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August 12, 2017 | Author: driss_kaitouni | Category: Internal Control, Audit, Sales, Value Added Tax, Risk
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Description

Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises

Mémoire de fin d’étude Option : Audit, Comptabilité et Contrôle de gestion

Thème du Mémoire : Développement d’un guide d’audit du secteur hôtelier : Cas du Golden Tulip Farah Marrakech

Réalisé par : OUARDIRHI Soukaina Encadré par : M. CHARAF Karim

Année universitaire : 2011-2012

Remerciements :

A tous les membres de DELOITTE AUDIT, Je tiens à vous exprimer mes plus vifs remerciements pour votre amabilité, et votre aide incessante tout au long de mon stage. Mes remerciements s’adressent plus particulièrement aux membres du département Audit, qui m’ont guidée dans mon travail en m’accordant un temps précieux. Mes sincères remerciements à tous ceux et celles qui de prés ou de loin, ont participé par leurs connaissances et compétences à ce que ce mémoire soit moins imparfait.

Page 2

SOMMAIRE : Remerciement Introduction Première partie : Prise de connaissance et travaux préalables au développement d’un guide d’audit. Chapitre1 : Prise de connaissance : -

Présentation du cabinet Présentation de la société Stratégie d’audit –orientation de la mission

Chapitre2 : Description et compréhension des procédures du cycle exploitation : -

Prise de connaissance de l’activité et de l’environnement Intervention intérimaire : Evaluation du système de contrôle interne Intervention finale RISQUES FISCAUX Revue Fiscale

Deuxième partie : Développement d’un guide d’audit du module exploitation adapté au secteur hôtelier. Chapitre1 : Questionnaire du contrôle interne : -

Achats –fournisseurs et autres charges externes Stocks recettes- clients

Chapitre2 : Programme de travail pour l’appréciation et l’évaluation des procédures de contrôle interne -

Revenus hébergement Revenus restauration Achats –fournisseurs- stocks

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Troisième partie : Résultat issus de notre participation a l’audit d’un établissement hôtelier Chapitre1 : Evaluation du contrôle interne : -

Les objectifs Les diligences effectuées Programme de travail du contrôle interne Etablir la grille de séparation de fonctions Test du contrôle interne sur les achats consommés

Chapitre2 : Le contrôle des comptes : -

-

Les objectifs Les diligences effectuées La revue analytique

Conclusion générale Références bibliographiques

Page 4

Introduction : Dans le cadre de ma dernière année études au sein de la Grande Ecole ISCAE avec comme spécialité « Audit, Comptabilité et Contrôle de gestion », j’ai effectué mon stage de fin d’études au sein d’un cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes – DELOITTE Audit - au sein du département audit où l’occasion me fut présenté de participer à de différentes missions d’audit.

J’ai choisi de réaliser ce stage dans le but de découvrir les missions du commissaire aux comptes d’une part, et d’autre afin de pouvoir intégrer le cabinet en soi.

Mon intérêt pour le monde financier, associé à ma formation technique, m’a mené vers Deloitte Audit. Ma décision d’intégrer ce cabinet pour commencer ma carrière a été motivée par plusieurs éléments. Tout d’abord, la notoriété indéniable du cabinet, associée à la formation financière conférée par la pratique du métier d’auditeur, constituent un tremplin pour l’évolution de ma carrière, dans la mesure où cette expérience est valorisable dans la plupart des secteurs de la Finance. Aussi, la proximité avec une multitude de clients peut être un moyen de constituer un tissu de relations bénéfiques pour des opportunités futures.

Le choix du thème de ce mémoire fut évident après ma participation à plusieurs missions d’audit financier de différents hôtels, notamment le groupe CMKD ainsi que les Golden Tulip Farah de différentes villes du royaume.

En effet, j’ai remarqué après mon humble expérience sur ces missions que le cabinet ne dispose pas d’un guide d’audit du secteur hôtelier, un guide qui n’existe pas non plus sur des ouvrages puisque la démarche d’audit nous est inculqué de façon générale, pour qu’elle soit personnalisé selon les particularités de chaque secteur ou entreprise, ceci dit, l’auditeur doit être en mesure de disposer d’un terrain préconçue pour l’aider à mener au mieux sa mission, d’où l’idée de proposer dans le présent mémoire un guide d’audit spécifique au secteur hôtelier.

(*) Certains chiffres cités sont fictifs pour cause de confidentialité.

Page 5

PREMIÈRE PARTIE : PRISE DE CONNAISSANCE ET TRAVAUX PRÉALABLES AU DÉVELOPPEMENT D’UN GUIDE D’AUDIT. CHAPITRE1 : PRISE DE CONNAISSANCE :

Présentation du cabinet « Deloitte Audit » : I -Une implantation pour accompagner les partenaires marocains et investisseurs étrangers Implanté au Maroc depuis 1994, Deloitte est membre du réseau international de Deloitte, leader mondial des métiers d’Audit et de Conseil. La diversité des missions et des clients, le dynamisme et les relations de confiance tissées au plus haut niveau sont parmi les caractéristiques les plus attrayantes de la firme marocaine Le développement de Deloitte le place dans les premiers cabinets d’audit et de conseil au Maroc. La fidélité de la clientèle est la meilleur preuve de l’engagement du cabinet à leurs cotés, le taux de renouvellement des mandats en témoigne.

II -La distribution des clients Une répartition équilibrée avec un renforcement de la position au Maroc (les sociétés marocaines représentent 58 % du CA des vingt premiers clients). 4% 3% Maroc

5% 5%

France USA

7%

GB Espagne

Autres Europe

58% 18%

Autres hors Europe

Deloitte est leader en matière d’audit du secteur financier (Attijariwafa Bank, BCP, CIH), de l’hôtellerie (Accor/Risma, Atlas), des cimenteries (Lafarge, Cimpor) du secteur minier (OCP, Managem/SMI, CMT), de l’aviation (RAM, RAL, Aircelle) et de l’immobilier (CGI, Addoha, Alliances)

Page 6

Finance 28% Services 45%

Industrie 27%

Les métiers de Deloitte I- Les activités de Deloitte concentrées sur les métiers de base au service de l’entreprise - Audit : Accompagner les organisations dans toutes les étapes de leur évolution, en l’aidant à faire face à leurs obligations légales ainsi qu’aux impératifs et enjeux financiers, organisationnels et technologiques qui jalonnent leur parcours. Pour ce faire, l’Audit est organisé autour d’expertises techniques et de savoir-faire variés :  Audit légal et contractuel  Investigation & Consolidation  « IAS/IFRS »  Asset Management Les spécialistes du cabinet s'appuient également sur les compétences internationales de Deloitte dans les secteurs pointus. L’ensemble des collaborateurs spécialisés dans les métiers d’Audit est regroupé comme suit :  Aviation et Transports  Distribution et produits de grande consommation  Energie et Ressources  Institutions financières  Hôtellerie loisirs  Immobilier

-Financial Advisory Services (FAS) -Conduite et négociation d'opérations de fusions/acquisitions, depuis l'évaluation jusqu'aux conseils pour l'intégration des sociétés acquises. Deloitte intervient dans les opérations sur le capital, les montages financiers, mais aussi auprès des entreprises en difficulté pour les assister dans leur plan de restructuration, de redressement ou de reprise. -Une organisation efficiente en 5 grandes lignes de services : Page 7

   

Transactions Services Fusions-acquisitions et ingénierie financière Evaluation financière Litiges financiers et fraudes

-Enterprise Risk Services (ERS) -Sécurité des systèmes, processus et organisations à travers les services suivants :  Audit des systèmes d'information  Qualité et sécurité des processus  Sécurité des systèmes, des réseaux, du commerce électronique, de l'information -Externalisation de la fonction audit interne -Audit de projet -Tax & Legal   

Diagnostics et recommandations juridiques, fiscales et sociales Montages juridiques Gestion des opérations sociales et patrimoniales

-Expertise Comptable  

Tenue des comptes, supervision comptable Conseil en organisation et systèmes d’informations comptables

II -Evolution du chiffre d’affaires  

Base 100 en 2003/200 Atteint 216 pour l’audit et 173 pour le non audit en 2007/2008

Page 8

250 200 150 100 50 0

Audit 03/04

04/05

Non audit

05/06

06/07

Non audit

07/08

Audit

Deloitte. un réseau mondial

Les principes éthiques de Deloitte Maroc  Honnêteté et intégrité « Nous agissons avec honnêteté et intégrité »  Comportement professionnel « Nous exerçons nos activités dans le respect de la lettre et de l’esprit des lois applicables »  Compétence « Nous mettons en œuvre les compétences et les moyens appropriés pour réaliser les missions qui nous sont confiées » Page 9

 Objectivité « Nous sommes objectifs dans la formulation de nos opinions et dans les conseils professionnels que nous donnons »  Secret professionnel « Nous respectons la confidentialité des informations » « Nous sommes conscients de l’influence que nous avons sur le monde qui nous entoure »  Respect et traitement équitable « Notre comportement professionnel est équitable, courtois et respectueux »  Responsabilité et participation au processus décisionnel « Nous visons à l’exemplarité, utilisant nos valeurs comme fondement de nos actions »

Présentation dU golden tulip farah Marrakech : L’objectif principal de la phase de prise de connaissance et d’orientation générale de la mission est d’identifier les particularités de l’établissement afin d’adapter les travaux aux risques spécifiques qu’elles supposent une meilleure efficacité pourra ainsi être obtenue. Cette phase nous permet :

-De connaître l’activité de l’établissement. -De connaître l’environnement du contrôle interne. -Comprendre le système comptable.

1-Palmarès de l'Hôtels Depuis sa création par le CMKD (consortium marocco-koweitien de développement) en 1977 sous la demande de l'office chérifien des phosphates et les autorités locales, l’hôtel n’a cessé de se rénover de mieux en mieux, suivant les exigences et les évolutions de chaque époque, l'hôtel d'aujourd'hui a vu défiler plusieurs marques et enseignes de l'hôtellerie internationale dans le soucis de la qualité : -

De 1977 à 1986 :

Page 10

L'hôtel a été géré par Sofitel actuellement connue comme L'enseigne de prestige de Accor et Présente dans les hauts lieux d'affaires et de villégiature du monde entier, les hôtels de prestige qui la composent confèrent à la marque Sofitel un rayonnement international. -

De 1986 à 2010 :

La chaîne d'hôtellerie Safir International a pénétré le marché marocain et devenue leader de l'hôtellerie au Maroc avec une dizaine d'hôtels parmi lesquels le Safir Marrakech. -

De 2011 à 2006:

Un période caractérisée par le vieillissement du produit et par conséquent, un déclin au niveau de l'image d’où l'engagement des propriétaires CMKD d'entamer une série de rénovations. Après une période de travaux de rénovation de plusieurs mois, les anciens Safir Hotels sont devenus enfin prêts à recevoir les clients dans des nouveaux espaces sous l'enseigne Farah -

Mars 2006 à ce jour :

Après une période de travaux de rénovation qui a duré plusieurs mois, les unités désormais, gérées par Golden Tulip , référence internationale de l’hôtellerie, à partir du 1er mars 2006, s’apprêtent à recevoir selon des standards internationaux et des saveurs de notre hospitalité multiséculaire. Confort, sécurité, accueil et qualité de service seront les atouts pour charmer et faire des passages à l'hôtel un moment du séjour. 2-Golden Tulip : Marque & Profil:

Golden Tulip Hôtels sont des hôtels de première classe supérieure répondant aux standards internationaux de confort, service et équipement. En même temps, ils présentent des traits individuels qui reflètent les particularités de leur région. Leur situation est généralement privilégiée: certains d’entre eux se trouvent près d’aéroports ou d’autoroutes, d’autres au cœur des quartiers d’affaires ou à proximité de centres de conférences locaux. Certains disposent de leurs propres salles de réunions et la plupart offrent des équipements de distraction. Golden Tulip Hospitality Group dont les sièges sont situés à Amersfoort, aux Pays-Bas et à Lausanne, en Suisse, est une société hôtelière internationale avec plus de 630 hôtels, 58.000 chambres dans plus de 49 pays. Golden Tulip Hospitality Group franchise et gère des hôtels en Europe, au Moyen-Orient et Afrique, dans la région Asie Pacifique et en Amériques. L'établissement Golden Tulip Farah Marrakech se trouve dans le quartier d’Hivernage à Marrakech, tout près de Palais des Congrès, Jamaa El Fna et Minaret de la Koutoubia. Le secteur abrite également Jardin Majorelle et Jardins de la Ménara. -

EQUIPEMENT :

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Le Golden Tulip FARAH Marrakech propose 187 chambres climatisées, 16 Duplex et 36 Bungalows, réparties sur 4 étages, équipées du Téléphone direct, d’un mini bar et de la télévision par satellite -

SERVICES :

L’hotel propose 3 restaurants: 

Le « Farah » qui peut accueillir jusqu’à 400 convives



A « l’Alambra » qui sert des spécialités marocaines



Le restaurant Italien le « Lorenzo »

Le Centre de remise en forme dispose : 

D’un sauna,



D’un hammam



D’un salon de massages



D'un salon de coiffure



D’une piscine



D’un court de tennis

3-Les partenaires

DELOITTE Audit a été nommé commissaire aux comptes de la chaine hôtelière des Golden Tulip Farah par l’assemblée générale Extraordinaire au titre des exercices 2010, 2011, 2012.

