L Art Du Facteur d Orgues Par Dom Bedos de Celles

April 30, 2017 | Author: Exile Fey | Category: N/A
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The fourth volume of this majestic work on Organ Building, by the famous organ builder Dom Bedos....

Description

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FACTEUR D’ORGUES. Par D. BEDOS DE CELLES, BÃ/ze'dictin. —.:-

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FACTEUR D’ORGUES. Par D. FRANçO Is BEDO S DE CELLES, Bénédiffin de la Congrégation de Saint—Maur, dans l’Abbaye de S. Denys en

France; de l’Académie Royale des Sciences de Bordeaux Correſpondant de celle de Paris.

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TROISIEME PARTIE. AVANT-PROPOS. 1262. CEUX qui ſe propoſent de faire conſtruire un Orgue ſont aſſez gé néralement dans l'uſage de s’adreſſer pour l’exécution aux Organiſies , 8c de les charger de tout le détail de l’entrepriſe. Cette confiance ne ſeroit pas ſans doute' déplacée , ſi l’on avoit le bonheur de trouver aiſément des Calvieres , des Fou-— quets , des Couperins , des Balbatres , &c. Mais qu’on eſt à plaindre , quand à la place de ces grands hommës‘i Un fi: limaveuglémínt_èla_diſcrétiori du pre

mier Venu , 8c qu’on ſe confie ſans choix 8c ſans diſcernement à tcÎlÎOrganiſte! Il n’en eſt aucun , ſur-tout des plus minces , qui ne croie de bonne-foi être en état de diriger la facture de ce grand Inſtrument; & dès qu’il en eſt chargé , on le voit trancher 8c décider à ſon gré ſur tout l’Ouvrage. C’efi lui] qui fait le Devis , qui choiſit le Facteur , qui traite avec lui , qui diſpoſe , cn un mot , qui arrange le tout ſelon ſon goût particulier , ou (à maniere favorite de tou— cher l’Orgue. Quelle mépriſe part de ceux - plutôt quelle préſomption dansdecetla Organiſte l qui ſont faire l’Orgue , oui Le croira—t-oni j’en ai connu de ces Organiſtes médiocres , dont les uns red jettoient les Pédales , parce qu’ils n’étoient point dans l’habitude de S’en ſervir à

les autres n’y admettoient qu’une octave , ou une Octave & demie , parce qu’ils n’amoient ſu faire uſage des deux pieds , fi elles euſſent .eu une plus grande étendue. Celui-ci n’y veut point de ravalement , parce qu’il ne s’en ſert jamais : ÛRGUES. III. Part. F fff ff

478

FACTEUR D’ORGUES , III. Partie.

celui-là fait main—baſſe ſur certains Jeux qui ne ſont pas de ſon goût, &les ex clut entiéremenhUn Organiſte qui ſera de haute taille , voudra que les Cla—

viers ſoient placés plus haut qu'à l’ordinaire; un autre les ſera poſer plus bas , par la raiſon contraire. Certains , pour être plus à leur aiſe , exigeront un eſpace beaucoup plus grand qu’il ne faut , entre les deux Buffets; il faudra en conſé quence faire des baſcules plus longues, qui vont toujours plus mal que les courtes. Le dirai—je? j’en ai vu, quoique rarement , qui pouſſoient la bizarre rie juſqu’au point de demander des Claviers durs à manier ; tandis que d’autres , donnant dans un excès contraire, exigeoient dans les touches une legéreté ,

8C une délicateſſe ſi exceſſives , que tout l’art des plus habiles Facteurs ne \au roit y atteindre.

Je ne finirois point ſi je voulois rapporter toutes les différentes idées que j’ai eu occaſion d’appercevoir à ce ſujet. 'A Voir un pareil Organiſte préſider à la

facture d’un Orgue, on diroit que, ſe croyant plus habile que le Facteur lui— même, il eſt en droit de le diriger dans la compoſition de ſon Inſtrument ; que

c’eſi: à lui à donner au Facteur des leçons 8C des avis tels que ſon imagination ou

ſon goût particulier peuvent le lui inſpirer; que l’Ouvrage 8C l’Artiſte dépen dent entiérement de lui; .comme file Particulier qui en fait la dépenſe n’avoit

d’autres vues, 8c d’autre intérêt que de chercher uniquement à le contenter. Il eſt ſurprenant qu’un tel Organiſte s’aveugle juſqu’au point de croire que ſon goût doive ſervir de regle 8c de modele aux autres; 8c qu’il ne penſe pas que ſes arrangements , très-ſouvent plus que ſinguliers , pourroient bien déplaiſe à

des ſucceſſeurs plus habiles que l-ui. Du reſie il ne ſaur pas croire que ces abus , dont je ne ſais que donner une legere eſquiſſe, ſoient rares; je n’en parle qu’après en avoir vu une quantité d’exemples; c’eſt même ce qui m’a engagé à entrer dans ce détail. Je neparle

rai pas des menaces d’excluſion que font certains Organiſ’ces aux Facteurs , quand ils témoignent quelque peine de ſuivre leurs idées. Tous ces abus viennent moins des Organiſtes, que de ceux qui les choiſiſſent; 8C ce n’eſt que pour deſ

ſiller les yeux du public , s’il eſt poffible , que j’ai entrepris de lui faire connoî tre juſqu’à quel point il peut être abuſé. Pour en donner ' des preuves plus palpables , j’ajouterai que la ſcience de tou cher l’Orgue , qui regarde préciſément l’Organiſte , ne donne point par elle— . même la connoiſſànce de la Facture ; ce ſont deux Arts bien différents 8C bien ſéparés. Il n’en faut pas raiſonner, comme de la Médecine, par exemple , où le Médecin exerce une eſpece d’autorité , 8c a une certaine inſpection théorique

ſur le Chirurgien 8c ſur l’Apothicaire. Ils ſont les uns &les autres les—Artiſ tes , qui exercent la profeſiion de guérir ; ils tendent au même but par différen

tes routes , mais avec cette différence , que les deux derniers dépendent du pre mier , en ce que la ſcience du Chirurgien 8C de l'Apothicaire eſ’c renfermée dans

celle du Médecin , qui en a fait eſſentiellement l’objet de ſon étude. De-là vient

Avant—propos.

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que c’eſt à lui â ordonner , 8C aux autres à opérer dépendamment de ſon avis. L’Organiſie au contraire , n’ayant fait aucune étude de la Facture , n’eſt pas

obligé de la connaître : ſon objeteſt tout différent, 8c il peut être très-habile Organiſte ſans cette connoiflance ; il doit donc être cenſé hors d’état de con duire le Facteur , 8C d’avoir aucune inſpection ſur lui. Si cependant ‘a la ſcience de toucher l’Orgue , il joint encore celle de la Facture , il n’y aura alors aucun inconvénient à lui en confier la direction : ce ſera même un avantage d’autant

plus grand , qu’il eſt plus rare de trouver dans un même homme la réunion. de ces deux ſciences. Mais à ces talents près , qui ſont plus rares qu’on ne penſe, le Facteur habile doit être préféré. Accoutumé à voir 8c à entendre

beaucoup d’Organiſtes , il en connoît mieuxle goût général; 8C quand on le laiſſera le maître du Devis 8c de l’exécution , il s’accommodera mieux 8c avec moins de préjugé, à des diſpoſitions commodes 8c favorables aux manieres de

toucher du plus grand nombre , & ſur-tout des plus habiles , qui naturellement doivent ſervir de modele aux autres en ce genre. Un Organiſte qui par une longue étude 8C un grand exercice , S’eſi: rendu habile en ſon art , 8C qui le pratique avec génie , fait ſans contredit un homme à talent , cher à la ſociété , &bien eſtimable. Il en eſt de même du Facteur d’Orgues; il ne mérite pas

moins de conſidération , quand il eſt devenu par un long travail fort expert dans ſon art , qui demande bien autant de génie , d’étude , de connoiſiàn— ces , de goût 8C d’exercice.

Je ne doute point que ce qu’il y a de plus habile , de plus judicieux 8c de plus éclairé parmi les Organiſles , ne dépoſe en faveur des principes que je

viens d’établir; mais je ſais auſii qu’il ſera bien difficile , pour ne pas dire impoſ— ſible de les faire recevoir au grand nombre , qui s’étant volontiers accoutumés à regarder les Facteurs , tout au plus comme de minces 8c ſimples manœuvres , feront toujours croire à ceux dont ils ont ſu captiver la confiance , qu’un Facteur leur eſ’t ſubordonné, 8c qu’il n’eſi fait que_pour obéir aveuglément ‘a leurs déci—

ſions; auſſr n’entreprendrai-je point de réforffleÎéê'préjugé. Je. ſens combien

il y auroit à faire; mais cependant, pour le rendre moins abuſif 8C moins pré— judiciable au Public , que l’Organiſte me permette de lui expliquer tout ce qui peut le mettre en état de répondre avec ſuccès à la confiance qu’o'n aura en lui , dans tout ce qui ſera de la compétence de la facture de l’Orgue , ſur laquelle il pourra être conſulté. j 1°. Pour parvenir à mon Objet, je donnerai d’abord douze différents Devis d’Orgue , parmi leſquels je choiſirai le quatrieme pour commencer: je le met trai dans une forme juridique , afin qu’il puiſſe ſervir de modele. J’y ajouterai de ſuite encore un modele de marché 8c d’engagement de la part du Facteur pour l’exécution d’un Devis : ce ſera un avantage pour ceux qui feront con(L

truire un Orgue. Ils auront par-l‘a le moyen de prendre des précautions pour

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FACTEUR D’ORGUES , III. Partie , Chap. I.

ne pas tomber dans des diſcuſiîons , qui ne ſont que trop ſouvent la ſuite natu

relle des Devis mal énoncés 8c des marchés mal minutés. 2°. Les Organiſtes étant bien ſouvent chargés , ſur-tout dans les Provinces, de faire la‘ vérification d’un Orgue neuf ou nouvellement réparé , trouveront ici les inſtructions convenables à cet objet; la maniere d’y procéder , 8c le mo—

dele d’un procès—verbal , ou rapport de vérification. ' 3°. Comme dans les Provinces ces mêmes Organiſtes , au défaut des Facteurs, ſont obligés aſſez ordinairement d’entretenir eux-mêmes leurs Orgues reſpecti— ves , en ce qui regarde les menues réparations, je leur indiquerai la maniere la plus facile pour le faire avec ſuccès. 4°. Je donnerai les principaux mélanges des Jeux , afin que le petit nombre

d’Organiſtes qui l’ignore , puiſſe les apprendre , 8c tirer par-là le meilleur parti poſſible de l’harmonie des Jeux de leur Orgue. Ces quatre objets ſeront ſéparé— ment traités dans les quatre Chapitres , qui vont faire tout le ſujet dela troiſieme partie de cet Ouvrage. ' . .—

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CHAPITRE PREMIER.

Plufieurs Devis d’Orgue. 1263,P0 UR faire un Devis d’Orgue avec ſageſſe , il convient qu’il ſoit concerté entre le Facteur , l’Organiſte 8c l’Architecte, attendu que chacun de ces trois

Artiſtes y a ſa partie. Il ne faut pas s’adreſſer aux premiers venus , mais on doit choiſir le Facteur le plus habile , l’Organiſte le plus éclairé 8c l’Architecte le plus intelligent , 8C qui ait le plus de goût. Nous avons déja parlé au commen— ment de la ſeconde Partie, pdg. 144 , dela fonction de I’Architecte dans une affaire de cette nature, qui cfl de grande conſéquence; puiſqu’il s’y agit de la conſtruction d’un Inſtrument toujours fort diſpendieux. Il eſt donc raiſonnable

de prendre toutes les précautions poſſibles pour faire ce Devis avec intelligen~ ce. L’Organiſte ne doit y être que pour le choix des Jeux , 8c la détermination de leur étendue : c’eſt ſur ce point ſeul , qui peut être de ſa compétence lorſ

qu’il eſt éclairé, qu’il doit ſe concerter avec le Facteur. Tout le reſte eſt uni quement du reſſort de ce dernier. Lorſqu’on n’eſt point borné pour la dépenſe, il n’y a pas tant de difficulté à faire un Devis; mais lorſqu’on détermine d’avance ,

comme il arrive bien ſouvent , la ſomme qu’on _veut employer à la conſtruction de l’Orgue , on eſt quelquefois embarraſſé pour faire un juſte choix des Jeux

les plus convenablesôc les plus néceſſaires. Les Ií. Devis que je donnerai pour ront être de quelque ſecours dans les différents cas où l’on pourra ſe trouver; Je ſuppoſerai dans le Devis qui va ſuivre , que le Facteur ſera chargé de faire exécuter

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Modele d’un Devis ôC Marche’ pour _un 16‘ pieds.

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exécuter les Buffets de l’Orgue , comme c’eſt l’ordinaire dans les Provinces. Au

'reſte , j’ai préféré de mettre en forme le quatrieme Devis; parce qu’étant fait pour un Orgue aſſez conſidérable 8c affez ordinaire , j'ai jugé qu'il ſeroit plus

propre que tout autre à ſervir'de modele.

Modele d’un Devis , (SC d’un Marche’ pour là con/Zruc'i'ion d’un 16’ pieds ordinaire. 1264. Il a été convenu entre Meſſieurs N. N. Chanoines Commiſſaires , dé putés du Chapitre de l’Egliſe Cathédrale N. d’une part , &le Sieur N. N. Maître

Facteur d’OrgueS de la Ville N. d'autre part, ſavoir: que ledit Sieur N. N. Maître Facteur d’Orgues , promet 8c s’engage envers leſdits Meffieurs N. N. Chanoi~~

nes Commiſſaires députés , d’exécuter de point en point 8c littéralement tout le contenu du Devis ſuivant d’un Orgue appellé de 16 pieds , pour être placé ſur une Tribune dans le fond de ladite Egliſe Cathédrale.

Les

uffêts.

1°. Sera conſ’truit un grand Buffet d’Orgue de 28 pieds de largeur, ſur 32 pieds de hauteur, non compris les ornements qui ſeront poſés ſur les grandes

tourelles. Ce Buffet ſera à cinq tourelles 8c quatre plates-faces. Les deux plus grandes tourelles ſeront aux extrémités , les deux moyennes de ſuite , 8c la plus petite au milieu. Il aura ſix pieds de profondeur hors d’œuvre; le tout confor mément au deſſein du plan 8C de l’élévation du ſuſdit Buffet, ſigné 8c paraphé

par les ſuſdites parties. ’Les deux grands panneaux du corps d’en bas , ou du ſoubaſſement du grand Buffet, ſeront aſſemblés dans des cadres embrevés. Ils ſeront d’une épaiſſeur ſuffiſante , pour qu’après Y avoÎIëüIÎtë TÊWŒËS— dans le ſuſdic deſſein , il leur reſie encore un pouce d’épaiſſeur. Tous les autres :Bres , qui

' entoureront les panneaux des côtés, ſeront ravalés. Toute la Menuiſerie en gé néralſera faite proprement 8C ſolidement , en bons aſſemblages , ſans qu’il y ait rien de cloué ou de rapporté. Les quatre principaux battants du ſoubaſſement ou du maffif auront cinq pouces ſur ſix d’équarriſiage. Tous les aucres montants du bâti auront quatre pouces d’épaiſſeur. Toutes les traverſes de'devant , _de derriere 8c des côtés du bâti, auront au moins deux pouces d’épaiſſeur. Les bat- . tants des grandes tourelles auront quatre pouces 8c demi d’épaiſſeur; 8C ceux des autres tourelles auront quatre pouces. On n’emploiera point de panneaux qu’ils n’ayent un pouce d’épaiſſeur. ‘

‘ 2°. Sera conſtruit un autre Buffet ſéparé pour le Poſitif, qui ſera à trois tou relles 8c deux plates—faces ; la plus grande au milieu, &les deux petites aux ex— trémités. Ledit Buffet aura douze pieds de largeur hors d’œuvre , 8c trois pieds

ÛRGUES. 111. Part.

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Arts. Dans les temps les plus recules, on donn01t le nom dOrgue miersœmpsh à toutes ſortes d’outils ou inſtruments dont on ſe ſervoit pour

quelque ouvrage que ce fût. ,Par la ſuite, il ſut plus particulié rement affecté aux Inſtruments de muſique en général. Dans des temps mním éloignés-4m l’employa pour déſigner tous les Inſ— truments à vent; 8c enfin, on n’enïctlaôit plus par Ie terme Orgue,

qu’un aſſemblage de tuyaux réunis, dont la compoſition 8c le mé lange plus ou moins variés, produiſoient un concert plus ou moins

agréable, ſelon le _génie des différents Artiſtes. Quelques Auteurs ont donné le nom d’orgue à tout concert de

perſonnes qui chantent enſemble, 8c d’autres à un nombre de Joueurs de flûtes. \Les Commentateurs de l’Ecriture Sainte le reſl

traignent aux ſeuls Inſtruments à vent. Lorſqu’il eſt dit dans la Genèſe que Jubal, l’un des enfants de Lamech , fut Ie pere ou l’inſtituteur des Joueurs de Cythare 8c des Joueurs d’Orgue ; ils penſent que 1e terme de Cythare comprend tous les Inſtruments à corde) 'Sr ml…— Ænrsuc‘ ‘tnn’c’ ’leä’îîſhſtrumE-.nro à

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FACTEUR D’ORGUESſi Par D. FRANçOI'S BEDOS DE CELLES , Be’zzëdz'ctz'ſz de [a Congrégation de Saint-Maur , dans l’Abbaye de Saint Denys en

France; de l’Académie Royale des Sciences de Bordeaux , (SG

Correfizondant de celle de Paris.

QUATRIEME PARTIE. INTRODUCTION. LORSQUE j’ai entrepris de décrire l'Art du Facteur d’Orgues , j’ai Cru ne devoir me propoſer pour objet que celles qui ſont en uſage dans ſes Egliſes. Cet Înſtrumenr paraît: en effet devoir être traite’ en grand , pour rendre la belle harmonie qu’on eſt en droit d’en attendre. Depuis ce temps , éclairé

par les avis de perſonnes à qui l’étendue de leurs connoiſläncesſi me fait un

devoir de déférer , j’ai ſenti que mon Ouvrage ne pouvoir être complet S’il n’étoit ſuivi d’une quatriem'e Partie , qui traitât de la Fabrication de différentes Orgues qui, plus ou moins 'volumineuſes , ſont' l’amuſement de beaucoup d’Amateurs , 8C le fondement de l’harmonie de différents Concerts *où On les

-a introduites. D’ailleurs , il eſt un certain public d’AmateurS qui cultivent les Arts par goût ou pour remplir les vuides que leur laiſſent des occupations plus importantes, 8c pour qui la conſtruction des grands inſtruments , tels que ceux que j’ai décrits 8c qu’ils ne 'peuvent ſe pr'OCurer , eſt peu intéreſ— ſante. C’eſt donc en leur faveur que je me ſuis cru obligé de donner des

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538

INTRODUCTION.

1

regles pour conſtruire ces Cabinets d’Orgues qu’un Artiſte adroit peut cité-i cuter lui—même. Pluſieurs Curés , diſperſés au milieu des campagnes , cher chent à charmer les momen-ts que leur laiſſent les reſpectables 8c pénibles

:fonctions du ſaint Miniſtere par différents exercices de leurs mains. A l’aide de ce Traité , ils pourront tourner de ce côté leur induſtrie , 8c contribuer , même par ’leurs amuſements, à l’ornement de la Maiſon du Seigneur 8c à la magnificence de ſon culte. Je tâcherai de faire connoître tous les procédés

qui concourent à la réuſſite des pieces ſouvent très—minucieuſcs , qui pour—

roicnt cauſer quelqu’embarras à ceux qui voudroient les exécuter ; mais j’avertís, en de même que qui je ſuppoſerai a lu pas 8c bien compris lelcontenu touttemps, l'Ouvrage a précédé.toujours Il ne qu’on convient en effet de répéter ici comment on conſtruit les Claviers , les Sommiers , toutes les eſpeces de Tuyaux, les Soufflets 8C tout le reſte de l’Orgue: il faudroit pour cela

un gros volume ; ainſi cette préſente Partie ſuppoſe néceſſairement les aurres , on ſera indiſpenſablement obligé de les lire 6c de les étudier. Je ne ferai ici qu’indiquer les choſes 8c les manieres. Je diviſerai cette quatrieme Partie en ſept Chapitres; dans le premier , je décrirai des Orgues propres pour de grands 8c de petits concerts , pour des grandes ſalles , des chambres , &c; 8c enfin les plus petites Orgues que l’on

faſſe communément: on en verra de ſix eſpeces. Dans le ſècond Chapitre,~

je traiterai des Orgues qui ont la forme d’une table ordinaire: j'en donnerai de deux ſortes , l'une ſimple ou à un ſeul jeu , 8c l’autre à deux jeux. Dans le troiſieme , j’expliquerai la conſtruction des Orgues qui jouent par un cylin-ï dre, mis en mouvement , ſoit avec la main par une ~manivelle , ſoit par un rouage à reſſort ou avec des poids : ainſi on y verra la deſcription de la Serinette ordinaire , de celle qui va d’elle-même ‘a reſſort; en un mot, de toutes ces Orgues portatives à cylindre , même aſſez conſidérables. J'y donnerai la conſ—

truction d’un grand Orgue d’Egliſe , qui peut ſe jouer par une manivelle 8C un cylindre: on y trouvera la maniere d’exécuter un grand 8c gros cylindrej

de le gouverner ÏËLËiË—uſage : j'y décrirai les moyens de faire l’appli cation du cylindre à un Orgue d’Egliſe , déja conſtruit à l’ordinaire , en lui conſervant toujours la faculté d’être joué par les claviers ordinaires. Dans

le quatrieme Chapitre , je décrirai la maniere de noter ſur un cylindre , toutes ſortes d’airs 8c de pieces à une ou pluſieurs parties. Dans le cinquieme, je donnerai la deſcription du Forteípiarzo avec ſon organiſation. Le ſixieme

contiendra celle du Claveſſtn ; 8c le ſeptiemc 8c dernier Chapitre ,_ ſera pour_ l’organiſation de la Vielle._ e 'ane A‘

vii'

539 W, CHAPITRE

PREMIER.

Des Orgues convenables dans des Salles ou dans des Chambres,

\

O N peut ſaire , pour des ſalles de concert ou pour tout autre appartement; des Orgues de bien des manieres , ſelon la grandeur de la piece qui doi: le contenir , ſelon l’uſage auquel on le deſtine, 8c ſelon la dépenſe que l’on

Veut yfaire. Si l’Orgue eſ’c pour une bien grande ſalle , 8C qu’on le deſiine à ſervir dans un grand concert , il convient de le compoſer de façon à produire l’effet qu’on doit en attendre. Nous allons en décrire de pluſieurs eſpeces , depuis le plus conſidérable , pour un ſemblable uſage , juſqu’au plus petit , dans autant de Sections , afin qu’on ait lieu de choiſir le devis convenable

à l'objet qu’on ſe propoſe 8C à la dépenſe qu’on veut faire. SECTION

PREMIERE;

H Compoſition_ d’un Orgue com/enable dans un très-vaſte Salon ,>

ôC propre pour l’uſage d’un grand Concert. 1294. IL faut d’abord obſerver qu’il eſt à propos de compoſer un pareil Orgue un peu* autrement que s’il étoit pour le Service divin dans une Egliſe., L’uſage qu’on en fait dans un concert eſt différent à pluſieurs égards: on ne joue point dans un concert de ce qu’on appelle voſt-Ets; on ne le touche guere tout ſeul, ſi ce n’eſt pour quelque concerto , ou quelqu’autre piece ,. . ,pour entendre un habile Organiſte qui aura une main ſort brillante. Il eſi ſur-tout néceſſaire de fournir cet inſtrument de tout ce qu’il y a de mieux l entre tous les jeux dev l’Orgue pour les accompagnements, aſin de fortifier:

la ſymphonie, au cas que quelquefois elle ſe trouvât un peu foible. ll con vient encore de le fournir d’un grand' jeu aſſez fort pour augmenter l’effet:

dans les grands chœurs , ſans cependant lui rien ôter de la douceur de l’har monie. 1295. On appelle plein-jeu dans un Orgue, le mélange d’un certain

nombres de jeux , qui réunit tout ce que l'harmonie a de plus brillant, de plus plein 8c de plus moelleux. Malgré toutes ces belles qualités , je ne ſàís quel préjugé le fait proſcrire de toutes les ſalles de concert. Il faut , dit-on ,' le reléguer dans les Egliſes; eſ’c—Ce reſpect , eſt-ce mépris ï Peut—être en effe: conviendroit-il que cette belle partie de l’Orgue ne ſervît excluſivement qu’à contribuer à la majeſ’té des louanges de Dieu 3 mais ce n’eli pas vraiſembla—

blement là ce qu’on veut dire. Le peu .de religion dont pn ſemble faire

,40 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. I. ‘parade dans ce ſiecle , ne voudroit-il pas jetter du ridicule ſur ce genre d'hab: :mon'ie , dont on eſt ſouvent ennuyé dans le Temple du Seigneur , où un reſte de reſpect humain nous conduit encorei Mais ce n’eſt pas ici le lieu d’ap profondir 'la 'Véritable raiſon de ce dégoût. Si le plein-jeu avoit le mérite de

la nouveauté , on verroit ſe précipiter en foule un monde d’amateurs, dont les prétendues oreilles délicates ne courent qu’après ce qui eſt le plus récem ment découvert. Faut-il que ce qui devroit n’être ſoumis qu’aux regles du

vrai beau , ſoit aſſujetti à 'l’empire de la mode 8c du préjugé Z Jugeons-en donc plus ſäinement; 8c faiſant abſtraction que le plein-jeu ſoit ou ne ſoit pas en uſage dans 'les 'Egliſes , je crois qu’il ne pourroit faire qu’un bel effet dans les accompagnements d’un grand clzœur grave. En Allemagne 8c dans d’autres royaumes, on a grand ſoin de fournir le mieux cette partie des Orgues:

elles ne jouent guere que lorſque le chœur chante: on accompagne le chant avec 'le plein-jeu , dont les pédales font entendre une baſſe très-diſtincte; rien de ſi majeſtueux , de ſi brillant , de ſi harmonieux , 8c qui rempliſſe mieux

l’ame du reſpect qu’on y rend au Souverain Maître du Monde. Par quelle

biſarrerie ce qui fait un ſi bel effet dans un genre de muſique , en produiroi t-il un ſi mauvais qu’on le prétend , dans un autre qui y a un rapport ſi marqué? ce qui eſt ſi agréable dans une Egliſe doit l’être par-tout ailleurs. Ne nous laiſſons pas ainſi prévenir; ſi un plein-jeu ſoutient l’harmonie des voix 8c des inſtruments dans un concert, pourquoi ne l'y admettroit—on pas? 12.96.' On mettra à cet Orgue trois claviers à la main , 8c un clavier de

pédale. Voici les jeux que je penſe convenir ſur chaque clavier.

Grand Orgue , relatif au ſecond clavier. '1”. Un grand cornet de 5 tuyaux ſur marche, commençant au troiſieme Cſol ur, 8C *finiſſant en Eſi mi en haut, tout en étain ſin. 2°. Cornet de récit de 5 tuyaux ſur marche , commençant au ſecond F ut fè, BC finiſſant à I’Eſï mien lieue

3°. Un 8 pieds ouvert , tout en étain. Si l’on fait une montre à cet Orgue , bn »la garnira avec les -tuyaux de ce jeu. 4°. Un bourdon de 16 pieds , les baſſes en bois , 8c le reſte en étain:

5°. Un bourdon de 8 pieds, les baſſes en bois , '8c le reſte en étain. -6°. Un preſtant, tout en étain.

'

7°. Un ~ſecond '8 pieds 'ouvert , les baſſes en bois , 8c 'le 'reſte tout en étain;

8°. Une flûte de 4 pieds , à l’uniſſon -du preſtant , toute en cheminée BC en étain. 9°. Une -doublette , toute ïen étain.“

\

10°. Une ‘fourniture de 4 tuyaux ſur marche , tonte en étain:

11°. Un cymbale de _4 tuyaux ſur marche ,_ toute en étain, :2.x

SeÉZ. I.Des Buffets d’O/‘guespropres d des Salles a'e Concert, (JCC. 54.1 no, Une trompette de récit , de la même étendue que le cornet de ICCIË.

13°. Une ſeconde trompette de récit ſemblable , à la précédente. 14°. Un cromorne de récit , de la même étendue que les autres jeux de récit ci- deſſus.

15°. Une trompette toute en étain.“ _ 16°. Une ſeconde trompette, toute en égin. 17°. Un clairon tour en étain.

Poſitif , relatif au premier Clavier. 1297. 1°. Un cornet de 5 tuyaux ſur marche , de plus menue taille que elui du grand Orgue , mais de la même étendue, &tout en étain.

2°. Un 8 pieds ouvert,, tout en étain. S’il y avoit une montre , on la garniroit avec ces tuyaux

3°. Un preſſant', tout en étain. 4°. Un bourdon de 8 pieds , ſemblable en tout à celui du grand Orgue;

5°. Une flûte de 4. pieds, toute en étain. 6°. Un ſecond 8 pieds ouvert de 3 octaves, dont la premiere ſera en'

flûte , ſonnant 4 pieds; le tout en étain.

.

,.

7°. Un nazard en cheminée , tout en étain. 8°. Une quarte de nazard , toute en étain.

9°. Une tierce, toute étain. 10°. Une doublette , toute en étain: 11°. Un larigot, tout en étain.

12°. Une fourniture de 3 tuyaux, toute en étain; I 3°. Une cymbale de trois tuyaux , toute en étain. 14°. Une trompette, toute en étain.

150. Un cromorne , tout en étain. 16°. Un clairon , tout en étain.

v

r 7°. Un hautbois , tout' en étain ,‘ avec un baſſon pour remplir la baſſe" également en étain.

ſi

K

Les jeux du récit relatifs au troiſieme clavier‘n’ont pas beſoin d’un ſomſi'

mier particulier , puiſqu’ils ſeront poſés ſur le même grand ſommier, comme il eſt énoncé ci-deſſus. Ils auront leurs ſoupapes 8c leurs gravures particu—z' lieres, auſſi bien que leur abrégé. ſeux de Pédale de 36 marc/zen

12.98. I. Bourdon de 16 pieds , les baſſes en bois 5 8c Ie reſie en étain.

ORGUES. 1V. Part.

YYYYYX

'1—

‘542 '

FACTEUR D’ORGUËS , IV. Part. Chap. I.

z.. Flûte de 8 pieds ouvert, les baſſes en bois 8c le reſie en étain. 3. Gros nazard, tour enſſ étain.

4. Flûte de 4 pieds -, en étain. 5. Groſſe tierce , toute en étain.~ 6. Nazard , en étain..

7. Quart de nazard, en étain.“ 8. Tierce , en étain.

Tous ces huit jeux commenceront au premier Cjbl ut, c’eſt -à - dire ; qu’ils auront 29 tuyaux chacun ſeulement ; mais les trois ſuivants auront de plus que les précédents le ravalement juſqu’en F urfiz en bas , c’eſi— à ..

dire , qu’ils auront chacun 36 tuyaux. 9. Une trompette , toute en étain. Io. Une ſeconde trompette , toute en étain. I r. Un clairon, tout en étain. 1299. Un Orgue ainſi compoſé de ces 4)‘ jeux , ſeroit aſſurément un"

très-grand effet; mais le grand chœur d’un concert bien fourni domineroit toujours , il en ſeroit bien orné 8C fort agréable. Les accompagnements ſe— roient très-harmonieux, 8c les baſſes biens marquées. On pourroit y faire ſervir les pédales de flûte de 16 pieds, de 8 pieds 8c de 4 pieds enſemble; Pour augmenter encore l’effet dans les baſſes , on y ajoutera les deux na

zards , les deux tierces 8C la quarte. L’on peut accompagner les grands chœurs graves, avec le plein-jeu 8c les pédales des trompettes 8c clairon. L’on

pourra accompagner les grands chœurs _de mouvement avec le grand 'jeu. Un habile Organiſte , qui aura du goût, ſe ſervira de cet Orgue , de façon à favoriſer l’harmonie 8c le brillant d'un concert , 8C ſi l'on deſire l’en

tendre ſeul , on trouvera dans la compoſiaion de cet Orgue ce qui ſera néceſ—

ſaire pour exécuter tout ce qu’on peut toucher de plus beau 8c de plus gracreux

Nous donnerons içiles regles des 'ſommiers propres à contenir 8c faire jouet tous les jeux énoncés ci- deſſus.

Izoo. L’on trouvera N°. 678 , pag. 236 , la regle d’un grand ſommier pour le grand Orgue; l’on pourra ſuivre toute la Partie de la régle qui con; tient les largeurs des gravures , 8C l’épaiſſeur des barres; ce qui tout enſem ble fait la longueur d’une des deux parties dont le grand ſommier eſt com—’ poſé. L'on y ajoutera une double gravure dans la baſſe pour le premier yz

dieze , 8c deux doubles gravures dans les deſſus pour le mi bémol 8c le mi en haut, Ces trois mages-de plus rendront-le ſommier un peu plus long. Il y

a quelques changements à faire poùr la largeur du même ſommier , en voici la regle.

K

-,

ſi. .

Sect. I. Des Buffets a'’Orgues propres a' des Salles de Concerr,ôCc. 54.3 La régle pour le Sommier du Poſirif ſera comme il ſui:

_:22

pour la largeur des regiſtres &desfaux-regiſtres.

r. Grand Coruet................18

,

,

_:222

locomchunnhun.” _ 0 o . “IS

**"u

ñ

'2- come‘ de réclc'”'”'”'”'18

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2. 8 pieds ouvert...............20

-IZ

3* Spieds ouvert ' ' ‘ ' '

U--IO

' ' * ' "'24

3.Preſiant. . . . . . . . . .L..........18

. ""13 4" Bourdon de 16 Pleds”"”'”3° . o **“1² 5. Bourdon de 8 pieds . . . . . . . . ..24.

-ro 4. Bourdon de 8 pieds . . . . .......20 --'ro 5,. Flûte de 4Pieds”..u 0 o . . . .“18

....12 _

6-

‘——IO

Pſeſtant o o o o o ïïïïïïïïïoïOïïïoío

'6.

deſſus despiedS...20

-rz '7* Secondsl’ieds

-——IQ . . . . ..18

7.Nazard... . . . . ....12-

-~IO

8-Flûtedcëpicds ------ --------²°

8.Doublette...‘........ ...... ..1;

-I²

-

9.Doublette . . . . . . . . . . . . .......18

,

_

ail—lo

9. 'ſim—ce . 0 . . . ”un” . . , , , , , ,,15

-18 ſiIO.

-

ï ï ï e o o o ï ï o o o o o o ï ï 030

'—184

…II— Cymbale - - - - -

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- - - - - - - - - - **3° 8

.

ññ—ro

. .. . . . . . . . . . ' . . . o . . . .15.

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rr. Larigot

...—10

. . . . . . . . . . ..15'

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--—15*

12. Trompette de récit. . . . . . . . . ..24. . -Ig '13. Seconde Trompette de récit. . . .24. “"15,

12. Fourniture”..uhuu,_,,.,,2o ~' ñ—Ij‘ 13. Cymbale . . . o . . . _ . . . _ . , , , , , , ,20 '—15’

:14" .Cromorne de ‘éd‘ ' ' * * ' ' ' ' ' **2°

14:. Trompette

-—-—rjj 15'- TmmPetre ' - - * * * ~ * - * - - - ~ - - - --²4-

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15. Cromorne

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. . . . . . ..18

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116. Seconde Trompette... . . . . . . . .24. , **ISI

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15. Chiron . . . 0 . . _ . . . 0 o . ï 0 . 0 . 0 , .zo ‘ ‘ ~ “'15“

ï ï o ï o o o o 0 o o o ïï‘ï—ïïïï 02—?

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I7.

0 . . . . . . . . . , ,20

:22

4 pieds 7 pouces 5‘ lignes de largeur.

E22'

'

~ 3 pieds 8 pouces 9 lignes de largeur.

' L’on trouvera les meſures des Gravures 8c des Barres ,

N°. 682 , pag. 2.39. On ajourera comme

au grand Sommier lcs trois notes qui y manquent.

:24

.

'

Re’g/e pour le Sommzer de Pédale.

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-

. '1. Flûte de 16 PlCdS .........

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3. Gros Nazard... . . . . .

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4-. Flûte de 4 pieds . . . . . . . . . . .20

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-1 8 15'. Groſſe Tierce. . . . . . . . . . . . . . . .20 , -ñ-r 8

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6. Nazard.I...’.‘....Î..........20 8

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ſſSeä'. II. Maniere de faire jouer une Serinette , (JCC. 571 à propos. Cette troiſieme roue E engrene dans une vis ſans fin, qui tient ——--_ PLANLHE. à l’axe I du volant. 96 13 56. La figure 4 repréſente comment on met les cordes ſur les deux

barillets 8c ſur la fuſée. Un bout d’une des cordes eſt d’abord attaché en a au

barillet A. L’antre bouc de la même corde ell attaché en b , au barillet B. Un bout d’une autre corde ell: attaché en d au barillet B , 8c l’autre bout de cette ſeœnde corde ell: attaché en g, ſur la fuſée C. La ſeule inſpection de

la figure fait aſſez entendre comment le's deux grands reſſorts dans les ba rillets réuniſſent leurs forces ſur la ſuſée C. Pour une plus grande intelli gence , on obſervera que la corde qui va du barillet A ſur le barillet B , eſt preſque noire; 8c celle qui va du barillet B àla fuſée ell beaucoup plus

blanche; par là on les diſ’cinguera mieux. Les points repréſentent les tours de la corde qui ſont au-deſſous des barillets , comme ſi ceux-ci étoient

tranſparents.

1357. La figure 5 repréſente le mouvement tout monté; c’eſl; le même que celui dela figure 3 , mais vu par le deſſus. AB eſt un bout du cylin dre. CD , le canon de la platine , rempli de ſon axe. Il eſ’t inſéré dans le centre du cylindre. On peur remarquer en C que le trou du centre du cy

lindre ell: aſſez profond, pour qu'il puiſſe recevoir toute la longueur du canon de la platine, lorſque le T ſe trouve à la plus grande élévation du limaçon , 8C que le même canon de la platine eſt aſſez long , pour qu’il ne puiſſc pas ſortir du même trou du cylindre lorſque le T ſe trouve au point le plus bas du limaçon. Il faut en dire de même de lË-cheville AD , qui ell

attachée 8c rivée àla platine, &inſérée dans un trou excentrique du cylin dre, pour l’obliger ‘a tourner lorſque la platine tourne. G eſt le chaperon, avec ſa cheville , pour faire agir le ſoufflet. H eſt le limaçon dont on ap perçoit bien la forme. On voit auſſi en I la fonction du T. Le cyſindrelqui eſt toujours appuyé 8c le T ell lui-même appuyé ſur le limaçon. Le reſte n’a

pas beſoin d’explication; on peut facilement l’entendre, après tout ce que nous avons dit ci-deſſus. Les figures 6 8C7 repréſentent en perſpective l’étoile avec ſon limaçon , &ſſ

la figure 8 el’t le Volant deſſiné géométralement. Rf—:FLEXION,

13 58. LE mouvement àroues que je viens de décrire eſt bien entendu pour les petites Serinettes , où il n’y a qu’une rangée de fort petits tuyaux , tels qu’on -les emploie pour faire chanter de petits oiſeaux, 8c où il n’y a

que desairs à une ſeule partie. Mais s’il s'agit des airs à deux parties , qu’il y ait deuxïoutrois rangées de tuyaux , au double ou au triple plus.grands , ce

mouvementeſl; inſuffiſant. J’ai toujours remarqué peu d’harmonie dans toutes ces

572 FACTEUR D’ORGUES, IV Part. Chap. III. Æ- petites Orgues, jouant d’elles-mêmes , par-des grands reſſorts 8c un rouage; PLANCHE

Cela vient de ce que la machine n’a pas aſſez de force, pour donner aſſez

96.

de vent aux tuyaux. La troiſieme roue , qui fait agir le ſoufflet , n’a pas

aſſez de force pour 'mettre en mouvement un ſoufflet ſuffiſamment chargé; on n’a qu’une très-petite quantité d’air à donner aux tuyaux , ſur-tout ſi les airs ſont à deux parties. On aime beaucoup que l’inſtrument joue le plus

long-temps poſſible , ſans qu’il ſoit néceſſaire de le remonter. Il paroît qu’il ſeroit plus ſatisfaiſant que l’inſtrument ne jouât pas ſi long-temps, 8c que les tuyaux parlaſſent bien. A cet effet, je penſe que , pour augmenter la force dela machine, on pourroit 1°, augmenter de quelques _lignes le diametre de la fuſée :'2°, aggrandir le ſoufflet le plus qu’on pourroit , 8c le charger un

peu plus: 3° , on pourroit faire de 16 ailes le premier pignon dans lequel engrene la roue de fuſée , aulieu de 12. 4°, Enfin , on pourroit mettre

deux grands reſſorts à chaque barillet , en les falſàl‘lt plus profonds , &Z par conſéquent en donnant plus de hauteur à la cage. Ces deux reſſorts ſe mettent , l’un au fond du barillet , 8c l’autre par deſſus le premier,

avec une rondelle entre deux , afin qu’ils ne ſe touchent point. La valeur de tous ces changements, réunie , ſe trouveroit augmenter la force preſqu'au

double; ce qui donneroit le moyen de faire bien parler les tuyaux : il eſt vraipeu queplutôt. l'inſtrument ne_ joueroit pas ſi long-temps; il faudro’it le remonterv un l

1359. Ceux qui veulent faire plus de dépenſe , font les touches du cla-Î vier en cuivre, qui ne ſont pas ſujettes à s’arrêter dans les temps humides.

On fait même quelquefois le cylindre en cuivre , il conſerve mieux ſa ron deur. On fait quelquefois de ces petites Orgues , qui vont d’elles-mêmes, par 1-!L

un rouage , qu’on met en mouvement par un poids. Dans ce cas on ſupprime les deux barillets , 8C on fait un cylindre cannelé en vis autour de ſa circon

férence , quel’on met au lieu 8c place de la fuſée. Cela eſt fort facile à entendre. SECTION TROISIEME.

— Des Orgues portatives a‘ manivelle , plus conſz'a'érables. 1360. Sr l’on veut conſtruire de ces Orgues portatives , âmanivelle , qui faſſent plus d'effet , qui ſoient plus harmonieuſes 8c plus agréables, on Y met deux rangées de tuyaux , qui parlent à l’octave l’une de l’autre; comme un deſſus d’un bourdon à tuyaux bouchés , & un deſſus d’un preſtant à tuyaux ouverts : ou encore mieux, un deſſus de bourdon , comme nous venons de

le dire, 8c un deſſus de 8 pieds ouvert. Un Orgue de cette eſpece doit être au double plus long , 8c au double plus large , ou encore plus ſelon j; l’étendue qu’on donne à ces deux Jeux. Le ſommier doit auſſi être beaucoup ñ

SeÉ't’. III. Des Orgues portatives a' manivelle , 8Ce.

573

‘plus grand à proportion , 8c il faut le faire à deux regiſtres. On a vu la c‘onſtruc tion d’un ſommier à regiſtress mais celui-ci peut ſe faire d’une maniere

beaucoup plus ſimple. La table , les gravures 8C les barres ſe font d'une ſeule piece. On creuſe les gravures‘ 8è les barres avec un ciſeau 8c un bédane , 8C

on rapporte les deux regiſtres, avec une ſeule chape qui les recouvre tous deux. Dans cette eſpece d’Org‘ue on fait ordinairement tous les tuyaux en bois , que l’on couche au—deſſous de la boîte de l’Orgue, où ils ſont

bien arrêtés 8C collés. Leur conſtruction même eſt ſinguliere , en ce qu’ils

tiennent tous enſemble , comme S’ils étoient en une ſeule piece: voici en quoi cela conſiſte

Maniere de conſlruíre un nombre cle Tuyaux de bois , enſorte qu’ils tiennent tous enſemble ,' ce qu’on nomme un Peigne. 136L SUR une planche de grandeur convenable à contenir tous les tuyaux qu’on veut faire , on pratique 8c on colle des ſéparations qu’on poſe

de champ , écartées l'une de l’autre , 8c d’une largeur conforme àla dimen— ſion que doit avoir chaque tuyau. Chaque ſéparation forme alors un canal;

on ajuſte 8C on colle de petites planches en travers , qui forment les biſeaux' des tuyaux , ſur leſquels on colle la levre inférieure , qui n’eſt autre choſe qu'une ſimple tringle aſſez longue pour former la lumiere à chaque tuyau. On fait enſuite une autre planche ſemblable à la premiere; on y taille à un bord la levre ſupérieure de chaque tuyau dans la proportion convenable. En— ſuite toutes les ſéparations étant bien égaliſées, on colle cette grande plan che par-deſſus ; on l’aſſujettit avec de petites pointes ſur toutes les ſéparations. On en met auſſi ſur la planche de deſſous. On voit que par cette conſtruc—

tion on gagne bien du terrein , qu’on s’épargne bien du travail, du temps 8c du bois, puiſque fi on met à cet Orgue , par exemple , 36 tuyaux, il ne

faudra que 39 principales planches pour les faire , au lieu qu’il en faudroit 144 pour la conſtruction ordinaire. Mais cette méthode demande une exécu

tion bien ſoignée , beaucoup de préciſion 8C de propreté , pour que les ſé parations ſoient bien exactement collées ; que les levres ſupérieures ſoient bien taillées 8C proportionnées : que les biſeaux ſoient bien faits 8c bien ajuſ—

tés, enſorte que toutes les lumieres qu’ils forment avec la levre inférieure ſoient bien proportionnées, &c. je ne parle point des pieds de ces tuyaux; on comprend aſſez que l’on forme le réſervoir à chaque tuyau, au-deſſous

du biſeau , ſelon la maniere dont on ſe propoſe de leur donner le vent. On peut le leur donner, ou par la grande planche de deſſous , ou par le bout inférieur de chaque tuyau , ſelon qu’on diſpoſe la piece gravée. On ſent déja que cette conſtruction eſt encore très—propre pour rendre un Orgue bien portatif. Comme dans cette eſpece d’inſtrument , on met un plus grand ORGUES.IV.Part, G7

,74

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. III.

'nombre de tuyaux, l’on peut y noter des airs à deux parties, 8c le ſoufflet peut être aſſez chargé pour fournir ſuffiſamment de vent.

1362. On fait des Orgues encore plus conſidérables , qui ne laiſſent pas que d’être portatives. On en promene dans les rues de Paris, qui ont juſqu’à deux pieds 3 pouces de longueur , ſur environ 1)‘ pouces de largeur, ou un peu plus. On Y met un bourdon , un preltant , un nazard 8c une dou—

blette, 8c quelquefois une tierce. Tous les airs ſont notés ſur le cylindre

à deux 8C quelquefois à trois parties. Les baſſes du bourdon 8C du preſtant ſont en bois, 8C poſées au-deſſous de l'Orgue ſuivant la conſtruction que je

viens de décrire. On coude même pluſieurs tuyaux ſelon la même méthode. Le ſommier ſe fait à quatre ou à cinq regiſtres , 8c on place en dedans tous les tuyaux qu’on n’a pas pu poſer au-deſſous. On les met debout , ſur le ſommier à l’ordinaire , 8c on les fait tous en étain. Comme on

bouche toutes les baſſes , cela fait qu’il n’y a pas de tuyaux trop grande On n’y met jamais les jeux de quatre octaves ; on ſe contente de deux ou deux Octaves 8C demie. On ne fait commencer les jeux qu’au ſecond c'ſhl ur , 8c ordinairement les gammes ſont ſeulement diatoniques avec les

' deux b fàſi [7. On compoſe les airs ou les pieces d’une étendue convenable à celle des jeux , 8c l’on fait enſorte que la gamme chromatique n’y ſoit

pas néceſſaire. Cependant on en voit d’autres où' les deux gammes ſont

chromatiques ; les pieces que l’on y note ſont de meilleur goût, 8c de plus belle muſique. Voilà ce qu’on fait de plus conſidérable pour les Orgues por tatives à manivelle. Si on veut en conſtruire un , qui ſoit propre à une Egliſe 'même aſſez grande , comme pour une Paroiſſe à la Campagne, 8C

qu’on ne veuille pas d’Organiſte en forme pour le toucher, on peut le faire 8c le diſpoſer exprès pour être joué par un cylindre , ce que nous allons décrire dans la Section ſuivante. SECTION

\

QUATRIEME.

Conflruä’ion d’un Orgue de 8 pieds ,pour êtrejoue’par un Cylindre ,

ſans avoir beſoin d’un Organifle. 1363. Il eſt aiſé de comprendre qu’un Orgue que l’on fait jouer' par îun cylindre, ne peut être ſuſceptible de tous les agréments dont le jeu d’un habile Organiſte eſt orné dans les Orgues ordinaires , en ce qu’il varie 8c change continuellement ſes idées 8c ſon goût, 8c donne toujours du nouveau." Les pieces qui ſont notées ſur le Cylindre, ne peuvent être que toujours les mêmes. Cependant à cauſe de la- parfaite régularité de leur exécution ,'

telles qu'elles le ſeroient ſi elles étoient touchées par un habile Organiſte , elles plairont d’avantage que ce que ‘l’on joue dans la plupart des Paroiſſes

Sect. IV. Conſlructz'on d’un Orgue de 8 pieds, 5Ce.

575

ou des Chapitres des petites Villes ou Bourgs de la Campagne , Où il n’y a que des Organiſtes bien foibles. Ils ſe répetent continuellement , 8C ce qu’ils touchent étant toujours incorrect 8C ſans goût , ne peut qu’ennuyer 8C dé

plaire beaucoup , ſur—tout devant des Connoiſſeurs ou des Muſiciens. Quoi# qu’il faille s’attendre qu’un Orgue à cylindre jouera toujours’cour à tour les mêmes pieces, on peut les varier en quelque ſorte , en les exécurant ſur

des mélanges de jeux bien différents. Un plein jeu peut ſe jouer non-ſeule— ment ſur ce qu’on appelle le plein jeu proprement dit , mais encore ſur les fonds de l’Orgue , ou ſur les jeux d’anche. Les accords ne peuvent que bien faire ſur ces différents mélanges. Un duo peut ſe jouer ſur un nombre de diffég rents mélanges. Un récit de flûtes peut ſe jouer ſur un deſſus de cromorne, de trompette , &c. On peut varier aſſez pour qu’on ne s’apperçoive' que

fort peu de la répétition des mêmes airs. Il eſt donc bien avantageux de pouvoir conſtruire un grand Orgue dans 'ce goût. C’eſt ce que je me pro poſe d’enſeigner ici, cnſorte qu’une perſonne , qui n’a aucune Connoiſſance de la muſique , ni de l’art de toucher l’Orgue, puiſſe le faire jouer. I364. Le Buffet de cet Orgue ſera conſtruit à l’ordinaire , excepté qu’on

laiſſera au—devant du bas du ſoubaſſement autant de jour qu’il ſe pourra. On

conſtruira le poſitif dans un corps ſéparé à l’ordinaire, avec un peu moins de diſtance qu’à l’ordinaire , du Buffet du grand Orgue. Les jeux qui peuvent Y convenir ſont les ſuivants : I. Un grand Cornet de 27 marches , le tout en étoffe. 2.. Un 8 pieds ouvert en montre, en étain fin , 8c les Deſſus également en étain fin , ſur pieds d’étoffe.

3. Un Preſtant , dont une partie de la baſſe en montre , 8C le reſte , dont le corps ſera d’étain fin , ſur pieds d’étoffe.

4. Un Bourdon de 4 pieds bouché , la baſſe en bois de chêne , 8c le reſte tout en étoffe.

5. Un Bourdon de 16 pieds , à commencer en futfa , Ge tuyau ; la baſſe en bois de chêne , 8C le reſte en étoffe.

6. Un Deſſus de 8 pieds ouvert, commençant au ſecond a mi la , en étain fin, ſur pieds d’étoffe. 7. Un Nazard ouvert , à la quinte du Preſtant , tout en étoffe.“

8. Une Doublette; le corps d’étain ſur pieds d’étoffe. 9. Une Tierce , ‘a la Tierce de la Doublette , les Corps d’étain ſur pieds

d’étoffe.

.

Io. Une Fourniture de 4 Tuyaux ſur marche, les Corps d’étain fin, ſut

pieds d’étoffe. II. Une Cymbale de 4 tuyaux ſur marche , les Corps détain fin , ſur pieds

d’étoffe, 12. Une Trompette; les Corps d’étain fin , ſur pieds d’étoffe.

FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. III.

S76

13. Un Clairon , de même.

r4. Une Voix humaine , les Corps d’étain fin , ſur pieds d'étoffe. .

E20 2-—7

Elo al9P ”IWLUOS '.mod enp l?prout ’saueg e] saJnAEJg 79 í’cl

Poſz'tç'f.

4—7

6——7 8—7

L‘Un Deſſus de 8 pieds ouvert , commençant au ſecond c ſ51 ur , 8C la premiere octave en flûte de 2 pieds en cheminée. Les tuyaux du 8 pieds en étain fin, ſur pieds d’étoffe. Les plus grands pour-z ront garnir la montre. La flûte en étoffe. 2. Un Preſlant , dont les Baſſes rempliront la

9

10—7

…-7 ;à 14-——6

montre , 8c les Deſſus en étain fin , ſur pieds

d’étoffe. 3. Un Bourdon ſemblable à celui du grand Orgued 4. Un Nazard en cheminée, 8c les Deſſus en

î

fuſeau , tout en étoffe.

5. Une Doublette en étain fin ,ſur pieds d’étoffe. 6. Une Tierce , touce en étoffe. mod gpyod a] Jagmwos np ssauta 29 arnAerg SOJHAEJD ífl 53.1.1138

7. Un Larigot , tout en étoffe. 8. Une Fourniture de 3 tuyaux ſur marche , les Corps d’étain fin , ſur pieds d’étoffe. 9. Une Cymbale de 3 tuyaux ſur marche , les Cprps d'étain fin , ſur pieds d’étoffe.

Io. Une Trompette , les Corps d’étain ſin , ſur pieds d’étoffe. U)

II. Un Cromorne, les Corps d’étain fin, ſur pieds d’étoffe.

-_—_—_—N—

Pédales.

r. Une Flûte de 8 pieds ouvert, en bois, corn— mençant au premier cſol ur.“

2. Flûte de 4 pieds ouvert; la Baſſe en bois , 8c les Deſſus en étoffe. 3. Trompette , commençant au double a mi la E20

'4 pieds 9 pouces; lignes 48—: de longu &Url

49—36 50—1_‘5

S 1—14—5

du ravalement ; les Corps d’étain fin , ſur pieds d’étoffe. 4. Un Clairon , de même. On peut y joindre un Nazard ou Quinte du

1 2—6

Preſtant, une Quatre 8c une Tierce; le'tout en I 0—3_

8~Z~9

6-ó~

4—6—9

étoffe.

1365. Voici la regle pour ,le Sommier des Pé dales 8c du grand Orgue. _Ces deux Sommiers n’en

2—6— :20

4 pieds 7 pou—

ces 3 lignes de longueur.

font qu’un , ils ſont joints 8C confondus enſemble, attendu

Saft'. IV. Conſiruction ſſal’un Orgue ile 8 pieds; &Cc;

5'77

'attendu que le même Cylindre ſera jouer les Jeux de l’un 8c de l’autre; ce qui diſpenſe de faire bien des machines qu’on a courume de conſtruire pour les Pédales.



Nous venons de voir les regles des Barres 8C Gravures des Sommiers de Pédale du grand Orgue 8c du Poſitif. Voici celles des largeurs des Regiſſi tres 8c faux—Regiſtres pour chacun en particulier. GRAND ORGUE.

—P_osrTrF. EZ‘ 'E20

220 OZ

71. Grand Cornet.;‘. . . . . . . . . . .18

r. D'eſſus de 8 pieds . . . . . . . . .20

_12

1-*

2. Montre de 8 pieds . . . . . . . . .24. ——12

3. Bourdon.... . . . .

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63.

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_ 4. Nazard . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

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5. Bourdon de rópieds . . . . . . .301²

y. Doublette. . . . . . . . . . . . . . . .15m

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' 6. DeſſUSde8pieds..........z.4.

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6. Tierce...................x;

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7. Nazard . . . . . . . . . . . . . . . . ..18

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7. Larigot . . . . . . . . . . . .......15

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—12 8. Doublette. .. . . . . . . . . . .. ..1;

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—IO 8. Fourniture . . . . . . . . . . . . . . ..1;

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9. Tierce...................1;

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;10. Fourniture . . . . . . . . . . .....30 8

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. . . . ..“...24 —18

13.Clairon..................20 _12

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ro. Trompette . . . .

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. . . . . . . ..18

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9. Cymbale. . . . . . . . . . . . . . . ..18

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u. Cymbale.. . . . . . . . ........5>o

12. Trompette .



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4.. Bourdon de 4. pieds . . . . . . .24.

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2. Preſtant . . . . . . . . . . . . . . . . . .1;

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. . . . . . ..24.

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3. Preſtant . . . . . . .

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52°

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f" 2 pieds-*pouces 8 lignes, largeur. v

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14. Voixhumaine............18. :20

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3 pieds 9 pouces, largeur. PÉDALEH E20

r. Flute de 8 pieds . . . . . . . . . . .36 _12

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. 4. Clairon . . . . . . . . . . . . ......30 . î .

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1 pied 4pouces 8 lignes,largeur.



5,.:

2.Flûtede4picds...........30 P

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a? :5a _ a' v2.

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_ 1367. Il faut obſerver que le ſommier de Pédales doit être tellement uni au grand ſommier, comme nous l’avons déja dit, qu’il en eſt véritablement une ſuite , comme on peut s’en appercevoir à l’inſpection de la regle des \Barres 8c gravures ; mais ſes regiſtres ſont totalement diſtincts 8c ſéparés , C’eſt pourquoi nous les avons mis ici à part. Les regiſtres du grand Orgue n’i—

ront que juſqu’à la partie_ qui ſert pour les Pédales excluſivement; 8c leurs balanciers ou ‘aucres mouvements qui les feront jouer , q ſeront poſés au

ORGUEH IVLIMm

'

H7



573 FA c TE UR D’OR G UES ,’ IV. Part. Chap. IV. milieu, entre les deux parties du ſommier. Ceux des Pédales ne peuvent

aller que juſqu’à la partie du ſommier deſtiné pour le grand Orgue exclu ſivement; 8c leurs balanciers ou autres mouvements ſeront poſés aux deux bouts exrérieurs du ſommier, en faiſant communiquer le même mouvement

de leurs tirants aux deux moitiés du même regiſtre; enſorte qu’un ſeul tirant faſſe 'ouvrir 8c fermer enſemble les‘ deux regiſtres des deux moitiés du ſommier, comme l’on fait ordinairement dans toutes les grandes Orgues.

