Guide Metiers12 E-PAPER

June 8, 2022 | Author: Anonymous | Category: N/A
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2012

HORS-SÉRIE

Vous aimez l’action, contrôler, réparer, aider les autres, être au contact des gens, les langues étrangères, comprendre, réfléchir, les chiffres, les livres, vérifier, tester Vous êtes plutôt manuel, créatif, organisé, méthodique le sport,

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Vous aimeriez travailler dans

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GUIDE

spectacle, au contact des enfants, dans la communication, dans la cu l’informatique, dans le Soigner l

journalisme



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négocier, défendre le droit, diriger, décider, être votre propre patron • Vous aimez l’action,

METIERS

contrôler, réparer, aider les autres, être au contact des gens, les langues étrangères, manuel, dre, réfléchir, les chiffres, les livres, vérifier, tester • Vous êtes plutôt manuel, c r é a t i f , organisé, méthodique • Vous aimeriez travailler dans l’environnement,dans le sport, dans le marketing ou la pub, dans le cinéma ou à la télé, dans le ê t re , c o n t a c t des enfants, dans la communicatio v é r i f i e r, journalisme



n, dans la culture, dans l’informatique,

Vous voulez être sur le terr• Vous aimeriez être au contact de

la nature, enseigner, soigner les autres, vendre, d é c i d e r, être votre propre patron



négocier, défendre le droit, diriger,

Vous aimez l’action, contrôler, réparer, aider

✓ Tests

les autres, être au contact des gens, les langues étrangères, comprendre, réfléchir, les 12 pages de tests,

30 profils à la loupe c h i ff re s , les livres, vérifier, tester • Vous êtes plutôt manuel, créatif, organisé, d i r i g e r , ue • Vous aimeriez travailler dans l’environnement, dans le sport, dans le ✓ Orientation

Quelles études pour quels métiers

marketing ou la pub, dans le cinéma ou à la télé, dans le spectacle, au contact des enfants, dans la communication, dans la culture, dans l’informatique, dans le journalisme •

✓ Fiches métiers

Vous voulez être sur le terrain • Vous aimeriez être au contact de la nature, enseigner, Salaires, qualités requises,

perspectives soigner les autres, vendre, négocier, défendre le droit, diriger, décider, être votre propre - 2011 H - F: 8,90 E - RD patronM 01808 • Vous aimez l’action, contrôler, réparer, aider autres, être au contact des ✓ les Vécu

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pros racontent gens, les langues étrangères, comprendre, réfléchir, les Les chiffres, les livres, vérifier, tester •

leur quotidien

Vous êtes plutôt manuel, créatif, organisé, méthodique • Vous aimeriez travailler dans

ÉCOLES DE COMMERCE ET D’INGÉNIEURS POST-BAC stages en petits groupes livres de préparation

Tél. : 01 47 59 09 44

Société éditrice : Groupe ExpressRoularta. SA de 7 150 050 €. Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris. Tél. 01.75.55.10.00. RCS 552 018 681 Paris ❚ Conseil d’administration : Rik de Nolf (président), Francis Balle (viceprésident), Philippe Bidalon, Jean-Antoine Bouchez, Xavier Bouckaert, Maxime de Jenlis, Jan Staelens, baron Hugo Vandamme ❚ Président-directeur général : Rik de Nolf ❚ Directeurs généraux délégués : Corinne Pitavy, Christophe Barbier ❚ Principal actionnaire : Roularta Media France ❚ Directeur de la publication : Rik de Nolf ❚ Directeur du pôle Media spécialisés/Directeur de l’Etudiant : Jean Weiss ❚ Directrice déléguée : Chrystèle Mercier ❚ Directeur de la rédaction : Emmanuel Davidenkoff ❚ Rédacteur en chef : Philippe Mandry ❚ Rédactrice en chef adjointe : Céline Manceau ❚ Rédaction : Céline Authemayou,Virginie Bertereau. Avec la collaboration d’Olivier Monod, Sala Sall, Cédric Zilberac ❚ Rédacteur en chef technique : Jean-François Laroche ❚ Secrétaires de rédaction : Thierry Gibrat (premier SR),Valérie Canale, Danielle Giorico, Marie Léon ❚ Directrice artistique : Évelyne Voillaume ❚ Conception maquette : Isabelle Glomaud ❚ Rédactrices graphistes : Liane Degoul, Alice Voyer ❚ Rédactrice iconographe : Gertrude O’Byrne ❚ Directrice commerciale : Chrystèle Mercier ❚ Directeurs commerciaux adjoints : Sébastien Mercier, Camille Rabehanta, Marie Valade ❚ Chef de produit : Marie-Hélène Lampe ❚ Et toute l’équipe commerciale ❚ Exécution : Sylvie Joly, Catherine Schlesinger, Pascal Vinette ❚ Fabricante : Catherine Pégon. Impression : Roularta Printing (Belgique) ❚ Encarts : Services Orientation, entre 2e de couverture et p. 1 ; vente par correspondance, entre les pp. 82 et 83 ❚ ISSN : 0766-6330 ❚ Commission paritaire : 0914T85315 ❚ Dépôt légal : novembre 2011 ❚ © l’Etudiant 2011 ❚ Reproduction interdite de tous les articles, schémas ou dessins sans accord de la rédaction. Pour s’abonner, commander une publication, pour toute demande de renseignements : www.letudiant.fr.

Prêts à prendre votre orientation en main ? e Guide des métiers de l’Etudiant fait peau neuve. Il vous

L

offre cette année plus de tests, plus de témoignages, plus

de conseils. Plus de tests pour vous aider à vous situer. Ne prenez pas forcément les résultats au premier degré : ces tests sont avant tout une invitation au dialogue et à la recherche d’informations, une façon de vous aider à trouver un premier point sur lequel fixer votre réflexion, quitte à ce qu’il vous renvoie sur un deuxième, un troisième, etc. Ils peuvent également vous

ÉRIC GARAULT

23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40. Internet : www.letudiant.fr.

aider (ou aider vos parents) à ouvrir des horizons inattendus, à briser des représentations erronées. Plus de témoignages pour vous faire toucher, de manière sensible, cette réalité parfois difficile à transmettre : l’orientation est aussi faite de hasards, de bifurcations, d’imprévus… Nous donnons donc largement la parole à vos « jeunes aînés », afin que

EMMANUEL D AV I D E N KO F F Directeur de la rédaction [email protected] twitter.com/davidenkoff

vous mesuriez la part que le caractère, la personnalité, les rencontres prennent dans un parcours d’orientation. Plus de conseils car, même si la recette idéale de l’orientation réussie n’existe pas, il y a tout de même un certain nombre d’erreurs à ne pas commettre et des « gestes qui sauvent ». Un guide nouvelle formule donc, plus interactif, mais un guide qui ne vous orientera pas à lui seul : à vous de transformer l’essai en allant à la rencontre des professionnels ; rentabilisez aussi les stages qui vous sont demandés, rendez-vous sur les salons (à commencer par ceux de l’Etudiant ☺), visitez notre site Internet (letudiant.fr), profitez des conseils des professionnels de l’orientation dans votre région et dans les établissements de formation. Bref, essayez de devenir acteur de votre orientation. Ce guide a été conçu pour vous y aider. Bonne lecture !

En couverture : Michael Zumstein/Agence Vu ; Magali Delporte/Picturetank ; Didier Maillac/Rea ; L. Cerino/REA.

Le Guide des métiers // 2011-2012 3

SOMMAIRE ■

Choisir un métier, mode d’emploi Les règles dʼor pour trouver sa voie Test « Pour quels métiers êtes-vous fait ? » avec le

Vous voulez être sur le terrain

page 6 page 10

page 22

Vous aimez lʼaction

page 28

Vous aimez contrôler, réparer

page 32

Vous aimeriez travailler dans lʼenvironnement

page 36

Vous êtes plutôt manuel

page 38

Vous aimeriez être au contact de la nature

page 42

Vous aimeriez travailler dans le sport

page 46

Vous êtes créatif

page 50

Vous aimeriez travailler dans le marketing ou la pub

page 64

Vous aimeriez travailler dans le cinéma ou à la télé

page 67

Vous aimeriez travailler dans le spectacle

page 70

Vous aimez aider les autres

page 72

Vous aimeriez travailler au contact des enfants

page 82

Vous aimeriez enseigner

page 85

Vous aimeriez soigner les autres

page 88

Pour aller plus loin sur Nos vidéos métier : des professionnels vous font découvrir les coulisses de leur métier en vidéo. Nos tests d’orientation métiers : des

tests spécifiques pour savoir si vous êtes fait pour être enseignant, informaticien, policier, community manager… Nos portraits de pros : de la wedding planner à l’architecte en passant par la documentaliste ou l’ostéopathe pour chevaux, ils décrivent leur quotidien et donnent leurs conseils. Les métiers en questions/réponses : de l’audiovisuel, de la banque-finance, de l’environnement… Les métiers qui recrutent… 4 Le Guide des métiers // 2011-2012

Guide des métiers 2012

Vous aimez être au contact des gens

page 94

Vous aimeriez travailler dans la communication

page 100

Vous aimez les langues étrangères

page 102

Vous aimeriez vendre, négocier

page 104

Vous aimez comprendre et réfléchir

page 112

Vous aimez les chiffres

page 117

Vous aimez les livres

page 122

Vous aimeriez travailler dans la culture

page 124

Vous aimeriez travailler dans lʼinformatique

page 126

Vous aimez vérifier, tester

page 128

Vous aimeriez travailler dans le journalisme

page 130

Vous êtes organisé, méthodique

Comment lire nos fiches ? page 132

Vous aimeriez défendre le droit page 140

Niveau d’études minimal Le niveau indiqué est celui du diplôme minimal requis pour accéder à ce métier.

Bac conseillé

VOUS AIMERIEZ DIRIGER, DECIDER

Vous aimeriez diriger, décider page 144

Un bon dirigeant cumule de nombreuses qualités : résistance au stress, bon relationnel, prise de décision rapide.Voici les métiers pour les exercer dans tous les secteurs. Chef d’agence de transport

149 Vous aimeriez être

votre propre patron

DIRIGER, DÉCIDER implique parfois de savoir prendre de lourdes responsabilités, comme ce pilote d’Airbus A321 en approche sur Bastia.

144 Le Guide des métiers // 2011-2012

© Eric Notarianni/CIT images

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, général Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 2 100 €

Il est à la tête de l’agence locale ou régionale d’une grande entreprise de transport. Le chef d’agence dirige ses employés et doit organiser l’acheminement des marchandises qui lui sont confiées. Il prospecte de nouveaux clients, anime une équipe de chauffeurs, gère un parc de véhicules (autocars ou camions), s’assure de la qualité du service rendu et résout tous les problèmes du quotidien. Mais il n’est pas le seul maître à bord. Car ce professionnel doit rendre des comptes à sa hiérarchie, la direction générale. Ses compétences : organiser, superviser, coordonner. Sa formation : un BTS transport ou un DUT gestion logistique et transport qui peuvent être complétés par une licence pro dans le secteur ; un diplôme d’école de gestion ou de commerce

Vous aimeriez être votre propre patron page 149 ➠

Le Guide des métiers // 2011-2012 145

Il s’agit d’une indication sur les baccalauréats les plus adaptés aux filières menant au métier visé.

Salaire Il s’agit du salaire mensuel moyen brut d’un débutant. Il est bien sûr indicatif car les rémunérations varient souvent selon la taille de l’entreprise, le diplôme obtenu, la région d’emploi…

Formation

Index des métiers Les métiers par ordre alphabétique

page 151

Les métiers par secteur

page 152

Les métiers par niveau dʼétudes

page 154

Nous indiquons des pistes qui ne sont pas exhaustives sur les formations, les établissements et les diplômes les plus adaptés à tel ou tel métier.

Retrouvez 200 autres métiers sur

TROUVER SA VOIE, TRACER SON CHEMIN ■

Choisir son futur métier est une étape délicate de la vie où se croisent les interrogations et les doutes.Voici nos conseils pour vous orienter selon vos envies et vos motivations. explique Éva, élève en terminale ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Comme elle, réfléchissez à ce que vous aimez faire (dessiner, divertir, compter, construire…) et aux sujets qui vous intéressent. Recoupez le tout et cherchez les différentes pistes possibles.

V

ous avez beau vous creuser la tête, c’est toujours le même refrain qui revient : « J’sais pas quoi faire. » Côté résultats scolaires, vous vous situez plutôt dans la moyenne et plusieurs possibilités s’offrent à vous. Mais vous n’avez aucune idée précise de métier. La première question à vous poser est sans aucun doute la suivante : « Qu’est-ce que j’aime dans la vie ? » C’est simple, mais il fallait y pen6 Le Guide des métiers // 2011-2012

ser… Vous allez vous engager dans une voie que vous garderez peut-être pendant plusieurs années : autant qu’elle vous plaise !

Identifier vos envies Commencez par identifier vos envies, vos centres d’intérêt et vos talents. « Comme beaucoup de jeunes de mon âge, je ne savais pas pour quel métier j’étais “faite”. Mais en première, je me suis dit qu’il

était temps de trouver une piste… J’ai fait le point : j’aimais bien l’idée d’aider les gens, de les écouter. En outre, je prêtais une attention particulière à tous les sujets liés à la santé par les plantes, l’hygiène et l’alimentation. J’ai cherché sur Internet, au hasard, et je suis tombée sur le métier de diététicien. Jusqu’ici, je n’avais jamais envisagé cette voie. Je pensais même qu’il s’agissait d’une spécialité de médecine »,

Vous ne savez pas quelle(s) voie(s) serai(en)t susceptible(s) de vous plaire ? Mais peut-être avez-vous bien identifié celles qui ne vous conviendraient pas… Prendre le problème à l’envers peut parfois vous indiquer la bonne direction. C’est ce qu’a

© Gilles Bassignac/fedephoto

LYCÉE PARC-DE-VILGÉNIS, À MASSY (91). Les centres d’information et d’orientation des lycées abritent un important fonds documentaire sur les formations et les métiers. Un lieu à fréquenter sans modération.

Un univers plutôt qu’un métier. Même avec cette méthode, il est rare que vous trouviez un unique métier pour lequel vous vous prendrez tout de suite de passion, sans hésitation. Éva a eu de la chance… Mais recouper vos envies et vos talents vous permettra peut-être de tomber sur un univers plus général comme celui des langues, de l’informatique, de l’environnement… À l’aide d’une documentation efficace, il « suffira » ensuite de recenser tous les métiers qui composent cet univers. Puis de faire le tri en fonction de nouveaux critères : niveau d’études, métiers théoriques ou pratiques, rémunérations, etc.

fait Diane, étudiante en quatrième année de droit à Nantes (44) : « Lorsque je suis entrée en terminale ES (économique et sociale), je savais déjà que je ne m’orienterais ni vers le commerce, ni dans le marketing, ni dans la publicité : tous ces secteurs trop “business” où il faut savoir jouer des coudes pour s’imposer. Côté études, je voulais également éviter la classe préparatoire : là encore, je n’avais pas envie de me retrouver dans une ambiance de compétition, avec un rythme plus intensif qu’au lycée. Je préférais plutôt l’indépendance qu’offrait la fac. Finalement, en procédant par élimination, je suis donc arrivée à cette conclusion : j’allais faire du droit ! » Recherche vocation désespérément. Vous pourrez facilement le constater autour de vous : rares sont les personnes qui ont eu « la vocation », ce coup de foudre insensé pour un métier. « J’ai traversé toutes mes études d’histoire, jusqu’à l’obtention de mon CAPES (certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire), sans avoir pourtant une véritable passion pour l’enseignement. J’ai commencé à vraiment me prendre au jeu lors de ma deuxième année d’IUFM (institut universitaire

de formation des maîtres), devant ma classe », reconnaît Éric, professeur de collège à Strasbourg. Tomber amoureux d’un métier peut donc prendre plusieurs années, d’études ou de terrain… Soyez patient !

De quoi êtes-vous capable ? Vous êtes attiré par un secteur d’activité ou même un métier ? Vous êtes persuadé que vous êtes « fait » pour lui ? Formidable ! Maintenant, il convient de savoir si lui aussi est fait pour vous… Pour cela, il faut faire preuve d’introspection. Car vous devez arriver à juger honnêtement vos compétences. Trois questions essentielles. Allant de pair avec votre personnalité et votre projet professionnel, votre choix d’études définira également en partie votre avenir, au moins pour ce qui est de votre début de carrière. Longues ou courtes, encadrées ou non, générales ou professionnelles ? Telles sont les questions à se poser avant de vous orienter dans le supérieur. Autrement dit, préférez-vous étudier plusieurs années – au moins trois – pour réfléchir à votre projet (cursus long) ou avez-vous envie de vous insérer rapide-

ment sur le marché du travail (cursus court) ? Voulez-vous des cours qui vous apportent une culture générale ou une formation plus concrète, tournée vers un univers professionnel spécifique, voire un métier en particulier (par exemple : CAP, bac pro, BTS) ? Enfin, préférez-vous travailler librement et gérer vous-même votre emploi du temps (comme à la fac) ou suivre des parcours balisés, dans une ambiance « lycée » dont vous avez encore besoin pour vous motiver (DUT, BTS, prépa…) ? Jugez-vous avec lucidité. L’exercice n’est pas forcément très agréable… mais il se révèle nécessaire. Car se voiler la face sur ses capacités mène souvent à l’échec. « Au cours de la génération précédente, on attendait l’avis du professeur pour décider de sa voie. Aujourd’hui, les élèves élaborent des projets même s’ils n’en ont pas le niveau. Je rencontre beaucoup de jeunes qui veulent faire S à tout prix, même avec une moyenne de 7/20 en physique et en maths », témoigne Hubert Jourdain, professeur de lycée. Cependant, les orientations possibles restent très nombreuses avec une moyenne générale de 10/20 et des domaines particuliers de réussite.

Rencontrez et questionnez des professionnels Rencontrer un professionnel en exercice est le plus court chemin pour aller à la pêche aux informations. À première vue, l’idée paraît même évidente. Il suffit de chercher parmi les connaissances de votre entourage, plus ou moins proche, une personne dont le métier vous attire. En pratique, se lancer est un peu plus compliqué et intimidant… Pourtant, si vous respectez certaines règles de savoir-vivre, vous ne devriez pas rencontrer trop de difficultés. Les gens adorent parler d’eux et de ce qu’ils font dans la vie ! Commencez par demander un rendez-vous. Débarquer sans prévenir est plutôt risqué. Avant l’entretien, préparez vos questions : quelques-unes sans doute attendues par votre interlocuteur (formation, activité), d’autres – et si le courant passe bien – plus pointues (idées fausses sur le métier, difficultés, raisons de ses choix, facteurs de réjouissance…). Que vous soyez ou non satisfait à l’issue de votre rendez-vous, remerciez votre interlocuteur (n’en faites pas trop non plus !). Si tout s’est bien passé, gardez précieusement ce contact. Au fur et à mesure que vous avancerez dans vos études et votre vie professionnelle, vous pourrez toujours lui donner de vos nouvelles. Qui sait : vous deviendrez peut-être un jour collègues !

iPNFO LUS À lire ➠ Pour quel métier êtes-vous fait ?, éditions l’Etudiant.

Prendre des décisions Bien sûr, ne refusez pas d’écouter les conseils d’un proche, ni de quelqu’un qui connaît bien votre profil. Mais ne laissez pas pour autant les autres – que ce soient vos parents ou les membres de l’institution – décider à votre place ! N’ayez pas peur d’exprimer d’abord vos souhaits. En cas de désaccord, il sera toujours temps d’expliquer vos choix si nécessaire. Montrez alors votre motivation, apportez les preuves que votre décision s’inscrit dans un projet réfléchi qui vous tient à cœur (et n’a rien d’une lubie passagère). Avec un peu de temps et de diplomatie, vous arriverez sans doute à convaincre. Ne vous fermez aucune porte. Si vous devez rester lucide sur vos compétences, vous ne devez pas pour autant vous autocensurer. Si un métier ou un secteur vous passionne, n’y renoncez pas parce que vous pensez que les études qui y mènent sont trop dures. Il existe souvent une issue de secours ! Beaucoup d’étudiants renoncent aux voies dites « prestigieuses », comme les classes préparatoires ou les grandes écoles, par peur de subir la compétition, de ne pas avoir le niveau. Or, une prépa, sauf si elle fait partie des plus illustres, est accessible avec une moyenne de 12/20 en terminale, des notes régulières, équilibrées et de la motivation. Qui plus est, vous n’êtes Le Guide des métiers // 2011-2012 7



pas obligé de passer par là pour accéder aux écoles. « Lors de ma première année de médecine, j’étais tellement certain de ne pas passer le cap du concours que j’ai baissé les bras dès le mois de mars. C’était idiot car, à la fin de l’année, je me suis retrouvé à une trentaine de places seulement des derniers admis. J’ai repiqué et, cette fois, j’ai réussi. Finalement, si j’avais eu davantage confiance en moi, je n’aurais peut-être pas perdu une année », raconte Stéphane, étudiant en cinquième année de médecine à Paris. Le monde du travail évolue. Il est toujours pertinent d’étudier le marché du travail avant de se lancer dans une formation précise. Néanmoins, ne vous focalisez pas sur les débouchés à court terme. Les secteurs d’activité évoluent beaucoup, comme la conjoncture économique. Il est donc difficile de prévoir lesquels recruteront à coup sûr dans quelques années, à votre sortie d’études. Mais si vous aimez votre métier et choisissez une filière spécialisée, vous trouverez forcément du travail… Enfin, n’oubliez pas que certains secteurs, comme l’industrie automobile ou l’immobilier, étaient considérés comme

SALON DE L’ETUDIANT. Tous les ans, l’Etudiant organise des salons, généralistes ou dédiés à un secteur : grandes écoles, formations artistiques, carrières internationales… Toutes les dates sont sur letudiant.fr.

des mines d’emplois il y a encore peu de temps. À l’inverse, si les futurs médecins étaient trop nombreux hier, nous en manquons cruellement dans certaines régions aujourd’hui. Des possibilités de bifurquer. Rares sont les secteurs où prédomine une formation unique à un métier, exclusive de toute autre. Souvent, des alternatives existent. À tous les niveaux, vous avez la possibilité de poursuivre des études, de compléter votre cursus ou de changer de

filière grâce aux passerelles entre les formations. Vous pouvez ainsi intégrer, grâce aux admissions parallèles, une école de commerce après un DUT techniques de commercialisation ou un BTS comptabilité et gestion des organisations. Vous pouvez également accéder à une école d’ingénieurs avec une licence scientifique. Des équivalences entre les formations vous permettent par ailleurs de rebondir en cas d’erreur d’orientation. Par exemple, les élèves de prépa littéraire peuvent rejoindre la

Ils sont là pour vous aider Si vous êtes perdu, voici trois pistes à suivre pour baliser votre quête d’informations. Les CIO (centres d’information et d’orientation) dans les lycées et les SCUIO (services communs universitaires d’information et d’orientation) dans les universités : pour rencontrer des conseillers d’orientation-psychologues. Ils vous feront passer des tests, et vous aideront à définir votre projet professionnel. Vous aurez également accès à de la documentation sur les métiers et les filières d’études. Le réseau Information jeunesse, qui comprend le CIDJ (Centre d’information et de documentation jeunesse) à Paris et ses centres régionaux (les CRIJ) ou locaux : les points d’information (PIJ), ou bureaux d’information (les BIJ). Vous trouverez des fiches métiers et des conseillers pour répondre à vos interrogations. www.cidj.asso.fr. Les cités des métiers mettent à votre disposition un énorme fonds documentaire et organisent des manifestations ponctuelles. www.reseaucitesdesmetiers.org Coaching orientation. L’Etudiant a créé un service personnalisé d’aide à l’orientation, payant, qui comprend un test d’orientation, trois entretiens individuels, l’accès à une plate-forme Web d’échanges avec des conseillers, et un abonnement au magazine « l’Etudiant ». Pour plus d’informations : www.so.letudiant.fr.

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8 Le Guide des métiers // 2011-2012

fac sans avoir à repartir de zéro et perdre ainsi une ou deux années d’études. De nombreuses reconversions. Même après la fin de vos études, vous aurez encore l’occasion de changer de métier. En effet, les reconversions professionnelles par passion ou par nécessité (après une période de chômage, d’inactivité…) sont nombreuses. Nathalie a ainsi commencé sa carrière en tant qu’assistante comptable, avant de se reconvertir en gérante d’un commerce de produits provençaux, en banlieue parisienne. « Je suis originaire de Provence, dont j’ai toujours apprécié la gastronomie et le style décoratif, s’enthousiasme la jeune femme. J’ai fait des économies pendant trois ans pour pouvoir démissionner et ouvrir mon propre magasin. Depuis, mon métier, c’est un peu ma maison ! » Conclusion : quelle que soit la longueur du chemin, l’essentiel est d’arriver à bon port. 

© DR



éducation / communiqué

Comment aider votre enfant à réussir son orientation ? Comme de nombreux parents d’ado, vous êtes confrontés à la question cruciale de l’orientation. Une réponse concrète existe à travers Coaching Orientation, un service proposé par l’Etudiant, et qui depuis cinq ans, a fait ses preuves auprès de milliers de jeunes.

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Aujourd’hui, Isabelle nous explique pourquoi elle a choisi Coaching Orientation pour sa fille. intégrer l’IUT qu’elle avait choisi. Dès le premier entretien, Chloé était beaucoup plus motivée pour préparer son bac. Et moi, j’étais vraiment soulagée qu’elle ait enfin de vraies perspectives d’avenir. Depuis, je conseille Coaching Orientation à tous les parents d’ado autour de moi ! »

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Les métiers qui lui correspondent, le chemin d’études qui lui convient Coaching Orientation propose un accompagnement personnalisé : les réponses à une centaine de questions permettent de déterminer les domaines de compétence, les points forts et les points faibles de votre enfant. Ce bilan lui fait découvrir son profil professionnel et les métiers pour lesquels il est fait. Dans un deuxième temps, les entretiens individuels avec son conseiller l’aideront à construire un projet professionnel et une stratégie d’études. Tout au long de l’année, vous avez en outre accès à une plateforme web d’informations et d’échanges avec les conseillers. Ainsi, vous donnez à votre enfant toutes les chances de réussir.

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En début de terminale, Chloé ne savait toujours pas ce qu’elle allait faire après le bac. Sur le conseil d’une de ses amies, elle décide avec ses parents de souscrire à Coaching Orientation, le service d’accompagnement personnalisé de l’Etudiant. Sa mère Isabelle nous raconte son parcours. « Chloé entamait sa dernière année de lycée, il nous restait à peine quelques mois pour qu’elle choisisse ses études supérieures, car les premières inscriptions dans certaines filières commencent avant Noël. À vrai dire, j’étais assez démunie. Heureusement, une amie de ma fille m’a conseillé Coaching Orientation. » Chloé a passé un test d’orientation complet par Internet et a reçu les résultats en quelques jours. Elle a ensuite eu trois entretiens avec un conseiller personnel. En fonction des goûts, des envies et des aptitudes de Chloé, tous deux ont bâti un vrai projet. Le conseiller l’a épaulée pour choisir son futur métier et construire son parcours d’études. Il l’a même aidée à remplir son dossier de candidature pour

Pour payer en 12 fois sans frais, soit moins de 20 € / mois, contactez-nous au 01 75 55 41 60 Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.

POUR QUELS MÉTIERS ÊTES-VOUS FAIT ? ■

Le test suivant ne cherche ni à évaluer votre intelligence, ni à vous situer sur une échelle de valeur. Il s’agit de dégager ce qui vous caractérise le plus et quelles sont vos motivations pour vous permettre d’envisager des pistes de métiers qui vous correspondront mieux que d’autres. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. Il est très important de répondre spontanément et sincèrement. Test réalisé par Clothilde Hanoteau, Céline Huot-Marchand, Héloïse Lefebvre, Isabelle Le Quillec

CHIMISTE : investigateur tendance réaliste.

Étape 1

CONCEPTEUR-RÉDACTEUR DE PUB : artiste tendance social. PUÉRICULTRICE : social tendance réaliste.

Répondez aux 18 questions suivantes.

Laquelle des propositions suivantes vous correspond le mieux ? Pour chaque question, vous devez choisir une, et une seule, des propositions, même si vous pensez que plusieurs, ou qu’aucune, ne vous correspond.

A. principalement grâce à mon raisonnement, mon travail de recherche. B. plutôt grâce à mon raisonnement, mon travail de recherche. C. plutôt grâce à mon imagination, mon intuition. D. principalement grâce à mon imagination, mon intuition.

2. Je suis : A. très minutieux(se). B. plutôt minutieux(se). C. plutôt organisé(e). D. très organisé(e). 10 Le Guide des métiers // 2011-2012

3. Si je faisais partie d’un club de volley ou de rugby : A. j’apprendrais sûrement à jouer aux débutants. B. j’apprendrais plutôt à jouer aux débutants. C. je serais plutôt capitaine de l’équipe. D. je serais sûrement capitaine de l’équipe.

4. Ce qui me caractérise le mieux : A. j’aime surtout suivre des règles bien définies, avoir des objectifs clairs. B. j’aime plutôt suivre des règles bien définies, avoir des objectifs clairs. C. j’aime plutôt faciliter les relations entre les gens. D. j’aime surtout faciliter les relations entre les gens.

© F. LEVILLAIN ; E. GARAULT

1. Si j’étais un inventeur, ce serait :

5. J’aime : A. principalement chercher les solutions à des problèmes. B. surtout chercher les solutions à des problèmes. C. surtout mener des équipes. D. principalement mener des équipes.

6. Dans un grand magasin, je me jette : A. principalement sur le rayon musique pour écouter les nouveautés. B. plutôt sur le rayon musique pour écouter les nouveautés. C. plutôt sur le rayon nouvelles technologies. D. principalement sur le rayon nouvelles technologies.

7. J’aimerais : A. vraiment être le détective du siècle et résoudre des enquêtes compliquées. B. plutôt être le détective du siècle et résoudre des enquêtes compliquées. C. plutôt être le(la) fondateur(rice) de « Médecins des pauvres » pour sauver le monde. D. vraiment être le(la) fondateur(rice) de « Médecins des pauvres » pour sauver le monde.

8. Ce qui me correspond : A. principalement transmettre un savoir, une passion. B. plutôt transmettre un savoir, une passion. C. plutôt avoir l’esprit pratique. D. principalement avoir l’esprit pratique.

9. Si dimanche je prenais un stand sur une brocante avec des amis : A. je ferais sûrement tout pour gagner de l’argent. B. je ferais plutôt tout pour gagner de l’argent. C. je tiendrais plutôt la caisse et ferais les comptes. D. je tiendrais sûrement la caisse et ferais les comptes.

10. Je suis : A. principalement persuasif(ve). B. plutôt persuasif(ve). C. plutôt curieux(se). D. principalement curieux(se).

11. Je vais choisir, de préférence, une école : A. principalement parce qu’elle est réputée pour son bon encadrement. B. plutôt parce qu’elle est réputée pour son bon encadrement. C. plutôt parce qu’elle est réputée pour son enseignement pointu. D. principalement parce qu’elle est réputée pour son enseignement pointu.

12. Si je dois choisir un jeu vidéo, je prends : A. sûrement un jeu d’action, de combat. B. plutôt un jeu d’action, de combat.

C. plutôt un jeu de stratégie, de réflexion. D. sûrement un jeu de stratégie, de réflexion.

13. Je fais confiance : A. principalement à mon intuition, ma sensibilité. B. plutôt à mon intuition, ma sensibilité. C. plutôt à ma facilité à aller vers les autres. D. principalement à ma facilité à aller vers les autres.

14. Si je dois choisir une activité sportive pour l’année, je me tourne : A. sûrement vers un sport collectif (foot, basket, hand, volley…). B. plutôt vers un sport collectif (foot, basket, hand, volley…). C. plutôt vers un sport individuel (judo, natation, tennis, équitation… D. sûrement vers un sport individuel (judo, natation, tennis, équitation…).

15. Si j’étais un(e) coiffeur(se) très connu(e) : A. je serais sûrement le nouveau créateur en vogue. B. je serais plutôt le nouveau créateur en vogue. C. j’aurais plutôt créé la plus grande chaîne de coiffure, je posséderais des centaines de salons. D. j’aurais sûrement créé la plus grande chaîne de coiffure, je posséderais des centaines de salons.

16. Je me verrais plutôt avec un côté : A. très « écolo ». B. un peu « écolo ». C. un peu « méthodique ». D. très « méthodique ».

17. Ce qui me caractérise le mieux : A. sûrement « construire, réaliser ». B. plutôt « construire, réaliser ». C. plutôt « apprendre, réaliser ». D. sûrement « apprendre, réaliser ».

18. Si je gagnais au loto… A. je placerais sûrement mes gains et assurerais mon avenir. B. je placerais plutôt mes gains et assurerais mon avenir. C. je me ferais plutôt plaisir, je réaliserais mon rêve. D. je me ferais sûrement plaisir, je réaliserais mon rêve.

Le T.O.P

(Test Orientation & Potentiel) est un test conçu par les professionnels de l’orientation de l’Etudiant. Il est fondé sur la typologie de Holland, théorie largement validée, éprouvée et pertinente en matière d’orientation. Cette théorie distingue six catégories d’intérêts professionnels correspondant à des profils de personnalité : « réaliste », « investigateur », « artiste », « social », « entreprenant » et « conventionnel ».

Le Guide des métiers // 2011-2012 11





Reportez vos réponses de l’étape 1 dans le tableau ci-dessous. Questions 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18.

A

B



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C ★

D ★★★★















●●●●

▲ ■



■■■■



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★★★★



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▲ ■













  ■■■■



 





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★★★★ ★★★★ ▲▲▲▲ ▲▲▲▲ ■■■■

★ ★ ▲ ▲ ■



▲▲▲▲ ▲▲▲▲ ■■■■



Total 1 Nombre de ▲ = _____ Nombre de  = _____ Nombre d’

★ = _____

Nombre de ● = _____ Nombre d’  = _____ Nombre de ■ = _____

★★★★



●●●●



▲▲▲▲











■■■■



★★★★

Reportez vos résultats dans le tableau suivant, en calculant le nombre total de chaque signe.

Étape 2

Répondez aux 18 questions suivantes.

Pour chaque proposition suivante, entourez la case qui vous correspond le mieux.

1. Je veux me sentir utile, aider les autres. 2. L’inconnu ne me fait pas peur. 3. J’aime être meilleur(e) que les autres. 4. Je suis « bidouilleur(se) ». 5. Je préfère suivre les règles. 6. Je vais facilement vers les gens que je ne connais pas. 7. Je veux réussir, je suis ambitieux(se). 8. J’ai un côté passionné(e). 9. Je me promène en pleine nature avec plaisir. 10. J’ai besoin d’être rassuré(e). 11. J’aime suivre des cours. 12. J’adore transmettre ce que j’aime aux autres. 13. Je ne supporte pas de ne pas comprendre. 14. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’avoir. 15. J’organise mon travail. 16. J’aime approfondir un sujet qui m’intéresse. 17. J’invente facilement. 18. J’apprécie les travaux pratiques. 12 Le Guide des métiers // 2011-2012

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Légende : Cela me correspond tout à fait : ☺☺ Cela me correspond bien : ☺ Cela me correspond peu :  Cela ne me correspond pas du tout : 

Reportez vos réponses de l’étape 2 dans le tableau ci-dessous. ☺☺

Questions



●●●●

1. 2.

●●●

★★★★

★★★

▲▲▲▲ ■■■■

▲▲▲ ■■■



3. 4.

5. 6. 7.



 ▲ ■

●●●









▲▲▲ ■■■

▲ ■

★★★★

★★★













■■■■

■■■

▲▲▲▲ ■■■■

●●●●



●●●















▲▲▲▲

▲▲▲

★★★★

17. 18.





●●●●

8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16.





★★★

★ ▲

 -------------------------------------------------------

Total 2 Nombre de ▲ = _____ Nombre de  = _____ Nombre d’



= _____

Nombre de ● = _____ Nombre d’  = _____ Nombre de



= _____

Vos totaux Faites la somme de votre total 1 et de votre total 2 pour avoir vos résultats définitifs.

Total 1 Nombre de ▲ _____ Nombre de  _____

Total 2 Nombre de ▲

Total 1 + Total 2 _____

Nombre de  _____



_____

Nombre de ● _____

Nombre de ●

_____

Nombre d’  _____

Nombre d’ 

_____



_____

Nombre d’



+

Nombre de



_____

_____

Nombre d’

Nombre de

= = = = = =

PÔLES CORRESPONDANTS Réaliste Investigateur Artiste Social Entreprenant Conventionnel

Indiquez ici le pôle (ou les pôles ex aequo) qui recueille(nt) le plus d’éléments et arrive(nt) ainsi en premier : ______________ Indiquez ici le pôle (ou les pôles ex aequo) qui recueille(nt) le plus d’éléments et arrive(nt) ainsi en second : ________________ Avec ces deux résultats, vous avez maintenant la combinaison des pôles de compétences grâce à laquelle vous allez pouvoir déterminer votre profil (voir page 15). Votre profil (premier pôle et second pôle) : ________________________________________________________________________ Par exemple, après avoir effectué le test, vous avez obtenu comme Total 1 + Total 2 : 11 ▲ , 31 , 33 ★, 21 ●, 17  et 0 ■ . Votre pôle qui arrive en premier est donc « artiste », le second est « investigateur », et votre profil est « artiste investigateur » (voir page 17). Le Guide des métiers // 2011-2012 13



Les six pôles de compétences Vous avez dégagé votre profil selon la typologie de Holland, qui distingue six catégories d’intérêts professionnels : « réaliste », « investigateur », « artiste », « social », « entreprenant », « conventionnel ». Sur les six pôles de compétences qui nous caractérisent tous, deux ou trois dominent chez chacun d’entre nous. Votre pôle de compétence dominant correspond à certains types de métiers et environnements de travail.

▲ Réaliste

Réaliser, concrétiser, terrain, technique, manuel Ce sont des personnes qui aiment le concret, la pratique, l’expérimentation, la réalisation et sont en général dotées d’habiletés manuelles, physiques (voire sportives) ou techniques. Plutôt douées pour se servir d’outils ou de machines, habiles, parfois minutieuses, elles sont souvent à l’aise avec la technologie, le bricolage, la réalisation d’expériences. Elles aiment voir le résultat de ce qu’elles font. Elles ont besoin de terrain. Elles peuvent être attirées par des métiers d’extérieur, voire par la nature. RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : RI (réaliste investigateur) p. 15 ; RA (réaliste artiste) p. 15 ; RS (réaliste social) p. 16 ; RE (réaliste entreprenant) p. 16 ; RC (réaliste conventionnel) p. 16.

 Investigateur Apprendre, réfléchir, chercher, comprendre Ce sont des personnes qui aiment raisonner, résoudre des problèmes complexes, enquêter, se poser des questions, rechercher des informations afin de mieux comprendre leur environnement. Elles aiment apprendre sans cesse et ressentent généralement le besoin d’étudier et de se former. Elles aiment en général la théorie, conceptualiser, se cultiver. Ce sont des personnes souvent attirées par ce qui est d’ordre intellectuel ou scientifique. RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : IR (investigateur réaliste) p. 15 ; IA (investigateur artiste) p. 17 ; IS (investigateur social) p. 18 ; IE (investigateur entreprenant) p. 18 ; IC (investigateur conventionnel) p. 18.

★ Artiste

Imagination, curiosité, créativité, affectif Affectives, ces personnes suivent leurs émotions, leurs intuitions, leurs passions… Imagination, curiosité, créativité, intuition, passion sont les mots clés de la sphère de compétences liée au pôle « artiste ». Il caractérise des personnes peu conformistes, qui ont des idées et apprécient de s’exprimer dans leur métier. Elles ont besoin de découvertes, de variété et peuvent avoir peur de la routine. Elles aiment se démarquer et ont en général envie de liberté.

Nous vous proposons cette version du T.O.P adaptée pour « le Guide des métiers ». Trop souvent encore, les choix d’orientation se font uniquement en fonction d’un parcours et de résultats scolaires. Or avec ce test, vous pourrez déterminer votre profil de compétences en fonction de votre personnalité. Profil qui va vous permettre de dégager des pistes de métiers qui vous correspondent.

T.O.P

14 Le Guide des métiers // 2011-2012

RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : AR (artiste réaliste) p. 15 ; AI (artiste investigateur) p. 17 ; AS (artiste social) p. 19 ; AE (artiste entreprenant) p. 19 ; AC (artiste conventionnel) p. 19.

● Social

Contact, communication, écouter, aider Le pôle « social » correspond au relationnel, au goût et au besoin de contacts. Il indique donc des facilités à aller vers l’autre. En général, il correspond à des personnes qui aiment être entourées. Souvent coopératives, elles aiment partager, réunir et veulent éviter les situations conflictuelles. Elles sont souvent diplomates et douées pour la médiation… Ce pôle « social » peut aussi correspondre au besoin de se sentir utile : aider, transmettre, guérir… avoir un métier tourné vers les autres. RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : SR (social réaliste) p. 16 ; SI (social investigateur) p. 18 ; SA (social artiste) p. 19 ; SE (social entreprenant) p. 20 ; SC (social conventionnel) p. 20.

Entreprenant

Agir, initiative, diriger, compétition Pôle de l’action, il caractérise des personnalités dynamiques, réactives, qui aiment décider par elles-mêmes et souvent diriger. Elles aiment se mesurer aux autres ou à elles-mêmes. Elles osent et sont souvent capables de prendre des risques. Ambitieuses, elles sont motivées par la réussite financière, le succès ou le pouvoir. Leur détermination les aide à convaincre. RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : ER (entreprenant réaliste) p. 16 ; EI (entreprenant investigateur) p. 18 ; EA (entreprenant artiste) p. 19 ; ES (entreprenant social) p. 20 ; EC (entreprenant conventionnel) p. 21.

■ Conventionnel

Méthode, organisation, besoin de cadre, rigueur Pôle de la méthode, il caractérise en général des personnes organisées, qui aiment planifier leur travail, leur vie. Elles préfèrent les objectifs clairs, avoir une tâche bien définie à accomplir, une place bien déterminée, des repères stables. Elles sont capables d’accepter des règles, des directives et s’épanouissent dans un environnement hiérarchique. Ces personnes peuvent ressentir un besoin de cadre, de structure. Souvent perfectionnistes et consciencieuses, elles aiment que les choses soient claires et nettes. RETROUVEZ VOTRE COMBINAISON DE PÔLES : CR (conventionnel réaliste) p. 17 ; CI (conventionnel investigateur) p. 18 ; CA (conventionnel artiste) p. 19 ; CS (conventionnel social) p. 20 ; CE (conventionnel entreprenant) p. 21.

Votre profil et les métiers qui se cachent derrière Vos deux ou trois pôles de compétences forts correspondent à vos atouts et vos motivations qui sont particulièrement utiles pour certains métiers et vous permettront de vous y épanouir. On réussit mieux dans une activité quand elle correspond à notre personnalité, notre manière d’être et de fonctionner. Vous pouvez raisonner autour de vos résultats et « affiner » votre profil. Par exemple, si vos deux premiers pôles arrivent presque au même niveau, vous pouvez les inverser et vous intéresser aux deux combinaisons (par exemple AR comme RA). Ou encore si le troisième pôle est presque au même niveau que le deuxième, vous pouvez en déduire que votre profil balance entre votre premier pôle combiné au deuxième ou bien combiné au troisième.

RI : réaliste tendance investigateur Vous préférez le concret à la théorie, ce qui peut vous conduire plutôt vers des matières scientifiques vous permettant d’acquérir un savoir-faire pouvant déboucher sur des réalisations concrètes. À l’aise aussi dans les activités physiques, manuelles ou techniques, vous pouvez être minutieux(se), patient(e), et aimer travailler de façon autonome. Votre réflexion vous aidera à rechercher des solutions concrètes à des problèmes pratiques, ce qui pourra vous mener vers des domaines tels que l’ingénierie industrielle, l’informatique ou la médecine, mais aussi vers des métiers tournés vers l’environnement. Architecte de systèmes d’information • Audioprothésiste • Automaticien • Chef opérateur • Contrôleur aérien • Dessinateur industriel • Dessinateur projeteur en bâtiment • Ébéniste • Électronicien • Exploitant agricole • Horticulteur • Ingénieur calcul • Ingénieur de production • Ingénieur du son • Logisticien • Manipulateur en électroradiologie • Mécanicien outilleur • Mécanicien réparateur/mécanicien moteur • Médecin du travail • Monteur • Pilote d’avion/pilote de ligne • Préparateur en pharmacie • Restaurateur d’art de livres, mobilier, textile, patrimoine architectural… • Scripte • Technicien automatisme • Technicien d’analyses biomédicales • Technicien de l’industrie pharmaceutique • Technicien de contrôle • Technicien d’essais • Technicien de maintenance en électronique, automatisme… • Technicien en informatique • Technicien en télécommunications • Technicien en traitement des déchets • Technicien forestier • Technicien supérieur des études et de l’exploitation de l’aviation civile • Trésorier d’entreprise.

