Guide Projet SIG PDF
November 18, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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ÉCOLE NATIONALE DES SCIENCES GÉOGRAPHIQUES (ENSG) INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL 6 et 8 avenue Blaise Pascal - Cité Descartes Champs-sur-Marne 77455 774 55 M MARN ARNEE LA VALL ALLÉE ÉE CE CEDEX DEX 2 Tél : 33 (0)1 64 15 30 01 - Fax : 33 (0)1 64 15 31 07
V A ADD E M E C UM DU CHEF DE PROJET SIG SYLVIE RAVALET - ISABELLE PANET CYCLE IG1-2000/2001 PROJET COMMANDITÉ PAR M. JACQUES GRANDJEAN, RESPONSABLE DE LA CPR-SCIENCES HUMAINES VERSION 2 – 25 JANVIER 2001
Avertissement
Le vademecum du chef de projet SIG est un ensemble de fiches rédigées par deux élèves en première année du cycle ingénieur géographe à l’ENSG. Il a été réalisé pour des personnes possédant déjà des notions de gestion de projet, mais ne connaissant pas forcément très bien le domaine des SIG. L’accent a été mis sur la particularité des SIG à prendre en compte dans la gestion des projets SIG, en passant sous silence certaines caractéristiques communes à tout projet.
Vademecum du chef de projet SIG – 25/01/2001
Isabelle Panet et Sylvie Ravalet – IG1 – ENSG 2000/2001
Sommaire des fiches
1 – Les SIG (Sylvie Ravalet) 2 – Les données géographiques (Isabelle Panet)
3 – Les étapes dans la gestion d’un projet SIG (Isabelle Panet)
4 – L’analyse fonctionnelle (Sylvie Ravalet)
5- La gestion de la qualité appliquée à l’information géographique (Isabelle Panet)
6 – La planification (Sylvie Ravalet)
Vademecum du chef de projet SIG – 25/01/2001
Isabelle Panet et Sylvie Ravalet – IG1 – ENSG 2000/2001
LES S.I.G. Le terme de « SIG » étant lui-même soumis à fluctuati fluctuation on (Geographic Information System (USA), Geographical Information System (Europe), Système d’Information à Référence Spatiale (Canada), Georelational Information System (terminologie technologique)…), il est nécessaire, avant de débuter tout projet SIG, de bien définir le sens du terme de « SIG ».
Généralités sur les Systèmes d’Information Géographique Géographique
- Définitions On peut comprendre le SIG comme : Un outil informatique permettant d’effectuer des tâches diverses, sur des données à référence spatiale. Un ensemble informatique constitué de hardware, software et de méthodes destiné à assurer la saisie, l’exploitation, l’analyse, et la représentation de données géoréférencées pour résoudre un problème de planification et de management. Un « Ensemble de données repérées dans l’espace, structurées de façon à fournir et extraire commodément des synthèses utiles à la décision » [8] organi sé globalement globaleme nt comprenant des éléments (donné (données, es, Un « ensemble organisé équipements, procédures, ressources humaines) qui se coordonnent, à partir d’une référence spatiale commune, pour concourir à un résultat. » [9]
Une constante : Le SIG ttraite raite d’infor d’informations mations localisées et ainsi apporte une dimension géométrique aux SI classiques (géométrie + sémantique). C’est donc un système de gestion et d’aide à la décision. Exemples d’utilisation des SIG : Fabrication de carte Inventaire et gestion des ressources Sélection d’un site
Plan d’urgence Simulation d’effets environnementaux
- Les fonctionnalités des SIG « Les 5 A »
Archivage : structuration et stockage de l’information géographique sous Archivage forme numérique.
Acquisition : Acquisition : intégration et échange de données. (Import-Export)
Abstraction : Abstraction : modélisation du réel selon une certaine vision du monde.
Analyse : analyse spatiale (calculs liés à la géométrie des objets, croisement Analyse : de données thématiques…)
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Les outils d’analyse : Requêtes sémantiques (sur les attributs des objets) Requêtes géométriques ou spatiales Cartes thématiques (appréhension visuelle du terrain et du problème traité)
Affichage Affichage
: représentation et mise en forme, notamment sous forme cartographique avec la notion d’ergonomie et de convivialité.
Remarque : Les anglo-saxons ne considèrent que 4 fonctionnalités f onctionnalités (la saisie des données, le stockage, l’analyse (requête, modélisation, simulation), la sortie (production de cartes, …) Ainsi, le SIG doit garantir : o La g gestion estion de l’év l’évolutivité olutivité d du u pa patrimoine trimoine de des sd données onnées numériques o L’ergonomie de la diffusion d’information o La p pérennité érennité des données grâce à la fiabilité de des s su supports pports o La p possibilité ossibilité de traiter de g gros ros v volumes olumes de données
En résumé :
Environnement
Systèmes Différentes approches
Les composantes
-Applications -Marché -Architecture
Données localisées
SI
-Logiciels + Modules -Matériels -Outils graphiques
IG
S
G I
-Thèmes -Utilisation -Acquisition
Données géographiques : -Par nature -Par destination (positionnement)
Les 5 A
Abstraction Analyse Archivage Acquisition Affichage
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Typologie des SIG - Situation des SIG dans les systèmes d’information
La pla place des SIG dan ans s le les s SI
Système d'Information Système Syst ème d' d'IInfor nformation mation non Spatiale SGBDR SGBDO
Système d'Information Spatiale
Système d'Information Géographique (S.I.G.)
S.I.G.de terr terrain ain
S.I.G.par S.I.G.par destination (géocodage) Socio-économique
autres Systèmes d'Information Spatiale CAD / CAM
S.I.G. de terrain basé sur le parcellaire
recensement ...