Page 12

A l’issue de cette phase, nous avons préparé une note de synthèse qui nous permettra de connaître l’activité de l’établissement audité : O

PERFORMANCE DU CLIENT PAR RAPPORT A SON SECTEUR D'ACTIVITE

O

Taux d'occupation

Prix moyen en dh

CAHT en kdh



X

63,3 %

1300

64



R

69,3 %

570

27

 GTFM

74,3 %

1200

30



74,3%

400

30

S

NATURE DE L'ACTIVITE     

O

Hôtellerie (hébergement) Restauration Golf Casino Autres

60% 30% 0,1% 5% 4,9%

PRINCIPAUX MARCHES POTENTIELS :

Clientèle d'origine diversifiée:    O

Europe (France, Allemagne, Italie et Espagne) en majorité USA Asie et Moyen Orient en particulier PHENOMENES IMPREVUS OU SAISONNIERS AFFECTANT L'ACTIVITE:

Activité appréhendée au moyen de 3 saisonnalités    O

Haute saison Moyenne saison Basse saison

Prix adaptés à chaque saison

METHODES DE VENTE ET POLITIQUE DE MARKETING:    

Acquis historiques (prestige, ……………) Communication institutionnelle Fidélité de la clientèle Politique de prix élevé qui semble convenir au public visé

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O

APPROVISIONNEMENTS: 

Foods (restauration) :  



viande, légumes, … (marchés et fournisseurs locaux) produits culinaires de luxe : Europe ou reste du Maroc

Lingerie (chambres)

3- STRATEGIE D'AUDIT ADOPTÉE : L’objectif principal de la stratégie d’audit est d’identifier la démarche et procédures d’audit les mieux adaptées pour l’entreprise afin :  D'organiser et de quantifier les tests relatifs aux transactions routinières fiables.  De compenser les éventuels dysfonctionnements des transactions routinières,  De couvrir les risques d'erreurs significatives contenues dans les états financiers (objectifs d'audit critique),  De prendre en compte les points faibles relevés lors des audits précédents,  De s'assurer de la correcte présentation des états financiers. Nature de la transaction R = Routinière NR

=

Non routinière

EC

=

Évaluation comptable

Page 14

Approche

R

Système

NR

OUI

EC

NON

(1)

(1)

(1)

Vérification à effectuer d'erreurs significatives

Type

VERIFICATION

de défaillance du CI

Cycle ou poste

RISQUES

Inhérent

TRANSACTIONS

Moyens mis en œuvre (indiquer la référence aux programmes de travail ou les procédures d'audit choisies)

Ventes - Clients

R

OUI

M

F

F

Revue analytique détaillée - analyse des rapports d'activité et des statistiques sur les points clés

Recouvrement

EC

NON

M

M

M

Contrôles substantifs sur les créances anciennes

Achats Fournisseurs

R

OUI

M

F

F

Revue analytique détaillée - Analyse des charges externes avec le budget et l'exercice précédent

Marchandises – Foods

R

OUI

M

F

F

Revue analytique - Inventaire physique Rapport de

Autres stocks (provisions)

EC

NON

E

M

M

Stocks dormants => recherche provisions

Stocks

(1)

E = Élevé

;

M = Moyen

;

F = Faible

Démarche d’audit à DELOITTE Audit : L’approche du contrôle interne est une approche liée à chaque phase de l’audit et ne constitue pas une phase séparée. Le diagramme ci-dessous adapté de l’ouvrage sur le contrôle interne de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables agrées (1977), permet d’éclaircir la démarche suivie par le réviseur dans sa mission.

Page 15

La démarche de l’auditeur

1- Phase préliminaire

Description sommaire

2- Prise de connaissance détaillée du dispositif de CI

Description détaillée

Suivi de quelques transactions pour s’assurer de la bonne compréhension du système

Analyse critique

3- Evaluation du dispositif de contrôle interne

Identification des forces et faiblesses

Jugement de cohérence et de fiabilité

Forces du système

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Faiblesses du système

4- Tests de conformité

Forces du système

Forces du système

Test d’assurance de permanence du fonctionnement des procédures de contrôle

- Remise en cause du programme initial de révision éventuellement les objectifs de la révision conduisant à:

Evaluation du contrôle interne

Négative

Positive

- Elargissement de la nature et de l’étendue des procédures de vérification matérielle - Eventuellement : - réserve sur les comptes

Adaptation du programme de vérification matérielle pour satisfaire l’objectif de la mission

I)

LA PHASE DE PLANIFICATION.

Lors de cette phase, l’intervenant doit prendre connaissance de l’entreprise et de son environnement, identifier les risques d’audit et décider de l’approche d’ensemble du contrôle interne afin de limiter les travaux de contrôle des comptes au final. La prise de connaissance : Ainsi aux termes de la recommandation 2.04 du manuel des normes des experts comptables « Le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui permettant d’orienter sa mission et d’appréhender les domaines et les systèmes significatifs. »

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Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence significative sur les comptes et conditionne ainsi la programmation initiale des contrôles et la planification ultérieure de la mission qui conduisent à : - Déterminer la nature et l’étendue des contrôles, eu égard au seuil de signification. - Organiser l’exécution de la mission afin d’atteindre l’objectif de certification de la façon la plus rationnelle possible, avec le maximum d’efficacité et en respectant les délais prescrits. La prise de connaissance générale de l’entreprise couvre : - L’environnement économique : Son activité (production, distribution), la réglementation particulière de son secteur (banques, assurances…), l’évolution du marché (porteur ou en déclin…), les produits (technologie avancée, à forte valeur ajoutée…), l’implantation, la clientèle (les différents types de clientèle, les risques de change à l’export …), la concurrence. - L’environnement comptable, fiscal et social : Les règles comptables, les problèmes spécifiques (évaluation des travaux en cours dans le secteur de BTP), les règles fiscales particulières, les conventions collectives, la gestion des ressources humaines dans l’entreprise, les conflits d’intérêts, la culture d’entreprise…). - L’environnement lié à la qualité des systèmes d’information : Les caractéristiques du contrôle interne (procédures internes, systèmes informatiques…), principalement grâce à des entretiens avec la direction. Le but n’est pas de décrire et de documenter les systèmes en détail. Ceci sera effectué à la phase d’intérim. A l’issue de cette prise de connaissance, l’intervenant doit être en mesure d’identifier :  Les risques financiers : Appliqués aux rubriques des états financiers (postes de bilan, ou de résultat). Il peut s’agir d’erreurs (fautes, malentendus, incompétence ou inexpérience des personnes), mais également de fraudes. Ces erreurs si elles existent affectent d’une manière significative les rubriques des états financiers.  Les risques système : Ce sont des risques appliqués à des flux et liés aux traitements d’information : - Mouvements physiques non comptabilisés (fuite d’information, mauvais cut-off). - Mouvements comptables non justifiés (Absence de justification). - Mouvements comptables mal calculés (données de base erronées). - Mouvements comptables non conformes aux règles (confusion entre les charges et les immobilisations). En général, les risques système peuvent être définis comme étant le risque de défaillance du contrôle interne, c’est le risque connu sous le nom de « Risque de Contrôle ». Dans ce cas, le contrôle interne n’est pas en mesure de détecter ou corriger des erreurs importantes liées aux traitements des opérations. Selon les termes de la recommandation 13 du manuel des normes de l’ordre des experts comptables marocains : « … Même si l’existence d’un système comptable et de contrôle interne efficace réduit le risque d’anomalies dans les états de synthèse, lié à une fraude ou à une erreur, le risque de défaillance des contrôles internes n’est jamais exclu. Par ailleurs, même un système comptable et de contrôle interne performants risque de ne pas permettre de détecter une fraude impliquant la collusion d’employés ou une fraude commise par la direction… » En dernier lieu, l’intervenant décidera au regard des informations citées ci-dessus de l’approche d’audit à retenir (approche basée sur les systèmes ou approche de détail) pour se forger une opinion motivée sur les états financiers. En audit, on adopte une approche par les risques qui consiste à cibler les zones de risque et de les voir plus en détail que des zones très peu risquées. Page 18

II)

LA PHASE DE L’INTÉRIM.

L’intérim est une phase de l’audit qui prend place en général dans le courant de l’exercice avant l’arrêté des comptes. Elle est axée essentiellement sur l’évaluation du contrôle interne. En parallèle, d’autres travaux sont effectués dans le cadre de cette phase, par exemple, la revue analytique des comptes pour la période écoulée, l’assistance à l’inventaire physique… Si à l’issue de cette phase, le vérificateur estime que le dispositif du contrôle interne répond à ses préoccupations (objectifs d’audit), il peut décider de réduire l’étendue des travaux de contrôle des comptes au final. Cette décision est motivée par le fait que les soldes ne sont que les produits des systèmes. Or si ces systèmes sont fiables et ne comportent pas de faiblesses pouvant affecter les états financiers, les travaux de contrôle des comptes peuvent être allégés lors de l’intervention appelée Final. En revanche, si le contrôle interne est trop faible ou comporte des dysfonctionnements et des faiblesses qui peuvent se traduire par des erreurs significatives au niveau des comptes, les travaux au final seront importants du fait que, l’intervenant aura recours à une panoplie de tests de détail (vérification des pièces justificatives, circularisations des tiers, calcul de la précision monétaire et du seuil de signification...) pour atteindre les objectifs d’audit qu’il s’est fixé auparavant.

III)

L’ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE DU CONTRÔLE INTERNE.

Cette évaluation passe par quatre phases. La première phase consiste à identifier les cycles du contrôle interne et les objectifs d’audit : La notion de cycle : Le cycle regroupe un ensemble d’opérations comptables de type homogène. Les principaux cycles à évaluer sont les suivants : - Achats –fournisseurs. - Ventes – clients. - Trésorerie. - Paie – personnel -Stocks. L’examen du contrôle interne consiste à analyser pour les classes de transactions importantes, les aspects suivants : - Comment sont engagées les transactions? - Comment l’information relative aux transactions est traitée, (depuis l’origine de la transaction jusqu’à son inclusion dans les états financiers) y compris les contrôles généraux effectués par la direction (résultats mensuels, validation des mouvements des stocks en fonction des ventes et de la production, mise en place des tableaux de bord) et également la manière dont le client utilise son système d’information pour traiter les données. - Les fichiers comptables, les pièces justificatives… Les informations obtenues doivent être retracées, soit sous forme de description narrative soit sous forme de « flow-chart », diagramme de circulation de l’information, mettant l’accent sur l’enchaînement des opérations. Les objectifs d’audit : Les objectifs d’audit (ou préoccupation de l’auditeur) servent de fil directeur à l’ensemble de la démarche d’audit en identifiant l’ensemble des types d’irrégularités potentielles. L’évaluation du Page 19

contrôle interne permet de couvrir plus particulièrement les objectifs concernant la maîtrise des flux d’opérations, par opposition à ceux visant les travaux spécifiques d’arrêté des comptes. Nous présenterons ci-après les objectifs d’audit et leur application ou non lors de la procédure de contrôle interne. OBJECTIFS D’AUDIT Enregistrements -Exhaustivité -Réalité et Exactitude -Séparation des exercices Solde -Existence -Evaluation Etats financiers -Présentation de l’information -Information complémentaire