IR : investigateur tendance réaliste Vous êtes sans conteste une personne réfléchie, posée et vous aimez passer du temps à comprendre votre environnement. C’est votre manière à vous de maîtriser ce qui vous entoure. Votre pôle « investigateur » vous pousse à apprendre, et votre besoin d’étudier, de vous former, est une priorité pour vous. Loin de l’action et de la prise de décision, vous privilégiez donc les activités intellectuelles qui vous permettent de valoriser votre savoir et vos connaissances. Vous êtes à l’aise dans des univers où vous pouvez confronter vos opinions et aiguiser votre esprit critique. Votre pôle « réaliste » montre un penchant pour les activités de précision. Vous avez besoin de résultats concrets dans ce que vous faites, et tout ce qui touche à un univers de travail nécessitant l’usage d’outils, le travail manuel ou physique est intéressant. Certains secteurs scientifiques comme l’ingénierie seront pertinents avec votre pôle « investi-

gateur », tout comme la médecine, l’étude des animaux, l’environnement… Minutieux(se), patient(e), vous aimez travailler de façon autonome Assistant ingénieur • Bio-informaticien • Cartographe • Chirurgien • Chirurgien-dentiste • Concepteur Web/multimédia • Conservateur de musée • Contrôleur aérien • Géographe • Géologue • Hydrobiologiste • Ingénieur agronome • Ingénieur de la vision numérique • Ingénieur géomètre • Ingénieur télécoms réseau • Ingénieur chimiste • Ingénieur textile • Médecin scolaire • Œnologue • Oto-rhino-laryngologiste • Pharmacien dans l’industrie • Prothésiste dentaire • Responsable qualité • Vétérinaire.

RA : réaliste tendance artiste Plutôt que des activités intellectuelles, vous préférez le concret qui vous permet d’acquérir un réel savoir-faire, notamment artistique, pouvant déboucher sur de belles réalisations concrètes. Vous alliez parfaitement votre aisance manuelle, votre sens de la précision, de la minutie à votre sens aiguisé de l’esthétisme et de la créativité. L’expression artistique, votre imagination se traduisent avant tout par des réalisations concrètes. Vous vous retrouverez mieux dans un cursus d’études appliquées, avec des stages en entreprise, un enseignement tourné vers l’action vous permettant d’« essayer par vousmême » pour mieux apprendre. C’est votre curiosité associée à votre passion qui vous poussera vers la nouveauté et la variété. Architecte • Artiste décorateur en pâtisserie • Artisan d’art • Bijoutier-joaillier • Cadreur • Céramiste • Chef cuisinier • Chef de fabrication (édition) • Chocolatier • Décorateur étalagiste • Décorateur sur céramique, sur verre • Designer • Dessinateur industriel • Doreur-relieur • Ébéniste • Facteur d’instruments • Graveur • Maroquinier • Modéliste • Paysagiste • Peintre sur soie • Photographe • Rédacteur technique bilingue • Restaurateur de meubles anciens • Souffleur de verre • Trapéziste • Urbaniste • Vannier • Verrier • Vitraillier-vitrailliste • Web marketeur.

AR : artiste tendance réaliste Votre pôle dominant « artiste » indique un sens affectif développé. Vous êtes capable de vous passionner et vous avez besoin de vous exprimer dans votre métier. Intuition, curiosité, ouverture d’esprit, besoin de nouveauté, de variété vous caractérisent. Votre créativité et votre liberté d’esprit vous rendent vite mal à l’aise dans des environnements trop conventionnels. Vous êtes souvent attiré par des activités artistiques Le Guide des métiers // 2011-2012 15





ou de création, d’innovation. Le pôle « réaliste » qui complète votre profil indique que vous aimez concrétiser, voir le résultat, et peut correspondre à des aptitudes manuelles ou techniques. Création, restauration d’art, arts et spectacles, audiovisuel, cuisine, architecture et décoration sont notamment des secteurs indiqués. Artiste plasticien • Chef cuisinier • Concepteur de jeu/créateur de jeux vidéo • Costumier du spectacle/costumier • Danseur • Décorateur • Designer • Designer industriel • Designer textile • Directeur artistique (pub) • Directeur artistique (presse) • Directeur artistique (cinéma) • Directeur de la photographie • Fleuriste • Game designer • Infographiste/infographiste 3D • Ingénieur du son • Maquettiste • Modéliste • Modiste • Paysagiste • Photographe de presse • Scénographe-décorateur • Styliste.

RS : réaliste tendance social Vous avez besoin d’appliquer concrètement vos connaissances, car votre meilleur moyen de progresser est de pouvoir constater par vous-même le résultat de votre travail. Cette combinaison peut se retrouver dans des métiers faisant appel à de fortes spécialités techniques et qui s’exercent dans des environnements de travail tournés vers les autres. Les relations humaines sont importantes pour vous et afin d’assister les personnes. Le plus naturel sera donc de les aider de manière concrète. Vous pouvez être doué(e) pour vous servir d’outils ou de machines grâce à votre esprit pratique. Vous vous perfectionnez bien mieux par l’expérimentation privilégiant les activités sur le terrain, les environnements extérieurs et serez donc plus à votre aise dans un cursus d’études appliquées qui accorde une large place aux stages professionnels. Audioprothésiste • Boulanger • Conducteur de train • Diététicien du sport • Doreur sur cuir ou sur bois • Entraîneur • Facteur d’instruments • Gendarme de haute montagne • Hot liner • Infirmier • Logisticien • Manipulateur en électroradiologie • Masseur-kinésithérapeute • Médecin du sport • Médecin généraliste • Moniteur de sport • Œnologue • Opticien-lunetier • Orthoptiste • Pédicure-podologue • Professeur d’EPS • Responsable technique • Technicien de station d’épuration • Vendeur en micro-informatique • Vendeur de pièces de rechange et accessoire.

SR : social tendance réaliste Vous avez un pôle « social » prédominant et votre priorité est donc le contact humain : l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication sont vos principaux atouts… Vous veillez aux bonnes relations de votre entourage et vos activités professionnelles vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile et transmettre vos connaissances. Votre compétence « réaliste » montre un penchant pour les activités concrètes, de précision. Vous pouvez aussi apprécier les activités physiques, manuelles ou techniques. Vous avez ainsi besoin de résultats concrets dans ce que vous faites. Attention cependant à ne pas trop vous isoler car votre premier pôle est le pôle « social ». Agent d’entretien territorial • Agent des écoles maternelles • Agent social territorial qualifié • Aide de laboratoire • Aide familiale • Aide soignant • Aide soignant Aide technique de la police nationale • Entraîneur • Ergothérapeute • Infirmier • Infirmière puéricultrice • Masseur-kinésithérapeute • Sage-femme. 16 Le Guide des métiers // 2011-2012

RE : réaliste tendance entreprenant Vous avez besoin d’appliquer concrètement votre savoir-faire. Un cursus d’études appliquées, avec des stages professionnels et un enseignement tourné vers l’action, vous permettant d’« essayer par vous-même » pour mieux apprendre, vous conviendra parfaitement. Vous pouvez aussi apprécier les activités physiques, manuelles ou techniques, être minutieux(se), patient(e), et aimer travailler de façon autonome. Dynamique, vous savez prendre des décisions, des initiatives, être efficace. Vous pouvez être attiré(e) par une certaine forme de pouvoir, et vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel où il faut agir vite avec une certaine détermination. Mais, de toute évidence, vous ne recherchez pas un métier « de bureau ». Commissaire de police • Conducteur de train • Conducteur d’engins de chantier • Conducteur routier • Conseiller agricole • Moniteur de sport • Opticien-lunetier • Paysagiste • Photographe de presse • Pilote d’hélicoptère • Plombier chauffagiste • Pompier • Préparateur en pharmacie • Responsable de station d’épuration • Sous-officier • Technicien agricole • Technicien en maintenance.

ER : entreprenant tendance réaliste Vous aimez agir par vous-même, savez prendre des décisions, des initiatives, être efficace. Ambitieux(se), vous recherchez une certaine reconnaissance passant par un bon statut social. Votre esprit de compétition peut vous aider à vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel où il faut agir vite, avec une certaine détermination. Votre confiance en vous vous aide à persuader les autres pour promouvoir vos projets et arriver à vos fins. C’est en appliquant concrètement vos connaissances sur le terrain que vous vous réaliserez, en choisissant un cursus d’études appliquées, combinant apprentissages théoriques et stages professionnels. Autonome et efficace, vous pouvez travailler seul(e) ou en groupe, du moment que vous utilisez un savoir-faire plutôt technique. Agent d’exploitation du réseau (fontainier) • Acousticien • Chargé de promotion • Chef de chantier • Conducteur de travaux • Conseiller pédagogique • Contrôleur des travaux publics de l’État • Directeur d’équipement sportif • Expert automobile • Fusilier marin • Gérant de restauration collective • Ingénieur en construction aéronautique ou navale • Ingénieur technico-commercial • Officier de la marine marchande • Officier de police ou de la Marine • Médecin urgentiste • Photographe de presse • Pilote de ligne • Professeur du technique.

RC : réaliste tendance conventionnel Vous avez besoin d’appliquer concrètement vos connaissances car votre meilleur moyen de progresser est de pouvoir expérimenter et constater par vous-même le résultat. Ce sont les défis techniques et les réalisations concrètes dans des situations de travail aux repères clairs qui vous motivent avant tout. Vous pouvez être doué(e) pour vous servir d’outils ou de machines grâce à votre esprit pratique, votre rigueur et votre habileté manuelle. Vous êtes plus à votre aise lorsque vous comprenez bien ce que l’on attend de vous et notamment dans un cursus d’études appliquées qui accorde une large place aux stages et aux expériences professionnelles. Vous aurez tendance à privilégier les environnements de travail en extérieur et les activités sur le terrain. Archiviste paléographe • Cartographe • Conducteur de ligne de production • Conducteur de machines agricoles • Charpentier • Jardinier paysagiste

• Secrétaire de rédaction • Ouvrier agricole/industrie • Ouvrier qualifié • Technicien de fabrication • Traducteur technique.

CR : conventionnel tendance réaliste Méthodique, vous avez une tendance toute naturelle à apprécier les environnements de travail où les règles sont précises et les directives claires. Rassuré(e) par le cadre, vous aimez savoir ce que l’on attend de vous. Une situation stable et connue que vous pouvez prévoir alimente votre confiance et accroît par là même votre efficacité. Votre besoin d’appliquer concrètement vos connaissances, et de constater par vous-même le résultat de votre savoir-faire, peut vous faire privilégier les activités sur le terrain plutôt que les métiers de « bureau ». Vous pouvez avoir développé un esprit pratique, des habiletés manuelles faisant de vous une personne minutieuse dans les tâches techniques. Agent administratif de l’État • Agent de trafic • Analyste de crédit • Archiviste • Comptable • Contrôleur de l’État • Documentaliste dans l’édition • Électrotechnicien • Gardien de la paix • Gendarme • Gestionnaire de paie • Gestionnaire de stock • Greffier • Opérateur back-office • Technicien contrôle qualité (verre) • Traducteur littéraire.

IA : investigateur tendance artiste Vous êtes sans conteste une personne réfléchie, posée et vous aimez passer du temps à comprendre votre environnement. Poussé(e) par le besoin d’apprendre et de comprendre, vous avez envie d’étudier, de vous former. En général, ce pôle de la réflexion correspond au goût de la recherche et de l’approfon-

dissement. Vous privilégiez les activités intellectuelles qui vont vous permettre de valoriser votre savoir et vos connaissances. Vous êtes une personne qui aime se poser des questions, raisonner, résoudre des problèmes complexes. Un côté intellectuel et/ou scientifique. Le pôle « artiste » qui vient se combiner à votre profil renforce votre capacité à chercher, inventer, innover. Vous êtes curieux(se) et vous avez sans doute besoin de nouveauté, de découvertes… Archéologue • Cartographe • Conservateur du patrimoine • Conservateur de musée • Créateur de parfum • Enseignant-chercheur • Géographe • Géologue • Infographiste • Ingénieur de recherche en agroalimentaire • Interprète • Journaliste • Rédacteur en presse écrite • Sociologue • Urbaniste.

AI : artiste tendance investigateur Votre pôle dominant « artiste » indique un sens affectif développé. Vous êtes capable de vous passionner et vous avez besoin de vous exprimer dans votre métier. Intuition, curiosité, ouverture d’esprit, besoin de nouveauté, de variété vous caractérisent. Votre créativité et votre liberté d’esprit vous rendent vite mal à l’aise dans des environnements trop conventionnels. Vous êtes souvent attiré(e) par des activités artistiques ou de création, d’innovation. Le pôle « investigateur » qui s’adosse à votre dominante « artiste » renforce votre besoin d’apprendre sans cesse de nouvelles choses. Cette combinaison (artiste + investigateur) fait de vous quelqu’un de plutôt cérébral, intellectuel et indique une capacité à conceptualiser, inventer, découvrir, innover : idées + raisonnement. Architecture, conception graphique, design… écriture, création musicale ou

© P. LAFAY/PICTURETANK

ENSEIGNANT-CHERCHEUR : investigateur tendance artiste.

Le Guide des métiers // 2011-2012 17





encore métiers de la recherche, si votre pôle « investigateur » talonne votre côté artiste, sont indiqués. Architecte • Architecte d’intérieur • Artiste plasticien • Auteur • Décorateur de spectacle/scénographe • Directeur artistique • Graphiste • Illustrateur • Infographiste • Journaliste Web/multimédia • Monteur (vidéo) • Paysagiste • Rédacteur en chef • Scénariste.

IS : investigateur tendance social Vous êtes sans conteste une personne réfléchie, posée et vous aimez passer du temps à comprendre votre environnement. C’est votre manière à vous de maîtriser ce qui vous entoure. Votre pôle « investigateur » vous pousse à apprendre. Vous privilégiez les activités intellectuelles qui vont vous permettre de valoriser votre savoir et vos connaissances. Vous êtes à l’aise dans des univers où vous pouvez confronter vos opinions et aiguiser votre esprit critique. Votre pôle « social » vous guide vers des métiers de contact : aide aux autres, esprit d’équipe, communication sont des valeurs importantes pour vous. Vous aimez les ambiances de travail studieuses, mais conviviales. Vos activités vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile et transmettre vos connaissances. Anesthésiste réanimateur (médecin) • Chargé d’études marketing • Chirurgien • Chirurgien dentiste • Dermatologue • Médecin généraliste • Médecin des armées • Médecin du travail • Notaire • Ophtalmologue • Pédiatre • Pharmacien d’hôpital • Psychiatre • Psychologue du travail • Psychologue scolaire.

SI : social tendance investigateur Vous avez un pôle « social » prédominant et votre priorité est donc le contact humain : l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication sont vos principaux atouts… Vous veillez aux bonnes relations de votre entourage et vos activités professionnelles vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile et transmettre vos connaissances. Associé à votre pôle « investigateur », vous vous tournez vers des situations où vous pourrez montrer votre esprit critique et satisfaire votre soif intellectuelle. Choisir un secteur d’activité vous permettant de comprendre et d’apprendre sur la personne ou les relations humaines permettrait de combiner parfaitement vos deux pôles. Animateur du patrimoine • Bibliothécaire • Conseiller conjugal • Conseiller d’orientation psychologue • Conseiller d’insertion et de probation • Conservateur de bibliothèque • Éducateur à la protection judiciaire de la jeunesse • Éducateur spécialisé • Enseignant-chercheur • Formateur • Gestionnaire de carrières • Guide conférencier de musée et de monument • Infirmière puéricultrice • Juge des enfants • Juge aux affaires familiales • Juge d’application des peines • Juge d’instruction • Orthophoniste • Professeur de collège et de lycée • Psychologue • Psychomotricien • Sage-femme.

êtes à l’aise dans des univers où vous pouvez confronter vos opinions et aiguiser votre esprit critique. Vous savez à la fois prendre le temps de la réflexion et agir dès que vous le pouvez. Votre pôle « entreprenant » vous confère une certaine autorité naturelle, mais vous n’imaginez pas diriger sans « savoir », ce qui reste votre première richesse. Chargé d’étude marketing • Chef de produit de voyage • Conseiller en environnement • Conservateur de musée • Démographe • Ingénieur textile • Pharmacien d’hôpital • Sociologue • Responsable de documentation.

EI : entreprenant tendance investigateur Dynamique, vous aimez agir par vous-même, savez prendre des décisions, des initiatives, être efficace. Ambitieux(se), vous recherchez une certaine reconnaissance passant par un bon statut social. Votre esprit de compétition peut vous aider à vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel où il faut agir vite avec une certaine détermination. Votre confiance en vous vous aide à persuader les autres pour promouvoir vos projets et arriver à vos fins. Vous avez à la fois besoin d’action et une exigence d’études, donc il vous faut déjà obtenir un diplôme qui vous permettra ensuite d’utiliser vos capacités d’initiative et de décision, soit en entreprise, soit en allant vers des métiers qui bougent et supposent un minimum d’autonomie. Animateur socioculturel • Banquier commerce international • Chef de produit • Contrôleur des douanes • Directeur financier • Directeur informatique • Iconographe • Ingénieur méthodes • Journaliste • JRI • Lieutenant de police • Manager culturel • Rédacteur en chef • Souscripteur d’assurances.

IC : investigateur tendance conventionnel Vous êtes sans conteste une personne réfléchie, posée et aimez passer du temps à comprendre votre environnement. C’est votre manière à vous de maîtriser ce qui vous entoure. Votre pôle « investigateur » vous pousse à apprendre, et votre besoin d’étudier, de vous former, est une priorité pour vous. Vous privilégiez donc les activités intellectuelles qui vont vous permettre de valoriser votre savoir et vos connaissances. Conventionnel(le), vous appréciez l’organisation et la méthode. Tout ce qui peut s’expliquer et se comprendre de façon rationnelle vous intéresse. Vous serez à l’aise dans un environnement de travail qui puisse vous apporter un certain cadre. Actuaire • Administrateur de base de données • Analyste financier • Archiviste • Bibliothécaire • Chirurgien dentiste • Contrôleur de gestion • Credit manager • Démographe • Développeur • Documentaliste • Expert-comptable • Historien • Ingénieur étude de prix • Ingénieur sécurité • Médecin des armées • Rédacteur en presse écrite • Rédacteur juridique • Rédacteur territorial • Régisseur d’œuvre d’art • Secrétaire des affaires étrangères • Secrétaire de rédaction • Substitut du procureur • Terminologue • Traducteur littéraire.

IE : investigateur tendance entreprenant

CI : conventionnel tendance investigateur

Vous êtes d’abord poussé(e) par le besoin d’apprendre et de comprendre. C’est votre manière à vous de maîtriser ce qui vous entoure. Vous avez envie d’étudier, de vous former. Vous privilégiez donc les activités intellectuelles qui vont vous permettre de valoriser votre savoir et vos connaissances. Vous

Méthodique, à l’aise pour planifier, vous avez une tendance toute naturelle à apprécier les environnements de travail où les règles sont précises et les directives claires. Rassuré(e) par le cadre, vous cherchez à savoir ce que l’on attend de vous. Une situation stable et connue dans laquelle vous

18 Le Guide des métiers // 2011-2012

pouvez prévoir alimente votre confiance et accroît par là même votre efficacité. Vous alliez facilement votre plaisir du raisonnement logique à votre besoin de connaissances théoriques. L’obtention d’un diplôme peut vous aider à acquérir une certaine assurance dans votre travail. Vous êtes vraiment dans vos compétences lorsque vous pouvez vous servir de méthodes « bien rôdées », mais dont l’application n’est pas simple et demande de la réflexion, de raisonner et « de se creuser la tête ». Administrateur de base de données • Assistant export • Attaché(e) de la fonction publique • Comptable • Expert-comptable • Greffier • Historien • Ingénieur sécurité • Juriste d’entreprise • Juriste social • Secrétaire juridique • Substitut du procureur • Secrétaire des affaires étrangères • Traducteur technique.

tivité et votre liberté d’esprit vous rendent vite mal à l’aise dans des environnements trop conventionnels. Vous êtes souvent attiré(e) par des activités artistiques ou de création. Vous aimez en général vous démarquer. Le pôle « entreprenant » qui s’adosse à votre profil « artiste » vous donne une grande capacité à agir, oser, entreprendre, car vous n’avez pas peur de l’inconnu ni de prendre des risques. Vous avez des idées, des passions et vous êtes capable d’agir pour les satisfaire. Architecte d’intérieur • Attaché de presse • Cadreur • Chef opérateur • Commissaire-priseur • Danseur • Décorateur • Directeur artistique • Game designer • Graphiste • Illustrateur • Infographiste • Journaliste • JRI (journaliste reporter d’images) • Réalisateur • Régisseur d’œuvres d’art • Régisseur général • Rédacteur en chef • Responsable d’édition.

AS : artiste tendance social

EA : entreprenant tendance artiste

Votre profil « artiste » indique un sens affectif développé. Vous êtes capable de vous passionner et vous avez besoin de vous exprimer dans votre métier. Vous ressentez avant de raisonner et vous avez tendance à vous fier d’abord à vos émotions, votre intuition. Curiosité, ouverture d’esprit, besoin de nouveauté, de variété vous caractérisent. Votre créativité et votre liberté d’esprit vous rendent vite mal à l’aise dans des environnements trop conventionnels. Vous êtes souvent attiré(e) par des activités artistiques ou de création. Vous aimez en général vous démarquer. Le pôle « social » qui s’adosse à votre profil peut indiquer une envie d’aider et/ou de transmettre aux autres. Communication et arts du spectacle et de la scène correspondent bien à ce profil. Chanteur • Comédien • Designer textile • Danseur • Scénographe • Concepteurrédacteur de pub • Journaliste radio • Musicien • Chargé de communication • Styliste.

Énergique, vous aimez agir par vous-même, savez prendre des décisions, des initiatives, être efficace. Ambitieux(se), vous recherchez une certaine reconnaissance passant par un bon statut social. Votre esprit de compétition peut vous aider à vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel où il faut agir vite avec une certaine détermination. Votre confiance en vous vous aide à persuader les autres pour promouvoir vos projets et arriver à vos fins. Créatif(ve), curieux(se), vous avez besoin de liberté pour vous épanouir. Cela peut aussi se traduire par l’envie d’une certaine solitude vous permettant de prendre vos décisions rapidement et sans contrainte externe. Animateur • Avocat • Berger • Commissaire-priseur • Créateur de parfum • Directeur de cinéma • Éditeur • Médecin légiste • Producteur de spectacles • Reporter • Producteur • Webmaster.

SA : social tendance artiste Vous avez un pôle « social » prédominant et votre priorité est donc le contact humain : l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication sont vos principaux atouts… Vous veillez aux bonnes relations de votre entourage et vos activités professionnelles vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile et transmettre vos connaissances. Allié à votre pôle « social », c’est toute votre sensibilité qui sera mise au service de l’intuition ou d’un univers artistique. Vous n’aimez guère la routine, les conventions et essayez le plus souvent de vous en affranchir. Vous serez donc à l’aise dans des environnements de travail souples et peu structurés. Animateur • Animateur du patrimoine • Attaché de presse • Bibliothécaire • Chargé de marketing direct • Chef de produit marketing • Coiffeur • Conservateur de bibliothèque • Éducateur de jeunes enfants • Médiateur culturel • Orthophoniste • Professeur de langues.

AE : artiste tendance entreprenant Votre profil « artiste » indique un sens affectif développé. Vous êtes capable de vous passionner et vous avez besoin de vous exprimer dans votre métier. Curiosité, ouverture d’esprit, besoin de nouveauté, de variété vous caractérisent. Votre créa-

AC : artiste tendance conventionnel Votre pôle « artiste » indique un sens affectif développé. Vous êtes capable de vous passionner et vous avez besoin de vous exprimer dans votre métier. Vous ressentez avant de raisonner et vous avez tendance à vous fier d’abord à votre intuition. Vous êtes souvent attiré(e) par des activités artistiques ou de création, d’innovation. Le pôle « conventionnel » qui complète votre profil indique que vous avez aussi besoin de savoir ce que l’on attend de vous et que les directives soient claires. Vous pouvez être perfectionniste, rigoureux, malgré votre dominante « artiste », et être capable d’organisation et méthode. La combinaison de ces deux pôles est intéressante pour les métiers d’art, les arts appliqués ou le multimédia, et se retrouve chez les linguistes. Artisan d’art • Commissaire-priseur • Conseiller en organisation • Infographiste • Rédacteur technique • Restaurateur d’art • Traducteur littéraire • Traducteur technique.

CA : conventionnel tendance artiste Méthodique, vous avez une tendance toute naturelle à apprécier les environnements de travail où les règles sont précises et les directives claires. Une situation stable et connue que vous pouvez prévoir alimente votre confiance et accroît par là même votre efficacité. Cependant, il ne vous sera pas évident de Le Guide des métiers // 2011-2012 19





conjuguer cette dominante avec l’imagination induite par votre deuxième pôle « artiste » : peu de gens parviennent à allier l’intuitif, l’affectif à la logique et la mise en application. Ces deux compétences peuvent s’enrichir : vous pouvez apporter à l’organisation institutionnelle une note personnelle, spontanée, qui vous est propre. Traducteur littéraire • Traducteur technique • Terminologue.

SE : social tendance entreprenant Vous avez un pôle « social » prédominant et votre priorité est donc le contact humain : l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication sont vos principaux atouts… Vous veillez aux bonnes relations de votre entourage et vos activités professionnelles vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile. Entreprenant(e), vous bénéficiez d’une certaine autorité naturelle. Vous aimez être autonome et pouvoir mener des projets. Les défis et la compétition peuvent vous aider à avancer, mais vous resterez toujours à l’écoute des autres. Battant(e), énergique, vous avez la capacité d’agir rapidement, mais attention à prendre aussi le temps de la réflexion. Agent de contrôle des transports en commun • Agent de police • Aide médicopsychologique • Aide soignant • Aiguilleur du ciel • Animateur • Assistant de service social • Assistant des ressources humaines • Assistant parlementaire • Chargé d’affaires dans l’industrie • Conseiller en économie sociale et familiale • Conseiller principal d’éducation • Diététicien • Directeur des ressources humaines • Documentaliste scolaire (documentaliste) • Éducateur spécialisé • Éducateur spécialisé • Enseignant à l’étranger • Gardien de la paix • Gendarme • Huissier • Infirmier libéral • Libraire • Professeur d’éducation physique et sportive • Professeur de lycée professionnel • Professeur des écoles • Professeur de sport • Professeur du secondaire • Formateur • Visiteur médical.

ES : entreprenant tendance social De tempérament énergique, vous aimez agir par vous-même. Vous savez prendre des décisions, des initiatives, être efficace. Vous êtes une personne ambitieuse et vous recherchez une certaine reconnaissance, passant par un bon statut social. Votre esprit de compétition peut vous aider à vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel, où il faut agir vite et avec une certaine détermination. Votre confiance en vous vous aide à persuader les autres pour promouvoir vos projets et arriver à vos fins. La relation, l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication venant se combiner à votre dynamisme naturel, pourront vous aider à prendre en charge des projets ou des équipes que vous saurez motiver autour d’une action ou d’un but commun. Acheteur • Administrateur de biens • Administrateur de mission humanitaire • Agent commercial • Agent général d’assurance • Agent immobilier • Animateur • Assistant commercial • Assistant de manager • Assistant export • Assistant trilingue • Avocat • Chargé de clientèle • Chasseur de biens • Chef d’agence dans le transport • Chef de mission humanitaire • Chef de pub • Chef de rayon • Coiffeur • Collecteur de fonds • Commercial • Commissaire au sein des armées • Concierge d’hôtel • Directeur financier • Directeur d’agence bancaire • Directeur de clientèle • Directeur de la communication • Directeur d’équipements sportifs • Directeur d’hôtel, d’office de tourisme • Directeur d’hôpital, 20 Le Guide des métiers // 2011-2012

d’établissement médical • Expert en assurances • Garde moniteur • Guide accompagnateur • Guide interprète • Hôtesse de l’air, steward • Ingénieur commercial en informatique • Interprète • Logisticien dans l’humanitaire • Maître d’hôtel • Maître nageur sauveteur • Mediaplanneur • Notaire • Opérateur de marché, trader • Outplaceur • Pharmacien • Producteur • Professeur de sport • Régisseur général • Responsable de diffusion • Responsable technique • Responsable logistique • Responsable de magasin • Sommelier • Syndic de copropriété • Vendeur d’articles de sport.

SC : social tendance conventionnel Vous avez un pôle « social » prédominant et votre priorité est donc le contact humain : l’aide aux autres, l’esprit d’équipe, la communication sont vos principaux atouts… Vous vous préoccupez des bonnes relations de votre entourage et vos activités professionnelles vont souvent se tourner vers des métiers où vous pourrez vous sentir utile et transmettre vos connaissances. Conventionnel(le), vous appréciez l’organisation et la méthode. Autant d’atouts que vous pourrez mettre au service des autres. Plutôt que l’improvisation, vous préférez généralement que les consignes soient claires et bien établies : vous avez besoin de savoir où vous allez et par quel moyen y arriver. Agent administratif territorial • Agent technique et de gestion de La Poste • Aide bibliothécaire • Assistant du service social • Chargé du recrutement • Diplomate • Interprète • Juriste d’assurances • Juriste d’entreprise • Juriste en environnement • Maître d’hôtel • Professeur de collège et lycée • Serveur • Traducteur.

CS : conventionnel tendance social Méthodique, vous avez une tendance toute naturelle à apprécier les environnements de travail avec une certaine discipline où les règles sont précises et les directives claires. Rassuré(e) par le cadre, vous cherchez à savoir ce que l’on attend de vous. Une situation stable et connue que vous pouvez prévoir alimente votre confiance et accroît par là même votre efficacité. Vous êtes une personne à l’aise pour travailler en équipe lorsque les objectifs sont clairement définis. Vous mettez volontiers votre sens de l’organisation « au service de » avec une envie naturelle d’aider, de conseiller et de résoudre les malentendus, par le dialogue et la discussion, en trouvant des compromis qui

Le Service Coaching Orientation de l’Etudiant Le Service Coaching Orientation de l’Etudiant est constitué d’une équipe pluridisciplinaire de psychologues, de spécialistes de la formation et de l’emploi, et d’experts en information et documentation. Il propose différentes formules d’accompagnement des jeunes et de leurs familles, adaptées à toutes les situations et tous les profils. De la classe de troisième aux études supérieures, le service accompagne chaque année des centaines de jeunes dans leur choix de formations et de métiers. Pour en savoir plus sur le Service Coaching Orientation de l’Etudiant : tél. 01.75.55.41.60.

©THE CANADIAN PRESS/ZUMA/REA

PSYCHOLOGUE EN MISSION HUMANITAIRE : social tendance investigateur.

conviennent aux deux parties. Vous vous sentez plus à l’aise dans les rapports de coopération que dans les rapports d’autorité. Adjoint administratif de l’État • Administrateur judiciaire • Agent d’accueil • Aide comptable • Assistant commercial • Assistant communication • Assistant d’édition • Assistant territorial qualifié de conservation du patrimoine et des bibliothèques • Attaché médico-social • Attaché territorial, spécialité analyste • Clerc de notaire • Contrôleur SNCF • Directeur comptable • Gestionnaire de contrats d’assurance • Guichetier • Hôtesse d’accueil • Huissier • Juriste social • Réceptionniste d’hôte • Rédacteur dans les assurances • Rédacteur de presse régionale • Responsable qualité • Scripte • Secrétaire • Secrétaire administratif • Secrétaire comptable • Secrétaire d’administration scolaire et universitaire • Secrétaire juridique • Sténotypiste de conférence • Technicien marketing.

CE : conventionnel tendance entreprenant Méthodique, vous appréciez les environnements de travail où les règles sont précises et les directives claires. Rassuré(e) par le cadre, vous cherchez à savoir ce que l’on attend de vous. Une situation stable et connue que vous pouvez prévoir alimente votre confiance et accroît par là même votre efficacité. Vos capacités naturelles à organiser et mettre en application sont autant d’ingrédients qui vous aident à mettre en œuvre des méthodes efficaces dans vos actions. Votre énergie se conjugue bien avec votre détermination et vos capacités à exécuter avec dynamisme et précision les instructions. Une fois vos repères pris dans votre environnement, vous pouvez être attiré(e) par une certaine forme de pouvoir et développer un esprit de compétition.

Agent de recouvrement du Trésor • Agent de comptoir • Assistant de direction • Attaché de la fonction publique • Caissier • Chef cuisinier • Chef de rayon • Correcteur de presse • Directeur financier • Fiscaliste • Inspecteur de banque • Inspecteur du travail • Inspecteur des impôts • Inspecteur, régleur • Juriste immobilier • Mandataire judiciaire • Rédacteur territorial • Régisseur de plateau • Responsable administration des ventes • Secrétaire médicale • Secrétaire trilingue • Télévendeur • Vendeur au détail.

EC : entreprenant tendance conventionnel Vous êtes une personne dynamique. Vous aimez agir par vous-même, vous savez prendre des décisions et des initiatives, être efficace. Ambitieux(euse) de nature, vous avez tendance à rechercher une certaine reconnaissance, passant par un bon statut social. Votre esprit de compétition peut être un précieux allié pour vous sentir à l’aise dans un univers concurrentiel où il est important d’agir rapidement et avec une certaine détermination. Votre confiance en vous vous aide par ailleurs à persuader vos interlocuteurs pour promouvoir vos projets et arriver à vos fins. Enfin, votre sens de l’organisation et votre rigueur sont deux traits de caractère qui vous permettent d’agir avec une certaine autorité. Ainsi, vous pourrez décider tout en respectant la hiérarchie dans un environnement bien cadré. Administrateur judiciaire • Acheteur • Administrateur de la fonction publique • Agent artistique • Agent de comptoir/agent de voyage • Agent immobilier • Auditeur financier • Commissaire aux comptes • Contrôleur de gestion • Directeur de filiale, de succursale • Directeur de structure sociale • Directeur financier • Fiscaliste • Responsable consolidation.  Le Guide des métiers // 2011-2012 21

VOUS AIMEZ ETRE SUR

28 Vous aimez l’action 32 Vous aimez contrôler, réparer 36 Vous aimeriez travailler

dans l’environnement 38 Vous êtes plutôt manuel 42 Vous aimeriez être au contact de la nature 46 Vous aimeriez travailler dans le sport

22 Le Guide des métiers // 2011-2012

LE TERRAIN Découvrez les métiers pour fuir les bureaux ! Vous détestez rester toute la journée derrière votre ordinateur ? Vous aimez bouger ? Voici des professions qui vous plairont. Conducteur d’engins de chantier

ÊTRE SUR LE TERRAIN, comme le conducteur d’engins de chantier ou le conducteur routier. Ici la réception et la mise en place de la première turbine à combustion au gaz naturel de la centrale EDF de Martigues (13).

© R.Terzian/Act/Fedephoto

Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro travaux publics Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

Haut perché dans sa cabine, le conducteur d’engins manie des mastodontes de plusieurs tonnes. Bulldozer, pelle mécanique, niveleuse, décapeuse… Ces machines lui permettent de préparer le terrain avant le début du chantier. Il peut ainsi déblayer la terre, creuser ou encore damer le sol. Le grutier est un spécialiste : avec sa grue, il dépose les matériaux lourds et encombrants là où les équipes en ont besoin. Le conducteur prend le temps de bichonner ses machines. Il effectue luimême leur entretien et toutes les petites réparations. Ses compétences : conduire, préparer, entretenir. Sa formation : un CAP (certificat d’aptitude professionnelle) conduite d’engins de travaux publics suffit, mais il peut être complété par un BP (brevet professionnel) conduite Le Guide des métiers // 2011-2012 23



CABINE DE CONDUITE TER. Le conducteur ferroviaire informe les passagers, gère l’ouverture des portes, contrôle les instruments de bord, assure la régularité et la sécurité de la marche du train…

d’engins des travaux publics ou par un bac professionnel travaux publics. Secteur : bâtiment, travaux publics.

Conducteur de train Niveau d’études minimal hors période de formation professionnelle : bac pro Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI), pro MSMA Sélectivité : faible Insertion : moyenne Salaire débutant : 1700 €

Comme sur la route, le conducteur ferroviaire doit respecter bon nombre de limitations et de règles de conduite. Seul maître à bord, il gère également les ouvertures de portes et les informations aux voyageurs. Avant le départ, il contrôle le bon fonctionnement des instruments de bord et des commandes. Il débute en général sur des trains de banlieue ou de marchandises, puis intervient sur des lignes de moyenne importance, avant de pouvoir prendre, au bout d’une 24 Le Guide des métiers // 2011-2012

dizaine d’années, les commandes d’un TGV. Ses compétences : conduire, contrôler, sécuriser. Sa formation : recrutés après notamment un bac pro (par exemple le MSMA – maintenance des systèmes mécaniques automatisés), un bac S ou STI (spécialités génie mécanique, électronique ou électrotechnique), les conducteurs de train de la SNCF suivent une formation interne rémunérée de un an. Secteur : transport, logistique.

Conducteur de travaux Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2400 €

Sur un chantier, il n’y a qu’un maître à bord : le conducteur de travaux. Ce chef d’orchestre coordonne et dirige l’ensemble des activités du chantier. Avant de lancer toute construction, il participe à la préparation des travaux : il analyse les plans d’ar-

chitecte, évalue les besoins humains et recrute les équipes. Il choisit aussi les outils appropriés, les matériaux et sélectionne les sous-traitants. Il se charge également des démarches administratives nécessaires à l’ouverture du chantier. Lorsque le chantier est lancé, il veille au respect des délais, des coûts et des normes de sécurité. Mieux vaut avoir une organisation sans faille et une parfaite connaissance des métiers et techniques du bâtiment. Ces savoirs s’acquièrent grâce aux expériences de terrain, comme chef d’équipe, puis chef de chantier. Ses compétences : organiser, coordonner, communiquer.

Conducteur routier Niveau d’études minimal : sans diplôme Bac conseillé : bac pro Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : fixe de 1 500 € + primes

Si la conduite est sa principale activité, le conducteur routier doit également préparer son itinéraire, assurer l’entretien du véhicule, superviser les opérations de chargement et de déchargement et faire le lien entre sa société et les clients. La vie itinérante, des horaires décalés, nécessitent une bonne condition physique. Après quelques années au volant, un chauffeur peut évoluer vers un poste sédentaire de responsable d’exploitation ou de chef de parc.



zoomTRANSPORT, LOGISTIQUE SECTEUR

ue ce soit sur route, sur rails, dans les airs ou sur mer, le transport continue de se développer, porté par la mondialisation des échanges et l’explosion du e-commerce. Traditionnellement ouvert à des profils peu qualifiés, le secteur de la logistique connaît une hausse des qualifications. Les personnels d’encadrement sont de plus en plus recherchés, notamment ceux spécialisés en qualité ou en développement durable. La promotion interne reste très forte et certaines entreprises ont de grandes difficultés à recruter des profils techniciens (opérateurs logistiques, par exemple).

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© T. Ribolowski/Fedephoto



Sa formation : l’ESTP (École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie) de Paris délivre, en deux ans après un bac S, ou un bac STI2D obtenu avec mention, un diplôme de conducteur de travaux. Les BTS bâtiment et BTS travaux publics ou le DUT génie civil apportent les connaissances techniques indispensables, mais doivent êtres complétés par des expériences de terrain. Un diplôme d’ingénieur permet d’accéder plus rapidement au poste. Secteur : bâtiment, travaux publics.

LMB FELLETIN

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Lycée des Métiers du Bâtiment

Route d’Aubusson 23500 FELLETIN Tél. 05 55 83 46 00

www.lmb-felletin.ac-limoges.fr

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iPNFO LUS À PROPOS DE LA LOGISTIQUE

À lire ➠ La Logistique, éditions Presses universitaires de France. Sur le Net

➠ Outre les sites des organisations professionnelles spécialisées dans la formation aux métiers du transport et de la logistique comme l’AFT-IFTIM (www.aft-iftimtracetonchemin.com) et Promotrans (www.promotrans.asso.fr), il existe un site de référence sur la logistique (www.novalog-project.org). > Le site du ministère du Développement durable (www.developpement-durable.gouv.fr, onglet Transport) donne une bonne photographie du secteur. > Le site de l’association française pour la logistique offre quant à lui formations et annonces professionnelles (www.aslog.org).

gouvernement (DPLG) pour pouvoir devenir membre de l’ordre des géomètres. Le BTS (brevet de technicien supérieur) géomètre-topographe débouche quant à lui sur des fonctions de technicien géomètre. Secteur : bâtiment, travaux publics.

À PROPOS DU BTP

Sur le Net ➠ www.ffbatiment.fr (site de la Fédération française du bâtiment), www.metier-tp.com (de la Fédération nationale des travaux publics) et www.capeb.fr (de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) détaillent tous les métiers et toutes les formations du BTP. L’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications du BTP (www.metiers-btp.fr) donne, lui, un panorama complet du secteur. Le site www.planete-tp.com, de l’association pour la connaissance des travaux publics, permet de se documenter sur le secteur. Enfin, les CAP du BTP (www.cap-btp.com), un site institutionnel, se consacre aux formations en CAP.

Ses compétences : conduire, entretenir, dépanner. Sa formation : le minimum requis est évidemment le permis poids lourd, accompagné de la FIMO (formation initiale minimum obligatoire). Cette formation (ouverte aux plus de 21 ans et d’une durée de quelques semaines) permet de conduire des véhicules de plus de 3,5 tonnes. Le CAP conducteur routier marchandises, le CAP conducteur livreur de marchandises, le nouveau bac pro conducteur transport routier marchandises ou le bac pro exploitation des transports sont également prisés. Secteur : transport, logistique.

Ingénieur géomètre Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2800 €

Il existe deux profils d’ingénieur géomètre : le géomètretopographe et le géomètreexpert. Le géomètre-topographe fonde son travail sur les plans et les relevés effectués sur le terrain par son collègue technicien géomètre. À partir de 26 Le Guide des métiers // 2011-2012

ces données précises (altitude, présence de poteaux, d’arbres, de murs), il imagine les travaux d’aménagement nécessaires à la réalisation de son projet. Le géomètreexpert, quant à lui, a une fonction officielle d’expertise juridique. Il est le seul professionnel à pouvoir dresser les plans et les documents topographiques qui délimitent les propriétés foncières. GPS, images satellites, dessin assisté par ordinateur…, l’expert doit manier des outils de pointe, car dans son métier, la précision est de mise. C’est par exemple lui qui est chargé de certifier la bonne longueur des pistes d’athlétisme ou des piscines olympiques. Ses compétences : mesurer, relever, aménager. Sa formation : parmi les écoles préparant au diplôme d’ingénieur topographe, on peut citer l’ESTA (École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie) de Paris, l’INSA (Institut national des sciences appliquées) de Strasbourg (67), l’ESGT (École supérieure des géomètres et topographes) du Mans (72). Le géomètre-expert doit être en plus diplômé par le

Technicien agricole Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : bac pro CGEA Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

En agriculture, le technicien peut avoir de multiples casquettes : il peut être salarié d’une coopérative, d’une société de travaux agricoles ou d’une exploitation. Dans ce dernier cas, il participe à tous les travaux et seconde le chef d’exploitation. Il prend alors soin des cultures, nourrit les animaux, entretient le matériel et les locaux, gère le stock… Il peut également se spécialiser et devenir conducteur de machines agricoles ou encore technicien en aquaculture et travailler dans des élevages d’animaux et de plantes aquatiques : poissons, coquillages, crustacés, etc. Ses compétences : cultiver, entretenir, assister.

zoomBTP SECTEUR

ette locomotive de l’économie française continue d’embaucher, grâce notamment aux nombreux départs à la retraite prévus durant les quatre prochaines années. Côté bâtiment, l’heure est aux nouvelles compétences : l’écologie est au cœur de la profession, avec le développement des constructions basse consommation et de l’écoconstruction. De nouveaux métiers apparaissent, comme par exemple les économistes de la construction. Côté travaux publics, de grands chantiers, pourvoyeurs d’emplois, sont prévus dans les prochaines années, à l’image du transport ferroviaire et de ses lignes grandes vitesses (LGV).

C

Sa formation : le bac professionnel agricole est une bonne base. Il existe de nombreuses spécialités : conduite et gestion de l’exploitation agricole, aménagements paysagers, agroéquipement, technicien conseil vente, etc. Des spécialisations plus pointues sont possibles à bac + 2, comme le BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) aquaculture ou gestion forestière : elles sont un atout pour ceux qui envisagent de prendre un jour les commandes d’une exploitation. Secteur : agriculture. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : administrateur de mission, agent de trafic, animateur socioculturel, chef de chantier, chef de mission, chef de rayon, conseiller en économie sociale et familiale, contrôleur de douanes, développeur local, directeur d’hôtel, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, éducateur spécialisé, exploitant agricole, entraîneur, gardien de la paix, gendarme, guide accompagnateur, guide conférencier de musée et de monument, horticulteur, hôtesse de l’air, inspecteur du travail, interprète, journaliste reporter d’images, logisticien, moniteur de sport, officier de la marine marchande, personnel médical en mission humanitaire, pilote de ligne, pompier professionnel, professeur d’EPS, professeur de sport, responsable logistique, syndic de copropriété, technicien forestier, visiteur médical. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR Assistant de service social, chef de produit voyage, conseiller agricole, garde-moniteur, guide interprète, paysagiste, responsable de station d’épuration.

Vous aimez

L’ACTION ■

Vous aimez les poussées d’adrénaline ? Vous allez être servi ! Face au feu, aux délinquants ou en situation de guerre, les métiers ci-dessous promettent des sensations fortes. Commissaire de police Niveau d’études minimal hors période de formation : bac + 5 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 2000 €

Le commissaire de police dirige un service de police nationale. Il peut s’agir d’un commissariat, d’un service de police judiciaire, d’un service de renseignement. Selon le lieu de son affectation, son travail varie énormément. Dans tous les cas, le commissaire est un meneur d’hommes : il encadre l’ensemble des personnes affectées à son service (officiers, gardiens de la paix et personnel administratif) et définit les opérations à mener. Après neuf années de carrière, il peut devenir commissaire divisionnaire. Ses compétences : diriger, coordonner, orienter. Sa formation : le concours externe est ouvert aux candidats titulaires d’un bac + 5, de moins de 35 ans. Les lauréats suivent une formation de deux ans à l’École natio-

nale supérieure de la police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (69). Les gardiens de la paix justifiant d’une expérience de quatre ans peuvent passer le concours interne de commissaire. Une prépa commissaire permet de préparer le concours pendant huit mois. Secteur : défense, sécurité.

