Ingénierie financière S9
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Cours d' ingénierie financière...
Description
Cours d’ingénierie financière
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Conception de base L’ingénierie financière est un domaine de spécificialité qui se trouve au carrefour de L’ingénierie financière l’économique, du l’économique, du juridique, du fiscal, de l’actuariat et l’actuariat et de la finance pour l’Etat en termes de politiques économiques, l’IF est définie comme Comme pour l’ensemble des stratégies prises par les dirigeants pour assurer et accompagner le développement de leur d’entreprise (OPE, d’entreprise (OPE, OPA, création de la valeur …etc.) Grace à cette cette spéci spéciali alisa sati tion on,, les les prat pratici icien enss de la fina financ ncee peuv peuven entt renf renfor orce cerr et Grace maintenir le contrôle d’actifs contrôle d’actifs des des firmes, des groupes et des filiales. C’est la C’est la finance sur mesure qui s’intéresse qui s’intéresse au au haut de bilan Mil ler et Van Van Horne Les précurseurs de cette spécialité sont Miller Mil ille lerr (198 (1986) 6) : les les fact facteu eurs rs régl réglem emen enta tair ires es et fisc fiscau aux x sont sont à l’origine de M l’ingénierie financière l’ingénierie financière Van Horne (1985) : une efficience accrue est tributaire de la réduction des couts
de transaction y compris les impôts. L’innovation cherche L’innovation cherche à rendre les marchés plus efficients et e t complets
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Les facteurs à l’origine de l’ingénierie financière facteurss sont sont à l’origine à l’origine de de l’innovation l’innovation financière financière Maintes facteur de transaction transaction et les couts couts d’agence d’agence Les couts de changements législatifs et réglementaires Les changements risque de la volatilité (taux, (taux, actions actions… …etc.) Le risque progrès technologique Le progrès Les asymétries
Ces élém élémen ents ts ont ont cond condui uitt les les prat pratic icie iens ns de la fina financ ncee à inno innove verr sur sur les les titr titres es Ces financiers, sur les éléments et la structure de bilan. Emergence des futurs, options, swaps … Titrisation, techniques de gestion de la dette et de la liquidité, et d’autres
stratégies innovatrices
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Prix et valeur notions génér générales ales Le
prix est l’expression monétaire de la valeur. C’est la valeur qu’on attribue à un bien
La
valeur est le fondement réel des choses : valeur intrinsèque ou valeur fondamentale C’est un
prix, mais le prix (réel) que les investisseurs informés (traders) sont prêts à payer pour cet actif sur un marché libre et concurrentiel
En
finance, les traders sont supposés agents rationnels qui exploitent bien l’information alors que les Noise traders la bruitent
Les
différences entre prix et valeur fondamentale existent toujours mais d’une manière temporaire (hypothèse d’efficience). Rôle des fondamentalistes, recommandations des analystes financiers pour exercer un retour à l’équilibre. 4
Valeur comptable compt able et valeur de marché
Les valeurs des actifs et passifs comptabilisées comptabilisées sont appelées valeurs comptables Exemple : la valeur comptable d’une action se calcule calc ule en divisant la valeur Exemple : comptable des capitaux propres au bilan par le nombre total d’actions.
Suivan antt le tabl tablea eau u (1), (1), la Suiv
valeur comptable des actions de l’entreprise BMCE bank est de 313 à la fin de l’année N. Or, le cours boursier est seulement de 187,5 à la fin de l’année N. C’est le prix que les investisseurs sont prêts à payer pour acheter une action ; c’est la valeur de marché qui n’apparait pas au bilan comptable.
Pourquoi y a-t-il cette différence différence entre les deux valeurs et laquelle qui est pertinente ? La valeur comptable n’inclut pas tous les actifs et passifs d’une société. Les actifs et passifs présentés dans le bilan d’une société sont valorisés à leur cout initial d’acquisition, net d’amortissements et de provisions passés, et non à leur valeur de marché actuelle
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Le
bilan comptable ignore souvent certains actifs, qui sont pourtant significatifs en terme de valeur. valeur.
La
société acquiert une bonne réputation en proposant des produits fiables. Cette réputation n’apparaitra pas au bilan comme actif
La
société disposant un potentiel de management fort grâce aux rech recher erch ches es&d &dév ével elop oppe peme ment nt da dans ns le pa pass sséé ou à de dess form format atio ions ns régulières.
Cela n’apparaitra pas
sous forme d’actifs au bilan. Ces actifs sont consid nsidéérés comme des actif tifs imm immaté atériels qu quii contri tribuent à l’augmentation de la valeur de marché.
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Laquelle des deux valeurs est pertinente ?
En principe, la valeur comptable ne sert à rien Exemple 1 :
pour produire des ordinateurs, la valeur d’achat de certaines machines est de 4 millions de dh, ces dernières sont valorisées à 2 millions de dh compte tenu des années d’amortissement. Or supposons que les méthodes de fabrication des ordinateurs changent, la valeur de marché de ces ordinateurs est tombé à 1 millions.
