Guide du mémoire Touzani et al ISG Tunis...
Université de Tunis INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION
GUIDE DE REDACTION D’UN MEMOIRE DE MAITRISE
Année universitaire 2000-2001
Le présent guide a été élaboré par l’équipe pédagogique suivante :
AKREMI Assaad BEN SLIMANE Leïla BEN SALAH Rim TOUZANI Mourad.
Nous tenons à remercier tous les collègues qui nous ont fait part de leurs suggestions et qui ont contribué à l’amélioration de ce travail.
Ce guide est amené à évoluer et à être amélioré. Toutes vos critiques, remarques et suggestions sont donc les bienvenues. Il vous sera possible de nous les transmettre directement ou de nous les faire parvenir à l’adresse électronique suivante :
[email protected]
TABLE DES MATIERES
1. Objectifs du guide
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2. Qu’est-ce qu’un mémoire de fin d’études
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3. Les choix de départ
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3.1. Le domaine de recherche
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3.2. Le sujet de recherche
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3.3. La détermination du sujet de recherche
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3.4. Le choix de l’encadreur
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4. La revue de la littérature
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5. L’élaboration du plan
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5.1. L’équilibre du plan
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5.2. Les principaux éléments
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5.3. L’introduction
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5.4. Le développement
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5.5. La conclusion
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6. Présentation du mémoire
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6.1. Longueur du mémoire
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6.2. Style de rédaction
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6.3. Grammaire, orthographe et ponctuation
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6.4. "je", "nous", "on" ?
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6.5. Dactylographie
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6.6. Présentation
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7. La soutenance
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7.1. A quoi sert la soutenance ?
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7.2. Les compétences évaluées
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7.3. Le déroulement de la soutenance
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7.4. Quelques conseils pour l’exposé oral
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7.5. Les transparents
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7.6. La réponse aux questions
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8. Bibliographie
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1. Objectifs du guide Ce guide est destiné aux étudiants de l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis appelés à entreprendre un travail de mémoire de maîtrise. Il se propose de leur fournir un certain nombre de conseils (et non une recette miracle) qui sont généralement transmis d’une manière orale et dispersée.
Ce document est un guide. Il n’a pas pour objectif une standardisation des travaux de mémoire. Il ne cherche pas à contraindre l’étudiant dans le développement de ses pensées, dans sa façon d’écrire ou dans l’originalité de présentation de ses idées. Il propose simplement certaines normes relatives à la présentation d’un travail académique. L’étudiant doit assumer la responsabilité de la conduite de son mémoire, du choix du sujet, du style de présentation et de la soutenance. Ce guide méthodologique n’a pas l’ambition de se substituer à l’encadreur à qui il appartient de suggérer la démarche la plus adaptée à sa discipline et à ses étudiants.
Ce guide présente l’itinéraire d’un travail de mémoire afin que l’étudiant puisse entrevoir l’ensemble du cheminement allant du choix du sujet à la soutenance. Il fournit des renseignements et des conseils qui l’aideront à franchir les différentes étapes de ce processus.
Les étudiants trouveront donc des conseils portant sur : ! Le choix du sujet et de l’encadreur ! La réalisation du travail (fond, contenu et forme) ! La présentation du travail et sa soutenance.
2. Qu’est-ce qu’un mémoire de fin d’études ? Le mémoire de fin d'études est l'aboutissement de quatre années de formation souvent théorique. Lors de la réalisation de son mémoire, l’étudiant doit montrer son aptitude à se servir de l’acquis dans le cadre d’une recherche personnelle et rigoureuse portant sur un sujet qu’il aura choisi. Au cours de ce travail, l’étudiant sera amené à réaliser un effort de lecture et d’investigation et à développer des compétences d'analyse, d'organisation et de présentation. Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport personnel. Durant une période d’au moins un semestre, l’étudiant est amené à réaliser un travail de conception et non une simple compilation. Le mémoire de fin d’études doit permettre à l’étudiant l’acquisition d’un sens critique et d’un esprit de synthèse. Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il doit reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
3. Les choix de départ Le choix du domaine de recherche, du sujet et de l’encadreur est l’une des étapes les plus importantes à franchir.