Autres S.I.G. de terr terrain ain inventaire des de s forê forêts ts
Cadastre identification de parcelles
Diagramme réalisé à partir de [1]
données géographiques par destination car utile à la compréhension du fonctionnement du territoire et de son aménagement (données
données décrivant intrinsèquement le terrain (topographie…)
statistiques (nécessitent un traitement spécial : lissage, flou…)…)
Autre distinction des SIG : o SIG de gestion : pour « fournir une information à caractère spatial co cohérente, hérente, fiable et actualisée » [5] o SIG d’exp d’exploitation loitation : « propos proposent ent un environnement de description description (cartograp (cartographie, hie, …) et d’analyse (interrogation, modélisation spatiale, simulation) » [5] Le SIG se situe au carrefour : Du traitement d’image Du Datamining ( Conception Assistée par Ordinateur) De la CAO (Conception Des Systèmes d’Analyse Statistique
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- Différentes classifications utilisées Typologie du METL : Le METL préconise une division des SIG en trois catégories : o SIG de type observatoire observatoire : : permet l’intégration des données sur un thème précis et un territoire défini, et leur mise à jour. Il permet la seule gestion (stockage et mise à jour) de données variables en forme et en structure (ajout d’informations de thèmes différents tout en gardant un même référentiel et les mêmes nomenclatures). Exemple Exemple : SIG sur les effets de la tempête de décembre 1999 en France. o SIG de type gestion :. Il permet la réunion, l’analyse et la cartographie d’éléments afin d’en faciliter la gestion et l’exploitation dans le cadre de procédures préétablies (requêtes simples et habituelles). Il est utilisé pour répondre à une question précise. Exemple : SIG pour la planification des réparations du réseau routier. o SIG de type type étude : permet les requêtes complexes sur des informations de nature diverses sur une zone d’étude afin de réaliser des analyses, de mettre en évidence des phénomènes ou comparer des solutions. Exemple : SIG pour trouver le meilleur positionnement des barrages et l’aménagement de casiers de décharge… dans le cadre de la prévention contre les crues. Typologie par type de territoire : Utilisé surtout par le producteur de données (relatif à l’échelle) Mondial National Régional, départemental : SIG de l’IAURIF Communal … o o o
o
Typologie par domaines d’applications : Choix de la culture applicative par les utilisateurs du SIG : Urbanisme Santé : le Health Mapper de l’O.M.S. Patrimoine Agriculture Environnement … o o o o o
Typologie par marchés : Recherche Economie des entreprises Collectivités locales : SIG d’Issy-Les-Moulineaux Ministères : SIG du projet PARHTAGE (ministère de l’emploi et de la solidarité) Applications personnelles (associations) (associations) … o
o o
o
o
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Autres typologies : On peut faire la distinction entre : Les SIG d’inventaires, d’inventaires, qui ne permettent pas de requêtes ou seulement des requêtes simples, de même types, dont l’utilisation sera facilitée. Les SIG dédiés, dédiés, à un type de requêtes pré formatées mais également permettant les requêtes plus complexes (nécessitant éventuellement de la programmation) Le premier pourra constituer une simplification du deuxième, destiné aux décideurs, l’autre étant destiné aux « programmeur ». Les SIG d’inventaire « s’opposent » aux SIG dédiés (à un métier)
L’environnement des SIG L’environnement du logiciel
Données géométriques
Données sémantiques
Logiciel SIG
Structure
Graphisme (cartographie)
Indexation
Environnement de travail (requêtes)
Connections aux SGBDR
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Le contexte d’implantation d’un SIG (Non exhaustif) Stratégie / pouvoir de l’information
Utilisateurs : -courants -occasionnels
Formation
Prise de décision
Organisation du service Administrateur Partenariats
S.I.G.
Informaticiens
Producteurs de données Matériel
Données existantes Logiciels et modules existants
Evolution du marché des SIG
L’environnement sera constitué par tous les aspects des SIG : t echnique, économique, organisationnel et humain (pouvoir de l’information, théorie du changement, partenariat, centralisation-décentralisation de l’information…), institutionnel, juridique, stratégique auxquels on peut ajouter l’aspect concernant la recherche.
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Eléments clés d’un SIG La structuration
Un point clé d’un projet SI, qu’il soit environnemental, urbain ou foncier, réside dans le choix de la meilleure structuration ou modélisation de données. Cette modélisation doit permettre l’obtention d’un outil de gestion du problème et d’aide à la décision parfaitement adapté. Elle est indispensable pour optimiser les échanges de données, les mises à jour. conceptuel de données où l’on décrit les entités qui seront Définir un schéma utilisées ( primitives géométriques, classes d’objets, attributs) et les liens entre elles (choix des règles topologiques appliquées) Appliquer ce schéma de données au contenu de la base de données, pour obtenir le modèle de données final.
Points sensibles dans la mise en place d’un SIG Sur la structuration de la Base de Données Structuration
de la BD pour l’analyse spatiale
La modélisation du réel par les Bases de Données se fera à travers le schéma conceptuel de données. Le
modèle d’organisation des données doit correspondre aux modèles et théories t héories d’analyse du réel (hydrologie, économie,..) La
dimension temporelle du SIG : la gestion de l’historique / des évolutions -par mémorisation des états successifs -par mémorisation des changements
Cohérence
de la BD (notamment au niveau de la précision) (cf qualité => administrateur de données)
Sur les données Le
format d’échange des données (cf, OpenGIS), son universalité et sa pérennité.
La
compatibilité des données Par exemple, codage de l’adresse pour le géocodage différents selon les organismes La
mise à jour des données données & le besoin d’actualisation des données La fréquence est demandée par les utilisateurs, la modification est fonction de leur regard. Définir la forme de la mise à jour donnée par le fournisseur de données (suppression & création ou modifications …)
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Les
normes, qui concerneront principalement : La qualité des données Les métadonnées Le format d’échange La mise à jour La géométrie Les référentiels géodésiques
Dans le contexte socio-organisationnel Les
SIG : systèmes d’aide à la décision
Nécessité
d’une bonne documentation des modalités de représentation, de prise en compte des données … L’évolution La
des besoins : maturation de l’expression des besoins par les acteurs
gestion des hommes : formation des techniciens, des chargés d’études
Intégration
dans le dispositif informatique global du service (infrastructure de télécommunication, périphériques graphiques, postes de travail, autres logiciels…) Création
d’une interface très maniable d’opérations courantes pour les
« décideurs » ou les opérateurs complétée par un service spécialisé pour la mise à jour et les requêtes plus complexes. complexes. La
taille de la BD donne une dimension temporelle (chargement des cartes …). Le fonctionnement sera-t-il en réseau ?
Sur le logiciel Choix
du logiciel : o DBMS + spatial cartridge (logiciels métiers tirés vers les SIG) o SIG (ArcView, GéoConcept, MapInfo, …) + modules complémentaires (ajout de modules aux SIG) o Développement d’un logiciel SIG, à partir d’un noyau performant (type ArcInfo)
Attention
au suivi dans le temps du logiciel, les différentes versions, l’assimilation des données…
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Sources : [1] Fundamentals of Geographic Information Systems, Michael N.DeMers (Edition Wiley) [2] Des données localisées aux SIG, conseils aux services, CODATSI (Ministère de l’équipement) [3] Séminaire « Systèmes d’Information Géographique » du 13-17/11/2000 [4] Entretien avec P.Bordin du 25/10/2000 [5] Systèmes d’information géographique, pouvoir et organisations, H.Pornon (Edition L’Harmattan) [6] Les systèmes d’information en géographie, C.Collet et Ch.Hussy (Rapport et Recherches, Institut de Géographie, Fribourg) site de IGN France International. [7] Web : http://www.ignfi.fr site [8] Utilité et valeur de l’information l’information géographique, M.Didier M.Didier (Economica, 1990) [9] Recommandations relatives à l’implantation d’un système d’information sur le territoire pour fins de gestion municipale, Y.Bedard (Thèse de maîtrise)
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LES DONNEES GEOGRAPHIQUES
Les données représentent 60% à 80% du coût du SIG (d’après [5]).
Description des données - Types de données données o
o
données vecteur utiles pour les analyses spatiales données raster meilleure interprétation du terrain, utiles pour la mise à jour et le positionnement relatif.