Exempl plee 2 : Exem
pour la fabrication des calorifères, l’entreprise dispose d’un stock de cuivre pour une valeur initiale de 10 000 dh, mais sa valeur de marché est de 40 000 Dh. Supposons que le stock initial disparait pour une raison ou une autre, la valeur de 10 000 dh n’aura pas de sens car la production s’effectue au nouveau coût (valeur de marché)
Dans
certains cas, il n’y a pas de différence entre valeur de marché et valeur comptable, c’est le cas des disponibilités (banque, caisse…)
La différence concerne concerne surtout les immobilisations, immobilisations, et la valeur de marché qu’il faut 7
Le cas des revenus Supposons qu’une personne
dispose un revenu annuel de 100 000 Dh dépensé pour sa consommation. De plus, l’individu dispose des actifs dont la valeur augmente de 40 000 Dh
En
général, le comptable ignore cette augmentation tant qu’elle n’a pas été réalisée. Alors que l’économiste prend en considération cette nouvelle valeur dans l’évaluation de son revenu (sa richesse), car elle affectera ses dépenses futures de consommation. Le nouveau revenu (le patrimoine ou la richesse) est de 140 000 Dh
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Exemple 2 Un
investisseur décide d’acheter une une maison pour une valeur de 100 000 dh, à raison de 20% d’apport au capital et le reste sous forme d’emprunt auprès des établissements de crédit. Le terrain de la maison est estimé à 25 000 dh
Au
bout du compte, la maison est évaluée sur le marché à 150 000 dh lorsque l’investisseur trouve trouve un acheteur prêt à payer ce montant. Présenter
le bilan en valeur comptable Présenter le nouveau bilan en valeur de marché (valeur actuelle)
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Bilan en valeur comptable Terrain Maison
Actif 25 000 75 000
Passif Capitaux propres 20 000 emprunt 80 000
Bilan en valeur de marché Actif Terrain&maison
150 000
Passif Capitaux propres 70 000 Emprunt 80 000
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ette ette dist distiinc ncti tion on sem semble ble né néce cess ssai aire re just justee po pour ur savo savoir ir la rich riches esse se de l’individu, qui est estimée de nouveau à 70 000 (capitaux propres), c’est-àdire 20 000 de l’état initial plus une réévaluation de marché. C
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Rentabilité boursière et rentabili rentabilité té financière performance d’une entreprise sur une période période Quand il s’agit de déterminer la performance donnée (trimestre, une année…), plusieurs questions se posent.
C’est le taux de rentabilité d’un investissement dans les actions de la société sur la
période
Le taux de rentabilité d’un investissement en action est égal : (cour final – cours
initial + dividende) / Cours initial. C’est ce qu’on entend par rentabilité boursière ou rentabilité de l’action
Toutefois,
la performance financière de l’entreprise est mesurée aussi par un ratio appelé rentabilité financière : c’est le rapport entre le résultat net (dernière ligne du compte de résultat) et la valeur comptable des capitaux propres (la première ligne du passif). C’est ce qu’on appelle le ROE ou return on equity (rentabilité des capitaux propres). C’est la rentabilité pour les actionnaires Dans
le cas de notre exemple, la rentabilité financière = résultat net/capitaux propres = 23,4/300 = 0,078 soit 7,8%
(comptable) d’une entreprise et la Il y a une différence entre la rentabilité financière (comptable) rentabilité boursière que les investisseurs ont obtenue de l’action
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La méthode des ratios
La performance de l’entreprise est évaluée aussi par une batterie de ratios : Rentabilité
de l’actif (rentabilité (rentabilité économique) : résultat d’exploitation/ total de l’actif = 9,1 % 7,6% Rentabilité financière (ROE) : résultat net/ capitaux propres = 7,6% = chiffre d’affaire/Total de l’actif = 9,1% Rotation de l’actif = 57% Endettement = dette totale/ actif total = 57% Liquidité = actifs circulants/passifs circulants = 1,4
Pour expliquer la valeur de marché marché : PER
= cours d’une action/ bénéfice par action = 8 Market to book (valeur boursière/valeur comptable) = cours de l’action/ valeur comptable d’une action = 0,6 13
Utilité Le
ratio de rotation d’actifs mesure la capacité de l’entreprise à utiliser ces actifs pour générer des profits.
Le rati ratioo d’endettement mes mesure la structure de passif : le poids de l’endettement dans l’actif, et des intérêts dans le résultat.
Le
ratio de liquidité mesure la capacité de l’entreprise à régler ces dettes d’exploitation tout en restant solvable à la fin de chaque mois
Pour
ce qui est des ratios des valeurs de marché, ils montrent la relation entre les indicateurs comptables et la valorisation de la société par le marché boursier. L’examen de
ces ratios est le travail des analystes financiers qui cherchent à déterminer une valeur théorique de l’action après avoir étudié l’évolution de la société, et faire une comparaison avec les autres entreprises opérant dans le d’activité même secteur d’activité
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Analyse de la rentabilité : rentabilité économique et rentabilité financière
Chaque entreprise cherche à réaliser réaliser un profit de son activité de production, commercialisation ou de servuction
Le
résultat qu’elle dégage rapporté aux capitaux investis (ou engagés) donne ce qu’on appelle la rentabilité économique, indicateur d’efficience des capitaux engagés : Rentabilité
économiques (Re) = RE/CE
RE : résultat d’exploitation CE : les capitaux engagés représentés par l’actif immobilisé (valeur nette comptable
ou valeur nette de bilan), majoré du besoin en fonds de d e roulement
Le capital engagé ou investi est dit aussi actif économique. économique. Re = RE/Total actif
Le rapport mesure la rentabilité globale de l’entreprise notamment en rapportant le rés ultat d’exploitation aux capitaux investis
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L’exame ’examen n de la relation économique ou capital investi est financé en partie en En général, l’actif économique fonds propres et le reste par les dettes Comme
nous l’avons déjà signalé, la rentabilité financière est mesurée par le rapport : résultat courant/Capitaux propres
Il est évident évident de mettre mettre une relation relation entre la rentabil rentabilité ité économique économique Re, la rentabilité financière Rf et le cout de la dette
Posons
:
RE : : résultat d’exploitation RE FF : frais financiers CI :
capital investi ou engagé (CE) D: dettes financières CP : capitaux propres t : Taux d’imposition des bénéfices
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Re = RE/CI RE/CI et i = FF/D FF/D
Le résultat qui revient aux actionnaires : (RE – FF) FF) (1- t) = (RE – D.i)(1-t) D.i)(1-t)
La rentabilité financière : Rf = (RE - D.i) (1-t) / CP Re
= RE/CI or puisque on a CI = CP + D On aura : RE = Re.CI = Re (CP+D) D.i) (1-t)/ CP Rf = ( Re (CP+D) – D.i) Rf = (Re + (Re-i) D/CP) (1-t) Le
modèle (1) met en relation plusieurs variables: la rentabilité financière, la rentabilité économique, le différentiel entre la rentabilité économique et le cout de la dette, le levier financier (D/CP) qui représente la structure financière, et le taux d’imposition t
L’explication de
la rent rentab abil ilit itéé fina financ nciè ière re en fonc foncti tion on de la rent rentab abil ilit itéé économique (principale variable), le cout de la dette et le ratio d’endettement, d’endettement, est connue par ce qu’on appelle l’effet de levier 17
L’effet de levier L’effet de
levie levierr fina financ ncie ierr sign signif ifie ie l’effet bénéfi bénéfique que de l’endettement sur sur la rentabilité financière. L’endettement accroit la rentabilité des capitaux propres.