On remarquera dans la regle des barres 8c gravures du grand ſommier,

8C de celui des pédales , que la diſtance d’une ſoupape à l’autre eſt par-tout égale , 8c de 16 lignes. Cette égalité eſt néceſſaire pour noter 16 airs ou' pieces différentes ſur le cylindre. 1368. Comme cet Orgue , tel que nous venons de le détailler, eſt fort

conſidérable, 8c que le ſommier doit être en deux pieces, le cylindre ne ſera point conſtruit en un ſeul corps , attendu qu’il faudroit qu’il eût près de IO pieds de longueur , ce qui en rendroit la conſtruction trop difficile

8C trop embarraſſante; mais on le fera en deux parties, 8c on laiſſera,

comme entre les deux parties du ſommier , un eſpace de 9 à IO pouces, lorſqu’on les joindra enſemble bout à bout. C’eſt dans cet eſpace que l’on mettra la partie denrée, qui doit engrener avec la vis ſans fin._ On les fera

communiquer enſemble par les moyens que nous indiquerons bientôt , en—

ſorte que le mouvement de la vis ſans ſin ne ſoit qu'un pour les deux cy— lindres , c’eſt-â—dire , que les deux cylindres n’en feront plus qu’un pour -ce qui regarde le mouvement. La piece de bois qui ſera dentée , ſera faite de quelque bois dur, comme du noyer, afin qu’il ſoutienne mieux

8c plus long-temps ſa denture. Ces deux parties du cylindre doivent être

poſées ſur un ſeul chariot , qui pour cela ait la longueur totale des deux cy-; lindres enſemble , 8c de plus l’eſpace entre les deux cylindres , preſque tout occupé parla partie denrée. Le clavier, qui conſiſte en des baſcules, doit être auſii en deux parties,

qui ſeront ainſi de moitié moins peſantes, 8c par conſéquent plus faciles, à

élever lorſqu’on voudra changer d'air. 1369. On peut concevoir que les pédales joueront fort ſimplement 8c fort:

facilement, puiſque leurs notes ſeront ſur le même cylindre , 8c leu: clavier auſſi. Mais il n’en ſera pas de même du poſitif, qu’il faut faire jouer

enſemble ou ſéparément du grand Orgue , ſelon qu’on le déſire. Voici comment on pourra faire produire cet effet. On mettra par terre, ſur un

chevalet , des baſcules de champ., d’une longueur ſuffiſante , pour atteindre d’un bout au—deſſous du ſommier de poſitif, 8c de l’autre , à l’à—plomb de la queue des baſcules qui ſervent de clavier au cylindre. Cet enſemble des

baſcules du poſitif formera un éventail. On mettra des pilotes verticaux 8c

déliés , comme on le pratique ordinairement pour un poſitif, dont le bout

SctZ] V. Conſiruc‘îion d’un Orgue de 8 pieds, (SCC. 579 inférieur portera ſur les baſcules du poſitif, 8C le bout ſupé Péd. 1—3_ Péd. 4-—L 9 rieur ſe trouvera au-deſſous de chaque\baſcule du cylindre. ”' 2.0

Péd. 6—1_ 9

Péd; 3—7 Pëddo—T 9

Pédaz--T ’5 Péd.r4—6_ 9 '

Ce bout ſupérieur des pilotes paſſera au travers d’un guide mobile, qui puiſſe, au moyen d’un tirant ordinaire, aller 8C venir ſelon ſa longueur. Lorſqu’on ne voudra pas que

Peau—T” Péd.18—6—l°

le poſitif joue , on pouſſera le tirant , qui, faiſant avancer Péddo—-G—lo

Peau—Z:

le guide , pouſſera de même les pilotes, 8C les mettra hors

Péd 1-4—6

de priſe aux baſcules du cylindre; 8C les y remettra lorſ—

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priviä rnb ”rn-.g spaçd sam/œig 29 ‘”pied DX1310.] 219p ?prout np Jarwwos a‘Jin—rod $9] sajapçd 9129 s dunsamo: ap ?”j o$!0n apthiuoanjua Péd.2.6-—6 Médias—Zn

qu’on tirera ce tirant. Pour faire jouer le poſitif ſeul, ſans le grand Orgue , on fera l’acrochement des ‘vergettes du

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grand Orgue aux baſcules du cylindre, enſorte qu’un autre guide,

au travers duquel toutes les vergettes paſſeront , puiſſe les accrocher ou les déſaccrocher, ſelon qu’on tirera ou qu’on pouſſera un autre tirant. Il faut une traverſe ſur laquelle

repoſent toutes les queues des baſcules du cylindre. Le guide ï

\I

des pilotes du poſitif pourroit en' ſervir.

1370. La'maniere de faire jouer le poſitif avec le grand Orgue , enſemble ou ſéparément , par les mêmes baſcules qui ſervent de clavier , dont nous ‘venons de faire la deſî

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cription , n’eſt certainement pas d’une facile exécution; on peut s’être apperçu déja de pluſieurs inconvénients, ſur-tout

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en ce que les baſcules du poſitif doivent être d’une longueur exceſſive. Nous propoſerons un autre moyen plus facile, mais qui exigera un cylindre beaucoup plus long. C’eſt de mettre le poſitif, non pas dans un corps ſéparé , mais de faire un ſommier double , pour contenir 'enſemble le poſitif,

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le grand Orgue 8c les pédales. En voici la regle où il faut toujours obſerver les diſtances égales d’une ſoupape à l’antre.

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1 pieds 6 pouces 7~lis gues , largeur.

FACTEUR D’ORG UE8 , IV. Part. Chap. III. 1371. Voici la regl e des largeurs des Regiſtres 8c faux-Regiſtres du grand

"580

\ 'Orgue , 8c du Poſitif enſemble.

GL

"520 —[z 2.M0tr 'd.......2 n e de-8 \ne s _Îlz 3_ DeſſuS de 8 Pieds . . . _ _ , …'24 -rz 4_ pſeſtanz , , , , . .’. . . . . . . . . .24.

P0-

5*- Preſtant….

Gr. Or.

I. Grand Cornet.

Gr. Pont.

.

. . . 18

-—12

. . . . . . . . ..24

pes, avec plufieurs avis que l’on -ne répéteta P asici~ La. longueur du Sommier de Pédales, du. grand Orgue 8C du Poſitif enſemble étant en deux arties , ôc chacune ayant 7 pieds 6 pou— ces 7 ſignes , la longueur du Cylindre doit être du double , plus la partie denrée de 6 pouces,

8C un autre eſpace de 3 pouces , dont nous

—12,

parlerons bien-tôt', ce qui fait en tout 16 pieds

[r 1

Gr.

6. Bourdon de 16 pieds.. . . . .30 —x:z

lo pouces 2 lignes. Pat cet arrangement, l’Orgue ſera plus ſim—

l

Gr.

7. Deſſus de 8 pieds. , . . , , ,.24

ple , plus facile à conſtruire, 8c plus corn—

ct

—12

mode pour exécuter les plus beaux morceaux

t

Gr.

8. Bourdon de 4 pieds -. . . ..24. _12

de Muſique. On fera jouer des Trio ſur plu ſieurs mélanges; des Duo ſur différents claviers;

l

Po.

9. Bourdon de 4 'pieds. . . . . .24 ——zo

des Tietces en taille , ou Trompettes , ou Cro mornes en taille', en un mot, tout ce qu’un

Gr. IO. Nazard . . . . . . . . . . . . . . . . l 8 ~

,

On trouvera à la pa e 238 , art. 68! , les largeurs des Barres 8: a longueur des Soupa—

habile Organiſte touche de plus beau. Il ne s’agit

.—10

que de bien noter le tout ſur le Cylindre , qu’il

Po. I I. Nazard . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8 >ñ—zo

eſt im ortant de bien conſtruire. Je vais donner lai-del us mon idée. On la. réformera ſi on le

Gr. 12. Doublette .. . . . . . . . . . . . . 1)_10.

juge à propos— _

Po. 13. Doublette . . . . . . . . . . . . . . l; _1°

. . ' S. I. !Conſiruéîzon d’un grand ä’ gros

Gr. I4.Tierce . . . . . . . . . . .......Iſ

'Cyltndre d z Orgue.

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Po. 15’. Tierce.... . . . . . . . . . . . ..1;

_

Po 16 Lafigœ

;1°

1372. _CE Cylindre devant avoir

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—18

3-3 pouces de diametre , on comprend

F r. I7.

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. L13 déja quD.ll. -ClOlt- être creux 8c auſſi léger

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_ Gr. 19. Cymbale . . . . . . . . . . . . . ..3018

Po. 20. Cymbale ....

'

_3:13 qu 1l ſera poſſible , mais pourtant ſo 30

lide ’ 8C ſur_touc qu’il ne perde pas

ſa rondeur. Puiſqu’il ne doit pas être '

I

I

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Gr. 21. Trompette. ........... ..24 ſuJet a ſe tourmenter , les bors qur Po__ -I² ſerviront à ſa conſtruction doivent 22. Trompette . . . . . . . . . . . . .24

GL 23 Chiron p C o. 24. G

ï

2

r f

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2-512 être très—ſecs, de fil droit, 8c d’une —xz épaiſſeur ſuffiſante ; par conſéquent il

romorne . . . . . . . . . . . . .20

. _,2 ſera néceſſalrement dz un pOÎdS fort

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conſidérable. Vorcr

comment

on

520

5 pieds 3 pouces I I lignes, largeur. ..——————————_

pourra S’y prendre.

1373. On fera d’abord I4 plateaux de bois de chêne ou de noyer,

PLANCHE 97

Pl. 97, fig. 3. Ils auront 3l pouces de diametre. De ces plateaux , quatre auront un pouce 6 lignes d’épaiſſeur , 8c les autres auront un pouce. Les

plateaux les plus épais étant deſtinés à être placés aux deux exrrémités du cylindre, porteront chacun une croiſée forte 8C bien aſſemblée à tenons 8c

mortaiſes; le tout collé 8c chevillé: voy.

a. On pourra les faire avec des

Jantes , comme on conſtruit les roues de carroſſe, mais autrement aſſem

bléesQIl faut les faire avec des tenons 8C des mortaiſes , le tout bien collé 8C

SeEZ. IV. Conſiruc‘i‘ion d’un grand BC gras Cylindre."

58 I

8c chevillé. Les jantes ſeront au nombre de quatre , ou mieux ,de ſix , elles en conſerveront mieux la rondeur. La conſtruction des plateaux avec des P“;ICHE ï

jantes , les rendra de moitié moins peſants que s’ils étoient pleins, y ayant

au milieu un vuide de 19 pouces de diametre; car les jantes ſeront aſſez fortes , ſi elles ont 6 pouces de largeur tout à l’entour. Les plateaux étant faits , arrondis avec beaucoup de ſoin , '8C bien exacte ment égaux de diametre , on fera trois ou quatre tringles , fig. I , A, B, C, D ,' aſſez fortes, 8c de toute la longueur d’un des deux cylindres; c’eſt-à—dire , de 7

pieds 6 pouces

7 lignes. On diſpoſera de champ les ſept plateaux

.E, F, C, H, I, K, à égale diſtance entr'eux , enſorte que les deux des

extrémités E L ſoient ceux de 18 lignes d’épaiſſeur, 8C on clouera à demi, par-deſſus, une des tringles. On clouera de même , contre les plateaux , les

deux ou trois autres tringles à diſtances égales entr’elles. On fera bien atten~, tion que les 7 plateaux , 8c ſur—touc ceux EL de chaque bout du cylindre, ſoient poſés à angles droits 3 les tringles ſerviront à diriger l’équerre. 1374. Le cylindre étant ainſi monté , on fera des planches de bois de tilleul (ou ſi l’on veut, de bois plus ſolide, comme de poirier ſauvage ou

d’Olivier) en forme de douves , d’un pouce ou environ d’épaiſſeur, ſur 3 ou 4 pouces au plus de largeur , bien dégauchies: on en ajuſtera une ſur ſa

place, faiſant enſorte qu'elle ſoit tant ſoit peu creuſe dans ſa longueur , aſin qu’elle joigne exactement ſur tous les plateaux, 8c on dreſſera avec ſoin les deux champs. Lorſqu’elle ſera bien ajuſtée , on la collera ſur ſa place , 8: on l’y arrêtera avec de petites chevilles quarrées 8C collées, en en met—

ct

tant au moins deux ſur chaque plateau, c’eſt-à-dire , une cheville à chaque

bord. On ajuſterſſa de même la ſeconde douve , 8C lorſqu’on verra qu’elle joindra de toute ſon épaiſſeur contre la premiere 8C ſur les plateaux, on la collera 8C on la chevillera comme la premiere. On .continuera de même

juſqu’à ce que le cylindre ſoit entiérement couvert , ôtant les tringles qu’on avoit miſes au commencement , à meſure qu’elles embarraſſeront , 8C qu’elles deviendront inutiles. Il ſeroit néceſſaire de laiſſer pendant quelques mois ce

cylindre dans un endroit bien ſec 8C même chaud , pour qu’il pût faire tous

ſes effets; 8C s’il y a des pérties qui ſe fendent ou ſe disjoignent , on les

remplira avec des tringles du même bois bien collées, après quoi on le tournera. _ 1375. Il faut remarquer qu’un des plateaux qui termine chaque cylindre au bout extérieur, doit porter un pivot de très—bon fer, doux, bien tourné 8c poli, 8c qui ait au moins un pouce de diametre. Ces pivors ſeront fortement ‘ rivés au centre d’une croiſée de fer , Pl. 98 , fig. 2. , entiérement entaillée dans &a celle de cuivre de bois ſeront , Pl. engagés 97 , fig. zdans , 8c le fixée bois. dansPar celle-ci ce moyen par desces vis,pivots dont les tiendront écrous i d

d’une façon inébranlable , comme devant porter un cylindre d’environ zoo. ORGUES.IV.Part.

-

Iz

582

FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. III.

a: livres peſant. Ce plateau doit être tourné ſur ſon tournant à pivot , afin que PLANCHES 97 Ô( 98

ccux-ci ſoient bien centrés. Cette opération ſe fera avant de monter le cylindre. 1376. On obſervera que devant poſer entre les deux cylindres la partie denrée , qui engrenera avec la vis ſans ſin , il faur conſtruire cette piece ,— Pl* 97, fig. 4, en façon de cercle, avec des jantes. Le bois doit avoir 5 à

6 pouces d’épaiſſeur , 8c on l’attachera au plateau qui fait un des bouts du cy lindre. C’eſt à ce plateau 8c ſur ſes croiſées , qu’on fichera un pivot d’une forme telle qu’il ſerve auſſi pour l'autre cylindre , voy. fig. I , Pl. 98.

Ce pivot PQ portera à~ chaque bout une croiſée de fer ABCD, 8C EFGH, rivée par le centre. C’eſt par ces croiſées que ce pivot ſera ſolidement ,attaché à un bout de chaque cylindre par pluſieurs vis, qui doivent avoir leur écrou dans l’intérieur du bois de [a croiſée. Outre cela ,

elles y ſeront entaillées 8C affleurées. Les vis auront leur tête percée , afin de les faire tourner avec une broche de fer , pour les enfoncer 8C les ſerrer. Chaque bras des croiſées portera deux chevilles de fer d’un pouce de longueur, ſur 5 à 6 lignes de diametre, qui ſeront bien rivées aux bras

vdes croiſées. Elles ſerviront à mettre, dans ſa véritable place, chaque crois ſée, lorſqu’on montera toute la machine dans ſa place.

1377. Le cylindre en cet état, n'a beſoin que d'être bien arrondi 8C bien dreſſé ſur toute ſa ſurface extérieure ; ce qu’on fera aiſément lorſqu'il

ſera monté ,8c qu'il tournera ſur ſon chariot , qui ne demande pas moins de ſoins pour ſa conſtruction que le cylindre même. On ſent bien qu’il 'doit être fort 8c bien aſſemblé. Le Chariot d’une Serinette n’eſt compoſé qup

de trois planches aſſemblées en queue d’aronde , c’eſt tout ce qu’il faut; mais il n’en eſt pas de même de celui dont il s’agit , comme il doit porter un

très-grand 8c gros cylindre, qui peſe environ 600 livres, les deux cyline dres enſemble, il eſt néceſſaire d’y prendre bien plus de précautions. 2=== PLANCHE 99

CD, g. 2 , Pl. 99 , repréſente en perſpective ce chariot , dans lequel le cylindre ne doit pas avoir le moindre balottement. Les pivots en tour-— rillons repoſent 8c roulent ſur des couſſinets de cuivre ou de bronze E, F, C’ bien enchâſſés ſur l’épaiſſeur de chacun des trois montants E , F , G' , qui portent le poids du cylindre. On doit niettre 6 roulettes de bronze bien tournées, de 5 à 6 pouces de diametre C, H, D, ſur un bon pouce d’épaiſſeur, afin qu’elles ne ſillonnent pas au-deſſous du chariot, vis-à-vis des

trois montants de chaque côté; mais elles ne ſailliront au-deſſous que d’en— viron 6 lignes. Elles rouleront dans des mortaiſes ſur des tourrillons de .fer, également tournés 8C polis. v Ce chariot marchera ſur deux planches aſſez fortes, ou deux petits ſoli Veaux .A B , fig. 3, d’un peu plus de la longueur des deux cylindres en— ſemble. On fera un bâtis ſur ces deux ſoliveaux vers B , pour porter le levier, au moyen duquel on fera avancer le cylindre d’un côté ou de

SeÉZJV. Conſlruc'lion d’un grand 5C gras Cylindre.

583

l'autre. Cette eſpece de charpente doit être ſolidement arrêtée ſur le ſol de M l’Orgue , pour qu’elle ne puiſſe faire aucun mouvement.

1379. Lorſque toute cette conſtruction ſera faite , 8c le cylindre étant dans ſa place , on le fera tourner avec la vis ſans fin 8C ſa manivelle, 8: en tenant ferme une gouge de Tourneur ſur le bord du chariot , on fera

pluſieurs ſillons ſur le cylindre , qui conduiront à paſſer une varlope un peu creuſe , en façon de mouchette, 8c on rabottera juſqu’à ce que les ſillons

aient entiérement diſparu. Alors le cylindre ſera bien dreſſé 8c bien arrondi. On pourroit , pour plus grande exactitude 8C plus de facilité , ajuſter

au—deſſus du cylindre deux ſoliveaux en bois de champ , 8C parallelement au cy—_ lindre, qui ſerviroient à conduire un rabot entre deux. Il auroit une feuillure

de chaque côté , qui entreroit entre ces ſoliveaux juſqu’à toucher le cylindre. Il eſt aiſé de concevoir qu’en promenant ce rabot , il ne pourra mordre ſur le cylindre que juſqu’à ce qu’il touche aux ſoliveaux au fond de ſes ſeuillures; 8c que ſ1 les ſoliveaux ſont bien dreſſés , le cylindre le ſera également. Le bas de la figure 4, Pl. 98, repréſente géométralement la partie du bout du cylindre où eſt attaché le gros cercle denté M, dans lequel engrene la vis fins

fin N , ſoutenue 8C portée ſur les deux ſupports R , S , qui ſont at— cachés au lit VU du chariot. On voit les deux roulettes P 8C Q du même

chariot O. ’ Tout cet équipage étant fini, il y faut ajouter pluſieurs autres machines pour gouverner le cylindre ; c’eſt ce que nous allons voir dans le Paragraphe ſuivant. 5. II. Conſlruc'lion des Pieces qu’il fizur ajourer au Cylindre , pour le gouverner.

1380. NOUS n’expliquerons point comment on fait tourner le cylindre avec facilité , &’bien réguliérement ; c’eſt par le même moyen que l’on fait jouer celui de la Serinette, c’eſt—à—dire , par une vis ſans fin. Mais il eſt

p néceſſaire qu’il faſſe d’autres mouvements. 1°, Que l’on puiſſe le faire avancer de droite à gauche , 8c de gauche à

'droite , pour changer d’air. 2°, Que l’on puiſſe découvdr ſur le Champ à quel air il ſe trouve. 3°, Qu’on le puiſſe mettre ‘a tel air qu’on voudra.

Faire avancer le Cylindre de gauche a' droite , ou de droite a' gauche , pour changer d’air.

1381. IL paroît impraticable de produire ce mouvemement à un auſſi a grand cylindre, par les mêmes moyens qui ſont en uſàge pour les cylindres

-1—_ ,—_ — ~

PLANCHE‘

99*

5‘84- FA CTE UR D’ORG UES ; IV. Part. Chap. III. 1.————

PLANCHE 99

des petites 8c grandes Serinettes. Voici un autre expédient avec lequel on fera mouvoir ce gros cylindre avec beaucoup de facilité. Ce ſera

par un double levier qu’on établira ſur une petite mais forte charpente, qu’on fera au bou’tſiB , fig. 3 , Pl. -99’, du lit du chariot. On voit en L le premier levier, qui conſi’ſte en une 'barre de fer aſſez forte pour être en_

tié'rement inflexible. On voit cette barre de fer plus en grand , figó 4. Il y a un trou en b , où e’ſt le centre de mouvement fortement arrêté par l’a graffe , fig. 5’: a eſt un aUtre trou , ‘dans lequel eſt enfilé le bout f, fig. 6, du ſecond levier de fer. On engage le trou g dans l’enfourchement du ſupp0rt lc , 'au moyen d’un boulon de fer à vis l. Le fort piton fourchu m

s’attache par des vis contre le bas extérieur du chariot.

1382. On peut entendre aiſément que lorſqu’on prend avec la main le boat d de la grande barre de fer, fig. 4, 8c qu’on la pouſſe horiſontale ment , par exemple , de droite à gauche , le point a va également de droite à gauche , 8c l’on fait faire le même mouvement au bOUt f, fig. 6

du levier f lt, qui eſt fortement arrêté à la charpente du lit du chariot par ſon trou g, 8c par le ſupport k n : le trou du bout It étant auſſi engagé dans le piton fourchu m , 8c ce dernier étant bien arrêté contre le bas du bout extérieur du chariot, force celui—ci à aller de gauche à droite. La grande

barre de fer , fig. 4 , porte une languette c, qui s’engage dans un des crans faits au bas de l’ouverture horiſontale par où ſort le bout d de ce

levier. Ce qui détermine la quantité de mouvement que l'on doit faire faire au cylindre , pour jouer l’air que l’on ſouhaite.

I 38 3. La figure 3, Pl. 98, repréſente géométralement le cylindre vu par-deſ ſus. A eſt un bouc du cylindre. BC eſt le ſupport qui porte ſon pivot. DE eſt'le

grand levier de fer qui, par le ſecond levier, pouſſe le cylindre de droite à gauche. EF eſt l’ouverture horiſontale où ſont les crans , dans l'un deſi—

quels on engage le bout E du grand levier DE , pour mettre le cylindre â

l’air qu’on veut. 5. III. Découvrir à quel air le Cylindreſe‘ trouve.

ON Y parviendra par un moyen bien ſimple , en poſant horiſontalement une tringle de bois , dont la longueur ſoit de toute la profondeur du Buffet. On l’appuiera vers ſon milieu , au—deſſus de l’extrémité du long bras horiſontal de l’équerre de fer. Le bout poſtérieur de la tringle tiendra fixe , comme en charniere, contre le derriere du Buffet; 8c le bout antérieur ſortira en de hors ſur le devant du Buffet , 8c coulera dans une ouverture longue 8C Ver

ticale que l’onfera dans un panneau. Comme le cylindre avance ou recule Pour Changer d’air quand on Veut , ce bras de l’équerre hauſiie ou baiſſe pareillement; il fera , par conſéquent , monter ou deſcendre la tringle de bOiso

Sect. IV. Conjiruc‘îion 8C uſtzges d’un gros Cylindre , ôCc.

585

bois. On marquera donc le long de l’ouverture, de haut en bas , des traits PLANCHES

qu’on numérotera. A cet effet , on mettra la machine en expérience , 8C on marquera I ſur le panneau , vis-‘a—vis du point Où la tringle ſe trouvera. On fera aller le cylindre au ſecond air , r 85 on marquera 9. ſur le panneau , vis—à~vis de la tringle; on fera de même pour tous les autres airs , c’eſt—àñ'

dire, juſqu’à 16; car nous ſuppoſons qu’il y aura I6 airs ſur le cylindre; 5. IV. Découvrir à quellepartie de ſà circonférence le Cylindreſe trouve. '1384. CELA s’obtiendra par un moyen aſſez ſimple. On arrêtera avec des Vis à

bois un plateau X, fig. 6, Pl. 98 , d'environ un pouce d’épaiſſeur , qui aura un reſſaut X, 8c qui ſera taillé en ſpirale dans ſa circonférence , com me on le voit en la figure qui repréſente le boutA à droite, du cylindre; On arrêtera une tringle de bois quarrée CD, en charniere par ſon bout

poſtérieur contre le derriere FG du Buffet de l’Orgue. Le bout antérieur D de cette même tringle ſortira en dehors par une mortaiſe verticale E D ,' faire ſur le devant du Buffet. La piece de bois B , eſt un plan incliné , attaché

ſolidement au—deſſoùs de la tringle. 1385. Par la conſtruction de la machine , on comprend déja que ſi on fait tourner le cylindre par la vis ſans fin, de X vers A i, la tringle quarrée étant appuyée ſur le plateau ſpiral par ſon plan incliné B, 'montera ſucceſſive

ment , 8c le bout D parcourra la petite ouverture verticale DE , juſqu’à ce que le cylindre, ayant fait le tour entier, retombe dans le reſſaut. On n’aura qu’à diviſer la hauteur de l’ouverture ou de l'eſpace ED, que par— court le bout D de la tringle quarrée , par exemple , en quatre parties , ſi l’on a noté quatre petits airs dans la circonférence du cylindre; il ſera aiſé de re- '

connoître , lorſqu’on en aura beſoin , à quel air préciſément ſe trouve le cylindre, ayant égard , en même temps, à quel cran de l’ouverture hori-z ſontale ſe trouve le grand levier de fer. ÿ. V. Mettre le Cylindre à l’air qu’on voudra;

1386. ON comprend déja , 'par ce qui a été dit dans les deux Paragrañ‘ phes précédents , que lorſqu’on veut' mettre le cylindre à un certain air, il faut d’abord pouſſer le grand levier à droite ou à gauche , juſqu’au cran convenable, 8c faire tourner le cylindre par la vis ſans fin , juſqu’à ce‘ que le bout D de la tringle quarrée ſoit monté ou deſcendu à la-diviſion l’ouverture verticale ED. 1387. Il faur remarquer que toutes les fois qu’on voudra faire tourner le cylindre, ſur-tour à gauche , ſans que l’Orgue joue , ou le faire aller. à

droite ou à gauche par le grand levier, il ne faut jamais manquer d’élever

de quelques-lignes l’eſpece de clavier qui eſt ſur le cylindre, 8C dont nous

ORGUES. 1V. Part.

K7

28 &t 99_.

’586

FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. III.

arlerons bientôt. Sans cette précaution on courroit riſque de tout gâter; PLANCHES ou du moins de faire quelque déſordre. On n’indiquera point' ici comment 98 ôc 99

m

on élévera ce clavier , ce ſera par des moyens ſi connus par ceux qui conſtruie

ſent les Orgues , qu'il paroît fort ſuperflu d'en parler davantage. I388. Pour faire jouer l’Orgue dont il s’agit , au moyen du cylindre qu’on vient de déCrire, il n’eſt pas néceſſaire qu’il y ait un abrégé, quoique les tuyaux des jeux ne ſoient pas arrangés de ſuite dans leur ordre naturel, 8C qu’ils ſoient tranſpoſés , comme on le pratique ordinairement. La laye A du ſommier B, fig. 4, Pl. 98, ne doit pas être ſur le devant C vers la montre , mais plutôt vers le derriere A : toures les ſoupapes doivent être' à diſtances égales entr’elles , 8c il faur les faire un peu plus longues qu'à

l'ordinaire, afin qu’avec moins d’ouverture on puiſſe obtenir plus de vent;

car moins il y aura de levée aux touches , plus il y aura de préciſion dans le notage. On fera les bourſettes, les oſiers à l’ordinaire; mais les reſſorts

des ſoupapes ſeront moins forts. On ſuſpendra à chaque ſoupape une ver gette D , qui, par le bout inférieur E , s’accrochera au bout poſtérieur F des baſcules F G , ſervant de clavier.

I389. La conſtruction de cette eſpece de clavier demande bien de l’at tention. On fera d’abord deux barres ou petits ſoliveaux C D , fig. I , Pl. 99, de la longueur de chaque partie du cylindre. On en diviſera la face du deſſous en 51 points, diſtants entr’eux de 16 lignes , comme l’eſpace d’une ſoupape à l’autre. On fera des trous ſur tous ces points pour y ficher des tenons de cuivre de trois lignes d’épaiſſeur , ſur un pouce de ſaillie: voyez plus en grand, d’abord la barre A, fig. 5 , Pl. 98. B , ſont les tenons de

cuivre fichés en deſſous. C eſt un de ces tenons de cuivre repréſenté ſé 'parémenn Comme cette conſtruction pourroit gêner , lorſqu’il ſeroit queſtion de

retoucher ou de rectifier ce qu’il y auroit de défectueux à chaque touche en particulier , attendu qu’il faudroit en déranger pluſieurs pour en avoir une , voici un moyen de pouvoir les enlever toures ſéparément. Au lieu de placer leur centre de mouvement, comme on l’a dit , ſous les ſoliveaux qui les portent , ce ſeroit de le placer ſur le côté , par

devant , en faiſant fondre de petites chappes de cuivre , dans leſquelles elles ſeroient bien ajuſtées ſans ballotement; 8c ces chappes ſeroient entail—

lées 8c fixées à la barre par le moyen de deux ou trois vis. Voyez fig. 7 , Pl. 98 ;' 8C ‘a part une de ces chappes, fig. 8. ' On ſent bien qu’il faur faire fondre ces chappes en bon laiton, & qu’il faut‘ faire le modele de façon que les deux joues ſoient écartées , afin de

donner la facilité au Fondeur de les mouler. Les joues ſe reſſerreront aiſé ment, avec un marteau , juſqu’au point convenable: la figure 9 repréſente ce modele. Il ſeroit à déſirer que tous les claviers des inſtruments à cylindres

fuſſent conſtruits avec de ſemblables chappcs.

._r…_“—_._._ _…_ _ _

SeEl. TV. ConſZruâ’ion ZG uſages d’un gros Cylindre; (JCC.

587

Chaque tenon aura un trou très-petit , dans lequel s’enfileront les ----~________. axes ou pivots des baſcules FF. Voyez, fig. 5 , Pl. 98 , plus en grand 8c P‘SMËHES ſéparément une baſcule dans ſa largeur 8c longueur , garnie de ſa pointe, de ſon pivot , 8c de ſa boucle ou anneau. On voit ſon épaiſſeur par-deſſus

en E. Celles—ci auront,, à l’endroit où ſera fixé le pivot , 12 lignes 8c de..

mie d’épaiſſeur. Elles auront en tout 18 pouces de longueur , 8c le pivot ſera placé à 6 pouces de la tête, qui ſera réduite à 6 lignes d’épaiſſeur. La queue, à laquelle on attache la vergette , portera une boucle de fil de fer. L’épaiſ—

ſeur ſera réduite à 3 lignes. La largeur de ces baſcules ſera d’un bout à l’au— tre de I5 lignes. On fichera une pointe d’acier d’une ligne 8c demie de ſaillie, ſur trois quarts de ligne de largeur , en forme de plan incliné, au-deſſous

de la tête de chaque baſcule. Ce ſera cette pointe qui ſe rencontrera avec celle du cylindre. Tout cela doit être ſi bien ajuſté que les baſcules n’ayent point de ballotement, 8c que cependant elles ſoient très—libres. On a repré ſenté en C , fig. 5 , trois tenons avec deux baſcules aſſemblées , vues- par

le bout. Du reſte, C I repréſente le devant du Buffet, 8c AK le derriere. L eſt la manivelle attachée ſur l’axe de la Vis ſans ſin.

13 90. Il faut prendre ſes meſures pour placer la laye A du ſommier B ,* 8c tout l’équipage du cylindre, enſorte que les vergettes DE, tombant bien à—plomb, ſe trouvent au bout poſtérieur F des baſcules FG, 8C que

les pointes G de la tête de celles-ci ſe trouvent à l’a—plomb de l'axe du cy lindre Z. On poſera un rateau a deſſous les queues F des baſcules , pour les empêcher de faire du mouvement de gauche à droite, ou de’ droite àv

gauche , ce qui leur feroit éviter les pointes du cylindre. Ce rateau aura encore un autre effet, qui eſt de ſoutenir en pluſieurs cas les queues des baſ cules. Nous ne parlons point des ſupports néceſſaires pour porter le cla vier à baſcules, 8Ce. L’inſpection du local donnera les idées convenables à

cet égard. Comme il faut dans le ſoubaſſement du Buffet de l’Orgue , oû' le cylindre ſera poſé avec ſon clavier , des tournants à l’ordinaire , avec

leurs ſupports, on trouvera quelque embarras pour le paſlage des ver gettes; mais on ſe tirera aiſément de cette difficulté, ſoit en faiſant paſſèr ces vergettes par des trous qu’on fera aux ſupports , ſoit par quelque tranſſi.

port de mouvement , &c.

1391. On peut avoir une idée de tout cet arrangement, par l'inſpection' de la figure I de la Planche 99. C HI eſt le ſommier, ou plutôt la laye, dont une partie eſt repréſentée ouverte. GD 8c IC ſont les vergettes, dont le bout ſupérieur eſt attaché aux oſiers des bourſettes, 8c le bout inférieur

tient au bout poſtérieur des baſcules. K eſt la tringle quarrée qui repoſe ſur le plateau ſpiral,'dont nous avons parlé. EF ſont les baſcules. DFC' ſont les deux grandes barres, qui portent en leur deſſous les baſcules. On voit les pointes fichées au bout extérieur ,_ 8c à la tête des baſcules. Chacun’

9

99'.

588

FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. III.

Exo

imaginera aſſez les ſupports pour ſoutenir les grandes barres

m

î “'_fæ PLANCHE 9-9_ u.

CFD, qu’on n’a point repréſentées , pour éviter la confuſion;

1—6

EL eſt tout l’équipage pour faire tourner le cylindre , avec ſe gros pivot rivé de chaque bout, aux deux croiſées de fer. LMN 'eſt le chariot. OP eſt le lit ſur lequel porte le chariot. QP eſt l'équipage pour faire marcher le charior horiſontalement pour changer d’air ou de rangée de pointes des cylindres. H, ſont une partie des enfourchements pour. lier les regiſtres d’un ſom

mier à l’autre. A 8C B ſont les deux cylindres. On remarqùera qu’il y a 80 vergettes 8c 80 baſcules, parce que les pédales ſont

jointes aux autres jeux ſur le grand ſommier. I 392. pans la regle du ſommier que nous avons donnée pour cet Orgue , nous avons ſuppoſé les jeux de 51 tuyaux. Cependant il pourroit arriver que tout ce nombre de 5l tuyaux ne fût pas néceſſaire. Avant que de commencer ‘a faire cet Orgue, 8c

ſur-tout le ſommier, il faut avoir toute la muſique que l’on doit noter ſur le cylindre, pour le remplir totalement de pointes. A l’inſpection de tous les airs 8c de toutes les pieces, on examinera

fi toutes les 5I notes doivent ſervir. Si cela eſt, il faut néceſſaire :agrumes ua Earn/ms np !131mo ;9 gangs

ment compoſer les jeux de 5l tuyaux. Mais ſi l'on trouve qu’il y ait un nombre de notes qui ſoient inutiles , on fera très-bien de les ſupprimer. Dans ce ſecond cas , on auroit l'avantage de pla

cer ſur le même ſommier les jeux ordinaires que l'on joue par le clavier du récit: on pourroit donc noter ſur le cylindre des pie

ces, où les Organiſtes ſont dans l'uſage d’employer les jeux du récit ; ce qui ſera d’un grand avantage, 8C un agrément inap préciable.

\

, ..1.

1393. Le cylindre, tel que nous l’avons décrit; de 33 pou ces de diametre, 8C qui contient 68 meſures à 2 temps, com poſées de 4 noires chacune , durant environ deux ſecondes 8C

demie à chaque meſure , demeurera 9. minures 45 ſecondes ä faire

une révolution; ce qui aſſurément ſera bien ſuffiſant pour rem plir un Offertoire. A l'égard des verſets qu’il faut jouer au K_yz-ie ,

au Gloria D au Magnificat , Proſe , &c , les verſets de plain-chant, ſeront bien ſuffiſamment longs , s’ils durent 16 ou 20 ſecondes chacun , c’eſt-à-dire, 16 ou 20 meſures d’un mouvement ordinaire _;

par conſéquent il y aura 5 à 6 verſets à chaque révolution du cy— lindre. Si on Veut jouer en plain-chant les verſets du Kyrie 8C du

Gloria , la premiere ſtrophe de l’Hymne de Vêpres , &c , il n’y aura pas ordinairement le quart dela révolution du Cylindre , qui, dans

bien des cas , pourra fournir 5 à 6 verſets de ce genre. '

E10 7 pieds 4 pouces,

longueur.

SECTION

Seêî. V. Conſtruä'ion d’un autre Orgue a' cylindre, ôCc.

589_

SECTION CINQUIEME.

Con/Zruëlion d’un autre Orgue .beaucoup moindre que le précédent; pour être également joue’ par une manivelle. 1394._ L Es jeux qui peuvent convenir à cet Orgue, ſont les ſuivants:

I. Un Deſſus de 8 pieds ouvert, de deux octaves dans les deſſus ;mais il faut étendre ce Jeu autant qu’on le pourra vers les Baſſes, juſqu’à deux o~c~~ taves 8C demie; ou mieux ,juſqu’à trois octaves , 8c on achevera de le complet ter par un deux pieds en cheminée , en étoffe. 2. Un Preſtant tout ouvert, en étain , ſur pieds d’étoffe. On peut , ſi on

veut faire une montre , la remplir par ces deux Jeux. ‘ 3. Un grand Cornet de cinq tuyaux ſur marche, qui commencera au Cſhl ut du milieu du Clavier; le tout en étoffe.

4. Un Bourdon de 4 pieds bouché , la Baſſe en bois‘, 8c le reſte d’étoffea 5. Un Nazard àla quinte du Preſtant , tout ouvert, 8c en étoffe. 6. Une Doublette , les Corps d’étain , ſur pieds d’étoffe. 7. Une Tierce , en étoffe. 8. Une Fourniture de 4 tuyaux, les Corps détain , ſur pieds d’étoffe;

9. Une Cymbale de 3 tuyaux, les Corps d’étain , ſur pieds d’étoffe; Io. Une Trompette , les Corps d’étain , ſur pieds d’étoffe. II. Un Clairon , de même. 12. Un Cromorne, les Corps d’étain, ſur pieds d’étoffe. 13. une Voix humaine , les Corps d’étain , ſur pieds d’étoffed Largeur des Regiſlres ô’ faux-chi res. _:520 Îl. Deſſus de 8 pieds ; . . . . 30

Voici la regle des Barres 8C Gravures du. Sommier propre à contenir 8C faire jouer ces

.

.

.

;

.

.

-ro 30

Jeux , avec celle des Regiſ’cres 8c faux-Regiſtres. On briſera le Bourdon 85 le Preſtant, pour

—~Io

les faire ſervir aux Pédales de Flûtes. On bri—

-3. Grand Cornet .

.

.

.

.

.

24.

ſera de même la Trompette, le Clairon , le

.

.

—-lO 30

CrOmorne 8c la. voix humaine. Dans cette bri ſure on fera enſorte ue le troiſieme C ſbl uc

-—-IO

ſe trouve dans la Bal e. On voit , par la regle

;

.

18

des Gravures, qu’il y a doubles Gravures aux

2. Preſtant.

4.. Bourdon ' 5. Nazard .

.

.

. .

.

.

. .

. .

.

'6. Doublette

.

.

.

.

.

.

.

f7. Tierce .

.

.

.

.

.

.'

.

_ro 2; premieres , pour avoir la commodité de 18 faire jouer des Pédales ſéparées, ſans altéra— —ro _ tion. Les Jeux d’anche ſeuls ſeront poſés ſur 18 une Gravure particuliete, cependant les deux -

__8. Fourniture

.

.

.

.

.

.



—~12 24.

Soupapes ouvriront enſemble. Mais le Bour don &c le Preſtant ſeront poſés , comme les

9. Cymbale

.

.

.

.

.

.

.

—12 24.

aurres Jeux, ſur une gravure, autre que les Jeux d’anche

Elo. Trom etre .

.

.

.

.'

.

.

,

--I²

o . P 3—12 1395. On vort, par la regle de ce n‘ amon ' ~ ' ' ~ ’ ~ ' 3:10 ſommier, qu’il y a 20 lignes de diſ—_ ²²' Cî°m°me ~ ' * * ' ' ' 3°I‘o tance d’une Soupape à l’autre , 8C que

[13. Voix humaine ñ

ñ - -

— ~ 3—0_ :20

3 pieds 6pouces , largeur. ÛRGUES. IV. Part.

toutes ces diſtances ſont égales. Le .

.

.

ſommier ayant 7 pieds pieds 4. pouces L7

. 4—_’ —

'590 FACTEUR D’ORGUES, IV Pan: Chap. 111.7 de longueur, le cylindre doit en avoir 7 pieds 8 pouces , 8c l’on y ajou tera la partie denrée au bout, laquelle doit avoir 5' à 6 pouces de longueur. On pourra mettre ſur ce cylindre 2.0 rangées de pointes, ce qui donnera

beaucoup d’airs 8c de pieces. On peut le conſtruire d’environ 2 pieds de dia metre , ou mieux , auſſi gros que celui que nous avons décrit, Du reſte, on y exécutera tous les équipages 8C machines dont on a vu la deſcription dans la Section précédente , 8c que nous ne répéterons pas ici. On ſera bien , comme nous l’avons déja dit , d’examiner, avant de commencer l’Orgue ,

toute la muſique que l’on doit y noter , afin de rerrancher dans les jeux tous les tuyaux inutiles. Cela rendra le ſommier 8c le cylindre plus courts , ſupz poſé que le cas ait lieu. SECTION

srerME.

Moyen defaire jouer , par un Cylindre ô() une Manivelle , un Orgue déja conſlruit avec des Claviers à l’ordinaire , (JCC. 1396. NOUS ſuppoſons un Orgue déja fait à l'ordinaire , dont la laye eſt par-devant , du côté dela montre ; 8c où il y a des claviers , un abrégé , &0. Il

s’agit de le jouer par un cylindre , ſans rien déranger dans ſa conſtruction ,

enſorte qu’un Organiſ’ce puiſſe toujours le toucher par les claviers, ſi l’on veut, 8c que cependant on puiſſc faire jouer cet Orgue ſanstrganiſte , s’il

eſt beſoin. En voici le moyen.

====

.

1397. La laye A du grand ſommier B C, fig. 7, Pl. 97 , par-devant ,

PLÊÏCHE

avec les claviers 8C l’abrégé , ne peuvent ſervir de rien; il faut laiſſer le

'

tout ſans y rien faire. Mais on doit conſtruire une autre laye D deſſous le derriere du grand ſommier BC , ſans ôter de place celui—ci, ni rien déranger.

1398. On fera, avec un canif , des ouvertures au-deſſous du ſommier ſur le derriere, s’il eſt doublé de peau ou de parchemin; ou bien avec un ciſeau, s’il eſt tringlé en bois. Ces ouvertures ſeront de la longueur conve—

nable à celle des ſoupapes qu’on doit employer. Toutes les gravures étant ainſi ouvertes , on y appliquera une regle de toute la longueur du ſommier, 8C on marquera par-deſſus des traits qui répondent bien exactement à cha—

que gravure 8C à chaque barre. On emportera cette regle ’à l’attelier ,_ 8c après avoir tiré à l’équerre tous ces traits, on aura la regle 8c toutes les meſures convenables pour‘ conſtruire cette laye. I 3 99. On fera deux barres BD, fig. 5, de toute la longueur du ſommier

A C, de 18 lignes en quarré. On y rranſportera tous les traits de la regle , 8C on y fera des denticules EF, fig. 6 , comme ſi l’on vouloir en conf-' truite un'ſommier. On aſſemblera aux deux bouts une traverſe G H, qui

contienne les mêmes meſures du chaſſis des côtés du ſommier; on fera des ſſ

.—.ññ—

…-

Hdd“

Sect. VI. Fairejouerpar un Cylindre un Orgue déja .conflruin 5 9 z barres I K , qu'on aſſemblera 8c qu’oncollera dans ces denticules , à l’ordi— M

naire , comme l’on fait aux ſommiers. Mais ~il y a ici une obſervation a \

faire. Tous les ſommiers des Orgues ſont diviſés de maniere que ,dans les baſſes, les gravures , 8c par conſéquent les ſoupapes , ſont plus écartées en—

tr’elles que dans les deſſus. Lorſqu'il s’agit de faire jouer un Orgue par un cylindre , les ſoupapes doivent être dans tout le ſommier à diſtances égales.

Il faut donc les rendre telles dans cette nouvelle laye, quoiqu’elles ne _le

ſoient pas au ſommier. I400. Lorſqu’on conſtruira la grille de la laye de rapport , il faut tailler les barres de biais. Pour.ſe regler à cet égard, avec facilité, on fera une ’

diviſion à points égaux ſur la même regle qui ‘contient toutes les meſuſi; res des barres 8c des gravures du grand ſommier. On tirera des lignes des pre miers points aux ſeconds , 8c par-là on aura le biais qu’il faur donner aux

barres. On verra qu’il ſera différent preſqu'à toſſutes , comme on peut le remarquer dans la figure 6, qui repréſente la grille de cette laye démonó

tée , dont une partie des barres ſemble tenir encore aux denticules dela

barre du chaſſis du côté, comme E F, 8c l’autre partie à l’autre barre LM. On y apperçoit les denticules EF, qui biaiſent différemment entr’elles , pour trouver l’égalité de la diſtance des ſoupapes. On 'peut remarquer encore que les gravures du ſommier A C, fig. 5 , ſont à diſtances inégales de l’une

à l’autre. La ligne BD contient exactement les mêmes meſures des gravu— res '8C des barres à diſtances inégales. La ligne N O eſt celle où les diſl_ tances ſont rendues égales entr’elles. Les eſpaces blancs déſignent les barres, 8c les noirs repréſentent les gravures , au-deſſous deſquelles on voit les ſoupapes, les S , les bourſettes , &c , qui ſont à l’ordinaire dans la laye."

On voit en N 8C en O les vis qui attachent cette laye au-deſſous du ſom— mier. On voit un eſpace PQ entre le ſommier 8c la laye N ORS , qui

doit diſparoître lorſque la laye eſt appliquée par des vis cdntre le -deſſous du ſommier AC. La diſtance d’une rangée de points ſur la regle doit être de la même largeur que les barres, c’eſt-à-dire , de 18 lignes. Les figures 5

8c 6 de la Planche 97 repréſentent tour cela. I401. La grille étant finie, on rapportera en-deſſous les flipots, pour

tenir les queues des ſoupapes. On collera le parchemin ſur les barres , qu’on rabottera; on_ garnira en peau blanche les ſoupapes , 8c on les collera à leur place. On y fichera leurs guides. On rapportera la Planche du derriere de la laye en languette , 8C on la collera auſſi-bien que celles des bouts. On

l fera la planche des bourſettes qu'on garnira de ſes Oſiers; en un mot , on mon tera cette laye comme ‘a l’ordinaire. On fera une ouverture pour lui donner le vent, 8c enfin on collera une bande de peau ſur toute les parties qui

doivent joindre ,contre le deſſous du grand ſommier ; 8C avant que ces

bandes de peau ſoient ſeches , on mettra en place cette laye, l’arrêtant ſors: ‘x

PLANCHE . 97)

592 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. III. "'~'~"'~' tement par des vis à bois , poſées de diſtance en diſtance ſur le rebord qu’on . PLANCHE

a dû laiſſér

aux deux côtés de la laye , 8C aux deux bouts. Si tout cela eſt

97* _

bien exécuté, le vent ne ſe perdra par aucun endroit, 8c le tout ſera auſſi

ſolide que ſi l’on avoit conſtruit cette laye en faiſant le ſommier‘.

I402. Toute la méchanique qui accompagne le cylindre peut s’exécuter comme ſi l’Orgue avoit été conſtruit pour être joué par un cylindre , 8c com—

me nous l’avons décrit dans la Section quatrieme. On peut cePendant trouver Îquelque embarras. Les claviers avancent ordinairement beaucoup dans l’in—

;térieur du Buffet. Mais on peut faire aller le cylindre de quelques pouces

i au-deſſous d’eux. Les tournants du poſitif ſont quelquefois fort avancés dans le‘ Buffet. On peut les changer de place , ou bien leur ſubſtituer d’autres moyens fort connus, 8c qui ne tiennent pas tant de place. La grande tra—.

verſe, qui ſoutient les grands tournants , eſt quelquefois poſée bien bas. Dans ce cas , il faut la placer plus haut , 8c raccourcir les tournants. On levera facilement toutes les autres difficultés qu’on pOUrroit rencontrer, ſans

préjudice toujours des claviers ordinaires , qu’on laiſſera dans tout leur en tier, afin qu’on puiſſe toucher l’Orgue à l’ordinaire , quand l’occaſion S’en préſentera.

I403. Nous n’avons propoſé juſqu’à préſent que de faire jouer par le cy-Î lindre les jeux poſés ſur le grand ſommier, comme le grand Orgue 8c le récit , S’il ſe trouve poſé ſur le grand ſommier. Il ne ſeroit pas impoſſible de faire jouer‘également le poſitif enſemble ou ſéparément du grand Orgue par le même cylindre. Je hazarderai une idée là-deſſus. On mettra une ram gée de pilotes verticaux, dont le bout ſupérieur ſera poſé au-deſſous des queues des baſcules ſervant de clavier au cylindre. Le bout inférieur. portera ſur un bout des baſcules briſées horizontales, qui formeront un éventail, 8c dont l'autre bout donnera -au-deſſus de l’extrémité des baſcules du poſitif. On poſera ſur cet éventail le guide du cylindre, c’eſt-à—dire , le lit ſur le quel doit marcher le chariot. I404. Pour jouer ſéparément le grand Orgue du poſitif, il faudra que

le guide ou regle percée, au travers de laquelle les pilotes paſſent pour les maintenir, ſoit mobile , en ſorte qu’au moyen d'un tirant on puiſſe pouſſer ce guide‘ ou cette regle , 8c par conſéquent les pilotes, pour que leur bout ne ſe trouve plus au—deſſous des queues des baſcules. Pour faire jouer le poſitif ſeul, il faudra que les tirages des ſoupapes du grand 'Orgue ſoient faits de façon que’ le mouvement qu’on donnera à un autre guide , qui les enfilera tous , puiſſe les deſaccrocher tous des baſcules du cylindre; ce

que chacun imaginera fort aiſément. Dans ce cas il faudra qu’il y ait une traverſe auſſi longue que le cylindre , poſée au-deſſous des baſcules du cy— lindre , afin de les maintenir toujours dans la même ſituation, quoiqu’elles ſoient deſaccrochées de leurs tirages. Toutes

ces différentes machines

n’ empêch‘eroient

Maniere de nater un Cylindre d’Orgue.

593

n’empêcheroient pas qu’on ne pût toucher l’Orgue par les claviers ordinaires , _quand l’occaſion s’en préſenteroit. I405. On peut encore faire jouer les pédales ſéparément , telles qu’elles ſont diſpoſées pour l’ordinaire dans les .Orgues, par le même cylindre, en

faiſant à chaque bout , celui—ci plus long de quelques pouces , qui ſeront réſervés exprès pour noter ce qu’il faudra jouer par les pédales. On y adap tera des baſcules , qui, par des vergettes, en tireront d'autres briſées, 8c par

ce moyen feront ouvrir les ſoupapes. On fera toujours enſorte que l’on puiſſe jouer les pédales quand on voudra, par leur clavier ordinaire: chacun pourra

étendre ces idées, ou les réformer comme ille jugera à propos. Comme les pédales ne forment ordinairement dans l’exécution que des tenues, 8C k qu’il leur faut plus de vent qu’aux claviers à la main , il n’y aura aucun in—

convénient à tenir les pointes du cylindre qui les concernent, plus hautes que les autres, afin de procurer plus d'ouverture aux ſoupapes. jññçñçñ

—D

CHAPITRE QUATRIEME. Maniere de noter un_ Cylindre d’Orgue. POUR noter un Cylindre , il faut pluſieurs ontils que nous ferons connoîd tre dans la Premiere 'Section de 'ce Chapitre. Dans la ſeconde', diviſée en

pluſieurs paragraphes, on donnera quelques notions de la Muſique ; de la va— leur des noces , de leurs différentes tenues 8c de leurs différents ſilences ; on

expliquera ce que c’eſt que les Tac'Ze’s; la diſtinction en premieres 8C ſecondes pour les proches, 8C quelquefois pour les noires; l’inégalité des croches. Dans la troiſieme , on entrera dans le détail des agréments du Chant. Il s’añ’

gira plus particuliérement dans la quatrieme , du notage des Cylindres , au moyen du cadran : on y enſeignera ſa combinaiſon avec les airs. Dans la Section cinquieme, on propoſera, pour premier exemple , le notage de la Barcelonette , au moyen du cadran. On fera connoîtra dans la ſixieme , la groſſeur des pointes, le piquage du cylindre. Dans la Section ſeptieme, on expliquera, dans le plus grand détail, le notage de la Romance de M.

Balbaſtre, ſur différents cadrans. On fera pluſieurs obſervations ſur le goût 8C le vrai mouvement de cette piece. SECTION

PREMIERE.

Deſcription des Outils néceſſaires pour le notage des Cylindres. I406. UN des principaux outils eſt le laminoir , repréſenté dans la Planche a . , , PLANCHE !00. On le vort , fig. I , geometralement par le bOUt. AB ſont deux forts mon,0°, tants de fer , joints enſemble par l’entre-toiſe C, à leur bout ſupérieur, 8c

par la traverſe DE qui eſt la baſe, ſur laquelle ils ſont bien arrêtés par des

ORGUES. 1V. Part.

M7

594.

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. VI.

—————écrous VX, fig. a, ou YZ, fig. 3. F, G, ſont deux couſſinets de cui..

PLlî‘gîoCHE vre, ſur leſquels appuient les pivots des rouleaux d’acier H '8c I. C, eſt ſi

'

une vis de preſſion pour faire approcher plus ou moins l’un de l’autre les

deux rouleaux, ſelon qu’on le juge à propos. K , eſt une manivelle pour faire tourner les rouleaux. I407. On voit entre les pieds de l’érabli du laminoir, un compas de

réduction au quart, de l’invention du Pere Engramelle , Religieux Auguſtin du Fauxbourg S. Germain à Paris. Ce compas ſert à fixer ou jauger juſte les épaiſſeurs des Pointes pour toutes les circonſtances poſſibles, dans le no— tage; 8c ces épaiſſeurs ſont priſes, avec ce compas, ſur le cylindre même

après qu’il eſt noté. Il eſt eſſentiel que ce compas , ſans être matériel, ſoit ſolidement exécuté ,— ä peu-près de la grandeur dont on le voit ici. On en in-; diquera l’uſage dans la Section ſuivante, 5. ç.

I408. La figure a. repréſente le même laminoir, dont on voit les deux rouleaux de face 8c les montants de profil. La figure 3 repréſente le même la— minoir, dont on a ôté les deux montants d’un bout, pour laiſſer voir les rouleaux à découvert.

I409. La figure 4 repréſente géométralement le laminoir vu par-deſſus 8C attaché ſur l’établi, au moyen des deux écrous A 8c B. KLM, fig. 1’, eſt l’élévar ion géométrale de l’établi ſur lequel le laminoir eſt fixé. La ta-è ble NO de cet établi eſt prolongée juſqu’à N 8c O, avec un grand en fourchemenr aux bOUts, pour recevoir deux roues PN 8C ÛQ. Le fil de laid

ton ou de fer , que l’on applatit par ce laminoir, paſſe 8c ſe roule ſur ces deux roues. A cet effet, on roule le fil de laiton rond , de la groſſeur convenable , tel qu’on l’achete chez les Marchands , autour de la roue

- PN; on en fait paſſer un bouc entre les deux rouleaux, 8C l’on attache ce même bout ſur la roue OQ. Ce fil eſt toujours tendu au moyen des

deux poids R 8c S. A meſure que l’on fait tourner la manivelle K, le fil de laiton s’écraſe entre les rouleaux, 8c paſſe ſucceſſivement de la roue

PN à celle OQ , à quoi aident les poids R 8C S. On le fait ainſi paſſer plu— ſieurs fois, s’il le faut, entre les rouleaux, les faiſant approcher à chaque

fois l'un de l’aurre,_au moyen des vis C, juſqu’à ce qu’il ſoit au degré

dépaiſſeur qu’on juge convenable. L’on voit dans la figure 4, les deux roues C 8c D, ſur leſquelles s’en

Veloppe le fil de laiton, auſſi bien que les deux poulies E 8c F , ſur leſ quelles s’entortillenr les' cordes auxquelles les poids ſont ſuſpendus. 9———— I4Io. La Planche IOI repréſente pluſieurs inſtruments avec leſquels on ,PLANCHE 'travaille le’ fil de laiton applati. Il faut d’abord le couper en morceaux , de ,101. '

_ ‘ la longueür convenable à chaque eſpece de note. La figure I, repr éſente dans ſa ’grandeur naturelle , 8c en perſpective , la tenaille à couper. Elle

coupe le fil plat, jen le prenant de champ , de maniere qu'elle fait, à cha:

Deſtription des Outils ne’ceffaires pour noter un Cylindre.

59 5

'

que pointe , la tête quarrée 8c la queue' pointue , comme l’on Voir à la” figure 2 , en a 8c en b. , P I411. Lorſqu’on a coupé le nombre des morceaux- qu’on s’eſt propoſé, il en faut plier pluſieurs; ce qu’on fait aiſément, au moyen d’une des quad

rre pincetres graduées, fig. 3, 4, 5’, 8c 6. On plie fort aiſément ces Ponts en 20 grandeurs différentes, s’il eſt beſoin, qui ſont toutes les eſpeces qui

puiſſent être néceſſaires. Pour ſe ſervir de ces pincertes , on met un mor—

ceau de fil plat dans la pincette , au cran ou au degré dont on a beſoin, fig. 5. On appuie la pincette ſur un petit tas, fig. 6; 8c avec un petit marteau, on frappe ſur le morceau de cuivre pour le bien quarter. On red tourne la pincerte, 8c on en fait autant de l'autre côté. L'on voit dans la

figure 7, deux ponts ainſi ployés. Les cinq autres ſont de ſimples pointes' de différentes épaiſſeurs. Toutes ces pieces , dans la figure 7 , ſont repré ſentées 8 fois plus grandes 8c plus groſſes qu’elles ne doivent l’être natu— tellement: les outils , fig. I, 3 , 4, 5 8c 6, ſont repréſentés de grandeur naturelle. '

I412. La Planche 102 , repréſente la boîte dans laquelle on met les ===-""—"= ~

pointes à meſure qu’on les fait. On voit géométralement, g. '1, les 24

PLANCHE

1°,_

caſſetins , dans leſquels on remarque toutes les eſpeces de notes dont on peut avoir beſoin , avec leur arrangement. La figure 2, repréſente la même boîte en perſpective; 8c la figure 3, en fait voir le couvercle, qui eſt conſ—

truit de façon à bien boucher tous les caſſetins. Il faut concevoir que le couvercle, fig. 3, s’ajuſte 8c entre en partie dans la boîte, fig. 4, &joint bien contre toutes les cloiſons des caſſetins; afin que , ſi, on la renverſoit, étant fermée, les pointes d’un caſſetin ne puiſſent paſſer dans un autre.

I4r3. La Planche 103 , repréſente différents outils. La figure I, eſt une ...— pincetre droite; 8c la figure 5 , une pincette courbe. Elles ſervent l’une 8C P“NCHE l’autre principalement à ſaiſir les pointes par la tête , 8C à les contenir lorſqu’on les enfonce, (ce que l’on fait ordinairement à la.main aux Seri—

nettes); ou pour les arracher ou redreſſer lorſqu’il en eſt beſoin. I414. La Fig. 2 , eſt une groſſe aiguille à coudre, emmanchée : on l’aiguiſe

enſorte qu’elle ſoit plate au bout. Elle ſert à faire les trous pour y mettre les pointes. La figure 3, eſt un repouſſoir fourchu; on S'en ſert pour en foncer les pointes, enſorte qu’elles aient toutes une ſaillie bien égale. La figure 4, eſt un autre repouſſoir au même uſage que le précédent. L’un eſt plus commode pour les ponts, 8c l’autre pour les ſimples pointes. I415. Les figures 6 8c 7, repréſentent toutes les pointes 8c les ponts 'dont on peut avoir beſoin. La figure 8 eſt un calibre pour faire, avec juſ teſſe, tous les crans aux quatre pincertes , fig. 3 , 4 , 5‘, 8C 6 de la Planche

précédente. La figure 9 , repréſente un cylindre prêt à être piqué , 8C

"que l’on a enveloppé bien juſte d’un papier blanc dans toute ſa ſurface

103"

596 FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap, IV. circulaire, ſans y être collé. Il ne l’eſt qu’à la partie , où les deux bords du papier chevauchent l'un ſur l'autre; mais il ne faut pas que ;la colle touche du tout le cylindre. Cette colle n’eſt que de la fine farine cuite avec de l’eau. 5

PLANCHE

I416. La planche 104 , fig. I , repréſente la Serinette toute montée, 8c diſpoſée comme il le ſaur, lorſqu’il s’agit de piquer le cylindre pour mar

.101.

quer la place préciſe de chaque pointe. A , eſt une rondelle de carton , qu’on nomme cadran , qui contient , à ſa circonférence , un certain nombre de

divi-ſiOns faites ſelon qu’il convient au degré de mouvement de l’air qu’on veut noter. On y remarque une aiguille B de carton ou de cuivre, qui

eſt fixée ſur l’axe de la manivelle 8c de la vis ſans fin C. Le cadran eſt

arrêté 8c immobile ſur la boîte de la Serinette. Les figures 2 8c 3 ſont deux autres cadrans avec des diviſions différentes. Nous reviendrons à tout ceci, lorſque nous aurons expliqué la maniere de noter les cylindres; ce que nous allons faire dans les Sections ſuivantes. SECTION

SECONDE.

De la Tonotechnie ou Notage des Cylindres. * Des nations ne’ceſſaires ſur la Muſique, Ô’ premièrement de la valeur des Notes.