Gardien de la paix Niveau d’études minimal hors période de formation : bac Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire net : 1 500 €

Littéralement, le gardien de la paix… « garde la paix ». Au contact direct de la population, il veille à maintenir la tranquillité publique, grâce à des actions de prévention et de répression. Car ce fonctionnaire de la police nationale ne passe pas ses journées derrière le comptoir du commissariat. Il se rend sur le terrain, participe à des enquêtes, effectue des filatures, des arrestations. Le métier comporte de multiples facettes et spécialisa-

zoomDÉFENSE-SÉCURITÉ SECTEUR

algré les coupes budgétaires, le secteur de la défense continue d’embaucher. Chaque armée mène régulièrement des grandes campagnes de recrutement, à l’image de la gendarmerie nationale ou de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Les profils recherchés sont très variés et ouverts à tous les diplômes (des techniciens aéronautiques aux cuisiniers, en passant par les comptables). Mais face au développement du renseignement informatique, devenu une priorité stratégique, les candidats diplômés en télécoms, réseaux ou sécurité informatique sont particulièrement recherchés.

M

28 Le Guide des métiers // 2011-2012

tions. Un gardien de la paix peut travailler dans une brigade des stupéfiants, dans une compagnie républicaine de sécurité (CRS) ou même devenir sauveteur en montagne. Après trois ans d’expérience et une formation interne de quatorze semaines, il peut désormais devenir OPJ (officier de police judiciaire). Élémentaire mon cher Watson ! Ses compétences : enquêter, sécuriser, auditionner. Sa formation : le bac est exigé pour tenter l’un des deux concours de gardien de la paix. Aujourd’hui, les candidats peuvent choisir entre le concours à affectation nationale et le concours à affectation régionale Île-de-France. Le choix de l’affectation se fait à la sortie de l’école en fonction du concours. Secteur : défense, sécurité.

Fusilier marin Niveau d’études minimal hors période de formation : bac Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 100 €

La mer est son terrain d’action. Le fusilier marin assure la surveillance et la protection des sites sensibles de la Marine nationale. Bateaux, bases navales ou aéronavales, ports : lorsqu’il patrouille à terre, la mer n’est jamais bien loin! À bord des bateaux, il est présent pour protéger le per-

sonnel contre toute attaque. En cours de carrière, le fusilier marin peut acquérir des qualifications complémentaires et se spécialiser dans un domaine : parachutisme, tir d’élite, maître-chien, etc. Ce corps d’armée, formé pour combattre en milieu aquatique, comprend aussi cinq unités de commandos de Marine. Si la plupart des fusiliers rêvent de porter un jour le fameux béret vert, seuls 3 % y parviennent! Ses compétences : protéger, surveiller, combattre. Sa formation : à Brest (29), l’École de maistrance (ouverte aux titulaires du bac à bac + 3) dispense aux futurs officiers marins une formation générale de dix-huit semaines. Après sélection, les recrues rejoignent l’École des fusiliers marins, à Lorient (56), pour une spécialisation de cinq mois. Recruté de la troisième au bac, le matelot fusilier suit, quant à lui, une formation initiale de cinq semaines, puis rejoint Lorient pour trois semaines. Secteur : défense, sécurité.

Gendarme Niveau d’études minimal hors période de formation : bac Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 500 €

En France, 100000 militaires travaillent dans la gendarmerie nationale. Leurs affecta-

SÉCURITÉ CIVILE. Les pompiers peuvent partir en mission à toute heure du jour et de la nuit. Si les sorties sur un incendie sont de plus en plus rares, les missions consacrées aux services à la personne sont en revanche de plus en plus nombreuses.

© Michael Zumstein/Agence VU

tions et leurs domaines d’intervention sont nombreux, mais leur but reste le même : assurer la protection des personnes et des biens. Les gendarmes départementaux, affectés à la sécurité publique, participent à des missions de secours, de contrôle, et peuvent intervenir dans le cadre d’enquêtes judiciaires. Les gendarmes mobiles, quant à eux, sont chargés du maintien de l’ordre public lors de grands événe-

D autres MÉTIERS

DANS CE GUIDE : maître nageur, moniteur de sport, prof d’EPS, prof de sport. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR

Commissaire dans les armées, médecin des armées.

ments : matchs, concerts, etc. Il existe aussi des unités de gendarmes spécialisés. Le GIGN (groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) est certainement l’unité la plus connue. Près de huit gendarmes sur dix sont sous-officiers. Ils répondent aux ordres des officiers et sont secondés au quotidien par les gendarmes volontaires. Ses compétences : secourir, défendre, analyser. Sa formation : pour devenir sous-officier de gendarmerie, il faut avoir entre 18 et 35 ans. À partir de la session 2012, le bac sera exigé pour se présenter aux épreuves . La formation dure douze mois en école de gendarmerie. L’École des officiers de la gendarmerie nationale, à Melun (77), est, elle, réservée aux titulaires d’un bac + 5.

Son cursus dure deux ans. Enfin, les gendarmes adjoints volontaires sont formés en treize semaines dans l’une des quatre écoles de gendarmerie. Douze semaines de stage en unité complètent la formation. Quel que soit le niveau visé, l’accès à la formation est conditionné par la réussite à différents tests et épreuves physiques, réputés très difficiles. Secteur : défense, sécurité.

Militaire du rang Niveau d’études minimal hors période de formation : CAP, brevet des collèges Sélectivité des études : moyenne Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 100 €

Cuisinier, conducteur de grue, matelot, pilote de lanceroquettes, musicien, plon-

geur… Les trois armées regroupent des centaines de métiers! Autant dire que le militaire du rang a l’embarras du choix. Ce professionnel de l’armée est avant tout un soldat, prêt à intervenir sur le terrain en cas de besoin. Mais c’est aussi un technicien, spécialiste en son domaine. Solidaire de ses « frères d’arme » qu’il côtoie vingtquatre heures sur vingt-quatre, il doit aimer la vie de groupe, la rigueur et l’autorité. Ses compétences : défendre, assister, secourir. Sa formation : après un CAP ou le diplôme national du brevet, le jeune soldat suit une formation militaire de quelques semaines, qui est parfois complétée par une formation professionnelle courte. Secteur : défense, sécurité. Le Guide des métiers // 2011-2012 29



Officier de l’armée Niveau d’études minimal hors période de formation : bac + 2 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 700 €

Sous cette appellation très générale, se cachent des centaines de métiers différents. Le grade d’officier est présent dans les trois armées : terre, mer et air. Il a un rôle d’encadrement, mais il reste avant tout un militaire, expert dans sa spécialité. Il peut être pilote de chasse, chef de peloton amphibie… Sur le terrain, il commande, seul, son unité. À côté de ces officiers de carrière, l’armée emploie aussi des OSC (officiers sous contrat), qui n’exercent pas un métier militaire à proprement parler. Diplômés de l’enseignement supérieur civil, les OSC s’engagent pour une durée variable et occupent diverses fonctions : ressources humaines, gestion administrative et financière, informatique, etc. Ses compétences : diriger, coordonner, combattre. Sa formation : elle dure plusieurs mois ou plusieurs années selon l’armée, le métier visé et le niveau de recrutement. Elle a lieu dans différentes écoles militaires : l’ESM (École spéciale militaire) de Saint-Cyr (56), l’École de l’air de Salon-deProvence (13)… Secteur : défense, sécurité.

Officier de police Niveau d’études minimal hors période de formation : bac + 3 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Salaire net : 1 700 €

Les séries télé ont fait de lui un héros. L’officier de police (lieutenant, capitaine, puis 30 Le Guide des métiers // 2011-2012

Marie Zoll, 33 ans

Pilote d’hélicoptère « Ce métier exige d’être toujours prêt à partir. » Son métier. Comme elle voulait être institutrice, après son bac S, Marie s’est d’abord orientée vers une licence en histoire-géographie. Mais c’était sans compter sur sa passion pour l’aviation. Apprenant qu’il est possible de devenir pilote sans passer par les classes prépas scientifiques, elle tente, avec succès, le concours d’EOPN (élève officier personnel navigant). Après avoir décroché son brevet de pilote et passé quatre ans de monitorat à Cognac (16), Marie Zoll devient pilote d’hélicoptère dans l’armée de l’air. À la base d’Istres, elle participe au dispositif national de surveillance de l’espace aérien français : à bord d’un Fennec, elle peut intercepter en moins de dix minutes n’importe quel aéronef survolant sa zone de surveillance. Ses autres missions consistent à transporter des VIP ou à sécuriser l’espace aérien lors d’événements, comme le sommet du G8. Ce qui lui plaît dans son métier? « Le vol en hélicoptère offre une grande liberté et le travail en équipage est vraiment appréciable. Et puis le fait d’être toujours prêt à partir en quelques minutes. En contrepartie, il faut accepter d’être souvent absent de la maison, de voir sa vie privée rythmée par l’armée. Même si c’est fatigant, cela fait partie du métier. » Ses conseils. « Pour le concours d’élève officier, qui consiste surtout en des tests psychotechniques, il faut avoir les mains branchées au cerveau. Il faut que ça percute! Avoir quelques heures de vol à son actif est un avantage non négligeable. Je conseille le planeur, qui est une très bonne école. »

commandant), bras droit du commissaire, est un homme de terrain. Responsable de la sécurité de tout un secteur, il mène avec ses équipes des enquêtes, des filatures et procède à des arrestations. Certains officiers se concentrent sur la répression du trafic illicite de stupéfiants, d’autres sur la lutte contre le banditisme ou sur le renseignement. Ses compétences : coordonner, diriger, enquêter. Sa formation : même si le concours est accessible à

bac + 3, plus de la moitié des candidats reçus possèdent un diplôme de niveau bac + 4. Il existe une prépa officier qui permet de préparer pendant huit mois le concours. Ensuite, le futur officier suit une formation de dix-huit mois à l’ENSOP (l’École nationale supérieure des officiers de police de Cannes-Écluse, 77). Les gardiens de la paix justifiant de quatre ans de service peuvent passer le concours interne. Secteur : défense, sécurité.

Pompier professionnel Niveau d’études minimal hors période de formation : brevet des collèges Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 400 €

Ces « soldats du feu » représentent un élément essentiel de la sécurité civile. À toute heure du jour et de la nuit, ils partent en mission pour éteindre un incendie ou pour aider une personne en difficulté. Quand ils ne sont pas sur le

© Alban Battestini



Sous-officier Niveau d’études minimal hors période de formation : bac Bac conseillé : bac pro Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Solde nette hors primes : 1 300 €

Qu’il exerce dans l’armée de terre, la Marine ou l’armée de l’air, le sous-officier est un

militaire de terrain. Il travaille au cœur des troupes, pour diriger, encadrer et conseiller les militaires sur les opérations. Technicien chevronné, il est aussi spécialisé dans un domaine. Ainsi, il peut être contrôleur aérien, mécanicien, dessinateur-cartographe ou encore chef de char. Pour répondre aux besoins de sa hiérarchie, il part régulièrement en opération pendant plusieurs mois, pour des missions de dissuasion, de maintien de la paix ou d’assistance. D’abord caporal, le sousofficier peut progresser en grade : près de la moitié des officiers qui sont nommés chaque année sont issus du corps des sous-officiers de carrière. Ses compétences : former, encadrer, servir. Sa formation : ouverte aux bacheliers de 18 à 25 ans (17 à 24 ans pour l’armée de l’air) ayant réussi les tests de sélection, la formation se déroule sur plusieurs semaines dans les centres des dif -férentes armées, comme l’École nationale des sous-officiers d’active à Saint-Maixent (79) pour l’armée de terre. Les futurs sous-officiers sont ensuite formés à leur spécialité pendant plusieurs mois. Secteur : défense, sécurité. 

iPNFO LUS Contact ➠ Il existe dans chaque région des bureaux d’information et d’orientation pour les carrières militaires (CIRFA) et de police nationale (DRRF). Infos recrutements : 08.10.71.57.15 (armée de l’air), 32.40 (armée de terre), 08.10.51.15.01 (Marine ), 08.00.22.08.00 (police nationale), 08.20.22.02.21 (gendarmerie). Sur le Net ➠ www.lagendarme rierecrute.fr > www.recrutement.terre.defense.gouv.fr > www.recrutement.air > defense.gouv.fr > http://etremarin.fr livrent des infos sur les métiers, les formations, les carrières > www.blog-police-recrutement.com est consacré aux carrières dans la police nationale > www.securite-privee.org : le site de l’USP (Union des entreprises de sécurité privée) représente les entreprises et les professions du secteur.

Test

Êtes-vous fait pour être policier ? Amateur de polars, de grand air ou d’émotions fortes ? Pour savoir si le métier de policier est vraiment fait pour vous, faites ce test !

Lorsque vous refaites le monde, vous parlez :

▲ De la crise des banlieues et de l’occupation des facs. ● De Paris Hilton et Britney Spears. ■ Du sida, de l’alcool, des drogues.

Pour connaître la vérité, vous n’hésiteriez pas : ▲ À prêcher le faux. ● À y mettre le prix. ■ À prendre des risques.

Votre job de vacances :

▲ Serveur/livreur de pizzas. ■ Animateur dans un centre de loisirs. ● Responsable des photocopies dans une banque.

Après le bac, vous vous lancez dans :

■ Le droit. ▲ Les sciences, l’informatique ou la médecine. ● Les lettres, les langues, l’histoire de l’art.

Votre titre de gloire, c’est : ■ Votre palmarès sportif. ▲ Votre autorité naturelle. ● Votre (future) mention au bac.

Passer de longues heures derrière un bureau ?

● Très peu pour vous. ■ Oui, si c’est intéressant. ▲ Oui, si ce n’est pas tout le temps.

Choisissez votre maître à penser :

● Bernard Menez : « Le travail d’équipe est essentiel. En cas d’erreur, ça permet d’accuser quelqu’un d’autre. » ▲ Honoré de Balzac : « La police et les Jésuites ont la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis, ni leurs amis. » ■ Zinedine Zidane : « Les performances individuelles, ce n’est pas le plus important. On gagne et on perd en équipe. »

À peine entré dans le cabinet du médecin :

● Vous lui racontez tous vos malheurs. ▲ Vous l’interrogez sur l’usage de l’appareil posé sur son bureau. ■ Vous vérifiez qu’il s’est bien lavé les mains (le lavabo est mouillé).

Votre exercice favori :

■ La dissertation. ▲ La recherche de documents. ● Les équations différentielles.

Le policier de vos rêves :

■ Charles Berling dans Scènes de crime. ● Jean-Pierre Darroussin dans le Poulpe. ▲ Daniel Auteuil dans 36, quai des Orfèvres.

Vous avez une majorité de ■ : oui. Vous êtes curieux, intègre et, surtout, vous avez l’esprit d’équipe et le sens du contact. Ce sont les qualités essentielles pour travailler dans la police. Si, en plus, vous êtes robuste, sportif et que vous entamez des études de droit, vous avez le profil rêvé pour devenir officier de police ou commissaire. Le policier est souvent sur le terrain et toujours en contact avec la population, mais il passe aussi une bonne partie de son temps à rédiger des rapports. En résumé, c’est à la fois une personne d’action et un excellent… rédacteur! Vous avez une majorité de ▲ : pourquoi pas? L’action et la communication ne sont pas vos spécialités. Pourtant, vous aimez comprendre, chercher et enquêter. Vous avez l’esprit scientifique, vous êtes méticuleux, observateur. Les métiers de la police sont aussi faits pour vous. Si vous préférez les laboratoires aux commissariats, pensez à la police scientifique. Ses services réalisent les relevés sur les lieux d’infraction, analysent les prélèvements, procèdent à l’identification des personnes. Profils recherchés : diplômés en biologie, chimie, informatique, médecine, pharmacie. Vous avez une majorité de ● : pas vraiment. Faire régner l’ordre et la sécurité implique une discipline et esprit d’équipe. Or vous êtes très individualiste. Peut-être devriez-vous vous intéresser davantage à d’autres métiers de la fonction publique, moins durs moralement et physiquement.

terrain, ils participent à la vie de la caserne : entretien des locaux, entraînement, cours. Mais le métier a bien changé : les sorties sur un incendie sont de plus en plus rares et les missions consacrées aux services à la personne de plus en plus nombreuses. Ses compétences : porter secours, assister, soigner. Sa formation : le concours est organisé au niveau départemental par le SDIS (service départemental d’incendie et de secours). Les candidats doivent posséder le diplôme national du brevet (DNB, exbrevet des collèges). Une fois reçus, ils sont inscrits sur une liste d’aptitude et choisissent leur affectation. À Paris et à Marseille, les pompiers sont des militaires (armée de terre pour les premiers, Marine pour les seconds). Après un concours national (de brevet à bac + 2), les recrues suivent une formation de huit mois. Secteur : défense, sécurité.

Le Guide des métiers // 2011-2012 31

CONTROLER, REPARER Vous aimez



Depuis tout(e) petit(e) vous démontez les objets pour comprendre comment ils fonctionnent ? Voici des métiers qui vous correspondent. travailler en maintenance ou au service après-vente. Ses compétences : concevoir, entretenir, réparer. Sa formation : il est possible de débuter avec un bac pro, en particulier dans la maintenance. Mais les BTS (brevets de technicien supérieur) contrôle industriel et régulation automatique, maintenance industrielle et les DUT (diplômes universitaires de technologie) génie industriel et maintenance sont de plus en plus appréciés. Secteur : industrie.

Chef de fabrication Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 2 800 €

À L’USINE PSA D’AULNAY-SOUS-BOIS (93). Le technicien contrôle s’assure de la conformité d’une Citroën C3 par rapport aux normes de qualité instaurées par l’entreprise.

Niveau d’études minimal : bac pro Bac conseillé : bac pro, S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

À certains postes, dans la production industrielle, les machines automatisées ont remplacé les hommes. Ces robots, ultrasophistiqués, sont construits par l’automaticien. Sous la direction d’ingénieurs, ce technicien participe à la conception des 32 Le Guide des métiers // 2011-2012

automatismes installés dans l’usine. Un client veut une nouvelle machine capable d’emballer ses plats cuisinés ? Il faut concevoir le système et coder des programmes informatiques complexes qui commanderont les fonctions du robot. Ensuite, l’automaticien se rend en usine pour effectuer les derniers réglages sur la machine. En cas de problème, c’est lui qu’on appelle : il répare, entretient et améliore les machines.

Dans une grande entreprise de production, ce technicien est spécialisé, le plus souvent au bureau d’études ou en production, mais il peut aussi

zoomAÉRONAUTIQUE SECTEUR

es carnets de commandes de l’industrie aéronautique sont bien remplis. Après la crise de 2009, l’heure est à la reprise. Les recrutements profitent aux jeunes diplômés issus d’écoles d’ingénieurs, puis aux techniciens (hyperspécialisés, une spécificité du secteur). Depuis quelques années, les métiers en lien avec le composite, cette matière servant à la construction des aéronefs, sont particulièrement prisés (ajusteur, monteur). Du côté des compagnies aériennes, la situation est plus délicate. Et il ne faut pas oublier que, contrairement aux idées reçues, la plus grande partie du personnel travaille au sol.

L

© Didier Maillac/REA

Automaticien

Bien culturel, le livre n’en reste pas moins un produit. Il faut le fabriquer avant qu’il rejoigne les rayons des librairies. Le chef de fabrication a un œil sur tout : planning, choix du papier, de l’encre et négociation des prix… Il veille à ce qu’il n’y est aucune erreur de pagination ou d’im-

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LE MÉTIER DE

PILOTE DE LIGNE Retrouvez en vidéo le témoignage de Jean-François Plaud, pilote de ligne de la compagnie Corsairfly, sur letudiant.fr.

pression. Il peut se rendre à l’imprimerie où, au contact des techniciens de fabrication, il vérifie la qualité des ouvrages imprimés. Le chef de fab’ conseille aussi l’éditeur pour optimiser les coûts. Ses compétences : coordonner, contrôler, organiser. Sa formation : les BTS communication et industries graphiques ou édition, souvent en alternance, notamment à l’Asfored à Paris. Mais on n’accède à ce poste qu’après plusieurs années d’expérience comme technicien ou assistant de fabrication. Secteur : édition, livres.

ment électronique et assure la maintenance et la réparation des machines. S’il a souvent une tâche spécialisée dans les grandes entreprises industrielles, il est beaucoup plus polyvalent dans les PME, où il peut passer de la conception à la maintenance ou au service après-vente. Ses compétences : fabriquer, tester, réparer. Sa formation : un bac technologique STI (tout nouvellement transformé en STI2D) permet de débuter dans le domaine du dépannage ou de la maintenance. Pour la conception, les entreprises recrutent des titulaires d’un bac + 2 au minimum, DUT génie électrique et informatique industrielle ou encore BTS systèmes électroniques. Une licence pro voire un master permettent d’accéder directement au poste d’expert en diagnostic. Secteur : industrie.

Électronicien Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2D (ex STI), S Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 500 €

Du téléphone portable au radio-réveil en passant par les équipements pour l’automobile ou l’aéronautique… l’électronique est partout ! L’électronicien ne manque donc pas de travail. Selon son secteur d’activité et son poste, il peut participer à la fabrication des circuits, assembler des composants électroniques (puces, semiconducteurs…), réaliser des tests pour vérifier la fiabilité d’un produit avant le lancement de sa production en série. Il travaille alors en bureau d’études. Sur un site de production, il assemble les différents composants d’un équipe-

Manipulateur en électroradiologie médicale Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : S, ST2S, STL Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 700 €

Observer une fracture, vérifier la bonne santé des poumons… Ces gestes médicaux ne sont possibles que grâce à l’imagerie médicale, les fameuses « radios ». À l’hôpital, c’est le manipulateur en électroradiologie qui réalise ces examens. Son travail commence bien avant l’arrivée de son patient : il vérifie le matériel, contrôle les produits nécessaires. Ensuite, il effectue l’examen. De plus en plus sophistiqués, ces instruments d’imagerie médicale exigent d’être à l’aise avec l’informatique. Le

Ian Grard, 24 ans

Technicien automatismes « J’apprends tous les jours quelque chose. » Son métier. La centrale nucléaire de Gravelines (59), entre Calais et Dunkerque, compte six réacteurs qui produisent près de 9 % de l’électricité française. Ian Grard, technicien automatismes, est ici en charge de la maintenance. Diplômé d’un BTS CIRA (contrôle industriel et régulation automatique), ce jeune homme passe son temps entre le plancher des turbines, à 15 mètres du sol, et les salles dites de relayage, avec leurs innombrables armoires électriques, où il vérifie les branchements, étalonne les capteurs, règle les automates. « Par mesure de sécurité, nous travaillons toujours en équipe de deux », précise ce technicien, qui a toutes les habilitations nécessaires pour déambuler comme il le souhaite dans toute la centrale. Et il en profite : « L’installation est tellement grande que j’y apprends tous les jours quelque chose. » Ses conseils. « Pour travailler dans l’industrie nucléaire, une formation à bac + 2, comme le BTS contrôle industriel et régulation automatique, permet d’être polyvalent. Il convient aussi bien aux bacs STI qu’aux bacs S. Il donne accès à de nombreux postes techniques au sein d’une centrale. Et passer ce diplôme par la voie de l’apprentissage est un atout pour le futur recruteur. »

manipulateur radio est aussi habilité à réaliser certaines interventions, comme l’injection de liquide de contraste, ainsi qu’à prodiguer un certain nombre de traitements, notamment dans le domaine de la radiothérapie. Ses compétences : informer, préparer, examiner. Sa formation : DE (diplôme d’État) de manipulateur en électroradiologie médicale, délivré par des écoles agréées, ou diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique, qui se prépare dans des lycées techniques. Dans les deux cas, les études durent trois ans et le recrutement s’opère sur concours ouvert aux bacheliers. À noter: le DE est désormais homologué au grade de licence (et équivaut donc à 180 ETCS). L’enseignement a été modifié, avec une place plus importante laissée aux stages. Ces changements devraient toucher le diplôme de technicien supérieur dès l’année prochaine. Secteur : paramédical.

Mécanicien moteur Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : bac pro aéronautique Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 300 €

Avec l’automobile, l’aéronautique est sans doute le secteur qui fait le plus rêver les passionnés de mécanique. Dans les ateliers des constructeurs, des équipementiers, des compagnies aériennes ou des sociétés de maintenance, le mécanicien moteur monte, démonte, teste et règle les moteurs des aéronefs. Il est occupé la plupart du temps à des opérations d’entretien pour lesquelles il doit avoir des compétences en informatique et en électronique. Il peut aussi intervenir en

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : plombierchauffagiste, technicien en télécommunications. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR Agent d’exploitation du réseau (fontainier).

Le Guide des métiers // 2011-2012 33





LE MÉTIER DE

CONTRÔLEUR AÉRIEN Retrouvez en vidéo le témoignage de Charlotte Judd, contrôleuse aérienne à Orly, sur letudiant.fr.

urgence lorsqu’un avion rencontre un problème technique. Dans ce cas, il se rend sur place, en France ou à l’étranger. L’intervention terminée, le mécanicien moteur délivre, ou non, une attestation de remise en ligne du moteur, sans laquelle l’avion ne peut repartir. Mais le savoir technique n’est pas suffisant, il faut aussi être rigoureux et suivre à la lettre les procédures de sécurité et de qualité, très strictes dans l’aviation. Ses compétences : vérifier, diagnostiquer, réparer. Sa formation : un bac professionnel aéronautique (qui peut être préparé en alternance) ou maintenance des équipements industriels. Secteur : aéronautique, espace.

Technicien contrôle Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400 €

Empêcher tout grain de sable de gripper les rouages de la fabrication, tel est le but du technicien contrôle. À partir des normes de qualité instaurées par l’entreprise, mais aussi du cahier des charges des clients, il contrôle les matières premières avant le lancement de la production, suit le déroulement de la fabrication et s’assure de la conformité du produit fini. Ainsi, dans le domaine de la mécanique, il contrôle la 34 Le Guide des métiers // 2011-2012

dimension des pièces. Il s’appuie sur des équipements de métrologie (outils de haute précision utilisés pour vérifier la conformité de pièces au millième de millimètre près), ce qui lui vaut le nom de « métrologue ». Ses compétences : vérifier, mesurer, contrôler. Sa formation : les BTS mécanique et automatismes industriels, contrôle industriel et régulation automatique, et industrialisation des produits mécaniques, ainsi que le DUT génie mécanique et productique sont les principaux diplômes permettant de débuter dans ce métier. Secteur : industrie.

Technicien de maintenance Niveau d’études minimal : bac pro Bac conseillé : bac pro, STI2D (exSTI), S Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

Dans une usine, ce technicien entretient les machines de production pour éviter qu’elles ne tombent en panne. Il les nettoie, change des pièces si nécessaire, les vérifie. Lorsqu’un problème survient malgré tout, il doit intervenir rapidement pour ne pas ralentir la production. Il analyse la machine pour trouver d’où vient la panne. Puis il remplace les pièces abîmées et remet l’appareil en service. Ses compétences : contrôler, réparer, entretenir. Sa formation : il est possible de débuter avec un bac pro maintenance des systèmes mécaniques automatisés ou maintenance des équipements industriels. Cependant, les entreprises se tournent de plus en plus vers des bac + 2 : BTS maintenance

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LES MÉTIERS DE L’AÉRONAUTIQUE ET DE L’ESPACE LE GUIDE Pour 2011-2012 travailler la tête

iPNFO LUS À PROPOS DE L’AÉRONAUTIQUE

À lire ➠ Les Métiers de l’aéronautique et de l’espace, le guide 20112012, éditions l’Etudiant. Contact ➠ Espace orientation Airemploi, 01.48.16.71.71. Sur le Net ➠ www.airemploi.org : le site de l’espace orientation Airemploi. www.aeroemploiformation.com : le site de référence sur l’emploi et la formation dans le secteur aéronautique et espace. www.gifas.asso.fr : Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales. dans les étoiles, gardez les pieds sur terre

À PROPOS DE L’INDUSTRIE

Sur le Net ➠ www.metiers-industrie.economie.gouv.fr : le site mis en place par le ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi présente un panorama ludique et complet des métiers de l’industrie, tout comme celui de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (www.le-meilleur-est-avenir.com).

industrielle, DUT génie industriel et maintenance… Secteur : industrie.

TSEEAC (technicien supérieur des études et de l’exploitation de l’aviation civile) Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : bac S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 100 €

Dans ce métier, la polyvalence est le maître mot. Fonctionnaire de l’aviation civile, le TSEEAC peut occuper divers postes dans la navigation ou l’exploitation aérienne. Contrôle aérien pour des petits aérodromes, assistance d’ingénieur, maintenance des équipements électrotechniques de l’aéroport, traitement des informations météorologiques transmises aux pilotes… Le TSEEAC peut exercer son métier sur le terrain ou dans

les services administratifs de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Quelques postes sont également disponibles à Météo France. Le métier garantit une carrière riche et variée, avec un éventail de fonctions extrêmement large. L’évolution vers des postes d’ingénieur et de contrôleur aérien est envisageable grâce à des concours internes. Ses compétences : analyser, s’adapter, faire preuve de polyvalence. Sa formation : le TSEEAC est recruté sur concours après un baccalauréat scientifique. La formation, qui dure désormais trois ans (contre deux auparavant), est rémunérée et se déroule à l’ENAC (École nationale de l’aviation civile), à Toulouse (31). Le nombre de places offertes varie chaque année. En 2011, il y en avait 30. Secteur : aéronautique, espace. 

zoomINDUSTRIE SECTEUR

es nouveaux enjeux liés au développement durable et à l’efficacité énergétique poussent le secteur à se renouveler et à évoluer. Plusieurs activités sont particulièrement dynamiques, comme la fabrication d’équipements électriques, de matériel de transport ou encore les télécoms. Les postes d’acheteurs (qui négocient les contrats auprès des fournisseurs) ont le vent en poupe, tout comme les ingénieurs recherche et développement, spécialisés en électricité. Les débouchés sont nombreux du côté des énergies renouvelables, du nucléaire ou encore du bâtiment. Les ouvriers qualifiés profitent également de ce regain d’activité.

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LE MÉTIER

D’ÉCO-ÉDUCATEUR Retrouvez le témoignage de Christophe Clairo, éco-éducateur à la ville de Paris, sur letudiant.fr.

Conseiller en environnement Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1 900 €

Aussi appelé éco-conseiller, il aide les entreprises et les collectivités locales à développer des projets respectueux de l’environnement. Par exemple, avant qu’une entreprise ne s’implante sur nouveau site, il réalise un bilan des conséquences en termes de pollution, de déchets, de nuisances… Puis, il émet des recommandations pour que le projet soit conforme à la réglementation environnementale et respecte le cadre de vie. Il peut aussi, pour le compte d’une collectivité locale, mettre au point un programme de gestion des ordures ména-

gères ou de réduction des pollutions. Certains conseillers en environnement sont consultants, indépendants ou salariés dans des cabinets spécialisés. D’autres sont employés par les collectivités locales ou les entreprises. Les éco-conseillers doivent savoir convaincre leurs interlocuteurs du bienfondé de leurs recommandations. Ce qui n’est pas toujours aisé : la sauvegarde de l’environnement est encore vue par certains entrepreneurs comme un frein à leur activité industrielle. Ses compétences : conseiller, informer, communiquer. Sa formation : diplôme d’ingénieur, diplôme d’architecte, master professionnel ou master de recherche. À Strasbourg, l’Institut européen pour le conseil en environnement forme en un an des éco-conseillers (recrutement à bac + 4) et délivre, en partenariat avec l’INSA de Strasbourg, un mastère spécialisé éco-conseiller (recrutement à bac + 5 ou bac + 4 avec expérience professionnelle). Secteur : environnement.

zoomENVIRONNEMENT SECTEUR

es deux tiers des employés du secteur travaillent au sein des éco-industries. Ces entreprises ont pour mission principale la mesure, la prévention et la réduction des pollutions en tout genre. La gestion et le traitement des eaux usées représentent une bonne partie de cette activité. Finalement, les emplois environnementaux sont rarement situés au cœur même de la nature, même si la création de nouveaux parcs naturels permettra dans les prochaines années d’augmenter le nombre d’emplois dans ce secteur, qui attire toujours autant de candidats.

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36 Le Guide des métiers // 2011-2012

Responsable environnement Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, STL, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 2 400 €

Le responsable environnement aide son employeur à minimiser l’impact des activités industrielles sur la nature. Il réalise des études, sensibilise le personnel aux économies d’énergie, par exemple propose des modifications dans la production… Si, parfois, ce professionnel est vu par certains comme une « caution verte » au sein de l’entreprise, il permet en réalité à celle-ci de s’adapter à une nouvelle donne : désormais, les sociétés doivent limiter leurs émissions en CO2, réduire leur volume de déchets… Ce métier exige donc une grande expertise technique, mais aussi de solides aptitudes à communiquer pour convaincre dirigeants et salariés du bienfondé des mesures à mettre en œuvre. Ses compétences : organiser, coordonner, sensibiliser. Sa formation : cadre expérimenté, le responsable environnement a souvent une formation en rapport avec le secteur d’activité dans lequel il travaille (mécanique, chimie, BTP…) et plusieurs années d’expérience professionnelle. Secteur : environnement.

NO FO UV RM EL UL LE E

Si vous voulez défendre l’environnement, de nombreux métiers vous permettent d’agir pour mesurer et diminuer l’impact de l’homme sur la nature. LES MÉTIERS DE L’ENVIRONNEMENT

iPNFO LUS

À lire ➠ Les Métiers de l’environnement, les Métiers au contact des animaux et de la nature, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.reseau-tee.net : le site des réseaux TEE (territoires, environnement, emplois) propose des offres d’emploi, des forums, des fiches métiers. www.toutsurlenvironnement.fr : le site du ministère de l’Écologie rassemble des dossiers complets sur les problématiques environnementales actuelles. www.ecometiers.com propose 88 fiches consacrées aux métiers de l’environnement. www.afite.org : le site de l’Association française des ingénieurs et techniciens de l’environnement dispose de nombreuses adresses, d’infos et d’une base de données sur les formations à l’environnement. À partir de vos questions aux salons de l’Etudiant

Responsable de station d’épuration Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STL, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Son cadre de travail n’est pas vraiment vert. Ni tout rose ! Pourtant, la station d’épura-

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LE MÉTIER DE

RESPONSABLE D’EXPLOITATION TRAITEMENT DES DÉCHETS Retrouvez le témoignage d’Anthony Baudin, responsable d’exploitation chez Coved (groupe Saur), sur letudiant.fr.

© Florence Levillain

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L’ASSOCIATION AIRPARIF MESURE LA QUALITÉ DE L’AIR en Île-de-France et publie chaque matin, à 11 heures, un indice allant de 1 à 10. Une mission qui nécessite la coordination de beaucoup de métiers. 1. Géraldine Le Nir, 34 ans, ingénieure d’études, organise les relevés, analyse les données des chimistes et présente ses conclusions aux commanditaires des campagnes. 2. Léon Gort, 28 ans, technicien méthodes et interventions. Sur le terrain, il fait le tour des stations de mesure pour les étalonner et les réparer. 3. Christophe Debert, 39 ans, est métrologue. « L’objectif premier de mon métier est de garantir une précision optimale des relevés. » 4. Esthel Le Bronnec, 37 ans, chimiste, supervise les mesures sur le terrain et assure la récolte des données.

tion est un endroit clé dans la grande chaîne du traitement des eaux usées. À l’instar d’un véritable chef d’entreprise, le responsable de station d’épuration coordonne et supervise les différentes phases de traitement des eaux usées, de leur arrivée jusqu’à leur rejet dans la nature. Vérification des équipements et des systèmes de contrôle, prélèvements aux divers stades de traitement, management des équipes… Il doit veiller au respect des normes et réglementations en vigueur, draconiennes dans ce domaine. Le rejet dans la nature d’eaux de qualité médiocre aurait des

conséquences dramatiques ! Il travaille pour une collectivité locale (il est alors agent de la fonction publique) ou pour une société privée. Ses compétences : superviser, organiser, diriger. Sa formation : les petites stations emploient des techniciens notamment titulaires d’un BTS (brevet de technicien supérieur) métiers de l’eau. Cependant, pour les plus grosses structures, un diplôme d’ingénieur ou un master apportant de bonnes connaissances en biologie, hydraulique et chimie est nécessaire (le bac + 5 est exigé pour tenter les concours des collectivités locales). Secteur : environnement.

Technicien en traitement des déchets Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STL, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

Avant d’être recyclées, les ordures qui remplissent nos poubelles sont minutieusement analysées. C’est la mission du technicien de traitement des déchets. Il effectue des prélèvements et analyse des échantillons de déchets pour organiser leur tri et déterminer vers quel site (de tri, de recyclage, de stockage) ils doivent être orientés. Ce professionnel exerce le plus souvent au sein

d’une entreprise privée, sous contrat avec les collectivités territoriales. Ses compétences : prélever, analyser, vérifier. Sa formation : un DUT (diplôme universitaire de technologie) ou un BTS (brevet de technicien supérieur) en chimie ou biochimie. Le BTS hygiène, propreté, environnement convient aussi. Secteur : environnement. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : ingénieur

agronome, technicien forestier. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Garde-moniteur, hydrobiologiste.

Le Guide des métiers // 2011-2012 37

Vous êtes plutôt

MANUEL ■

Fabriquer un objet procure une rare satisfaction. Les artisans, modélistes et plombiers ont tous fait de leurs mains leur principal outil de travail. Suivez leur exemple !

Bijoutier-joaillier Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

Quelques grammes d’or, un petit diamant. De précieuses parures prennent forme entre les mains de cet artisan. Au départ de tout bijou, il y a un dessin, réalisé par un « styliste ». À partir de cette 38 Le Guide des métiers // 2011-2012

esquisse, le bijoutier-joaillier fabrique une broche, une bague, un pendentif. Le travail est minutieux, précis. Il faut étirer le métal, le graver, sertir la pierre… Les outils peuvent être traditionnels (lime, marteau) ou ultramodernes (laser, ordinateur). Certains bijoutiers, appelés « créateurs », conçoivent et fabriquent leurs bijoux de A à Z, puis les commerciali-

sent. Mais la plupart sont salariés d’une marque (Cartier, Maty…) et travaillent en atelier. En boutique, le bijoutier peut aussi réparer ou transformer des bijoux. Ses compétences : concevoir, fabriquer, réparer. Sa formation : le CAP (certificat d’aptitudes professionnelles) art et techniques de la bijouterie-joaillerie permet d’acquérir les tech-

niques de base. Pour s’installer à son compte, il faut obtenir le nouveau BMA (brevet des métiers d’art) bijou (première session en 2012, en remplacement du BMA art du bijou). Il est possible de continuer sa formation avec un DMA (diplôme des métiers d’art) art du bijou et du joyau proposé, entre autres, par l’école Boulle, à Paris, le lycée des métiers

© Pierre-Yves Brunaud/Picturetank

CHARPENTIER. Capable de concevoir, de fabriquer et de réparer une charpente en bois ou en métal, le charpentier travaille à partir des plans dessinés par un architecte. Allergiques au calcul et à la géométrie s’abstenir, le métier exige l’utilisation de logiciels spécifiques.

NO ÉD UV IT EL IO LE N

iPNFO LUS

ESTHÉTIQUE ET BEAUTÉ LA PASSION À lire DU BIEN-ÊTRE Métier par ➠ Esthétique

et beauté, la passion du bien-être, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠www.artisanat.fr : le site de l’APCM (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat) fournit les coordonnées des CAD (centres d’aide à la décision) qui informent les artisans. métier, les diplômes pour réussir

d’arts, à Lyon (69), ou encore le lycée professionnel JeanGuéhenno, à Saint-AmandMontrond (18). Secteur : création, métiers d’art.

Boulanger Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro boulanger-pâtissier Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

En moyenne, un boulanger accueille chaque jour dans sa boutique 340 clients ! Pour répondre à cette demande, il commence sa journée avant l’aube. Première étape de la préparation du pain : la pâte. Eau, farine, levure, la recette est certes simple, mais tout est question de savoir-faire. Elle est ensuite pétrie à la machine et mise à fermenter plusieurs heures avant d’être cuite. Pour satisfaire sa clientèle, le boulanger innove et invente de nouvelles recettes, joue la carte du « traditionnel », toujours dans le strict respect des règles d’hygiène et de conservation. Ses compétences : cuisiner, innover, vendre. Sa formation : le CAP boulanger suffit. Mais les perspectives d’évolution sont plus vastes pour les titulaires

d’une MC (mention complémentaire) boulangerie spécialisée ou pâtisserie boulangère… D’autres diplômes de niveau bac permettent d’accéder à des postes plus élevés : le BP (brevet professionnel) boulanger et le BM (brevet de maîtrise) boulanger ou pâtissier, tout spécialement adapté aux futurs chefs d’entreprise, ou le nouveau bac professionnel boulangerpâtissier, en trois ans après la troisième. Secteur : artisanat.

Charpentier Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac STI2D (ex-STI), bac pro Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

De la conception au montage des charpentes, c’est sur ses épaules que reposent la construction et la réparation de structures en bois ou en métal qui serviront de toit aux bâtiments. Lorsqu’il réalise une charpente, le charpentier se base d’abord sur les plans de l’architecte pour dessiner en atelier les pièces à réaliser. Pas question pour lui d’être fâché avec la géométrie ! Il utilise des logiciels de calcul pour évaluer l’équilibre des forces et des volumes. À l’aide d’outils à commande numérique, il façonne poutres et poutrelles ou confie leur fabrication à

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : chirurgien, chirurgien-dentiste. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Céramiste, doreur relieur, facteur d’instruments, ouvrier qualifié, pédicure-podologue, restaurateur d’art.

Christelle Brua, 31 ans

Chef pâtissier « Je peux créer, travailler avec des superproduits. » Son métier. Christelle Brua œuvre au restaurant le Pré Catelan, à Paris, en plein cœur du bois de Boulogne (trois étoiles au Guide Michelin). Pourtant, cette créatrice-née, fille de restaurateurs, voulait être styliste au départ. « J’ai décroché un bac L mais la fac ne m’intéressait pas. J’avais besoin de travailler, de faire quelque chose de mes mains. J’étais bonne en dessin. Mais les études étaient coûteuses. » Ses parents lui présentent alors le chef du restaurant le Soldat de l’an II, à Phalsbourg, en Moselle. « J’y ai passé le CAP et le BEP de cuisine en apprentissage. C’est là que j’ai appris les bases du métier. » Élue en 1999 « meilleure de Moselle », l’adolescente poursuit sa route dans un restaurant deux étoiles, l’Arnsbourg (en Moselle). « J’y ai préparé mon brevet professionnel de cuisine, toujours en apprentissage. La mère du chef, monsieur Klein, m’a donné le goût de la pâtisserie. » Monsieur Klein envoie son apprentie en stage partout, chez Anne-Sophie Pic ou Alain Ducasse. Petit à petit, elle grimpe les échelons et devient chef de partie (responsable) pâtisserie. En 2003, Christelle arrive à Paris, au Pré Catelan. « Je travaille dans un beau restaurant ! Je peux créer, travailler avec des superproduits. J’évolue aux côtés du chef, Frédéric Anton, Meilleur ouvrier de France. Il a un savoir exceptionnel. Je suis très curieuse, je regarde tout ce qu’il fait, comment il conçoit les cartes, je goûte à tout. » Ses conseils. Pénible, le métier de chef ? « C’est vrai, en cuisine, on travaille dans le bruit, il fait chaud, on piétine. C’est assez physique. Je dois être présente les week-ends et les jours fériés. Et je ne compte pas mes heures, du matin au soir. Mais il ne faut pas exagérer : ce n’est pas le bagne ! J’ai le temps de souffler. Je me pose, je lis un peu, j’aide un apprenti à préparer un TP… Et puis je gagne bien ma vie, sinon je ne serais pas là ! »

des prestataires, puis participe à l’assemblage et à la mise en place de la structure. Ses compétences : concevoir, fabriquer, assembler. Sa formation : le CAP charpentier bois ou encore le CAP constructeur bois suffisent pour exercer cette profession. Mais la complexification des méthodes de conception oblige à plus de qualifications scientifiques et technologiques. Le BP charpentier, le bac pro technicien constructeur bois sont donc recommandés. Avec le bac technologique STI2D (sciences et technologies de l’industrie et développement durable), qui remplace désormais le bac STI, suivi d’un BTS charpentecouverture, d’un BTS systèmes constructifs bois et habitat ou encore d’un BTS

constructions métalliques, il est possible d’accéder à des fonctions d’encadrement. Secteur : artisanat.

Ébéniste Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro Sélectivité : faible à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

Cette profession tient son nom d’un bois prestigieux, l’ébène. Dans son atelier, l’ébéniste fabrique, rénove et restaure des meubles en bois. Avant toute chose, il choisit les essences à utiliser (chêne, hêtre, olivier…), puis il dessine la forme du meuble et prépare le bois nécessaire à sa fabrication. Le mobilier sera ensuite réalisé en faisant appel à des techniques anciennes. Le Guide des métiers // 2011-2012 39





La découpe, l’assemblage, le placage, les finitions… tout est fait à la main. Qu’il travaille dans son propre atelier ou en usine, il passe son temps debout, dans un environnement chargé de fines particules de bois. Allergiques, s’abstenir ! Ses compétences : fabriquer, réparer, restaurer. Sa formation : la filière comprend un CAP ébéniste, un BMA ébéniste, un bac pro artisanat et métiers d’art, option ébéniste. Vous pouvez ensuite préparer un BTS développement et réalisation bois ou un DMA arts de l’habitat, option décors et mobiliers, spécialité ébénisterie, notamment à la prestigieuse école Boulle, à Paris. Secteur : création, métiers d’art.