- Typologie des données du METL (d’après (d’après [1]) o
Typologie selon l’utilité données de base éléments topographiques communs à tous les utilisateurs données thématiques ex : données forestières ou géologiques données géographiques se rapportant à un sujet données applicatives plus spécialisées, diffic ilement réexplo réexploitables itables dans d’autres contextes •
•
•
•
o
Typologie selon le caractère géographique donnée géographique par nature ex : donnée topographique donnée géographique par destination •
•
elle renseigne sur le fonctionnement, l’emploi et l’aménagement du territoire ex : données agricoles données non géographiques •
- Description d’un jeu de données géographiques
Pour être exploitable, le jeu de données doit comporter : - des coordonnées dans un système de référence connu - une nomenclature des objets - la description des liens topologiques structurant les objets - les caractéristiques de qualité
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Le
système de référence spatial o
o
o o
o
Les
Coordonnées des données : Coordonnées cartésiennes tridimensionnelles coordonnées géographiques (latitude, longitude se rapportant à un ellipsoïde) ou coordonnées issues de représentations planes (projections Lambert, UTM…) Ces coordonnées se rapportent à un système géodésique Coordonnées différentes référencées dans des systèmes différents : nécessité de changer de système au prix de diverses transformations Attention au méridien origine (ex : Paris)
coordonnées : le géocodage o
Certaines données sont référencées autrement que par leurs coordonnées (ex : par le nom ou l’adresse d’une commune)
La
Remarque : Il existe des définitions définitions différentes du géoc géocodage odage : exemple à l’INSEE où on distingue l’ilôtage (information géographique au centroïde d’un polygone) du géocodage (information géographique sur un linéaire)
nomenclature o
o
Définition du METL [1] : « ensemble de dénominations, d’acceptions pratiques, de codification et de définition de données » Exemple : comparaison des descriptions dans des dictionnaires différents
Nomenclature CORINE Référentiel hydrographique Dans la division ‘Surfaces en eau’ Dans l’entité hydrographique ‘Eaux continentales’ : subdivision ‘Eaux continentales’ : - milieu cours d’eau naturel - cours et voies d’eau : d’eau : cours ou aménagé aménagé : sous-milieux d’eau naturels ou artificiels naturel et/ou aménagé, qui servent de chenal canalisé, karstique, autres d’écoulement des eaux. Y (endoréique, phréatique…) compris les canaux. Largeur minimale à prendre compte : 100m. - plans d’eau
en
- milieu bras naturel ou -
- - -
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aménagé milieu voies d’eau artificielles : sous-milieux de navigation, canal contredigue, canal d’alimentation ou de restitution, bief de partage, canal de décharge, conduite forcée, autres écoulements artificiels plans d’eau zones humides ligne littorale
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La
documentation
Plus généralement, toute base de données doit être documentée : Listes de données o dictionnaire des données, typologie qui les structure (= lis listes tes permanentes d’un domaine d’activité) catalogue et nomenclature (listes plus réduites et plus évolutives concernant des sous-ensembles du domaine d’activité) o Documentation qualité spécifications de qualité, mesures et contrôles qualité o Documentation de description spécifications d’acquisition, de contenu…
Les données nécessaires à un projet SIG
- Adapter le choix de la base de données aux contraintes coût – besoin Modélisation o
o
o
Le
et structuration de la base de données Modéliser les données notamment en fonction de l’échelle (une rue peut être un objet linéaire ou surfacique selon l’échelle de travail), et de l’analyse des besoins de l’utilisateur. Adapter le schéma conceptuel conceptuel de données au phé phénomène nomène étudié, d’où la structure de la l a base de données. La bonne modélisation du phénomène réel nécessite l’analyse du domaine d’application du SIG. Structurer de telle façon que l’actualisation des données soit aisée et les développements possibles.
volume des données o o
Il dépend du type de données (raster-vecteur) et du format Il faut être informé des possibilités matérielles du client, de celles du marché et de leur coût.
Ex : une ffeuille euille de BD TOPO : 2 Méga octets / une iimage mage rast raster er représentant 10 km sur 10 km, de résolution métrique, codée sur 256 couleurs : 256 Méga octets sans compression. Nécessite des matériels adaptés. Echelle,
précision, résolution o o o
Niveau de détail souhaité échelle Objets géographiques résolution Taille et forme des résultats de l’analyse spatiale précision initiale nécessaire
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−
Recueillir les données
Difficultés
d’acquisition o
o
Techniques d’acquisition pas maîtrisées : nécessité de faire appel à des spécialistes (ex : photogrammétrie) Formats des données différents, qui compliquent l’intégration des fichiers Importance de la normalisation : pe permettre rmettre les les échanges de données en altérant le moins possible leur signification et leurs caractéristiques Norme EDIGEO en France Diversité européenne : 8 normes en préparation, de structure proche de celle d’EDIGEO (cf [3])
•
Modèle de référence, description des données-schéma données-schéma spatial, localisation-position, localisation -position, localisation-identificateu localisation-identificateurs rs géographiques, géographiques, qualité, métadonnées, transfert, requête et mise à jour.
o o
o
Les
Niveau mondial : ISO 211 Consortium OpenGIS Coût élevé (droits de disposition et d’usage) Données existantes mais inaccessibles (confidentialité, rétention de données…) Modélisation existante mais inadaptée
fournisseurs de données o
o
o
Typologie par territoire: grands organismes nationaux (IGN, INSEE, DGI …) organismes thématiques (Automobile Association (GB), Claritas…) organismes internationaux (MEGRIN…) Typologie privé / public ex privé : Navigation Technologies ex public : MEGRIN Typologie par profil de fournisseur : Fournisseurs de données Revendeurs de logiciels comme moyen d’accès aux données
Il faut négocier avec les l es fournisseurs la nature des droits d’utilisation des données, les contraintes d’exploitation (être conscient des limites juridiques réglementant l’exploitation d’une base de données) La
recherche des données : Internet o
o
Recherche possible sur Internet des fournisseurs et des données grâce aux catalogues de métadonnées. Données en ligne
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- Analyser un lot de données : préconisations préconisations du METL (d’après [1]) o
o
o
Caractéristiques : description du lot (nom, fournisseur, classes d’objets, référence dans le catalogue du fournisseur) échelle de référence : quel est le niveau de détail des données formats d’échange dans lesquels le lo lott p peut eut être fourni actualité du lot et fréquence de mise à jour Conditions d’obtention coût d’acquisition Délais d’obtention Disponibilité au sein du service Appréciation Apprécier le contenu du lot p par ar ra rapport pport aux besoins Apprécier la précision de localisation et de représentation Actualité du lot par rapport aux besoins du SIG Aspects commerciaux et juridiques pour l’acquisition et l’exploitation des données
Sources : [1] Des données localisées aux systèmes d’information géographiques, Conseils aux services, Commission de l’informatique et de la bureautique, CODATSI, DPS, METL, sept 1996 [2] CORINE Land Cover, Guide technique, Commission des communautés européennes, 1993 [3] Normalisation : http://www.cnig.fr/news/09normes.html [4] Dictionnaire de données du référentiel hydrographique, SANDRE, 1995 [5] Entretien avec Patricia Bordin (25/10/2000) [6] Cours sur les SIG, Patricia Bordin
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LES ETAPES DANS LA GESTION D’UN PROJET S.I.G. ‘Pourquoi’
Etude des besoins Analyse de l’existant Contexte, risques, enjeux Proposition de solutions
Etude préalable
Cahier des charges fonctionnel
Choix d’une solution et lancement du projet ‘Pourquoi’ précisé
Reformuler la demande Spécifications Rapport de définition Conception détaillée Définition détaillée Fonctionnalités du SIG détaillée Modélisation des données Interfaces internes et externes et des activités Description Données en entrée et sortie Procédé défini en terme de Modélisation des données HBDS fonctions Modèles applicatifs Architecture BD et logiciel Validation Exigences techniques par l’équipe Recette intermédiaire Kit SADT projet Dossier de conception :
