau d'une canne très éclairée et demandait ensuite à son sujet de regarder une plaque de photographie. Au développement, le pommeau apparaissait plus ou moins nettement. Selon le Docteur LEFEBURE, il s'agissait en fait du phosphène provoqué par la grande brillance du pommeau en ivoire de la canne très éclairée, que le colonel De Rochas a photographié en croyant qu'il s'agissait de la pensée. Le Docteur LEFEBURE a été amené à faire ces expériences parce qu'à un salon d'inventeurs à Bruxelles en 1967, un ingénieur, Monsieur Dardenne, lui a rapporté une anecdote qu'il a confirmée par courrier : «… A propos de phosphènes, un vieux monsieur, ancien passionné de photographie m'a raconté ceci : Dans une revue Française de photographie, parue vers 1904, un amateur relatait l'expérience suivante : Peu avant d'entrer dans sa chambre noire, le photographe avait regardé une médaille d'argent brillant au soleil sur un présentoir de velours noir. Puis il entra et commença à développer des plaques. Sur la première apparut, superposé à la photo prise, un cercle pareil à la silhouette de la médaille. L'expérience fut reprise à l'époque sur plaques vierges et il constata que pour sa réussite : 1) il fallait un temps très court (quelques secondes) entre la vue de la médaille et le regard sur la plaque à développer. 2) La médaille devait être fortement insolée, très lumineuse. 3) Certains sujets obtiennent de meilleurs résultats que d'autres. Si c'était vrai, vous trouveriez là une confirmation éclatante de votre théorie du phosphène “phénomène physique partiellement extérieure”…»
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Après avoir fait différents essais, le photographe s'était donc aperçu que ce qu'il ne savait pas s'appeler phosphène, était photographiable chez certaines personnes mais pas chez toutes. À la suite de cette anecdote rapportée par Monsieur Dardenne, le Docteur LEFEBURE a demandé à ses amis photographes de bien vouloir répéter cette expérience, et Monsieur Cuttica, photographe professionnel à Douais, a été le premier à reproduire ces phénomènes. En 1967, il a obtenu une centaine de photographies de phosphènes. Voir à ce propos “L'Initiation de Piétro”. Les personnes voulant répéter l'expérience, doivent mettre un minimum d'esprit scientifique. Cela implique de simplifier les conditions pour pouvoir réussir à tous coups, et cette simplification consiste à se mettre une douzaine autour d'une table ronde et, tous ensemble, projeter le phosphène sur une plaque. On augmente ainsi la proportion de chances de réussite, et d'autre part, en admettant que le phosphène soit une substance subtile extérieure au cerveau, si plusieurs personnes font des phosphènes en même temps, on peut supposer que ces phosphènes vont conglomérer comme des petites gouttes d'eau sur une plaque que l'on agite, et qu'ils vont former une flaque lorsqu'ils se toucheront. Le phosphène de douze personnes sera peut-être mille deux cents fois plus facile à photographier que le phosphène d'une seule personne. Si les centres de recherches scientifiques voulaient bien se donner la peine de reproduire ces expériences, cela modifierait les données actuelles de la science.
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Louis Cuttica en position pour la projection du phosphène sur une plaque photographique.
Photographie de phosphène.