O O O

O/N O/N N N

Ces objectifs constituent autant d’exigences à tous les stades du traitement des opérations, que ce soit en termes de capture, de traitement ou de restitution de l’information. Par ailleurs, les dispositifs de contrôle permettant de satisfaire les objectifs précités doivent répondre également à l’une des caractéristiques du contrôle interne «les activités de contrôle». Cela comprend : - Autorisation : Les opérations doivent être initiées par des personnes habilitées. - Séparation des tâches : L’organisation mise en place ne doit pas permettre le cumul de fonctions. - Supervision : Le résultat d’un contrôle doit être vérifié par une personne responsable. En effet, ces objectifs donnent lieu à des contrôles permettant de s’assurer : - Que toutes les opérations ont été enregistrées (exhaustivité). - Que tout enregistrement est justifié par une opération (réalité). - Que tous les montants comptabilisés ne comportent pas d’erreur (exactitude). On distingue différents types de contrôle : Des contrôles d'exhaustivité : Nous déterminerons l'efficacité et la pertinence des contrôles en place pour assurer l'inscription de toutes les opérations (dans leur intégralité) non seulement au moment où celles-ci sont générées mais aussi lors de leur acheminement vers le grand livre. Des contrôles d'existence : Même si l'existence des opérations inscrites peut être vérifiée, nous déterminerons l'aptitude des contrôles existants à assurer que seules les opérations valides sont comptabilisées. Des contrôles d'exactitude : De la même manière, même si l'exactitude des opérations inscrites peut habituellement être vérifiée à partir des montants comptabilisés, nous déterminerons si les contrôles en vigueur dans une entité donnée permettent d'assurer que les opérations valides sont inscrites correctement. Des contrôles internes d'autorisation : Il est souhaitable de faire des contrôles internes d'autorisation pour assurer que les opérations sont réalisées conformément aux directives ou instructions de la direction. Page 20

Dans de nombreux cas, l'autorisation occupe une place importante dans ces directives, même si l'absence d'une autorisation en bonne et due forme n'a aucun effet sur l'échange (qui est un fait brut). La seconde phase consiste à procéder à une évaluation préliminaire du contrôle interne. L’intervenant doit porter un jugement sur l’efficacité de la conception des systèmes ou des procédures. Il s’agit de déterminer les points forts théoriques qui couvrent les objectifs d’audit et les faiblesses de conception auxquelles il y a lieu d’associer les risques (financiers, systèmes …) Lors de la troisième phase, l’intervenant procède à une série de tests. L’objectif de ces tests est de s’assurer de l’application permanente des points forts des procédures dans leur conception. Le volume des tests est déterminé en fonction des irrégularités relevées lors de cette étape. Enfin, en fonction des résultats de l’appréciation du contrôle interne, l’auditeur revoit la stratégie d’audit retracée lors de la phase de planification et détermine l’approche à retenir pour le contrôle des comptes au final.

IV)

TECHNIQUE D'ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE.

Concevoir des tests de fonctionnement : Les sondages des contrôles visent à déterminer si les contrôles sont appropriés pour prévenir ou détecter des erreurs potentielles et à confirmer leur fonctionnement efficace tout au long de l'exercice. Les sondages des contrôles consistent généralement en des enquêtes de validation, complétées par l'observation, la répétition des contrôles et l'analyse des preuves documentaires. L'objet de l'enquête peut passer de la collecte d'information portant sur le fonctionnement des contrôles à des questions sur l'application réelle des contrôles pendant la période analysée. Conception des sondages : Pour évaluer l'efficacité du contrôle, nous essayons de répondre aux questions suivantes en menant une enquête de validation : - Le contrôle est-il conçu logiquement ? - Permet-il de détecter les erreurs et de les corriger ? - La personne exécutant ce contrôle comprend-t-elle vraiment ses responsabilités et son obligation de rendre compte et sait-elle reconnaître une erreur ? - Est-ce que cette personne exécute ce contrôle régulièrement et de manière prévue ? - Le seuil de matérialité utilisé par le responsable du contrôle permet-il de détecter toutes les erreurs que nous considérons comme significatives aux fins de notre procédure d’audit ? - Le contrôle dépend-il de contrôles généraux informatiques ? Si oui, nous devons auditer l'efficacité de ces Contrôles Généraux Informatiques. Entretiens de corroboration : Ils consistent en des entretiens approfondis, destinés à nous fournir des éléments probants sur l'efficacité des contrôles internes. Ils s'accompagnent d'autres procédures, telles l'observation, l'examen de documents ou la réexécution des contrôles, qui sont nécessaires pour corroborer les informations obtenues dans le cadre des entretiens. Exemple de questions courantes : Lorsque nous effectuons une enquête de validation, nous posons des questions au sujet de la conception et du contrôle et nous validons les réponses en posant plus de questions probantes. Page 21

Nos prises de renseignements peuvent être directes ou indirectes. Les prises de renseignements directes consistent à poser des questions à la personne qui exécute les procédés de contrôle ou les activités de supervision. Les prises de renseignements indirectes consistent à poser des questions à d'autres personnes qui n'exécutent pas elles-mêmes les contrôles, mais qui sont en mesure d'être au courant de leur exécution. Il n'y a, pour ainsi dire, aucune limite aux questions que nous pouvons poser. Cependant, nous devons planifier nos questions de manière à pouvoir nous prononcer sur l'efficacité du contrôle. Des exemples de questions courantes sont présentés ci-après : - Que cherchez-vous en examinant ce rapport ? - Qu'est ce qui constitue une erreur ? - A quelle fréquence examinez-vous le rapport ? - Pouvez-vous me montrer les différents aspects de rapports et comment vous l'examinez ? - Faites-vous le suivi de tous les éléments requérant une analyse ou seulement ceux qui sont supérieurs à un certain montant ? - Avez-vous relevé des erreurs par le passé ? - Qui assure le suivi de ces erreurs et de quelle manière ? - Comment vous assurez-vous qu'elles sont corrigées ? - Comment documentez-vous votre examen ? - Qui exécute le contrôle lorsque vous êtes absents ? Examen de documents : Si la mise en œuvre d'une procédure de contrôle ou d'une activité de supervision est documentée, nous pouvons examiner les documents pour accroître notre degré de confiance. La nature du contrôle sera conditionnée par le recueil de ce type d'éléments probants. Par exemple, l'examen du parapheur de l'exécutant qui nous indique que le contrôle a été effectué nous apportera peu d'éléments probants quant à l'efficacité du contrôle. Par contre, la documentation des rapprochements, y compris le suivi et l'explication des anomalies, contient parfois des informations qui constituent des éléments probants quant à l'efficacité de la procédure de contrôle. Souvent l'examen des caractéristiques spécifiques d'un document n'est pas la manière la plus efficace ni la plus efficiente d'obtenir un certain niveau de confiance lors des tests de fonctionnement des contrôles internes. Nous devons donc d'abord envisager de conduire des entretiens de corroboration. Observation : Nous pouvons compléter notre enquête de corroboration par l'observation de la mise en œuvre d'une activité de supervision ou d'une procédure de contrôle. Cependant, l'observation ne nous fournit généralement pas suffisamment d'éléments probants quant à son efficacité sur toute la période concernée. En outre, nous influencerons probablement l'exécution du contrôle du simple fait de l'observer. Ainsi, même si nous pouvons utiliser la technique de l'observation pour vérifier par sondage des contrôles qui ne laissent aucune pièce justificative, cette technique nous sert le plus souvent, en raison de ses limites inhérentes, à mieux comprendre le contrôle, et nous devons avoir recours à d'autres techniques pour obtenir le degré de confiance nécessaire.

Page 22

Réexécution des contrôles : En ré-exécutant une activité de supervision ou une procédure de contrôle, nous pouvons valider son efficacité, mais seulement à un certain moment. A elle seule, la réexécution des contrôles ne nous permet pas de conclure sur le fonctionnement efficace du contrôle tout au long de la période concernée. Néanmoins, cette technique s'avère souvent efficace pour tester le fonctionnement des contrôles programmés (par exemple la validation des seuils de crédit autorisés) et des contrôles généraux informatiques.

CHAPITRE2 : DESCRIPTION ET COMPRÉHENSION DES PROCÉDURES DU CYCLE EXPLOITATION :

Tout d’abord, nous procéderons à l’évaluation du contrôle interne afin d’identifier les contrôles spécifiques qui nous permettrons de couvrir les objectifs d’audit voulus (exhaustivité, existence et exactitude des différents types de transactions) et déterminerons des tests de contrôle à effectuer dont l’étendue va varier selon la confiance tirée de l’ensemble des travaux d’évaluation générale du contrôle interne, afin de comprendre au préalable la description des procédures en place, pour nous faciliter la tâche du développement du guide d’audit spécifique au secteur hôtelier, dont le cabinet Deloitte ne dispose pas. Prise de connaissance de l’activité et de l’environnement du client par rapport à son secteur d'activité de l'activité y compris ses méthodes d'exploitation Mode de gestion d’établissement hôtelier: gestion par une société spécialisée ou gestion directe pour le compte du propriétaire de l’établissement. de sensibilité au risque de baisse des ventes: Conjoncture économique, environnement politique… Phénomènes imprévus ou saisonniers affectant l'activité: Réunion de démarrage de la mission de vente et politique de marketing: adossement à un groupe,… clients. Intervention intérimaire : Evaluation du systéme de contrôle interne Le dispositif de contrôle interne du cycle: o Identification des activités génératrices de CA du client: Page 23

- Hébergement - Restauration - Piscine - Fitness/ SPA - Banquetting (change) - Téléphone - Night o Identification des process clés au sein du cycle Ventes- Client: - Traitement des commandes - Traitement des comptes clients - Encaissements - Tenue du fichier clients o Principaux risques liés aux activités examinés: -

Par rapport à la gestion des commandes :

Process

Risques

Gestion des commandes

Activités concernés Toutes les activités

Contrôle

Gestion des commandes

Toutes les activités

Non exhaustivité de l’enregistrement des commandes

Gestion des commandes

Toutes les activités

Gestion des commandes

Toutes les activités

Acceptation de commandes parvenant de clients non solvables

Qualified Gestssitting ledger/ Guest ledger Unqualified guests Cas spécifique : Prise en charge

- Hébergement : * Numérotation des commandes reçues et rapprochement avec le système commercial. * Réservations par fax/ Confirmation par fax Les commandes ne sont - Confirmation de pas correctement réservation visée par le enregistrées responsable d’hébergement Les commandes ne sont Paramétrage sur pas toutes approuvées par système verrouillé ; le management Rapport d’exception

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-

Par rapport au traitement des comptes clients :

Process

Risques

Traitement des comptes clients

Activités concernés Toutes les activités

Traitement des comptes clients

Toutes les activités

Les prestations rendues au client ne sont pas toutes facturées

Traitement des comptes clients

Toutes les activités

Des prestations rendues au client ne sont pas valides

Les conditions de facturation ne sont pas correctement retranscrites dans les factures générées

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Contrôle Rapports d’exception/ d’anomalies Rebates and allowances report (CA) Check in (Centralisation- Cas de prise en charge) Hébergement (Rapprochement gouvernante) Paramétrage système (Cas de restauration et du mini bar) Cas du banquetting Revue informatique Validation du client : visa…

D’un autre côté, les risques d’audit les plus fréquents sont relatifs à des soucis d’exhaustivité et spécialisation des exercices : Process Traitement des comptes clients

Traitement des comptes clients Traitement des comptes clients

Activités concernés Toutes les activités

Toutes les activités Toutes les activités

Risques Toutes les factures générées sont comptabilisées

Cut Off Provision client

Contrôle Intégration système Rapprochement système Rapport d’anomalies Intégration informatique - Revue mensuelle de l’activité, - Activity committee

Quant aux risques relatifs à l’encaissement et la tenue des fichiers clients, ils se résument comme suit : - Encaissements: - Rapprochements de l’income auditeur - Processus de remise des fonds aux banques (Externalisé) - Processus de gestion des fonds de caisses/ Switch - Processus d’établissement des ERB - Tenue du fichier clients: - Externalisation de cette activité pour les Qualified Guests - Processus automatisé pour les Unqualified Guests Ces informations sont enregistrées au niveau du systéme d’information en place, pour en faire usage pour l’évaluation du contrôle interne. En effet, on peut les exploiter comme suit : -

Évaluer la qualité générale du contrôle interne: Daily reports, Monthly reports…

-

Documenter son appréciation

-

Tester les contrôles spécifiques permettant de couvrir les objectifs d’audit (exhaustivité, existence et exactitude des différents types de transactions)

-

Déterminer l’étendue des tests de contrôle à effectuer en fonction de la confiance tirée de l’ensemble de nos travaux d’évaluation générale du contrôle interne.