Fleuriste Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

Dans sa boutique, le fleuriste conseille et sert ses clients. Mais ne vous y trompez pas, ses fonctions sont beaucoup plus vastes ! Avant l’ouverture, ce professionnel part s’approvisionner chez les grossistes et les producteurs. Il sélectionne luimême les fleurs qui rejoindront son stock, guidé par certaines dates du calendrier

(Saint-Valentin, fête des mères, Noël…). En arrièreboutique, il rempote, taille, traite et arrose ses plantes. Ses connaissances en botanique et en horticulture lui permettent d’apporter les meilleurs soins à chaque plante et de conseiller judicieusement ses clients, en tenant compte de leurs envies, des circonstances et de sa propre sensibilité. Ses compétences : cultiver, créer, vendre. Sa formation : le CAP fleuriste suffit, mais le BP et le BM fleuriste constituent réellement des plus. Secteur : artisanat.

Masseurkinésithérapeute Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1700 €

Avec douceur ou vigueur, le « kiné » manipule le corps de ses patients pour soulager une douleur ou rééduquer les personnes souffrant par exemple de paralysie. Il utilise le massage et peut proposer aussi des exercices de gymnastique ou préférer le soin par les ultrasons, le froid, la chaleur. Quoi qu’il en soit, avant de pratiquer le moindre soin, il étudie la prescription du médecin traitant. La majorité des 69 000 kinés français exercent en cabinet

zoomARTISANAT MÉTIER

ouvent décrit comme la « première entreprise de France », l’artisanat continue de créer chaque année de nombreux emplois. Les 250 métiers du secteur sont quasiment tous accessibles par la voie de l’apprentissage, dès le CAP. Les jeunes ont donc leur carte à jouer, d’autant plus que certaines activités manquent cruellement de main-d’œuvre, à l’image de l’artisanat de bouche (boulangerie, boucherie, poissonnerie). Les métiers du bâtiment connaissent quant à eux des changements et doivent s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles normes environnementales. Autant de défis à relever pour les nouveaux professionnels.

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40 Le Guide des métiers // 2011-2012

libéral. Les autres sont salariés d’un hôpital, d’un établissement thermal ou d’un centre de rééducation. Aujourd’hui, beaucoup de kinés ont une nouvelle corde à leur arc : l’ostéopathie. Cette discipline, qui privilégie une approche globale du corps, peut être pratiquée par toute personne titulaire d’un diplôme national d’ostéopathe. Ses compétences : masser, soulager, rééduquer. Sa formation : les trois ans d’études s’effectuent dans un IFMK (institut français de masso-kinésithérapie). L’entrée est soumise à un concours (très sélectif). Mais de plus en plus d’établissements recrutent après une PAES (première année d’études de santé – L1 santé), voire une L1 STAPS. Depuis la mise en place de la réforme des études de santé, certaines universités, en accord avec les IFMK, proposent un module d’enseignement aux étudiants souhaitant poursuivre des études de massokinésithérapie. Secteur : paramédical.

Mécanicien outilleur Niveau d’études minimal : bac pro Bac conseillé : bac pro, STI2D (ex-STI) Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

Au cœur de la grande chaîne de production industrielle, le mécanicien outilleur est l’un des premiers maillons. Cet ouvrier fabrique les outils (des moules, par exemple) qui permettront à ses collègues en usine de produire des pièces en grande série. À partir des plans qui lui ont été fournis, il travaille la matière, construit l’outil et le teste. Chaque pièce ainsi

fabriquée est unique : elle permettra à elle seule de produire des milliers de produits (bouteilles en plastique, sièges automobiles…). La responsabilité du mécanicien outilleur est donc importante et demande, au-delà de l’aptitude manuelle, un goût prononcé pour la précision. Ses compétences : fabriquer, tester, entretenir. Sa formation : un bac pro fonderie ou technicien outilleur, ou un BTS étude et réalisation d’outillages de mise en forme des matériaux. Secteur : industrie.

Modéliste Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2D (ex-STI), S Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1400 €

À partir du croquis réalisé par le styliste, le modéliste (à ne pas confondre avec le modiste, qui crée des chapeaux) élabore un patron et construit le prototype du vêtement. Il travaille sa toile directement sur un buste d’atelier pour trouver le volume et l’aplomb désirés. Mais il utilise aussi de plus en plus les logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) pour ajuster les formes après essayages sur mannequin et réaliser les opérations de coupe ou de gradation (c’està-dire pour construire différentes tailles de vêtements à partir d’un premier modèle) en vue d’une production en série. La patience est l’une de ses principales qualités – avec le maniement des aiguilles – car le styliste peut exiger plusieurs retouches, jusqu’à ce que le modèle « tombe » exactement tel qu’il l’avait imaginé. Dans la haute couture et chez les créateurs de

mode, la fonction du modéliste est beaucoup plus créative que dans le prêt-à-porter. Ses compétences : fabriquer, coudre, modeler. Sa formation : le BTS industries des matériaux souples, option modélisme industriel, ou une formation en modélisme dans une école privée. Secteur : mode, textile.

Marie Leroy, 23 ans

Coiffeuse

Plombier, installateur thermique

© ZIR

Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques Sélectivité : faible Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

Qu’il soit salarié ou indépendant, le plombier répare, installe et entretient les canalisations d’eau et de gaz. Il effectue également la pose et la réparation des appareils sanitaires (robinets, baignoire, etc.). Lorsqu’il est sur un chantier, le plombier étudie les plans de l’architecte pour déterminer le passage des réseaux. Ensuite, il les pose et les raccorde. Le plombier a souvent une double compétence : installateur thermique (ou chauffagiste), il installe et répare les chaudières, panneaux solaires, chauffe-eau, dans un souci de confort et d’économie d’énergie pour ses clients. Ses compétences : réparer, entretenir, installer. Sa formation : les diplômes de base sont le CAP installations sanitaires et CAP installateur thermique. Il est néanmoins conseillé de compléter ces formations par un BP équipements sanitaires. Pour des postes d’encadrement, mieux vaut décrocher un bac pro technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques, et poursuivre ses

« J’aime moins les permanentes. En revanche, j’adore faire les chignons. » Son métier. Marie travaille dans un salon de coiffure particulier (et non une chaîne) pour 1500 € par mois. Du mardi au vendredi de 9 heures à 18 heures et le samedi de 8 heures à 16 heures, elle coupe les cheveux des clients, fait des brushings, des colorations, etc. « J’aime moins les permanentes : mettre des bigoudis, ce n’est pas très marrant. En revanche, j’adore faire les chignons. C’est la partie créative du métier. Malheureusement, on n’a pas toujours l’occasion d’en faire en salon. » Championne du monde de chignon, Marie se rattrape en concours. La jeune femme est une habituée des compétitions régionales et nationales, voire internationales. Elle en a passé une cinquantaine depuis ses débuts. Avec succès. « Je suis championne du monde 2010 en individuel et par équipe de chignon. » Un plus sur son CV. « J’ai eu des propositions pour faire des coiffures pour des shootings photo et le Salon du prêt-à-porter. » Au-delà de la créativité, cette activité lui permet « de se maintenir à un certain niveau, d’apprendre à être patiente, de développer son esprit d’équipe et de travailler sous pression ». Et si les concours ne lui apportent rien au niveau financier, ils lui amènent des sponsors qui lui offrent du matériel. Ses conseils. « Il faut être ouvert, savoir écouter, conseiller les gens, avoir le sens du contact avec la clientèle », précise-t-elle.

études en BTS fluides-énergies-environnement (options génie climatique ou génie sanitaire et thermique). Secteur : artisanat.

Prothésiste dentaire Niveau d’études minimal : bac pro Bac conseillé : bac pro Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

Derrière un sourire éclatant et charmeur peut parfois se cacher l’œuvre du prothésiste

dentaire… Travaillant exclusivement pour les dentistes, ce professionnel réalise un moulage à partir d’une empreinte, puis sculpte, avec des gestes d’une extrême précision, une couronne, un bridge ou un implant qui devront s’ajuster parfaitement à la denture de leur futur propriétaire. Certes, le prothésiste dentaire fabrique des dents à longueur de journée, mais la diversité des matériaux qu’il est amené à travailler (résine, cire, céra-

mique, métal, etc.) rend sa tâche très variée. Ses compétences : observer, fabriquer, réparer. Sa formation : le bac pro en prothèse dentaire se prépare en trois ans après la troisième. Il peut être suivi d’un BTM (brevet technique des métiers) prothésiste dentaire en un an (trois ans directement après un bac général), puis d’un BTMS en deux ans, en alternance, pour devenir chef de laboratoire. Secteur : paramédical.  Le Guide des métiers // 2011-2012 41

Vous aimeriez être au

CONTACT DE LA NATURE ■

Vous êtes passionné par les plantes, les arbres ou les animaux ? De vétérinaire à agriculteur en passant par garde forestier, plusieurs métiers vous épanouiront. Exploitant agricole Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : STAV ou bac pro CGEA Sélectivité : faible Insertion : moyenne Salaire débutant : 1400 €

L’exploitant agricole est un chef d’entreprise ayant une ou plusieurs spécialités : élevage, cultures céréalières, viticulture… Sept jours sur sept, il veille sur son exploitation. Ses journées sont rythmées par les saisons pour semer, entretenir ses cultures, soigner son bétail, récolter. Il gère aussi l’aménagement de sa ferme et l’évolution de ses installations. Car un exploitant agricole s’occupe également de la comptabilité, des relations avec les banques et de la gestion administrative et financière de l’entreprise. Enfin, commercial dans l’âme, il doit trouver les bons partenaires et négocier le prix de ce qu’il achète et de ce qu’il produit. Ses compétences : cultiver, gérer, organiser. Sa formation : il faut un diplôme agricole de niveau bac pour s’installer (et bénéficier d’aides financières). Le

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : fleuriste. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Conseiller agricole, œnologue, paysagiste, technicien agricole.

42 Le Guide des métiers // 2011-2012

bac pro CGEA (conduite et gestion de l’exploitation agricole) ou le bac technologique STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) sont les plus courus. Ils permettent de poursuivre vers un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole). Secteur : agriculture, agroalimentaire.

Garde-moniteur Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : S, STAV Sélectivité : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1500 €

Appelé « technicien de l’environnement » dans les neuf parcs nationaux ou « écogarde » dans les 46 parcs naturels régionaux, le gardemoniteur est chargé de surveiller et de préserver la faune et la flore de ces réserves naturelles. Il procède à des relevés (nombre d’animaux, de variétés de fleurs), entretient et balise les sentiers, traque les braconniers… Il peut, lorsqu’une infraction est constatée, dresser un procès-verbal. Il s’entretient aussi avec les alpinistes, les randonneurs, pour les sensibiliser à l’environnement qu’ils arpentent. Ses compétences : entretenir, surveiller, sensibiliser. Sa formation : dans les parcs nationaux, les agents techniques sont des fonctionnaires d’État, recrutés sur concours (très sélectif) ouvert

aux bacheliers ou équivalents (la plupart des admis ont un niveau d’études plus élevé). Dans les parcs régionaux, les éco-gardes sont employés par les groupements de communes gestionnaires. Secteur : environnement.

Horticulteur Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro agricole Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

Ce spécialiste des plantes et des fleurs veille au bon développement des cultures dont il a la charge. En plein air ou sous serre, il sème, surveille, arrose, traite et taille les plantes avant qu’elles ne soient proposées à la vente. Il conseille les clients dans leurs achats. Plus d’un tiers des professionnels occupent des postes de vendeur en magasin. Ses compétences : cultiver, conseiller, vendre. Sa formation : après la troisième, le CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole) productions horticoles permet d’entrer dans la

vidéo

LE MÉTIER DE

MANAGER D’ATELIER Retrouvez en vidéo le témoignage de Peggy Boutillier, manager d’atelier chez Carambar, sur letudiant.fr.

vie active. Pour des postes d’encadrement, mieux vaut un bac pro agricole et un BTSA production horticole. Des écoles d’ingénieurs sont spécialisées en horticulture, comme l’Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (Agrocampus Ouest) à Angers (49). Secteur : agriculture, agroalimentaire.

Technicien supérieur forestier Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : S, STAV Sélectivité : faible à moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : 2000 €

Le technicien forestier français travaille le plus souvent pour le service public au sein

zoomAGRICULTURE SECTEUR

’image peu « glamour » qui colle à la peau du secteur fait souvent oublier que les perspectives d’emploi en agriculture sont bonnes, du CAP au diplôme d’ingénieur. Certaines activités, comme la viticulture ou encore l’agroéquipement connaissent un déficit de main-d’œuvre qualifiée. Du côté de l’agroalimentaire, les postes à pourvoir concernent le commerce-marketing et la production (conducteur de ligne, maintenance, qualité, etc.). À noter : l’horticulture connaît depuis quelques années un beau développement, grâce notamment à l’attrait des particuliers pour le jardinage.

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L’enseignement Agricole Privé vous offre les meilleurs atouts ! • Rejoignez les 50 000 élèves, 4 000 apprentis, 11 000 stagiaires du CNEAP • Accueil de boursiers nationaux • Avec un taux de réussite record aux examens et diplômes d’État

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CONSEILLER AGRICOLE Retrouvez en vidéo le témoignage de Rémi Baudouin, conseiller agricole à la chambre d’agriculture d’Île-de-France, sur letudiant.fr.

Plusieurs formations agricoles tournées vers les arbres et la forêt (BTSA gestion forestière entre autres) permettent aussi de décrocher un poste dans le privé. Secteur : environnement.

Vétérinaire de l’ONF (Office national des forêts). Gardien d’une parcelle de mille à six mille hectares, cet expert est responsable du bon développement de la végétation. Aidé par une équipe d’agents techniques, il marque, élague, abat les arbres et choisit les traitements à appliquer sur les végétaux malades. Les connaissances en botanique sont indispensables ! Il passe aussi du temps à son bureau, où il tient à jour un cahier des charges, dans lequel il comptabilise les arbres et note les évolutions de la forêt. Certains techniciens forestiers s’occupent de forêts privées, via des organismes de gestion forestière, voire des sociétés d’exploitation forestière. Ses compétences : protéger, gérer, informer. Sa formation : le concours très sélectif de l’ONF (seulement 20 postes étaient proposés en 2011) est ouvert aux titulaires d’un baccalauréat, S de préférence. Métiers & Formations Virginie Matéo

Les métiers au contact des

animaux et de la nature

iPNFO LUS

À lire ➠ Les Métiers au contact des animaux et de la nature, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.portea.fr : lié au ministère de l’Agriculture, ce site présente les formations et les établissements publics d’enseignement agricole. www.anefa.org : Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture.

Moniteur d’équitation

Vétérinaire

Ingénieur forestier

Guide de haute montagne Conchyliculteur

Viticulteur

Maître nageur-sauveteur Paysagiste

Exploitant agricole

44 Le Guide des métiers // 2011-2012

Niveau d’études minimal : bac + 7 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2000 €

Qu’il soit des villes ou des champs, le vétérinaire s’occupe de la santé des animaux : soins, vaccins, opérations chirurgicales… Dans son cabinet, en ville, ses « patients » sont avant tout des chiens et des chats, mais aussi des rongeurs, des reptiles ou encore des oiseaux. À la campagne, il s’occupe également des animaux de la ferme (bovins, ovins, volailles…). La majorité des 15000 vétérinaires de France exerce dans un cabinet. Pour les aider dans leur tâche, un auxiliaire vétérinaire prend en charge toute la gestion administrative et commerciale du cabinet. Celui-ci peut également assister le vétérinaire lors des opérations. À l’heure actuelle, de moins en moins de professionnels travaillent en milieu rural. Les nouveaux diplômés rejoignent l’industrie agroalimentaire, grande pourvoyeuse d’emplois. Autres secteurs d’exercice : la direction des services vétérinaires, l’industrie pharmaceutique et, pour quelques rares postes, les parcs zoologiques. Ses compétences : observer, soigner, conseiller. Sa formation : les quatre écoles nationales vétérinaires de Maisons-Alfort, Lyon, Nantes et Toulouse,

Estelle Feliculis, 39 ans

Ingénieure agronome « Le bio impose technicité et connaissances scientifiques. » Son métier. Coordinatrice du GAB (Groupement d’agriculture biologique et biodynamique) d’Île-de-France, Estelle Feliculis aide les exploitants de sa région à développer une activité bio. « Récemment, par exemple, nous avons mis en place une filière de pain bio en Île-de-France. Il a fallu trouver les meuniers, mais aussi les boulangers, les cantines scolaires et les magasins qui allaient distribuer ce pain. Nous intervenons ainsi du champ à l’assiette. Nous avons aussi aidé des maraîchers qui souhaitaient développer des vergers bio avec un programme de formation. » Diplômée d’AgroParisTech, cette ingénieure agronome s’est spécialisée dans le développement agricole. « Le bio ne signifie pas un retour aux schémas du passé, au contraire. L’agriculture biologique impose beaucoup de technicité et de connaissances scientifiques. Par exemple, éviter les mauvaises herbes sans traitement chimique exige un savoir-faire spécifique. Le bio, ce n’est pas les petits oiseaux : on parle outils, machines, techniques… » Ses conseils. « Il faut faire des stages pour choisir sa voie. Car le métier d’ingénieur agronome ouvre sur des parcours très divers. J’ai des collègues qui travaillent au Crédit agricole pour monter des dossiers de financement, d’autres dans la recherche, dans l’agroalimentaire, voire dans l’informatique. Je conseillerais de s’orienter vers le bio, c’est un secteur porteur. Il y a même un potentiel pour s’installer en tant qu’agriculteur bio. En Île-de-France, on cherche des terres et des candidats… »

recrutent sur concours – très sélectif – après une prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre), une deuxième année de licence sciences de la vie et certains BTS, DUT (diplômes universitaires de technologie) ou BTSA. Pour ces trois

derniers cas, une classe préparatoire au concours d’une durée de un an existe. Les études durent désormais cinq ans, pour adapter le cursus à la réforme LMD (licence, master, doctorat). Secteur : agriculture, agroalimentaire. 

© Léa Crespi



vidéo

LE MÉTIER DE

Master IUP QPAH (parcours en L3, M1, M2)

ale initi n tio rma tinue : o f En et con t de tion tra Con nnalisa 2 io fess aster o r p en M Boulogne sur mer

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Þ : http://iup-qpah.univ-littoral.fr

Master Agroalimentaire Régional Nord Pas de Calais Spécialité Qualité des Procédés Agroalimentaires et Halieutiques 3 domaines de compétence : Responsable Qualité Responsable de Production Recherche & Développement

SL Rendez-vous sur letudiant.fr/servicelecteur

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Vous aimeriez travailler dans

LE SPORT ■

Pas besoin d’être un sportif de haut niveau pour en faire son métier. Du prof de sport au directeur de centre sportif, tous ont mis cette passion au centre de leur vie. Directeur d’équipement sportif Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : général Sélectivité des études : faible à moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1 600 €

Piscine, gymnase, club de remise en forme… Le directeur d’équipement sportif est un gestionnaire, un administrateur et un animateur des lieux, il s’occupe du recrutement du personnel, choisit les équipements et veille au confort de la clientèle. Salarié d’une collectivité ou d’une association, il est en quelque sorte le médiateur entre les acteurs locaux qui financent le lieu et les clients.

zoomSPORT SECTEUR

aites du sport, bougez ! Depuis quelques années, les messages incitatifs se multiplient. La pratique du sport attire de plus en plus d’adeptes et le nombre de salariés ne cesse d’augmenter. C’est du côté des clubs de sport et des centres de culture physique que le nombre d’emplois croît le plus rapidement. La majorité des postes proposés concerne l’enseignement et l’encadrement des activités sportives, désormais confiés à des professionnels, en lieu et place des bénévoles. La filière dispose de ses propres diplômes à l’image des nombreux brevets d’État (BEES ou BPJEPS), spécialisés selon la discipline sportive choisie.

F

46 Le Guide des métiers // 2011-2012

Ses compétences : diriger, encadrer, gérer. Sa formation : des masters aux diplômes d’écoles de commerce, de nombreuses formations préparent au management du sport. Une licence STAPS ou, mieux, un master STAPS, option management du sport, peut constituer un bon ticket d’entrée. Secteur : sport.

Entraîneur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : général Sélectivité des études : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : variable

L’entraîneur a pour objectif d’amener ses athlètes au meilleur niveau. Il travaille en collaboration avec les préparateurs physiques, les kinés, les conseillers techniques. Il connaît très bien le sport dans lequel il travaille… Ses compétences : coacher, conseiller, diriger. Sa formation : souvent, les entraîneurs sont d’anciens sportifs de haut niveau. Le DEJEPS (diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) perfectionnement sportif, tel le DESJEPS (diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) – qui remplace peu à peu le BEES (brevet d’État d’éducateur sportif) deuxième degré –, permettent de devenir entraîneur. Ils sont accessibles

Hélène Persyn, 31 ans

Professeure d’EPS « Il faut de la rigueur pour ne pas tomber dans l’animation. » Son métier. Travailler en plein air, apprendre à des enfants, faire partie du système scolaire… voilà tout ce que souhaitait Hélène au collège. Vœu accompli. La jeune femme de 31 ans est professeure d’EPS dans l’académie de Versailles depuis deux ans. « J’enseigne dans un lycée professionnel à Vincennes et dans un collège à Villejuif. » Pas de place pour la routine, ni de temps mort dans son emploi du temps. « Lundi, par exemple, j’ai passé trois heures avec les lycéens. Je les ai entraînés à la course à pied, je leur ai appris à découvrir leurs capacités. À la pause déjeuner, j’ai mangé un sandwich et pris le métro pour retrouver les collégiens. Au programme : atelier de jonglage, équilibre, acrobaties, etc. Nous devons créer un petit spectacle à la fin du cycle cirque. Les cycles d’activités changent toutes les six ou sept semaines. » En plus de ses quatorze heures de cours hebdomadaires, Hélène assure trois heures d’enseignement à l’UNSS (Union nationale du sport scolaire), au lycée. À cela s’ajoutent le bilan des séances passées et la préparation de celles à venir. « Grâce à mon expérience, je n’y consacre plus que six heures par semaine. Mais quand on débute, cela prend parfois le double, voire le triple de temps. » Ses conseils. Parmi les qualités requises, Hélène cite le dynamisme, la rigueur (« pour ne pas tomber dans l’animation »), la capacité à improviser et à travailler en équipe. Et de la motivation, indispensable « quand les élèves n’écoutent pas ».

après deux ou trois ans d’études. Pour le niveau national, en revanche, c’est le troisième degré qui s’impose. Le football est un cas particulier : un diplôme spécifique d’entraîneur professionnel est délivré par la fédération. Secteur : sport.

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LE MÉTIER DE

MONITEUR DE SPORT Retrouvez en vidéo le témoignage d’Olivier Duval, moniteur de sport à l’UCPA , sur letudiant.fr.

Moniteur de sport Niveau d’études minimal : BPJEPS Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : faible Insertion : moyenne Salaire débutant : 1 300 €

Le moniteur de sport travaille surtout dans des associations sportives ou des structures privées. Spécialiste d’une discipline (tennis, voile, équitation…), il s’adresse à tous les publics : des jeunes enfants aux sportifs confirmés. Outre l’activité d’enseignement, il doit entretenir le matériel et participer à la gestion administrative d’un centre sportif.



SL Rendez-vous sur letudiant.fr/servicelecteur

AMOS-CQFD

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Sur le Net ➠ Le site du ministère de la Santé et des Sports (www.sports.gouv.fr) apporte toutes les infos sur les diplômes et les formations, tout comme le site www.profession-sport-loisirs.fr et le site du CAFEMAS (Centre d’analyse des formations, des emplois et des métiers de l’animation et du sport), organisme qui remplace désormais l’ONMAS (Observatoire national des métiers de l’animation et du sport). Ses compétences : enseigner, entraîner, encadrer. Sa formation : la plupart des moniteurs sont titulaires du BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) dans la spécialité enseignée. Ce diplôme tend à remplacer le BEES (brevet d’État d’éducateur sportif) premier degré. Secteur : sport.

Professeur d’EPS (éducation physique et sportive) Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité des études : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1 700 €

Il est souvent le prof préféré des lycéens et des collégiens ! Le professeur d’éducation physique et sportive assure chaque semaine une vingtaine d’heures d’enseignement. Il suit les programmes officiels et prépare ses cours en tenant compte de l’âge des élèves, de leur niveau et de leur motivation. Contraire-

D autres MÉTIERS

DANS CE GUIDE : médecin

du sport, pompier professionnel, vendeur d’articles de sport. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Fusilier marin.

48 Le Guide des métiers // 2011-2012

ment à un entraîneur, il doit être généraliste pour pouvoir proposer des ateliers variés, allant du foot à la natation, en passant par la gym. Ses compétences : enseigner, entraîner, transmettre. Sa formation : le concours du CAPEPS est accessible après une licence STAPS obligatoirement complétée d’un master (bac + 5). Ce master ne doit pas forcément être qualifiant en sport. Secteur : sport.

Professeur de sport Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : général Sélectivité des études : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1 500 €

On le confond souvent avec son « cousin », le prof d’EPS. Mais le professeur de sport dépend du ministère des Sports. Fonctionnaire de catégorie A et spécialisé dans une discipline, il intervient à différents niveaux : l’entraînement (des jeunes espoirs par exemple), la formation (des agents du ministère, des étudiants préparant le BPJEPS…) et la promotion des activités physiques et sportives (son rôle est alors beaucoup plus « politique »). Ses compétences : encadrer, entraîner, conseiller. Sa formation : le recrutement des professeurs de sport se fait sur concours sélectif (dans 55 disciplines) ouvert aux titulaires d’une licence STAPS, d’un DESJEPS (diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) – qui remplace peu à peu le BEES (brevet d’État d’éducateur sportif) deuxième degré – ou du diplôme de guide de haute montagne. Secteur : sport. 

Test

Êtes-vous fait pour devenir prof de sport ? Champion olympique, fan de foot ou animateur dans l’âme ? Pour savoir si le métier de prof de sport est vraiment fait pour vous, à vos stylos !

Votre pratique sportive, c’est plutôt :

▲ Compétition et entraînement chaque jour. ● Un peu d’aïkido, de basket, d’athlétisme – ou autres – toutes les semaines. ■ Match de foot dans le canapé les week-ends.

Votre exercice préféré : ● La dissertation.

▲ L’échauffement. ■ La relaxation.

Quand vous parlez :

▲ On vous écoute. ● Vous joignez le geste à la parole. ■ Vous refaites le monde.

Ce qu’il y a de bien, quand on est prof de sport :

■ C’est qu’il n’y a pas de copies à corriger. ● C’est d’avoir son mot à dire dans l’orientation d’un élève. ▲ C’est de pouvoir partager sa passion.

Vous avez un faible pour : Passer de longues heures devant un bureau : ■ Très peu pour vous. ▲ C’est nécessaire, hélas ! ● Vous aimez bien.

Ce qu’il y a de bien avec les enfants, c’est :

▲ Quand ils vous regardent avec de grands yeux admiratifs. ■ Qu’en groupe, ils s’occupent tout seuls. ● Qu’ils sont étonnants.

Vos professeurs disent de vous que : ● Vous êtes un élève complet. ■ Vous devriez faire plus d’efforts. ▲ Votre pratique sportive se fait au détriment de votre travail scolaire.

● Les sports d’équipe ou l’athlétisme. ■ Les sports mécaniques ou le ski. ▲ Les sports de combat ou la danse.

Vous pensez comme :

■ Jules Renard : « Sans le duel, on ferait de l’escrime tranquillement. » ▲ Pierre de Coubertin : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » ● Jean Giraudoux : « Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l’âme. »

L’important, c’est de : ▲ Gagner. ■ Participer. ● Motiver.

Vous avez une majorité de ■ : oui. Être prof d’EPS, c’est d’abord être enseignant, vous en avez bien conscience. « Il faut d’abord aider les élèves à développer leurs capacités, à prendre confiance en eux », témoigne Cathy Le Berre, professeur de sport à l’Institution des Chartreux, à Lyon. Vous n’aimez pas un sport en particulier, mais le sport en général. Enfin, vous êtes polyvalent dans votre travail scolaire, ce qui se révélera indispensable pour réussir le concours de professeur de sport, très sélectif. « Pour passer la barrière de l’écrit, rappelle Cathy Le Berre, il faut avoir d’excellentes capacités d’analyse et de rédaction. » Vous avez une majorité de ▲ : pourquoi pas ? Pas de doute : vous êtes passionné de sport. Peut-être même avez-vous une pratique de haut niveau. Ce peut être un point fort, si vous souhaitez devenir prof d’EPS, car cela vous conférera un charisme certain aux yeux des élèves. Mais ne négligez pas le reste : ouvrez-vous aux disciplines sportives autres que votre spécialité, et assimilez les connaissances scientifiques et littéraires indispensables pour réussir le difficile concours d’enseignant. Vous avez une majorité de ● : pas vraiment. Vous vous faites une idée fausse du métier de professeur de sport. Son rôle ne consiste pas à faire de l’animation molle. « Il faut se conformer aux programmes officiels, préparer les séances, insiste Cathy Le Berre. Et il faut évaluer les élèves. » Enfin, les études en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ne dispensent pas d’être bon élève hors des stades. Bien au contraire !



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DEVENEZ ÉDUCATEUR SPORTIF Brevets professionnels (BP JEPS) • • • •

Métiers de la forme (AG2F-Forme) Préparateur physique (AG2F-Force) Activités physiques pour tous Activités aquatiques et de la natation

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Classes préparatoires aux métiers du sport (à partir de 17 ans, niveau terminale tous sports confondus)

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VOUS

50 Le Guide des métiers // 2011-2012

E T

TES CREATIF Si vos travaux sont souvent qualifiés « d’originaux », les métiers de la création vous offrent des débouchés dans des secteurs très divers pour mieux vous épanouir. Artiste plasticien

ÊTRE CRÉATIF, pour travailler dans la mode, comme Nelly Saunier, plasticienne de plumes, qui a installé son atelier dans son appartement et travaille pour de grands couturiers.

© Magali Delporte/Picturetank

Niveau d’études minimal : sans bac Bac conseillé : STI2A (ex-STI), L Sélectivité : faible à forte Insertion : difficile Salaire débutant : variable

L’artiste plasticien base son travail sur des techniques et des matériaux variés, dits « plastiques ». Sculpture, peinture, gravure… si les supports changent, le but reste le même : créer, avec passion, et faire connaître (et reconnaître) son art. Mais il faut bien avouer que vivre de ses œuvres est une gageure : la notoriété ne vient pas en un claquement de doigts et le marché de l’art est soumis aux modes, aux tendances. De plus, l’artiste ne peut plus se contenter de créer, il doit être un véritable commerçant pour démarcher, communiquer… et exister! Ses compétences : imaginer, créer, concevoir. Sa formation : le talent ne s’apprend pas, mais le passage par une école peut être bénéfique pour acquérir certaines techniques et se créer un réseau de contacts. Les Beaux-Arts de Paris acceptent sur dérogation quelques Le Guide des métiers // 2011-2012 51





Claire Le Quellec, 32 ans

Architecte d’intérieur « Être à l’écoute des goûts et des besoins du client. » Son métier. « Notre rôle est de façonner les espaces intérieurs en jouant avec les volumes, les matières, les lumières et les couleurs », explique Claire Le Quellec, qui travaille essentiellement pour des particuliers en Île-de-France. À son compte depuis un an après avoir travaillé pendant dix ans comme salariée dans un cabinet d’architectes, histoire de se « faire la main », cette ancienne élève de l’ESAM Design intervient pour des rénovations ou des constructions neuves, le plus souvent dans des appartements. Des premières esquisses à la réception des travaux, elle suit chaque projet de bout en bout. « Il faut être à 100 % avec le client en travaillant sur chaque détail pour répondre à ses besoins. Cela exige d’être ouvert, de respecter les exigences du client, même si ses idées ne sont pas les vôtres. » Outre des qualités en matière d’esthétisme mais aussi de savoir-faire techniques, Claire estime que « la sensibilité, le sens de l’écoute et la psychologie » sont à la base de son travail. Sans oublier une contrainte essentielle : savoir tenir le budget. Ses conseils. « Le passage par une bonne école est indispensable pour apprendre les bases. Soyez observateur, jusqu’à vous inspirer, par exemple, des habitacles d’automobiles. Ayez l’œil partout, intéressez-vous à toutes les pièces, y compris les sanitaires et la cuisine. Mais gardez à l’esprit que ce n’est pas un métier de dessin : la tâche de l’architecte, c’est 5 % de création et 95 % de gestion de projet. »

candidats de niveau bac, mais dans les écoles municipales et régionales d’art, le bac est le niveau minimal requis. Secteur : création, métiers d’art.

Sa formation : CAP cuisine, BTS hôtellerie-restauration, école hôtelière, etc. Secteur : hôtellerie-restauration.

Créateur de parfum Chef de cuisine Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé :bac techno hôtellerie Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1400 €

Dans la chaleur et le bruit des cuisines, sa brigade l’appelle « chef ». Derrière les fourneaux, c’est lui qui imagine et réalise tous les plats proposés aux clients, grâce à ses goûts, son imagination, son talent. Il choisit les produits, veille à leur bonne qualité et encadre l’équipe. Il est le garant de la réputation de son établissement. Une pincée de créativité et une bonne dose de résistance physique sont des ingrédients essentiels à sa réussite. Ses compétences : cuisiner, créer, gérer. 52 Le Guide des métiers // 2011-2012

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STL Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 2200 €

Le créateur de parfum, appelé aussi parfumeur, crée des senteurs et des fragrances qui serviront à l’élaboration de parfums, de savons, ou de lessives. À partir d’essences naturelles ou de produits de

synthèse, il compose et imagine de nouvelles odeurs. Il jongle avec des dizaines de molécules, fait des essais, teste, sent… Rien n’est laissé au hasard : son travail est basé sur les indications des services marketing. Dans la grande consommation comme en parfumerie de luxe, les enjeux financiers sont tels que le créateur de parfums doit avoir… du flair pour trouver la senteur qui fera la différence. Ses compétences : sentir, imaginer, créer. Sa formation : le groupe ISIPCA (Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l’aromatique alimentaire), à Versailles (78), propose plusieurs formations dans le domaine des parfums. Par ailleurs, il existe quelques cursus à l’université, tel le master pro ICAP (ingénierie des cosmétiques, arômes et parfums) de Montpellier 2. Secteur : biologie, chimie, pharmacie.

Designer textile Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1500 €

Doté d’un bon coup de crayon et d’une imagination débordante, ce professionnel crée des tissus pour l’habillement, la décoration

zoomMODE SECTEUR

epuis plusieurs années, les entreprises françaises doivent faire face à la concurrence venue des pays émergents. Certaines filières résistent mieux que d’autres à cette nouvelle donne. C’est le cas de la couture et de la maroquinerie. Pour sortir leur épingle du jeu, certains professionnels préfèrent miser sur une activité de niche mais porteuse : l’innovation. Les nouveaux tissus permettent d’assurer aux entreprises de nombreux débouchés dans des secteurs aussi variés que la chimie ou l’automobile. Cette évolution s’accompagne de nouveaux besoins en matière de candidats : les diplômés d’écoles d’ingénieurs sont ainsi recherchés.

D

vidéo

LE MÉTIER D’

AUTEUR DE BD Retrouvez en vidéo le témoignage d’Anne Guillard, auteure et illustratrice de la BD Valentine, sur letudiant.fr.

intérieure ou le linge de maison. Il conçoit la texture (laine, coton, lin…), dessine les motifs, définit les coloris. Sa créativité n’a pour limites que les contraintes liées aux matériaux (dont le coût) et aux procédés de fabrication. Il collabore avec les stylistes et les chefs de produit. Le but est d’imaginer des vêtements qui attireront le chaland. Aujourd’hui, la plupart des designers textile travaillent en free-lance. Ses compétences : imaginer, créer, proposer. Sa formation : les cursus sont variés. Citons le BTS design de mode, textile et environnement, complété de préférence par un DSAA concepteur-créateur textile. Seules deux écoles proposent cette formation : l’ESAAT (École supérieure des arts appliqués et du textile) de Roubaix ou encore le lycée La Martinière-Diderot à Lyon. La sélection à l’entrée est donc rude. Secteur : mode, textile.

Graphiste Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STIAA), S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 1500 €

Affiches, brochures publicitaires, couvertures, emballages… Au cours de leur conception, la plupart des documents écrits passent entre les mains d’un graphiste. Chargé de leur donner une identité visuelle,

© Éric Garault

celui-ci choisit la typographie, les couleurs, le papier. Il positionne les différents éléments (textes, images…), conçoit des logos… Le résultat doit être lisible, harmonieux, captivant. Le but étant d’attirer l’œil du « consommateur », qu’il s’agisse d’une boîte de dentifrice ou d’un prospectus. Aujourd’hui, le graphiste passe ses journées les yeux rivés sur son ordinateur. Les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) ont remplacé depuis bien longtemps les crayons. Autre caractéristique du métier, il faut savoir travailler dans l’urgence, les délais étant parfois très serrés. Le graphiste peut exercer en agence, en studio de création, ou dans une rédaction de magazine. Il peut aussi être free-lance. Ses compétences : imaginer, concevoir, communiquer. Sa formation : le BTS communication visuelle enseigne les bases de la PAO. Il peut être complété par le DSAA design et stratégies de communication de l’ESAIG (École supérieure Estienne des arts et industries graphiques) Paris. Les diplômes délivrés par les écoles d’art sont généralement très prisés. Secteur : création, métiers d’art.

Illustrateur Niveau d’études minimal : sans bac Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA), L Sélectivité : forte Insertion : moyenne Salaire débutant : variable

En quelques coups de crayon, l’illustrateur fait passer son message, que ce soit pour la pub, la presse ou l’édition. À partir d’indications fournies par ses clients (il travaille le plus souvent en indépendant), il crée tout un univers graphique à base de personnages, d’atmosphères et de décors originaux. Sa « patte », son style feront toute la différence. Dans l’édition (livres pour enfants, BD), l’illustrateur est souvent à l’origine du projet. Sa liberté d’expression et de ton est illimitée. Mais, face à certains directeurs artistiques ou éditeurs, il faut parfois faire et refaire les crayonnés (croquis) avant d’arriver au résultat escompté. Pour pouvoir vivre de son travail, cet artiste doit savoir vendre son talent et son originalité. Ses compétences : imaginer, dessiner, illustrer. Sa formation : si cette profession est accessible sans diplôme, on constate qu’une grande partie des illustrateurs en activité sont passés par une école d’art, type Beaux-Arts ou Penninghen. Pour la BD,

AU PALMARÈS DE L’ENTREPRISE FRANÇAISE DE JEUX VIDÉO UBISOFT : Just Dance, un jeu vendu à 7 millions d’exemplaires ! Le fruit du travail de toute une équipe. 1. Grégoire Spillmann, 38 ans, est directeur créatif. Le concept de Just Dance, c’est lui. De bonnes connaissances des possibilités techniques des machines et des aspirations du public sont essentielles pour lui. 2. Gaëtan Desbarats, 29 ans, testeur, joue toute la journée, mais pas pour s’amuser. « C’est très sérieux, très encadré, car nous veillons à ce que le contenu du jeu corresponde aux attentes. » 3. Nathalie Moschetti-Nogard, 43 ans, responsable de l’équipe graphique, coordonne le pôle vidéo et les graphistes pour avoir la plus belle image possible. « Le métier se rapproche de plus en plus du cinéma », assure-t-elle.

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CRÉATEUR DE MODE Retrouvez en vidéo le témoignage de Louis Gérin, créateur de la marque « les Garçons », sur letudiant.fr.

une dizaine d’écoles (essentiellement privées) proposent des formations adaptées. Secteur : création, métiers d’art.

Maquettiste de presse Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA) S, ES, L Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1400 €

Il y a quelques années, ses outils étaient encore la colle et les ciseaux ! Aujourd’hui, ce créatif utilise un ordinateur et des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur). Au sein d’une rédaction, le maquettiste s’occupe de la mise en pages des journaux et magazines. Il travaille aussi pour des sites Web. Afin de rendre attractifs ces supports d’information et en faciliter la lecture, il joue avec les couleurs et la typographie, positionne les photos, trouve le bon équilibre entre textes et images… en tenant compte d’une charte graphique. La profession de maquettiste peut s’exercer dans la publicité et l’édition. Ses compétences : imaginer, créer, mettre en pages. Sa formation : un BTS en communication visuelle, pouvant être complété par un DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) ou le passage, après le bac, par une école d’art (École des beauxarts, école Estienne…) est également un atout. Secteur : journalisme. 54 Le Guide des métiers // 2011-2012

Modiste Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1300 €

Les chapeaux qu’il confectionne sont souvent des pièces uniques. Ses clients ? Des particuliers, des costumiers, des boutiques… Lorsqu’il conçoit un nouveau modèle, le modiste dessine un patron puis crée la forme du chapeau à l’aide de moules, en tenant compte de différents critères : les tendances, la personnalité de son client, son physique. Depuis quelques années, les chapeaux reviennent sur le devant de la scène, mais les débouchés restent limités dans cette profession. Ses compétences : dessiner, concevoir, confectionner. Sa formation : CAP mode et chapellerie, qui peut être complété par le bac pro métiers de la mode-vêtements. Secteur : création, métiers d’art.

Photographe de presse Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : variable

Le métier de photographe ne s’improvise pas et demande un « œil » artistique particulier. La plupart des photographes de presse exercent de manière indépendante. Selon les cas, ce professionnel réalise des reportages qu’il vend à des journaux ou des agences, ou bien il travaille sur commande : il part alors en reportage avec un rédacteur et réalise les photos. Dans ce métier, la concurrence est rude et les clichés people sont aujourd’hui les seuls à bien se

Florence Lipsky, 50 ans

Architecte « On passe autant de temps au bureau que sur un chantier. » Son métier. Du centre chorégraphique de Montpellier à la bibliothèque universitaire du campus d’Orléans, Florence Lipsky, avec son associé Pascal Rollet, conçoit des bâtiments autour des usages que l’on en fait, sans fioriture. « L’architecture est un art complexe de distribution de la matière et d’organisation de l’espace qui nous permet d’habiter cette planète en éprouvant sécurité, confort et émotions », souligne cette diplômée de l’école d’architecture de Grenoble. « Chaque projet commence par un programme, c’est-à-dire un cahier des charges établi après une longue phase d’écoute du client et d’observation de l’environnement. Puis nous travaillons avec des bureaux d’études et des ingénieurs par spécialité. » Après les étapes de dépôt du permis de construire, des études, des dessins et de consultation des entreprises du bâtiment, l’étape du chantier est essentielle. « Un architecte passe autant de temps dans son bureau qu’en réunions de chantier avec les différents corps de métiers », précise Florence. Ses conseils. « Il faut être curieux, exigeant, résistant, généreux et avoir un point de vue. La plupart des étudiants sortant du bac n’ont pas eu de sensibilisation à l’architecture. Ils arrivent démunis, sans opinion. Or il est fondamental de s’interroger sur le rapport du corps à l’espace, sur l’usage d’un lieu, etc. Aussi, ce métier exige un véritable engagement, avec des contraintes fortes sur des bâtiments propres pour l’environnement, peu consommateurs d’énergie, tout en offrant du confort. »

vendre dans un marché en crise. L’essor du numérique a modifié le travail du photographe : il ne développe plus ses photos en chambre

noire, mais les travaille directement sur ordinateur. Ses compétences : observer, photographier, informer. Sa formation : s’il n’existe

© Léa Crespi



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LE MÉTIER DE



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pas de formation spécifiquement orientée vers la photographie de presse, un cursus en photographie (BTS photographie, diplôme de l’École nationale supérieure de la photographie, etc.), une école de journalisme ou une spécialisation à l’université vous ouvrira plus de portes et assurera vos arrières en cas d’échec. Secteur : journalisme.

Décorateurscénographe Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : général, STI2A (ex-STI AA) Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1800 €

Au théâtre, on l’appelle scénographe, au cinéma, décorateur. Quel que soit son nom, ce professionnel est le complice indispensable du metteur en scène. C’est lui qui aménage l’espace où vont se dérouler les différents actes de la pièce ou scènes du film. Son travail commence par des ébauches sur papier, puis sous forme de maquettes, et s’achève par la mise en place des décors. Peinture, architecture, dessin… le décorateur-scénographe est un artiste complet. Ses compétences : créer, mettre en espace, aménager.

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : bijoutierjoaillier, coiffeur, concepteur-rédacteur, costumier, directeur artistique, directeur de création, fleuriste, musicien, réalisateur, scénariste. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR Céramiste, designer industriel, directeur de la photographie, infographiste 3D, webmaster.

56 Le Guide des métiers // 2011-2012

Sa formation : l’ENSATT, à Lyon, recrute sur concours des titulaires d’un bac + 2. L’ESAD-TNS, à Strasbourg, propose une formation spécialisée en deuxième année. Les formations d’architecture et d’architecture intérieure préparent à ce métier. Secteur : spectacle, métiers de la scène.