Toutefois,
les managers qu’ils utilisent augmentent la sensibilité de la rentabilité fina financ nciè ière re au auxx va vari riat atio ions ns de la rent rentab abil ilité ité écon économ omiq ique ue.. En d’autres termes, l’entreprise est soumise au risque financier, en plus de risque économique qu’elle supporte déjà
La
dette contribue à augmenter la rentabilité financière dans le cas où l’argent empruntée rapporte plus qu’il ne coute, c’est-à-dire lorsque le taux de rendement économique est supérieur au taux d’intérêt
Dans le cas contraire, un effet de levier négatif accroit le risque de la faillite
L’effet de
levier fonctionne en fonction de la performance de l’entreprise, de la conjoncture et de cycle économique (exemple : les trentes glorieuses années, les périodes de crise).
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Modigliani
et Miller (1958) avancent l’hypothèse de neutralité financière selon laquelle la valeur de l’entreprise et indépendante de sa structure financière. La vale valeur ur reste este inta intact ctee mê même me avec avec ende endett ttem emen entt
Modi Modigl glia iani ni et Mill Miller er (196 (1963) 3) intr introd odui uise sent nt la va vari riab able le fisc fiscal alee : la va vale leur ur de l’entreprise croit avec l’endettement en raison de la déductibilité de l’interet de l’impot. La valeur d’une d’une entreprise endettée est supérieure à celle d’une entreprise non endettée
L’endettement accroit
la rentabilité des capitaux propres. En contrepartie, il accroit le risque pour les actionnaires (les créanciers sont payés avant les actionnaires ce qui fait baisser la rentabilité des actionnaires) Cons nséq éque uenc ncee : en envo vole le de l’endettement des entrep entrepris rises es (conte (contexte xte des Co années 1970 Accroissement de risque de défaillance voire de la faillite (contexte des années 1980) Une structure financière dominée dominée par endettement va mal en cas de retournement de de la conjoncture. A contrario, l’importance des capitaux propres (structure financière faiblement endettée) permet d’amortir le choc d’un eff effet et de levi levier er néga négati tiff et la baisse de la rentabilité économique en période de récession. 19
Evaluation des actifs L’une des
problématiques majeures qui figurent au centre de préoccupation des praticiens de la finance est la question de l’évaluation des actifs
En
finance, la mesure de la valeur d’un actif correspond au prix qu’il atteindrait s’il était vendu sur un marché concurrentiel.
La
loi du prix unique postule que sur un marché concurrentiel, si deux actifs sont équivalents, ils auront le même prix.
Ceci
conduit à un concept d’arbitrage qui consiste à acheter et revendre pour des prix différents différents un même actif, en encaissant au passage des plus values
les l’hypothèse d’efficience, d’efficience, les Suivant l’hypothèse
acti actifs fs sont sont év éval alué uéss à leur leur va vale leur ur fon fonda dam menta ntale. le. Les Les age gent ntss inf inform ormés ch cheerche rchent nt touj toujou ourrs à év éval alue uer r correctement la valeur en profitant des différences d’évaluation. 20
Arbitrage et règle de prix unique Exemple Si
le prix de lingot d’or est est de 1500 $ aux Etats-Unis, quel est son prix en France ? Tout Tout simplement le prix doit être au environ de 1500 $.
Dans
le cas contraire, si on suppose que le prix de lingot d’or est est de 1300 13 00 en Fran France ce,, l’investisseur va achet acheter er l’or en Fran France ce pou ourr le revendre au Etats-Unis au prix de 1500 $. L’opération est bon marché si les couts de transaction (commissions des courtiers, assurance, cout de stockage, cout de transport) sont inferieurs à 200 $
Si
les couts de transaction sont maitrisés et le prix de l’or ne ne bouge, l’arbitrage se produira efficacement efficacement sans aucun risque.