Page 26

Intervention finale : o Répartition du chiffre d’affaires durant l’exercice et revue analytique : Eu égard de l’assurance suffisante et raisonnable obtenu de la fiabilité du système de contrôle interne, nos travaux de contrôle des comptes se limitent aux tests analytiques des comptes. On procède ainsi aux travaux suivants : •

Contrôles de cohérence,



Comparaison dans le temps des chiffres contenus dans les états financiers,



Calcul et comparaison de ratios significatifs.

o Validation du chiffre d’affaires : •

Rapprochement du chiffre d’affaires comptabilisé avec celui issu du système de gestion de l’hôtel.



Test de vraisemblance sur le chiffre d’affaires hébergement (Rapprochement avec N-1).



Analyse du Food Cost et du Beverage Cost



Revue des taux d’occupation, REVPAR, REVPER…

RISQUES FISCAUX : 1. Les risques fiscaux généraux : -

IR: Pourboires non retenus et non versés ou pas correctement déterminés.

-

TVA: risque de ne pas tenir compte de la TVA sur les gratuités : Pour le personnel, Les invités, Les clients privilégiés……

-

IS: risque de ne pas payer d'IS sur les gratuités (chiffre d'affaires non comptabilisé). La redevance de gestion, le cas échéant, n'a pas fait l'objet de retenue à la source et de TVA.

-

Risque lié au CA en devise (respect des modalités d’application)

2. Les risques fiscaux spécifiques: Taxe de séjour: -

Le taux appliqué est non conforme au barème fixé en fonction du classement de l’hôtel

-

Les nuitées déclarées par la société sont différentes des nuitées réalisées.

-

Le règlement de la taxe se fait en retard (trimestriellement)

Taxe de promotion touristique : Page 27

-

Application d'un taux non conforme au taux prévu par la loi.

-

Les nuitées déclarées par la société sont différentes des nuitées réalisées.

-

Le règlement de la taxe se fait en retard.

Taxe sur les débits de boisson : -

Différence entre le chiffre d'affaires déclaré et celui réalisé.

-

Taux appliqué différent du taux officiel communiqué par la commune.

Revue Fiscale : IS: La société dispose d'un suivi fiable du chiffre d'affaires en devises. Les entreprises hôtelières bénéficient, au titre de leurs établissements hôteliers pour la partie de la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises dûment rapatriées directement par elles ou pour leur compte par l’intermédiaire d’agences de voyages : -

L’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq (5) ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première opération d’hébergement a été réalisée en devises ;

-

Une réduction de 50 % dudit impôt au delà de cette période.

Points d’audit fiscaux à vérifier : -

La société dispose d'un suivi fiable du chiffre d'affaires en devises. Pour cela :

-

S'enquérir de la procédure de ce suivi.

-

Faire un test de conformité.

-

Faire un test de contrôle interne.

-

S'assurer que l'IS a été correctement calculé compte tenu des données en devises,

-

S'assurer que les documents à fournir avec la déclaration fiscale sont correctement établis et fournis.

-

S'assurer que les commissions du gestionnaire sont correctement calculées et que les virements correspondants ont fait l'objet de la retenue à la source

-

S'assurer que les pourboires ont fait l'objet de retenue IR conformément à la législation en vigueur.

-

Les pourboires sont soumis à la retenue à la source dans les conditions suivantes :

IR:

Page 28

1°- lorsqu'ils sont remis par les clients entre les mains de l'employeur ou centralisés par celui-ci, la retenue est opérée par l'employeur sur le montant cumulé des pourboires et du salaire auquel ils s'ajoutent le cas échéant ; 2°- lorsque les pourboires sont remis aux bénéficiaires directement et sans aucune intervention de l'employeur, leur montant imposable est forfaitairement évalué à un taux généralement admis suivant les usages du lieu ; 3°- si les pourboires s'ajoutent à un salaire fixe, l'employeur opère la retenue comme prévu ci-dessus ; s'il n'est pas en mesure de la faire parce qu'il ne paie pas de salaire fixe à son employé, ce dernier est tenu de lui remettre le montant de la retenue afférent aux pourboires reçus. L'employeur doit verser ce montant au Trésor en même temps que les retenues afférentes aux paiements qu'il a lui-même effectués. Sans oublier les points d’audit dont la Demande pour Vérification concerne les informations suivantes : - Le chiffre d'affaires nourritures HT pour 4ans - Le chiffre d'affaires boissons HT pour 4 ans TVA: - S'assurer que la société déclare normalement la TVA - S'assurer que les gratuités font partie du chiffre d'affaires déclaré Taxe de promotion touristique - Refaire les calculs de la TPT. Pour cela: - Demander le nombre de nuitées totales pour les 4 trimestres de l'année. - S'assurer que le taux de la taxe appliqué est conforme au taux légal. - S'assurer que la taxe est réglée dans les délais Taxe de séjour : Idem point que la taxe de promotion touristique. Taxe sur les débits de boissons S'assurer que la TDB est correctement déterminée et versée dans les délais. Pour cela : -

S'enquérir du chiffre d'affaires boisson, réalisé et déclaré. S'assurer que le taux appliqué est appuyé par un document officiel communiqué à la société par la commune.

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DEUXIÈME PARTIE DÉVELOPPEMENT D’UN GUIDE D’AUDIT DU MODULE EXPLOITATION ADAPTÉ AU SECTEUR HÔTELIER.

Tout d’abord, nous précisons que le guide d’audit à développer comprendra : -

Un questionnaire du contrôle interne.

-

Un programme d’audit.

Le module exploitation du secteur hôtelier comprend les cycles suivants : -

Fournisseurs- achats.

-

Recettes – clients.

-

Stocks et économat.

Le questionnaire du contrôle interne et le programme de travail spécifique au module exploitation que nous avons préparé est présente ci-après par cycle :

CHAPITRE 1 : QUESTIONNAIRE DU CONTRÔLE INTERNE : 1- ACHATS- FOURNISSEURS ET AUTRES CHARGES EXTERNES : A- Les COMMANDES : Le besoin d'achat est-il traduit par : 

Établissement d'une liste des achats par le cuisinier pour les produits périssables ?



Établissement d'une demande d'achat pour le service demandeur pour les autres produits ? Les demandes d'achat doivent-ils transiter par le service achat qui établit les commandes ? Ces commandes doivent-elles être approuvées par des personnes ayant autorité pour cela ?



Des appels d'offres sont-ils fait régulièrement à fin de négocier les meilleures conditions d'achat quant à la qualité des produits périssables par le chef cuisinier, les prix et les conditions de règlement par le service achat (une attention particulière doit être donnée aux produits d'accueil) ? Pour certains produits qui nécessitent un label, l’établissement recours –t-il à des fournisseurs agrées? Les demandes d’achat établit par les demandeurs doivent-ils être numérotées pour s’assurer que toutes les demandes soient honorées ? Pour certains produits qui nécessitent un label, l’établissement recours –t-il à des fournisseurs agrées c’est le cas du vin, whiskies ? Les sorties de contrôle des prix des produits pratiqués sont-elles prévues pour s'assurer que les conditions d'achat sont les meilleures ?







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Les commandes sont-elles classées dans un chrono séquentiel et régulièrement suivies ?

B-RÉCEPTION : Pour les achats de produits périssables frais (légumes, viandes, …), le receveur (réceptionniste) s’assure-t-il qu'il existe un bon de commande pour toute réception et que cette réception correspond au bon de commande en terme de quantité (ou poids), prix et date de livraison ? Pour ces produits, le chef cuisinier est-il présent et contrôle la qualité ?  La liasse bon de commande, bon de livraison est-elle ensuite remise au contrôleur des coûts ? Pour les achats de produits économat, le receveur compare –t-il les produits reçus aux bons de commande pour s'assurer que la quantité et le prix sont conformes à la commande ? Ces produits doivent d'abord subir un contrôle qualité par le chef économe qui doit approuver leur réception.  La liasse de bon de commande et bon de livraison est-elle ensuite transmise au contrôleur des coûts ? 



Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent-ils à un contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient-ils que la prestation fournie est correcte ?



Une procédure est-elle mise en place par l'hôtel afin d'éviter que des livraisons litigieuses ou non conformes (marchandise abîmée, date de péremption dépassée, différence de prix, qualité médiocre) soient acceptées ou réglées à tort ? Les bons de réception sont-ils classés dans un chrono séquentiel ?





Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / demandes d'achats prénumérotés / réception pré numérotés" est-il effectué régulièrement ?



Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est-il effectué régulièrement ? Les achats sont-ils comparés avec les achats budgétés ? Une réconciliation est-elle faite régulièrement entre les achats de marchandises et les mouvements d'entrée de stocks ? Un listing des commandes non livrées est-il édité régulièrement et est analysé ?

 



bons de

C-RETOURS : 







Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont-ils classés chronologiquement (si possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un avoir ? Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est-il effectué régulièrement ? Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est-il effectué régulièrement ? Les retours en stock pour les sorties non entièrement consommées sont-ils renseignés sur les fiches correspondantes ?

D- Enregistrement comptable : FACTURES  Toutes les factures reçues sont-elles classées ? Page 31

Toutes les factures fournisseurs sont –elles rapprochées de l'ensemble "bon de commande, bon de réception, demande d'achat"?  Toutes les factures sont-elles comptabilisées rapidement dés leur réception ?  Toutes les factures sont-elles contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur ?  La balance auxiliaire fournisseurs est-elle rapprochée de la balance générale ?  Les comptes fournisseurs sont-ils suivis régulièrement (vérification de l'absence de double comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs correspondants, lettrage) ?  Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont-ils analysés de façon régulière (absence de double règlement…) ?  La liste des réceptions non facturées est-elle tenue à jour quotidiennement et sert de base à la comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice ?  Des procédures de séparations efficaces sont –elles mises en place par l'entreprise à la clôture de l'exercice ? En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont-elles converties au taux de clôture de l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors devenue certaine quant à son montant) et les écarts de conversion sont enregistrés au niveau comptable. 

AVOIRS Les avoirs sont-ils classés chronologiquement ? La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure d'acceptation des factures, s'assure –t-elle que tout litige ou retour donne lieu à l'émission d'un avoir de la part du fournisseur ?  Une liste des retours n'ayant pas encore donné lieu à la réception d'un avoir de la part du fournisseur est-elle tenue à jour régulièrement ? En fin d'année cette liste permet-elle de comptabiliser les avoirs à recevoir ?  Tous les avoirs reçus sont-ils vérifiés quant aux quantités, à la qualité et aux prix (rapprochement bon de retour- avoir - facture) ?  Les avoirs sont-ils comptabilisés rapidement ? En cas de contrats d'achats spécifiques avec remises conditionnelles, existe –t-il un suivi par fournisseur et des états issus du système comptable permettant de justifier la base de calcul de ces remises ?  

REGLEMENT  Les factures sont-elles transmises pour approbation au service contrôle pour les achats food et beverage et aux services émetteurs pour les autres achats ? L'accord est-il matérialisé par une signature et un bon à payer ?  Avant le règlement des factures la comptabilité fournisseurs s'assure –t-elle que les acomptes et les avoirs obtenus sont déduits des paiements ?  Le règlement d'une facture est-il fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de réception – demande d'achat – facture ? La mention "réglé le" est-elle apposée sur la facture ?  Les rapprochements bancaires sont-ils faits mensuellement et vérifiés par des responsables ? Existe –t-il une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement ? Cette liste est-elle mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques ? E- SÉPARATION DES TACHES :  Des codes d'accès ont-ils été mis en place pour respecter le point précédent et seules les personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements ? Page 32



Les chéquiers sont-ils conservés par une personne indépendante de celle qui émet les chèques, dans une armoire ignifugée et sous clé ?