Styliste Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1500 €

C’est le métier le plus emblématique du secteur, celui qui suscite tant de vocations parmi les amateurs de mode et de dessin! Le styliste hume l’air du temps et les tendances du moment pour créer des collections qui peupleront les magasins. Première étape : dessiner les modèles. Formes, teintes, étoffes, les croquis doivent à la fois être originaux et garder la « patte » de la maison pour laquelle le styliste travaille. Lorsque le projet est approuvé, le modèle est réalisé sur ordinateur, puis confié au modéliste qui réalisera un premier prototype. Le styliste garde un œil sur tout et peut demander des modifications. Une fois les modèles finalisés, le styliste élabore des fiches indiquant les caractéristiques de chaque vêtement : mesures, couleurs… Son travail est rythmé par le nombre de collections annuelles – de deux à dix selon la marque et le marché. Ses compétences : imaginer, créer, dessiner. Sa formation : une école de mode (filière stylismemodélisme) ou un design de mode. Secteur : mode, textile. 

Test

Êtes-vous fait pour être artiste ? Créatif doté d’un bon coup de crayon, esthète ou narcissique? Pour savoir si la vie d’artiste est pour vous, à vos pinceaux !

Ce que vous appréciez le plus dans les sciences :

Vous travaillez :

Vous auriez pu l’écrire :

Vos profs disent de vous :

● La rigueur du raisonnement. ■ Les incertitudes de l’expérience. ▲ Le fait que « la science ne pense pas ». ▲ « Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. » ■ « Les feuilles qu’on foule, un train qui roule, la vie s’écoule. » ● « L’homme est un loup pour l’homme. »

Où en êtes-vous dans votre pratique artistique?

■ Vous avez suivi des cours aux BeauxArts, réalisé un book. ● Le sol de votre chambre est jonché de terre glaise. Vous passerez une épreuve d’arts plastiques au bac. Vous avez peint une fresque dans le salon de votre tante. ▲ C’est en vous, ça ne demande qu’à éclore, ça va venir.

Vos notes de cours sont…

● Bleues ou noires, régulières, les titres soulignés. ■ De toutes les couleurs, le coin des feuilles coupé, avec des pochettes et des dessins dans la marge. ▲ Très parcellaires.

Une heure de liberté dans votre emploi du temps. Vous en profitez pour : ● Faire du shopping. ▲ Rêver. ■ Customiser votre sac.

● Courbé au-dessus de votre bureau, après le dîner. ■ Sans le faire exprès. ▲ Quand vous avez le temps. ▲ Que vous pouvez mieux faire. ■ Que votre travail est sérieux. ● Que votre travail n’est pas sérieux.

Vous devez distraire vos petits voisins pour la soirée. Succès assuré avec : ▲ L’Âge de glace en DVD et des nouilles au ketchup. ■ Un jeu de rôle et la construction d’une tour en bonbons. ● Des Happy Meals, une histoire, et dodo.

La dernière fois que vous avez épaté un prof, c’était : ■ Avec un exposé sur CoBrA. ● En faisant une citation savante. ▲ En démontrant une chose et son contraire.

Les vacances sont là et votre budget toujours aussi rikiki : ● Vous partez en quête d’un job pour financer votre voyage de l’année prochaine. ■ Vous partez, les mains dans vos poches crevées, à l’assaut des châteaux cathares. ▲ Vous squattez dans la location de vacances de vos parents, pour vous en échapper dès que possible.

Vous avez une majorité de ■ : oui. Vous êtes doté d’un vrai talent, et vous vous employez à le développer. Vous êtes conscient des difficultés d’une carrière d’artiste. Rachel, sculpteur, a d’abord sous-traité la réalisation de commandes d’artistes « installés », avant de travailler dans une société spécialisée dans la création de statues et objets en résine pour le cinéma et la BD. « Lorsqu’on réalise des commandes, expliquet-elle, c’est la maîtrise technique qui prime. Il faut se conformer à une charte qui fixe la pose, le style, la couleur. L’espace de créativité est alors mince. » Vous avez une majorité de ▲ : pourquoi pas? Vous aspirez à laisser libre cours à votre imagination. Les limites de votre liberté seront celles imposées par le marché du travail. « Dans un domaine comme la sculpture, explique Rachel, les coûts de réalisation des œuvres sont si élevés que leur vente permet juste de les couvrir… » Il vous faudra souvent avoir une activité à côté, plus « alimentaire ». Vous avez une majorité de ● : pas vraiment. Une vocation d’artiste ne doit pas servir d’excuse à des résultats mitigés dans les autres matières. « Commencez par acquérir un excellent niveau en croquis de nu ou en volume, conseille ainsi Rachel. Ce sont des exercices exigeants et très révélateurs. »



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Vous aimeriez travailler dans le

MARKETING OU LA PUB ■

Donner envie, imaginer un slogan et une stratégie. Le secteur du marketing propose des métiers demandant de la créativité et du pragmatisme. Chargé d’études marketing Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2000 €

Au début de la chaîne, avant même qu’un produit soit fabriqué, le chargé d’études marketing s’assure bien qu’il répondra à une attente des consommateurs. La première étape pour ce spécialiste des habitudes en matière de consommation consiste à étudier les comportements d’achat et à examiner la concurrence. Il organise notamment des réunions de consommateurs, réalise des enquêtes, visite les magasins… Son étude est chiffrée, précise et extrêmement détaillée. Il connaît sur le bout des doigts toutes les évolutions de tendance et peut conseiller l’entreprise sur la meilleure stratégie commerciale à adopter. Ses compétences : communiquer, analyser, vendre. Sa formation : école de commerce ou d’ingénieurs avec

spécialisation commerciale, master en marketing. Secteur : marketing publicité.

Chargé de promotion Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : STG, L, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 1900 €

Son but ? Booster les ventes d’un produit grâce à des offres attractives. À partir des informations qui lui ont été fournies par le fabricant (sur le produit, la cible ou encore la période prévue pour l’opération, etc.), le chargé de promotion élabore le plan d’action qui lui semble le plus approprié. En collaboration avec ses collègues créatifs, il imagine différents supports visuels de façon à rendre l’opération la plus visible possible. Il supervise également la fabrication des présentoirs ou celle des coupons de réduction ainsi que leur acheminement vers les lieux de commercialisation.

zoomMARKETING, PUB MÉTIER

près une forte réduction des dépenses au cours des dernières années, les investissements repartent à la hausse et laissent augurer de bons débouchés. Pour être à l’écoute du marché et de ses tendances, les métiers utilisent de nouveaux outils. Ainsi, les responsables en marketing Web sont particulièrement recherchés et le métier s’ouvre à de nouveaux secteurs, tels que l’industrie et les nouvelles technologies. Les recruteurs cherchent des jeunes diplômés issus d’écoles de commerce, d’IEP (instituts d’études politiques), d’écoles d’art ou de l’université.

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64 Le Guide des métiers // 2011-2012

Ce professionnel garde toujours un œil rivé sur les chiffres de vente, car eux seuls pourront dire si son travail a été efficace. Ses compétences : diagnostiquer, communiquer, mais aussi superviser. Sa formation : école supérieure de commerce ou master en marketing opérationnel. Le poste est rarement ouvert aux débutants. Secteur : marketing, publicité.

Chef de produit Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : STG, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 2000 €

Une entreprise décide de lancer un nouveau soda : saveur, packaging, prix, circuits de distribution, date de mise sur le marché, campagnes de communication… Pas de place pour l’aléatoire ! Le chef de produit est au cœur de cette réflexion. Sous les ordres du directeur marketing, il met en place la stratégie de développement avec un budget et des objectifs de vente précis. Dès la conception du produit, il analyse très précisément les besoins du marché et les nouvelles tendances. Ensuite, il coordonne le travail des équipes commerciales et suit de très près l’évolution des ventes.

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LE MÉTIER DE

CHEF DE PRODUIT Retrouvez en vidéo le témoignage de Samy Bailly, chef de produit touristique chez Nouvelles Frontières, sur letudiant.fr.

Si les objectifs ne sont pas atteints, il peut proposer une baisse des prix ou multiplier les offres commerciales et publicitaires. Avant de pouvoir accéder à ce poste, il faut avoir déjà quelques années d’expérience. Les jeunes diplômés débutent comme assistants chef de produit. Ses compétences : analyser, vendre, organiser. Sa formation : école supérieure de commerce, école d’ingénieurs ou master en marketing. Secteur : marketing, publicité.

Chef de publicité Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : STG, ES, S, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2000 €

Le chef de publicité est un intermédiaire entre l’annonceur et les créatifs. C’est à lui qu’il revient de recueillir les besoins de l’annonceur, d’élaborer et de proposer une stratégie de campagne, mais également de négocier les budgets.

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L’AGENCE YOUNG ET RUBICAM a été chargée de concevoir la campagne de communication de l’Etudiant. Il s’agissait des grandes affiches qui posaient un regard plein d’humour sur la question de l’orientation, que vous avez pu voir en 2011. 1. Éric Lavenac, Cédric Quissola et Guillaume Auboyneau sont les créatifs, chargés de trouver les meilleures idées. Depuis le concept de la campagne jusqu’à la finition des images en passant par la conception de la phrase choc, ils ont dû penser à tout. 2. Éric Hélias, directeur de création, a encadré les créatifs et s’est assuré que leurs idées et propositions répondaient bien aux impératifs figurant dans le cahier des charges du client. C’est lui également qui a assuré le lien entre les uns et les autres durant toute la durée du projet. 3. Amandine Frery est directrice de clientèle. Elle a travaillé au contact du client afin de définir avec lui sa stratégie et d’accompagner son développement.

Il va aussi préparer le travail des créatifs en réunissant le maximum d’informations sur la marque, son histoire, ainsi que ses axes de communication habituels… Enfin, il présente les propositions des créatifs au client tout en justifiant les choix qui

ont été faits. Il peut exercer son métier au sein d’une agence, mais aussi en régie publicitaire. Dans ce dernier cas, il vend aux annonceurs les espaces mis à sa disposition (panneaux d’affichage, spots télévisés). Chez l’annonceur, il communique

aussi sur les produits ou l’image de l’entreprise. Ses compétences : vendre, organiser, coordonner. Sa formation : au-delà du diplôme (le plus souvent, il s’agit d’une école de commerce ou de communication), les recruteurs recher-

chent principalement des profils convaincants de vendeurs. Les stages effectués durant les études font bien souvent la différence. Un bac + 2 conduit au poste d’assistant. Secteur : marketing, publicité.



Le Guide des métiers // 2011-2012 65



NO ÉD UV IT EL IO LE N

LES MÉTIERS DE LA PUBLICITÉ

iPNFO LUS

À lire ➠ Les Métiers de la publicité, le guide 2011-2012, éditions l’Etudiant ➠ Sur le Net ➠ Les sites des deux magazines Stratégies et CB News sont des références pour s’informer sur l’actualité du secteur et des métiers : www.strategies.fr et www.cbnews.fr. Le portail des étudiants en marketing, www.marketingetudiant.fr, propose également des dossiers, des offres de stage, un forum…

LE GUIDE 2011-2012 Tout pour

faire le bon choix d’études

Concepteurrédacteur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1700 €

Il a le sens de la formule choc. En effet, le concepteur-rédacteur manie la langue française pour trouver le slogan qui fera mouche à coup sûr. En duo avec le directeur artistique, il crée, à partir des contraintes d’un client, les messages publicitaires. Son travail s’appuie étroitement sur celui du directeur artistique. Ensemble, ils réfléchissent à une campagne où texte et visuel s’accordent. Lorsqu’il travaille sur une campagne audiovisuelle, c’est lui qui écrit les scénarios ainsi que les dialogues du spot publicitaire. Ses compétences : imaginer, écrire, créer. Sa formation : école de commerce, de publicité de journalisme ou d’arts appliqués ; cursus universitaire en lettres ou sciences humaines ; licence pro, suivie d’un master professionnel en communication… Il n’y a pas de formation type. Même un DUT en information-communication option publicité ou un BTS communication (ex-BTS communication des entreprises) peut faire l’affaire. À condition d’avoir du talent ! Secteur : marketing, publicité. 66 Le Guide des métiers // 2011-2012

Directeur artistique Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA), L, S, ES Sélectivité : forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 2200 €

À partir de la stratégie de communication du client, le directeur artistique réfléchit à la meilleure façon de mettre en scène le produit. Il détermine la nature de l’image (photo, dessin…) et sa composition, propose des photographes ou illustrateurs, et choisit la typographie des textes. Une fois le projet accepté par le client, il supervise sa fabrication, prépare les documents pour l’imprimeur. Ses compétences : imaginer, créer, superviser. Sa formation : une école d’arts appliqués, un diplôme des Beaux-Arts ou encore un BTS communication visuelle option édition, graphisme, publicité, accessible aux bacheliers STI2A. Les autres doivent suivre une année de mise à niveau (MANAA). Secteur : marketing, publicité.

Directeur de clientèle Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S, STG Alternance : oui Sélectivité des études : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 2500 €

Ce commercial confirmé joue un rôle-clé dans l’agence de publicité : il est le représen-

tant de son agence auprès des annonceurs (les clients). Commercial et manager, il doit avant tout comprendre les attentes de l’annonceur. Il analyse ses besoins, définit une stratégie de communication et la lui présente. Il gère donc les négociations commerciales. Pendant la réalisation du projet, il est le garant de la qualité des campagnes ainsi que du respect du budget. Le directeur de clientèle mène aussi des actions de prospection pour « vendre » le savoir-faire des créatifs et trouver de nouveaux clients. Ses compétences : démarcher, superviser, diriger. Sa formation : un diplôme d’école supérieure de commerce ou un troisième cycle en marketing, plus quelques années d’expérience. Secteur : marketing, publicité.

Directeur de création Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2A (ex-STI AA), ES, S, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 3500 €

Au cœur de l’agence de publicité, il est le chef des équipes créatives. Le directeur de création (DC) supervise le travail de ses « teams », composées des binômes directeur artistique et concepteurrédacteur. Il répartit les campagnes à élaborer, donne des pistes de réflexion et de travail, mais apporte également un regard critique et pointu sur les campagnes proposées par ses « poulains » et sélectionne les meilleures propositions faites par ses équipes. Grâce à lui, l’agence se construit une identité artistique. Créatif

expérimenté, il est également un excellent manager. Ses compétences : diriger, conseiller, superviser. Sa formation : ce poste est l’aboutissement d’une brillante carrière en agence, notamment après des postes de directeur artistique ou concepteur-rédacteur. Secteur : marketing, publicité.

Mediaplanneur Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S, STG Sélectivité des études : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 1800 €

Cet expert de la pub prévoit et organise le passage des campagnes dans les différents supports : télévision, radio, Internet, panneaux publicitaires… Il fait également attention à la durée et à la fréquence des publicités. Ses outils de travail sont les statistiques, les études de marché et le prix des supports. Son objectif est de faire en sorte que la publicité soit vue ou entendue par le plus grand nombre de consommateurs possible ! Ses compétences : analyser, évaluer, synthétiser. Sa formation : les écoles de commerce, ou un troisième cycle universitaire en économie, statistiques, gestion sont des cursus particulièrement adaptés. Secteur : marketing, publicité. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE :

iconographe, réalisateur. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Chargé de marketing direct, directeur de clientèle.

Vous aimeriez travailler dans

LE CINEMA OU A LA TELE ■

Accros à la télé ou au ciné, passez de l’autre côté de l’écran. Cadreurs, ingénieurs du son, monteurs, réalisateurs, il y en a pour tous les goûts ! Cadreur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire hebdomadaire minimal conventionnel : 1100 €

Il est l’œil du réalisateur : sur ses conseils, il détermine les mouvements et les angles de prises de vues. Aux commandes de sa caméra, il anticipe et suit le déplacement des acteurs en veillant sur son cadre. Si certains réalisateurs tiennent la caméra pour diriger plus facilement les acteurs, la plupart d’entre eux travaillent avec un cadreur en donnant des indications plan par plan. En fiction télé, le cadreur est souvent secondé par un assistant opérateur, chargé du matériel de prise de vues, de sa mise en place et de son bon fonctionnement. Sur les plateaux de télévision, il travaille sous la direction d’un réalisateur en régie. Pour multiplier les opportunités professionnelles, les cadreurs ont souvent

plusieurs cordes à leur arc : cadrage et réalisation ou montage, fiction et documentaire, etc. Ses compétences : filmer, cadrer, échanger. Sa formation : un BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers de l’image, complété éventuellement par un cursus à la fac ou une formation en école spécialisée. Secteur : audiovisuel, cinéma.

Ingénieur de la vision numérique Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire hebdomadaire minimal conventionnel : 1300 €

Responsable de la qualité de l’image télévisuelle, ce technicien va sur le plateau avant le début de l’émission pour régler les caméras en fonction des paramètres techniques établis par le directeur de la photographie. Il travaille ainsi sur les contrastes et les couleurs. Il

zoomAUDIOVISUEL, CINÉMA SECTEUR

e cinéma français jouit d’une belle réputation à l’international. Mais les postes restent moins nombreux que les candidats. Aussi, pour mettre toutes les chances de votre côté, suivez une solide formation. Le bac + 2 est un minimum, avec le BTS métiers de l’audiovisuel. Des écoles spécialisées proposent des formations de haut niveau. Derrière les métiers emblématiques de réalisateur ou de directeur de la photographie, il existe d’autres professions aux bons débouchés : l’apparition de la haute définition et de la technologie 3D a créé des besoins en matière de développement, de gestion et de maintenance de ces procédés.

L

s’assure également que toutes les caméras sont « raccord » entre elles, afin d’éviter des images et des couleurs trop différentes d’un plan à l’autre. Il peut aussi placer des filtres sur les caméras pour gommer quelques rides, créer un effet. Ses compétences : régler, vérifier, préparer. Sa formation : un BTS métiers de l’audiovisuel, option techniques d’ingénierie et exploitation des équipements, ou un BTS électronique, et quelques années d’expérience. Secteur : audiovisuel, cinéma.

Ingénieur du son Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire hebdomadaire minimal conventionnel : 1200 €

Sur un plateau de tournage, l’ingénieur du son est l’oreille du réalisateur. À la fois artiste doté d’une bonne culture musicale et technicien de haut vol, il est le responsable de l’identité sonore du film. Qualité du son, tonalité des dialogues, choix des bruitages… il commence par lire le scénario et imagine la couleur sonore du film. En fonction de ses choix et de son analyse, il adapte son matériel de prise de son. Lors du tournage, il collabore avec les perchistes qui positionnent les micros en fonc-

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LE MÉTIER DE

SCRIPTE

Retrouvez en vidéo le témoignage de Bénédicte Kermadec, scripte pour le cinéma, sur letudiant.fr.

tion de ses indications. La hantise de « l’ingé son »? Les parasites et les interférences qui « abîment » un son. Après le tournage, il réalise le mixage, étape essentielle qui consiste à mélanger et doser les différentes sources sonores pour obtenir la bande-son définitive du film. Quand il ne travaille pas pour l’audiovisuel, l’ingénieur du son évolue dans le monde musical : il enregistre des albums en studio, sonorise des salles de concert, etc. Ses compétences : enregistrer, mixer, sonoriser. Sa formation : un BTS métiers de l’audiovisuel option son, une formation en école spécialisée (bac + 3 à bac + 5), ou bien le Conservatoire national supérieur de musique à Paris, qui recrute chaque année une dizaine d’étudiants à bac + 2 (cursus scientifique) pour une formation en quatre ans menant au diplôme de musicien-ingénieur du son. Il existe aussi des formations universitaires, comme le master professionnel image et son à Brest (29), et la filière SATIS (sciences et technologies de l’image et du son) à Le Guide des métiers // 2011-2012 67



l’université de Provence (AixMarseille 1). Secteur : audiovisuel, cinéma.

Monteur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2A (ex-STI AA), L option cinéma-audiovisuel Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire hebdomadaire minimal conventionnel : 900 €

Pour tirer quinze minutes de film à partir de vingt heures de rushes, le monteur passe des journées entières, les yeux rivés sur son banc de montage numérique. Il commence par visionner l’ensemble des images et en fait une sélection minutieuse, ne gardant que les prises de vues les 68 Le Guide des métiers // 2011-2012

plus intéressantes. Doté d’un sens artistique aigu, mais aussi d’un sens du rythme, il procède ensuite à un premier montage qu’il affine peu à peu. Il met en place d’éventuels effets, puis synchronise la bande-son avec les images. Durant le montage, le réalisateur n’est jamais loin afin de superviser cette étape essentielle de la construction d’un film de télévision ou de cinéma.

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : directeur de la photographie, producteur, responsable de diffusion, scripte. Voir l’index à la fin du guide.

Spécialisé dans les effets, le monteur truquiste s’occupe, quant à lui, de l’habillage des chaînes et des émissions télévisées. Il est omniprésent dans le secteur de la publicité. À l’aide de logiciels d’images et d’effets spéciaux, entouré d’infographistes et d’animateurs 2D ou 3D, il déforme les perspectives, incruste des personnages… Ses compétences : visionner, choisir, monter. Sa formation : le BTS métiers de l’audiovisuel, option montage et postproduction (en particulier pour la télévision), et/ou une école spécialisée (FEMIS, ESRA, EMC…). Secteur : audiovisuel, cinéma.

Réalisateur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : variable

Au cinéma, il est souvent à l’origine du projet du film, parfois même du scénario. À la fois auteur, technicien et manager, le réalisateur coordonne toutes les étapes de la création d’un longmétrage, depuis la recherche d’un producteur jusqu’au montage et au mixage final. Il peut même participer à la promotion du film aux côtés des acteurs, lorsque son nom fait figure de référence. Le métier de réalisateur prend toute son importance sur le tournage : il doit, dans un

© Jerôme Plon



ACTION ! À la télé, le travail de réalisation est très encadré par la technique. Le réalisateur plateau supervise avant tout la préparation et l’enregistrement ou le direct des émissions. Ici, la salle de régie d’i bordeaux.ehl.edu Salon de Rennes 12 – 14 janvier > rennes.ehl.edu Salon du Lycéen et de l’Etudiant de Lille 12 – 14 janvier > lille.ehl.edu Salon de Lyon 13 – 15 janvier > lyon.ehl.edu Salon de Montpellier 26 – 28 janvier > montpellier.ehl.edu Salon des Etudes et des Carrières Internationales Paris 28 – 29 janvier > salon-paris.ehl.edu

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LA COMMUNICATION ■

Communiquer, c’est informer, convaincre, mais aussi connaître le public ciblé. Ce secteur est exigeant et demande beaucoup d’investissement. Attaché de presse Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, STG, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 800 €

Son objectif, c’est de convaincre ! L’attaché de presse (plus volontiers appelé conseiller en relations presse) passe ses journées à défendre ses idées, ou à promouvoir et à vanter les mérites de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il peut aussi représenter un produit, une personnalité ou bien un événement (un festival de musique, par exemple). Quel que soit son domaine professionnel, son but reste le même : que les journalistes s’intéressent à l’événement (ou au produit) et qu’ils en fassent l’écho dans leur média. Pour cela, ce pro de la communication ne ménage pas ses efforts : il rédige des communiqués de presse, prépare des dossiers, organise des conférences et des voyages de presse. Bref, il soigne les journalistes aux petits oignons et veille à ce qu’ils ne ratent aucune information. Il doit

pouvoir répondre à toutes leurs questions et satisfaire leurs demandes… Il est donc indispensable que l’attaché(e) de presse (métier où la gente féminine occupe deux tiers des postes) connaisse son sujet sur le bout des doigts… Ses compétences : convaincre, promouvoir, communiquer, organiser. Sa formation : master pro en communication (au CELSA de Paris 4), école de communication, école de commerce. À bac + 2, les BTS communication et DUT information-communication permettent d’accéder à des postes d’assistant. Secteur : communication.

Chargé de communication Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, STG, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 700 €

C’est le porte-parole de l’entreprise. Le chargé de communication œuvre pour valoriser l’image et le

zoomCOMMUNICATION SECTEUR

a communication ? C’est le nerf de la guerre, synonyme de croissance économique et de visibilité. Le secteur, qui continue d’attirer les jeunes diplômés, recherche toujours de nouveaux candidats. Les métiers ont évolué avec le développement des nouvelles technologies. Il faut désormais maîtriser les outils du Web, savoir créer une newsletter, tenir un blog et comprendre l’importance de cette communication très « 2.0 ». En conséquence, les exigences de diplômes sont revues à la hausse. Un bac + 2 ne suffit plus, il faut désormais poursuivre vers le bac + 3 ou le bac + 5.

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100 Le Guide des métiers // 2011-2012

savoir-faire de sa société. Les grandes lignes de son travail lui sont dictées par le directeur de la communication, mais c’est à lui qu’il revient de trouver tous les moyens nécessaires à leur mise en place. Les messages qu’il délivre peuvent s’adresser aux autres employés de la société (communication interne), aux actionnaires (communication corporate) ou encore à la presse et au grand public (communication externe). Quel que soit son profil, le « chargé de com’ » conçoit ses supports de communication, rédige communiqués, dossiers de presse et journaux internes, organise des manifestations événementielles (voyages de presse, opérations de mécénat et de sponsoring…). Il ne doit jamais perdre de vue sa cible et la stratégie globale de l’entreprise. Dans les grandes sociétés (il peut aussi œuvrer dans une association ou une administration), il est souvent spécialisé dans la communication événementielle, la communication de crise ou encore les relations publiques. Ses compétences : communiquer, informer, organiser. Sa formation : une école de communication, une formation universitaire en communication ou bien en sciences de l’information, un IEP (institut d’études politiques) ou encore une école de com-

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LE MÉTIER

D’ATTACHÉ DE PRESSE Retrouvez en vidéo le témoignage de Lucie Mousques, consultante en relations médias chez Porter Novelli, sur letudiant.fr.

merce avec une spécialisation en communication. Secteur : communication.

Directeur de la communication Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, L Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 3 500 €

Pour se distinguer de ses concurrents, une entreprise doit miser sur une stratégie de communication spécifique et efficace ! Celle-ci est définie par le directeur de communication. En étroite collaboration avec la direction générale, il détermine l’image de l’entreprise à mettre en avant, les valeurs à promouvoir, les modes de communication à privilégier, les partenaires à associer… Pour l’aider dans sa tâche, il est épaulé par une équipe,

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LE MÉTIER DE

RESPONSABLE DE COMMUNICATION Retrouvez le témoignage d’Alexandre Petit, responsable de communication à TF1, sur letudiant.fr.

NO FO UV RM EL UL LE E

iPNFO LUS

À lire ➠ Les Métiers de la communication, le guide 2011-2012, éditions l’Etudiant. Les Professions de la communication : fonctions et métiers, éditions Ellipses Marketing. Sur le Net ➠ www.synap.org : site du Syndicat national des attachés de presse et des conseillers en relations publiques. www.ujjef.com : site de l’Union des journaux et des journalistes d’entreprise de France. www.categorynet.com, un portail d’infos sur le secteur de la communication et du journalisme, avec des offres d’emploi et de stage. www.aacc.fr : site de l’Association des agences-conseils en communication. de vos questions aux salons de l’Etudiant

pouvant compter jusqu’à une vingtaine de personnes dans les grandes sociétés (chargés de communication, journalistes institutionnels, attachés de presse…). Le « dircom’ » est donc bien plus qu’un fin stratège et un excellent créatif : il est aussi un meneur d’hommes. Garant de l’image de l’entreprise, il peut être amené à la « défendre » lors de conférences de presse ou tout autre type d’événement. Ses compétences : décider, organiser, communiquer. Sa formation : grande école de commerce (type HEC) ou de communication, IEP (institut d’études politiques), troisième cycle universitaire dans la communication (type CELSA)… Plusieurs années d’expérience sont nécessaires pour accéder à cette fonction, pour laquelle les places sont très convoitées… et rares ! Secteur : communication.

Journaliste d’entreprise Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : forte Salaire débutant : 1 500 €

Il jongle entre journalisme et communication. Le journaliste d’entreprise participe à l’élaboration des publications de l’entreprise (journal interne, lettre d’information, rapport d’activité) destinées

aux salariés, aux clients, aux actionnaires… Comme tous les journalistes, il enquête, fait des interviews et des reportages, rédige des articles. Mais contrairement à ses collègues, il doit mettre en avant le discours officiel de l’entreprise. Ses interlocuteurs sont souvent choisis par la direction et ses articles sont lus par de nombreux services avant d’être validés. Pour toutes ces raisons, il n’est pas reconnu comme journaliste par la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels. La presse institutionnelle (journaux municipaux, de conseils régionaux…) est un autre débouché pour ces journalistes « communicants ». Ils couvrent les événements ayant lieu dans la commune, la région… La diplomatie est de mise, car ils évoluent sur un terrain politique. Ses compétences : écrire, informer, communiquer. Sa formation : école de journalisme ou de communication, master sciences sociales ou communication des entreprises et des institutions… Secteur : communication. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : mediaplanner. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR Community manager.

Êtes-vous fait pour devenir attaché(e) de presse ? Fan de cocktails, accro du carnet d’adresses ou ami des stars ? Pour savoir si le métier d’attaché de presse est pour vous, à vos stylos !

Au dîner de vos rêves, vous invitez :

RÉPONDEZ TRÈS VITE ! Un bimensuel paraît :

L’exploit que votre maman n’arrête pas de raconter :

Pour faire parler de votre trek humanitaire dans la presse :

● Vos trois meilleurs potes. ▲ Vos trois stars préférées. ■ Une star et deux de ses fans parmi vos amis.

■ Deux fois par mois. ▲ Tous les deux mois. ● Deux fois tous les deux mois.

▲ La photo de vous à 3 mois dans le bulletin municipal. ● Le démontage du téléphone à 4 ans. ■ Votre exposé sur la musaraigneéléphant de Tanzanie à 6 ans.

À quoi votre CV ressemble-t-il ?

▲ À une page Web colorée, animée, musicale. ■ À une seule feuille structurée et claire, avec votre objectif mis bien en évidence. ● À deux feuilles sur lesquelles vous détaillez vos récompenses, réalisations et points de vue.

Lorsque vous consommez des médias, c’est :

▲ De la presse féminine ou people, avec avidité. ● De la télé tous les jours et l’Équipe ou les Inrocks de temps en temps. ■ De la radio, de la télé et tout ce qui vous tombe sous la main : l’Express, Popi, le Quotidien du médecin…

L’exercice où vous brillez : ■ La synthèse de documents. ● Les équations différentielles. ▲ L’interrogation orale.

▲ Vous organisez une fête avec du champagne. ■ Vous rédigez un mail avec votre contact téléphonique, pour les trois journaux qui pourraient être intéressés. ● Vous écrivez un article que vous envoyez à toute la presse locale. Au moins, ça sera bien écrit.

Choisissez votre maître à penser :

● Euripide : « Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. » ▲ Oscar Wilde : « S’il est au monde quelque chose de plus fâcheux que d’être quelqu’un dont on parle, c’est d’être quelqu’un dont on ne parle pas. » ■ William Shakespeare : « Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste. »

Vous êtes capable de vous passionner pour :

● La culture ou le sport exclusivement. ■ Les transports ou les cultures maraîchères éventuellement. ▲ La vie des autres essentiellement.

Le plus important dans un échange : ■ Comprendre. ● Convaincre. ▲ Se faire connaître.

Vous avez une majorité de ■ : oui. Vous vous intéressez à la presse, vous êtes diplomate, organisé et avez l’esprit de synthèse : vous avez les qualités pour vous épanouir dans les « relations presse ». « Dans ce qu’un client nous explique, il faut savoir dégager l’info qui va intéresser les journalistes », souligne Karima Chelbi, consultante à l’agence Noir sur Blanc. Vous avez une majorité de ▲ : pourquoi pas ? Vous êtes fort en « relations publiques ». Votre entregent et votre sens relationnel pourront vous être utiles si vous souhaitez devenir attaché de presse. Sachez cependant qu’il ne s’agit là que d’un aspect du métier ! Travaillez vos qualités rédactionnelles et apprenez à écouter : c’est votre client qu’il faudra mettre en valeur, pas vous ! Vous avez une majorité de ● : pas vraiment. Vous êtes peut-être passionné par la culture ou le sport. Mais vous appréciez peu les contacts avec les autres, et vous n’êtes pas prêt à entendre des avis contradictoires sur le domaine que vous estimez être le vôtre. Vous avez peut-être intérêt à miser sur vos talents artistiques ou sportifs. Quitte à faire appel aux services d’un attaché de presse !

LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATION LE GUIDE 2011-2012 À partir

Test

Le Guide des métiers // 2011-2012 101

Vous aimez les

LANGUES ETRANGERES ■

Anglais, espagnol, russe, chinois… Maîtriser plusieurs langues est un véritable atout dans la vie active. Cela vous donne accès à de nombreux métiers détaillés ici.

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

L’assistant(e) trilingue n’est pas un secrétaire comme un autre. En plus des tâches « classiques » du métier, il gère les relations avec les clients et les fournisseurs étrangers. Au téléphone, par courrier, par mail ou lors de réunions, il traduit les documents et les conversations. À cette fin, il doit donc maîtriser plusieurs langues étrangères : 102 Le Guide des métiers // 2011-2012

l’anglais, bien sûr, c’est indispensable, et d’autres langues européennes usuelles (l’allemand, l’espagnol ou l’italien) ou des langues plus rares, qui seront utiles à son entreprise (chinois, japonais ou russe, par exemple). Ses compétences : assister, organiser, traduire. Sa formation : un BTS assistant de manager, une licence LLCE (langues, littératures et civilisations étrangères) ou LEA (langues étrangères appliquées), ou encore une licence professionnelle assistant export trilingue. Secteur : secrétariat.

Secrétaire des affaires étrangères Niveau d’études minimal : bac + 3 + 4 mois Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 600 €

Ce diplomate intervient à l’étranger, dans les ambassades ou les consulats français. Son rôle consiste à faire remonter vers les autorités françaises des informations sur le pays où il réside. Grâce à lui, le gouvernement peut connaître précisément les situations politique, économique et

PARTIR ÉTUDIER À L’ÉTRANGER

iPNFO LUS

À lire ➠ Partir étudier à l’étranger, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.aaeesit.com : le site de l’association des anciens de l’ESIT (École supérieure d’interprètes et de traducteurs) livre des infos sur la pratique de ces métiers. www.sft.fr : le site du Syndicat national des traducteurs professionnels donne lui aussi des infos sur le secteur.

LE GUIDE À partir vos 2011-2012 de questions aux salons de l’Etudiant

© CEE

Assistant trilingue

NO FO UV RM EL UL LE E

AU PARLEMENT EUROPÉEN. Les interprètes exerçant pour le compte d’un organisme international travaillent le plus souvent en indépendant. Outre la traduction du discours, ils doivent restituer les nuances, traits d’humour…

culturelle d’un État. Le secrétaire des affaires étrangères « enquête » donc auprès des acteurs locaux, de ses collègues diplomates et lit attentivement la presse du pays. Une fois les informations recueillies, il rédige des rapports qui serviront de base de travail à ses supérieurs. Cette fonction très stratégique exige une grande curiosité pour les questions politiques et économiques. Ses compétences : observer, analyser, communiquer. Sa formation : le concours (catégorie A) est accessible avec une licence, mais les candidats possèdent pour la plupart un diplôme d’IEP (institut d’études politiques) et/ou ont suivi un cursus international. Le concours comprend deux options : cadre d’Orient (pour les pays d’Europe orientale, d’Extrême-Orient et du Moyen-Orient), et cadre général pour les autres pays. En 2011, seules

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LE MÉTIER DE

TRADUCTEUR D’ŒUVRES AUDIOVISUELLES Retrouvez en vidéo le témoignage de Raphaëlle Antczak, traductrice-adaptatrice de documents audiovisuels, sur letudiant.fr.

33 places étaient proposées (dont la moitié en concours interne). Les lauréats suivent ensuite quatre mois de formation à l’Institut diplomatique consulaire. Secteur : fonction publique.

Terminologue Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 800 €

Comment traduire le mot « podcasting » en français ? C’est typiquement le genre de question que se posent les terminologues. Ces pros des mots cherchent – et trouvent ! – les équivalents français des termes étrangers dans les domaines techniques (contrairement au lexicologue qui s’occupe des mots courants, que l’on retrouve dans les dictionnaires). Parfois, s’il n’y a pas d’équivalent dans notre langue, le terminologue le crée. Ainsi, « podcasting » est devenu « baladodiffusion ». Afin de gagner en efficacité, ce professionnel est spécialisé dans le domaine qu’il

couvre : l’aéronautique, la chimie, l’informatique, etc. Ce métier peu connu s’apparente à un vrai travail de fourmi ! Les débouchés sont nombreux dans les nouvelles technologies. Ses compétences : analyser, traduire, interpréter. Sa formation : un diplôme initial en traduction (en école ou à l’université), notamment à l’ESIT (École supérieure d’interprètes et de traducteurs, Paris 3) ou à l’ISIT, peut conduire à ce métier. Certains masters (LEA notamment) proposent aussi une spécialisation en terminologie (Lille 3, Lyon 2). Secteur : langues.

Traducteur technique Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : au contrat

Si la traduction littéraire attire de nombreux candidats, c’est pourtant bien la traduction technique qui offre le plus de perspectives d’emploi. Près des trois quarts des traductions concernent en effet des documents commerciaux, techniques ou scientifiques. Spécialisé dans un ou plusieurs des 25 domaines recensés par la SFT (Société française des traducteurs), le traducteur technique apporte toute sa connaissance du

zoomLANGUES SECTEUR

vec la croissance des échanges internationaux, la maîtrise des langues étrangères est devenue un véritable atout. Du côté des traducteurs et des interprètes, les postes sont à chercher vers les institutions européennes, qui recrutent régulièrement par voie de concours. Les langues rares sont particulièrement prisées, avec l’arrivée de nouveaux pays au sein de l’Union européenne. Avec le développement des nouvelles technologies, de nouveaux métiers font leur apparition, comme le localisateur, chargé d’adapter les logiciels et les sites Web aux différentes langues et cultures.

A

Élodie Pasquier, 28 ans

Interprète free-lance « Il faut avoir une certaine maturité et un bagage culturel avant de se lancer. » Son métier. Dix années d’études après le bac ont été nécessaires à Élodie pour qu’elle atteigne son objectif professionnel : devenir interprète bilingue anglaisfrançais. « Mais avec le recul, c’était nécessaire, car, le jour où je suis arrivée sur le marché du travail, je me suis sentie prête », déclare-t-elle. Après sa maîtrise, la jeune fille intègre l’ISIT (Institut de management et de communication interculturels) pour y suivre deux années de formation en traduction, suivies de deux années de formation à l’interprétariat qui dureront en fait… quatre ans, puisqu’elle redoublera ces deux dernières années. « Sur le coup, ça a été un peu difficile, mais ce sont des études qui demandent beaucoup de maîtrise de soi. Aujourd’hui, je n’ai pas de regrets car je suis sûre de moi en cabine. » Élodie a commencé sa carrière en free-lance, en septembre 2009, comme auto-entrepreneur. Elle travaille aussi bien pour des employeurs privés (cabinets d’avocats, industriels) que publics (UNESCO, Conseil de l’Europe). « Au début, il faut se faire connaître car les interprètes se recrutent entre eux. Heureusement, nos anciens professeurs de l’école, qui sont des interprètes professionnels, nous recommandent. » Si Élodie a déjà pu être contactée la veille pour le lendemain, la plupart du temps, elle dispose de quelques jours, voire quelques semaines, pour se préparer à sa mission : rechercher des informations sur Internet, lire les documents et les ordres du jour fournis, etc. Elle travaille à Paris où elle vit, mais change régulièrement de sujets, de lieux et de collègues. « C’est ce que j’apprécie dans mon statut de free-lance, je ne connais pas la routine et c’est aussi pour ça que j’ai choisi ce métier. » Ses conseils. « Il faut avoir une certaine maturité et un bagage culturel avant de se lancer dans l’interprétation de conférence. En cela, les études constituent un très bon entraînement. J’ai, par ailleurs, pratiqué beaucoup de bénévolat pendant mes dernières années d’études dont j’ai senti les bénéfices à mes débuts. »

sujet au-delà de la simple traduction littérale. Il travaille surtout pour l’édition et pour les entreprises. Quelques rares opportunités existent cependant dans la fonction publique (Nations unies, Union européenne, ministères, etc.), où les traductions concernent des documents juridiques, économiques et diplomatiques. Dans ce cas, il faut avoir une bonne connaissance des administrations française et internationale, du droit, de l’économie, etc. Ses compétences : traduire, écrire, transmettre. Sa formation : une formation technique complétée par un diplôme d’école de traduction, ou un master professionnel en traduction

spécialisé dans un domaine (par exemple à Paris 3, Lille 3, Paris-Est-Marne-la-Vallée). Pour pouvoir se présenter aux concours sélectifs de la fonction publique, il faut être titulaire d’un bac + 3 (pour les concours des ministères) ou bac + 4 (pour ceux de l’Union européenne). Secteur : langues. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : assistant export, guide-accompagnateur, hôtesse de l’air. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Chef de produit voyage, guide-interprète, professeur de langue vivante étrangère, traducteur littéraire.

Le Guide des métiers // 2011-2012 103

VENDRE, NEGOCIER Vous aimeriez



Acheteur Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S, STG Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Un acheteur professionnel achète les produits dont son entreprise a besoin pour fonctionner. Son but : obtenir les meilleures marchandises au meilleur prix. Dans la grande distribution, il travaille en centrale d’achats et approvisionne l’ensemble des magasins de l’enseigne. Spécialisé sur un produit (épicerie, fruits, légumes), il prospecte les fournisseurs, puis négocie pour obtenir la meilleure offre. Dans l’industrie, il doit se procurer les produits que son entreprise ne fabrique pas elle-même, des matières premières aux petites fournitures. Il peut aussi être spécialisé dans les achats internationaux. Dans ce cas, il doit maîtriser les réglementations douanières, la législation du transport international, les questions d’assurance et de paiement, voire la géopolitique. Quels que soient

son secteur et son rayon d’action, l’acheteur doit composer avec la pression du chiffre et le stress qu’elle génère. Ses compétences : négocier, acheter, démarcher. Sa formation : si quelques enseignes de la grande distribution accueillent encore des BTS (brevets de technicien supérieur) ou des DUT (diplômes universitaires de technologie) commerciaux, la majorité des acheteurs est issue des écoles de commerce (dont certaines proposent une spécialisation achat) et des écoles d’ingénieurs (à condition d’avoir suivi un troisième cycle spécialisé en commerce). Secteur : commerce, distribution.

Agent commercial Niveau d’études minimal : sans le bac Bac conseillé : ES, STG Sélectivité : faible à moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : commission

Aujourd’hui, 30 000 agents commerciaux exercent en France. Vendeurs indépen-

zoomCOMMERCE SECTEUR

vec, entre autres, l’avènement du commerce en ligne, le secteur a connu des modifications au cours de ces dernières années. Les profils commerciaux sont évidemment les plus nombreux (un bac + 2, BTS ou DUT, devient la norme), mais de nouveaux métiers ont fait leur apparition, comme le category manager, chargé d’assurer la vente et la rentabilité de toute une catégorie de produits dans la grande distribution. Parmi les fonctions « classiques » de la profession, les chefs de produits et les responsables de point de vente sont particulièrement recherchés.

A

104 Le Guide des métiers // 2011-2012

NO FO UV RM EL UL LE E

Vendre, des médicaments, des immeubles ou des haltères, mais vendre. Bienvenue dans le monde des vendeurs, acheteurs et autres chargés de clientèle.

LES MÉTIERS DE L’IMMOBILIER LE GUIDE 2011-2012 À partir

iPNFO LUS À PROPOS DU COMMERCE ET DE LA DISTRIBUTION

À lire ➠ Bien choisir son école de commerce, le guide 2011-2012, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.fcd.asso.fr et www.opcommerce.org : le site de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution et celui de l’Observatoire prospectif du commerce apportent des infos sur le secteur. www.metiersducommerce.fr : ce site du ministère de l’Économie est dédié au commerce de proximité. de vos questions aux salons de l’Etudiant

À PROPOS DE L’IMMOBILIER

À lire ➠ Les Métiers de l’immobilier, le guide 2011-2012, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.fnaim.fr : la Fédération nationale de l’immobilier propose sur son site des fiches métiers liées au secteur.

dants ou patrons d’une petite société, ils sont mandatés pour négocier et conclure des contrats de vente pour le compte d’autres entreprises. Constamment sur les routes, l’agent commercial démarche les clients, négocie les prix, les quantités, ainsi que les délais de livraison. Une fois l’affaire conclue, il transmet la commande au fabricant, qui livrera directement le client. En guise de paie, l’agent touche une commission proportionnelle au montant de la commande réalisée. Pour pouvoir vivre de son activité, il doit donc savoir débusquer les produits qui se vendront le mieux et trouver des clients avec qui traiter. Ses compétences : démarcher, négocier, vendre. Sa formation : aucun diplôme n’est véritablement exigé pour exercer ce métier. En revanche, le futur professionnel doit décrocher un premier contrat et s’inscrire au RSAC (Registre spécial

des agents commerciaux) pour gagner le droit d’exercer. Cependant, aujourd’hui, la plupart des agents commerciaux ont au minimum un bac + 2 commercial : un BTS négociation et relation client ou un DUT techniques de commercialisation. Secteur : commerce, distribution.