3.1. Le domaine de recherche Dans un premier temps, l’étudiant doit choisir un domaine de recherche parmi ceux proposés au sein des unités de recherche de l’Institut Supérieur de Gestion. Pourquoi choisir un domaine de recherche plutôt qu’un autre ? Le choix se fait généralement en fonction des centres d’intérêt de l’étudiant, de ses lectures antérieures, de ses objectifs professionnels et des discussions qu’il aura eu avec ses enseignants et les professionnels de la gestion. Ce choix sera d’autant plus conséquent et motivant qu’il aura des retombées futures pour l’étudiant (concours, carrière professionnelle). ISG Tunis – Guide du mémoire
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3.2. Le sujet de recherche Un sujet de recherche est l’une des nombreuses questions qui se posent au sein du domaine de recherche. Il est recommandé à l’étudiant de préciser son sujet en formulant une question centrale unique résumant toute la problématique du travail. Il y a lieu d’éviter les sujets trop vagues : ils risquent d’amener les étudiants à poser plusieurs questions parfois divergentes, ce qui conduit à une perte de temps considérable.
3.3. La détermination du sujet de recherche L’étudiant peut se poser certaines questions pour choisir son sujet de recherche : • Ce sujet correspond-il à un besoin ? • Existe-t-il une littérature suffisante ? • Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? • Peut-il être traité dans un délai raisonnable ? • Quels sont les résultats espérés ? • Avec qui le réaliser ?
3.4. Le choix de l’encadreur Certaines questions peuvent guider l’étudiant lors du choix d’un encadreur : • L’encadreur anime-t-il une unité de recherche correspondant à un domaine de recherche qui m’intéresse ? • Est-il habilité à diriger ma recherche ? (Est-ce un enseignant universitaire ?) • Est-il susceptible d’être intéressé par le sujet que je veux traiter ? • M’a-t-il incité à faire une recherche avec lui ? ISG Tunis – Guide du mémoire
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• Limite-t-il le nombre d’étudiants qu’il accepte de suivre ? • Est-il généralement disponible pour les étudiants qui travaillent sous sa direction ? • Accepte-t-il que des étudiants aient une démarche qui s’écarte ou diffère de la sienne ? • Prend-il connaissance avec suffisamment d’attention des travaux qui lui sont remis ?
4. La revue de la littérature
La revue de la littérature est une présentation synthétique des connaissances relatives au sujet traité. Elle permet de délimiter le sujet et d’affiner la problématique. Elle expose un cadre théorique pertinent convaincant pour le sujet retenu. Dans une revue de la littérature, l’étudiant doit : 1) Faire le point de l’état des connaissances sur le thème choisi. Il s’agit de collecter, d’analyser et de synthétiser les travaux relatifs au sujet. 2) Se positionner personnellement. L’étudiant ne peut pas se limiter à l’annonce des travaux antérieurs. Il doit distinguer et comparer les différentes approches relatives au sujet. Il peut alors choisir les éléments conceptuels et méthodologiques qui permettent de mieux répondre à la question centrale du mémoire.
La revue de la littérature n’est donc pas un simple résumé, ni une énumération du plus grand nombre de travaux effectués dans le domaine de recherche. Elle n’est pas la compilation de résumés des ouvrages et articles lus.
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Elle est le résultat à la fois d’une analyse et d’une synthèse des différents éléments conceptuels du thème abordé. Elle comporte généralement une évaluation critique, une confrontation et une classification des lectures effectuées par l’étudiant. Elle doit être pertinente, synthétique et critique.
La revue de la littérature doit également rendre compte des problèmes rencontrés par les autres chercheurs, confronter les analyses et synthétiser les éléments les plus pertinents.