2- STOCKS A- SUIVI DES MOUVEMENTS 

 

  











Des réconciliations sont-elles faites régulièrement entre l'inventaire physique et l'inventaire permanent ? Les écarts, sont-ils mis en évidence et expliqués ? Les mouvements d'entrée et de sortie de stock sont-ils enregistrés de façon journalière ? Suivi numérique des documents suivants : - Demandes d'achat (liste des achats) - bons de commandes, - bons de réception, Seules les personnes autorisées ont-ils accès au fichier de l'inventaire permanent ? Le service contrôle de coûts contrôle -t-il le stock des points de vente de manière régulière ? Le service contrôle vise-t-il tous les bons de sortie des boissons de l'économat ?, Effectue-t-il un suivi des consommations journalières pour la boisson et la nourriture et donne des explications en cas de forte ou de faible consommation ? Généralement, les différents points de vente ont un stock fixe, le service contrôle s’assure-t-il que la demande du jour j est conforme à la consommation J-1 ? Le contrôleur des coûts procède –t-il aux mariages des bons avec les factures des points de ventes (restaurants) ? Toute entrée de marchandise est-elle contrôlée par rapport au bon de commande initial et tout écart est-il mentionné et remis aux services compétents pour investigation ? Chaque article (hormis boisson et nourriture) dispose -t-il d'une fiche de stock codée, enregistrant les mouvements d'entrée et de sortie ? Les articles importants et de valeur significative disposent-elles d'une quantité minimale et maximale à respecter ? Tous les mouvements de stock particuliers (mises au rebut, destruction, vente de stocks obsolètes) sont-ils autorisés par des personnes compétentes ?

Le contrôleur des coûts suit-il les consommations par rapport aux mouvements de stock ? Toute sortie de stock fait-elle l'objet d'un bon de prélèvement établi par le chef de service concerné (chef cuisinier pour la nourriture et responsable des points de vente pour la boisson) ? 

Existe-t-il une procédure pour appréhender les retours en stock (réception, analyse puis remise en stock) ? B- INVENTAIRE PHYSIQUE  Existe –t-il une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des participants ?  Les personnes procédant aux comptages sont-ils des personnes indépendantes du Magasin ou du lieu de stockage (service contrôle de coût, ...) ?  Les produits apparaissent-ils bien rangés ? Les produits frais (viandes, légumes, poissons) sont-ils pesés et ramenés à leur poids brut d'achat ? Les articles d'économat (boites de conserves essentiellement) ont-ils une date de validité en cours ? Les bouteilles entamées dans les points de vente sont-ils pris en compte dans la prise d'inventaire ? Page 33

Des doubles comptages sont-ils organisés sur la base de tests ?  Tous les articles comptés sont-ils identifiés (par une pastille ou un feutre par exemple) ?  Les éléments appartenant à des tiers sont-ils identifiés pour ne pas être comptés ?  Les articles obsolètes ou inutilisables sont-ils relevés de façon séparée ?  Les zones d'expédition et de livraison sont-elles vides (ou clairement identifiées) ?  Existe –t-il un contrôle de la saisie des étiquettes d'inventaire permettant de s'assurer qu'elles sont toutes reprises et qu'il n'existe pas d'erreur de saisie ? C- VALORISATION  Existe –t-il un rapprochement mensuel entre l'inventaire permanent et l’inventaire physique ?  Un listing est-il émis régulièrement donnant la liste des éléments dont le prix a varié de façon significative ? les écarts sont-ils investigués et le résultat de ces investigations est-il matérialisé ?  Une personne vérifie t-elle toutes les saisies des factures fournisseurs (montant, correcte imputation du produit) et le contrôle est évidencé ?  Un contrôle arithmétique est-il fait entre le total saisi et le total des factures fournisseurs ?  Un listing, édité de façon régulière, identifie –t-il les stocks à faible rotation ? Ce listing est-il analysé afin de différencier les exceptions (nouveaux produits par exemple) des articles réellement obsolètes ? et l'application de dépréciation est-elle envisagée ? 

D- SÉPARATION DES TACHES  Les enregistrements sur le listing d'inventaire permanent sont-ils faits par des personnes indépendantes des services achats, réception, et envoi des marchandises ?

E- PROTECTION DES ACTIFS  L'économat et autres points de stock sont-ils sous surveillance gardiennage etc... L'entrée sans autorisation est-elle refusée aux personnes extérieures à l'entreprise (transporteurs, clients, fournisseurs) ? 3- RECETTES CLIENTS : A- HEBERGEMENT RESERVATION Il y a deux types de réservation : Agences contractuelles Autres agences et clients individuels - Les agences ou individuels envoient-elles des bons de réservation ou des fax de réservation ? - Le service réservation confirme-t-il la réservation et le tarif par retour d'un fax signé par le responsable ou par la direction ? Le responsable de réservation saisi-t-il toutes les informations de réservation dans le système informatique ? -



CONTROLE AU MOMENT DE LA RESERVATION :  Les réservations sont-ils vérifiées et saisies. Une situation de l'hôtel est-elle éditée ou consultée avant l'octroi des chambres ?

Page 34

Rapprochement des chambres à octroyer avec copies de réservation ou voucher transmises par le service à la réception (front office). Contrôle a l’entrée du client: 

Rapprochement des fiches de police avec l'identité des clients et les rooms lists (État des chambres) Contrôle à la sortie : La facture est-elle réalisée sur la base des informations stockées dans le système d'exploitation et saisies par le night audit ? Le jour de départ du client, le night audit édite -t-il les factures débitrices des agences ? Ces factures sont-elles remises au service des débiteurs ? Le service des débiteurs pointe -t-il les factures avec les proforma avant leurs envois aux agences pour règlement ? Les factures pour les individuels sont-elles préparées et éditées par le chef de réception, le jour de leur départ ? 

Pour les individuels le règlement est-il effectué sur place ? une caution ou prise en charge est-elle exigée ? B- RESTAURANT ET BARS Les bons de prélèvement (BP) sont-ils préparés et signés par le responsable du point de vente ?  Le BP est vérifié et signé par l'économe.  Le BP est vérifié et signé par le contrôleur de coûts.  La livraison de marchandises au responsable des points de vente est-elle effectuée par le magasinier sur la base du BP signé ?  Le serveur prépare 3 bons de commande (1 pour la cuisine, classé dans une boite d'archivage par le chef de cuisine puis récupéré par le contrôleur des recettes. 1 pour le caissier qui sera attaché par la suite à la factures et 1 pour le serveur). La main courante est-elle rapprochée aux factures ? 

Le night auditor repointe -t-il la main courante ?     

Le contrôleur des coûts procède-t-il au mariage des bons avec les factures ? Les factures sont-ils signées par les clients (surtout pour les clients en compte) ? Les séquences numériques des factures sont-elles respectées ? Les caisses enregistreuses sont-elles reliées à la caisse réception ? Le récapitulatif de la caisse enregistreuse est-il rapproché avec les factures ? CHAPITRE 2 : PROGRAMME DE TRAVAIL POUR L’APPRÉCIATION ET L’ÉVALUATION DES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE

A l’issue de la description et la compréhension des procédures du cycle exploitation, nous procéderons à l’appréciation et l’évaluation des procédures du cycle exploitation. Pour cela, il faut préparer des programmes de travail spécifiques au cycle exploitation décrits ci – dessus : Page 35

1-REVENUS HÉBRGEMENT : L’objectif : .S’assurer de l’exhaustivité des revenus hébergement. . S’assurer que les prix facturés sont conformes au tarif de la saison. . S’assurer que les réductions sont approuvées par la direction. . Apprécier la séparation des tâches. Travaux à faire : A partir des fiches de police, sélectionner 3 clients : -Récupérer les informations sur le client à partir de la liste des résidents. -Récupérer et vérifier la facture de séjour (footing, prix, nombre de nuitées). -Pointer la journée d’arrivée avec la main courante. -Pointer la journée de départ avec la main courante. -Pointer le total de la main courante avec le rapport journalier. -Sélectionner deux journées au hasard. -Récupérer les rapports des gouvernantes relatifs à ces journées. -Vérifier que ces rapports sont signés par la gouvernante, par la réception, par le Directeur d’hébergement. -Sélectionner deux chambres occupées à partir de ces deux rapports. -Vérifier que ces deux chambres figurent sur la liste des résidents qu’elles sont occupées et que leurs revenus figurent la main courante. - Récupérer l’état des revenus des chambres - Vérifier les tarifs appliqués par rapport aux tarifs en vigueur et par rapport aux conventions avec les agences contractuelles. 2- REVENUS RESTAURATION : L’objectif : S’assurer de la fiabilité du système de contrôle interne concernant le cycle autres revenus.

revenu restauration et

Travaux à faire : A partir de la boite d’archivage des bons de commande/serveurs, sélectionner des bons. - Pointer les bons avec les factures. - Pointer les factures avec la main courante et vérifier la ventilation par type de produits (nourriture, boissons). Page 36

- Vérifier la séquence numérique des factures. - Vérifier que les factures sont signées par les clients. - Vérifier les prix appliqués avec le prix de la carte. - Vérifier que la main courante est signée par le responsable du point de vente et que toutes les pièces justificatives y sont rattachées. -

Vérifier que les contrôles effectués par le contrôleur des recettes sont matérialisés et les pertes ou les rappels sont communiqués à la direction financière.

- Pointer le rapport journalier avec la main courante. -

Vérifier l’existence de la signature de la direction financière sur le rapport

journalier.

- Vérifier la comptabilisation de la vente. - Vérifier le cut off. -Assister au night audit. -Vérifier l’état des encaissements avec la main courante. -Procéder au comptage des espèces, chèques, cartes de crédits et s’assurer que le total correspond à l’état des encaissements. 3- ACHATS- FOURNISSEURS- STOCKS : L’objectif de ce test est de vérifier que les procédures mises en place assurent une information financière fiable, et permettent la sauvegarde du patrimoine de l’hôtel. Parmi ces tests nous citons à titre d’exemple : - Renseigner la grille de séparation des fonctions (Achats- Fournisseurs - Stocks). - Renseigner le questionnaire du contrôle interne (Achats- Fournisseurs - Stocks). - Test du contrôle interne sur les procédures achats. . Achats produits périssables et stockables. . Achats consommés et autres charges externes. - Test de rapprochement stock théorique avec le stock réel. - Test de concordance des achats d’après le contrôle et les achats comptabilisés.

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RÉSULTAT ISSUS DE NOTRE PARTICIPATION À L’AUDIT D’UN ÉTABLISSEMENT HÔTELIER : CAS DU GOLDEN TULIP FARAH MARRAKECH

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CHAPITRE 1 : ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE : 1- LES OBJECTIFS : Afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine contre le vol, la fraude, la négligence ou l’erreur dans l’information financière et comptable servant de base à l’établissement des documents comptables : états de synthèse, budget, reporting financier, un ensemble de procédures est mis en place représentant ainsi le système de contrôle interne de l’établissement. La mise en place du contrôle interne implique la répartition des tâches entre : . L’ordonnancement. . Le règlement. . L’imputation comptable et la saisie. La première norme en matière de révision suppose que le travail soit efficacement planifié, d’où la nécessité de renseigner la grille de séparation des fonctions achats et stocks et l’établissement d’un questionnaire. La réalisation de ces conditions rend justice au travail effectué, et permet de contrôler efficacement l’exécution des tâches. 2- LES DILIGENCES EFFECTUÉES : A- PROGRAMME DE TRAVAIL DU CONTRÔLE INTERNE : L’objectif étant l’appréciation de la véracité des procédures de contrôle interne mises en place, les faiblesses constatées feront l’objet de recommandations dans un document appelé lettre de recommandations.

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B-ETABLIR LA GRILLE DE SÉPARATION DE FONCTION : L’objectif est de s’assurer que : o La séparation des fonctions est satisfaisante o Il n’y a pas un cumul de fonction à un niveau donné Ci après modèle de grille de séparation des fonctions relative à la fonction stock :

Personnel Concerné Fonction Direction Générale Unité demandeuse S/ce contrôle réception Econome Autres Magasin X Réception X Sortie X X X Tenue des fiches de stocks X Tenue de l'inventaire permanent X Responsabilité de l'inventaire physique X IP/IR X Approbation des ajustements après inventaire X X Rapport sur les stocks obsolétes X Autorisation de cession des stocks NA

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C-TEST DU CONTRÔLE INTERNE SUR LES ACHATS CONSOMMÉS : 3- CONSTATATIONS ET CONCLUSION : Points forts

Points faibles

Bonne séparation des tâches Prénumérotations de l'ensemble des documents relatifs au circuit achat-frs-stock

Valorisation des entrées en stock par le prix d'achat ( hors frais d'approche) Le CMUP effectué par le logiciel laisse apparaître un écart non significatif, du à une erreur lors de la programmation du systéme Lors de l'inventaire physique des stocks, il n'ya pas un double comptage et les articles inventoriés ne sont pas identifiés

Rapprochement systématique de l'inventaire mensuel du stock physique et théorique Présence du contrôleur lors du contrôle qualité et quantité par le receiving Manque de procédure d'inventaire physique écrite les factures de restauration ne sont pas systématiquement signées par les clients Les points de vente blanchisserie ne disposent pas de caisses enregistreuses

-

Le système du contrôle interne est fiable, aucune anomalie significative n’a été soulevée.