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L'EXPLORATION DU CERVEAU Par les oscillations des phosphènes doubles (cervoscopie) Le Dr LEFEBURE a découvert que si l'on éclaire alternativement à droite et à gauche, pour le rythme de deux secondes par côté, ensuite, les deux phosphènes, au lieu d'être perçus en même temps, apparaîtront alternativement, à droite et à gauche, non pas au rythme de l'éclairage, mais sur un rythme propre au sujet. Ce rythme est d'autant plus régulier que le sujet se trouve dans des conditions favorables à son bon fonctionnement cérébral. Très sensible, il constitue une sorte de sonde donnant de multiples renseignements, d'ordre psychologique et d'ordre médical. Le Dr LEFEBURE a pu étudier ainsi l'effet de certains médicaments. Les phosphènes constituent une merveilleuse méthode d'analyse de toute action sur le cerveau. Prenons l'exemple du professeur de yoga qui vous donne un exercice pour votre développement. Comment être sûr de bien pratiquer cet exercice, et comment savoir s'il convient à votre personnalité ? Comme dans les cas de greffe de cœur ou de rein, il peut y avoir un rejet en ce qui concerne les exercices psychiques. Au début, on trouve l'exercice donné par le professeur, très agréable ; mais au fil du temps, on s'en lasse pour l'oublier complètement ou encore il ne donne aucun résultat. Il y a eu là un phénomène qui est comparable au rejet d'un organe. Dans l'analyse des phénomènes psychiques, ne pouvant pas utiliser l'électro-encéphalogramme qui nécessite un repos musculaire total, le Dr LEFEBURE découvrit que les phosphènes sont plus sensibles et donnent encore des informations lorsque celui-ci n'en donne plus. De ce fait, par l'étude des phosphènes, chacun connaît ce qui lui est le plus approprié. Cela permet donc d'écarter les exercices dont on pense, a priori, qu'ils auront un effet alors qu'en réalité, ils n'apporteront rien. La plus grande originalité de cette recherche est l'étude des techniques mystiques et initiatiques tant orientales qu'occidentales, grâce à cette oscillation. Certains autres rythmes des phosphènes, mis également en évidence par le Dr LEFEBURE, présentent des analogies évidentes avec des rythmes que les contemplatifs découvrent parfois dans leur conscience, lorsqu'ils cherchent à s'unir à Dieu.
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Le Docteur LEFEBURE faisant passer un examen cervoscopique.
Bien que nécessitant une grande précision, cet examen est facile à réaliser. Il permet de déterminer, grâce à l'alternance des phosphènes doubles, les exercices qui permettent d'améliorer les liaisons interhémisphériques. Plus sensible que l'électro-encéphalogramme, l'examen cervoscopique donne la possibilité de connaître l'effet d'un médicament ou d'un exercice sur le cerveau, ce qui permet de savoir quelles sont les techniques véritablement efficaces dans le cadre des expériences psychiques. Le cervoscope est réalisable avec deux tubes contenant chacun une lampe.
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TABLE DES MATIÈRES
Ma découverte de l'œuvre du Docteur Lefebure ........................ 3 Ma rencontre avec le Dr Lefebure .............................................. 4 Le Dr Lefebure à différentes périodes de sa vie ......................... 6 Mon entraînement ...................................................................... 7 Son dernier dédoublement .......................................................... 8 L'univers d'un maître authentique ............................................ 10 Transmission - passation .......................................................... 14 Naissance d'un guide ................................................................ 15 Après moi le déluge .................................................................. 15 L'initiation suprême .................................................................. 17 Les quatre principales formes de l'initiation ............................ 18 Sels phosphéniques et lueur diffuse à l'origine des formes-pensées et des égrégores .............................................. 23 Phosphénes et l'aura ................................................................. 25 Naissance d'une nouvelle ère par la télépathie phosphénique... 28 Affinement des sentiments ....................................................... 29 Christianisme et constantinisme ............................................... 31 La phase explosive de l'évolution du Phosphénisme ............... 32 Le mixage en groupe ................................................................ 33 Rétrospective complète de la vie et l'œuvre du Docteur Francis Lefebure ......................................................... 36 Document : Acceptez-vous de prêter votre concours pour l'étude des orages télépathiques ? ..................................... 43 Concentration de l'esprit sur le mouvement de la vie, balancement et torsion combines ............................................. 46 Rapports entre balancements et illumination ........................... 54 Exercices phospheniques .......................................................... 56 Concentration sur un détail du phosphène Concentration sur un détail du chaos visuel Les photographies de phosphenes ............................................ 57 L'exploration du cerveau par les oscillations des phosphènes doubles (cervoscopie) ........................................... 60
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