La revue de la littérature est un processus qui comporte une série d’étapes importantes. #
Effectuer des lectures de base : l’étudiant doit se familiariser avec l’état de la recherche dans le domaine. Il est très fortement conseillé de rechercher en premier lieu un article de base, très proche de ce que l’on souhaite faire, d’analyser et de développer ses éléments théoriques ;
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Exposer d’une manière approfondie les apports de certains textes fondateurs du thème : il est conseillé d’établir au préalable des fiches de lecture (objectif de l’auteur, problème, méthodes utilisées, résultats, limites) ;
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Adopter une présentation claire et concise des différentes lectures : les tableaux permettent une bonne visualisation des informations retenues et facilitent leur confrontation.
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Si la recherche est hypothético-déductive, la revue de la littérature aboutira à la formulation d’hypothèses de travail. Ces hypothèses peuvent être formulées au fur et à mesure de la revue de la littérature ou être placées à la fin de celle-ci.
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5. L'élaboration du plan Il est essentiel avant d'entreprendre la rédaction du mémoire d'en établir le plan qui constituera le squelette du mémoire. Cette étape est indispensable car elle facilite la rédaction. Elle permet de s'assurer que les principaux points à développer ne seront pas oubliés et que l'enchaînement des idées suivra une logique claire et structurée.
Les principaux points vont émerger au fur et à mesure des lectures, de la réflexion et de la discussion avec l'enseignant en charge de l'encadrement. Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; en aucun cas il ne doit devenir un carcan qui empêche d'évoluer. Il n'existe pas de plan type ; un bon plan est avant tout un plan équilibré et qui n'omet aucun élément essentiel.
5.1. L'équilibre du plan
Pour être équilibré, un plan doit respecter les règles suivantes : - Il ne doit pas comprendre un trop grand nombre de parties sous peine de ressembler à une énumération de points et non à un ensemble homogène. Deux ou trois parties peuvent être suffisantes. - Chaque partie sera elle-même divisée en chapitres puis en sections qui devront également ne pas être trop nombreux. - Les différentes parties ne doivent pas être déséquilibrées. Cela signifierait que les points développés dans chaque partie n'ont pas la même importance ; il conviendrait alors de procéder à un redécoupage. - Chaque partie doit comporter une introduction qui présente son objet et une conclusion qui reprend les principaux points évoqués et qui annonce la partie suivante. ISG Tunis – Guide du mémoire
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5.2. Les principaux éléments
Généralement, un mémoire doit contenir les éléments suivants : - Une introduction générale. - Une revue de la littérature - Une présentation de la méthodologie de recherche utilisée - Une présentation et une analyse des résultats obtenus - Une conclusion générale qui reprend les principaux résultats, évoque les limites de la recherche, les voies de recherche future que l'étude aura permis de dégager ainsi que les implications managériales des résultats.
5.3. L’introduction
L’introduction est essentielle car c’est par elle qu’a lieu le premier contact du lecteur avec le mémoire. Elle doit donc accrocher le lecteur et susciter son intérêt. L’introduction n’est pas un exercice de style. Elle doit être rédigée en connaissance de cause, lorsque l’étudiant connaît tous les éléments-clés du mémoire.
L’introduction doit être écrite une fois la rédaction de tout le mémoire terminée. Ceci permet d’éviter un écueil fréquent, celui qui consiste à annoncer quelque chose dans l’introduction et à traiter autre chose dans le corps du mémoire.
Une introduction classique se structure en entonnoir. Elle doit guider progressivement le lecteur vers le fond du sujet. Elle comprend généralement les points suivants : • un préambule qui amène le sujet et le replace dans son contexte général. • la problématique de l’étude qui doit aboutir à la question centrale de la recherche. • les objectifs poursuivis par la recherche. ISG Tunis – Guide du mémoire
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• l'hypothèse centrale de la recherche (et non les hypothèses de travail). • l’intérêt de la recherche : ce dernier peut être d’ordre pratique et/ou théorique. • la méthodologie adoptée : l’étudiant doit préciser les méthodes utilisées et spécifier le champ d’investigation de l’étude. • l’annonce du plan. L’ordre et l’importance relative de ces différentes parties sont à apprécier selon le sujet de recherche et les éléments qui vont être développés ultérieurement.