LETTRE DE RECOMMANDATION : - ACHATS –FOURNISSEURS- STOCKS : FAIBLESSE /

RISQUE

CONSTATATION

/INCIDENCE

RECOMMANDATIONS

- Certaines factures d’achat ne -Risque de non - Il est recommandé d’exiger portent pas les mentions déductibilité fiscale de au fournisseur des factures obligatoires . la charge. en bonne et du forme avant leur règlement. - Les entrées en stock sont valorisés uniquement au prix d’achat, elles ne comprennent pas les frais d’approche.

-Le responsable de stock ne précise pas les stocks minimum et maximum sur les fiches de stock.

- Sous estimation de la valeur optimale des - Il est recommandé de stocks. valoriser les entrées en stock en tenant compte des frais d’approche. - Risque de gestion non optimale des stocks

- Lors de l’inventaire physique - Risque d’erreur de comptage non des stocks, il n’y a pas de Page 41

- Préciser pour chaque article les niveaux maximum et minimum à respecter.

- Il est recommandé de procéder à un double

double comptage.

détectée

comptage.

- Les articles inventoriés ne sont pas identifiés par une pastille ou un autre moyen.

-Risque de double comptage d’un même article

-Il est recommandé d’identifier tout article compté par une pastille ou par un autre moyen.

FAIBLESSE /

RISQUE

RECOMMANDATIONS

CONSTATATION

/INCIDENCE

- RECETTES- CLIENTS :

■ Les factures restauration ne sont pas systématiquement signées par les clients.

■ Risque de contestation des clients et de perte de chiffre d’affaire

■ L’obtention systémique du visa du client à l’occasion de chaque consommation s’avère nécessaire pour éviter les

■ Les points de vente blanchisserie et téléphonie (standard) ne disposent pas de caisses enregistreuses.

■Risque de non maîtrise de l’exhaustivité du chiffre d’affaires.

■ L’installation des caisses enregistreuses reliées à la caisse réception constituerait une solution satisfaisante pour faire face au risque sus évoqué.

■Il n’y a pas de décharge entre le valet de chambre qui ramène le linge du client et le responsable de la blanchisserie.

■Risque de non identification du responsable en cas de perte de linge

■ L’instauration d’un système ou support de décharge entre les deux services serait de nature à permettre l’identification des responsabilités en cas de perte linge.

Page 42

CHAPITRE 2 : LE CONTRÔLE DES COMPTES : Cette phase est d’autant limitée que le contrôle interne apparaît satisfaisant. Elle comprend des : -

Tests de vraisemblance.

-

Tests de cohérence.

-

Tests de validation : identification et évaluation des principes comptables, justification des comptes, confirmation directe et aussi inspection physique.

-

Tests substantifs : examen des pièces justificatives, cet examen a porté sur des éléments suivants : o Pièces probantes comportant les mentions obligatoires (Bon de Commande, Bon de livraison, Bon de réception) o Réalité des transactions. o Exhaustivité.

1- OBJECTIFS : L’objectif du contrôle des comptes du cycle exploitation est de s’assurer de: -

L’exhaustivité de la comptabilisation.

-

La Réalité des opérations traitées dans ce cycle.

-

L’exactitude des soldes comptables y afférents.

-

Le respect du principe de séparation des exercices.

2- DILIGENCES EFFECTUÉES : Les divers travaux que nous avons réalisés, se résument de la façon suivante : LA REVUE ANALYTIQUE : ● Objectif : Expliquer les variations importantes entre le solde de l’exercice 2010 et l’exercice 2011. ● Utilité : Orienter les travaux vers les comptes ayant enregistrés des variations significatives.

Page 43

Audit des comptes au 31-12-2011 Entité juridique : Farah Maghreb S.A. Hôtel: GOLDEN TULIP FARAH MARRAKECH Pays : Maroc COMMENTAIRES SUR LES PRINCIPAUX POSTES DU BILAN Intitulé de compte

31/12/2011

Immobilisations financières nettes Stocks M/ses nets Frs débiteurs, avances et acomptes

31/12/2010

141

292

1 303 196

Clients nets Personnel Etat débiteur

Var en Valeur -

Var en %

150

-52%

1 214

89

7%

-

196

-

12 234

16 629

-

4 395

-26%

547

601

-

54

-9%

75

4%

1 822

1 747

Autres débiteurs nets

616

651

-

35

-5%

Comptes de regul Actif

45

60

-

15

-25%

-

311

48%

428

-200%

4 172

-21%

Prov.pour risques et charges

-

Banques (net de découverts bancaires) Total Actif

956

-

646

214

-

214

16 162

20 334

Capital

Centralisé au niveau du siège

Report à nouveau

27 378

3 989

Résulat net

12 133

23 388

213

213

Prov.pour risques et charges Compte de liaison Frs et comptes rattachés

-

-

45 238

-

29 472

-

-

23 390

586%

11 255

-48%

-

0%

15 766

53%

11 015

10 731

284

3%

Clients créditeurs

1 450

1 042

408

39%

Personnel et organismes sociaux

2 648

2 198

450

20%

Etat Autres créanciers

3 982

4 575

-

593

-13%

2 295

3 383

-

1 089

-32%

99

99

-

0%

Comptes de régularisation-passif Autres provisions pour risques et charges Total Passif

188

188

16 162

20 332

Page 44

-

-

0%

4 170

-21%

ICOMPTES DE BILAN Actif : A - Immobilisations financières nettes: 141 KDH au 31/12/2011 ; 292 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -150 KDH ou -52% N° Compte 241 100 000 000 248 618 000 000 294 800 000 000

Libellé PRETS ECHELONNES AU PERS PERM DEPOTS ET CAUTIONS DIVERS PROV DEP IMM FINANCIER TOTAL

Tickmarks (a) (b)

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 Var en Valeur 108,12 257,67 149,55 176,66 177,46 -0,79969 143,46 143,46 -0,00031 141 292 150

Var en % -58% 0% 0% -58%

(a): Il s’agit de prêts octroyés au personnel, ces prêts sont rémunérés, et font l’objet d’une retenue mensuelle sur salaires. La variation constitue le net entre les nouveaux prêts octroyés et les remboursements effectués durant l’exercice. (b) : Le détail des dépôts et cautionnements ainsi que les provisions y afférentes se présente comme suit : Date 31/12/1986 31/12/1988 30/09/1992 31/03/1992 30/09/1994 31/10/1994 31/12/1995 31/12/1995 31/12/1998 30/09/2006 29/02/2008 31/12/2011

Désignation WAFABANQUE WAFABANQUE ONDA SMOA ADMISSION TEMPORAIRE ADMISSION TEMPORAIRE AFRIMACO AFRIMACO ADMISSION TEMPORAIRE HADDIOUI POSTE MAROC AIR LIQUIDE

Montants en KDH Solde au 31/12/2011 Provision 31 31 40 40 37 37 3 3 16 16 10 10 2 2 2 2 3 3 25 0 5 0 3 0

Net 0 0 0 0 0 0 0 0 0 25 5

Le solde des cautions versées antérieurement à l’année 2006 est de 144 KDH, ces cautions sont totalement provisionnées, selon le management, les pièces justificatives afférentes à ces dernières ne sont pas disponibles.

B - Stocks nets: 1303 KDH au 31/12/2011 ; 1 207 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -96 KDH ou -8%

Page 45

N° Compte 311 110 000 000 311 120 000 000 311 210 000 000 311 220 000 000 312 231 000 000 312 232 000 000 312 240 000 000 312 241 000 000 312 251 000 000 312 255 000 000 312 256 000 000 312 261 000 000 312 263 000 000 312 270 000 000 312 271 000 000 312 272 000 000 312 273 000 000 312 289 000 000 312 300 000 000 391 100 000 000

Libellé STOCK NOURRITURE MAGASIN STOCK NOURRITURE CUISINE STOCK BOISSONS MAGASIN STOCK BOISSONS POINT DE VENTE STOCK FUEL ET GAZOIL STOCK PROPANE STOCK PRODUIT D'ENTRETIEN STOCK PRODUIT LINGERIE STOCK PIECE D'ENT ELECTRICITE STOCK PEINTURE AUTRES PIECE D'ENTRETIEN STOCK IMP/PAPETERIE STOCK PRESTATIONS CLIENTS STOCK FOURNITURE DE BUREAU STOCK FOURNITURE INFORMATIQUE STOCK PRODUIT FITNESS STOCK FITNESS VENTE STOCKS DIVERS STOCK EMBALLAGE Provision Pour D‚pr‚ciation de

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 154 107 85 80 368 360 172 162 44 42 41 21 92 84 12 23 2 4 7 0 258 226 252 270 20 19 37 41 32 24 10 12 9 8 7 295 271

TOTAL

1 303

1 214

Var en Valeur 47 4 8 11 2 19 8 11 2 7 0 33 18 1 4 8

-

Var en % 44% 5% 2% 6% 4% 91% 10% -47% -52% 0% 0% 14% -7% 6% -10% 33%

3 2 24

37% 30% 100%

79

7%

Les stocks sont constitués principalement des boissons alcoolisées (Beverage), de la (Food), ainsi que les produits d’accueil et papeterie.

nourriture

Le stock a connu une légère variation à la hausse du à l’augmentation du stock papeterie. A noter que l’augmentation du stock de propane est due à une erreur de comptabilisation. 31/12/2011 Stock Initial Stock Final

1 484,00 1 591,00

31/12/2010 1 380,00 1 484,00

Stock Moyen

1 537,50

1 432,00

Consommation annuelle

9 819,00

19 558,00 En Jours 26,36

En Jours Délai de rotation des stocks

28,19

La hausse du délai de rotation des stocks est due à la baisse de la consommation suite à la baisse du niveau d’activité. A noter qu’aucune provision pour dépréciation de stock n’a été comptabilisée au cours de la période. Le management estime que le montant de la provision n’a pas varié par rapport au 31.12.2010. Les stocks sont gérés sur le système d’information FIDELIO, sont valorisés au Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP), et font l’objet d’un inventaire physique mensuel.

Page 46

Notons l’inexistence d’une interface reliant le système de gestion des stocks FIDELIO au système comptable SAGE, les écritures comptables d’inventaire permanent sont constatées manuellement. C – Clients nets: 12 234 KDH au 31/12/2011; 16 629 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -4 395 KDH ou -26%

Les clients sains pour 8111 KDH, les principaux clients sont : PLEIN CIEL 697 CCME 625 LOUVRE HOTEL SIEGE 455 MONARCH TRAVEL 377 SICPA 369 L’analyse de l’ancienneté de ces créances est donnée comme suit :

Solde AGENCES LOCALES 4 019 AGENCES ETRANGERES 728 SOCIETES 2 435 ADMINISTRATIONS 1 525 DIVERS ET LOYERS 21 Total 8 727

Notre analyse de la balance âgée fait ressortir des créances antérieures à un an pour un montant de 220 KMAD. Les montants les plus importants sont :  



GOLDRES pour 82 KMAD, ce client règle ses créances au siège qui transmet les règlements aux autres hôtels du groupe. Créance relative à EUROPEAN AIR TRANSPORT pour un montant de 27 KMAD. Le management n’espère pas recouvrir cette créance. Ce montant va être passé en perte au 31.12.2011.A suivre. TRANSHOTEL (Agence de voyage espagnol) pour 35 KMAD, le mangement est confiant par rapport à la recouvrabilité de cette créance car ils sont toujours en contact. Page 47



AFRIQUIA SMDC pour 27 KMAD .Ce montant a été réglé en juillet 2011.