du maître d’ouvrage Dossier de réalisation :
Rapport d’étude technique Cahier des charges (soustraitance d’un logiciel ou de la réalisation) Proposition de planning Plan d’assurance qualité
‘Comment’
Définir le procédé de fabrication Comment saisir les données Etude Comment réaliser les modules, technique les logiciels Planification Description Organisation de la production physique Mise au point du dispositif Demande de qualité, des procédures de test modification des Rédaction notices et manuels spécifications
Recette intermédiaire du maître d’ouvrage Documentation du produit Produit livrable
Validation parprojet l’équipe Acquisition de la technologie Saisie des données Réalisation des BD Réalisation Développement et test unitaire des modules Intégration des modules Gestion des changements Contrôles et validations Mise à jour jour des données données
Recette du maître d’ouvrage Documents de qualification Produit livrable et mis en oeuvre
Validation par l’équipe projet Mise en oeuvre
Recette finale et fin du projet Vademecum du chef de projet SIG – 25/01/2001
Installation Exploitation Garantie Maintenance Mise à jour
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L’étude préalable Utilise les méthodes d’analyse fonctionnelle (voir fiche)
- Etude des besoins o
Que veut le client ?: Quoi, sur quel territoire, quand ? utilisation prévue et résultats attendus,
o
o
comment les utilisations envisagées sont-elles réalisées actuellement, plus-value du SIG Description des fonctions identifier les fonctions en réponse aux utilisations (ex : an analyse alyse thématique avec représentation par symboles proportionnels) Détail d’une fonction : Attention aux contraintes techniques en terme de volume (taille de fichiers raster, nombre d’objets par couche…)
Ex
: acquisition de données (digitalisation de plans) : récupération de données, saisie à l’écran, importation du fond de carte Ex : traitement de données (recherche d’itinéraire) : visualisation d’interventions sur le territoire, analyses o
o
o
Décrire les informations nécessaires thèmes d’information géographique nécessaires (ex : hydrographie, réseau routier…), niveau de finesse des informations Détailler les thèmes en mentionnant les classes d’objets (nom, représentation géométrique, attributs), la précision de localisation, les échelles de représentation, la taille minimale de prise en compte de l’information, l’actualité, le territoire concerné Décrire les données produites par le SIG
Ex
: production de cartes thématiques : phénomènes mis en évidence, représentation utilisée, légende, territoire, échelle, classes d’objets… Ex : production de données : contenu en classes d’objets, territoire, précision de localisation, échelle, référentiel, format de mise à disposition (ex : MIF, Dbase, DXF), actualité, mise à jour envisagée
- Contexte de l’étude NB : bien noter les limites éventuelles de l’étude.
- Etude de l’existant o
Liste de SIG et des sources de données existants et pouvant avoir un impact sur le SIG étudié. Identifier : les démarches en cours, les SIG existants ou à développ développer er
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o o o
o
les bases de données utiles pour le projet Y a-t-il des référentiels et nomenclatures à respecter ? Offre du marché Eventualité de l’utilisation d’un SIG ou d’une base de données existants : points à traiter Traitements à effec effectuer tuer su surr les objets, s sur ur leur géométrie, sur les toponymes, Fonctions interactives à écrire ; Modules applicatifs à greffer sur un SIG Echange des données (données en entrée et en sortie, forma format), t), Volume des données Liens avec d’autres unités et d’autres projets en cours Identifier les interlocuteurs et partenaires pour les actions cidessus définies Peut conduire à de la sous-traitance, au travail en collaboration avec un autre projet
Ex
: utiliser une couche d’objets particulière d’une base de données existante ou créer une nouvelle base.
- Quel intérêt à lancer le projet ? -
Solutions d’organisation
- Solutions techniques o o
o
Utilisation d’un logiciel développé par l’entreprise, Mise en concurrence de logiciels existants ou appel d’offres : avantages, inconvénients, problèmes. Evaluation des solutions logicielles : Apprécier les capacités du logiciel à répondre aux fonctions nécessaires
Ex
: le logiciel fournit les l es fonctions de base mais il faut lui ajouter des fonctions de saisie personnalisées, d’où un choix possible : sous-traiter l’amélioration du logiciel.
Comparer les développements à effectuer pour que les logiciels répondent aux attentes.
Ex
d’avantages : personnel déjà formé sur certains logiciels Ex d’inconvénients : nécessité de mul multiplier tiplier les couches (complexe), problèmes pour traiter des zones comptant une forte densité d’arcs entourant des surfaces… o
Modules logiciels complémentaires Description de ce que doit faire le module fonctions, traitements attendus, les données en entrée et en sortie, les résultats des traitements, Critères d’appréciation de la qualité du module, Contraintes techniques… •
•
•
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o
Solutions de recueil et de numérisation des données Scannage, vectorisation, digitalisation Evaluation des lots de données (cf fiche données)
- Plans de réalisation des solutions - Comparaison des solutions o
Comparaison des solutions en terme de : réponses aux besoins, facilité d’appropriation, méconnaissance de certains outils, gestion des données produites, date de démarrage, effort d’organisation, causes d’échec, souplesse d’évolution dans le temps sur les plans fonctionnel, technique, organisationnel, coût initial et coût de mise à jour.
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La définition détaillée Dans le cadre de la solution retenue, reformuler la demande et décrire plus précisément la solution, en appliquant plus finement f inement les mêmes méthodes d’analyse fonctionnelle que pour l’étude préalable :
- Les données o
Recueil spécifique de données
o
o
Caractériser précisément Utilisation de données existantesles données à recueillir sur le terrain Définir précisément les traitements éventuels à faire sur les données existantes Faire attention aux interfaces avec le SIG pour le les s ba bases ses de données numériques Architecture de la base de données données Sous forme d’une structure HBDS Reprendre le détail des thèmes Choisir l’homogénéité de la précision des données Définir l’organisation des données : Définir un schéma conceptuel de données avec les entités utilisées (primitives géométriques, classes d’objets, attributs) et les liens entre elles (règles topologiques) L’appliquer aux données : modèle de données final Attention aux normes d’échanges •
•
NB : Une bonne modélisation optimise les échanges de données et les mises à jour. o
Modélisation des phénomènes Déterminer les fonctions de calcul qui permettront de réaliser des analyses
Ex
d’un SIG de prévention des inondations : nécessité de modéliser les écoulements SIG - Définition précise de l’architecture fonctionnelle du SIG o o o
o o
Articulation d’ensemble et découpage découpage en modules Rôle des différents modules, description Liens entre ces modules : Données échangées (format), paramètres Interfaces Description des données communes aux modules Description des écrans
Préciser en : détaillant les fonctions à l’intérieur des modules, les données produites et échangées réalisant le kit SADT de chaque module (organigramme) écrivant les modules en langage évolué (exel…) étudiant la future documentation
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- Modéliser les activités, faire le glossaire des données et activités o
modèle SADT validé et décrivant les fonctionnalités du logiciel, la liste des données et des activités
- Spécifications o
De contenu
o o
D’acquisition des données De qualité (voir fiche qualité)
- Recalculer plus finement les coûts NB : Les coûts se répartissent entre les composants et les différentes étapes du processus de fabrication : matériel (faible coût), saisie des données brutes et traitement en données évoluées (coût moyen), données (coût élevé) o
Choix d’un niveau de précision : Recenser les applications et le n niveau iveau de précision qu’elles requièrent
o
o
Exemple