1’417. IL eſt une maniere de concevoir la Muſique , toute différente de celle qu’on enſeigne dans tous les Traités de cet Art; elle eſt fondée ſur I’exécurion même. * A l’inſtant Où je me diſpoſois à publier

notes de la Aſuſique, ſelon le vrai goût de ſon

cette derniere Partie de l’Art du Facteur d’Or gues, il m’eſt tombé entre les mains un Livre inti— drer; parle P. Engramelle, Religieux Auguſtin

exécution. Ne voulant rien négliger de ce qui peut contribuer à la perfection de mon Traité, ſur-tout en ce qui en fait un des principaux objets, j'ai cru ne pouvoir mieux faire que

du fauxbourg S. Germain; r vol. in—8° , à Paris ,

d'engager le P. Engramelle, à concourir avec

tulé: La Tonorechnie, ou l’Art de noter ler Cylin—

chez Delaguette. .l’avoue que j’ai été ſingulié— ‘mor à la deſcription du notage. Cet habile 8c rement ſatisfait des regles qu’il y établit, 8c des laborieux, Auteur, n’ayant pour but que le bien procédés qu’il emploie. J’ai trouvé qu’il avoit public, 8c le progrès des Arts , s’eſt rendu avec traité ſupérieurement cette matiere, qui n’avoir grace à ma priere. Pour ne rien m’approprier e ce qui lui appartient, je vais rapporter la été qu’effleurée par quelques Auteurs, qui n’en deſcription qu’il m’a donnée , ſans y rien chan— ont donné qu’une bien légere connoiſſance, ſans en avoir atteint les vrais principes. lls n’0nt ger , perſuadé que le Public verra avec ſatisfac pas dit un mor des agréments du chant, ni de tion , un peu plus développées, les regles qu’il a établies dans ſon Ouvrage, 8c qu’on fera bien a combinaiſon des filences, des tenues , des tac te'r, pour former les articulations de la Muſi— de conſulter. Ce ſavant Religieux a bien voulu que, &c; de la diſtinction des premieres &ſe— auſſi préſider à la gravure des Planches relatives à la partie qu’il a traitée, 8c qu’il entend ſi condes croches, 8c des noires &c; de leur iné bien. galité , &c : routes ces Obſervations ſont pour tant eſſentielles, 8c conſtituent l’eſſence de la Je dois encore témoigner ici publiquement belle exécution , telle que la pratiquent les plus

habiles Organiſtes, & ainſi que j’ai eu occaſion de le remarquer dans pluſieurs morceaux que

ma reconnoiſlance à M. Gouſiîer, 'Ingénieur 8c très-habile Deſſinateur à Paris, pour le ſer—, vice eſſentiel qu’il m'a rendu par ſon induſirie ,

M. Ba-lbaſtre , très-habile Organiſte, a bien voulu exécuter devant moi. Norre célébre Arriſte,

fragments de cylindres, 6c d’en faire voir la cor—

d’avoir imagine' de repréſenter le notage ſur des

pour’ procurer plus de facilité dans le norage,

reſpondance à côté, aux notes de la Muſique,

a ingénieuſement imaginé .pluſieurs ſignes ou

pour rendre la pratique du notage plus intelli

caracteres, qu’il applique convenablement aux

gible 8c plus inſtructive.

Les

SeêZ, II. De la- valeur proportionnelle des Notes;

597

Les cylindres doivent exprimer cette exécution dans le plus grand dé— ] 'tail; c'eſt—à-dire, faire valoir non—ſeulement les noces , mais toutes leurs par ties conſtiturives, dont l’enſemble produit tout 'l’effet dans l’exécurion. . . Quant a\ la valeur des notes, on les drſtingue en ronde o , blanche l),

noire r, croche g, double-croche Ê , triple—croche g , &0. mais pour les quadruple-croches , dont il faudroit 64 pour une ll'onde, elles ne pour

roient s'exécuter que dans des pieces d’une lenteur exceſſive : ce cas eſt preſque métaphyſique; c’eſt pourquoi on n’en parlera pas ici.

La durée des notes ſe meſure proportionnellement l’une par l'autre. Une ronde vaut deux blanches , parce qu’il faut autant de longueur de temps pour exécuter une ronde, que pour exécuter deux blanches; par la même raiſon, une,blanche vaut deux noires , une noire vaut deux croches , une croche vaut

deux double—croches , une double-crochepvaut deux triple-croches , &c. Un point à la fin de chacune de ces notes, en augmente la valeur de

moitié; ainſi une ronde pointée vaur trois blanches, une blanche pointée vant trois noires, &ç.

Toutes les notes ont deux parties eſſentiellement conſtitutives,,qui ſont la tenue 8c le ſilence, leſquels réunis , font la Valeur totale de la note. La

tenue occupe toujours la premiere partie de la note , 8c le ſilence la termine; Ces deux parties des notes ont une durée déterminée dans l’exéCUtion de

la muſique, 8c elles doivent être appréciées avec exactitude dans le notage;

ainſi il faut exprimer la valeur, non-ſeulement des parties parlantes de cha-E que note , mais celle de leurs ſilences , qui ſervent à les détacher pour for mer l’articulation de la muſique ; 8c ſans leſquelles, elle ne produiroient qu'un mauvais effet , ſemblable à celui d’une muſette , dont le défaut le plus cho-j

quant eſt de n’avoir aucun ſon articulé. Comme toutes les notes , compris leur tenue 8C leur ſilence , doivent occuper, ſur la circonférence des cylindres, des longueurs proportionnelles & déterminées; pour mieux comprendre leur valeur dans le notage, on pourroit les comparer à quelque meſure familiere , comme , par exemple;

,à quelques parties du pied de Roi. . Si la ronde valoit quatre pouces de longueur , la blanche n’en vaudroit que deux; la noire , un ; la croche , ſix lignes; la double-croche , trois lignes ;

la triple-croche , une ligne 8c demie, &cz une ronde pointée vaudroit ſix pouces; une blanche pointée, trois pouces; une noire pointée, un pouce

8c demi; une croche pointée , neuf lignes; une double-croche pointée ,

quatre lignes 8c demie; 8C une triple—croche pointée, deux lignes 8c un quart: cette comparaiſon familiere eſt plus que ſuffiſante pour donner une idée exacte de la valeur proportionnelle de notes , compris leur tenue 8C leur ſilence.

ORGUES. IV. Part.

N 7 4

1

598 FA CTEUB. D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV. ç.

I.

'

De la tenue des Notes.

I418. J’APPELLE tenue des Notes leur partie parlante, qui en occupe' toujours le commencement; ce qui les termine eſt toujours un ſilence plus ou moins long, pour former l’articulation du Chant.

Il y a deux eſpeces de tenues, la fimple 8c la compoſtz’e. La tenue ſimple eſt celle qui ſoutient le même ſon plus ou moins long

temps, & la compo/è’e eſt celle qui eſt _formée de pluſieurs ſons modulés alternativement, comme ſont tous les agréments, dont on trouvera le détail 8c l’expreſſion dans les Planches 105 , 106, 107, 108, 109,' [Io, 111," Irz, 113. Toutes ces Planches repréſentent les détails de divers effets ,

ſuivant la maniere ordinaire des Muſiciens, qui n’ont aucun caractere pour les indiquer ſans équivoque ; des principes exacts ſur ces détails ne pouvant s’acquérir que par la Tonotechnie , c’eſt en la réduiſant en principes theorico— pratiques, qu’on levera toutes les difficultés qui les arrêtent. La tenue ſimple ſe diſtingue encore en tenue proprement dite, ê' en ractëe. La tenue proprement dite, ou ſimplement tenue, eſt celle qui ſoutient le

même ſon pendant un certain temps de la valeur des Notes; c’eſt—à-dire, de

maniere à ne laiſſer à ſa ſuite qu’un ſilence de la valeur à peu près d’une _ſe conde croche après les noires , ou après les Notes les plus étendues ;- 8c elle occupe la moitié exacte de la valeur des croches , 8c des autres Notes moins conſidérables. r La tac'le’e, au contrair'e, eſt celle qui ne fait ſentir que le commencement de la Note ; ce qui revient au premier quart dans les croches, 8C au premier

huitieme dans les noires : il eſt rare que les Notes plus conſidérables ſoient des tacte’es, à moins qu’on ne regarde comme telles celles qui, quoique tenues en partie , laiſſent à leur fin des ſilences de la valeur au moins d’une noire, 8c même d'une noire pointée- : quant aux Notes de moindre valeur

~que les croches , les taêle’es ſont ordinairement du premier quart de leur valeur. Plus on diminuera les :dans, 8c plus l'exécurion ſera détachée dans le notage; il eſt même bien des oCcaſions où les taêle’es des croches ne ſont que le huitieme de leur valeur. , — —

Pour donner une idée de la différence des tenues 8c des rac'ſit'eſes, on pourra les diſtinguer en chantant la piece de Muſique qu’on veut noter, en arti—

culant toutes les Notes avec ces deux ſyllabes : ta, la, ta, la, ta , 8Ce. Ta

indiquera la tenue, 8c la indiquera'la tac'le’e.

SeéZ. Il. 5. II. _Des Silences d’articulation.

~

599

5. I I. «ï-4ër-_xñ—-x—v ñ

Des Silences d’articulation.

I4I9. Il n'eſt point d’articulation dans l'exécution de la Muſique, non plus que dans le notage, ſi toutes les notes , ou plutôt les tenues de ces notes, 8c routes les parties conſtitutives des tenues compoſtz'es, ne ſont ſui—

vies de Silences pris aux dépens de leur valeur. Ces Silence; doivent varier ſuivant le genre d’expreſſion qui convient à la piece; dans les airs gais , ils ſont ordinairement plus conſidérables que

dans les gracieux; c’eſt le goût du Noteur qui doit en décider. Cependant on peut généralement les diſtinguer en Silences de repriſe' d’lzaleine , de coup de langue , de dc’tache'e, de lie'e, 8C d’intervalle de cas dences.

Le Silence de_ repriſe' d’haleine eſt celui qui termine toujours la fin des repriſes, ou la fin des phraſes dans le courant de la piece. Celui à. la ſin des repriſes eſt ordinairement de la valeur d’une noire entiere , 8c même

ſouvent d’une noire pointée; 8c celui à la fin d’une phraſe , eſt ou d’une noire, ou d’une croche pointée. '

Le Silence de coup de langue eſt d’une croche entiere après les noires, 'Br même quelquefois d’une croche pointée après les neires tac'le’es, 8c au

moins d’une croche après les blanches, 8c des trois quarts d’une croche après les croches.

Le Silence de de’taclze' eſt toujours d’une double-croche,

quelquefois un

peu plus, ſuivant le genre plus ou moins lié-de l'air. Le Silence de lie’e eſt d’une triple croche, 8C quelquefois d’une triple: croche pointée.

Le Silence des modules des cadences ordinaires, eſt de la moitié de la valeur de chaque module; c’eſt-à—dir‘e , d’une quadruple-croche, ſi le module _ eſt d’une triple-croche ; ou quelque choſe de plus , ſi le module n’eſt que d'une triple-croche pointée; ce qui arrive le plus ſouvent. Ces regles ſont les plus générales, 8c on ne les trouvera enſeignées dans aucun Auteur de Muſique; cependant, quoique la valeur de ces Silences ſoit la plus _ordinaire, il eſt quelques circonſtances que le bon goût ſeul ſait ſaiſir, qui font varier ces Silen'ces au beſoin, ou pour lier, ou pour

détacher Certains paſſages qui exigent une expreſſion particuliere : il arrive même quelquefois que les noires pointées , les blanches , 8c les .rondes mêmes , ne ſont que de ſimples tactées, pour laiſſer travailler, pendant un:

‘SilenCe conſidérable’, les parties d’accompagnement , leſquelles ſeroient 7 étouffées par des tenues trop prolongées : c’eſt aſſurément par le défaut

de cette connoiſſance -, que ceux qui exécutent même de la bonne Muſique, \

.

_—A—z4….A-_4

600 FA CT—EUR D’ ORGUES , JV; Part. Chap. IV. déplaiſenr ſouvent par une eſpece de peſanteur ou de-ſéchereſſe qui ennuie. I420. Pour ſe convaincre de la néceſſité de ces Silences à ſila fin de chaque note; qu’on exécure ſur un Orgue, un Clavecin , Epinette , ou tout autre inſtrument à clavier que ce ſoit , tel air qu’on voudra; 8c qu'en

l’exécutant, on faſſe plutôt attention ‘a l’exécution, qu’à la ,maniere dont

on le note ſur le papier; on s’appercevra qu'un doigt qui vient de finir une note ,

eſt ſouvent levé long—temps avant qu’on ne poſe le doigt

*ſur la note ſuivante ,_ 8C cet intervalle eſt néceſſairement un Silence ; or ſi l’on y prend bien garde, il ſe trouvera entre toutes les notes , de ces

intervalles plus ou moins longs , ſans leſquels l’exécution ſeroit néceſſairement mauvaiſe : il n’eſt même pas de modules de cadences qui ne ſoient ſéparés par de petits intervalles très-courts , entre la levée 8c la ,poſe des doigts

ſur les touches : ce ſont tous ces intervalles plus ou moins longs, que j’ap pelle les Silences d'articulation dans la Muſique , dont aucune note n’eſt exempte, pas plus que la prononciation articulée des conſonnes dans la parole, 'ſans leſquelles toutes les ſyllabes n'auroient d’autre diſtinction que

le ſon inarticulé des voyelles.

Un peu d’attention dans la prononciation ſur l’articulation \des ſyllabes, fera appercevoir aiſément que, pour produire l’effet de preſque routes les conſonnes, le ſon des voyelles ſe trouve ſuſpendu 8c intercepré, ſoit en

rapprochant les levres l’une contre l’autre , ou en appuyant la langue contre le palais, les dents , &c : toutes ces ſuſpenſions o'u' interceptions du ſon des

voyelles, ſont autant de petits Silences qui détachent les ſyllabes les unes des autres , pour former l’articulation de la parole: il en eſt de même pour l’articulation de la Muſique , à cette différence près , que le ſon d’un inſtru—' ment étant par-tout le même , & ne pouvant produire, pour ainſi dire ,‘ qu’une ſeule voyelle, il faut que les Silences d’articulation ſoient plus vañ.

riés que dans la parole , ſi l’on veut'que la muſique produiſe une eſpece d’ard ticulation intelligible 8c intéreſſante.

s. III. Des Tenues ê‘ des Tactées;

1422!. La diſtinction que j’ai faire, 5. I , des Tenues 8c des-Tacte'esindiſi que que dans des notes , même d’égale valeur, il y en a dont les ſons ſont plus ou moins prolongés , les unes ayant un' ſon plus ſoutenu, 8c les aurres n’exprimant que le commencement de la note, pour en marquer

ſeulement le tac'Z.

g

'

Ces Tenues 8c .ces Tacte’es ſe ſuccedent alternativement ordinairement 'dans les noire‘s ,— 8C toujours dans les croches des mouvements à 2 8C 4 temps; r

_Quant .a

Sect. II.

III. Des premieres ôCſeændes Croches.

601

Quant aux 2.4 , les vcroches doivent être conſidérées comme des noires, 8C les doubles croches comme des crochcs.

'

Cette regle eſt fi générale dans les mouvements à z 8c 4 temps, pour l’alternative des Tenues 8C des Tacte’es dans les croch'es , que même après une noire pointée, lorſqu’il y a une croche, elle el’c [dC'Zelc, en ce que le point faiſant partie de cette noire , 8c tenant lieu de premiere croche, il faut que

celle qui ſuit ſoit une ſeconde. Dans les airs , au contraire, où les croches ſe battent de 3 en 3, comme

dans les 6-4. , les 6-8 , &c , ou bien elles ſont toutes tac'Ze’es , ou la premiere

des 3 'eſt ſeulement tenue, 8c les 2 autres tac'Ze'es. Quant aux tiers des croches , elles ſont preſque toujours tac'Ze’es, à moins

qu'elles ne ſoient marquées liées; dans ce cas, les 2 premieres ſont tenues, 8C la derniere eſt tac'Ze'e.

'

'

Les double-croches ſont le plus ſouvent toutes tac'i‘e'es, à moins que l'air ne

ſoit aſſez lent pour les diſtinguer en premiere 8c ſicande; dans ce cas, on ſe regle comme pour les croches avec les proportions requiſes :

mais

dans les pieces d’un mouvement ordinaire , on les fait toutes tacte’es, afin

de les détacher davantage , 8c ſouvent on n’y emploie que des pointes de cadence.

Il el’c aiſé de conclure de là, que les différentes groſſeurs des pointes ne ſont pas en raiſon des différentes valeurs des notes , mais ſeulement de la

valeur de leur tenue. Ainſi la même pointe pourra ſervir de tenue à une croche ou double croche, pendant qu’elle ne fera qu’une tacte’e pour les

noires, ou pour d’autres notes plus conſidérables. 5.

IV.

De la dt'ſtínc'h'an en Premieres ('7' Secondes pour les Croches , Û’ quelquefois pour les

noires.



I422. DANS tous les mouvements â-2 , 3 8c 4 temps, les croches s’ar ticulent de 2 en' 2 , 8c ſe diſtinguent par premiere 8c féconde : cette diſ

tinction a auſſi quelquefois lieu pour les noires. Elle eſt cſſentielle au no tage comme à l’exécution.

Les 2 croches enſemble font la valeur totale d'une noire; celle qui effi cenſée _tenir lieu de la premiere moitié de la noire , s’appelle premiere crache, 8c celle qui tient lieu de la ſeconde moitié s'appelle ſeconde cro che: la premiere eſi: ordinairement tenue , 8C la ſeconde eſ’c toujours tac'Ze’e: il n’eſi: qu’une ſeule circonſtance où la premiere ceſſe d’être tenue , c’efi

lorſqu’elle ſe trouve du même ton que ſa ſeconde , afin de pouvoir les détacher plus ſenſiblement. l

Cette diſiinction en premiere 8c ſeconde, peut auffi‘ avoir lieu dans les' ‘ORGUES. IV. Part.

O7 l

602

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV.

double-croches des 2-4 d’un mouvement modéré, pour la raiſon que j’en zi

donnée dans le 5. 3. Les noires ſont auſſi quelquefois ſuſceptibles de cette diſtinction : _il eſt_même rare que celles qui ſont raéZe’es ne ſoient des ſècor’zdes , à moins que les premieres ne ſoient ſur la même ligne que leur: féconde. 5. V. De l’ineígalire’ des Croc/zes.

~

'"

I423. D’APRËS la diſtinction qu’on vient de faire des Croches en premiere 8C ſiconde, il eſt eſſentiel de faire des obſervations ſur leur ine’galíre’ dans

la .plûpart des mouvements. Preſque toujours les premieres ſont plus longues , 8c les ſecondes plus courtes; j-'excepte cependant les mouvements où elles ſe marquent de 3 en 3 , comme dans les 6—4, 8c les 6-8: mais dans les mouvements où elles ſe marquént de 2 en 2 , il eſt rare qu’elles ſoient égales.

Cette inégalíle' doit varier ſuivant le genre d’expreſſion de l’a ir; dans les airs gais, elle doit être plus marquée que dans les airs gracieux 8c d'une expreſſion tendre, dans les marches queidans les menuets; cependant il ſe trouve bien des menuets de

caractere dans leſquels l’ine’galire’ ef’c auſſi

marquée que dans les marches. Le goût , ou plutôt l’uſage du notage, fera ſentir cette différence. En général, quelle que ſoit cette inégalité des pre-1

mieres 'aux ſëcondes, les premieres ſont les plus longues , 8c les ſecondes les plus courtes, de façon cependant que les deux enſemble n’excedent

pas la valeur de la noire qu’elles repréſentent. Il eſt auſſi bien des circonſtances où les noires ſont inejgales, ainſi que‘ _ les doubles croches; les premieres deviennent alors plus longues, 8C les ſtcondes plus courtes ; mais comme ce degré d’lneſigallte' var-ie ſuivant le genre

d’expreſſion qui convient aux pieces de Muſique , le Noteur en fera ſon étude particuliere, ſur-tout lorſqu’il s’agit de ſaiſir le genre d’un Auteur: on en vera ci-après_ pluſieurs exemples détaillés dans la Romance de M. Balbaſtre. SECTION

TROISIEME.

Du détail des Effêrs , avec l’explication des Caracteres que le P, Engramelle a imagine's pour les exprimer. I424. OUTRE les tenues, les racte’es 8c les ſilences qui.ſont les effets or— dinaires des notes, il en eſt d’autres qu’on appelle les agréments , comme cadences , martellements, ports-de-voix , &c : c’eſt du détail de ces agréments

qu’il s’agit dans cette Section. En général, tous les agréments ſont un aſſemblage de pluſieurs tons qui concourent à former une ſeule note; ils ont des ſilences, non-ſeulement à

\

. Sect. III. Caracteres reprëſtntatiſs du nOtage.'

60 3

leur fin, mais entre toutes les parties ou modules qui les forment ,, à la différence près que celui de la fin doit être , comm'e à toutes les notes, _Ou de coup de langue, ou de de’tac/ze’ , ou de lie'e , o'u enfin de

repriſe d’haleine’ ; au lieu que ceùx qui ſéparent les modules des agréments 8c des cadences, ne doivent ſervir que pour vles détacher, aſin de 'ne pas les confondre.



Î

s ~

~

_ſi

Les caracteres tonotechniques ſont ſi ſimples 8C ſi intelligibles , qu’on a cru devoir les' employer ſur toutes les notes des Planches gravées depuis 8C y~compris celle I_o5 , juſqu’à 128 incluſivement. _ E ‘ Cette marque | indiquera les tac'Ze’es, celles-ci - — ſigniſieront les rennes, 6c les points qu’on trouvera ſur les tenues , comme celle-ci ’—"— , marqueront

les filences; chacun de ces points équivaut à une ſeconde double croche : les agréments ſeront indiqués par des caracteres de cette forme v,^ ,\^,N,W\ , &c , tantôt réunis , tantôt ſéparés : toutes les pointes comptent: celles d’en haut ma—rqueront la note ſupérieure, 8C celles d’en—bas la note inférieure;

ainſi, en comptant le nombre_ de_ pointes , on trouvera la quantité de mo dules, dont chaque agrément eſt compoſé. Soit, par exemple, l’agrément de cadence ſimple, Pl. 105 , fig. I: kW Premiere note eſt une noire ſur le mi; le caractere au-deſſus indique une ,05. tenue avec un ſilence de deux doubles croches à la ſin, 'déſignées par les deux points au-deſſus. La ſeconde note eſt une noire cadencée ſur le re de quatre modules, compris le dernier qu’on appelle finale. Dans l'expreſ ſion de cette cadence , on doit remarquer qu’elle eſt compoſée de quatre modules, compris lanoire même; le premier module eſt ſur le mt', 8C eſt indiqué Par la premiere pointe du caractere qui eſt en haut: le ſecond ſur le re; il eſt indiqué par la ſeconde pointe qui eſt en bas: le troiſieme ſur le mt', par la troiſieme pointe qui eſt en haut; 8c le'quatrieme enfin ſur re, par la derniere pointe qui eſt en bas; il eſt le module final de cette cadence. Tous ces agréments étant compoſés de pluſieurs ſons alternativement modulés , pour ne faire qu’une ſeule 8C unique noce , les uns ſont vrais,

8( les autres empruntés; ceux qui ſont ſur la même ligne 8c du même ton que la finale, ſont les ſons vrais; 8c ceux qui s'en écartent, ſoit en deſſus, ſoit en deſſous, ſont les ſons empruntés, comme dans ce re cadencé; les modules ſur le mi ſont empruntés, 8c les modules ſur le re ſont vrais.

Le module final des agréments étant toujours ſur la vraie note, doit tou jours former une tenue, quelle qu’elle ſoit, afin de la caractériſer d’une ma~'

niere ſenſible; 8C cette tenue finale ne doit être prolongée qu’autant qu’il eſt néceſſaire pour ne point détruire le ſilence -qui doit la ſuivre; c’eſt

pourquoi il arrivera ſouvent qu’elle ne conſiſtera que dans une pointe un tant

ſoit peu plus épaiſlè que celles des modules qui la précedent.

604

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV.

La troiſieme note eſt une noire tactde ſur l'ut; c’eſtñà-dire , qu’elle ne doit marquer que ſon premier huirieme, 8c le reſte en ſilence.

La quatrieme enfin eſt une blanche pointée ſur le ſol ; elle eſt tenue 8: terminée par un ſilence de quatre doubles croches, ou une noire indi

quée par les quatre points au—deſſus. L’explication de cette premiere ſigure ainſi détaillée , doit faire entendre

ces caracteres dans toures les autres Planches de Muſique. On trouvera la plûpart de ces agréments notés 8c indiqués par des caracteres ſemblables, Pl. 10;, 106, 107—, 108, 109, Iro, III, 112

3C II; , cenſés exécutés ſur des fragments de cylindres, avec la correſpon— dance des notes: on obſervera ſur ces fragments de cylindres, que les

parties /zac/zc’es noires ſont les tenues ou parties parlantes, 8c celles hachées

gris repréſentent les ſilences qui les terminent. SECTION

QUATRIEME.

Uſage des principes précédents dans le notage des Cylindres. 142 5. IL faut voir actuellement comment on doit , dans le notage, tirer

parti de ces principes , pour en faire l’application à toutes les pieces de Muſique, dont les Cylindres ſont ſuſceptibles. Commençons d’abord par un air de Serinette :' ſa ſimplicité ſervira à, nous élever à une autre piece plus compoſée. \

Le notage en général conſiſte à trouver quelque moyen ſûr 8C facileâ pour diviſer exactement la circonférence des Cylindres, 8C y appliquer à

leur vraie place les pointes qui font parler les tuyaux, en levant les baſ-z cules qui ſervent de touches. I426. Il en eſt pluſieurs moyens; mais ils ſe réduiſent àſideux princi-~ paux, qui ſont l’échelle 8c le cadran.

L’échelle conſiſte ordinairement en une bande de papier, qui puiſſe en velopper exactement le Cylindre qu’on diviſe au compas , d'abord en meſures ,'

puis chaque en meſure noire, 8c chaque noire en 3 ou 4, pour faire les modules des cadences; chaque ſubdiviſion de la noire pouvant en produire deux , nous ne nous arrêterons pas à ce moyen , parce qu'il exige des tâſiton—

nements; nous ne faiſons ſeulement que l’indiquer ici, parce qu’il peut ſe rencontrer quelque occaſion où il ſeroit néceſſaire *ï d’ailleurs celui, du

cadran, que nous allons enſeigner , le fera comprendre aiſément. Ç. I. Du Notage au Cadran en ge’ne’ral.

I427. LE norage au Cadran eſt, .ſans contredit, le meilleur 8c le plus ſûr de tous les moyens qu’on a juſqu’ici mis en uſage. Ce Cadr.an conſiſte en un cercle ou rond de carton , plus ou moins diviſé ,

Du Notage au Cadran en ge’ne’ral.

605

diviſé, ſuivant le beſoin, appliqué ſous la manivelle qui conduit le cylin— dre d’une: voyez Serinette un repréſentée de ces Cadrans, en perſpective, fig. I, Pl. 8C 104trois , placé autresſous au-deſſous la manivelle ‘, fig.

z , 3 8c 4, le premier diviſé en 8 , le ſecond en 9 8c le troiſieme en 13.

HE,

10""

La grandeur ordinaire de ces Cadrans eſt d'environ j pouces;la meilleure maniere eſt de les faire de deux morceaux de carton, appliqués l’un ſur l’au— tre, afin de pratiquer des trous au haut de chaque diviſion, ſur le carton du devant, y deſire; pouvoir car introduire chiffres à ſuſceptible volonté , 8cdeles com— biner commepour on le chaque des Cadran'étant pluſieurs

combinaiſons différentes , en proportion du nombre des diviſions qu'il con tient, il en faudroit une trop grande quantité , S’il falloir un carton pour toutes les combinaiſons parriculieres ; au lieu qu’avec un ſeul par ſſchaque nombre, en _pratiquant des trous au haut des diviſions , on pourra tranſpor~~ ter les chiffres à volonté , 8c ſe procurer toutes les combinaiſons néceſ— ſaires. I428. Les Cadrans les plus ordinaires ſont diviſés en 8, 9, Io , II, 12, 13, I4, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 , 23, &24; avec ce nom

bre , il n’eſt point d'air qu’on ne puiſſe noter ſur les cylindres; 8c c’eſt

par leur combinaiſon qu’on peut terminer une piece à quelqu’endroit que ce ſoit de la circonférence , ſoit en la reſſerrant, ſoit en l'érendant à volonté. En comptant le nombre de tours que fait la manivelle ,. pour faire

faire un tour entier au cylindre , on peut décider quel Cadran con— vient à l’air qu’on veur noter; le calcul qu’il faut faire en conſéquence

n’eſt difficile que pour la premiere fois : Voici la maniere de procéder pour la Serinette. ’ I429. On ſuppoſe que la manivelle d’une Serinette fait quarante tours; pendant que le cylindre n’en fait qu’un.

On compte la quantité de meſures de l’air dont il s’agit ; on les réduit en parties égales , comme noires ou croches , à chacune deſquelles

on donne rant de parties de chaque tour de la manivelle, ou, ce qui re vient au même, tant de diviſions du Cadran qui ſert à diviſer ces tours de la manivelle; chacune de ces diviſions eſt communément la valeur d’un module de cadence, ſur-toutaux cadrans d’un petit nombre de diviſions,

comme ceux depuis 8 juſqu'à 12, 8c même quelquefois juſqu’à 13; mais à ceux depuis Ií. ou 13, 8c au-deſſus, chaque module eſt toujours de plus

d’une diviſion , à moins que la manivelle qui conduit le cylindre , ne puiſſe faire ſon tour dans une demi-ſeconde; dans ce cas, cette regle doit varier en proportion: mais dans les Serinettes, chaque diviſion des cadrans de

petit nombre vaut ordinairement un module de cadence, qui équivaut àpeu— ORGUES. IV. Part.

P 7

l

'

606 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV. près à une triple croche pointéei elles ſeroient trop ſerrées à une triple croche, d’où je conclus qu’une quadruple crOche ne peut être exécutée , que dans les airs extrêmement lents : on doit ſentir aiſément que' plus les tours de la manivelle ſeront ſubdiviſés, plus le produit de ces diviſions ſera

multiplié, 8c en conſéquence reſſerré ſur la circonférence du cylindre. Ainſi chaque module de cadence ſur la Serinette, revient ‘a peu-près à une diviſion des Cadrans de II ou de 12 pour les cadences ſerrées , 8c à une diviſion des Cadrans de 8 ou de 9 pour .les cadences les moins préci— pitées. L’uſage du notage aura bientôt fait ſentir cette différence; il ne s’agit

pour cela que de noter un air. Il eſt bon d’avertir une fois pour toutes, que pour norer avec juſteſſe, il ſaut être aſſuré du temps de la révolution du cylindre, pour y propor— tionner les airs , dont la longueur doit S’eſtimer, non par la quantité de

meſures, mais par la durée du temps qu’on met à les exécuter dans le de gré de vîteſſe néceſſaire à leur genre d’expreſſion. Si l’on a un cylindre , dont les pivots ſoient en vis, pour le faire avancer

inſenſiblement, afin qu'on puiſſe noter une piece de ſuite, ou même plu ſieurs qui ne ſouffrent aucun retard dans le changement de l’une à l'autre; la totalité de ſes tours réunis [doit alors être conſidérée comme une ſeule révolution du cylindre , 8C doit être eſtimée en entier , comme on ſeroit pour un ſeul tour qui ne contiendroit qu’un air; d'où il s’enſuit que , ſi un ſeul tour ne produit que 20 ſecondes, les 8 tours réunis, ſans

interruption , par ces pivots en vis , doivent en produire 160 ; dans ce cas ,ils peuvent contenir une piece de 160 ſecondes d'exécurion ; il ſuit encore delà que ſi le cylindre d’une Serinette eſt zo ſecondes à faire _ſon tour, chaque tour contenant ordinairement un air, il ſaut que les airs des Serinettes n’excedent pas la durée de 20 ſecondes, quelque quantité de meſures qu’ils aient. Des marc/tes de 20 meſures d’un mouvement gai , ne durent communé—

ment que 20 ſecondes; ce qui fait une ſeconde par meſure , une demi-ſe— conde par blanche, un quart de ſeconde par noire, 8m.

Des menuets de 24 meſures d’un mouvement gai, durent auſſi 20 ſecon des ; des 6-8 8c 6-4 du même caractere 8c de 20 meſures , durent auſſl 20 ſe

condes; des 2-4 ou allemandes vives de 32 meſures, 20 ſecondes : tous ces airs rempliroient chacun leur tour du cylindre , 8c ne laiſſeroient aucun ſilence d'intervalle entre le commencement 8c la fin , ſi l’on vouloit les

aſtreindre à 20 ſecondes juſtes: cependant on aura toujours la facilité de les reſſerrer aurant qu’on voudra par les différents Cadrans, dont nous

allons enſeigner le calcul 8c la combinaiſon. Ce ſera par le moyen de ces Cadrans, différemment combinés, qu’on pourra faire terminer les airs à

quelque point donné que ce ſoit de la circonférence des cylindres. I’

Du calcul (SC dela combinaiſon des Cadrans avec les airs. 607 5. II. Du calcul 6' de la combinaiſon des Cadrans avec les airs.

I431. CE qui vient d’être dit doit faire préſumer la néceſſité d’un prin cipe pour calculer 8c combiner les airs avec les Cadrans : quelques ſuppo ſitions Vont répandre du jour ſur ce ſujet. La ma'DÎVelle de la Serinette fait 40 tours, pendant que le cylindre n’en

fait qu’un a' chaque tour de manivelle vaut une demi—ſeconde; donc les 40 tOUrs valent 20 ſecondes. Suppoſons qu’on veuille faire exécuter une marc/ze de 20 meſures pen— dant ees 40 tours , il faudra , pour trouver le Cadran qui y convient, ré duire les meſures en noires; chaque meſure en contient quatre, leſquelles multipliées par 2.0, feront 80 noires, qui équivalent à ces 20 meſures. Sup pOſez actuellement que chacune de ces noires ſoit ſubdiviſée en cinq; mul

tipliez 80 par’ 5, le produit ſera 400. Ce ſera donc 400 diviſions qu’il faudra pour l’exéCution de ces 80 noires. Cherchez enſuite un nombre

quelconque, par lequel en multipliant les 40 tours de la manivelle , vous puiſſiez avoir auſſi 400 diviſions, vous trouverez que 40 multipliés par IO ,

valent 400; donc avec' un Cadran diviſé en IO , vous pourrez noter ces 80 noires à 5 diviſions' par noire ; donc chaque tour de la manivelle qui Vaut _I’o, vaudra 2. noires. ' ’ Pour faire ce calcul plus ſimplement, on dira; 20 meſures à 4 noires par meſure, valent 80 noires; multipliées par 5 diviſions, elles valent 400

diviſions ; Voilà 'pour l’air : on dira enſuite; les 40 tours de la manivelle, 'multipliés par IO , valent auſſi 400 , ce qui eſt le même nombre que le pro duit de l’air; donc il faut un Cadran de IO pour remplir un tour du cy dre avec cet air; par conſéquent, point de ſilence à la fin de cette mar— che : ſi l’on Vouloir cependant y en placer un; on n’auroit qu’à le noter ſur un Cadran de 2l; en donnant Io diviſions par noires, il reſteroit

40 diviſions de ſilence final. 80 noires, multipliées par Io , valent 800; 40 tours de la manivelle , multipliés par 21 , valent 840 ; donc les .diviſions des tours de la manivelle , excedent de 40 diviſions qui équivalent à 2

'tours moins 2 diviſions.

Si c’étoit un menuet de 24-meſures, 3 noires par meſures font 72 noires ,— à 5 diviſions par noire, le produit eſt de 300 diviſions : 40 tours de manivelle, multipliés par 9 , font également 360; donc au Cadran de 9 ,

ce menuet' remplira ſon tour.

_

Si, au contraire, on donnoit 6 diviſions par noire, qui feroient 432, en

multipliant les 40 .tours par r r , qui feroient 440 , il ſe trouveroit 8 divi ſions de ſilence' à la ſin de ce menuet. Cos deux ſuppoſitions doivent ſuffire pour faire entendre la maniere de

603 FA CTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. IV. combiner les Cadrans par les airs. Voici actuellement le moyen de poſer les chiffres ſur ces Cadrans.

Quant au Cadran de Io pour la marche, on n’a pas beſoin de chiffres, parce que chaque noire équivaut juſte à la moitié de chaque tour de la manivelle. 4 Pour le menuet au Cadran de 9, à 5 diviſions par noire, il faut que les chiffres ſoient diſpoſés de maniere à les retrouver toujours dans leur ordre naturel_ de 5 en 5 diviſions. Voyez ce Cadran tout chiffré, Pl. \04, fig. 3.' Si l'on compte les diviſions de ce Cadran , en commençant par celle du

haut chiffré I , 8C en ſuivant toujours les diviſions de gauche à droite, on trouvera que le chiffré 2 ſera poſé à la fin de la cinquieme diviſion; le chiffre 3 à 5 diviſions plus loin , 8C ainſi de tous les aucres : par ce moyen, ce Cadran de 9 ſe trouve combiné de 5 en 5: on peut le combiner pour d'autres airsde6 en 6, de 7 en 7, de 8 en 8, de 4. en 4, 8C de 3 en 3; ce qui fait, au beſoin, 6 combinaiſons différentes, que l’on pourra ſe pro—

curer avec le même carton , en tranſpoſant les _Chiffres d’une place à l’autre , ainſi qu’il a été dit plus haut. I432. Tous ces principes bien conçus, il s’agit de les réduire en pratique: un ſeul exemple peut ſuffire pour mettre au fait du notage : celui qui pourra noter un air , pourra , avec un peu de réflexion, noter quelque piece de Muſique que ce ſoit. Il ne s’agit que d’un ſimple eſſai pour en être con Vaincu. On trouve par-tout des Serinettes; on peut faire tourner un autre

cylindre de la même groſſeur 8c longueur que le ſien; 8C ſur ce nouveau

cylindre , faire des eſſais ſans inconvénient 8c ſans beaucoup de dépenſe. Au pis aller, ſi l’exemple qu’on va propoſer ne paroît pas ſuffiſant , on pourra conſulter la Tonotechnie imprimée chez Delaguette; cet _Ouvrage peu diſpendieux , en contient douze différents 8C bien variés , avec les dé—

tails les plus clairs 8c les plus inſtructifs ; il ne peut que répandre beau-2 coup de lumieres ſur tout cet article. SECTION

CINQUIEME.

PreJDaration pour le notage de la Barcelonnette.

ç. I. I433. NOUS propoſons pour exemple le notage de la Barcelonnette,

qui eſt fort ſimple , 8c dont le détail fera entendre toute cette partie. E PLANCHE .r 1-1.

Voyez Pl. H4 cet air noté: il eſt répété deux fois; l’une avec les agré ments détaillés pour les faire concevoir, 8c l’autre à l’ordinaire , avec les caracteres tonotechniques qui indiquent ces agréments. Toutes les lignes où il n’y a point de clefs, ſont pour les agréments

détaillés; elles ſuppoſent la clef de ſol ſur la ſeconde ligne; celles Où il y

Préparation pour le nOtage de la Barcelonnette.

609

l a des clefs ſont notéesôcpréparées comme elles le doivent être pour le no—

tage; ainſi les premieres ſont inutiles au Noteur; elles ne ſervent ici que pour mieux faire comprendre le détail des effets.

La Barcelonnette, telle qu’elle eſt notée Pl. II4 , n’étant propoſée que? ' LANCHE pour exemple, on a ſupprimé routes les répétitions des repriſes qui l'au— 114. roient rendue trop longue pour une Serinette ordinaire; donnée de cette façon, elle variera plus les choſes pour l’inſtruction. Il eſt bon d’avertir ici

que pour le notage, il faut que les pieces ſoient notées tout du long, ſans aucun renvoi pour les repriſes , parce qu’on doit les exprimer de ſuite dans l’exécution. D__ans les fragments des cylindres , Pl. \14 , IIf , 116 117,

IIS, cet air eſt noté avec toutes ſes repriſes, pour indiquer la maniere de de le noter ſur le papier ,_c'eſt-à-dire , tout du long; mais comme il ſeroit

une fois trop long pour une Serinette , on ſe contentera de l’exemple pro— poſé Pl. 114. Cet air eſt de 32 meſures; c’eſt un 2-4, dont chaque meſure vaut 2 noires ou 4 croches. Il s’agit de Voir quel ſera le— plus avantageux , de le réduire en noires ou en croches pour le noter. 32 meſures,â 2 noires par meſure, ſont 64 noires; 32 meſures, à 4 croches par meſure , font 128 croches. Pour éviter les fractions qui ſont toujours embarraſiêntes, ſuppo ſons, 1°, qu’il faille 6 diviſions par noire , les 64 noires, multipliées par

6, font 384 : voyons quel cadran pourroit ſervir d’après cette ſuppoſirion; multipliez les 40 tours de la manivelle par IO , vous aurez 408 di—viſions qui excedent de 16 les 384 du produit ci-deſſus; ces 16 diviſions de reſte feroient à la fin de l’air un petit ſilence de repos. Qu’on examine enſuite ſi ces 16 diviſions qui reſtent à la ſin, ne reſſer reroient pas un peu trop cet air, ou s’il ne ſe rencontreroit pas quelques difficultés pour l’exécution des 'double-croches, ou ſi enfin il ne ſeroit pas

plus avantageux de le réduire en croches, pour la facilité de l’opération“: dans ce cas, ſi l’on veut le réduire au même point que le produit du ca— dran de IO pour les noires , on prendra le cadran de 20 , à 6 par cro

che, cela reviendra exactement au même pour la longueur de l’air; mais on aura plus de facilité pour meſurer exactement les tenues 8c les ſilence.” On, pourroit encore le noter ſur un cadran de 13, à 4 diviſions par cro-. che; en voici le calcul : 128 croches , multipliées par 4, ſont 512L; ‘40 tours de manivelle , multipliés par 13 , font 520; ce qui excede le- pre-1

mier produit de 8 , qui feront un très-petit ſilence à la fin. _ Ces différentes ſuppoſitions prouvent qu’on peut noter le même air ſur pluſieurs cadrans différents, pour l’étendre ou le reſſerrer à volonté : le beſoin qu’on en aura pourra diriger la marche du Noteur. Je crois en avoir dit aſſez ſur 'Cet article pour me faire comprendre. :'Î J’obſerverai ſeulement qu’au cadran de IO , chaque diviſion vaudra un

ÛRGUES. IV. Part.

Q2

610

FACTEUR~D’ORGUES, IV. Part. Chap. 1V.

module de cadence; au lieu qu’au cadran de 13 , il faudroit ajouter à chaque module un huitieme de diviſion; 8c au cadran de zo , 2 diviſions par mo_ dule ſeroient néceſſaires. On obſervera encore que le ſilence final réſultant

du cadran de 13 , ſera beaucoup plus court que celui des cadrans de 10 ou de ao; par conſéquent, l’air ſera plus étendu ſur le cadran de 13 que

.

ſur les deux aurres.

De ces trois opérations, je me fixerai à celle du cadran de 13 pour opérer le notage de la Barcelonnette , ſur lequel les croches ſeront mar

quées de 4 en 4. Vayez ce cadran en petit tout chiffré , Pl. 104, fig. 4, - 8c H4, au commencement de l’air. Le choix du cadran une fois fait, il n’eſt plus queſtion que d'arranger [ÉËAËCÎË' l’air en conſéquence. On commencera d’abord à poſer au—deſſus vde toutes les notes, les caracteres tonotechniques, pour indiquer leurs tenues , leurs tactées 8c leurs agréments , 8c au-deſſous les chiffres pour la valeur de toutes

les croches : Voyez cet air Pl. H4, il eſt tout prêt à être noté. Pour bien ſàiſir ces agréments 8c ces tenues, il faut chanter l’air avec

beaucoup d’attention, 8c poſer en conſéquence les caracteres convenables; quant aux chiffres, en les poſant dans leur ordre naturel à chaque valeur

de croche, ils ſeront comme il faut, 8C répondront néceſſairement aux chiffres du cadran. Les Planches 114, 11)‘, 116, II7 8c IIS, repréſentent tout cet ait

!FËÎN‘ÏZÏS’ marqué ou pointé ſur le cylindre, dont elles ſont autant de fragments. .“6, 117, Toutes les parties noires marquent la tenue ou ſon des notes , 8C les par—

”8'

ties hachées d’un ſimple trait indiquent les ſilences qui ſont à leur ſuite pour en terminer la valeur. Ces Planches ont été faites pour fixer l’attention du Lecteur, 8c lui faire prendre une idée juſte du notage , 8C de l’effet de la Muſique dans l’exécution; elles ſont auſſi un des meilleurs moyens pour donner une idée exacte du notage à l'échelle. Cet air étant ainſi préparé, on placera le cadran de 13 ſous la inani velle de la Serinette qu’on fixera à la boîte; 8C ſi l’on veut, on ajoutera à

cette manivelle, une aiguille de carte ou de cuivre, pour ſuivre les diviſions ’ du cadran avec plus d’exactitude , ou bien la pomme de la manivelle rem— ---~.~ plira cet objet : Voyez Pl. 104, fig. I. A eſt un cadran fixé à la boîte

PÈIAËHE B eſt l’aiguille. C eſt la pomme de la manivelle. Les chiffres au-deſſus des meſures ſont inutiles dans l’opération du notage; ils ne .font qu'indiquet

la quantité de meſures : voyons à préſent comment on note. 5.

_

E

l

II.

Du notage de la Barcelonneue au cadran de 13.'

I434. LE cadran étant poſé ſous la manivelle

1

on mettra cet air tout l

Du notage de la Barcelonnette au' cadran de 13;

61 r

noté , chiffré 8c préparé devant ſoi, Pl. I I4 ;on deſcendra la barre du clavier D, Pl. 104., fig. I, de façon que les becs ou plans inclinés des touches ,,

poſent un peu ſur le cylindre; on tournera enſuite la manivelle juſqu’à ce .que l’aiguille B ſoit vis—à—Vis du chiffre I du cadran, qu'on place ordinai—

rement en haut : lorſque cette aiguille ſera arrêtée à ce chiffre I, on

preſſera un peu avec le doigt ſur la touche de l’ut, pour marquer la place de la premiere note , qui eſt un ut tacté 8c féconde croche. Cet ut étant marqué , on conduira l’aiguille ſur l'e chiffre 2 , ſans rien mar—

quer entre le chiffre I 8C le chiffre 2, parce que cet eſpace eſt un ſilence à la ſuite de l’ut tacté ; lorſque cette aiguille ſera ſur le chiffre 2 , on mar quera le commencement de la petite tenue avec la touche du re; le point qu’on voit au-dſſeſſus du caractere qui indique la tenue, ſignifie qu’elle doit laiſſer

une double-croche de ſilence à ſa ſuite : on ira donc terminer cette tenue au milieu de l’eſpace qui eſt entre deux 8c trois, c'eſt-à—dire ,' au chiffre

9 ; ces deux marques ſeront la longueur juſte de la tenue : on y placera une pointe aſſez groſſe , ou un petit pont , qui rempliſſe juſte cet inter Valle; cette ſeconde note eſt une premiere croche.

~

l

Ce re tenu étant marqué, on conduira l’aiguille au chiffre 3 , pour avoir une tac'ïe’e avec la touche du mt' , 8c cette note eſt une ſeconde croche.

On peut obſerver ici, que pour donner à cet air un peu plus de carac— tere, il faudroit en faire les croches inégales; dans ce cas , cette derniere

tac'Ze’e ſeroit marquée à une demi—diviſion plus loin que ſon chiffre; ce qui auroit lieu pour toures les ſecondes croches’, dont celle—ci en eſt une. Cette troiſieme note tac'Ze’e,une fois marquée, ou égale , ou inégale, ſuivant

que le goût le décidera , on conduira l’aiguille au chiffre 4 , pour marquer ſur: leſhl une premiere double-croche; enſuite au chiffre II , qui tient le milieu

entre 4. 8( 5, pour marquer ſur le fà une ſeconde double croche tac'Ze'e; enſuite au chiffre 5 , pour marquer une premiere double croche ’ſur le mi; enſuite‘une autre ſeconde double-'croche ſur le re au chiffre 12 , qui tient le milieu entre les chiffres 5 8C 6. On peut encore donner une eſpece d’i—.j

negaltſiœ’à ces quatre double—croches, en mettant des pointes un peu plus groſſes aux premieres qu'aux ſecondes. FM…— — Ces quatre double-croches marquées, on conduira l’aiguille au chiffre 6, pour:

commencer une noire tenue ſur l’ut, qui doit Iaiſſer à ſa ſuite un ſilence de deux double-croches, ainſi que les deux points ſur le caractere le déſi ſignent; en conſéquence , on terminera cette tenue au chiffre 7 , pour avoir

un ſilence depuis 7 juſqu’à 8. ' Lorſque l’aiguille ſera parvenue au chiffre 8, on marquera ſur l’ut une premiere croche un peu tenue; mais comme elle ſe trouve ſur la même

ligne que la précédente , on la fera tac'ïe’e pour la détacher daVantage. a

\

612 FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. IV. On conduira enſuite l’aiguille au chiffre 9, pour marquer' ſur le ſôl une ſiconde croche tac'Zeê. L’aiguille étant parvenue au chiffre IO , on marquera un premier module

de cadence ſur le la , un ſecond module au chiffre 7 ſur le ſol d’en-bas,8c un troiſieme au chiffre 4 ſur le la ; voilà tous les agréments dont ce la ſoit ſuſceptible, puiſque du chiffre 4 au chiffre II où commence la noce ſuivante, qui eſt un ſhl , il n’y a que deux diviſions d’eſpace pour le ſilence; 8c ce dernier module ſera piqué, comme il doit l’être, avec une pointe un peu

plus groſſe que les autres modules de cadence , pour former une petite tenue; ce qu’il faut preſque toujours obſerver à la fin des notes cadencées en entier;

Cette petite cadence étant marquée , on conduira l’aiguille au chiffre It , pour exprimer ſur le ſol uneſêconde croche tacle’e ; enſuite au Chiffre 12 , pour avoir ſur le la une premiere croche tenue; enſuite ſur le chiffre 13, pour

marquer ſur le ſi une ſeconde croche tac'Ze’e. Ces quatre croches terminées, on ira au chiffre I

pour marquer le

premier module de cadence ſur l’ur; enſuite au chiffre II , pour un ſecond

module ſur le ſi ; enſuite au chiffre 8, pour le commencement d’une tenue

ſur l’ur, laquelle doit laiſſer 2 double-croches de ſilence à ſa ſuite; on ira donc terminer cette tenue au chiffre a : c’eſt toute l’opération de cette noire martelée ſur l’ur.

p

On conduira enſuite l’aiguille au chiffre 3 , pour marquer ſur l’ur une premiere croche; elle eſt tactée, parce qu’elle ſe trouve ſur la mêmeligne . que la ſuivante 8c la précédente, afin de la détacher davantage; après quoi on ira au Chiffre 4, pour une ſi-conde croche tac'Ze'e auſſi ſur l’ur.

Toute cette partie eſt repréſentée au-deſſous de l’air ſur le fragment de cylindre, avec la correſpondance des nOtes , même Planche 114; les parties noires de ce fragment repréſentent les ſons ou tenues des notes , 8c les

parties griſes leurs ſilences. J’ai ſuivi cet air pied à pied juſques-là, 8c il devroit ſuffire pour con-ñ‘ cevoir le notage; car c’eſt toujours la même marche : d’ailleurs toute la ſuite

de' cet air ſe trouve repréſentée dans les Planches H5, 116 , II7 , 118.' On obſervera cependant que ces fragments de cylindres contenant la ré pétition des repriſes , 'on ne pourroit les noter tels qu’ils ſont, que ſur des

cylindres plus étendus que ceux d’une Serinette; cettePLvII4; Barcelonnette ne .peut ſervir d’exemple que comme elle eſt enainſi entier 8C en faiſant bien attention aux caracteres qui ſont au-deſſus des notes , il ſera

difficile de ſe tromper. .Comme le reſte doit s’entendre aiſément, je penſe qu’il eſt inutile de

.pourſuivre plus loin le détail de cet air; lequel une fois marqué, il ne doit plus être queſtion que d’y appliquer les pointes. SECTION SIXIEME.

De la groſſatr des Pointes. SECTION

~--’Α ‘ ‘

61;

SIXIEME;

De la groſſeur des Pointes.

ç. 1. !213 5. ON a déja vu , (Section premiere) la deſcription 8.’. l’explication de ,

.

.

PLANCHE

pluſieurs outils néceflalres au notage, repréſentés Planches IOO, IOI, Ioa,

“0.

1’03 , 104; il eſt inutile de revenir ſur cette matiere :mais il en eſt un dont »on n'a pas encore indiqué l’uſage; c’eſt le compas de réduction, pour avoir au juſte l’épaiſſeur des Pointes. Voyez-en la figure, Pl. IOO , fig. 5. Ce compas réduit au quart au point A , toutes les meſures priſes avec les Pointes B: c’eſt avec un ſemblable compas qu’on fixe toutes les épaiſſeurs des Pointes néceſſaires à chaque air , qui ſont ſouvent dans le cas de varier

d'un air à l’autre ; mais avec une filiére 8c un laminoir, on s’en fait de toutes

les épaiſſeurs par le moyen d’un ſemblable compas. Les plus petites Pointes, ou les plus petits numéros , ſervent pour les modules des cadences; il peuc y en avoir de pluſieurs épaiſſeurs , ſuivant

les cadrans qu’on emploie.

l

Cel—les qui ſont .plus groſlës que les cadences, ſont pour les tac'te’es; après

celles-là ſont les petites tenues; enſuite les autres tenues ou ponts.

'5 épaiſſeurs Communément , ainſi les qu’on Noteurs les voit n’ont, repréſentées juſqu’à préſent, Pl. 104.,employé fig. 8, que 8c dont de 4ou on 10,4I &t 105 a encore donné une idée, Pl. 105; elles y ſont figurées beaucoup plus

groſſes qu’elles ne doivent être. On ne peut que blâmet la conduite ordinaire des Noteurs , de ſe contenter de 4 ou 5 épaiſſeurs de Pointes, avec leſquelles ils ajuſtent bien ou mal leurs airs: l’uſage de ce compas de réduction au quart fera ſentir Ia néceſiité

d’appliquer des numéros , ſuivant le produit des différents cadrans. Il eſt nombre de ces Noteurs qui ont contracté la mauvaiſe habitude de marquer un cylindre en entier , avant que d’y mettre les Pointes; 8c comme

ils n’ont que 3 ou 4 numéros pour lËsſipÎÎnter tous, ils ont l’attention de faire à chaque air avec de l’encre des marques pour les diſtinguer. Ces marques conſiſtent à réunir les piqûres pour les ponts, à tracer des lignes inclinées de gauche à droite pour les tactées, 8C de droite à gauche pour les petites tenues ou gros clous; on laiſſe les modules des cadences blancs. Voyez une idée de ces marques, Pl. 1’05, dans la premiere partie du fragment *de

cylindre, qui repréſente ſimplement des marques faites avec les plans incli4 nés des touches; ce moyen peut être bon pour les Commençants _, pourvu.

qu’ils aient l’attention de pointer les airs l’un après l’autre avec les pointes Convenables. Le ſurplus de la Planche 105 repréſente cette partie d'agré-L ORGUES. IV. Part,

_

l

R 7

614 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV. ment avec les Pointes en perſpective 8c en plan , figurées beaucoup plus' groſſes qu’elles ne doivent l'être pour faciliter l’intelligence de cette opération.

Pour avoir, avec ce compas, l’épaiſſeur juſte d’un module de cadence, on marquera, avec le cadran, la valeur de deux modules de cadence; en prenant cette meſure ſur le cylindre , avec les Pointes B de ce compas, on

aura juſte l’épaiſſeur réduite au point A ; chaque Pointe de cadence ſera donc juſte de la moitié dela valeur d’un module, pour former entre eux un

petit ſilence d’environ un tiers, à cauſe de l’anticipation qui fait parler les

tuyaux avant que les touches ſoient parvenues au haut des Pointes. On peut ſe rappeller ce qui a été dit Section II, 5. ll, ſur les ſilences d’articulation; cela devroit ſuffire pour indiquer l’uſiage de ce compas; on

pourroit auſſi en conclure: que les épaiſſeurs des Pointes doivent néceſſaire.. ment varier, ſuivant les différents cadrans 8c ſuivant les groſſeurs différentes des cylindres; d’où il s’enſuit néceſſairement que les Noteurs qui n'emploient que les mêmes numéros pour toutes les occaſions, ne peuvent être exacts

ni ſatisfaiſants dans leur notage. Une tacte’e ordinaire eſt le quart d’une croche; ainſi en marquant une

croche entiere dont on prendroit la meſure avec les Pointes B ſur le cy lindre, elle ſeroit réduite au point A. Les plus petites tenues ſont du quart d’une noire : quant aux autres tenues plus étendues , il eſt inurile d’en parler,

puiſqu’on en marque la longueur en notant; d’ailleurs on peut en faire de toute longueur avec les pinces repréſentées Pl. IOI. S. II. Du piquage du Cylindre.

I436. L’AIR étant bien marqué ſur le Cylindre, 8c la groſſeur des pointes bien décidées , ſuivant le cadran avec lequel on a noté , on retire le Cylindre de ——-——~ la Serinette, 8c l’on pique avec l'aiguille emmanchée repréſentée, Pl. 103 ,

PLANCHE fig. 2, à la place de toutes les marques faites avec les touches : on com—

!03"

mence ‘a la premiere , aſin de pouvoir ſuivre l’air; ſi l’on s’eſt trompé , il ſera aiſé de s’en appercevoir 8c de le rectifier, en remettant le Cylindre en place, 8c en opérant de nouveau avec le cadran.

Cette préparation faite , on place les pointes: Chacun a ſa méthode; les uns ſe ſervent d’un petit marteau , d’autres de pinces repréſentées Pl. 103,' fig. I 8c 5‘, Ceux qui ſavent ſe ſervir du petit marteau ont un avantage, parce que les petits coups donnés à propos poliſſent la tête deces pointes; On aura ſoin de ne pas les enfoncer d’abord autant qu’elles doivent l’être ,

’ '

afin de pouvoir toutes les calibrer pour la hauteur avec des repouſſoirs. Voyez Pl. 103,fig. 3 8c 4. Après qu’elles ſont' ainſi poſées 8c bien jaugées, on les dreſſe avec une pince: de façon qu’elles ſoient bien perpendiculaires à l’axe du Cylindre,

Norage de la Romance de M. BalbaſZreî

61 5

’ou du moins, ſi on les fait pencher un peu en avant pour les rendre plus

fortes, il faut qu’elles penchent toutes de la même façon. Il ne reſte plus après cela qu’à remettre le Cylindre en place, pour ſa— voir ſi le notage eſt exact; il ſera même facile de changer au beſoin les

choſes qui pourroient déplaiſe. Ayant détaillé dans le 5. 4, l’air dont il eſt queſtion, l’emploi des dif

ſérentes pointes devient inutile ici; ce qui a été dit eſt plus que ſuffiſant pour le faire comprendre. SECTION

SEPTIEME.

Du Natage de la Romance de M. BalbaſZre ſur un gros cylindre. 5. I. Obſervation préliminaire.

I437. ON ſuppoſe qu’il ſoit queſtion de noter les gros cylindres, comme celui de la Planche 99, 8c que l’un des airs ſoit la Romance de Md Balb'aſtre. Il faut d’abord être ſûr de la durée de l’exécution entiere de cette RO-‘ mance 8c de la révolution du cylindre, ou plutôt du degré de lenteur avec laquelle il tourne ſur ſes pivots. Quelques obſervations à ce ſujet ſont ici néceſſaires pour ne rien faire au hazard dans ces ſortes d’opérations. Ce que nous dirons au ſujet de ce cylindre , dont nous avons donné la conſtruction, Chapitre III, Section IV, Ç, r , en expliquant les Planches 97, 98 , 99 , pourra ſervir pour toutes les occaſions où l’on voudroit en faire non-ſeulement de ſemblables, mais

de quelque grandeur 8c de quelque genre qu’ils ſoient. I438. La premiere attention qu’il faut avoir, c’eſt à l’effort ou au degré de réſiſtance que doivent éprouver les pointes les plus foibles, qui ſont celles des cadences, 'afin que la levée des touches ne les faſſe pas plier; c’eſt en conſéquence de la groſſeur de ces pointes foibles qu’il faut regler le degré de vîteſſe du cylindre. _ _————.——_—\____

Le degré de réſiſtance de ces pointes foibles dépendra, non-ſeulement de leur épaiſſeur , mais de leur hauteur; car une pointe foible ,mais courte, qui ne feroit lever la touche que d’une demi—ligne, ſeroit auſſi forte qu'une

pointe plus groſſe du double , qui la feroit lever d’une ligne , parce qu’elle ſeroit néceſſairement une fois plus haute; il ſaut donc augmenter ou di—‘

minuer les épaiſſeurs de ces pointes foibles en proportion de leur degré de réſiſlj tance 8c pour la hauteur de la levée des touches 8c pour la preſſion des reſſorts des.ſouPaPes.

~

'

C’eſt en conſéquence de l'effort de ces pointes foibles qu’on pourra com-T biner l’arrangement du clavier 8c des ſoupapes, ſur leſquels elles doivent

315 FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. :Chap IV. agir, 8c déterminer la groſſeur des cylindres pour la durée néceſſaire dz' leur révolution ſur leurs axes.