Agent général d’assurance Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : commission

C’est le VRP du secteur. Dans son catalogue, l’agent général d’assurance a des dizaines de sortes de contrats d’assurance. À son bureau ou à domicile, il commercialise ses produits d’assurance. Après avoir décrypté et analysé les besoins de ses clients (assurance pour une habitation, pour une voiture, assurance vie, etc.), il leur

© Michel Gaillard/REA

propose un produit adapté. Une fois les contrats établis, il s’occupe du « service après vente » : à la demande des clients, il leur porte assistance lorsqu’un sinistre survient et qu’un dédommagement est réclamé. L’agent général d’assurance peut être salarié d’une compagnie ou travailleur indépendant. Dans ce dernier cas, il représente plusieurs assureurs. Le métier est très différent selon la taille de l’entreprise. Dans une petite structure, le professionnel est polyvalent. Dans un grand groupe, les fonctions sont plus cloisonnées : le conseiller clientèle se charge de la commercialisation des produits ; le gestionnaire, lui, assure uniquement le suivi des dossiers (voir « gestionnaire de contrats d’assurance »). Ses compétences : conseiller, vendre, assister. Sa formation : les emplois sont ouverts aux titulaires d’un bac + 2, par exemple un BTS assurance, un DEUST (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) commercialisation des produits financiers (Toulon), un BTS management des unités commerciales ou négociation et relation client, ou encore un DUT techniques de commercialisation. Ensuite, un stage de formation d’au moins 600 heures,

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : acheteur

industriel, agent de comptoir, chasseur de biens, gestionnaire d’actifs immobiliers, vendeur en micro-informatique. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

E

Ingénieur commercial, libraire, opticien-lunetier.

RÉSEAU IMMOBILIER. Intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur ou entre le propriétaire et le locataire, l’agent immobilier visite, évalue et négocie les conditions de vente ou de location des logements.

délivré par l’employeur, est obligatoire pour pouvoir exercer la profession. Secteur : banque, finance, assurance.

Agent immobilier Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES, S Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : fixe de 1 200 € + commissions

À la tête de sa propre agence ou au sein d’un réseau franchisé, ce commercial joue le rôle d’intermédiaire entre vendeur et acheteur, propriétaire et locataire. Avant d’afficher un bien en vitrine, il le visite, l’évalue et négocie les conditions de vente ou de location. Grâce à ses compétences techniques dans le domaine du bâtiment, il est capable d’évaluer immédiatement le potentiel d’un logement ou d’un bâtiment et de trouver les arguments qui feront mouche auprès des ache-

teurs potentiels. Car les négociations sont souvent un long processus. À noter que la fonction d’agent immobilier porte des intitulés différents selon les enseignes : conseiller immobilier, conseiller vente, négociateur, etc. Certains sont salariés, d’autres sont rémunérés exclusivement à la commission (entre 5 % et 7 % du montant des transactions). Ses compétences : prospecter, négocier, vendre. Sa formation : pour intégrer une agence franchisée, un diplôme commercial est généralement suffisant. Par exemple un DUT techniques de commercialisation, un BTS négociation et relation client, ou un diplôme d’école de commerce. Pour pouvoir exercer à son compte, il faut obtenir la carte professionnelle, qui est délivrée sous conditions de diplôme (BTS immobilier ou bac + 3 juridique, économique ou commercial). Secteur : immobilier.

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LE MÉTIER DE

CHEF DE PRODUIT Retrouvez en vidéo le témoignage de Noémie Ganem, chef de groupe lessives chez Procter & Gamble, sur letudiant.fr.

Assistant export Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : général toute série, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 500 €

Ne vous laissez pas tromper par son titre. L’assistant export ne passe pas son temps à parcourir le monde. Bien au contraire, c’est depuis son bureau qu’il travaille. Lorsque les commerciaux de l’entreprise, après d’âpres négociations, ont réussi à décrocher un contrat de vente, cet administratif prend le relais. Il s’occupe de la signature des contrats et s’assure du bon déroulement de la commande. La facturation, la réception des Le Guide des métiers // 2011-2012 105





Christelle Chabas, 30 ans

Assistante commerciale « J’aime mon poste parce que cela bouge tout le temps… » Son métier. Règle d’or de la bonne assistante : il faut anticiper les besoins au maximum. Foi de Christelle. À 30 ans, la jeune femme occupe le poste d’assistante commerciale chez Dell Asap Software. Intégrée à une équipe de trois assistantes, Christelle assiste aujourd’hui une trentaine de commerciaux. « Je m’occupe de leurs déplacements, j’établis les contrats entre l’entreprise, le client et Microsoft (nous sommes leur premier revendeur de logiciels), je gère l’organisation du “kick off” (réunions interentreprises, séminaires…) avec le service marketing, je gère les appels d’offres (recherche, envoi, suivi) auxquels nous répondons, je remplis les tableaux de bord des commerciaux (affaires en cours, rendez-vous de la semaine, appels entrantssortants…), etc. Même si ma priorité reste les demandes du directeur commercial (courrier, agenda, déplacements…), je suis plus liée à un service qu’à une personne. » Christelle commence sa journée à 9 heures et la finit à 17 h 30, parfois plus tard quand l’enjeu est important. « Mon travail est particulièrement intéressant quand je dois m’occuper d’un appel d’offres à 1 million d’euros, par exemple. J’aime mon poste parce que cela bouge tout le temps… Un peu trop quand tout le monde me demande quelque chose en même temps. » Ses conseils. « Une assistante doit être rigoureuse, bien présenter et avoir l’envie d’aider. Il m’est déjà arrivé d’apprendre à un commercial comment envoyer un recommandé… » Christelle précise aussi : « Il faut accepter de ne pas avoir le premier rôle : quand tout se passe bien, les lauriers reviennent au chef, quand cela se passe mal, c’est la faute de l’assistante. »

marchandises, l’organisation de leur transport, rien ne lui échappe. Il est le garde-fou de la société. Ce super-secrétaire est en relation constante avec les autres services de l’entreprise et gère ses commandes par téléphone et par mail. Naturellement, il maîtrise une ou plusieurs langues étrangères, dont l’anglais, et connaît bien les réglementations liées aux activités d’exportation (formalités douanières, règles de transport…). Ses compétences : administrer, organiser, coordonner. Sa formation : le BTS commerce international (diplôme à référentiel commun européen) reste la formation la plus adaptée. Certaines entreprises recrutent aussi des titulaires d’un diplôme de niveau bac + 3 ou bac + 4, d’une école de commerce. Enfin, il existe également des 106 Le Guide des métiers // 2011-2012

licences professionnelles à l’Université catholique de l’Ouest, à l’université de Picardie-Jules-Verne et à l’université de Caen. Cette profession est accessible aux débutants dans les PME-PMI. Secteur : commerce, distribution.

Chargé d’affaires Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1 800 €

Spécialisé dans le BTP, les télécoms, l’informatique ou les prestations bancaires, le chargé d’affaires est l’interlocuteur privilégié des clients de son entreprise. Il ne leur vend rien, mais leur fournit un appui technique lors de la négociation, puis de l’exécution des contrats.

Avant la vente, il analyse les besoins du client pour pouvoir lui proposer des solutions techniques adaptées. Coûts, délais, il participe activement aux négociations commerciales. Quand le contrat est signé, il suit le dossier et vérifie que toutes les conditions définies sont bien respectées. Car s’il y a le moindre dysfonctionnement (un retard, par exemple), c’est à lui que le client s’adresse pour demander des « comptes ». Le chargé d’affaires, que l’on appelle également ingénieur chargé d’affaires, doit gérer tant les relations clients que les parties techniques ou financières des contrats. La plupart de temps, il fait du développement, soit en anticipant les besoins de sa clientèle, soit en démarchant de nouveaux clients. Ses compétences : démarcher, conseiller, négocier. Sa formation : quelques écoles d’ingénieurs spécialisées (en BTP, aéronautique…) proposent des cours de commerce et de marketing. Certaines écoles supérieures de commerce assurent aussi des formations à vocation technico-commerciale. Enfin, il existe des masters pro spécialisés dans le domaine, notamment à Lille, Caen et Montpellier. Secteur : commerce, distribution.

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LE MÉTIER DE

MANAGER DE RAYON Retrouvez en vidéo le témoignage de Ludovic Guerbe, manager de rayon chez Simply Market, sur letudiant.fr.

Chargé de clientèle Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

Plus souvent dans son bureau, où il enchaîne les rendez-vous, que derrière le guichet de la banque, le chargé de clientèle gère les comptes de ses clients. Il les conseille dans la gestion de leur argent et leur propose de nouveaux produits financiers (assurance vie, crédit, plan d’épargne). C’est avant tout un commercial : il doit développer son portefeuille clients pour atteindre les objectifs de vente fixés par sa hiérarchie. Ce professionnel (à ne pas confondre avec le conseiller clientèle qui officie au guichet pour les opérations courantes) assume aussi une part non négligeable d’opérations techniques, notamment quand il s’agit de préparer les dossiers d’autorisation de crédit. Dans la profession, il existe deux « spécialités » : chargé de clientèle particulier et chargé de clientèle entre-

zoomIMMOBILIER SECTEUR

algré la flambée des prix de l’immobilier et les craintes liées à cet échauffement, le secteur continue d’être pourvoyeur d’emplois. Les profils commerciaux sont évidemment recherchés, mais ils doivent désormais s’accompagner de compétences juridiques ou techniques. Les métiers de la promotion (prospecteur d’immeubles), de la gestion des biens (syndic) et de la transaction (négociateur, diagnostiqueur) sont très prisés. Il y a quelques années, les recruteurs formaient « sur le tas » leurs employés. Désormais, l’heure est à la professionnalisation : le BTS (bac + 2) professions immobilières est le minimum requis.

M

Jessica Marcade, 28 ans

Chef de secteur chez Monoprix « Les rapports humains sont véritablement au cœur de mon métier. »

© Jérôme Plon

Son métier. Elle ne s’imaginait pas travailler un jour dans la grande distribution. Encore moins manager une équipe de 30 personnes ! Jessica est entrée à Monoprix comme caissière pour financer ses études. À l’époque, elle préparait le concours d’entrée dans une école d’éducateurs pour jeunes enfants, après avoir obtenu un bac STG. Ses supérieurs lui proposent alors un CDI (contrat à durée indéterminée) et des formations internes qui lui permettent de prendre du galon. Aujourd’hui, elle est chef de secteur caisse-accueil dans un Monoprix parisien. Au quotidien, elle organise les plannings des caissières, vérifie les recettes des caisses, règle les problèmes de prix, et s’assure que le compte est bon. Elle est au centre du magasin, au contact des collègues comme des clients. « Les rapports humains sont véritablement au cœur de mon métier. Il faut gérer les conflits, être à l’écoute des personnes. Ce côté “social” me plaît. » Jessica veille aussi à l’évolution de carrière des employés placés sous sa responsabilité. Ses conseils. « Il faut être capable de voir ceux qui ont envie d’évoluer, ceux qui en ont les capacités. Pour cela, le management doit se faire avec beaucoup d’humanité. »

prise. Ce dernier présente un profil plus expérimenté. Il peut gérer les comptes d’artisans, de PME ou de grandes entreprises. Le gestionnaire de patrimoine s’apparente aussi à un chargé de clientèle. Sa spécialité : les clients les plus fortunés. Il peut être amené à les conseiller sur l’achat de biens immobiliers, de pierres précieuses, d’œuvres d’art… Ses compétences : conseiller, vendre, gérer. Sa formation : les banques recrutent des titulaires de BTS banque (qui comporte deux options : marché des particuliers et marché des

professionnels) ou de BTS et DUT commerciaux. Mais les diplômés à bac + 4/5 accèdent plus rapidement au poste de chargé de clientèle entreprise. Secteur : banque, finance, assurance.

Commercial Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : fixe de 1 500 € + commissions

Vendre toujours plus, tel est, en trois mots, le credo de tout commercial qui se respecte !

Qu’il exerce dans une PMEPMI ou dans un groupe international, qu’il commercialise des produits ou des services, le commercial poursuit toujours ce même objectif. Obstiné ? Oui, et fier de l’être ! Car pour conclure une vente, il doit prouver à son client l’opportunité que représente l’achat de ses produits, notamment par rapport à la concurrence. Mais le commercial ne peut pas compter sur son seul bagou : il doit connaître ses produits sur le bout des doigts, les tendances du marché et toutes les techniques de vente. Dans cer-

taines entreprises, il dispose d’une marge de négociation : il peut alors faire un « geste commercial ». Souvent, il consacre aussi une partie de son temps à prospecter de nouveaux clients. Il existe différentes catégories dans cette profession : les commerciaux grand public (pour les particuliers), les commerciaux B to B (pour les entreprises), les télévendeurs (qui travaillent par téléphone)… Ses compétences : négocier, démarcher, vendre. Sa formation : la plupart des recrutements se font au niveau bac + 2 (BTS management des unités commerciales, négociation et relation client, commerce international à référentiel commun européen et DUT techniques de commercialisation). Dans certains secteurs, on préfère cependant les titulaires d’une licence professionnelle en commerce et vente, ou encore les diplômés d’écoles de commerce. Secteur : commerce, distribution.

Responsable de magasin Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, STG, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : fixe de 1 600 € + intéressement

C’est lui qui « tient la boutique ». Qu’il soit le propriétaire, le gérant ou bien salarié d’une grande marque possédant un réseau de boutiques, vidéo

LE MÉTIER

D’AGENT IMMOBILIER Retrouvez en vidéo le témoignage de Julien Bonnivard, agent immobilier en agence, sur letudiant.fr.

Le Guide des métiers // 2011-2012 107



le responsable de magasin gère en toute autonomie le développement de son commerce. Son but : développer son chiffre d’affaires pour gagner des parts de marché sur ses concurrents.

Dans ses bureaux, il assure la tenue administrative du magasin, supervise l’organisation des rayons et gère le recrutement de ses employés. Il a une double casquette, commerciale et

Darasy Kol, 30 ans

Trader « La curiosité et la réactivité sont des qualités essentielles pour un trader. » Son métier. À 30 ans, Darasy Kol est déjà un trader d’expérience. Il travaille depuis sept ans au front office de HSBC France, qu’il a intégré après un master de finance de l’université Paris-Dauphine et un troisième cycle de l’EM Lyon. Un cursus enrichi chaque année par plusieurs stages en salle de marché. « Sur un CV, c’est une preuve concrète de motivation. J’ai commencé dès la première année comme stagiaire en back-office et, grâce à cela, j’ai pu effectuer de nouveaux stages qui m’ont permis de construire mon expérience tout au long de mes études. » Aujourd’hui, la fonction de Darasy consiste à fixer les prix de produits de marché pour les clients de la banque et à couvrir ses engagements. Dans un contexte de crise financière, Darasy regrette de voir la profession diabolisée. « Les traders ont un métier à responsabilités, mais ils sont aussi entourés par des règles strictes et des équipes en charge des contrôles. Chaque transaction est vérifiée à plusieurs échelons et nous avons chaque jour un bilan des opérations en portefeuille », souligne Darasy, qui est soumis quotidiennement aux aléas de l’actualité financière : « Il faut toujours être à l’affût des chiffres économiques, des résultats des entreprises, du moindre événement qui peut influer sur l’économie. La curiosité et la réactivité sont des qualités essentielles pour un trader. » Ses conseils. « Pour le trading pur, je conseille de passer par une école d’ingénieurs. Le métier nécessite de bonnes bases en maths, mais aussi en informatique. Un troisième cycle spécialisé, notamment à l’université, est intéressant pour parfaire ses bases en économie et mathématiques financières. » 108 Le Guide des métiers // 2011-2012

managériale. Dans la grande distribution, certains magasins peuvent employer plusieurs centaines de personnes et génèrent des profits considérables. Leurs responsables, appelés « directeurs de centre de profits », sont alors de vrais patrons de PME. Excellents gestionnaires, ces responsables ont des attributions très larges, qui peuvent aller jusqu’à la mise en place d’investissements lourds, comme des travaux d’extension…, toujours avec un seul et même objectif : faire grimper le chiffre d’affaires ! Ses compétences : organiser, manager, vendre. Sa formation : il faut au minimum un diplôme de niveau bac + 2 (BTS management des unités commerciales, BTS négociation et relation client, DUT techniques de commercialisation…) avec une première expérience du commerce à un poste de vendeur, par exemple. Toutefois, la grande distribution recrute de plus en plus de diplômés d’écoles de commerce. Secteur : commerce, distribution.

Vendeur d’articles de sport Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 500 €

Les clients sont aussi bien des athlètes professionnels que des « sportifs du dimanche ». Quoi qu’il en soit, le vendeur doit s’adapter à ses clients et les conseiller au mieux en tenant compte de leurs attentes. À l’affût des dernières nouveautés techniques, il connaît parfaite-

vidéo

LE MÉTIER DE

DIRECTEUR DE PROJETS DANS LA PROMOTION IMMOBILIÈRE Retrouvez en vidéo le témoignage de Nicolas Vasset, directeur de projets BNP Paribas Immobilier, sur letudiant.fr.

ment les produits et leurs spécificités. Il peut, avec un peu d’expérience, devenir chef de rayon puis responsable de magasin. Ses compétences : informer, conseiller, vendre. Sa formation : il est possible de débuter avec un BTS commercial, mais des formations spécialisées sont accessibles après le bac. Il existe enfin quelques cursus universitaires (DU, licence pro…) liés au commerce et au sport. Secteur : sport.

Visiteur médical Niveau d’études minimal : bac + 2 + 9 à 12 mois Bac conseillé : STG, STL, S Sélectivité : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1 600 €

Dans la salle d’attente du médecin, on le repère facilement : en costume ou tailleur et équipé d’une mallette, il tente toujours d’être reçu entre deux rendez-vous ! Chargé de promouvoir les nouveaux produits d’un laboratoire pharmaceutique, le visiteur médical rencontre en moyenne six ou sept médecins par jour. Clair et concis, il s’efforce en quelques minutes de démontrer les vertus du médicament, en décrit la composition et le mode d’emploi. Souvent, il laisse des échantillons au médecin pour lui permettre « d’expérimenter » le produit auprès de ses patients.

© DR





Depuis plusieurs années, le nombre de visiteurs médicaux ne cesse de diminuer. Il est même question de supprimer cette profession. Ses compétences : promouvoir, négocier, vendre. Sa formation : la formation (de 9 à 12 mois) est accessible après un diplôme de niveau bac + 2 reconnu par le CPNVM (Comité professionnel national de la visite médicale). Un BTS négociation et relation clients, DUT techniques de communication, BTS analyse de biologie médicale, etc. La formation se déroule dans des écoles privées habilitées ou dans les universités en passant un DEUST, un DU et/ou une licence professionnelle. Secteur : paramédical.

Yield manager Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S, STG Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 200 €

C’est LE métier hôtelier du moment. Toutes les chaînes d’hôtel et les grands établisse-

ments ont leur yield manager. Le rôle de ce professionnel du chiffre est de faire son possible pour améliorer la rentabilité de l’hôtel pour lequel il travaille. Pour cela, il jongle avec les réservations et le prix des chambres. Il peut ainsi préférer louer cinq chambres à tarif plein que dix à tarif réduit. Pour s’orienter et prendre les bonnes décisions, il regarde de près la concurrence et suit au jour le jour les tableaux de réservations. Doué par ailleurs de bonnes capacités de communication, il sait également se tenir à l’écoute des besoins exprimés par les tour-opérateurs et les agences de voyages susceptibles de lui « acheter » un lot de chambres à la dernière minute. Ses compétences : négocier, anticiper, organiser. Sa formation : les professionnels sont en général titulaires d’un diplôme de niveau bac + 5 (comme le master gestion hôtelière) ou issus d’une école de commerce. Secteur : hôtellerie-restauration. 

Dolores, 30 ans

Ingénieure commerciale « J’aime jongler avec des enjeux business et techniques. » Son métier. Dolores a toujours su qu’elle voulait travailler dans la technique, mais, à l’École des mines de Paris, elle s’est aussi découvert un intérêt pour le commercial. « C’est en participant à la mise en place d’une plate-forme d’achats, lors d’un stage chez Total Indonésie, que j’ai réalisé que la combinaison de la technique et des achats correspondait à mes attentes professionnelles. » L’année suivante, elle effectue un stage très technique qui confirme cette intuition, avant de décrocher son premier emploi, par le biais du réseau d’anciens de son école. Après deux ans et demi dans les achats chez Air Liquide, elle est devenue responsable commerciale de la filiale santé en région parisienne. Puis, c’est la mutation de son mari en Espagne qui l’a poussée à rejoindre son pays natal, où elle est devenue chargée de mission. Ses tâches ? Piloter le réseau de commerciaux de la filiale espagnole, reporter à la direction, surveiller la concurrence et améliorer l’efficacité commerciale. Ses conseils. Si vous êtes attiré par ce métier, Dolores recommande de vous montrer déterminé : « Les opportunités sont nombreuses, mais il faut savoir les saisir ! Et il est essentiel d’aimer le produit et le milieu dans lequel on évolue. » 110 Le Guide des métiers // 2011-2012

Test

Êtes-vous fait pour être vendeur ? Vous vous trouvez du bagout, de la force de conviction ? Pour savoir si les métiers de la vente sont faits pour vous, à vos stylos !

Manifestement, la vieille dame qui vous demande son chemin peine à enregistrer vos explications. ● Vous répétez vos consignes. Mais c’est la dernière fois. ■ Vous l’accompagnez à l’arrêt de bus et lui griffonnez un plan. ▲ Poliment, mais fermement, vous lui conseillez d’interroger la boulangère d’à côté.

Une soirée un peu impersonnelle, avec des gens que vous connaissez, d’autres pas. ● Vous restez entre amis. ▲ Vous en profitez pour faire votre numéro. ■ Vous plaisantez avec vos potes, vous engagez la conversation avec les nouveaux venus.

Une vente, c’est : Ce qui est motivant, c’est de : ■ Gagner plus. ▲ S’éclater. ● Apprendre sans cesse.

Votre vers favori :

▲ Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. ● Tel est pris qui croyait prendre. ■ Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Titi vous raconte comment il a raté son bac. ▲ Vous lui racontez comment vous avez eu le vôtre. ■ Vous en déduisez qu’il a besoin d’aide pour la prochaine fois. ● Vous le plaignez beaucoup.

Pour convaincre, vous n’hésitez pas à :

▲ Un affrontement. ■ Un rapprochement. ● Un arrangement.

Un bon vendeur est quelqu’un :

■ Qui vous comprend. ● Qui vend un bon produit. ● Qui persuade qu’il a le meilleur produit.

Pour gagner des points au bac, vous comptez sur : ●‘ Les épreuves écrites. ■ Les épreuves orales. ▲ Vos options.

Le personnage de BD que vous aimeriez être : ● Corto Maltese. ■ Tintin. ▲ Titeuf.

● Détromper. ▲ Embobiner. ■ Sourire.

Vous avez une majorité de ■ : oui. Là où certains s’imaginent en virtuoses de la vente parce qu’ils sont beaux parleurs, vous mettez les autres dans votre poche sans même ouvrir la bouche ! Vous possédez les deux qualités indispensables à tout bon vendeur : la patience et l’écoute. Vous savez instaurer un climat de proximité avec votre interlocuteur, voire d’intimité : bien plus efficace qu’une tirade théâtrale ! Et vous faites preuve d’un calme olympien, qui accroît encore votre crédibilité. Déjà, au quotidien, vous arrivez facilement à obtenir ce que vous voulez. Vous avez une majorité de ▲ : pourquoi pas ? Votre verve vous vaut un certain succès en société. Vous amusez, vous remportez des joutes verbales. De là à dire que vous feriez des miracles dans la vente… Il s’en faut de peu, à vrai dire. Mais pour cela, vous devrez cesser de vouloir vous mettre en valeur systématiquement. Votre posture est celle du camelot. C’est une technique de vente particulière, mais un peu désuète ! Prenez l’habitude d’écouter davantage les autres, travaillez les aspects psychologiques et mettez en sourdine votre ego. Vous deviendrez alors le vendeur d’élite que vous pensez être. Vous avez une majorité de ● : pas vraiment. Pourquoi avez-vous fait ce test ? Il est étonnant que vous pensiez même devenir vendeur un jour. Vous vous savez très introverti, avec une vie intérieure intense. Si le commerce vous intéresse quand même, pensez à des métiers plus créatifs, dans la publicité ou le marketing. Vous vous y épanouirez certainement beaucoup plus.



VOUS AIMEZ COMPREND

117 Vous aimez les chiffres 122 Vous aimez les livres 124 Vous aimeriez travailler dans

la culture 126 Vous aimeriez travailler dans l’informatique 128 Vous aimez vérifier, tester 130 Vous aimeriez travailler dans le journalisme 112 Le Guide des métiers // 2011-2012

R

RE ET REFLECHIR Ce chapitre s’adresse aux intellos, éternels étudiants.Votre matière grise et vos diplômes peuvent être valorisés en tant que chercheur, ingénieur, géologue. Archéologue

COMPRENDRE ET RÉFLÉCHIR, comme ces chercheurs à la Bibliothèque nationale de France, à Paris.

© Pascal Lafay/Picturetank

Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1600 €

En France, environ 85 % de l’activité archéologique est dite « préventive » : avant la construction d’un bâtiment ou d’une route, l’archéologue examine le terrain attentivement pour prévenir toute destruction d’éventuels vestiges. On est bien loin de l’image aventurière de l’archéologue faisant des découvertes inestimables sur des chantiers au bout du monde… Employés notamment par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), ainsi que les musées et les collectivités locales, les 3 000 archéologues français peuvent également travailler sur des chantiers programmés. Le but est alors de rechercher et d’étudier toutes les traces laissées par les civilisations anciennes. Mais ces scientifiques n’interviennent pas uniquement sur le terrain. Ils passent aussi beaucoup de temps dans Le Guide des métiers // 2011-2012 113



Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES Sélectivité : faible à forte Insertion : difficile Salaire net pour un enseignant après deux ans de carrière : 1700 €

Éric Grosjean, 39 ans

Ingénieur aéronautique « À chaque commande, il faut faire évoluer les pièces » Son métier. Sur le site d’Airbus, près de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, Éric Grosjean veille à la bonne conception de l’A380, gros bijou du constructeur aéronautique européen. Cet ingénieur, diplômé de Supméca (Institut supérieur de mécanique de Paris) et titulaire d’un master en mécanique industrielle, est responsable des calculs des structures. Il vérifie que chaque pièce utilisée pour la fabrication du cockpit, des ailerons et du tronçon central correspond bien aux exigences de production et de sécurité. Quand l’équipe de design se penche sur le fuselage, la « peau » de l’avion, l’ingénieur réfléchit à la matière à utiliser (de l’aluminium ou du composite), à sa forme et à son épaisseur. Une fois définie, la pièce fait l’objet de calculs et de tests. Puis elle est certifiée. « Toutes ces étapes garantissent une sécurité optimale, explique Éric Grosjean. Contrairement à une voiture, nous ne pouvons pas construire 500 prototypes avant de mettre l’avion sur le marché. À chaque commande, il faut adapter et faire évoluer les pièces. » Ses conseils. « Je pense que la R&D [recherche et développement, NDLR] est un passage obligé après une école d’ingénieurs. C’est une expérience enrichissante, qui permet d’acquérir une expertise dans une discipline et de se spécialiser. Cela ouvre des perspectives d’évolution dans le métier, en participant à des projets d’envergure. »

leur laboratoire, où ils analysent le résultat de leurs fouilles et mettent par écrit leurs découvertes. Ses compétences : découvrir, examiner, analyser. 114 Le Guide des métiers // 2011-2012

Sa formation : pas de parcours type, un cursus type master ou doctorat, en histoire de l’art et archéologie, est indispensable. Secteur : culture, patrimoine.

Un pied dans les sciences de la Terre, et l’autre dans les sciences humaines, le géographe observe à la loupe un territoire (ville, région, pays) et tous les facteurs qui influencent son organisation. Il peut, entre autres, s’agir de facteurs naturels (reliefs, climats) comme de facteurs économiques et sociaux (nouveaux équipements industriels, déplacement des populations). Grâce à cette analyse, il a la possibilité de conseiller les décideurs (mairies, régions, ministères) concernant leur politique d’aménagement du territoire. Par exemple, dévier un cours d’eau pour alimenter une usine peut avoir des conséquences désastreuses sur la faune et la flore. À l’heure actuelle, la plupart des géographes sont enseignants. Si le métier de prof ne vous attire guère, vous pouvez diversifier votre formation avec des études d’informatique, d’urbanisme, de géomatique. Ce sera un plus non négligeable auprès des recruteurs. Ses compétences : analyser, diagnostiquer, conseiller. Sa formation : à l’université, il existe de très nombreux masters en géographie physique ou humaine. L’obtention d’un master permet ainsi de se présenter aux concours de l’Éducation nationale pour enseigner en collège ou en lycée. On ne recense que quelques écoles proposant des formations dans le domaine (ENSG – École nationale des sciences géographiques, à

Marne-la-Vallée, IGA – Institut de géographie alpine, à Grenoble). La poursuite vers le doctorat permet également d’envisager une carrière d’enseignant-chercheur. Secteur : sciences humaines et sociales.

Géologue Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire net pour un enseignant après deux ans de carrière : 2200 €

Le géologue analyse la terre et la fait parler. Lorsqu’une entreprise ou une collectivité locale veut construire un bâtiment, elle fait appel à ce scientifique de haut niveau. Lui seul peut déterminer si le site choisi est apte à recevoir une industrie, un bâtiment, etc. Il récolte ensuite un maximum d’informations en observant attentivement les sols, mais aussi en réalisant des campagnes de prospection (à partir d’échantillonnages et d’analyses ; avec des sondages géophysiques, des forages). De retour au laboratoire, il interprète ces données. Des logiciels complexes l’aident, par exemple, à prévoir l’évolution du sol, confronté à certaines pollutions. Ses compétences : observer, prélever, analyser. Sa formation : certaines écoles délivrent un diplôme d’ingénieur spécialisé dans le domaine de la géologie, notamment l’École nationale supérieure de géologie, de Nancy. Autre voie possible : préparer un master professionnel ou de recherche à l’université et, pourquoi pas, poursuivre vers un doctorat. Secteur : environnement.

© Philippe Guionie



Géographe

iPNFO LUS À lire ➠ Réussir son master en sciences humaines et sociales, éditions Dunod. Sur le Net ➠ www.aphg.fr : site de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie. www.appep.net : site de l’Association de professeurs de philosophie de l’enseignement public. www.urbanistes.com : portail des urbanistes français. www.cnrs.fr/inshs. Pour aller plus loin, le site de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS présente les recherches entreprises dans le domaine.

Ingénieur agronome Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : bac S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2300 €

Génétique, nutrition, alimentation humaine et animale, microbiologie ou encore virologie… Quelle que soit sa spécialité, l’ingénieur agronome poursuit un seul et même objectif : améliorer les techniques de productions pour développer une agriculture compétitive, durable et sûre. Médiateur entre la science et le monde agricole, il peut travailler, par exemple, au perfectionnement de la résistance d’une céréale ou à la création d’une nouvelle machine agricole. Selon sa fonction, il travaille sur le terrain ou en laboratoire, auprès d’une chambre d’agriculture, à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), au CNRS (Centre national de la

recherche scientifique), dans un laboratoire privé, mais également chez un industriel de l’agroalimentaire. Ses compétences : chercher, analyser, communiquer. Sa formation : une école d’ingénieurs spécialisée (Agrocampus Ouest, AgroParisTech, Montpellier SupAgro, AgroSup Dijon, ou encore l’ENSAT, l’ENSAIA) après deux ans de classe préparatoire bio-véto, ou un diplôme de niveau bac + 2 (DUT, BTS). La spécialisation se décide le plus souvent en troisième année de formation. Certains établissements permettent par ailleurs aux étudiants de suivre leur cursus par apprentissage (AgroParisTech, par exemple). Secteur : agriculture.

Ingénieur calcul Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2400 €

Pour construire un avion, une voiture ou tout autre produit manufacturé, il faut utiliser des centaines de pièces différentes. Cet ingénieur, aussi appelé « ingénieur structure », calcule toutes les caractéristiques de ces pièces : force, taille, poids, matière utilisée… Travaillant principalement sur ordinateur, il modélise une pièce ou un assemblage de pièces. Autrement dit, il en crée une représentation vir-

tuelle. Puis il simule, grâce à des calculs mathématiques complexes, le comportement de cet élément dans différentes circonstances, telles qu’un frottement, une pression ou un grand froid. À lui de dire si l’échantillon est conforme aux attentes des ingénieurs qui sont chargés de la conception, ou bien s’il convient de le modifier. Souvent, un dialogue s’engage alors entre les deux "parties". Lorsque la pièce a passé tous ces examens rigoureux, l’ingénieur calcul monte un dossier pour la certifier conforme aux exigences requises. Elle pourra ensuite être produite en grand nombre. Ses compétences : analyser, modéliser, concevoir. Sa formation : les entreprises recrutent des diplômés d’école d’ingénieurs généraliste ou spécialisée (notamment en aéronautique et mécanique), ainsi que des titulaires de master universitaire en mathématiques, modélisation numérique, etc. Secteur : industrie.

Ingénieur chimiste Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2300 €

Aujourd’hui, la chimie est partout ! Matières plastiques, mais également cosmétiques, médicaments… Les profils des ingénieurs qui fabriquent

zoomSCIENCES HUMAINES ET SOCIALES SECTEUR

es sciences humaines et sociales, ou SHS, regroupent de nombreuses disciplines, qui ont toutes un point commun : leur apprentissage a lieu sur les bancs de l’université. L’enseignement reste le principal débouché des diplômés. Mais désormais, les collectivités locales ouvrent leurs portes à ces spécialistes (notamment aux urbanistes et aux géographes), tout comme les entreprises privées. Pour aider les jeunes diplômés à trouver un emploi, plusieurs programmes ont d’ailleurs été créés, à l’image de l’opération Phénix, qui offre aux titulaires d’un master 2 recherche la possibilité de postuler pour un CDI (contrat à durée indéterminée) dans des entreprises partenaires.

L

vidéo

LE MÉTIER

D’INGENIEUR DES TRAVAUX DE LA MÉTÉOROLOGIE Retrouvez en vidéo le témoignage de Dominique Raspaud, ingénieur des travaux de la météorologie à Météo France, sur le site letudiant. fr.

ces produits sont d’ailleurs extrêmement variés. Au tout début de la chaîne de production, en recherche et développement, l’ingénieur chimiste conçoit et teste de nouveaux produits. L’ingénieur méthodes et procédés, pour sa part, se charge d’imaginer, de construire et d’installer les usines indispensables à leur production. Ensuite, les ingénieurs de production prennent le relais pour surveiller la fabrication en usine et veiller au respect des délais, des règles de sécurité et des coûts. Enfin, comme toute autre marchandise, il faut bien vendre ces produits issus de la chimie : l’ingénieur technico-commercial s’en charge. Ses grandes connaissances techniques lui permettent de défendre avec efficacité son catalogue. Quel que soit leur champ d’action, les ingénieurs chimistes exerçant dans l’industrie jonglent sans cesse entre rigueur scientifique et impératifs commerciaux. Ses compétences : innover, concevoir, fabriquer. Sa formation : selon le domaine, un diplôme d’une école d’ingénieurs spécialisée en chimie ou en génie chimique, ou un troisième cycle universitaire, voire un doctorat en biologie ou en chimie pour ceux qui se destinent à la recherche fondamentale. Secteur : biologie, chimie, pharmacie. Le Guide des métiers // 2011-2012 115



Ingénieur R&D Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2800 €

Chercheuse en biotechnologies « Je peux me dire que mon travail est utile. » Son métier. « J’ai toujours été passionnée par la biologie, notamment dans le milieu marin », se souvient Christelle Desnues. Un parcours tout tracé, donc : après un bac S, option biologie, elle se lance dans une licence en sciences de la vie et de la Terre, poursuit par un master, puis une thèse sur la diversité des bactéries marines, qui lui vaut le prix de l’université de Méditerranée. Pour son postdoctorat (période de stage qui suit l’obtention du doctorat), elle décroche un poste à San Diego aux États-Unis, dans un laboratoire pionnier en matière de métagénomique, c’est-à-dire l’étude de l’ensemble du matériel génétique des communautés bactériennes et virales. « J’ai eu la chance de surfer sur ce domaine en pleine expansion », note cette jeune chercheuse qui, à son retour en France, est embauchée au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Sur le site du Génopole de Marseille, elle dirige aujourd’hui une petite équipe de chercheurs qui travaillent sur les virus associés à l’homme. « Le bonheur de ce métier, c’est de me dire que mon travail est utile. C’est aussi de me réveiller la nuit en pensant à mes recherches, et de me lever le matin en me disant : aujourd’hui je vais faire la découverte du siècle », précise Christelle, qui n’a rien perdu de sa passion. Ses conseils. « À côté du travail d’encadrement et de gestion de projet, la mise en valeur des résultats à travers des publications est une part importante de ma mission de chercheur. » 116 Le Guide des métiers // 2011-2012

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : architecte, architecte des systèmes d’information. Voir l’index à la fin du guide.

Sociologue Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : faible Insertion : difficile Salaire net pour un enseignantchercheur débutant : 2000 €

En dehors de l’université et des centres de recherche, les sociologues peuvent aussi trouver leur place au sein de

ET AUSSI SUR

Bio-informaticien, cartographe, chef de produit voyage, créateur de jeux vidéo, démographe, designer industriel, enseignant-chercheur, historien, ingénieur en agroalimentaire, ingénieur réseaux, ingénieur textile, inspecteur des impôts.

© Anne Loubet

Christelle, 34 ans

Son maître mot, c’est : l’innovation ! Dans les services de recherche et développement, entouré d’une équipe de techniciens, il imagine de nouveaux produits ou améliore ceux qui existent déjà. Selon l’entreprise dans laquelle il travaille, soit il suit chacun de ses « bébés », de leur conception à leur mise en production, soit il se spécialise dans un seul domaine : recherche, développement, essais… Quoi qu’il en soit, il travaille toujours en étroite collaboration avec les autres services de l’entreprise (marketing, production, qualité…). Ce scientifique confirmé suit de près toutes les innovations technologiques dans son domaine industriel et fait preuve d’une grande réactivité. En effet, pas question de se laisser doubler par la concurrence ! Ses compétences : chercher, concevoir, innover. Sa formation : les entreprises se tournent vers des diplômés d’école d’ingénieurs, généraliste ou spécialisée, plus rarement vers des titulaires de troisième cycle universitaire. Secteur : industrie.

grandes entreprises, dans des sociétés de marketing, ou encore dans des cabinets d’études de marché. Mais quel que soit leur environnement de travail, l’objectif de ces professionnels reste toujours le même : comprendre les mécanismes qui régissent les activités humaines, les rapports entre les individus et au sein de groupes de population. Le sociologue est avant tout un professionnel de terrain dont l’activité est basée sur un travail très rigoureux, réalisé à partir de questionnaires, d’interviews, d’observations. Ses compétences : observer, enquêter, interpréter. Sa formation : après la licence, deux choix sont possibles. Un master professionnel vous ouvrira les portes des entreprises et un master recherche vous permettra de poursuivre vers un doctorat et de devenir enseignant-chercheur ou chercheur à l’université, au CNRS ou à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Secteur : sciences humaines et sociales. 

Vous aimez

LES CHIFFRES ■

Si vous avez la chance d’avoir un don pour les chiffres, servez-vous-en. Cette compétence est très utile pour les comptables, fiscalistes et autres contrôleurs de gestion. Actuaire Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES spécialité maths Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 500 €

Dans une compagnie d’assurances, l’actuaire, qui conçoit et modifie les contrats d’assurance proposés aux clients, travaille avec l’aléatoire et fait des milliers d’hypothèses. Ce professionnel des statistiques et des probabilités réalise des calculs longs et complexes pour trouver la formule idéale : celle qui permettra à l’assuré d’être correctement indemnisé et à la société d’assurances de faire des bénéfices ! Pour cela, il examine tous les risques. Pour créer une assurance vie, il s’appuie par exemple sur des données chiffrées : évolution de la mortalité, fréquence des visites chez le médecin, etc. Il évalue le coût probable pour la compagnie et établit un tarif auquel vendre l’assurance. Mathématicien confirmé, il n’a pas pour autant toujours le nez dans ses algorithmes ! Il offre aussi ses conseils aux professionnels chargés de commercialiser les contrats. Si la majorité des actuaires travaillent pour le monde de l’assurance, leurs compétences intéressent de plus en plus les banques et les organismes financiers. Ses compétences : chiffrer, contractualiser, assister.

Sa formation : certaines formations permettent d’obtenir le titre de membre associé de l’Institut des actuaires (organisme qui réglemente la profession). Elles sont dispensées en école : à l’ENSAE (École nationale de la statistique et de l’administration économique) ParisTech, à l’ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales), au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) ; ou à l’université : à l’ISFAC (Institut de science financière et d’assurances) Lyon 1. Citons aussi le master pro actuariat à ParisDauphine, Strasbourg, l’Euria (Euro-institut d’actuariat Jean-Dieudonné) Brest… Secteur : banque, finance, assurance.

Analyste financier Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 500 €

Il est en quelque sorte un informateur. Fin limier, l’analyste financier étudie la situation des entreprises cotées en Bourse pour pou-

voir conseiller au plus juste ses collègues opérateurs boursiers et ses clients. Le but : que les investissements rapportent de l’argent à ses clients. Ultraspécialisé, il se concentre sur quelques entreprises (une dizaine) ou sur un secteur d’activité (Internet, automobile, produits de luxe). Il lit la presse, étudie les bilans financiers des sociétés et suit de près l’évolution des Bourses. Il noue aussi des relations avec les entreprises suivies pour obtenir des informations directes. En fonction des données recueillies, il fournit des recommandations et des conseils d’achat. Ces notes sont transmises aux clients de la banque, de la société de Bourse ou de l’entreprise spécialisée en analyse financière pour laquelle il travaille. Ses compétences : analyser, synthétiser, interpréter. Sa formation : une grande école de commerce ou d’ingénieurs ou un IEP (institut d’études politiques), complété par un master professionnel en banque et gestion (analyse économique, management option finance, admi-

vidéo

LE MÉTIER

D’AUDITEUR Retrouvez en vidéo le témoignage de Ségolène Ferry, audit manager chez Deloitte, sur letudiant.fr.

nistration des entreprises…). Secteur : banque, finance, assurance.

Comptable Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 700 €

Toute la journée, il compte, calcule et triture des centaines de chiffres. Dans une entreprise, le comptable est un peu le « banquier », celui qui vérifie toutes les dépenses et les recettes. Les achats de fournitures de bureau, le paiement des salaires, les ventes de produits… rien ne lui échappe : il contrôle tous les mouvements d’argent. À la fin de l’année, il élabore le bilan comptable de l’entreprise. Ce résumé de l’activité annuelle sera vérifié par un expertcomptable.

zoomAUDIT, COMPTA, GESTION SECTEUR

La crise n’a pas fait que des malheureux. Les métiers de la comptabilité et de l’audit bénéficient des restructurations du secteur et des nouvelles organisations des entreprises. La course à l’optimisation des coûts de production et aux finances saines crée de belles opportunités. Contrôleurs de gestion, auditeurs… Les jeunes diplômés peuvent être embauchés par les grands cabinets (attention, la concurrence y est rude) ou directement au sein des entreprises. Les perspectives de carrière sont très intéressantes, tout comme les évolutions de salaire, après seulement quelques années d’expérience.

Le Guide des métiers // 2011-2012 117



Contrôleur de gestion Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 2 200 €

Expert-comptable « Je contribue à la prise de décisions stratégiques pour l’avenir de l’entreprise. » Son métier. Au départ, Sacha voulait être footballeur. Aujourd’hui, il passe ses journées à jouer… avec les chiffres ! Et il précise d’emblée que son travail est tout, sauf monotone : « La comptabilité est le cœur de mon métier, mais je fais beaucoup d’autres choses. Au-delà des chiffres, je dois effectuer un bilan précis de la santé d’une entreprise à un moment donné, et ainsi contribuer à la prise de décisions stratégiques pour son avenir. » Ce travail, qu’il juge valorisant, lui permet de collaborer avec quelques entrepreneurs à forte personnalité, comme le chef étoilé Alain Ducasse, l’un de ses plus gros clients. Enfin, avant de pouvoir revendiquer le titre d’expert-comptable au sein de l’un des plus grands cabinets d’audit et de conseil, PricewaterhouseCoopers, Sacha est passé par un long parcours d’études : huit ans au minimum, dont trois de stages, et la rédaction d’un mémoire. Ses conseils. « C’est clair, les études sont plutôt fastidieuses. Mais c’est un parcours jalonné de périodes de stages intéressants. Cela vaut vraiment la peine de s’accrocher. Et il faut savoir que ce diplôme permet aussi d’être recruté comme directeur financier ou de reprendre une entreprise. »

Le métier de comptable varie d’une entreprise à l’autre. Ainsi, dans les PME (petites et moyennes entreprises), ses responsabilités sont nombreuses et ses activités variées. En revanche, dans les grandes entreprises, son poste est généralement spécialisé (paiement des salaires, factures). Il est alors placé sous la responsabilité du directeur comptable. Enfin, il peut travailler dans 118 Le Guide des métiers // 2011-2012

un cabinet d’expertise comptable : il gère alors la comptabilité de plusieurs entreprises (artisanales, commerciales, agricoles). Ses compétences : compter, analyser, administrer. Sa formation : un BTS (brevet de technicien supérieur) CGO (comptabilité et gestion des organisations) ou un DUT (diplôme universitaire de technologie) GEA (gestion des entreprises et des admi-

NO FO UV RM EL UL LE E

Sacha Ivanovic, 36 ans

Faire parler les chiffres ? Quelle drôle d’idée ! Pourtant, c’est en procédant à leur analyse rigoureuse et minutieuse que le contrôleur de gestion aide son entreprise à mettre en place une bonne stratégie de développement. Tout d’abord, ce professionnel établit des prévisions de budget, grâce aux informations qui lui sont fournies par les services commerciaux. Il fixe des objectifs chiffrés détaillés. Ensuite, il élabore des outils de contrôle qui lui permettront de vérifier si l’entreprise a atteint

LES MÉTIERS DE LA BANQUE ET DE LA FINANCE

ses objectifs. Si ce n’est pas le cas, il conseille la direction sur les actions à entreprendre pour rectifier le tir. Ses compétences : analyser, prévoir, conseiller. Sa formation : une école supérieure de commerce, un master professionnel en contrôle de gestion ou un diplôme comptable. Secteur : audit, comptabilité, gestion.