Calculer le coût de l’imprécision = le coût supplémentaire pour chaque application de l’absence du niveau de précision désiré Comparer au coût marginal d’une plus grande précision Choix du cycle optimal de révision : révision lorsque le coût des révisions devient inférieur au coût des décisions prises à partir de données trop anciennes Choix de l’homogénéité de la précision des données
de rapport d’étude détaillée : (d’après [1])
- Analyse détaillée de l’existant (précise celle de l’étude préalable) - Analyse détaillée de la conception o Modèle HBDS o Modèle SADT o Description des choix faits et des décisions prises pendant l’étude détaillée o Justification de ces choix et décisions
- Plan qualité du logiciel
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L’étude technique
- Mode de recueil des données o
Choix de la méthode de saisie en fonction du niveau de précision choisi et du coût
ordre de grandeur des coûts : faible coût de saisie de documents
existants, coût élevé de mesures exactes : levers terrestres coût moyen de mesures moins précises : photographie aérienne ; images SPOT moins chères mais à 5 m près o
Utiliser un mode de saisie qui garantit la qualité
- Choix de la technologie NB : Elle dépend des objectifs : selon le budget, les délais, choix d’une technologie plus ou moins légère, plus ou moins coûteuse. o
Prendre en compte les contraintes de compatibilité, de maintenance, anticiper les éventuels besoins de développement pour choisir le système informatique : stations de travail, imprimantes, scanner, serveurs… Nombre et type Périphériques Scanner, imprimantes, traceur, digitaliseur … Accès réseau local Logiciels : SIG, traitement d’images, gestion de base de données… Choix peut dépendre : o du volume et de la complexité des données à traiter, •
•
•
du langage pour faire les développements, du nombre de couches de données… Identifier les besoins en formation éventuels, l’assistance nécessaire o
o
o
- Définir l’organisation - Etablir une planification - Définir un dispositif qualité (voir fiche sur la qualité)
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Exemple
de rapport d’étude technique : (d’après [1])
- Matériel et son environnement de développement et d’exploitation Inventaire des matériels testés, justifier les choix - Langages de développement et d’exploitation o
o
compilateurs - Logiciels et les interfaces Logiciels existants répertoriés, logiciels utilisés Bibliothèques de programmes utilisés Données o Supports, organisation physique, volume Planning et organisation de la réalisation o Liste et durée des phases, diagramme PERT o Personnel, échéancier nominatif Test globaux o Liste et nature, description des jeux d’essai et des performances attendues Organisation de l’exploitation / utilisation après la réalisation o Profil du personnel o
- - - - -
Nombre de personnes en fonction de la charge Nombre de postes de travail o Description d’un poste de travail, ergonomie o Formation à organiser - Maintenance o Codes d’erreur, liste des actions correctives à entreprendre o Comment implanter le logiciel et les données o Organiser la maintenance o Manuels d’installation et d’utilisation - Sécurité o Lister les utilisateurs autorisés / interdits o Condition de stockage des données selon le système o Consignes de sauvegarde du logiciel et des données o
o
o
- QualitéDroits de reproduction du logiciel et des données Indicateurs de qualité du logiciel o Performances en mode normal et dégradé - Coûts en matériel et logiciel - Documentation liste des documents à produire dans les étapes suivantes o o organisation de la documentation o
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La réalisation
- Collecte des données o
Données numériques : exiger un maximum d’indications sur les l es données : Caractéristiques Qualité Actualité
Conditions d’emploi Limitations éventuelles de diffusion Leur histoire Attention au système de projection
- Intégration des données dans la base de données o
Données à numériser Attention : risque de dégradation de la qualité : Non-intégration des déformations initiales du support Numérisation expédiée Erreurs de codage Problèmes de raccord entre les coupures •
•
•
Ex
: plans cadastraux de communes réalisés en projection locale et non Lambert
- Cataloguer les données (voir fiche données) o
Les lister dans un catalogue concernant les sous-ensembles d’un domaine d’activité, en incluant : les principales caractéristiques des données des indications sur l’accès et l’usage des données
- Développement de logiciel o
Coder les modules éditer la documentation de chaque module
o
o
relecture du code par différents les programmeurs Valider les modules indépendamment uns des autres : exécuter chaque module avec ses jeux de tests refaire les tests comparer les résultats pour des mêmes jeux de tests Intégration Assembler tous les modules et v vérifier érifier la cohérence interne du système Fusionner les documentations Vérifier les échanges entre modules (paramètres, fonctions) Assembler le logiciel
- Contrôler la qualité tout au long de la réalisation
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- Valider le SIG o o o
Vérifier la documentation Vérifier les performances conformément au cahier des charges Recette du client Bien définir les jeux de données utilisés lo lors rs de la rec recette ette
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La mise en œuvre
- intégrer le SIG dans son environnement - mettre en service - recette finale par le client - maintenance o o
suivi des incidents maintenir les compétences au niveau de l’entreprise
- préparer les évolutions o o
versionnement mise à jour des données
Sources : [1] Charte logiciel, IGN/DT, 05/03/1990 [2] Charte des projets IGN version 3.1, 1993 [3] Des données localisées aux systèmes d’information géographiques, Conseils aux services, Commission de l’informatique et de la bureautique, CODATSI, DPS, METL, sept 1996 [4] Cours de M. Bertrand Denis (ISR) : Mise en place et gestion de projet, présentation du 17/11/2000 (séminaire SIG) [5] Rapport d’étude préalable : Industrialisation du 1 : 25000 à partir de la BD Topo [6] Valeur et utilité de l’information géographique, M. Didier [7] Entretien avec M. Laurent Quêne
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L ’ A N A L YS E F O N CT I O NN E LL E
Etudes marketing ⇒ vérification des besoins et des motivations des utilisateurs Analyse fonctionnelle ⇒ recherche des fonctions et performances à intégrer
Le besoin s’exprime en termes de finalité du produit et est formulé par le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF). Fonctionnel (CdCF). C’est un « Document par lequel le demandeur exprime son besoin (ou celui qu’il est chargé de traduire) en termes de fonctions de services et de contraintes. » (norme NF X 50151). Il doit être valider par par les acteu acteurs rs du projet. Il a pour objet : Le produit Les procédés de fabrication Les services Les prestations de conseil Remarque : le besoin évoluera avec la l a technologie, l’assimilation du SIG…
Cadre de l’analyse fonctionnelle - Le cadre
Fournisseur
Client Objectif
Besoin
Marché
CdCF Fonctions –Performances-Interfaces
Planning PERT Delais Echéances
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Conception à coût-objectif
Plan qualité Qualification Revues de projet
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- Les fonctions = « Actions d’un produit ou de l’un de ses constituants exprimés exclusivement en termes de finalité » (NF X50150) Une fonction peut être : o Une action action : : Saisir des données hydrographiques o Une réaction réaction : : Eviter la modification des données par l’utilisateur o Une négation négation : : Ne pas perturber le contexte organisationnel L’analyse fonctionnelle doit permettre d’identifier clairement : o Les fonctions de services (externe) services (externe) : fonctions attendues par le client, contribuent à la valeur du SIG. (Avec les fonctions d’usage, la convivialité…) o Les fonctions techniques (interne) techniques (interne) : répondent à un besoin technique du concepteur du SIG, contribuent au coût du SIG. Les contraintes contraintes : : limitent la liberté du concepteur-réalisateur Par exemple : des spécifications techniques l’environnement le respect de certaines insatisfactions majeures des aspects du règlement et des normes
Arborescence des des fonctions
Besoin techniques
Fonctions de service
Outil d’aide à la gestion des espaces
Fonctions
Comment ?