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En
revanche, puisque les agents sont informés, tout le monde se rend compte de la différence spatiale des prix (courtiers sur l’or, les autres arbitragistes qui observent le marché)
En
conséquence, un effort collectif dans l’opération d’arbitrage conduit à une hausse de prix de lingots d’or en en France (hausse de la demande) et une chute du cours aux Etats-Unis
La
stratégie d’arbitrage cesse à partir du moment où le différentiel de prix (spread) égalise les couts de transactions
Suivant
la loi de l’offre et de la demande, si par exemple, le prix en France devient plus élevé qu’aux Etats-Unis (par exemple, l’or vaut 1500 aux Etats-Unis et 1600 En France), l’arbitrage se fera en sens inverse.
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Exemple 2 : cas des actions La
loi du prix unique et l’arbitrage fonc fonctio tionn nnen entt au auss ssii sur sur les marchés d’actions où les coûts des transactions sont en général inferieurs à celui de l’or
Supposons
que l’action BMCE Bank est en même temps cotée pour une valeur de 100 £ à Casablanca et 105 à Londres
Les
investisseu investisseurs rs vont vendre vendre leurs actions à Londres et les racheter à Cas Casab abla lanc nca. a. Ceci Ceci en entr trai aine nera ra un unee au augm gmeentat ntatio ionn de dess co cour urss à Casablanca et une baisse des cours à Londres
Les
arbitragistes arbitragistes vont profiter du différentiel différentiel des cours pour acheter le titre à Casablanca et le revendre à Londres (à un prix supérieur aux cout de transaction) 23
L’opération d’arbitrage peut
rapporter gros en achetant des quantités importantes d’actions à Casablanca Casablanca (cout de transaction transaction négligeable négligeable ; simple touche sur PC). Ce qui expliquent des profits battus à partir de rien
Toutefois,
avec la prise de conscience de cet écart et la ruée des arbitragistes sur le marché de Casablanca, on assiste à un retour à l’équilibre (convergence des prix)
La
loi du prix unique explique clairement que si l’action BMCE Bank vaut 100£ à Casablanca, elle va couter le même prix à Londres
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intéret et Taux d’intér
et règle règle de de prix prix uniqu uniquee
Dans
un marché concurrentiel les taux d’intérêt sur les actifs équivalents sont les même aussi. Le taux d’intérêt est considéré aussi comme le prix sur le marché monétaire Exemple : Si on suppose que le gouvernement marocain offre un taux annuel de 4% sur les bons de trésor à un an, à quel taux la banque mondiale envisagera de rémunérer ses emprunts à un an étant donné que ses actifs sont considérés sans risque ? Intuitivement le taux doit fluctuer autour de 4% par an mondiale offre un rendement rendement moins de 4%, les agents La raison est que si la banque mondiale rationnels (supposés bien informés) n’achèteront pas ses titres, mais ceux des bons de trésor marocain. La banque mondiale à intérêt d’offrir le le même taux n’importe quel placement sans risque, les taux doivent tendre vers ceux du Pour n’importe bon de trésor. trésor. contraire (conditions (conditions de prêt-empru prêt-emprunt nt aux même échéance et au même Dans le cas contraire risque), les arbitragistes empruntent à des taux bas pour prêter à des taux élevés. Toutefois, en procédant, l’opération d’arbitrage va exercer un retour à l’équilibre en égalisant les taux 25
Cas des devises, arbitrage triangulaire
La loi du prix unique s’applique aussi au marché de change (les devises).
Si
on suppose que l’euro vaut 100 yen et la livre sterling vaut 200 yen, combien vaudra le cours de l’euro par rapport à la livre ? Suivant
la loi du prix unique, le prix de livre est évalué à 2 euros.
Si
on introduit l’or comme comme référence, comment fonctionne l’arbitrage sur le marché de change? Exemple :
le prix de lingot d’or vaut vaut 1500 euros, et 150000 en yen . Quel rapport de change entre les deux devises ?
En
principe, la valeur de 1500 euros doit être équivalente à 150000 soit un yen vaut 0,01 euro, ou un cent. 26
Dans le cas contraire (non respect de la loi de prix unique), le yen est évalué à 0,009 au lieu de 0,01 euro. On suppose qu’ il y aura 10000 euros
dormants sur un compte bancaire.
l’or, soit à 1500 euros ou à 150000 Qu’il s’agit d’un achat ou de vente de l’or,
yen par lingot, on va convertir les 10000 euros en yen soit 10000/0,009 = 1111111,11 yen
111,11/150000 1,11/150000 yen y en 111 11 Cette somme permet d’acheter 7,41 lingots d’or (1 111
par lingot) et les revendre pour toucher 11 11 111,1 111,111 euros (7,41 . 1500 euros par lingot). Ce qui permet d’encaisser d’encaisser 11 11 111,1 111,11 1 euros minorés minorés des couts de
transactions
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L’opération d’arbitrage est
couts des transactions.
C’est la
devises.