L’introduction ne doit en aucun cas être décomposée en plusieurs chapitres. Les différentes rubriques se succèdent et s’enchaînent dans une seule et même unité qui forme un tout.
5.4. Le développement
Traditionnellement, le développement comporte trois grandes parties : • une revue de la littérature • une présentation de la méthodologie adoptée • les principaux résultats de l’étude. Cette manière de concevoir la structure du corps du mémoire n’est toutefois pas obligatoire. Elle peut être inadaptée pour certains sujets, notamment ceux qui nécessitent un va-et-vient régulier entre la théorie et le terrain.
5.5. La conclusion
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière impression au lecteur du mémoire, « la poignée de main d’adieu » qui donne de
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l’étudiant une image finale et qui influencera fortement le jury dans son évaluation. C’est pour cette raison que la plus grande attention doit être réservée à l’élaboration de la conclusion, tant dans sa forme que dans son fond. En aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une impression d’inachevé !
En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants : • un rappel de la problématique ou de la question centrale • les principaux résultats de l’étude empirique. • les recommandations managériales • les apports théoriques de l’étude • les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et méthodologique. • les voies futures de recherche.
6. Présentation du mémoire Un mémoire doit être rédigé en respectant plusieurs normes de présentation et d'écriture. Ces normes ne sont pas conçues pour contraindre l'étudiant mais plutôt pour l'aider à produire un mémoire de qualité et ayant le maximum de chances de satisfaire ses évaluateurs.
6.1. Longueur du mémoire
L’étudiant a tout intérêt à être clair, précis et concis. Les phrases longues et complexes, les formules creuses, les fioritures et les annexes inutiles sont à bannir. En moyenne, un mémoire devrait comporter entre 20 et 70 pages. Notons qu’un mémoire trop long amène les évaluateurs à s'interroger sur la capacité de synthèse de l'étudiant. Les annexes ne doivent contenir que des informations ciblées, pertinentes et nécessaires à la compréhension du travail.
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6.2. Style de la rédaction Le style de rédaction doit être simple, clair et précis. "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément" (Boileau). Le mémoire est destiné à être lu ; l'objectif de l’étudiant est donc de rédiger de façon à ce que le message soit compris. Un style trop poétique ou littéraire, le recours à des expressions vagues ou à de nombreuses métaphores ne s’adaptent pas à un travail scientifique et peuvent être mal appréciés par le jury. Il en est de même des expressions familières ou des abréviations de fortune ("la compta"). 6.3. Grammaire, orthographe et ponctuation Le respect des règles de base de grammaire, d'orthographe et de ponctuation est de rigueur dans tout travail universitaire. Il faut respecter la concordance des temps, l'accentuation des mots et limiter les superlatifs et les adverbes. #
Le recours au dictionnaire est absolument indispensable pour vérifier l'orthographe et le sens des mots. Il faut noter que les logiciels actuels de traitement de texte fournissent des outils de vérification d'orthographe, de grammaire et de ponctuation des phrases. Mais ceux-ci ne sauraient se substituer à une relecture vigilante du texte.
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De très nombreuses fautes de français peuvent entraîner le refus du mémoire. Elles peuvent également entraîner une révision à la baisse lors de l’évaluation. Le cas le plus fréquent est celui où le jury oblige l’étudiant à réécrire le travail et à représenter une version corrigée après un certain délai. Cela n'est pas sans occasionner des tracas, des coûts et une perte de temps considérable.
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Il est donc conseillé de relire et de faire lire son travail à une personne qui maîtrise la langue française, au fur et à mesure que celui-ci est dactylographié. Il faut donc s'y prendre à l'avance.