Plus les diſpoſitions du clavier 8C des ſoupapes contribueront à ‘rendre ces pointes courtes , 8c plus elles ſeront en état de réſiſter aux efforts; en conſé

quence, moins les airs tiendront de place ſur le cylindre, pour produire des effets d’une certaine étendue. q Les moyens de s’aſſurer de la force de ces pointes ſoibles, 8c de dimi nuer la levée des touches, ſont ſi ſimples, qu’il eſt inutile d’en _parler ici;

‘il ſuffit d’avoir fait cette obſervation , pour que l’exécution y réponde , fi l’on 'a un peu de génie.

I439. Une ſeconde attention auſſr eſſentielle, c’eſt que le cOnducteur ou mobile du cylindre lui faſſe faire le chemin néceſſaire, pour que les pointes ne deviennent ni trop ſerrées ni trop écartées. Pour cela il faut avoir égard, 1°, à la longueur d’une piece de Muſique quelconque, à la—. quelle on voudroit ſaire faire un tour entier du cylindre; en ſecond lieu, à la vîteſſe'du mouvement-de la manivelle qui fait marcher le cylindre. Ce qui a été dit, Section III , 5. I , ſur la durée d’un air de Serinette, peut en proportion s’appliquer ici : un air de Serinette doit être exécuté dans 9.0 ſecondes. La Barcelonnette , que nous aVOns donnée pour exemple , eſt de 32 meſures, qui ſont exécutées dans 40 tours de la manivelle ou 20 ſecondes; donc chaque meſure de cet air ne dure que 3 cinquiemes de ſeconde ; 8c cette exécution ſe fait ſur un cylindre d’environ 2 pouces 3 lignes de diametre, qui ſont une longueur développée à peu près de 6

pouces 11 lignes 8c un ſeptieme de ligne; c’eſt à—dire , environ 84 lignes; c’eſt donc par meſure 2 lignes 8c demie 8c un huitieme de ligne , 8c cet

eſpace peut contenir au cadran de 13 , avec lequel on a noté la Barcelon— nette, 4 modules de cadence par croche, compris les eſpaces des ſilences; ce .qui feroit 8 fois l’épaiſſeur d’une pointe de cadence, 8c par conſéquent, 16 épaiſſeurs par meſure, c’eſt-à—dire, dans l’eſpace de 2 lignes 8c demie un huitieme de ligne; 8c malgré cette petiteſſe, ces pointes ſont lever la touche d'environ un bon quart de ligne; ce qui produit aux ſoupapes plus d’une demi—ligne de levée, à cauſe de la diſpoſition du centre de mouve-z

— .0-——

PLANCHE

94"

ment des touches du clavier , qui eſt plus près de la pointe ou bec de la touche , que du pilote de renvoi aux ſoupapes : Voyez Pl. 94 , fig. 2.‘ Pour produire cette levée d’environ un quart de ligne de hauteur, la pointe aqu’elle un peu d’une demi-ligne; ce qui la rend aſſez ſorte , toute Petitei ſoit,plus pour ſoutenir cet effort.

I440. Il ſaut encore obſerver que plus les pointes ſeront tenues courtes, ou plutôt moins les touches leveront, 8c plus l’exécution ſera exacte; cela _évitera ce qu’on pourroitſſ appeller la bavure des ſons, en ce que le tuyau

parlant avant _que la .touche ſoit au haut de la pointe, cette anticipation

'

'

forme

Du Norage' 'de la Romancefle M. Balbaſtre

6r7 .

forme une augmentation de ſons , qui rend l’exécution déſagréable 8c peſante;

on entendroit une eſpece de bourdonnement qui ſupprimeroit une partie de l’ar ticulation 8C des détachés : cet inconvénient ne manqueroit pas d’arriver , ſi les levées étoient trop conſidérables; cependant, ſi l’on avoit des pédales à faire parler, par le moyen d’un cylindre , comme elles exigent plus de vent qu’un

clavier à main , on pourroit en tenir les pointes plus hautes: comme ſur les pédales on ne fait point de cadences , ces bavures des ſons ne ſont point ſi

ſenſibles. Il faut donc diſpoſer le clavier 8c les ſoupapes , de façon que cette ba vure ſoit la moins ſenſible poſſible; ce qui ſe fait en prolongeant la bran—

che du derriere des baſcules du clavier, 8c en procurant de grandes levées aux ſoupapes, ou en les faiſant plus longues. Quant à la vîteſſe du mouvement du cylindre, on peut encore opérer conſéquemment à la Serinette : la manivelle qui fait marcher le cylindre, fait 2 tours par ſeconde; chaque tour fait avancer le cylindre de 2 lignes 8c un dixieme de ligne; par conſéquent, chaque ſeconde produit 4lignes

8c 2 dixiemes : cette longueur ſuffit pour placer les pointes foibles, ſans qu’elles ſoient dans le cas de plier. Suppoſons un air à 2 temps , d’une meſure par ſeconde , ſur le cadran de IO, il faudroit 2 tours de manivelle pour une meſure; chaque tour con

tiendroit IO modules, tant pleins que vuides; ce qui feroit l’épaiſſeur de 20 petites pointes; il pourroit donc y en avoir 40 par meſures, c’eſt-à-dire , dans la longueur de 4 lignes 2. dixiemes. Si l’on vouloir que chaque tour de manivelle produisît la valeur de 2 tours , c’eſt-à—dire , une ſeconde , ou il faudroit diminuer la roue du cylin dre, ou doubler les pas de vis de la manivelle; pour lors le cylindre feroit aurant de chemin dans un tour de manivelle, que dans deux—à l’ordinaire;

mais auſſi le cylindre iroit plus vite , à moins qu’on n’allongeât la manivelle en — 4 >ſi—- .-M*4—‘…

proportion; car plus elle ſera longue, plus la vis ſans fin ira doucement, par conſéquent le cylindre plus lentement. Toutes ces Obſervations ſont néceffaires— dans la facture , ſans quoi on courroit riſque d'opérer à faux, dans des Objets d’auſſi grande conſéquence

que celui dont il s’agit , je veux dire le cylindre de la Planche 99, ſur lequel il eſt queſtion de noter la Romance de M. Balbaſtre.

I441. Ce cylindre, comme nous l’avons dit en‘ parlant de ſa conſtruC~Î tion , Chapitre IlI , Section IV , 5. I , doit avoir 3 3 pouces de diametre; ce qui fait environ 103 pouces trois quarts de circonférence. Cette Romance,

telle qu’elle eſt notée Pl. 119 , contient en tout 50 meſures; mais comme …P LANCHE elle eſt ici norée ſans les repriſes néceſſaires après la partie majeure 8C la partie ”9, mineure, ce qu’on a cru devoir faire pour ne pas multiplier les êtres ſans

néceſſité , il eſt bon d’avertir qu’il faut que ces repriſes ſoient notées dev ORGUES. IV. Parc.

S 7

v .

'618 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV. ſuite à leur place, 8C ſans aucun renvoi ſur le papier qui doit ſervir po… 'la noter; ainſi la repriſe dela majeure étant de IO meſures, 8c celle de la

mineure étant de 8 meſures, ce ſera 18 meſures de plus; leſquelles réunies aux 50 meſures ci-deſſus, font en tout 68 meſures : ſi l’on vouloir qu’elle fît tout le tour du cylindre , chaque meſure rempliroit la longueur d'un

pouce 8c demi; il reſteroit un pouce à la fin , eſpace néceſſaire 8c ſuffiſant ‘pour le changement des airs. Cette Romance eſt d’un mouvement gracieux, c’eſt-à-dire , ni lent ni

Vite. M. Balbaſtre l’exécute ordinairement dans l’eſpace de 2 minuces 45’ ſecondes; ce qui fait 165 ſecondes pour l’exécution entiere de cette Ro-'

mance. Si l'on veut que le cylindre rende l’exécution de M. Balbaſtre, il

faut qu’il faſſe au plus ſon tour en 165 ſecondes,& qu’il reſte encore envié ron 2 tours de manivelle pour le pouce de ſilence.

Nous ſuivrons pour l’exécution de cette Romance dans cet eſpace limité de temps , la même méthode que nous avons ſuivie dans le notage de la Bar-j

celonnette ſur la Serinette. Pour que le cylindre faſſe ſà révolution exacte dans cet eſpace de temps, cela dépendra 8c dela quantité de dents de la roue du cylindre , 8c de la longueur de la manivelle , comme il a été dit ci-deſſus; la Serinette peut nous ſervir encore de moyenne proportionnelle. Une marche ordinaire de 20 meſures s’exécute ſur la Serinette dans 20 ſecondes; chaque

ſeconde vaut donc une meſure : mais comme il faut 2 tours de manivelle pour produire une ſeconde , il s’enſuit que chaque tour de manivelle ne vaut qu’une demi—ſeconde; ce qu’on ne pourroit pas obtenir, ſi la manivelle étoit plus longue; car pour lors elle iroit plus lentement. Dans l'exécution de la Romance de M. Balbaſtreſau lieu d’une ſeconde

par meſure , il y en a preſque 2 8c demie; ce qui feroit environ 5 tours de manivelle de Serinette : mais comme cette manivelle ſeroit trop courte pour conduire un cylindre auſſi conſidérable, il ſera néceſſaire de faire une

manivelle beaucoup plus longue pour vaincre les réſiſtances , 8c de la diſpoſer de façon qu’elle produiſe au moins les 165 ſecondes dans la révolution du cylindre, en tournant d’un mouvement qu’on puiſſe ſoutenir uniformément au moins pen dant ce temps. Ce qui ſera d’autant plus aiſé en pratiquant une manivelle d’eſſai qu’on puiſſe allonger ou raccourcir au beſoin : cette opération en elle—

même eſt ſi aiſée, qu’elle n’exige aucune explication, moyennant deux re gles de bois 8c un bouton qu’on peut allonger ou raccourcir en gliſſant l’une ſur l'autre. ' I442. Il eſt queſtion de décider la quantité de dents qui ſeroient néceſl ſiaires à la roue de cylindre. Si cette roue étoit égale à la circonférence du cylindre, en ne mettant qu'une dent par chaque pouce, elle deviendrait UOP conſidérable; d’ailleurs il faudroit une manivelle d’une exceſſive granó

\leur pour ne pas aller trop vîte. Il vaut donc mieux doubler cette _quantité , ..l l L

Du Notage de la Romance de M. Balbaſlrc;

619

aſin d'avoir une denture moins grande, 8c par conſéquent une manivelle plus commode, pourvu qu’elle ſoit aſſez grande pour vaincre toutes les réſiſtances ſans effort : quant au cadran qui ſera néceſſaire pour noter cette

Romance , on le trouvera aiſément lorſque le nombre des dents ſera fixé. 1443. Le cylindre ayant Io3 pouces de circonférence comme il a été 'dit ci-deſſus , en ſuppoſant 6 lignes par dent , cela fera 206 dents;

par conſéquent, 206 tours de manivelle pour faire faire tout le tour du cylindre. Actuellement que le nombre de ces dents eſt fixé , ſi l’on mul

tiplie les 68 meſures de la Romance par 4 noires pour Chaque meſure, cela produira 272 noires, leſquelles doivent être exécutées dans les 206 tours de manivelle. I444. Comme cette Romance eſ’t aſſez lente dans ſon mouvement, 8c

qu'en conſéquence elle doit produire beaucoup de détails dans ſon exécution , il faut apprécier ‘a peu—près en combien de modules chacune de ces noires

doit être diviſée, pour trouver plus aiſément les cadences des croches ; 8c pour cela, il faut encore faire une ſuppoſition. Dans les mouvements ordinaires, la cadence d’une croche n’eſt commu—

nément que 'de 3 modules, à moins que les croches ne ſoient inégales, ainſi qu’il a été dit Section II, S. V. Cette Romance étant plus lente

qu’un mouvement ordinaire, exige en conſéquence plus de modules. Ainſi le moins qu’on puiſſe lui donner,—n0n compris le ſilence d’articu—ſi_

lation, c’eſt 4 modules; ce qui en produit 8 pour la noire, auxquelles il faut ajouter encore le ſilence néceſſaire, 8c ce ſilence doit être environ de

.deux modules

Comme chaque module eſt toujours placé au commencement de chaque diviſion , il s’enſuit'que le huitieme module étant placé au commencement de la huitiemevdiviſion , ou, ce qui revient au même: à la* fin de lâ'ſèp—

tieme diviſion; en ajoutant une diviſion à ces 8 , il y auroit 9. diviſions

en ſilence à la ſin d’une noire cadencée , ce qui ſuffiroit : ainſi en ſuppo— ſant 272 noires multipliées par 9 diviſions chaque, il en réſulteroit 2.448 *W.

diviſions. ï

ï

\

I

I

Si l’on voulort un peu plus de ſilence, on ajoutera encore une diVi-j ſion de plus, ce ſera Io; leſquelles multipliées par les 2.72 noires, feroienc 2720 diviſions.

Il s’agit actuellement de voir lequel de ces deux nombres , ou de 9 ou de Io diviſions par noire, ſeroit le plus commode pour noter ſans preſque de fractions. I445. Dans la baſſe de cette Romance, 8c même dans pluſieurs endroits,— les noires ſont diviſées en 3; un nombre quelconque, dont on pourra avoir le tiers ſans fraction ſera donc préférable à tout autre nombre qui aſſujet—

tiroir aux fractions; ainſi je 'préférerois le nombre 9 , dont le tiers eſt 3 , ï

1-”:-zz…-.—4

*anA:ul-'n—

620

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV.

à celui de IO , dont le tiers eſt 3 un tiers, quoiqu’elle pût être notée ſur l’un comme ſur l’autre. Ainſi en partant de cette ſuppoſirion , que le nombre de 9 diviſions par noire eſt le préférable , ayant trouvé que les 272 noires, multipliées par 95 produiſent un total de 2448, il s’agit de trouver de combien les 206 tours de manivelle , multipliés par un cadran quelconque , approcheront le plus Près

de ce nombre, pourvu que ce ſecond réſultat excede le premier, s’il ne

lui eſt égal. Le cadran de 12 , multiplié par les 206 tours de la manivelle, produit

le nombre de 2472 diviſions; doncà déduire les 2448 ci-deſſus, il reſteroit 24 diviſions de _ſilence à la fin; ce qui équivaudroit à peu-près à ce pouce de reſte dont nous avons parlé, en ſuppoſant 18 lignes par meſure, ſur la circonférence du cylindre.

Il n’eſt donc guere poſſible d’imaginer, pour cette piece, un cadran plus commode que celui de 12 , à 9 diviſions par noire : c’eſt auſſi ſur ce cadran que l’on détaillera cette Romance, 8c ſûrement elle fera tout l’effet qu’on peut deſirer.

Cependant, ſi l’on vouloit avoir plus de reſſource pour les détachés , comme à IO diviſions par noire, qui produiroient 2720; en employant le cadran ' de 13 , multiplié par les 206 tours , on auroit 2778 diviſions, ſur leſquelles à déduire les 2720, il reſteroit 58 diviſions en ſilence à la fin; ce ſilence,

quoiqu’un rant ſoir peu plus long, feroit une différence bien peu ſenſible ſur une piece auſſi étendue que cette Romance. .R On a fait cette derniere ſuppoſirion pour qu’on puiſſe choiſir,ſſ8c pour faire concevoir la poſſibilité d’en faire encore pluſieurs autres, au moyen

deſquelles on pourroit faire terminer la piece à quelque point donné que ce ſoit ſur le cylindre; comme il n’eſt pas plus difficile d'opérer d’une fa— çon que de l’autre , à la différence près des fractions pour les tiers de noires, on s’en tiendra à la premiere ſuppoſition, qui eſt de noter cette Romance ſur le cadran de 12 , à 9 diviſions par' noire.

I446. On a déja vu ci-deſſus que par le cadran de 12, chaque meſure occuperoit-IS lignes ſur le cylindre; il eſt aiſé en conſéquence de ſavoir

combien les plus petites pointes auront d’épaiſſeur. 18 lignes pour 4 noires font 4 lignes 8c demie pour chaque noire, chaque_ diviſion de noire pro— duiſanr juſte la moitié de l’épaiſſeur des pointes des cadences qui ſont les

plus petites; à 9 diviſions par noire, il s’enſuit qu’il y aura 18 épaiſſeurs dans une noire, ce qui fait juſte le quart d’une ligne pour l’épaiſſèur des plus petites; ſi elles peuvent réſiſter, il n’eſt pas douteux que toures les

autres ſeront vaſſez fortes , parce qu’elles ſont les plus petites de toutes. I447. Une pointe d’un quart de ligne d’épaiſſeur , ſur environ Io points,

ou un peu plus de trois quarts de ligne largeur, 8c 5 quarts de ligne de hauteur,

— DuNocage de la Romance de M. Bahia/Ire

619

‘hauteur , doit être aſſez réſiſtante , pourvû qu’on la faſſe de cuivre bien écroui; mais ſuppoſé qu’elle ſoit trop foible de cettev matiere, on peuc la

faire de fer, 8C même d’acier pour les plus petites ſeulement; car les aurres , dont l’épaiſſeur. doit être preſque du double, de quelque matiere qu’on les

faſſe, elles ſeront toujours aſſez fortes.

~

Ayantdéterminé le nombre des dents , que nous avons dit être de

206, 8C le .cadran de Ií. , à 9 diviſions par noire , il ſera aiſé d’apprécier

à peu-près la longueur de la manivelle, en conſéquence de celle de la Serinette.

Ce qui a été dit ſur la quantité de pointes de cadence que chaque me— ſure de Serinette peut contenir, peut donner une idée de cette apprécia

tion. Chaque tour de la manivelle ,d’une Serinette fait avancer le cylindre d’environ 2 lignes 8c un dixieme, 8c ce tour s’exécute dans une demi

ſeconde; 2 tours le font par conſéquent avancerde 4 lignes 2 dixiemes, 8C cela dans une ſeconde. ~ _ La longueur du levier d’une manivelle de Serinette , à prendre en ligne

droite depuis le centre du pivot de‘ l'axe de la vis ſans fin , juſqu'au centre du bouton qui eſt àl’extrémité de la manivelle , eſt donc d’environ 2 pouces 8C un quart : je dis en ligne droite; car -la courbure n’allonge pas le levier. Ces 2 pouces 8C un quart ſont le rayon d’un cercle de 4 pouces 8c demi de diamettre, 8C d’environ 13 pouces trois quarts de circonférence qu’elle décrit en tournant , 8C cette circonférence eſt parcourue avec facilité dans Ia durée d’une demi-ſeconde. ' Chaque meſure de la Romance de M. Bulbnſtre eſt de la durée d’environ a. ſecondes 8c demie; ce qui fait 5 demi-ſecondes: 9 diviſion—sv du'cadran de

:[2 par noire, ou 3 quarts du tour de ce cadran , ce qui eſt la même choſe, font pour les 4 noires 3 tours juſtes de manivelle dans la durée de :z ſe condes 8C demie; cela équivaut à 4 cinquiemes de ſeconde par chaque tour, c’eſt—à-dire, preſque le double : il faut en conſéquence que la manivelle ſoit plus longue, afin que le cercle étant plus grand, on ne puiſſe le par— courir que dans la durée de‘ces 4 cinquiemes de ſeconde; 8c cette lon—

gueur doit être un rayon d’enviroſſn— 4 pouceÎi-SC demi ou 5 pouces; ce qui produit un diametre au moins de 9 pouces : elle ſera certainement ſuffiſante pour conduire ce cylindre, tout peſant qu’il eſt, parce qu’il n’a d’autres

fonctions à remplir que de faire lever les touches du clavier : ce cercle décrit par la manivelle n’étant environ que de 28 pouces de circonférence, à peu-près le double de celui de la Serinette, ſera aiſément parcouru dans la durée de 4 cinquiemes de ſeconde.

I448. Comme il pourroit' arriver dans d’autres occaſions , ſur-tout lorſqu’on‘ conſtruit des Orgues exprès , dont on veut faire mouvoir le ſoufflet par le

moyen de la manivelle ,ce ſoufflet étant un poids aſſez conſidérable à vaincre ,

ORGUES. IV. Part.

,

T 7

620 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. 1V. il faudroit une manivelle plus longue , ou pour mieux dire , un levier plus conſidérable ; ce qu’on obtiendra aiſément en diminuant le nombre des dents de la roue de cylindre; 8C pour lors la manivelle deviendra néceſſai rement plus longue. Ce nombre de dents peut diminuer avec d’autant

moins d’inconvénient, que la réſiſtance que le cylindre oppoſe à l'action de la vis ſans fin, eſt très-peu de conſéquence; 8c que lorſqu’il n’y a qu'un cylindre à conduire , on le peut faire facilement avec une petite manivelle; au lieu qu’un ſoufflet oppoſe une réſiſtance en proportion de ſon volume 8C du nombre de jeux qu’il doit faire parler. Il eſt bon de faire ici la ſuppoſition pour appercevoir la facilité de cette combinaiſon. On ſuppoſe donc, qu’au lieu de 206 dents au cylindre , on n'en

mette que I5 5 , 8C que la piece à noter ſoit toujours la Romance de M. Balbaſtre. On diroit : 272 noires , à 9 diviſions par noire, produiſent 2448 diviſions. I 5 5 dents ou tours de manivelle , multipliées par un cadran de 16 ,e va— lent 2480, dont à déduire les 2448 ci—deſſus, il reſteroit 32 diviſions en

ſilence; 8c ainſi des autres hypotheſes, celle-ci étant plus que ſuffiſante pour en faire autant qu'on voudra avec la même facilité; d’où il eſt aiſé de conclure pour la longueur de la manivelle qui en réſulteroit : car ſi 206 tours doivent être exécutés dans la durée de 165 ſecondes, avec une ma

nivelle d'environ 4 pouces 8c demi, formant le rayon d’un cercle de 9

poucés de diamettre , quelle longueur doit avoir celle qui, pendant le même temps, ne feroit que I 55 tours : ce nombre étant d’un quart de moins que le nombre 206 , il s’enſuivroit que la manivelle devroit être environ d'un

quart plus longue , 8c ainſi à proportion de toutes les autres circonſtances , ſuivant l’exigence des cas.

On a cru devoir faire toutes ces obſervations , afin de prévenir tous les doutes qui pourroient naitre; ce qu’on diroit de plus , ne ſeroit qu’un dé— tail minutieux , dont le Lecteur peut ſe paſſer aiſément.

ç. II. Obſervations ſur la Romance de M. Balbaſlre. I449. M. Balbaſtre , un des plus célebres Organiſtes de Paris , s’eſt prêté à tout ce dont on l’a prié à cet égard; non-ſeulement il s’eſt donné la peine

de noter lui—même ſa piece ſur le papier, telle qu'on la voit gravée ; mais il l’a exécutée à pluſieurs repriſes , 8c ſon exécurion a été ſuivie avec une

montre à ſecondes à la main; c’eſt pourquoi on eſt en état d’aſſurer que ſa piece entiere ne doit pas excéder la durée de 165 ſecondes; 8c qu’ayant été revue par lui-même, elle eſt dans ſon vrai genre d'exécution. Cependant , comme les Muſiciens n’ont jamais eu de principes tonotechniz

Obſervations ſur la Romance de M. Balbaſlre.

621

ques pour l’appréciation du détail des effets , ſur—tout des ſilences d’articu lation , dont on a parlé dans la Section Il; 8c que ſi on leur donnoit cette

piece ſimplement détaillée ſuivant ces principes , ils pourroient trouver à redire à ces détails , parce qu’ils n’auroient pas l’habitude de les concevoir; on a cru devoir la détailler en toutes notes, ſuivant leur méthode ordinaire,

aſin qu’ils puiſſent en faire la comparaiſon avec le détail :-c'eſt ce qu’on verra dans la Planche 119.

M

PLANCHE r 19. Les portées premiere , quatrieme , ſeptieme , dixieme 8c treizieme de la

Muſique ,ñ font le détail des agréments de cette Romance en routes notes ,

comme les Muſiciens le feroient eux-mêmes, s’ils le faiſoient ſuivant les

principes ordinaires: dans ce détail, on n’a eu aucun égard ni aux ſilences d’articulation, ni ñà l’ine’galite’ des croches , 8c mêmes des noires; mais ſeu lement à ce que chaque note produiroit, ſi elle étoit employée ſans aucun _ſilence à ſa ſuite , parce que, juſqu’à préſent , on n’a pas encore préſumé que la Muſique dût être compoſée d’autant de ſilences qu’il y a de notes ,

8C même de parties de notes : on n’a même fait aucune difficulté d'em ployer des quadruple-croches pour le détail des cadences, à cauſe de la per ſuation où l’on eſt, que chaque module ou articulation de cadence eſt au moins d'une quadruple-croche, parce que , pour leur exécurion , on em

ploie toute la célérité poſſible. Aſſurément ſi cette Romance étoit notée ſur un cylindre, ou même exé cutée de cette façon , par un Muſicien , ſur quelque inſtrument que ce fût ,

‘elle ne ſeroit pas ſupportable , 8C elle révolteroit tous ceux qui l'entendroient. Le défaut de ſilence d’articulation ne laiſſeroit aucun détaché entre les notes, ce qui les confondroit toutes au point de ne faire qu'un bourdonne

ment confus : les quadruple-croches pour les cadences deviendroient ſi précipitées, qu’elles ne feroient qu’une eſpece de gréſillement révoltant, au lieu d’une modulation flateuſe 8c agréable; car enfin, s’il falloir des

quadruple-croches pour cadencer une ronde, 8c que cette ronde fût entiere 8c ſans aucun ſilence , il faudroit que cette ronde fût diviſée en 64 , puiſque 64. quadruple-croches ſont égales à une ronde; je ne penſe pas

qu’on puiſſe jamais exécuter avec une telle rapidité, dans un' mouvement du genre de celui de cette Romance.

-

Il eſt inutile de s’étendre ici à démontrer cette impoſſibilité; il ſuffit de l’avoir fait preſſentir, pour convaincre tous ceux qui s’intéreſſent à la Muſi— que , que la maniere ordinaire de la noter eſt non—ſeulement très-défectueuſe , mais 'même qu’il n'exiſte aucun ſigne pour exprimer , ſans équivoque , le détail

des effets qui réſultent de l’exécution phyſique de cet Art enchanteur, 8c que ce défaut eſt\néceſſairement une entrave des plus conſidérables à ſa perfection. On n’eſt entré dans ces détails , comme on le remarque dans les premiere ,

quatrieme , ſeptieme ,_ dixieme 8c treizieme portées de cette Planche , ainſi

ſi62ſi~2 FA CTE UR D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV. ue les Muſiciens les noteroient eux-mêmes, s’ils les faiſoient ſans la con.; noiſſance de la Tonotechnie , que pour faire preſſentir l’exactitude avec la.

quelle il faut qu’une piece ſoit étudiée pour la‘noter ſur le cylindre qui doit être le réſultat, non d’un cannevas défectueux, tels que ſont tous les papiers norés en muſique , mais de l’exécution phyſique du Muſicien même;

que cette opération , dont le défaut S’appercevra aiſément d'après peut-être

ces obſervations , pourra engager les Muſiciens à faire les réflexions les plus

intéreſſantes pour leur Art. , I450. Les vices de cette premiere opération ſe trouveront rectiſiés dans les portées ſuivantes , Où tous les détails des effets 8C des ſilences d’articu

lëtllOſl ſeront exprimés avec des caracteres ſimples 8c intelligibles, dont on va donner l’explication détaillée , comme on a fait pour la Barcelonnette.v Toutes les portées de Muſique liées enſemble ſont CCEœ même Romance

aVec ſa Baſſe , préparée comme elle doit être nOtée ſur le' cylindre en queſtion; on y remarque au-deſſus de chaque note, des caracteres qui indiquent leur détail, 8c au-deſſous il y a des chiffres, qui indiquent ceux

du ’cadran ſur lequel il faut la nOter. Les chiffres qui ſont au-deſſus n’indi quent que les meſures. I451. On appercevra aiſément que la quantité des modules de cadence, indiqués par ces caracteres , differe en nombre du détail en toute note qu'on

a cru devoir ſaire‘ dans la premiere opération , parce que dans cette derniere , on a eu égard aux ſilences néceſſaires à l’articulation : cette diffé

rence, bien appréciée par les Muſiciens , ne peur que leur donner de nou velles lumieres 8c étendre leurs connoiſſances.

Rien ne ſera ſr aiſé que d’apprécier au juſte ces détails-avec le cadran de 12, qui doit ſervir ‘a noter cette piece, dont 9 diviſions entieres doivent faire la valeur de toutes les noires, qu’on pourroit appeller régulier“ z 8C

qui ſont exactement le quart d’une meſure, ou la moitié d’une blanche; je dis noires ſegzzlieres, pour faire ſentir que dans l’exécurion, il s’en ren— contre quelquefois de plus longues 8c quelquefois de plus courtes, comme les croches inégales; on ,en trouvera pluſieurs exemples dans cette RO— dans

manœ; on y/fera obſerver des noires qui valent les deux tiers d’une blan che, d'autre; qui ne valent qu’un tiers, 8c des croches dont toutes les pre mieres valent 2 tiers de noire, 8C les ſtcomles un tiers ſeulement. La dénomination de premiere 8c ſeconde peut convenir également aux

noires inégales , comme aux croches , en ce que cette inégalité .n’a jamais lieu que ſur des noires qui occupent la valeur d'une blanche, comme ſur les croches qui occupent la valeur d’une noire. / I . .s , _ . ,,‘ . r En ſuppoſant donc qu une noire , que jappelle regultere , ſort drvrſee en 9 parties égales par le cadran de 12; a toutes celles qui ſeront cadencées , 8; dont la tenue ne doit laiſſer après elles qu’un ſilence de de’tac/ze’, on pourra appliquer

Obſervations ſur la Romance de IW. Balbaſlre.

623

appliquer 8 modules de cadence ; en ce que chacun de ces modules étant toujours exprimé , comme on l’a dit, dans le commencement de chaque di—

viſion , il ne fauc que 7 diviſions entieres pour les pla-cer toutes; il reſte— roit par conſéquent encore 2 diviſions de file/:ce à la fin , ce qui équivaut

‘a peu-près à la durée d’une ſeconde croche irreçguliere , qui ne v‘aur qu’un

tiers d’une noire.

v

On doit ſentir que ſi l’on vouloir avoir exactement ce ſilence de la valeur d’une ſeconde croche irrç'gulíere, il ſeroit aiſé de ſe le procurer, en retran chant quelque choſe à chaque diviſion, de façon à mettre les 8 modules de cadences dans l’eſpace de 6 diviſions entieres : cette opération eſt ſi aiſée dans la pratique, qu’elle n’a pas beſoin d'une Obſervation plus étendue. ' I452. On- peut aiſément conclure de ces 9 diviſions pour chaque noire, dont chacune vaut un module de cadence, que les quadruple—croches ne ſont point exécutables dans une piece de ce degré de mouvement, 8c qu’elles ne pourroient avoir lieu que dans des mouvements d’une lenteur exceffive. Une noire ne vaut que 8 triple-croches, à 9 diviſions par noire; c'eſt

donc un peu moins qu’une triple—croche qui ſera la valeur de chaque mo dule; ils ſeront aſſurément aſſez ſerrés dans l’exécution. I453. Cette Romance étant d'une expreffion gracieuſe , elle doit être

moins détachée que dans les pieces ordinaires; c’eſt_ pourquoi les ſilences à la fin de chaque note doivent être moins courts que dans les pieces déta chées : cette obſervation cſt eſſentielle, afin de faire ſentir la néceſſité de proportionner les ſilences au genre d’expreſſion des pieCes; car plus un air eſt détaché, moins elle eſt affectueuſe , ce qui ne peut avoir lieu 'qu’en

augmentant ces ſilences , en proportion de la longueur des notes; c’ell pour quoi on remarquera beaucoup de différence entre les caracteres appliqués au—deſſus des notes de la Barcelmnette, dont on a donné le détail dans la

Section V, 8c cette piece : la Barcelonnette étant un air détaché, la plu ' part des caracteres ſont de ſimples tae'îe’es; au lieu que la Romance étant plus lie'e , on y remarquera beaucoup de tenues. Quoiqu’il ſoit aiſe' de concevoir ces caracteres en conſéquence du détail qu’on a donné à ceux de la Barcelonnette , il eſt encore bon de les rappeller

ici, ſur-tout pour l’indication des ſilences. q l I454. Chaque point au-deſſus de la fin de ces caracteres, indique un ſilence de la Valeur d’une double-croche; ainſi 2 points Vaudront 2 double—

croches de ſilerzce; 3 points, 3 double—croches , 8c ainſi toujours en aug mentant pour tous les autres. Chaque pointe des caracteres figures comme celui—ci M, ou comme cet autre N, vaudra I module de cadence ;les pointes d’en—haut indiqueront la note ſupérieure de la cadence, 8C les pointes d’en-bas ſignifieront la note d’en-bas.

ORGUES. IV. Part;

,

l

-

V7

624. FA CTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. IV. \

Les chiffres 1 8c 2 , qu’on trouvera à côté de pluſieurs noires ou de plu

ſieurs croches, indiqueront 1 ou 2 tiers; ce qui voudra dire, pour les noires, I ou 2 tiers de blanche; 8C pour les' croches, 1 ou 2 tiers de noire. Le ſurplus s’entendta aiſément d'après le détail qu’on fait ci—après.

Le cadran de 12 , à 9 diviſions par noire, ne contiendra que 4 chiffres; on peut en voir la figure en petit au haut de la Planche 119 , 8C à toutes les MPlanches des fragments de cylindre. Ce cadran eſt d’autant plus commode, “9'

que toute la baſſe étant une batterie continuelle de tiers de noires, chaque batterie rencontrera un chiffre dans l’ordre naturel, ſous la premiere des

'trois notes dont elle eſt compoſée; 8c ces chiffres étant poſés de 9 en 9 dans cet ordre naturel, il ſera aiſé de prendre le tiers de ce nombre pour la

valeur de chaque note particuliere. Il eſt bon d’obſerver que dans les pieces de Muſique en pluſieurs parties, dont on rendra l’exécution par les cylindres, il faut que toutes les parties

ſoient notées avec le même cadran; c’eſt pourquoi on aura attention que les chiffres poſés ſous les notes , 8c qui correſpondent à ceux du cadran, ſoient placés bien exactement ſous toutes ces parties. Il ſera toujours plus avanta geux 8C moins embarraſſant de les noter chacune ſéparément : cela ſera d’au-—

tant plus aiſé dans cette Romance , que la correſpondance des chiffres en eſt \

facile a .vérifien

5. III. Notage de la Romance en queſtion. I45 5. LES caracteres étant placés ſur chacune des notes , 8c les chiffres au—‘ deſſous, on mettra le cadran de I2 ſous la manivelle, comme il a été

dit pour la Barcelonnette , avec l’attention de placer le chiſtre 1 vers le hauc. m ,Les Planches 120, 12121.22, 123,, 124, 125, 126, 127 8c 128 re..

120 &a preſentent cette Romance detaillée 8c développée ſur des fragments de cy lindres avec les notes des deux parties correſpondantes aux pointes. On a

ſuivi dans ces Planches la même méthode que pour les fragments de la Bar celonnette , c’eſt-à—dire , que la tenue exacte des notes eſt gravée noire, 8c

les ſilences gravés gris, aſin de pouvoir meſurer la valeur totale de chacune des notes qui eſt cbmpoſée de tenue 8c de ſilence. Chaque meſure de la Romance eſt terminée par des lignes Vérticales à égales diſtances, au-deſſus deſquelles on remarquera l'es chiffres 1 , 2 , 3 , &0, qui indiquent les meſures

développées dans chacun de ces eſpaces; 8c les traits horiſontaux , correſ— pondants aux touches du clavier, figurent la gamme chromatique : ceux de ces traits horiſontaux qui ſont noirs, indiquent les touches du clavier, ou

plurôt les notes qui ſervent dans l’exécution de cette Romance , 8c les ponctuées repréſentent les touches ou notes inuriles; pour faire ſentir

.—-M-/L—c—*A—;Ï—i

Opération duNotage de la Romance de M. Balbaſire.

62 5

que dans un' inflrument borné, ou qu’on pourroit conſtruire exprès, 8c ſur lequel on voudroit noter une certaine quantité de pieces , ce ſeroit mul tiplier les êtres ſans néceffité, que d’employer la totalité de la progreſſion.

chromatique , parce qu’il ſe rencontreroit pluſieurs touches du Clavier qui ne d Ièrviroient jamais; mais qu’il faut ſe borner ſimplement aux notes néceſſaires pour arranger en conſéquence le clavier du cylindre, dont toutes les touches

doivent être à égales diſtances pour les changements réguliers des airs. Les touches multipliées ſans néceſſité , augmenteroient immanquablement la lon

gueur des cylindres , ce qui ne ſeroit qu’embarraſſer dans des eſpaces bornés;

Il eſi encore bon de prévenir qu’il eſt inutile d'obſerver l’ordre régulier dans la ſuite des tuyaux , mais qu’on peut les tranſpoſer à l’ordinaire; alors il efi: néceſſaire que les ſoupapes du ſommier ſoient à égales diſtances, à cauſe de la néceffité d’y faire correſpondre les touches. Une bande de pa—

pier peut les indiquer en notant les cylindres; cette obſervation ell: eſſen— tielle : la tranſpoſition de tuyaux hors de leur ordre naturel, n’a lieu que pour des Orgues conſidérables. .

Comme il eſ’c queflion d’un grand Orgue, ſuſceptible de tous les modes 8C de toutes les tranſpoſitions poſſrbles qu’un cylindre de cette étendue peuc contenir, on n’a pas cru devoir ſe borner, afin de laiſſer la liberté d’em—.

ployer quelque touche ‘que ce ſoit; ainſi l’on ne ſera pas étonné d’y trouver les gammes chromatiques , pour cette Romance, qu’on ne propoſe que pour \

exemple. On doit en conſéquence conclure que la gamme chromatique dans les Serinettes ou Turlutaines, qui ſont des inſtruments abſolument bornés, de

viendrait ſuperflue , ou ne feroit qu’augmenter la longueur de ces inl’cruments ſans néceſſité; 8c quoiqu’elle ait été propolëe pour ta Barctl'onnEJEe , on ne

l’a fait que pour laiſſer la liberté de choiſir, 8c non pas comme une choſe_ néceſſaire. Dans cet Ouvrage il ne peut être queſtion que de propoſer des

exemples pour enſeigner le notage. Les traits verticaux ponctués , correſpondants des notes des deux parties aux pointes qui doivent les exécuter ſur le cylindre, marquent d’un eſpace à l’autre, ou la valeur totale de la note, ou la valeur de chaque partie détaillée des effets des notes; c’el’c pourquoi on a cru devoir détailler tous ces effets en toutes notes pour mieux les faire concevoir; ils ſontv cependant:

mieux indiqués 'par tous les caracteres qui ſont au-deſſus, étant comparés avec le produit des chiffres du cadran de ID. qui ſont'au-deſſous , qu’avec

ces petites notes, dont la valeur s’accorde difficilement avec le produit des cadrans; ainſi on n’aura aucun égard à ces petites notes de détail dans l’exé cution du notage , mais ſeulement aux caracteres qui laiſſent toujours la liberté

'de proportionner ces détails , ſuivant le produit exact des cadrans qu’on emploie dans le notage.

626, FACTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. IV. Chacune de ces Planches ne contenant qu’une certaine quantité de meſures ' de la Romance de M. Balbaſtre , nous allons les ſuivre l'une après l’autre; comme les caractere-s au-'deſſus des notes 8C les chiffres au-deſſous , ſont les

\ :-ET—'2: mêmes que ceux de la Planche 119, cette Planche n’eſt que pour réunir PLANCHE

route l’opération , 8c la mettre en entier ſous les yeux du Lecteur : ce n’eſt

_119.

que pour la rendre plus intelligible qu’on s’eſt déterminé à la repréſenter par fragments, 8c c’eſt ſur ces fragments que nous allons donner les détails.

Comme les détails qu’on va faire ſeroient inintelligibles ſans l’inſpection des Planches 8c du cadran , il faudra les avoir continuellement ſous les yeux ;

c’eſt pourquoi on trouvera ſur toutes ces Planches le cadran de 12 ,\ gravé 8c combiné ſuivant le détail, 8c comme il doit être pour noter un cylin— dre: la manivelle ou l’aiguille eſt cenſée en parcourir les' diviſions , en

tournant de gauche à droite, ce qui donnera les chiffres dans leur ordre na: rurel, de 9 en 9 diviſions. Il eſt encore bon d’obſerver que dans tous ces fragments , on a noté tous agréments en toutes notes , mais rectifiés ſuivant les regles de la Tonorechnie , pour en faire ſentir mieux l’effet dans l’exécution ; mais ce détail en toutes nores

ſeroit abſolument ſuperflu 8c inutile dans le notage. Comme cette Romance ne doit ſervir que d’exemple , on n’a pas cru devoir épargner ces petits déñ‘ tails , que le Lecteur pourra ſaiſir avec facilité. La Planche 120 contient les 5 premieres meſures: les notes d'en—haut PLANCHE .120.

ſont pour le deſſus: elles correſpondent par le moyen des lignes ponctuées à leurs pointes qui ſont au—deſſous , gravées d’un gris pâle, 8C les notes d'en-bas ſont pour la baſſe; elles correſpondent auſſi à leurs pointes qui

ſont au-deſſus, gravées d’un gris plus foncé, pour diſtinguer celles de la baſſe d’avec celles du‘ deſſus. Les parties parlantes des unes 8c des autres ſont abſolument noires, 8c les parties en ſilence ſont griſes. Si l’on veut entretenir le cylindre propre, on pourra le recouvrir’de papier, ou de deux couches de blanc à la colle, qu’on enlevera après qu’il ſera noté, en lavant le cylindre. Dans le détail que l’on va faire de la Planche 120 , on commencera par

le premier deſſus; on fera enſuite celui du ſecond deſſus ou baſſe, 8c ainſi à toutes les autres Planches.

Les deux premieres notes du premier deſſus ſont deux noires; la pre—

miere eſt tenue en grande partie, 8C forme un marrellement dans ſon com— mencement; ce qui eſt indiqué ſans équivoque par le caractere au—deſſus, qu’on concevra aiſément par le moyen des deux petites triple-croches qui r

la précedent: au-deſſous de cette noire on remarquera le chiffre I, cor—

reſpondant à ce chiffre du cadran. Ainſi , en ſuppoſant que la manivelle, ou l’aiguille qui ſert d’alidade , ſoit arrêtée au chiffre I du cadran de 12 , on

marquera avec la touche de l'ut le premier module de ce martellement; on Iſa

Opération du Notage de la Romance de M. Balbaflre. 627 ira à la diviſion immédiatement ſuivante, pour marquer ſur le ſi le ſecond W module; enſuite on ira à la diviſion encore ſuivante, pour marquer ſur l’ut PLANCHE

le commencement de la tenue finale de ce martellement , qu’on ira finir au chiffre 3 du cadran , 8C il reſtera un ſilence depuis 3 juſqu’à 2, , qui

vaudra une ſeconde croche , ou deux doubles ſecondes croches , ou ſi l'on veut , un tiers de noire , que les deux points au—deſſus du vcaractere indi—

quent.

j

Cette premiere noire étant notée , on ira au chiffre 2 , ainſi qu’il eſt indi—î

qué ſous la ſeconde noire , 8c là on marquera avec la touche de l’ur, le commencement d’une eſpece de tacte'e un peu tenue, qu’on prolongera juſ qu’au chiffre I; le reſte de cette noire reſtera en ſilence juſqu’au chiffre 3 , où commencera la premiere note de la premiere meſure. Cette premiere note de la premiere meſure eſt une noire ſur le fa , martelée avec le mt' ; on marquera le premier module ſur le fa au chiffre 3 , le ſecond ſur le mi à la diviſion ſuivante , le commencement de la tenue à la diviſion

enſuite ſur le ſa , qu’on ira finir au chiffre I , 8C le ſilence ſera depuis 1:

juſqu’à 4—. La ſeconde eſt une noire tac'Ze'e auſſi ſur le fa; elle eſt comme la précéñ' dence ; ſa tenue qui commence au chiffre 4, finit au chiffre 3 , 8c ſon ſilence eſt depuis 3 juſqu’à I. . La troiſieme eſt une noire tenue ſur le mi; elle commence au chiffre 1', '8C finit au chiffre 9.; ſon ſilence eſt depuis 2 juſqu’à I , pour aller com—ï mencer la quatrieme noire tac'Ze’e au chiffre I : comme c’eſt une ſimple tac'Ze’e de’tac/ze’e , le ſilence ſera depuis ce chiffre juſqu’au chiffre 3 , où commence la premiere note de la ſeconde meſure.

On petit remarquer une différence dans l’exécutionde—ces deux dernieres

noires, comparées avec celles qui les précedent , en ce que la premiere de ces deux noires eſt d’un tiers plus longue, compris ſa tenue 8C ſon ſilence, 8c que la féconde eſt d’un tiers plus courte; au lieu que dans les précédentes , elles ſont toutes égales en durée : c’eſt l’expreſſion particuliere qu’on peut donner à ces deux noires dans le genre gracieux: cette différence eſt mar

quée avec deux petits chiffres poſés à côté de ces notes; le chiffre 2, mis auprès de la premiere, ſignifie qu’elle vaut deux tiers de blanche , 8C le chiffre I , à côté de la fficonde, indique un tiers de blanche; par conſé

quent ces deux noires réunies font la valeur totale d’une blanche; ce qui

n’interrompt ni la meſure ni la marche de la piece, dont l’accompagnement eſt tout entier par tiers de noire : ce genre d’agrément eſt très—fréquent dans l’exécution ; il ſeroit à deſirer qu’on adoptât ce moyen de l'indiquer ſans

équivoque dans tous les papiers notés. _On trouvera encore de ces chiffres à côté d’autres noires , ce ſera pour ORGUES. IV. Part, . X7

”o"

628 FACTEUR D"ORGUES, IV. Part. Chap. IV. la même raiſon : ſil’on chante cette piece, on ſentira que dans bien des M .._._._.————-ï

PLANCHE endroits, cette expreffion doit avoir lieu. 120.

.

Il s’en trouvera également à côté des croches; ainſi le chiffre 2 indiquera les deux tiers de noire, 8c le chiffre I l’antre tiers. La premiere note de la ſeconde meſure eſt une blanche ſur le la, mar_

telée avec le ſ1' ; on pourroit auſſi la marteler avec le ſhl dieze; on choiſira, elle feroit également un bon effet : cependant elle eſt ici indiquée par le

caractere martelé avec le ſi ; elle commence au chiffre 3, Où finit le ſilence de la derniere des deux noires , immédiatement précédentes; à ce chiffre 3 , on marquera le premier module ſur le la, le ſecond module à la diviſion ſuivante ſur le ſi, 8c le commencement de la tenue à la diviſion encore

ſuivante ſur le la; on ira la finir au chiffre 3, afin d’avoir un ſilencc depuis

3 juſqu’à I , où commence la note ſuivante: ce ſilence étant de repriſe d’lza— lez'ne, doit être au moins de cette valeur , c'efl-à-dire , de 2. tiers de noire indi—

qués par les 4 points au-deſſus , qui ſignifient 4 ſtcondes double-croches. La ſeconde note de cette meſure eſt une premiere croche ſur l’ut; le

chiffre, à côté de cette note, indique qu’elle vaut 2 tiers de noire; ella—

eſt tenue; elle commence au chiffre I , 8c finit à la diviſion après le chiffre 4, aſin que ne reſ’tant qu’environ 2 diviſions en ſilence, elle ſoit plus liée avec ſa ſuivante, qui eſt une ſeconde croche du tiers d'une noire; cette

ficonale croche3 eſtjuſqu’à une ſimple le ſi, qu’on marquera ſur le chiffre I 3; 8c depuis 2, ce mêle’e ſera leſur ſilence. _ La quatrieme note eſi une premiere croche ſur le la , cadencée de 4. modules avec le ſi ; elle eſ’c encore de 2 tiers de noire, ainſi que le chiffre à côté l’indique; le premier module ſe marque ſur le ſi au chiffre 2 , le ſecond ſur le la à la diviſion ſuivante, le troiſieme ſur le ſi à la diviſion

ſuivante, 8c le quatrieme 8c dernier au chiffre I : comme roures les fins des cadences doivent faire une tenue quelconque, pour marquer la note

naturelle, 8c la faire diſiinguerde la note empruntée; la tenue de ce dernier module ſera prolongée depuis I juſqu’au milieu de l’eſpace qui eſt entre I 8C 4.; le ſurplus juſqu’à 4' ſera le filence de de’taclze’; 8c ſur ce chiffre 4.—' on

marquera ſur le ſol' la croche tac'Ze’e qui ſuit immédiatement, laquelle n’eſi

qu’un tiers de noire, 8c, ſon ſilence ſera depuis 4 juſqu’à 3. La premiere note de la troiſieme meſure eſt une noire tenue dela moitié

de ſa valeur ſur l’ut; elle commence au chiffre 3 , 8C finit àH—la moitié de l’eſpace entre 2 8c I , 8c ſon ſilence continue juſqu’au chiffre 4. La ſeconde note eſt une premiere croche ſur le ſ1' , cadencée de 4 mo dules avec l'ut; elle vaut 2 tiers de noire: on marquera le premier module ſur l’ut au chiffre 4 , le ſecond ſur le ſi à la diviſion ſuivante , le troiſieme

ſur l’ttc à la diviſion ſuivante, 8C le quatrieme ſur le ſi au chiffre 3 , dont

d

Opération du Notage dela Romance de M. Balbaſt're.

62 9_

la tenue finira au milieu de l’eſpace entre 3 8c 2, 8c ſon ſilence de de’tac/ze’ finira à 2 , où l’on marquera ſur l’ut la croche ſuivante qui eſt mage , gc ne PLANCHE

..—...d

_l 20.

vaut qu’un tiers de noire , dont le _ſilence ira finir au chiffre 1. La quatrieme note eſt noire , faiſant un port-de—voix , ainſi qu’il eſt indi

qué par le caractere au—deſſus; elle eſt ſur le re , cadencée avec l’ut: tout port-de-voix commence toujours par une tenue , comme on la voit marquée par ce caractere; elle commence ſurſſl’ut au chiffre 1 , 8C finit au chiffre 4; on marque enſuite un module de cadence ſur le re à la diviſion ſuivante; un

ſecond module ſur l’ut à la diviſion auſſi ſuivante , 8c le troiſieme 8c dernier module ſur le re au chifſte 3 , dont la tenue finit à la diviſion ſuivante; ſon

filence eſt depuis cette diviſion juſqu’au chiffre 2, Où commence la noire qui ſuit, qui n’eſt qu’une ſimple tacſii‘e’e ſur le ſol , dont le _ſilence eſt depuis

:z juſqu’à 3 , Où commence la quatrieme'meſure.

-

La premiere note de cette quatrieme meſure eſt une noire ſur le' mi,

cadencée avec le fa de 8 modules. Le premier module ſe— marque ſur le _sz -' au chiffre 3 , le ſecond ſur le mi à la diviſion ſuivante , le troiſieme »ſur le ,

fè à la diviſion ſuivante , le quatrieme ſur le mi au chiffre 2 , le cinquieme ſur le fa à la diviſion' ſuivante, le ſixieme ſur le: mi à la diviſion ſuivante', le ſeptieme ſur le fa au chiffre 1 , 8C le huitieme 8c- dernier ſur le mi à la

diviſion ſuivante; depuis là juſqu’au chiffre 4, il y aura un ſilence de 2 diviſions. Au chiffre 4 on marquera la note enſuite , qui eſt une noire tac'le’e ſim ple ſur le re; 8C depuis 4 juſqu’au chiffre 1 , ce ſera un ſilence.

Au chiffre .r on marquera la noire enſuite ſur l’ut, martelée avec leſ: pour cette note 8c pour celle qui la ſuit , c’eſt exactement la même choſe que pour les deux‘ premieres notes de cette Romance.

fix_

Voilà tout le deſſus de cette Planche 120 détaillé: voyons actuelle rnent la baſſe de cette même Planche; toutes les notes de cette baſſc ſont

tOUtes des tiers de noires tac'Ze’es ſimples. La premiere eſt un ut ſur le chiffre I , dont le ſiſence eſt depuis l juſ—

qu’à 4 : à ce chiffre on marque la ſeconde ſur le mi; ſon filence ſera juſqu’au chiffre 3 ,où l’on marquera la troiſieme ſur leſol , avec un ſilence égal, étant toutes tac'le’es, ainſi que toutes celles qui les ſuivent.

Auv chiffre 2 on marquera la quatrieme ſur l’ut; au chiffre 1 la cinquieme_ ſur le mi , 8c la ſixieme a'u chiffre 4 , avec de ſemblablesſilences. Il ſeroit inutile de détailler les autres, parce que c’eſt toujours la même marche; étant toutes égales, il n’eſt pas poſſible def ſe tromper. ~ On a cru le détail de cette Planche néceſſaire pour concevoir celui des‘

autres qui s'entendront aiſément, par le moyen des caracteres 8c des' chifſ &FS s~ c’eſt pourquoi on ne fera que les partouri‘r , pour ne s’arrêter qu’aux endroits difficiles.

6‘30 h_

FACTEUR l-.D’ORGUES, IV. Part. Chap. IV.

Quoique ‘l’on vait ſuivi pour le détail de ces quatre meſures, la Planche

PLANCHE ;[20 par préférence à la Planche 119 , qui contient cette Romance ”o"

en entier , on n’a eu deſſein que de mieux faire concevoir le produit du notage

ſur le cylindre, attendu que cette Planche 120 repréſentant un fragment 'du cylindre, on peut ‘a chaque opération Voir la correſpondance de notes avec les pointes , 8c ſe convaincre que ſ1 l’on note juſte, l'exécurion de la

piece, par le cylindre, doit être de la plus grande préciſion -: c’eſt auffi le meilleur moyen de :ſe convaincre une bonne fois de la bonté des prin—

cipes de Muſique qu'on a établis dans la ſeconde Section , 8C depuis qu’il eſt queſtion du notage ; en ſuivant ces principes , on répandra dans tous les papiers notés en Muſique, qu’on pourroit appeller des cannevas inſormes , le plus grand jour pour l’expreſſion 8c la bonne exécution; mais cette opération de tracer ſur le papier des fragments de cylindre , pour ſe convaincre d’avance de l’effet de l’exécution, eſt abſolument ſuperflue 8C

inutile à ceux qui veulent noter des cylindres; il leur ſuffira que leurs pieces ſoient bien nOtées ſur le papier , 8c que les effets ſoient bien étudiés &'in— diqués par des caracteres convenables , tels que ceux qu’on voit au-deſſus

des notes dans toutes les Planches de Mu'ſique contenues dans cet Ouvrage. "uw—— La Planche 121 repréſente 8 meſures depuis 8C y compris la cinquiemejuſl_ PLIAZNÊHE qu’à la douzieme incluſivement; la cinquieme meſure eſt ſans difficulté; corn



me il n’en eſt aucune pour la baſſe , parce que toutes les notes ſont des tiers de noires tac'Z'e’es , dans les détails qu’on va donner, il ne ſera queſtion que du premier deſſus.

A la ſixieme , aux chiffres I 8c 2 , ce ſont des tiers de croche liés de; en 3.‘ La premiere commence au chiffre I; ſa tenue eſt depuis I juſqu’au milieu entre I 8c 4; la ſeconde commence ‘a 4, 6C ſa tenue eſt depuis 4 juſqu’au

milieu entre 4 8c 3 , 8c la troiſieme ſe marque ſur le chiffre 3; comme elle n’eſt qu’une rac'Ye’e, elle laiſſe un ſilence depuis 3 juſqu'à 2 , où commence la quatrieme, 8c ainſi de toures les aUtres, en faiſant toujours une tac'Ze’e de la troiſieme. A la ſeptieme meſure la derniere note eſt une blanche tenue 85 cadence’e,

ou pour mieux dire , c'eſt une cadence précédée d'une tenue: cette ca dence eſt de 8 modules , compris 8( cette tenue qui fait le premier; elle com—

mence ſur le mi au chiffre I ; 8c cette tenue qui précede eſt le tiers de la blan— che, elle remplit l’eſpace depuis I juſqu’à 3; le module qui ſuit la tenue ſe marque ſur le re à la diviſion après 3, le troiſieme module ſur le nu' àla diviſion ſuivante ,- le quatrieme au chiffre 2 , le cinquieme à la diviſion ſui— -vante, le ſixieme à la diviſion ſuivante , le ſeptieme au chiffre I , 8C le hui tieme à la diviſion après I ; ce dernier forme une petite tenue juſqu’à 4,

8c le ſilence de cette blanche eſt depuis 4 juſqu’à 3 , où commence la note. enſuite. ' La

Opération du.Notage de la Romance de M. Balbaſlre.

6gr

La huitieme meſure eſt ſans difficulté. A la neuvieme meſure , au chiffre 4, eſt un tiers de noire cadencée de 3

PLANCHE 121.

modules ſur le la; au chiffre 4 on marque le premier module ſur le la; le ſecond module ſur le ſhl à la diviſion ſuivante, le troiſieme module ſur le

la à la diviſion enſuite, 8c le tiers de noire~ ſur le ſôl qui ſuit cette petite cadence entre la diviſion 3 8c ſa ſuivante; cette note eſt tac‘le’e , ainſi que

le fa qui eſt immédiatement après, qu’on marque au chiffre 2. Les dixieme, onzieme 8C douzieme meſures ſont. ſans difficulté.

La Planche 122 repréſente encore 8 meſures, depuis &y compris la treizîeme meſure, juſqu’à la vingtieme incluſivement; les treizieme, quatorzieme 8C quinzieme meſures ſont ſans'difficulté. La ſeizieme commence par une blanche qui eſt un port—de—voix ſur le la

"wwe-d

cadencé avec le ſól dieze ; 'ſon commencement eſt au chiffre 3 , où l’on mar que, ſur le ſol dieze’, une tenue qui va finir à la divi-ſion après I ; le ſecond module ſe marque ſur le la à la diviſion enſuite , le troiſieme module ſur le

ſbl dieze au chiffre 4 , 8C le quatrieme &dernier module ſur le la à la divi :ſion ſuivante , dontſſla tenue va finir au Chiffre 3, & le ſilence de cette blanñ,

che eſt depuis 3 juſqu’à I , où commenCe la note qui ſuit. Les dix-ſeptieme 8c dix—huirieme meſures ſont ſans difficulté. La dix-neuſſvieme 8c vingtieme meſures ſont compoſées de deux rondes liées, cadencées en entier ſur le ſhl avec le la.

On peut faire cette cadence de deux façons; la premiere, 8c ſûrement la plus agréable , eſt de la cadencer d’abord lentement , en augmentant inſen—

ſiblement de viteſſe au moins pendant la durée de la premiere blanche; la ſeconde en la cadençant auſſi vîte au commencement qu’à la ſin : de quel qUe façon qu’on la. ſaſſo , ”Mali-era à la En uxLfflleMl

_la—valeur de 2 [gers

de noire , après la petite tenue qui doit la terminer: comme il ri’y a. point de difficulté pour la ſeconde maniere, je ne détaillerai que la premiere , afin de

donner une idée de ’ces cadences préparées. Elle commence au chiffre 3; ſon premier module ſera ſur le la, du tiers

'd’une blanche , c’eſt-à-dire, qu'on fera une tenue depuis 3 juſqu’à la divi— ſion qui précede le chiffre I; le ſecond module ſur le ſo'l ſera d’une croche; il commencera au chiffre I , 8C ira_ finir entre 4 8c la diviſion ſuivante; le troiſieme module ſera d'un tiers de noire‘ ſur le la z il commencera à la moitié avant la diviſion qui précede le chiffre 3 , 8c ira finir entre 3:

8C la diviſion ſuivante; le quatrieme module ſur le ſol commencera entre 3l 8C 2 , 8c finira ‘a 2; le cinquieme module ſur le la, commencera àla divi

ſion ſuivante , 8C finira entre la diviſion qui précede le chiffre I ;le ſixieme module ſur le ſhl commencera entre le chiffre I 8c la diviſion qu’il précede,

8C finira à la diviſion avant le chiffre 4; le ſeptieme commencera ſur le la

au chiffre 4 , 8c finira à la diviſion ſuivante; tous les aurres iront de ORGUES. IV. Part.

Y z

PLANCHE _122.

,

632 FA CTEÙR D’ORGUES, IV. Part. Chap. W.

.gñ—-—- diviſion en diviſion juſqu’à la fin de la cadence , c’eſt-à—dire, juſqu'à la

PLANCHE petite tenue qui doit précéder le ſilence final. _1230

'

.

.

.