Fiscaliste Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Les impôts n’ont plus aucun secret pour lui ! Conseiller spécialisé en droit et en fiscalité, ce professionnel aide l’entreprise à appliquer avec rigueur les normes fiscales nationales et internationales. Il lui propose également des solutions pour réduire ses impôts. Pour cela, il doit connaître sur le bout des doigts toute la réglementation en vigueur. Chargé de faire le lien avec l’administration fiscale, il assiste aux contrôles fiscaux



iPNFO LUS À PROPOS DE LA BANQUE

À lire ➠Les Métiers de la banque et de la finance, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.fbf.fr, www.ffsa.fr et www.emploi-assurance.com : les sites des organisations professionnelles de la banque et de l’assurance regroupent de nombreuses infos sur les métiers, les formations et les offres d’emploi. www.metiers-assurance.org : le site de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance informe les professionnels, publie des enquêtes. Pour la banque : www.observatoire-metiers-banque.fr. À partir de vos questions aux salons de l’Etudiant

À PROPOS DE L’AUDIT

À lire ➠ Les Métiers de l’audit ; Comptabilité et gestion, des métiers stratégiques ; les Métiers de l’expertise comptable, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.ifaci.com, le site de l’Institut français de l’audit et du contrôle internes, et www.futurexpert.com, le site édité par le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, donnent des détails sur les professions et les diplômes du secteur. Enfin, www.fdefi.com est le site du premier groupement d’experts-comptables et de commissaires aux comptes indépendants.

© Rémy Artiges



nistrations), option financecomptabilité permettent d’intégrer la profession. Mais des diplômes de niveau supérieur, en comptabilité ou d’école de commerce, sont de plus en plus appréciés et facilitent l’évolution de carrière. Secteur : audit, comptabilité, gestion.

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Maryon Renoux, 23 ans

Assistante audit chez Deloitte « Je contribue à la prise de décisions stratégiques pour l’avenir de l’entreprise. » Son métier. À 23 ans, Maryon Renoux est assistante confirmée en audit. Elle travaille depuis deux ans chez Deloitte, l’un des cinq principaux cabinets d’audit en France. Après un bac S, la jeune femme a intégré l’ESSCA (École supérieure des sciences commerciales d’Angers) où elle a décroché un master audit expertise. Elle a ensuite passé les épreuves du DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion). « Mon parcours s’est précisé au fur et à mesure de mes études. Quand j’ai intégré le master audit expertise, j’ai su que je voulais intégrer un cabinet d’audit », confie la jeune femme. Au quotidien, Maryon effectue des missions de contrôle auprès d’entreprises clientes de Deloitte. « Concrètement, nous effectuons des analyses financières, des tests, des sondages et des entretiens afin de constituer un dossier sur l’état des comptes de l’entreprise. » Elle collabore avec un associé (grade le plus élevé dans le cabinet d’audit). « Notre rôle est de donner une opinion sur les comptes des entreprises qui sont nos clients, de les accompagner à la communication financière dans le cadre de fusions acquisitions. Nous sommes là pour appréhender et limiter les risques de l’entreprise, tout en fiabilisant son information financière », précise-t-elle. Elle travaille dans les locaux du client pour lequel elle est missionnée pendant une durée qui varie selon la taille de l’entreprise. Pour les PME, la mission dure de une à deux semaines, alors que pour les plus grosses entreprises, dotées d’un gros chiffre d’affaires, la mission peut durer plusieurs mois. « Nous avons des horaires de travail assez dense : en moyenne environ 50 heures par semaine. Pour exercer le métier d’auditeur, il faut être autonome, curieux et surtout très rigoureux » ajoute-t-elle. Ses conseils. « Avoir une bonne ouverture d’esprit, travailler en collaboration avec le client, c’est très important dans ce métier. Dans la majorité des cas, les assistants audit ont fait une école de commerce ou un master à l’université, ce sont les profils que l’on rencontre le plus souvent. Par la suite, le DSCG, puis le DEC (diplôme d’expertise comptable) sont indispensables pour pouvoir évoluer dans un cabinet. »

et doit trouver des arguments de poids en cas de contentieux. Le fiscaliste conseille aussi l’entreprise lorsqu’elle doit traiter des dossiers importants comme les opérations de fusion ou de restructuration. Ses compétences : conseiller, défendre, proposer.

Sa formation : plusieurs masters (bac + 5) sont adaptés : droit fiscal, droit des affaires, droit économie et gestion, etc. Cette profession est également accessible aux avocats spécialisés dans le droit des affaires. Secteur : audit, comptabilité, gestion.

zoomBANQUE, ASSURANCE SECTEUR

n grande forme, les entreprises du secteur bancaire continuent d’embaucher. Les jeunes diplômés bénéficient de ce dynamisme, en particulier ceux qui ont opté pour les formations en alternance, qui constituent une voie importante de recrutement. Les métiers de la vente et des relations clients sont toujours très nombreux, mais c’est surtout du côté du management et du support qu’il faut aller pour trouver une croissance du nombre d’emplois. Après les différentes affaires financières survenues au cours de ces dernières années, les fonctions de contrôle sont particulièrement prisées. Du côté de l’assurance, l’heure est également à l’optimisme.

E

120 Le Guide des métiers // 2011-2012

Gestionnaire de contrats d’assurance Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, S, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400 €

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LE MÉTIER DE

DIRECTEUR FINANCIER Retrouvez le témoignage de Jean-Christophe Benzo, directeur financier chez Groupama Asset Management, sur letudiant.fr.

Ce professionnel de l’assurance gère et effectue le suivi des dossiers des assurés tout au long de la vie des contrats. Qu’il soit généraliste ou spécialisé (dans le secteur de l’automobile, de la santé, de l’immobilier…), c’est lui qui prépare les déclarations de sinistres. Il détermine aussi le montant de l’indemnisation en fonction du contrat souscrit et du rapport établi par l’expert. Il peut également intervenir au sein du service contentieux et prendre en charge des conflits entre la compagnie d’assurances et les assurés. Si l’ordinateur reste son principal outil de travail, le gestionnaire est en contact fréquent avec les autres services de la société, ainsi qu’avec les assurés. Ses compétences : gérer, indemniser, fidéliser. Sa formation : les sociétés d’assurances recrutent des titulaires de BTS assurance ou commercial et de DUT carrières juridiques. Une formation plus pointue (master pro gestion, économie) permet de gérer des dossiers plus complexes. Secteur : banque, finance, assurance.

est en poste dans « l’arrièreboutique » de la banque, le back-office. Loin de l’effervescence et du tumulte des salles de marché, il traite les opérations financières conclues par ses collègues. Il enregistre les transactions, informe les clients concernés, effectue les règlements et les livraisons des titres, gère les versements des dividendes des actions et les intérêts des obligations, déclare les transactions à la Banque de France et au Trésor public… Il a un sens aigu de l’organisation, mais aussi une parfaite connaissance des règles comptables et financières. Ses compétences : traiter, enregistrer, déclarer. Sa formation : une école de commerce, spécialisation finance, un IEP (institut d’études politiques) ou une école d’ingénieurs, spécialité mathématiques financières. À l’université : master professionnel banque et finances, comptabilité, contrôle des activités de marchés financiers ou contrôle de gestion. Secteur : banque, finance, assurance. 

Opérateur back-office

DMautres ÉTIERS

Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : ES, S Sélectivité des études : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Contrairement au trader, qui travaille au front (front-office), ce professionnel de la finance

DANS CE GUIDE : ingénieur calcul. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR

Auditeur financier, credit manager, directeur financier, expert en assurance, responsable consolidation, souscripteur dans les assurances, trésorier.

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LES LIVRES ■

Vaste choix pour les amateurs de livres. De bibliothécaire à éditeur, vous trouverez votre bonheur, que vous aimiez les ranger, les concevoir ou les lire. Bibliothécaire Niveau d’études minimal : bac + 3 + 12 mois Bac conseillé : L, ES Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1500 €

Vous voulez lire un polar, mais vous ne savez pas quel auteur choisir ? Spécialiste des livres, et souvent grand lecteur lui-même, le bibliothécaire conseille, oriente et accueille le public de la bibliothèque. Il veille à ce que les documents empruntés (livres, CD, films) soient rendus dans les temps et choisit les livres qui viendront rejoindre les rayons de la bibliothèque. Dans les petites structures, comme les médiathèques municipales, le bibliothécaire peut être responsable de l’établissement et avoir les attributions du conservateur. Il se charge alors de la gestion du personnel et organise des événements autour de la lecture. Ses compétences : accueillir, conseiller, organiser. Sa formation : depuis 2009, le concours de bibliothécaire d’État est organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ensuite, la formation de douze mois est assurée par l’ENSSIB (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques). Le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale)gère le concours de bibliothécaire territorial. Les deux examens sont ouverts aux bac + 3. Secteur : documentation, bibliothèque.

Documentaliste Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : L, ES, S, STG Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 1400 €

Dans un groupe de presse, une entreprise, ou dans un centre de ressources d’une association ou d’un syndicat, le documentaliste gère un fonds de documents qu’il tient à la disposition de son public : journalistes, salariés de l’entreprise… Grand consommateur d’actualité, il constitue des dossiers thématiques, des catalogues ou des revues de presse. Chaque jour, il les alimente, dans un seul but : répondre aux demandes qui lui sont transmises. Un journaliste

zoomÉDITION SECTEUR

es métiers de l’édition peuvent être divisés en trois grandes catégories : la conception, la fabrication et la commercialisation. La première étape, réalisée en maison d’édition, n’est pas celle qui recrute le plus. Les places sont chères, mais une très bonne qualification pourra faire la différence. Les deux autres étapes recrutent plus généreusement : la fabrication, souffrant d’une mauvaise image, peine même à combler ses besoins. Quelle que soit l’activité choisie, la formation reste essentielle : le BTS édition est une première étape, mais les masters spécialisés sont de plus en plus prisés par les employeurs.

L

prépare un sujet sur les radars et veut connaître l’historique de leur mise en place en France ? Le documentaliste va lui retrouver toutes ces informations dans ses dossiers. Aujourd’hui, la majeure partie des bases de données est informatisée. Et de nouvelles spécialisations sont apparues, comme la gestion de bases de données ou la cyberdocumentation. Ses compétences : analyser, classer, organiser. Sa formation : un DUT (diplôme universitaire de technologie) informationcommunication peut suffire, notamment l’option gestion de l’information et du document dans les organisations. Mais la tendance est de privilégier le niveau bac + 5 : par exemple, le master ingénierie documentaire à Toulouse 2 ou le diplôme de chef de

zoomDOCUMENTATION, BIBLIOTHÈQUE SECTEUR

es livres ont encore de beaux jours devant eux ! Dans les bibliothèques, les métiers évoluent pour s’adapter aux nouvelles technologies : désormais, il faut, par exemple, savoir gérer un catalogue en ligne. Dans les prochaines années, les opportunités d’emplois devraient être bonnes, pour combler les départs à la retraite. Du côté de la documentation, là aussi, les fonctions changent au gré des évolutions technologiques. Les employés, qui travaillent en grande majorité pour les entreprises du secteur privé, doivent posséder d’excellentes connaissances en informatique ou en médias numériques.

L

122 Le Guide des métiers // 2011-2012

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LE MÉTIER

D’ÉDITEUR Retrouvez le témoignage d’Agnès Busière, éditrice responsable du secteur décoration et habitat chez Fleurus, sur letudiant.fr.

projet en ingénierie documentaire de l’INTD (Institut national des techniques de la documentation) de Paris. Il existe aussi des formations spécialisées. Secteur : documentation, bibliothèque.

Iconographe Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : général, STG Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1500 €

Il recherche et choisit les images (photos, dessins) qui illustreront un article, un livre, etc. Mais il n’a pas tout à fait carte blanche : il doit tenir compte du sens du texte, de la ligne éditoriale de la maison d’édition ainsi que des attentes de l’auteur et de l’éditeur.

© Zir

iPNFO LUS À PROPOS DE LA DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUE

À lire ➠ Le Métier de bibliothécaire, le Métier de documentaliste, éditions du Cercle de la Librairie. Sur le Net ➠ www.adbs.fr : le site de l’Association des professionnels de l’information et de la documentation est la référence pour toutes les informations sur l’emploi, les métiers, les formations et les compétences liées à ce secteur d’activité. www.abf.asso.fr est le site de l’Association des bibliothécaires de France. Il met notamment à disposition des internautes des dossiers sur le métier de bibliothécaire. www.archivistes.org est le site de l’Association des archivistes français. Il propose un panorama du métier et des formations. Il recense également les offres d’emploi dans le secteur. Enfin, www.cepid.com est un site d’emploi destiné aux professionnels de l’information et de la documentation. À PROPOS DE L’ÉDITION

À lire ➠ Les Métiers de l’édition, éditions du Cercle de la librairie. Sur le Net ➠ www.sne.fr : le site du Syndicat national de l’édition fournit des informations détaillées sur les métiers du secteur. www.centrenationaldulivre.fr complète ces informations.

Pour cela, il surfe sur le Web et consulte des logiciels d’archivages, ou des bases de données spécialisées. Lorsqu’il a fait son choix, l’iconographe négocie les tarifs et gère les relations avec le fournisseur : réception de l’image, gestion des droits… Ses compétences : analyser, chercher, illustrer. Sa formation : le métier peut s’apprendre « sur le tas ». Mais les formations en documentation sont appréciées. Les études en histoire de l’art, un DUT information-communication, un deuxième ou troisième cycle universitaire en édition ou métiers du livre offrent aussi de bonnes bases. Secteur : édition, livres.

Responsable d’édition Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1700 €

Il est le lien entre l’auteur et la maison d’édition. Le responsable d’édition, appelé aussi responsable éditorial ou éditeur, suit le livre de sa conception à sa mise sur le

marché. Interlocuteur privilégié de l’écrivain, il le conseille dans ses choix et l’oriente pour que son travail « colle » au style voulu par la maison d’édition. Il coordonne aussi la fabrication de l’ouvrage pour que ce dernier soit en rayon à la date prévue et que sa qualité (littéraire et technique) soit à la hauteur des moyens mis en œuvre. Dénicheur de talents, il part à la recherche de nouveaux auteurs. Ses compétences : orienter, conseiller, coordonner. Sa formation : les parcours sont variés. Beaucoup de jeunes responsables éditoriaux ont un diplôme de troisième cycle spécialisé (en édition) ou sont issus d’une école supérieure de commerce ou d’un IEP (institut d’études politiques). Secteur : édition, livres. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : illustrateur, maquettiste. ET AUSSI SUR

Archiviste, conservateur de bibliothèque, correcteur.

Thierry Saillot, 52 ans

Libraire « On ne peut vendre un livre que si on le connaît suffisamment bien. » Son métier. Thierry a d’abord été journaliste pendant plusieurs années avant de reprendre une librairie. Un changement de parcours professionnel qu’il doit un peu au hasard. Alors qu’il écrivait des articles pour la Fédération Léo-Lagrange, qui possède des librairies, Thierry a eu l’opportunité de travailler dans une librairie de quartier. « C’est là que j’ai rencontré mon associé, et pris la décision, deux ans plus tard, de changer de métier », explique-t-il. Il reprend alors une librairie universitaire, située dans le Ve arrondissement de Paris, réaménage le lieu et le rebaptise : Librairie Palimpseste. Être libraire, c’est avant tout avoir une passion pour la lecture. « Je lis près de 100 livres par an, c’est indispensable puisqu’on ne peut vendre un livre que si on le connaît suffisamment bien », estime-t-il. Mais ce n’est pas tout, un bon sens commercial et une aisance avec les clients sont aussi requis. Ainsi qu’une bonne mémoire et une excellente rigueur pour gérer un nombre important de fournisseurs. « Nous avons 200 fournisseurs réguliers et recevons plus de 20 factures par jour. Un libraire, c’est un commerçant avant tout », rappelle-t-il. Travailler dans une librairie universitaire a aussi ses contraintes, puisque Thierry vend en fonction du calendrier universitaire. « Pendant les vacances, les clients se font rares, on ne vend que vingt-sept semaines par an, précise-t-il. Et il faut se plier aux besoins précis des jeunes, ainsi qu’à leur budget limité. Néanmoins, les étudiants de la fac sont des clients en or… Parce qu’ils sont sympas et agréables », ajoute-t-il. Ses conseils. « Faire des stages le plus tôt possible pour voir la réalité du métier sur le terrain. Il ne faut pas s’imaginer qu’avec ce métier, on peut faire fortune. Les formations de l’INFL (Institut national de la formation au métier de libraire) sont animées par des professionnels. Je les recommande parce qu’elles sont conçues par des libraires pour des libraires. » Le Guide des métiers // 2011-2012 123

Vous aimeriez travailler dans

LA CULTURE ■

Animateur du patrimoine Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : L (histoire des arts) Sélectivité : faible Insertion : difficile Salaire débutant : 1500 €

L’animateur de l’architecture et du patrimoine travaille pour les villes ayant signé la convention « Villes ou pays d’art et d’histoire ». De Roubaix à Pézenas en passant par Guérande et Basse-Terre, ce réseau regroupe 149 communes et pays attachés à la valorisation de leurs richesses culturelles locales. Des richesses que l’animateur du patrimoine s’efforce de mettre en valeur, en organisant des expositions temporaires ou permanentes, des visites, des animations dans les écoles, en publiant des brochures. Pour cela, il doit évaluer les atouts du site et les attentes du public, mais aussi se montrer créatif dans ses projets pour se « démarquer » des villes environnantes… Fonctionnaire territorial, l’animateur du patrimoine encadre et forme également les professionnels qui iront à la rencontre du public, en particulier les guides-conféren-

ciers de la région. Pour arriver à ses fins, il travaille en étroite collaboration avec les services touristiques, culturels et administratifs de la ville, et connaît bien les acteurs, les enjeux et les réseaux des politiques du patrimoine. Ses compétences : animer, sensibiliser, coordonner. Sa formation : le recrutement (sélection sur épreuves) est accessible aux titulaires d’un bac + 3 en histoire, en histoire de l’art, architecture ou médiation culturelle. Vous devez très bien connaître l’histoire de la région dans laquelle vous postulez. Secteur : culture, patrimoine.

Commissaire-priseur Niveau d’études minimal : bac + 3 + 2 ans de stage Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : rémunération à la commission

« Adjugé… vendu ! » C’est la phrase culte de tout commissaire-priseur. Ce professionnel libéral a pour fonction de procéder aux ventes aux enchères publiques d’œuvres d’art ou d’objets saisis

NO ÉD UV IT EL IO LE N

L’art et l’histoire ont besoin d’être expliqués et mis en valeur. Les métiers ci-dessous s’adressent aux mordus de culture désireux de la protéger et de la transmettre.

BIEN CHOISIR SON ÉCOLE D’ART LE GUIDE de 2011-2012 Plus 500

formations en fiches !

iPNFO LUS À lire ➠ Bien choisir son école d’art, éditions l’Etudiant.

Sur le Net ➠ www.culture.gouv.fr : le ministère de la Culture met en ligne diverses informations sur les filières et les métiers du secteur. www.inp.fr : l’Institut national du patrimoine présente sur son site les métiers du patrimoine.

par la justice auprès de particuliers et d’entreprises. Son sens de la mise en scène et son aisance orale contribuent à faire grimper les prix ! Cependant, la vente n’est que l’aboutissement d’un long travail que le commissaire-priseur prépare plusieurs semaines en amont. Fin connaisseur en matière d’art, il inventorie les objets, les estime, prépare le catalogue de vente. Il doit être titulaire d’une étude (qui coûte jusqu’à 150 000 € à Paris). Il peut aussi faire partie d’une société commerciale. Mais dans ce cas, il n’a pas le droit de s’occuper des ventes judiciaires. Ses compétences : inventorier, expertiser, vendre.

zoomCULTURE, PATRIMOINE SECTEUR

a plupart des employés du secteur travaillent pour la fonction publique. Directeurs de musée, conservateurs, restaurateurs… Tous doivent se soumettre à un concours très sélectif pour obtenir un poste. Certains métiers, à l’image des conservateurs du patrimoine sont distillés au compte-goutte. D’autres sont plus ouverts, comme les métiers liés à la médiation culturelle (guides, animateurs du patrimoine, entre autres). Pour décrocher un poste dans la profession, il faut envisager des études longues (niveau master). Quelques écoles jouissent d’une excellente réputation (École du Louvre, Institut national du patrimoine).

L

124 Le Guide des métiers // 2011-2012

Sa formation : après un double cursus en droit et histoire de l’art (l’un des deux diplômes devant valider une licence, l’autre un bac + 2), la réussite à l’examen, très sélectif, de la Chambre nationale des commissaires-priseurs permet de suivre un stage de deux ans chez l’un d’eux. Un dernier examen dit « d’aptitude à la profession » donne le droit d’exercer. Secteur : culture, patrimoine.

Guide conférencier de musée et monument Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité des études : faible à moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : à la visite

Qui n’a pas arpenté un musée, un château ou une ville sous la conduite énergique d’un guide conférencier ? Féru d’art et d’histoire, doté d’un talent de conteur, il dévoile au public l’histoire et les secrets des sites et des œuvres. Il prépare chacune de ses « conférences » en s’informant sur les œuvres, leurs auteurs, les anecdotes… Pédagogue, il sait adapter son discours à son public, qui peut être composé d’amateurs comme de personnes à la culture artistique étendue. En général, il parle couramment une langue étrangère, voire plusieurs, culture et tourisme étant liés…

© Gilles Tondini

vidéo

LE MÉTIER DE

CONSERVATEUR DU PATRIMOINE Retrouvez en vidéo le témoignage d’Ambroise Lassalle, conservateur de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême, sur letudiant.fr.

En général, les guides conférenciers travaillent pour la Réunion des musées nationaux, le Centre des monuments historiques et les « Villes d’art et d’histoire ». Ses compétences : transmettre, raconter. Sa formation : avant d’exercer, il doit se soumettre à un examen pour obtenir sa carte professionnelle. Les modalités de recrutement diffèrent selon les statuts. Un cursus en histoire de l’art, à la fac ou à l’École du Louvre, s’impose. Pour être guide régional, un bac + 2 en tourisme suffit. Secteur : culture, patrimoine.

Médiateur culturel Niveau d’études minimal : bac + 3 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité des études : faible à moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : 1300 €

Derrière ce titre générique, se cachent des dizaines de professions aux profils riches et variés : chargé de l’action culturelle, programmateur de spectacles, animateur culturel… Toutes ont cependant un objectif commun : assu-

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : animateur socioculturel. Voir l’index, à la fin du guide. ET AUSSI SUR

Animateur du patrimoine, conservateur du patrimoine, archiviste, restaurateur d’art.

rer au plus grand nombre l’accès à la culture. Cela passe par des activités d’administration, de management ou de communication. Qu’il exerce dans une bibliothèque, un musée, une galerie d’art, le médiateur culturel travaille toujours en concertation avec une équipe et au contact du public. Ses compétences : gérer, administrer, communiquer. Sa formation : les écoles privées et les universités ont développé de nombreux cursus de management culturel . Secteur : culture et patrimoine.

Régisseur d’œuvres d’art Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : variable

Transporter un tableau de Léonard de Vinci ne s’improvise pas ! Mais pour cela, les musées peuvent compter sur un professionnel : le régisseur d’œuvres d’art. Celui-ci gère l’organisation matérielle de tout mouvement d’œuvres, du transport au stockage. Il obtient toutes les autorisations douanières, souscrit les contrats d’assurance, vérifie protection et emballage. Touche-à-tout, habile de ses mains, il a, en plus, le sens des responsabilités : il n’a pas le droit à l’erreur. Les œuvres qu’il déplace sont parfois estimées à plusieurs millions d’euros. Ses compétences : transporter, protéger, organiser. Sa formation : l’AFROA (Association française des régisseurs d’œuvres d’art) recense quelques masters qui forment à la régie : le diplôme de deuxième cycle de l’École du Louvre (parcours muséo-

Adeline Collange, 28 ans

Conservatrice de musée « Une double mission de protection des œuvres et de présentation au public. » Son métier. Sa fascination pour les œuvres d’art est née d’une visite au musée des Arts royaux d’Anvers, alors qu’elle était étudiante en khâgne. Quelques années plus tard, après une maîtrise de lettres modernes et des études à l’École du Louvre, la voici conservatrice au musée des Beaux-Arts de Nantes. Sous la direction d’une conservatrice en chef, elle est chargée de la collection des arts anciens : des peintures, sculptures et gravures du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle. « J’ai pour double mission de protéger physiquement ces œuvres et de les faire connaître au public, explique la jeune conservatrice. Même si, en exposant les œuvres, on prend le risque de les abîmer, le conservateur doit jongler continuellement entre ces deux principes. » Pour la conservation des œuvres, Adeline Collange travaille avec les restaurateurs qui réparent les œuvres endommagées. Contrôle des températures, des lieux de stockage… Elle s’occupe également d’organiser des expositions et de rédiger des articles qui feront connaître la collection du musée. Enfin, elle suit le marché de l’art, toujours en quête d’une pièce qui pourrait enrichir le lieu. » Ses conseils. « Le métier de conservateur ne fait pas seulement appel à des compétences scientifiques. Il faut une ouverture d’esprit, s’intéresser à la communication, à la médiation… Pour ces raisons, la majorité des conservateurs ont suivi un double cursus, par exemple en histoire de l’art et en lettres modernes, ou encore en médiation culturelle. »

logie), le master professionnel régie des œuvres et montage des expositions de l’université Picardie-Jules-Verne, à Amiens, ou le nouveau master régie des œuvres et médiation de l’architecture et du patrimoine de l’université Michel-de-Montaigne Bor-

deaux 3. Un cursus en histoire de l’art doublé d’une formation dans le domaine de la conservation préventive est recommandé. Enfin, une formation en logistique est un atout. Secteur : culture et patrimoine.  Le Guide des métiers // 2011-2012 125

Vous aimeriez travailler dans

L’INFORMATIQUE ■

Geeks, ce chapitre est pour vous ! Voici des métiers pour passer son temps devant un écran, une souris à la main et des lignes de codes plein les yeux. Administrateur de base de données Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D, STG Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 500 €

Une base de données est comme une « bibliothèque » dans laquelle l’entreprise stocke des infos : adresses des clients, états des stocks, tarifs… Le rôle de l’administrateur est d’installer, de configurer et de gérer cet outil stratégique, de le rendre performant et facile à utiliser. En premier lieu, il veille à ce que les informations soient disponibles à tout moment. Ensuite, il fait évoluer la base de données en lui apportant des modifications. Ce poste prend de plus en plus d’ampleur et, au sein des entreprises, l’administrateur de base de données, aussi dénommé DBA (database administrator), est un homme (ou une femme) qui compte ! Ses compétences : concevoir, gérer, organiser. Sa formation : s’il est encore possible d’accéder à ce poste

avec un bac + 2 en informatique, pouvant être complété par une année de spécialisation en base de données, les titulaires d’un bac + 5 (diplôme d’ingénieur) sont les plus recherchés. Une expérience de quelques années en développement est recommandée. Secteur : informatique, Web, télécoms.

Architecte de système d’information Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 3 000 €

Cet ingénieur conçoit et construit le système d’une entreprise informatique. Pour cela, il étudie les besoins du client, notamment en réalisant des audits dans les différents services. À partir de ces informations, il construit un premier plan du système : il choisit les technologies les plus adaptées aux attentes, aux contraintes et au budget de l’entreprise.

zoomINFORMATIQUE SECTEUR

’heure est à l’optimisme dans le secteur. Les embauches repartent à la hausse et profitent aux jeunes diplômés. Les recruteurs peinent même à trouver certains profils pour leur entreprise. L’informatique de gestion et l’informatique en système et réseaux a le vent en poupe, tout comme les technologies Internet, à l’image des professionnels spécialisés en accessibilité numérique (accès aux sites pour les personnes handicapées). Les employeurs recherchent des candidats ayant, en plus des compétences techniques, de bonnes capacités en communication et en gestion de projet.

L

126 Le Guide des métiers // 2011-2012

Il travaille le plus souvent en réseau avec des experts techniques et avec des prestataires qui participent à la mise en place du nouveau système d’information. Les architectes des systèmes d’information sont le plus souvent consultants au sein de SSII ou de grandes entreprises (banques, grande distribution, etc.). Ses compétences : analyser, concevoir, diriger. Sa formation : un bac + 5 (diplôme d’ingénieur ou master spécialisé) et quelques années d’expérience, notamment en tant que chef de projet, afin de peaufiner son expertise technique. Secteur : informatique, Web, télécoms.

Développeur Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

En utilisant un logiciel, on oublie souvent que cet outil est en réalité un amas de codes. Ces codes ont été pensés et construits par le développeur informatique (ou analyste-programmeur). À partir d’un cahier des charges, remis par les ingénieurs, et après avoir analysé les besoins des futurs utilisateurs du programme, il écrit des lignes de codes dans le langage choisi (C +, HTML…). Lorsqu’il a fini son travail

« d’écriture », il teste le produit et corrige les éventuelles erreurs. Quand le produit entre en fonctionnement, il effectue les opérations de maintenance. Lorsqu’il travaille dans le secteur du multimédia, le développeur (ou développeur multimédia) rédige alors les lignes de codes nécessaires à la création des sites Internet, des cédéroms, des jeux vidéo… Ses compétences : analyser, concevoir, programmer. Sa formation : un BTS ou un DUT lié au secteur informatique constitue le minimum requis pour débuter comme développeur. Mais les programmes devenant de plus en plus sophistiqués, les diplômés à bac + 5 d’écoles d’ingénieurs et de troisièmes cycles en informatique (MIAGE notamment) sont les plus prisés. Secteur : informatique, Web, télécoms.

Ingénieur sécurité Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 3 000 €

Virus, erreurs de manipulation, intrusions… Avec le développement constant des échanges de données numériques, l’ingénieur sécurité a bien du pain sur la planche ! Cet expert intervient dans une entreprise pour trois

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI), STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400 €

Dans les usines, les machines et les robots informatiques sont légion. Ces outils de haute technologie doivent être programmés pour réaliser avec précision leur tâche. Le technicien en informatique industrielle participe à la conception des logiciels de commande, les installe, les teste puis en assure la maintenance. Il intervient au moindre « bug ». Dans un secteur où les technologies évoluent sans cesse, le technicien doit être curieux et garder un œil sur les nouveautés. Ses compétences : concevoir, tester, vérifier. Sa formation : les diplômes les plus couramment exigés sont le BTS informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques, le DUT informatique, le DUT génie électrique et informatique industriel et le DUT réseaux et télécommunications. Secteur : informatique, Web, télécoms. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : bio-informaticien, concepteur Web, hotliner, ingénieur réseaux, vendeur en micro-informatique. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR

Technicien en télécommunications.

Quel est l’équipement informatique dans lequel vous comptez investir ?

Si vous étiez un héros de cinéma, vous seriez : ● Néo dans Matrix. ■ Monsieur Patate dans Toy Story. ★ Hal 9000, dans 2001 l’Odyssée

● Un NEC acheté par

correspondance. ★ Un portable noir laqué et brillant. ■ Un clone trouvé rue Montgallet.

de l’espace.

Vous êtes tout émotionné à la vue :

Vous aimez travailler : ★ Par terre, avec de la musique dans

les oreilles. ■ Seul dans votre chambre. ● Avec vos camarades dans une salle d’études.

■ D’une unité centrale éventrée. ★ D’un écran de 42 pouces. ● D’un nouveau logiciel qui bogue.

L’effet frigo, c’est : ★ Vraiment joli quand vous ouvrez

Vous préparez un bac :

votre MacBook.

● S. ■ STI électronique. ★ D’une autre série.

● Kiss cool ! ■ Du bluff !

Sur votre « curriculum vitæ », vous pourriez déjà mettre l’un de ces mots : ■ Bêta-testeur ou hotliner. ★ Modérateur d’un groupe

de discussion. ● Hacktiviste ou presque.

Les jeux vidéo, oui, à condition que vous puissiez être : ★ Super-héros (Mario, Lara Croft…). ● Maître de l’Univers (sur Sim City,

Vos méditations vous mènent à la même conclusion que : ★ Pablo Picasso : « Les ordinateurs

sont inutiles. Ils ne savent que donner des réponses. » ■ Isaac Asimov : « Je n’ai pas peur des ordinateurs. J’ai peur qu’ils viennent à nous manquer. » ● Jacques Rouxel, le père des Shadocks : « Les ordinateurs, plus on s’en sert moins, moins ça a de chance de mal marcher. »

Vos amis disent :

Warcraft…). ■ Tout-puissant (vous maîtrisez les

■ Que vous êtes serviable (surtout

logiciels de création de jeux vidéo).

en cas de plantage). ● Que vous irez loin. ★ Que vous êtes super-tendance.

Vous avez une majorité de ■ : oui.

À lire ➠ Les Métiers d’Internet, le guide 20112012 ; les Métiers des jeux vidéo et de l’animation, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ www.passinformatique.com, coédité par l’Etudiant et le Syntec informatique (Syndicat des éditeurs de logiciels et des SSII) et www.01net.com, le site du magazine 01net donnent un bon panorama du secteur. www.metiers.internet.gouv.fr complète ces informations. Pour les télécoms, voir le site de l’Observatoire des métiers des télécommunications : www.metiers-telecoms.org.

Technicien en informatique industrielle

Vous êtes un vrai passionné d’informatique. Tout petit, vous démontiez l’ordinateur familial, tandis que vos parents essayaient vainement de se servir de la souris. Depuis, vous leur avez expliqué, et vous vous êtes occupé de choses plus sérieuses : la programmation avant tout, voire l’électronique. Vos amis ne peuvent plus se passer de vous. Tant mieux, cela vous a permis de développer vos facultés de communication. Il vous reste à structurer et à faire valider vos compétences d’informaticien grâce à une formation en informatique, électronique et réseaux, et au diplôme qui va avec – BTS (brevet de technicien supérieur) informatique et réseaux, DUT (diplôme universitaire de technologie) informatique, ou ingénieur.

iPNFO LUS

Bidouilleur, joueur fou ou fan de technologies ? Pour savoir si le métier d’information est vraiment fait pour vous, à vos stylos !

Vous avez une majorité de ● : pourquoi pas ?

raisons. En premier lieu, il est chargé d’installer du nouveau matériel censé protéger le système informatique. Ensuite, il assure l’accompagnement des clients et le suivi des dossiers. Enfin, il joue souvent le rôle de « pompier » sur des interventions d’urgence quand il y a une panne informatique. Il rencontre aussi de façon régulière les autres employés afin de les sensibiliser aux enjeux de la sécurité informatique, devenue aujourd’hui indissociable de la sécurité de l’entreprise. Ses compétences : sécuriser, dépanner, sensibiliser. Sa formation : une école d’ingénieurs ou un cursus universitaire en informatique, avec une spécialisation dans la sécurité et les réseaux. Ce poste n’est pas ouvert aux débutants, il est accessible

Êtes-vous fait pour être informaticien ?

Mettre les mains dans le cambouis de l’informatique, voilà qui ne vous enchante pas. Et pourtant, l’utilisation assidue de ces machines vous ouvre des perspectives fascinantes. Pour vous, l’informatique est synonyme de stratégie et de pouvoir. La fonction de chef de projet, par exemple, vous irait bien. Visez une école d’ingénieurs généraliste ou spécialisée.

Retrouvez en vidéo le témoignage de Joëlle Payet, chef de projet Web du groupe Express Roularta, sur letudiant.fr.

Test

Vous avez une majorité de ★ : pas vraiment.

CHEF DE PROJET WEB

après quelques années d’expérience professionnelle. Secteur : informatique, Web, télécoms.

Parce que vous surfez comme un dieu sur Internet, vous pensez être un as de l’informatique. Or, vous n’êtes qu’un utilisateur très averti ! Si vous êtes attiré par cet univers, vous réussirez davantage dans les métiers apparentés, mais moins techniques, comme vendeur, webmestre ou infographiste.

vidéo

LE MÉTIER DE

Le Guide des métiers // 2011-2012 127

VERIFIER, TESTER Vous aimez



Si vous aimez analyser des procédés ou des personnes, ces métiers vont vous intéresser. Chercher la vérité pour mieux décider, voilà ce qu’ils vous proposent. Chargé du recrutement Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 2 100 €

Le chargé du recrutement doit sélectionner la personne la plus adaptée à un poste, parmi des dizaines de candidatures. Ses critères portent sur la formation, les qualités personnelles et professionnelles ainsi que l’expérience du candidat. Après avoir passé des annonces, il trie les CV reçus, puis mène lui-même les entretiens d’embauche. Le chargé de recrutement peut être rattaché au service du personnel d’une société ou employé dans un cabinet de conseil en recrutement. Le métier de « chasseur de têtes » se rapproche par certains points du chargé de recrutement, à un détail près : c’est lui qui va chercher (et parfois débaucher) les salariés hautement qualifiés pour leur proposer un « poste en or». Ses compétences : tester, recruter, décider.

Sa formation : un diplôme d’une ESC (école supérieure de commerce) ou d’un IEP (institut d’études politiques), un master professionnel de psychologie ou de ressources humaines. Les jeunes diplômés débutent le plus souvent au poste d’assistant. Secteur : ressources humaines.

Dessinateur industriel Niveau d’études minimal : bac pro Bac conseillé : bac pro, STI2D (exSTI), S Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 800 €

Il est bien loin le temps où le dessinateur industriel « dessinait » au crayon. Aujourd’hui, l’ordinateur et les logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) occupent une place de choix dans sa trousse à outils. Ce technicien de bureau d’études représente et définit les objets à fabriquer, conçus en amont par les ingénieurs. Un levier de vitesses, un circuit électronique… Il calcule les carac-

zoomBIOLOGIE, CHIMIE SECTEUR

près plusieurs années de difficultés économiques, le secteur semble reprendre des couleurs. Les embauches repartent doucement à la hausse et cette situation profite principalement aux jeunes diplômés. Les fonctions liées à la qualité et à la sécurité sont celles qui recrutent le plus, portées par de nouvelles exigences en matière de contrôle. En conséquence, le niveau d’études exigé est revu à la hausse avec une prédilection pour les profils ingénieurs. Dans le domaine, les écoles spécialisées ne manquent pas et l’université propose quant à elle quelques masters professionnels dédiés au secteur.

A

128 Le Guide des métiers // 2011-2012

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LE MÉTIER DE

CONSULTANT EN RECRUTEMENT Retrouvez en vidéo le témoignage de Guillaume Pestier, consultant au sein du cabinet CCLD Recrutement, sur letudiant.fr.

téristiques des pièces et les assemble virtuellement sur ordinateur. Une fois finalisés, ses dessins serviront à la fabrication de prototypes et, si tout va bien, de séries commercialisables. Pour accomplir sa tâche, le dessinateur industriel s’appuie sur un cahier des charges indiquant la forme générale de la pièce, les fonctions qu’elle doit remplir, les matériaux qui la composent… La profession compte trois fonctions différentes : le dessinateur d’études élabore les plans détaillés de chaque pièce, le dessinateur d’exécution reproduit les dessins définitifs, et le dessinateur projeteur est généralement le chef d’équipe. Ses compétences : concevoir, dessiner, planifier. Sa formation : il est possible de débuter après un bac pro étude et définition de produits industriels, mais les entreprises se tournent de plus en plus vers des titulaires de bac + 2 ou bac + 3, notamment le BTS conception de produits industriels et la licence pro CAO et modélisation numérique. Secteur : industrie.

Contrôleur des douanes Niveau d’études minimal : bac + 6 mois de formation et 6 mois de stage Bac conseillé : toutes séries Sélectivité : faible à moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : 2 000 €

Dans les aéroports, aux frontières, dans les ports…, le douanier, représentant de l’État, appartient à l’administration fiscale. Le contrôleur des douanes peut travailler dans deux spécialités distinctes. Quand il est rattaché à la branche « contrôle des opérations commerciales et d’administration générale », son rôle consiste à vérifier que toutes les taxes douanières ont bien été acquittées. Pour cela, il peut mener des enquêtes auprès des entreprises. Dans la branche « surveillance », il travaille en uniforme et porte une arme. Il est alors chargé de débusquer, sur le terrain, les contrefaçons et les contrebandes. Ses compétences : contrôler, vérifier, enquêter. Sa formation : les épreuves du concours de catégorie B (ouvert aux bacheliers) diffèrent selon la spécialité : contrôle ou surveillance. La formation théorique dure six mois, à Rouen (76) pour la première spécialité et à La Rochelle (17) pour la seconde. Elle est complétée par un stage de six mois. Secteur : fonction publique.

Renaud Perrin, 25 ans

Chargé de référencement Internet « Mon rôle est d’aider le site à être plus visible. » Son métier. « Créer un site Internet, c’est intéressant, mais le rendre visible, ça l’est plus encore », souligne Renaud Perrin, chargé de référencement sur le site lexpress.fr, dont le travail consiste à obtenir le meilleur positionnement possible dans les moteurs de recherche. Pour ce faire, ce jeune passionné d’informatique, titulaire d’un DUT informatique et diplômé d’une école spécialisée en trois ans, l’HETIC (Hautes études en technologies de l’information et de la communication), peut agir sur trois leviers : optimiser les contenus avec les journalistes et responsables éditoriaux, multiplier les liens qui pointent vers le site, ou, de façon plus technique, travailler sur le code HTML avec les développeurs. Si l’aspect de compétition – « être parmi les sites les mieux référencés » – est l’un des attraits du métier, Renaud Perrin apprécie aussi et surtout de pouvoir collaborer avec toutes les composantes de ce site d’information, de l’équipe technique aux journalistes. Ses conseils. « Le plus important est de bien connaître tous les métiers du Web, car il faut interagir avec eux et nouer une relation de confiance. Cela impose d’avoir un solide bagage technique pour être capable de comprendre le code et l’améliorer. Il faut ensuite savoir faire des compromis et accepter que les propositions d’optimisation ne puissent pas toujours être concrétisées aussi vite qu’on le souhaiterait, faute de temps ou de moyens. Il faut être patient. »

Technicien d’analyses biomédicales Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STL Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1 600 €

Attentif à ses microscopes et à ses flacons, le technicien d’analyses biomédicales fait parler le corps humain. Sang, urine, tissus… Les ana-

© Zir

iPNFO LUS Sur le Net ➠ ww.leem.org : site officiel des entreprises du médicament, qui regroupe des infos sur l’activité économique, les entreprises, les métiers et les formations du secteur pharmaceutique. www.lesmetiersdelachimie.com : le site créé par l’UIC est davantage dédié au secteur de la chimie. www.maviedanslachimie.com : le site édité par l’Union des industries chimiques du Nord-Pas-de-Calais présente de manière ludique le secteur.

lyses permettent au médecin qui les a prescrites, de détecter les éventuelles anomalies, d’établir un diagnostic et ainsi de trouver le traitement le plus approprié. Pour réaliser ces batteries de tests, le technicien a à sa disposition de nombreuses machines sophistiquées. Mais il n’a pas lâché pour autant les outils traditionnels, comme les pipettes, qu’il utilise toujours. Ses compétences : analyser, contrôler, interpréter. Sa formation : l’accès à la profession peut se faire avec le DETLM (diplôme d’État de technicien de laboratoire médical, ex-DETAB), préparé en trois ans dans les instituts agréés par le ministère de la Santé (à Amiens, Lyon, Paris et Tours) ; le BTS (brevet de technicien supérieur) analyses de biologie médicale ou bien bioanalyses et contrôles ; le DUT (diplôme universitaire de technologie) génie biolo-

gique, option analyses biologiques et biochimiques… Secteur : biologie, chimie, pharmacie.

Technicien d’essais Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STI2D (ex-STI), S Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400 €

Du cerveau des ingénieurs naissent de nouveaux produits. Mais avant de les produire, il faut vérifier qu’ils correspondent aux exigences de sécurité. C’est le rôle du technicien d’essais.

À partir du cahier des charges concocté par l’ingénieur, il teste les prototypes : résistance au froid, à l’eau… Il enregistre ces mesures et rédige un compte rendu. Son rapport décidera de l’avenir du produit. Ses compétences : concevoir, tester, contrôler. Sa formation : un BTS ou un DUT dans les domaines de l’électrotechnique, de l’électronique, de la productique, du génie électrique ou des mesures physiques permettent d’intégrer une équipe chargée des essais. Secteur : industrie. 

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : analyste financier, contrôleur de gestion, développeur, documentaliste, expert-comptable, ingénieur calcul, ingénieur méthodes. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR

Archiviste, auditeur financier, correcteur, credit manager, dessinateur industriel, dessinateur projeteur en bâtiment, inspecteur des impôts, préparateur en pharmacie, technicien de l’industrie pharmaceutique.

Le Guide des métiers // 2011-2012 129

Vous aimeriez travailler dans

LE JOURNALISME ■

L’actu vous passionne ? Vous voulez comprendre, raconter et expliquer le monde qui vous entoure ? Le journalisme, sous toutes ses formes, est fait pour vous. Agencier Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 600 €

Dans la chaîne de l’actualité quotidienne, les agences de presse sont souvent les premières à collecter les informations, reprises ensuite par les journaux, les chaînes de télévision, les radios… Au « desk », véritable gare de transit de l’information, le rédacteur trie, corrige, réécrit, voire traduit et vérifie les infos. Après quelques années d’expérience, il peut être promu au rang de reporter ou de correspondant. Les agences de presse emploient aussi des monteurs, des JRI (journalistes reporters d’images), des photographes, etc. Outre l’AFP (Agence FrancePresse), régulièrement en crise, il existe quelques structures spécialisées dans le sport, l’économie, l’éducation, etc. La maîtrise de l’anglais est indispensable. Ses compétences : analyser, synthétiser, informer.