Créances saines Clients

Montant en KDH 31/12/2011 8 727,41

Montant en KDH 31/12/2010 13 019,45

88 012,47

104 768,60

36

45

Chiffre d'affaires TTC Délai de règlement Clients

Le délai de règlement clients a diminué de 18 jours, cela est dû principalement à la baisse du chiffre d’affaires et donc la baisse du niveau des créances. La variation des clients douteux correspond essentiellement à la récupération d’un montant de 318 KDH et au reclassement des créances saines en créances douteuses pour 414 KDH. Au 30.06.2011 les créances douteuses sont provisionnées à hauteur de 99% pour leur montant H.T. A noter qu’un montant de 1479 KDH relatif à des créances anciennes de FARAH MAGHREB et CMKD ne sont provisionnées. Le compte de liaison Front Back représente les encours clients pour un solde de 915 KDH, ce dernier est comptabilisé au niveau du compte 3428. D – Personnel débiteur : 547 KDH au 31/12/2011 ; 601 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 54 KDH ou de -9% Il s’agit principalement des avances sur formation en attente du règlement de l’OFPPT. E – Etat débiteur : 1 822 KDH au 31/12/2011 ; 1 747 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 75 KDH ou 4% Ce poste est composé des éléments suivants :

N° Compte 345 511 000 000 345 513 000 000 345 514 000 000 345 515 000 000 345 516 000 000

Libellé TVA A RECUP 7% TVA A RECUP 14% TVA A RECUP redevances TVA A RECUP 20% TVA A RECUP 10%

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 Var en Valeur 5,02 5,07 0,05 93,96 101,21 7,25 387,44 387,44 1 257,74 1 191,46 66,28 77,62 61,95 15,67

TOTAL

1 822

1 747

Var en % -1% -7% 0% 6% 25%

75

Ce poste contient une TVA antérieure à 2007 d’un montant de 387 KMAD par la société. Au 30.06.2011, les comptes de TVA récupérables sont analysés. F – Autres débiteurs nets: 616 KDH au 31/12/2011 ; 651 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -35 KDH ou -5%

Page 48

4%

N° Compte 348 809 000 000 348 810 000 000 348 812 000 000 348 820 000 000 348 830 000 000 348 831 000 000 348 832 000 000 348 833 000 000 348 899 000 000 348 890 000 000 348 891 394 800 000 000

Libellé CPTE EX PRESIDENT COMPTE VICE PRESIDENT COMPTE NABIL CHACHTARI CMKD SOLDE DEBITEUR FARAH MAGHREB SOLDE DEBITEUR SAFIR SIEGE VILLA SALMYA VILLA YASMINA DEBITEUR DIVERS ASSURANCE A RECEVOIR Remboursements Méditel PROV P DEBIT DIV

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 237 237 496 496 46 46 1 334 1 334 1 084 1 084 1 017 1 017 599 599 83 83 826 826 14 11 38 5 120 5 120

TOTAL

616

651

Note (a) (d) ( e) (f) (g) (h) (i)

(j)

Var en Valeur 3,05 37,62 -

35

(a) : Il s’agit de créances anciennes, afférentes aux vices présidents de Farah, ainsi que celles afférentes au groupe CMKD ; ces créances sont totalement provisionnées pour leur montant HT. Notons la présence d’une créance sur Farah Maghreb pour 1 084 KDH, qui rappelons le est l’entité juridique à la quelle appartient l’hôtel Farah de Casablanca => Reclassement à envisager vers le compte de liaison 160. H– Comptes de régularisation Actif : 45 KDH au 31/12/2011 ; 60 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -15 KDH ou -25% Ce poste est constitué d’un solde ancien non analysé pour 45 KDH. La variation de l’exercice correspond aux charges constatées d’avance pour 139 KDH notamment la prime d’assurance pour 95 KDH. J- Provisions pour risques et charges : 956 KDH au 31/12/2011 ; 646 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -311 KDH ou 48% : Ce compte enregistre la provision relative au risque de la CNSS concernant la nourriture du personnel considérée comme un complément de salaire. I - Trésorerie nette: 214 KDH au 31/12/2011 ; - 214 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 428 KDH ou -200%

La société dispose de 5 comptes bancaires, dont 4 auprès de la société générale (SG), et un auprès d’Attijari Wafabank. Ce solde est composé de : - Solde créditeur de -1 559 KDH à reclasser en trésorerie passif. - Solde débiteur de 1 627KDH.

Page 49

Financement permanent Actif immobilisé

-

31/12/2011 5 514 141

-

Fonds de roulement

-

5 655

-

Actif circulant Passif circulant

15 807 21 677

Besoin en fonds de roulement -

31/12/2010 Var en valeur 1 883 3 631 292 150 2 175

-

3 481

160%

20 257 22 215

-

4 450 539

-22% -2%

-

3 911

200%

430

-199%

5 869

-

1 959

214

-

216

Trésorerie nette

Var en % 193% -52%

L’évolution de la trésorerie nette est la résultante de la variation du besoin en fonds de roulement. Notons l’existence de deux comptes comptables représentatifs de comptes bancaires anciens, dont aucune information ne nous a été communiquée, ces derniers sont provisionnés à hauteur de 99%. Selon le management, ces derniers représentent d’anciens encaissements non apparus au niveau de la banque, d’autant plus qu’une mission d’apurement a été effectuée par un cabinet de conseil « DORLEAN ET COMPAGNIE». COMPTE 514 103 000 000 514 108 000 000

590 100 000 000

DESIGNATION SGMB SOLDE DEBIT SGMB SOLDE DEBIT TOTAL

Solde en KMAD 946,70 522,83 1 469,53

PROV.P.DEPRECIATION COMPT TRES -

1 456,64

Taux de provisionnement

99%

L’analyse des suspens bancaires par antériorité se présentent comme suit (En MAD): Etablissement

SGMB

N° de compte

514 112 140

Antériorité

514 112 150

SGMB

514 112 110

SGMB

514 112 120

débit

credit

Chez la banque débit

credit

2005

1 440,00

1 484,00

2004

785,67

31 084,00

2003

16 944,00

6 050,00

1 626 530,79

400 020,41

2011 SGMB

Chez FARAH Casablanca

949,94

2009

335,00

2007

221,00

2006

397,12

WAFABANK SGMB

514 112 130

SGMB CCPEX

514 202 100

Total

2011

35 000,00 949,94

PASSIF Page 50

0,00

1 646 653,58

473 638,41

A – Capitaux propres : 39 511 KDH au 31/12/2011 ; 27 377 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 12 135 KDH Ce poste est constitué du report à nouveau débiteur de 27 378 KDH et du résultat de l’exercice bénéficiaire pour 9 122 KDH. L’évolution du poste s’explique par l’affectation du résultat net bénéficiaire relatif à l’exercice 2010 de 23 390 KDH. B – Provision pour risques et charges: 213 KDH au 31/12/2011 ; 213 KDH au 31/12/2010 soit une variation de + 0 KDH Il s’agit d’une part d’une provision pour litiges sociaux de 90 KDH, cette dernière a été constatée suite à l’action en justice intentée par 2 salariés licenciés et ce durant l’exercice 1998 ; selon le management, aucun jugement n’a été arrêté jusqu’à cette date. D’autre part, le poste comprend pour 123 KDH non analysé, des notes de débit comptabilisées en 2000. C – Compte de liaison: -45 238 KDH au 31/12/2011 ; 29 472 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -15 766 KDH ou +53 % N° Compte 160 310 000 000 160 330 000 000 160 331 000 000 160 332 000 000 160 333 000 000 160 334 000 000 160 335 000 000 160 336 000 000 160 350 000 000 160 352 000 000 160 510 000 000 160 520 000 000 160 521 000 000 160 522 000 000 160 523 000 000 160 570 000 000 160 580 000 000 160 590 000 000

Libellé RESULTATS EN INSTANCE D'AFFEC IMMOB IMP AUX PROPRIETAIRES PORCELAINE VERRERIE INOX ARGENTERIE BATTERIE DE CUISINE LINGE PME DIVERS CHARGES IMP AUX PROPRIETAIRES COMPTE DE LIAISON TVA A PAYER GT FARAH RABAT SAFIR FARAH RABAT GT FARAH MARRAKECH GT FARAH SAFI GT FARAH KHOURIBGA SAFIR FARAH KENITRA SAFIR FARAH SAFI SAFIR FARAH KHOURIBGA

Tickmarks (a)

(b) (c)

TOTAL

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 14 837 2 077 27 910 27 713 266 266 118 118 173 173 221 221 431 431 1 025 1 025 19 804 17 377 19 912 - 16 058 19 17 39 39 115 40 178 11 85 41 54 54 69 69 13 13 45 238

29 472

Var en Valeur 16 914,02 197,88 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2 427,07 - 3 853,51 36,36 0,00 75,01 167,00 125,31 0,00 0,00 15 766

Var en % -814% 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 14% 24% -212% 0% 186% 1486% -308% 0% 0% 0% 53%

(a) Il s’agit d’avances prélevées par CMKD vu qu’ils ont l’autorisation de prélèvement automatique sur les comptes bancaires de GT Casablanca. . (b) Il s’agit de la refacturation de salaires afférents à deux personnes en mobilité interne à Farah siège. (c) Il s’agit du compte remontant la contribution de l’hôtel dans la TVA de l’entité juridique. L’évolution du poste est due principalement aux avances versées au siège. Page 51

D – Fournisseurs et comptes rattachés: 11 015 KDH au 31/12/2011 ; 10 731 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -284 KDH ou 3% Il s’agit principalement des fournisseurs d’exploitation à savoir SALAMI ALIMENTATION, KADIOUI, LYDEC, TOTAL MAROC etc…. Il est à noter que les dettes fournisseurs servant de base de calcul du délai de règlement n’incluent pas les fournisseurs d’immobilisations car leur contrepartie ne transite pas par les comptes de charges mais des comptes de liaison. En outre les charges prises en compte excluent tout ce qui est commissions, centrales de réservation, redevances qui transitent par les comptes de créditeurs divers et non pas fournisseurs.

Dettes fournisseurs Charges TTC Délai de règlement Fournisseurs

31/12/2011 11 015,14

31/12/2010 10 731

15 087,60 En Jours 131,41

42 859,20 En Jours 90,13

Le délai de règlement est passé de 90 J à 125 J en 2011, selon le DAF le délai de règlement n’ pas changé (60 jours en moyenne) toutefois vu les avances prélevées par CMKD, GT Casablanca s’est retrouvé face à des difficultés de trésorerie. E – Clients créditeurs: 1 450 KDH au 31/12/2011 ; 1 042 KDH au 31/12/2010 soit une variation de +408 KDH ou + 39% Ils s’agit d’une part d’encaissements non identifiés pour 174 KDH, ces derniers sont antérieurs à 2009. D’autre part, 167 KDH d’encaissements reçus sont antérieurs à 2006, 407 KDH reçu par erreur de la PNUD, le reste du poste représente des deposit reçus de nouveaux clients hébergés. L’évolution du poste est la résultante des nouveaux deposit. F – Personnel et organismes sociaux: 2 648 KDH au 31/12/2011 ; 2 198 KDH au 31/12/2010 soit une variation de +450 KDH ou +20% Il s’agit principalement de : - La provision pour congés à payer pour 407 KDH ; Il s’agit d’une estimation forfaitaire car la société n’a pas calculé le montant à provisionner. - La provision pour gratification pour 1 638 KDH ; - La dette CNSS relative au mois de juin 2011 pour 320 KDH ; - La dette CIMR relative au deuxième trimestre 2011 pour 516 KDH ; - La dette mutuelle du deuxième trimestre 2011 pour 990 KDH ; - La dette AT du deuxième trimestre 2011 pour 97 KDH. Page 52

G – Etat créditeur: 3 982 KDH au 31/12/2011 ; 4 575 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 593 KDH ou -13% N° Compte 445 250 000 000 445 500 000 000 445 501 000 000 445 710 000 000 445 820 000 000 445 830 000 000

Solde en KMAD 31/12/2011 31/12/2010 Var en Valeur 480 495 15,10 893 1 470 577,34 1 788 1 788 0,00 220 192 27,76 184 192 8,58 418 437 19,51

Libellé ETAT I.G.R TVA COLLECTER/PROD D TVA FACTUREE ANT.2008 CHARGES A PAYER DE L'ETAT ETAT TPT ETAT TAXE DE SEJOUR CLIENTS TOTAL

-

3 982

-

4 575

593

Var en % -3% -39% 0% 14% -4% -4% -13%

Ce poste est constitué principalement de : - Etat IR pour 186 KDH relatif au mois de juin 2011 - TVA collectée pour 1 711 KDH non analysée. Notre test de cohérence de TVA n’a pas révélé d’écarts significatifs, - TVA facturée antérieure à 2008 pour 1 788 KDH : compte non analysée afférent aux créances douteuses non analysées. - Charges à payer de l’état pour 157 KDH, et qui représentent les taxes revenant à la collectivité locale (BMDA et la taxe sur débit boisson). - Les TPT (Promotion touristique) et TS (Séjour), afférente au 2ème trimestre 2011. Le poste n’a pas connu d’évolution significative. H – Autres créanciers: 2 295 KDH au 31/12/2011 ; 3 383 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -1 089 KDH ou -32%