Le détail d’augmentation graduée de vîteſſe que je viens de faire, fimt au chiffre 4, 8: fait exactement la valeur d’une blanche entiere; il reſte par conſéquent encore la valeur de 3 blanches à cadencer, après la derniere deſquelles il ſaur, comme je l’ai dit, un ſilence' de la valeur de 2 tiers de noire: chaque blanche vaut 18 diviſions du cadran de 12, dont chacune équivaut

à un module de cadence; les 3 réunies ſeroient 54 modules, dont à dé duire premiérement 6 diviſions pour le ſilence final de la cadence , 8C ſix

autres diviſions pour la tenue qui doit la terminer 8c ſervir de dernier n10-_

dule, ce qui feroit 12 , il reſteroit encore 42 modules à marquer de divi ſion en diviſion pour finir la cadence : cette opération eſt ſi aiſée , qu'il eſt inutile de la détailler.

i

En notant ainſi cette cadence , elle ſèrañ dans le genre le plus ordinaire de M. Balbaſtre; car il arrive quelquefois qu'il prolonge un peu plus cette augmentation graduée de vîteſſe , 8c d’autres fois qu’il la diminue : le

détail que j’ai fait ici de cette augmentation pendant la durée totale

d'une blanche, ſuffira pour indiquer le moyen de la faire pendant la durée de 5 croches, de 3 noires, de 7 croches , 8c même d'une ronde ſi l’on

veut , l’un n’étant pas plus difficile que l’autre :l’important dans le notage, eſt de ſàiſir aurant qu’on peut le vrai genre de l’Auteur. La Planche 12 3 contient depuis 8c y compris la vingt-unieme meſure in-Z

PLANCHE cluſivement juſqu’à la vingt—huitieme, auſſi incluſivement.

.12 5. Le commencement de la vingt-unieme meſure eſt~ un agrément qui ter—i_ mine la cadence qu'on vient de détailler : cet agrément eſt d'abord corn

poſé de 3 tiers de noire, 8C eſt terminé par 7 triple-croches , ainſi qu’on le voit noté en tOUtes notes.

~

Ces 3 tiers de noires commencent après l'e filence de la cadence au chif fre 3 ; la premiere note eſt un ſol à demi-tenu , la ſeconde eſt un laàdemt'rz

N tenu, 8c la troiſieme un fi tac'Ze’; cette opération eſt comme les autres du même genre. Toutes les triples-croches ſont autant des petites tac‘Ye’es, 8c elles s’exé cutent avec des pointes de cadences, parce qu’elles en ont la même rapi

dité; la premiere eſt un ut ſur le chiffre 4, la ſeconde‘eſt un ſi ſur la divi ſion ſuivante , la troiſieme eſt un la ſur la diviſion d’après , la quatrieme

eſt un ſol ſur le chiffre 3 , la cinquieme eſt un _fa ſur la diviſion ſuivante, la ſixieme eſt un nzt' ſur la diviſion qui ſuit, 8c la ſeptieme eſt un re ſur

le chiffre 2 , 8c depuis 2 juſqu’à I , c’eſt un ſilence après lequel commence , la noire ſur l’ut. ï Toutes les autres meſures de cette Planche ne préſentent aucune difficulté.

a Opération a'u Notage de la Romance de M. Bella/Ire. 633 La Planche 124. contient depuis 8c y compris la vingt-neuvieme meſure juſ— ~—-~.-==S qu’à la trente-ſixieme incluſivement ;la vingt-neuvieme 8c trentieme meſures PLÎÏËW ne ſouffrent aucune difficulté. Le mode change du majeur au mineur au milieu de la trente-unieme meſure, 8c toute cette partie eſl très—intelligible d’après les détails que nous avons donnés ci-deſſus; cependant, comme on trouve dans cette mineure . beaucoup de1 cadences flattées, il eſt bon d’en détailler une pour faire cons

cevoir toutes les autres. Le premier exemple eſt la ſeconde note du mode mineur , ou la troi ſieme de la trente-unieme meſure au-deſſus du chiffre 2; cette note eſt un

fiyl cadence' avec le la b—mol , 8c flatte'e avec le fit. On marquera le. premier module ſur le la ali—mol au chiffre 2 , le ſecond

ſur le ſol à la diviſion enſuite , le troiſieme ſur le la b—mol à la diviſion d’après , le quatrieme ſur le ſhl au chiffre I , le cinquieme ſur le la b-mol à la diviſion enſuite, le ſixieme ſur le ſhl à la diviſion ſuivante, le flatté

ou ſeptieme module ſur le fit au chiffre 4, 8C le huitieme ſur le ſhl à la diviſion enſuite; 8c de—là juſqu’au chiffre 3 , ce ſera un ſilence, 8c ainſi de

toutes les autres cadences flattées. ' La Planche 125 contient depuis 8c y compris la trente-ſeptieme meſure

juſqu’à la quarante-quatrieme incluſivement.

PLANCHE 125.

'

Toure cette Planche ne préſente aucune difficulté. ..

La Planche 126 contient depuis 8c y compris la quarante—quatrieme meſure u . . . .

juſqua la crnquante-deuxreme incluſivement; elle eſ’t ſans difficulté.

PLANCHE

125.

La Planche 127 contient depuis 8c y compris la cinquante-troiſieme meſure ..PM juſqu’à la ſoixantieme incluſivement; elle eſ’t ſans difficulté. 127. La

.

Planche .[29 contient; chuia'Ûc y

.

.

ſoixante—maiemc

la ~—~—

.

ſorXante—ſeptieme 8C derniere incluſivement.

Cette Planche ne contient aucune difficulté, ſinon qu’on peut remarquer

que la cadence ſinale eſt prolongée de la valeur d’une noire , 8c qu’en con

ſéquence la blanche qui termine eſi: reculée de la même valeur: de niême ,‘ à la baſſe, la noire qui répond àla cadence finale , eſt auſſi prolongée ſui-z vant cette cadence , &les blanches correſpondantes ſont reculées à proportion. Comme c’eſt la fin de l’air, on peur uſer de cette licence, à moins qu'on ne veuille le faire répéter; ce qui pe pourroit avoir lieu que dans le cas

où la piece feroit exactement tout le tour du cylindre , afin qu’elle pût recommencer ſans interruption. Touce la Romance ainſi marquée‘ ſur le cylindre , il n'eſt plus queſlion

que de la piquer 8C d'y mettre les pointes : l’opération étant la même que pour la Barcelonnette , il eſt inutile de la répéter ici. Il eſt aiſé de concevoir que ſi , ſur un tour de ce cylindre , on peur mettre une piece auſſi étendue, on pourra y en noter pluſieurs perites, comme

'P156ſi-

PLANCHE

us.

634 pour les FAQCTE verſets deUR l’Office D’OR &c; GUES, 8c qu’en conſéquence JV. Part. , Chap, on remſipliroit ~V. plu: ſieurs Offices aVec un cylindre auſſi conſidérable. C’eſt en ſuivant des principes auſſi aiſés dans la pratique, qu’on peut tirer dela Tonotechnie le plus grand avantage pour pluſieurs aucres inventions: tout

ignoré qu’ait été l’Art de noter les Cylindres juſqu’à préſent , le petit nom bre d’ArtiſteS qui en ont eu quelques connoiſſances, ont déja enrichi les Cabinets de productions auſſi agréables que ſurprenantes pour ceux qui n’en ſà—_ A vent pas les procédés: on a vu ſortir de leurs atteliers des Automates, des Oiſeaux, 8C même des Concerts méchaniques qui faiſoient illuſion; les pen

dules &les meubles les plus recherchés tirent même encore actuellement leur principal mérite de quelques cylindres adaptés 8c notés avec art :_ que ne ſeront donc pas par la ſuite les productions de ces génies créateurs , quand ils ne ſeront plus arrêtés par l’ignorance du notage , dont la pratique eſt ſi

aiſée , qu’il ſuffit d’avoir noté un ſeul air ſur une Serinette , pour n’être plus arrêt-é par des difficultés plus apparentes que réelles. W!!!—

CHAPITRE

CIN_QUIEME.

Organiſation d’un Piano—forcé, imaginée 6C exécutée a' Paris par M. Lepine , Facteur d’Orgues du Roi. I456. LE Piano-flirte’ eſt un inſtrument à corde, qui a de la reſſemblance

avec 'le Clavecin. La différence conſilte, en ce que dans celui-ci ,_ on fait

réſonner les cordes en les pinçant avec des plumes , 8C dans l’autre, par la percuſſion de certains marteaux ſur les cordes. Il s’enſuit de-là que le Piano forcé eſt ſuſceptible de dimintJEr le ſon ou de Ie renHer, ſelon que ‘l’on a.

touche plus ou moins légérement. Le ſon augmente d’autant plus que les mar— ~ teaux frappent les cordes plus fortement , 8C à meſure il diminue autant que les

marteaux frappent plus légérement. C’eſt ce qui fait nommer cet inſtrument, ‘Piano-forte’; c’eſt un terme Italien , qui ſignifie doux 6’ fort. Comme il n’eſt pas connu de tout le monde , j’en donnerai une courte deſcription , - pour en faire concevoir une idée. 2::

PLANCHE 130.

I457. La figure I, de la Planche I 30, repréſente, en plan géomérral, le Piano-forcé. A B CD , eſt la caiſſe en quarré long de l’inſtrument. F G ,

eſt ſon' clavier. L’autre clavier E C, appartient à l’Orgue qui y eſt joint. I458. L’on voit d’abord les cordes tendues comme celles d’un Clavecin. ab, eſt une barre de bois, qui contient une rangée de marteaux , dont la tête eſt de cuir de buffle; leur fonction eſt d’arrêter ou couper le ſon, lorſl qu’on le juge à propos. La figure 2 repréſente, en perſpective, cette ma— chine. a b eſt la barre , qui recouvre celle c d. Celle-ci porte des en

.tailles avec de petites chevilles, ou pointes de fil de laiton, pour recevoir les

Organiſation d’un Piano-forcé , ôCc.

635

les manches des marteaux e. La figure 3, repréſente ſéparément le man— che d’un de ces marteaux; &feſt ſa tête ſéparée. On voit à la coupe W—_4 _ . ,:2 géométrale , fig. 4 , toute la méchanique deſtine’e à faire réſonner les Cordes. a eſt la même barre repréſentée par a b,fig. 2.‘fc,fig. 4 , eſt le marteau pour couper le ſon. gf eſt une partie d’une corde de l’inſtrument. lz lc eſt le vrai marteau qui frappe au-deſſous de la corde, lorſqu’on baiſſe la tou— che lo. La piece m eſt adhérente ſur le bout poſtérieur de la touche; elle porte ſur ſon. bout ſupérieur, un enfourchement, dans lequel eſt retenu librement l’axe du manche du marteau /z /t : lorſqu’au moyen de la ‘touche lo, on fait rehauſſer la piece m, la queue lt appuyant contre' le deſſous de la barre cn, le marteau /z ſe releve , 8c va frapper le deſſous de la corde fg. Dans ce même inſtant , le marteau ef ſe releve auſſi, au moyen du pilotin e O. Par cette méchanique , on tire du ſon des cordes : ce ſon eſt coupé

auſſi-tôt qu’on leve le doigt de deſſus la touche. Lorſqu’on veut jouer l’inſ trument ſans couper les ſons, pour imiter le Timpanon -, &c. on trouve ,un regiſtre en g, fig. I , au moyen duquel on éleve tous les marteaux'de cuit" de buffle, qui ne touchent plus les cordes. df, fig. 4 , eſt la même piece _que df, fi-r. I. C’cſt en d, fig. 4, qu’eſt collée la longue bande dentelée d'étoffe de ſoie, pour enſourdir les cordes. L’on y Voit comment le mar—

teau /tk va frapper contre cette étoffe au-deſſous des cordes , lorſque le rc-’

giſtre eſt diſpoſé à cet effet, ſoit par le genou en S, fig. 1 , ſoit par la main en Lorſqu’on pouſſe en enhaut le regiſtre S, fig. I , on fait mou— _Voir la baſcule SH, qui fait tourner un peu le mouvement H d; 8c par ce moyen , on pouſſe la longue piece df dans la direction de l’ou ,verture d; alors, cette longue piece avance un peu de droite à gauche, 8Ce.

“—*

_

La figure v5 repréſente ſéparément, 8c de' grandeur naturelle, un de ces marteaux, avec l’enfourchcment qui le porte. a d b eſt le marteau , dont a eſt la tête , formée par une rondelle de carton collée dans une échancrure faite dans le bois. d eſt un fil de laiton , fiché quarrément, 8C à force, dans le manche, 8c à vis dans la tête a. L’axe du marteau eſt C. On colle au bout, un

petit morceau de peau en b , pour empêcher le cliquetis. f, eſt la tête du marteau, avec ſa rondelle de carton , 8c le petit trou dans lequel on viſſe le fil de laiton. g, eſt le ſupport avec ſon enfourchement , dans lequel on voit. une coupe l du manche du marteau. lt eſt la pointe du fil de laiton, par laquelle on fixe cet enfourchement au. bout de la touche. /z eſt le même ſupport vu de côté, 8c en perſpective; i eſt la même pointe pour arrêter .ce ſupport ſur le bouc poſtérieur de la touche. Il faut remarquer que l’on 'garniten peau pluſieurs endroits, comme [2, g, fig. 4, afin que les chûtes

‘des marteaux ne ſe faſſent pas entendre. 1459.7La figure I de ~la Planche I 3l , repréſente en perſpective , l’inſ-z

ORGUES. IV. Part.

ZX]

PLANCHÉ ISO.

FACTEUR D’ORG UES, IV. PM. ‘Chap. V. 636

85 vu par—devant. .A B C D , eſt le forté-ë

.—...zz trument avec l’Orgue tout monté, 1-———

PLANCHE Piano, avec ſon clavier CD : EF e ſ’c le clavier de l’Orgue. Q O ſont les 131. pilotes , qui, par leur bout ſupérieur , ſoutiennent les touches du clavier EF, 8c appuient, par leur bou t inférieur, ſur les baſcules horizontales. Celless_ ci font ouvrir les ſoupapes du ſommier par leur bout poſtérieur, comme on le verra mieux en une autre figure. G ſont trois regiſtres pour ouvrir ou fermer les Jeux. Il y en a deux autres au—deſſous du clavier EF,—

en RS, qui ſont à reſſort. On les pouſſe en en-hauc avec les genoux;

Lorſqu’on pouſſe celui R, on éleve, au moyen de la baſcule briſée RB, la rangée des marteaux de cuir de bufflea [7, qui reſ’cent ainſi élevés

pendant tout le tempsñ que le genou le tient en haut; 8c lorſqu'on baiſſe le genou, ils ſe remettent comme auparavant. L’autre regiſtre S eſ’t pour faire avancer de droite à gauche, la longue piece ef, Pl. 130 , fig. 4, le

long de laquelle eſt attachée une étoffe de ſoie (au—deſſous des cordes), taillée en façon de ſcie ou de marches d’eſcalier , dont chacune ſe place préciſément au-deſſus de l’endroit contre lequel les marteaux de deſſous frap pent les cordes; les marteaux alors frappent contre l’étoffe ſans toucher im—-j médiatement les cordes , 8c tirent un ſon beaucoup plus ſourd’, mais cependant:

agréable. Lorſqu’on baiſſe le genou, la longue piece clf ſe remet en‘ place, 8c les marteaux frappent à nud contre les cordes comme au-Î

paravant.

'

1460. P, Pl. 13r, déſigne une porte fort étroite, 8c de toute la hau-î

teur de l’Orgue. On l’ouvre ou on la ferme, pour faire entendre plus ou moins fort les baſſes des Jeux , ſelon l’effet que l’on Veut obtenir. Cette

porte ne paroît point, parce qu’on a repréſenté le devant , toute fermeture en étant ôtée. Les Jeux de cet Orgue, ſont 1”_ ,,un bourdon de 4. pieds

bouché , dont les baſſes ſont en bois ,- 8c les deſſus en étain , 8c :faits en cheminée: 2°, un deſſus de 8 pieds en étain: 3°, un Baſſon en étain: 4°, un Haurbois, tout en bois. q

I461. HN ſont les bouts des tuyaux des baſſes du Bourdon. On y apperçoit comment tous ces tuyaux de bois ſont arrêtés à leurs places. Le tuyau H eſt d’abord bien arrêté avec des vis. Au—deſſus du bout de ce tuyau , on a cloué 8C collé un écrou de bois , dans lequel paſſe une vis de bois, qui va aboutir 8c ſerrer le ſecond tuyau. Tous les ’autres ſont arrêtés par le même moyen. Sans cela , ils pourroient , dans le

tranſport de l’inſlrument, s’éloigner un peu de leur piece gravée, 8c per dre le vent par le pied. On apperçoit en M le ſoufflet ſiqui fournit le Vent à cet Orgue. L eſt le levier ſur lequel on met le pied pour ſouffler. On tourne ce levier ſur un bout de la baſcule T, lorſqu’on Veut ſouffler ſoi:

même. O eſt une baſcule pour ouvrir le Haut-bois avec le pied. V' eſt un levier ſur lequel on met le pied, lorſqu’on Veut enfler le ſon. Ce levier fait

Organiflztion d’un Piano-ſorte, (SCC.

637

ouvrir une longue porte B, 8c alors le ſon ſe ſait mieux entendre. Auſſi PLANCHE :31.

tôt qu’on ceſſe de peſer ſur ce levier, la porte B ſe referme d’elle-même, au moyen du reſſort U, fig. 2. X, fig. I, eſt une baſcule pour faire ouvrir,

avec le pied, le deſſus de 8 pieds. Lorſqu’on ceſſe de peſer deſſus, le jeu ſe referme de lui-même. A eſt un poteau , qui porte à ſon bout ſupérieur une

poulie ſur laquelle paſſe une petite ficelle avec un poids. Cette corde va aboutir au-deſſus du ſoufflet. Lorſqu’il eſt plein d’air, &xque ſa table eſt élevée, ce petit poids ſe trouve tout en bas; 8c à meſure que le deſſus du ſoufflet

baiſſe, le poids remonte. Cette petite machine a été imaginée, afin de con— noître s’il faut faire agir vîte ou lentement la baſcule L ; car ſi, en .jouant, on fait des accords ſur tous les jeux enſemble, 8C qu’on dépenſe par-là beau— coup de Vent, le petit poids avertit, par la hauteur où il ſe trouve, qu’il faut faire agir la baſcule. I462. La figure 2 repréſente, en perſpective, le même inſtrument avec

l’Orgue, mais vu par derriere. AB eſt le forcé-Piano. B eſt la porte lon—

gue 8c étroite qu’on ouvre avec le pied pour enfler le ſon. L’on voit, de

O en Q, les tuyaux d’anche. Vers O ſont les tuyaux du Baſſon; 8c vers Q ſont ceux du Hautbois. On peut remarquer dans le fond , les baſiès ſſdu Bourdon; les deſſus s’apperçoivent un peu. Le deſſus de 8 pieds ouvert,

ſe voit preſque en entier. Il y en a quelques tuyaux poſte’s vers

La

laye du Sommier paroît fermée par ſa porte P. Les bouts ſupérieurs des

baſſes du Bourdon, paroiſſth en S. L’on voit une partie du ſoufflet élevé 7 en R. I463. La figure I de la Planche !32 , repréſente le plan géométral de

m

l'Orgue , ſéparé du forcé-Piano, 8c ſans aucun tuyau. A CCH eſt le ſom- . PLANCHE 132. mier, dont on voiries trOIs chapes-î \FH-SR ññlæ chape—-du—S~Pïeds ouvert.

FN eſt celle du bourdon; A D celle du Hautbois du Baſſon. Les lis gnes ponctuées déſignes les regiſtres qui ſont au-deſſous des chapes. Celui

du Baſſon efl: DE, 8C celui du Hautbois eſt AB C. Ce regiſtre efl: briſé,

enſorte qu’on ouvre ces deux Jeux du même côté de l’Orgue. A cet effet, l'on a découpé 8c ſéparé la partie D E de celle CB A, comme on le voit

par des lignes ponctuées. Un tournant de fer ſai’ſit, par ſon crochet , la partie C , pour ouvrir ou fermer le Haucbois; 8C un autre tournant de fer ſaiſit

également, par ſon crochet, la partie D, pour OHVrir 8c fermer le Baſſon.;

Il a été néceſſaire de poſer tous les tirages des regiſtres du même côté', attendu que le ſoufflet 8c les tuyaux occupent toute la place à la droite 'de l’Orgue. Afin de donner plus de commodité pour changer, tout en jouant, le ſon de Orgue , on a pratiqué la baſcule M, pour ouvrir 8c fermer le Hautbois avec le pied, lorſqu’on le juge à propos. La baſcule L fait le même effet , à l’égard du deſſus de 8 pieds, pour enfler ou diminuer le ſon de la Flûte. Ces deux baſcules étant à reſſort ,_ ferment ces Jeux d’elles:

638 FA CTEUR D’ORGUES , IV. Part. Chap. V. mêmes , lorſqu’on leve le pied. IK eſt le chevalet ſur lequel les zbaſiçules_ ſont Poſées.

r

1464. PSQRU eſt la table de deſſus du ſoufflet. PX eſt un chaſſis de, PLANCHE !3L plomb ,. entaillé dans .l-épaiſſeur de la table , pour lui donner un poids ſuf_ fiſant. R QS ſont de roulettes, qui coulent dans des ſillons verticaux, pour‘ maintenir la ta le du deſſus du ſoufflet, afin qu’elle ne ſe jette ni d’un côté

ni d’ün autre , en montant 8( en deſcendant. Ueſt un piton , auquel eſt atta-l che'e la perite corde qui porte un petit plomb le long d’un poreau, comme on -l’a dit plus haut. O eſt une ſoupape , dont la queue ſe tient toujours un peu élevée. Elle eſt toujours bien appliquée contre ſon ouverture, par le reſſort P. Sa fonction eſt de faire échapper le vent, par la rencontre d’une piece de bois , lorſqu’en ſoufflant, on éleve cette table tout-à—ſait en haut.

C’eſt pour empêcher ou que le ſoufflet ne creve , ou ne produiſe des houp— pemenst. V eſt le bras du levier, qui fait agir la table du deſſous du ſoufflet;

La pédale ſſe tourne, 8c appuie ſur le bras T , lorſqu'on veut ſouffler ſoi-_ même, 8C toucher l’Orgue en même-temps. I465. La figure 2 repréſente le ſoufflet tout élevé. L’ouverture A, qui eſt dans l’épaiſſeur de la troiſieme table , eſt l’aſpiration, par laquelle l'air entre dans la chambre'HI, 3. B eſt la baſcule qui porte une poulie, ſur laquelle appuie la pédale pour ſaire agir le ſoufflet. I466. La figure 3 eſt une coupe de ce ſoufflet, où l’on peut-remar

quer qu’il eſt compoſé de quatre tables A,B, C, D. L’on voit dans celle. A, comment la plaque de plomb E F eſt entaillée dans le bois. Ieſt l’ou-; verture de la table B, bouchée par une ſoupape. -H 8C G ſont deux aſ— pirations avec leur ſoupape. L eſt une eſpece de porte—vent à reſſort, pour envoyer, dans la clmmbrc d’en haut, lc veut que duuuu la quatrieme table

D G, lorſque celle CH deſcend. K eſt la baſcule pour faire agir la troi— ſieme table C, lorſqu’on ſouffle.

.

1467. La figure 1' ‘de la Planche 133, repréſente géométralement une PLANCHE coùpe en travers de touc l’inſtrument. A B eſt le forcé-Piano , dans ‘13?'

lequel on voit toute la méchanique qui fait réſonner les cordes. b eſt une

touche de ſon clavier, au~deſſ0us de laquelle on remarque un talon. C eſt une touche du clavier de l’Orgue, au-deſſus de laquelle on voit un talon a. _Lorſqu’on tire unxpeu en dehors le clavier Cd, lesdeux talons b 8C a ſe trouvent au-deſſus l’un de l'autre. Si alors l'on poſe les mains ſur le clavier B b , le ſorté—Piano 8c l’Org‘ue réſonneront enſemble. Mais ſi le clavier C rl

eſt repouſſé en dedans, comme il eſt repréſenté dans la figure, le ſorte— 'Piano n’ayant point de communication-avec l’Orgue, ils joueront Chacun

ſéparément par leur clavier reſpectif. On voit par-là que le forté-Piano

n’a point d’autre communication avec l’Orgue , que par ces talons; qu’on peut ſéparer, quand on le veut , ces deux inſtruments; &‘que chacun d’eux pourra

Organiſation d’un Piano-forcé , ôCc.

639"

po'urra être joué , quoique ſéparés 8c éloignés l’un de l’autre. I468. G]I LN eſt le ſommier. H c eſt un pilore,dont le bout ſupé

PLANCHE [33*

rieur ſoutient une touche Cd, 8C le bout inférieur porte ſur un bout de

la baſcule K : celle-ci porte, à ſon aurre bout, le pilorin L , 8c elle eſt ſoutenue à ſon milieu , par le chevalet K. Le bout ſupérieur du pilorin 'L , eſt

poſé en deſſous de la queue de la ſoupape M. Si l’on baiſſe la touche C, auſſi—tôt le pilote H baiſſe: celui—ci fait baiſſer la queue de la baſcule. K, qui, par

l’autre bout , faiſant lever le pilorin L , fait lever la queue de la ſoupape; 8c par conſéquent, la fait ouvrir. On apperçoir, au-deſſous de la ſoupape M, ſon

reſſort 8C ſon chevalet N; on voit la dimenſion de la gravure en M. Il faut bien remarquer que la ſoupape M eſt à baſcule; 8C qu’elle aſa char niere ou ſon centre de mouvement au milieu de ſa longueur. On en voit

une ſéparément en perſpective , fig. 5; elle paroît garnie de ſa peau. C’eſt une' bonne conſtruction que ces ſoupapes à baſcule , au moyen de cela on évite de faire des baſcules briſées , qui ſont bien plus embarraſſântes , 8C d’une plus difficile conſtruction. I469. On remarquera auſſi que le chaſſis d, fig. I , au lieu d'avoir une rai

nure pour recevoir les touches, comme à l'ordinaire, n’a qu’une feuillure,‘

dans laquelle 'on fiche des pointes de fil de laiton, qui ſont fort courtes, puiſqu’elles affleurent le deſſus des queues des touches. On recouvre celles ci d’une tringle , que. l’on arrête de diſtance en diſtance, ſoit avec des vis,

ſoit avec des pointes, que l'on peut arracher facilement. Cette conſtruction . paroît plus commode qu’une rainure; car on peut, comme il convient, coller

une petite bande de peau ſur la feuillure, avant d’y ficher les pointes, 8C en coller une autre .au-deſſous de ‘la tringle. Il fauc remarquer que l’on met: la colle,du côté du duvet.‘~~—~'-*----~--~-\

I470. DG eſt le Baſſon mis en zig—zag, ou à deux rangs. E I ſont les deſſus du Bourdon , poſés également à deux rangs, 8c F .Ï les deſſus de 8 pieds ouvert. O eſt une tringle, ou fil de cuivre ,-qui , étant tirée en en‘—

bas par le pied, au moyen de la baſcule R, fait jouer celle PQ, 8c fait ouvrir la porte A , pour faire enfler le ſon. Auſſi-tôt qu’on leve le pied, cette porte ſe- ferme d’elle-même , au» moyen' du reſſort Q, qui tire en en bas cette baſcule PQ. y I47r. La figure a. repréſente la ſeconde table du ſoufflet. A eſt l’ouver—-j ture par laquelle le vent ſe dégorge par F dans le ſommier. DC eſt une ſoupape pour recevoir le vent que fournit la troiſieme table, dans la grande chambre ſupérieure , 8c pour empêcher qu'il ne revienne dans la ſeconde chambre. DC B eſt un cordon attaché fixement en D, paſſant au-deſſus de la ſoupape par le piton C, dans le trou C, 8c ſortant par le trou B ,

pour qu’elle ne leve qu’au point qu’il faut , afin d’empêcher les houp—

pements. Ce cordon eſt arrêté par la cheville B. E eſt l’ouverture du porte— ORGUES. IV. Part.

A 8

'

640

FACTEUR D’ORGUES , 1V. Part. Chap. V.

_-_--~—____ vent à reſſort , pour recevoir le vent de la troiſieme chambre. A THI ſont ~ PLANCHE ,1 3 3,*

les plis de la grande chambre du ſoufflet:

I472. La figure 3, de la même Planche 133 , repréſente la troiſieme table; 8c la figure 4 repréſente la même table ſéparée en 3 morceaux , pour la faire mieux entendre , quoique dans la conſtruction , on ne les ſépare pas

réellement. E eſt le porte-vent à reſſort, fixé au-deſſous de la table 8c au— deſſus de la ſeconde. ikl ſont les plis, qui ſont de carton doublé de par chemin en-dedans , 8C de peau en-dehors. A B eſt l’aſpiration par laquelle la troiſieme chambre reçoit ſon vent. Elle a une ſoupape en—deſſous , afin que le vent qu’elle a reçu par B ou lt, fig. 4, ne puiſſe pas s’en retourner

par l’aſpiration , 8c ſoit obligé d’entrer dans la grande chambre par le porte-z vent E ou e.

I473. CD eſt une ſoupape, qui s'ouvre pour recevoir l’air dans la ſe-î conde chambre , .par l’aſpiration FD, ou flz, fig. 4, lorſque cette ſoupape

baiſſe; 8c pour faire paſſer le vent, quand on la rehauſſe , dans la grande cham bre. G eſt une échancrure pour loger le bout du levier , par lequel on donne

le mouvement à cette table. g eſt la même échancrure. ikl ſont les plis , fig. 3 8c 4. On voit que pour exécuter tout 'le mécaniſme de cette table,

il s’agit de creuſer au ciſeaules aſpirations que l’on recouvre par de petites .planches minces, bien ajuſtées 8c collées.

Organiſation 'du‘ Clavecin ordinaire.

641



CHAPITRE

SIXIEME.

Organiſation du Clavecin ordinaire.

!474.L’ORGANISATION du Clavecin eſt peu différente de celle du forté-Piano , _que nous venons de décrire. Le Clavecin, étant d’une forme bien diffé rente , exige néceſſairement un arrangement différent des tuyaux ; le ſoufflet même ne peut y être compris. Nous ne dirons rien de la conſtruction du Cla .vecin , cet inſtrument étant fort connu: il s’agit ſeulement de décrire com#

ment on peut l’organiſèr. Nous ſuppoſerons que ce Clavecin eſt grand , 8C

à ravalement juſqu’en f ut fa en bas 8c en haut. C’eſt-à—dire que les cla— Niers ſeront de cinq octaves. Nous ſuppoſerons encore qu’on voudra y met tre un Bourdon de 4 pieds bouché; un Preſtant de deux pieds bouché; un

Deſſus de 8 pieds ouvert; un Hautbois, dont la Baſſe ſera un Baſſon. Après qu’on aura vu comment on peut y faire entrer ces Jeux , on s’apperce— ‘ .Vra que tout le reſte reſſemble aſſez à l’organiſation du ferré-Piano.

I475. La Planche 134 repréſente géométralement, 8c en plan, l'intérieur du

a

pied du Clavecin , dont on a ôté la caiſſe du Clavecin. AB eſt le ſommier à 4 regiſtres. Le premier vers A doit contenir le Hautbois 8c le Baſſon. Ce regiſtre eſt briſé. Le ſecond doit contenir le Deſſus de 8 pieds ouvert. Le troiſieme , le Preſtant, qui eſt briſé; 8c le quatrieme le Bourdon , qui eſt encore

briſé. CD ſont l'es 8 plus grands tuyaux de bois de la Baſſe du Bourdon. Ils ſont couchés les uns ſur les autres, &ils ont la bouche tournée du côté 'du derriere du Clavecin. .EF ſont 12 tuyaux de bois, de la ſuite du Bour—'

Ïdon.ſiG H ſont les Balles en "bois du 'Prenant-,qui en un'deux pieds bou ché. Ils ont la bouche tournée vers le devant du Clavecin , où l’on apper-ë

çoit une intervalle juſqu'au rang ſuivant IK ,qui ſont I4 tuyaux de bois de la ſuite du Bourdon. Tous les autres tuyaux du Bourdon , qui ſeront faits en

étain, pourront ſe placer aiſément ſur leur vent au ſommier. La ſuite du Preſtant ſera poſée également ſur ſon vent. Si l’on voit que quelques-uns

ſoient trop ſerrés, on les poſtera dans l’eſpace entre B 8c K, auſſi—bien que pluſieurs tuyaux du 8 pieds ouvert, qui ne pourroient pas ſe loger ſur leur vent. A l'égard de ceux du Baſſon 8c du Haucbois, on trouvera faci—

lement de la place pour en poſter quelques-uns, qu’on ne pourra pas poſer

ſur leur vent. I476. Il faut obſerver que tous les tuyaux de bois ſont arrêtés par des mor; _ ceaux de bois collés 8c cloués, comme on le voit , fig._3. _a eſt un de ces morceaux de bois , collé 8c cloué ſur le tuyau b; le tuyau c porte au bout ſupérieur de ſa planche de derriere, une échancrure, dans laquelle le bout

de ce petit morceau de bois ſe loge juſte. Moyennant quoi, le tuyau c ne

PLANCHE !34?

64.2 FACTEUR D’ORGUES, IV. Part.Chap. VI.. 22-———_2 eut pas ſe mouvoir. Ces petites pieces ne ſont pas repréſentées aux autres PLANCHE

tuyaux. LM ſont les pieces gravées, dans leſquelles entrent un peu les [311..

pieds de tous les tuyaux de bois. Elles portent de l’autre côté des trous, où ſont collés tous les porte—vents de plomb. N O eſt le porte-vent qui va du ſoufflet au-deſſous du ſommier. PQ eſt le ſiege où l'on s’affied pour toucher l'inſtrument. Ce ſiege contient le ſouſ— flet double R, dont le poids ou la charge eſt en TT. Il a une ſoupape R ,

pour faire échapper le vent , lorſque le ſoufflet eſt trop plein. S eſt la baſcule., pour ſouffler ſoi—même avec le pied.

I477. La figure 2 repréſente géométralement l’élévation du même Clavecin. rAB eſt le Sommier. On y apperçoit, au bout ouvert de ſa laye, une ſou

pape qui cache toutes les aurres , 8c le pilote , avec ſon pilotin , qui porte verticalement ſur la ſoupape. Le bout ſupérieur du pilOte ſoutient la touche du clavier Y de l’Orgue. VX ſont les deux claviers du Clavecin UX, qui.

en repréſente la caiſſe poſée par-deſſus l’Orgue. On voit les ſautereaux, les chevilles , qui tiennent les cordes tendues. I478. On peut remarquer, par-deſſus le Sommier A B de l’Orgue , la pre— miere rangée vers A , des tuyaux du Hautbois; enſuite vient le Deſſus du 8 pieds ouvert , le Preſtant , 8c enfin le Bourdon , dont la ſuite eſt en I K , E F, 8c CD; tout comme la ſuite du Preſtant eſt en CH.‘Le ſiege eſtPQ.

R eſt le ſoufflet: S la baſcule pour ſouffler avec le pied. NO 'eſt le porte—e vent, qui porte le vent du ſoufflet au Sommier.

-

I479. La figure r de la Planche 13)‘ , repréſente géométralement le deſſus; PLANCHE du Clavecin organiſé. A CB eſt la caiſſe, où l'on voit les cordes, avec les

a: ñ \135.

trois claviers, dont AC eſt celui de l'Orgue. P Q eſt le ſiege, au-dedans duquel eſt le ſoufflet en lanterne , que l'on vort tout elevé en la figure 3.

Le ſiege ,fig. r, eſt garni à ſon couvercle par un treillis de canne, pour laiſſer un paſſage libre à l’air. C eſt la baſcule ſur laquelle on met le pied pour ſouffler ſoi.. même , lorſqu’on touche l’Orgue. A eſt le porte-vent à reſſort, quarré mé—

plat, afin d’avoir la commodité d’approcher ou éloigner le ſiege comme l’on voudra. A, fig. 3, eſt le même porte-vent.

La figure 2 repréſente géométralement l’élévation du Clavecin 8c de l’Or— gue , dont on a ôté les pilotes, qui auroient empêché de voir les tuyaux,

Ceux du Hautbois 8c du Baſſon couvrent tous les autres. On apperçoit les tirants des regiſtres, les trois claviers, le ſommier, dont la laye eſt re

préſentée ouverte. On y voit auſſi le porte-vent au-deſſous de la laye. I480. L’organiſation du Clavecin étant ainſi conſtruite , deviendra propre 8c commode pour toucher de bien des manieres. En tirant le clavier de l’Orgue ,

8C poſant les mains ſur le ſecond clavier, on jouera le Clavecin 8c l’Orgue enſemble. Si l'on veut jouer ſéparément l’Orgue 8c le Clavecin, on n’a

qu’à pouſſer le clavier de l’Orgue. Les talons qui ſont collés au-deſſus des i touches,

Organiſation d'un Clavecin ordinaire.

643

touches, ne ſe rencontreront plus avec ceux qui ſont au-deſſous des touches W

du ſecond clavier. I481. Le Haucbois peut être conſtruit en bois. Il imitera mieux le vrai Haut bois. V0). N°. 1'460. L’on peut conſtruire le Baſſon en bois, comme le vrai Baſ ſon , en le couchant 8C le doublant, dans \à longueur, afin qu’il tienne moins de place. Pour loger ce Baſſon avec plus de facilité, on peut mettre &ru-dehors du Clavecin à la gauche, les plus grands tuyaux de bois , au nom—

bre 'de 'Io à II ; ce qui dégagera beaucoup l’intérieur du Clavecin. Comme cette idée oblige à placer le Clavecin un peu éloigné de la muraille , d'en

viron un pied au moins , l’on peUt faire le ſiege plus long' de la même quantité , 8c l’élargir de trois à quatre pouces; dans ce cas , le ſoufflet pour roit avoir environ 3 pieds 9 pouces de longueur, ſur 18 à I9 pouces de largeur. On peut enfin , comme on l’a vu au ſorté-Piano , mettre quel

ques 'regiſtres au—deſſous du clavier, afin de les pouſſer avec les genoux

tout en jouant. D’autres qui ſe pouſtènt avec les pieds, pour faire faire à l’inſtrur‘nent pluſieurs changements qni deviennent ſort agréables, ſelon le goût de celui qui joue, qui, par—là, caractériſera mieux les différentes idées

de ſa piece; mais il ſaut que ces regiſtres ſoient à reſſort, à moins que le mouvement ne ſoit de droite à gauche, ou de gauche à droite. On pourra encore adapter à un bout du ſiege , la même machine , dont il eſt par—. lé, N°. I461 , pour connoître , au premier coup-d’œil, ſi le ſoufflet eſt

haut ou bas , 8C juger, .par-là , s’il eſt temps de donner du vent. On fermera le pourtour du pied du Clavecin , par différents chaſſis garnis en— dehors par du taffetas mince ſort clair, 8C bien tendu. On reſermera le

derriere de cette étoffe par un treillis de fil de laiton aſſez fin, 8c attaché au chaſſis. Derriere ce treillis , on pourra mettre, dans une rainure ſaire dans le chaflis , quelques planches minces , d‘une ligne d'épaiſſeur; du même bois

de ſapin dont on fait les tables de Clavecin, On prétend que lorſque l’inſtrument joue, ces planches frémiſſent , 8c ſont frémir les treillis de fil

de laiton; ce qui, vraiſemblablement , procure une modification au ſon des tuyaux 8c du Clavecin , qu’on dit être agréable.

OkGUES.IV.Part.

BS

PLANcHE 13 je

644

FACTEUR D’ORGUES, IV. Part. Chap. Iſ'lI.

CHAPITRE

SEPTIEME.

Organiſation de la Vielle. __~=~__.—

I482..LA Vielle organiſée eſt ordinairement un peu plus grande que celle

PLANCHE

136.

qui eſt ſimple, 8c un peu plus profonde , pour donner de la Place au ſouf—

flet , fig. I. ABDEC eſt une Vielle organiſée. F ſont les tuyaux de l’Orgue, dont l’enſemble eſt nommé peigne par les Ouvriers. AG eſt le ſommier qui eſt conſtruit comme celui de la Serinette. H I eſt le clavier;

L'exrrémiré poſtérieure des tiges des touches , porte contre les pilotins du ſommier A G. Lorſqu’on enfonce les touches, en jouant la Vielle, on enfonce de même les pilotins qui ouvrent les ſoupapes, 8c font parler les tuyaux. La figure 2 repréſente un de ces pilotins de grandeur naturelle , qui ſont faits avec du fil de laiton. Les cordes A C, 8c B F E ſont le bour— don de la Vielle. Les deux autres qui ſont au milieu , ſont les chanterelles, ſur leſquelles on joue tous les airs qu’on veut, au moyen des ſautereaux qui tiennent vers le milieu des tiges des touches : MN eſt la roue de bois ,

qui , en tournant , au moyen de la manivelle C ( toute de fer ) , frotte contre _les cordes , 8C produit le ſon , comme fait un archet ſur les cordes d’un Vio—j

lon. M N ſont deux talons d’ivoire , collés ſur la table du deſſus de la Vielle ,'

pour tenir un demi-cerceau de bois, qui couvre la roue 8c le chevalet 0.' On met encore une planche mince 8c à charniere , pour couvrir tous les ſautereaux &les chanterelles, On en met une autre de même ſur le ſommier; le tout afin qu’en jouant, 8c appuyant la main par-deſſus , on ne dérange rien.

On peut remarquer en L, un morceau déchiré du devant

de la laye du ſommier, pour faire voir, par le bout antérieur, deux ſou

papes. P eſt le regiſtre de bois , qui, bouchant le porte—vent ponctué AR, empêche, quand on le juge à propos , que l’Orgue ne joue avec la Vielle. Q eſt le regiſtre en bois du tremblant—doux. SSTMN eſt un regiſtre de cuivre, pour empêcher la Vielle de réſonner, 8C laiſſer entendre l’Orgue tout ſeul. C’eſt en faiſant jouer horiſontalement ce regiſtre, d’environ deux

ou trois lignes de courſe, qu’on fait élever toutes les ſix cordes à la fois , enſorte qu’elles ne touchent plus à la roue. La figure 3 repréſente ce re—

giſtre , dont la courſe eſt déterminée par les brides SS,' qui ſervent en même temps à attacher cette petite tringle de cuivre contre le côté du clavier, un

peu au-deſſus des touches, afin que celui qui touche la Vielle , puiſſe la faire mouvoir ſans interrompre ſon jeu , au moyen des deux boutons SS. L’on YOit en T, fig. 3 , une eſpece d’équerre de cuivre, dont l’axe eſt une cheñ,

Organiſation de la Vielleà

645*

ville 'de bois , qui porte une éminerice. Elle ſe place en T, fig. I. Lorſ— :fi:

qu’on la fait tourner un peu en faiſant jouer le regiſtre - SS, on fait venir PLANCHE cette éminence en ‘deſſus; ce qui releve les chanterelles, qui ne touchent 136' plus à’la roue: tandis qu’en même-temps , la même opération fait relever les

deux leviers de bois UM, 8C

N, fig. 4, les deux chevalets de bois

MN ſe relevent auſſi , 8c font relever les quatre cordes du bourdon de la Vielle. L’on remet, par une opération contraire, les cordes comme elles'

étoient auparavant. m eſt une cheville qui ſert à tendre plus ou moins une des cordes du bourdon qu’on nomme Trompette.

I483. La figure 5' repréſente une coupe dans la longueur de la Vielle. F eſt - le peigne ou les tuyaux de l’Orgue. X*ſont les coudes de l’axe de fer C' de la manivelle. A ces coudes ſont attachées les tringles de fer , qui aboutiſſent aux deux leviers de fer , qui tiennent à leur milieu les deux queues , auſſi de fer , des tables de deſſous du ſoufflet VY Z. Z R eſt la table du milieu du ſouf—

flet. V Y la table de deſſus; 8C ab eſt la table de deſſous, dont la char niere de peau eſt au milieu. Cette charniere doit être faite,- de façon que le vent ne puiſſe avoir aucune communication d’un'côté à l’autre de la même table , qui n’eſt pas droite ,' mais qui forme un angle très—obtus. YRR eſt le porte—vent qui y eſt agrandi en c, pour contenir le tremblant-doux. Vd eſt un des deux reſſorts qui chargent la table du deſſus du ſoufflet, par leur élaſticité.

La figure 6 repréſente 'le deſſous de la Vielle ,l dont on a ôté la grande

table, pour faire voir les ’deu-x tables de deſſous du ſoufflet. On voit en leurs ſoupapes. . I484. La figure 7 repréſente le double coude de l’axe de la manivelle , pour ' faire agir alternativement. les deux deſſous du ſoufflet, qui ſont l’effet de

quatre tables de deſſous. _ La figure 8 repréſente une coupe en travers de la Vielle 8c de l’Orgue ,‘ au commencement du clavier , vers la roue , pour faire voir le fond du ſouf flet avec les tringles , les leviers , 8c les coudes de la manivelle qui le font

jouer. AG eſt le ſommier , au—dedans duquel on voit une ſoupape avec le

pilotin qui la fait ouvrir; celui-ci eſt pouſſé par la touche H L. *L G g eſt le conduit qui porte le vent au tuyau F de l’Orgue. FD ſont les bouts des autres tuyaux de l’Orgue. lt ſont les bouches des tuyaux. La figure 9 repréſente , en perſpective , le peigne entier, ou tous les tuyaux de l’Orgue. ik ſont les trous, ou les embouchures des tuyaux, par oùilſis reçoivent leur vent. u l 1485. La figure IO repréſente unehoupe en travers , tout près du manche de la _Vielle. F eſt le peigne. H repréſente les touches du clavier. eſt le

regiſtre du tremblant-doux. Il communique avec ſa ſoupape R , par la petite ‘k

'

646 FA c TE_ UR D’O R G UES , IV. Part. Chap. VII. _ffl-—._._~:-_— tringle de fer QR. P eſt le regiſtre' qui empêche l'Orgue de jouer', en

PLANCHE bouchant le porte-vent RP: A eſt le bout du porte-vent qui s’emmanche 436. dans le ſommier. Y eſt le trou du ſoufflet, par lequel il donne le vent dans le porte—vent. C’eſt par les deux .trous l, l que les deux chanterelles

paſſent: on conçoit que fins être fort grands, ces trous doivent être tels que les chanterelles y ſoient à l’aiſe, de peur que dans leurs vibrations elles n’ail— lent toucher contre le bois, ce qui en changeyoit 8c gâteroit le ſon. Du reſte, tous les détails de conſtruction de la Vielle elle—même ne ſont pas de mon

reſſort, puiſque je n’avois qu’à décrire ſon organiſation. P. S. LE P. Engramelle , Auteur"de tout ce qui regarde la Tonotechnie dans ce Traité, ayant jugé à propos de faire graver après coup au bas de la Planche 93 , le Diapaſon des tuyaux de la Serinette ordinaire , on n’a pu en faire mention à ſa vraie place; on a donc été obligé d’en dire un mot

ici quoiqu’à la fin de cet Ouvrage , pour avertir ſeulement qu’on y verra la gamme preſqu’entierement diatonique , les airs notés ſur cette Serinette n’exi—

geant de la chromatique que le ſol dieze. Du reſte , .l’explication qui y- eſt gravée , étant ſuffiſante pont faire bien entendre ce Diapaſon, il ſeroit ſu—j perflu d’y rien ajouter. N. B. Je dois avertir ici, qu’on fera bien de lire en entier la Table des Marieres qui va ſuivre. Je préſume qu’on trouvera peut-être de quelque utilité, 'pluſieurs obſervations, remarques , quelques augmentations même, ou de

plus amples explications qui y ſont contenues. J’eſpere qu’on ne déſapprouvera pas que j’y aie fait entrer des choſes qui ne concernent pas directement la fac ture de l’Orgue, unique 8c principal objet: de ce Traité; à. l’égard duquel '

on pourroit regarder en quelque maniere cette Table comme une eſpece de Supplément. l

FIN.

t

_—————__

TABLE

647

TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES ET DES TERMES C'O N'T'E N'U'S

DANS L’ART DU FACTEUR D’ORGUES. Cette Table contient auſſi des Corrections ôC des Additions à tout l’Ouvrage.

A

AIG

A BRÉGÉ ( l') : c’eſt ainſi qu’on nomme la me'

page '414, n. 1105—1109: faire leurs pieds

canique qui tranſmet aux ſoupapes des— Sommiers

aſſez forts, page 336 , n. 919 : obſervations en

conſtruiſant leurs bouches, page 34.2, n. 934.' ſoit à la main , ſoit des pédales ,page I !2 , numéro ' Deſcription d’une montre très-ſolide , pageg 7,_ 3 63—3 66. On diſtingue pluſieurs ſortes d’Abre’gés; n°. 94.6. Les pieds des grands Tuyaux d’Anc 1e, 8c quelquefois leurs pieds , ſont ſujets à s’affaiſſer, les ſimples ,_ les compoſés ou briſés ,les doubles; reſpectifs, le mouvement des touches des claviers,

celui des pédales , du poſitif, du récit 8: l’Abrégé foulant. Leurs différences conſiſtent en différentes

ſi l’on ne prend les précautions convenables lorſ!

manieres de former ou de diſpoſer les tirages, pour communiquer le mouvement des touches aux ſoupapes. Deſcription d’un Abrégé ſimple, page 259 , n. 721. Deſcription d’un autre qui eſt bri— ſé &c double , ibid. Ce qu’il faut obſerver en gé néral dans la conſtruction de tout Abrégé, page 259, n. 721—743. Deſcription d’un Abrége’ de Pédale , page I I4- , n. 367—374.. Abrégé du

page 423 , n°. ”31. Afl'leurer; c’eſt réduire deux corps contigus à

poſitif qui eſt preſque toujours foulanr, page r r7 n. 375 , page 268 , n. 745. Abrege en rer, page

qu’on les conſtruit , 8c ſur-tout lorſqu’on les poſe ,

une même égalité; cleſt autrement dit, arm/Er.“

Agréments. Ce ſont tous les ornements affectés aux Notes, ſelon leur poſition 8c les regles preſ—,‘

crites par le goût. Aigre, ſe dit de l’étain 8c de l'étoffe , lorſque; ayant été fondus bien des ſois, ces métaux ont: perdu une' grande partie de leur flexibilité 8c de [eux ductrlite . ;1. &wi—.mom difficües à ployer;

114, n. 36;, page 268 , n. 744. Abregé du

rl s’y fait des fentes , des crevaſſes. Pour remé—

récit, page 39;, n. 104.7.

dier en partie à l’aigreur de l’étain, on y mêle

Accorder l’Orgue ,' c‘eſt en mettre tous les tuyaux reſpectivement à leur ton juſte : accorder les Jeux à bouche d’un poſitif, page 4.4.4., n.

de l'étain neuf, 8c à l’étoffe, du plomb neuſ.

Aigre ( fer ) , eſt du fer caſſant. Il eſt eſſentiel de ne jamais s’en ſervir dans aucune partie de l’Orgue.

\1173—1175 : accorder les Corners, page 44.6 ,

Aigre (ſon); c’eſt un ſon déſagréable, en ce

n. 1176—1180 : accorder le cplein Jeu , page

qu’il eſt rude, perçant, maigre; il eſt le plus or dinairement attribué aux Jeux d’Anche trop courts ou trop peu étoffés. Les Deſſus des Jeux de Tierce, les Cornets, les Deſſus de pluſieurs autres Jeux à bouche, ſont quelquefois aigres , lorſqu’on en tire trop de ſon , ou qu’ils ſont trop égueulés. Aigu, ou pointu, ou qui ſe zernlne en pointe.; Ces termes ſignifient la même choſe. Aigu, ſe dit des ſons clairs 8c perçants. Aigu (angle); c’eſt un angle qui eſt moins ouvert que celui de 90 degrés. En ce ſens, aigu eſt oppoſé à obtus, qui ſignifie un angle qui aplu's de 90 degrés. Aigu (ton) eſt oppoſé à tOn grave. Quand on dit qu’un ton eſt plus aigu qu'un autre , cela ſignifie qu’un ton eſt plus haut qu’un autre; 8c ſi l’on

4.4.7,' n.

1181—1187: accor er les Jeux du

grand Orgue, page 44:9, n. 1189—1192.: les Jeux d’Anche, page 518, n. 13—20 :_ faire la

partition. Voyez Partition. Accordoirr. On nomme ainſi les inſtruments dont on ſe ſert pour accorder les Tuyaux, page 36, n. 127—129. . _ Acre ou Aigre (ſon); on le dlt de certains

Jeux ou de certains Tuyaux, lorſqu’ils ont un ſon rude 8c déſagréable. Affizrſſemenr. C’eſt un défaut dans lequel tom bent certains tuyaux d’étain ou d’étoffe , lorſqu’ils

ne ſont pas aſſez étoffés, _ſoit à leur pied, ſoit à leur bouche : leur propre poids les déforme : les tuyaux de la montre y ſont les plus—ſujets, lorſqu’ils ne ſont pas aſſez étoffés , ou qu’ils ſont

it qu’il eſt plus grave, cela veut dire qu’il eſt

mal ſuſpendus , ou mal arrêtés en leur place. Moyens de les raccommoder, page 4—52 , n. r 199.

plus bas. ' Aiguille. On met une aiguille de carton ſur

Précautions 8c expédients pour prévenir l’affaiſſe

l’axe de la vis ſans fin, lorſqu’on veut noter un

ment de ces thaux: les attacher comme ll ſaur,

Cylindre d’Orgue au Cadran.

ORGUES. IV. Part.

C 8

'648

'L’ART DU FACTEUR D’ORGUES.~

AL U

BAG

Ailes, qui compoſent le volant du rouage de la

Anche,( une) eſt un canal ſait d’une lame de laiton, d’une épaiſſeur prêportionne'e à ſa gran..

Serinette à reſſort, page 568 , n. 1350.

Aller,- c’eſt ainſi qu’on nomme communément

deur, page ;i , n. 182—184. Faire les anches,

les dents d’un pignon, page 570, n. 135;, page 572 , n* r 358. Ainer (les) ſont des pieces de peau blanche de

page 366, n. 983—989. Nombre &numéros des

anches pour chaque Jeu, page 369, n. 990—992, Saillies des anches hors du noyau pour chaque

mouton, qui ſervent à boucher les ouvertures

Jeu, page 371, n. 993—998. Poſer les anches

que forment les angles rentrants aux deux coins de chaque pli d’un ſoufflet. Quelles parties de la

dans leur noyaux reſpectifs, page 372, n. 999‘ 8c rooo.

peau il ſaut prendre pour les aines , page 283 , n.

Ancher; c’eſt mettre les anches à un Jeu. Voyez Anche.

780 : les tailler, les coller ſur leur place , page 288 , n. 799—802. Il y en a qui ne collent point deux aines l’une ſur l’antre; ils ſe contentent d’en coller les aines ſimples d’une couche de colle-ſorte , pour le moins auſſi claire que pour détremper

des couleurs à peindre ': on ſe ſert auſſi de la

Ane'mometre. Inſtrument ſervant à meſurer la force du Vent , page 34, n. 12; ; ſon uſage,page 38r, n. IOII;pageâ84-, n. 1018.

Anneaux; c’eſt ain que pluſieu'rs nomment les petits pitons, page 10;, n. 343.

gomme adragant au lieu de colle : par ce moyen

Ammoniac (ſel); on s’en ſert pour étamer les

on bouche les pores de la peau , ſans que la colle caſſe lorſque les aines plient. Cet expédient n’eſt d’uſage que pour les petits ſoufflets , ſur-tout à ceux des Serinettes , auxquels on ne met point de plis de

ſers à ſouder. Voyez Etamer les fers à ſouder. Arrafizment. On nomme ainſi les deux excré— mités d'une piece , comme une traverſe' qui porte les tenons, 8c va joindre contre un montant ou

bois, 8: où il n’y a que la ſimple peau ainſi encollée.

un battant, les tenons étant dans les mortaiſes:

Air. Ce nom ſe donne à tous chants meſurés de la Muſique vocale ou inſtrumentale.

c'eſt ce joint qu’on nomme arraſèment. Arrafer, c’eſt mettre diverſes pieces en même égalité, enſorte que l’une n’excede pas l’antre. Arrërr (les) des Regiflres. Voyez repères des

Ajouter en peigne. Voyez Peigne.

Alle’es. C’eſt ainſi qu'on nomme les paſſages qu’on pratique d’un Sommier à l’autre : elles ſont ordinairement d’un pied de largeur. Alliage dans la facture de l'Orgue, eſt le mê lange qui ſe ſait d’une partie d’étain avec le plomb. .Voyez Etoſſè. Alo‘e’s, ſubſtance réſineuſe. C’eſt le ſuc é aiſli

'd'une plante de même nom :il

Regi/Ïres.

~

Articulation dans la Mlſique, eſt la prononcia— tion diſtincte des Notes 8c de leurs parties conſti tutives, qu’il ſaut conſidérer comme autant'de ſyllabes.

Aſſèmblagcr. On en ſait de pluſieurs ſortes.

en a de plu leurs

Comme les divers aſſemblages dans l’Orgue ſont

eſpeces. Les deux principales ſènt l’aloës ſuccotrin &.5 l’alocs hépatique. Il eſt dit dans la page 349,

ſpécifiés dans la deſcription de chaque piece, on ne ſera point ici l’énumération de chaque eſpece :

ligne 14 , en parlant de la compoſition du Vernis à dorer les tuyaux d'une montre d'Orgue, qu’on employera l’aloës hépatique; c’eſt une ſaute:

mier, Buffèr d’Orgue, Tuyaux de bois, Soufilet, Porte-vent, ETC. Pour ce dernier, lorſqu’il s’agit

c’eſt l’aloës ſuccocrin qu’il y ſaut préſérablement,

d'aſſembler les porte-vents bout à bout , ſoit quar

â cauſe que ſa couleur eſt plus belle: je conſeille

rément ou obliquement , 1/0er page 389 , n. 1032.

ici de le retrancher du Vernis.

_

on les trouvera tous ſous les mots Clavier, Som

Anna-lao— . la. ſci—’on ſodqu , »pla

ſignifie

qu’on

Aloi; c’eſt un mélange d’environ deux livres 'de cuivre rouge , avec environ quatre livres d’é

applique avec le ſer à ſouder, des gouttes de ſou—

tain. En certains cas , on incmpore une certaine

Souder les tuyaux.

quantité de cet aloi, par chaque cent peſant d’é

dure d'eſpace en eſpace ſur la jointure. Voyez Attacher les grands tuyaux de montre en leur:

tain, page 312, n. 862; page 321, n. 884-; e 6, c’eſt n. 919. P agAloËezr; ſaire le mélange à la fonte, d’une

place, 4—14., n. 1105—1107.

certaine quantité d’aloi (voyez ce mot) par cha

nuiſiers à cet égard, page 144-. Avis aux Entre

que cent peſant d’étain.

preneurs d’un Orgue, page 14)', n. 44.6. Avis particuliers aux Menuiſiers ſur le buffet d'un Or— gue , page 146, n. 451—467. Avis à l’Organiſte ſur l’entretien 8c la conſervation de l'Orgue , page 504, n. 1289 , n. 1—22. Avis aux Organiſtes

. c

Alre’rarion dans l’Orgue. C’eſt un afforbliſſement du ſon, cauſé, ou par un défaut dans la ſouſ— flerie, ou par un déſaut de proportion convena ble , ſoit dans-des grands porte-vents , ou dans les

Avis à ceux qui veulent ſaire conſtruire un Or—j gue, auſſi bien qu’aux Architectes 8c aux Me—

gravures des Sommiers. Il s'enſuit de-là qu’il ly a pluſieurs eſpeces d'alte’ration, ſelon la caue qui la cproduit. Comment connoitre toutes les eſ peces ’altérations 8c leurs cauſes , page ;05“, n. 6. Un Orgue ne s’altérera jamais dans aucune de ſes parties, lorſqu’on Obſervera toutes les regles preſcrites dans la maniere de conſtruirc la ſouſ

ſur les mélanges des Jeux , p 523 , n. 1292, 1293. Axe , dans l’Orgue, eſt un pivot , ou boulon,

flerie, les goſiers , les porte-vents . les ſommiers,

ou mieux d’étoffe, qu’on ſoude aux tuyaux d’an

BLC. La ſéparation des vents eſt un excellent moyen d’éviter certaines altérations, ſans cela inévitables

che coniques, à quelque diſtance au—deſſus du noyau, Page 54., n. 188—190 : les faire 8; les

dans les grandes Orgues. Voyez Souffle” , Porte

poſer, page 361 , n. 972.

:vents, Sommiers.