Sa formation : elle doit être à la fois généraliste et technique. Le passage par l’une des treize écoles de journalisme reconnue est un plus. Si les deux IUT de Tours et Lannion proposent un DUT (bac + 2) accessible après le bac, les autres recrutent des candidats ayant pour la plupart un bac + 5 en poche. Secteur : journalisme.

Journaliste radio Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 400 €

Dans une station de radio, plusieurs catégories de journalistes cohabitent. Il y a les reporters, qui vont sur le terrain recueillir l’information, les chroniqueurs, qui conçoivent et présentent leurs chroniques, les « flash-men », qui préparent et présentent les journaux d’actualité. Sans oublier les animateurs… qui animent les émissions. Tous travaillent aux côtés des techniciens, professionnels de l’ombre et pourtant indis-

zoomJOURNALISME SECTEUR

e secteur continue sa mutation. Face aux difficultés économiques et au climat morose qui l’anime depuis plusieurs années, le journalisme se tourne vers les nouveaux médias, qui constituent aujourd’hui une bonne porte d’entrée pour les candidats fraîchement diplômés. Conséquence directe : la polyvalence est de mise car, sur le Web, images, sons et textes peuvent cohabiter. En ce qui concerne la formation, les treize écoles reconnues par la profession ont toujours la cote auprès des employeurs. Pourtant, seuls 15 % des professionnels sont passés par ces établissements.

L

130 Le Guide des métiers // 2011-2012

pensables au bon fonctionnement de l’antenne. Une émission est calibrée à la seconde près : en radio, le rapport au temps est particulier et ne laisse aucune place à l’improvisation ! Naturellement, ce média exige une aisance orale et une diction parfaite, surtout quand on intervient en direct. Ses compétences : analyser, informer, énoncer. Sa formation : une formation spécialisée en radio permet de pousser plus facilement les portes des grandes stations. Les écoles de journalisme proposent en grande majorité des spécialisations en radio. Secteur : journalisme.

Journaliste reporter d’images Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 700 €

C’est l’homme-orchestre de l’audiovisuel. Le JRI (journaliste reporter d’images) est à la fois rédacteur, reporter, cameraman et preneur de son ! Une vraie équipe à lui tout seul… Ce qui fait bien l’affaire des chaînes de télévision, qui cherchent à toujours plus réduire les délais et les coûts de production. Lorsqu’il part en reportage, le JRI filme, mais c’est aussi lui qui élabore son sujet et, parfois, monte les images.

vidéo

LE MÉTIER DE

JOURNALISTE EN RADIO Retrouvez en vidéo le témoignage d’Olivier Emond, journaliste radio à France Info, sur letudiant.fr.

Ce métier est le fruit de l’évolution du matériel audiovisuel, qui s’est allégé, compacté et simplifié au fil du temps. 97 % des JRI travaillent pour la télévision. Les 3 % restants sont employés par des agences d’images. Ses compétences : filmer, réaliser, monter. Sa formation : le passage par une école de journalisme s’impose pour être rapidement opérationnel. La plupart d’entre elles proposent une spécialisation de JRI. Parmi les treize formations reconnues par la profession, seules deux (IUT Lannion et Tours) recrutent après le bac. Mais en réalité, les candidats ont souvent en poche des diplômes à bac + 3 ou bac + 5. Secteur : journalisme.

Rédacteur en presse écrite Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 1 500 €

Presse régionale, presse quotidienne nationale, presse magazine… Le rédacteur peut exercer son métier dans

© Zir

iPNFO LUS À lire ➠ Les Métiers de l’audiovisuel, le guide 2010-2011 et Métiers du journalisme : un rêve à portée de main, éditions l’Etudiant ; le Guide de la pige, éditions Entrecom ; le Journalisme, par Jean-Marie Charon, Milan Éditions. Sur le Net ➠ Les sites dédiés sont très nombreux. Citons le portail www.categorynet.com pour l’actualité du secteur et les annonces de jobs et de stages, le site de l’École supérieure de journalisme de Lille (www.esj-lille.fr) et celui du Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (www.clemi.org), qui disposent d’une documentation très riche sur les médias. www.metiers-presse.org : site de l’Observatoire des métiers de la presse.

de nombreux supports, mais la PQR (presse quotidienne régionale) est généralement plus accessible aux journalistes débutants. Le travail de ce journaliste commence par la collecte de l’information. Ensuite, il rédige son article, en tenant compte de la ligne éditoriale de son journal. Certains sont généralistes, d’autres se spécialisent dans le cinéma, le sport, l’économie… Après plusieurs années d’expérience, ils peuvent devenir chefs de rubrique et avoir la responsabilité d’une partie de la publication. S’il n’est pas nécessaire d’être une « plume » pour exercer ce métier, une excellente maîtrise de la langue française est évidemment indispensable. Ses compétences : enquêter, écrire, informer. Sa formation : elle peut être généraliste (cursus universitaire en sciences humaines par exemple) ou spécialisée (école de journalisme). Mais l’expérience s’acquiert sur le terrain, lors des stages. Secteur : journalisme. vidéo

LE MÉTIER DE

JOURNALISTE REPORTER D’IMAGES

Retrouvez en vidéo le témoignage de James André, journaliste reporter d’images à France 24, sur letudiant.fr.

Secrétaire de rédaction Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : faible à forte Insertion : difficile Salaire débutant : 1 500 €

Ce journaliste ne se rend jamais sur le terrain. Le secrétaire de rédaction, plus souvent dénommé SR, passe plutôt ses journées devant son ordinateur, à relire les articles rendus par le rédacteur. Avec attention et minutie, il relit tout, corrige les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe ; s’assure qu’il n’y a pas d’incohérences dans les propos ; imagine un titre pour l’article ; rédige les légendes des photos… Il peut également remanier l’article si celui-ci est trop long, trop court ou mal construit. Il est donc le dernier garde-fou avant l’impression : gare à ne laisser passer aucune erreur ! Outre une bonne connaissance de la langue française, le SR doit maîtriser les outils informatiques, notamment les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur). Ses compétences : relire, vérifier, corriger. Sa formation : certains SR sont passés par une école de journalisme (reconnue ou non), d’autres se sont formés « sur le tas » après un cursus dans le supérieur. Secteur : journalisme. 

Corentin Chauvel, 27 ans

Journaliste Web « On est plongés dans l’actu et on doit réagir vite. » Son métier. Au service des infos générales du site 20minutes.fr, Corentin Chauvel couvre quasiment tous les sujets, des faits divers à l’actualité internationale. « Sauf le sport et la culture », précise ce jeune journaliste, diplômé de l’IEP (institut d’études politiques) d’Aix-en-Provence, d’un master en journalisme politique et d’une formation professionnalisante à l’EMI-CFD. « Ce qui est passionnant sur le Web, c’est d’être plongé dans l’actu et de réagir vite en apportant à nos lecteurs des infos pertinentes. J’aime aussi l’approche multimédia qui mêle textes, photos et vidéos. » Chaque matin, après la conférence de rédaction qui détermine les sujets à traiter dans la journée, Corentin jongle entre les dépêches d’agences de presse à réécrire et ses propres sujets en interviews. « Mon seul regret, c’est d’être trop souvent derrière mon ordinateur et pas assez en reportage. » Côté rémunération, son salaire net d’environ 1 400 € suppose une sacrée dose de passion de l’info ! Ses conseils. « Une formation est utile pour acquérir les techniques de base, maîtriser les différents types d’articles (brèves, interviews, enquêtes, reportages…) et savoir accrocher le lecteur. Ensuite, le stage reste évidemment la meilleure école. C’est l’épreuve du terrain. Derniers conseils : il faut savoir entretenir son réseau et faire preuve de persévérance. »

DMautres ÉTIERS DANS CE GUIDE : maquettiste, photographe de presse. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR Correcteur, journaliste Web, rédacteur en chef.

Le Guide des métiers // 2011-2012 131

VOUS ETES ORGANISE,

140 Vous aimeriez

défendre le droit

132 Le Guide des métiers // 2011-2012

METHODIQUE Si rigueur, anticipation et gestion sont des mots qui vous parlent, vous trouverez dans ce chapitre des métiers pour exprimer au mieux vos qualités. Administrateur de biens

SI VOUS ÊTES ORGANISÉ ET MÉTHODIQUE, vous pouvez travailler dans un centre de logistique et stockage de pièces détachées, comme ici, aux Émirats arabes unis, dans l’atelier de maintenance de la compagnie aérienne Émirates.

© Gilles Rolle/Rea

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 2 200 €

Il gère, pour le compte de particuliers ou d’entreprises, la location de leurs appartements ou maisons. Il cherche des locataires, réalise les états des lieux, rédige les contrats et les quittances, encaisse les loyers… Il faut être polyvalent, avoir des compétences dans les domaines de la négociation, de la gestion comptable et administrative, et même des relations humaines. L’administrateur de biens peut également intervenir dans la gestion de locaux commerciaux, de galeries marchandes (gestionnaire de galerie marchande). Ses compétences : administrer, organiser, gérer. Sa formation : BTS professions immobilières, licence professionnelle management et droit des affaires immobilières, école de commerce, formation supérieure en droit et gestion, master management immobilier, master de

Le Guide des métiers // 2011-2012 133





vidéo

LE MÉTIER DE

MANAGER DE RAYONS Retrouvez en vidéo le témoignage de Ludovic Guerbe, manager de rayons chez Simply Market, sur letudiant.fr.

l’ESPI, etc. Pour pouvoir exercer, il doit détenir une carte professionnelle « Gestion immobilière » délivrée par la préfecture sous condition de diplôme. Le BTS est le minimum requis. Secteur : immobilier.

Sa formation : on ne devient pas agent de trafic à la sortie de ses études. Une première expérience professionnelle est souhaitable, voire exigée, par exemple en tant qu’agent d’opérations. La formation « technicien aéronautique d’exploitation » (ex- « agent d’exploitation ») de l’ENAC (École nationale de l’aviation civile) est un bon point de départ, tout comme la formation de technicien de préparation des vols de l’ESMA (Aviation Academy). Secteur : aéronautique, espace.

Agent de trafic Niveau d’études minimal : bac + 8 mois à l’ENAC Bac conseillé : bac S, bac pro Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

Une heure environ : c’est le temps dont dispose l’agent de trafic – également appelé chef avion –, entre l’atterrissage et le décollage, pour orchestrer l’ensemble des opérations de nettoyage, de livraison du carburant, de contrôles techniques, de débarquement et d’embarquement des bagages et des passagers… Il est aussi chargé de déterminer la répartition des charges dans les soutes. Il côtoie chaque jour de nombreux corps de métier : mécaniciens, bagagistes, livreurs, pilotes… Au pied de l’avion, par tous les temps, il doit être capable de régler rapidement les problèmes qui se présentent, comme l’absence d’un passager ayant enregistré ses bagages. Mieux vaut être réactif avec une bonne résistance au stress, car, quoi qu’il arrive, l’avion doit partir à l’heure. Ses compétences : coordonner, orchestrer, réagir. 134 Le Guide des métiers // 2011-2012

Assistant de manager Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 800 €

Il (elle) est le bras droit du dirigeant de l’entreprise, son plus proche collaborateur et sa personne de confiance. L’assistante de manager (métier à grande majorité féminine) gère les rendezvous et l’emploi du temps de son supérieur. Celle que l’on nomme aussi assistante de direction organise également les déplacements, les réunions, rédige les courriers… Plus qu’une secrétaire, elle assiste véritablement le patron dans la gestion de sa société ou de son service, en lui simplifiant les tâches administratives et la « paperasse ». Dans les grandes entreprises, elle peut avoir des secrétaires sous ses ordres. Ses compétences : organiser, gérer, superviser. Sa formation : le diplôme classique de la profession est le BTS assistant manager. Un BTS assistant de gestion PME-PMI, une licence mana-

gement des organisations, spécialité assistant de manager ou AES (administration économique et sociale) peuvent aussi convenir. Secteur : secrétariat.

Attaché de la fonction publique Niveau d’études minimal : bac + 3 + 1 an Bac conseillé : S, ES, L Sélectivité : faible à moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : 1 700 €

Les attachés administratifs, issus des IRA (instituts régionaux d’administration), travaillent au sein des ministères ou des services déconcentrés de l’État (établissements scolaires, préfectures, etc.). Ils sont responsables d’un service, doivent donc gérer un budget, encadrer du personnel sous les ordres de l’administrateur et faire appliquer les textes législatifs et réglementaires… Les attachés territoriaux, quant à eux, exercent dans les services financiers, culturels, sociaux ou administratifs des mairies, conseils généraux… Ils mettent en pratique les décisions politiques voulues par les élus locaux (maire, conseillers généraux). Ses compétences : organiser, gérer, décider. Sa formation : à chaque attaché son concours de catégorie A, ouvert aux titulaires d’une licence (la plupart des futurs attachés administratifs

sont néanmoins diplômés d’un IEP). Le concours de recrutement des attachés administratifs permet d’intégrer l’un des cinq IRA de Bastia (20), Lille (59), Lyon (69), Metz (57) et Nantes (44) pour une formation de un an. Les attachés territoriaux doivent, eux aussi, posséder au minimum une licence pour passer le concours de recrutement. Une fois admis, il ne leur reste plus qu’à trouver un poste pour effectuer leur stage, dont la durée est également de un an. Secteur : fonction publique.

Chef de rayon Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, STG Sélectivité : moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 500 €

Personnage clé de la grande distribution, le chef de rayon (appelé aussi manager de rayon) est responsable d’une famille de produits : boulangerie, fruits, viandes, hi-fi… Tel un chef d’entreprise, ce pro de la « grande distrib’ » organise, en toute autonomie, la vie de ses rayons. Il supervise la gestion des réserves (vérification des prix et des commandes, réception des marchandises), pour éviter les surplus et les ruptures de stock. Il s’assure aussi du bon approvisionnement des linéaires. Tout cela en gardant un œil rivé sur les chiffres des ventes.

zoomRESSOURCES HUMAINES SECTEUR

ouffrant souvent d’une mauvaise image auprès des salariés, les employés des ressources humaines occupent pourtant une place de plus en plus stratégique au cœur de l’entreprise. Il y a encore quelques années, les RH géraient avant tout les recrutements. Aujourd’hui, avec les effets de la crise, leur objectif est d’améliorer la rentabilité de l’entreprise. Cela passe, entre autres, par les formations et les réorientations de carrière. Côté diplôme, les recruteurs préfèrent embaucher des diplômés de niveau bac + 5, qu’ils viennent d’une école supérieure de commerce, de l’université ou encore d’un IEP.

S

© Florence Levillain

Dans certaines enseignes, il peut également participer au choix des produits et à la sélection des différents fournisseurs. Le chef de rayon a une âme de manager : il encadre et participe à la formation de son équipe (vendeurs, approvisionneurs…), en martelant, du matin au soir, les objectifs à atteindre. Ses compétences : organiser, coordonner, manager. Sa formation : cette fonction correspond souvent à un premier emploi après un bac + 2, type BTS management des unités commerciales ou DUT techniques de commercialisation. Mais le niveau de qualification requis tend à augmenter avec l’arrivée à ces postes de diplômés d’écoles de commerce et de titulaires de l’une des nombreuses licences pro en commerce ou vente. Secteur : commerce, distribution.

tée, effectue régulièrement des contrôles d’hygiène et vérifie la qualité des produits en bout de chaîne. Il a sous ses ordres plusieurs opérateurs de production. Chacun est chargé d’une seule étape de fabrication (cuisson, mise en barquette). Quand la fabrication est terminée, le conducteur de ligne ne se repose pas pour autant : il doit encore entretenir et réviser les machines dont il est responsable. Ses compétences : surveiller, superviser, entretenir. Sa formation : le diplôme minimal est le CAP conduite de systèmes industriels. D’autres formations sont les bienvenues, à l’exemple du bac pro bio-industries de transformation. Pour une promotion plus rapide, mieux vaut miser sur un bac + 2, comme un BTS contrôle industriel et régulation automatique. Secteur : industrie.

Conducteur de ligne de production

Gestionnaire de carrières

« Mon poste exige d’être organisé et d’avoir le sens du contact »

Niveau d’études minimal : CAP Bac conseillé : bac pro, STI2D (exSTI), STL, S Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400€

Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : moyenne à forte Insertion : moyenne Salaire débutant : 2 600 €

Son métier. Avec un bac L, un BTS assistante de direction et une année de formation en entreprise à Madrid sur son CV, Carole a décroché un poste d’assistante de direction à l’Etudiant. Après quelques années, suite à une création de poste, elle décide de rejoindre le service des ressources humaines en tant qu’assistante. À l’époque, l’Etudiant était une PME indépendante. Carole y était alors chargée de la gestion des contrats de travail, des formations, des absences, des fiches de paie du personnel… dans une équipe composée de trois personnes. Depuis 2010, avec l’intégration de l’Etudiant au sein du groupe Express-Roularta, Carole travaille avec une équipe plus étoffée. Aujourd’hui, elle élabore les contrats des jeunes embauchés sur les salons de l’Etudiant, intervient en qualité de renfort sur la paie pendant la saison des salons (de novembre à mars) et s’occupe de diverses tâches administratives, telles que la gestion des RTT du personnel de l’Etudiant, le suivi de dossiers transversaux. Son travail est devenu plus spécialisé. D’ailleurs, le terme « assistante » n’est plus vraiment adapté pour parler de son métier, puisqu’elle précise qu’elle fait « plutôt de la gestion que de l’assistance ». « Mon poste exige d’être organisé, car c’est essentiellement du travail administratif, et d’avoir le sens du contact. » Ses conseils. « Se diriger vers les métiers liés aux ressources humaines est une bonne option parce que, dans toute entreprise, on a toujours besoin de gérer de l’humain. L’idéal est de suivre une formation adaptée comme le DUT GEA [diplôme universitaire de technologie gestion des entreprises et des administrations, NDLR], option ressources humaines (profil gestionnaire du personnel) ou un master en ressources humaines, complétés par des stages. »

Le plus souvent en poste dans l’industrie agroalimentaire, sur une ligne de production, il supervise la fabrication des plats cuisinés, des biscuits ou encore des sodas… Avant de mettre en route les machines, il les approvisionne en matières premières et les programme selon les consignes de production (quantité, cadence). Aujourd’hui, les machines sont automatisées et informatisées. Une fois la fabrication lancée, il s’assure que la cadence est respec-

Un ingénieur doit quitter la France pour rejoindre une filière installée au Canada ? Un technicien souhaite changer de poste ? Le gestionnaire de carrières gère ces « flux » de salariés. Il conseille ces derniers et les oriente en fonction de leurs souhaits, de leurs compétences, mais aussi des besoins de l’entreprise. Pour pouvoir travailler efficacement, il doit avoir une vision à long terme des ressources humaines et prévoir bien en amont les besoins futurs en personnel. À cette

Carole Amblard, 41 ans

Assistante ressources humaines

Le Guide des métiers // 2011-2012 135



fin, il se rend fréquemment sur le terrain où il rencontre les personnels et leurs managers. Véritable « chasseur de têtes » au sein de l’entreprise, il repère également les futurs cadres dirigeants de l’entreprise et suit de très près leur parcours. Ses compétences : conseiller, organiser, anticiper. Sa formation : un master professionnel en ressources humaines ou psychologie du travail ou un diplôme d’IEP (institut d’études politiques). Une expérience professionnelle préalable est toutefois indispensable pour accéder à ce poste. Secteur : ressources humaines.

Gestionnaire de stocks Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : bac pro logistique, STG, ES Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 500 €

Vous venez de commander une paire de baskets, un nouveau téléviseur ou un CD sur Internet ? De l’autre côté de la chaîne, c’est le gestionnaire de stocks qui entre en action. Son rôle consiste à faire en sorte que vous receviez en temps et en heure le produit demandé. Ce professionnel gère au quotidien des centaines de commandes. Pour ne pas

zoomFONCTION PUBLIQUE SECTEUR

algré la suppression de postes qui se poursuit dans la fonction publique, le secteur reste pourvoyeur d’emplois. Il faut se tourner vers la « territoriale » et notamment les communes et les départements pour trouver le plus d’opportunités. Certaines activités recherchent des agents : petite enfance, propreté, gestion des déchets, affaires sociales et juridiques… Les directions embauchent également des agents de niveau cadre (ressources humaines, communication, etc.). Tous ces métiers sont accessibles sur concours, que ce soit pour la fonction publique d’État ou la fonction publique territoriale.

M

136 Le Guide des métiers // 2011-2012

perdre le fil, il fait appel à des logiciels de gestion qui lui permettent de connaître en temps réel l’état des stocks, les commandes à venir, les délais, etc. Il garde un œil sur toutes les étapes du stockage : depuis le déchargement des camions à leur arrivée jusqu’à la préparation des commandes, en passant par le rangement des pièces… Il partage donc son temps entre son bureau et les entrepôts. Ses compétences : organiser, prévoir, gérer. Sa formation : le bac pro logistique est le minimum requis pour commencer dans cette profession. Toutefois, un diplôme bac + 2 tel que le DUT gestion logistique et transport est bien adapté. Au niveau bac + 3, l’ISTELI (Institut supérieur du transport et de la logistique internationale), par exemple, propose une formation de responsable production transport logistique. Secteur : transport, logistique.

vidéo

LE MÉTIER DE

DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES Retrouvez en vidéo le témoignage de Vincent Coubard, directeur des ressources humaines chez Louvre Hôtels, sur letudiant.fr.

Ingénieur méthodes Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 500 €

L’ingénieur méthodes intervient une fois que le service recherche et développement a finalisé la mise au point d’un nouveau produit et avant que la production ne commence. Il calcule et prévoit les moyens qui seront nécessaires pour fabriquer le produit en question : combien d’étapes, quels types de machines, combien d’ouvriers ? Plus généralement, il se penche sur des chaînes de production déjà existantes :

© Valérie Vermeil/Temps Machine/Picturetank



POLE SECRÉTARIAT. Au sein de l’entreprise, les secrétaires sont les véritables assistantes des chefs de service et des patrons. Leurs tâches varient en fonction du secteur, mais toutes ont commun le sens de l’organisation et du service.

zoomSECRÉTARIAT

il propose alors des améliorations pour adapter les machines aux évolutions technologiques. Les responsables d’usine peuvent également faire appel à ses services afin de mettre en place une nouvelle organisation qui leur permettrait de diminuer leur coût de production. Ses compétences : analyser, organiser, proposer. Sa formation : selon son secteur, un diplôme d’une école d’ingénieurs généraliste ou, s’il travaille dans un domaine pointu tel que l’aéronautique, l’électronique, la chimie…, d’une école d’ingénieurs spécialisée. Secteur : industrie.

(qualité, logistique industrielle et organisation). Cependant, du fait du caractère stratégique de la fonction les entreprises ont tendance à donner la préférence à des diplômés d’école d’ingénieurs ou des titulaires d’un master professionnel orienté en gestion de production. Secteur : industrie.

Responsable d’ordonnancement

Responsable logistique

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : S, STI2D (ex-STI) Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Niveau d’études minimal : bac + 5 Bac conseillé : S, ES Sélectivité : moyenne à forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 500 €

Dans l’industrie comme ailleurs, le temps, c’est de l’argent. Le moindre retard dans la production peut avoir des conséquences économiques désastreuses. Pour éviter ces déconvenues, l’usine peut compter sur le responsable d’ordonnancement, véritable organisateur et gestionnaire de temps. C’est à lui qu’il revient de planifier la production en fonction des commandes transmises par le service commercial, de répartir le travail entre les différents ateliers et de contrôler l’approvisionnement en matières premières et en pièces. Ses compétences : organiser, superviser, diriger. Sa formation : il est possible d’accéder à cette fonction avec un DUT ou une licence professionnelle en QLIO

Il a sous sa responsabilité tout un lot de marchandises à livrer en temps et en heure à ses clients. En véritable chef d’orchestre, il prend en charge les colis dès l’arrivée à l’entrepôt, jusqu’à ce qu’ils soient livrés. Pour réduire au maximum les délais de livraison et les coûts de stockage, il peut jouer sur de nombreux facteurs : choix des transporteurs et des sites de stockage, organisation des parcours, négociation des tarifs de transport… Ses compétences : gérer, planifier, organiser. Sa formation : un diplôme d’ingénieur ou d’école de commerce avec une formation complémentaire en logistique, ou une école spécialisée en logistique. Secteur : transport, logistique.

SECTEUR

es secrétaires sont souvent le pilier de l’entreprise. Si certains prédisaient leur disparition avec l’avènement de l’informatique, les professionnels du secteur ont su évoluer et gagner en responsabilité. Désormais, les fonctions du secrétariat sont plus larges : en plus des tâches traditionnelles, les employés doivent également gérer l’organisation d’une équipe et « assister » leur patron. D’où l’utilisation du terme « assistant ». Pour accompagner cette mutation, les recruteurs sont devenus plus exigeants : un BTS (bac + 2) est le minimum requis et la maîtrise des langues étrangères peut offrir de belles perspectives.

L

Secrétaire juridique Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : STG, ES Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 600 €

Dans ce métier, aimer le droit est une condition indispensable ! Certes, le secrétaire juridique est avant tout… secrétaire : il gère le standard téléphonique, organise les rendez-vous et l’emploi du temps des avocats pour lesquels il travaille, programme les réunions, etc. Mais il doit aussi avoir des connaissances précises en droit, notamment en termes de vocabulaire. Il peut être amené à réaliser des dossiers pour ses employeurs ou effectuer une veille documentaire sur un texte de loi précis. Le secrétaire juridique travaille dans un cabinet d’avocats,

d’huissiers, de notaires ; dans le service juridique d’une entreprise ; ou dans la fonction publique. Ses compétences : organiser, préparer, informer. Sa formation : un BTS assistant de manager ou un DUT carrières juridiques, complétés par une licence professionnelle « assistant juridique ». Il existe un DU (diplôme universitaire) secrétaire juridique (Lyon 2). Mais mieux vaut acquérir une double compétence, à la fois juridique et administrative. Secteur : secrétariat.

Secrétaire médicale Niveau d’études minimal : bac Bac conseillé : ST2S Sélectivité : faible à moyenne Insertion : bonne Salaire débutant : 1 400 €

La secrétaire médicale (le métier est majoritairement féminin) accueille les patients et organise toute la vie du cabinet médical. Standard téléphonique, rédaction des comptes rendus de consultation, gestion des stocks de médicaments… Elle est la mémoire du cabinet médical et l’assistante indispensable

iPNFO LUS À PROPOS DE LA FONCTION PUBLIQUE

À lire ➠ Fonction publique : le guide 2011 des concours, Bien se préparer aux oraux de la fonction publique, éditions l’Etudiant. Sur le Net ➠ Pour des infos sur les métiers et les concours, le site ministériel est incontournable : www.fonction-publique.gouv.fr. www.cnfpt.fr : le site du Centre national de la fonction publique territoriale. www.emploipublic.fr : un site d’emploi dédié au secteur public. À PROPOS DES RESSOURCES HUMAINES

À lire ➠ Ressources humaines, éditions Vuibert ; Fonctions RH, éditions Pearson. ➠ Sur le net ➠ Plusieurs sites professionnels dédiés aux métiers des ressources humaines proposent des infos sur les formations, l’actualité des métiers et des offres de stage ou d’emploi, notamment www.focusrh.com, www.e-rh.org, ou encore www.rhjob.com. À PROPOS DU SECRÉTARIAT

Sur le Net ➠ Parmi les nombreux sites dédiés à l’emploi dans ce secteur (avec infos métiers, conseils aux débutants, forums, etc.), citons entre autres : www.super-secretaire.com, www.top-assistante.com.

Le Guide des métiers // 2011-2012 137



Si vos vacances étaient un film, ce serait :

Vos profs ont dit que vous étiez :

● Indiana Jones et la dernière

DANS CE GUIDE : administrateur de base de données, administrateur de mission, chef de mission, comptable, contrôleur de gestion, logisticien, officier de l’armée, officier de police, opérateur back-office, rédacteur en chef, yield manager. Voir l’index à la fin du guide. ET AUSSI SUR

Assistant ingénieur de recherche et formation, gestionnaire de carrière, rédacteur territorial, régisseur général, responsable qualité, secrétaire administratif, technicien de fabrication.

■ Sérieux. ★ Dissipé. ● Brillant.

croisade. ★ Titanic. ■ Et au milieu coule une rivière.

Ce pourrait être votre devise :

Plus tard, vous aimeriez travailler :

★ « La raison du plus fort est toujours

■ Au cœur d’une grande métropole. ★ Chez vous. ● Dans un immeuble en verre.

la meilleure. » ● « On a souvent besoin d’un plus

petit que soi. » ■ « Je plie et ne romps pas. »

Le travail ne vaut rien sans : Rien à faire, vous êtes allergique :

● Productivité. ■ Utilité. ★ Rentabilité.

★ Aux règlements idiots. ● Au pollen, aux poils de chat

Votre personnalité préférée : ● Mimie Mathy. ■ Corneille. ★ Jamel Debbouze.

ou aux produits d’entretien. ■ À l’idée de « société

de consommation ».

Vous cassez la baraque : ● En maths et en français. ■ Surtout en français. ★ Dans Mortal Kombat.

De nos jours, la sécurité doit concerner avant tout : ★ Les biens et les personnes. ■ L’emploi. ● Le couple et la famille.

La valeur qui vous semble essentielle : ★ La liberté. ● L’égalité. ■ La fraternité.

Vous avez une majorité de ■ : oui

rédige les comptes rendus, souscrit les assurances de l’immeuble) et financier (il assure la comptabilité et la répartition des charges entre les copropriétaires, règle les différents fournisseurs, établit le budget prévisionnel). À l’aise avec les chiffres, le syndic de copropriété doit aussi avoir un excellent contact avec les propriétaires, qui ont souvent une image négative de cette profession. À tort ou à raison… Ses compétences : gérer, organiser, contrôler. Sa formation : pour exercer la fonction de syndic, il faut être titulaire de la carte professionnelle délivrée sous condition de diplôme (un BTS professions immobilières avec quelques années d’expérience, un diplôme d’ICH, de l’ESPI, un cursus en droit ou gestion complété par un master professionnel en immobilier, etc.). Les gros cabinets recrutent aussi des collaborateurs de formation supérieure de type bac + 3 en droit et comptabilité ou gestion immobilière, voire bac + 5. Secteur : immobilier. 

DMautres ÉTIERS

138 Le Guide des métiers // 2011-2012

Avez-vous suffisamment le sens du service public et du respect des règles pour envisager cette voie ? Pour le savoir, à vos stylos !

Vous avez déjà un vrai sens du service public ! Rigoureux sans être tatillon, plutôt doué dans les relations avec les autres, vous êtes soucieux d’aider les gens et de faire respecter les lois. Peu importe le domaine. Un poste administratif vous irait comme un gant, mais vous pourriez aussi bien être prof ou médecin dans la fonction publique hospitalière. Vous êtes conscient que le statut de fonctionnaire confère certains avantages, mais surtout des contraintes qui peuvent être pesantes, dans les relations avec les usagers et la hiérarchie.

Dans un immeuble, il y a les parties privées (les appartements) et les parties communes (escaliers, hall, ascenseur, etc.). Pour veiller à l’entretien de ces dernières et à leur bon fonctionnement, les propriétaires font appel à un syndic de copropriété. Son rôle est triple : technique (il veille à l’entretien et, le cas échéant, à la réfection des parties communes, négocie et contrôle les travaux effectués), juridique (il fait respecter les règlements, convoque les assemblées,

Retrouvez en vidéo le témoignage de Guillaume Pestier, consultant en recrutement chez CCLD recrutement, sur letudiant.fr.

Êtes-vous fait pour devenir fonctionnaire ?

Vous avez une majorité de ● : pourquoi pas ?

Niveau d’études minimal : bac + 2 Bac conseillé : ES, S, STG Sélectivité : moyenne Insertion : moyenne Salaire débutant : 1 600 €

CONSULTANT EN RECRUTEMENT

Test

Vous imaginez la fonction publique comme un monde ennuyeux, figé, poussiéreux. C’est que vous connaissez mal cet immense secteur. C’est dommage, car vous pourriez vous y épanouir. Vous êtes très respectueux du droit – c’est un trait commun à tous les fonctionnaires. Mais vous êtes aussi ambitieux, original et dynamique. La hiérarchie vous apparaît non comme un frein, mais comme une échelle à gravir. Parmi les centaines de métiers que compte la fonction publique, il y en a certainement un qui vous correspond : orthophoniste, juge, diplomate, conservateur de musée…

Syndic de copropriété

vidéo

LE MÉTIER DE

Vous avez une majorité de ★ : pas vraiment.

des médecins. Elle peut travailler dans le privé, mais aussi dans les hôpitaux. Ses compétences : accueillir, organiser, gérer. Sa formation : après un bac ST2S (sciences et technologies de la santé et du social), une formation spécialisée en secrétariat médical s’impose. Des établissements, par exemple les huit écoles de la Croix-Rouge française, proposent un cursus d’un an après le bac. Dans la fonction publique hospitalière, le concours est ouvert aux titulaires du bac. Secteur : secrétariat.

Peut-être êtes-vous alléché par les privilèges dont sont réputés bénéficier les fonctionnaires… Changez d’idée, car vous risquez d’être déçu ! En fait de sécurité, celle du fonctionnaire se limite en général à la sûreté de l’emploi. La progression de carrière est aléatoire, voire soumise au bon vouloir de nombreux supérieurs. Or vous êtes très indépendant et peu enclin à vous plier aux règles. Vous voulez bien travailler, mais à condition que ce soit rémunérateur en conséquence. Bref, votre état d’esprit est très éloigné de celui qui règne dans la fonction publique. Vous risqueriez d’y étouffer.



Index des annonceurs AGRICULTURE AGRONOMIQUE __________

COMPTA GESTION

CNEAP CONS. NAT. ENS. AGR. PRIVE

43

ENGDE

IUP QPAH

45

ARCHITECTURE _____________________ ESAT ESPACE

61

MÉTIERS D'ART _____________________ 119

ITECOM

59

CRÉATION _________________________

MODE TEXTILE STYLISME ______________

ATELIER HOURDE

FORMAMOD

60

3ème de couv.

COM'ART

58

ISTA MULHOUSE

62

ASSURANCES ______________________

EBTP

62

MJM

55

IEA

ECOLE INTUIT/LAB

57

MJM

63

ECOLE PRIVEE FRANCOISE MORICE

93

BANQUES FINANCES _________________

IFFDEC

62

MULTI BTS_________________________

ISM LAVAL

ITECOM

62

COURS DIDEROT

121

121

LISAA

BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS ________ ECOTEC

27

EBTP

27

LMB FELLETIN

25

91

4ème de couv. PARAMÉDICAL______________________

INGÉNIEURS _______________________ ENSAI BRUZ

121

INSTITUT DE FORMATION MASSO-KINE ST MICHEL SAS

93

IPECO

93

COMMERCE DISTRIBUTION VENTE _______

HÔTELLERIE RESTAURATION ___________

ISM LAVAL

ECOLE GREGOIRE FERRANDI

93

SPORT____________________________

ECOLE HOTELIERE DE LAUSANNE

99

IPMS - INSTITUT PROFESSIONNEL DU SPORT 49

COMMERCE ET GESTION_______________

LIVRE ÉDITION _____________________

TRANSPORTS LOGISTIQUE _____________

AMOS-CQFD

ISM LAVAL

INSTITUT NEMO

109

AUX-CONCOURS

2ème de couv.

47

121

POUR RECEVOIR DE LA DOCUMENTATION SUR LES SECTEURS QUI VOUS INTÉRESSENT...

27

VOUS POUVE VOTRE Z AUSSI FAIR DEM E DE DO CUMEN ANDE www. TATION letud iant.f SUR r/ser v

 … cochez, ci-dessous, les rubriques qui vous concernent.

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Aéronautique et espace Agriculture - Horticulture Agroalimentaire Alternance Architecture Armée Artistique - Création Assurances-Finance Audiovisuel Automobile Bâtiment Travaux Publics BTS Chimie - Biologie Commerce - Distribution Commerce et Gestion Communication Comptabilité - Gestion Cours de soutien

01 15 20 16 17 18 19 50 58 03 23 55 24 25 26 27 47 45

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Culture Droit Edition Électronique Enseignement Environnement Esthétique Fonction publique Hôtellerie, Restauration Humanitaire Immobilier Industrie Informatique Ingénieurs International Journalisme Langues Management

46 42 36 44 21 29 30 31 22 51 33 32 52 35 37 38 39

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DEFENDRE LE DROIT ■

Vous êtes rigoureux ? La loi et son application vous tiennent à cœur ? Voici des métiers qui combleront les épris de justice dans des domaines très différents.

AFFAIRES PÉNALES. Vêtus de leur toge noire, les avocats pénalistes, qui sont chargés, entre autres, de la défense des personnes accusées d’un crime ou d’un délit devant un tribunal, suscitent toujours de nombreuses vocations.

Niveau d’études minimal : bac + 4 + 18 mois Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : forte Insertion : moyenne Salaire débutant : honoraires

Sa fonction fascine. Tout comme son art du discours et son goût prononcé pour la théâtralité. L’avocat exerce un métier « culte », au même titre que le pompier ou l’instit. En général, on distingue trois catégories d’avocats : les avocats d’affaires, dont les clients sont des entreprises ; les pénalistes, qui 140 Le Guide des métiers // 2011-2012

défendent notamment les auteurs présumés de crimes ou délits, et les spécialistes des affaires civiles (divorces, successions…). Mais la plupart des jeunes avocats touchent un peu à tout et plaident aussi bien pour les particuliers que pour les sociétés. Et si l’image de l’homme de loi, en toge noire, défendant avec hargne la veuve et l’orphelin suscite toujours de nombreuses vocations, les avocats pénalistes sont ceux qui gagnent le plus mal leur vie – exception faite de quelques « ténors

du barreau » ! À l’inverse, le droit des affaires offre de bons débouchés. De même, le droit de la Sécurité sociale, le droit des retraites ou le droit des brevets sont des niches porteuses.

L’avocat peut ouvrir son propre cabinet, être collaborateur ou salarié. Dans ce dernier cas, il n’a pas le statut de professionnel libéral et ne peut pas développer sa clientèle personnelle.

zoomDROIT SECTEUR

es métiers du droit sont variés, mais quasiment tous nécessitent le passage sur les bancs de la fac. Les études sont exigeantes et l’accès aux fonctions est souvent régi par un concours ou un numerus clausus. Mais le droit se porte bien : les prochains départs en retraite vont bénéficier aux futurs notaires et avocats. Du côté des spécialités, plusieurs tirent leur épingle du jeu : le droit des affaires, le droit fiscal et le droit immobilier. Enfin, notez que, désormais, la maîtrise de l’anglais est indispensable pour devenir avocat. Les étudiants doivent obtenir le TOEIC ou l’un des diplômes de Cambridge.

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© Nathalie Bourreau/MAX PPP

Avocat

Ses compétences : défendre, aider, conseiller. Sa formation : après un master 1 de droit (plus souvent d’un master 2), il a réussi l’examen d’entrée de l’un des CRFPA (centres régionaux de formation professionnelle des avocats), organisé par les IEJ (instituts d’études judiciaires). S’ensuit une formation de dix-huit mois (cours, stage, projet professionnel individuel), sanctionnée par le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat). Secteur : droit.

taire de technologie – carrières juridiques…). Quant au concours de greffier en chef, il est, lui, réservé aux détenteurs d’une licence. Dans les deux cas, les lauréats passent par l’ENG (École nationale des greffes) de Dijon (21), pour une durée de dix-huit mois durant lesquels ils sont rémunérés. À noter : une classe préparatoire permet de préparer, à l’ENG, le concours en trois mois (accès soumis à des conditions de ressources). Secteur : droit.

Greffier

Huissier de justice

Niveau d’études minimal : bac + 2 + 18 mois Bac conseillé : L, ES, S, STG Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 1 800 €

Niveau d’études minimal : bac + 4 + 2 ans Bac conseillé : L, ES Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : honoraires

Simple « gratte-papier », le greffier ? Loin de là ! Ce professionnel est la mémoire écrite de toutes les activités du tribunal. Présent lors de chaque étape d’un procès, il transcrit les débats de l’audience par écrit, dresse des procès-verbaux, rédige les décisions du tribunal. Avant cela, il constitue les dossiers pour les juges, enregistre les affaires et prévient les différentes parties de la date d’audience. Il est en quelque sorte un assistant des juges et des procureurs. Le greffier garantit aussi l’authenticité des décisions du juge : tout jugement rendu en son absence peut être annulé pour vice de forme. Ses compétences : assister, organiser, archiver. Sa formation : le concours de recrutement des greffiers, organisé par le ministère de la Justice, est ouvert aux diplômés bac + 2 (BTS – brevet de technicien supérieur – ou DUT – diplôme universi-

On ne peut pas dire que l’huissier de justice est le professionnel du droit le plus apprécié par la population… Si cet officier ministériel souffre d’une si mauvaise image, c’est parce qu’il procède aux saisies, aux expulsions et aux recouvrements des créances. Ces pans peu réjouissants du métier ne constituent pas la majeure partie du travail. Avant tout, l’huissier informe les citoyens qu’une action en justice a été engagée contre eux. Ensuite, il leur transmet le jugement du tribunal. Ce n’est qu’après qu’il veille à l’exécution des décisions judiciaires. En général, le problème se règle à l’amiable : l’huissier conseille et recherche des solutions avec la personne jugée. L’huissier peut aussi établir des constats (dégâts des eaux, malfaçons…) qui servent de preuves devant les tribunaux et permettent aux victimes d’obtenir réparation.

Angélique Camus, 31 ans

Rédactrice juridique « Ce qui semblait théorique en cours s’avère très utile au quotidien. » Son métier. « C’est après avoir découvert, en licence de droit, le domaine particulier du droit de la responsabilité que j’ai voulu travailler dans les assurances. À la MAIF, je m’occupe uniquement des associations ou des collectivités locales. Je suis chargée de la gestion des sinistres : en cas d’accident, j’instruis le dossier pour que les avocats et les experts déterminent les responsabilités. Il s’agit d’être très réactif pour les aider à résoudre chaque affaire. Je m’occupe aussi de la gestion des contrats. Je rencontre les sociétaires pour mettre à jour leur contrat et les fidéliser. Je les conseille. Cela exige de bien connaître leur fonctionnement et leur domaine d’activité. Entre une organisation sportive et une association pour handicapés, les besoins des sociétaires sont différents ! Cela exige également d’avoir un bon sens de l’écoute et du contact. » Ses conseils. « Je commencerais par rassurer les futurs étudiants en droit : ce qui me semblait très théorique en cours d’études se révèle en fait très utile au quotidien dans mon travail. Par exemple, les notions juridiques de délais administratifs, si rébarbatifs à apprendre, sont indispensables pour mon métier. Si c’était à refaire, je compléterais ma formation par un master en droit des responsabilités. »

Ses compétences : informer, négocier, saisir. Sa formation : après une première année de master de droit ou un diplôme équivalent à bac + 4, le futur huissier effectue un stage rémunéré de deux ans et suit simultanément un enseignement théorique dispensé par les chambres des huissiers. Il passe ensuite un examen professionnel. À noter : il est recommandé d’obtenir le certificat de clerc expert de l’École nationale de procédure, parallèlement au stage. Secteur : droit.

nement de l’entreprise, de l’hygiène à la durée de travail, en passant par l’organisation du comité d’entreprise et la sécurité des locaux. Son statut lui donne le droit de consulter tous les registres du personnel. Si une infraction est constatée, il peut infliger des amendes, pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative de l’entreprise. Mais ce représentant de l’État conseille aussi les employeurs et les employés sur leurs droits et leurs obligations respectives. Ses compétences : contrôler, enquêter, conseiller.

Inspecteur du travail

DMautres ÉTIERS

Niveau d’études minimal : bac + 3 + 18 mois à l’INTEFP Bac conseillé : ES, S, L Sélectivité : moyenne Insertion : difficile Salaire débutant : 1 900 €

L’inspecteur du travail a un rôle essentiel d’utilité publique : il veille au respect du droit du travail. Allié des salariés, il vérifie le fonction-

DANS CE GUIDE : commissaire de police, contrôleur de douanes, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, gardien de la paix, gendarme, juge des enfants, officier de police. Voir l’index à la fin du guide.

ET AUSSI SUR Assistant parlementaire, juge d’application des peines, juriste social, secrétaire juridique.

Le Guide des métiers // 2011-2012 141





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LE MÉTIER

D’AVOCAT Retrouvez en vidéo le témoignage de Maître Antonin Lévy, avocat à la cour, sur letudiant.fr.

Sa formation : le concours (catégorie A) est accessible aux titulaires d’une licence et débouche sur dix-huit mois de formation à l’INTEFP (Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle), à Lyon (69). Secteur : fonction publique.

Juge aux affaires familiales Niveau d’études minimal : bac + 4 + 31 mois à l’ENM Bac conseillé : L, ES, S Sélectivité : forte Insertion : bonne Salaire débutant : 2 000 €

Spécialiste du droit de la famille, le juge aux affaires familiales, également appelé « JAF », traite des affaires de divorce et de séparation, des problèmes d’autorité parentale, des
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