Localiser les espaces verts
Comment ?
Pourquoi ?
Mise en place d’une base données géoréférencées portant surdechaque espace vert de la Qualifier les espaces verts Pourquoi ?
Comment ?
Intégration de données qualitatives concernant les espaces verts dans la BDR
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La liste des fonctions attendues pour un SIG concernera : o
Pour les fonctions logiciel : (récupération de données spatiales, données (récupération L’acquisition de données importation de données attributaires locales…) Le traitement des données (croisement données (croisement de couches, calcul de surface, analyse du thème, recherche d’itinéraire …) La production des production des documents et des données
Dans le cadre du SIG, on peut schématiser le cadre d’une fonction logiciel :
Utilisateurs Fré uen uence ce d’utili d’utilisati sation on D onn ée ées s en
Adéquation au besoin
Fonction
en trée
o
D onn ée ées s en so rtie
Contraintes
Pour les fonctions de mise en œuvre : L’interaction du SIG avec son environnement La formation des chargés d’études La circulation des données…
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- Appréciation d’une fonction Définition des critères d’appréciation d’une fonction :
Fonction Critère d’appréciation Niveau Niveau sur sur
chelle d’appréciation
Flexibilité
Limites d’acceptation
[F0,F1,F3]
d’échange = = Taux d’échange
Performance Coût
Tableau d’appréciation
FONCTION
Critères d’appréciatio n
Echelle d’appréciation
Fournir les % des Adéquation informations du contenu à concepts nécessaires l’application géographique au calcul s décrit dans d’itinéraire le produit Adéquation de la qualité
Evaluation de la perte en
des données
qualité de l’information routière
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Nivea u
85%
Flexibilité / limites d’acceptabilit é F1 ≤5%
80%
F1
≤5%
Observations
Par rapport à ceux de GEOROUTE pouvant servir au calcul d’itinéraire Par rapport à GEOROUTE, comte tenu des spécifications
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Méthodes concernant l’analyse fonctionnelle Méthode de recherche de fonctions : 1. Recherche intuitive Quels sont les thèmes d’informations utiles (en rapport avec le SIG) ? Existe-t-il des contraintes particulières ? Quelle sera la valeur ajoutée dans le service ? 2. Recherche à partir du besoin exprimé par le demandeur ? (service rendu) Quels sont les utilisateurs du SIG ? Quelles sont les données ? ? (objet de l’action) Quels prob problèmes lèmes le SIG résoudra-t-il ? ? (origine du besoin) Combien de temps ce besoin existera-t-il ? Qu’est ce qui va faire évoluer le besoin ? (stabilité du besoin) 3. Etude de l’en l’environnement, vironnement, du contexte – Analyse de l’existant Quelles sont les conditions d’utilisation du SIG ? Interaction de celui ci avec les données et/ou logiciels préexistants préexistants ?(interne) Quels sont les SIG et les sources de données déjà existant en liaison avec l’objet de la demande ? ? (externe) Quels sont les données numériques(mode), les nomenclatures, les référentiels et les progiciels existant chez le demandeur ? (interne) Comment va être accepté le SIG ? Quels changements dans l’organisation impliquera-t-il ? ? (interne) 4. Etude du cycle de vie Depuis sa conception originelle, ses réalisations actuelles, ses tendances d’évolution future. Quelles sont les fonctions attendues à chaque étape du cycle de vie du SIG (conception, réalisation, mise à jour, …) ? 5. Décomposition en a arborescence rborescence des fonctions Trier les fonctions de service, techniques et les contraintes Organiser les fonctions par niveaux : logique du pourquoi ? Comment ? 6. Recherche p par ar l’étude des « flux » d’entrée-sortie Comment sont gérés les échanges de données ? 7. Etude des insatisfactions exprimées Quelles sont les remarques sur les SIG précédemment installés ? 8. Etude des produits co concurrents ncurrents o ou u similaires Quels sont les atouts et les points faibles du concurrent ? 9. Etude des normes et règlements niveau u des données. Aspect juridique, notamment au nivea Aspect réglementaire r églementaire : droit à l’utilisation l’ utilisation et la diffusion de données existantes. Aspect technique : format d’échange d’échange des données.
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Plan type d’un CdCF 1. Objet du CdCF Fiche de présentation du SIG Doit définir : ο Les objectifs ο Les bénéficiaires ο
Le type de SIG territoire concerné ο L’échelle de référence ο La durée de vie ο Les Les usages envisagés ο Les pratiques actuelles ο Les améliorations attendues ο Les responsables du projet et les partenaires ο Le
2. Enjeux / Objectifs de la Direction g générale énérale 3. Données co commerciales mmerciales générale générales s : le Ma Marché rché de la concurrence 4. Définition du besoin au regard des différents acteurs 5. Description du contexte Fiche de description du contexte Peut décrire l’organisme profitant du SIG et le service plus particulièrement utilisateur. (contraintes, modèles déjà implémentés, organisation …) Peut décrire l’état des ressources internes et externes. Existe-t-il une norme relative au domaine d’application ? 6. Inventaire des fonctions de service et des con contraintes traintes Fiches de description description des des fonctions fonctions - Acquisition des données - Traitement des données (fonction logiciel) Pour chaque fonction : ο But de la fonction ο Traitements attendus ο Données en entrée / en sortie ο Résultats ο Fréquence d’utilisation ο Types d’utilisateurs ο Contraintes
- Production de documents et de données Fiche de descriptions des thèmes d’informations / données But : identifier les informations utiles au SIG
Exemple : réseau routier, hydrographie, occupation du sol, réseau d’électricité …
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Détail: de chaque classe d’objet (représentation géométrique et attributs) du territoire concerné de la précision de la l a localisation des données du format des données de l’actualité souhaitée
7. Définition des critères de sa satisfaction, tisfaction, de pe performance rformance et de flexibilité Caractérisation des fonctions : Tableau d’appréciation 8. Arborescence de fonctions et hiérarchisation des fonction fonctions s 9. Inventaire des principes sus susceptibles ceptibles de répondre aux fonctions 10. Normes et réglementations à prendre en compte 11. Indication du coût 12. Annexes
Sources : [1] Des données localisées aux SIG, conseils aux services, CODATSI (Ministère de l’équipement) [2] Pratique de l’analyse fonctionnelle, R.Tassinari [3] Charte des projets IGN [4] Cours d’analyse fonctionnelle, J.Grandjean [5] Le cahier des charges fonctionnel, Formation Cegos
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LA GESTION DE LA QUALITE APPLIQUEE A L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
L’information géographique géographique et le référentiel ISO 9000 des normes ISO 9000 à l’information géographique : - Application norme ISO 1994 : formalisation importante des savoir-faire - norme ISO 2000 : s’appuie plus sur les compétences des experts. Terrain
nominal = nominal = représentation de la réalité à travers le filtre des spécifications Qualité
d’une base de données = adéquation des spécifications aux applications conformité aux spécifications
La démarche qualité pour évaluer une base de données (d’après [2]) GENEALOGIE DES DONNEES
Sources de contrôle
Univers Spécifications
Données de contrôle (de référence)
PARAMETRES QUALITE ACTUALITE
Spécifications FLOU DES SPECIFICATIONS
Terrain nominal
CONTROLE: Comparer
Sources de saisie Saisir les données FLOU DES SAISIES
Estimation du terrain nominal
Critères d’acceptabilité
Q U A L IT E
conditionner
échantillon ERREURS D’EXTRAPOLATION ET D’ECHANTILLONNAGE
Choisir un échantillon
MESURER LA QUALITE :
Adéquatio Ad ion n aux spécifications
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Jeu de données ASSURER LA QUALITE : Adéquation aux besoins
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Spécificités des systèmes qualité associés à l’information Cette figure géographique cf [5]illustre les notions intervenant dans la qualité d’un jeu de données L’unicité
des bases de données rend plus difficile l’établissement de spécifications en adéquation avec les besoins des utilisateurs d’une part, et de modalités d’échantillonnage d’autre part. Les
définitions d’objets sont parfois floues (ex : comment définir la limite d’une
forêt ?) Il
existe un taux de changement important des éléments d’une base de donnée, couplé à un temps long de réalisation du produit (entre 3 et 5 ans) : des mises à jour sont nécessaires. Le
volume occupé occupé par les donn données ées est souven souventt très important.