N° compte Libellé 448 810 000 000 Pourboires 448 836 000 000 Golden Tulip SiŠge 448 837 000 000 Golden Tulip International 448 838 000 000 Centrales R‚servation 448 850 000 000 Compte du D‚p“t Solde Cr‚dit 448 871 000 000 Alpafric 448 874 000 000 EQDOM 448 875 000 000 Acred 448 879 000 000 Retenue Personnel 448 897 000 000 Transfert CCPEX Safir Sa Solde Total

31/12/2011 2 630 336 270 48 3 19 88 8 891 - 2 295

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31/12/2010 2 - 1 788 500 63 48 5 9 72 4 891 - 3 383

Note (a) (b) ( c) ( c)

( c)

Var 0 1 158 164 - 207 3 - 10 - 16 3 0 1 089

Var % -7% -65% -33% 330% 0% -51% 107% 23% 75% 0% -32%

(a) Le compte GOLDEN TULIP SIEGE pour 735KDH, représente le restant du de management Fees facturées par le groupe GOLDEN TULIP, qui rappelons le est la société de gestion de l’hôtel, ces derniers sont de l’ordre de 2% « Basic Fees » du CA global, des « Marketing Fees » de 1,5% du CA Hébergement, et des « Incentive Fees de l’ordre de 10% du GOP (Gross Operating Profit) (b) Le compte GOLDEN TULIP INTERNATIONAL pour 770 KDH, représente le restant dû des commissions sur les réservations obtenues pour l’hôtel. La variation est expliquée par la baisse du CA de l’hôtel. Le compte DEPOT SOLDE CREDIT pour 48 KDH n’est pas analysé. Les comptes ALPAFRIC, WAFASALAF, EQDOM et ACRED représentent les retenues sur salaires effectuées par l’hôtel relatives aux prêts consentis par ces organismes aux salariés de l’hôtel et dont le versement incombe à l’employeur. Le compte TRANSF CCPEX pour 891 KDH, n’est pas analysé. I – Compte de régularisation Passif: 99 KDH au 31/12/2011 ; 188 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 0 KDH ou 0% Il s’agit d’encaissements non identifiés, reçus par carte de crédit. J – Autres Provisions pour risques et charges: 188 KDH au 31/12/2011 ; 188 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 0 KDH ou 0% Il s’agit d’une provision relative à un litige au niveau du tribunal antérieur à 2008.

II-

COMPTES DE RESULTAT

Page 54

COMPTE DE RESULTAT

31-déc-11

Chiffre d'affaires Reprises d'exploitation ,transferts de charges S/T Produits exploitation Achats consommés Charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Dotations aux amrts et provisions S/T Charges exploitation Résultat exploitation Marge d'exploitation Produits financiers Charges financières Résultat financier Produits (charges) exceptionnels Impôt sur les sociétés (cotisation minimale) Résultat Net

31-déc-10

Variations

80 011 4 324 84 335 24 303 14 211 1 402 30 075 801 70 792 13 543 16% 6 4 2 (1 413)

95 244 (15 233) 2 767 1 557 98 011 (13 676) 25 755 (1 452) 16 368 (2 157) 1 516 (114) 29 810 265 1 423 (622) 74 873 (4 081) 23 138 (9 595) 24% -8% 1 5 11 (7) (10) 13 261 (1 673) Centralisé au niveau du siège 12 133 23 388 (11 255)

Variations en % (16)% 56% (14)% (6)% (13)% (8)% 1% (44)% (5)% -41% -32% 9% -1% -1% -6% -48%

A – Chiffre d’affaires : 80 011 KDH au 31/12/2011 ; 95 244 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -15 233 KDH ou -16% La ventilation du chiffre d’affaires par type se présente comme suit :

Type Hébérgement Restauration Divers

Montant en KDH Chiffre d'affaires au 31/12/11 48 241 29 182 2 589 80 012

TOTAL

% CA 60% 36% 3%

Montant en KDH Chiffre d'affaires au 31/12/10 57 282 34 654 3 376

% CA 60% 36% 4%

100%

95 312

100%

La baisse du chiffre d’affaires est du principalement aux conjonctures actuelles notamment : -La crise financière mondiale -L’Attentat d’Argana à Marrakech. -Le printemps Arabe. -Tsunami de Fukushima, en effet GT Casablanca avait l’exclusivité de travailler avec l’agence CARAVANE VOYAGE dont la principale clientèle est japonaise.

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Chiffres d’affaires hébergement :

Rooms available (365 days) Rooms occupied

Montant en KDH 31/12/2011 31/12/2010 102 565 102 565 46 795 46 475

% of Occupancy

46%

Revenu moyen par nuitées

45%

1 031

1 233

Le taux d’occupation est passé de 54% à 52% à fin juin 2011 avec un nombre de nuitées de 26 372 en 2011 contre 27 462 pendant la même période en 2010. Toutefois, le chiffres d’affaires hébergement a augmenté de 4% par rapport à la même période en 2010. Cette augmentation est due principalement à l’hébergement du staff du roi de l’Arabie saoudite pendant les mois de janvier et février. En effet, pendant son séjour à l’hôtel, le prix moyen par nuitée de ces deux passé de 1010 DH en 2010 à 1199 DH.

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total

Taux d'occupation 2011 2010 59% 43% 76% 51% 46% 53% 48% 59% 43% 52% 41% 68% 52% 54%

Average room rate 2011 2010 1143,3 1010 1199,9 1029,3 1002 1063,5 1037,1 1042,8 1045,1 1026 971,5 1106,7 1 066 1 046

Si on exclut cette période de notre analyse, on trouve que le prix moyen par nuitée est passé de 1060 DH en 2010 à 1013 DH en 2011. Selon le management cette baisse est due à des erreurs de gestion. A noter qu’en août, la directrice commerciale a présenté sa démission. Notons que le chiffre d’affaires est géré par système d’information Fidelio, ce dernier centralise toutes les recettes de l’hôtel, aucune interface ne relie Fidelio au système d’information comptable Sage, l’écriture de constatation du chiffre d’affaires est effectuée manuellement.

B – Reprises d’exploitation, transfert des charges : 4 324 KDH au 31/12/2011 ; 2 767 KDH au 31/12/2010 soit une variation de – 1 557 KDH ou 56% Le poste loge le transfert de charges de salaires représentant les refacturations des salaires. C – Achats consommés de matières et fournitures: 24 303 KDH au 31/12/2011 ; 25 755 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -1 452 KDH ou -6% Page 56

Il s’agit essentiellement des consommations de nourritures et de boissons (Food & Beverage), ces dernières sont variables et par conséquent dépendent de l’évolution du chiffre d’affaires, leur évolution est corrélée à la baisse du chiffre d’affaire.

Food cost

Montant en KDH 31/12/2011 31/12/2010 8 074 9 352

Net Food revenue

23 166

27 218

Net Food income

15 092

17 866

Income rate

65%

66%

Food cost ratio

35%

34%

Beverage cost

Montant en KDH 31/12/2011 31/12/2010 1 124 1 363

Net Beverage revenue

6 015

7 437

Net Beverage income

4 891

6 074

Income rate

81%

82%

Beverage cost ratio

19%

18%

D – Charges externes : 14 211 KDH au 31/12/2011 ; 16 368 KDH au 31/12/2010 soit une variation de -2 157 KDH ou -13% Il s’agit principalement de tout de ce qui est honoraires aux prestataires de service, locations crédit bail, Management Fees, les frais de déplacement ainsi que les dépenses de publicité.

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Nature de charges Loyers, redevance crédit bail Entretien réparation Assurance Rémunération du personnel interimaire Honoraires, Commissions Redevances Documentation Transports Frais de déplacement Publicité Frais postaux et télécommunication Cotisations et dons Commissions sur cartes de crédit Services bancaires Autres charges sur exercices antérieurs TOTAL

31/12/2011 679 2 914 273,68 486,71 3 886 3 189 66 302 226 456 1 036 180 739 45 268 14 211

31/12/2010 958 2 527 312 289 3 553 5 522 51 320 419 631 1 015 110 786 48 173 16 368

-

-

-

Var en valeur 278 387 39 198 333 2 333 15 18 193 175 21 71 48 3 95 2 157

Var en % -29% 15% -12% 69% 9% -42% 29% -6% -46% -28% 2% 64% -6% -7% 55% -13%

L’évolution du poste est due principalement : - La hausse du poste entretien et réparation, car plusieurs pannes au niveau de la cuisine ont été constaté au cours de cette période. - La hausse des charges de publicité d’un montant de 518 KDH, en effet la société provisionne un montant forfaitaire des charges de publicité pour une éventuelle campagne publicitaire.

E – Impôts et taxes: 1 402 KDH au 31/12/2011 ; 1 516 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 114 KDH ou -8% Il s’agit des taxes relatives aux collectivités locales, taxe sur services communaux, taxe professionnelle, et la taxe sur débit boissons. La baisse du poste s’explique essentiellement par la baisse de la taxe débit boissons suite à la baisse du chiffre d’affaires boissons.

F – Charges de personnel: 30 075 KDH au 31/12/2011 ; 29 810 KDH au 31/12/2010 soit une variation de +265 KDH ou +1% La variation à la hausse de ce poste est due principalement à une augmentation générale décidée par la direction générale en concertation avec le bureau syndicale.

G – Dotations aux amortissements et aux provisions: 801 KDH au 31/12/2011 ; 1 423 KDH au 31/12/2010 soit une variation de - 622 KDH ou -44% NS.

Page 58

H – Résultat financier : 2 KDH au 31/12/2011 ; -10 KDH au 31/12/2010 soit une variation de - 13 KDH ou -1% NS I – Résultat non courant: -1 413 KDH au 31/12/2011 ; 261 KDH au 31/12/2010 soit une variation de 1 673 KDH Il s’agit des différences d’encaissements sur des factures clients réglées. J – Impôt sur le résultat: L’impôt sur les sociétés est centralisé au niveau de Farah siège.

Page 59

CONCLUSION GÉNÉRALE

Au terme du mémoire, il convient de rappeler la nécessité d’établir un guide d’audit spécifique à chaque secteur au sein d’un cabinet d’audit et de commissariat aux comptes afin de permettre aux nouvelles recrues de disposer de repères afin de les aider de mener au mieux les missions auxquelles elles sont affectées, et d’optimiser leur apprentissage. Dans le présent rapport, j’ai essayé d’élaborer un guide d’audit spécifique au secteur hôtelier, en prenant en compte les aléas et risques se rapportant audit secteur, sans oublier qu’il repose entièrement sur l’état du tourisme au royaume. En effet, ce dernier dépend de plusieurs facteurs, notamment le changement perpétuel des endroits représentant une grande attractivité pour les touristes, spécialement la niche européenne et américaine, la stabilité économique et politique du pays… Ainsi, afin de contrer ce monopolisme de la nature de la clientèle, le gouvernement encourage de plus en plus le tourisme intérieur qui s’est matérialisé de la part des hôtels par les offres croissantes et les deals figurant sur des sites marocains. En guise de conclusion, je ne saurais exprimer autrement ma satisfaction qu’est d’avoir participé aux différentes missions qui m’ont permis de mettre en exergue et consolider mes acquis théoriques en matière d’audit. L’élaboration d’un guide d’audit du secteur hôtelier et aussi ma participation dans une mission d’audit m’a en effet permis de passer en revue tous les points que nous avons déjà étudié à l’école.

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RÉFÉRENCES BILIOGRAPHIQUES

-

LE GUIDE D’AUDIT ET DE GESTION DES ENTREPRISES.

-

DOCUMENT INTERNE DE DELOITTE AUDIT

-

MÉMENTO PRATIQUE (FRANCIS LEFEBURE) ÉDITIONS FRANCIS LEFEBRE 2001

-

LES OUTILS DE L’AUDIT : GUIDES, QUESTIONNAIRES ET FEUILLES DE TRAVAIL DUNOD, PARIS, 1991 ISBN 2-10-000121-3 1ERE ÉDITION : MAI 1991

-

MANUEL DES NORMES : AUDIT LEGAL ET CONTRACTUEL (ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES)

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