bon marché tant que ce montant dépasse les
stratégie de l’arbitrage triangulaire, elle met en jeu l’or avec avec deux
Outre
la loi du prix unique, une autre méthode d’évaluation se réfère à la comparaison
Exemple : Déterminer
le prix d’une maison sur la base du prix des maisons comparables
Evalue uerr Eval
unee acti un action on pa parr rapp rappor ortt à cell celles es repr représ ésen enta tant nt le même même
secteur d’activité d’activité
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Pour
évaluer une action on peut multiplier son BPA le plus récent par le PER sectoriel
L’ONA présente
un BPA de 2 DH et on sait que le PER moyen des sociétés opérant dans le même secteur d’activité d’activité est de 10. D’après le modèle d’évaluation, on aura : BPAo . PERs = 2.10 = 20 L’action de l’ONA vaut 20 dirhams
N.B : la logique de comparaison n’est pas fiable à 100% en raison des
spécifi ificit cités au nive iveau de la structure du pass assif et du taux aux de croissanc ance
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La loi du prix unique unique est à la base de la fixation fixation du cours de change, c’est ce qu’on appelle la parité des pouvoirs d’achat (PPA). (PPA). Les cours de change s’ajustent pour maintenir le même prix partout dans le monde, en termes réels, d’un panier représentatif de biens et des services
Exemple :
la relation commerciale entre la France et la grande Bretagne se présente comme comme suite : Le
prix de blé est de 1 euro en France, et de 1,5 £ en GB. Le rapport de change entre les deux divises fait que 1 £ vaut 0,67 euro
Supp Suppos oson onss qu quee le taux taux de ch chan ange ge est de 0,5, 0,5, l’arbitrage aura aura po pour ur conséquence : Achat
de blé depuis la GB et sa revente en France Le blé anglais vaudra 0,75 euro (0,5 . 1,5 £ le boisseau de blé)
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Les
arbitragistes convertissent leurs euros en livre pour réaliser l’ l’operation
d’arbitrage Suite à l’échange, la GB connaitra : Un
excédent commercial (pays exportateur) et une forte demande de la livre Augmentation du cours de change de la livre anglaise Dans
le cas inverse (la livre est surévaluée), le scenario inverse se produira jusqu’au rétablissement de l’équilibre
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Les opérations de rapprochement et de reprise
Depuis Depu is long longte temp mps, s, les les dy dyna nami miqu ques es écon économ omiq ique uess sont sont soum soumis ises es à de dess opérations de restructuration industrielles sous forme de rapprochement et de reprise. L’off L’offre re publique est une forme de cette stratégie.
Les
OPA-OPE représentent l’ensemble des cas d’acquisition d’actifs allant de la participation minoritaire, l’accès progressif au contrôle, le contrôle majoritaire et le contrôle total de la société
Ce
sont des opérations patrimoniales de transfert de la propriété entrainant des modifications profondes de l’actionnariat l’actionnariat. Elles sont fréquentes dans les pays anglo-saxons où le marché marché boursier est est dynamique.
La
repris reprisee de dess en entr trep epri rise sess pa parr leur leurss sala salari riés és est est un unee form formee de pris prisee de contrôle
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Les montages de LBO Les
opérations de reprise à effet de levier (leveraged by out) ou LBO est une opération de restructuration industrielle qui consiste à l’achat à crédit de la société par ses propres salariés au travers une holding ; c’est ce qu’on appelle la reprise d’une entreprise par ses propres salariés (RES)
Le montage du du projet consiste consiste à 1
: la création par les salariés d’une société (holding) pour reprendre et contrôler leur entreprise. entreprise. Ils peuvent peuvent s’endetter à à titre personnel pour effectuer leur apport en capital. S’appuyer sur sur les investisseurs extérieurs notamment les banques pour mobiliser les capitaux à long terme à titre d’apport complémentaire 2: Le holding prend le contrôle de la société concernée 3 : Les dividendes versés par la société à la holding permettent de rembourser les emprunts
Ce mécanisme nécessite deux hypothèses : La
soci sociét étéé cible cible doit doit conte contenir nir au moin moinss 10 sala salarié riéss au cours cours des des deux deux années années qui précédent le rachat (aucune condition d’ancienté n’est exigée pour les salariés) Les salariés de la société cible doivent détenir au moins 50% de droits de vote de la holding et le 1/3 de son capital 33
Le LBO est donc le contrôle d’une soc socié iété té par un ou plusi lusieu eurs rs fon fonds d’investissement spécialisés financés en grande partie par endettement . Il associe le management (dirigeant) avec un investisseur financier. Le montage maximise un effet de levier juridico-financier
À la sortie de LBO, les investisseurs récupèrent récupèrent la valeur totale de la société. Car il s’agit d’un emploi rationnel des cash flows (remboursement des dettes)
On distingue trois types de LBO Le
leve levera rage gedd mana manage geme ment nt by ou outt (LBM (LBMO) O):: c’est le rachat rachat d’une socié société té par par ses ses dirigeants via endettement Le Leveraged Leveraged management management by in (LMBI): c’est le rachat par un repreneur externe de la société cible Le By in management management by out (BIMBO) : c’est l’acquisition combinée des managers et un repreneur externe
Le
LBO suscite trois leviers : levier financier (apport réduit), fiscal (déduction des intérêts d’emprunt), social (évolution des managers)
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Les filialisations ou Spinoffs La
filialisation ou spinoffs est une technique de valorisation des actifs d’une entreprise entreprise par le désengagem désengagement ent de l’entreprise d’une ou plusieurs de ses activités sous forme d’une société nouvellement créée avec des actifs, des capitaux propres et des dettes spécifiques
La nouvelle société contrôle une une branche déjà existante existante dans la société initiale ou au sein d’un groupe.