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6.4. "je", "nous", "on" ? • Le recours à la première personne du singulier ("je") peut paraître prétentieux et égocentrique. Il est également dangereux, car l’étudiant risque de s'attribuer des idées qui ne sont pas les siennes ou une démarche que d'autres ont développée avant lui. • L'utilisation de la première personne du pluriel, généralement attribuée aux rois et aux aristocrates, donne un caractère pompeux et ridicule au style de l’étudiant ("nous avons décidé de faire…"). • Le "on", impersonnel et vague, donne souvent une impression d'imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur. • Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y recourir. Le travail ne peut que gagner en précision ! Dans des cas plus difficiles, le recours à des expressions telles que "il est possible de…", "il est évident que…" ou "il a été démontré que…" peut parfois sauver la mise. 6.5. Dactylographie Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées : - marge de droite : 1,5 cm - marge de gauche : 3,5 cm - haut et bas de page : 2,5 cm - police de caractère : Times New Roman - taille des caractères pour le corps du texte : 12 points - taille des caractères pour les notes de bas de page : 10 points - interligne: 1,5 cm entre les lignes d'un même paragraphe - interligne: 3 cm entre deux paragraphes - impression : uniquement au recto - Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou en fin de page. ISG Tunis – Guide du mémoire
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6.6. Présentation Il existe des règles générales de présentation : - la pagination commence à partir de la première page de l'introduction. Les pages de garde, de titre, les dédicaces et remerciements, la table des matières, la liste des schémas et la liste des tableaux peuvent faire l'objet d'une pagination à part en chiffres romains en minuscules (i, ii, iii, iv, etc.). Les annexes peuvent également faire l'objet d'une pagination à part en chiffres romains en majuscules. - Les chapitres doivent toujours commencer dans une nouvelle page. - Les schémas et les tableaux doivent être numérotés et avoir un titre. Lorsqu'ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste après. Une liste des tableaux et une liste des figures doivent être dressées si ceux-ci sont suffisamment nombreux. - Un résumé suivi des mots-clés du mémoire doit être placés dans la quatrième de couverture (sur la page de reliure au dos du mémoire). - Les annexes doivent être précédées d’un plan des annexes, faire l’objet d’une pagination à part et être numérotées. - Les différents composants du mémoire doivent respecter l’ordre suivant : o Page de couverture o Dédicaces, s’il y a lieu o Remerciements, s’il y a lieu o Table des matières o Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages) o Introduction o Développement o Conclusion o Bibliographie o Annexes o Résumé et mots clés − La reliure doit être faite à chaud (les spirales sont à éviter). − Deux disquettes, contenant le texte du mémoire, les fichiers de données et de résultats, seront remises avec le mémoire (fichier format Microsoft Word ou RTF). ISG Tunis – Guide du mémoire
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7. LA SOUTENANCE 7.1. A quoi sert la soutenance ? Pour le candidat
• • •
Pour le jury
• • •
Mettre en valeur son travail de recherche ou les actions menées pendant l’année Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses 4 ans d’études Obtenir le diplôme de maîtrise, à l’issue de la soutenance Evaluer le travail du candidat ainsi que ses connaissances Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire Evaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à répondre aux questions posées.
7.2. Les compétences évaluées • Rigueur
• Professionnalisme
• Souci de qualité
• Planification
• Dynamisme
• Sens des responsabilités
• Initiative
• Enthousiasme
• Originalité
• Goût de la spécialité
• Faculté d’adaptation
• Qualités de communication.
7.3. Le déroulement de la soutenance • Prise de parole du président du jury • Présentation orale du candidat • Entretien avec le jury • Délibération • Décision du jury
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7.4. Quelques conseils pour l’exposé oral
1) Il faut bien préparer la soutenance. Elle est tout aussi importante dans l’évaluation du candidat que le rapport lui-même. 2) Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention, en insistant sur la manière de commencer le discours et la manière de le conclure. 3) Il faut veiller à avoir une tenue vestimentaire et des comportements qui ne choquent pas les membres du jury. 4) Il faut surveiller le débit de parole, le langage utilisé, et éviter les expressions familières. 5) Il est possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas d’oubli ou d’hésitation. En aucun cas, la présentation ne doit être basée sur la lecture de ces fiches. Le contact visuel avec le jury doit être maintenu ! 6) En cas de stress très fort, demandez un temps de réflexion, respirez et ne reprenez la parole qu’une fois détendu. Tans pis si la pause dure ! 7) Avant de commencer la présentation orale à proprement parler, il est usuel que le candidat commence par remercier son encadreur ainsi que les membres du jury. 8) Il faut respecter le timing. La présentation orale dure environ 10 mn.