Le
savoir-faire est transmis oralement, la formalisation de l’esthétique d’une carte est peu aisée.
Mise en œuvre d’une démarche qualité par le chef de projet SIG Qualité Qualité : :
conformité aux exigences, respect des délais et du budget.
Démarche
qualité : définir des objectifs à chaque étape de la fabrication, qualité vérifier qu’ils sont atteints en justifiant, analyser les risques pour la suite en terme de conformité du produit, de délais et de surcoûts lorsqu’ils ne sont pas atteints. 3
points-clés : Organisation Organisation : - découper la fabrication en étapes successives validées par des contrôles - organiser les contrôles, la mise à jour des données - qui fait quoi et comment… Prévention Prévention :
- qu’est-ce qui peut mal se passer au cours de la production, quelles sont les répercussions pour la suite en cas de non satisfaction des objectifs à une étape donnée ? - documentation, besoins en formation. Traçabilité Traçabilité : :
lors de la conception de la chaîne de production, prévoir les différentes fiches-jalons à remplir et montrant que le dispositif qualité a bien été respecté. Mettre
en œuvre la démarche qualité :
Aspect
organisationnel (d’après [6])
o
Prendre la décision de mettre en œuvre une démarche qualité : engagement écrit du management ; identifier les responsables qualité et définir les objectifs qualité Déterminer les activités concernées Choisir un référentiel
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o
o
o
Faire un é état tat des lieux (audit q qualité) ualité) po pour ur mes mesurer urer les écarts par rapport au référentiel choisi. Etablir un plan de formation à la qualité pour les personnes concernées par le projet (= informer, sensibiliser, former à la qualité) Analyser les processus (données en entrée, sortie, intermédiaires, responsabilités…) Ecrire le plan d’assurance qualité et des procédures Identifier les phases à risques pour la qualité du produit final, mettre en place des indicateurs de qualité pour en mesurer les performances et
o
o
Qualité o o o
o o
mettre enpuis place les contrôles. Identifier évaluer les dysfonctionnements et axes d’amélioration Audit qualité interne Résultats des contrôles Retours des clients Mettre en place un plan d’actions correctives ou d’amélioration et mesurer son efficacité. des données évaluer les besoins du client écrire les spécifications du produit, et justifier définir les paramètres qualité mesurant : la cohérence logique la précision ponctuelle, linéaire et de forme l’exhaustivité la précision sémantique définir les critères d’acceptabilité, et justifier et justifier ces ces critères définir le dispositif de mesure de la qualité (données de référence,…)
La mesure de la qualité d’une base de données Extraire
des échantillons de la base de données
- Définir des zones homogènes de la base de d données onnées sur lesquelles sera estimée la qualité Ex
: zone rurale, urbaine… Toutes
les parties d’une base de données n’ont pas besoin de satisfaire le même niveau de qualité (problème de l’hétérogénéité de la base de données), donc - ne pas estimer une qualité moyenne sur l’ensemble de la base de données mais plutôt : - évaluer séparément les qualités de différents jeux de données correspondant à des zones homogènes (zone rurale, zone urbaine par exemple). Difficulté = la définition de ces zones homogènes.
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- Pour chaque zone homogène, choisir un échantillon par population Ex
: autoroutes, ponts, chemins vicinaux… Les
caractéristiques de la qualité ne sont pas mesurées sur tout le jeu de données, mais sur un échantillon de ce jeu, et sont ensuite extrapolées à l’ensemble du jeu : erreur d’évaluation possible. L’application des modèles statistiques n’est possible que sur les échantillons. Comparer
les données contrôlées à des données de référence
- Ce que l’on contrôle o
o o o
généalogie des données (sources des données, histoire de ces données), actualité (les données sont-elles à jour ?) cohérence logique des données précision géométrique (précision de position ponctuelle et linéaire, forme)
o o
exhaustivité précision sémantique
- Les données de référence o
o
Obtenues par des mesures sur le terrain (levers topométriques, prises de vues aériennes…) utilisation d’autres sources plus précises (Par exemple, on peut utiliser la BD Topo pour contrôler la BD Carto)
- Les erreurs o o
Aléatoires (modélisées statistiquement) statistiquement) Systématiques (corrections (corrections appliquées si la cause de l’erreur est connue)
- Les critères d’acceptabilité o
o
o o
Distinguer des erreurs critiques qui nécessitent une correction immédiate, et des erreurs « non-critiques » seulement notées sur les fiches de contrôle. Taux d’erreurs acceptables pour les différents objets, attributs et relations des échantillons Etablis en fonction des coûts et des besoins de l’utilisateurs Etablis grâce à l’expérience et les l es remarques des clients.
- Renseignement des fiches de contrôles o o
Diagrammes à barres Matrices de confusion
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o
o
Renseigner de manière détaillée les fiches de contrôle : il ne suffit pas de vérifier la conformité, il faut aussi la justifier. Permet une traçabilité des erreurs : aide à retrouver des causes de non-conformité, met en évidence des systématismes.
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Les critères d’acceptabilité : lien entre qualité des données et résultats de l’utilisation de la base de données Un
chercheurs de l’IGN étudie actuellement la sensibilité des applications géographiques d’une base de données à la qualité de cette base de données (cf [7]). Il montre que l’on peut prédire la qualité des résultats d’une application géographique à l’aide de modèles statistiques lorsqu’on connaît les valeurs des paramètres de qualité données par les contrôles qualité. Ces prédictions pourraient permettre de mieux définir les critères d’acceptabilité en fonction de l’utilisation que l’on compte faire de la base de données.
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Exemple de plan d’assurance qualité (d’après [5]) Cet exemple s’appuie sur l’ancienne norme ISO 9001. Il présente les points à traiter dans un plan d’assurance qualité.