est L’objectif est
de mettre en lumière la santé financière d’une société qui aurait ou eté éclipsée en tant que branche d’activité au sein d’un groupe moribond
Fort
logique le montage d’une opération de filialisation se fait si la somme des valeurs de marché anticipées des entités séparées est supérieure à la valeur de la société initiale (en tant que entité unique)
C’est une
technique de maximisation de la valeur actionnariale et de séparation des métiers déclinants (comme le cas au USA)
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Des cas concrets C’est le cas :
Quand le groupe groupe Accor se sépare sépare de l’activité d’Edenred
Kering (ex-PPR) introduit en bourse le groupe FNAC FNAC
Filialisation Vivendi-SFR
Avant
son introduction en bourse en 2000, France Télécom a regroupé ses activités d’internet dans Wanadoo Wanadoo qui a été introduite en bourse
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Les options réels selon Merton C’est le
fait de retarder le lancement d’un projet d’investissement par dirigeant.t. Le projet projet pourrait être aussi développé développé ou abandonné abandonné l’équipe dirigean même après son lancement
La
VAN sera sous-estimée si les options réelles ne sont pas prises en considération
L’industrie cinématographique est un cas d’école des options réelles C’est le
cas de l’achat par un producteur des droits d’un livre ou d’un scenario, avec un climat d’attentisme pour la production de film ou pas. Le producteur a l’option de différer le film (reporter ou pas) d’arréter le projet en fonction des informations Le producteur peut décider d’ sur le budget et les gouts du public
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Le cas aussi des suites au film. Si
le film initial se fait avec succès, le producteu producteurr dispose le droit droit exclusif exclusif d’autres films avec le même titre et acteurs. de réaliser d’autres
L’option sur
les suites contribue à la valeur globale de film
L’option réelle
ressemble à l’option d’achat sur action (calls). Dans les deux cas, le décideur a le droit (et non l’obligation) d’un produit à une date future Ce
qui permet de réduire l’analyse du programme d’investissement à une suite de décision dans le temps
Clarifier le rôle de l’incertitude dans l’évaluation des projets
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Les stratégies de fusions-acquisition L’objet de
ces restructurations restructurations industrielles est de maximiser la richesse des actionnaires.
Trois raisons justifient justifient les fusions-acquisition fusions-acquisition Les syne synerg rgie iess : c’est le Les
fait d’avoir, par mariage d’entreprise, une valeur des actifs supérieure à la somme des valeurs des actifs des deux sociétés prises séparément. Les
synergies existent s’il y a des économies d’échelle dans la production et la distribution des produits des deux sociétés. La valeur augmente suite à une organisation efficace des facteurs de production dans la nouvelle société (fusion-acquisition) ’économie ie d’impô d’impôts ts : L’économ
en se regroupant, les entreprises peuvent réduire la
valeur des impôts payés. Exemple,
une soci une sociéété pe peut ut rach racheeter ter un unee soci sociéété en pe pert rtee, rédu réduir iree en conséquence son impôt global via les reports fiscaux des déficits de la société rachetée. 39
antage ge des des déc décotes tes sur Avanta
le marché boursier : la société susceptible au rachat est cotée à une valeur inferieure à sa valeur intrinsèque. En conséqu séquen ence ce,, les les diri dirige gean ants ts du grou groupe pe ache achete teur ur proc procèd èden entt au rach rachat at et augmentent la richesse de leurs actionnaires
Remarques En
général, les objectifs en termes de synergie créent plus de valeur que les réorientations fiscales.
En
cas de synergie, la valeur globale de l’entreprise augmente autant par sa valeur de marché (sa valeur dans le secteur privé) que par sa valeur sociale (sa qualité de payement de l’impôt).
Toutefois, dans le cadre des fusions-acquisitions sous le mobile fiscal, la valeur pour la nouvelle entité est égale à la somme des valeurs pour la société des deux entreprises initiales
La
fin des années 1990, la vague des fusions a touché de plein fouet le secteur de la finance ayant pour but les économies du couts par le regroupement des activités Rachat
de la banque Indosuez par le crédit agricole Fusion de la banque de Monteral et la banque de Canada 40
Politique de dividende et richesse des actionnaires Le
dividende est un revenu espéré par l’actionnaire, il est distribué en général en plusieurs manières. Soit par payement en numéraire, par rachat d’action, ou par distribution d’actions gratuites
Par
politique de dividende, on entend la stratégie adoptée par l’entreprise en matière de versement d’argent à ses actionnaires indépendamment indépendamment de ses choix d’investissement et de financement
Rappelons que
selon Modigliani&Miller la richesse dépend de l’univers dans lequel on opère: Dans
un monde parfait où il n’y a ni cout de transaction ni contrainte fiscale, la richesse des actionnaires demeure intacte quelle que soit la politique de dividende adoptée par les dirigeants l’existence du fisc et des couts de Dans un monde concret marqué par l’existence transaction, la politique de dividende aura un impact sur la richesse des actionnaires de la société 41
Dans l’hypothèse où
la société distribue des revenus en numéraire, les actionnaires sont payés en prorata de leur apport (le nombre d’actions détenues). En
conséquence, le prix de l’action baisse en guise de cette opération
En
cas de rachat d’actions, les dirigeants, via l’argent versée, proposent aux actionnaires le rachat de leurs propres pr opres actions sur le marché. En
conséquence, le nombre d’action se réduit sur le marché et le cours reste inchangé
Exemple :
la sociét sociétéé IBM a des actif actifss ayant ayant une valeur valeur de march marchéé de 12 millions de $, composés de 10 millions en immobilisations et 2 millions en disponibilités. La valeur du marché des capitaux propres est de 10 millions alors que la dette est évaluée à 2 millions $. IBM compte 500 000 actions sur le marché, cotées à 20 $ l’unité Etablir
le bilan initial Etablir le bilan en cas de distribution de dividendes en numéraire Etablir le bilan au cas où l’entreprise rachète ses propres actions
42
Bilan initial Actif
Actif immobilisé disponibilités Total
Passif 10 millions 2 millions 12
Capitaux propres Dettes Total
10 millions 2 millions 12
Nombres Nombres d’actions en circulation 500 000 ; cours de l’action 20$
Bilan après paiement en numéraire Actif
Actif immobilisé disponibilités Total
Passif 10 millions 1 millions 11
Capitaux propres Dettes Total
9 millions 2 millions 11
Nombre d’actions en circulation 500 000 ; cours d’une action 18 euros
43
Bilan après rachat des actions Actif
Actif immobilisé disponibilités Total
Passif 10 millions 1 millions 11
Capitaux propres Dettes Total
9 millions 2 millions 11
Nombre d’actions en circulation 450 000 ; cours de l’action 20
Les deux derniers tableaux montrent l’impact de la politique de dividende de l’entreprise suivant qu’elle distribue des dividendes en numéraire ou rachète ses propres actions
Si la société société verse un dividende dividende de 2 $ par action, la valeur de marché marché de ses actifs baissera de 1 million (baisse de la liquidité) et la valeur de marché des capitaux propres tombe à 9 millions suite à la baisse du cours de l’action. Il y a toujours 500 000 d’actions en circulation dont le cours est estimé à 18 $ (baisse de 2 $)
Si IBM rachète rachète ses actions actions pour pour 1 million, million, on assiste assiste à un retrait retrait de 50 50 000 actions du marché. Il y aura alors 450 000 actions en circulation, cotées à 20 $ l’unité 44
Dans
les deux cas, la richesse des actionnaires n’est pas affectée par la politique de dividendes choisie En
cas d’un versement en numéraire, chaque actionnaire bénéficiera de 2 $ par action. La valeur de ses actions, ex-dividende, baisse de 2 $
Dans
le cas d’un rachat d’actions, la valeur de l’action, leur richesse reste intacte.