7.5. Les transparents
Il est recommandé de bien gérer le temps de présentation de chaque transparent. A cet effet, le nombre de transparents ne doit pas dépasser les 7. En effet, en moyenne, il est nécessaire de passer 2 à 3 minutes par transparent pour que l’audience puisse le lire et en comprendre le contenu.
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Il est vivement conseillé d’utiliser des transparents dactylographiés, clairs, lisibles, sans surcharge, introduits par un plan. Le recours à un logiciel tel que PowerPoint est vivement recommandé. Ce type de logiciel propose des modèles de présentation standard et l’étudiant n’aura qu’à se laisser guider. Les polices de caractère proposées sont standardisées. L’étudiant n’a pas grand intérêt à les modifier : il risquerait de réduire la lisibilité de ses transparents. En aucun cas, le transparent ne doit être une photocopie des pages du mémoire, pas même de la table des matières.
7.6. La réponse aux questions
Durant la deuxième partie de la soutenance, l’étudiant est amené à répondre aux questions du jury. Le jury devra indiquer au candidat s’il doit répondre aux questions une par une ou s’il doit noter l’ensemble des questions d’un membre du jury pour y répondre de façon globale.
Il est important de savoir écouter le jury, afin de bien comprendre les questions posées, et de prendre le temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’étudiant peut reformuler la question pour être sûr de bien répondre.
Certains candidats peuvent être tentés de répondre à côté de la question, lorsque celle-ci les embarrasse. Attention, les membres du jury ne sont pas dupes, même lorsqu’ils ne disent rien. Dans certains cas, ils iront même jusqu’à acquiescer !
Il faut aussi bien observer le jury et éviter de regarder un seul membre. L’observation des gestes, des visages et des regards des membres du jury peut indiquer au candidat qu’ils se posent des questions, qu’ils s’ennuient ou qu’ils désapprouvent ce qu’il avance comme idées. ISG Tunis – Guide du mémoire
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Sur le plan du fond, il peut être utile de préparer à l’avance l’ensemble des questions qui peuvent pertinemment être posées par le jury. Le candidat peut, lors de l’exposé oral, délibérément choisir de ne pas développer certains points de moindre importance pour amener le jury à lui poser certaines questions. Ce type de « tactique » doit être géré avec attention dans la mesure où l’exposé doit garder sa structure logique et comprendre tous les éléments essentiels.
8. PRESENTATION DE LA BIBLIOGRAPHIE Toute référence citée dans le texte doit faire l’objet d’une note de bas de page et figurer dans la bibliographie ! Toute référence figurant dans la liste bibliographique doit être citée dans le texte. Comment rédiger une bibliographie? La forme de la bibliographie doit être homogène dans tout le mémoire et doit répondre aux normes mentionnées ci-dessous. Les références bibliographiques doivent être classées en fonction de l'ordre alphabétique des noms d'auteur, puis pour un même auteur par ordre chronologique des publications. Le système de classification en ouvrages, revues, mémoires et thèses, etc., n’est plus utilisé dans les travaux universitaires en gestion. Il s’adapte davantage aux travaux de nature juridique. L'année de publication est en général mentionnée après le nom du ou des auteurs. Le titre du document doit être exact et complet. Toute mention pouvant aider le lecteur à retrouver la référence peut être rajoutée (éditeur, numéro de volume, ville, pays).