- Objectifs - Fonctions et responsabilité des intervenants, coordination et bilans et mise en œuvre du système qualité -- Structure Revue de contrat - Maîtrise de la conception : Description du déroulement o Les éléments en entrée et sortie des phases de conception : exigences et spécifications o Revues de conception Maîtrise des documents et des données Attention aux conventions d’échange de données Produits achetés (documentation, modalités d’achat) Produits fournis par le client (stockage, conformité, problèmes éventuels) Identification et traçabilité du produit Généalogie des données Maîtrise des processus Problème de non-formalisation des savoir-faire Contrôles et essais Qualité des données par rapport aux spécifications aux étapes intermédiaires o Contrôles à faire, critères de conformité, exigences, organisation des contrôles Maîtrise des équipements de contrôles, de mesure et d’essai Mesures de contrôle sur le terrain Données de référence Etat des contrôles et essais Matrices de confusion, diagrammes à barres Maîtrise du produit non conforme Paramètres qualité et critères d’acceptation o
- - - - - -
- - -
Actions correctives et préventives -- Manutention, stockage, préservation, livraison
- - - - -
Stockage des données Certificateurs de vérification Format des données
de la cohérence logique des données
Maîtrise des enregistrements relatifs à la qualité Audits qualité internes Besoins en formation Prestations associées Techniques statistiques Echantillonnage en zones homogènes
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Sources : me
[1] Entretien avec M Laure Dassonville et M. Olivier Bonin le 12/10/2000 [2] Bulletin d’information de l’IGN n°66, 1997/01: Qualité d’une base de données : concepts et terminologie [3] Le système de management de la qualité dans les projets, in La Cible 82, Jacques Quinio [4] Utilité et valeur de l’information géographique, M. Didier, Economica, 1990 [5] Guide pour rédiger un plan d’assurance qualité associé à la production de données géographiques, Laure Dassonville, IGN – Mission qualité, 29/09/2000 [6] Mettre en œuvre une démarche qualité, Laure Dassonville, IGN – Mission qualité, 10/10/2000. [7] Sensibilité des applications géographiques aux incertitudes : lien avec le contrôle qualité, Olivier Bonin, La recherche à l’IGN, n°70, 1999, p 71, coll Bulletin d’information de l’IGN. [8] Handbook for implementing a quality management system in a national mapping agency, Cerco Working Group on Quality, 1999.
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LA PLANIFICATION
Le découpage de l’activité en tâches permet de d’identifier les risques et de définir les points-clés avec les contrôles.
Le planning constitue un document de référence. C’est un outil de : Prévision Organisation Coordination Contrôle Communication Commandement
La planification - Généralités Entraîne la conception des calendriers directeur, général et détaillé. Consiste en trois phases : La phase d’élaboration Décomposition en activités élémentaires Ordonnancement : liaisons logiques Paramétrage du réseau logique / détermination des durées (durée d’activité, contraintes de dates, durées de liaisons)
La phase d’optimisation Optimisation avec priorité aux délais / aux ressources Ressources : main d’œuvre / matériels / moyens financiers Plan de charge = écoulement des besoins par unité de temps
La phase de suivi Notion d’avancement en délais / en charge Simulations Documents de suivi
Dans ce cadre, une tâche c’est : o Une ou plusieurs actions spécifiées o Un début et une fin o Une charge de travail correspondante o Des ressources humaines et matérielles
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La méthode du chemin critique (« ou » P.E.R.T.)
la hiérarchisation et l’organisation d’un ensemble d’activités temporelles. Le PERT c’est la Il permet la la prise en compte de l’enchaînement et du parallélisme des tâches. La phase importante importante :définition du chemin critique, où chaque retard se répercute sur l’ensemble du projet.
Exemple général
Conception
Sous-traitance Installation
Développement Réalisation Production
Chemin critique
-L’élaboration du planning PERT : PERT : analyse logique et analyse quantitative Pour cela, il faut : Lister le les s différente différentes s tâch tâches es à ac accomplir complir Evaluer la charge de travail de chacune des tâche tâches s Ordonnancer les tâches les unes par rapport aux autres Construire le diagramme de PERT / Analyser le réseau Déterminer le chemin critique
Calcul des dates au plus tôt / au plus tard
⇒
Marges totale ⇓ Activités critiques ⇓ risques
potentiels Chemin critique
Pour améliorer la lisibilité du diagramme => sous-graphes relatifs aux sous projets. -La syntaxe PERT : PERT : description des tâches et occupation des ressources On ajoute aux tâches le délai prédit de leur réalisation avec les marges correspondantes. 2 modes de représentation : o Le PERT potentiel : les activités sont représen représentées tées par des rectangle rectangles s et les liens définissent des contraintes d’ordres ; o Le PERT flèche : les activités sont représen représentées tées par des arcs orientés t les nœuds représentent des événements. -Validation du PERT : PERT : mise au point, établissement du diagramme PERT, affectation et optimisation des ressources
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Exemple de PERT potentiel : 26/11/99 Définir les outils à développer (logiciels, procédures, interfaces) Charge=40 24/12/99 9/11/99 2/11/99 Rédiger le plan directeur du projet Charge=20 9/11/99
4/3/00 26/11/99 Acquérir un exemplaire du système carto. Charge=20
Ecrire le cahier des charges du système carto et choisir la configuration de travail du projet. Charge=20
Réaliser les développements sur le système carto et sur Mercator. Charge=200
4/3/00
26/11/99
27/6/00
9/11/99 Se former à Arc-Info, Mercartor et FEIV Charge : 110 25/2/00
D’après [4]
Autres méthodes de planification Par
exemple : Chemin de fer : chaînage des activités du diagramme de Gantt La planification probabiliste (de Monte Carlo)
La
méthode du chemin critique ne prend pas en compte le facteur humain dans la gestion de projet. Il est intéressant de l’inclure en identifiant les points sensibles au côté humain, comme : L’évaluation des durées La consommation « d’office » totale de la marge permise La propagation des retards mais pas des avances Le parallélisme des activités (« préféré » au séquentiel) o o
o o
La méthode de la chaîne critique permet plus de prendre le facteur humain en considération.
Vademecum du chef de projet SIG – 25/01/2001
Isabelle Panet et Sylvie Ravalet – IG1 – ENSG 2000/2001
Le diagramme de Gantt (planigramme) (planigramme)
C’est le mode de représentation final de la planification : un planning calendaire avec la notion d’occupation du personnel : un responsable une charge un délai o o o
Donne une vision directe de la durée et des dates réelles de réalisation des tâches. Possibilité de raisonner plus : en terme de délais annoncés ou en terme de charges. r épartition des charges et des moyens et Permet une vision globale de répartition l’optimisation de l’utilisation des ressources.
Exemple : 10/199 9
11/199 9
12/199 9
01/200 0
02/200 0
03/200 0
04/200 0
05/200 0
06/200 0
Rédiger le plan directeur du projet charge : 20 Ecrire le cahier des charges… Se former à Arc-Info, … Définir les outils à développer Acquérir un exemplaire… Réaliser les développements …
D’après [4] Remarque : Il est intéressant de faire un planning de ce qui a été fait réellement (référence).
Sources : [1] Cours de Philippe Petit – Maîtrise des délais [2] Entretien avec Laurent Quêne du 26/10/2000 [3] Charte des projets de l’IGN [4] Metrosystem - Formation des chefs de projet 1994-95
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Isabelle Panet et Sylvie Ravalet – IG1 – ENSG 2000/2001
Validations
Les fiches ont été soumises pour contrôle et validation à : 1 – Les SIG : Mme Patricia Bordin, directeur du CERSIG, ENSG
2 – Les données géographiques : Mme Patricia Bordin
3 – Les étapes dans la gestion d’un projet SIG : M. Laurent Quêne, département Suivi des projets, IGN/DT
4 – L’analyse fonctionnelle : M. Jacques Grandjean, responsable de la CPR-SH, ENSG
5- La gestion de la qualité appliquée à l’information géographique : Mme Laure Dassonville, Mission qualité, IGN/DT
6 – La planification : M. Laurent Quêne
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