45
Les actions gratuites Parfois,
les dirigeants procèdent à des divisions du nominal pour des distributions d’actions gratuites En
effet, si le nominal de l’action est divisé par deux. L’action est équivaut dorénavant à deux actions nouvelles. Le nombre total d’actions passera de 500 000 à 1 million Le cours de l’action passera de 20 à 10 $ L’actionnaire de la société qui détenait 7 actions à 20 $, détient 14 nouvelles actions à 10 $ l’unité ; sa richesse ne change pas L’attribution d’actions gratuites est une opération de paiement de dividendes. Au lieu de verser l’argent (cash flow), les dirigeants distribuent des actions gratuites en prorata du nombre d’actions détenues par les actionnaires D’ailleurs, le versement de 2 $
de dividende par action va être remplacé par une action gratuite (valeur de 20 $) pour 10 actions anciennes.
Le
paiement en action gratuite s’apparente à une politique de versement en numéraire.
46
Exemple IBM
décide de payer un dividende de 2 $ par action. Or, les managers voient qu’en raison d’une conjoncture favorable à l’investissement, l’investissement, il est préférable de garder le 1 million de $ de liquidité (destiné à être payé sous forme de dividendes)
D’ailleurs, au
lieu d’un paiement en numéraire, IBM décide d’attribuer une une action gratuite pour 10 actions détenues
On suppose que la richesse des actionnaires actionnaires n’est pas affectée dans les deux cas Etablir le bilan initial Etablir le bilan après paiement en numéraire Etablir le bilan après attribution d’actions gratuites 47
Bilan initial Actif
Actif immobilisé disponibilités Total
Passif 10 millions 2 millions 12
Capitaux propres Dettes Total
10 millions 2 millions 12
Nombre d’actions en circulation 500 000 ; cours d’une action à 20 euros
Bilan après paiement en numéraire Actif
Actif immobilisé disponibilités Total
Passif 10 millions 1 millions 11
Capitaux propres Dettes Total
9 millions 2 millions 11
Nombre d’actions en circulation 500 000 ; cours d’une action 20 euros
48
Bilan après attribution d’actions gratuites
Actif
Actif immobilisé disponibilités disponibilités Total
Passif 10 millions 2 millions 12
Capitaux propres Dettes Total
10 millions 2 millions 12
Nombre d’actions en circulation 550 000 ; cours de l’action 18,18
À la lecture des tableaux, tableaux, on constate que le total d’actif et et de passif ainsi que la structure de bilan reste la même entre l’état initial (premier bilan) et l’etat où les actions sont distribuées gratuitement (dernier bilan)
La seul différence différence existe au niveau du nombre d’actions qui a passé de 500 000 à 550 000
De plus, le nouveau cours est évalué à l’etat actuel à 18,18
49
Modigliani
et Miller ont montré dans un article de 1961 que la politique de dividende n’a aucun n’impact sur la richesse des actionnaires dans un monde parfait (absence de fiscalité et de cout de transaction)
xemplle 1: Exemp
supposons que les dirigeants de la société IBM décident de ne pas verser les dividendes en numéraire, en contrepartie d’investir la liquidité dans un projet Un
actionnaire qui détient 100 actions, souhaitant recevoir 2 $ par action en termes de cash flows, pourrait vendre 10 actions au cours de 20 $ l iquidité de 200 $ Il s’en sort avec des actions qui valent 1800 $ et une liquidité Toutes choses égales par ailleurs, c’est le même résultat dans le cas d’un versement en numéraire de 2 $ l’action. Exemple 2 :
le scenario inverse peut se reproduire. On suppose que IBM verse 2 $ de dividende, or un actionnaire ne souhaite pas avoir des cashs flows en numéraire. D’ailleurs, après paiement : L’actionnaire détient des actions ayant
une valeur de 1800 $, plus de la liquidité
d’une valeur de 200 $. L’actionnaire peut se retrouver à l’état initial avant liquidité liquidité (200 $) à l’achat d’action au cours de 18 $
paiement en affectant sa
50
Politique de dividende et financement du programme d’investissement Pour
le financement d’un projet d’investissement, d’investissement, les dirigeants pourraient renoncer à la distribution des dividendes dans le but d’assurer la la liquidité nécessaire (réinvestissement des dividendes) Le
financement de l’investissement se fait alors via des sources internes (non distribution des cash flows) Soit à travers des sources externes sous forme d’augmentation de capital (émissions de nouvelles actions) Exemple:
IBM dispose des immobilisations d’une valeur de 1 million, des actifs liquides de 0,5 million, et d’une dette d’une valeur de marché de 1 million. Le
projet d’investissement nécessite un financement de 0,5 million dont la VAN est évaluée à 1,5 million. Les actions en circulation sont de l’ordre de 1 million au prix de 2 $ par action (le cours intègre l’information sur une VAN positive de 1,5 million) 51