Decpuis l’impreſſion de la premiere 8c de la ſecon e partie de cet Ouvrage, j’ai vu ſaire des bagues avec bien plus de facilité 8c de diligence. On les fond dans un moule de cuivre, repréſenté

Alun eſt un ſel acide minéral, blanc 8c tranſ—

parent: on s’en ſert pour blanchir les os des cla viers, page 250, n. 701.

ou goupille , ſur lequel ſe meut une piece. B Bague. On nomme ainſi une virolle de plomb;

MATIERES. TABLE

y

649

DES

BAR

BAS



parla figure 2 de la Planche 129 , où on le voit

on nomme barres les pieces ou planches de bois

tout monté en perſpective. AB eſt une boîte à

qu’on colle ou qu’on cloue au travers du deſſous

trois creux coniques. CD en eſt la coupe, où l’on

des ſoufflets, page !2.1 , n. 386; page 276, n

voir le demi-creux. Il a un fond à chacun, où l’on a pratiqué un enlbncement poury loger juſte

762. Barrer un Sommier, c’eſt en monter la griller On dit auſſi barrer une table de ſoufflet, une table d’abrégé, une tableà fondre; c’eſt y clouer,

le bour inférieur du cône de cuivre EF, ou EF,

fig. 3, dont la figure conique eſt conforme à la dimenſion de l’endroit du tuyau de Trompette où l’on doit ſouder la bague. Ce moule étant ainſi

conique de bois. On dreſſe le bout avec Une tape,

coller des planches de bois en travers pour les fortifier. Baſèule. C’eſt en général une tringle qui, ap puyant vers ſon'milieu ſur un point fixe, s’éleve d’un bout, tandis qu’on la baiſſe de l’autre. Les baſcules ſont d’un grand uſage dans le méca—

8c enſuite avec une lime : on y fait une entaille de haut en bas avec une ſcie, pour' former la

n- 37s; Page 136- 11-431-436- 442- 41;:

monté, on le remplit, non de plomb, mais d’é toffe, 8c la bague eſt faire. On peut, pour plus de propreté, le finir au tour, ſur un petit bâton

niſme de l’Orgue. Baſcules du poſitif, page 117,

place de la roſette. On doit avoir quelques cônes de cuivre EF fig. 3, de pluſieurs dimenſions c0

les faire 8c les poſer, page 399, n. [060—1066.

niques. Les trois creux du moule doivent avoir

Diſpoſition de ces baſcules, page 381 , n. iotz

auſſi des dimenſions différentes, ſelon les diffé— ' rents pieds des tuyaux. J’ai vu un moule de ba

le plomb y étant engagé. Les cônes , au lieu d’être

-ñ—Iot7. On fait dans l’Orgue des baſcules de bien de manieres. On conſtruit des abrégés, dont tous les rouleaux font baſcule par leur deux bras ou fers, qu’on poſe à l’oppoſire l’un de l’autre, enſorte que tandis que l’un baiſſe , l’autre s’éle— Ve. On fait auſſi quelquefois des claviers , dont

de cuivre, ſont de bois. Cette ſeconde façon de

toutes les touches font la baſcule , rarement pour

conſtruire le moule des bagues , pourra être bonne

tant dans les Orgues , mais toujours dans les Cla vecins. Il eſt quequefois néceſſaire de faire des baſcules briſées. Il eſt aſſez rare qu’il n’y en ait

gues qui étoit en pur plomb, qu’on avoit fondu dans du bois : il eſt en deux pieces, comme un moule de noyaux; 8c le bois y tient toujours,

pour ceux qui n’auront pas la commodité de s’en procurer un de cuivre. On ſait qu’on fond de l’é roffe dans un moule de pur plomb , pourvu que le moule ſoit bien enfumé à la flamme d’une chandelle de réſine , 8c qu’on ne jette pas la ma— tiere trop chaude. Il faut cependant avouer que ceux de cuivre font encore mieux; 8c après tout,

ils ſont d’une petite dépenſe. Bain-Marie , Bain de ſable , Bain de cendres. Voy. Vernis.

Balanciers (les); ce que c’eſt, &leur fonction, page 118 , n. 377—379 : maniere de les poſer, page 403, n. 1072. _ Balorrementr ,- il faut les éviter avec grand ſoin dans tous les mom-...M- qui anrvſvnt. lv …c— caniſme de l’Orgue. A cet effet, il faut travailler avec juſteſſe , 8c obſerver ſur—tout que les pivots, les pioches, les tourillons, les boulons , 8re.

rempliſſent bien leurs trous reſpectifs. Bande de peau; c’eſt une laníere qu’on coupe d’une peau pour les ſoufflets, 6e pour quantité d’autres uſages dans l’Orgue : les couper avec diligence, page 282, n. 779, 780 : les coller, page 283 , n. 78!, 732

Baſcules de la ſoufflerie, page 12 3, n. 3 92-—3 94,

dans les Orgues. On en verra une deſcription en pluſieurs diſpoſirions, page 135, n. 429; page

395, n. 1048. Il y a encore des ſoupapes à baſ— cule. Voyez Soupape.

Baflè (la); c’eſt une partie de la Muſique qui eſt la lus grave. Bafflr (les). On nomme dans l’Orgue les Baſſes d'un Jeu, ſes plus grands tuyaux. Les Baſſes d’un clavier ſont les premieres touches à gauche, ſans en déterminer le nombre. On dit auſſi quelquefois les Baſſes d’un Cornet, ce qui déſigne ſes plus grands² tuyaux, quoique ce jeu ne 7 ſoit qu’un d‘un’ “ſiaïm .Doint de Baſſes. Baffi-de—viole. Jeu de l'Urg'uè';~ Sa deſërpîtion, page 51, n. 181 : ſon diapaſon, page 7;, n, 261. Baſſbn (le) eſt un jeu de l’Orgue que je n’ai

pas déc-rit en ſon lieu. Je vaisy ſuppléer ici. C’eſt un jeu d’Anche. Il eſt préſentement d’uſage de ne mettre dans un Orgue que les deux premieres octaves de ce Jeu; 8c pour achever de remplir le regiſtre , on y met pour les deux autres oc—

Bander’un reflbrt de ſbupape, c’eſt lui donner

taves des Deſſus , un Hautbois. La figure 4- de

plus de tournure en dehors, l’ouvrir davantage.

la Planche 129 , repréſente 'la forme des tuyaux du Baſſon. Comme ces tuyaux ont la partie A B d’une groſſeur conſidérable , il faudroit beaucou

On dit auſſi débander un peu un reſſort trop bandé, c’eſt le reſſerrer. Barillet. C‘eſt une boîte de cuivre qui contient

un grand reſſort, page 560,'11. 1349, 1350,

de fplace pour les loger ſur le Sommier , ſi l’on

nu oit de l’expédient de faire leurs pieds les uns -

”358

plus longs que les autres. On voit cet arrange— Barre de er"ï c’eſt une lon g ue iece ronde, ou ' ment dans la figure 4, réduite à demi-grandeur." Ces tuyaux conſiſtent en deux coudes ſoudés l’un quarrée ,' ou platre. contre l’autre par leur gros bout, avec une tige Barre de bois, ou ſimplement les Barres. Ce

ſont de fortes tringles de bois qui forment les

ati-deſſous, 8c l’on ſoude le noyau au bout infé

ſéparations des gravures d’un Sommier, 8c qui,

rieur de cette tige. Voyez le Diapaſon de ce jeu

étant aſſemblées 8c collées dans le chaſſis, en for

dans la Planche 137. Il faut remarquer qu’il y a

ment la grille,page 89 , n. 294 : débiter les barres, lp corroyer , les aſſembler 8c les coller page 166,

deux dia'paſons ; l’un pour un Baſſonjde menue

n. 512—516.

Barre ſignifie auſſi toute piece de bois en forme de planche, qu'on rapporte en travers de quel— que bâti, ſoit avec des clous ou autrement. Ainſi

taille, 6c l’autre pour un plus gros Baſſon, tel qu’on le met dans un poſitif des Orgues d’Egliſe. Ces deux diapaſons m’ont été communiqués par

M. Lépine, Maître Facteur d’Orgues de Paris. J’ai vu le diapaſon du Baſſon de menue taille, exécuré

650

L’ART

DU

FACTEUR

D’ORGUES.

.

BAT

BLA

8c poſé dans un ferré-Piano, que le même M.

Buffet d'Orgue , faiſant abſtraction de tous les 'or

Lépine a organiſé depuis peu, qu’il a préſenté à

nements 8c de l'Architecture qui le décorent. Cc

ſAcadémie Royale des Sciences , 8L que cette céle

terme s’applique égalementâ bien d'autres choſes

bre Compagnie a approuvé avec applaudiſſement.

où il a le même ſens : on dit le La'ti d’un Som

Lorſque j'ai entendu ce jeu, il m’a tellement plu ar ſon imitation naturelle du vrai Baſſon , que j’ai

mier, c’eſt l’enſemble du chaſſis, des barres &E de la table, lorſque tour eſt monte'. On dit auſſi

cru le devoir faire connoître en le décrivant ici.

le bâti d’un clavier; c'eſt le chaſlis tout aſſemblé

ÿ Voici comment il faut entendre ce diapaſon. La figure 1 eſt un quart de cercle juſte, dont D eſt le centre, duquel on décrit la courbe ABC. Du

8e monté, 8re.

bois qui portent les mortaiſes, 8c qui ſont aux

Battant. C’eſt ainſi qu’on nomme les pieces de

même centre on en décrit une autre EFG, qui

extrémités d’un bâti; à la différence des montants

terminera la hauteur du cône, 8c fixera ſon ou— verture. On taille ainſi deux pieces égales pour

qui ſont toujours renfermés dans le bâti. Les deux grands montants qui ſont aux deux côtés d’une

chaque tuyau: il s’agit enſuite de tailler la tige, dont on voit le diapaſon particulier dans la figure 2. L’eſpace HK_ eſt la hauteur de la tige du pre—

porte , 8c qui la terminent, ſont des battants. On

mier tuyau'; HI eſt la largeur du gros bout, 8c

KL cſt la largeur du petit bout, auquel ſe ſoude le noyau. Il faut remarquer qu'on fait deux tuyaux ſemblables 8c égaux ſur chaque ligne du diapa ſon; mais le petit bout KL ſert pour ſix. Il s’en— ſuit qu’il faut tailler quatre quarts de cercles 8c deux tiges ſur les mêmes lignes. Ce diapaſon au

.reſte eſt entier pour tailler— un Baſſon de 4 oc— taves ſi l’on veut. Pour le premier Cflzl ut, on ne taillera qu’un tuyau; mais pour tous les autres, on en taillera

deux ſemblables, comme on l’a vu ci-deſſus: ainſi

pour le Cſbl ut dicte, 8e le D la re, on prendra la courbe MNO; 8c pour le petit bout , on pren dra la ſeconde courbe après EFG. Pour le gros bout de la tige du Cſol ut diege, 8c du D la re, on prendra la longueur de la ligne PQ; pour ſa

hauteur, on prendra de P à K. Pour le petit bout de la tige, on prendra de K à L, puiſqu’il en faut ſix de cette meſure. Les ſix ſuivants ſe—

nomme auſſi battants les deux grandes pieces du chaſſis d'un Sommier : elles portent les morg taiſes

Barre. C’eſt une piece de bois faire pour bat tre les lames d'étain ou de plomb ,lorſqu’on veut les retendre ou les redreſſer après les avoir ſor

gées, ou bien lorſqu’il s'agit de les ployer ſur un moule pour en faire des tuyaux. Groſſe batte à retendre, page r7, n. 64. Les petites battes, page I7, n. 6)". . Battement. C’eſt un certain mouvement qu’on

entend dans le ſon , lorſque les tuyaux ne ſont pas d’accord, page 433 , n. 1141. Battre. On ſe ſert quelquefois de ce terme pour

dire forger ou écrouir les tables d’étain 8c d’étoffe. Voyez Farger. Bauochure ou Bavure; c’eſt unè aſpérité ou

déchirure qui ſe forme aux bords des trous dans le bois , lorſqu'on les fait avec le villebrequin. On recommande en pluſieurs endroits , d’ôter ces bavu res,ſur-tout aux trous des Sommiers, p. 175, ”.528 Bavure des Notes, ſignifie toutes les anticipaæ

ront pris pour leur petit bout de K à R , 8c ainſi de

tions des ſons occaſionnées par le défaut de pré—

tous les autres. Le diapaſon du Baſſon de groſſe

ciſion dans la levée des touches des Inſtrumentsà

taille eſt arrangé de même, 8c on s’en ſervira

cylindre, ſur-tout par le'plan incliné du bec des

comme de l’autre. Les chiffres qui y ſont écrits déſigneront aſſez quelques petites diff-“WWEs ‘luffl

baſcules.

y a entre l’un 8c l’autre.

R…- -a ”np Pdfifñ ſmian plate en plan incliné

A l’égard des noyaux, on ſe conformera pour

ordinairement de fil de fer , qu’on fiche au-deſſous du bout antérieur des touches de la Serinette,

leurs numéros, à ceux de la voix humaine. Pour

ou de tout inſtrument à cylindre, page 564, n.

les anches , on ſe réglera ſur ceux de la voix hu

1339; page 566, n. 1345—1346.

maine pour le petit Baſſon; mais pour le gros,

Bigorne. Eſpece de petite enclume, dont la

à ceux du cromorne de taille médiocre. Ce_Jeu, tel que je viens de le repréſenter 8L dc le décrire , n’a dans ſes tuyaux qu'un renfle— ment formé par les deux cônes ſoudés l’un con tre l’autre par leur baſe. Il y a pourtant des Fac teurs d’Orgues qui y forment deux renflcments: à cet effet ils taillent quatre quarts de cercle égaux. Ils ſoudent ces deux renſlements par leur petit

table ſe termine en pointe. Voyez Enclume. Billot. Groſſe piece de bois ſur laquelle on aſ—,

bout l‘un ſur l'antre , comme on le voit dans la figure 5, Pl. 129. On pourroit conſtruire ainſi toute la premiere octave du Baſſon. Il faut au

ſujettit une enclume, page 16, n. 59.

,



Biſèau , eſt une piece de plomb pur , ou de bois, qui fait une partie eſſentielle d'un tuyau à bou che : ce que c’eſt, page 37, n. 138. Faire les biſeaux, leurs proportions, page 343 , n. 937:

les poſer &les ſouder, page 344 , n. 938 8c 939. Voyez encore page 354, n. 957. Biſeau des tuyaux de bois, page 3Ir, n. 859—861. Biſmuth eſt nommé auſſi étain de glace." C’eſt

reſte remarquer que ſi l’on ne fait pas le Baſſon . un demi-métal fort caſſant, aſſez reſſemblant au entier, 8c que les deſſus ſoient un Hautbois, régule d’antimoine. Il eſt très-ſuſible , puiſqu’on le comme c’eſt l’uſage le plus commun, il convient fond même à la flamme d’une chandelle. On s’en que le Hautbois ne deſcende qu’en G re jbl , 8L que ſert dans la facture de l’Orgue, pour la compo le Baſſon monte ( incluſivement) juſqu’aufa dieze, ſition d’une eſpece de ſoudure, page 3 39 , n. 929; au-deſſus de la clef de Cfizl ut. Par-là on favoriſera 8c 930. Blanc de Troyes , ou d’Orléans , ou de Bougival, l’un 8c l’autre Jeu, attendu que le Hautbois, dans le bas, n’eſt pas auſſi agréable, 8c le Baſſon eſt ou blanc d’Eſpagne; ce ſont quatre noms qu’es gracieuxà entendre dans toute l’étendue que je donne à la même matiere; on y ajoute encore blanc de craie, qui eſt à peu-près de même na conſeille ci—deſſus de lui donner. Bâti. C’eſt ainſi qu’on nomme l'enſemble de ture. C’eſt une eſpece de marne qu’on lave dans toutes les pieces 8c aſſemblages qui compoſent un pluſieurseaux, 8c qu’on fait ſécher au ſoleil. Ces quatre

.TAB—LE DES MATIERES. BRA quatre ou cinq noms qu’on 'donne à cette matiere viennent des différents endroits où on la prépare. On l’appelle le plus communément Blanc d’Eſpagne. On en fait en grande quantité en pluſieurs en‘— droits de la France, ſur-tour en Champagne. On

~

651;

CAR Bràſer. C’eſt ſouder du fer contre fer, par le moyen du cuivre.

Brides des ſauffiïets. Ce qUe c’eſt, page 283', rr. 787—789. On ,y verra la mani-ere de les poſer. Brique. (une) Elle ſcrt à nétoyer 8c à étamec

s’en ſert dans la facture de l’Orgue pour blanchir les bords des lames d’étain 8c d’éroffe , qu’on doit ſouder enſemble après cette préparation, page 3 3 3, n. 9 r 2 8L 9 13 : on l’emploie encore pour luſ—

les ſers à ſouder. Voyez So'uder. Briſer les Jeux. Ce que c'eſt, page 24—1, n. '686. Broches des Anchet, page 27, n. lor : leur uſage, page 368, n. 986. trer les tuyaux de la montre, p. 34; n. 942 : on s’en ‘ Brunir; c’eſt unir 8e donner le brillant aux ſert également pour reblanchir une ancrenne mon tuyaux d’une Montre, page 337, n. 923. tre qui auroit perdu ſa blancheur,p. 473, n. 1 199. Bruniffizir, page 17, n. 67: le polir, n. 68. _ Blanche eſt une note de Muſique, qui vaut la Buffèt d’Orgues, C’eſt le grand corps de Mc moitié d’une ronde, ou deux noires, ou quatre nuiſerie qui par'oît à l’ex'te’rieur, 8c qui contient en ſon dedans, toutes les machines &t les tuyaux croches, acc. Blanchir les tuyaux pour les ſouder , page 339 , qui compoſent l’inſtrumcnt , page 87, n—. 28711. 928. Voyez Blanc de Troie. 292 : ſa conſtruction page !46 n. 451—465 -. le Blanchir les os des claviers , page 250 , n. 701. poſer , page 151 , n. 467. Buffle. (cuir de) Il y en a qui s’en ſervent pouit Bain-Quel eſt le meilleur pour les Sommiers, dégraiſſer 85 repolir le bruniſſoir. Ils collent ce page 165' , n. ;O4 : le faire ſécher* aſſez promp tement lorſqu’on ne peut en avoir qui ſe trouve cuir dans un canal de bois : ils mettent de la potée ſec, page 16;, n. 50;. Pour les ſoupapes , page d’étain toute ſeche ſur le Buffle , 8c ils y frotteni 196 , n. 58;. Pour les claviers, page 246, n. de temps en temps le bruniſſoir tout à ſec. 690. On trouve de même quelle eſpece de bois efl: le plus propre pour chaque piece , aux articles C où on en ſait la deſcription. Cabinet d’Orgue. C’eſt ainſi qu’on nomme un Bombarde. C’eſt le plus grand de tous les jeux d’anche, page 55', n. 197. Son diapaſon, page petit Buffet d’Orgues, comme ſeroit celui d’un Salon ou d’une Chambre , ſur-tout s’il n’avoit poinê 78 , n. 267, 271', 276, 277 , 278. Sa conſtruc tion, page 3 59, n. 967—976. Conſtruction d’une

de Montre.

_

À

bombarde en bois , page 364., n. 977—979 : on

Cadence, ( la) nommée trillo par les Italiens.)

les fait toujours de 16 pieds; mais on en peut

eſt un agrément de Muſique, compoſé de deux

faire de 32 pieds. Borax. C’eſt un ſel minéral aſſez reſſemblant

ou trois ſons- alternativement modulés , 8c dont l’enſemble conſtitue la même note z on l’appelle auſſi tremblement.

*à l’alun , &dont quantité d’Ouvriers ſe ſervenrpour

Cadence briſée eſt celle qui commence ſans tenues Voyez Tenue. ~ l v i Cadence double eſt celle qui emploie la totalité dure, où l’on trouvera la maniere de S’en ſervir.v Bornoyer, examiner une piece à l’œil, pour voir de la note. Cadence pleine eſt celle qui commence par une‘ ſi elle oſi: droite , unie , plane , dégauchie. Boſſué. On qu’un tuyau Dſl'. boſſué- lorſqu’il c tenue firr la note ſupérieure. Voyez Tenue.

faciliter la fuſion des ſoudures fortes des mé

taux. Il les rend coulantes. Voyez Sander, Sou—

a des enſoncements cauſés par quelque accident.

Redreſſer les tuyaux boſſués, page 433 , n. 1 199. Bouche des tuyaux'à bouche , page 37 , n. 137. Bouche'. Tuyaux ou Jeux bouchés, p. 40, n. 145-, 146. Leur conſtruction , p. 356 , n. 961—963. Tuyaux de bois bouchés, p. 309, n. 856—857. Bourdon. Jeu de l’Orgue , page 40, n. I46— 147. Voyez Bouche'. Illy a dans l’Orgue pluſieurs eſpeces de Bourdons. ourdon de 32 pieds : ſa

deſcription , page 44, n. 159 : ſon diapaſon, page 63…, n. 236. Bourdon de 16 pieds : ſa deſcrip tion , page 4.5, n. 161 : ſon diapaſon, page 68, n. 236—23 7. Bourdon de 8 pieds, ou de 4- pieds

bouché , page 45 , n. 164. Son diapaſon, page 68, 69 , n. 236, 237, 238, 239. Bourſette. Ce que c’eſt , page 9;, 314—3 I7: les faire, page 2.00 ,, n. 590—604. Bouvet. Outil de Menuiſier, propre à ſaire des rainures 8L des languettes. Le Facteur d’Orgues en fait un grand uſage pour aſſembler à languettes 8e rainures, les tables des ſoufflets, les tuyaux

de bois, pour graver les chapes, acc. Bras des tournants. Ils ſe ſont toujours en ſer, page 119 , n. 380—381. Les faire, les poſer ſur

Cadence pre’p-ó—_r Dannii-3410m la. modulation eſt lente dans le commencement, 8c qui augmente

de vîteſſe inſenſiblement juſqu’à la ſin. Cadran. Cercle de carton ſur lequel on marque différentes diviſions égales , qu’on combine diverd ſement par le moyep de quelques chiffres. Or‘r ſe ſert de ce cadran pour norer les cylindre d’Orgues. Calibre des bouches des tuyaux de montre. C’eſt

le nom d’un ouril , page 23 , n. 92. Calote; (boucher les tuyaux en) ce que' c’eſt; p. 42, n. 152. Faire ces calotes , page 356, n. 962. l

Canepin. C’eſt une pellicule fine qu’on détache des peaux de mouton blanches. _ll eſt des cas Où il eſt néceſſaire que ce canepin ſoit entier ſur la peau, qu’il ne ſoit point déchiré en aucun end droit : c’eſt en général à toutes les pieces _de peau qu’on colle le côté liſſe en—deſſus, c’eſt-â-dire, auxquelles ou applique _la colle' au côte' du duvet, Au contraire, on le déchire , ſans cepenäït l’en lever en le raclant avec le couteau ou avec un.

ciſeau, lorſqu'on doit y appliquer la colle, comme on fait à toutes les ſoupapes.

7

Caractere: de Muſique. Ce ſont les divers ſignes les tournants, page 270, n. 7 9. Bras des rouleaux d’Abre’ge’. n les nomme plus - qu’on emploie pour .indiquer les notes 8c leur va-i communément fers d’abre’ge’. Les ſaire 8c les poſer , leur. \page 266, n. 739—742.

ÛRG UES. IV. Part.

Caractere: tonotechniques. Ce ſont des ſignes qui

D8

652.

L’ART DU FACTEUR D’ORGUES. CHE

CLA

ſervent à indiquer l’articulation qui convient à chaque note, 8c le détail de toutes les \parties conſtitutives des agréments 85 des effets.

auroit mauvaiſe grace z c’eſt ce qu’on appelle ches

Carillon, C’eſt un Jeu de timbres, page 470, '11. 1259. —

”aucher.

x a

Cheville. C'eſt le nom qu'on donne à de pe. tites pieces de bois , &t bien ſouvent de ſer, qui ſervent à accrocher par les. enfourchements , les

les diamettres ſont ſemblables à ceux des tuyaux

regiſtres d’un Sommier avec ceux de l’autre, page 97, n. 321 ;page 386, n. 1023.

d’une Montre : on s’en ſert pour prendre ſes me—

Chromatique, 428 , n. 1135". (gamme) ſi page 60, n. 21151143‘

Cartons. Ce ſont des rondelles de carton, dent

ſures pour la conſtruction d‘une Montre d’Orgue , page 327, n. 897—900

Cavaliers; ( les) ce que c'eſt,page 34-, n. 119 :

Ciſailles; gros 8L ſorts ciſeaux , page 23 , n. 91. Ciſeau. Outil dont on fait un grand uſage , Page

leur uſage, page 283, n. 781. Centre de mouvement..C’eſt un point ſur lequel ſe meut une piece. Il y a ordin'airement ſur ce

I7 , n. ;8.

point une goupille , ou une pioche , ou un boulon ,

de ce Jeu étant la même que celle de la Trom— pette, on doit'lire ces 9 numéros. Clairvoir. On nomme ainſi l’ouvrage en Sculp

ou un pivot, &c.

Chaîne. Il vaut mieux ſe ſervir d’une chaine que d’une corde à boyau pour la Serinette à

Clairon. C’eſt un jeu de l’Orgue, page 56, n, 199; page 359, n. 967—976. La conſtruction

ture , fait en demi—cercle , ou ſeulement cintré , ou

bien tout droit, qu’on attache aux Buffets d'Or

rouage, page ;68, n. 1349.

Chambre (Orgue de) ou de Concert, page ;39 &ſui‘lh n. 1294—1324.. ' Chanfrein. C’eſt en général un angle abattu en biais le long d’une piece, plus ſur une face que ſur l'a’utre.



gue , pour ſoutenir 8c arrêter le bout ſupérieur des

tuyaux dela Montre , page 87 , n. 287 5 page 149 , n. 459—461. . Clavecin. Son organiſation , page 640—643. Claviers à la main , page 104-, n. 339. Deſ—

Chanfreiner : c‘eſt faire des chanfreins. Ce terme s’applique dans la facture de l'Orgue à l'opération par laquelle on amincit les bords de la peau lorſ—

cription de leurs chaſiis, 8L des autres pieces qui

qu’il eſt néceſſaire, page 207, n. 623.

n. 345—378. Diviſer les touches , page 24.6, n.

Chaperon. On nomme ainſi un petit morceau d’oſier qu’on colle ſur le ſommet de chaque bour

692. Maniere de les conſtruiré, page 247, n.

ſette, page 9;, n. 31;—317. Chapes : (les) ce que c’eſt , page 91 , n. 300— 302; page 178, n. ;4.0. Il y a des chapes gra

Travailler les os 8c les blanchir, page 250 , n.

've’es , page 9; , n. 313. Comment on les grave, page 98 , n. 324—3 2;. Prendre ſes meſures pour graver les chapes , page 188 , n. ;58. Chariot. C’eſt une partie de la Serinette 8L des autres Orgues à cylindre , qui porte le cylindre, page 564., n. 1340—1341. Charnieres des fimflïets ,' comment on les fait,

Page 280, n- 773—775

693—699. Plaquer les touches,page 249 z n. 700. 701—702. Mettre les talons, page 251 , n. 703—

704.. Scier les touches, n. 70;. Ajuſter les cla-, viers &z les finir ,page 252, n. 706—715. W Comme il n’eſt pas facile pour tous les Ou-’

vriers de ſcier comme il ſaut un panneau de cla vier , ſur-tout pour qu’il ſoit bien à [équerre , je pro— poſerai ici une machine faite exprès pour ſcier les claviers. Je l’ai vue chez M. Lépine, Facteur

d’Orgues à Paris , qui l’a imaginéepour cela. Voyez la figure

leur exécution dc: clavier-.r, , page 247, page n.10)‘, 693.H.

I'

(le la Planche

120.

eſt une

ſcie à refendre, dont la lame A eſt mince , ſort ' étroite 8c ſes dents ſincs. La monture de cette

C/taſſís des Sommiers , page 89 , n. 294.; page 94—, n. 311 : leur exécution , page 166, n. ;08,

509. « Chaudiere pour fondre l’étain 8c le plomb, page 3 1)‘ , n. 868.

Chaux: on s’en ſert pour blanchir les os des claviers. Voyez Blanchir les os.

Chêne ( le bois de) doit être préféré à tout autre bois pour toutes les parties de l’Orgue. Il y a cependant dans le bois de chêne beaucoup de choix à faire, pour n’employer que celui qui eſt

le plus propre à chaque piece. On trouvera dans la deſcription de chaque machine, quelle qualité de bois de chêne y eſt le plus propre; s'il doit être doux , tendre , liant , dur, peſant , &c.

Chevalet. On nomme ainſi la piece de bois en dos-d’âne , ſur laquelle portent les baſcules du

Poſitif 4 age 401 , n. 1063. On nomme auſſi cher/ale , la groſſe tringle de bois qui contient des entailles faites avec la ſcie , pour contenir les reſ ſorts des ſoupapes des Sommiers , page 9;, n. 3 14.; page 103, n. 336.

compoſent les claviers , page 10;, n. 340—344..

Différents profils de pluſieurs claviers , page 106 ,

-

ſcie conſiſte en un chaſſis bien aſſemblé aux qua tre coins, 8c de plus contenu à chaque côté,

dans deux montants aſſez forts, qui portent cha cun une rainure verticaſe EF. Ces deux mon tants ſont aſſemblés ſur une forte table GH, 8c

ſont maintenus dans leur partie ſupérieure par la traverſe EI, qui permet cependant le libre paſ ſage à la traverſe A de la ſcie, afin qu’elle puiſſe monter 8c deſcendre à volonté. Au-deſſus de la table G H, qui eſt aſſez étroite , on en a attaché

‘une autre de deux pieds de large, ſur un peu plus de longueur. Celle-ci eſt fortement arrêtée ſur la premiere par-deſſous avec des vis de bois, enſorte qu’elle ſe trouve bien àl’équerre avec la lame de la ſcie, qui paſſe au travers d’une petite fente pratiquée vers le milieu de cette table. Et afin que cette lame ne fiéchiſſe point, étant

ſort étroite 8c mince, on a enchâſſé un morceau de fer aſſez épais 8c aſſez fort dans cette table, derriere la lame de la ſcie. Il ſaur concevoir pré ſentement le jeu de la machine. Lorſqu'on

met

le pied ſur la Pédale, ou marche KL, on fait baiſſer la ſcie AD , qui eſt attachée aux cordes O

Chevaucher. On doit éviter d’approcher fi fort, dans un Buffet d’Orgue , les tourelles les unes des' 8c P; ainſi l'arc MNcede &E fléchit. Lorſqu’on re aurres, que l’à-plomb de l'entablement de l’une anticipe ſur l’entablement de l’autre, ce qui

hauſſe le pied , la force élaſtique de l’arc MN fait re

monter la ſcie avec la marche. GHQR eſt un

TABLE DES MATIÈRES. .CON

653

COU —

banc aſſez ſemblable à celui d’un tOur ordinaire, ſans ’être tout—à-ſait auſſi fort. GT, VHſont deux

Cône, ( un) eſt une piece ronde, large d’un bout ,

8c allant en pointe par l’autre bout , comme en

montants aſſemblés à leur partie inférieure dans

pain de ſucre On nomme cône, le bout inférieur

la table GH, 8c à leur partie ſupérieure par la

des Jeux cylindriques , page 83, rt. 283—286. Diapaſon des cônes du cromorne, page 366, rt. 980. Ceux de la voix humaine, page 360, n. 981. Tailler un cône, page 361 , n. 97x. Conique. Piece ronde, plus groſſe d’un bout que de l’autre. Les Bombardes, les Trompettes,

*traverſe MN qui porte l’arc, ſait comme celui d’un tour; une perche ſeroit le même effet.

Lorſqu’on veut ſcier un clavier, on couche le panneau ſur la table BC, les traits en-deſſus. On pouſſe ce panneau au-devant de la lame de la ſcie : on le partage d’abord en deux parties, 8re.

les Clairons, Hautbois , les Tuyaux à ſuſeau, ſont

8c on ſait tout le reſte comme il a été décrit.

tous des Jeux coniques: les pieds des tuyaux à

On voit qu’au moyen de cette machine , on peut

bouche, d’étain ou d’étoffe, ſont coniques.

Cordes de boyau. Ce ſont des cordes qu’on ſa

ſcier avec facilité , bien à l’équerre 8c proprement

toutes les touches d’un clavier. Clavier de Pédale. Sa deſcription, page no, n. 359—362 : ſa conſtruction, page 256, n. 716

brique avec des inteſtins de pluſieurs animaux.

-~720d

134—9; page 549…. rzgzzpage 37;, n. 1356.'

Cliquer. C’eſt une flpetite piece de fer ou de bois. qui étant pou ée par un reſſort dans les

des fils d’archal très—fins , de ſer ou de cuivre. On

crans ou les dents couchées d’une roue , qu’on

en met de pluſieurs groſſeurs ou numéros, ſelon

nomme rocher , ne lui permet de tourner que d’un

les tons qu’elles doivent donner. Cordes des baſcules der/buffle” , page 123, n. 392.

On ſe ſert de cette eſpece de corde dans le mouñ. vement à rouesde la Serinette, page ;68, n. Cordes de Clavecin En‘ de _ferré—Piano. Ce ſont

certain ſens , page 56;, n. 1342—1343. Cet en— ſemble du cliquet, du rocher 8c de ſon petit reſ—

ſort , ſe nomme encliquetage. Clous à chape: les garnir de cuir, page 179,

n. 54-2: les faire recuire comme il ſaut , ſi l’on ne peut s’en procurer de ſer aſſez doux, page 180 , 77- 54-ſ Clous d’e’pingle, ou ſimplement pointes à tête ou ſans tête. Voyez Pointes. Coins. (les) Ce ſont de très-petits morceaux

de bois', avec leſquels on affermit les languettes des Jeux d’anches dans leurs noyaux, page ;3 , n. 185 : les faire 8c les poſer, page 37;, n. 1003 —roo;. On nomme encore coins les perites pieces de peau qu’on colle ſur les angles des plis des ſoufflets, page 290, 11.803.

Colle , ſon choix, maniere de la fondre , page '168, n. ;14.

Coller le parchemin pa e 194-, n. 86— 82. Coller de la peau_ aux’ regigſlroo Pou.- lí. bler, page 178 , n. ;37. Coller la peau aux ſou papes,.page 196, n. 588—592. Coller la peau

aux écliſſes des ſoufflets, page 283, n. 781. Regie générale pour coller la peau, lorſqu’on

met la colle du.côté du duvet , page 514-, n. 1289 : 8c' lorſqu’on met la colle au côté oppoſé

Cordes pour ſaire jouer des ſoufflets aVec des poulies, page 384-, n. 1017. Cordes pour les charnieres des ſoufflets. Voyez Charnieres des Souffle”. v Cornement. Se dit d’un tuyau qui parle lorſ que quelque regiſtre eſt ouvert, ſans qu’on baiſſe aucune touche des claviers. Il vient toujours de ce qu’il y a quelque ſoupape entr’ouverte: y re

médier, page 517, n. 7; page 136, n. 430. Cornet. Jeu de—l’Orgue, page 50, n. 179—180.

Son diapaſon, page 71 , n. 251. Pour le Cornet de récit, page 72, n. 252—254.

Corps , (grand) ou corps d’en haut, ou corps d’en bar. On entend par-là les principaux Som—î miers , garnis de tous leurs tuyaux. Ceux qui ſont au-deſſus des claviers, ou le grand Sommier, ſe

nomment le grand corps, ou corps d'en haut, 8E ceux qui ſont en—deſſous ſe nomment corps d’en 'Das , ou le Mciſ. Corroyer le bois; c’eſt ſe dégau‘chir, le dreſſer;

le mettre à l’équerre , à l’épaiſſeur &largeur con— venables. On dit auffi corroyer le ſer; c’eſt le bien ſouder ar dps chaudes ſuantes, 8c le mettre approchant , e l’épaiſſeur 8c de la largeur qu’il le faut.

.

du duvet, page 178, n. ;37. Coller la peau aux

Couder les tu aux. On doit éviter , t'ant qu’on

ſoupapes des Sommiers, Page 196, n. ;88592. Coller les ſoupages dans la laye du Som

pourra, de coucſer les tuyaux ‘a bouche ouverte, page 388 , n. 1208 : mais on peut couder les Jeux

mier, page 198 , n. 594—596. Coller une ſou pape dans ſa place, ſi elle a été décollée_ ou

bouchés , 85 ſur-tout les Jeux d’anches , ſans le

éreintée, page 4-58 , n. 1217. Coller les porte vents de plomb, page 418 , n. 1116. Comma; ce que c’eſt, page 4.30 , n. ”36.

Compas de réduction au quart, pour l’épaiſſeur des pointes du cylindre , page 594, n. 1409; page 613, n. 143;.



_

Compoſition de la fizudure. V. Souder E7’ Soudure. Compoſition de l’e’toffe. Voyez Etoſſe. Concert, eſt un nombre de perſonnes qui chan

tent enſemble en partie, ou qui jouent des inſ— truments. Cochenille. Voyez Vernir. Conduits. Ce‘ ſont les paſſages ou canaux par où le vent eſt amené d’un endroit à l’autre. Ainſi tous les grands 8L petits porte-vents, les pieces gravées , les gravures des Sommiers 8c les chapes ſont des condurts.

moindre inconvénient. Coude: dans les porte-vents. Il faut les éviter tant qu'on peut, ſur-tout ceux qui ſe trouvent à l’équerre, page 389, n. 1032;page 296, n. 821. Il ſaut encore éviter les coudes quarrés aux porte

vents de plomb pour les tuyaux poſtés, ſoit pour: la Montre ou pour les autres.

Coups de langue , eſt une articulation marquée 8c reſſentie ſur divarſes notes, à la ſuite d’un ſilence, ordinairement de la valeur d’une croche;

Coupe. C’eſt dans un deſſein, la maniere de re préſenter une piece ou un ouvrage qu’on ſuppoſe coupé ou ſcié, ſoit horiſontalement, ou vertica— lement, pour en faire voir ordinairement l’inté-s

rieur. Couper en ton; c’eſt retrancher de la longueur‘

des tuyaux la quantité néceſſaire pour les ſaire Venir‘ au ton qu'ils doivent donner pour être d’accord

'654

L’ART' DU FACTEUR D"ORG UE5‘. DÉT

CUI

Cette opération demande des précautions, page 4.38 , "-1Iϲ'~“53 C‘ouper ſa tête à un tuyau ,- ce que_ c’eſt , page '4.26, n. ”zz , n. 3. Dans quel cas ll ſaur faire

Cuit/’re jaune ou laiton. On s’en ſert dans l’Oſd gue pOur les anches 8e les languettes. On ſe ſert auſſi beaucoup du fil de laiton recuit 8c non re— cuit pour garnir les vergettes , pour les claviers ,~

cette opération, page 4.53 , n. 1201—1203. Couteau à _faire parler les tuyaux , page 23 , n. 9.1.. Couteau à'tailler à bras, page I9, n. 73.

les guides 8c les reſſorts des ſoupapes, Bec. Voyez

Coureau à tailler à la main , page 19 , n. 74. Cou— teau de bois, page 34', n. ”8.

ces mots. Mais on n’emploie pas le cuivre rouge'. Cylindre, eſt comme un baton rond, égale

auſſi le blanc d’Eſpagne , en lui donnant certaines

ment gros d’un bout à l’autre. Il y a des Jeux cylindriques qui ſont preſque tous les Jeux à bouche 8: quelques Jeux d’anche, comme le Cromorne 8c la voix humaine. Cylindre d’Orgue. Le conſtruire, p. 5 80. Le noter, p. ;96, n. 14.17; p. 63 4. Grand Orgue d’Egliſe ſait pour être joué par un cylindre, p. 574., n. 1363._ 1393. Orgue moindre que le précédent, pour être

préparations.

joué par un cylindre,p. ;89 , n. 1394.. Appliquez

Craie naire.*C’eſt une pierre tendre fort noire, dont on ſe ſert pour marquer.

le cylindre 8c tout ſon équipage à un Orgue déj'a conſtruit à l’ordinaire , page ;90 , n. I 396.

Craie rouge. C’eſt de la ſanguine. On l’appelle 'auffi crayon rouge. C’eſt une pierre tendre qui cſt

D

Coutil; eſpece de toile, page 318 , n. 878,

où l'on verra la maniere de le tendre ſur la table à fondre l’étain ou l’étoffe. Craie blanc/ze. Pierre ſort tendre &E ſort blan che, dont on ſe ſert pour marquer. On en fait

rouge. Cran. C’eſt une coche, ou hoche, ou entaille

De'chargeoir. C’eſt la ſoupape qu’on met toujours

qui ſert ordinairement à arrêter une machine, au

à la table de deſſus des ſoufflets doubles, pouz

moyen d'une détente ou autrement. Crayon. On en fait de toutes ſortes de craies. Quand on dit ſimplement crayon, on entend or— dinairement celui qui eſt ſait avec !a mine de

en faire échapper le vent lorſque le ſoufflet eſt troB plein.

e’corarion. C’eſt ainſi qu’on appelle l’enſemble des embelliſſements dont on orne une façade d’Orgue. On trouvera des exemples de ces ſortes

plomb. Crible. Quelques—uns nomment ainſi les faux— Sommiers. Voyez Faux-Sommiers. '

78 8c 79-

Croacer. On le dit des Baſſes d’une Bombarde 8c d’une Trompette, lorſqu’elles ont un mauvais

Demoiſelles. C’eſt le nom de certains fils d’ar~' chal des claviers, pageaOS, n. 352 : elles ſont

de décorations aux Planches 30, 32, 33 , 77 ,

,

ſon ſans harmonie; elles ſemblent imiter le cri du

mieux en fil de laiton qu'en fil de ſer. Celui—ci

corbeau. Ce ſont ordinairement des tuyaux un peu courts , qui ont un ſon criard, maigre , ſec 8c rude. Croche. Note de Muſique, dont la valeur ordi— naire eſt du quart d’une blanche , ou de la moitié

venant à ſe rouiller , gratte le dedans des mortaiſe: des touches par où il paſſe , 8c ôte par-là la vivacité au clavier. ' Denticules. Ce ſont des entailles qu’on fait dans les 'chaſſis des Sommiers, pour y aſſembler les bouts des barres, page 89, n. 294. : les faire,

*d’une noire. ~ Croche, (premiere) eſt celle qui tient lieu de

la premiere moitié d’une noire , dont elle eſt cenſée jours plus longues que les ſecondes.

page 166, n. 508. ' Uentr , ou Uentures, ſe dir d'une roue d'Hor—j logerie.

Croche, (ſeconde) eſt celle qui tient lieu de la ſeconde moitié d’une noire : les ſecondes ſont

De'pouille. Lorſqu'on donne un modele à un Fondeur, pour en avoir une -piece ſemblable en

occuper la plat—e. Le: pre-nier” ſont preſque tou—

~preſque toujours plus courtes que les premieres.

cuivre ou en quelqu’autre métal, on doit avoit

Crochets, pour attacher les tuyaux de bois, page 4.20, n. 1123. Crochets pour les tuyaux de Montre , ou pour d’autres tuyaux d’étain ou ~d’étoffe,page 4.14., n. 1105—1107.

l’attention qu’on puiſſe en former l’empreinte dans le ſable. Il ſaut que le Fondeur puiſſe le retirer du ſable où il eſt obligé de l’engager, ſans dé. chirer ni écorner le ſable; c’eſt pourquoi le mo— dele doit avoir un peu plus de grandeur dans toutes ſes dimenſions vers deſſus que deſſous.

Crozſſànts 5 ce que c’eſt; comment on les fait,

page 4.13 , n. ”Ol—1102. Cromorne. Jeu de l’Orgue, page 51 , n. 182: ſa forme , page ;5 , n. !92 : ſa deſcription , page '56, n. 200: ſon diapaſon , page 83 , n. 280— 283 : ſa conſtruction, page 366, n. 980. Crucher, eſt un terme par lequel on prétend exprimer le ſon que doit avoir un Cromone. Ainſi

l'on dit qu’un Cromorne doit cracher; qu’un Cro morne cruche bien.

-

Cuiller de fer, (grande) page 320, n. 882. Petite cuiller de ſer, pag’e 325, n. 894.

C’eſt ce qu’on appelle donner de la dépouille

à -un modele. ~ De’rocher. C’eſt mettre à bouillir dans l’eau ſed‘ conde , une piece qu’on a ſoudée en ſoudure ſorte. Voyez Souder en argent. On peut auſſi déroche.: le laiton des anches 8c le fil de laiton après qu’on l’a recuit. Cependant on peut pratiquer également la maniere ordinaire , comme il eſt eXpliqué p. 368 , n. 998. L’une 8c l’autre maniere ſont également

page 179 , n. ſ42. Les peaux blanches doivent

bonnes. Il ſaut toujours finir par ſablonner. Détacher les nores. C’eſt les ſéparer par des ſilences qui puiſſent rendre leur articulation ſenſible. De’tail des effets. C’eſt ſentir 8c exprimer leur! parties conſtitutives, chacune ſéparément. Cette connoiſſance ne peut s’acquérir que par la To

être choiſies les plus épaiſſes , les plus grandes,

notechnie.

les plus ſouples , en un mot les mieux préparées,

De'reme. 'Ce que c’eſt, page ;69, 71- I 352— IZÏJiPag‘ 57°: 71* 1355

Cuir, ou Peau blanche de mouton. C’eſt le ſeul

dont op ſe ſerve dans l'Orgue pour les ſoufflets, les ſommiers , les ſoupapes , &6. On em loie auſſi du cuir plus ſort pour garnir les clous chapes ,

ſans être paſſées en huile.

Des/crs

,

TABLE

DES.MATIERE&

ECH

Devers, eſt pris pour la tendance 'd’Un corps, qui a une certaine hauteur 8c poſé à-plomb, à ſe

655,

ELÊ

entre la table du ſommier 8c le regiſlre, ou plus

deverſer de ſon à-plomb d’un côté ou d'un autre.

ordinairement entre le regiſtre 8c la chape, [Off-' que ces pieces ne ſont pas bien appliquées l’une

Les clairs-voirs des tourelles 8c des planes-faces ſoutiennent le devcrs des tuyaux de la Montre.

contre l’antre. Maniere de reconnoitre les échap

Devis en fait d’Orguer, du Facteur, de l’Ar—

pements de vents, page ;04, n. _ſs Réparer ce défaut, page 456, n. 1210.

chitecte, page 14-; , n. 446—448. Pluſieurs Devis

Echauffe’. On dit du bois échauffé, lorſqu’il a

d’Orgue, page 4-80, n. [263. Devis en forme

‘perdu ſa qualité,vpar une humidité qui a ſe'—

juridique pour un 16 pieds ordinaire, page 4-81 , n. 1264. Pluſieurs autres Devis, 489 , n. 1268-

journé long-temps dans ſon intérieur. Il tend alors

1278.

Diapaſbn; ce que c’eſt, page ;8, n. 206. Dia paſon des Jeux à bouche , p. 60 , n. 210. Maniere

à la pourriture. Tout bois échauffé doit être re— jette pour les ouvrages de l’Orgue. l

Echelle. Bande de papier diviſée exactement 8c également, dont on ‘enveloppe le cylindre pour le nOter.

générale de ſaire un Diapaſon , page 60, n. 2” »424. Les Diapaſons tous faits, page 66, C9‘ ſidi”. n. 225—266. Diapaſon des Jeux d'anches, page 78 , n. 267—286.

Eclielles. C’eſl: ainſi qu’on nonmme certaines ma— chines en uſage dans le mécaniſme de l’Orgue, page 11;, n. 370—373. Il y a de doubles à de

Diamnique; (gamme) ce que c'eſt , page 60,

ſimples échelles, page 396, ri. logo—1058. Il

n. 211; page 4.28, n. 113;. Dieze. On nomme ainſi bien ſouvent les feintes des claviers. Voyez Feintes. Diſcord. C’eſt—à-dire qui n’eſt pas d’accord. Diſcorder. Faire perdre l’accord à un Jeu, à un Orgue. On diſcorde un Orgue lorſqu’on y

eſt encore une autre eſpece d’échelle , page 3 99, n. 1,059. Echo. C’eſt une partie de l‘Orgue, page 13;, n. 4.29. Poſer le ſommier de l'Echo, page 388, n. 1029 : y faire aller le vent, page 350, n. 1034.. Ecliſſes. C’eſt le nom des planches minc s qui'. compoſent les plis des ſoufflets , page 121 , n. 38; :

cauſe des ſecouſſes , qu’on en touche les tuyaux,

&c. La pouſſiere, le duvet de la peau des re— giſtres , s’il y en a , le chaud exceſſif , le grand froid , Bic. diſcordent l’Orgue. Double cadence. Voyez Cadence. Double croche. Note de Muſique, qui ne vaut

que le quart d’une noire, ou la moitié d’une cro— che. On peut auſſi la diſtinguer en premiere 8c en ſeconde. Voyez croche. Doubler. Il n’y a que les Jeux d’anche qui ſoient ſujets à doubler. C’eſt l'accord que ſait un tuyau d'anche lorſqu’on le fait monter plus haut que ſon ton , en baiſſant la roſette. Les tuyaux trop longs ou trop prompts, ſont ſort ſujets à doubler. Il y en a qui nomment cet accord canarder.

Dom/e z ou Douelle. Ce ſont les planches jointes l'une contre l'alu”: , qui \Urnnnu l- UILUUIIſCICIIUV

d’un tonneau. C’eſt ainſi qu’il faut conſtruire les

grands 8c gros cylindres pour faire jouer les grandes Orgues auxquelles on adapte un cylindre , page 581, n. 1374-.

Duvet. C’eſt le côté velu d’une peau blanche de mouton. E

les faire 8L les garnir, page 28 r , n. 777—785.'

Ecouene. Ce que c'eſt, page, 16, n. 6;. Ecrouir. C’eſt durcir quelque métal par toute autre voie que par la trempe. On peut écrouil: le fer, l’acier, le cuivre, 84 tous les autres mé

taux ductiles , par le marteau, par la filiere , Sec. On dit qu’un fil d’Or , d’argent , de cuivre, 8L de de fer eſt écroui , lorſqu’on le fait paſſer par plu ſieurs trous de la filiere, ſans l’avoir ſait recuireó

On en vend d’écroui 8c de recuit. Celui qu’on emploie pour les reſſorts des ſoupapes doit être encore plus écroui que celui que les Marchands vendent comme écroui. On l’achete un peu pins gros qu’il ne faut, 8L on le fait paſſer ſans le re W‘" Pa’ H“*l‘iues trous de la filiere. Celui dont on ſe ſert pour les g *des* claviers, leurs

guides, ceux des ſoupapes, les demoiſelles, les pivots des abrégés, les pointes des rateaux, 8re. doit être bien écroui; mais celui qu’on emploie pour garnir les vergettes doit être recuit. Voyez Recuire.

Effè”. Impreſlion agréable que produit une bonne exécution de la Muſique. Effets dans l'exé— cution , ſe dit auſſi des agréments différents , qui ſont l’enſemble de la bonne exécution. Ejfiler, ou eflîlocher; c’eſt détordre ou défaire

Eau féconde. C’eſt le mélange d’une certaine quantité d’eau commune avec un peu d’eau-ſorte. ;Voyez Sander 8L Soudure. ‘ ï Ebène. Eſpece de bois fort dur, qur nous Vient des Indes 8c de l’Iſle-Maurice , en Afrique. Il y 'en a de noire, de rouge 8c de verte. On ſe ſert de la noire pour plaquer les claviers d’_Orgue; ou ſi on les plaque en os, on fait les ſemtes en ébène noire. Il y a deux eſpeces de celle-ci. Les

le tortillement d’une corde , la remettre en filaſſe , page 281 , n. 77;.

Ouvriers nomment l’une ébène mâle , qui eſt la

force 8c d’harmonie, page 4.4.1 , n. ”62.

plus dure, la plus noire, la moins poreuſe, 8c celle qui reçoit le plus beau poli. Ils appellent l’autre , ébène ſemelle , qui eſt plus poreuſe , moins dure, 8L qui n’eſt pas ſuſceptible d’un ſi beau poli. On préfere toujours l’ébène mâle. En plaquer les claviers, page 24-9, n. 700—702.

chalote. C’eſ’c ainſi que quelques-uns nomment une anche. Voyez Anche. Échappement de vent. On le dit d’une commu nication du'vent d’un trou à l’autre trou voiſin,

ORGUES.IV.Pæ&

Égaliſer les clavier: de hauteur G' de force ,page 394-, n. 104;; page 428 , n. 1134-. Egaliſer les Jeux à bouche de force 8c d’harmonie, page 4.37, n. 1150—1153. Egaliſer les Jeux d’anche de

Égueuler un tuyau. Cîeſl: retrancher quelque partie de ſa levre ſupérieure, enſorte que ſa bou-ï. \

che ſe trouve plus haute, page 4.25, n. ”33; N°. 3—7; page 4-35, n. ”4.8 ; p. 4.36, n. 114-9.‘ raccommoder un tuyau trop égueulé , page 4-2; , n. Ele'iâaiiim'., Il ' aË'eſtſen e 4- 3,”. fait1201—1203. de deſſein, la re réſen-i

tation d'une machine ou d'une piece , ou batiment

qui a une hauteur quelconque. On la deffine ſelon cette hauteur.

656

L’ART — DUT FACTEUR

-FAU

ETA Embrever. On dit qu’un cadre eſl: embrevé, lorſqu’il eſt aſſemble’ dans le bati, en languette 3c rainure, page 14-7, n. 4,52.

D’OR—GUES—

Etanche, ſignifie qui ne laiſſe point paſſer ou perdre de vent. Ainſi on dit d’un ſommier qu’il eſt bien étanche , lorſque les regifires 8; les chapes joignent

Emprunt, eſi: une communication du vent d’une gravure du ſommier dans une autre gra—

exactement , enſorte que lorſque les regiſtres ſom

vure voiſine, page '504, n. ſ. Reconnoître les emprunts ,page ;04. , n. 5. Réparer des Emprunts , page 4.56, n. 1209. Emprunts dans la ſoufflerie; les reconnoitre , page ;02 , n. 1281 , N°. 1 Encliquetage; ce que c'eſi, page 568 , n. 1349 8c 1350. Voyez Cliquer.

qu’on baiſſe les touches. Il ſaut de plus pour qu’un

tous fermés, on n’entend abſolument rien, quoi.. ſommier ſoit bien étanche, qu’il n'y ait poing d'emprunts. Si, on même-temps , les ſoufflets , les grands porte-vents, les layes des ſommiers ne

perdent point du tout de vent , on dit alors que

l’Orgue eſt bien étanche.

Enclume, page 16, n. ;9; page 33k, "— 903

Brancher; c’eſt réparer toutes les pertes de

Encoller les gravures d’un Sommier ,ñ p. 172 , n

vent. Etiquettes,- (les) ce ſont de petits morceaux

'5'215 page 90, n. 297.

Enfourchemems. (les) Ce que c’eſt, page 97, n. 321; page 129, n. 409—4” ;pag'e [33 , n.

de gros papier, ſur leſquels on écrit le nom de

_417. On nomme encore enfourchement l'entaille

chaque Jeu, 8l qu’on colle avec la colleóforte, au—deſſus de chaque tirant reſpectif, page 404,

qu’on fait au bout des mouvements. V. mouvement.

'le 1074-

On dit aſſemblage en enfourchement, page 1;,

Etirer la peau. On ne doit pas l’étirer lorſqu'on en double les ſoupapes. page 196, n. ;88. Il

n. 50—53. Faire 8c poſer les enſourchements des regiſires, page 386 , n. 1023. Enharmonique. (gamme) Elle eſt compoſée de

"24. quarts de ton. Il eſt inutile d’en parler; elle n'eſt d’aucun uſage dans l’Orgue. On ſe contente de la gamme chromatique. Voyez- Chromarique. Envoiſer. (s’)Se déjetter, ſe tourmenter, c'eſt

ne faut étirer la peau que dans la largeur des

bandes lorſqu’on les colle ſur les dos des écliſſes des ſoufflets page 28; , n. 78]. Etfflfl. Ce que c’eſt , ſa compoſition , p. 314., n. 866 z en fondre des tables, page 322, n. 886

quelque choſe de la juſteſſe qu’on lui avoit don

—888. Eroffèr, veut dire mettre ſuffiſamment de mad tiere. Ainſi on dit qu’il faut bien étoffer les tuyaux,

née lorſqu’on l'a travaillé, ſoit qu’il ſe courbe ou _qu’il ſe gauchiſſe, &6.

épais.

Equerre à rebord, page 19, n. 7g. ~ Ereintcr un tuyau, c’eſt l’affaiſſer, ou le faire

Etoile. Petite plaque de cuivre taillée à douze pointes, page ;68 , n. 1350; page 569 , n. 1353.'

pencher ou ployer en le forçant. Ordinairement c’eſt à ſa bouche qu’il ſe gâre lorſqu’on applique l'accordoir mal-adroitemenr. ſoit en le penchant

Etouffbir. Ce que c’eſt, page '558, n. 1326.

la même choſe. On le dit du bois lorſqu’il perd

de c'ôté, ou en le forçant trop. On dit encore éteinte: une ſoupape ou autre choſe, lorſqu’on

la force ou qu’on la décole en partie, 8re. Eſprit-de-vin pour faire le Vernis. Voici la ma niere d’en faire l'épreuve : on prendra une cuiller à bouche, d’argent ou de cuivrn on y mettra une petite pincée de poudre à canon, 8L on la rem

pour dire les faire ſuffiſamment peſants , aſſez

Evcmail. C'eſt l'enſemble des baſcules relatives au clavier 8c au ſommier du Poſitif, page ”7, n. 37; : ſa conſtruction, page 399-, n. 1060-— 1066.' Eventé. On dit qu’un tuyau bouché eſt éventé' lorſqu’il n’eſt pas exactement bouché. Exécution; c’eſt l'action d’exécuter une piece de Muſique.

Expreflîon la faculté ſentir 8c de rendreſ avec énergie; c’eſt les choſes de de ſentiment.

plira d’Eſprit-de—vin. On allumera cet Eſprit-devin avec un papier allumé. La cuiller étant bien à l’abri , de peur que l’air n’éteigne le feu , l’Eſprit de-vin doit brûler en entier 8c enflammer la pou— dre. Si elle ne prend pas , ce ſera une marque

que l'Eſprit-devin n’eſt pas propre à faire du Nernis, ou même ſi la poudre ne prend que comme une fuſée, il ne ſera pas bon non plus. Il ſaut qu’elle s’enflamme ſubitement. ſſ Effizi, pierre d'eſſai; ce que c’eſi, page 23 , n. '93'. On la nomme auſſi moule à effizyer l’e’tain. Faire l‘eſſai de l’étain, page 313 , n. 863—865‘. Eſſence de te're'bentlu'ne. Voyez Vernis. Eſſes. (les) Ce que c’eſt, page 95', n. 311:

F Façade d’Orgue. C'eſt l’enſemble de tout l’exe te'rieur du devant d’un Buffet d’Orgue. Facteur d’Orgue. C’eſt ainſi qu’on nomme l’Ou-‘ vrier ou’l’Artiſte qui exerce l’Art de la conſiruction des Orgues.

Facture de l’Orgue. C’eſi l’Art de conſiruire la Orgues. \ Faux, (fer en façon de) ou de Faucille. Ce que c’eſt, pa c 124,, n. 398 8c 401. Faux regi res, ou ”gi/ire: dorman”. Ce que

‘les faire 8c les poſer, page 203 , n. 609.

c'eſt, page‘ 90, n. 297.' Les faire 8c les poſer,

Eflrade. Plancher un peu plus élevé, poſé ſur un autre. Une alcove eſt ordinairement ſur une eſirade. ~

page !73-n-531—736

Etain; le connoître, en faire l’eſſai , ſon choix,

page 312, n. 862—866. Etamer ſes fer: à ſPÎuder, page 334., n. 91)'.

Etamer les biſeaux avant de les ſouder en leur place, page 34,4., n. 938. Etamer les deſſus des

Faux reffizrrs. (4e ſont des reſſorts'de fil de fer qu’on met aux ſaupapes des ſommiers'pour les contenir lorſqu'on les conſtruit , en attendant qu’on

puiſſe s’aſſurer par l’expérience dè la force con Venable des véritables reſſorts, page 203 , n. 61 2.‘ On les fait beaucoup plus forts que les vérita bles reſſorts ne doivent l’être, afin que les ſou—

Eramper les anches, page 368 , n. 2855

papes prennent bien l’empreinte de leur place. Faux—Sommier. Ce que c’eſt, page 99 , rr: 327: le faire &le poſer, page 421, n. 112í-2

Etampoir, page :zz, n2 _190.

i113).

noyaux, page 362, n. 973. Etampe pour les anches, page 27, n. _99.

TABLE DctEs MA TIR—RES; 65X

GEN

FLU Pointer; (les) ee que c’eſt, 10;, n. 34.0. Faire poſer les feintes , page 254-, n. 712—713.

la Vraie) p' eî r harmonieux; n. 19. ' _ Flûte, Flûté; (imiter (ſon) c’eſt un ſonagdotixg,

_ Fenêtre du clavier', ( la) ce que c’eſt, page 87,

fort agréable, 8c qui imite bien la flûte allemande»

n. 287;‘ page 88, n. .292; ſes dimenſions, page 7‘146., n'

‘I'

Foudre l'elain êr l’etofle. C’eſt mettre l’un ou

l’autre métal en fuſion; en faire des tables pour' la conſtruction des tuyaux de l’Orgue. Il eſt deux manieres de fondre 8c de faire les tables. La pre

.

Fer à retendre ler languette: ,- ce que c’eſt , page 750 , n‘. 1 !2. , ‘ .1 Fermerure des layes des flomr’nien , autrement di:

miere eſt de jetter. la matiere fondue ſur la table

tampon ,~ ce que c’eſt ,l page 98 , n'. 307-——_3 ro. ~ Fermeture du :ſemblant—doux , page 12;, n. AOI. Fers à brûler; ce‘ que c’eſt,, ge 34., n. 124;: leur uſage, page 187,_ rt. ;56.

en Pente, Page 320, n. 882—887. La ſeconde maniere eſt de couler ſur une table de niveau ,' page 322, n. 889—896. Fargcr. C’eſt battre ſur une enclume, ou ſur un tas, avec un marteau , les tables d’étain 8c

_

»b-'Fe'rs d’abre’gé. Voyez Bras des reuleaux d’a

r ege-

,

,

.