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Citation d'un article publié dans une revue Modèle : Auteur(s) initiales(s) prénom(s), ou éditeur(s) scientifiques(s) (DATE de l'article) : « Titre de l'article », Revue, Volume, Numéro, Page(s) de l'article. Exemple : Turner, R., (1999) : “Design and Business DNA”, Design Management Journal, Vol. 10, n° 3, pp. 10-14. Citation d'un ouvrage ou d'une monographie Modèle : Auteur(s) initiale(s) prénom(s), ou éditeur(s) scientifique(s) (DATE d'édition de l'ouvrage) : Titre de l'ouvrage, Editeur, Ville d'édition, pages. Exemple : Costes, Y., (1997) : Comment mesurer l’audience d’un site Web, Groupe Jour Tests, Paris, pp. 17-45. Citation d'une communication à un congrès Modèle : Auteur(s) de la communication Initiale(s) prénom(s) (Date d'édition du congrès) : "titre de la communication", in : éditeur(s) scientifique(s) ou collectivité auteurs, Intitulé du congrès, ville du congrès, date du congrès, Editeur commercial, ville d'édition, pages. Exemple : Cox, E.P., (1995): "The behavioral effectiveness of on-product warnings", in Jolibert, A., Peterson, R.A., Strazzieri, A., Séminaire international de recherche en marketing, La Londe les Maures, Institut d'Administration des Entreprises d’Aix-en-Provence, Aix-en-Provence, pp. 114-127. Citation d'une thèse ou d'un mémoire Modèle : AUTEUR de la thèse, Initiale(s) prénom(s) (ANNEE de soutenance) : Titre de la thèse, Niveau de la thèse, Etablissement de soutenance, ville de soutenance. Exemple : Zalila, S., (1997) : Etude de l’influence de la publicité écologique sur les attitudes à travers la théorie de l’apprentissage vicariant, Thèse pour le Doctorat en sciences de gestion, Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne. ISG Tunis – Guide du mémoire
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Citation d'un Site Web Modèle : Auteur ( organisme ou auteur personnel dans le cas d'une page personnelle), (année de consultation par l'usager), "titre de la page d'accueil", type de support, adresse URL de la ressource. Exemple : Gourvennec, Y., (2000) : "Les enquêtes marketing sur le web : biais en temps réel", Visionary Marketing.com, Marketing and Information Systems, http://www.webcom.com/ygourven/articles/fcawi-1.html. Citation d'un logiciel Modèle : Auteur. (date). Nom du logiciel (version [il peut s'agir de la version du système d'exploitation ou de celle du logiciel]), [logiciel], Adresse : fournir l'information suffisante pour permettre de retracer le logiciel. Exemple : Wu, A. H., Jenkins, B., (1990): Diagnostic ordering in clinical medecine (OS/Dos, version 1.0), [logiciel], Health Sciences Consortium, Chapel Hill, NC (Adresse : 201 Silver Cedar Court, Zip : 27514). Citation d'une référence déjà citée Lorsqu’une référence a déjà été citée auparavant, il est inutile de remettre la référence entière en note de bas de page. On aura recours à la mention op. cit. Exemple : Cox, E.P., (1995): op. cit, pp. 114-127.
Citation d'une référence écrite par plusieurs auteurs Lorsqu’une référence est écrite par de nombreux auteurs, dans le corps du texte, on pourra utiliser la mention et al. En revanche, dans les notes de bas de page et dans la bibliographie, on mentionnera l’ensemble des auteurs. Exemple : Cette démarche a été utilisée par Nyeck et al. (1996). [Au lieu de ] Cette démarche a été utilisée par Nyeck, Paradis, Xuereb et Chebat (1996). ISG Tunis – Guide du mémoire
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Lors de la remise du mémoire, il vous sera demandé de remplir une fiche synthétique qui facilitera l’archivage de votre mémoire à la bibliothèque. Cette fiche, dont le modèle est présenté ci-dessous, vous sera remise en temps voulu par votre encadreur.
FICHE SYNTHETIQUE Nom & Prénom: ……………………… Classe…….... Date de soutenance:……………. Nom & Prénom: ……………………… Classe:…..…. Jury: ……………………………. ……….…………………… Sujet:…………………………………………………… ………………………………………………………… Encadreurs(s):…………………… … ………………. ….. . Mots clé:……………………………………………… ……………………………………………………… Mention:………………………… (partie réservée à l'administration)
I- PROBLEMATIQUE : ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………
II - METHODOLOGIE: ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………….
II- PRINCIPAUX RESULTATS: ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………….
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Références bibliographiques ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ Sites Web ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ Définitions ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________ ______________________________________________________________
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