Le Bilan de la société se présente comme suite Actif
Actif immobilisé VAN disponibilités Total
Passif 1 millions 1,5 millions 0,5 3
Capitaux propres Dettes Total
2 millions 1 millions 3
Nombre d’action en circulation 1 million; cours de l’action 2 $
IBM
a la possibilité d’affecter, en interne, 0,5 million d’actifs liquides pour financer son programme d’investissement d’investissement. Ou bien par émission d’actions nouvelles pour une valeur de 0,5 million après avoir payé en numéraire les dividendes pour la même valeur
Dans un monde parfait, parfait, la richesse richesse des actionnaire actionnairess ne change change pas suivant suivant la politique de dividende adoptée
52
Dans
le premier cas, l’utilisation en interne de la liquidité (0,5 ML), on assiste à une augmentation de l’actif immobilisé immobilisé et une baisse des actifs liquides. La structure du passif demeure inchangée. Comme il y a toujours aussi 1 ML d’actions en circulation au prix de 2 $
Dans le deuxième deuxième cas, le cours de l’action va baisser et tombe à 1,5 $ (suite au paiement de dividendes)
La
richesse des actionnaires demeure intacte, de l’ordre de 2 ML, soit 0,5 ML des cash flows reçus plus la valeur du marché des actions ( 1,5 ML)
La Société doit émettre émettre 333333 d’actions nouvelles c’est-à-dire 500 000/1,5 $ = 333333 actions) pour garantir un financement de 0,5 ML nécessaire à son programme d’investissement
Présenter le bilan dans les deux cas 53
Prise en compte des contraintes réelles
Selon Modigliani&Miller Modigliani&Miller,, la politique de dividende n’a pas d’impact sur la richesse des actionnaires dans un monde parfait. Toutefois, Toutefois, dans un univers comportant des frictions, cette politique a un impact sur leur richesse.
Le
dividende est considéré comme un revenu qui est soumis au régime fiscal d’imposition. Les modalités de taxation de dividende différent d’un pays à l’autre. Aux
Etats-Unis, il y a une double taxation des bénéfices : au niveau de la soci sociét étéé (imp (impôt ôt sur sur les les bé béné néfi fice ces) s) et un unee seco second ndee fois fois au nive niveau au de l’actionnaire (impôt sur le revenu)
En
d’une déduction sur le revenu suite France, l’actionnaire peut bénéficier d’une à l’impôt déjà payé par la société. C’est le cas aussi en Australie mais avec une déduction plus importante
54
Illustration numerique Résultat de la société avant impôt Impôt payé Résultat distribuable Dividende versé à l’actionnaire Revenu déclaré à l’administration fiscale Déduction de l’impôt déjà payé déjà payé par la société Impôt sur le revenu net Revenu net d’impôt pour l’actionnaire Taux de taxation total
Etats-Unis
Australie
France
100 40 60 60 60
100 40 60 60 100
100 40 60 60 90
0
-40
-30
21 39 61%
-5 65 35%
1,5 58,5 41,5%
On suppose que : l’impôt sur
les sociétés pour les trois pays pay s est le même, soit 40% Le bénéfice est intégralement distribué Le taux marginal d’imposition de l’actionnaire est le même aussi, 35% 55
L’actionnaire français
et australien bénéficient du régime fiscal en termes d’impôt sur le revenu par rapport au titulaire de l’action aux Etats-Unis. Dans ces pays, il n’y a aucun mécanisme de compensation entre l’impôt payé par la société et celui payé par les actionnaires sur les dividendes
En
Fran France ce,, qu quan andd l’actionnaire reç reçoit un dividen endde de 60, ce revenu est accompagné d’un avoir fiscal représentant 50 % du dividende. L’actionnaire déclare la somme (60+30) comme revenu. De plus, cet avoir de 30 est déductible de l’impôt à payer. L’impôt payé
est donc de : [(60+30).35%] – 30 30 = 1,5 fiscal limite la double imposition puisque il réduit en partie l’impôt L’avoir fiscal déjà payé par la société Australie, lie, l’annulation de l’impôt sur En Austra Aux
la société est totale
Etats-Unis …
56
Remarque En
général, les dividendes distribués en numéraire sont taxés alors que ceux par rachat d’action bénéficient d’un avantage fiscal D’ailleurs, il
est préférable pour la société dans sa politique de dividendes de racheter ses propres actions que de verser des dividendes en numéraire.
Dans certains pays La réglementation interdit interdit les sociétés de recourir régulièrement régulièrement à la politique de rachat d’actions pour empêcher tout payement d’impot sur le dividende en cas de versement en numéraire.
Les
dividendes ont un contenu informationnel. Toute augmentation des dividendes est interprétée comme une augmentation de la valeur fondamentale et entrainera une hausse de cours. Inversement la baisse de dividende suscite une baisse des cours
La
politique de dividende (distribution ou non) (rachat d’action) à un impact sur la variation du cours en bourse
57
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