.. t

r

d’étoffe pour les écrouir. Il y a deux manieres de‘forger r la premiere àla main , page 330, n.

~

Fers‘ à ſouder, page‘ 2'! , rr. 8;:1eS‘étarner. V. Etamer.

. _r

_

_ - .

Feuillure ;__ c’eſt une_ entaille l ordinairement quarrée , faite ſur le bord d’une piece, pour qu’une autre s’y enchâſſe. . v

907 ~, la ſeconde maniere s’exécute :au moyen d’une machine , page 331 , n. 908. Forger ie.- languctter , page 274- , n. roor.

thre. Maniere de l’imiter ſur l’Orgue ,page g 32 , n. 22. Filaflè. On s’en ſert lorſqu’on colle des porte _vents de plomb, qui tranſmettent le Vent aux tuyaux de la Montre , 8c à tous les tuyaux poſ— tés, page 418, n. !116. Filiere à tirer les regiſtres, page 30, n. !14: ſon uſage, page 176, n. 531—; . Filiere à trous, pour tirer le fil de fer 8L de_

laiton. On doit enavoir une pour rendre plus dur, ou pour écrouir davantage, ou pour rendre plus menu le ſil de laiton._ _ . On s’en ſert encore avec av'antage pour tirer

Forgeur, eſt celui qui forge les tables d’étain 8; d’étoffe. Forté-Piano; ſa deſcription ,page 634—, n. 1456 —14.5'9 : ſon organiſation, page 636-, np 1460 -I

7

ï

F‘iulimr; (abrégé) c’eſt ordinairement celui du Poſitif. Voyez Abrége‘. Fourneau. Ce que c’eſt, 8c ſa conſtruction, page 3 1)' , n. 868—869.

_

Fourniture. Jeu de l’Orgue, page 4.7, n. [73— 174: ſon diapaſon, page 74., n. 256—259. V. dans le Tableau, Pl. I7, toute la Fourniture

nocée ‘z en faire les tuyaux, page 357, n. 96;. Fraiſe, ou Frarſoir. Ce que c’eſt, page 28, n.‘ 108. Son uſage, 186, n. 5”.

les pilotins de bois, en uſa e au ſommier du

Fraiſer; c'eſt, aVec la fraiſe, ébiſeler les trous

Poſitif. On choiſit pour cela es' tringles de bois de noyer, qui ſoit de droit fil ,de tout côte'. On l’ébauche approchant ,de la groſſeur qu'il doit avoir

ſur leſquels ſe poſent les tuyaux , comme ceux des chapes , acc. ‘Fraijbir, ou Fraiſe , Ouril , page 288, n. 108_ Frange de ſbie. On en fait uſage pour faire‘ les bouchons dont on ſe ſert lorſqu’on accorde les 30"" …Pv-ſés, comme les Corners , les Fourni—æ

avec une mouchette, 8c _on le fait paſſer, en le

.tirant par pluſieurs—trous de ,la il ſautſſlſiintl'fïdùire dans les trous parfiliere. la faceMais de la :lilrere, ou les trous ſont a Vive-arete, 8c non

tures, 8re. page z‘, 4.--,cn

pas par la face où les trous ſont évaſés. ‘C’eſt cette _Vive-arête qui coupe le bois ſuperflu de la petite tringle. Par ce moyen , on fait les pilotins bien unis , bien ronds 8c bien égaux de groſſeur. Ils doivent 'avoir ces qualités, afin qu’ils coulent bien dans leurs trous du chaſſis du ſommier. Final, ſe dit des tenues qui terminent les agré—

Fuſeau; (tuyaux à) ce que c’eſt, page 4.7, n.; 154 : leur diapaſon . page 69, n. 242—244.. Fuſe’e. C’eſt un çône tronqué, qui contient tout

"K—_T

à l'entour dans ſon extérieur , une rainure ſpirale ,

pour y loger une corde de boyau , ou une chaîne , page 568 , n. 1349—13; r. Fût d’Orgues. C’eſt ainſi que bien des gens s’exñ'

ments , ou des ſilences qui terminent les pieces ,

primeur

ou même les hraſes-de Muſique. . Flageolet. aniere de l’imiter ſur l’Orgue, page

d’Orgue.

pour dire

un Orgue , ou un Buffet G

l

1’32', n. 23.

Flatté; (agrément ou cadence) c’eſt une ex preſſion particuliere qui termine ces agréments,

par' le moyen d’un module ſur la nore arr—deſſous de la tenue finale. _ \ , . Flipots; (les) ce ſont des morceaux de bois

qu’on entaille dans les barres du ſommier, page 92 , n. 303. Faire , entailler, coller les Flipots, 8c leurs uſages, page 192 , n. 574—579. ‘ Flûte. Jeu de l’Orgue, page 46, n. 166. Le’ nom de Flûte _convient aufli à pluſieurs 8 pieds,

'â des 16 pieds, â des 32 pieds, auſſi qu’à' des 4 pieds, lorſque ces Jeux ſont mis à la Pédale, pagE,

, n. 158—163; où l’on verra que le

nom de lûte ſe donne encore à un ſecond 8c à un troiſieme 8 pieds ouvert, s’il y en a dans l’Orgue.’ ?japaſon de tous ces Ieux, page 61,”. 23-1 ô'_ HIV*

_

,

Galere; eſpece de rabot, page 18 , n. 70: ſon uſage, page .336, n. 920. t Gamuz. Voyez Chromatiqued Voyez Diaronique.

Garde-chaîne, ou Garde-cordt. C’eſt une petite_ machine qui fait arrêter le remontoir d’un rouage à reſſort, lorſque la chaine ou la corde eſt par venue au haut de la fuſée, page 570, n. 135-5.

Garnir la laye d’aujommier, page 198 n. ;93‘ -621. , garnir les verger”: de_ leur _fil de laiton recuit ,i ~ Page 3939 "z 104-3—1945- _ l

Gelif; (hors) c’eſt-â—dire , qur a pluſieurs petite] fentes. Ge'livur'es , ou Gélrſſitres z ce ſont les petites fentes

qui ſa trouVent .dans le bois gélif. Genre de l’Auteur. C’eſt exprimer BL ſaiſit ſa

.véritable exécution aveq tous ſes détails.

558

L’ART”DU FACTEUR D’ORGUES. LAI

HAR Géome'tral.’C’eſt un terme dont on ſe ſert en

parlant d’un deſſein. On dit un plan géométral , une élévation géométrale. Cela veut dire que ce deſſein repréſente la choſe, non comme elle pa

xoît à nos yeux , ce qui ſeroit en perſpective,

mais comme eſt en elle-même, avec toutes ſes meſures à ſes proportions.

Gerçure, ſignifie la même choſe que géliſſure ou gélivure. Voyez ce mot. Goder, ſaire de faux plis. Une peau, un pa

pier, un parchemin mal étendu, où il paroît des 'ride-S, qui n’eſt pas plan, on dit qu’il gode. Gomme :Opale, gomme lacque. Voyez. Vernis. Gofiers iles) de la ſbujflerie ,' ce que c’eſt , page 122, n. 385—390 : leur conſiruótion,page 294., n. Sly—816 : leurs proportions, page 307, n.

835—836.

-

Gouge, Outil de Menuiſerie fait en canal. *Il

agréable, On dit qu’im ‘Orgue ou tuyau eſ’t hat.. monieux. Chaque Jeu doit avoir ſon Harmonià parriculiere; mais il doit toujours réunir toutes ces qualités, eXCepté l’éclat à l’égard de certains Jeux, Le Facteur d’Orgue n’eſt habile qu’auzanz qu’il a de goût 8c de connoiſſance de l'Harmo~ nie; qu’il la (ent , qu’il la diſcerne bien décidé. ment , page 4—97 , n. 1280. ' Hautbois. Jeu de l'Orgue, page 57, n. 202_ Figure de ſes .tuyaux, page 83 , n. 284. az 285_

Son diapaſon corrige’, page 4.76 , dans le Suppléa ment aux corrections, Bec. ~ Hauteur de la bouche des tuyaux, eſt de la plus grande conſéquence pour la qualité de l’harmo—

nie , page 34-2, n. 934.; page 353, n. 9535page

4.2.6, n. 1131,N°. 3. Houpe de jbie. Voyez Bouchons de jbie. -Houſſàir, Eſpece de balai de plumes. On s’en

en faut de toutes les grandeurs pour la facture de

ſert pour ôter la pouſſiere d’une Montre d’Orgue,

l'Orgue. ‘ Goupille. Ce que c'eſt , page Io; , n. 3.12. Po

pour ne pas courir le riſque de gâter les tuyaux. Huile de lin. Voyez Vernis.

ſer ces .Goupilles, page 249, n. 699.

Gouſſè” On nomme quelquefois ainſi les aimes

des ſoufflets. Goût, don précieux qu’on reſſent mieux qu‘on ne peut l’exprimer. Il ſait donner de l’intérêt aux moindres choſes. Grand Jeu. C’eſt le mélange d’un certain nom— bre des Jeux de l’Orgue, page 523. Grattoir ou Racloir. Il y en a de trois eſpeces,

I

page 30, n. I”. Un autre Grattoir, page 23,

Jeu d’Orgue. Ce que c’eſt, page 37, n. 136— 205. Inégalité. Elle a lieu dans l’exécution , ſur-tout pour les croches, dont les premieres ſont plus longues , 8c les ſecondes plus courtes. Quel queſois les noires ſont ſuſceptibles de ‘cette Iné~“ galité , ainſi que les doubles croches. Dans ce‘

'1- 93

Cas, on les diſiingue en premieres 8L ſecondes.

Graue; (ton) il eſt oppoſéà aigu;c’eſt à-dire,

un 'ton bas. Voyez Aigu. F Graver une chape, y ſaire des Gravures, page

Inſtrumenz pour ôter 8c remettreles reſſorts des ſoupapes dans les layes des petits ſommiers, page 102 , n. 330.

95 , 71.'213. GraVLr d'une façon plus compoſée,

Jumelle. Ce que c’eſt, page, !23 , n. 393.

page 98 , n. 324.. Exécuter ces gravures , p. 188, n. 558—561. Gravures des Sommiers; ce que c’eſt, page 8; , Page 89 , n. "94. Les proportions A“ C"QWNÛ,

Ivoire. On ne s’en ſert preſque jamais pour les claviers d’Orgue, à cauſe qu il jaunit bien-tôt: on

lui préfere les os des jambes de boeufs, page 2 54, Il.

7l!)

Page 175 z "- ?72—465 Grzffe ou Taurne-d—gauche, page 36, n. 132.

K

Grille de Sommier, page 89, n. 2941. : l’exécu ter, page 166, n. 507—712.

Karabe’, ou Succin, ou Ambre. Ce ſont díffé—J

Grippe'r. ll arrive quelquefois que lorſqu'un

rents noms qu’on donne à la même ſubſtance.

tuyau d’anche entre ſort juſte dans ſon pied, le noyau y ſl'Oîte ſi ſort dans ſon intérieur, que l'un-e 8c l’autre matiere ſe raclent 8c s'enlevent

Voyez Vernis.

L.

mutuellement. Elles ſe mordent, pour ainſi dire;

c’eſt ce qui s’appelle fie gripper ou gripper. Il ar—

Laiton ou cuivre jaune. C’eſt du cuivre rouge

rive de-là que lorſqu’on a ainſi enfoncé le noyau dans ſon pied , on ne peut plus l’en retirer ſans gâter, 8: quelquefois ſans Caſſer le tuyau. Pour empêcher la matiere de gripper ainſi, on paſſe légérement un peu de ſuif autour du noyau, page

rendu jaune par la cementation ou le mélange du

36-4. , n. 976.



Guide; c’eſt une pointe ſans tête. Il y a des Guides aux ſoupapes des ſommiers , page 93, r2. ' O7..Poſer cestGuides , page 194, n. ;9 j—596. es Guides des touches des claviers, paie 10;, n. 340 : les poſer, page 252, n. 707. es gui

des des pilotes; ce que c’eſt, page 108, n. 351. Carre. (gomme) Voyez Vernis. H

zinc ou de ſa mine,qui eſt la calamine, ou pierre calaminaíre. Le Laiton étant un peu moin: ſujet au verd-de-gris, 8c étant plus ferme 8c plus ſolide, quoique bien ductile, eſt préféré au cuivre rouge, pour l’Orgue 8c pour un grand nombre d’autres Arts. On s’en ſert, tire’ en fil,

pour les reſſorts des ſoupapes, pour garnir les vergettes, &(2. on l’emploie pour les anches , les

languettes, Bec. Le cuivre rouge eſt difficile â

limer,.à cauſe qu’il empâte les limes. ll n’eſi' pas ſuſceptible d’être auſſi-bien écroui que le laiton. Il ſaut obſerver que le Laiton demande d’être bien ménagé quand il eſi chaud : il caſſe très-aiſément. Auſſi il ſaut le manier alors bien doucement, ac

Harmonie.ſſ C’eſt en général un ſon moëleux,

ne pas le faire trop rougir; car il eſt plus facile

tendre, net, ſonore , brillant, doux, éclatant.

à ſondre que le cuivre rouge. Celui-ci ſe forge à chaud 8L à froid; mais on ne peur forger le

Un ſon qu; \égoit ces qualités eſt néceſſairement

Laiton qu’à froid. La raiſon pour_laquelle le Laiton .

eſt

TABLE’ DES MATIERES.

659.

MAR

MOR

eſt ſi caſſant lorſqu’il eſt chaud , eſt qu’étant‘ intl-î

'4 ou à 5' tuyaux für marche; c’eſt-à—'dire , une Four; niture compoſée de 3 , de 4. ou de 5 tuyaux ou

mement uni avec le zinc, les molécules de celui ci deviennent liquides, 8c reſtent dans cet état

rangées de tuyaux, qui parlent enſemble ſur cha—

tant que le laiton eſt chaud juſqu’à un certain

que touche du clavier. Dans ce ſens, on peut

point, quoiqu’il ne paroiſſe pas rouge. Tant que le zinc reſte liquide , ou preſque liquide , il tient

dire auſſi que chaque touche du clavier eſt une marche. L’expreſſion ſeroit la même, en diſant, une fourniture de 3, ou 4—, ou 5 tuyaux par.

«les parties du cuivre déſunies, 8c en empêche la parfaite adhérence.“ Dans cet état, le laiton ſe

caſſe même par ſon propre poids : mais lorſqu’il eſt refroidi, les molécules du zinc deviennent ſo lides , 8e ſoudent , pour ainſi dire , entr’elles celles

de cuivre, 8c en ſont un ſeul ôc unique métal. Laminoir’, (le) eſt urne machine au moyen de laquelle on applatit le lil de fer 8c de laiton pour en faire les pointes, dont on garnir le cylindre d’Orgue lorſqu’on le note, page 593 , n. 14306' -—1409. Langue. Voyez Coup de langue. Languettes. Ce que c’eſt, page 52 , n-. 1832:

:186 : les faire, les choiſir 8e. les poſer, page 374. , n. 1001—1007. La'ngueyer un Jeu , c’eſt le garnir des languettes.

'-.Voyez Languetres. Larigot. Jeu de l’Orgue, page 47, n. 172 t ſon diapaſon, page 71 , n. 250. Laye (la) d’un Sommier. Ce que c’eſt, page 85, vers le commencement du Chapitre 6, page 93, n. 305 8c 306; page 9;, n. ;Ig—gíó. Exécuter toutes les pieces qui compoſent la laye , page 194., n. 580—621. ' evier; ce que c’eſt, page 3 E9' ſuiv. n. 1-—

20. On fait un grand uſage du levier dans toutes les parties du mécaniſme de l’Orgue; c’eſt pour— quoi il eſt néceſſaire de le bien connoître. Lie'es ; (notes) c’eſt-à—dire , qui ont entr’elles un

ſilence très-court. Voyez Silence. Limaçon; ce que c’eſt, page 568, n. 1350;

Page 369- n- !Sízëpage 371 . n. 1357 Lime. Il en faut de pluſieurs façons, 8c ſur tout une grande lime à dreſſer les anches, page 28 , n. 102. Linge chaud; on s’en ſert pour coller la peau

:8c le parchemin. Voyez Coller.

touche, ou à 3, à 4. ou 5' rangées tuyaux. IJarche du clavier de Pédale. on 'nomme plus communément marcher les touches du clavier de Pédale.

j

v

Marques ſur le cylindre. Ce ſont des points qu’on’ trace ſur le cylindre , à meſure qu’on fait parcourir , par la manivelle, les différentes diviſions du ca—_

dran à l’aiguille de carton. On appuie un peu ſur la touche du clavier. C’eſt ſur ces_ marques qu’on place les pointes convenables pour‘le notage. Marteau à forger les tables d’e’tain fa' d’e'tqfl. Voyez Maſſe à forger. Mariellement, Agrément; eſpece de cadence'

de deux ou trois modules au commencement d’une

note.

_

'

Maſſe à forger, page I6, n. 60. Meche de villebrequin, page 28 , n. 107—109.‘ Mélanges des jeux de l’Orgue, page 523—536, n. 1292—1293. _ Mélodie, veut dire une heureuſe 8e agréable

ſuite de ſons qui forment un chant qui plait. Il ne faut pas confondre le terme de Mélodie avec le mot Harmonie. Celui—ci ſigniſie un ſon agréable , ou l'art de la combinaiſon de pluſieurs ſons en ſemble. Cependant on prend bien ſouvent l’un pour l’autre. On dit une voix mélodieuſe, pour. dire voix harmonieuſe. Menue taille. Ce que c’eſt, p. 41 , 71-. 151—155.‘

Meſure. Diviſion de la durée du temps en parties égales , pour déſigner le mouvement dans une piece de Muſique. Mefltres des porte-vents , (regles pour les) page

295, n. 817—825. Meſures pour les Sommiers. CW ees Meſures ſont en grand nombre , voyez les pages Iſ-ZL—xo. 7,‘ 7 Modules des cadences ou autre: agréments‘, s’enñ'

Lingbtier pour la ſoudure, page 22, n. 88.

tend des petites articulations, dont la réunion' ~

Liſiere de drap. On en colle une ſur la tra

conſtitue l’effet des cadences. Ils ſont comme de petites meſures auxquelles toures les autres ſe rap--~

verſe antérieure de chaque clavier, pour empê

cher que les touches ne faſſent du bruit. Lrflèr les tables d’e’tain f3' d’étwffè, page 332,

n. 910.

portent. Chaque module vaut à peu-près une triple-1 croche. Moelleux; Voyez Harmonie.

Lit du chariot; c’eſt une eſtrade ou charpente

Montants. Ce ſont des pieces de bois verticales

ſur laquelle marche le chariot d’un grand cylindre ,

dans un aſſemblage de Menuiſerie, autres que

page 582, n. 1377.

celles qui terminent un ouvrage. Celles-ci s’appel— M

Manche du_ brumflbir; comment on le fait, p;

’17 , n. 67. Manches des fers à ſouder, page 22 , n. 86. . Manipulation. C’eſt un terme uſité. en Chyn'ue 8c en pluſieurs autres Arts. Il ſigmſie maniere d’opérer. ‘ Maniueíle , eſt un levier appliqué à l’axe de la vis ſans fin dans un Orgue à cylindre. On fait tourner cette manivelle avec_ la main , 8c par ce moyen le cylindre. Marbre à chanfreiner, Page 34., n. 120.'

Marche, ſignifie un certain nombre de tuyaux qu’on fait parler enſemble ſur une même touche

du clavier : ainſi l’on dit une fourniture à z , à

ORG UES. IV. Part.

lent ordinairement battants. Ces pieces portent: toujours les mortaiſes. Il y a des montants de ſer,

de cuivre, Sec. dans différentes machines. _ Monter les tuyaux ,* c'eſt en ſouder le pied avec le corps. Monter les grands tuyaux de la Mon tre , p. 345 , n. 941. Les autres tuyaux,p. 355 ,_

n. 95-9. _ , Montre d’un Orgue. Ce ſont les tuyaux quren rempliſſent la façade. Leur conſtruction , p. 826, n. 897—-94- 5. Deſcription des tuYaux de la Montre de l’Orgue de la Cathédrale de Béziers , p. 34.7 , n, 941-6. Maniere de vernir en blanc ou en corileur d’or

les tuyaux de la Montre. Voyez Vernis.

_

Mortaiſe. C’eſt une ouverture ,_ Ou une entaill'e

qh’on fait dans une piece de boi's, ou de quel que métal, pour recevoir un tenon : c’eſt ce qu’on nomme aſſèmblage.

'660

L’ART DU FACTEUR D’ORGUES. OUT

OCT Moufllettes. C’eſt ainſi que pluſieurs Ouvriers nomment les manches des fers à ſouder. Voyez Manche: des fers à ſbuder. Moule des biſeaux, p. 22, n. 90. Moules des bagues pour les .Ieux d’anches. V. Bagues. .Moule des noyaux; ſa deſcription 8c la façon de le ſaire, p. 24,, ”96—97. Moule à eſſayer

degrés, y compris le premier 8c le dernier. Ainſi

l'étain , p. 23 , n. 95'.

encore du mot Octave en parlant des différentes

Moules à rouler le: tuyaux, p. ao, n. 80. Moules des pieds, p. 21 , n. 81. Moules des Trompettes,

parties d'un Jeu. On dit dans ce ſens , la pſe— miere, la ſeconde, la troiſieme ou la quatrieme

P- 21 z n. 82. Meule des pieds des Jeux d'anche,

Octave , c’eſt-â-dire, les douze premiers ou plus grands tuyaux d’un Jeu : les douze ſuivants- ſont la ſeconde Octave, Bic. Le terme d’Octave ſert encore à déſigner les différentes parties d’un cla..

p. 21, n. 83.

Mouvement, en termes de Muſique,marque les de— grés de vîteſſe ou de lenteur d'une piece. Il doit s’eſ— timer par la durée du temps , Sc non par la quan— tité des meſures. Mouvements. On nomme ainſi en général des

tringles de bois d’environ un pouce en quarré, qui ſervent à porter le mouvement des tirants juſqu’aux regiſtres des ſommiers. Ces tringles ont preſque toujours un enfourchement à chaque bout, pour les accrocher aux bras des tournants 8c des balanciers, ou à d’autres tournants. '

Moyenne taille. Ce que c’eſi, p. 41 , n. 15'1— Î 5'. Muſique. C’eſt l'art de combiner les ſons d’une maniere agréable à l’oreille.

on dit l’Octave en haut, l’OctaVe en l'as. L’Oc

tave ſe dit encore de tous les intervalles qui la" compoſent. Dans ce ſens, elle contient j inter;

valles de tons entiers 8c de deux demi-tons ; &ç

c’eſt l’Octave diatonique. La chromatique conciem: onze intervalles de demi—ton chacun. On ſe (crc

vier: ainſi quand on dit la premiere Octave, cela veut dire les dOUZe premieres touches à gauche, Bec.

Octavier, parler une Octave plus haut. Les tuyaux à bouche ſont ſujets â. octavier, c’eſt-â dire, à parler une Octave plus haut que leur ton naturel à leur portée. C’eſl: toujours un grand défaut. Moyen d’y remédier, p. 426—427. uer. On lorſqu’ils dit que ſont des trop tuyaux ſontOffuf OHÎUſqués, prèsavboucho les uns des autres. Les tuyaux offuſqués ne peuvent jamais paräer dans leur bonne harmonie.

4_ rdures. Ce ſont de petits corps étrangers , qui s’arrêtent aux ſoupapes, 6c qui, les tenant en-æ

tr’ouvertes , cauſent des cornements. Elles ſont en

N

core bien du dégât dans les Jeux d’anchesg Nazard. Jeu de l’Orgue. Il y en a de pluſieurs eſpeces. Gros Nazard, p. 4;, n. 16; : ſon dia— paſon , p. 70, n. 246. Les autres Nazards, p.

8re.

*

Oreille (l’) s‘entend de la ſenſibilité de l’ouief pour la juſteſſe des ſons. Oreilles. Sont deux petites lames de plomb flexiä

46, n. 168 : leurs diapaſons, p. 69 , n. 242——

24;.

bles , qu’on ſoude toujours aux deux côtés de la

Noire. Note de Muſique qui vaut deux cro— ches, ou la moitié d'une blanche. Notage. L’art ou la maniere de noter les cy— lindres d’Orgue. l' Noter un cylindre, c’eſi le marquer au moyen

bouche des tuyaux bouchés, 8c quelquefois de

P- 357, 11-964

du Cadran z &c y appliquer les poinf" W“'ffl‘

a .…- v:.”.. , a… nrganiſï-r_ n’en' exécuter cette

bles, pour exécuter les aild avec précrſion 8L agréé

organiſation.

ceux qui ſont ouverts , p. 42 , n. 152 : les ſouder ,j Organiflztion 5 c’eſi l’art d’ajuſler un ou pluſieurs jeux d’Orgue à un Clavecin, à un _ſerré—Piano ,

ment, p. ſ96, n. 1417 : p. 634-. Notes. Caractere dont on ſe ſert pour écrire la

Organiſation d’un ſorté—Piano , n. 1459—1 4.73,

Organiſation d’un ‘Clavecin , p. 640, n. 1471—9‘

Muſique.

1481.

Notes. On nomme ainſi ſouvent les pointes dont le cylindre d‘Orgue eſt garni. Notes empruntées. Ce ſont celles qui, dans les

Organiſation de la Vielle, p. 64.3, n. 1482-— 148;. Organifle. C'eſt l’Artiſte qui touche l’Orgue. Orgue. C’eſl: le plus grand, le plus étendu, le

agréments, s’écartent, ſoit en deſſus, ſoit en deſſous, de la tenue finale.

Notes vraies, ſont celles qui, dans ces agré— ments, ſont ſur la même ligne que leur tenue finale. Noyaux des Jeux d’anche, p. ;2, n. 183. Deſ—

cription des noyaux, p. 24, n. 97. Souder les noyaux aux tuyaux, p. 362 , n. 973.

Nud d’un bâti. C’eſt proprement la carcaſſe , ou les montants , battants , traverſes 8c panneaux d’un

Buffet d'Orgues ou de toute autre choſe , ſans en conſidérer l’architecture , les cadres, les moulures ni les ornements. a Numéros des anches, p. 369 , n. 990—992.'

ï

plus majeſlueux, le plus ingénieux 8c le princi—j

pal de tous les inſiruments de Muſique, qui les imite tous. On nomme auſſi Orgue l’endroit où il eſl placé; ainſi l’on dit, il eſl: à l’Orgue, pour '

dire il eſt à la tribune où eſt place' l'Orgue. Orgue de Chambre ou de Concert. Voyez Cham—j bre. Orgue en table fimple, page 558, n; 1325—5 1 33 r. , Orgue en table à deux Jeux , p. ;60, n. 1332‘, "—1337' Orgue à cylindre, p. 563 , n. 1338—1405.' Os (les) des claviers. Les blanchir-,47. 250 , n;

Numéros des broches des anches, p. 27, n. 101: leur uſage , p. 368 , n. 986. Numéros des noyaux , Pl. 29. Numéros des trous des Sommiers , p. 1 81 ,

701. Les travailler 8c les coller, p. 249, n. 700.

n- 548 8c $49

faire 8c les poſer, p. 202, n. 605—606.

Octave. C’eſt un ton éloigne' d’un autre de 8

Oſiers (les) des bourſettes, p. 9$, n. 315. Les Ourrer, ſe dit d’un tuyau qui parle plus ſort que ſa portée ne demande, 8c qui ſort de ſon harmonie.

TABLE DES MATIERES‘. PER P



66k

PIO

Perſpective) Terme de deſſein. C’eſt la repriſe‘

Paille” de ſbudure. C’eſ’c une.petite parcelle de ſoudure d’argent. V. Souder en argent. Palettes : on nomme ainſi les touches d’un ela vier, autres que les feintes. Un clavier eſt com

poſé de palettes 8e de feintes , 8c on nomme tou ches les unes 8c' les autres. Panneau des claviers. Voyez Claviers.

Pantoufle. C’eſl: ainſi qu’on nomme le levier ſaillant ſur lequel on met le pied lorſqu’on ſouffle ſoi-même, en touchant un petit Orgue. Parchemin. Peau de mouion , préparée de façon à la rendre propre à écrire deſſus. On en fait un grand uſage dans l’Orgue, ſur-tout pour tout l’in térieur des ſoufflets 8c des porte—vents. On en

ſentarion d’un objet tel qu’il parolt à nos yeux, ſelon la différence que l‘éloignement 8: la poſiæ tion apportent. Il y a certaines parties de l’ob— jet qui ſont raccourcies , d’autres qui ſont allona_ gées, ſelon que les regles de cet Art l’exigent, pour faire une véritable illuſion aux yeux. Quoi— que cette maniere de deſſiner contienne beaucoup d'avantages, cependant elle n’eſl: point propreà don-E ner les juſies meſures de chaquepartie de la choſe re— préſentée, à moins qu'il n'y eût une échelle perf-1' pective ; mais comme peu de gens ſauroient s’en

..PI—_.-—-

ſervir, on l’omet ordinairement.

Pertes de Vents. Il faut être fort ſoigneux de les réparer, tant ‘a la ſoufflerie , qu’aux porte-vents 8c aux layes.

emploie aux ſommiers. Maniere de le coller, p. 194-, n. 580—585. Parler (faire) les tuyaux à bouche, p. 4.25; nd

Peſer les Jeux , pour connoître s’ils ſont étoffés comme ils doivent l’être. Voyez Poids des Jeux. Phraſe de Muſique, ſuite de chant ou d’har

'1133; p. 435, n. 1148—1153. Faire parler les Jeux d’anche, p. 4.38 , n. 1154—1172.

monie, qui forme , ſans interruption , un ſens plus

Partie; c’eſl: le nom de chaque voix, ou mélo die ſéparée, dont la réunion forme le cancert.

Il faut neter ſur le cylindre les parties l’une après l’autre.

Partition. Faire la partition, qu’on nomme au trement rempe’remment , p. 428 , n. 1135—1 14;.

ou moins achevé. Piano-forte'. Nous ne Parlons de cet inſlrumene qu’à l’occaſion de ſon organiſation. Voyez Orgad. niſarion du Piano-forte'. Piece de Muſique. Ouvrage d’une certaine éten-j due, fait pour être exécuté de ſuite. Pieces gravées. En faire pour porter le vent aux

Patron des anches , p. 367 , n. 984. Patron des ieds des Jeux d’anche, p. 363 , n. 974—976. Patrons des différentes pieces de peau pour les ſoufflets, p. 286, n. 790; p. 288, n. 799, p.

tuyaux de la Montre, 8L à d’autre tuyaux poſ tés, page 419 , n. 1120—1121. Pieces gravées’

'289, n. 802—803.

n. 1028.

'

Peau blanche de mauton. Voyez Cuir. Pédales. On nomme ainſi tous les Jeux qui correſpondent au clavier de Pédale, ou qu’on joue avec les pieds. Voyez Clavier de Pédale. Tous les Jeux qu’on met à la Pédale ſont de plus groſſe taille que les autres Jeux ſemblables , 8c on leur

donne ordinairement plus d’étendue dans les Baſſes. \Voyez quels ſont les Jeux à bouche qu’on peut mettre à la Pédale, r. 1-11, ”d a) O—ï~ſl. QUE”

ſont les Jeux d‘anche qu’on peut mettre à la Pé dale, p. 4.4, n. 158—171. Quels ſont les Jeux

des Corners, page 4.76 , aux corrections 8c ad

ditions de la ſeconde partie : les poſer, p. 388 z Pieds des tuyaux à bouche, page 37 , n. 138d: Pieds des Jeux d’anche , page 54-, n. 189—1196.v Conſtruction des pieds des tuyaux de Montre.

Page 335- n- 918—91931-343, n-936-Conſ truction des pieds des autres tuyaux à bouche,

page 351 , n. 949—950. Conſtruction des pieds des Jeux d’anche , page 363 , n. 974—976. Pieds_ de bois_ our les bombardes de bois, page 36;, 71- 978? le” de bois ou: W _de bois. page 308, n. 850 Sc 553.

Pieds des faux-Sommiers, page 99, n. 327 z les faire 8c les oſer,~page 4.22, n. 1128.. 197—199. Conſtruction d'un fort grand Sommier Pignon. C’eſî une petite roue, ordinairement d’acier , qui engrene dans une plus grande. pour la Pédale, p. 21; , n. 642—649. _ . 'Pédales jè’pare’er; ce ſont les Pédales ordinaires Pilotes. Ce ſont de petites tringlesde bois.] qui ont leurs tuyaux exprès 8c particuliers. on qui tranſmettent le mouvement des touches du clavier du Poſitif, aux baſcules qui forment l’é-— ſe ſert de ce terme pour les diſiinguer de ces Pé dales 'qui tirent les touches des Baſſes d’un des ventail, 8c de—là aux ſoupapes de ſon ſommier, claviers ä la main : cette ſeconde eſpece ſe nomme p. 108 , n. 3;! : les faire 8c les poſer, p. 4.02 , n. 1067—1070. On nomme quelquefois les tour-,z tiraſſe. Peigne. (ajouter les regiſtres , les vergettes en) nants, piloter tournants. Pilotim. Ce ſont de très—courtes petites baguetd Ce que c’eſt, 8c comment ſe fait cette opération, p. 395, n. 104-6. Ajouter un regiſtre caſſé, p. tes de bois, 8c quelquefois de cuivre, ui ſervent à lever les ſoupapes d’un ſommier du (Poſitif, ôc 5-56 , n. 1210. ’ Peigne. (tuyaux en peigne) Ce que ceſt, 8c bien ſouvent de l’Echo , page 104,, n. 337 : les comment ſe fait cette conflruction. p. 573 , n. faire 8L les poſer, p. 213 , n. 6378: 638. Faire ces Pilotins à la filiere. Voyez. Filiere. I 61. Pince’. Agrément. Il ſe fait en battant alterna 3Peinture d’un Buffet d’Orgue. Lorſque le bois tivement le ſon de la note vraie ou écrite, &- la n’eſi as beau, on y paſſe deux couches de pein ture a l’huile , avec un vernis par deſſus; ce qui note empruntée inférieure ou au-deſſous , en commençant 8c en finiſſant par la note vraie. conſerve beaucoup le bois. Voyez Vernis. Pincette à bec,ou Pince à bec, p. 28, n. to; 8c 104.; Pendules. On nomme ainſi quelquefois les de— Pincettes droites , courbes , pour manier les point. moiſelles. Voyez Demoiſelles. tes d’un cylindre d’Orgue , page ;9; , n. 1413. Percer, (chevalet à percer,) p- 264, 'l- 73$ Pincettes graduées, page $95, n. 14.1 I. . Pointe ordinaire à percer , p. 249 , n. 699. P0inte Pioches. Ce ſont des clavettes ou goupilles à percer le cylindre qu’on note pOur y ficher les d’aſſez gros ſil de fer, dont un bout eſt repli‘ pointes dont on le garnir , p. 595, n. lil-f

d’anche qu’on peut mettre à la Pédale p. 5; , .11.

et. .”-Î-F',.~...Æ'—QPW

\a

'662‘

Z’ART DU FACTEUR PLI

D"ORGUESJ PON

ï:

en ’êquer’re. Elles ſerventà arrêter l'actrochement des mouvements à leurs bras reſpectifs. Ces gou

pilles ſont appellées pioche: , à cauſe de leur pli, qui les ſait reſſembler en quelque maniere , 8c bien en petit , à une pioche à travailler la terre, page ;1—18, n. 378—379. .

Piquer le cylindre. Cette opération ſe fait après qu’il eſt marqué. C’eſt en préparant les petits trous avec une aiguille applatie, pour y mettre les

le pratique que pour de perits ſoufflets. Voyez' l’Organiſation du Piano-forte', 8L celle du Clavecin. Plomb. Celui d’Angleterre eſt le meilleur poux‘ l'Orgue. On ſait les biſeaux de plomb pur. On ſe ſert du plomb pour compoſer l’étoffe. Voyez Eroffe. On en emploie dans la compoſition de la ſoudure. Voyez Soudure. Player le: tuyaux pour les ſouder. V. Rouler. Poids des tuyaux. Des principaux tuyaux de la

pomtes. Pivot. C’eſt en général un bout arrondi de ſer, ou de cuivre , ou de bois , qui eſt cylindrique. Il

Montre, page 349, n. 94.7. Poids de pluſieurs’ autres Jeux à bouche, page 358 , n. 966. Poids

eſt joint à une piece quelconque, pour que, P31' ſon moyen , elle tourne ſur elle-même. Ainſi l’on dit, les pivots des rouleaux d’abrégé, des tour— nants, 8re. Lorſque ces pivots ſont un peu gros,

humaine, page 379. Poids de chaque tuyau des

on les nomme ſouvent des boulons, des axes ,

des tourillons , comme ceux des baſcules des ſouf— flets. Voyez Abrégés, Baſcule: des fiiuflïets.

Plan. C'eſt un deſſein qui repréſente une ma chine dans toutes ſes dimenſions, ſelon la figure qu’elle fait ſur la terre , ſaiſant abſiraction de ſon

élévation : c’eſt alors un plan géométral. Il y a

auſli le plan perſpectiſ. V. Perſpective. Plan ſignifie encore une ſurface unie 8c droite en tout ſens.

Plan incline’. C’eſt l’inclination ou la pente du

du Cromorne, page 366, n. 980. De la Voix autres Jeux d’anche coniques , page 378 n. 1008,

Poids qu'il convient de mettre ſur les ſoufflets, page 384., n. 1018.

Pointe à gratter, page 22, n. 87 : ſon uſage; page 240, n. 931. Pointe à faire parler les tuyaux, page 36, n.‘

131 :ſon uſage, p. 4.38, n. 1053. Pointe à percer : la faire, page 2.19, n. 699. Pointe _à faire le: trous au cylindre, page 595, n.

14.14.. Pointe de fil de fer à tête, dont on ſe ſert pour clouer la table du ſommier ſur la grille, 8c à quantité d’autres uſages dans la facture, page 90, n. 29; : les poſer, p. 168, n. ;135p. 170,

bec des touches d’un clavier de cylindre, en ſorme

n. 515—518.

de chanſrein , afin qu’il puiſſe gliſſer ſur les pointes. Planche d’étain ou d’e’tojj’è, pour dire tables d’c'g

Pointer ſans tête. Ce ſont les guides des ſou papes des touches des claviers. On en garnir les râteaux. Elles ſervent à beaucoup d’autres uſages.

tain ou d'étoffe. V. Foudre. Planches percées, p. 404-, n. 1074—1075'. Plaquer les claviers; p. 249, n. 700—702. Nous

Elles doivent être toutes en laiton.

y avons dit de mettre un linge double ſur le pla—

au-deſſous des becs des touches, les ſont lever,

cage nouvellement collé, 8c un ſort ſolivcau par

8c par-là elles ſont ouvrir les ſoupapes. Il y a

deſſus. -. W Il ſera encore mieux d’avoir un linge ſort, en forme de poche bien couſue. On y mettra du

Pointer du cylindre: elles paſſent ſucceſſivement

beaucoup d'art à poſer ces pointes, pour qu’uta

air ſoit joué avec régularité 8c préciſion. Polir le brumffiiir. Voyez Brumſſóir.

(able fin en dedans en une ſuffiſante quantité , pour

Polir le placage des claviers, page 253 , n. 71 1.‘

que cette poche étant applatie, devien” *nm large que lo Placage, A.- [alſo …- meme—temps une

Ajouer à la ſin de N°. Il .v en a qui préſerent au

épaiſſeur au moins d’un doigt ou d'un pouce rem plie de ſable. On appliquera ſur le placage un papier le, 8c par-deſſus cette poche, dont On on met— éga liſſiera mieux qu’on pourra l’épaiſſeur. tra par-deſſus tout le ſoliveau, qu’on preſſera comme il a été dit. Cette maniere de preſſer le placage eſt en uſage parmi les Ebéniſies. Plane-face; partie d’un Buffet d’Orgue, page 87, n. 287. Comment on ſait quelquefois les

tuyaux de Montre pour les platte-ſaces, p. 34.6 , n. 943—947. Comment on fait les croiſſants pour _les aſſujettir à leur place, p. 4-14 , n. I 102. Arranger la plinthe pour poſer ces tuyaux n. I l Io. Plein Jeu. C’eſt le mélange d’un certain nom—

bre de Jeux de l’Orgue, page 523. \ Plier, ou player les ngaux pour les ſouder. V. Rouler.

'

Pli-zthes. (les) Ce que c’eſ’t,page 4.14, n. I 103;

tripoli , le charbon de bors tendre en poudre trèsz fine, avec de l’huile. Polir le: tuyaux de Montre, page 3 37 , n. 920—.:

923. Repolir les anciens tuyaux de Montre , page 452, n. 1199. Pommettes, page 119, 11. 379.

Ponce. (pierre) C’eſt une eſpece de pierre ſor: légere 8c ſpongieuſe , qu’on croit être rendue telle par des volcans ou autres feux ſouterreins. Ce

qui le fait ainſi ,conjecturer , c’eſt qu’on en trouve beaucoup aux environs des Monts Véſuve 8c Gibel. On en voit ſouvent nager ſur la mer, près du volcan de S. Nicolas, une des Iſles du Cap Vert. On s’en ſert pour ratiſſer la peau , dont le grand nombre de Facteurs doublent les regiſtres ,'

pour en en ôterégali la erartie la plus mobile du duvet,i 8c pour l’épaiſſeur. 5L3- Il y en a qui ne ſe ſervent point pour: cet effet de la Pierre-ponce; mais ils ſont un outil

Plir de: ſhufiletr, page 121 , n. 38;. Inconvé nients d’un trop grand nombre de plis, page

ſingulier qu’ils appellent rabat , parce qu’il en fait la fonction. Ils appliquent avec une broſſe ſur une petite planche de bois d’un pied de long, une

273', n. 756; page 274., n. 759 : les faire, les doubler, les aſſembler, les recaler, les brider,

par-deſſus du verre pile' , 8c ils renverſent la plan-i

page 4.15 , n. 1 108—1 ”0.

les poſer dans le ſoufflet, page 282, n. 778— 797. Il eſt des cas où on les ſait en carton doublé

de parchemin en dedans 8c de peau en dehors.

couche de colle-ſorte , 8: tout de ſuite ils tamiſent che; auſſi-tôt tOut le verre ſuperflu tombe. Quand la colle eſt bien ſeche, ils rabotent la peau avec

On les fait ainſi pour des ſoufflets en lanterne,

cette planche , dont le verre égaliſe 8L enleve le duë vet ſuperflu de la peau. lls ſont ordinairement:

afin que ces plis ſoient plus légers; mais on ne

deux rabots de cette eſpece; l’un far lequel ils'

répandent

TABLE DES MA TIERES. POS

663

QUI

quſi’à leur place naturelle ſUr le ſommier. Tous les 'répandent du verre pilé moins fin qùe celui ſde l'autre. Ils ébauchent avec le premier, 8c finiſſent avec le ſecond : cet outil fait fort bien ſon effet. Ponts. Ce que c’eſt, page 4.14., n. 1103, où il s’agit des ponts pour lus tuyaux de Montre, page 416 , n. ”11. Il y a pluſieurs autres eſ— peces de ponts, page 4.23 , n. ”29. Pan”. Ce ſont (pour les cylindres d’Orgue) les pointes prolongées en forme de ponts, ou de petits crampons pour les tenues conſidéra— bles. Pores du bois, de la peau blanche, &C‘- Ce ſont des trous ou des ouvertures imperceptibles, dont ſont parſemés le bois, les peaux, le parchemin, au

travers deſquels le vent filtre 8c ſe perd. On fait tout ce qu’on peut pour boucher au moins en partie ces pores , en doublant en parchemin collé avec la colle-forte , en mettant double peau , Sec. à tout ce qui contient le vent dans l’Orgue,

comme les ſoufflets , les porte—vents de bois, les layes des ſommiers , Bic. on encolle les gravu res des ſommiers pour la même fin. On refait même les doublures de parchemin après un cer-z cain temps pour les raiſons données , page 45)": , n. 1196 8L ”97. Porr-de-voix; agrément , dont .le commencement

eſl: une tenue conſidérable ſur la note emprun— tée : il ſe termine par une petite tenue ſur la note ,vra1e. Porte-vents. Il y en a de deux eſpeces. Ceux qu’on nomme grands Porte-vents de bois, qui amenent le vent aux ſommiers ; 8c les petits Porte—

vents qui conduiſent le vent aux tuyaux de la mon— tre, &t à tous ceux qui ſont poſtés. Il y a des .regles pour déterminer la groſſeur 8c la capacité des grands Porte-vents, page 297, n. 824—826.

tuyaux de la Montre ſont poſiés; ceux des Cora nets , preſque tous les tu‘yaux de bois, 8c bien

d’autres qu’on ne peut po er ſur leur vent, c’eſt* â—dire, ſur leur trou reſpectif du ſOmmier, page roo, n. 328;page 419, n. ”zo—1122.

Por-au—blanc , page 21 , n. 84. Pot-à-colle, page 34-, n. 117. Pote’e. C’eſt de l’étain calciné 8c réduit en pou dre très-fine. On s’en ſert pour repolir le brunif ſoir. ll y en a auſſi qui en font uſage pour don— ner le dernier luſtre aux tuyaux d’une montre d’Orgue. Poulies , pour faire jouer une ſoufflerie. Voyez les Principes théoriques de cette machine , p. 9 , n. 28—32 : leur uſage dans une ſoufflerie, p. 3821-, n. 1017. Prêle; c’eſt une plante, autrement nommée queue de cherral , dont les tiges ſont rondes , creuſes 8c rudes en dehors. On ſe ſert de la groſſe prêle Pour adoucir le bois, les 0s, l’ivoire, l'é—

bène, &6. pour le placage des claviers, 8c pour les préparer à recevoir le luſtre convenable. On ne fait aucun uſage de la petite prêle pour P Oliſ‘. Prdlant.

Jeu de l’Orgue, p. 39, n. _14:2:

ſon diapaſon, p. 68, n. 234. Principaux tuyaux d’une Montre; ce que c’eſt;

p. 329, n. 902. Prix ou eflimation de routes les pieces ô' Jeux l’Orgue, page 46;, n. 1238—1258. Profil , terme de Deſſinateur. C'eſt la repréſenï tation d’une choſe vue de côté, pour en faire

ſentir les enfoncements Sc les ſaillies. Profil ſignifie encore la ſimple déline'ation des moulures, des corniches, des cadres, 8re. On dit dans ce ſens,

'Ajuſter 8c poſer les grands Porte—vents , page 389 ,

un beau profil, c’eſt-à-dire, des moulures bien

n. 103 2—103 6. Principes au ſujet de ces Porte—

formées , bien ordonnées, de bon goût, Bec. Ce

vents, page 29;, n. 817—823. Faire les Porte

qu’on appelle bien profiler, veut dire que les moulures s’accordent parfaitement enſemble dans

_vents d’ecoffe, 8c déterminer leurs groſſeurs reſ pectives , page 4.17 , n. a .15--- ñ ..1. . i... m1.-,

les couper, les ſouder 8c les poſer, page 417, n. ”rj—112.1. I Porte-vent e'laflique. Ce que ceſt, page ;52,

n. 1313—1314.

_



Poſer toutes les machines de !QU-gue. Voyez le nom de chaque machine en particulier. Ptyítif. On nomme ainſi un Buffet d’Orgue,

1°“ ſm"- les reſſaurs , Bec. Prampt (IUYBUJ pm cer-Jn jm à bouche: c’eſt toujours une qualité très-néceſſaire; mais les

Jeux d’anche peuvent être trop prompts àparler ; c’eſt alors un grand défaut, pa e 4.38 , n. ”54. Pupitre , c’eſt une planche ge bois pour ſou— tenir un livre devant l'Organiſte, page 88 , n. 292.

plus petit 8c ſéparé du grand Buffet. Il eſt poſé

ſur le devant. Le nombre 8c la qualité de preſ que tous ſes Jeux eſt moindre. Quelquefois le Poſitif n'eſt point poſe’ ſéparément dans un Buffet

particulier ſur le devant du grand Orgue. On le met ou dans le ſoubaſſement du grand Buffet , ou ſur le grand ſommier même, qu’on fait double à cet effet; ou encore , on en place le ſommier particulier au même niveau du grand ſommier: mais il a toujourspſon clavier particulier, ainſi que ſon abrégé , &6. Regle pour un ſommier double, pour y ſaire jouer les Jeux du Poſitif auſſi-bien que ceux du grand Orgue , page 238, 11. 681. Regles de pluſieurs ſommiers de Poſitif, pa e 239 , n. 682—685. Devis des Jeux conve— !miles dans pluſieurs eſpeces de Poſitlfs plus ou vmoins conſidérables , pages 485 86 436-… 491.... Un autre, ibid. 491.... 492....493.... Un autre, ibid. 493.... Un autre,ibid. 4.93.... 494.... 495.... Un autre, ibid. 4.95.... 4.96.

_

Q Quadruple-croche. Note de Muſique de la va leur du quart d’une croche. Il en faut 64- pour la valeur d’une ronde. Son exécution n’eſt poſſible

que dans les airs d’une lenteur exceſſive. Quarrer les trous de: Sommiers. Voyez Traui

des Sommierr. Quarte de Nazard. Jeu de l’Orgue, page 46 , n. 170: ſon Diapaſon, 66, n. 22;, 226. Queues des ſbuflïets, page \121 , n. 38;. Queues des ſoupapes. Voyez Soupapes. j Quintadiner. On dit d’un tuyau, particulière* ment de ceux qui ſont bouche’s, bien rarement

des autres, qu'il quintadine lorſqu’il ſait ſentir la quinte au-deſſus du ton qu’il doit rendre. Quinte du loup, p. 431 , n. 1137. ~ Quinte, ou Nazard ; c’eſt la même choſe. _V4 Nazard.

Paſſer les tuyaux, c’eſt les faire jouer ailleurs

ORGUES. IV. Part.

GS

'664

L’ART'DU FACTEUR

REC R

D’ORGUES. REP

Re’gale. Ancien Jeu de l’Orgue , qui n’eſt plus

Rabat. On nomme’ainſi des pieces de peau, qu’on colle au petit bout des plis des côtés d'un ſoufflet, page 286, n. 790—791.

Rable, eſt un uſtenſile , ordinairement de bois, dont on ſe ſert pour jetter en tables l’étain 8c

guere d’uſage qu’aux Orgues en tables, page 57, n. 204.. Sa figure, page 55, n. 196. Regiſtres (les) ſont des regles de bois qui ſont partie d’un Sommier, 8e dontla fonction eſt d’ou vrir ou de fermer le vent aux Jeux de l’orgue, page 91 , n. 299 &a 300 : leur fonction , page 96,

l’étoſſe. Il y en de pluſieurs façons, page 319 ,

n. 318-320; page, 99 n. 327—329. Con-.ment

n. 881; p. 323 , n, 890—89 r, où l’on décrit celui d'une troiſieme eſpece: ſon uſage , p. 325 , n. 895.

ſe font le: Regiſtres; avec une Diſſertation , s’iljeſt mieux ou non de les doubler de peau, page 7;,

Rabat pour l’e’zain , page 18 , n. 71. Pour le

plomb, Page 18, n. 72. Raborer l’étain , p. 326, n. 920—921. Raborer

n. 529—539 : les tirer à la filiere. V. Filiere. Regles des claviers à la main; comment on en fait les diviſions, page 246, n. 692.

l’éroffe ou le plomb, page 351, n. 950. Racine quarrée. (extraction de la) Voyez notes des pages 299 8c 300.

716. Regie d’un Sommier, page 163, n. 497—503_

Racloir, page 23 , n. 93 : Son uſage 337, n. 922. Ri'ilement d’un tuyau d’anche. On dit qu’un tuyau r'âle lorſqu’il ne parle pas net, qu’il a un ſon enroué, déſagréable, page 4.40 , n. ”60. Rallonger ou ajouter un tuyau de Trompette,

Regle d’un clavier de Pédale, page 256, n,

Regle de grand Sommier pour un petit 32 pieds, page 23 r , n. 673. Regle de grand Sommier pour un 16 pieds, page 233, n. 674 : pour un 16 pieds ſans bombarde, page 234, n. 675—677: pour un grand 8 pieds ,page 236, n. 678 : pour un petit 8 pieds, page 237, n. 680 : pour un

page 44.1 , n. 1163. Voyez Ajouter un regiflre ,

8 pieds avec le Poſitif ſur le même Sommier,

une

ce qui fait un Sommier double, page 238, n.

vergette.

Rangée de tuyaux; c’eſt ordinairement un .leu

ſimple. On parle plus particulièrement de rangée, lorſqu’il s’agit des fournitures 8L des Cymbales, page 4.1 , n. 150 ; page 4.7, n. 173—1765page

357- n- 965 Rapes en bois , page 28 , n. 106.

Raſètie. Ce que c'eſt, page 53, n. 186: les

681 : pour un Poſitif ordinaire de 8 pieds, page 239 , n. 682 8c 683 : pour un Poſitifdeq. pieds, ?gcc un autre plus petit, page 241 , n. 684 8e j'.

Regle à dreſſer les tuyaux pour les bien ſouder, page 352, n. 951. Regie pour le: groſfiurs des porte-vents. Voyez

faire, page 376, n. 1006.

Porte-vents.

' Rateau. C’eſt ordinairement une tringle de bois , le long de laquelle on fiche un nombre de poin tes, pour ſervir de guides à des baſcules. On

Regle pour la grandeur E2' le nombre des ſouf— flets pour un Orgue quelconque, page 300, n. 827.

met un rateau au Poſitif, 8c bien ſouventàl’E—

page 342, n- 933, 934- 936

cho, Bec. page 103 , n. 335, Faire un rateau,

page 401 , n. 1063—1066. Razifloire, page 37, n.x53. Ravalement. On déſigne par ce terme les tou ches d’un clavier à la main

qui "J-'l alOutees au‘

delà des quatre Occaves ordinaires, ſoit dans les Deſſus, ſoit dans les Baſſes; mais on entend le plus ſouvent l’étendue des Baſſes, plus bas que

le premier Cſbl ut, ſoit aux Pédales, ſoit aux claviers à la main. On dit un ravalement de Pé dalejuſqu’en A mi la, juſqu’en G ré ſol, juſqu'en .F ut fa. Il eſt fort rare qu’on mette de ravale ment en 'haut ni en bas , aux claviers à la main.

Recaler, c’eſt donner le dernier ajuſtage à une mortaiſe , à un tenon, à un angle, acc. pour

qu'un aſſemblage ſoit bien juſte , qu’il joigne bien , 8c qu’il ſoit propre. Re’capirulation des Diapaſon: des tuyaux à bouche , page 77, n. 266.

Relever ler dcujjorzs pour de: tuyaux de Montre, Reſet/er un Orgue , p. 450, n. 1193—1225. Remonter les flzujjlets en cuir neuf, page 4.51 ,'

n. 1195‘. Remontoir; ce que t’eſt, page 568 a 134—9**—

1352. Renrrant. (angle) On dit angle rentrant , plis rentrants d’un ſoufflet. Ce ſont ceux qu font des angles qui regardent le dedans du ſoufflet. Rem/oi. Les pieces de Muſique doivent être notées ſans renvoi ſur le papier, avant que de les noter ſur le cylindre. Reperes des Regiſtres, p. 97, n. 320; page 99, n. 327. Comment on met ces reperes de pluſieurs façons , page 191 , n. 570—572.

Replanir. C'eſt donner le dernier fini â un ouvrage de Menuiſerie , avec le rabot 8L le ci ſeau. On acheve ainſi de le bien affleurer, bien dreſſer, bien unir, le mettre en un mot dans

toute la propreté dont il eſt ſuſceptible.

Recuire les lames de laiton pour les anches; c'eſt les faire rougir un peu, 8L les laiſſer refroidir, page 368 , n. 985. On recuit de même le fil de laiton. Si on le trouve trop gros , on peut le ren— dre plus menu'en le tirant à force ſans filiere,

viron la valeur d’une noire , ou au moins d’une

étant recuit. Dans ce cas , ſi on le veut bien doux,

croche pointe’e.

il faut le recuire encore, parce qu’en le tirant, il s’allonge 8c s’écrouit. Recuire ſignifie encore, faire devenir bleu ou jaune un outil qu’on aura trempé , page 249 , n. 699. Si l’on veut tremper un ouril tranchant, comme un ciſeau , un fer de rabot, on ne le re

Repolir les tuyaux de Montre. Voyez Polir le! tuyaux de Montre.

Repos; (en Muſique) c’eſt la terminaiſon d’un* phraſe ou d’une repriſe. Il exige un ſilence d’en

Repouffin'r, page 90, n. 297;page 171,”. SIS.

Repouſſoir pour égaliſer les pointes d’un cylindre, page 595, n. 1’414..

Repriſe. Toute partie de l’air qui ſe répete , doit être écrite tour au long pour le notage des cy

curt ſeulement que juſqu’à ce qu’il devienne jaune

lindre. Repriſes de: Fournitures ô' des Cymbales, page

ou couleur d’or'.

i7 , Il. 1731—175’.

.MA TI'ERES.

TABLE DES‘ SAV

SOU

Réſervoir du vent. Voyez Laye. Refine; on s’en ſert 'pour nétoyer 8c éramer les

fers à ſouder. Reflmnance. On dit d’un Bourdon de 4 pieds qu’il réſonne ou ſonne -8 pieds. Une Trompette n’a quelquefois que 7 pieds, ſi elle eſt de menue taille; on dit cependant qu’elle eſt de 8 pieds en en réſonnance , ou qu’elle' ſonne 8 pieds. On peut dire auſli que le Cromorne , qui eſt un Jeu de 4- pieds, eſl: un 8 pieds en réſonnance, ou qu’il ’réſonne ou ſonne 8 pieds. On peut dire de

Sautillement de: touches des claviers à la Tnaiſh; Moyen d’éviter ce défaut, page 400, n. 1061.

Sautoir. Ce que c’eſt, page 568, n. 1350-—— 1353* . Scie à ſcier les tuyaux, page 16, n. 62. On ſe ſert de cette ſcie, lorſqu’on fait des coupes

même de la Voix humaine ,,de la Régale, du

Baſſon, Bec. qui ſOnt de petits Jeux, 8: qui ce pendant ſont de 8 pieds en réſonnance, ou ſon nent ou réſonnent 8 pieds. Reffort. (grand) C’eſt un long ruban d’acier roulé ſur lui-même, qu’on met dans une boîte

de cuivre nommée barillet, pour ſervir de premier moteur dans un mouvement à roues pour la Se rinette. Outre ce grand reſſort, il y en a de petits , pour pouſſer certaines pieces , 8c produire

pour couder des tuyaux d’étain ou d’étoffe, 8c les petits porte-vents. , / Scier les touches des claviers. Voyez Claviers.

Secret du vent. Voyez Laye. . Séparation des vents. On entend par cette eX'

preſlion, une ou pluſieurs diviſions diſtinctes 8c ſéparées dans une ſoufflerie d’un grand Orgue; en— ſorte qu’une partie des ſoufflets fournit le Vent à certains Sommiers , 8c l’autre partie le fournit à d'autres Sommiers, ſans que ces deux parties de la ſoufflerieayent aucune communication enſemi ble. Cette ſéparation des vents a été très-ingénieuſe—

divers effets. , Reffims des ſoupapes, page 95, n. 314. Les faire, 8c tout ce qu’il ſaut obſerver à cet égard,

page 203 , n. 610—617 : les poſer, page 20)', n. 618—621. ~ Reffiórt du Tremblant—doux, p. 12;, n. 399—401.

.Reffim du Tremblant—fort, p. 126, n. 02—404. ‘ Retendoir, page 17, n. 66 : ſon uſage , page :332, n. 910.

66;‘

ment imaginée, pour éviter les altérations dans les

grandes Orgues. Elle ſe fait ordinairement en deux parties; quelquefois en trois, ſi l’Orgue eſt fort

conſidérable. S’il l’eſt encore plus, on fait juſ— qu’à quatre , ou même cinq ſéparations des vents, page 232—233 à la fin , page 301 , n. 828. Exé— cuter cette ſéparation des vents, page 3 91 , Th 1038—1039. Serinette. Petit Orgue à cylindre , deſſiné à aps

prendre des airs aux oiſeaux, page 563 , n. 1338 '—1347Serinette à rouage, à reſſort, jouant d’elle

_

’ Retendre les tables d’e’rain ô' d’étofiè , page 5-32 , n. 909. ' Rideaux. On n’en met plus pour couvrir les façades des Orgues. On ſait par l'expérience que cellesqui en ont ne ſont pas moins ſujettes à la ouſliere que celles qui n’en ont point. Les vo—

ſets ſont préjudiciables par leur peſanteur, qui cauſe toujours un trémouſſement à tout l’inſiru ment; ce qui fait dépérir les tuyaux de la Mon—

même, page 567_ n. 1348—1359. Silence', intervalle muet qu’il faut laiſſer entre toutes les notes, 8c les différentes parties confli— tutives des agréments, ſans lequel la Muſique n’a aucune articulation.

Silence final , eſt celui qui termine les phraſes; les repriſes 8c les pieces. Il eſt ordinairement de la valeur d’une noire. . / Silence de coup de langue. Il eſt ordinairement de la valeur d’une ſeconde croche après les cro-‘

tre a; ceux de l’intérieur de même. Il eſt beau coup mieux de nt: …eure m- rideaux ni v01ets',"~' ches, 8c

quelque bien ſuſpendus qu’ils ſoient. ' Rocourt. Voyez Vernis. _ Ronde; note de Muſique de 'la valeur de deux

une pieds—...ATM

le.: …noiresd

Silence de détache'. Sa valeur ordinaire eſt d’une premiere double-croche. Silence d’intervalle: des modules. Sa valeur or

blanches, de quatre noires, 8re. C’eſi la plus lon

dinaire eſt de la moitié d’un module.

gue dont on ſe ſert ordinairement. ’ Rouleau d’abre’ge’, page 1 12 , n. 3 63. Les rou leaux trop longs ſont ſujets à un grand inconvé

pluſieurs eſpeces, page 89, n. 293—338. Inſ tructions 8c conſlruction d’un très-grand Sommier,

nient, page 261, n. 726—730. Rouleaux du laminoir, page ;93 , n. 14—06.

Rouler les tuyaux de Montre pour. les fizuder, page 338, n. 927. Rouler les autres tuyaux , p. , n. . ſont de fortes plaques circulaires. Zjâoulettîîfqèe

Sommier. Deſcription générale des Sommiers de

page 152, n. 468—628 : d’un Sommier pour un

grand Poſitif, page 210, n. 629—941 : pour un grand ſommier de Pédale, page 21;, n. 64-2 .—649 : pour un Sommier de Récit , page‘ 220, n. 650—653 : pour un ſommier d’Echo,

page 223 , n. 654—. Réflexions ſur tous ces Som Elles ſont faites de cuivre, 8c aſſez petites. On

miers, page 224-, n. 656—672.

les adapte en pluſieurs endroits au-deſſous du charior d’un grand 8c gros cylindre , pour en fa— ciliter le mouvement, page 5.82, n. 1377.

San (le) en général eſl: tout bruit qui frappe l’oreille. Il s’agit dans l’Orgue du ſon comme harmonieux. Voyez Harmonie. Sonner. Voyez Re'ſbnner.

S

Sonnerie. On en met ordinairement une à la

Saffran. Voyez Vernis.

ſoufflerie pour avertir le Souffleur , 8c une qu’on ſonne du chœur pour avertir l’Organiſte.

Saillie des Anches hors du noyau, page 371, n.

’993—998- -

_

Sang de Dragon. Voyez Vernis. Savon. On s’en ſert pour adoucir le frottement des regiſtres des Sommiers, page 386, n. 1022.

On en emploie pour brunir les tuyaux de Mon— tre, page 337, n. 923,

Soubaffemenz; c’eſt le maſſif ou corps d’en-bas

d‘un Buffet d'Orgue. Souder, (maniere de) page 333 , n. 912—

916…- 340, N°~ 931 S Page 353 z 71-954—95; Souder les biſeaux quand ils ſont grands, page 34-4, n. 938—939 : les ſouder lorſqu’ils ſont petits, page 354., n. 257 8c 958. Souder 8c

666

L’ART DU FACTEUR

D’ORGUES.

SOU

SOU

monter le corps d’un_ tuyau avec ſOn pied lorſ

plus facilement. On obſerve toujours qu’il ne faut

qu'il eſt fort grand, page 34;, n. 94.0 8c 94-1.

pas chauffer plus qu’il ne faut pour fondre la ſou—

Souder les bagues aux Jeux d'anche, page 361 , n. 972: y ſouder le noyau, page 362, n. 973. Souder les écaſſons aux tuyaux de Montre ,

dure avec laquelle on travaille; car autrement les

Page 34-3-71-935 8c 936&LS

,

,

Souder en ſoudure forte. J’ai cru faire

plaiſir à pluſieurs Ouvriers ou aux Amateurs de mettre -ici cet article , quoiqu’il n’appartienne pas

directement à l’Art que nous traitons. Tous les Facteurs d’Orgues n’étant pas établis dans de grandes Villes, ſe trouvent quelquefois obligés de faire eux mêmes, faute d’Ouvriers en ce genre, certains inſtruments, comme leurs Accordoirs,

l'Anémometre, 8c bien d’autres choſes. Ces ſor

tes d’inſtruments , pour être d’un bon ſervice, 8c pour réſiſter à quantité d'accidents, doivent être ſoudés en ſoudure forte. Je vais donc enſeigner

ici »ce que c'eſl: que cette eſpece de ſoudure qui eſt également bonne pour le cuivre rouge. .

Il y a deux principales eſpeces de ſoudure forte. L’une eſt la ſoudure d’argent, 8L l’autre

la ſoudure de cuivre , qu’on nomme autrement _ſoudure de zinc, parce que le zinc entre dans ſa compoſition. La ſoudure d’argent eſt de cinq ſor

tes, ou de cinq degrés différents. La plus forte, ou pour mieux dire la plus difficile à fondre,

(car elles ſont toutes également ſolides) ſe fait en faiſant fondre dans un creuſet neuf gros d’ar— gent ſin 8c un gros de bon laiton; 8e c'eſt la

ſoudure au dix. Le ſecond degré eſt ſept gros d'argent avec un gros de laiton; 8L c’eſt la ſou

ſoudures récédentes fondroient. Voici Honc comment il faut s’y prendre pour ſouder en argent. Après qu’on aura bien ajuſté enſemble les deux bords ou l’aſſemblage de deux pieces qu’on veuc ſouder , on les fera tenir enſem— ble, en les liant, non avec du fil de laiton ou de cuivre rouge, mais avec du fil de fer recuit.

On nétoyera l’endroit à ſouder, ſoit avec une lime , ou ,grattoir , ou burin ; on le mouillera avec de l’eau en-dedans 8L dehors , ſi cela ſe peut ; on y

mettra de diſtance en diſtance des paillons de ſoudure mouillée. On couvrira le tout avec du borax en poudre; puis on mettra la piece ſur un petit feu, pour faire ſécher lentement le borax , qui bouillira

fort aiſément. Comme cette ébullition eſt aſſez véhé mente, il arrive quelquefois qu’elle déplace les paillons de ſoudure, ou les fait tomber. Si cela

arrive , il faut les remettre promptement à leur place pendant le bouillonnement. Enfin lorſqu’on verra que le borax aura fini de bouillir, qu’il en

ſlera , 8c qu’il n’y aura aucun dérangement dans la ſoudure, on retirera la piece. Alors on arran gera le feu pour y faire Une place parmi les char-j bons pour contenir 8c aſſeoir la piece qu’on y_ mettra autant de niveau qu’on pourra, 8( de ſorte que la ſoudure ſe trouve de niveau. On couvrira

le tout de charbons entiérement, enſorte cependant qu’on y ménage quelque petite ouverture par où on puiſſe voir la ſoudure. S’il y a dans la piece

dure au 8. Le troiſieme degré eſt cinq gros

quelque endroit peſant qui porte en l’air, on l’ap:

d’argent avec un gros de laiton; 8e c’eſt la ſoudure au 6. Le quatrieme degré eſt trois gros d’argent avec un gros de laiton; c’eſt la ſoudure au 4.. Le cinquieme degré eſt deux gros d'argent avec un gros de laiton; c'eſt la ſoudure lu tiers.

puyera , aſin que ſon poids ne faſſe pas caſſer les endroits qui doivent devenir rouges. On ſoufflera

ſera de ſouffler, 8c on découvrira promptement:

A meſure qu’on aura compoſé !ln-o ſot-dura,

la pin—n num—unc- Œranr‘ln précaution, pour ne pas

on la verſciu co…— ”quzde dans une lingotlere de fer; 8e lorſqu’elle ſera froide, on forgera ce petit lingot , en le faiſant recuire pluſieurs fois, de peur

courir le riſque de la caſſer; car dans cet état elle eſt très—caſlilnte. On la retirera du feu bien.

ſur le feu avec un ſoufflet à main, ou avec url

écran. On animera ainſi le feu juſqu’à ce qu’on voye couler la ſoudure. A cet inſtant, on ceſq'

doucement, en obſervant de ne pas employer,

paiſſcur à peu-près d’un quart de ligne. Lorſqu’on

lorſqu’on veut ſouder, du charbon qui pétille au feu, parce que les parcelles qui s’en déta

veut ſouder, on coupe cette ſoudure par très

chent, tombent ordinairement ſur la ſoudure,

qu’il ne ſe crevaſſe. On le mettra en lame de l’é—

petits morceaux, qu'on appelle paillons. Il ne faut pas oublier de marquer ſur chaque lame de ſou— dure , ſon degré. Toutes ces graduations différentes des ſoudu res ont été imaginées, afin de pouvoir remettre pluſieurs fois les pieces au feu pour y ſouder d’autres morceaux , ſans que la ſoudure des pre miers fonde. Sur cela il faut ſavoir que moins il a de cuivre dans la ſoudure d’argent, plus il lui faut de feu pour fondre. Ainſi il faut que le ſeu ſoit plus ardent pour foudre la ſoudure au

&la couvrent; ce qui fait que ne pouvant plus la

voir, on court le riſque de fondre ou de gâter la. iece. Lorſque la piece ſera refroidie, on en ôtera tout le ſil de fer , 8c on la mettra dans un vaſe ou.

ne peut ſouder toutes enſemble les pieces qui

poële rempli d'une quantité d’eau ſuffiſante pour la bien couvrir. On y mêlera une petite quantité d’eau-forte, enſorte qu’en y trempant le doigt, 8c l’apliquant ſur la langue, on en ſente le pi— cotement très-ſupportable. Ce mélange ſe nomme eau—ſeconde. Lorſqu’on aura jetté la piece dans le poëlon, on mettra le tour ſur le feu, 8c on en fera bouillir l'eau pendant un demi-quart-d’heure ou environ. On verra alors la piece nette, qui

doivent compoſer un inſtrument, on n’en ſoude qu’une partie , mais avec la ſoudure au IO. On

de borax vitriſié ſur la ſoudure. Si tout le borax

:Io, que pour fondre

celle

au 8 , 8c ainſi

des autres ſoudures. Il s’enſuit de-là que ſi l’on

fait tenir enſuite, 8e l’on attache à l'inſtrument les autres pieces bien ajuſtées, Bt on les ſoude

avec la ſoudure au 8. Si l'on a d’autre pieces à ajouter au même inſtrument, on les ſoude avec

aura dépoſé tout ſon noir, 8L il ne reſtera plus

n’étoit pas emporté, il faudroit remettre encore un moment de plus la piece à bouillir. Toute cette opération s’appelle de’rocher. Si lîon doit remettre l’inſtrument au ſeu pour:

la ſoudure au 6. S’il faut encore remettre au ſe", on ſoude avec la ſoudure au 4.; 8c enfin

y ſouder d’autres pieces , on les ajuſlera , 81 on les attachera enſemble avec du fil de fer, auſſi-bien

avec la ſcudure au tiers , qui eſt celle qui fond le

que celles qui auront déja été ſoudées auparavant; 8c après

TABLE DEJMA TÎERES. SOU

667

'TA-B

après 'avoir mc“)uillé la piece, y avoir mis de la

Sàufllet's doubles. Ce ſont tous ce'th des ’Petites

ſoudure mouillée, l’avoir couverte de borax, 8c

Orgues où l’on ſouffle ſoi-même avec le pied,

l’avoir ſait ſécher, on les ſoudera comme les premieres, avec de la ſoudure d'un degré inférieur. On dérochera toujours après chaque ſoudure avec la même eau-ſeconde. @ſ5— On ſoude avec la ſoudure de cuivre preſ

85 pour toutes celles à cylindre , excepté aux gran—

que de même , qu'aVec celle d'argent ; mais

il ſaut plus de chaleur pour la fondre. Elle ſe vend à Paris 34- ſols la livre. Elle eſi en petits grains aſſez ſemblables à la graine d’oignon : en Voici la compoſition. . * On ſera fondre dans un creuſet deux livres dix onces du meilleur laiton bien doux. Lorſqu’il ſera

bien liquide , on y jettera quatorze ouces de zinc , qu’on aura mis auparavant ſur le bord du ſour neau, pendant la ſuſlon du laiton, afin qu’il ſe trouve'bien chaud, 8; même tant ſoit peu rouge : il y ſondra bien vite. On remuera auſſi-tôt avec un bâton de bois , dont on ſera auparavant rougir le

bouc. On jettera dans le creuſet preſque de ſuite, une once 8c demie d’érain fin, qui y ſondra ſur le champ. On remuera la matiere , pour que le tout ſe mêle bien. On retirera promptement le creuſet

du feu, afin que le zinc 8c l’étain ne ſe calcinent pas , 8c on le renverſera ſur un plan de ſable de Fondcur, faiſant en ſorte que la matiere s’y trouve auſſi mince qu'il ſera poſſible. On la pilera dans un mortier de ſer, 85 on la paſſera par un cri—

des Orgues d’Egliſe.

Souffle” en lanterne. V. Organiſation du Clave cin, ô' celle du forte-Piano. On ajOUte ici que

cette maniere de ſoufflets peut être employée avec beaucoup d’avantage pour les grandes Orgues où l’on n’auroit pas aſſez d’eſpace pour placer des ſoufflets ordinaires. Soupapes des Sommiers, page 93 , n. 30;, 308, 312, 317, 319 :leur figure, page 97, n. 322: les faire & les garnir, page 196, n. 585—592:

les coller dans la laye , page I 98 , n. 594—596: remettre une ſoupape qui ſeroit éreintée ou dé collée page 4.56, n. 1211.

Soupapes à baſcule. On fait ainſi quelquefois les ſoupapes pour éviter d'em loyer des baſcules bri— ſées pour les faire ouvrir. Voyez la Pl. 133 , fig. 5, où l’on en a repréſenté une :de A à B , c’eſt comme une ſoupape ordinaire. Cette partie eſt garnie de peau par deſſous. Il. néceſſaire qu’il y ait deux peaux collées l’une ſur l'autre, afin que la queue puiſſe être à double peau. La partie de B à D eſt du même morceau que la ſoupape; mais elle eſt taillée au ciſeau, enſorte

que la ſoupape étant collée dans ſa place, elle ſe trouve relevée de quatre ou cinq lignes. On fait BD de la même longueur que AB. Cepen

ble, afin que les grains ſe trouvent de la groſ—

dant ſi l'on veut que le clavier enfonce peu, on

ſeur de la graine d’oignon. On aura ſoin de met— tre à part tout ce qui ſera plus fin , qu’on ſéparera aiſément avec un crible plus ſin. Toute la partie

peut faire BD un peu plus court que AB. On met une barre de deux pouces au moins d’épaiſ ſeur ſur la Planche des bourſettes , au—dedans de la

_ de la ſoudure, qui ſera trop fine , ſera rejettée. Tous les Ouvriers, à Paris , ſe ſervent de cette

laye, vis-à—vis le bout D. On y ſait des trous

ſoudure préſérablement à celle d'argent , princi palement parce que celle-ci coûte ſoixante fois plus que celle de cuivre, qui ne coûte que 34; ſols la livre.

qui percent 86 la barre 8c la planche, dans leſ quels on met des pilotins 8c des bourſettes au deſſous des pilotins, comme on fait à un ſommier de Poſitif.. Voyez le n. 1468. Soupapes des ſoufflets .' leur deſcription, page

Lorſqu’on voudra ſouder avec cette ſoudure ſorte , on en mettra une pente quantite dans un godet avec de l‘eau : on la lavera bien dans deux

poſer pagrzyp, n

eaux; 8c étant toute mouillée, on en mettra ſur

n. 389—391 : les ſaire, les garnir, les poſer,

les jointures de la piece qu’on veut ſouder: mais il en ſaut mettre une plus grande quantité, 8c

&c leurs dimenſions , page 306, n. 832—836.

beaucoup plus près—à—près que de la ſoudure d’ar

page 12.1., a. 397—401. Soupape du Tremblant-fort: ſa deſcription, page 126, n. 402—404..

gent , dont on ſe contente de mettre des paillons de diſiance en diſiance. Celle—ci exige que les jointures ſoient plus fines 8c plus exactes que celles où l’on ſe ſert de la ſoudure de cuivre. Tout le

relie ſe ſait comme avec la ſoudure d’argent. La ſoudure de cuivre tient plus ſort que celle d’ar gent : elle eſt plus propre en ce qu’elle eſt de la couleur du cuivre, enſorte qu’elle ne paroi: pas du tout. Celle d'argent ſe diſtingue toujours. Soudure pour les tuyaux a il y'en a de quatre k eſpeces ; ſa campoſition , page 339 , n. 929 ”—936. Soudure d’argent , Soudure de cuivre. V. Souder cn flzudure forte. Soudure forte. V. Souder en ſoudure forte. Soufflerie , eſt le local où ſont poſés les ſoufflets. On entend encore par ce terme l’enſemble des ſoufflets poſés en leur place. V. page 380, n. 1009. Poſer la ſoufflerie, page 380, a. roro-— ~ 1018.

Soufl'lets : leur deſcription, page 120, n. 384

.—3 91 : leur conflruction, page 2.73, n. 736—* 814.

. IV-

Paſſo

121 , n. 386—388 : les faire, les garnir 8e les 311—813_

Soapapes des goſiers: leur deſcription, page 122 ,

Soupape du Tremblant-doux : ſa deſcription ,

Soupir, ſilence de la valeur d'une noire, non

compris le ſilence de la note précédente , 8c ainſi des antres ſoupirs indiqués dans la Muſique ordinaire. Stati ue. C’eſt la ſcience de l’équilibre dans la compo ition des machines, page 3, n. 32. T Table d’ézain ou d’eſſtwffè, dont on fait les tuyaux, de l'Orgue: les couler. Voyez Foudre. Table à fondre. Différentes manieres de les conſd truire, page 276, n. 7624-772. Table d’un Sommier ; ce que c’eſt, page 90, ”a

29; : la faire 6c la coller, page 168, n. ;ri —;18.

-

Table. (Orgue en) V. Orgue en table. Tableau de tous les Jeux de l’Orgue note's. Va'

Planche r7. V. page 4.4.. Tla 158—181. Tables des Sauge” .~ leur deſcription , page !20 , n. 385—386. ifférentes manieres de les conſ truite, page S76 , n. 762—772.

H8

'668

L’ART DU FACTEUR D’ORGUES. TRI

TIE

Tacte’e. C’eſt une note dont on n’entend que le commencement, 8c dont le relie eſt en ſilence , pour n’en faire ſentir que le tact.

7l , n. 249. Tierce de menue Taille, page 7h. n. 24-9. ~

Elle vaut ordinairement le quart d’une croche, ou le huitieme d’une noire.

leur, dans l’exécution, n’eſt que du tiers d‘une

Taille. Il y en a de trois eſpeces. On dit un tuyau , un jeu de groſſe Taille , de moyenne Taille 8c de menue Taille , page 4.! , n. [ſl—15)'. Il

v-y a auſſi différentes Tailles pour les Jeux che, page 78 , n. 267—275. Tailler les Jeux a‘ bouche. Les tuyaux de -tre, page 33;, n. 917: leur pieds, page n. 918. Les autres Jeux à bouche, page

d'an

blanche.

_

Tiers de noire. Eſpece de croche de cette ' va.;i leur. Tilleul, eſt un bois , dont on fait quelquefois

des claviers pour de petites Orgues , lorſqu’on

veut qu‘ils ſoient plus légers. mon~ 33;, 350,



Tirages. Ce ſont toutes les pieces, comme le,

vergettes' qui ſervent à faire ouvrir les ſoupape;

11. 94.8 : leurs pieds, page 331 , n. 950. Tailler

en tirant. Tirants 'des regiflres: leur deſcription générale,

les tuyaux coniques ; comme les Bombardes , les

page 118, n. 377—383.

Trompettes ,les Clairons, page 359, n. 971:

Tiraſſe; on nomme ainſi un clavier de Pédale, qui tire ou fait baiſſer ſeulement les baſſes des

leurs pieds, page 363 , n. 974—975. Un Cro morne, page 366, n. 980. LaſVoix humaine,

touches du clavier à la main. On fait ordinairc- '

.Page 366, n. 981. Le Hautbois, page 366, n. 982. Le Baſſon. V. Baffin.

ment une tiraſſe dans un petit Orgue où il n’y a point de Pédales ſéparées. ‘

Talons des touches des claviers à la main,pagé 107,”. 358—358 : les faire 8e Ice poſer, page

celui du Tremblant-ſort, page 126, n. 402. On

Tire-bourre. (reſſort en) C’eſt ordinairement

Tamis. V. Faux-Sommier.

en fait de pluſieurs autres manieres. Ton de Chapelle, To” de l’Opéra , page .1.32,

Tampons. V. Fermetures des Sommiers. Tampons.

n. ”4.0.

2;!, n.

705 ,

711-.

*

Tonotechnie. Terme compoſé du Grec, qui

Bouche's , ou Tuyaux bouche’s.

Tarauder; c'eſl: tailler en vis un cylindre , ou

ſignifie l’art du ton , d’où l’on fait l’art de noter.

bien rendre un trou en vis, pour recevoir une

Tordre. (les rouleaux de l’abrégé ne doivent

vis. Les Ouvriers diſent une vis mâle, une vis femelle, pour ex rimer l’une Ze l’autre.

point être ſujets àſe ). Explication là—deſſus, page

Tardif. On le dit d’un tuyau quel qu’il ſoit , lorſ

qu’il tarde à parler. Tarieres pointues, page 3.1., n.

122. Tarieres

261 , n. 726—730. Touche. V. Clavier à la main. Tourelles d’un Buffet d’Orgue , page 87 , n. 287.' V. Buffiet d’orgue.

ordinaires, page 34., n. 123. Tempe'rament. Voyez Partition. v Temps; ſucceſſion des ſons, qui ne produit que

core tourillon dans l’abrége’, les petites pieces

des effets déterminés , leur durée fixe le carac—

rouleaux roulent. On en fait en bois 8c en laiton,

tere de la Muſique. Tenaille à couper. Ce ſont des tenailles tran—

page ”3, n. 363—365. Faire les tourillons de bois, page 264-, n. 733—734.. Faire les tour'Il-,

chantes pour couper,les pointes tonotechniques ,

lonsiournants en laitonde’ pa 26 n.c'eſi, 726—737 iicii.e Leſq’ue 8c leur ſont;

Page 594- n- 14-m-

.

.

Term/i; c‘eſt le bout d’une piece de b01s , ou de quelque métal, taillé de façon â entrer julie dans une mortaiſe. Tenue, en général, eſt la partie parlante des notes, dont la longueur varie ſuivant le genre d’expreſ

ſion qui convient à la piece. Elle eſt déterminée par la longueur des ſilences néceſſaires à l'articu lation de la Muſique.

Tenue, proprement dite, S’entend de la partie parlante d‘une note, dont la longueur excede la valeur d’une tactée.

Tenue ſimple, eſt celle qui n’exprime qu’un ſon,

Tourillon. C’efl un gros pivot. On nomme cn fixes 8c percées, dans leſquelles les pivots des

tion , page 118 , n. 377 8c 379 : leur conſtruc

tion, page 269 , n. 748—750. Tournants de fer, page 271 , n. 751—752. La fonction des unsac des autres, page 271 , n. 753. Tourne-d-gauche. V. Griffe. Trace-bouches. Ce que c'eſt, 8c ſa conſtruction, Page I9: '1- 77 Trace-pieds. Ce que c’eſi, 8c ſa conſtruction,

page 20, n. 78. Traverſéæc’eſi: une piece de bois, ou de quel-î

que métal qui , dans un aſſemblage , eſt ordinai rement horiſontale , 8c porte les tenons.

comme ſont toutes les tactées 8c les notes ſans

Tremblant-doux , page 124., n. 397—401.

agréments. ' Tenue compoſè’e, eſl: celle qui exprime pluſieurs

Tremblant-fort, page 126 , n. 402—401.

ſans alternativement modulés , dont l’enſemble concourt à ne former qu’une ſeule note, tels que

ſont tous les agréments. Tenue finale , eſt la partie parlante, qui termine tous les agréments.

Terre—mérite', c’eſt une eſpece de racine. Voyez Vernis. Tierce , Jeu de l’Orgue. Il y en a de deux eſpeces, ſans y comprendre la groſſe ô; menue .Taille. Tierce ; (groſſe) page 4.6, n. 167. Son diapa ſon, page 70, n. 247—248. Tierce de groſſe .Taille, page 47, n. 17r. Son diapaſon, page

._4 — _. _.— _‘ —_

Tiers de blanche. Eſpece de noire, dont la Va.

Tremblement. Voyez Cadence.

Trente—deux pieds : Jeu de l’Orgue, page 44-; n. 158 : ſon diapaſon, page 67, n. 231—232. Treteau des baſcules des foufllets, page 123, n. 392. Maniere de le poſer, p. 381, n. 1012 E—-IOIŒ

Trill. Voyez Cadence. Tringle, eſl: une piece de bois équarrie , lon

gue, platte 8c étroite. C’eſt auſſi une verge de fer, ou de quelqu'autre métal, qui eſt ronde ou platre, étroite 8e mince.

Triple-croche. Note de Muſique, dont la valeur efi le huitieme d’une noire , le quart d'une croche, 8c la moitie' d’une double-croche,

TABLE

DES_

MATIERES.

669*

VER

VER Trompette; Jeu de l’Orgue. Deſcription de toutes

ſes parties , page 54. , n. 188—193 ;page ;6, n. v198 : ſon diapaſon , page 78 , n. 267—278. Trous des Sommiers : !es faire ſur la table, p. I75’ , n. 528 : les faire aux regiflres 8c aux chapes , page 181 , n. ;4.7 : les faire de la grandeur convena— ble, n. 548—549; les quarrer,page r 82 , n. 550— 5513701411” les mefltres convenables pour placer les

tuyaux ſur un ſommier , ſans qu’on ſoit oblige' d’en paſſer un ſeul, page 242 , n. 687.

Turlutaine. C’eſt la Serinette ordinaire. Voyez Serinette.

Tuyau de ton , page 35' , n. 126. Tuyaux d’Orgue. Ce ſont les tuyaux , ſoit à bou che , ſoità anche, qui produiſent le ſon de l'Or gue. On fait les uns en étain , les autres en étoffe ,

d’autres en bois , ſelon la qualité des Jeux. Bien ra rement on y emploie toute autre matiere. Voyez Ieux de l’Orgue. V

pierre à jéſus; en tout deux onces de matiere. On fait bouillir le tout à un feu doux 8c égal, pen— dant environ deux heures, en remuant ſouvent,

de peur que l'huile ne noirciſſe. Quand elle mouſſera, il faudra l’écumer. Lorſque l’écume commencera â devenir rouſſc , l'huile ſera ſuffiſamment cuite 8c dégraiſſe’e. On l’ôtera du feu , 8c on la laiſſera re—

poſer pendant quelques jours. Lorſqu’on voudra faire le vernis , on prendra un pot de terre plombé , qui ſupporte bien le feu, qui ſoit ſept ou huit fois plus grand qu’il ne faut; on y mettra une demi—livre de la plus belle gomme copale, la plus blanche 8c la plus tranſparente. On la concaſſe'ta en petits morceaux comme des

féves, ſans la réduire en poudre. On mettra ce pot ſur un fourneau très—ardent , 8c ſans flamme. On fera fondre ainſi cette gomme, en la remuant très

ſouvent avec une ſpatule de fer ou de cuivre. Lorſ— que la gomme monte en fondant , 8c qu’elle riſque

de ſe répandre au dehors, on ôtera promptement le pot du feu , on l’emportera à quelque diſtance

du côté convenable pour quela fumée n’aille pas Valeur des notes. La durée du temps qui déter mine leur longueur torale.

'

Valeur totale des notes. Elle comprend la tenue 8c le ſilence de la note. Vent (le) dans l’Orgue, eſt un air pouſſé avec certaine force par la preſſion des ſoufflets, page

274- '1-758 Ventaux. V. Soupape: des ſoufflets.

Vergettes, (les) ſont de petites tringles de bois qui forment les tirages, pour ouvrir ou fermer les ſoupapes des ſommiers. Leur uſage , page 113 , n. 363 : les garnir de leur ſ-il de laiton , page 393 , n.

1043: les ajouter lorſqu'il en ſaut de fort longues , page 39; , n. 1046. Verification d’un Orgue. Maniere de la faire, page 502 , n. 1281; page ;09 , n. 1282—1285. Modele du Procès-verbal de vérification , p. 510 ,

n. 1286—1287. Vernir les tuyaux de Montre, page 34—8 , n. 94-6

vers le fourneau , 8c on le poſera ſur une planche de bois. Là on remuera la matiere ,juſqu’à ce qu’elle

ſoit deſcendue. On la rapportera ſur le feu. Lorſ qu’elle remontera encore , on emportera le pot ſur

la planche , comme la premiere fois. Ordinaire— ment, lorſque la gomme ell: montée ainſi juſqu’à trois fois , c’eſi une preuve qu’elle ſera ſuffiſamment fondue. Il vaudroit mieux qu’elle ne le frit pas tout

à—fait , que de riſquer de la laiſſer trop long-temps ſur le feu; ce qui noirciroit le vernis.

Pendant le temps que la gomme copale fondra , on fera chauffer ſur un réchaud de feu , ſix onces d’huile de lin préparée comme il eſ’t dit ci—deſſus, qu’on aura mis dans un autre vaſe. Le plus com—

mode pour cela ſera un biberon de malade , fait v d'une terre qui aille au feu. t Lorſque la gomme copale ſera fondue ou preſ que fondue &î très- chaude , le pot e'tant ſur le feu , on y verſera fort lentement , 8L comme en petit

Vernis pour les tuyaux de Montre, page 31.8 ,

fil, ?Med-lin très-chaude, en remuant conti—

n. 94.6, où l’on verra le procédé qu’il faut ſuivre pour la compoſition du vernis. Il y eſ’c dit, ligne 24., que le matras doit être au moins deux fois plus grand qu’il ne faut; liſiîï‘: trois fois au moins

nuellement avec l'autre mal”. On"Îähſera encore le pot ſur le feu pendant une demi-minute, en

plus grand qu’il ne faut; enſorte que lorſque l’eſ

tout le ſuccès de la manipulation de ce vernis dé—

prit-de-vin y ſera avec les autres drogues , il s’y trouve au moins les deux tiers de vuide; 8e quand même il y auroit les trois quarts , ce ne ſeroit

pend beaucoup de ce mélange. Pour peu qu’on opere mal, le mélange ne ſe fait pas. Pour qu'il réuſſiſſe bien , il faut que la gomme copale ſoit bien chaude , 8c l’huile de lin auſſi, 8c la verſer en petit filet , 8c

que mieux. Ligne 38 : il y eſt preſcrit qu’on doit

chauffer le tuyau avant de le vernir. Comme c’eſt un grand embarras , 8c qu’il faut bien des ſoins pour faire ainſi chauffer de grands tuyaux, j'ai cherché les moyens d‘éviter cette opération qui a ſes incon vénients : 8c après m’être aſſuré d’un très-bon ſuc— cès , par des expériences réitérées , 8e faites avec la plus grande attention , j’ai trouvé qu’on peut

vernir les tuyaux à froid, en y paſſant d’abord le vernis à l’eſprit-de-vin , tel qu’il eſt décrit là-même. Après que cette couche ſera ſeche , on y paſſera

une couche de vernis gras , qui redonnera la tranſ— parence à l’autre vernis , 8c le tuyau ne ſera plus mat. Voici la compoſition de ce vernis. IÜ- On commencera par préparer une livre d‘huile de lin. A cet effet , on la mettra dJUS un pot de terre avec une once de lithargc , demi-once de

céruſe calcinée , 8c demi-;once de talc , ou de

remuant toujours, pour que la gomme copale ſe

mêle bien avec l’huile de lin. Il faut obſerver que

remuer toujours.



Ce mélange étant bien fait: on rapportera le pot ſur la planche , 8L en remuant toujours , on at tendra que la plus grande chaleur ſoit paſſée ; alors

on y mettra une livre 8c demie d’eſſence de téte' benthine froide; mais on n'en verſera que ſort peu

au commencement. Il s’excitera une aſſez grande fermentation , qui fera beaucoup monter la matiere. On ne ceſſera point de remuer; lorſque la ma— tiere ſera deſcendue , on en remettra encore un peu. Enfin lorſqu’il ne paroitra plus de fermentation, on verſera continuellement , en remuant toujours , juſ— qu’à ce que toute la quantité d’une livre 8c demie

ſoit: le vernis ſera alors fini. Lorſqu’il ſera un peu plus refroidi, on le paſſera au travers d’un linge. C’eſt alors qu’on verra ſi toute la gomme copale aura été fondue. Si cela eſt, ce ſera une marque

-Ie r

670

L’ART DU FACTEUR D’ORGUES. VER

VER qu’on aura laiſſé la gomme trop lpng—temps ſur le feu. S’il en reſte quelques grains qui n’ayth pas

été fondus , on aura bien opéré. On mettra ~ce Ver nis dans des bouteilles qu'on tiendra bien bouchées , pour qu’il ne s’épaiſſrſſe pas.

Comme les matieres qui entrent dans la com poſition de ce vernis ſont très-inflammables , il faudra avoir tout auprès du fourneau Ex' à portée,

une ſerviette pliée en quatre dans de l’eau. Si le feu prenoit dans le pot, on le c'ouvriroit promp tement avec ladite ſerviette mouillée , 8c tant ſoit

gras , qu'on fera d'e la maniere ſuivante. Prenez demi-livre de karabé jaune 5 vous le

ferez fondre comme on l’a dit plus haut de la gom me copale. Vous y mêlerez fix onces d’huile de lin chaude , ô: une livre 8l'. demie d’eſſence de ré.

peu tordue, afin qu’il ne tombe pas d'eau dans

rébenthine. La manipulation ſera exactement la même; mais il faut que cette eſſence ſoit anpara.

le vernis. On ne laiſſera cette ſerviette qu’un mo

vant colorée de la maniere ſuivante:

ment ſur le pot; elle éteindra le feu ſur le champ.

Vous en prendrez deux livres que vous mettrez

Il convient de faire toujours ce vernis en un endroit

dans un autre pot. Vous y jetterez une once de

où l'on ne riſque rien pour le ſeu‘, comme dans un

gomme gutte en poudre . . . . . demi—once ſang de dragon en poudre une once ſafran en poudre,...

jardin ou un champ, ou deſſous une voûte, Bec. Si l’on juge que cette quantité de vernis ſoit

une once rocourt en poudre .. .. deux once-s terre- -

inſuffiſante, on en fera une ſeconde ou troiſieme

mérite rouge en poudre

fois, à moins qu’on n'aime mieux en faire une plus grande quantité en une fois; mais il ne faut pas faire ſervir le même pot'deux fois. Si l’on vouloir vernir tout le Buffet de l’Or gue , ce vernis y eſt très propre. Si‘ l’on veut don ner au bois une couleur , il vaut mieux qu’elle ſoit à l‘huile. Après qu’on en aura paſſé deux cou

concaſſé. \rous ſerez chauffer l’eſſence avec toutes ces poudres , bien doucement 8c à petit feu , pen

ſix gros aloes ſuccotrin

dant une demi-heure, en remuant ſouvent avec

une ſpatule. Il ſaur ainſi préparer l’eſſence d'avance, afin qu’elle ait le temps de le clarifier avant de faire le vernis; ou bien ſi -l’on eſt preſſé, on la filtrera

au papier gris : c’eſt cette eſſence ainſi préparée 8c

ches, on paſſera également deux couches de ce

colorée qu’on mélera au vernis propre à dorer

vernis gras. Mais il eſt eſſentiel de ne pas paſſer une ſeconde couche , que la premiere ne ſoit bien ſeche. ll ſaut en dire de méme des couleurs à l’huile. y Quoique ce vernis gras ainſi fait ſoit bien con venable pour les tuyaux qu'on veut laiſſer en blanc , cependant ſi l'on ſouhaite qu’il ſoit encore plus blanc, on peut le blanchir de la maniere ſuivante. On commencera par faire diſtiller l’eſſence de térébenthine avec aurant d’eau qu’on mettra dans

-ſans or.

un alembic de verre ou de cuivre. Il vi-.ndra au

tant d’eau que d’eſſence dans le récipient. On ſépa rera aiſément l’un de l’autre , au moyen d’un en

Cette façon de colorer en or , c’eſt—â-dire , ces deux vernis colorés , l'un à l’eſprit-de-vin , 8c l'au tre qui eſi un vernis gras également coloré, eſt propre non-ſeulement pour les tuyaux qu’on veut faire paroître dorés, mais encore à être appliqué

ſur les ſculptures , figures 8c ornements de bois ou moulures , qu’on auroit auparavant argentés avec des feuilles d’argent , ſoit à la détrempe , ſoit à l’huile. On paſſera d’abord une couche de ver nis doré à l’eſſprit—de-vin; on donnera enſuite une autre couche de vernis gras coloré en or. Cela imitera très-bien la dorure , 8c durera fort long

tonnoir de verre. On mettra le doigt au petit bout de l’entonnoir pour le boucher; on le remplira de ce qui ſera diſtillé. L’eau ira tout de ſuite au fond 8L l’eſſence ſurnagera. On ouvrira à demi l’ori—

temps dans toute _ſa beauté. Au reſte , il ne fau— dra pas s’étonner ſi dans les commencements cette eſpece de dorure a trop de couleur; elle pâlira

fice de l’entonnoir;l’eau s’écoulera; 81 lorſqu’on

même au ton 8c au point tel qu’il Convient.

verra que l’eſience arrivera à cet orifice , on le fer mera. On aura ainſi l’eſſence toute pure ſans eau.~ On prendra pluſieurs aſſiettes de ſayence, les moins profondes , on y mettra du vernis juſqu'à moitié , 8( on achevera de les remplir avec l’eſſence

diffillée: on mélera bien le tout , 8L on l'expoſera au grand ſoleil d’été. Cette eſſence s’évaporera dans deux ou trois jours , ſelon l’ardeur du ſoleil.

Quand le vernis ſera revenu à ſa premiere confiſ tance, on remettra de l’eſſence comme la pre

miere fois. On réitérera cette opération trois ou quatre fois. On verra que chaque opération blan chira un peu le vernis. Enfin la derniere ſois on laiſſera évaporer juſqu’à ce que le vernis ſoit re venu àla même conſiſtance qu’il avoit lorſqu‘on l’a mis dans les aſſiettes. Si l'on ne faiſoit pas diſiiller l’eſſence , elle laiſſeroit dans le vernis une eſpece de galipot qui diminueroit ſa qualité. La diſtillation enleve à l'eſſence la plus grande partie de cette ſubſtance.Si l’on employoit l’eſſence diſ’til—

ñ..—*_v-w—._añw:-

qui eſt décrit , page 34,9' , ou mieux', de celui qu'on va trouver un peu plus bas. On en paſſera une couche (le tuyau étant froid) le plus uniment qu’il ſera poſſible. Lorſqu’il ſera ſec, on paſſera par. deſſus cette couche une autre touche du Vernis

ſuffiſamment dans la ſuite; 86 elle viendra d'elle et? Voici une autre recette du Vernis à dorer, fait avec l’eſprit-de—vin, pour en appliquer une

premiere couche à froid. Elle m’a paru , par les eſſais que j’en ai faits , meilleure 8c plus belle que celle que j’ai donnée en la page 34.9 , à laquelle on fera bien de ſubſtituer celle—ci.

Prenez deux livres eſp'rit—de-vin . . . quatre onces_ gomme laque plarte , autrement dit, en feuille, pilée très—fin, 8c paſſée au tamis de ſoie fin... une once qua tre gros terre-mérite rouge en poudre… demi—once ſang de dragon concaſſé : il faut lc choiſir le plus haut en couleur. 'Celui qui efi en roſeau n’eſl pas toujours

le plus rouge , mais plutôt celui qu’on trouve en groſſe maſſe. Il faut rejette! celui qu’on vend en peri‘rs pains plats: ſix gros gomme gutte concaſſe'e : ſix gros de ſafran en poudre.…. cinq gros 6c demi rocourt concaſſé.... fix gros aloës ſuccotrin.

Faites diſſoudre la gomme l'acque toute ſeule dans l’eſprit-de-vin , en la faiſant chauffer au bain marie pendant trois ou quatre heures , de la même

lée quand on fait le vernis gras, il en ſeroit meilleur.

maniere , 8c avec toutes les mêmes précautions

Lorſqu’on voudra paſſer ſur les tuyaux du ver—

qu’on a expliquéesà la page 34.8. L’infuſion étant

nis à dorer , on- pourra ſe ſervir d’abord de celui

froide , décoëffez le metres , 8c vous y jettecm

toutes

TABLE DES MATIERES.

.

67x

VER

ZIG

toutes les autres drog‘uesi'Vous coïfferez de 're— chef le matras tout comme la premiere fois , 8c y ferez un trou avec une épingle, acc. vous ferez encore chauffer le tout de même, 8L autant de temps; le remuerez, 8re. Quand le vernis ſera fini, vous le filtrerez au travers d’un papier gris , 8c vous

On ’me't le chaudron ſur Un 'trépied ‘de ſer '5 8è quand le matras eſt 'dedans , on le fait tenir droit en mettant la pincette de la cheminée ou autre choſe en travers ſur les bords du chaudron, 8e

on fait du feu deſſous. Il ſaut bien ſe garder de faire bouillir l’eau, mais ſeulement la faire

le mettrez dans des bouteilles que vous tiendrez

chauffer au point qu’on puiſſe y tremper la main

bien bouchées.

un inſtant, ſans ſe brûler. Si l’on faiſoit bouillir l’eau, on courroit le riſque de faire caſſer le ma

Il eſt mieux de filtrer ainſi le vernis à l‘eſ prit-devin, que d’attendre qu’il ſe clariſie de lui— même. Il reſte toujours au fond de la bouteille

tras , 8c de faire bleſſer même très-grièvement l’Ar

tiſte 8L ceux qui ſe trouveroient auprès.

Un dépot qui trouble le vernis pour peu qu’on

Vibration. Voyez Battemenr.

la remue. Si on le tire au clair, on en perd une

Vielle. .Son organiſation, page 643—645.

quantité conſidérable , qui demeure dans le ma— tras avec la partie des drogues qui ne fond point; au lieu qu’en le filtrant , tout vle fond du matras‘ reſte à ſec ſur le papier gris. Au reſte, ſi l’on trouvoic le vernis trop épais, 8c qu’il ne pût point paſſer

Villebrequin, Page 28, n. 107.

au travers du papier gris , on mettroit deux , trois, ou quatre onces d’efprit—de-vin , qu’on mê

leroit bien avec le vernis dans le matras ſans qu’il fût néceſſaire de le faire chauffer davantage. On ne donnera aucune autre préparation à la

gomme lacque en branches , que de la mettre en poudre très-fine, ſans la blanchir, comme il eſt marqué page 34.8. La couleur rouge qu’elle con

tient y eſt néceſſaire pour le vernis à dorer. Nous avons arlé pluſieurs fois du bain—marie:

Vis ſàns fin; c’eſt Une vis qui engrene dans une roue. On nomme Vis ſans fin dans l’Orgue, celle qui engrene dans la denture du cylindre, 8.’. qui ſert à le faire tourner, au moyen de la ma— nivelle.

Voix humaine; Jeu de l’Orgue, page 57, n. 201 : ſon diapaſon, page 84., n. 286. Volant: c’eſt un arbre garni de quatre ailes

qu’on poſe .au dernier mobile d’un mouvement à roues, pour modérer leur rapidité, page ;68,

"- 1349, 135°’ 1351- 1375' Volets. Voyez Rideaux..

~

»Z

comme il peut e trouver des perſonnes qui igno—

rent ce que c’eſt, nous l’expliquerons ici en peu _ Zig—zag; (des Jeux poſés en) c’eſt-â-dire qui ne de mots. On prend un chaudron , ou autre vaſe ſont pas en ligne droite ou ſur Une ligne , mais ſur pareil; on met dans le fond une ou deux poi—

deux, cnſorte qu’un tuyau ſoit poſé ſur l’une,

gnées de foin, ou un petit paillaſſon, ou un tor

8c le ſuiVant ſur l’autre , &r ainſi alternativement. On pratique le zig-zag pour gagner de la place

chon,

our empêcher que le matras ne touche au

‘ſond. n met une ſuffiſante quantité d’eau froide ,dans le chaudron , pour qu’elle monte un peu au—

deſſus du liquide gui eſt contenu dans le matras.

ÔRGUES. IV. Part.

lorſqu’on ne peut pas donner une longueur ſufó

fiſante à un ſommier. Voyez page 173 , n. 524.

672‘

_TABLE DES PLAN—CHES. Où l’on indigne les Nume’ros, (7 les Articles qui en contiennent l’explication

6' l’uſàge. PLANCHE L

Figure 1 ; numéro: 1 , 2,688.

17, n. 71. 18, n. 71.

PLANCHE X.

19, n. 71.'

Fig. 76, 77, 78,79”:114, Pag- 31’ 3²'

2: 35 "-219, 10311,'

12, 13 , 14, 1;. 4,5; n.16,17,18,'19.

PLANCHE

IV. PLANCHE XI.

Fig. 20, n. 72, 937, 950.

6, n. 20. 7, n. 22.

Fig.

80, 81’

23, n. 75. 24, n. 77.

9, n. 24.. 10, n. 25‘.” 11 z n. 26. 12, n. 26.

PLANCHE XII.

2;, n. 78. ' Fig. 92, n. 117, ;14.

26, n. 79, 952. 93 , n. 118. 94, n.~ 119, 781.

27, n. 80.

13, n. 28. 14, n. 28.

28, n. 81, 927. 9;, n. 121', 1125. 96, n. 122, 112;. 97, n. 123.

29, n. 82, 972. 15, n. 29, 32,

3°’ n* 83’ 975*

,16, n. 30, 32. 17, n. 31, 32.

31, n. 84., 912.

98, n. 124, 558.

n. n. n. n. n.

Fig- 32- 33- 34- D; n. 8;, 91;, 916. 3;, 1V, n. 86. 36, n. 87, 914—. 37, n. 88, 930. 38, n. 89. 5’9- 40; n. 90.

z; 36, 4;.

36, 43 37, 38. 39 24., ?dEs-FëP-ës ï 40. . 41. 2j, 26, 27, 28, 29,

103, n. 126. 104, n. 133, 430:

PLANCHE XIII. Fig.

48.

42, n. 92 , 94.3. 43 a 'ï- 93» 92g 442 "- 94- 95' -

48.

Hz X- ‘n ‘S n- 95'- 864

4)‘

3°’

48.

48.

3$, Tl.

Fig. A. B, C', D, E, F; 11.* 128, 1146.

Fig. 46, n. 96.

52; n- 96, 97—276,

;2

n. 54-5 n. 5)' n. ;6. n. S7

283 , 992.

_

2, n. ;9, 907. 3, n. 60, 907.

.3., n. 61 , 906. 5, n. 62, 111;;

'

6, A,B;n. 63,906, 7, 71- 64- 909

53"“

54., n. 100.

Fig. 11;, 116,'117, 118,‘ 119,120,121;n.1;2, 962,964. ‘ 122, n. 154.., 964. 123 , n. 154., 960. 124., n. 154—.

5;, n. 101. 5'6, n. 101, 986. PLANCHE VIII. Fig. 58, n. 102, 987. ;9, n. 103. 60, n. 104..

PLANCHE XVII.

61 , n. 107. 62, n. 107, ;28, 5‘47.

158—180 ,

961-?

1132. PLANCHE XVIII.

6;, n. 110, 1127. 66, 67, 68, 69, 70,71,

15 :- n- .69, 920' 16, n. 71, 921.

Numéros

63 , n. 108.

9, n. 66, 910.

13, n. 70. 14., n. 70, 906, 920.

XVI.

990

64,”. 108, ;55.

11, n. 67, 68. 12, n. 69, 920.

108, n. 138. 109, 110, 111, 112‘, 113, 114; n. 138. PLANCHE

Fig*

8, n. 65, 927. z10, n. 67, 923;

Fig.

PLANCHE VII.

PLANCHE III.

Fig. 1, n. ;9.

PLANCHE XV.

47- 48- 49- So, ;1,

36, n. ;3. 37, 38, 39, 40,

CDD’EDFIG;

PLANLHE XIV.

PLANCHE VI.

. 49. ;0. d . ;1.

A"BI

n. 127, 1146. 106, n. 130, 1146, 1181,' 107, n; 131, 1153. 108, n. 132.

41, n. 91.

42.'

31’ 32’ 337 34"

99, 100; n. 12;. 101 , n. 126, 1140. 102, n. 126.

PLANCHE V.

PLANCHE II. 19, 20, 21, 22, 23,

84"

86, 87, 33, 89- 905 n. 114, Pag. 32, 33.

22, n. 74-, 948.

8, n. 23.

Fig. 18 , nume’ro 33.

82,83,

21 , n. 73, 906. ‘

72; n. 110.

73, n. 111,_ 1004. PLANCHE IX.

Fig. 74, n. 114, ;30, 532. 7:. n.

[14

~

Fig. 125, p. 183, 186. 126, n. 183, 974.

127, 128, 129, 130; 131,1325n.184.,185', 1004—. 133, 134., 135;”. 186,' 1006,

136, n. 189, 270, 967.'



—~



»JUN-<

-

TABLE DES PLANCHES.,

673 \

Fig. 137, 138 ;. n. 190,270‘,

Fig. 2, n. 292, 746.

Fig. 2, 3, 4, 5’, 6, 7; n.

967- 972 139:'"- 191’ 2702967

140, n. 192. 14.1, n. 193 , 286. 14.2, n. 194., 284.

14-3- ”~ 195' 144, 14;, n. 196. PLANCHE XIX.

PLANCHE XXXIV. Fig. 1, n. 294.. 2, n. 29;, ;17. 3- ’7* 301: 303- 37-1" ;80. ' '4, n. 330.

358 a 694- 699- 707— PLANCHE XLIV.

Fig- 1- n- 359- 360- 717 2H1- 363- 739 3 > n- 371—373- 1054 4-71- 373 )‘, n. 4.7l ,

PLANCHE

10)‘3.

XXXV. 6, 11.373.

Fig. 149, 216—224. 149 , 150; n. 225—228. PLANCHE XX.

Nume’ros 2314-233. Figures 172, 173, 174; n. 286.

P L A N C H E XXI. Numéros 234, 5:35', 260, 897.

Fig. 1, n. 2, n. 3, n. 4,71. 5, n. O\ d. n.

318, 319. 322, 322, 300, 299, 321.

329.

7, n. 363, 1043.

58;. 58;. 323. 320, 321. .

PLANCHE XXIII.

Fig. I , n. 361, 717. 21354255”-3622720d

6, n. 720. PLANCHE XLVI.

8, n. 321, 1032. 9’ n- 320.

Fzg. 1,2,5-,4—5 ”363—367,

10, n. 324.. -

368- 370- 724M 733

Il, n. 324.'.

P LA N C HE XXII. Numéros 23 6—-2431 , 84;.

PLANCHE XLV.

736.

I2: n* 320.

52 "- 4-02* 404-- 43%

13, n. 324.. 14-- 155 '1- 323, 324, ;64.

6, n. 37;. 7, 8, 9, 10, 11, 12,

PLANCHE XXXVI.

PLANCHE

13, 14; ”I403".

Numéros 242—246, 264, 960. XLVII.

PLANCHE XXIV.

F13- 1 z n- 30;, ;93 , ;97— Nume’ros 247—250. PLANCHE u XXV. Nume'ro 251.

2, n. 308, 659. 3, n. 307, 659. ‘1:- "- 309v 31°: 5'932 597, 607.

PLANCHE XXVI. Numéros 252—255'.

PLA NCH E XXVII. Numéros 256—260 , 96)‘. PLANCHE X‘XVIII. Numéros 262—265'. PLANCHE ſſXXlX(

5, n. 310. 6, n. 311.

148 , H. 272 , 274.

149, n. 273 , 274. 150, 151, 152, 153 , 154-2 1H, 1563 '1- 276 285’. ~ 157, \58,159,160371.. 2 7.

2- n- 378, 7S4 3-n-380,381>4SS>1084 4- "- 379- 750— ;, n. 380, 383, 751. 6, n. 378. 7, n. 383, 432, 1090.

Fig. 1, n. 326—329, 1124—, 1128. '

8, n. 378, 1072. 9, n. 380, 751. 10, n. 380, 751. HN’- 3792_ 749 12 a "- 379- 74-7

a 2- n- 312—314. 316.

13- n- 379- 745

PLANCHE XXXVII.

324- 599, 607 j: n- axïóAOFñ—Soó,, 4, n. 616. .

Numéros 267—285.

Fig. 147, n. 271., 274, 278 , 279\

Fig. I , n. 377, 1072, 1081.

P LAN C HE XXXVIIÎ. Fig. 1, n. 331.

PL ANCHE XLVIII. Fig. 1,_n. ;92, 393-, 1010,’ 1012, 101;.

2- n- 3.8;- 390, 39;, 762, 770, 771, 1010.

2- n- 334- 637- 1030 3, n. 336, 639, 64—0.

> 4, '1— 337- 637- 641 5, PLANCHE n. 332.’ XXXIX.

3, n. 386, 762. 4, n. 387, 811.

5, n. 388, 811. 6, n. 387. 7, n. 388, 811. 8, n. 390, 816, 836.

Fig. 1 , n. 340—343.

161, 16231635”. 278.

2, n. 365'.

9, 10, 11, 12; n. 591, 816.

164., n. 280.

3-71-36;- 744

PLANC HE XLIX.

16;, n. 281. \166, 167,‘ 1685771. 282. ‘_169 ,_7n. 283.

'169*, 170,_ 171 z n. 284. PLANCHE

XXX.

Nume’ras 287—289, 290, 291, I ‘ ' 461, 1026. PLANCHE XXXI Nume’ro 290. — ~' ſi

PLANCHE XL.

Fig. 1 , n. 344.. 2, n. 712.‘ PLANCHE

XLI.

Fig. I , n. 3454-353 , 688 , 691, 704.

'

~

2, n. 353", 6ê8,’_689,

704.- 7'- 933-' 4., repréſente la levre ſu périeure ſoudée au tuyau à écuſſon.

11, n. 624-, 62)'.

n, n. 853. 12, n. 853. 13, n. 853.

F a ’1- 933 6, repréſente ſéparément

PLANCHE

14., n. 861.

7, n. 936.

LVII.

cette levrç.

8, la repréſente en perſ

Fig. I, 2; n. 614. 3, n. 659.

4-, n. 636.

PLANCHE

Fig. x, n. 868.

LXIV.

pective.

9.9 "- 94'3 Figure_

l

TABLE DES PLANCHES. 171'ng , n. 94.3'. II , 112, ?13 , :14,,

n. n. n. n.

Fig .3 , n. 1061.

94—3. 978. 976. 978.

4., n. 1063. :e s-.d 1101, ”02. 1102. \l 1101. 1103. . 1103. -ro, n. 1103.

:xr,n.978 216, ;17, :18 , [19,

n. n. n. n.

978. 978. 978. 984.

PLANCHE \ÔMQ Vn-PWN ï :FHEF-ÎFKP 908. . 908. U 908. v v ‘luv . 908. 908. . 908. . 908. 908. . 908. PLANCHE

Fig.

LXXXII.

Numéros 1309—131 r.

PLAN CHE LXXXIII. Fig . r, n. ”12,131,313”. 2, n. 1316. 3, n.

'11, n. 111;, !118.

!313,

PLANCHE

'12, n. 1129. '13 , n. 1129. 14., n. 1129.

LXIX.

67S

PLANCHE

Figs

LXXXIV.

I, TI.

1319.

2, n.

1320.

3, 4', 5, If, n.

1314.

637;".13211

11200

16, n. 1120.

PLANCHE

17,‘ n. 1106. 18, n. 110;. 19, n. 1108.

LXXXV.

Nume’ro’s 1322 , 1323.

PLANCHE LXXXV'I.

:zo, 22, voyez page 4.76,

Fig .

. aux additions Ô' corrections de la ſeconde Partie. 21, n. 1116, 1117. 22, n. 1116. LXX.

1 , n. 13'23". 2, n. 1331.

PLANCHE

LXXXVII. Fig.1,2,3;n. 13.26.

PLANCHE -LXX[V.

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2, n. 1077. 3 , n. 1076. 4, n. 1032, 1081.

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LXXXVIII.

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LXXXIX.

Fig . r, 2; n. \332, 1333.

6 , n. 1074, 107;.

7, n. 1086.

PLANCHE

8, n. 1086.

XC.

Numéros 1334., 133;, 1337.

9, rr. 1082. ;10, n. 1082. '11, n. 1080, 1081.

PLANCHE

12, n. 1123. :[3 , n. 1123. PLANCHE

PLANCHE

XCII.~

Fig .r, n. 1338, 1339. 2, n. 13407-1344.

LXXV.

Fig. 1, n. 1016. 2, n. 1016.

PLANCHE

24—, n. 1107. 2;, n. 1107.

974'

XCI.

Numéros 1336, v1337.

XCIII.

Fig. I, n. 1341.

26, 71.1125. -——. ~ —* x-

2, m 1342 3, n~ 1343

22:

Fig. 1 , n- 989 - 99,1

PLANCHE LXXVI. Fig. r, n. 971. 2, n. 1210.

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Fig. I , n. 134.8 , 134,9.

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2, 3; n. 1350.

. PLANCHE XCVI.

IO, n. 946. 11 , n. 946.

Fig. I, n. 1351.

:z, n. 891, 89;, 896. PLANCHE

LXXVH.

Nume’ras. 1257, 1259, 1260. PLANCHE

LXXVIII.

2, n. 1352—1355‘. 3: '1- ISU—1357 4., n. 1356.

5, 6- 7, 8; m 1377i PLANCHE

Numéro I 2 57.

XCVII..

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8, n. 1014. 9, n. 891, 89;.

PLANCHE

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PLANCHE LXXII. 1, n. 891 , 896. 1012. 891. 1040. 891. 891.

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5, n. 1048.

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2, n. 1092, _

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3 , n. 1210.

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PLANCHE.

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Numéro !26 I. PLANCH E.

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Fig. I, 2, 3, 4.; n. 1306. PLANCHE

LXXXI.

.Numc'rcu 13,07i !308- ~ "ſe

4.,n. 1376. 5, 6; n. 1399 , 14.00.

PLANCHE Fig. r, 2, 3, &a

XCVIII(

n. 1376. ”11375. n. 1383. "v r379 J.

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L'ART DU FACTEUR D’ÔRCUES,Û'E.

676

Fig. 5, n. 1389. 6, n. 1384—, 1385. 7, 8,9; n. 1389.

PLANCHE

PLANCHE

. Numéro: 14.24 , 14.3 5.

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XCIX. '

4', 2, 5, 3, n. 6; n. 1382.

CVlII, CIX, CX, CXl, CXlI, CXIII. Numéro 14-18.

Fig. 1 , n. 1406.

Numéros 134.3 , 1434.

3, n. 14.06, 1.1.08. 4., n. 14.09.

PLANCHES CXV, CXVI,CXVII, CXVIII. Pages 610, 611, 612.

140?’ 143"

.* PLANCHE 29

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PLANCHE CXXXII. Fig. 1 , n. 1463, 1464._ 2, 3; n. !4.65, 1466.

CI. 5"

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Fig. 14.10, 14.11.

PLANCHE Numéro 1441.

CXXXIII.

CXlV.

2, n, 1406, I408.

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CXXXIJ

Fig. 1, n. 14.59, 14.61. 2, n. 1461, 14.62."

PLANCHE

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PLANCHE

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PLANCHE

PLANCHBS CV, CVI', CVII,

Fig. 1,”. 1389—1391 , 1457.

PLANCHE

CV.

CXIX.

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PLANCHEv CXXXÏV. Fig. I , page 64.0.

2, 3; page 641.

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PLANCHES CXX, CXXI, CXXII, .PLANCHE

CII.

Fig. 1, 2, 3, 4;n.1412.

PLLNCHE CHL Fig. I, n. 1413.

5, n. 1413,14”. 6, 7, 8, 9; n. 141;. CIV.

Fig. I, 2, gznzríró, 1427. '-

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PLANCHE

CXXXV.

Fig. I, 2; 3, page 64.2.

Numéro 145;. PLANCHE CXXXVI. PLANCHE

2, 3,43”. 1414., 141;, 1436. ~

PLANCHE

CXXlII , CXXIV , CXXV , CXXVI, CXXVII, CXXVIII.

CEUX.

_Voyez à la Table des Matieres ,

aux mots Bagues , Baffin , Clavier. PLANCHE

Fig- 1, 2; Page 643 3’4‘z5963738,P-64-.Æ.

9: Io, page 64—5.~

.PL ANc HE CXXXVII. CXXX.

Fig. I, n. 14.57. - _ 2, 3,4, ſzn. 1458.

_Voyez la Table, des Matieres,

au mot Bqffim :—c'eſt ſon dia— paſon.

FIN DE LA TABLE DES PLANCHES.

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